D.511 – Des cœurs bien préparés

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Par Joseph Sakala

Dans Esdras 7:9-10, nous pouvons lire : « Car, le premier jour du premier mois, fut commencé le départ de Babylone ; et au premier jour du cinquième mois, il arriva à Jérusalem, parce que la bonne main de son Dieu était sur lui. Car Esdras avait appliqué son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la pratiquer, et à enseigner en Israël les lois et les ordonnances. » Il n’est pas naturel au cœur de l’homme de rechercher, d’obéir et ensuite d’enseigner à d’autres les Paroles de Dieu telles que trouvées dans les Écritures. Alors, tout comme Esdras, nous devons y préparer nos cœurs. Dans l’hébreu, le verbe « préparer » veut dire « se tenir droit » et cela prend des efforts spéciaux.

Car l’Éternel nous déclare que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). C’est vraiment une bonne définition que de se « tenir droit » pour la Parole de Dieu, puisqu’Esdras l’a fait, même dans la cour païenne du roi, parmi les ennemis du peuple de Dieu, dans un pays lointain et même parmi les médisants de sa propre nation. Dieu avait préparé son cœur, le rendant ferme dans la foi sur les lois et les promesses de Dieu.

Et parce que Dieu l’a fait, Esdras pouvait bien déclarer : « Béni soit l’Éternel, le Dieu de nos pères, qui a mis cela au cœur du roi, pour honorer la maison de l’Éternel, qui est à Jérusalem ; et qui a fait que j’ai trouvé grâce devant le roi, devant ses conseillers, et devant tous les puissants princes du roi ! Ainsi je me fortifiai, parce que la main de l’Éternel mon Dieu était sur moi, et je rassemblai les chefs d’Israël, afin qu’ils montassent avec moi » (Esdras 7:27-28). D’un autre côté, nous voyons le roi Roboam, dont la rébellion et le péché ont causé la division d’Israël en deux royaumes et amené éventuellement les dix tribus d’Israël en captivité.

Ces jugements sur Israël sont survenus parce que, contrairement à Esdras, Roboam : « fit le mal, car il n’appliqua pas son cœur à chercher l’Éternel. Or les actions de Roboam, les premières et les dernières, ne sont-elles pas écrites dans les livres de Shémaeja, le prophète, et d’Iddo, le Voyant, aux généalogies ? Et les guerres de Roboam et de Jéroboam furent continuelles » (2 Chroniques 12:14-15). Ainsi, notre cœur a besoin d’être préparé à rechercher Dieu et Sa Parole. Mais comment pouvons-nous faire cela ? En venant vers Dieu en toute humilité. Comme le disait si bien David : « L’Éternel est Roi à toujours et à perpétuité ; les nations ont disparu de dessus sa terre. Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi » (Psaume 10:16-18).

Dieu devient ainsi Celui qui dispose notre cœur ! « Les projets du cœur dépendent de l’homme ; mais la réponse de la langue appartient à l’Éternel. Toutes les voies de l’homme lui semblent pures ; c’est l’Éternel qui pèse les esprits. Remets tes affaires à l’Éternel, et tes desseins seront affermis. L’Éternel a fait toutes choses en sorte qu’elles répondent l’une à l’autre, et même le méchant pour le jour de la calamité », nous confirme Proverbes 16:1-4. Nous ne pouvons disposer notre cœur à rechercher et à servir Dieu seulement si nous laissons humblement Dieu faire la préparation.

Prenons, par exemple, notre préparation à l’équation de la lumière dans 1 Jean 1:5 où l’apôtre nous dit : « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Le texte biblique est riche en métaphores et en similitudes que nous voyons dans les écrits de Jean. Dieu est établi comme Lumière, la plus constante, la plus observable, la plus pénétrante expérience de notre univers. Dans Sa Lumière, nous découvrons que : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Nous découvrons également que Sa Lumière ne fut pas vaincue par les ténèbres. « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » nous déclare Jean 1:5.

Les ténèbres ne veulent pas faire entrer la lumière, car, là où la lumière se met à luire, les ténèbres disparaissent. Alors, ceux qui disent que la lumière ne peut subsister sans ténèbres et les ténèbres sans lumière (le principe satanique du yin et du yang) font vraiment fausse route. Sa Lumière attire les humains qui aiment la vérité. Dans Jean 3:21, nous  lisons : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu ». Et finalement, nous apprenons qui est cette lumière, car, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean met beaucoup d’emphase sur l’application de Sa Lumière dans notre vie.

Puisque Dieu est lumière, nous ne pourrons jamais participer à la vie de Dieu qu’au travers de Jésus : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen », nous confirme Paul, dans 1 Timothée 6:15-16.

Si nous réclamons la fraternisation avec Dieu, nous devons également marcher dans Sa Lumière. Dans 1 Jean 1:7, l’apôtre nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » Puisque Dieu est la véritable lumière, nous confirme Jean : « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en Lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres » (l Jean 2: 8-9).

Il devient tout à fait évident que, puisque Dieu est Saint, Psaume 99:9 déclare : « Exaltez l’Éternel, notre Dieu, et prosternez-vous vers la montagne de sa sainteté ! Car l’Éternel, notre Dieu, est saint. » Dieu est également juste, car, dans Daniel 9:13-15, nous savons que : « Selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, tout ce mal est venu sur nous ; et nous n’avons pas supplié l’Éternel notre Dieu, pour nous détourner de nos iniquités et nous rendre attentifs à ta vérité. Et l’Éternel a veillé sur le mal, et l’a fait venir sur nous, car l’Éternel notre Dieu est juste dans toutes les œuvres qu’il a faites, mais nous n’avons point écouté sa voix. Et maintenant, Seigneur notre Dieu, qui as tiré ton peuple du pays d’Égypte par ta main puissante, et qui t’es acquis un nom tel qu’il est aujourd’hui, nous avons péché, nous avons agi méchamment ! »

« Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux », nous dit Jésus, dans Matthieu 5:16. « Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusqu’à ce que le jour soit dans sa perfection » (Proverbes 4:18). « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:5. « Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice », nous témoigne Paul, dans Éphésiens 6:14.

Cette cuirasse de la justice devrait éblouir les impies par l’éclat de notre train de vie dans Sa sainteté, tant et si bien que même ceux qui parlent contre nous seront forcés de glorifier Dieu à cause de nos bonnes œuvres. C’est d’ailleurs ce que le chef des apôtres nous déclare, dans 1 Pierre 2:12  « Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. » Parce que le Dieu de notre salut fut la lumière du monde et nous avons été faits les enfants de la lumière.

Mais Pierre nous fait le plus beau des compliments lorsqu’il nous affirme : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

« Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux. Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent ; à ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:14-17). En vérifiant tout avant d’enseigner.

Il est vraiment remarquable de constater que le même témoignage spirituel peut avoir un effet si dramatiquement opposé selon les récipiendaires. Par exemple, la lecture des preuves scientifiques de la création, ou de l’inspiration de la Bible, sera reçue avec grande joie et compréhension par certaines gens, mais pourrait provoquer beaucoup d’hostilité chez d’autres personnes et même se buter à l’indifférence crasse d’autres individus. Cela semble vrai de tout message, sous forme écrite ou verbale, ou simplement manifesté par le comportement concernant les questions bibliques de niveau élevé.

Dieu nous le décrit très bien lorsque : « l’ange de Dieu, qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée partit de devant eux, et se tint derrière eux ; et elle vint entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Et elle fut d’un côté une nuée obscure ; mais, de l’autre, elle éclairait la nuit ; et ils ne s’approchèrent point les uns des autres de toute la nuit » (Exode 14:19-20). Le témoignage du chrétien attire et en gagne quelques-uns, mais il en repousse et condamne d’autres.

« Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

C’est ainsi que le prodigieux message de l’Évangile produit deux résultats diamétralement opposés. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Jésus est venu pour apporter l’unité, mais aussi la division. « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:6-8).

Néanmoins, la plus merveilleuse chose demeure ceci : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » nous dit Pierre, dans 1 Pierre 2:9-10.

« Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées », nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 5:12-15.

Bien que cette puissante épître de cinq chapitres de l’apôtre Jean soit pleine de clairvoyance pour la vie d’un véritable chrétien, elle est écrite, remarquez bien, à de petits enfants. Car : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles ! Amen » (1 Jean 5:19-21), afin que vous sachiez où se trouve la majesté et l’émerveillement de la vie éternelle.

Jean débute son épître avec un rappel que lui connaissait ce Jésus de qui venait cette promesse de vie éternelle. Alors, il déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

D’abord, Jean fut un des premiers témoins oculaires de Sa résurrection. Marie de Magdala : « courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple [Jean] que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple [Jean], et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple [Jean] courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple [Jean], qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:2-8).

La plupart des écrits de Jean sont fondés sur l’enseignement précis de Jésus Lui-même. Jean 20:31 nous déclare : « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » Ceux qui croiront en Jésus ne périront point. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui », nous confirme Jean, dans Jean 3:16-17.

En parlant d’eau vive venant de Lui, Jésus a déclaré à la femme samaritaine : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:10-15).

Cette eau vive nous procure l’immortalité en Jésus-Christ. Car, dans Jean 5:24-27, Jésus Lui-même a confirmé : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. »

Ceux qui viennent vers Christ n’auront plus jamais faim. Ces paroles nous ont été prononcées par Jésus Lui-même, dans Jean 6:35-38, lorsqu’Il dit : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »

« Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un, » nous dit Jésus, dans Jean 10:27-30. « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11:26). Le croyez-vous vraiment ? Fondé sur la Parole de Dieu, Jean nous donne plusieurs tests expérimentaux par lesquels nous pouvons savoir si nous avons Sa vie en nous.

1 Jean 2:3-5 : « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. »

1 Jean 2:20-21 : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

1 Jean 3:14 : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. »

1 Jean 4:13 : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. »

Connaissant ces choses, nous pouvons maintenant témoigner, comme David, en déclarant : « Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. Oh ! que ta bonté me console, comme tu l’as promis à ton serviteur. Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir. Que les orgueilleux soient confus, qui m’oppriment sans sujet ! Moi, je méditerai sur tes commandements » (Psaume 119:75-78).

Un des aspects qui nous rendent des plus perplexes dans notre vie de chrétien, c’est de tenter de comprendre le but final de Dieu lorsque la maladie, le découragement, la défaite et l’affliction s’établissent temporairement dans notre vie. Car cela nuit à notre ministère et ralentit notre témoignage pour Lui. Je sais que plusieurs serviteurs de Dieu, travaillant sincèrement pour Christ, cherchant à obéir à Sa volonté et à Sa Parole, sont soudainement frappés par la maladie ou autre chose, ce qui arrête ainsi leur ministère. Et on se demande pourquoi Dieu a-t-Il permis une chose pareille.

J’ai appris que, lorsque l’affliction arrive, il ne faut surtout pas résister, mais simplement mettre notre confiance en Dieu, sachant fort bien que, lorsque Dieu agit, c’est toujours pour une bonne raison, même si, lorsque l’affliction ou toute autre épreuve nous arrive, nous ne comprenons pas la raison divine. N’oublions jamais que notre capacité de compréhension est extrêmement limitée. Mais sachez toujours également que l’affliction venant de Dieu est investie de Sa fidélité. Il est notre Créateur et, au travers de Jésus, Il est devenu également notre Père céleste. « D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à Sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés », nous confirme Hébreux 12:9-11.

Dieu sait ce que nous ne savons pas : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous déclare Paul, dans Romains 8:28-30. Je n’oublierai jamais cette vérité majestueuse.

Ces versets sont parmi les plus familières des merveilleuses promesses de la Bible, mais ils sont très difficiles à croire en temps de crise ou lors de la perte d’une personne chère dans notre vie. Cependant, ce sont des promesses de Dieu : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22.

Dieu connaît la fin dès le commencement et, au magnifique jour où Christ reviendra, sachez que : « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12). Dans l’attente de ce beau jour, faisons-Lui simplement confiance. Agissez : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu », nous déclare 1 Pierre 2:16.

En tant que chrétiens, nous avons la grande responsabilité de préserver la liberté que nos ancêtres nous ont léguée à grand prix. Cependant, nous n’avons pas le droit de transformer cette liberté en licence. Cela ferait sûrement mal à ces braves et courageux hommes de Dieu s’ils voyaient comment la liberté de choix est utilisée présentement pour justifier le meurtre de millions d’enfants innocents avant qu’ils naissent. Ou comment la liberté de la parole sert à infecter ou à souiller les yeux et les oreilles de nos enfants par la pornographie répandue partout, ainsi que de promouvoir toutes sortes de comportements de notre jeunesse dans notre société en général. Aucune nation ne peut demeurer libre longtemps, si ces pratiques deviennent acceptées par la majorité de ses citoyens. Nous avons besoin de prier pour un réveil religieux afin que quelques-uns soient appelés par Dieu en ces temps-ci. Toutefois, nous savons que, malheureusement, les choses ne vont aller qu’en empirant, au point où seule l’intervention de Christ arrivera à stopper le « mystère de l’iniquité ».

Le même avertissement s’applique à l’abus de notre liberté spirituelle en Christ. Comme l’a si bien dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:12-13 : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. » Et dans 1 Corinthiens 10:23, ou Paul redit : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. »

L’apôtre Pierre déclare que nous sommes libres, ayant une véritable liberté. Mais nous n’avons pas le droit de nous en servir comme d’un voile pour faire le mal, car nous sommes d’abord et avant tout « des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16). « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice … Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:17-18, 22-23).

Malgré que nos nations deviennent rapidement antichrétiennes, en croyance et en pratique, nous, les chrétiens, devrions servir notre nation ainsi que notre Sauveur en pratiquant et en proclamant le merveilleux Évangile du salut, par la régénération de nos corps vers Sa droiture. Regardons ensemble le bel exemple de courage d’Esther alors qu’elle essayait de sauver son peuple d’une mort certaine. « Alors Esther dit qu’on fît cette réponse à Mardochée : Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé » (Esther 4:15-17).

Ce fut un témoignage courageux de la part de la reine Esther, alors qu’elle risquait sa propre vie pour sauver la vie de son peuple. Car c’était un crime capital que de se présenter dans la cour du trône royal sans invitation préalable. Mais Esther était prête à le faire pour faire la volonté de Dieu, sachant fort bien qu’on doit obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29). Dans le même esprit, Shadrac, Méshac et Abed-Négo étaient également prêts à entrer dans la fournaise ardente plutôt que d’adorer les dieux de Babylone, témoignant ainsi devant Nébucadnetsar : « Il n’est pas besoin que nous te répondions là-dessus. Voici, notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi ! Sinon, sache, ô roi ! que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3:16-18).

Dieu a-t-Il exaucé Esther ? Oui ! Vous n’avez qu’à lire ce formidable texte. Mais plusieurs, tout au long des siècles, sont morts pour leur foi, plutôt que de renier Dieu. Tous les apôtres, sauf Jean, sont morts martyrisés, ainsi que de nombreux autres au fil des siècles. Or, l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, fut vaincu. « Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:11). La volonté de Dieu est toujours la bonne.

Des croyants dans plusieurs pays souffrent présentement de persécution, mais le temps vient où le faux prophète qui : « séduisait les habitants de la terre, par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de dresser une image à la bête, qui après avoir reçu le coup mortel de l’épée, était encore en vie. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et elle fit mettre à mort tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête » (Apocalypse 13:14-15).

Si un tel choix nous était un jour présenté, que notre Dieu nous accorde la grâce de déclarer avec Paul : « Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort » (Philippiens 1:20). Et avec Esther : « et s’il arrive que je périsse, je périrai. » Gloire soit rendue à Dieu.

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