D.396 – Le Dieu qui questionne

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 9:20-24, Dieu demande : « Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu ? Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé : Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? Le potier n’a-t-il pas le pouvoir de faire, d’une même masse de terre, un vase pour des usages honorables, et un autre pour des usages vulgaires ? Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils ? »

Lorsque quelqu’un commence une question avec le mot « pourquoi », il devrait réaliser que la réponse devrait nécessairement être théologique et non scientifique. La science peut répondre aux questions commençant par « quoi » et « comment », parfois même par des questions avec « où » et « quand », mais jamais avec « pourquoi ». Les questions avec « pourquoi » ont comme engagement des motifs et des buts, même lorsqu’il s’agit de phénomènes naturels. Comme : Pourquoi avons-nous des maringouins ? Même si nous pouvons imparfaitement expliquer cela par des causes secondaires, nous distinguons finalement la cause première, et le pourquoi ne peut être expliqué seulement que par Dieu.

La sagesse est simplement de croire que Dieu a de bonnes raisons pour tout, peu importe que nous puissions les discerner ou non. Abraham avait demandé à Dieu : « Il n’arrivera pas que tu fasses une telle chose, que tu fasses mourir le juste avec le méchant, en sorte que le juste soit traité comme le méchant. Non, tu ne le feras point. Celui qui juge toute la terre, ne fera-t-il point justice ? » (Genèse 18:25). C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ, nous dit Paul, dans Éphésiens 1:11. Donc, il devient notre privilège de Lui faire simplement confiance et non de remettre en question ce qu’Il fait..

Par contre, Dieu nous demande souvent « pourquoi ? » « Pourquoi avez-vous peur, gens de petite foi ? Et s’étant levé, il parla avec autorité aux vents et à la mer, et il se fit un grand calme » (Matthieu 8:26). Dans Jean 8:46, Jésus demanda au peuple : « Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Et à ceux qui doutaient de la divinité de Christ, Paul déclare : « Quoi ! jugez-vous incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Actes 26:8). Dieu Se spécialise dans les choses impossibles. Notre Dieu est omniscient, donc Il sait ce qui est meilleur : et Il est omnipotent, alors Il le fait. Dieu est tout aimant et fera sûrement ce qui est meilleur pour ceux qui placent leur confiance en Lui.

Mais plus grave encore, c’est lorsque Dieu est obligé de poser la question suivante : « O Galates dépourvus de sens ! qui vous a fascinés pour que vous n’obéissiez plus à la vérité ? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement dépeint, et comme crucifié en vous ? Je veux savoir de vous cette seule chose : Avez-vous reçu l’Esprit par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? Avez-vous tellement perdu le sens, qu’après avoir commencé par l’Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ? » (Galates 3:1-3). Le mot grec pour « fascinés », utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament, ne se réfère pas nécessairement à la sorcellerie où à la magie noire, mais plutôt à la fascination ou la séduction.

Bien au contraire des autres épîtres, le livre aux Galates n’inclut aucune recommandation de Paul, pas même des demandes de prières. Paul était visiblement très désenchanté de cette Église, ainsi que de son ministère. Il avait clairement prêché l’Évangile parmi eux : « Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Et les Galates avaient apparemment cru et ont bien débuté dans leur croyance. Ils semblaient comprendre les grandes doctrines du salut par la grâce et la liberté en Christ, et c’est pourquoi il était difficile pour Paul de comprendre comment ces chrétiens furent si vite fascinés par autre chose.

S’il est possible, ce problème existe aujourd’hui encore plus que du temps de Paul. Des chrétiens, supposément convertis, ont abandonné la foi : « Pour que nous ne soyons plus [comme] des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4:14-15). Et cela, pas seulement en rapport avec le légalisme, comme en Galatie, mais aussi en ce qui a trait à l’évolution, l’hédonisme, l’émotivité ou la sensiblerie, le matérialisme et plusieurs autres hérésies non scripturales. De nos jours, plusieurs de ceux qui professent être des chrétiens ont, comme les Galates, été fascinés par une persuasion bien calculée, ainsi que par leurs amis dans de telles séductions.

Ces gens se considèrent très éclairés intellectuellement, ou simplement évolués, mais Paul les appellerait ignorants comme les Galates. « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants » (Colossiens 2:2-4). Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde, nous déclare Paul, dans Galates 6:14. Voilà pourquoi, afin de ne pas être fascines comme les autres, il faut porter les emblèmes du Saint-Esprit.

Dans Matthieu 3:13-17 : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Il y a de nombreux symboles utilisés dans le Nouveau Testament pour démontrer la manifestation du Saint-Esprit. Nous voyons Sa manifestation comme une colombe. Cette manifestation nous rappelle la colombe qui est venue avertir Noé que la terre était apparue après le grand Déluge. Tout comme Jésus est sorti de l’eau du baptême pour recevoir le Saint-Esprit sous forme d’une colombe.

L’eau elle-même est un emblème de vie, tout comme Jésus avait dit, dans Jean 3:5-6 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Jésus a également fait allusion à cette eau dans Jean 7:38-39, lorsqu’Il dit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié). »

Ensuite, il y a le vent, parfois un vent doux, parfois un ouragan, et cela aussi symbolise le Saint-Esprit. Jésus a également mentionné ceci à Nicodème, dans Jean 3:8, quand Il lui dit : « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’Esprit. » Jean le Baptiste a aussi déclaré, dans Luc 3:16 : « Pour moi, je vous baptise d’eau ; mais il en vient un plus puissant que moi ; et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers ; c’est lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » Le Saint-Esprit est Dieu. C’est pourquoi nous rendons notre culte à Dieu d’une manière qui Lui soit agréable, avec respect, honneur et crainte. « Car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). Le Saint-Esprit est une colombe douce et l’eau vivante, Il est le doux vent qui souffle et un feu dévorant.

Le Saint-Esprit est également : « Le Consolateur que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites, » nous a déclaré Jésus, dans Jean 14:26. « Il est l’Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:17-18). Et finalement, nous dit Paul, il est : « la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, [qui] m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:2-4). Vous devez servir d’exemples divins pour ceux avec qui vous venez en contact dans le monde.

Dans sa lettre aux Colossiens, Paul leur dit : « Saluez les frères de Laodicée, et Nymphas, et l’Église qui est dans sa maison. Et après que cette lettre aura été lue parmi vous, faites en sorte qu’elle soit lue aussi dans l’Église des Laodicéens et que vous lisiez aussi celle de Laodicée » (Colossiens 4:15-16). Les épîtres pastorales aux Églises, qui incluaient cette lettre adressée aux Colossiens, furent écrites durant l’emprisonnement de Paul à Rome, vers les années 60 à 62 apr. J.-C. Trois villes — Éphèse, Philippes et Colosse — étaient proches de celle de Laodicée. Paul instruit Nymphas de lire également à Laodicée cette lettre adressée aux Colossiens.

Il y avait un groupe de frères — Tychicus, Onésime, Aristachus, Marcus et Justus — qui s’occupait de Paul à Rome. Il avait également des amis de sa troisième mission, Épaphras, Demas, Nymphas  et Archippus, vivant dans les villes autour de Colosses, et qui étaient en proche contact avec Paul, le supportant financièrement. Luc, le médecin bien-aimé, aurait rencontré Paul lors du second voyage missionnaire de celui-ci. Plusieurs attributs divins sont identifiés. « Bienheureux frère » est utilisé pour mettre de l’emphase sur la relation inflexible que Paul avait avec certains de ces hommes. « Fidèle ministre » ou « fidèle serviteur » identifient le service dans lequel Paul se réjouissait avec eux. « Prisonnier dans la foi » était une identification évidente pour ceux qui étaient en prison avec Paul.

Dans Colossiens 4:2-4, Paul demande à la congrégation : « Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces ; priez en même temps pour nous, afin que Dieu nous ouvre la porte de la parole, pour annoncer le mystère de Christ, à cause de qui je suis dans les chaînes ; et que je le fasse connaître comme il faut que j’en parle. » Cette parole fut adressée à : « Épaphras, qui est des vôtres, et serviteur de Christ, vous salue ; il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, pour que vous soyez parfaits, et accomplis dans toute la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage, qu’il a un grand zèle pour vous, et pour ceux de Laodicée et de Hiérapolis » (Colossiens 4:12-13).

Le chapitre 16 de l’épître aux Romains nous donne un aperçu précieux dans la vie des hommes et des femmes de Dieu qui partageaient la vie des leaders et aidaient à faire leur ministère plus efficacement. Qu’il plaise au Seigneur de nous inscrire dans le Livre de Vie pour l’éternité, voilà quel était le but unique dans leur vie. Néanmoins, dans 1 Timothée 4:1-2, nous voyons que : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. » Cet avertissement par le Saint-Esprit déclare explicitement, pour les chrétiens qui vivront dans les derniers temps, un élément foudroyant de la séduction démoniaque. Pas seulement de l’idolâtrie païenne, mais au cœur même des nations chrétiennes où plusieurs seront portés à délaisser la foi que leurs ancêtres professaient jadis.

Les chrétiens modernes ne devraient donc pas être pris par surprise par une vaste éruption de la sorcellerie, du mysticisme nouvel-âge, de l’occultisme oriental, de la musique rock démoniaque, des fantaisies induites par la drogue, des états altérés de la conscience et même des cultes d’adoration satanique qui ont soudainement proliféré dans notre société de plus en plus pseudo-scientifique et matérialiste. Car, derrière tout cela : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Il devient ainsi amplement évident que les véritables chrétiens doivent fuir complètement ces pratiques et ces croyances. « Non ; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1 Corinthiens 10:20-22). Au contraire, entendez plutôt la Parole de Dieu lorsqu’elle vous exhorte : « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18 ».

Même les jeux « innocents » devraient être évités, comme les partys d’Halloween, les planches ouija et même les jeux où il se pratique l’exorcisme apparent d’une possession démoniaque. Les chrétiens ont souvent été conduits dans des jeux dangereux où l’influence démoniaque était dominante chez ceux qui cherchaient des expériences surnaturelles, ou des révélations. « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:8-10).

N’oublions jamais que c’est Dieu qui est le juste Juge. Dans Psaume 145:16-21, nous lisons : « Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui vit. L’Éternel est juste dans toutes ses voies, et plein de bonté dans toutes ses œuvres. L’Éternel est près de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent ; il entend leur cri, et les délivre. L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité. » Lorsqu’Abraham plaida avec Dieu pour épargner Sodome si seulement il s’y trouvait dix justes : « Abraham dit : Je prie le Seigneur de ne pas s’irriter, et je parlerai, seulement cette fois. Peut-être s’y en trouvera-t-il dix ? Et il dit : Je ne la détruirai point, pour l’amour de ces dix » (Genèse 18:32). Dieu était prêt à sauver Sodome si Abraham pouvait y trouver seulement dix justes.

Oui, en effet, le divin Juge fera ce qui est bien. « N’es-tu pas de toute éternité, ô Éternel mon Dieu, mon Saint ! Nous ne mourrons point ! Éternel, tu as mis ce peuple pour exercer un jugement ; ô mon rocher, tu l’as établi pour châtier. Tu as les yeux trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. Pourquoi regarderais-tu les perfides, et te tairais-tu, quand le méchant dévore celui qui est plus juste que lui ? » (Habaquq 1:12-13). Depuis qu’Adam a désobéi à la Parole de Dieu, tous ses descendants se sont égarés. « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12).

Ainsi, un véritable Juge juste pouvait certifier la destruction de Sodome.  « Alors l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). Il pourrait également jeter chacun de nous dans le même feu. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Mais Dieu étant, non seulement un juste Juge, mais aussi un Créateur fidèle, a fait : « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:19). Ceux-là seront inscrits dans le livre de vie.

Dieu avait cependant un plan par lequel Il pouvait les justifier : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26). Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit, nous dit Paul, dans Romains 8:3-4.

Donc, ceux qui croient dans le Fils : « sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:24-26).

Voilà pourquoi : « c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Ainsi, notre Sauveur Jésus nous ressuscitera : « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:21-23). De cette vérité, nous sommes présentement des fidèles dispensateurs.

Dans 1 Corinthiens 4:1-2, Paul nous dit : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. » Nous sommes donc ministres de Christ dans la dispensation des mystères de Dieu. « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15).

La Parole de Dieu nous rappelle que : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12). « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Dans Luc 12:40-44, Jésus a déclaré à Ses disciples : « Vous donc aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne penserez point. Alors Pierre lui dit : Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou est-ce aussi pour tous ? Et le Seigneur dit : Quel est donc le dispensateur fidèle et prudent, que le maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner au temps marqué la mesure ordinaire de blé ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera ! Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tout ce qu’il a. » Mais Jésus les a également prévenus : « si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Luc 16:12-13).

Les ministres qui prêchent un enlèvement au ciel sont-ils des serviteurs fidèles, alors que Jésus Lui-même a dit : « Personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13) ? Le mot « fidèle », en grec, veut essentiellement dire « croyable », alors notre travail chrétien peut-il être croyable ? Sommes-nous véritables dans notre parole ? Voilà ce qui comptera vraiment lorsque le Seigneur reviendra. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). La plus grande récompense sera simplement de l’entendre dire : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Alors, glorifions le Seigneur pour tout ce qu’Il a préparé pour nous.

Regardons comment David glorifiait le Seigneur : « Louez l’Éternel ! Mon âme, loue l’Éternel ! Je louerai l’Éternel tant que je vivrai ; je célébrerai mon Dieu tant que j’existerai. Ne vous confiez pas dans les grands, ni dans aucun fils d’homme, qui ne saurait délivrer. Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:1-4). Dans chacun des cinq derniers Psaumes, David commence par louer Dieu, et le dernier, le Psaume 150:1-6, se termine par une chorale : « Louez l’Éternel ! Louez Dieu pour sa sainteté ; louez-le pour cette étendue qu’a faite sa puissance ! Louez-le pour ses hauts faits ; louez-le selon la grandeur de sa majesté ! Louez-le au son de la trompette ; louez-le avec la lyre et la harpe ! Louez-le avec le tambourin et les danses ; louez-le avec les instruments à cordes et la flûte ! Louez-le avec les cymbales sonores ; louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! Louez l’Éternel ! »

Chacun de ces cinq livres se termine avec la doxologie suivante :

Livre 1 : « Mais tu me soutiens dans mon intégrité ; tu m’as établi devant toi pour toujours. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité ! Amen ! oui, Amen ! » (Psaume 41:13-14).

Livre 2 : « Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » (Psaume 72:18-19).

Livre 3 : « Car tes ennemis ont outragé, ô Éternel, tes ennemis ont outragé les pas de ton Oint. Béni soit l’Éternel à toujours ! Amen, oui, amen ! » (Psaume 89:52-53).

Livre 4 : « Sauve-nous, Éternel, notre Dieu, et rassemble-nous d’entre les nations, afin que nous célébrions ton saint nom, et que nous nous glorifiions dans tes louanges. Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, de siècle en siècle, et que tout le peuple dise : Amen ! Louez l’Éternel ! » (Psaume 106:47-48).

Livre 5 : « L’Éternel garde tous ceux qui l’aiment, mais il détruira tous les méchants. Ma bouche publiera la louange de l’Éternel, et toute chair bénira le nom de sa sainteté, à toujours et à perpétuité » (Psaume 145:20-21).

Il est très intéressant de constater que ces cinq derniers Psaumes, louant Dieu pour Ses délivrances passées et Sa promesse d’un avenir éternel, se trouvent tous dans l’ancienne alliance. Dans la Nouvelle Alliance, nous découvrons cette même louange sous forme d’un miracle, dans Jean 21:9-14, après Sa résurrection : « Quand ils furent descendus à terre, ils virent de la braise qui était là, et du poisson dessus, et du pain. Jésus leur dit : Apportez de ces poissons que vous avez pris maintenant. Simon Pierre remonta, et tira le filet à terre, plein de cent cinquante-trois grands poissons, et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se rompit point. Jésus leur dit : Venez dîner. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? sachant que c’était le Seigneur. Jésus donc s’approcha, et prit du pain, et leur en donna, ainsi que du poisson. C’était déjà la troisième fois que Jésus se faisait voir à ses disciples, après être ressuscité des morts. »

Dans le Nouveau Testament, nous voyons les cris d’Alléluia dans le contexte du souper victorieux des Élus avec l’Agneau. Dans Apocalypse 19:1-7, nous lisons : « Après cela j’entendis comme la voix d’une grande multitude, dans le ciel, qui disait : Alléluia ! (Louez l’Éternel.) Le salut, et la gloire, et l’honneur, et la puissance au Seigneur notre Dieu ! Parce que ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a jugé la grande prostituée, qui corrompait la terre par son impudicité, et qu’il a vengé le sang de ses serviteurs, qu’elle avait répandu de sa main. Et ils dirent une seconde fois : Alléluia ! et sa fumée monte aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, et les quatre animaux se prosternèrent, et adorèrent Dieu, qui était assis sur le trône, en disant : Amen, Alléluia ! Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous, ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands. Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et Son épouse s’est parée. »

Ce passage biblique confirme que ces cris d’Alléluia sont réservés aux Élus humains seulement, avec des anges du ciel, réunis devant Jésus lors des noces de l’Agneau, car Son épouse s’est parée.

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