D.413 – Les différents titres au nom de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Jérémie 23:6-8, nous pouvons lire : « En ses jours Juda sera sauvé, et Israël habitera en assurance ; et voici le nom dont on l’appellera : l’Éternel notre justice. C’est pourquoi voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où l’on ne dira plus : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter les enfants d’Israël du pays d’Égypte ; mais : L’Éternel est vivant, lui qui a fait monter et qui a ramené la postérité de la maison d’Israël du pays du Nord, et de tous les pays où je les aurai chassés ; et ils habiteront dans leur pays. » Dans les Écritures, nous découvrons plusieurs titres qui viennent qualifier les différents attributs de Dieu. Ces noms nous donnent une vue encore plus profonde de la Personne et du travail du Seigneur.

Lorsque Dieu apparut à Abram : « Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant ; marche devant ma face, et sois intègre » (Genèse 17:1). Ici, Dieu Se déclare le Tout-Puissant, éliminant tous les faux dieux qui prétendraient  porter ce nom. Et quand Dieu a empêché Abraham de tuer son fils Isaac, il fallait le substituer par un autre holocauste : « Et Abraham leva les yeux et regarda, et voici derrière lui un bélier, retenu dans un buisson par les cornes. Alors Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l’Éternel y pourvoira). De sorte qu’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel il y sera pourvu » (Genèse 22:13-14).

Dans Exode 15:26, Dieu déclare à Israël : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu gardes toutes ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car je suis l’Éternel qui te guérit. » Donc, Dieu promet la guérison des maladies qu’Il a infligées à l’Égypte pour l’obéissance à Ses commandements. Un peu plus loin, alors qu’Israël avait vaincu Amalek : « Alors l’Éternel dit à Moïse : Écris ceci pour mémoire dans le livre, et fais entendre à Josué que j’effacerai entièrement la mémoire d’Amalek de dessous les cieux. Et Moïse bâtit un autel, et le nomma : l’Éternel mon étendard » (Exode 17:14-15). Lorsque Dieu a instruit Gédéon sur la façon de sortir Son peuple de l’esclavage : « l’Éternel lui dit : Sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas. Et Gédéon bâtit là un autel à l’Éternel, et l’appela JÉHOVA-SHALOM (L’Éternel-Paix). Il existe encore aujourd’hui à Ophra des Abiézérites » (Juges 6:23-24). Finalement, dans le dernier verset de son livre, Ézéchiel, après avoir décrit la Ville Sainte qui descend du ciel, déclare : « Le circuit de la ville sera de dix-huit mille cannes, et depuis ce jour le nom de la ville sera : L’Éternel est ici » (Ézéchiel 48:35). Donc, Dieu nous annonce qu’un jour Il viendra vivre avec Ses Élus.

Mais ce qui est le plus important de tout, c’est que Dieu soit reconnu vrai et véritable. Dans Romains 3:3-4, Paul nous dit : « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit ; afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Plusieurs chrétiens sont tellement intimidés par l’arrogance des non croyants intellectuels de ce monde qu’ils sont prêts à rejeter ou à faire des compromis avec les enseignements difficiles de la Bible. Cela constitue une grave erreur, car tout ce qui vient de Dieu est justifié et Il vaincra sûrement ceux qui oseront Le juger ainsi que Sa Parole.

La seule raison pour croire à l’évolution est le fait que la plupart des intellectuels veulent y croire absolument. Mais il n’y a aucune évidence, soit dans la Bible, soit dans la science, pour supporter leur croyance de l’évolution, ou tout autre forme de croyance sans Dieu. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu. Or, Jésus s’écria et dit : Celui qui croit en moi, ne croit pas en moi, mais en Celui qui m’a envoyé. Et celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé. Je suis venu dans le monde, moi qui suis la lumière, afin que quiconque croit en moi ne demeure point dans les ténèbres. Et si quelqu’un entend mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge, la Parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour » (Jean 12:43-48).

Alors, ces intellectuels assument que Dieu ne veut pas vraiment dire ce que Sa parole nous dévoile, rendant ainsi sans effet la foi en Sa Parole. La vérité, cependant, n’est pas déterminée en prenant un vote selon l’opinion des sceptiques, ou encore par la spéculation métaphysique. Elle est déterminée par Dieu Lui-même, et aucun autre. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel » (Psaume 33:4-5). Donc, que Dieu soit jugé véritable et tout homme menteur. Le critère de toute vérité est la Parole de Dieu. Il serait alors bien d’expliquer Sa parole de cette façon à ceux qui ont le cœur ouvert à la recevoir.

Il ne faut jamais expliquer la Bible d’une manière compromettante afin de l’accommoder aux contradictions du scientisme courant. David avait la bonne attitude lorsqu’il dit : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles » (Psaume 119:160). Même Jésus a confessé sans réserve, en parlant de Ses brebis : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). À ceux qui Lui sont restés fidèles, Jésus a déclaré ceci : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Dans les Écritures, il y a des choses plus difficiles à comprendre et à croire. Christ, le Souverain Créateur de toutes choses, le Juge offensé qui a déclaré que le salaire du péché, c’est la mort, Celui qui a volontairement donné Sa vie pour payer la rançon de nos péchés afin de nous délivrer de l’esclavage du péché, nous appelle maintenant Son ami. Nous aimerions sûrement être considérés chacun par Jésus comme Son ami, mais sommes-nous vraiment Son ami ? Si Jésus était en train de parler à quelqu’un de Ses amis, serions-nous inclus ? Pourtant, si nous Lui sommes fidèles et prêchons ce qu’Il a prêché, Il insiste pour nous appeler Ses amis. Car : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est Moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne, » dit le Christ, dans Jean 15:16.

Nous sommes Ses amis par Son choix personnel, même s’Il connaît notre nature intérieure beaucoup mieux que nous. Jésus a démontré Son amitié par le plus grand acte d’amour imaginable, lorsqu’Il est mort volontairement pour nos péchés. Et en plus, pour nous, Ses amis, Il nous promet que ce que nous demandons au Père en Son nom, Il nous le donne. Son amour pour nous surpasse tout amour humain. « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour » (Jean 15:9). Et Il ajoute : « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie » (Jean 15:11). Jésus vous a ordonné et dit : « qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent » (Jean 15:16). Quelle joie !

Il devrait y avoir une réponse de notre part au sujet de Son amitié. Car Jésus ajoute presque comme évidence: « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande » (Jean 15:14). Ceci implique notre conduite personnelle et notre comportement avec ceux avec qui nous entrons en contact tous les jours. Pour terminer, Jésus nous rappelle : « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:17). Comment ne pas réagir à un tel commandement ! Paul prêchait ceci partout où il se déplaçait. « Or, je sais qu’en me rendant auprès de vous, je viendrai avec la plénitude des bénédictions de l’Évangile de Christ. Je vous conjure donc, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ, et par l’amour de l’Esprit, de combattre avec moi dans les prières que vous ferez à Dieu pour moi ; afin que je sois délivré des incrédules de Judée, et que mon ministère à Jérusalem soit agréable aux Saints ; en sorte que, par la volonté de Dieu, j’arrive chez vous avec joie, et que je me repose avec vous » (Romains 15:29-32).

Une belle caractéristique de la vie avec Jésus, c’est Sa plénitude. Jésus-Christ est Lui-même : « la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:23). Et Il fait tout pleinement. Lorsqu’Il a nourri la multitude, il restait encore douze paniers de nourriture. « Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé » (Jean 6:12-13). Lorsque Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur ta parole, je jetterai le filet. Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons, qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient » (Luc 5:5-7).

D’abord, Jésus donne la plénitude de la grâce. « Jean lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce » (Jean 1:15-16). Vient ensuite la plénitude dans la joie et la paix lorsqu’Il déclara à Ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit, nous dit Paul, dans Romains 15:13.

Il est donc possible, même il nous est commandé d’être remplis du Saint-Esprit. « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5:17-19). Non seulement le Saint-Esprit vit en nous, mais le Père et le Fils également. Jésus n’a-t-Il pas dit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:23-24).

De cette façon nous pouvons : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:19-21). Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance, nous déclare Paul, dans Colossiens 2:9-10. « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20).

Avec autant de ressources nous étant disponibles, nous devrions grandir constamment : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité, » déclare Paul, dans Éphésiens 4:13-16.

Voilà ce que les apôtres prêchaient à tous les endroits où ils se déplaçaient, mais leur prédication n’était pas toujours bien reçue. Donc : « après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement. Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus » (Actes 16:23-26).

Le fondement de tout conflit global demeure dans la promesse de Dieu à Abraham lorsqu’Il lui fit cette promesse : « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:2-3). Le fils de la promesse (Isaac) et le fils de la servante (Ismaël) sont les deux principaux antagonistes dans tout ce conflit. « Car il est écrit, qu’Abraham eut deux fils ; l’un de l’esclave, et l’autre de la femme libre. Mais celui de l’esclave naquit selon la chair ; et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques ; car ces deux femmes sont deux alliances, l’une du mont Sina, qui enfante des esclaves, et c’est Agar. Car Agar signifie le mont Sina, en Arabie, et elle correspond à la Jérusalem d’à présent, qui est, en effet, esclave avec ses enfants ; mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle qui est la mère de nous tous. Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point, éclate et pousse des cris, toi qui n’as pas été en travail d’enfant ; car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme qui avait l’époux. Pour nous, frères, nous sommes les enfants de la promesse, de même qu’Isaac. Mais, comme alors, celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l’Esprit, il en est de même maintenant. Mais que dit l’Écriture ? Chasse l’esclave et son fils ; car le fils de l’esclave ne sera point héritier avec le fils de la femme libre. Or, frères, nous sommes les enfants, non de l’esclave, mais de la femme libre » (Galates 4:22-31).

Dans les yeux de l’éternité se trouvent toutes les chamailleries politiques parmi les nations. « Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau, ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole, » nous dit Esaïe 40:15. Quiconque est familier avec l’histoire biblique sait que Dieu agit avec les nations du monde comme des outils d’influence, soit en bénédictions, soit en malédictions envers Israël, lorsque Dieu dit à Abraham : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront. » Après qu’Abraham eut enfanté les débuts des ennemis d’Israël, Ismaël et Jacob ont commencé une autre lignée de conflits par Ésaü, l’histoire des conquêtes des Cananéens sous Josué, ainsi que les quatre cent années subséquentes sous les Juges. Tous ces conflits ont abouti à l’union du royaume sous Saul, David, et Salomon.

Presque la moitié de l’Ancien Testament contient les efforts de Dieu dans Sa façon de S’occuper d’Israël et de Juda, après la guerre civile qui débuta par Réhoboam, le fils de Salomon. Cela s’est terminé par la captivité d’Israël et ses dix tribus du Nord par les Assyriens, ainsi que la captivité de soixante-dix ans de Juda par les Babyloniens. Les presque 2 000 années d’Abraham à la venue du Messie ont été suivies par 2 000 années de conduite spirituelle au-travers de l’Église que le Seigneur avait débutée. Dieu n’a pas deux plans de salut, un pour l’Église et l’autre pour les Israélites. Nous savons que tel n’est pas le cas. Dieu n’a toujours eu qu’un seul plan de salut et un seul peuple : l’Église, même au temps de l’Ancien Testament.

Mais il y a une théorie faussement biblique qui court de plus en plus dans les églises « chrétiennes » du monde, et qui dit que les Juifs n’ont pas besoin de se convertir et qu’ils n’ont pas besoin de Christ pour être sauvés. Peut-être pourrions-nous en profiter ici pour enfoncer un clou dans le cercueil de cette fausse théologie. Remarquez que tous les apôtres étaient des Israélites et qu’ils ont pourtant tous prêché le salut par Jésus-Christ. Tous les premiers chrétiens étaient des Israélites, jusqu’à la manifestation de Corneille. Le premier prêche de Pierre, après la Pentecôte, s’adressait à des Israélites venus d’un peu partout. Et Pierre a dit : « Et il n’y a de salut en aucun autre [que Jésus] ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Si les Israélites à qui il s’adressait n’avaient pas besoin de Christ, pourquoi leur a-t-il dit cela ? Mieux encore, l’épître aux Hébreux fut bel et bien adressée aux Hébreux et, aux dernières nouvelles, « Hébreux » était synonyme d’Israélites. Or, dans cette épître, Paul établit sans l’ombre d’un doute la fin du sacerdoce lévitique et l’émergence du sacerdoce de Christ comme seul et unique moyen de salut. Mais si les Hébreux sont des Israélites qui n’ont pas besoin du sacrifice de Christ, pourquoi avoir écrit l’épître aux Hébreux ?

Saisissons-nous l’absurdité d’un salut séparé pour les Juifs ? Abraham fut sauvé par sa foi et non pas par ses œuvres. Dieu lui fit une promesse de bénédictions, sur lui et sur tous ceux qui le béniraient lui, Abraham, et non pas les Juifs. Nous ne sommes pas les enfants des Juifs, mais les enfants d’Abraham par la foi. Cette fausse doctrine que les évangélistes américains prônent de bénir les Juifs ne sert que cette élite juive qui veut installer son Nouvel Ordre Mondial Juif pour les temps de la fin. Mais nous attendons le retour de Christ, qui va anéantir le Nouvel Ordre Mondial, pour établir le Royaume de Dieu Mondial, et qui ne passera jamais à aucun autre peuple.

En attendant ce précieux moment, Paul déclare : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:1-6).

Quand nous prions pour les autres, nous assurons une meilleurs vie pour nous-mêmes, mais encore plus important, nous devenons de plus en plus comme Christ. Car : « Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs » (Esaïe 53:11-12).

Depuis Son retour au ciel, Jésus est assidûment occupé à Son ministère d’intercession. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même » (Hébreux 7:25-27).

« Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés » (Romains 8:31-37).

Non seulement est-Il notre Sauveur ressuscité et glorifié qui intercède toujours, mais Son Esprit prie continuellement pour nous : « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous déclare Paul dans Romains 8:26-30.

Si le Fils et le Saint-Esprit intercèdent toujours pour nous auprès du Père, nous devrions sûrement être volontaires afin de prier pour d’autres sur la terre, pas seulement pour les bien-aimés, mais également pour ceux qui nous ont blessés. Jésus n’a-t-Il pas dit, dans Matthieu 5:44-45 : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent. Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Que Dieu nous aide tous à être des serviteurs fidèles dans ce ministère vital d’intercession.

Dans Deutéronome 7:8-10, Dieu parla au peuple et leur dit : « Mais, c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, et qui rend la pareille en face à ceux qui le haïssent, pour les faire périr. Il ne diffère point envers celui qui le hait ; il lui rend la pareille en face. » Moïse savait que le peuple aurait cette tendance à succomber aux différentes tentations dans le pays promis et les encouragea à, non seulement obéir à la loi de Dieu, mais à utiliser les tentations comme une opportunité pour grandir en caractère.

Debout sur la frontière, il leur proposa trois situations de « quand…alors » et exhorta le peuple à décider d’avance comment il réagirait. « Or, quand l’Éternel ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner, dans de grandes et bonnes villes que tu n’as point bâties ; dans des maisons pleines de toute sorte de biens, que tu n’as point remplies ; vers des puits creusés, que tu n’as point creusés ; vers des vignes et des oliviers, que tu n’as point plantés ; et que tu mangeras, et seras rassasié ; prends garde à toi, de peur que tu n’oublies l’Éternel, qui t’a retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. »

Moïse savait qu’un peuple satisfait, récipiendaire de richesses faciles, oublierait le Seigneur. Le remède : « Tu craindras l’Éternel ton Dieu, et tu le serviras, et tu jureras par son nom » (Deutéronome 6:13). Mais également : « Vous garderez soigneusement les commandements de l’Éternel votre Dieu, et ses lois et ses statuts qu’il t’a prescrits » (Deutéronome 6:17). Ensuite : « Quand ton enfant t’interrogera demain, en disant : Que veulent dire les préceptes, et les statuts et les ordonnances que l’Éternel notre Dieu vous a prescrits ? Tu diras à ton enfant : Nous avons été esclaves de Pharaon en Égypte, et l’Éternel nous a retirés d’Égypte à main forte ; et l’Éternel a fait sous nos yeux, des signes et des miracles, grands et désastreux, contre l’Égypte, contre Pharaon et contre toute sa maison ; et il nous a fait sortir de là, afin de nous amener au pays qu’il avait juré à nos pères de nous donner » (Deutéronome 6:20-23).

Et finalement : « l’Éternel nous a commandé de pratiquer tous ces statuts, en craignant l’Éternel notre Dieu, afin que nous soyons toujours heureux, et qu’il préserve notre vie, comme aujourd’hui. Et nous posséderons la justice, quand nous prendrons garde de pratiquer tous ces commandements devant l’Éternel notre Dieu, comme il nous l’a ordonné » (Deutéronome 6:24-25). Cependant, Dieu connaît aussi nos tendances à faire des compromis, et : « Quand l’Éternel ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, qu’il aura ôté de devant toi beaucoup de nations, les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, sept nations plus grandes et plus puissantes que toi, et que l’Éternel ton Dieu te les aura livrées, et que tu les auras battues, tu les voueras à l’interdit ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce ; tu ne t’allieras point par mariage avec elles ; tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils, car elles détourneraient tes enfants de mon obéissance, et ils serviraient d’autres dieux, et la colère de l’Éternel s’allumerait contre vous, et il t’exterminerait promptement » (Deutéronome 7:1-4).

Cette instruction de Moïse était bonne dans son temps, mais les chrétiens d’aujourd’hui feraient bien de prendre cette exhortation très au sérieux pour les situations courantes afin de décider d’avance comment nous réagirions maintenant, en priant pour les perdus. Dans Apocalypse 21:5-8, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. »

La prière d’intercession ne devrait pas être pour les croyants seulement, mais surtout pour les non croyants. Vous seriez surpris de voir combien de « chrétiens » croient faussement qu’après la mort, tout le monde s’en va au ciel, alors que Jésus a carrément déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Jésus pouvait-Il être plus clair et plus précis ? Pourtant, il existe des congrégations entières qui prêchent cette hérésie, simplement pour s’enrichir par la vente de leur enlèvement au ciel. Et leurs pasteurs qui prêchent cela depuis quarante, cinquante et soixante ans ne connaissent pas Jean 3:13 ?

Mais ces pasteurs sont capables de tordre assez de versets bibliques pour faire croire à leur « brebis » que la Deuxième Résurrection est destinée à la destruction totale de tout ceux qui, depuis Adam et Ève, n’ont pas reçu la vérité au sujet de Jésus. Et ces milliards de païens, d’enfants avortés, d’Israélites non convertis à Christ, et j’en passe, seraient tous perdus et privés de la grâce de Dieu, pour satisfaire ces faux enseignants ?

Si on se fie au chiffre énorme de personnes qui seraient perdues, selon l’enseignement de ces faux ministres, Jésus serait mort pour rien, alors que la Bible nous dit qu’Il est venu sauver le monde entier. Hébreux 9:26-28 nous annonce : « Puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » (Hébreux 9:26-28).

C’est la Deuxième Résurrection qui sera l’opportunité de sauver ce monde, qui a été négligé par les religions et qui fera partie des nations. Apocalypse 21:23-24 nous déclare : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées [pendant la Deuxième Résurrection] marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus de la Première Résurrection], y apporteront leur gloire et leur honneur. » L’apôtre Jacques nous dit de prier pour les malades spirituels : « Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jacques 5:15).

La Bible nous dit avec certitude que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Comment expliquer que Jésus laisserait mourir, en les détruisant, tant de milliards de personnes qui n’ont même pas entendu Son Nom avant qu’Il soit né ? Que vaudrait-il pour vous de savoir que vos parents, qui n’ont pas entendu le Nom de Jésus, pourraient être sauvés en se convertissant dans la Deuxième Résurrection et faire partie des nations, même s’ils ne feront pas partie des Élus de la Première Résurrection ? Rappelez-vous toujours que le premier qualificatif de Jésus est SAUVEUR.

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