D.245 – Des bijoux pour Dieu

image_pdfimage_print

 

Par Joseph Sakala 

De tout temps, les riches de ce monde se sont accumulé de grandes quantités de bijoux, soit pour se glorifier auprès de leurs compères ou simplement pour les utiliser en tant que monnaie quand celle-ci perdait sa valeur. Mais saviez-vous que Dieu aussi est en train de Se ramasser des bijoux pour un usage futur ? Ces bijoux ne seront cependant pas périssables, car ils seront composés de gens ayant formé le caractère même de Dieu. Dans le dernier livre de l’Ancien Testament, nous lisons : « Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Éternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Éternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi » (Malachie 3:16-18, Bible David Martin).

Cette magnifique promesse nous est révélée à la fin de l’Ancien Testament, à un moment de grande apostasie du peuple d’Israël envers son Dieu. Mais, malgré cela, il y avait un petit groupe de croyants. Aujourd’hui, les véritables chrétiens se situent encore dans la minorité du peuple, et il devient de plus en plus important pour eux d’étudier sérieusement les situations antérieures qui amenèrent l’apostasie chez le peuple de Dieu. Toutefois, il est encore plus important pour nous de prendre exemple sur ces croyants ainsi que sur la merveilleuse promesse de Dieu à leur égard. Notons l’attitude de ces croyants : « ceux qui craignent l’Éternel, » et qui pensaient à Son nom. Notez également qu’ils craignaient Dieu quand ils pensaient à Son nom. Quel véritable converti pourrait faire autrement quand il médite sur l’ouvrage de Dieu dans sa propre vie ? Quand une bonne attitude s’installe dans le cheminement du chrétien, marcher avec Dieu devient une fraternisation divine. Ensuite, nous voyons que « ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre ». Dans le contexte familial de ce que Dieu nous prépare, le contact verbal sera bien développé chez Ses enfants quand il sera centré sur le Seigneur.

Notons maintenant la réaction de Dieu face aux saints, dans ce verset. « l’Éternel y a été attentif, et l’a ouï », portant une grande attention à l’attitude de ceux qui se parlaient. Puis, « un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel ». Lors du retour de Christ, Ses Élus paraîtront tous devant Lui avec l’assurance que les justes seront reconnus par Lui, ayant été inscrits dans Son livre spécial de souvenir. Les membres de ce groupe seront pareillement assurés du salut, ayant persévéré dans la foi jusqu’à la fin. Alors, Dieu dira : « Ils seront miens, » nous indiquant clairement que nous sommes déjà sauvés alors que les autres commenceront simplement à être jugés. C’est ainsi que « l’Éternel des armées » nous démontrera que, pour Lui, nous serons Ses précieux bijoux, les Élus de Son Royaume.

Le premier de ces magnifiques bijoux fut nul autre que Jésus lors de Sa naissance et que Dieu voulait présenter aux bergers. Dans Luc 2:8-14, nous lisons : « Or, il y avait dans la même contrée des bergers qui couchaient aux champs, et qui gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. Et voici un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. Alors l’ange leur dit : N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! » (version d’Ostervald, comme pour les citations suivantes, sauf si spécifié.)

Essayez d’imaginer la scène et la beauté de la louange de ces anges lors de la présentation de ce merveilleux Bijou de Dieu à l’humanité. Quand Dieu S’est fait homme dans la personne de Jésus, lors de Sa naissance, une véritable joie entra dans ce monde de péché et de tristesse. Les Rois mages, qui anticipaient depuis longtemps la venue du Sauveur : « Eux donc, ayant entendu le roi [Hérode], s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. Or à la vue de l’étoile ils furent remplis d’une très grande joie » (Matthieu 2:9-10). C’est le premier endroit dans le Nouveau Testament où le mot « joie » est mentionné. Fait à noter ici, c’est que l’annonce de la naissance du Messie fut donnée à des bergers, et non à l’élite de la société du temps.

Dieu a toujours travaillé ainsi. À l’annonce de cette bonne nouvelle, les anges ont éclaté d’une louange de joie afin de partager cette nouvelle avec ces bergers à Bethléem. L’Évangile que les chrétiens doivent prêcher est véritablement un message plein de joie, car il concerne le Sauveur du monde, Jésus notre Seigneur. Malgré qu’Il ait été un homme de douleurs, Il demeure notre exemple parfait en : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Jésus avait bien préparé Ses disciples à Sa mort éventuelle ainsi qu’aux souffrances qu’eux-mêmes auraient à endurer à cause de Son nom, en leur inculquant Sa propre joie. « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie » (Jean 15:11).

Jésus priait pareillement au Père pour eux en Lui disant : « Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux » (Jean 17:13). Il leur a même offert de demander des choses au Père quand Jésus leur dit : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie » (Jean 16:24). C’est ainsi que tous les chrétiens qui croient véritablement en Jésus doivent, avec Pierre, confirmer leur amour pour Jésus. « que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8). Même dans leurs souffrances pour Lui, Ses disciples savent qu’il y aura beaucoup de bonheur qui en sortira un jour. Dans 1 Pierre 4:13, l’apôtre nous exhorte ainsi : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie ».

De la même manière, l’apôtre Jude rend ce beau témoignage à Jésus : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Jude identifie clairement Jésus comme étant Dieu ! Aussitôt que Jésus a vaincu Satan, lors et après Son séjour de quarante jours de tentations dans le désert, notre Seigneur a commencé à évangéliser. Les premiers bijoux qui suivirent le Christ furent deux frères. « André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean [le baptiste] disait, et qui avaient suivi Jésus. André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint). Et il l’amena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, lui dit [en toute simplicité] : « Tu es Simon, fils de Jona ; tu seras appelé Céphas (c’est-à-dire, Pierre) » (Jean 1:40-42).

Jésus l’a vu et Il a agi ! Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons à sept reprises que Jésus « voyait » quelque chose et fut porté à agir. Lors de Sa rencontre avec André et Simon, Jésus les invita à Le suivre et leur vie fut changée pour l’éternité. Le lendemain, Jésus vit venir à lui Nathanaël, « et Il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude » (Jean 1:47). Tout émerveillé Nathanaël lui dit : « D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël » (vs 48-49).

À Jérusalem, il y avait un réservoir, appelé en hébreu Béthesda, où étaient couchés un grand nombre de malades, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques qui attendaient la guérison dans son eau. Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. « Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? » (Jean 5:6). Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi » (v. 7). Au verset 8, « Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche ». Et aussitôt, l’homme fut guéri, sans avoir eu à descendre dans l’eau ; et il prit son lit, et marcha.

Alors que Jésus enseignait Ses disciples : « Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent » (Jean 6:5-11).

Un autre grand miracle cité dans l’évangile de Jean se trouve dans Jean 9:1-3 : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ». Notez que Jésus ne leur explique pas pourquoi cet homme est né aveugle. Ce qui importait ici, c’est l’occasion offerte à Jésus de guérir cet homme afin de manifester la puissance de Dieu en ouvrant ses yeux. Dans un petit village de Béthanie, un ami intime de Jésus, nommé Lazare, se trouvait dans une situation pire que l’aveugle. Il était mort ! Ses deux sœurs, Marie et Marthe, pleuraient à chaudes larmes quand Jésus S’est présenté chez eux. « Quand Jésus vit qu’elle [Marie] pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura » (Jean 11:33-35). Sa première réaction fut de pleurer avec eux et Il a ensuite appelé Lazare, mort depuis quatre jours, de sortir de son sépulcre, et Lazare sortit !

À la croix, alors que Jésus était crucifié, Sa mère était là avec Son disciple Jean. Malgré que Ses propres souffrances étaient atroces : « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19:26-27). Sa première pensée fut dirigée vers la sécurité de Sa mère et Il a commissionné Jean de s’occuper d’elle. Notre Seigneur nous voit et voit nos besoins, et Il S’occupe continuellement de nous. Un jour, bientôt, tel que promis, Jésus reviendra et essuiera toute larme de nos yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail parmi Ses Élus, car les premières choses seront passées. Jésus sera entouré de tous ces bijoux qu’Il a préparés pendant des siècles afin qu’ils règnent avec Lui, durant le millénium d’abord et ensuite durant l’éternité.

Cependant, dans son cheminement vers le royaume, chaque converti ne doit pas mesurer ses attributs comme le monde le fait. Notre véritable force n’est ni militaire, ni athlétique, ni financière. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:26-27. Notre instruction ressemble beaucoup plus à celle de Paul à Timothée : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). C’est dans cette merveilleuse grâce que nous trouverons toujours la force de continuer même dans les plus grandes de nos tribulations.

Le(la) chrétien(ne) est fort(e) quand il ou elle manifeste le caractère gracieux de Jésus en paroles et en actions. Dieu nous dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. [Alors] je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:9). Prions plutôt Dieu d’être : « fortifiés en toute manière selon Sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie » (Colossiens 1:11). Mais comment acquérir une telle force dans la grâce ? Cela s’accomplit d’abord par la puissance du Saint-Esprit qui agit en vous : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur » (Éphésiens 3:16). Ensuite, en utilisant notre temps libre à méditer, prier et étudier la Parole de Dieu.

Les efforts purement humains pour atteindre un noble but deviennent futiles, en bout de ligne. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:31). Prenons l’exemple des enfants du peuple de Juda qui passèrent la journée devant Dieu à écouter Sa Parole. Néhémie les rassura en leur disant : « Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force » (Néhémie 8:10). Le roi David abonde dans le même sens quand il nous dit : « Heureux l’homme dont la force est en Toi, ceux qui aiment les chemins de Ta maison ! » (Psaume 84:6).

Dieu nous a tous créés à Son image afin de faire de nous des bijoux dans Sa famille divine. Pourtant, sous l’influence de Satan, l’humanité entière, à partir de nos premiers parents, a choisi d’ignorer ce merveilleux dessein. « N’avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés ? Pourquoi donc sommes-nous perfides l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? » (Malachie 2:10). Ce message de Malachie s’adressait aux Juifs suite à leur restauration dans leur pays après leur captivité à Babylone, car déjà ils revenaient aux mêmes péchés qui étaient pourtant la raison originelle de leur captivité. Leur correction avait comme but de leur rappeler qu’ils étaient des frères ayant tous le même Père. Ceci ne faisait pas référence à la possibilité de naître de nouveau et devenir des enfants spirituels de Dieu, mais c’était plutôt un rappel qu’ils avaient été en premier lieu tous créés par Lui.

Il y a une bonne leçon, ici, pour les bijoux que Dieu est en train de Se former : demeurer unis dans cet appel à notre salut. La manifestation de notre unité doit se refléter dans le message que nous projetons au monde entier. Donc, ce message de Malachie aux Juifs s’applique également à tous les humains. « Car, depuis le soleil levant jusqu’au soleil couchant, mon nom est grand parmi les nations, et en tout lieu on brûle de l’encens, et une offrande pure est offerte à mon nom. Car mon nom est grand parmi les nations, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 1:11). Car avant l’Alliance mosaïque et lévitique, Dieu avait fait une Alliance avec Noé qui ne fut jamais abolie après le déluge et dans laquelle Dieu voulait impliquer tous les humains. Cette Alliance nous rappelle que tous les hommes sont frères, crées par le même Créateur, et responsables envers Dieu de chacun de leurs actes vis-à-vis l’entretien de la terre que Dieu leur a confiée. Donc, le travail des Élus consiste à faire comprendre au monde entier que la seule façon de régler les problèmes parmi les nations, c’est de les convaincre que tous ont été créés par le véritable Seigneur à qui tous devront rendre compte un jour. Mais qui, par contre, les aime tous comme un père qui aime ses enfants.

Notre appel à suivre Christ n’est pas une décision humaine, et il n’est sûrement pas fondé sur nos œuvres, mais il fut engendré en Christ avant que nous fussions créés. Il nous vient directement de Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:9-10). Dès les débuts, nous faisions partie du plan de Dieu dans Son dessein éternel pour nous. C’est par Sa grâce que nous sommes choisis : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5).

Notre appel est alors saint et sacré, consacré à Dieu. C’est un appel céleste, prenant son origine au ciel, auprès de notre Père céleste, centré sur Sa volonté et son but. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Nous devrions alors nous unir à Paul en disant : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14). Cette vocation céleste est la même que celle indiquée par Paul dans 1 Thessaloniciens 4:17-18 où il nous dévoile l’accomplissement de cette vocation par Jésus, quand Paul nous déclare : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles ».

C’est le prix pour lequel tout converti doit travailler. Notre promesse est que les morts, tout comme les vivants en Jésus-Christ, soient un jour enlevés ensemble dans les nuées à Sa rencontre afin de demeurer toujours avec Lui. Cet appel fut établi avant que le monde fut et se poursuit jusqu’à ce jour pour rassembler Ses bijoux avec Lui pour l’éternité. Voici comment Saul, persécuteur des chrétiens, est devenu un bijou pour le Seigneur. Sur le chemin de Damas, alors qu’il poursuivait les chrétiens, Paul fut frappé par une lumière venant du ciel. Il en est devenu aveugle. Mais Dieu avait une mission spéciale pour cet homme. Néanmoins, cette mission ne devait pas se terminer sans les multiples tribulations que Paul devait endurer afin de l’accomplir.

Dans Actes 9:10-16, nous lisons : « Or il y avait à Damas un disciple, nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Et il répondit : Me voici, Seigneur. Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et va dans la rue qu’on appelle la Droite, et demande dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici il prie. Et dans une vision il [Saul) a vu un homme, nommé Ananias, qui est entré, et qui lui a imposé les mains, afin qu’il recouvre la vue. Mais Ananias répondit : Seigneur, j’ai appris de plusieurs combien cet homme a fait de mal à tes Saints à Jérusalem. Et il a ici le pouvoir, de la part des principaux sacrificateurs, de lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom ».

Notez comment Jésus appelle Paul un « instrument », choisi par Lui « pour porter Son nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ». C’était toute une mission ! Notre appel n’est peut-être pas aussi formidable que celui de Paul, mais nous sommes tous un instrument de Dieu pour porter Son message à quelqu’un. Mais Dieu, en tant que le Potier par excellence, devait auparavant nous former : « Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils. Selon qu’il le dit en Osée : J’appellerai mon peuple, celui qui n’était pas mon peuple, et la bien-aimée, celle qui n’était pas la bien-aimée » (Romains 9:23-25).

Malgré que nous ne soyons pour le moment que des vases terrestres, Dieu nous appelle afin de porter l’Évangile, chacun selon le plan de Dieu : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, [nous dit Paul], mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:4-7).

Si nous demeurons fidèles dans les petites choses, Dieu nous confiera des trésors énormes un jour. « Dans une grande maison, il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 2:20-21). Les trésors pour lesquels Dieu nous prépare sont inimaginables, car chacun de nous est un vase dans les mains du Maître Potier, afin de devenir un vase de grande valeur, sanctifié pour l’usage du Maître dans le but d’accomplir toute bonne œuvre. Que notre Dieu nous guide uniquement vers cette grande mission !

Ne vous inquiétez surtout pas de votre âge. L’apôtre Paul nous dit : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12). L’histoire nous révèle comment des jeunes pleins d’énergie ont pu servir le Seigneur dans des pays fermés aux missionnaires professionnels. Ces jeunes hommes et femmes ont tenu des études bibliques dans les maisons, où ils ont pu distribuer des Bibles et d’autres littératures tout en aidant les gens de façons différentes. Ils font exactement ce que Jésus a déclaré dans Matthieu 10:42 : « Et quiconque aura donné à boire seulement un verre d’eau froide à un de ces petits, parce qu’il est mon disciple, je vous dis en vérité qu’il ne perdra point sa récompense ». Toute action qui apporte du bien à ceux qui veulent devenir disciples de Christ aura pareillement sa récompense.

L’avertissement de Paul au jeune Timothée s’applique également à tous ceux qui veulent servir dans l’armée de Christ ; non pas à détruire des gens comme dans les armées du monde, mais plutôt à gagner des disciples pour Christ. Soyons versés dans la Parole de Dieu afin : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6). Sans ouvrir la Bible eux-mêmes, certains individus manifestent beaucoup de joie à entendre simplement citer des versets bibliques qui pourraient les aider à régler leurs propres épreuves.

Pour ce qui a trait à notre conduite : « Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:22). Au niveau de l’amour, prenons exemple sur Jésus Lui-même qui nous a déclaré ceci, dans Jean 15:12-14 : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande ». Au niveau de l’Esprit : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1 Jean 4:13-15).

En ce qui concerne la foi : « …si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres » (Jacques 2:17-18). Une déclaration vocale de la foi n’a pas beaucoup de valeur si elle ne se remarque pas au travers des œuvres que la véritable foi produit. Au sujet de la purification, l’apôtre Jacques nous exhorte : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs » (Jacques 4:8). Si nous extériorisons de la maturité spirituelle dans toutes Ses voies, Dieu nous accordera un cheminement qui maintiendra des fruits dignes de Lui dans notre ministère. Car le Saint Esprit est toujours là pour nous guider.

Dieu permet parfois que Ses enfants passent par des moments de difficulté, mais Jacques nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Jésus Lui-même nous a déclaré ceci, dans Matthieu 5:10-12 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous ».

Le patriarche Job est un exemple classique pour nous. C’était un homme juste au degré le plus dominant, selon le témoignage de Dieu Lui-même lorsque : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, Dieu a permis à Satan de le dépouiller de toutes ses richesses, de sa santé et même de ses enfants. Toutefois, Job demeura fidèle en déclarant : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu » (Job 19:25-26). Job croyait fermement en l’immortalité que Dieu lui accorderait un jour.

Les corrections que Dieu permet dans nos vies semblent parfois pénibles, surtout quand elles ne sont pas une punition reliée au péché, mais plutôt pour développer le caractère de Jésus en nous. Car le but ultime de Dieu est de former le caractère divin dans Ses enfants en manifestant Son amour et Sa miséricorde envers nous. Dans le cas de Job, lorsque la période de test fut terminée, Dieu lui accorda le double de ce qu’il avait perdu. Dans Job 42:10-12, nous lisons : « Et l’Éternel rétablit Job dans ses biens, quand il eut prié pour ses amis ; et il lui rendit au double tout ce qu’il avait eu. Tous ses frères, et toutes ses sœurs, tous ceux qui l’avaient connu auparavant vinrent vers lui, et mangèrent avec lui dans sa maison. Ils lui firent leurs condoléances, et le consolèrent au sujet de tout le mal que l’Éternel avait [permis à Satan, et qu’il a) fait venir sur lui, et chacun lui donna une késita et un anneau d’or. Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses ». Un archimillionnaire selon les standards de notre époque.

Mais, dans Job 42:13, nous découvrons également ceci : « Il eut sept fils et trois filles ». C’est exactement le même nombre d’enfants que Job avait lorsqu’un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a donné contre les quatre coins de sa maison, et elle est tombée sur les jeunes gens, et ils sont tous morts. Malgré cela, Job savait qu‘il verrait ses premiers enfants de nouveau, car ils seront ressuscités comme tous les humains qui sont morts. Donc, la fin du plan de Dieu est de nous révéler Sa tendresse et Sa grande miséricorde envers ceux qui veulent Lui obéir. Jésus a dit : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:35-37).

Mais Jésus a également déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Donc, Dieu Se réserve le droit de choisir le moment précis où Il attire ceux qu’Il veut donner à Jésus. Voilà pourquoi, dans Jean 6:38-40, Jésus nous confirme : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour ». Il devient alors impératif que celui que Dieu appelle pour donner à Jésus soit prêt à se soumettre à plusieurs changements dans sa vie.

Faisant allusion à ces changements, Paul exhorte tous les convertis : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Ephésiens 4:24). Lorsque Jésus parla avec Nicodème, Il insista sur le fait que personne ne peut voir le Royaume s’il ne naît de nouveau (Jean 3:3). Le terme grec utilisé par Jésus est gennethe anothen, qui veut littéralement dire « naître d’en haut ». L’apôtre Pierre a utilisé le mot anagennao, un mot très différent mettant l’emphase sur une véritable seconde naissance : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection.

Jésus a déclaré ceci, dans Jean 5:24-25 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront ». Donc, le converti à Christ devient une nouvelle créature en qui s’accomplit une transformation surnaturelle qui changera un jour de la mort en vie éternelle chez ce converti. Cette transformation ne produit pas un nouveau corps maintenant, mais contient un dépôt du Saint-Esprit capable d’accomplir ce miracle. « Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes [dépôt] de son Esprit » (2 Corinthiens 5:4-5).

Paul nous dit ce qui suit, dans Romains 8:10-11 : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous ». Nous ne pourrions jamais entrer dans le Royaume avec notre corps physique. Paul nous le confirme en disant : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50).

Alors, comment pourrons-nous y parvenir ? C’est encore Paul qui nous donne la solution, dans les versets 51 à 53 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité ». Mais cet événement est pour le futur. Qu’en est-il du présent ? Nous sommes déjà fortifiés par le Saint-Esprit, ainsi que par les instructions de notre Sauveur : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

En conséquence, aujourd’hui, dans cette vie : « nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:37). « Car ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous sommes présentement le temple du Saint-Esprit : « Qu’il a déployé en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Ephésiens 1:20). Alors, réjouissons-nous : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1:3). Oui, Dieu nous a déjà équipés avec toutes les ressources surnaturelles pour vaincre tout ce qui a trait aux choses à éviter dans notre cheminement divin vers l’immortalité.

Le but du chrétien est de faire la volonté de Dieu afin de hâter l’avènement de Jésus et d’être toujours avec Lui. Alors, que pouvons-nous faire pour hâter ce moment ? Malgré que les Écritures nous donnent plusieurs signes de Son retour, elles ne nous fixent aucune date. Jésus Lui-même nous a dit, dans Marc 13:32 : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père ». Dans Son état physique, Jésus non plus ne le savait pas. Par contre, Ses disciples Lui ont demandé de déterminer le moment de Son retour juste avant Son ascension au ciel. Au moment de les quitter Jésus leur dit : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Et après qu’Il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils Le regardaient, et une nuée Le déroba à leurs yeux.

Cela était pour eux un commandement, mais également une prophétie que le témoignage devait atteindre jusqu’aux extrémités de la terre. Donc, pour hâter Son retour : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera, » leur dit Jésus, dans Matthieu 24:14. En conséquence, peu importe la façon, chaque tribu de la terre devra recevoir la bonne nouvelle de Son avènement. Ceci ne voulait pas insinuer que chaque individu se repentirait et se convertirait à Christ lors de la réception de cet Évangile du Royaume, mais aucun ne pourra dire qu’il ne l’a pas reçu. Ce travail s’est poursuivi par les disciples de Jésus depuis vingt siècles et se poursuivra encore jusqu’au moment où tous les habitants de la terre auront au moins entendu l’Évangile de Jésus. Quand cet événement surviendra, c’est alors que la fin promise par Jésus arrivera aussi.

Pour ceux qui croient que rien ne change parce que Jésus tarde toujours à venir, sachez que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Pierre continue en déclarant : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Les pasteurs qui se permettent de tordre la Parole de Dieu pour leur propre gain auront résolument des comptes à rendre à Jésus un jour. Pourtant, cette instruction de Jacques 3:1 s’adresse à eux lorsque Jacques nous dit : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère ». La Parole de Dieu est passée au creuset et Elle est précise. Toute déviation pour fins personnelles leur occasionnera des conséquences selon leurs œuvres. Bon nombre de « spécialistes en prophéties » ― et qui se drapent pompeusement du titre « d’eschatologistes » ― ont fixé des dates pour leurs brebis et se sont enrichis dans le processus, mais tous se sont trompés jusqu’ici. Aucun homme ne possède cette connaissance.

Seul le Père sait quand le dernier individu sera touché par l’Évangile, mais nous pouvons hâter ce bienheureux moment en évangélisant, chacun selon le don reçu du Saint-Esprit, pour transmettre ce merveilleux message dans tous les endroits destinés de la terre. Notre fonction est de servir d’intermédiaires pour Dieu dans notre entourage dans l’évangélisation du monde. Ce principe divin vient de loin lorsque Dieu a dit ceci à Moïse, dans Exode 28:1 : « Fais aussi approcher de toi, d’entre les enfants d’Israël, Aaron ton frère, avec ses fils, pour exercer devant moi la sacrificature : Aaron, Nadab et Abihu, Éléazar et Ithamar, fils d’Aaron ». Dieu venait d’accorder à ces hommes de servir d’intermédiaires entre Dieu et les hommes.

Ces prêtres n’avaient pas reçu l’autorité de pardonner les péchés, car le véritable pardon ne vient que de Dieu. Par contre, ils ont reçu l’autorité de veiller sur le processus sacrificiel qui couvrait le péché par le sang des animaux. Seul le grand prêtre avait l’autorité d’offrir une expiation pour le peuple une fois par année. Dans Lévitique 16:33-34, nous lisons : « Et il fera l’expiation pour le saint sanctuaire, il fera l’expiation pour le tabernacle d’assignation, et pour l’autel ; il fera l’expiation pour les sacrificateurs, et pour tout le peuple de l’assemblée. Ceci sera donc pour vous une ordonnance perpétuelle, afin qu’une fois l’an il soit fait, pour les enfants d’Israël, l’expiation à cause de tous leurs péchés. Et l’on fit comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse ».

La Bible nous indique, dans Hébreux 9:22 que : « Selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon ». Par contre, dans Hébreux 10:4-7, nous lisons aussi : « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre ». Le véritable pardon est fondé sur la repentance, en reconnaissant que Jésus est venu pour mourir à la place de tous les humains en versant Son précieux sang comme rançon de tous nos péchés.

Le geste de Jésus fut d’accomplir la loi afin d’éliminer le système sacrificiel des animaux en se donnant Lui-même en sacrifice final. Donc : « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:10). Paul termine en nous disant : « Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:18). Jésus, par Son sacrifice, saisit ainsi la fonction de Grand Sacrificateur dans l’administration du sacrifice final, formant ainsi des prêtres de tous Ses disciples. Tout comme les prêtres de l’Ancien Testament, Paul nous confirme : « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus » (Hébreux 10:19).

Nous n’avons plus à passer par des intermédiaires humains pour aller vers Dieu, car nous sommes devenus des sacrificateurs fidèles avec un Grand Sacrificateur qui nous a rendu possible notre accès direct au Père par Ses accomplissements. Tout comme Dieu a accordé une certaine autorité aux prêtres de l’Ancien Testament, Jésus nous a accordé cette même autorité. Il nous faut donc suivre le sentier des justes dans notre cheminement vers le merveilleux Royaume, car : « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection » (Proverbes 4:18). Cette formidable promesse fut donnée dans le contexte d’un avertissement à ceux qui décideraient d’emprunter la voie large souvent choisie par ceux qui rejettent Dieu. Proverbes 4:14-15 nous dit : « N’entre point dans le sentier des méchants, et ne pose pas ton pied dans le chemin des pervers. Détourne-t’en, ne passe point par là ; écarte-toi, et passe outre ». Et, au verset 19, nous lisons : « La voie des méchants est comme l’obscurité ; ils ne voient point ce qui les fera tomber ».

Par contre, il existe un sentier des justes qui les mènera vers un jour parfait où : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5). Mais quelle est cette lumière qui éclaire ce sentier ? Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier ». Dans Psaume 27:1, David déclare : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Et, au verset 11, il ajoute : « Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis ».

C’est une expérience effroyable que de conduire sur un chemin noir ou de marcher sur un sentier non éclairé lors d’un retour au foyer. Néanmoins, c’est en plein le péril vers lequel les gens se dirigent sans le Christ. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Dès le péché de nos premiers parents, le monde avait décidé de cheminer dans les ténèbres tout en croyant trouver la lumière en tâtonnant dans l’obscurité. Pourtant, en parlant au peuple, Jésus dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Plus nous cheminons dans la lumière selon Sa parole, plus celle-ci devient vivante dans notre vie. « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie » (Proverbes 6:23).

Rappelons-nous toujours de cette vérité : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Voilà pourquoi l’apôtre Jean a exprimé ceci : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 1:4).

La locution « marche devant moi » est citée six fois par Dieu dans l’Ancien Testament et cette exhortation définit le standard de sanctification établi par Dieu pour Ses futurs enfants immortels, afin qu’ils ne bronchent pas. Alors Pierre nous cite ce standard en disant : « En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (1 Pierre 1:16). L’apôtre Pierre citait Lévitique 11:44 où Dieu dit à Israël : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint ». Notez que Dieu ne leur dit pas « vous êtes saints » mais plutôt visez vers la sainteté et vous serez saints (futur). Cette exhortation fut donnée à un peuple qui n’avait pas encore reçu le Saint-Esprit. À Ses disciples par contre, qui devaient recevoir le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte, Jésus à élevé ce standard à « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Visez vers cette perfection de Dieu.

Le grand prêtre Héli fut confronté par le prophète Samuel parce qu’Héli ne marchait plus selon l’instruction de Dieu. Le prophète lui dit alors : « C’est pourquoi, l’Éternel, le Dieu d’Israël, dit : J’avais dit que ta maison et la maison de ton père marcheraient devant moi à jamais ; mais maintenant, l’Éternel dit : Loin de moi cette pensée ! car j’honorerai ceux qui m’honorent, mais ceux qui me méprisent seront méprisés » (1 Samuel 2:30). Dieu désire ardemment que ceux qui Lui appartiennent voient la sainteté comme une forme de vie à adopter. Le roi David a reçu cette belle promesse de Dieu, dans 1 Rois 2:4 : « Si tes fils prennent garde à leur voie, pour marcher devant moi dans la vérité, de tout leur cœur et de toute leur âme, alors ta descendance ne sera jamais retranchée du trône d’Israël ». Notez que Dieu a mis une condition à cette promesse en disant : « Si tes fils prennent garde à leur voie ».

Ceci est une exhortation directe que si nous marchons dans la vérité, cela devra se refléter dans notre style de vie et ne pas être seulement qu’une façade. Salomon a donné cette belle instruction à son fils, dans Proverbes 4:23-27 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal ». Le chrétien ne peut pas jouer double vie, une devant ses amis et l’autre dans l’intimité. La franchise doit toujours demeurer l’atout principal par lequel on reconnaît un véritable converti.

L’apôtre Jean fut inspiré d’écrire ceci, dans 1 Jean 1:6 : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité ». Une simple façade chrétienne n’est pas une preuve de conversion. Le véritable converti ne craint pas d’avouer qu’il est faible et susceptible de pécher, et surtout d’avoir le courage de demander pardon à celui ou celle qu’il a offensé. Alors, Jean nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Jean lui-même nous souligne le contraste dans le comportement de deux hommes se disant convertis. D’une part, il nous dit, dans 3 Jean 1:9-10 : « J’ai écrit à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église ». Sûrement pas un comportement inspiré du Saint-Esprit, et Jean ne se gênait pas de l’écrire pour l’instruction à toute l’Église. Par contre, voici ce que Jean déclare au sujet de l’autre homme, au verset 12 : « Tous et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous le lui rendons, et vous savez que notre témoignage est véritable ». Moise également nous résume distinctement ce beau concept d’agir en chrétien, dans Deutéronome 30:16 : « Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder ». Ce commandement se résume à nous aimer les uns les autres afin de posséder un jour cette terre sous le règne de Jésus.

Dieu nous décrit pareillement et en toute simplicité comment Il a créé la terre et l’univers d’une façon instantanée. « Ma main aussi a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux ; je les appelle, et les voici tous ensemble » (Ésaïe 48:13). Mais le cheminement de Ses enfants ne fut pas instantané. Il est fondé sur un processus continuel d’instruction et de répétition tout au long de notre vie afin que le message y prenne racine pour l’éternité. Ce verset nous donne cependant une confirmation que Dieu a créé l’univers d’une manière instantanée et non par un processus d’évolution étendu sur des millions d’années, comme le prêchent beaucoup « d’érudits », de nos jours. La création fut un événement miraculeux où Dieu, d’un simple geste, a dit : « Que l’univers soit, avec la terre et toutes les galaxies, et les voici tous apparus ensemble. »

Nous voyons la même affirmation dans Genèse 1:1 où Moïse, instruit par Dieu, nous déclare en toute aisance : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ». Moïse ne dit pas que « dès le commencement, Dieu est continuellement en train de façonner les cieux et la terre, » comme les évolutionnistes athées tentent de nous convaincre concernant les origines de l’univers. La création de toute chose par Dieu est un événement passé entièrement complété. Le roi David fut inspiré d’écrire que : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche » (Psaume 33:6). Et, au verset 9, il ajoute : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît ». Et pour ceux qui prétendent que cette création est temporaire et cessera un jour, David leur dit : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point ».

Ces passages nous indiquent clairement que tout fut créé ensemble. Dieu n’a pas créé les cieux depuis 15 milliards d’années, pour y ajouter la terre depuis 5 milliards d’années, selon certains « spécialistes » ! Il est quand même important de comprendre qu’à cause de certains événements, que l’on n’élaborera pas ici : « La terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Alors, en six jours de vingt-quatre heures, Dieu a refait ce que Satan avait tenté de détruire. « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié ». La tactique utilisée par les évolutionnistes visant à étaler la création sur des milliards d’années est simplement leur façon sournoise de se débarrasser de Dieu en l’envoyant aussi loin que possible dans l’histoire. Le véritable disciple de Christ ne devrait jamais faire de compromis avec un tel système fondé sur la « vérité » des hommes.

Le plan de Dieu fut de créer l’univers dans le but spécifique de le partager avec Ses enfants durant l’éternité. À ceux qui auront accepté Son invitation à faire Sa volonté : « Le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde ». Jésus avait fait cette belle promesse à Ses disciples avant de mourir : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). Jésus parlait évidemment de la Jérusalem céleste dans laquelle tous les enfants de Dieu auront leur poste déterminé pour l’éternité dans un bonheur parfait avec Jésus.

Depuis Son ascension au ciel, Jésus continue soigneusement de nous préparer ces postes. Un jour, quand tout sera aménagé, la Jérusalem céleste descendra du ciel pour être l’habitation de Dieu avec Ses enfants. L’apôtre Jean a eu le privilège extraordinaire de voir cela dans une vision qu’il nous a décrite ainsi : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

Ce sera une cité magnifique constituée de plusieurs palais et Jean nous en donne la description dans l’Apocalypse. « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Nous sommes entièrement d’accord avec Paul quand il nous dit : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). En effet, le monde entier sera agréablement surpris lorsque Dieu lui présentera les bijoux qu’Il leur a préparés pour diriger Son Royaume.

Paul avait toujours cette vision devant les yeux quand il exhorta le jeune Timothée ainsi : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Les Écritures utilisent ce terme de combativité pour décrire notre progression vers le salut, car, pour y parvenir, le chrétien se voit souvent dans des situations de luttes et de combats. Notre Commandant en chef a toujours conduit Ses troupes dans la bataille. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En tant que combattants, Paul nous explique l’importance de notre armure de soldat. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). Le guerrier de Dieu est complètement engagé : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18), Car le décrochement est impensable.

Le but de notre combat nous encourage à dévoiler au monde le royaume des ténèbres, en le remplaçant par la lumière de la vérité. Chaque chrétien se doit de combattre avec force pour exalter son Chef par la prédication de Sa Parole. « C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). Puisqu’au vainqueur revient la gloire. Dans Apocalypse 3:21, nous lisons : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur Mon trône, comme Moi j’ai vaincu et suis assis avec Mon Père sur Son trône ».

Les vainqueurs ne seront plus de simples soldats, mais des rois ayant lavé leurs robes et les ayant blanchies dans le précieux sang de l’Agneau. « C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon » (Apocalypse 7:15). Notre casque de combattant sera remplacé par une couronne incorruptible. Paul la décrit parfaitement en déclarant : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Paul avait déterminé de sacrifier sa vie au service de Jésus.

Un sacrifice est une chose de grande valeur pour Dieu. Mais les sacrifices que Dieu désire ne sont plus ceux des animaux sur l’autel, les prémices des récoltes ou des dons d’argent. « Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaume 51:19). « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » (Romans 12:1). Voilà le sacrifice qui plait à Dieu. Comment pourrions-nous rendre gloire à Dieu, tout en considérant notre geste en tant que sacrifice ? Simplement par le fruit que nos lèvres produisent, lorsque nous ensemençons Sa Parole à d’autres, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Alors : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

On entend souvent dire que seules les taxes et la mort sont certaines. C’est faux ! Il n’y a qu’une chose qui soit certaine, nous dit Paul : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12). Même les athées, ceux qui ridiculisent la Parole de Dieu, ceux qui transgressent impunément Ses commandements et qui adorent de faux dieux, chacun devra un jour rencontrer son Créateur. Alors, le seul conseil que je puisse leur offrir, c’est : Préparez-vous à rencontrer Dieu ! Si quelqu’un vous dit : « Quel Dieu ? » La réponse est « le vrai Dieu, le Créateur ! » Pas les faux dieux que les hommes se sont créés tout au long des siècles, pas les systèmes naturels de l’évolution, mais le véritable Créateur de toutes choses. « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13). Le mot « obscurité » utilisé ici est décrit ainsi par Job : « Terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » (Job 10:12).

Dans le jugement futur : « Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et [aussi] toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:18). Ce message doit être proclamé à toutes les nations. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Le jugement est certain, car : « ..il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). La seule solution pour l’humanité est de se tourner vers Dieu. Les rebelles sont destinés à la destruction totale. Je suis entièrement d’accord avec Paul au sujet des rebelles, que : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

L’unique façon de se préparer adéquatement à paraître en présence de Dieu, c’est par une réconciliation au travers de Jésus, notre Seigneur. Dans Jean 14:6, Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi ». Mais Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Donc : « C’est à cause de cela que je vous ai dit, que personne ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par mon Père », a déclaré Jésus, dans Jean 6:65. Le processus du salut vient de Dieu et non des hommes !

Un phénomène intéressant nous est dévoilé dans plusieurs épîtres de Paul. L’apôtre nommait plusieurs individus faisant partie des congrégations à qui il écrivait. Dans Romains 16:14-15, nous lisons : « Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermas, Patrobas, Hermès, et les frères qui sont avec eux. Saluez Philologue et Julie, Néréa et sa sœur, et Olympe, et tous les Saints qui sont avec eux ». Nous ne savons rien de la plupart de ces gens, sauf que leurs noms sont mentionnés. Dans la deuxième épître à Timothée, après avoir écrit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17), Paul nomme seize personnes à la fin de son épître. Et dans le dernier chapitre aux Romains, Paul nous donne trente-cinq noms.

Pourquoi le Saint-Esprit a-t-Il inspiré Paul à faire cela ? C’étaient pourtant des gens bien ordinaires, comme vous et moi, connus seulement dans les réunions locales et, malgré cela, leurs noms sont inscrits pour la postérité dans la Bible, comme un beau témoignage et ce, depuis près de 2 000 ans. Ils sont là pour être utilisés comme référence par tous les chrétiens depuis le premier siècle. Tout semble nous indiquer qu’ils sont inscrits de cette façon afin de nous illustrer clairement que Dieu est parfaitement au courant de tous Ses futurs élus. Nous savons que nos noms sont également consignés dans le Livre de Vie de l’Agneau pour l’éternité, si du moins nous persévérons fidèlement dans la foi jusqu’à la fin de notre vie.

Le prophète Malachie nous donne une petite indication sur la manière que Dieu S’implique Lui-même dans la vie des Siens quand il déclare : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert » (Malachie 3:16-17). Cela nous indique clairement de quelle façon Dieu nous confirme Sa protection personnelle quand celle-ci est vraiment indispensable.

Dieu S’est depuis toujours engagé à protéger les Siens, tout comme un bon père protégerait son fils qui lui est fidèle. C’est ainsi que Dieu prouvera au monde entier qui sont Ses Élus, car : « …vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (v. 18). Alors, Dieu nous donne un échantillon, par la plume de Paul, de certains noms de ceux qui ont déjà persévéré jusqu’à la fin, afin de nous encourager à faire pareillement. Nous avons alors des noms de chrétiens qui nous ont précédé et que nous aurons sûrement le privilège de rencontrer un jour si nous demeurons fidèles à Dieu comme eux. Paul ajoute ceci pour notre exhortation : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:6-8).

Les incrédules peuvent ridiculiser les chrétiens pour leur foi, leur espérance et leur persévérance dans les moments difficiles, mais la pure vérité est : « qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Pourquoi serions-nous impressionnés par les projets et les philosophies du monde présent quand nous savons que : « la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:19). Et, dans 1 Corinthiens 2:6-7, Paul ajoute : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire ». Une sagesse hors de la portée des intellectuels de ce monde, pour le moment.

Nous avons subséquemment tout intérêt à suivre l’instruction de Jésus qui nous dit, dans Matthieu 6:20-21 : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur ». Nous devons également fuir : « les vaines discussions des gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Séparez-vous de ces gens-là », nous dit Paul (1 Timothée 6:5). Rappelons-nous toujours que Christ : « s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père » (Galates 1:4), et non pour devenir confortables dans ce monde. « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

En tant que serviteurs de Jésus, Dieu ne nous a pas promis une vie facile et sans épreuves, mais plutôt la richesse de Sa grâce : « Selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:11-12). Gardez vos yeux fixés sur le fait que : « vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). Nous ne réalisons pas combien nous sommes précieux aux yeux de Dieu. L’apôtre Pierre nous confirme que : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre [Jésus] que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement [pour eux] et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:7).

N’ayez aucune crainte des épreuves que vous endurez pour votre foi car :  « l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9). À ceux qui sont mariés, Pierre ajoute : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées » (1 Pierre 3:7). Nos femmes ne sont pas nos servantes, mais plutôt nos aides pour cheminer main dans la main vers le Royaume.

Nous sommes des pierres précieuses aux yeux de Dieu tout comme Jésus, notre Sauveur, de qui le Père a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:17). Oui, Jésus est très précieux à cause de Sa pureté, Son amour et Son désir continuel de faire la volonté de Son Père comme jamais nous ne pourrions le faire. Notre foi doit être bien ancrée sur Jésus. Et si nous mettons notre certitude en Christ, Sa grande valeur précieuse est transférée sur nous. Alors, quand le Père jette Son regard sur un véritable converti, Il voit un futur héritier de Son Royaume. Jésus Lui-même nous dit, dans Matthieu 5:5 : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre », là où Son Royaume sera établi.

Notez cette imploration de douceur et d’humilité indispensable chez ceux qui hériteront la terre. Ceux qui mènent le monde sont loin de posséder ces qualificatifs. Au contraire, ces gens sont plutôt les forts, les agressifs dans l’industrie, les géants dans les affaires et l’économie qui mènent ce monde. Pourtant, Jésus a cité Ses propres paroles données à David dans Psaume 37:11 : « Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante ». C’est agréablement fabuleux de trouver quatre autres belles promesses dans ce Psaume décrivant ceux qui doivent hériter la terre. Les voici. Verset 9 : « ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre ». Verset 22 : « Car ceux que Dieu bénit hériteront la terre ». Verset, 34 : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ». Et le verset 29 : « Les justes posséderont la terre, et y demeureront à perpétuité ». Alors, croyez-vous toujours que les Saints vont au ciel après leur mort ?

Il est tout à fait naturel que Jésus soit le premier héritier de toutes choses. David nous déclare ceci, dans Psaume 2:7-8 : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre ». Mais Paul nous ajoute ceci, dans Romains 8:17 : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui ». Alors, comment cette qualité d’humilité peut-elle équiper les convertis afin qu’ils en viennent à être exaltés autant ? Dans la Bible, il ne faut pas confondre humilité avec faiblesse, ni doux avec mou, car ces deux vertus ne sont pas des traits naturels de la chair.

Ces traits doivent être développés puisqu’ils nous viennent du Saint-Esprit. Car : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). La douceur, tout comme les autres attributs de l’Esprit, reflète le véritable caractère de Jésus qui nous a dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30). Paul s’appropriait une partie du caractère de Christ quand il nous déclare, dans 2 Corinthiens 10:1 : « Au reste, moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, moi qui suis humble en votre présence, mais qui suis plein de hardiesse envers vous, quand je suis absent ».

Ce message est directement relié à la parabole de Jésus, dans Matthieu 13:45-46, où Jésus nous dit que : « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles, et qui, ayant trouvé une perle de grand prix, s’en est allé et a vendu tout ce qu’il avait, et l’a achetée ». Christ est venu à la recherche d’Élus pour former une Église dans laquelle l’Esprit les préparerait pour devenir des enfants de Dieu. Ayant trouvé les prémices de cette Église, Jésus S’est sacrifié en versant Son précieux sang pour elle. Il S’est dépouillé temporairement de Sa toute Puissance pour payer la rançon de nos péchés. Le processus étant en marche, Jésus continue de former Ses élus jusqu’au moment où Il reviendra pour établir Son Gouvernement en permanence, où Ses Élus dirigeront les nations pour parachever tout le reste de la famille de Dieu.

Beaucoup ont été appelés, mais peu ont réellement répondu à l’appel. Peu importe, un jour ceux-là comprendront par l’enseignement qu’ils recevront des Élus et feront ainsi partie de la grande récolte. Mais à ceux qui ont décidé de tout miser sur l’appel du Seigneur, David nous dit simplement : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux » (Psaume 37:34). C’est ce que je souhaite de tout cœur à ceux qui décideront de se joindre aux gens que Dieu a déjà appelés, pour diriger dans le Royaume de Dieu que Jésus viendra établir bientôt ici-bas lors de Son retour imminent.

Facebooktwitterredditpinterestlinkedintumblrmail