D.562 – La nature de notre appel

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Par Joseph Sakala

Vous êtes-vous déjà posé la question, à savoir pourquoi Dieu nous a appelés plutôt qu’un voisin, ou un autre membre de notre famille ? Voici la réponse de Paul, dans 2 Timothée 1:8-11, qui nous déclare : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Notre appel, klesis en grec, nous demandant de suivre Christ, ne provenait pas d’une décision humaine, et il n’était certainement pas fondé sur nos œuvres humaines, car notre appel fut décidé en Christ, avant même qu’Il nous ait créés. D’une façon incompréhensible, nous faisions partie de son plan éternel, et ce fut entièrement par Sa grâce. Vous pensez que je plaisante ?
Alors, regardez ce que Dieu nous dévoile au sujet de notre création. Dieu : « …nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu a écrit chacun de nos noms dans Son Livre de Vie avant même de créer Adam !

Notre appel est un appel saint, un appel sacré, venant directement de Dieu. Avez-vous déjà réalisé cela ? Jésus, : « en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:7-12). Donc, tout ce qui vient d’être cité nous est arrivé parce que nous avions été les premiers à espérer en Christ.

« En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance », nous déclare Paul, dans Éphésiens 1:13-17.

Ayant déclaré cela, Paul continue en disant que Dieu : « éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:18-23).

Donc, notre appel est céleste, ayant eu son origine au ciel, émanant de notre Père céleste et centré sur Sa volonté divine. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison », nous déclare Hébreux 3:1-2. Alors, nous devrions être capables de déclarer avec Paul : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:14-15).

Connaissant maintenant ce grand appel, comment pourrions-nous le négliger jusqu’à le refuser, sachant fort bien les conséquences évidentes d’un tel refus ? Parce que refuser de Lui obéir nous empêche également d’entrer dans Son Royaume par une résurrection lors de Son avènement en puissance. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Ainsi, Dieu nous a appelés avant même de nous avoir créés, et Il nous demande de marcher avec le Seigneur, en Sa présence éternelle, afin que nous soyons Ses Élus, lors de Son retour, pour régner avec Lui pendant mille ans dans le but d’instruire les survivants de la terre entière sur la bonne façon de vivre. Et lorsque nous aurons accompli ce travail, le jugement de tous les morts, depuis Adam et Ève, se fera par Jésus, et tous ceux qui se convertiront à Lui feront également partie des nations qui formeront Sa Famille éternelle. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [nous, les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:24-27).

Et dire que tout cela débutera lors d’une cérémonie céleste digne de l’occasion. Car, dans Esaïe 61:1-3, nous pouvons lire : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi [le Christ] ; car l’Éternel m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil ; pour présenter à ceux de Sion [les Élus] qui sont dans le deuil et pour leur donner le diadème au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, le manteau de louange au lieu d’un esprit abattu ; tellement qu’on les appellera les chênes de la justice, les arbres plantés par l’Éternel pour le glorifier. »

Ce texte d’Ésaie 61:1-3 fut celui que Jésus a cité ouvertement dans la synagogue à Nazareth lorsqu’Il a assumé Son ministère public. « Et Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur Moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:16-21). Cela a dû avoir un effet foudroyant sur Son auditoire. C’est un des plus grands « coups de théâtre » de l’histoire.

La grande liberté divine est celle de l’esprit et de la pensée, pas ce que l’on voit dans les nations et leurs populations. L’indépendance de Christ guérira les cœurs brisés. Elle offre la délivrance aux captifs et la guérison aux aveugles souffrant de cécité spirituelle. La liberté du Roi des rois, ainsi que Créateur de la terre entière, établira la liberté des malheureux. Soyons alors reconnaissants et célébrons la merveilleuse liberté que Dieu a accordée à chaque individu. Mais à Ses Élus, Jésus a déclaré : « vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Attendez patiemment le salut du Seigneur. Regardons, par exemple, les bénédictions que Jacob a accordées à Joseph avant de mourir. « Joseph est le rameau d’un arbre fertile, le rameau d’un arbre fertile près d’une source ; ses branches ont couvert la muraille. Des archers l’ont harcelé, lui ont lancé des traits et l’ont attaqué. Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside le Berger, le Rocher d’Israël. C’est l’ouvrage du Dieu de ton père, qui t’aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père surpassent les bénédictions de ceux qui m’ont engendré. Jusqu’au terme des collines éternelles, elles seront sur la tête de Joseph, sur le front du Prince de ses frères. » (Genèse 49:22-26).

Ce cri vers Dieu du patriarche Jacob, dont le nom fut changé en Israël, exprime son attente patiente du Sauveur Jésus promis par Dieu. Cette attitude de Jacob (Israël) fut partagée par le peuple de Dieu tout au long des siècles jusqu’à ce jour. Cette attitude patiente fut partagée également par Jean le Baptiste. Nous voyons cela dans Matthieu 11:2-3. « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Mais : « Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres » (Matthieu 11:4-5).

Même si Jésus est venu nous apporter le salut, nous devons cependant attendre patiemment l’accomplissement complet de Ses promesses qui n’arriveront que lorsqu’Il reviendra. Paul priait pour : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5). En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? » (Romains 8:22-24).

Finalement, il est très significatif que la dernière référence biblique sur l’attente de quelque chose qui a rapport avec la même promesse se trouve dans Jude 1:21, où le demi-frère de Jésus nous déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. » Parfois, l’attente peut sembler longue, mais la promesse est certaine pour ceux qui croient, que : « Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

« Et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël » (Exode 19:6). Dieu adressa ces paroles à la nation d’Israël avant même qu’elle ait reçu les Dix Commandements au Mont Sinaï. Tout comme le grand-prêtre servait d’intermédiaire entre Dieu et les humains, ainsi ce royaume de sacrificateurs fut choisi par Dieu pour apporter la Parole de Dieu aux hommes et aux femmes. En tant que nation sainte, avec un si grand appel, ce peuple se devait d’être saint, c’est-à-dire, consacré à Dieu durant leur vie, en témoignant pour Lui.

Cependant, après presque 2 000 ans, Dieu a déclaré : « à l’égard d’Israël : J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant », nous dit Paul, dans Romains 10:21. Mais le jour approche où « tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous ; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables » (Romains 11:26-29).

Subséquemment, Dieu S’est choisi un nouveau peuple où : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse », nous assure Paul, dans Galates 3:28-29. « Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter » (Romains 12:5-7).

Nous avons donc reçu les mêmes grands privilèges jadis accordés à Israël. Nous qui appartenons à Christ, nous naîtrons immortels dans le Royaume de Dieu, au retour de Jésus. Et en cela rien de moins que pour devenir un « Royaume de sacrificateurs, une nation sainte ». L’apôtre Pierre nous assure que : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).

En plus d’être une sacrificature sainte, Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Vous remarquerez ici que le chef des apôtres cite le prophète Osée, ici. Notre appel nous indique que nous devrions dévouer nos vies à servir Dieu et à Le louer en tout temps. Alors : « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6).

Dans Jacques 5:17-20, nous lisons : « Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous ; néanmoins il pria avec instance qu’il ne plût point ; et il ne plut point sur la terre durant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. » Ce grand prophète vécut durant les plus ténébreux jours de l’apostasie d’Israël, lorsqu’Achab et Jézabel régnèrent sur le peuple, et l’avaient livré à l’adoration du dieu démoniaque Baal.

« Alors Élie, le Thishbite, l’un de ceux qui s’étaient établis en Galaad, dit à Achab : L’Éternel, le Dieu d’Israël, en la présence de qui je me tiens, est vivant ! pendant ces années-ci, il n’y aura ni rosée ni pluie, sinon à ma parole » (1 Rois 17:1). Ce n’était pas une parole présomptueuse. Nous avons noté qu’Élie pria avec instance, et que : « la prière fervente du juste a une grande efficace » nous témoigne l’apôtre, dans Jacques 5:16. Alors, cette remarquable prophétie s’est miraculeusement accomplie. Il ne tomba aucune pluie sur tout le pays d’Israël pendant trois ans et demi. Ce fut confirmé par Jésus Lui-même dans Luc 4:25 : « Je vous dis en vérité : Il y avait plusieurs veuves en Israël au temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, tellement qu’il y eut une grande famine par tout le pays. »

Dans 1 Rois 18:17-20, il est écrit : « Et aussitôt qu’Achab eut vu Élie, il lui dit : Est-ce toi, perturbateur d’Israël ? Mais il répondit : Je n’ai point troublé Israël ; mais c’est toi et la maison de ton père, en ce que vous avez abandonné les commandements de l’Éternel, et que tu es allé après les Baals. Mais maintenant, envoie et fais assembler vers moi, à la montagne de Carmel, tout Israël et les quatre cent cinquante prophètes de Baal, et les quatre cents prophètes d’Ashéra, qui mangent à la table de Jézabel. Et Achab envoya vers tous les enfants d’Israël, et rassembla les prophètes à la montagne de Carmel. »

« Puis Élie s’approcha de tout le peuple et dit : Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, suivez-le ; mais si c’est Baal, suivez-le ! Mais le peuple ne lui répondit pas un mot. Alors Élie dit au peuple : Je suis demeuré seul prophète de l’Éternel ; et les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante hommes. Qu’on nous donne deux jeunes taureaux ; qu’ils en choisissent un pour eux ; qu’ils le dépècent et le mettent sur le bois ; mais qu’ils n’y mettent point le feu ; et je préparerai l’autre taureau, et je le mettrai sur le bois, et je n’y mettrai point le feu. Puis invoquez le nom de votre dieu ; et moi, j’invoquerai le nom de l’Éternel. Et le dieu qui répondra par le feu, c’est celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit en disant : C’est bien dit » (1 Rois 18:21-24).

« Et Élie dit aux prophètes de Baal : Choisissez pour vous l’un des taureaux, et préparez-le les premiers, car vous êtes en plus grand nombre, et invoquez le nom de votre dieu ; mais n’y mettez pas le feu. Et ils prirent le taureau qu’on leur donna, et le préparèrent ; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu’à midi, disant : Baal, exauce-nous ! Mais il n’y eut ni voix, ni réponse ; et ils sautaient autour de l’autel qu’on avait fait. Et, sur le midi, Élie se moquait d’eux et disait : Criez à haute voix, car il est dieu ; mais il pense à quelque chose, ou il est à quelque affaire, ou en voyage ; peut-être qu’il dort, et il s’éveillera ! Ils criaient donc à voix haute et ils se faisaient des incisions avec des couteaux et des lancettes, selon leur coutume, jusqu’à ce que le sang coulât sur eux. Et, lorsque midi fut passé, et qu’ils eurent fait les prophètes jusqu’au temps où l’on offre l’oblation, sans qu’il y eût ni voix ni réponse, ni aucune apparence qu’on eût égard à ce qu’ils faisaient » (1 Rois 18:25-29).

« Alors Élie dit à tout le peuple : Approchez-vous de moi. Et tout le peuple s’approcha de lui ; et il répara l’autel de l’Éternel, qui était démoli. Et Élie prit douze pierres, selon le nombre des tribus des enfants de Jacob, auquel la parole de l’Éternel avait été adressée, en lui disant : Israël sera ton nom. Et il bâtit de ces pierres un autel au nom de l’Éternel. Puis il fit, autour de l’autel, un canal de la capacité de deux mesures de semence ; et il rangea le bois, et dépeça le taureau, et le mit sur le bois ; et il dit : Emplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Puis il dit : Faites-le une seconde fois ; et ils le firent une seconde fois. Il dit encore : Faites-le une troisième fois ; et ils le firent une troisième fois ; de sorte que les eaux allaient autour de l’autel ; et même il remplit d’eau le canal » (1 Rois 18:30-35).

« Et, au temps où l’on offre l’oblation, le prophète Élie s’approcha et dit : Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! qu’on connaisse aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur, et que c’est par Ta Parole que j’ai fait toutes ces choses. Exauce-moi, Éternel, exauce-moi ; et que ce peuple connaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur ! Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:36-39).

« Et Élie leur dit : Saisissez les prophètes de Baal ; qu’il n’en échappe pas un ! Ils les saisirent donc ; et Élie les fit descendre au torrent de Kisson, et les y égorgea. Puis Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. Alors Achab partit sur son char, et s’en alla à Jizréel. Et la main de l’Éternel fut sur Élie ; et, s’étant ceint les reins, il courut devant Achab, jusqu’à l’entrée de Jizréel » (1 Rois 18:40-46).

C’est ainsi qu’Élie a ramené les cœurs d’Israël vers Dieu. Pourtant, Jacques nous rappelle qu’Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous, et que le miracle accompli était simplement la réponse divine à deux ferventes prières. L’apôtre Jacques a beaucoup à dire sur la manière dont les saints doivent prier afin de recevoir des réponses merveilleuses à leurs prières. C’est qu’en plus de prier : « qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:6-8).

Tandis que la véritable foi doit être exprimée par des actions, tout comme Élie lorsqu’il a affronté Achab. Car : « ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? », nous déclare Jacques 2:20. Finalement, si : « vous demandez, et vous ne recevez point, [c’est probablement] parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs », nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:3. Mais remarquez maintenant ce que la Bible nous déclare au sujet d’une femme qui craint Dieu. Dans Proverbes 31:30-31 nous apprenons que : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent. »

La Bible nous déclare, dans Proverbes 31:29 que : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes, » reconnaissant que la seule autre femme décrite comme vertueuse dans la Bible fut Ruth. Voici ce que Booz a dit d’elle lorsqu’il la trouva couchée à ses pieds. « Alors il lui dit : Qui es-tu ? Et elle répondit : Je suis Ruth, ta servante. Étends le pan de ta robe sur ta servante ; car tu as droit de rachat. Et il dit : Ma fille, que l’Éternel te bénisse ! Cette dernière bonté que tu me témoignes est plus grande que la première, de n’être point allée après les jeunes gens, pauvres ou riches. Maintenant donc, ma fille, ne crains point, je ferai pour toi tout ce que tu me diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse » (Ruth 3:9-11).

La femme décrite dans Proverbes 31 était une personne qui avait accompli pleinement toutes les gloires de sa féminité, d’abord chez elle comme épouse et mère, et ensuite dans la communauté où elle demeurait. Non seulement ses enfants la bénissent, mais aussi : « Le cœur de son mari s’assure en elle, et il ne manquera point de butin ; elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal » (Proverbes 31:11-12). Elle a la liberté d’être un leader efficace dans sa communauté, et puis : « son mari est considéré aux portes, lorsqu’il est assis avec les anciens du pays » (Proverbes 31:23). « Ses enfants se lèvent, et la disent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue, et dit : Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes » (Proverbes 31:28-29).

Sans aucun doute, la clé de ses accomplissements se trouve dans le fait qu’elle craint Dieu, et cela la fait éclater de beauté et de vigilance par sa sagesse et sa dévotion. Elle élève bien ses enfants et s’occupe également de son mari, et ceux-ci, lorsqu’ils quittent la maison et ont l’occasion de parler d’elle, ont pour paroles des mots d’honneur et de louange. Alors, pendant que nous nous rappelons de nos épouses et que nous remercions Dieu pour leur présence dans notre vie, il serait très bien de raviver notre crainte de Dieu et de notre Sauveur, afin de développer en nous les mêmes qualités et les mêmes attitudes en remerciant Dieu pour l’appel merveilleux qu’Il nous a accordé.

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