D.365 – Revivre par la Parole

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 119:25-26, David déclare : « Mon âme est attachée à la poussière ; fais-moi revivre selon ta parole ! Je t’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts. » Parfois, la bataille nous accable et nous croyons que l’ennemi est en train de gagner. Alors : « Mon âme pleure de chagrin ; relève-moi selon ta parole ! » nous dit Psaume 119:28. Plusieurs Psaumes partagent cette émotion intense et nous cherchons la face de Dieu pour nous consoler et nous faire revivre de merveilleux moments. Ces huit versets du Psaume 119 nous donnent un remède précis dont chaque chrétien a besoin, à l’occasion.

  1. Un confession ouverte avec supplication : « Je t’ai raconté mes voies, et tu m’as répondu ; enseigne-moi tes statuts » (Psaume 119:26).
  2. Une demande claire pour la compréhension : « enseigne-moi tes statuts. Fais-moi connaître la voie de tes commandements » (Psaume 119:26-27).
  3. Une réaffirmation du témoignage personnel : « et je parlerai de tes merveilles » (Psaume 119:27).
  4. Une demande de force spirituelle : « Mon âme pleure de chagrin ; relève-moi selon ta parole ! » (Psaume 119:28).
  5. Une demande d’avoir la victoire sur un péché habituel : « Éloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la grâce d’observer ta loi » (Psaume 119:29).
  6. Une déclaration d’engagement personnel : « J’ai choisi la voie de la vérité ; j’ai mis tes jugements devant mes yeux » (Psaume 119:30).
  7. Un rappel de notre comportement passé : « Je me suis attaché à tes témoignages ; Éternel, ne me rends pas confus ! » (Psaume 119:31).
  8. La promesse d’une vie future dans la sainteté : « Je courrai dans la voie de tes commandements, quand tu auras mis mon cœur au large » (Psaume 119:32).

Revivre d’une façon personnelle est aussi sûr que la Parole de Dieu. Mais revivre de cette façon présume que notre désir de vivre est en accord avec la Parole de Dieu. Prenons le cas du malfaiteur repentant sur la croix.

Dans Luc 23:39-43, nous lisons que : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais celui-ci n’a fait aucun mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. » C’est une des plus remarquables Écritures au sujet de la conversion d’un bandit repentant sur son lit de mort, crucifié avec Jésus. Christ avait reconnu sa repentance, lui a pardonné son péché et lui a même offert la vie éternelle lors de sa mort.

Il y a une fontaine de pardon, car le salut vient vers les pécheurs qui se repentent, se détournent de leurs péchés et croient vraiment en Lui pour Son magnifique travail accompli. Le brigand mourant s’est réjoui de voir cette fontaine dans son jour. La « fontaine » de sang coulant de la croix a produit d’énormes réjouissances chez ceux qui ont reconnu Son travail précieux. Pas par n’importe quel sang : « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:19-21).

Nous pourrons donc vivre sans péché, nés dans Sa famille. Nous recevrons le privilège de vivre victorieux, en sainteté de vie. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Nous avions tous choisi le péché et chacun méritait le jugement de condamnation. « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12).

Mais, grâce à Lui, : « ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26). Ayant médité sur ces paroles, Paul est tellement touché qu’il s’exclame en déclarant : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

Dans Colossiens 1:13-20, Paul nous confirme que c’est Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Jean le Baptiste présente Jésus au monde lors de Son baptême en déclarant : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Jésus fut reconnu prophétiquement comme un agneau, bien avant Son baptême, car Esaïe 53:7 le dépeint ainsi : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. » Il a accompli le rôle de l’agneau par Sa mort sacrificielle pour l’humanité. Pierre, le chef des apôtres, nous déclare : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).

Le passage dans Colossiens 1:12-20 dit que Jésus : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. »

Il viendra un temps où l’humanité entière se rassemblera autour de Son trône déclarant d’une voix puissante : « L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange » (Apocalypse 5:12). À eux s’ajouteront ceux qui avaient vaincu la bête et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu : « Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! » (Apocalypse 15:3).

Dans Esaïe 65:16-21, Dieu déclare : « Celui qui souhaitera d’être béni sur la terre, se bénira par le Dieu de vérité ; et celui qui jurera sur la terre, jurera par le Dieu de vérité ; car les détresses anciennes seront oubliées, et elles seront cachées à mes yeux. Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. »

Les gens pensent qu’ils sont fonctionnels lorsqu’ils placent les valeurs  matérielles avant les spirituelles, mettant l’emphase sur le fait qu’ils doivent vivre dans le « vrai monde ». Le fait demeure cependant que nous ne vivons pas dans le « vrai monde », mais plutôt dans un monde qui se meurt et sera bientôt terminé. Alors commencera le vrai monde ! « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17). Ceci n’est même pas le monde que Dieu a créé, car : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Mais parce que le péché est entré dans le monde : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, nous dit Paul, dans Romains 8:22-23. En effet, ce monde n’est même pas pareil à ce qu’il était devenu juste avant le Déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Alors : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais le monde séduit croit toujours que le Déluge n’a pas eu lieu et n’est qu’une fable.

Le Seigneur Jésus est descendu du ciel et : « Christ s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père » (Galates 1:4). Donc, on ne se souviendra même plus de ce monde-ci. « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:20-21). Ainsi, : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2).

« Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, » nous déclare Tite 2:11-13. En attendant : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Dans 1 Timothée 2:5-6, Paul nous déclare : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » C’est un des versets clés dans les Écritures, pour plusieurs raisons. En premier lieu, dans une société panthéiste et polythéiste gouvernée par des rois et des dirigeants à qui Paul venait tout juste d’arracher des croyants pour prier, il était important de mettre beaucoup d’emphase sur le fait qu’il n’y avait qu’un Dieu Créateur, le Seul à qui même les rois devaient rendre compte et le Seul qu’ils pouvaient vraiment prier.

Deuxièmement, Jésus-Christ était Lui-même Dieu : « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16). Mais, malgré tout cela, Il fut sans aucun doute l’homme-Christ-Jésus. Malgré que Son corps ressuscité ait été glorifié, Jésus peut toujours être touché par nos infirmités et nous pouvons toujours nous approcher de Son trône de grâce. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Donc, parce qu’Il est Dieu omnipotent et l’homme parfait, éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché, Il peut facilement servir de Médiateur entre Dieu et nous. Jésus est donc le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par Lui. Personne, ni homme ni femme, ni saint, ni prêtre, n’a accès direct à Dieu. « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). « C’est pourquoi aussi Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car Il [Jésus) a fait cela une fois, en s’offrant Lui-même » (Hébreux 7:25-27).

Dans Apocalypse 22:17, il est clairement dit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ;  et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Le monde ne pourrait pas imaginer obtenir une invitation aussi claire pour percevoir le don gratuit de vie éternelle que dans cette invitation finale de la Bible. Que tous ceux qui auront soif de l’eau vive viennent boire gratuitement, car : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:37-39).

Quiconque a soif peut venir : « Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11). Et, dans Jean 3:16-17, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Ce ne sont pas les invitations qui manquent car, dans Romains 10:13, Paul déclare : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Quand elle eut dit cela, elle s’en alla et appela Marie, sa sœur, en secret, et lui dit : Le Maître est ici, et il t’appelle » (Jean 11:26-28).

Regardons ce beau témoignage de Pierre, dans Actes 10:43-47 : « Tous les prophètes rendent de Lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? » Et finalement, dans 1 Jean 4:15 l’apôtre dit ; « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3). Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes, nous déclare Paul dans Romains 5:18-19.

Avec de telles promesses, nous avons l’évidence que la mort de Christ est suffisante pour enlever le péché du monde. Jean le Baptiste rendit ce témoignage, le lendemain, alors que : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont je disais : Il vient après moi un homme qui est au-dessus de moi, car il était avant moi. Et pour moi, je ne le connaissais pas ; mais je suis venu baptiser d’eau, afin qu’il soit manifesté à Israël » (Jean 1:29-31). Que le salut et la vie éternelle soient offerts gratuitement par la grâce de Dieu à tous ceux qui l’acceptent et soient offerts à ceux qui viendront, c’est le seul acte volontaire requis de nous. Mais pourtant, à plusieurs de Son époque, Jésus a dit : « Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:40). Est-ce qu’Il le dira encore à plusieurs autres ?

Dans Éphésiens 1:6-10, Paul rend : « louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » Christ est la fontaine qui remplit nos cœurs de nombreux remerciements pour le travail magnifique accompli sur la croix. Une source continuelle d’amour jaillit du Calvaire pour nous fournir une source infinie de pardons par Son amour.

Nous répondons à Son amour par notre amour encadré dans Sa grâce, non méritée de notre part. Car : « Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:18-19). Comment pouvons-nous faire cela ? Jean nous dit : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Au-travers de cette propitiation, Dieu fut satisfait par le paiement complet de nos péchés. Nous savons que : « le salaire du péché, c’est la mort ; mais [nous savons également que] le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Et Dieu, le Juge Suprême, est satisfait. « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7).

Non seulement avons-nous reçu le pardon par Son Père, mais Dieu nous regarde comme si nous Lui avions obéi comme Son Fils l’a fait, et : « Dieu [l’]avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 5:9). Tout le travail de rédemption fut accompli. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 3:25). Christ nous a amplement manifesté Son pouvoir de sauver.

Dans Psaume 98:1-3, nous pouvons lire : « Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations. Il s’est souvenu de sa bonté et de sa fidélité envers la maison d’Israël ; tous les bouts de la terre ont vu le salut de notre Dieu. » Au-travers de toutes les Écritures, nous voyons Dieu accomplir des choses glorieuses et Son peuple Lui répond en chantant. Et ce chant durera toute l’éternité. Il viendra un temps où les sauvés s’assembleront autour du trône de Dieu et Son Fils pour Lui chanter une louange de salut. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Le Créateur a racheté Sa création avec Son sang précieux. Tout comme le Créateur fut rejeté par Sa création et a dû endurer la peine de mort, Il est pourtant entré dans le monde qu’Il avait créé, a vécu une vie sans péché et est mort à la place de tous. Il est ressuscité dans une victoire finale sur le péché, pour nous offrir la vie éternelle. Nous souffrons de l’incapacité à comprendre complètement dans cette vie tout ce qui est arrivé par ce témoignage, mais nous allons un jour nous assembler, tous les saints, pour Lui chanter cette louange : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). Donc, le Grand Créateur est devenu notre Rédempteur et notre Roi Éternel.

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