D.316 – Le point crucial

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Par Joseph Sakala

Dans Galates 6:14, Paul nous dit : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » Lorsque les gens parlent d’un point crucial, ils admettent carrément, sans même s’en rendre compte, la centralité de la croix de Christ, car c’est du latin crux que vient le mot « croix ». La croix de Christ est placée en plein au cœur du christianisme, mais peut aussi être en opposition au même christianisme. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 1:18).

C’est sur la croix que Jésus a vaincu Satan, car ; « Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant [ainsi] dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:14-15). C’est en effet sur cette croix que nous devons être crucifiés spirituellement, si Satan doit être vaincu dans nos vies. « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous dit si bien Paul dans Galates 2:20.

Or, ceux qui appartiennent à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit et que nous ne soyons plus asservis au péché. La crucifixion est extrêmement douloureuse. « Quant à moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc anéanti ! Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, » nous déclare Paul dans Galates 5:11-14.

Plusieurs chrétiens résistent aux exigences de maîtrise sur l’esprit et sur le corps qu’un tel engagement entraîne par notre identification avec Christ. Ils voudraient plutôt se glorifier dans les choses terrestres. Néanmoins, comme il est préférable de ne se glorifier, comme Paul, que dans la croix et dans la foi au Fils de Dieu qui l’a aimé ! Pourquoi ne pas plutôt se tourner vers le bon Berger qui n’abandonnera jamais Son troupeau et qui était même prêt à donner Sa Vie pour lui ?

Dans Jean 10:14-16, Jésus a déclaré : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. » Le mot grec pour « berger » est le même que pour « pasteur ». Jésus disait, en effet, « je suis le bon pasteur, et le bon pasteur est prêt à donner sa vie pour ses brebis. » Un bon pasteur est prêt à diriger son troupeau dans de bons pâturages ; il connaît son troupeau et il est même prêt à donner sa vie pour lui afin de le protéger. Combien de pasteurs sont prêts à faire cela pour leurs troupeaux ?

Néanmoins, cela n’est pas simplement un terme utilisé pour le leader d’une congrégation religieuse. Le terme est suffisamment large pour inclure tous les individus, enseignants, officiers militaires, parents, professeurs etc., qui ont des responsabilités de leadership. Dans un tel cas, notre Bon Pasteur, notre Bon Leader, c’est Jésus-Christ. Avec ceci en mémoire, considérez quelques autres références bibliques qui s’attachent à notre bon Berger : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Notez également ce qui est écrit dans Hébreux 13:20-21 : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Chaque chrétien, du moins à l’occasion, doit assumer la fonction d’un berger spirituel envers un autre, donc, chaque chrétien devient une brebis spirituelle. Le Seigneur Jésus est notre bon Berger, et nous faisons bien de Le suivre en toute chose. Car il est impossible pour nous de réaliser jusqu’à quel point Dieu a de l’amour pour nous.

Dans Romains 5:7-9, il est écrit : « Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. » Pendant plusieurs générations, les « chrétiens » libéraux se sont moqués de la doctrine biblique voulant que la mort de Christ puisse servir comme sacrifice de substitution pour les péchés du monde entier. Car, comme la plupart des religions, leur croyance prend pour acquis que chaque individu est responsable de son propre salut qui doit être gagné par les bonnes œuvres.

Certains suivent un code éthique très rigide, d’autres invoquent une attitude mentale par la méditation vers une progression à un niveau supérieur. Alors que certains mettent toute leur emphase sur l’amour, d’autres croient simplement qu’éventuellement le bien vaincra le mal. Tous cependant dépendent des habiletés humaines pour gagner leur salut. Toutefois, la Bible enseigne catégoriquement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Selon la déclaration du début, « Christ est mort pour nous » et cette expression « pour nous » apparaît constamment dans le Nouveau Testament. En voici quelques exemples : « Lui [Dieu], qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:32).

Dans 1 Corinthiens 5:7, Paul dit : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. » Dans Galates 3:13, Paul déclare que : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous. » Alors, marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces.

Quand Paul parle de bouffonnerie et de plaisanterie, il n’entend pas l’humour bon enfant que nous pouvons partager les uns avec les autres devant une situation comique. Il faut comprendre que Paul parlait de ce genre de saletés que l’on entend trop souvent dans les shows télévisés ou les spectacles de nos humoristes modernes qui se permettent aujourd’hui de rire de tout et de n’importe quoi pour faire rire leur auditoire, quitte à lancer des insanités qui eussent été impensables il y a à peine quelques décennies. Les grosses farces sur Dieu et le sexe semblent particulièrement prisées d’un public de plus en plus païen. Mais revenons à notre sujet.

« En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, » déclare Paul dans Tite 2:13-15. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages et, maltraité, ne faisait point de menaces, mais S’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris.

Nous avons connu la charité en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6). Et c’est par Lui que nous sommes sauvés. Dans  Romains 5:8-9, nous lisons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. »

Des libéraux chrétiens ont donc, pendant plusieurs générations, ridiculisé la doctrine biblique affirmant que la mort de Christ a servi de sacrifice substitut pour le monde entier. Comme toutes les autres religions, leur forme prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut, lequel elle pourrait se mériter par ses bonnes œuvres et l’observance religieuse. Quelques-uns ont un code d’éthique très strict et parlent d’une attitude mentale qui doit atteindre des niveaux supérieurs par la méditation. D’autres ne mettent l’emphase que sur l’amour seulement, ou simplement que le bien fait par quelqu’un efface le mal. Tous prétendent que les œuvres humaines peuvent nous sauver.

Cependant, la Bible enseigne clairement que le salaire du péché, c’est la mort (Romains 6:23), mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Il a fallu que Christ meure pour nous afin que nous recevions ce don, et cela est répété continuellement dans le Nouveau Testament. Romains 8:32 nous affirme : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » 1 Corinthiens 5:7 nous exhorte ainsi : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. »

Regardons ce que Paul nous déclare, dans Galates 3:13-14 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. » Il faut marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise, » dit Paul à Tite dans Tite 2:14.

L’apôtre Jean nous dit que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Jésus est notre Roi et Il a autorité sur nous. Le roi Salomon a écrit, dans Ecclésiastes 8:4 : « Où est la parole du roi, là est la puissance ; et qui lui dira : Que fais-tu ? » En scrutant l’histoire, nous voyons que cette autorité fut transmise à tous ceux qui ont eu l’occasion de dominer sur des peuples ou des nations. Un exemple parfait d’un monarque absolu fut Nébucadnetsar, roi de Babylone. Voici comment le prophète Daniel s’est adressé à lui pour lui expliquer un rêve. « Toi, ô roi tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le règne, la puissance, la force et la gloire ; Il a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous » (Daniel 2:37-38).

Donc, ce roi de Babylone avait le droit de dominer sur tout, mais ce droit lui venait de Dieu. Car c’est le Dieu des cieux qui lui a donné le règne, la puissance, la force et la gloire. Alors, la parole de ce roi, comme d’ailleurs celle de tous les autres rois, avait beaucoup de pouvoir et le roi ne répondait à aucune autorité terrestre sauf celle de Dieu, qui lui a confié ce pouvoir. Paul nous le confirme en nous disant : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures : car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu, et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu » (Romains 13:1).

Plusieurs rois ont dû apprendre cette vérité suite à leur désobéissance à l’autorité reçue et en dominant en tyrans sur le peuple qui leur fut confié. Car ils ont découvert que Dieu peut également leur enlever rapidement le pouvoir quand ces dictateurs en abusent. Regardez simplement ce qui est arrivé en Égypte, en Libye et ce qui se prépare en Syrie. Même le grand roi Nébucadnetsar a dû s’humilier pour reprendre son pouvoir après une correction de sept ans envoyée par Dieu. Néanmoins, à ce roi, le prophète Daniel a expliqué ce qui arrivera un jour à tous ces rois.

Car il y a un Roi qui ne régressera jamais : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs » (1 Timothée 6:15). Jésus-Christ Lui-même a affirmé : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Et un jour tous les êtres au ciel et sur la terre Lui garantiront : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11). En ce jour : « le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

Celui qui : « était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:13-16). La Parole de ce Roi est si puissante qu’Elle a pu amener à l’existence l’univers entier. Sa Parole pouvait calmer un vent violent et pouvait même appeler de la mort à la vie Lazare.

« Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en Lui, et Amen en Lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit, nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22.

Dans le premier chapitre de la Genèse, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » (Genèse 1:26-27). Pareillement, le septième jour, Dieu nous dit : « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3). Dieu est, non seulement le Créateur et le Faiseur de toute chose, mais Il est le Créateur de l’image de Dieu dans l’homme.

Ces deux termes — Créateur et Faiseur — ne sont pas synonymes, malgré que, quelques fois, ils sont interchangeables. Personne ne peut être l’auteur d’une chose créée sauf Dieu. Autrement dit, il n’y a personne d’autre que Dieu capable de créer. « Création », c’est appeler à l’existence une entité qui n’existait pas préalablement. Tandis que « faire une chose », c’est changer des entités déjà créées pour fabriquer des choses plus complexes. Il est quand même intéressant de voir Dieu appelé « Créateur » cinq fois dans la Bible, tandis que Dieu est appelé « Faiseur » seize fois. Dieu a créé Son image dans l’homme et la femme, mais Il les a faits à Son image. C’est-à-dire que Dieu a appelé à l’existence les éléments spirituels chez l’homme, non existants parmi les animaux. Mais Dieu a également organisé des éléments matériels de base pour en former un corps humain, le système le plus organisé dans l’univers, fait à l’image de Dieu Lui-même lorsqu’Il allait venir vivre en chair dans un corps incarné. De cette façon, Dieu devient, et le Créateur et le Faiseur de Sa propre image dans chaque personne.

Cette image fut ternie par le péché, mais, au travers de l’œuvre de Christ, : « ayant revêtu du nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). Et un jour Dieu : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Créer et recréer, faire et refaire, mettons-nous à genoux devant notre Seigneur, notre Créateur et Faiseur. Mais en attendant ce fameux moment : « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19).

La clé de cette promesse se trouve dans Ses richesses que notre Grand Roi doit nous fournir alors que nous sommes à Son service en attendant l’immortalité dans Son Royaume. Combien vastes et différents ces besoins doivent être ! Des millions d’Israélites avaient besoin de nourriture dans le désert : « Et les enfants d’Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu’à ce qu’ils fussent venus dans un pays habité ; ils mangèrent la manne, jusqu’à ce qu’ils fussent venus à la frontière du pays de Canaan » (Exode 16:35). Gédéon avait besoin d’une victoire contre ses adversaires. Dans Juges 7:22-23 : « Les trois cents hommes sonnèrent encore des trompettes, et par tout le camp l’Éternel tourna l’épée de chacun contre son compagnon. Et le camp s’enfuit jusqu’à Beth-Shitta, vers Tseréra, jusqu’au bord d’Abel-Mehola, vers Tabbath. Et les hommes d’Israël, ceux de Nephthali, et d’Asser, et de tout Manassé, s’assemblèrent et poursuivirent les Madianites. »

Élie avait besoin, de Son Dieu, d’une grande démonstration de Son autorité divine. « Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:38-39). Dans le Nouveau Testament, un homme avait la main sèche. Jésus dit aux pharisiens : « Est-il permis de faire du bien dans les jours de sabbat, ou de faire du mal ? de sauver une personne, ou de la laisser périr ? Et ils se turent. Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre » (Marc 3:4-5).

Un aveugle avait besoin de voir et Jésus dit : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. » (Jean 9:5-7). Un mort avait besoin de vivre. « Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:41-45).

Jésus a fait le meilleur vin qu’on pouvait goûter. Aux noces à Cana, on a manqué de vin. Dans Jean 2:7-11 : « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. »

Jésus a calmé la mer durant un orage violent. « Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? » (Marc 4:38-41). Et lorsque Pierre a voulu marcher sur l’eau : « Jésus lui dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s’écria, et dit : Seigneur ! Sauve-moi. Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matthieu 14:29-31).

Peu importe notre besoin, Ses ressources sont plus que suffisantes. Bien plus souvent, ce sont des choses spirituelles dont nous avons besoin. « Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:17). Quand nous commençons à nous approcher du Royaume, nous avons besoin de « lait » spirituel. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Et c’est cette nourriture solide que tout chrétien doit rechercher afin de développer le jugement nécessaire à discerner le bien du mal. Nous avons tous besoin de sagesse afin de nous conduire honnêtement envers ceux du dehors et que nous n’ayons besoin de rien. Et notre Grand Dieu a toutes les ressources nécessaires pour combler nos besoins.

Mais le plus beau est à venir, puisque tout ce que Dieu a créé nous prépare pour notre héritage dans un univers merveilleux où : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:5-6). La Bible nous révèle que Dieu est lumière et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres.

À deux reprises il est écrit que : « Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:25-27). Et, dans Apocalypse 22:5 : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. » C’est la dernière référence à la nuit dans la Bible. Alors, pourquoi la nuit et les ténèbres ? D’où viennent-elles ? Dieu nous donne la réponse : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses » (Esaïe 45:6-7).

La lumière a toujours été avec Dieu, mais les ténèbres ont dû être créées. Et elles ont un but : créer un contraste avec la lumière. Les hommes et les femmes furent créés pour aimer et fraterniser avec leur Créateur, pas comme des robots, mais en toute liberté. Les ténèbres furent créées pour leur donner le choix contre Dieu et contre Sa lumière, pour ceux qui voudraient prendre ce choix. Satan et sa cohorte d’anges déchus sont devenus les ennemis de Dieu. Alors, voici le choix : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:11-12).

La tragédie, c’est que, depuis Adam et Ève, les humains ont préféré les ténèbres. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Cependant, dans Romains 13:13-14, Paul nous déclare : « Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. »

Notre Créateur est devenu également notre Rédempteur, et nous sommes transformés en Sa race élue, Sa sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; nous qui autrefois n’étions point un peuple, mais qui sommes maintenant le peuple de Dieu ; nous qui n’avions point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avons obtenu miséricorde (1 Pierre 2:9-10). En payant la rançon pour nous, notre Rédemption, le Père : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-14).

Non, Jésus n’était pas une deuxième personne distincte dans une trinité, Il était Dieu dans la chair, l’image du Dieu invisible. Le premier-né de toutes les créatures. Nous sommes maintenant libres d’entrer en fraternité éternelle avec Dieu, une chose que Dieu avait planifiée avant que le monde fut créé. Subséquemment : « ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret. Mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière. C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » (Éphésiens 5:11-17). C’est le point crucial de votre vie !

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