D.523 – Le défi du leadership

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Par Joseph Sakala

Le temps de sortir d’Égypte était arrivé et Dieu voulait préparer Son peuple afin qu’il le fasse en étant dirigé par un leadership selon la volonté divine. Alors, dans Exode 6:7-12, Dieu déclara à Moïse : « Je vous prendrai pour mon peuple, et je vous serai Dieu, et vous connaîtrez que je suis l’Éternel votre Dieu, qui vous retire de dessous les fardeaux de l’Égypte. Et je vous ferai entrer au pays au sujet duquel j’ai levé ma main que je le donnerais à Abraham, à Isaac, et à Jacob ; et je vous le donnerai en héritage : Je suis l’Éternel. Moïse parla donc ainsi aux enfants d’Israël ; mais ils n’écoutèrent point Moïse, par impatience et à cause de leur dure servitude. Et l’Éternel parla à Moïse, en disant : Va, parle à Pharaon, roi d’Égypte, et qu’il laisse sortir les enfants d’Israël de son pays. Alors Moïse parla devant l’Éternel, et dit : Voici, les enfants d’Israël ne m’ont pas écouté ; et comment Pharaon m’écoutera-t-il, moi qui suis incirconcis de lèvres ? » Mais Moïse accepta de faire ce que l’Éternel lui avait commandé.

Lorsqu’une personne ou un groupe accepte de se soumettre à un niveau de leadership, Dieu S’attend à un engagement sans réserve de la part du serviteur, afin d’accomplir le travail. « Alors Moïse s’en alla, et retourna vers Jéthro son beau-père, et lui dit : Que je m’en aille, je te prie, et que je retourne vers mes frères qui sont en Égypte, pour voir s’ils sont encore vivants. Et Jéthro dit à Moïse : Va en paix ! Or, l’Éternel dit à Moïse, en Madian : Va, retourne en Égypte ; car tous ceux qui en voulaient à ta vie, sont morts. Alors Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur un âne, et retourna au pays d’Égypte. Et Moïse prit la verge de Dieu dans sa main. Et l’Éternel dit à Moïse : En t’en allant pour retourner en Égypte, considère tous les miracles que j’ai mis dans ta main, et tu les feras devant Pharaon ; mais j’endurcirai son cœur, et il ne laissera point aller le peuple » (Exode 4:18-21).

« Et tu diras à Pharaon : Ainsi a dit l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né ; et je t’ai dit : Laisse aller mon fils, afin qu’il me serve ; et tu as refusé de le laisser aller. Voici, je vais faire mourir ton fils, ton premier-né. Or, il arriva qu’en chemin, dans l’hôtellerie, l’Éternel rencontra Moïse, et chercha à le faire mourir. Et Séphora prit un couteau de pierre, et coupa le prépuce de son fils, et le jeta à ses pieds, et dit : Certes, tu m’es un époux de sang ! Et l’Éternel le laissa. Elle dit alors : Époux de sang ! à cause de la circoncision. Et l’Éternel dit à Aaron : Va au-devant de Moïse, au désert. Il alla donc et le rencontra à la montagne de Dieu, et il le baisa. Et Moïse rapporta à Aaron toutes les paroles avec lesquelles l’Éternel l’avait envoyé, et tous les prodiges qu’il lui avait commandé de faire. Moïse s’en alla donc avec Aaron ; et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Et Aaron dit toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il fit les prodiges aux yeux du peuple. Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et ils s’inclinèrent et adorèrent » (Exode 4:22-31).

Jésus avait noté, un jour, dans Luc 9:62, que : « Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est point propre au royaume de Dieu. » Donc, le leadership s’avère rarement simple et facile. Moïse devait d’abord rencontrer et gagner le cœur des anciens. « Va, et assemble les anciens d’Israël, et dis-leur : L’Éternel, le Dieu de vos pères m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob, et m’a dit : Certainement, je vous ai visités, et j’ai vu ce qu’on vous fait en Égypte » (Exode 3:16). Mais il n’était pas certain que le peuple accepterait immédiatement un tel défi. « Moïse parla donc ainsi aux enfants d’Israël ; mais ils n’écoutèrent point Moïse, par impatience et à cause de leur dure servitude » (Exode 6:9).

« L’Éternel parla donc à Moïse et à Aaron, et leur ordonna d’aller trouver les enfants d’Israël, et Pharaon, roi d’Égypte, pour retirer les enfants d’Israël du pays d’Égypte. Voici les chefs des maisons de leurs pères. Les fils de Ruben, premier-né d’Israël : Hénoc et Pallu, Hetsron et Carmi. Voilà les familles de Ruben. Les fils de Siméon : Jémuël, Jamin, Ohad, Jakin, Tsochar et Saül, fils de la Cananéenne. Voilà les familles de Siméon. Et voici les noms des fils de Lévi, selon leurs générations : Guershon, Kéhath et Mérari. Et les années de la vie de Lévi furent de cent trente-sept ans. Les fils de Guershon : Libni et Shimei, selon leurs familles. Les fils de Kéhath : Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel. Et les années de la vie de Kéhath furent de cent trente-trois ans. Les fils de Mérari : Machli et Mushi. Voilà les familles de Lévi, selon leurs générations. Or, Amram prit pour femme Jokébed, sa tante, et elle lui enfanta Aaron et Moïse. Et les années de la vie d’Amram furent de cent trente-sept ans. Les fils de Jitsehar : Coré, Népheg et Zicri. Les fils d’Uziel : Mishaël, Eltsaphan et Sithri. Et Aaron épousa Elishéba, fille d’Amminadab, sœur de Nahashon, et elle lui enfanta Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar. Les fils de Coré : Assir, Elkana et Abiasaph. Voilà les familles des Corites. Or, Éléazar, fils d’Aaron, prit pour sa femme une des filles de Puthiel, et elle lui enfanta Phinées. Tels sont les chefs des maisons des pères des Lévites, selon leurs familles. C’est cet Aaron et ce Moïse, à qui l’Éternel dit : Retirez les enfants d’Israël du pays d’Égypte, selon leurs armées. Ce sont eux qui parlèrent à Pharaon, roi d’Égypte, pour retirer d’Égypte les enfants d’Israël. C’est ce Moïse et cet Aaron » (Exode 6:13-27).

L’opposition de ce peuple impie était pourtant continuellement présente. Notre Seigneur Jésus a enseigné, dans Jean 15:20-23 : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse pour leur péché. Celui qui me hait, hait aussi mon Père. »

Moïse a également rencontré la puissance et la colère de la cour d’Égypte : « Mais Pharaon dit : Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix en laissant aller Israël ? Je ne connais point l’Éternel, et je ne laisserai pas non plus aller Israël » (Exode 5:2). « Alors les exacteurs du peuple et ses commissaires sortirent, et dirent au peuple : Ainsi a dit Pharaon : Je ne vous donne plus de paille. Allez vous-mêmes, prenez de la paille où vous en trouverez, car on ne retranchera rien de votre travail. Alors le peuple se répandit par tout le pays d’Égypte, afin d’amasser du chaume pour tenir lieu de paille. Et les exacteurs les pressaient, en disant : Achevez votre ouvrage, chaque jour la quantité fixée, comme quand il y avait de la paille » (Exode 5:10-13).

Mais l’Éternel était évidemment en charge des évènements. « Les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel, quand j’étendrai ma main sur l’Égypte, et que je retirerai du milieu d’eux les enfants d’Israël » (Exode 7:5). Dieu a toujours une raison pour Ses actions. Et les leaders humains sont toujours Son moyen pour accomplir Son œuvre. Et Son but immédiat ne sera jamais voilé par Son objectif à long terme. Voici ce que dit l’Éternel, dans Ézéchiel 30:25-26 : « Je fortifierai les bras du roi de Babylone, mais les bras de Pharaon tomberont ; et ils sauront que je suis l’Éternel, quand je mettrai mon épée dans la main du roi de Babylone, et qu’il l’étendra sur le pays d’Égypte. Et je disperserai les Égyptiens parmi les nations ; je les répandrai dans les pays, et ils sauront que je suis l’Éternel. »

Les leaders humains voient rarement le but ultime de Dieu lorsqu’Il  accomplit l’histoire, mais ils en connaîtront la réalité et l’aboutissement  pendant l’éternité. « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12). Alors, à Josué, Dieu lui déclare, dans Josué 1:6-7 : « Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras. »

Ceux que Dieu appelle au leadership doivent apprendre à se préparer pour ce travail. Il faut être sûr de demander à Dieu de nous conduire. « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies », nous dit l’apôtre, dans Jacques 1:5-8.

Cependant soyez certain que vous demandez selon la volonté de l’Esprit, tout comme Jésus qui était ferme dans Son leadership, et : « Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:6-8.

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve », nous témoigne Paul, dans Philippiens 4:8-11.

Pour être un leader bienveillant, veillez à ce que vos motifs soient véritablement sans reproche. Dans 2 Corinthiens 4:1-5, Paul nous déclare : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. »

« Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. Mais j’estime que je n’ai été en rien inférieur aux plus excellents apôtres », nous affirme Paul, dans 2 Corinthiens 11:2-5. Car il faut mettre toute notre loyauté en Dieu.

Regardons ce que Dieu a dit à Josué : « Moïse mon serviteur est mort ; maintenant lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d’Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Josué 1:2-5). Dieu pouvait lui faire une telle promesse à cause de Sa toute puissance, et nous ne devrions jamais douter de Sa toute puissance, car Dieu ne change pas. Il est aujourd’hui le même que du temps de Moïse et de Josué.

Ce sont des dispositions que les leaders de Dieu doivent continuellement garder à l’Esprit alors qu’ils font le travail que Dieu a préparé devant eux. Ayez la certitude de garder avec vous les gens dont vous avez besoin. « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux », leur dit Paul, dans Actes 20:28-30.

« De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:10-15.

Un autre point très important : soyez certain que vous conduisez le peuple là où Dieu vous a conduit. « Tu t’établiras des juges et des officiers dans toutes tes portes que l’Éternel ton Dieu te donne, selon tes tribus, et ils jugeront le peuple d’un jugement juste. Tu ne pervertiras point le droit ; tu n’auras point égard à l’apparence des personnes ; et tu ne prendras pas de présent [des pots-de-vin] ; car le présent aveugle les yeux des sages, et trouble les paroles des justes. Tu suivras exactement la justice, afin que tu vives et que tu possèdes le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. Tu ne te planteras point d’emblème d’Ashéra, aucun arbre, auprès de l’autel que tu dresseras à l’Éternel ton Dieu. Tu ne te dresseras point non plus de statue. Car l’Éternel ton Dieu hait ces choses » (Deutéronome 16:18-22). Il y a beaucoup d’églises modernes qui auraient intérêt à réviser leur mobilier ecclésiastique…

« Mais parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et m’a pleinement suivi, je le ferai entrer au pays où il est allé, et sa postérité le possédera », déclara Dieu, dans Nombres 14:24. « Et mes frères, qui étaient montés avec moi, firent fondre le courage du peuple ; mais moi, je suivis pleinement l’Éternel mon Dieu. Et Moïse fit serment, ce jour-là, en disant : Certainement la terre que ton pied a foulée sera à jamais un héritage pour toi et tes enfants, parce que tu as suivi pleinement l’Éternel mon Dieu ! Or maintenant, voici, l’Éternel m’a conservé la vie, comme il l’avait dit ; voilà quarante-cinq ans que l’Éternel prononça cette parole à Moïse, lorsque Israël marchait dans le désert ; et maintenant, me voici âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans ; je suis encore, aujourd’hui, aussi fort que le jour où Moïse m’envoya ; j’ai maintenant la même force que j’avais alors, pour la guerre, pour sortir et rentrer » (Josué 14:8-11).

Soyez sûrs et certains que vous établissez le bon exemple au fur et à mesure que vous avancez. Et c’est ce que Paul dit à Tite de faire lorsqu’il lui déclara : « Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. Mais évite les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines. Éloigne-toi de l’homme hérétique, après l’avoir averti une première et une seconde fois ; sachant qu’un tel homme est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même » (Tite 3:8-11).

« Avertis-les d’être soumis aux princes et aux magistrats, de leur obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre ; de ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes » (Tite 3:1-2). Mais d’où vient cette Parole ? De Dieu, sûrement, Qui : « t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? » (Michée 6:8). C’est ainsi que se fait le transfert du leadership.

Donc : « Après la mort de Moïse, serviteur de l’Éternel, l’Éternel parla à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse, et lui dit : Moïse mon serviteur est mort ; maintenant lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d’Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Josué 1:1-5).

Les ministères du Seigneur sont variés et nombreux, même au sein des Églises que Jésus avait établies sur la terre. Les leaders de ces Églises et de plusieurs groupes qui servaient ces Églises ajoutaient des couches de caractère qui se devaient d’être continuellement améliorées, et nous le voyons par les correctifs que Jésus apporte à chaque congrégation des sept premières Églises choisies par Jésus, sauf l’Église de Philadelphie. Donc, tel que prévu, la Bible n’est pas silencieuse sur une affaire aussi importante. Les remplaçants doivent être identifiés, entraînés et apprêtés avant d’être utilisés. « Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte et entre devant eux, et qui les fasse sortir et entrer, afin que l’assemblée de l’Éternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger » (Nombres 27:16-17).

Au moment où un leader ayant terminé son ministère doit mourir, Dieu S’est déjà choisi un successeur préparé longtemps d’avance. « Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. En vain vous vous levez matin, vous vous couchez tard, et vous mangez le pain de douleur ; il en donne autant à son bien-aimé pendant son sommeil », déclare Salomon, dans Psaume 127:1-2. Le même principe s’applique dans le Nouveau Testament, où Paul déclare : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:9-11).

Le travail en vue du Royaume de Dieu se poursuivra, avec ou sans vous. « Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau » nous déclare Paul, dans Galates 6:3-5. « C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 3:7-9.

« Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:13-14). Et qu’est-ce que cela veut dire, au juste ? Voici un exemple : « Tu diras tout ce que je te commanderai, et Aaron ton frère parlera à Pharaon, pour qu’il laisse aller les enfants d’Israël hors de son pays. Mais j’endurcirai le cœur de Pharaon, et je multiplierai mes signes et mes miracles dans le pays d’Égypte. Et Pharaon ne vous écoutera point ; et je mettrai ma main sur l’Égypte, et je retirerai du pays d’Égypte mes armées, mon peuple, les enfants d’Israël, par de grands jugements. Les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel, quand j’étendrai ma main sur l’Égypte, et que je retirerai du milieu d’eux les enfants d’Israël. Moïse et Aaron firent donc comme l’Éternel leur avait commandé ; ils firent ainsi » (Exode 7:2-6).

Moïse et Aaron n’avaient pas à se poser de question, ils n’avaient qu’à obéir et s’attendre à l’Éternel ! Lorsque Dieu appelle un leader dévoué à Son service, Dieu lui donne toujours une vision qui vient avec l’appel. Avec Moïse, la vision fut donnée au tout début, lors de l’implantation du projet, et confirmée lorsque le grand exode du peuple fut accompli. Les dix plaies furent simplement des paroles de la bouche de Dieu contre le panthéon polythéiste des dieux d’Égypte. Et c’est toujours ainsi de nos jours : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes », nous dit Paul, dans Éphésiens 6:12-13.

Tout comme il fut déclaré à Moïse que Pharaon résisterait à chaque démonstration de la puissance divine, on nous met en garde de la même manière : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions », déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-9. Cependant, même l’ennemi du peuple de Dieu est assujetti à la Parole du Créateur. Alors que Satan peut rugir autant qu’il veut et tenter de nous dévorer, il doit se sauver lorsque les serviteurs de Dieu lui résistent. L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Parfois, il nous semble que les méchants peuvent tout faire. Dieu ne le voit pas ainsi lorsque les saints de Dieu sont prêts à attendre patiemment le moment où Dieu va agir. Quand vous serez à bout de patience, lisez Psaume 37:1-8, un Psaume de David, qui dit : « Ne t’irrite pas contre les méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Car ils seront bientôt fauchés comme l’herbe ; ils se faneront comme l’herbe verte. Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. »

Le travail est un don, car il vient de Dieu. Voici ce que Dieu a fait dès le commencement : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Lorsque Dieu créa l’homme, Il lui donna également quelque chose à faire. Même si : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé » (Genèse 2:8), c’est l’homme qui devait s’en occuper s’il voulait en manger les produits. Donc, travailler pour gagner sa vie n’est pas une punition divine pour le péché de l’homme, comme certains se plaisent à l’interpréter, mais plutôt un bien-être pour l’homme.

Pareillement, après que la terre sera purifiée, lorsque le péché et la souffrance humaine seront enlevés éternellement, il y aura certainement de l’ouvrage à faire. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22:3). Nous ne serons certainement pas confinés sur un nuage et condamnés à jouer de la harpe pour toute l’éternité ! Nous ne savons pas encore quels travaux seront disponibles, mais ils seront sûrement reliés à la fidélité que nous avons à Le servir pendant que Jésus est au ciel à nous préparer une place. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été », nous dit Jésus, dans Apocalypse 22:12.

C’est alors un privilège accordé par Dieu que de pouvoir faire dès maintenant un travail utile, et que ce travail soit de prêcher la Parole de Dieu, ou bien d’améliorer présentement quelque chose dans le monde pour Dieu. Salomon nous a déclaré, dans Ecclésiaste 9:10 : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » Jésus a également déclaré : « Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler » (Jean 9:4).

Peu importe le travail que Dieu nous a demandé d’accomplir, il est très important de nous rappeler l’enseignement que nous trouvons dans Colossiens 3:23-25 et d’y obéir : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur. Mais celui qui agit injustement, recevra selon son injustice ; et il n’y a point d’acception de personnes. »

« C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur », nous atteste Paul, dans 1 Corinthiens 15:58.

 

 

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