D.489 – Un appel céleste

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 15:47-49, nous pouvons lire : « Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » Dans un sens merveilleux, les véritables chrétiens ne sont que de passage sur la terre en attendant leur domicile permanent dans le Royaume de Dieu lors du retour de Jésus. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Christ nous a promis de nous préparer une place dans ce Royaume. Car : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps », nous rassure le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:3-5.

En attendant cet avenir glorieux, nous ne devrions plus vivre comme ceux qui sont terrestres, mais plutôt comme ceux qui porteront l’image du céleste. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ », nous affirme Paul, dans Hébreux 3:1. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7).

Nous ne paraissons pas tellement célestes maintenant, dans ces pauvres corps faits de poussière, mais : « comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:49). Néanmoins, comme nous l’exprime si bien Paul, Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Et Jésus le fera : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:52-53).

Les chrétiens, en effet, constituent un peuple divin par un appel divin, même alors qu’ils sont toujours sur la terre. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6).

Et nous avons des preuves infaillibles de cela : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis ; auxquels aussi, après avoir souffert, il se montra encore vivant, et leur en donna plusieurs preuves, leur apparaissant pendant quarante jours, et leur parlant de ce qui regarde le royaume de Dieu. Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours » (Actes 1:2-5). Avez-vous remarqué que, le Jour de la Pentecôte, les apôtres furent baptisés du Saint-Esprit, au lieu d’être plongés entièrement dans l’eau ?

Pour les premiers chrétiens, la foi en la divinité de Christ était chose certaine. Seul Dieu pouvait vaincre la mort, et ils savaient, sans aucun doute, que Jésus était ressuscité corporellement du tombeau. Mais Son corps était changé, ils l’ont vu, ils l’ont touché, ils ont mangé avec Lui. Le terme « plusieurs preuves », traduit un mot grec utilisé uniquement cette fois, et il veut dire littéralement « plusieurs tests de certitude » ; il devient alors très significatif que la Parole inspirée de Dieu l’applique seulement à la résurrection de Christ. Il n’est pas trop de dire que la résurrection de Christ est la chose la plus certaine de l’histoire et plusieurs volumes furent publiés, étalant des preuves de la résurrection. C’est pourquoi l’apôtre Pierre a écrit : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:16).

L’apôtre Jean a témoigné ainsi : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3). Car Jean ne l’a pas seulement vu avec Son corps ressuscité, mais également dans Son corps glorifié, lorsqu’il L’entendit dire, dans Apocalypse 1:18 : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. »

Il est vrai que nous, tout comme les premiers chrétiens, devons croire en Christ pour recevoir le salut, mais cette foi n’est pas une foi aveugle. Elle est une foi raisonnable, fondée sur des preuves infaillibles et nous pouvons alors avoir confiance en Lui concernant la future éternité de nos âmes. Alors, nous Lui disons : « ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:13). Certains chrétiens pratiquent aujourd’hui ce que nous appelons un « ministère de délivrance », mais la véritable délivrance biblique est mieux définie en terme du verset plus haut, qui est la dernière pétition dans la prière que Christ a enseignée à Ses disciples. La véritable délivrance est la délivrance du malin sous toutes ses formes et ce, jusqu’à l’avènement de Son Royaume.

Allons voir quelques Écritures de la véritable délivrance. Notez que le mot grec pour « délivrance » a la même connotation que « captif », et voici son premier rendu dans le Nouveau Testament. Cela rend sa signification d’autant plus spéciale, car c’est le Seigneur qui produira une telle délivrance. Si nous y prions sincèrement, elle est affirmée par plusieurs témoignages et promesses. Écrasé par les problèmes de sa nature pécheresse, Paul nous déclare, dans Romains 7:22-24 : « Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » Mais il reçoit immédiatement sa délivrance dans le verset suivant, car, dans Romains 7:25, Paul crie : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Même lorsqu’il anticipait son martyre prochain, Paul pouvait encore témoigner : « Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (2 Timothée 4:18). Pierre aussi nous rassure, en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur » (2 Pierre 2:9-11).

Dieu est capable de délivrer Son peuple du malin. « Car je vous le dis, à vous, Gentils : Étant l’apôtre des Gentils, je glorifie mon ministère, cherchant à exciter, si je puis, l’émulation de ceux de mon sang, et à en sauver quelques-uns. Car, si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur rappel, sinon une résurrection des morts ? Or, si les prémices sont saintes, la masse l’est aussi ; et si la racine est sainte, les rameaux le sont également. Mais si quelques-uns des rameaux ont été retranchés, et si toi, olivier sauvage, as été enté à leur place, et as été fait participant de la racine et du suc de l’olivier, ne te glorifie pas aux dépens des rameaux ; toutefois, si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte », nous dit Paul, dans Romains 11:13-18.

« Tu diras : Les rameaux ont été retranchés, afin que moi je fusse enté. Fort bien ; ils ont été retranchés à cause de leur incrédulité ; mais toi, tu subsistes par la foi ; ne t’enorgueillis point, mais crains. Car si Dieu n’a point épargné les rameaux naturels, prends garde qu’il ne t’épargne pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu ; sa sévérité à l’égard de ceux qui sont tombés, mais Sa bonté envers toi, si tu persévères dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché. Et quant à eux, s’ils ne persévèrent pas dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Dieu a le pouvoir de les enter de nouveau. En effet, si tu as été coupé de l’olivier sauvage de sa nature, et si contre l’ordre de la nature, tu as été enté sur un olivier franc ; combien plus ceux-ci qui sont les rameaux naturels seront-ils entés sur leur propre olivier ? Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux ; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église », dit Paul, dans Romains 11:19-25.

« Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous ; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous », nous confirme Paul, dans Romains 11:26-32.

« Comprenez donc cela, vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne déchire et que personne ne délivre ! Celui qui offre pour sacrifice la louange, m’honore ; et à celui qui règle sa voie, je ferai voir le salut de Dieu », nous déclare Psaume 50:22-23. Le commandement qui ramène toute vérité vers Dieu se trouve dans 1 Corinthiens 10:31-33 où nous pouvons lire : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés », nous confirme Paul. C’est-à-dire que tout aspect de notre vie devrait être organisé de façon à glorifier Dieu dans tout ce que nous faisons et disons en Son nom.

C’est une règle difficile à suivre, car comment pouvons-nous déterminer si telle ou telle action glorifie Dieu ou non ? Néanmoins, il y a une chose que nous pouvons faire qui glorifiera Dieu, c’est de Lui offrir nos louanges et nos prières. Nous devrions Lui offrir nos louanges pour ce qu’Il fait en général pour nous, mais aussi pour ce qu’Il fait en particulier, car quiconque Lui offre des louanges Le glorifie aussi. Dans 1 Thessaloniciens 5:18, nous lisons : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. » Et dans Psaume 103:1-2, David déclare : « Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » La plupart d’entre nous oublions trop souvent tous Ses bienfaits, alors que nous nous inquiétons des petits troubles qui nous accablent.

Si nous désirons glorifier Dieu, nous devrions compter toutes les bénédictions invisibles que Dieu nous a accordées. « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ », nous assure Paul, dans Philippiens 4:5-7. Que nos cœurs et nos esprits soient remplis du Saint-Esprit afin de montrer le salut de Dieu aux autres, au travers de notre comportement. « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4).

En ces jours de relativisme et de changements de morale, il est bon de noter que les Écritures sont pleines de choses que nous devrions savoir, des choses sur lesquelles nous pouvons compter, car elles ne changent pas. Regardons quelques-unes de ces vérités auxquelles je vous invite même à apporter vos propres ajouts, comme des projets personnels. Nous pouvons savoir que le Christ est Dieu, car Jésus a déclaré : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Avez-vous vraiment besoin de vous faire enseigner par des ignorants que Jésus et le Père sont deux Personnes différentes ?

Nous pouvons savoir que nous sommes sauvés, car Jésus nous déclare : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à Moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi a la vie éternelle » (Jean 6:45-47). Nous pouvons également savoir que nous sommes Ses chers enfants, car, dans 1 Jean 3:1-3, Jésus nous rassure en disant : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en Lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »

Nous savons que nous sommes protégés par Lui, car, dans Jean 10:28, Jésus nous a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » Croyez-vous vraiment ceci ? Nous savons que Jésus répond à nos prières, puisque, dans Jean 14:13-14, Jésus nous déclare ouvertement : « Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Et nous pouvons savoir que Jésus nous aide au travers notre tentation. « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18).

Nous devrions savoir comment agir, parce que Jésus nous dit : « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13:15-17). Nous savons surtout que Jésus veut que nous parlions en Son nom.  « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:14-16).

Nous avons l’assurance que Jésus va revenir, car, dans Jean 14:2-3, Jésus nous dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Et finalement, nous pouvons savoir quelle est notre récompense éternelle, car Pierre nous dit que nous sommes : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:2-5).

« Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous », nous rassure Paul, dans Romains 8:9-11.

Quand quelqu’un reçoit Christ, le Saint-Esprit vit vraiment dans son corps, et il vivra dorénavant guidé par l’Esprit, au lieu de par la chair. Mais cette vie devra endurer des souffrances pour Christ et cela nous assure notre héritage futur dans la glorification de nos corps. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », nous confirme Paul, dans Romains 8:16-17. Finalement, notre future résurrection est assurée par la certitude de la résurrection de Jésus-Christ.

Or, « si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage à l’égard de Dieu, qu’il a ressuscité Christ, lequel il n’a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:14-19.

La résurrection de Christ est prouvée, tout comme tout fait historique l’a été. « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23). La vie du véritable chrétien repose dans la soif des paroles logiques émises par Dieu, guidées par Son Esprit, concernant une résurrection future et l’anticipation d’un héritage glorieux en Christ.

Regardons ce beau témoignage de Paul, dans Philippiens 3:8-11 : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. »

L’usage de cette petite phrase, « si je puis », suit un ordre de développement dans le Nouveau Testament. Nous ne la voyons utilisée que quatre fois et, chaque fois, pour exprimer une urgence vis-à-vis d’un objet recherché, comme moyen pour atteindre un but. Le contexte de sa première utilisation est le besoin du confort physique et de la sécurité. Dans un des voyages de Paul, Actes 27:12 nous dit : « Et comme le port n’était pas propre pour hiverner, la plupart furent d’avis de partir de là, pour tâcher de gagner Phœnice, port de Crète, qui regarde le vent d’Afrique et le nord-ouest, afin d’y passer l’hiver. » Ce but ne fut jamais atteint.

Le deuxième but fut plus noble, car il cherchait à atteindre un ministère spirituel. Dans Romains 1:9-12, Paul déclare : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire, afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. »

La troisième mention parle d’une plus grande urgence, l’objet étant la conversion des gentils. « Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? Car je vous le dis, à vous, Gentils : Étant l’apôtre des Gentils, je glorifie mon ministère, cherchant à exciter, si je puis, l’émulation de ceux de mon sang, et à en sauver quelques-uns. Car, si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur rappel, sinon une résurrection des morts ? » (Romains 11:12-15).

Et finalement, la quatrième fois, c’est en parlant de la suprême importance d’avoir un vie centrée sur Christ. Dans Philippiens 3:9-12, Paul nous atteste : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Alors, si nous pouvons, nous devrions chercher à vivre comme Paul, en ministres de Christ, afin qu’Il nous saisisse pour aller chercher des âmes dans le monde entier pour Lui.

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