D.476 – Une racine d’amertume

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Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 11:14-16, nous pouvons lire : « Car ceux qui parlent ainsi, montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. En effet, s’ils se fussent souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner; mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité. » L’amertume et un esprit amer ne devraient jamais caractériser une personne qui a expérimenté le salut et la grâce de Dieu par Jésus-Christ. Peu importe le sérieux de sa déception, si cette personne a connu le pardon de ses propres péchés, elle devrait manifester la même grâce dans sa vie envers les autres, même s’ils ne le méritent pas, car elle ne méritait pas la grâce de Dieu pour elle-même non plus.

Dieu nous déclare que l’amertume est une caractéristique des impies, car : « Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:14-18). Un véritable chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume en se faisant croire que c’est une indignation juste, ou penser que certaines injustices lui donnent le droit d’avoir du ressentiment ou d’être amer. « Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:14-16).

L’amertume enracinée ressortira un jour, non seulement en privant le croyant amer de sa joie et de sa productivité, mais en portant des fruits amers qui affecteront aussi son entourage. L’antidote, bien sûr, est de ne jamais tomber de la grâce de Dieu et de chercher plutôt avec diligence, moment par moment, l’étonnante grâce de Dieu, par laquelle nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous continuons à vivre chaque jour. Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ », nous dit Paul, dans Éphésiens 4:30-32. Autrement, nous ne blessons pas seulement les autres, mais nous contristons aussi le Saint-Esprit de Dieu.

« Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). Les chrétiens libéraux ont méprisé pendant des générations la doctrine biblique affirmant que la mort de Jésus ait pu servir de sacrifice suppléant pour les péchés du monde entier. Comme toutes les autres religions, leur forme de religion prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut qui peut se gagner par ses bonnes œuvres et ses observances religieuses. Certains parlent d’attitude mentale qui les élève vers un plan supérieur, par la méditation transcendantale ; d’autres mettent beaucoup d’emphase sur l’amour seulement et d’autres encore croient simplement que le bien qu’ils font doit l’emporter sur le mal et tous dépendent de leurs capacités à gagner leur salut.

Cependant, la Bible est très claire là-dessus, c’est-à-dire que le salaire du péché, c’est la mort et que Christ est mort pour nous. Cette expression, « pour nous », paraît à répétition dans le Nouveau Testament. Comme dans Romains 8:32 où Dieu : « qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous », déclare Paul, dans 1 Corinthiens 5:7. Et, dans Galates 3:13-14, où nous pouvons lire : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. »

Et que dire d’Éphésiens 5:1-2 où Paul nous dit : « Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Jésus : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces », nous affirme l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 2:21. « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Par ces Écritures, nous reconnaissons l’amour de Christ pour nous. Il a été sacrifié pour nous, a servi de malédiction pour nous, Il S’est donné pour nos péchés. Nous étions sans force, perdus dans nos péchés et incapables de payer la rançon, mais Christ est mort pour nos péchés et c’est de cette façon que nous sommes sauvés.

Plusieurs chrétiens se demandent de nos jours si Christ est vraiment mort ! Laissons la Bible répondre à cette question. Dans Marc 15:43-45 : « Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. » La mort physique de Christ est absolument nécessaire à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs ont essayé pendant des siècles d’obscurcir ou de démentir cet enseignement vital, déclarant que Christ aurait simplement sombré dans le coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Christ est apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection.

Mais pour le chrétien véritable, la mort de Christ n’est pas une simple option. La Bible nous enseigne que le péché sépare l’homme et la femme de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » nous déclare Paul, dans Romains 3:23-26. Jésus a versé Son sang pour nous sur la croix.

« Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. Il était donc nécessaire que les emblèmes des choses qui sont dans les cieux, fussent purifiés de cette manière, mais que les choses célestes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-ci » (Hébreux 9:22-23). Le christianisme ne pourrait pas exister sans la mort réelle du Fils de Dieu. Il semble que les écrivains des Évangiles, en racontant les évènements de la crucifixion, ont donné beaucoup de détails afin qu’il n’y ait aucune mésentente possible. Dans Marc 15, presque vingt personnes sont mentionnées qui auraient sans aucun doute témoigné de Sa mort. Considérez le témoignage des soldats romains qui avaient torturé Jésus au point de Le faire mourir. En considérant leur point de vue, quel avantage avaient-ils à déclarer Sa mort ? Ou qu’Il était toujours vivant en descendant de la croix ? Aucun. Ils ont simplement dit ce qu’ils ont vu. Et n’oubliez pas que plusieurs apôtres ont été martyrisés et sont morts parce qu’ils Le déclarèrent mort puis ressuscité. Meurt-on pour un mensonge ?

Dans Marc 15:15-23, nous lisons : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point. »

« Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part », comme nous constatons dans (Marc 15:24). « De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages. Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit » (Marc 15:31-37).

Le centenier qui était habitué à tuer : « était vis-à-vis de Lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats savaient comment reconnaître la mort. « Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin, parmi lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques le petit et de Joses, et Salomé, qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. Et Joseph ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (vs 40-47).

Il ne peut y avoir aucun doute, Christ est véritablement mort : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Il y avait une urgence dans le travail de Christ. Jésus déclara : « Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:4-5). Il est vraiment intéressant de voir combien de fois Jésus a utilisé le terme « il faut » en parlant des différents aspects du travail qu’Il est venu faire. Puisque Jésus nous sert d’exemple, nous devrions également être sérieux dans le travail que le Père nous donne. Même en tant que jeune garçon dans le temple, Jésus a déclaré à Ses parents : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait » (Luc 2:49-50).

Dès le début de Son ministère, comme Il Se déplaçait d’un endroit à l’autre, « Jésus leur dit : Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. Et il prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:43-44). Vers la fin de Son ministère terrestre, Jésus a déclaré un jour : « il me faut marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant, parce qu’il n’arrive point qu’un prophète meure hors de Jérusalem » (Luc 13:33). Il a également déclaré à Ses disciples : « qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour » (Matthieu 16:21).

Jésus avait dit à Nicodème : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3:7). Pour expliquer comment, Jésus lui dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). Donc, avant de pouvoir naître de nouveau, il a fallu que Christ soit élevé sur la croix afin de mourir pour nos péchés. Jésus a déclaré : « J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. » (Marc 14:49). « Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts. Et les disciples retournèrent chez eux » (Jean 20:9-10).

Mais même Sa mort n’avait pas complètement achevé ce que Jésus est venu accomplir. Car, dans Marc 13:10, Jésus nous affirme : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. » Donc, nous aussi devons accomplir les travaux de Celui qui nous a envoyés, avant que nos jours de prédication soient terminés. Dieu S’attend à ce que nous marchions dans les pas de Christ. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais avant que nous y marchions, Dieu a d’abord tout préparé pour nous sur cette terre.

Dieu nous pose la question suivante : « Qui a mesuré les eaux avec le creux de sa main, et qui a pris avec la paume les dimensions des cieux ? Qui a ramassé dans un boisseau la poussière de la terre ? Qui a pesé au crochet les montagnes, et les collines à la balance ? Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? » (Esaïe 40:12-14). La réponse à ces questions rhétoriques ne peut être que Dieu, le Designer divin de toutes les interrelations de Sa grande création. Quatre des disciplines de la science naturelle sont impliquées ici et, dans chaque cas, la clé principale de cette science est anticipée.

L’emphase est placée sur la précision des quantités allouées divinement à chacun des éléments. Premièrement, vous avez la balance précise des eaux de la terre, entre les océans, les rivières, les nappes phréatiques et les eaux de l’atmosphère. L’hydrologie est la science des eaux de la terre et notre vie sur terre dépend de la répartition des éléments du cycle hydrologique. Job nous déclare : « C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, Il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:23-28).

L’atmosphère aussi a été soigneusement dimensionné en grandeur et en composition afin de rendre la vie humaine possible, tel que formulé dans la science de la météorologie. La poussière de la terre n’est rien d’autres que les éléments chimiques de base, de quoi toutes les choses sont faites. La précision avec laquelle chaque élément est combiné aux autres est basée sur leurs valences et tout cela est impliqué dans l’étude de la chimie. Le principe d’isostasie (poids égaux) est le principe fondamental de la science de la géophysique, qui régie le poids des montagnes et des collines, des continents et des bassins océaniques. Dieu ne joue pas avec la chance ou le caprice, même avec des systèmes physiques inanimés, tels les montagnes et la quantité des eaux sur la terre. Dans Matthieu 10:29-30, nous lisons : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. »

Il faut absolument croire Dieu quand Il nous parle. Regardons ce que Paul nous confie dans Actes 27:23-26 : « Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. » La plupart des gens croient qu’un Dieu existe, ou toutes sortes de dieux, mais c’est une chose complètement différente de croire ce que Dieu dit. Et le texte de Paul, plus haut, rend très clairement que croire en Dieu veut dire croire ce que Dieu dit.

Quand Paul a déclaré : « qu’il en arrivera comme il m’a été dit », Paul l’a dit durant une tempête terrible où tout espoir d’être sauvé vivant avait disparu. C’est ce que nous voyons dans Actes 27:20 : « Et comme pendant plusieurs jours, ni le soleil, ni les étoiles ne parurent, et que nous étions en butte à une forte tempête, nous perdîmes tout espoir de nous sauver. » Mais Dieu avait parlé autrement et Paul a cru à Dieu plutôt que d’adopter les craintes de ceux qui l’entouraient. Paul reçut la croyance d’Abraham, le père des croyants. « Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:11-12).

Abraham : « n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:20-25). Dieu ne nous parle pas aujourd’hui comme Il a parlé à Abraham et à Paul, mais Dieu nous parle avec clarté,  d’une manière compréhensible par Sa Parole écrite, et nous avons encore moins raison de ne pas y croire.

C’est une grave offense à notre Créateur que de remettre en question ou mettre en doute Sa Parole. Ce fut le même péché d’orgueil qui a fait chuter Lucifer et ensuite Adam et Ève. La Bible nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). On doit alors y croire entièrement et y obéir explicitement, car : « Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils » (1 Jean 5:10). Mais qu’en est-il des Écritures que nos scientifiques modernes prétendent être fausses ?

« Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu n’est-il pas injuste quand il punit ? (Je parle comme les hommes.) Nullement ! Si cela était, comment Dieu jugerait-il le monde ? » déclare Paul, dans Romains 3:3-6. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité » (Psaume 33:4). Et n’oublions pas Ses commandements. Salomon fut inspiré de dire : « Mon fils, n’oublie point mon enseignement, et que ton cœur garde mes commandements. Car ils t’apporteront de longs jours, et des années de vie, et la prospérité » (Proverbes 3:1-2).

Il est vitalement important pour nous que, même si nous sommes sauvés par la grâce et non par les œuvres, nous n’oublions jamais que la Loi de Dieu est essentiellement un témoignage de Sa sainteté. Nous devons désirer connaître et suivre les commandements de Dieu, parce que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon » (Romains 7:12). Et non parce que nous cherchons le salut par eux. Il est bon de noter que le Psaume 119, le plus long de la Bible, contient pratiquement à chaque verset une référence aux Écritures de Dieu, déclarant sept fois qu’il n’oublierait jamais les lois et les commandements du Seigneur. Et le Seigneur nous enseigne de partager la même détermination avec ceux avec qui nous venons en contact. Citons ces sept versets.

Psaume 119:16 : « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles. »

Psaume 119:83 : « Car je suis comme une outre dans la fumée ; mais je n’oublie point tes statuts. »

Psaume 119:93 : « Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre. »

Psaume 119:109 : « Ma vie est continuellement en danger ; toutefois, je n’ai point oublié ta loi. »

Psaume 119:141 : « Je suis petit et méprisé ; mais je n’oublie point tes commandements. »

Psaume 119:153 : « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. »

Psaume 119:176 : « Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements. »

Cette septième référence est en fait le dernier verset de ce Psaume remarquable. Il nous fait découvrir d’une merveilleuse façon l’urgence de ne pas oublier les commandements de Dieu Qui nous cherchera lorsque nous dévions et nous ramènera vers Lui, car nous nous rappelons de Son amour et de Sa loi. « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois, » nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:13-14.

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:3-7). Le salut que nous possédons est mystérieux et difficile à comprendre.

Ce Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:8-12).

Nous avons une compréhension plus complète de son accomplissement que même les prophètes ont cru possible. La réponse à cette connaissance et à cette expérience se trouve dans l’enseignement de Pierre qui nous dit que Dieu « nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts » (1 Pierre 1:3). « Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:15-21). Un esprit qui est discipliné et purifié, fin prêt pour l’action et la victoire.

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