D.345 – Aimer comme Christ a aimé

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Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 5:25, Paul s’adresse directement aux maris convertis en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Si tous les maris du monde entier avaient mis ce seul verset en pratique dans leur mariage, je me demande combien de divorces auraient pu être évités. Imaginez, aimer son épouse comme Christ aime Son Église. Bon nombre « d’éclaircissements » furent émis depuis plusieurs années sur les rôles et les responsabilités des époux dans un mariage. Qu’il suffise de dire que, même chez les chrétiens convertis, certains n’appliquent pas ou semblent complètement ignorer ce que la Bible nous enseigne sur le mariage. Pourtant, l’enseignement divin est simple et complet.

Dans Éphésiens 5:21-22, Paul déclare au couple : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur. » Dans la société actuelle, le mot « soumission » est déformé comme s’il voulait signifier une espèce de dictature imposée par le mari sur son épouse. Était-ce le but de Dieu en inspirant Paul de déclarer une chose pareille ? Absolument pas ! Notez que Paul dit aux femmes d’être soumises aux maris comme au Seigneur, c’est-à-dire, à notre Sauveur. Pouvez-vous imaginer Jésus imposer une dictature aux maris dans la soumission ? Dieu est amour et Il a établi une hiérarchie au sein de Son Église et même dans les familles qui doivent en faire partie.

Alors, Paul continue en nous citant cette hiérarchie établie par Dieu Lui-même. « Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est Son corps, dont Il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même » (vs 23-28). Un mari qui aime vraiment son épouse devrait être capable de donner sa vie pour elle, tout comme Jésus l’a fait pour Son Église.

La beauté du contexte dans lequel la soumission est présentée est que cela implique le couple et non seulement une personne du couple : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu » (Éphésiens 5:21). Notez que cette soumission doit se faire dans la crainte de Dieu, ce qui ne veut pas insinuer une peur, mais plutôt un respect total envers notre Créateur. Dieu n’est pas notre dictateur, Il est notre Père, plein d’amour pour Ses enfants. C’est dans ce sens que Paul dit : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur » (v. 22). La soumission dont Paul parle est dirigée vers l’autorité que Dieu a établie pour le mari. Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est Son corps et dont Il est le Sauveur. Voilà pourquoi, au verset 25, Paul déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Le mari doit donc aimer son épouse au point de donner sa vie pour elle si la nécessité se présente. Nous avons ici la formule gagnante pour un mariage réussi entre les deux participants.

N’oublions jamais que Paul fut inspiré de ramener chez les convertis le mariage qui avait été prévu dans chaque couple dès la création et qui aurait prévalu si nos premiers parents avaient choisi de manger de l’arbre de vie, au lieu de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Suite à cet affront envers Dieu, la malédiction a pareillement suivi, alors que Dieu dit à la femme : « J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Donc, les enfantements dans la douleur, ainsi que la domination du mari sur la femme, n’étaient initialement pas dans le plan de Dieu pour un couple, mais ils devinrent plutôt une malédiction à cause du péché. Quand Christ est venu nous apporter le salut, il a également pris sur Lui les souffrances causées par le péché afin que leur guérison en découle.

Il est donc évident que, de nous-mêmes, nous ne pouvons absolument pas réussir à corriger ce que le péché a causé. La clé d’un mariage heureux est d’appliquer simplement les principes bibliques en prenant comme exemple la relation de Christ avec Son Église. Donc, la femme doit se soumettre au mari en tant que son chef, tout comme le mari doit être soumis à Christ qui est le chef de l’Église. Ainsi, l’Église, l’épouse de Christ, n’a aucune fonction légitime, sauf si elle se soumet à Christ, son Chef. Voilà pourquoi Christ est prêt à repousser tout ministre et/ou organisation religieuse qui se disent de Lui, mais qui ne font pas Sa volonté. Dans Matthieu 7:21, Jésus a clairement dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Cela ne peut pas être plus clair.

Mais : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Il y a une énorme différence entre dire : « Je prêche au nom de Jésus », et prêcher ce que Jésus a prêché ! L’apôtre Jacques fut inspiré d’écrire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride » (Jacques 3:1-2). Les ministres qui croient pouvoir prêcher n’importe quoi, en autant qu’ils se disent ministres de Christ, devraient méditer souvent ce passage, car ils auront des comptes à rendre à Jésus lors de Son retour. Je me demande combien de ces « pasteurs » seraient prêts à donner leur vie pour défendre la vérité…

Par contre, nous savons que Christ a donné Sa vie pour Son Église : « Afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:26-27). Paul utilise ce même principe pour fonder un mariage selon la volonté divine en déclarant : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de Sa chair et de Ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (Éphésiens 5:28-33).

Ceux qui appartiennent à Christ savent que Jésus prend soin des Siens et qu’Il est fidèle à Son engagement. Pour ceux qui douteraient, prenez le temps de méditer ces paroles de Jésus, dans Matthieu 6:26-34 : « Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. »

Si le converti demeure fidèle à son engagement envers Jésus, personne, même pas Satan, ne pourra l’arracher de la main de Jésus. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? [Par sa résurrection !] Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. » (Romains 5:8-11). Même avec ce témoignage magnifique sur Christ, le véritable amour est presque impossible à expliquer. Pourtant, Salomon le fait avec une poésie remarquable.

Dans le Cantique des Cantiques 8:7, Salomon écrit : « Beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer ; si quelqu’un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n’en tiendrait aucun compte. » Et dire qu’il y a encore des gens qui pensent qu’on peut acheter l’amour avec assez d’argent. Certains croient que ce Livre, pourtant inspiré par Dieu, est simplement un récit érotique écrit par ce grand roi. Salomon a reçu beaucoup de sagesse de la part de Dieu lors de son couronnement. Dans 1 Rois 4:30-31, nous lisons : « Et la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux, et toute la sagesse des Égyptiens. Il était plus sage qu’aucun homme ; plus qu’Éthan l’Ézrachite, et Héman, Calcol et Darda, les fils de Machol ; et sa réputation se répandit parmi toutes les nations d’alentour. »

Il y a une grande leçon pour nous dans l’histoire de Salomon. Car, malgré toute cette sagesse que Dieu lui avait accordée : « Le roi Salomon aima plusieurs femmes étrangères, outre la fille de Pharaon : des Moabites, des Ammonites, des Iduméennes, des Sidoniennes et des Héthiennes, d’entre les nations dont l’Éternel avait dit aux enfants d’Israël : Vous n’irez point chez elles, et elles ne viendront point chez vous ; certainement elles détourneraient votre cœur pour suivre leurs dieux. Salomon s’attacha à ces nations par l’amour. Il eut donc pour femmes sept cents princesses, et trois cents concubines ; et ses femmes détournèrent son cœur. Et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur après d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas intègre avec l’Éternel son Dieu, comme le cœur de David, son père » (1 Rois 11:1-4). La sagesse n’est pas une garantie de demeurer près de Dieu ; il faut avoir l’amour de Sa vérité. Et agir selon Son instruction.

Certains érudits bibliques ont interprété l’amour de Salomon pour son épouse, dans le Cantique des Cantiques, comme une allégorie dont le thème serait l’amour de Christ pour Sa véritable Église, qui deviendra Son épouse éternelle. L’amour profond d’un homme pour son épouse est toujours béni par Dieu, pour Qui le mariage a toujours fait partie de Son Plan pour les humains. Dans Matthieu 19:3-6 : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. »

Mais cette réponse de Jésus n’était pas suffisante pour eux, alors : « Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (vs 7-9). Néanmoins, le Cantique de Salomon peut apporter de grandes bénédictions au lecteur qui y trouve l’éternel amour de Christ pour Son épouse, l’Église. Si nous lisons le Cantique dans ce contexte, il devient une vérité glorieuse.

Car, comme disait Salomon, dans le Cantique des Cantiques 8:7 : « Beaucoup d’eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer ; si quelqu’un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n’en tiendrait aucun compte. » C’est le genre d’amour éternel acquis par le sang pur et sans tache du Mari et reçu dans une foi sans fin par Son Épouse bien-aimée. Cela nous prouve jusqu’où la Sainteté de Dieu peut aller pour justifier tous ceux qui se tournent vers Lui, parce qu’il n’y a aucun compromis dans Sa Sainteté. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). C’est ainsi que nous découvrons la séquence dans le processus par lequel notre rédemption fut rendu possible. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

L’apôtre Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il s’adresse aux : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang » (1 Pierre 1:2). Le résultat du sacrifice de Christ et la suite devaient être préparés par Dieu de façon à ce que les élus soient aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils. Or, grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! Il est infortuné que les expressions d’amour entre humains soient parfois mal utilisées, ou trop utilisées, au point de devenir de simples clichés. Alors, du point de vue chrétien, qu’est-ce que le véritable amour ? Nous pouvons en apprendre beaucoup sur le sujet dans la Bible. Les différents degrés d’amour, les différentes sortes d’amour, les différents usages de l’amour, ainsi que les différentes références à l’amour sont toutes là, dans la Bible.

Trop souvent, les gens utilisent le mot « amour » dans les situations romantiques ou intimes alors que le mot « passion » serait plus approprié. Les gens se disent « Je t’aime », pour assouvir leurs propres intérêts. Le véritable amour pour les autres va beaucoup au-delà de sa propre satisfaction et de son propre bien-être. Alors, quelle sorte d’amour est-il nécessaire dans le monde ? C’est un amour dirigé vers le bien-être des autres. C’est un amour plein de compassion pour les autres, comme Dieu le Père nous l’a révélé au travers de Jésus dans le Nouveau Testament. Jésus Lui-même nous le révèle ainsi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37-39). C’est vraiment un très haut standard établi pour l’amour, car Jésus le résume ainsi : « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (v. 40).

Les Écritures nous inculquent la façon d’aimer même nos ennemis, et comment les traiter. Dans Matthieu 5:43-48, Jésus a instruit le peuple sur la manière d’aimer. « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Vous noterez que Jésus n’a pas déclaré : « Vous êtes parfaits », comme si c’était déjà un fait accompli depuis votre conversion. Jésus a plutôt dit : « Soyez donc parfaits », c’est-à-dire, visez la perfection afin de devenir un jour parfaits, comme notre Père qui est dans les cieux est déjà parfait. Dans ce monde plein de violence, de jalousie, de convoitise et de cupidité, c’est sûrement un standard difficile à atteindre. Malgré cela, en tant que chrétiens, notre but est d’imiter notre Seigneur et Sauveur afin d’être vus et reconnus par d’autres comme de véritables chrétiens par notre comportement envers les autres. C’est une conduite qui devrait être complètement différente de celle du monde.

Paul nous exhorte en disant : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:17-21).

Mais, vous me direz, c’est impossible d’agir ainsi ! Oui, si nous laissons Satan nous influencer. Néanmoins, avec le Saint Esprit, c’est non seulement possible, mais en toute humilité en plus. Certains tentent de le faire derrière une façade d’humilité, pour émouvoir leurs amis. Voilà pourquoi Paul fut inspiré d’écrire : « Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. Prenez part aux nécessités des saints ; empressez-vous à exercer l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, et ne maudissez point. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux » (Romains 12:9-16).

Le véritable amour veille sur les intérêts des autres. « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10). En résumé, nous devons aimer les autres comme Christ nous a aimés. Car : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par Son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par Lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). Avez-vous vraiment saisi ce que Paul nous dit ici ? La mort de Christ nous a simplement réconciliés avec Dieu ! Étant réconciliés, nous serons (futur) sauvés par Sa vie, Sa RÉSURRECTION ! Voilà pourquoi Jésus a dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:13). Ceux qui abandonnent ou se révoltent contre notre Sauveur, risquent donc d’être amèrement surpris.

Quand nous nous engageons avec Jésus, la seule chose qu’Il nous demande, c’est la fidélité dans la persévérance jusqu’à la fin de notre vie physique, et Lui S’occupera du reste. Alors, comment sera le monde à venir lorsque Jésus reviendra dans la gloire et dans la toute-puissance ? Il S’emparera de toutes les nations de la terre et régnera pendant 1 000 ans avec Ses Élus, oeuvrant à instruire toutes ces nations dans la vérité divine. Toutes les religions de la terre, polluées présentement par le « dieu de ce siècle », seront abolies et la terre entière parlera une seule langue, comme avant le projet de la Tour de Babel. Dans Sophonie 3:9, Dieu dit : « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord. » La confusion des langues, cause principale des mésententes entre humains, n’existera plus.

Il y aura une paix mondiale pendant 1 000 années et dans l’amour. Car : « La charité ne périt jamais. Quant aux prophéties, elles seront abolies [toutes accomplies], et les langues cesseront [tous parleront la même langue], et la science [humaine qui a causé tant de troubles tout au long des siècles] sera abolie » (1 Corinthiens 13:8). Seule la connaissance divine sera enseignée dans le Royaume à venir. Pour ce qui est des Élus, Jésus dit : « Ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et les Anciens ; et personne ne pouvait apprendre le cantique que les cent quarante-quatre mille, qui ont été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes [les fausses églises] ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:3-5).

Avez-vous noté que l’expression « ils sont vierges » est au masculin ? Ils sont les prémices pour Dieu, la première récolte, comme annoncé par le Jour de la Pentecôte. Il ne peut pas être question ici de vierges physiques, parce que très peu d’individus seraient qualifiés, mais plutôt de vierges spirituelles qui suivent l’Agneau, où qu’Il aille. Tous travailleront ensemble à préparer la grande récolte pour le Seigneur, dans l’amour et la coopération, en formant les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Voilà le genre d’amour dont le monde entier a besoin maintenant, mais qui est impossible dans ce monde où le « dieu de ce siècle » est encore très actif. Mais le jour vient où la puissance de Satan lui sera complètement enlevée, et à ses démons aussi. Prions afin que ce moment vienne vite et que s’accomplisse le souhait sacré de tout chrétien depuis des siècles. Que : « Ta volonté soit faite sur la terre entière comme au ciel. »

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