D.256 – Les cicatrices du péché

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Par Joseph Sakala

Tout au long des Saintes Écritures, nous apprenons que le péché laisse des cicatrices, soit physiques, soit spirituelles. Nous savons également que le but principal pour lequel Jésus est venu vivre dans la chair était de verser Son sang afin d’effacer la cicatrice spirituelle du péché. C’était le prérequis pour nous réconcilier au Père en nous ouvrant l’accès à l’immortalité et au Royaume de Dieu à venir. Cependant, même si les cicatrices spirituelles disparaissent, les empreintes physiques demeurent inlassablement afin de démontrer les dégâts que la désobéissance aux commandements de Dieu produit. La plupart des maladies dont nous héritons dans la vieillesse sont souvent les séquelles d’un commandement transgressé. Allons voir quelques exemples bibliques pour nous montrer comment éviter les tourments que le diable nous cause en implantant dans notre esprit que sa voie peut apporter du bonheur en utilisant le mensonge comme arme favorite.

Samson aimait beaucoup Délila et, pour lui plaire, il s’est mis à lui raconter le secret de sa force colossale. Dans Juges 16:18-21, nous lisons que : « Délila, voyant qu’il lui avait ouvert tout son cœur, envoya appeler les princes des Philistins, et leur fit dire : Montez cette fois ; car il m’a ouvert tout son cœur. Les princes des Philistins montèrent donc vers elle, et apportèrent l’argent dans leurs mains. Et elle l’endormit sur ses genoux ; et, ayant appelé un homme, elle lui fit raser sept tresses des cheveux de sa tête. Elle commença ainsi à le dompter, et sa force l’abandonna. Alors elle dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Et il s’éveilla de son sommeil, et dit : J’en sortirai comme les autres fois, et je me dégagerai de leurs mains. Mais il ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui. Les Philistins le saisirent donc, et lui crevèrent les yeux. Ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent de deux chaînes d’airain ; et il tournait la meule dans la prison. »

Cette fin tragique de Samson, que Dieu avait grandement utilisé du temps des Juges, comporte un sérieux avertissement pour chaque chrétien de notre époque. Car, même si nous connaissons très bien cette histoire, la convoitise n’en a pas empêché d’autres de tomber dans les pièges de Satan. Un des pièges favoris de Satan, c’est de ridiculiser Dieu en Le faisant passer pour menteur, comme dans l’incident du Jardin d’Éden, dès la création des êtres humains. Ensuite, quand le péché est commis, on tente, pour se justifier, de mettre le blâme sur l’autre. C’est devenu la méthode la plus corrosive depuis Adam et Ève pour expliquer la cause de son propre malheur.

Certains lèvent le poing contre Dieu en l’accusant de les tenter. Néanmoins, l’apôtre Jacques nous déclare : « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort » (Jacques 1:13-15). Satan connaît très bien toutes nos faiblesses individuelles et il les utilise précisément pour nous tenter. Plusieurs chrétiens ont succombé au péché par le moyen d’une Délila quelconque, mais beaucoup d’autres ont flanché simplement par orgueil, par la convoitise du pouvoir, par l’amour de l’argent, par compromis, ou carrément par apathie envers leur prochain.

Rappelons-nous constamment que le péché aveugle sa victime. Tandis que la Parole de Dieu, elle, nous commande de garder nos yeux ouverts et de grandir en Christ : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8). « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés, » nous dit Pierre au verset 9.

Le péché enchaîne. Pas nécessairement avec les mêmes chaînes que Samson, mais le péché non repenti rend esclaves ceux qui le pratiquent. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22). Au lieu d’être libéré des liens du péché, celui qui pèche sans restriction retourne, non seulement à sa vie antérieure, mais devient pire qu’avant. Car le péché a ceci de particulier que, laissant toujours l’individu insatisfait lorsqu’il s’y vautre à nouveau, il lui en faut toujours plus pour atteindre la jouissance recherchée dans le péché. La chair non restreinte s’habitue très vite à sa dose de péché et en redemande plus et plus pour la satisfaire.

Samson a cependant reconnu son péché en revenant vers son Dieu avant de mourir, mais il est demeuré aveugle, enchaîné et martyr d’un châtiment pitoyable. Dieu pardonne, mais les cicatrices physiques du péché ne sont pas facilement effaçables. Comme il est préférable de persister près de Dieu et de combattre les tentations avec la puissance du Saint-Esprit ! À notre époque, le problème se situe dans la critique faite sans retenue et la médisance contre la Bible, laquelle devrait être, de préférence, notre source principale et intarissable d’instruction. La médisance et la calomnie sont cachées derrière l’humour, où tout est permis sous cette façade.

Trop de gens critiquent la Bible et remettent en cause son authenticité, déclarant ouvertement qu’elle est pleine d’erreurs et de contradictions, discréditant ainsi la Parole de Dieu. Est-ce que la Parole de Dieu est fiable ? Bon nombre s’amusent à calomnier son côté historique, sa précision dans les événements enregistrés et les auteurs qui rédigèrent les soixante-six Livres du Texte Reçu sous l’inspiration divine. Pourtant, ces mêmes critiques vous citeront des passages des livres apocryphes, comme Tobie, l’Évangile de Thomas, le Livre d’Énoch, le Livre de Baruch et j’en passe, prétendant que ces livres se trouvaient dans la Bible originale, mais furent retranchés au fil des siècles.

D’autres vont jusqu’à condamner la Bible d’être ethnocentrique, l’accusant d’être une bouillie de non-sens avérés faux par l’histoire. Ils expliquent les miracles comme étant des opérations produites par des actes tout à fait naturels. On utilise des mots comme « faible », « faussé », « absurde », « bizarre » et même « vulgaire » pour décrire certains incidents afin de discréditer le contenu de la Bible. Ils accusent Dieu d’être capricieux, vengeur, colérique et même menteur. Et que dire de ceux qui beuglent que Dieu n’existe pas ? À partir d’Adam et Ève, dans le Jardin d’Éden, jusqu’à l’Apocalypse et la prophétie des événements des derniers jours, ces critiques trouvent des infractions partout, rejetant les auteurs comme étant fictifs et refusant carrément l’historicité des Saintes Écritures. Ils raisonnent en disant que les récits bibliques ne peuvent pas être véridiques, car il est impossible que son auteur en soit le véritable.

Ils interprètent la Parole de Dieu en attaquant la véracité de tout ce qui est surnaturel, prétendant que c’est, soit de la superstition, soit simplement de la folie. Selon eux, les anges n’existent pas, le diable non plus, ni les miracles et sûrement pas Dieu. Or, il est fort possible d’avoir de la difficulté à comprendre certains passages bibliques sans pour autant dénigrer ou discréditer la Bible. Une abondance de connaissance est disponible par l’étude sérieuse des nombreux manuscrits en les comparant à d’autres de la même époque. Le fait de vérifier dans le but de déterminer comment un texte biblique coïncide avec l’évidence archéologique peut devenir très captivant. Ces sortes d’études ajoutent à l’appréciation de la beauté enrichissante de la Bible.

Dieu n’éprouve aucun embarras face à notre désir honnête de vouloir tout prouver. Au contraire, les Saintes Écritures nous exhortent à : « Éprouver toutes choses ; et retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21). L’embarras se retrouve habituellement au sein de l’attitude et dans l’approche utilisée par la personne même qui dit vouloir s’instruire. Si l’esprit est fermé sur un sujet quelconque, son approche sera plutôt de chercher à prouver ce que cette personne a déjà préconçu dans son esprit. En psychologie, on appelle cela une confirmation biaisée. Toute évidence est reçue comme un support à sa préconception et toute évidence compliquée est carrément rejetée parce qu’elle ne correspond pas à son image préconçue. Cela équivaut à dire : « Ma décision est prise, ne me mélangez pas avec des preuves ! » Étudier la Bible de cette façon peut même s’avérer périlleux, car l’esprit demeure fermé au point de refuser toute nouvelle connaissance.

Nous voyons cela régulièrement chez les prédicateurs de longue date qui insistent à dire qu’une personne, en mourant, va directement au ciel, ou en enfer, ou au purgatoire, ou aux limbes dans le cas des enfants non baptisés. D’autres sont devenus multimillionnaires en vendant un enlèvement au ciel pendant sept ans, alors qu’il y aura une tribulation terrible de trois ans et demi sur la terre. D’autres réduisent le pouvoir de Dieu en Le séparant en trois personnes distinctes pour accomplir Son Plan divin. Pourtant, ces prédicateurs, tout en étant convaincus de ce qu’ils prêchent, n’ont pas de preuves bibliques pour asseoir leurs « doctrines ».

Un autre principe psychologique s’appelle la « corrélation illusoire », où certains événements sont perçus comme étant reliés, quand, en réalité, ils ne le sont pas du tout. Ce qui équivaut à dire : « Si vous cherchez une preuve pour appuyer votre doctrine, vous allez certainement la trouver. » Vous découvrirez sûrement ce que vous cherchez en associant plusieurs versets hors contexte et en les ficelant ensemble. Sur dix versets cités, huit seront vérifiables, mais deux peuvent être complètement hors situation. Les gens qui font cela deviennent tellement biaisés en tentant de confirmer leurs croyances initiales qu’ils refusent carrément de découvrir la vérité.

C’est ce que nous voyons fréquemment chez certains télévangélistes qui mélangent un grand nombre de passages bibliques pour « prouver » une prophétie qu’ils ne comprennent pas du tout en utilisant des versets entièrement hors de leur contexte. Plusieurs études dans le domaine psychologique ont démontré que ces gens accumulent les faits de façon sélective. Ils cherchent des preuves pour étayer leurs propres hypothèses et croyances. Cette approche peut être nuisible, car ces gens sont biaisés dans le choix des informations afin de ne choisir que celles qui correspondent à leurs propres interprétations des données. Subséquemment, toute vérité qui va à l’encontre de leur croyance établie est automatiquement mise de côté ou balayée du revers de la main en faveur des informations qui leur sont favorables.

Et même l’évidence biblique s’apprivoise d’une manière sélective, de telle sorte qu’une chose, prouvée fausse, peut persister longtemps dans la mémoire de l’individu au lieu d’être éliminée. Cela prouve que le raisonnement humain, prédisposé à ne pas vouloir changer, demeure très faillible, et ce qui nous apparaît incontestable par nos raisonnements, peut, en fin de compte, s’avérer faux. Le véritable problème se situe au niveau de savoir si la personne a assez d’humilité pour accepter qu’elle s’est trompée et, encore plus, rejeter l’erreur et accepter la vérité. Entre humains, l’on peut parfois faire des concessions, puisque personne n’est parfait. Mais sommes-nous prêts à accepter la Parole de Dieu quand elle contredit nos croyances ? Si oui, tant mieux ! Si non, l’orgueil prend le dessus et nous savons que : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:6-7).

Saviez-vous que, même lorsqu’une personne convertie se soumet à Dieu, il arrive parfois que ses vieilles cicatrices tardent à guérir ? La véritable soumission à la Parole de Dieu veut dire de l’accepter sans contester. Ensuite, il faut la vérifier avec une bonne attitude, en priant Dieu d’ouvrir notre esprit à la compréhension de ce que Dieu veut nous accorder comme connaissance. Cette sorte d’humilité attire, non seulement la grâce de Dieu, mais également les bénédictions qui s’y rattachent. Regardons un incident que les sceptiques tournent souvent en ridicule. C’est l’histoire de Balaam et de son ânesse qui l’empêchait de passer à un endroit défendu, alors que Balaam, en colère, s’est mis à la frapper.

Dans Nombres 22:28-30, nous lisons : « Alors l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies déjà frappée trois fois ? Et Balaam répondit à l’ânesse : C’est que tu t’es moquée de moi. Que n’ai-je une épée en ma main ! je t’aurais déjà tuée. Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis que tu existes jusqu’à ce jour ? Ai-je l’habitude d’agir ainsi à ton égard ? Et il répondit : Non. » Cette histoire d’une ânesse qui parle fut tournée en ridicule par plusieurs érudits tout au long des siècles. Pourtant, ce n’est pas une allégorie ou une fable, car l’apôtre Pierre confirme son authenticité dans le Nouveau Testament, en voulant corriger ceux qui suivent la chair par la convoitise de l’impureté et qui méprisent la correction. Des gens audacieux, arrogants et qui ne craignent point d’injurier l’autorité, alors qu’ils refusent d’être corrigés.

Dans 2 Pierre 2:13-16, l’apôtre dit : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète. » Dommage qu’il n’y ait pas plus de ces ânesses pour parler à ceux qui se croient infaillibles pour diriger nos gouvernements mondiaux. Ce genre de comportement laisse des cicatrices profondes qui n’incitent pas ces individus au repentir.

Il n’existe aucune explication naturelle pour éclaircir cet épisode d’une ânesse qui se met à parler, mais insister à dire que c’est une farce n’ayant pas eu lieu, parce que c’est un phénomène impossible, revient à renier carrément la capacité de Dieu de pouvoir l’accomplir. De tels miracles sont très rares, mais néanmoins, il y a toujours une bonne raison quand Dieu décide d’intervenir dans les lois qui gouvernent normalement Sa création. Dans l’incident de l’ânesse, Dieu voulait corriger Balaam qui résistait à la volonté de Dieu pour un gain monétaire. Nous découvrons également que même la voix du prophète fut contrôlée par Dieu pour l’obliger à faire Sa volonté. Balak avait engagé le prophète Balaam pour maudire Israël. Dans Nombres 22:38, « Balaam répondit à Balak : Voici, je suis venu vers toi ; mais pourrais-je maintenant prononcer quelque chose ? Je dirai ce que Dieu me mettra dans la bouche. »

Dans Nombres 23:16, nous voyons que : « l’Éternel Se présenta à Balaam, et mit des paroles en sa bouche, et dit : Retourne vers Balak, et parle ainsi… » Au lieu de maudire Israël, Balaam a reçu l’ordre de bénir, et il a béni Israël au lieu de le révoquer. « Alors Balak dit à Balaam : Ne le maudis point, mais ne le bénis pas non plus ! Et Balaam répondit et dit à Balak : Ne t’ai-je pas dit : je ferai tout ce que l’Éternel dira ? » (vs 25-26). Puis, dans Nombres 24:12-13, il est écrit : « Et Balaam répondit à Balak : N’avais-je pas dit aussi aux messagers que tu avais envoyés vers moi : Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Éternel, pour faire du bien ou du mal de moi-même ; je dirai ce que l’Éternel dira ? »

Donc, Balaam bénissait Israël au lieu de prononcer la malédiction pour laquelle les Moabites voulaient le payer ; car ce peuple tentait désespérément d’empêcher les Israélites d’entrer dans la terre que Dieu leur avait promise. Ces Moabites étaient les descendants de Lot qui, pourtant, connaissait le vrai Dieu. Néanmoins, au fil des années, ils ont apostasié pour se tourner vers les idoles et ils voulaient maintenant contrer la volonté de Dieu. « Or, Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la fornication avec les filles de Moab. Elles convièrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Et Israël s’attacha à Baal-Peor ; et la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. » (Nombres 25:1-3).

Revenons toutefois à cette ânesse pour voir s’il n’y avait pas une autre raison plus profonde dans l’Esprit de Dieu reliée à cette anicroche avec le prophète Balaam. Dieu a aussi créé tous les animaux pour les placer sous la domination de l’homme afin que celui-ci s’en serve pour son travail et son plaisir, mais pas pour en abuser. Jésus Lui-même a exprimé Son amour pour les petits oiseaux, quand Il déclara : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père » (Matthieu 10:29). Donc, du fait que Balaam abusait de son ânesse, Dieu a permis qu’il soit humilié par cet animal. Cette instruction s’applique à toute personne qui abuserait de ces beaux animaux que Dieu aime. Il est important pour tout chrétien d’être concerné et sensibilisé par l’amour que Dieu manifeste envers tout ce qu’Il a créé.

Dieu est amour et, ayant créé les humains à Son image et à Sa ressemblance, il devient évident que l’amour devrait également primer dans nos vies au sein de nos relations avec notre prochain. L’apôtre Jean nous déclare : « Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:18-21). Il y a un lien important dans ce raisonnement de Jean, puisque nos cœurs seront assurés devant Dieu si nous manifestons notre amour envers ceux avec qui nous venons en contact. Car un manque de ce côté nous condamne devant Dieu. Heureusement, que Dieu est plus grand que notre cœur, et Il connaît toutes nos faiblesses.

Lorsque notre conscience entre en interaction avec notre repentir, nous cherchons à corriger les mauvaises situations. Et si notre cœur ne nous condamne plus, nous avons de l’assurance devant Dieu. Tout se tient et l’amour nous évite des cicatrices trop souvent infligées à cause des péchés commis par manque d’amour. Il est intéressant de noter que Jean utilise le mot « amour » au moins vingt-cinq fois dans cette épître, et le mot « savoir » au moins trente fois. Le mot assurance, toutefois, n’est employé qu’une seule fois et le mot confiance à peine quatre fois. Et en chaque occasion, nous découvrons que notre confiance dans les promesses attachées à nos prières, sont directement fondées sur notre obéissance à Dieu. C’est la clé agissant dans notre relation avec Dieu, puisque notre confiance s’accroît par la réponse quasi immédiate venant de notre Créateur.

Jean nous rassure en disant : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:27-29).

Notre amour spontané pour notre prochain enlèvera toute condamnation venant du cœur. Alors, dans 1 Jean 3:21-24, l’apôtre confirme ceci : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »

Ce comportement chrétien change tout dans la vie d’une personne. Car : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:16-19).

Pendant ce temps, notre ferme croyance au salut nous enlève tout doute sur le fait que Dieu nous entend vraiment quand nous prions. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Notre repos est ainsi dans le Seigneur, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même pendant que nous travaillons. Parce que ce repos n’est pas seulement physique, mais surtout spirituel.

Vous noterez que, lorsque Dieu a créé le Sabbat, ce n’est pas parce qu’Il était fatigué, mais parce que Son œuvre était terminée. Ce Sabbat fut créé pour l’homme — et non l’homme pour le sabbat — afin qu’il se repose dans l’œuvre de Dieu. Pas pendant une période de vingt-quatre heures, mais continuellement en tant que peuple de Dieu. Si nos premiers parents avaient obéi à Dieu, ils seraient entrés immédiatement dans ce repos. Toutefois, ce repos est déjà réservé aux Élus de Dieu. Voilà pourquoi : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10). Dans la véritable Famille de Dieu, Ses enfants vivent déjà présentement dans ce Sabbat en attendant le retour de Jésus dans la gloire.

Voyez-vous comme il existe un croisement continuel au sein de ces messages bibliques ? Notre confiance augmente dans la mesure où nous agissons dans la vérité. Nous bâtissons toujours avec plus de fermeté au fur et à mesure que nous comprenons et ressentons les réponses de Dieu à nos prières, que ce soit en notre faveur ou pour les autres. Cela renforce l’assurance que nous avons que Dieu écoute nos prières en mettant dans nos cœurs une confiance inébranlable dans notre relation constante avec notre Père céleste. Ce travail se poursuit en nous, présentement, tandis que nous attendons la venue de Jésus pour nous indiquer quelles seront nos tâches et nos responsabilités dans Son Royaume.

Ce que nous apprenons maintenant nous sers déjà, mais servira davantage à instruire les multiples millions de survivants de la grande tribulation, afin de les préparer à l’obéissance aux lois de Christ et aux grandes bénédictions qui s’y rattacheront lors de leur conversion. Dans Apocalypse 21:4, nous lisons : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Tous les malheurs et toutes les cicatrices causées par Satan seront guéris, effacés, et n’existeront plus. Et, au verset 5, il est écrit que : « Celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, Je fais toutes choses nouvelles. Puis, il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Quel formidable avenir que celui que Dieu réserve à Sa Famille divine durant l’éternité.

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