D.348 – Jésus, enseignant de la Bible

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par Joseph Sakala

Dans Luc 24:44-47, nous lisons que Jésus leur dit : « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse et dans les prophètes et dans les psaumes, fût accompli. Alors il leur ouvrit l’esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » Le jour de Sa résurrection, Jésus a donné une merveilleuse session d’enseignement biblique à deux de Ses disciples sur le chemin d’Emmaüs. « Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:27).

Plus tard dans la même journée, Jésus est apparu à Ses onze apôtres et à d’autres disciples, probablement dans la chambre haute, et leur donna une étude similaire comme dans le texte du début. Nous pouvons apprendre beaucoup de notre Maître Enseignant concernant la manière par laquelle nous devrions aussi enseigner la Bible. Car c’est Jésus : « Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux [les anciens prophètes], et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:11-12).

C’est Lui qui l’avait écrit au tout début. Notez, par exemple, que la Bible entière parle de Jésus, soit en prophétie, ou d’autres façons. Notez également que Jésus commence par les écrits de Moïse, ce qui nous amène au début de la création et de l’histoire primitive qui est la fondation de tout le reste. Il est également évident que Jésus considérait toutes les Écritures comme venant de l’autorité divine, indiquant ainsi qu’elles devaient toutes être accomplies, soit dans Sa première venue, soit dans Sa deuxième. Il croyait implicitement à l’inspiration de la Bible et, surtout, à l’éminent miracle de son accomplissement prophétique. Finalement, même dans le cas de Ses disciples qui étaient très proches de Lui, il était essentiel que le Saint-Esprit ouvre leur compréhension s’ils voulaient vraiment comprendre les Écritures. Tous ceux qui désirent aujourd’hui enseigner la Parole doivent l’enseigner comme Lui, car Il est notre exemple. Il est le premier-né de toute la création.

Dans Colossiens 1:13, nous devons rendre grâces au Père : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Il y a une hérésie fondée sur ce verset qui dit que Jésus n’était pas éternel, mais simplement le premier être créé, probablement un ange, avant de devenir un homme. Notez cependant que le verset ne dit pas qu’Il fut le « premier créé de toutes les créatures », mais plutôt le « premier- de toutes les créatures », et il y a toute une différence. En effet, le verset suivant nous déclare que : « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Jésus n’a jamais été créé, car Il est Lui-même le Créateur. « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Jésus est né de Dieu, Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Le Père éternel est omniprésent, donc invisible, inaccessible à nos sens physiques. Le Fils, par contre, est l’image du Père invisible, Celui qui déclare Son essence dans la chair et nous Le fait connaitre. Jésus, le Fils unique, qui est toujours dans le sein du Père, demeure éternellement : « la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne » (Hébreux 1:3). Jésus est l’Éternel, la Parole vivante, qui fut : « au commencement avec Dieu, et était Dieu » (Jean 1:1).

Ainsi, l’expression « le premier-né de toutes les créatures » pourrait être littéralement traduit « engendré du Père avant toute la création ». La relation éternelle entre le Père et le Fils se situe au-delà de toute compréhension humaine et les termes « Fils » et « engendré » ne sont que les meilleurs termes du langage humain pour pouvoir l’exprimer. Jésus-Christ, la Parole faite chair, est le Seul engendré, Fils du Père, éternellement brillant comme l’image d’un Dieu, autrement invisible.

Une partie de Son enseignement à Ses disciples était qu’un prophète est méprisé chez lui, parce que les gens aiment toujours que le prophète vienne d’ailleurs. Pour une raison tout à fait charnelle, une sorte de complexe d’infériorité collectif, les habitants de beaucoup d’endroits croient que ceux qui viennent d’ailleurs sont plus instruits, plus crédibles. Ils croient que leurs semblables ne doivent pas leur être supérieurs. Voilà pourquoi, dans Marc 6:4-6, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. Et il s’étonnait de leur incrédulité ; et il parcourut les bourgades des environs en enseignant. » Vous remarquerez qu’une ville rendra des honneurs à un athlète local établissant un exploit sportif, ou à quelqu’un qui devient populaire dans les arts ou dans le chant. Mais s’il devient connu comme un prédicateur chrétien, les gens de sa communauté deviennent un peu embarrassés. Jésus Lui-même l’a expérimenté. Il fut élevé à Nazareth et c’est là que « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52).

Pourtant, lorsqu’Il y est retourné, au début de Son ministère : « Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : l’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles [spirituels] ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur » (Luc 4:16-19).

Il était déjà reconnu comme connaissant les Écritures et la population avait déjà entendu parler de Ses miracles, donc, l’invitation de parler ou de lire les Écritures était tout à fait naturelle. Malgré cela, certains individus avaient des doutes sur Son authenticité en déclarant : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? De sorte qu’ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa maison. Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité » (Matthieu 13:55-58). Mais au début : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22).

Mais lorsque Jésus a commencé à S’appliquer à Lui-même une prophétie majeure et les a semoncés pour leur incrédulité : « ils furent tous remplis de colère, dans la synagogue, en entendant ces choses. Et s’étant levés ils le chassèrent de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais lui, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:28-30). Même ses propres frères lui dirent : « Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps est toujours venu » (Jean 7:3-6). Seulement : « la mère de Jésus, et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, se tenaient près de la croix de Jésus » (Jean 19:25), lorsqu’Il fut crucifié.

Comme David l’avait si parfaitement prophétisé dans Psaume 69:8-9 : « Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, et que la honte a couvert mon visage. Je suis devenu un étranger pour mes frères, et un inconnu pour les fils de ma mère. » Il est fort possible que les chrétiens qui ont été rejetés par leur famille et leurs anciens amis se reconnaîtront lorsque Jésus a déclaré : « Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère » (Marc 3:35). Ne vous inquiétez pas pour votre famille physique, car Dieu S’en occupera. Nous avons toujours une famille, une famille éternelle. Car nous avons été créés pour la gloire de Dieu à cause de la prédication de la Parole.

Dans Esaïe 55:11-13, Dieu nous dit : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous, et tous les arbres des champs battront des mains. Au lieu du buisson croîtra le cyprès, au lieu de l’épine croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel une gloire, un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché. » Ésaïe a sûrement été inspiré par l’Esprit, pour contempler la gloire de Dieu dans Sa grande œuvre de rédemption, quand il a écrit ce passage. Il devait se rappeler du Psaume 19:2 où David chantait : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. »

Souvent, ces belles louanges se font en méditant le retour de Christ planifié en vue d’accomplir Son but primordial dans la création de tout chose. « Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie devant vous, et tous les arbres des champs battront des mains. Au lieu du buisson croîtra le cyprès, au lieu de l’épine croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel une gloire, un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché » (Esaïe 55:12-13). Dieu a triomphé du mal qui existe présentement sur la terre entière. Ce dernier passage nous pointe l’éventuel bannissement de la malédiction épouvantable qui a dominé sur la création entière à cause du péché.

« l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

« Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous déclare Paul, dans Romains 8:22-23. Un jour, cependant, elle aura : « l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). En attendant ce merveilleux moment : « Que les cieux se réjouissent, et que la terre tressaille de joie ; que la mer retentisse, avec tout ce qu’elle contient ! Que les campagnes s’égaient, avec tout ce qui est en elles ; que tous les arbres des forêts chantent de joie, devant l’Éternel ! Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaume 96:11-13).

Mais dans Son enseignement, Dieu nous instruit sur d’autres éléments de Sa création. Dans Job 9:7-9, on peut lire : « Il parle au soleil, et le soleil ne se lève pas ; et il met un sceau sur les étoiles. Seul, il étend les cieux, et il marche sur les hauteurs de la mer. Il a créé la grande Ourse, l’Orion, et la Pléiade, et les régions cachées du midi. » Une des références dans le livre de Job est Sa création des étoiles et les constellations. Le livre de Job est le plus ancien livre de la Bible. Cela ne devrait pas nous surprendre qu’il puisse contenir des références à la création et au Déluge, car ces grands évènements étaient relativement frais à l’esprit de Job et de ses contemporains. Une autre création est mentionnée dans Job 26:12-14 où : « Par sa force, il soulève la mer ; et par son habileté, il écrase les plus puissants rebelles. Son souffle rend le ciel pur ; sa main perce le dragon fugitif. Ce ne sont là que les bords de ses voies ; qu’il est faible le bruit qu’en saisit notre oreille ! Et qui pourra entendre le tonnerre de sa puissance ? »

Finalement, Dieu pose la question suivante à Job : « Peux-tu resserrer les liens des Pléiades, ou détacher les chaînes d’Orion ? Fais-tu sortir en leur temps les signes du zodiaque ? Et conduis-tu la grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Ou disposes-tu de son pouvoir sur la terre ? Élèves-tu ta voix vers la nuée, pour que des eaux abondantes te couvrent ? Envoies-tu les éclairs ? Partent-ils, et te disent-ils : Nous voici ? Qui a mis la sagesse dans les nues, qui a donné au météore l’intelligence ? Qui compte les nuages avec sagesse, qui incline les outres des cieux, quand la poussière se délaie et se met en fusion, et que les mottes s’agglomèrent ? » (Job 38:31-38). Ainsi, Dieu n’a pas seulement créé les étoiles, mais Il les a placées en groupes pour servir de signes et pour les saisons. « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:14-15).

Puisque Dieu ne fait rien sans un but saint et précis, nous pouvons être certains que ces signes sidéraux ne devaient pas servir de signes astrologiques pour les humains. « Mais un mal viendra sur toi, que tu n’auras pas vu poindre ; une calamité tombera sur toi, que tu ne pourras détourner ; une ruine que tu n’auras pas prévue viendra subitement sur toi ! Parais avec tes enchantements et avec la multitude de tes sortilèges, auxquels tu t’es fatiguée dès ta jeunesse ! Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être te rendras-tu redoutable ! Tu es lasse de la multitude de tes conseils. Qu’ils paraissent, ceux qui interrogent les cieux, qui examinent les étoiles, qui font leurs prédictions aux nouvelles lunes ! qu’ils te délivrent de ce qui va venir sur toi ! Les voilà devenus comme du chaume ; le feu les brûle, ils ne se sauveront pas du pouvoir des flammes ; ce ne sera pas un brasier pour cuire leur pain, ni un feu pour s’asseoir auprès. Tels sont pour toi ceux avec qui tu t’es lassée, avec lesquels tu trafiquas dès ta jeunesse : ils errent chacun de son côté ; il n’y a personne pour te sauver ! » (Esaïe 47:11-15).

Les constellations devaient servir pour témoigner de l’avènement de notre Sauveur. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » Avant que les Écritures nous soient léguées, le témoignage de Dieu nous fut donné par Ses promesses écrites dans les cieux, et à ceux qui, sur la terre des débuts, avaient les yeux et le cœur pour voir qu’Il était le Créateur de toutes choses. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

L’expression « toutes choses » est utilisée dans tous ces versets pour mettre l’emphase sur le fait que tout ce qui existe fut amené à l’existence par Son Fils Merveilleux. « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la Tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:12-20).

La liste de choses créées est exhaustive : le ciel, la terre, les choses visibles et invisibles, les trônes, les dominations, les principautés, les puissances. « Qu’Il [Dieu] a déployée [Sa force] en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:20-23).

Le Créateur existait avant toutes choses et accepte la responsabilité pour tout ce qu’Il a créé. Salomon l’avait très bien compris lorsqu’il parla de la sagesse : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde » (Proverbes 8:22-26). « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Lorsque le Seigneur Jésus S’est révélé à Jean, Il a dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout-Puissant » (Apocalypse 1:8). Ces grandes preuves d’éternité sont pour nous des ancres pour notre foi. Mais ne perdons jamais de vue que les cieux et la terre, qui existent maintenant par la Parole du Créateur, sont gardés par la même Parole et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies (2 Pierre 3:7).

Ensuite, notre merveilleux enseignant, Jésus, nous instruit sur le soleil et la lune. Dans Genèse 1:16-19 : « Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire [le soleil], pour dominer sur le jour, et le petit luminaire [la lune], pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. » Il paraît que, tout au long de l’histoire, l’humanité semble avoir ignoré ou simplement déformé le but principal pour lequel Dieu a créé le soleil. Au fil des siècles, plusieurs cultures adorèrent le soleil, prêchant que le soleil est la source de toute vie humaine sur la terre. De multiples temples furent érigés en son honneur, des vies humaines sacrifiées pour apaiser sa colère et des civilisations entières consacrées à l’adorer.

La nation d’Israël a vécu pendant des siècles parmi les Égyptiens qui adoraient le soleil. Vous prendrez donc bien garde à vos âmes, leur déclara l’Éternel : « De peur aussi qu’élevant tes yeux vers les cieux, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois poussé à te prosterner devant eux, et que tu ne serves ces choses que l’Éternel ton Dieu a données en partage à tous les peuples sous tous les cieux » (Deutéronome 4:19). Moïse a également averti Israël en disant : « Gardez-vous d’oublier l’alliance de l’Éternel votre Dieu, qu’il a traitée avec vous, et de vous faire quelque image taillée, quelque ressemblance d’aucune chose que l’Éternel ton Dieu t’ait défendue. Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:23-24).

Le but de la création du soleil n’est pas un mystère. Son Créateur Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1:14-18). Le soleil et la lune ne furent pas donnés pour apporter de la lumière spirituelle, mais de la lumière physique.

Donc, Dieu ne les a pas créés pour qu’ils soient adorés. Il viendra un temps où le soleil ne sera plus nécessaire pour le peuple de Dieu, car, dans notre maison éternelle : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5). « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les élus] y apporteront leur gloire et leur honneur » Apocalypse 21:23-24). Et la meilleure dans tout cela, c’est que nous serons avec Lui.

Est-ce trop difficile pour Dieu ? Quand Dieu Se forme une idée, peut-Il la réaliser jusqu’au bout ? Pour en arriver ici, Dieu avait prédit une descendance à Abraham et à Sara qui a ri du plan de Dieu. Car elle avait quatre-vingt-dix ans et, en plus, elle était stérile. Dans Genèse 18:13-15, nous lisons : « Et l’Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j’enfanterais, vieille comme je suis ? Est-il rien d’impossible à l’Éternel ? A l’époque fixée je reviendrai vers toi, dans un an, et Sara aura un fils. Et Sara nia, en disant : Je n’ai point ri ; car elle eut peur. Mais il dit : Non, car tu as ri. » Et, dans les versets 17 à 19, l’Éternel dit : « Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire, quand Abraham doit devenir une nation grande et puissante, et que toutes les nations de la terre seront bénies en lui ? Car je l’ai connu, afin qu’il commande à ses enfants, et à sa maison après lui, de garder la voie de l’Éternel, pour faire ce qui est juste et droit ; afin que l’Éternel fasse venir sur Abraham ce qu’il a dit de lui. »

Cette question rhétorique fut posée à Abraham suite au doute de Sarah concernant la promesse de Dieu disant qu’elle donnerait naissance à un fils un an après. En effet, cela devait sûrement prendre un miracle biologique, car les deux étaient trop âgés pour accomplir cela. Avec Dieu, cependant, toutes choses sont possibles et Dieu peut remplir toutes Ses promesses, même si un miracle est requis. Cette même question rhétorique fut posée au prophète Jérémie : « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? C’est pourquoi, ainsi a dit l’Éternel : Voici je vais livrer cette ville entre les mains des Caldéens, entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, qui la prendra. Et les Caldéens qui combattent contre cette ville, vont entrer ; ils mettront le feu à cette ville, et ils la brûleront, avec les maisons sur les toits desquelles on a fait des encensements à Baal et des libations à d’autres dieux, pour m’irriter » (Jérémie 32:26-29).

Celui qui a créé toute chair, qui élève des rois et qui les abaisse, peut sûrement remplir Sa promesse de restaurer Israël dans son pays lorsque le temps sera arrivé. Mais Jérémie avait déjà confessé sa grande foi dans l’omnipotence de Dieu lorsqu’il déclara : « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17). Le Dieu qui a appelé l’univers entier à exister ne pouvait pas flancher dans Sa promesse pour accomplir Son désir. Ce Dieu merveilleux pouvait accomplir toutes ces choses. « Dieu fit des prodiges devant leurs pères, au pays d’Égypte, aux champs de Tsoan. Il fendit la mer et les fit passer ; il dressa les eaux comme en un monceau ; et il les conduisit, le jour par la nuée, et toute la nuit par la clarté du feu. Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières » (Psaume 78:12-16).

« Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul, » nous confesse Psaume 86:10. Non, il n’y a rien de trop difficile pour Dieu et nous ne devrions jamais douter de Sa Parole. C’est ce que Jésus-Christ nous enseigne dans la Bible et tous les peuples seraient mieux de le prendre au sérieux. Pour le moment, Dieu les laisse exhaler leurs révoltes, produire leurs guerres, extérioriser leurs manifestations, organiser leurs élections, perpétrer leurs tueries, leurs vols, leur viols et tout ce qu’ils désirent, mais c’est Dieu qui aura le dernier mot et c’est Lui qui sera l’ultime Vainqueur. Nous, Ses Élus, n’avons qu’à attendre et laisser Dieu combattre pour nous.

Dans Esaïe 65:16-21, Dieu déclare : « Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de Mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. » Voilà ce qui vous attend dans le Royaume et ce que Jésus nous a donné comme promesse.

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