D.513 – La vertu d’avoir des ennemis

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Par Joseph Sakala

Dans Luc 6:26-30, Jésus a déclaré : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes. Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent ; bénissez ceux qui vous maudissent, et priez pour ceux qui vous outragent ; à celui qui te frappe sur une joue, présente aussi l’autre ; et à celui qui t’ôte ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande et si quelqu’un t’ôte ce qui est à toi, ne le redemande pas. » Ce n’est pas un compliment que de dire d’un chrétien qu’il n’a pas d’ennemis, car c’est comme dire qu’il n’a rien accompli ou que son témoignage est faible. L’apôtre Paul avait beaucoup d’ennemis qui ont fini par le faire exécuter. En effet presque tous les grands héros de la foi, au fil des siècles, depuis que Satan a eu victoire sur Adam et Ève, ont eu à surmonter une opposition amère de la part du malin.

Donc, au lieu d’avoir du ressentiment pour nos ennemis, nous devrions remercier Dieu de les avoir, parce qu’ils nous aident à devenir comme notre Sauveur Jésus-Christ. C’est seulement par une telle expérience que nous pouvons déclarer avec Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est seulement lorsque nous avons des ennemis que nous pouvons obéir au commandement de Christ qui nous a dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent » (Matthieu 5:43-44).

Christ nous dit d’agir ainsi envers nos ennemis : « Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (vs 45-48). Jésus aurait pu facilement faire appel à douze légions d’anges pour régler le cas de Ses ennemis. Mais Il ne l’a pas fait, parce que : « Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? En ce moment, Jésus dit à la troupe : Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:54-56).

Mais au lieu de penser à Lui-même, Jésus S’est soumis aux insultes vicieuses et aux tortures cruelles de Ses bourreaux. « Et quand ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire (le Crâne), ils le crucifièrent là, et les malfaiteurs, l’un à droite, et l’autre à gauche. Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Puis se partageant ses vêtements, ils les tirèrent au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Et les principaux se moquaient avec le peuple, en disant : Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu » (Luc 23:33-35). Les ennemis de Christ L’ont tué, mais s’ils ne l’avaient pas fait, Christ ne serait pas mort pour nos péchés et nous aurions été perdus éternellement.

C’est un mystère à méditer, bien que difficile à comprendre ; cependant, comme la Bible nous le promet, dans Psaume 76:11 : « Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange », car l’inimitié des hommes peut devenir le canal de la grâce pour un converti au Seigneur : « Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:2-5).

« Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:17-18. Cela s’est manifesté dès le début de la création. Regardons ce que Jésus commande à Jean d’écrire, dans Apocalypse 3:14 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Cette salutation de la dernière des sept épîtres aux Églises, dans l’Apocalypse, contient la dernière de quatre mentions distinctives « au commencement de la création ».

Le Christ glorifié l’assume comme étant un de Ses noms divins. Notez bien que même l’œuvre de Dieu de la création, achevée depuis longtemps, avait un commencement, et ce commencement était Christ. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux » (Genèse 2:1-4).

Car, dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Les deux premières vérités de cette phrase nous viennent des lèvres de Christ. « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Cette confirmation par le Créateur, Jésus-Christ, qui cite Genèse 1:27, certifie qu’Adam et Ève furent créés au commencement de la création, et non après une période échelonnée sur des milliards d’années grâce à l’évolution.

Dieu a clairement inscrit sur les tables de la loi : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié, » nous dévoile Exode 20:8-11. Les pasteurs évangéliques qui acceptent les ères géologiques, rejettent évidemment cette déclaration claire du Créateur.

Christ nous a également référé aux derniers jours dans le contexte de commencement du monde. Dans Marc 13:19, nous lisons : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. » La phrase est également utilisée par Pierre dans son importante prophétie sur les moqueurs des derniers jours. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau du déluge » (2 Pierre 3:3-6).

Ces moqueurs nient, par ce fait même, qu’il y eut une vraie création ou un véritable Créateur, et ainsi ils rejettent l’existence de Christ. Mais Christ est aussi le « véritable témoin » et « l’amen », et ils se trouvent donc parmi : « les personnes ignorantes et mal assurées [qui] tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:16). « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? » (Hébreux 12:8-9).

De nos jours, alors que des groupes spécialisés et politiques conseillent aux parents de ne pas discipliner leurs enfants et que les droits des enfants sont élevés au dessus de l’autorité des parents, il est réconfortant de lire dans les Écritures que la réponse à la discipline parentale est la révérence. Dieu merci, même les experts séculiers d’aujourd’hui reconnaissent que l’enfant a besoin d’être guidé par ses parents, renforcé par une discipline physique adéquate. Mais ce passage biblique parle du rôle d’un père où Dieu agit dans la vie spirituelle de l’enfant.

Car : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils  ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:4-8).

Cette discipline est pour notre profit. « D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:9-11).

Dans notre texte, Dieu est identifié comme le « Père des esprits », nous rappelant que Dieu est Créateur. « La parole de l’Éternel prononcée sur Israël : Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui : Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour ; et ce sera aussi contre Juda, dans le siège de Jérusalem » (Zacharie 12:1-2). Dieu a tout créé, incluant le côté spirituel de l’homme. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Dieu a créé chaque esprit, afin d’y ajouter Son Esprit au moment du salut. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Donc, Son châtiment est pour notre avantage afin que nous participions à Sa sainteté. Alors, lorsque viendra le jour destiné à honorer nos pères, n’oublions pas d’honorer notre Père céleste aussi.

Pour accomplir cela, il leur faut absolument de la lumière. « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints » (Actes 26:18). Tout humain converti comprend le contraste entre les ténèbres et la lumière. C’est pourquoi Jésus nous dit, dans Jean 3:18-19 : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »

Jésus a insisté sur le fait qu’Il était la lumière du monde. Présentement, dans Son état glorifié, notre Seigneur Jésus est identifié également comme le : « seul [qui] possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Cette déclaration n’est pas une métaphore. Car : « Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Il est donc clair, selon les Écritures, que ceux qui ne sont pas en voie d’être né de nouveau doivent venir vers la lumière : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises, » nous dit Jean 3:20.

En effet, Jésus Lui-même nous dit, dans Jean 6:44, que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Personne qui est mort dans ses fautes et dans ses péchés ne peut sortir des ténèbres de par lui-même et entrer dans la lumière sans la puissance surnaturelle de la Lumière. Mais une fois sauvé des ténèbres par le sacrifice de Christ : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres » (1 Thessaloniciens 5:5).

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6:14). Donc, avec les armures de la lumière, nous pouvons ouvertement laisser notre lumière briller afin : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux, » nous dit Jésus, dans Matthieu 5:16.

Si vous appartenez à Christ, Il vous confirme que : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison » (Matthieu 5:14-15). « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18). La doctrine de la séparation de tout ce qui est impur est souvent négligée, de nos jours, même parmi les chrétiens pratiquants, mais elle demeure ferme dans la Parole de Dieu.

Le contexte nous indique que Paul nous avertit contre toute fréquentation avec de faux chrétiens. « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:14-16).

« Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 7:1. « Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir de relation avec les impudiques ; non pas absolument avec les impudiques de ce monde, ou avec les avares et les ravisseurs, ou les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde ; mais ce que je vous ai écrit, c’est que si quelqu’un qui se nomme frère est impudique, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous n’ayez pas de relation avec lui, vous ne mangiez pas même avec un tel homme » (1 Corinthiens 5:9-11).

Jésus nous a quand même commandé : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Jésus a également prié le Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » (Jean 17:15-17) Il demande cependant que nous ne fassions pas de compromis avec les non croyants. Nous serons nés de nouveau dans la Famille de Dieu par la foi que nous avons en Christ et Son œuvre de Salut.

Mais la pleine manifestation du véritable converti dans sa relation avec Dieu, c’est son humilité envers Jésus et son rejet des impudiques. En voilà la raison, dans Hébreux 7:25-28 : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

Nous sommes spécialement avertis de nous détourner de ceux qui : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:5). Ces gens s’accommodent du point de vue du scientisme moderne qui ramène tout à la nature, même dans les Écritures, en reniant ainsi la force de celles-ci. Séparez-vous de ces gens-là, nous déclare le Seigneur. Nous croyons à la résurrection, car la résurrection prouve la création. Plusieurs religions mondiales contemplent le martyr de leur fondateur. Mais aucune, sauf le christianisme, ne contemple le tombeau vide, car seul le christianisme a un martyr crucifié et ressuscité de la tombe !

Parce qu’en plus, dans le christianisme, Jésus est venu spécifiquement sur terre pour mourir et payer ainsi la rançon de la mort alors qu’Il n’était même pas coupable. Jésus avait prédit Sa mort, Se soumettant volontiers à sa brutalité. Cependant, Il a prédit aussi Sa résurrection et, après trois jours et trois nuits, Son corps brisé est revenu à la vie. Maintenant, Jésus vit éternellement et offre une vie éternelle à tous ceux pour qui Il est décédé.

Dans le monde séculier d’évolution naturelle, aucune résurrection de la mort n’est possible. Selon ses experts, des produits chimiques formant une espèce de soupe n’auraient déclenché la vie qu’une seule fois, ce qui aurait éventuellement provoqué la vie sur terre. Mais même eux reconnaissent que la génération spontanée de la vie est impossible ; or, malgré cela, ils y croient. La réalité nous prouve qu’il a fallu un Créateur pour créer la vie. Le sacrifice parfait de ce Puissant Créateur, ainsi que Sa résurrection, sont reconnus dans le christianisme comme étant le Fils unique de Dieu.

Jésus a volontairement mis de côté les aspects de Sa Gloire, a consenti à prendre la forme humaine qu’Il avait créée, à payer par Sa mort pour les péchés des hommes et des femmes, grâce à Sa victoire sur le péché et la mort. C’est d’ailleurs ce qui nous est dit dans Philippiens 2:5-8, où Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Et Son sacrifice nous a fourni la vie éternelle, un bien pour le moment intangible, sauf pour ceux qui y croient. Trop souvent, nous perdons de vue la merveilleuse promesse de la vie éternelle. Car comprendre pleinement ce que cette promesse nous offre changerait le but absolu de notre vie physique. Est-ce que nous comprenons vraiment ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons pas expérimentée nous-mêmes. Par contre, la vie physique paraît réelle ou tangible, et semble offrir beaucoup plus que la promesse de la vie éternelle ! Toutefois, regardons les faits bibliques.

Nous savons que la vie éternelle est un don gratuit que Dieu nous accorde par Sa grâce. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Parce que nous sommes justifiés par cette grâce. « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). « Nous voyons donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24-26).

L’immortalité veut vraiment dire vivre éternellement, parce que la mort sera détruite lorsque le Plan de Dieu sera accompli. « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

Mais pour recevoir cette promesse, la Bible nous révèle que nous avons quelque chose à faire maintenant. C’est Jésus Lui-même qui nous dicte notre comportement. Dans Matthieu 19:16-19, Jésus nous déclare : « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Est-ce que ce sont les seuls ? L’apôtre Jacques nous confirme : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté » (Jacques 2:10-12).

Le prophète Esaie fut inspiré d’écrire : « Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du mensonge, et le péché comme avec les traits d’un chariot ; qui disent : Qu’il se hâte, qu’il accélère son œuvre, afin que nous la voyions ! Qu’il s’avance et qu’il vienne, le dessein du Saint d’Israël, et nous le connaîtrons ! Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:18-23).

Certains péchés semblent mineurs, mais ces péchés peuvent nous mener dans la mauvaise voie. Comment pouvons-nous faire la liaison entre garder les commandements et la vie éternelle, afin qu’elle nous soit plus tangible ? Imaginez un instant que quelqu’un vous promette dix millions de dollars si vous ne mentez pas pendant un an. Votre première pensée à chaque matin serait : « Je ne mentirai pas aujourd’hui. » Pourquoi ? Parce que dix millions de dollars sont tangibles. Vous connaissez quelqu’un qui vaut dix millions et un tel montant vous inspirerait sûrement. Cependant, il ne serait pas facile de toujours dire la vérité et ceci vous amènerait des contrastes comme résultat.

Vous vous poseriez alors la question à savoir si la récompense pour dire la vérité en vaut le coût. La même question peut se poser dans notre poursuite de la vie éternelle. Alors, comment pouvons-nous savoir que la vie éternelle est une réalité ? C’est que quelqu’un l’a déjà obtenue ! Notre Sauveur Jésus-Christ ! « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23).

« Alors Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Et Jésus répondit : Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. Mais plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et ceux qui sont les derniers seront les premiers » (Marc 10:28-31).

Paul aussi a écrit que la vie éternelle en vaut le coup malgré les souffrances que nous endurons dans cette vie physique. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:18-23).

En faisant partie de la famille de Dieu, en tant qu’enfants spirituels, nous pourrons littéralement réparer tout ce que nous avons souffert dans ce corps physique, même la mort. Alors, est-ce qu’il y a quelque chose que nous pourrions faire pour rendre la vie éternelle plus tangible présentement ? Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 4:17-18 : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles. »

Mais comment croire à quelque chose d’invisible ? Il faut de la foi ! « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). La foi est la clé qui rend les choses invisibles de Dieu visibles dans nos vies. Et avec le temps, la foi devient moins notre foi faillible et beaucoup plus la foi de Christ en nous. Car : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Comme Paul l’a si bien dit : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-11). Avec une telle promesse, nous savons que consacrer notre vie au but ultime de la vie éternelle en vaut vraiment la peine. Et pour ce qui est de nos ennemis, c’est vraiment une vertu d’en avoir.

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