D.454 – La lumière dans les ténèbres

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Par Joseph Sakala

Dans Ésaïe 9:1, le prophète fut inspiré d’écrire : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a resplendi sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort. » Ce merveilleux verset est une prophétie prédisant l’avènement de Jésus-Christ, dans Matthieu 4:14-16 où nous pouvons lire : « En sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Pays de Zabulon et de Nephthali, sur le chemin de la mer, au-delà du Jourdain, Galilée des gentils ! Le peuple qui était assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et la lumière s’est levée sur ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort. » Cette région fut habitée jadis par les dix tribus d’Israël, lorsqu’elles furent attaquées et amenées en captivité par les Assyriens.

La région demeura, pendant des siècles, dans les ténèbres spirituelles, même après le retour de Juda de la captivité babylonienne. Mais Christ est venu et : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 4:17). Ainsi, le ministère public de Christ a réellement débuté dans cette terre de ténèbres. « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:5) Et, dans les versets. 9 à 11, nous lisons : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. »

Cependant, dans Jean 1:12-13, nous avons cette affirmation : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Là où Christ vient, la lumière vient, car Christ est lumière. Donc, Jésus a quitté le ciel pour venir sur la terre. Nous en voyons la confirmation par Christ dans Hébreux 10:7-8 : « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. » Donc, nous voyons au verset 9 que Jésus, par Sa mort sur la croix : « abolit le premier sacrifice [des animaux], afin d’établir le second [une fois pour toutes]. »

Dans 2 Timothée 1:9-10, nous découvrons ce grand Plan de Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Ce merveilleux plan fut établi pour offrir le salut gratuitement à tous ceux qui accepteraient le sacrifice de Jésus et seraient prêts à Le suivre jusqu’à la mort.

C’est la réalité même : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:17-21).

À ceux qui désirent la lumière, Jésus dit : « Je Suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus nous promet ici la lumière de la vie éternelle dans l’immortalité. Nous avons parfois tendance à croire qu’il faut être presque parfait pour suivre le Seigneur. Les pharisiens critiquaient les disciples de Jésus parce qu’ils se tenaient avec les gens du monde. « Et Jésus, l’ayant entendu, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal. Mais allez, et apprenez ce que signifie : Je veux la miséricorde, et non pas le sacrifice, car ce ne sont pas des justes que je suis venu appeler à la repentance, mais des pécheurs » (Matthieu 9:12-13). Oui, des larrons, des fraudeurs, des menteurs, etc.

Dans Jean 10:10, Jésus a dit que : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Quatre larrons ont été étroitement liés dans les évènements entourant la crucifixion de notre Seigneur Jésus. Le premier était nul autre qu’un de Ses disciples, Judas. Dans Jean 12:4-6, nous lisons : « Alors Judas l’Iscariote, fils de Simon, l’un de ses disciples, celui qui devait le trahir, dit : Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se souciât des pauvres, mais parce qu’il était larron, et qu’ayant la bourse, il portait ce qu’on y mettait. » C’était ce même Judas qui a trahi le Christ pour trente pièces d’argent, en facilitant Son arrêt et Son accusation.

Le deuxième était, non seulement un larron, mais aussi un révolutionnaire et un meurtrier. Car : « il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices qui avaient commis un meurtre dans une sédition. Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu’il leur fît comme il leur avait toujours fait » (Marc 15:7-8). Ensuite, dans Jean 18:39-40, nous lisons : « Or, comme il est d’usage parmi vous que je vous relâche quelqu’un à la Pâque, voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? Alors tous s’écrièrent de nouveau : Non pas celui-ci ; mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand. »

Imaginez un instant que ces gens mêlés ont choisi Barabbas pour être relâché, un criminel condamné à mort, et ils ont condamné Jésus à sa place. Ainsi, Barabbas a profité temporairement d’une liberté non réclamée par Christ, parce que Christ avait consenti à être crucifié. Cependant : « On crucifia en même temps avec lui deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche » (Matthieu 27:38). Les noms de ces deux hommes ne sont pas inscrits dans la Bible, mais leur attitude envers Jésus et leur destinée ultime furent diamétralement différentes. Dans Luc 23:39-41, nous lisons : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais Celui-ci n’a fait aucun mal. »

Ce quatrième larron : « disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:42-43). Tous étaient des larrons méritant d’être punis. Un a vendu Jésus et a terminé sa vie par le suicide ; un fut bénéficiaire de la liberté pour un peu de temps seulement ; un L’outrageait en disant : « Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais le quatrième crut en Lui, recevant en récompense le salut et la vie éternelle. Donc, il crut en Jésus qui a payé la rançon de ses péchés par Sa mort. Mais Jésus est venu également pour que Ses brebis aient la vie et qu’elles soient dans l’abondance, nous déclare Jésus, dans Jean 10:10. Oui, nous avons la vie éternelle par Lui et l’abondance spirituelle aussi.

Dans Hébreux 2:9-10, Paul nous dit : « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. » Il est le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre Son exemple : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Alors, dans 1 Timothée 6:13-16, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Parmi les nombreux titres descriptifs de Jésus-Christ, le plus significatif est celui de Roi, parce que cela nous parle de Sa domination universelle. Le jour s’en vient : « qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11).

D’ailleurs, depuis qu’Il a créé toutes choses. Jésus est le Roi de Sa Création. Car : « l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à Lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5). Dans un sens, bien sûr, Jésus est le Roi des Juifs aussi, comme nous pouvons le voir dans Luc 1:33 : « Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne. » Mais Jésus est également le Roi de la rédemption : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14).

Le jour vient où tous les rois de la terre seront unis contre Lui. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant, et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS, » nous atteste Apocalypse 19:15-16. Pour le moment, servons-Le comme Roi et soyons-Lui soumis comme à notre Seigneur.

Le Seigneur ne nous demande jamais d’aller là où Il n’est pas allé avant. Il est le Capitaine, littéralement le Chef de notre Salut, et nous n’avons qu’à suivre notre Capitaine divin. Regardons ce que dit Hébreux 12:2 à Son sujet : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

Dieu L’a élevé à Sa droite, comme le Prince et le Sauveur, afin de donner à l’Israël de Dieu (Galates 6:16) la repentance et la rémission des péchés. « Et nous Lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui Lui obéissent, » nous affirme Actes 5:31-32. La même vérité formidable apparaît sous différentes formes dans les Écritures. Aux Juifs, Jésus a dit : « Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:26-30).

Jésus est celui qui illumine notre voie. « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus nous guide dans notre cheminement par Son Esprit : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Avec un tel Chef intrépide, un Exemple parfait, un Berger aimant, une Lumière claire, un Guide infaillible, nous devrions être heureux de Le suivre, même lorsque le chemin paraît difficile. Jésus est le but et le prix au bout du chemin. Pour Lui, Paul a dit : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:8-12).

Bien sûr que : « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande d’elles est la charité, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 13:12-13. Il existe un grand contraste entre maintenant et l’avenir. Nous voyons avec imprécision, mais, au moins, nous voyons. Nous connaissons partiellement, mais, au moins, nous connaissons. Or, ce que nous allons voir et connaître dans l’avenir nous appartient déjà, mais seulement par l’espérance et par les promesses. « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25).

La vie chrétienne connaît beaucoup de tels paradoxes. Nous savons que nous sommes des enfants de Dieu. Cela nous est confirmé dans Romains 8:14, « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. » Et pourtant, nous attendons toujours l’adoption, car : « nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:23). « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous déclare Paul, dans Romains 8:29-30. Et pourtant, Romains 8:17 nous affirme que : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

Présentement, en Christ : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire, » nous dit Paul, dans Éphésiens 1:13-14. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps, » nous dit Paul, dans Romains 8:22-23.

Mais par le Saint-Esprit, nous sommes scellés, alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Donc, nous possédons déjà la rédemption par le sang de Christ : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-15). Or, Paul savait que : « après avoir annoncé l’Évangile dans cette ville-là, et y avoir fait plusieurs disciples, ils retournèrent à Lystra, à Iconium et à Antioche ; fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et leur représentant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:21-22).

Le salut a des dimensions du passé, du présent et du futur dans tous ses aspects. Jésus a déclaré que : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Comme possession présente, elle nous est offerte par une alliance déjà accomplie. Mais il nous faut être encouragé, comme Paul l’a fait avec Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Nous connaissons notre Sauveur par la foi, mais le jour vient où nous allons Le connaître comme Jésus nous connaît.

Avec cette compréhension, Paul ne peut qu’exprimer sa joie en disant : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36). Les hommes de science et les philosophes ont pu découvrir plusieurs belles choses sur l’univers lorsqu’ils ont eu des pensées de révérences envers Dieu. Mais Sa majesté et Son but pour la création demeurent au-delà de leur compréhension.

Comme disait si bien Job concernant Dieu : « Qui fait de grandes choses qu’on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu’on ne peut compter ; qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur la face des champs ; qui met en haut ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont en deuil au faîte du bonheur ; qui dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains ne viennent à bout de rien ; qui prend les sages dans leurs propres ruses, et le dessein des pervers est renversé » (Job 5:9-13). Non seulement Ses jugements sont incompréhensibles, mais même Ses voies et Ses ressources.

L’apôtre Paul s’exprime ainsi, dans Éphésiens 3:8-12 : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Paul parle ainsi parce que, à un certain moment donné, il a eu l’unique expérience d’être enlevé en esprit et il : « fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:4-7).

Nous allons apprendre beaucoup dans les siècles à venir, parce que Dieu : « nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Et nous allons : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Nous pouvons avoir une bonne mesure de paix et de joie dès maintenant, en Christ, mais il y a encore beaucoup à expliquer. Lors de la création d’une nouvelle terre, un jour, nous allons apprendre la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence et qui gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ. Nous allons apprendre à aimer comme Jésus : « que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9).

Son extraordinaire don du salut et de la vie éternelle, que nous comprenons déjà sans le comprendre complètement, nous savons en effet que c’est un don d’amour et de grâce, de paix et de joie. Malgré que nous ne puissions tout décrire présentement, nous pouvons simplement Lui dire, par gratitude : « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). Un de ces dons est notre compréhension de la Création de Dieu, par Néhémie qui nous affirme ceci : « Toi seul es l’Éternel ! tu as fait les cieux, les cieux des cieux, et toute leur armée ; la terre, et tout ce qui y est ; les mers, et toutes les choses qui y sont. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l’armée des cieux se prosterne devant toi » (Néhémie 9:6).

La Bible nous déclare clairement que : « l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, » à partir de rien (Exode 20:11). « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous confirme Hébreux 11:3. Dés le premier verset de la Bible, nous apprenons que : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Donc, Dieu a appelé à l’existence les cieux et la terre, ainsi que l’univers entier. Ce qui nous confirme qu’avant cette création, rien n’existait. Alors que cet enseignement est clair et facilement compréhensible, il semble très difficile d’y croire.

La création à partir de rien est tellement étrangère à notre expérience qu’elle ne peut être comprise que si elle nous est révélée par Dieu. On nous enseigne que la recréation de la terre fut terminée à la fin du sixième jour. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux » (Genèse 2:1-4).

À l’exception de certains miracles accomplis par Jésus, une telle création n’a pas eu lieu depuis, et nous avons de la difficulté à croire que c’est en effet arrivé parce que cette expérience nous est tellement étrangère. Notre difficulté à comprendre vient du fait que nous sommes des créatures pécheresses et charnelles. Nos esprits sont brouillés par le péché. Dans 1 Corinthiens 2:14, nous pouvons lire : « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » Puisque la doctrine de la création est fondamentale pour le reste des Écritures, nous ne pouvons la négliger simplement parce qu’elle est difficile à comprendre. Seul l’homme et la femme convertis peuvent saisir les choses de Dieu, car : « l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:15-16.

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