D.298 – Bonne odeur de Christ devant Dieu

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Par Joseph Sakala

Je ne connais personne qui, lorsqu’il veut bien manger au restaurant, n’est pas attiré par la bonne odeur de ce qui apparaît au menu, en entrant dans l’établissement. C’est très bien pour la nourriture, mais saviez-vous que celui qui se dit chrétien doit aussi dégager la bonne odeur que Jésus a laissée dans notre vie lorsqu’Il est monté au ciel ? Regardons ensemble ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 2:14-17, sur le sujet : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent : à ceux-ci [qui périssent], une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là [les sauvés], une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu en Christ. »

Beaucoup trop de télévangélistes se glorifient par leur évangile de salut qui est loin de ce que Jésus est venu nous apporter, lequel sera prêché dans Son Royaume par Ses Élus lors de Son avènement glorieux. Nombreux sont les « apôtres » autodidactes, devenus multimillionnaires à proclamer leur salut facile, en autant que vous achetiez leur documentation clamant comment parvenir au ciel en demeurant fidèles à leur congrégation. Mais soyez prêts à vous nourrir également de leurs « doctrines » qui ne correspondent pas aux instructions de la Parole de Dieu. Parce que ces enseignants ont reçu l’esprit du monde dispensé gratuitement : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Jésus, qui est l’image de Dieu, recherche des disciples instruits par le Saint-Esprit, à Son image. Donc, l’apôtre Paul déclare : « Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ. »

Le mot « spirituel » utilisé ici est le mot grec pneumatikos duquel les théologiens ont formé le mot « pneumatologie »[1] ou la doctrine du Saint-Esprit. Ainsi, une personne « spirituelle » est, non seulement née spirituellement par sa foi en Christ dans une vie renouvelée par la puissance du Saint Esprit, mais elle s’efforce aussi avec application de se laisser guider par lEsprit en elle, afin de comprendre et d’obéir aux enseignements bibliques qui lui sont inspirés. Donc, en tant que personne spirituelle, nous avons la pensée de Christ et sommes capables de juger toutes choses selon les standards spirituels révélés dans la Bible.

« Et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut [même pas]. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Romains 8:4-8).

Subséquemment, le véritable converti prie afin de prendre des décisions selon la volonté du Père : « car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8:14). Soyons alors remplis de l’Esprit ; chantant et célébrant de tout notre cœur les louanges du Seigneur. Dans Éphésiens 5:20-21, Paul nous déclare : « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. » Ce qui est bien remarquable chez ce chrétien, c’est la manifestation du fruit de l’Esprit. Car : « le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses » (Galates 5:22-23). La nature humaine est incompétente quant à produire ce fruit, car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu.

Toutefois, la personne spirituelle est capable de discerner et d’évaluer toutes choses selon les standards divins, mais, malencontreusement, cet individu sera fréquemment ignoré par les gens non convertis de son entourage, simplement parce que : « l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14). Alors, ne nous préoccupons pas de ces choses, car : « Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » (Galates 6:8).

Dans notre ère de vidéos et de cellulaires, où tout se fait vite, les chrétiens sont en danger d’oublier et de négliger l’importance primordiale de la lecture. Dans les nombreuses instructions de Paul à son jeune évangéliste Timothée, l’apôtre l’exhorte ainsi : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté. Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4:12-16).

Le mot lecture utilisé par Paul est anagnosis, un mot composé qui veut dire « connaissance renouvelée ». Un sermon ou une conférence fournie est une connaissance entendue. Un film ou une vidéo éducationnels sont une connaissance visuelle. Ils sont rapidement assimilés et ne laissent pas beaucoup de temps à la réflexion. Tandis que la lecture nous fournit une connaissance que nous pouvons lire, méditer, vérifier et revérifier encore et encore, jusqu’au moment où la connaissance est imprégnée en toute sécurité dans notre esprit. En effet, il est nécessaire pour les étudiants de prendre des notes lorsqu’ils entendent un sermon ou une conférence et même quand ils visionnent un film, s’ils veulent retenir quelque connaissance utile pour leurs besoins.

L’importance d’une lecture ou d’une instruction verbale sérieuse suppose une attention appuyée d’une concentration profonde dans la persévérance, si le résultat désiré doit être atteint. Le Jour de la Pentecôte, nous apprenons que ceux qui reçurent de bon cœur la parole de Pierre furent baptisés ; et ce jour-là, environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Notez bien le résultat, maintenant : « Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2:42). Lire et étudier les Écritures est primordial dans un ministère chrétien qui doit porter des fruits.

Mais même cela ne suffit pas, car la Bible nous commande d’être prêts à répondre aux questions de ceux qui chercheraient à dénigrer la connaissance que nous devons partager. Alors, voici ce que le chef des apôtres nous dit, dans 1 Pierre 3:15-17 : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. »

Pour accomplir cela, une étude régulière de la Bible est primordiale, mais également des articles inspirés par d’autres que Dieu éclaire, afin d’être toujours sur la même longueur d’onde que le Saint-Esprit. Les vérités venant de l’Esprit doivent être partagées et non gardées pour soi. Ce genre de partage n’est pas du plagiat, car c’est ce que l’Esprit nous commande. Les enseignants qui refusent de faire cela finissent par se créer des doctrines personnelles dans un esprit fermé, doctrines que tout serviteur de Dieu vraiment converti reconnaît comme fausses, à l’inverse de ceux qui continuent à les prêcher. Un ministre de Dieu efficace est un chrétien bien informé, armé de faits bibliques, conseillé par la Parole de Dieu et préparé afin d’être capable de pratiquer fidèlement le service spirituel, comme témoin véritable de Christ.

Il est vraiment intéressant d’apprendre que Paul, à la veille d’être martyrisé, alors qu’il fut enfermé dans une prison froide et insalubre à Rome, désirait encore lire ses livres. Voici l’instruction qu’il donna au jeune Timothée : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Le chrétien consciencieux ne devrait jamais cesser d’étudier afin d’être fermement attaché à cette instruction de Pierre qui a dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18).

Dans ses instructions à Timothée, Paul lui dit : « repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26). La douceur et la patience sont des vertus chrétiennes puissantes dans n’importe quelle occupation. Cependant, enseigner requiert également d’autres attributs qui sont efficacement expliqués par Paul ici. Considérons seulement quatre de ces exhortations aux enseignants que Dieu appelle.

Dans 2 Timothée 1:13-14, Paul lui déclare : « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. » Dans 2 Timothée 2:16-17, Paul l’exhorte ainsi : « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. » Dans 2 Timothée 4:2-3, Paul insiste : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises. » Notez que les télévangélistes ont tous des « doctorats » associés à leur nom. La saine doctrine est le fondement de tout.

Et finalement, dans 2 Timothée 2:1, Paul souligne : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. » Cela nous indique clairement qu’il est possible d’être fort et doux en même temps. Un ministre qui se prétend enseignant du Christ et qui prêche autre chose que Sa volonté est une disgrâce envers Son appel. Dans 2 Timothée 1:7, Paul lui dit : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. » Et, au verset 14, Paul insiste : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. »

Jésus attend de nous que nous soyons diligents dans l’utilité des dons qu’Il nous a donnés. À son jeune évangéliste, Paul dit : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Cela requiert des études de la Parole de Dieu. Dans 2 Timothée 3:14, prévoyant des temps durs pour la spiritualité et la moralité, Paul déclare : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises. » Cette exhortation de Paul le préparait, et nous aussi en tant que Ses serviteurs, à recevoir cette inspiration divine pleine d’autorité, pour les derniers jours.

Alors, dans 2 Timothée 4:1-8, Paul déclare : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère. Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »

En tant que véritable chrétien, ouvrez grand les yeux et croyez à cette Parole. Les faux docteurs et les faux ministres ont également été prophétisés ! Vous savez que, plus les derniers temps arrivent, pire est la situation spirituelle du monde. Alors, quand vous écoutez un prêcheur à la télévision ou ailleurs, soyez d’autant plus sur vos gardes, car vous devez soupçonner qu’il s’agit peut-être d’un de ces faux ministres qui prêchent Christ sans la force de Sa saine doctrine.

Peu importe les circonstances, le vrai enseignant chrétien doit maintenir la saine doctrine dans son enseignement. Il doit être également doux et fort, sachant comment choisir les Écritures pertinentes pour son message, et vivre simplement et continuellement selon la Parole de Dieu. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11).

Le désir de chaque enseignant devrait se résumer à vouloir faire la volonté de Dieu dans la propagation de Son Évangile. Cette attitude déterminera ce qu’il fera, peu importe les circonstances, car plaire à Dieu deviendra son ambition et fera toute la différence dans l’exécution de son ministère. Les Écritures nous indiquent plusieurs façons par lesquelles notre confiance au service du Seigneur croîtra. Par exemple : « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification » (Romains 15:1-2). Ceci pourrait même devenir notre critère de base. Beaucoup trop de prédicateurs, dans leur façon de prêcher, nous indiquent clairement que la convoitise des richesses et du pouvoir les stimule plus dans leur mission que de plaire à Dieu.

Mais la Parole de Dieu nous commande que nos pensées ou actions ne devraient jamais être gouvernées par de telles considérations. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu, » nous dit Paul, dans Romains 8:7-8. Par contre, au verset 9, il ajoute ceci : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Paul nous rassure, non seulement dans notre mission, si l’Esprit de Dieu habite en nous, mais nous dévoile que les gens qui n’ont pas l’Esprit de Christ ne peuvent même pas se déclarer chrétiens.

Si nous sommes prêts à souffrir volontairement tout en faisant le bien, nous sommes plaisants aux yeux de Dieu. Car : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:20-24).

Il faut se rendre à l’évidence qu’avant de connaître Christ nous étions tous comme des brebis errantes ; mais, grâce au miracle de la conversion par la foi, nous sommes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de nos âmes. Parce qu’il : « est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Donc, nous devons également marcher par la foi si nous voulons plaire à Dieu. Ceci n’est pas quelque chose d’abstrait, mais une vérité spécifique, car elle implique la volonté de croire en Sa Parole révélée et d’agir ensuite par la foi selon Sa révélation. La générosité plaît aussi à Dieu, alors : « n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:16).

La générosité inclut plusieurs choses, parmi lesquelles prime le partage de la bonne nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu sous la gouverne de Christ et de Ses Élus. « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs. Car nous n’avons jamais employé de paroles flatteuses, comme vous le savez, ni agi par aucun motif intéressé ; Dieu en est témoin. Et nous n’avons point recherché la gloire qui vient des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres ; quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, peser avec autorité, » dit Paul dans 1 Thessaloniciens 2:4-6.

Finalement, quand notre comportement plaît à notre Créateur, nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu. « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de Son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24). Et c’est cet Esprit que je souhaite à vous tous.

[1] Pneumatologie : Traité des substances spirituelles [Dictionnaire de la langue française Littré, 1987].

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