D.493 – Les emblèmes du Saint-Esprit

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Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 3:13-17, nous lisons : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. »

Il y a plusieurs belles interventions du Saint-Esprit dans le Nouveau Testament. La première est celle d’une colombe qui vient se poser sur Jésus alors que, du ciel, on pouvait entendre cette voix qui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Voilà la toute première référence à l’Esprit de Dieu dans le Nouveau Testament. C’était la colombe qui avait assuré à Noé que la terre était sortie des eaux du grand Déluge. Ici, c’était une colombe qui annonçait que Christ recevait des eaux du baptême la reconnaissance de l’Esprit de Dieu. L’eau elle-même est également un emblème du Saint-Esprit, car Jésus a déclaré à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3:5).

Jésus parlait sans aucun doute de : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:38-39). Ensuite, il y a le vent ; parfois en douceur, parfois comme un ouragan, et ceci symbolise également le Saint-Esprit. « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:8). Jean le Baptiste disait : « Pour moi, je vous baptise d’eau ; mais il en vient un plus puissant que moi ; et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers ; c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » (Luc 3:16).

Le Saint-Esprit est Dieu. « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant », nous déclare Hébreux 12:28-29. Donc, le Saint-Esprit se manifeste comme une douce colombe, comme l’eau de vie, comme le vent qui souffle où il veut, comme un feu dévorant, mais surtout comme : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom [nous dit Jésus], vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26).

Jésus nous déclare que le Consolateur est : « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:17). Quand Dieu vous appelle, Il vous offre Son Saint-Esprit qui travaille avec vous, mais quand vous acceptez Son Appel, après votre conversion, le Saint-Esprit entre en vous. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2.

Il y a un très beau passage, dans Psaume 25:14, qui déclare : « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, et il leur fera connaître son alliance. » C’est une promesse formidable ! Le mot pour « secret » utilisé ici est « conseil intérieur », le même que Dieu partage avec Ses anges présentement. Mais comment ceux qui craignent l’Éternel peuvent-ils savoir les conseils intérieurs que Dieu partage avec Ses anges ? La réponse, c’est par une divine révélation à Ses prophètes. Ainsi, le prophète Amos nous affirme : « Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien, qu’il n’ait révélé son secret à ses serviteurs les prophètes » (Amos 3:7). Lorsque ces anciennes promesses furent données, cependant, malgré qu’elles fussent établies au ciel, elles ne furent pas encore révélées aux hommes. Dans Psaume 119:89, il est écrit : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. »

Christ est venu et Il a promis à Ses disciples : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). Donc : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

À Ses douze apôtres originaux, DIEU a ajouté Paul et les autres et, au travers de ces hommes, le Fils pouvait révéler le reste de Sa Révélation à ceux qui Le craignent. Paul nous le confirme dans Éphésiens 3:3-7 : « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de Sa puissance. »

Finalement, le secret du Seigneur fut complété sous forme écrite par Jean, le dernier des apôtres, auquel Il défend d’ajouter ou d’enlever un seul mot. Dans Apocalypse 22:18-19, Christ insiste : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Jésus a également déclaré que le mystère de Dieu serait terminé. « Mais qu’aux jours où le septième ange ferait entendre sa voix, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’avait déclaré à ses serviteurs, les prophètes » (Apocalypse 10:7).

Tout ce que nous devons savoir du conseil intérieur de Dieu est maintenant disponible à tous ceux qui désirent le savoir, dans les Saintes Écritures. Dans Proverbes 19:27, Salomon dit à son fils : « Garde-toi, mon fils, d’écouter les conseils qui pourraient te détourner des paroles de la sagesse. » La plus triste des réalités, dans le monde moderne, c’est que trop de leaders, qui sont devenus évolutionnaires, ou de pensée humaniste, sont pourtant venus de foyers chrétiens où, depuis leur plus jeune âge, ils furent exposés aux vérités des Écritures. Des témoignages sans nombre ont été enregistrés d’étudiants chrétiens qui, une fois entrés à l’université, ont appris à douter et à rejeter l’obéissance en la foi de leurs parents. Peut-être que la seule chose que ces étudiants connaissaient du christianisme était les règlements. Probablement qu’ils n’ont jamais compris les raisons pour lesquelles leurs parents tenaient à certaines bases de leurs croyances. Certainement que l’enseignement fondamental sur la création manquait dans plusieurs foyers et nombre d’églises aussi.

Notre but primordial, en tant que parents, devrait être d’établir un héritage divin, c’est-à-dire, enseigner les vérités de Dieu de façon à ce qu’elles soient crues et chéries de nos enfants. De cette manière, nos enfants garderont Ses vérités : « s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:19-21). C’est de cette façon que certains se sont attachés à l’évolution plutôt qu’à la création, car c’est ainsi que Satan remplit le vide créé par le manque d’instruction. Une façon efficace d’enseigner est d’orienter intelligemment et continuellement l’enfant ou l’étudiant vers les principes fondamentaux de la vie, plutôt que de lui dire simplement quoi faire et quoi ne pas faire sans plus d’explication.

Nous devrions enseigner ceux qui sont sous notre charge à s’enraciner dans la Parole de Dieu, afin de pouvoir faire de bons jugements lorsqu’ils seront loin de notre surveillance. Et il n’existe aucune étude plus sérieuse, ni aucun raisonnement plus sérieux que ceux des Saintes Écritures. En utilisant les Saintes Écritures, nous enseignons aux enfants à penser d’une façon claire et critique. Non seulement ils acquerront de l’information, mais ils apprendront aussi la sagesse, la connaissance et la compréhension pour la mettre en pratique. « Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité, pour suivre les sentiers de la justice. Il gardera la voie de ses bien-aimés » (Proverbes 2:6-8).

Dieu nous accorde le renouveau par le Saint-Esprit : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). Le mot régénération vient du grec paliggenesia qui veut dire naître de nouveau. Sa connexion à notre salut est très bien établie et n’a pas besoin d’explication additionnelle, ici. Renouvellement (anakainosis) par contre, avec ses différentes variations, est un peu plus difficile à expliquer.

Paul nous donne néanmoins une très belle explication dans Romains 12:1-3 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. »

Dans ce précieux passage, Paul nous exhorte à offrir nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu et à refuser de nous conformer au siècle présent. Mais à être transformés (metamorphoo), un changement permanent par le renouvellement de notre esprit. Paul nous dit, dans 1 Corinthiens 2:15-16 : « Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ. » C’est pourquoi : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10), voilà subséquemment la raison pour laquelle Jésus a déclaré que, quand Il reviendra, le cœur de l’homme devra être changé.

« Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché », nous déclare Paul, dans Hébreux 10:16-18. « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18).

Ainsi, notre renouvellement se fait intellectuellement par le ministère du Saint-Esprit qui nous canalise à rechercher, à étudier, à mémoriser et à observer la Parole de Dieu magnifique. C’est comme si le Saint-Esprit nous parlait directement à voix haute. Dans Hébreux 3:6-11, nous lisons : « Mais Christ, comme Fils, est établi sur Sa maison ; nous sommes Sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. C’est pourquoi, comme dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! »

Il est intéressant de noter que ce passage est presque la citation verbale de David dans Psaume 95:7-11, faisant allusion à Israël qui marcha dans le désert pendant quarante ans à cause de la contestation fréquente du peuple contre Celui qui l’a sorti de l’esclavage en Égypte. La citation d’Hébreux contient une clairvoyance importante sur l’inspiration biblique, car elle cite la Parole du Saint-Esprit, démontrant clairement que Dieu était le véritable Auteur du Psaume 95, où Il utilise la bouche de David pour parler.

Nous voyons de la même manière comment Dieu parle encore par la bouche de David, dans Hébreux 4:7-10, où : « Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. » « Sabbat » veut dire « repos ». Notez comment « repos » et « sabbat » sont utilisés dans la même phrase, nous indiquant clairement que ce Sabbat n’est pas un repos de vingt-quatre heures, mais le même Sabbat que Dieu a créé pour l’homme quand Dieu Lui-même Se reposa après avoir tout recréé sur la terre dans la Genèse. Et ce Sabbat se poursuit jusqu’à ce jour, car il est réservé au peuple de Dieu et durera éternellement.

Alors que le message de Psaume 95 s’adressait à l’Israël physique, la répétition du même avertissement, dans Hébreux 4, est dirigée vers l’Israël de Dieu spirituel (Galates 6:16). Dans le monde actuel, où les ennemis de Dieu polluent la Bible et prêchent leur propre évangile, il serait possible, même pour les enfants de Dieu, d’endurcir nos cœurs et de nous éloigner de Dieu. Au lieu de nous soucier des choses du monde, demeurons proches de notre Créateur et de Ses Commandements. Car : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10). Nos cœurs devraient se réjouir de Sa Parole, et non s’endurcir contre elle.

Dans Romains 8:8-11, Paul nous dit clairement : « Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. »

Notez que, dans ce seul verset, le Saint-Esprit est également appelé l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ. Si, jusqu’à présent, vous ne saisissez pas que le Père, le Fils et le SAINT-ESPRIT ne font qu’un SEUL Dieu et, donc, une seule Personne, alors oubliez aussi la trinité. Cas nous sommes rendus avec cinq individus distincts, Dieu le Père, l’Esprit de Dieu, le Christ, l’Esprit de Christ et le Saint-Esprit ; cinq Esprits distincts, tous existant depuis toujours et qui forment un seul Dieu. Où est le gros bons sens divin, dans ça ? « Rappelez-vous ces choses, et soyez des hommes ! Rappelez-les à votre cœur, infidèles ! Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:8-10).

Voilà la preuve que le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Tout le monde est présentement sous sa séduction, sauf ceux qui ont l’Esprit en eux. « Car vous n’avez point reçu un Esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:15-17).

« Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes », déclare Tite 3:5-8. Cette glorieuse nouvelle naissance, avec nos péchés pardonnés et la vie éternelle, est accomplie pas le Saint-Esprit, par notre foi en Christ en tant que Sauveur et Seigneur.

Mais notez également que : « si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Il est absolument vital que nous ayons Son Saint-Esprit en nous : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu » (Romains 8:14). Donc, comment pouvons-nous savoir que nous avons le Saint-Esprit ? C’est facile, parce que nous croyons en Dieu qui nous l’a dit ! « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:16).

Finalement, Son Esprit en nous va continuellement se manifester par la croissance de Son fruit dans nos vies. Et : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22-23). C’est ce fruit de l’Esprit qui va se manifester de manière continue envers les autres, par notre comportement, leur indiquant que nous avons vraiment le Saint-Esprit. Mais ne désespérez point, car nous ne sommes pas encore parfaits, malgré que le Saint-Esprit vive en nous et que la loi soit formidable. Mais celui qui confesse son péché est certain d’être pardonné, car nous avons un avocat auprès de Dieu, Jésus.

Voici ce que Paul nous déclare au sujet de la loi : « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.  Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:21-25). Plusieurs personnes considèrent la loi de Dieu comme résistante et cruelle, composée d’une liste irraisonnable de « tu ne feras pas ».

Mais l’Écriture nous enseigne que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c’est le péché, afin qu’il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement. En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne » (Romains 7:12-16).

Alors, Paul, dans Éphésiens 4:22-24, nous exhorte : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » « Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi », nous dit Galates 3:10-11.

Aucun homme non converti ne peut déclarer véritablement qu’il aime la loi divine. Car, dans notre monde moderne, il est fort probable que plusieurs ont transgressé au moins un commandement et ont certainement eu du plaisir à le réaliser. Cependant, le vieil homme devient un homme nouveau lorsqu’il accepte Christ, car : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Ainsi, l’homme intérieur peut se réjouir dans la loi de Dieu, pas pour gagner son salut, mais parce que nous aimons vivre pour Celui qui est mort pour nous.

La loi divine de Dieu inclut la Parole de Dieu en entier. Comme le disait si bien David : « Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir » (Psaume 119:77). Chaque converti, homme où femme, peut faire son plaisir dans Sa loi, car : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs ; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira. » (Psaume 1:1-3).

L’Ancienne Alliance disait, en effet, qu’il fallait garder la loi pour vivre. Mais, dans Hébreux 10:16-17, nous pouvons lire : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. » Le Père écrit Sa loi dans nos cœurs en y installant Son Saint-Esprit par lequel Il ouvre notre entendement des Écritures. Regardez ce qui est écrit dans 2 Corinthiens 3:3-6 : « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu, Qui lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. »

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