D.178 – Ministres et pasteurs, Dieu vous parle

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Par Joseph Sakala

La vérité de Dieu n’est pas négociable ! Elle nous est donnée afin qu’elle soit enseignée telle que révélée, sans compromis et sans être diluée. Dieu prend ceci tellement au sérieux, qu’Il a depuis longtemps commandé à Ses prophètes de dénoncer tous ceux qui, au nom de Dieu, prêchent autre chose que Sa volonté. Un de ces prophètes était Ézéchiel qui faisait partie des Juifs amenés en captivité à Babylone, entre les années 604 à 585 avant J.-C. Cette captivité du royaume de Juda est arrivée au-delà de 125 années après la conquête du royaume d’Israël par les Assyriens. Quand Juda fut amené en captivité, les conquérants assyriens, ainsi que leurs esclaves israélites, avaient déjà fait leur migration vers d’autres territoires.

J’aimerais préciser dès le départ, qu’il existe présentement beaucoup de fausses spéculations, ayant accouché de la théorie plaçant les dix tribus perdues dans ce que nous connaissons aujourd’hui comme l’Europe occidentale et les Iles britanniques. Cette théorie n’est pas prouvable par des versets bibliques, et demeure alors toujours une théorie. Certaines organisations se servent cependant de cette théorie pour s’approprier l’identité des dix tribus perdues d’Israël. L’Anglo-israélisme en est un exemple typique. Cette « doctrine » prend son origine de la société secrète de la Round Table, créée par Cecil Rhodes et Albert Milner, deux très riches francs-maçons anglais du 19ème siècle.

Une autre très importante société secrète, beaucoup plus ancienne, le Prieuré de Sion, d’où sont descendus les Chevaliers Templiers, sans compter toute une panoplie d’autres organismes secrets, croit dur comme fer que l’Antichrist (qui est leur messie) doit descendre de la lignée royale des Mérovingiens que l’on dit descendre elle-même de la lignée de Jésus-Christ ! En effet, tous ceux qui croient au Saint Graal, de l’ancienne forme « sang réal » ou « sang royal », sont certains que Jésus n’est pas mort sur la croix, mais qu’après la crucifixion, Il S’est marié avec Marie-Madeleine et a eu des enfants. Lui et Sa famille seraient partis de la Judée pour s’établir en Europe. Les Mérovingiens et les Carolingiens croient être cette lignée, qui est rendue en Écosse, aujourd’hui, et les organismes secrets ont infiltré plusieurs églises de cette croyance, sous la forme de l’Anglo-israélisme. Est-il besoin de vous spécifier que cette théorie n’est que pure fantaisie ?

Revenons cependant au sujet principal de ce message. Lorsque le prophète Ézéchiel fut inspiré par Dieu d’écrire le livre qui porte son nom, il était parmi les esclaves de Juda, près du fleuve de Kébar. Ce qui fut encore plus étonnant, c’est que le message inspiré par Dieu n’était pas destiné à Juda. Son message n’était pas dirigé vers les esclaves de Juda parmi lesquels Ézéchiel vivait, mais plutôt vers la maison d’Israël. Tout avait débuté par une vision du trône de Dieu. Ézéchiel lui-même la décrit ainsi : « Et la splendeur qui se voyait autour de LUI, était pareille à celle de l’arc qui est dans la nuée en un jour de pluie. Cette vision représentait l’image de la gloire de l’Éternel. À sa vue je tombai sur la face, et j’entendis une voix qui parlait » (Ézéchiel 1:28).

Dieu commence maintenant à lui parler. Ézéchiel déclare : « Dès qu’Il m’eut parlé, l’Esprit entra en moi, et me fit tenir debout, et j’entendis celui qui me parlait. Fils de l’homme, me dit-il, Je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces nations rebelles qui se sont révoltées contre Moi ; eux et leurs pères ont péché contre Moi jusqu’aujourd’hui même » (Ézéchiel 2:2-3). Dieu lui a aussi donné un rouleau à manger avec des instructions pour ces nations rebelles déjà dispersées. Dieu lui déclare : « Fils de l’homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d’Israël » (Ézéchiel 3:1). Chose curieuse, le prophète Ézéchiel n’a jamais réussi, de son vivant, à échapper à cette captivité babylonienne afin de proclamer son message au royaume d’Israël.

Le prophète a-t-il donc raté sa mission ? Dieu aurait-Il prophétisé tout un livre dans le canon de la Sainte Bible inutilement ? Tout ce que Dieu fait est fait pour une bonne raison et dans un but spécifique, même si cette vérité nous échappe parfois. Établissons d’abord une chose avant de continuer. Une partie des esclaves de Juda qui furent déportés à Babylone, est revenue vers Jérusalem après un séjour d’environ 70 ans, pour rebâtir la muraille et pour bâtir un temple. Mais les dix tribus amenées en captivité par les Assyriens, quelques 125 années auparavant, ne sont jamais retournées en Palestine en tant que nation ou royaume. Elles se sont dispersées, selon les paroles de l’Éternel, parmi toutes les nations de la terre, formant ainsi, tout au long des siècles, des nations impossible à identifier, suite aux nombreux mariages interraciaux avec les habitants de ces différentes régions.

Dans ce cas précis, on ne peut même pas se fier aux « découvertes » des historiens, ceux-ci étant fort probablement biaisés par l’influence de ceux qui prônent toujours la théorie de l’Anglo-israélisme. Ayant aussi adopté les nombreuses coutumes et croyances de ces habitants, la maison d’Israël s’est perdue, pour ainsi dire, dans le décor ambiant pour donner ainsi l’impression d’avoir complètement disparu de la surface de la terre. S’étant mêlée à ces différents peuples païens, elle est devenue encore plus rebelle à Dieu. Il devient donc de plus en plus évident que le livre d’Ézéchiel est une prophétie bien de notre temps, adressée à un royaume au front endurci, qui aura besoin un jour de revenir vers son Dieu.

C’est d’ailleurs ce que Dieu avait prédit à Ézéchiel. « Ce sont des enfants à la face impudente et au cœur obstiné, vers lesquels je t’envoie ; tu leur diras : Ainsi a parlé le Seigneur, l’Éternel ! Et soit qu’ils t’écoutent, soit qu’ils n’en fassent rien, — car c’est une maison rebelle, — ils sauront qu’un prophète est au milieu d’eux. Mais toi, fils de l’homme, ne les crains point, et ne crains point leurs paroles ; bien que tu sois au milieu des épines et des ronces, et que tu demeures parmi les scorpions, ne crains point leurs paroles, et ne t’effraie pas de leur visage, quoiqu’ils soient une maison rebelle » (Ézéchiel 2:4-6). Vraiment pas encourageant pour le prophète !

Peu importe, Dieu continue de l’exhorter ainsi : « Tu leur annonceras donc Mes Paroles, soit qu’ils écoutent, soit qu’ils n’en fassent rien, car ils ne sont que rébellion. Mais toi, fils de l’homme, écoute ce que je vais te dire et ne sois point rebelle, comme cette maison rebelle ; ouvre la bouche, et mange ce que Je vais te donner » (vs 7-8). Mais le prophète, de son vivant, n’a jamais pu s’échapper de sa captivité pour annoncer ces paroles de Dieu à la maison d’Israël. Alors, qui est donc cet « Ézéchiel moderne » qui doit annoncer les Paroles de Dieu à un peuple rebelle, sinon l’Église de Christ des derniers temps ? Cette Église fut fondée par Jésus sur les prophètes et les apôtres, Jésus étant Sa pierre angulaire, expressément pour accomplir cette mission qu’Ézéchiel n’a jamais pu accomplir. Dans Ézéchiel 2:9-10, le prophète nous dit : « Alors je regardai, et voici une main étendue vers moi, qui tenait un livre en rouleau. Elle le déploya devant moi, et il était écrit, au-dedans et au dehors ; des lamentations des plaintes et des gémissements y étaient écrits ».

Environ sept cents années plus tard, nous voyons l’apôtre Jean, lui aussi « ravi en esprit » au trône même de Dieu au ciel (Apocalypse 4:2). Tout comme Ézéchiel, Jean nous décrit le trône ainsi : « Et celui qui était assis, paraissait semblable à une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était entouré d’un arc-en-ciel, qui paraissait comme une émeraude » (Apocalypse 4:3). Jean aussi voyait « l’image de la gloire de Dieu » seulement. Dans le chapitre 5, au verset 1, Jean nous dit ceci : « Puis je vis dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône, un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux ». Ce livre aussi contenait toute la révélation des futures lamentations, plaintes et gémissements des temps de la fin, avant le retour de Christ dans la gloire.

Dans l’Apocalypse, Jean entend une voix. « Et la voix que j’avais entendue du ciel, me parla de nouveau, et me dit : Va, prend le petit livre ouvert dans la main de l’ange, qui se tient sur la mer, et sur la terre. J’allai vers l’ange, et lui dis : Donne-moi le petit livre ; et il me dit : Prends-le et le dévore ; il remplira tes entrailles d’amertume ; mais dans ta bouche, il sera doux comme du miel … Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore, sur un grand nombre de peuples, et de nations, et de langues, et de rois » (Apocalypse 10:8, 9, 11). Jean était un vieillard de plus de 90 ans quand il a reçu cet ordre de prophétiser encore. Lui non plus         n’a jamais accompli cette mission. Alors, tout comme Ézéchiel, qui était une préfigure de l’Église de Dieu à venir, Jean devenait maintenant le symbole même de cette Église qui devra évangéliser « un grand nombre de peuples, de nations, de langues et de rois ».

N’oublions surtout pas que l’Apocalypse nous décrit d’avance une situation qui va exister durant la grande tribulation qui viendra s’abattre sur le monde entier. Il y a donc une exhortation extraordinaire ici, à tous les membres de l’Église de Christ d’aujourd’hui, de se nourrir davantage de toute parole qui sort de la bouche de l’Éternel, c’est-à-dire, de se nourrir spirituellement des Saintes Écritures seulement, afin de pouvoir rendre compte, en tout point de doctrine, de la foi qui nous anime. Donc, l’Église a reçu le mandat d’étudier scrupuleusement et honnêtement la Bible, si elle veut avoir cette exclusivité d’éduquer les nations rebelles, au moment où Dieu appellera et utilisera Ses serviteurs, pour la grande évangélisation mondiale, durant cette tribulation épouvantable. Plus nous avançons vers cette période, plus le Saint-Esprit inspirera ceux qui devront faire ce magnifique travail.

La Sainte Bible nous dit que les Élus sont concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). Les prophètes mentionnés ici ne sont pas ceux du Nouveau Testament, car seulement quatre y sont mentionnés et aucun d’eux n’a contribué d’une doctrine ou d’une croyance nouvelle à l’Église. Les apôtres l’ont fait, tout en utilisant des prophéties de l’Ancien Testament pour les enseigner. A l’Église primitive se sont ajoutés des ministres, des évangélistes, et des pasteurs dans les nombreuses congrégations locales fondées par les apôtres. Dès ses débuts, l’Église s’est mise à grandir grâce à la loyauté de ceux qui ont fidèlement continué l’œuvre de Christ.

Nous constatons, cependant, que, même dans les débuts, à Corinthe, Paul est obligé d’en exhorter certains en leur disant : « Je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous un même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment » (1 Corinthiens 1:10). Satan faisait déjà ses ravages en provoquant des contestations parmi les membres. Ce travail sournois s’est propagé durant les siècles, au point de créer des divisions dans toutes les congrégations qui, pourtant, ne demandaient pas mieux que de vivre en harmonie entre frères et sœurs en Jésus-Christ. Et si nous regardons l’état de l’enseignement actuel dans les églises, de nos jours, nous constatons que toutes les dénominations religieuses passent présentement par une crise spirituelle majeure.

Revenons néanmoins à Ézéchiel qui reçoit sa vision alors qu’il est littéralement esclave dans Babylone. Dans le premier chapitre, il a une vision du ciel pour le préparer à recevoir le commandement d’aller prêcher. Non à Juda, aux Juifs en captivité, mais à la maison d’Israël, les dix autres tribus dispersées déjà parmi plusieurs nations. Quand Ézéchiel a vu la gloire de Dieu dans cette vision, il est tombé par terre sur sa face. Mais l’Éternel lui a dit de se tenir sur ses pieds pour entendre Ses paroles. Dieu ne vit pas dans le temps comme nous. Alors, quand Il dit, dans Ézéchiel 2:3 : « Fils de l’homme, je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces nations rebelles qui se sont révoltées contre moi ; eux et leurs pères ont péché contre moi jusqu’à aujourd’hui même ». Puisque Dieu vit toujours dans le présent, cette déclaration de Sa part nous amène au présent, à notre époque. Aujourd’hui même !

Après lui avoir demandé de manger le rouleau avec Ses instructions, Dieu lui donne des instructions précises. Ézéchiel cite Dieu ainsi : « Puis il me dit : Fils de l’homme, rends-toi vers la maison d’Israël, et tu leur rapporteras Mes paroles. Car ce n’est point vers un peuple au parler inintelligible et à la langue barbare que je t’envoie, mais vers la maison d’Israël » (Ezéchiel 3:4-5). Vers un peuple qui avait déjà connu Dieu, et qui aurait dû avoir de la facilité à comprendre Son message, mais dont le cœur était devenu si dur qu’il ne voudrait pas comprendre. « Mais la maison d’Israël ne voudra pas t’écouter, parce qu’elle ne veut point M’écouter ; car toute la maison d’Israël a le front dur et le cœur obstiné » (v. 7). Tout au long des siècles, en se mêlant aux païens, les dix tribus ont complètement perdu leur identité en tant que nation.

Et de ce fait, aucune théorie moderne d’identification des dix tribus ne peut vraiment être considérée. Lorsque Dieu prophétise sur la dispersion et la disparition d’une nation, fut-elle Israël, on peut être certain que les hommes ne pourront jamais la retracer. Quand Dieu a détruit certaines villes, avec la promesse qu’elles ne seraient jamais reconstruites, qui a osé aller à Son encontre ? Dieu lance ici un avertissement très sérieux aux spéculateurs, d’être extrêmement prudents quant à leur identification catégorique ou supposée des dix tribus, sans avoir en main des preuves BIBLIQUES en béton. Quand Dieu a décidé de détruire les villes de Sodome et Gomorrhe, non seulement ces villes n’ont pas été rebâties, mais personne jusqu’à ce jour, n’a pu identifier l’emplacement original de ces villes avec certitude.

Poursuivons cependant avec notre étude. Il y a donc, dans ce passage, une prophétie annonçant une évangélisation future de la maison d’Israël à un moment où son cœur deviendra réceptif à la Parole de Dieu. Quand Dieu a donné cette instruction à Ézéchiel, le cœur de cette nation était encore plus endurci que les nations païennes. Alors, Dieu lui déclare : « Ce n’est point vers de nombreux peuples, au parler inintelligible et à la langue barbare, et dont tu ne puisses pas entendre les paroles, que Je t’envoie ; ceux-là, certes, ils t’écouteraient, si Je t’envoyais vers eux » (Ezéchiel 3:6). Ceci nous indique fortement que les dix tribus de la maison d’Israël, dispersées dans le monde entier, et dont l’identité a été complètement perdue, devront faire face à une tribulation épouvantable avant que leur cœur redevienne disposé à écouter la Parole de Dieu.

Ce travail est déjà prédit, alors que les serviteurs de Dieu seront marqués et protégés pour accomplir ce travail, que ni Ézéchiel ni Jean n’ont pu faire. Cette dernière évangélisation sera tellement efficace que Jean la décrit ainsi : « Ensuite je regardai, et voici une grande multitude que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue ; ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, et des palmes à la main » (Apocalypse 7:9). Cette scène, avec tous ces individus en robes blanches, symbolise une foule énorme de convertis. Jean se demande qui sont ces convertis à Christ. Un des Anciens lui dit : « Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau » (v. 14).

Cette dernière évangélisation de la Maison d’Israël touchera aussi les païens de toute nation, de tout peuple, de toute langue, sans oublier les dix tribus. Tous, parmi cette foule, sont sauvés, ayant accepté le sang de Jésus pour laver leurs robes, un signe évident de conversion. Mais avant cette conversion réelle et massive, peu importe les efforts de ceux qui évangélisent : la maison d’Israël ne voudra pas écouter, parce qu’elle ne veut point écouter Dieu ; car toute la maison d’Israël a le front dur et le cœur obstiné (Ézéchiel 3:7). Ceux qui prêchent, alors, qu’aujourd’hui est le SEUL jour de salut, se doivent aussi de prêcher que la très grande majorité des humains qui ont vécu sur cette terre seront damnés et brûleront sans jamais se consumer dans le feu de la géhenne. Et si ces pasteurs sont toujours convaincus que leur prédication est juste, ils se doivent aussi d’admettre que Satan est donc le grand vainqueur contre le Plan de Dieu, qui est pourtant destiné à sauver l’humanité.

Mais j’aimerais pousser cette logique religieuse encore plus loin. L’église catholique a toujours prêché, sans aucune gêne, que tous ceux qui ne sont pas baptisés catholiques sont condamnés à l’enfer. Leur slogan favori demeure : « Hors de l’église, point de salut ». L’église, ici, ne faisant allusion qu’à « l’Église catholique ». Cette affirmation leur a toujours donné un pouvoir de domination sur leurs fidèles. La réalité, cependant, nous enseigne qu’au long des siècles, plusieurs ont quitté cette église pour former d’autres dénominations chrétiennes aussi, tel les Baptistes, les Mormons, les Témoins de Jéhovah, les Pentecôtistes, les Adventistes, les Méthodistes, les Presbytériens, les Anglicans, et la liste se poursuit…. Chacune de ces dénominations utilise la Bible pour instruire, et chacune s’est donné le droit de prétendre, à son tour, que seuls ceux qui font partie de leur groupe seront sauvés, et tous les autres perdus, incluant les catholiques.

L’arme la plus efficace utilisée par ces gens est la Parole même de Jésus, qui a déclaré ceci à Pierre : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » (Matthieu 16:19). Alors, comme le chef de chacune de ces dénominations possède ces clefs en exclusivité, chacun a le droit de lier SON groupe pour le Royaume, et de délier tous les autres pour la damnation en enfer. Donc, pour pousser cette logique religieuse à son apogée, on peut en toute confiance déduire ceci : puisque personne ne fait partie de toutes ces églises en même temps, TOUT LE MONDE EST DESTINÉ AU FEU DE LA GÉHENNE ! Pour ce qui est des non chrétiens, n’ayant pas accepté Christ aujourd’hui dans une de leurs congrégations, leur sort devient extrêmement facile à déterminer pour ces prêcheurs de « vérité ».

Voyez-vous ce qui arrive quand certains ministres et pasteurs apposent leur propre interprétation humaine sur la Parole de Dieu ? Cependant, malgré toutes leurs menaces et leurs prédictions de malédictions multiples, leurs églises continuent de se vider, et le travail de ces ministres a souvent été tourné en dérision. Dans le quatrième chapitre d’Ézéchiel, Dieu lui donne une prophétie sur le siège, la famine et la destruction de Jérusalem. Pour ces habitants : « L’Éternel dit : C’est ainsi que les enfants d’Israël mangeront leur pain souillé parmi les nations au milieu desquelles Je les chasserai » (Ézéchiel 4:13). C’était une prédiction de la déportation de la maison d’Israël en captivité, mais une déportation de laquelle les dix tribus ne sont jamais retournées à Jérusalem. La manifestation de la colère de Dieu, dans plusieurs prophéties, nous indique que Son peuple, à cause de la dureté de son cœur, devra passer par une grande tribulation, qui se terminera par l’avènement de Christ.

La maison d’Israël, dispersée parmi toutes les nations, était, grâce à ses activités passées, très bien disposée à adopter les croyances et les rituels païens de ces différentes nations. Dans le chapitre 6, Dieu leur dit : « Vos autels seront dévastés, vos statues du soleil brisées, et Je ferai tomber vos morts devant vos idoles. Je mettrai les cadavres des enfants d’Israël devant leurs idoles, et je disperserai vos ossements autour de vos autels. Où vous habitiez, les villes seront réduites en désert et les hauts lieux seront dévastés, de sorte que vos autels seront abandonnés et ruinés, vos idoles brisées et détruites, vos statues du soleil mises en pièces, et vos ouvrages anéantis. Les morts tomberont au milieu de vous, et vous saurez que Je suis l’Éternel » (Ézéchiel 6:4-7).

Cette expression « et vous saurez que Je suis l’Éternel » est souvent utilisée par Ézéchiel pour annoncer des évènements futurs reliés au retour de Christ. Ce peuple devra donc passer par cette grande tribulation afin que son cœur soit touché au point de comprendre que, sans son Dieu, il est perdu. Dans les derniers jours, la maison d’Israël sera évangélisée par l’Israël de Dieu, l’Église de Christ. Mais avant d’arriver à ce moment crucial de l’histoire, Dieu S’adresse directement au clergé qui devait instruire ce peuple tout au long des siècles, mais qui a failli dans sa tâche. Au sujet de ces ministres, Dieu dit à Ézéchiel : « Fils de l’homme prophétise contre les pasteurs d’Israël ; prophétise et dis-leur, aux pasteurs : ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux pasteurs d’Israël, qui ne paissaient qu’eux-mêmes ! N’est-ce pas le troupeau que les pasteurs doivent paître ? » (Ézéchiel 34:2-3). C’est quoi au juste se paître soi-même ?

Continuons au verset 3 : « Vous mangiez la graisse, et vous vous revêtiez de la laine ; vous tuiez ce qui était gras, vous ne paissiez point le troupeau ! ». Ils étaient beaucoup plus intéressés à s’enrichir par les dîmes et les offrandes de leurs fidèles que d’instruire les brebis dans la Parole de Dieu. Ils ont complètement manqué de compassion envers ceux dont ils se réclamaient les bergers. V. 4 : « Vous n’avez pas fortifié les faibles, vous n’avez pas guéri les malades, vous n’avez point bandé les blessées ; vous n’avez pas ramené les égarées ; mais vous les avez dominées avec dureté et rigueur ». Il y a une dualité dans chacune de ces expressions utilisées par Dieu dans ce verset.

Fortifier les faibles se résume à prendre le temps qu’il faut pour instruire ceux qui ont plus de difficulté à comprendre la Parole de Dieu, et ce avec beaucoup de patience. Guérir les malades fait référence à quoi ? L’apôtre Jacques nous dit ceci : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Église, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils seront pardonnés » (Jacques 5:14-15). Le but est simplement d’aider le malade à développer sa foi au point d’aller directement à Dieu quand la maladie le frappera de nouveau. Les chrétiens ayant une telle foi ont vu des cancers guérir. Notez que ce ne sont pas les Anciens qui guérissent le malade, mais bien Dieu à cause de « la prière de la foi » de ces Anciens.

Bander les blessés se rapporte directement à aider un autre chrétien blessé spirituellement par ceux qui voudraient l’entraîner dans de fausses doctrines. Le travail d’un bon pasteur est de panser ces blessures en utilisant la Parole de Dieu pour dénoncer ceux qui veulent scandaliser un de ces petits qui appartiennent à Christ. Ramener un égaré veut dire prendre le temps d’utiliser la Parole de Dieu, et seulement la Parole de Dieu, pour corriger tout faux enseignement qui pourrait temporairement éloigner un chrétien de la vérité. Cela prend beaucoup de compassion, afin de ne pas décourager ce chrétien dans le processus visant à le ramener vers Christ. Le bon pasteur doit toujours être disponible, quand il s’agit de faire ce travail qui constitue la volonté de Dieu.

À cause de l’attitude égoïste et dominatrice de certains pasteurs, les brebis se sont dispersées sur toute la surface de la terre, parce que ceux qui devaient s’en occuper les ont simplement abandonnées (Ézéchiel 34:5-6). « C’est pourquoi, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel : Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, parce que Mes brebis sont livrées au pillage, parce que, faute de pasteurs [consciencieux], elles ont été exposées à devenir la proie de toutes les bêtes des champs, que mes pasteurs n’ont pris nul souci de mes brebis, mais se paissaient eux-mêmes au lieu de faire paître mes brebis… » (vs 7-8). S’accaparer des biens de leurs brebis était plus important que de les diriger vers le Royaume de Dieu. Un tel comportement produit cependant des conséquences graves qui s’avèreront néfastes pour eux un jour.

À regarder certains pasteurs et télévangélistes agir de nos jours, on aurait sûrement le droit de se demander si ces gens sont vraiment des serviteurs de Christ où simplement des employés travaillant pour un salaire. Ont-ils réellement reconnu le but de leur poste ? Ceux qui agissent comme si leur seul but dans la vie était de se sauver eux-mêmes, agissent précisément comme celui qui travaille exclusivement pour un salaire. « Mais », vous allez me dire, « le pasteur doit manger. » Bien sûr ! À ceux que Jésus avait envoyé pour évangéliser, Il leur a dit de ne rien apporter avec eux car : « L’ouvrier est digne de son salaire » (Luc 10:7). Paul aussi à déclaré ceci : « Car l’Écriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf qui foule le grain ; et l’ouvrier est digne de son salaire » (1 Timothée 5:18). Vivre de la prédication de l’évangile est définitivement biblique, mais s’enrichir en exploitant les autres par cette prédication ne l’est pas du tout !

Jésus a déclaré : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11). Le pasteur converti devrait être prêt à imiter Christ, étant prêt à pourvoir, au risque même de sa propre vie, aux besoins spirituels de ses fidèles, peu importe les circonstances. Tandis que le faux pasteur est semblable au « mercenaire, qui n’est point le berger, et à qui les brebis n’appartiennent point, [qui] voit venir le loup, et abandonne les brebis et s’enfuit ; et le loup ravit les brebis et les disperse » (v. 12). Son but est de gagner le plus d’argent possible, et il est même prêt à enseigner des fausses doctrines pour y arriver, en autant que le salaire est convenable. Et quand le salaire n’est plus convenable, il est prêt à tout faire pour atteindre son but.

Voici un article paru dans le quotidien La Presse du samedi, 6 novembre 2004, qui illustre bien la différence entre le serviteur de Christ et le mercenaire qui ne travaille que pour le salaire. Je cite la Presse Canadienne :

« Pasteurs syndiqués ?

TORONTO — À bout de nerfs, des ministres de l’Église unie du Canada ont choisi de placer leur foi dans le syndicat des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) en vue de leur éventuelle syndicalisation.

Les TCA ont consenti à représenter les ecclésiastiques dans le cadre d’une campagne de syndicalisation ayant débuté hier, à la suite d’entretiens engagés il y a un mois.

Deux ministres de l’Église unie du Canada et l’épouse d’un pasteur ont rencontré des responsables des TCA à cet effet hier. »

Essayez d’imaginer pendant un petit instant Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel et tous les petits prophètes, ainsi que les apôtres, plus tard au retour de Christ, s’organisant en syndicat parce qu’ils sont à bout de nerfs, étant donné que leur statut dans le Royaume de Dieu n’était pas digne de leur attente personnelle. Qu’est-ce que Dieu dirait de ça ? On pourrait en toute simplicité demander aux ministres de cette église : « Quelle sorte de foi avez-vous en Dieu ? N’est-Il pas capable de subvenir à vos besoins ? » En effet, se situe la foi de ces ministres de l’Église unie du Canada ? Avec une telle attitude, comment peuvent-ils enseigner la foi à leurs membres ? Finalement, quel est le rapport entre leur ministère et l’automobile ? Leur comportement nous indique clairement qu’il y a de ces paradoxes vraiment difficiles à comprendre… !

Jésus compare ces pasteurs mercenaires à un « larron [qui] ne vient que pour dérober [l’argent des fidèles], tuer [leur foi par de faux enseignements] et détruire [la vérité] ; mais moi [dit Jésus], Je suis venu, pour que Mes brebis aient la vie [éternelle], et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10:10). Ses brebis seront les héritières, avec qui Jésus partagera l’univers entier un jour, en tant qu’enfants de Dieu ! Sachez, que bibliquement parlant, tout élu est aussi un ministre de Dieu, ordonné directement à partir de Son trône au ciel.

Donc, chaque chrétien, en plus de travailler à son propre salut, se doit aussi de servir les autres chrétiens, tout comme un bon berger prend soin de ses brebis. Puisque le « Saint-Esprit distribue les dons à chacun comme il Lui plaît » (1 Corinthiens 12:9), chaque serviteur de Christ se doit de les utiliser pour le bien commun des autres. Le chrétien converti devient alors reconnaissable à ses fruits. Dieu le compare « à un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira » (Psaumes 1:3).

Le faux ministre est aussi facilement reconnaissable à ses fruits. Jésus, « le matin, comme Il retournait à la ville, Il eut faim ; et voyant un figuier sur le chemin, Il y alla, mais Il n’y trouva que des feuilles, et Il lui dit : Qu’il ne naisse jamais aucun fruit de toi ; et aussitôt le figuier sécha » (Matthieu 21:18-19). Ici, l’arbre est comparé à un faux ministre, qui en a l’apparence extérieure, mais qui ne porte aucun fruit de l’Esprit. Plutôt que de porter de mauvais fruits, Jésus le condamne à sécher. Il utilise cette comparaison pour nous dévoiler qu’un ministre de Satan, même si l’apparence extérieure est là, ne portera jamais des fruits dignes du salut. Il n’y a pas de vérité en Satan, donc, il ne peut enseigner que le mensonge, car il est le père du mensonge (Jean 8:44). Dieu en veut à ces pasteurs qui détruisent Son peuple. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18).

Jésus Lui-même se compare « à un homme qui, allant en voyage, laisse sa maison, et en donne la conduite à ses serviteurs, marquant à chacun sa tâche, et qui ordonna au portier d’être vigilant » (Marc 13:34). C’est précisément ce que Jésus a fait quand Il est monté au ciel. Il a laissé la conduite de Son Église à Ses apôtres, qui ont formé des congrégations avec des ministres et des pasteurs pour prendre soin des nouveaux élus. Chacun avait sa tâche à accomplir, selon le ou les dons reçus du Saint-Esprit. Mais Jésus a aussi ordonné au portier d’être vigilant. Ce portier est comme une sentinelle qui veille sur l’Église pendant qu’elle fait son travail. « Veillez donc, leur dit Jésus, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq, ou le matin » (v. 35). Le travail du chrétien est de répandre la vérité sans broncher et ce jusqu’au retour de Christ. Les mauvais pasteurs sont identifiés par Jésus comme ceux qui s’endorment dans cette tâche, au lieu de servir le maître.

Mais Dieu va régler le compte de ceux qui, sous couvert d’être serviteurs de Dieu, se paissaient eux-mêmes au lieu de paître le troupeau. Dans Ézéchiel 34:9 Dieu leur dit : « À cause de cela, pasteurs, écoutez la parole de l’Éternel : Voici, j’en veux à ces pasteurs, et Je redemanderai Mes brebis de leurs mains ; Je ne les laisserai plus paître Mes brebis ». Cette partie du verset fait directement référence à l’Avènement de Christ, où même les brebis qui seront encore dans les congrégations de ces pasteurs, seront récupérées dans un enlèvement vers Christ à Sa rencontre. Et, S’adressant aux pasteurs, Dieu déclare : « Et ils [les pasteurs] ne se paîtront plus eux-mêmes ; mais Je délivrerai Mes brebis de leur bouche, afin qu’elles [les brebis] ne leur servent plus de pâture » (vs 9-10). Je me demande parfois si l’expression « de ne plus se laisser manger la laine sur le dos » n’a pas été inspirée de ce passage biblique.

Revenons toutefois à l’Avènement de Jésus, où notre Seigneur, de retour en puissance et en gloire pour prendre avec Lui Ses élus dispersés, dit : « Voici, je redemanderai Mes brebis, et j’en ferai la revue. Comme un pasteur inspecte son troupeau, lorsqu’il est au milieu de ses brebis éparses, ainsi je ferai la revue de mes brebis ; je les recueillerai de tous les lieux où elles ont été dispersées, aux jours des nuages et de l’obscurité. Je les retirerai [enlèvement] d’entre les peuples, je les rassemblerai [dans les nuées] des divers pays, je les ramènerai [sur la terre] dans leurs pays, [comme rois et sacrificateurs], et je les ferai paître [en bons pasteurs] sur les montagnes d’Israël, dans les ravins et dans tous les lieux habités du pays » (Ézéchiel 34:11-13).

Notez le parallèle frappant entre ce passage dans Ézéchiel et ce que Jésus a Lui-même déclaré plus tard au sujet de Son Avènement : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Enfin, l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre entière, et l’anéantissement de toutes les fausses religions et toutes les fausses doctrines !

Voici, maintenant, l’ambiance dans laquelle les Élus de Dieu enseigneront les nations de la terre durant le Millenium. « Je les ferai paître [les nations] dans de bons pâturages [dans la vérité seulement] et leur parc [aux Élus] sera dans les hautes montagnes d’Israël [au trône même de Christ] ; elles y reposeront dans un bon parc, et paîtront dans de gras pâturages [l’abondance de toutes choses] sur les montagnes d’Israël » (v. 14). Cette expression, « montagnes d’Israël », fait référence aux gouvernements de la terre, tous sous la tutelle de Christ et « d’Israël de Dieu », Ses rois élus pour toujours.

Mais revenons aux dix tribus perdues de la maison d’Israël dispersées parmi les nations. Faisant référence à ceci, Dieu dit à Abraham : « Je bénirai ceux qui te béniront, et Je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:3). Il est sûrement question ici de bénédiction spirituelle qui aboutira à l’immortalité pour tous ceux qui se convertiront, et malédiction pour ceux qui persisteront dans la rébellion jusqu’à la toute fin. Mais il y a aussi une dualité dans cette promesse. Dieu sait très bien, qu’étant humains et physiques, nous avons besoin de bénédictions physiques évidentes, de la part de Dieu, avant de reconnaître spirituellement qu’Il est vraiment présent dans notre vie. Le jardin d’Eden, créé pour Adam et Eve et leur progéniture, en est un exemple classique. Pourtant, cette bénédiction purement physique devait les amener éventuellement vers la bénédiction spirituelle et l’immortalité.

L’histoire nous enseigne que, tout au long des siècles, Dieu a énormément béni des nations païennes qui ne voulaient absolument rien savoir de Lui. Mais pourquoi Dieu a-t-Il fait cela ? D’abord pour leur montrer et prouver qu’Il ne fait acception de personne. Mais pourquoi, par la suite, a-t-Il détruit ces mêmes nations ?         Il y a un vieux proverbe arabe qui nous donne la réponse en toute simplicité : « Dieu rend d’abord extrêmement riche et puissante toute nation qui Lui est rebelle, AVANT de la détruire, afin qu’elle sache avec certitude que DIEU est le TOUT PUISSANT ». À cause de cette promesse de Dieu à Abraham, toutes les nations où ces tribus perdues ont été dispersées, ont été bénies matériellement dans une abondance incomparable.

L’Europe occidentale et l’Amérique du nord, ont reçu des bénédictions comme aucune autre nation dans l’histoire du monde. Depuis les années 1800, l’Amérique a pu jouir d’un standard de vie plus élevé que toute autre nation de la terre. Ceci ne les identifie toutefois pas pour autant comme étant la maison d’Israël enfin retrouvée. Les quatre royaumes successifs prophétisés à même la grande statue du rêve de Nébuchadnetsar ont tous connu des pouvoirs énormes sur de longues périodes, accompagnés de bénédictions et de richesses extraordinaires. Chacun de ces quatre grands royaumes païens a cependant aussi connu la toute puissance de Dieu lors de leur chute éventuelle.

Dieu a déclaré ceci à Abraham : « J’établirai Mon alliance entre Moi et toi, et ta postérité après toi, d’âge en âge, pour être une alliance éternelle ; afin que Je sois ton Dieu, et celui de ta postérité après toi » (Genèse 17:7). Qu’est-ce que cette postérité des dix tribus dispersées a fait de cette belle promesse ? Elle s’est détournée de Celui qui a établi une alliance éternelle avec elle au travers d’Abraham. Côté éducation, ce peuple, très confortable parmi les nations chrétiennes, de nom seulement, a aboli l’enseignement de la Bible dans les écoles et les universités, pour le remplacer par la théorie athée de l’évolution. En rejetant les instructions de Dieu, le noyau familial s’est détérioré au point qu’un mariage sur deux se termine en séparation ou en divorce. La vie familiale s’est progressivement détériorée, avec comme conséquence une recrudescence marquée de la délinquance juvénile, comme jamais auparavant dans l’histoire. La moralité du peuple est descendue dans un cloaque de vice où tout est permis entre partenaires consentants. Les avortements, appuyés par les pro-choix, sont devenus, non seulement acceptables, mais fortement recommandés, à cause du « libre choix » de la femme sur son propre corps.

Dans les affaires courantes, l’honnêteté et l’éthique ont été remplacées par des fraudes monumentales perpétrées sans scrupules par des individus louches qui se cachent derrière le rideau d’être « nés de nouveau » après leur crime, les exonérant ainsi devant Dieu de toute responsabilité. Que dire ensuite de la malhonnêteté de certains chefs d’entreprises dans l’exécution des contrats pourtant paraphés et signés devant notaires ou avocats. On a complètement rejeté la voie de Dieu, pour être très confortables dans les voies de Satan. En Europe, le soleil semble s’être couché sur l’Empire britannique qui fut jadis l’empire le plus puissant du monde. Aujourd’hui, cette puissance donne l’impression d’être réduite au niveau seulement d’une puissance de négociation politique.

Cette fausse apparence n’est qu’une illusion, cependant, car, grâce à ses nombreuses sociétés secrètes et sa main mise de plus en plus ferme sur les Etats-Unis, l’Empire britannique est beaucoup plus puissant qu’il en a l’air. Beaucoup, sinon la majorité des gens importants placés dans des postes-clés aux USA, ont fait leurs études universitaires à Oxford où, en bénéficiant des fameuses bourses Cecil-Rhodes, on leur a inculqué cet idée des Etats-Unis à reconquérir pour l’Empire britannique, ainsi que pour l’Anglo-Israélisme. Aujourd’hui, la chose est faite. La Maison Rothschild, qui est à la tête du Prieuré de Sion et bien installée dans la Cité de Londres, mène Washington et le Vatican comme bon elle l’entend. En temps voulu, elle imposera son Nouvel Ordre Mondial, et elle installera son messie mérovingien/juif dans le temple qu’elle aura fait construire à Jérusalem, à grands frais. Les faits s’éclaircissent de plus en plus.

Pendant ce temps, en novembre 2004, nous avons été témoins d’une élection des plus bizarres aux Etats-Unis, redonnant un mandat de quatre autres années, en tant qu’homme le plus puissant de la planète, à un président que tout le monde ridiculise et traite d’incompétent. Un homme qui a pourtant été réélu, dit-on, grâce au vote massif de l’extrême droite chrétienne ! Il est malheureux de constater que, dans les congrégations chrétiennes américaines, on croit que George W. Bush, un franc-maçon (Skull & Bones), est un chrétien « né-de-nouveau ». Ces deux doctrines sont en nette contradiction. On ne peut pas être un véritable chrétien converti et un franc-maçon en même temps.

La franc-maçonnerie appartient à un « autre dieu », Satan. C’est la religion idéale : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Soit par ignorance ou par simple connivence, les pasteurs locaux ont fortement encouragé, sinon exhorté, les membres de leur congrégation à voter pour ce représentant des pouvoirs secrets, en leur faisant croire que ce président agit honnêtement pour la défense des préceptes bibliques ! Remarquez bien ce qui va éventuellement en découler. Lorsque le président dépassera les bornes de la décence, la population en général jettera le blâme tout particulièrement sur la chrétienté américaine.

Cependant, par ricochet, ce sont les VRAIS chrétiens qui seront visés ! Ce plan diabolique se prépare depuis longtemps. Satan est en train de faire poser des gestes extrémistes par ses nombreux faux chrétiens, afin que toute la chrétienté se mette le monde à dos. La conséquence malheureuse de toute cette supercherie, c’est que se sont les véritables chrétiens qui seront dans sa mire. Heureusement que Dieu a déjà prévu la manœuvre de Satan, et accordera Sa protection aux véritables serviteurs de Christ. Mais les pauvres chrétiens tièdes des églises, ceux qui vont faire partie de la grande foule évangélisée durant la grande tribulation, seront pris dans la tourmente des massacres de cette dernière Inquisition de Satan.

Et pour ce qui est des Etats-Unis, en tant que nation, avec leur implication en Iraq, en Afghanistan, et peut-être bientôt en Corée, Syrie et en Iran, cette nation est en train de miner son économie au point qu’elle va bientôt chuter elle aussi, tout en amenant le reste du monde avec elle dans une crise économique pire que celle de 1929. À la vue de tout ce qui arrive, on ne peut que se souvenir encore une fois de ce proverbe arabe : « Dieu rend d’abord extrêmement riche et puissante toute nation qui Lui est rebelle, AVANT de la détruire, afin qu’elle sache avec certitude que DIEU est le TOUT PUISSANT ».

Combien de temps encore avant l’éclatement final de toute la méchanceté accumulée depuis des siècles, et qui verra son dénouement dans une tribulation mondiale épouvantable ? Personne ne peut le prédire. Peu importe ! Ce qui est primordial, c’est que tout cela arrivera, car Dieu l’a déjà écrit dans un Livre pour Ses serviteurs. Le livre de l’Apocalypse nous décrit une période de famine, de peste, de guerre, de destruction comme on en a jamais vu depuis que le monde est monde. Pendant tout ce temps, les pasteurs se paissent eux-mêmes, en assurant leurs brebis que tout est beau et merveilleux et que nous vivons dans un monde où la sécurité règne et sera maintenue par nos politiciens. Mais Dieu leur annonce autre chose. « Rien n’arrivera de ce que vous pensez quand vous dites : Nous voulons être comme les nations et les familles des autres pays, en servant le bois et la pierre » (Ézéchiel 20:32).

« Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, à main forte, à bras étendu, et avec effusion de colère, Je régnerai sur vous ! Je vous ferai sortir d’entre les peuples ; je vous rassemblerai des pays dans lesquels vous avez été dispersés, à main forte, à bras étendu et avec effusion de colère. Et je vous amènerai dans le désert des peuples, et là j’entrerai en jugement avec vous, face à face ; comme je suis entré en jugement avec vos pères dans le désert du pays d’Égypte, ainsi j’entrerai en jugement avec vous, dit le Seigneur, l’Éternel » (vs 33-36). Cet évènement ne s’est pas encore produit, car il fait allusion à une grande tribulation au « désert des peuples » du monde entier. La dernière génération de la maison d’Israël, à cause de la violence épouvantable produisant des bouleversements mondiaux, se mettra finalement à rechercher Celui qui avait promis à Abraham qu’Il serait toujours leur Dieu.

Quand la maison d’Israël se tournera vers Dieu dans un repentir sincère, durant la grande tribulation, Dieu promet ceci aux convertis : « Puis je vous ferai passer sous la verge, et vous ferai rentrer dans les liens de l’alliance » (v. 37). Et parlant maintenant du Gouvernement de Dieu, avec le quartier général établi en Terre Sainte, Dieu déclare ceci : « Sur ma Sainte Montagne, sur la haute montagne d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel, là toute la maison d’Israël et tout ce qui sera dans le pays me serviront. Là je prendrai plaisir à eux ; là je rechercherai vos offrandes, et les prémices de vos dons, dans tout ce que vous me consacrerez. Je prendrai plaisir à vous, comme à un parfum d’agréable odeur, quand je vous aurai fait sortir du milieu des peuples et rassemblés des pays où vous êtes dispersés, et je serai sanctifié par vous aux yeux des nations » (Ézéchiel 20:40-41). Ce sera vraiment un moment mémorable dans l’histoire de l’humanité.

Dieu prédit même comment ce peuple viendra à Le reconnaître. « Et vous saurez que je suis l’Éternel, quand Je vous aurai fait revenir sur le sol d’Israël, dans le pays que j’avais promis, en levant la main, de donner à vos pères. Là vous vous souviendrez de vos voies et de toutes vos actions par lesquelles vous vous êtes souillés ; que vous vous prendrez vous-mêmes en dégoût, à cause de tout ce que vous aurez fait de mal. Et vous saurez que je suis l’Éternel, quand j’agirai avec vous pour l’amour de Mon nom, et non pas selon votre conduite mauvaise et vos actions corrompues, ô maison d’Israël ! dit le Seigneur, l’Éternel » (vs 42-44). N’est-ce pas pour l’amour de Son nom que Dieu nous a tous sortis, un par un, de cette Babylone spirituelle pour nous placer sur le chemin de Son Royaume ? Dieu ne change pas ; Il est toujours fidèle à Lui-même.

Un jour, la puissance de séduction de Satan lui sera complètement enlevée et sera abolie. Au retour de Jésus, les gens non convertis, mais survivants de la grande tribulation, reviendront vers Dieu. Un seul gouvernement mondial sera établi sous Christ, et la vérité de Dieu sera prêchée partout. La déception politique n’existera plus, car c’est Jésus Lui-même qui placera chacun de Ses Élus dans la fonction où chacun sera le plus efficace. Il n’y aura plus d’élections aux quatre ou cinq ans, pour élire des gens qui brillent beaucoup plus par leur incompétence que par leur pouvoir d’apporter les véritables solutions qui produiront le bonheur sur cette terre. Les véritables solutions sont dans les mains de Jésus, qui saura bien les mettre en application pour amener la joie et la paix sur la terre entière.

Et la connaissance de la Parole de Dieu remplira la terre comme les eaux remplissent les mers et les océans. Aujourd’hui, ce n’est pas possible, car Satan demeure le « dieu de ce siècle », mais son temps achève, car ses jours sont comptés. Ses démons le savent aussi et ils tremblent, car leur jugement est proche aussi. Aux convertis, les vrais ministres de Christ, ayez foi dans la puissance de Dieu jusqu’à la toute fin, et Dieu Se chargera Lui-même de nous faire passer au travers de toute cette catastrophe qui se prépare présentement dans les coulisses des mouvements secrets et occultes, qui n’ont pour seul but que de dominer sur le monde. Leur rêve satanique s’écroulera bientôt comme un château de cartes, et le système babylonien qu’ils ont créé aussi. Mais le Royaume de Dieu sera établi éternellement sur la terre, un jour, et ne passera jamais dans les mains d’un autre.

Nous avons parfois l’impression que nous ne sommes rien, et que nous ne serons jamais à la hauteur de bien servir Dieu dans ce qu’Il nous demande. Mais Dieu nous répond : « Pas par ta force, mais par Mon Esprit en toi, tu accompliras tout ». Donc, la première priorité dans la vie du chrétien est de servir Dieu. Tout le reste passe en deuxième. Quand on décide de faire cela, une chose curieuse se produit. On s’aperçoit lentement, mais sûrement, que même les choses auxquelles nous étions auparavant esclaves, et que nous placions jadis avant les choses de Dieu, deviennent maintenant plus faciles à accomplir avec la puissance de Dieu. « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude [esclavage], pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:15-16).

Étant Ses enfants, notre attitude doit dégager un comportement qui dénote, sans équivoque, qu’il y a eu une véritable conversion. Nous cessons alors d’agir en esclaves de l’adversaire, ne faisant que notre volonté, et nous agissons plutôt, appuyés par les fruits que nous portons, comme des Fils ou des Filles de Dieu. Et, en nous détournant de la voie du monde, nous ne l’avons pas fait pour un salaire comme le mercenaire, mais parce que nous avons décidé volontairement de devenir serviteurs de Dieu. « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (v. 17). Voilà la décision que Dieu aimerait voir prendre par chaque humain, car la prédestination première de Dieu pour chaque humain, était d’en faire un Enfant de Dieu.

Chers amis, Christ établira Son Royaume ici-bas, un jour, avec Ses Élus qui dirigeront les nations avec amour, compassion, douceur et joie. Nous travaillerons tous en harmonie, collaborant les uns avec les autres dans l’administration de ce magnifique Royaume qui englobera éventuellement l’univers entier. Un univers que Dieu a créé afin de le partager avec Ses Enfants immortels dans la paix, le bonheur et pour l’éternité. Voilà ce que je souhaite de tout cœur à chacun de vous qui lisez ces lignes.

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