D. 337 – Un Esprit d’adoption

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par Joseph Sakala

Dans Romains 8:14-16, nous lisons : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. » Nous sommes réconciliés à Dieu dans la joie du salut. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17-19).

Comme ce passage nous l’explique, une fois que nous avons reçu le Saint-Esprit, nous sommes enfants de Dieu, nous Lui appartenons comme enfants. C’est une chose nouvelle pour nous. Car étant étrangers, notre Créateur nous a réconciliés à Lui et l’esclavage de la crainte est passé. Le lien avec Dieu est tel qu’Il nous dit qu’Il ne nous abandonnera jamais. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a déclaré à ceux qui Lui appartiennent : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6). Maintenant qu’Il est notre Père, nous avons un accès direct à Lui. Approchez-vous de Dieu et Il S’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil et pleurez ; que votre rire se change en pleurs et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur et Il vous élèvera, nous déclare l’apôtre, dans Jacques 4:8-10.

Jésus Lui-même nous a déclaré : « Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! » nous dit Matthieu 7:11. L’apôtre Jean témoigne aussi en Sa faveur lorsqu’il nous dit : « Et la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Cette relation Père/fils est très profonde, car le terme Abba (Père) dénote un lien sensible d’amour envers Lui. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Mais cette réconciliation nous vient par la rédemption.

Dans 1 Pierre 1:17-21, l’apôtre nous dit : « Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. » Nous utilisons avec aisance les termes « sauvés », « rédemption » et « rançon ». Mais que veulent dire ces mots ? Et, plus important encore, que veut dire l’acte de rédemption par Christ ?

Trois mots grecs sont utilisés dans le Nouveau Testament pour noter différents aspects de cette vérité. « Rédemption » vient du grec lutroo, qui veut dire « libérer », « racheter » ou « payer une rançon ». Le sang innocent de Christ, sacrifié pour nous, nous a rachetés. Dans Hébreux 9:11-12, nous lisons : « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » Mais la rédemption de quoi ? De l’esclavage du péché.

Dans Jean 8:34-36 : « Jésus leur répondit : En vérité, en vérité je vous dis, que quiconque s’adonne au péché, est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; mais le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres. » Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand Il a été fait malédiction pour nous ; car il est écrit : « Maudit est quiconque est pendu au bois ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis, » nous dit Galates 3:13-14. Le mot grec utilisé ici est exagorazo qui veut dire « payer la rançon » qu’on payait au marché des esclaves pour racheter un esclave. Donc, le sacrifice de Jésus a payé la rançon des horreurs de l’esclavage du péché par Sa mort sur la croix. Certains groupes « chrétiens » prétendent que Jésus a payé la rançon que les Dix Commandements faisaient peser contre nous. Pas du tout, Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand Il a été fait malédiction pour nous.

Le troisième mot est apolutrosis ou « payer la pénalité au complet » de toute la loi de Moïse quand Il a déclaré du haut de la croix : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). Par cet acte, Jésus venait d’abolir la loi de Moïse, pour confirmer une nouvelle alliance avec Son peuple, la Loi de Christ, fondée sur l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. Voici ce que cette loi comprenait : « Or Jésus, voyant la multitude, monta sur une montagne ; et lorsqu’il fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Et ouvrant sa bouche, il les enseignait, en disant : Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui sont dans l’affliction ; car ils seront consolés. Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux ; car ils obtiendront miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur ; car ils verront Dieu. Heureux les pacifiques ; car ils seront appelés enfants de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. » Voilà la Nouvelle Alliance qui se poursuit jusqu’à Matthieu 5:48 où Jésus finit par nous dire : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

Ces passages indiquent clairement que l’attitude du cœur a pris préséance sur la lettre de la loi. Qu’importe qu’une personne observe extérieurement un commandement à la perfection si l’attitude de son cœur est mauvaise ? Un cœur pur démontre une bonne attitude et va au-delà de la loi. Donc, Jésus n’est pas venu pour abolir la Loi, Il est d’abord venu l’accomplir dans tous ses détails à notre place, afin que Sa perfection nous accorde la vie éternelle ; puis, Il est venu pour la magnifier et l’amplifier dans la Nouvelle Alliance. Regardons ce que l’apôtre Jacques nous déclare : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Jésus Lui-même nous a dit : « Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi le salera-t-on ? Il ne vaut plus rien qu’à être jeté dehors, et à être foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:13-16).

Jésus a également déclaré, dans Matthieu 5:17-18 : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. » Regardons maintenant ce que Sa Nouvelle Alliance nous dit, dans Matthieu 5:21-22 : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais Moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Voilà une grande glorification du commandement auquel nous sommes tenus d’obéir.

Et sur l’adultère : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5:27-28). Une autre glorification du commandement original. Donc, en Lui seul nous avons la rédemption par Son sang et le pardon de nos péchés : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre » (Éphésiens 1:6-10).

Nous avons tous besoin, sans exception, de Son Plan de salut : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

Pour le converti à Jésus, la résurrection de son Sauveur est aussi sérieuse que son salut. Car si Jésus n’est pas ressuscité, comme certains le prétendent, notre espérance ne se situe que dans cette vie-ci uniquement. Selon Paul : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Parce qu’il faut se poser la question, à savoir, ce qui nous arrivera lors de notre mort. Néanmoins, l’apôtre Paul nous rassure en disant, dans 1 Corinthiens 15:20-22 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. »

Paul poursuit en disant : « Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Mais pour quelle raison Dieu a-t-Il fait cela ? « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui [Jésus-Christ] ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). La résurrection de Jésus nous assure de notre justification devant Dieu. En parlant de la foi d’Abraham et de l’imputation de Sa justification sur lui, Paul déclare : « Mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:24-25).

Paul nous dit que Dieu nous accorde le pouvoir de Le servir efficacement par la promesse de la résurrection afin : « Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:18-20). Paul continue à nous expliquer que, par la résurrection : « Il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et [par le fait même] la plénitude de Celui [Dieu] qui remplit tout en tous » (vs 22-23). Avez-vous noté dans ce verset que ce sont les convertis qui sont le corps de Christ et non le petit pain de la communion ? Et Jésus est la seule Tête de ce corps.

Jésus fut pendu à la croix pendant six heures jusqu’à Sa mort, vers trois heures de l’après midi. Il fut ensuite enlevé de la croix et enseveli dans une tombe pendant trois jours et trois nuits (72 heures). Après cette période de soixante-douze heures, même la mort ne pouvait plus Le retenir. Il est donc ressuscité et vit maintenant dans Son corps glorifié à S’occuper de Son Église à partir du ciel. Il le fait en guidant Ses disciples dans leur travail d’instruction envers toutes les nations, en baptisant les convertis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et Jésus est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. À nous alors la mission de subvenir aux besoins spirituels de ceux que Dieu appelle pour les diriger vers Christ.

Pendant ce temps, dans Son état glorifié, Jésus continue de S’occuper de nous puisque : « Nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Cependant nous, même convertis, pouvons encore pécher. Alors, quel est notre réconfort ? Paul fut inspiré de nous donner la solution. Verset 16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. »

Le chrétien converti, disciple de Christ, ne va pas se confesser à un homme aussi faillible que lui. Dieu nous dit que nous avons accès au Trône même de Dieu, en confessant nos péchés à Dieu, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. Quel bonheur de découvrir que nous avons ce merveilleux avantage de recevoir le pardon de nos péchés directement de Celui qui a versé Son sang pur et sans tache afin de nous donner ce privilège !

Finalement, la résurrection de Jésus nous réconforte dans l’assurance qu’un jour nous aussi ressusciterons, si nous mourons avant Son retour dans la gloire. « Sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 4:14-15). Cette gloire nous est transmise par Sa puissance, Son amour et par un Esprit sain.

Paul, à un moment donné, a été obligé de stimuler son jeune évangéliste. Alors, dans 2 Timothée 1:6-8, Paul lui dit : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. » Ce petit commentaire biblique est débordant d’informations pour le chrétien. D’abord, Paul insiste pour que Timothée rallume le don qu’il avait reçu et qu’il l’utilise selon l’intention de Dieu, car il n’avait pas reçu un Esprit de crainte. La crainte implique la timidité et non la puissance. Alors, la puissance ne fonctionne pas très bien si nous sommes trop timides pour l’employer. Tout don de Dieu contient le pouvoir et l’amour pour le mettre à exécution avec un esprit sain.

Le don de par lui-même n’est pas une puissance, mais avec chaque don Dieu nous accorde également la capacité de l’accomplir. Alors, rendons gloire : « À Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons » (Éphésiens 3:20). Paul nous explique bien que : « La manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11). Donc, avec chaque don, le converti reçoit pareillement la puissance nécessaire de mettre ce don en application.

Avec chaque don, nous recevons l’amour. Encore une fois, l’amour n’est pas le don, mais plutôt une partie du caractère de Jésus accompagné du fruit de l’Esprit. N’eut été de la manifestation en nous de l’amour de notre rédempteur, tous ces dons surnaturels pourraient être mal utilisés, tordus, et abusés pour une gloire personnelle. Jean nous cite un tel cas dans 3 Jean 1:9-10, en disant : « J’ai écrit à l’Église, mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église. »

Il y a un mot unique dans le grec (sophronismos) qui est utilisé pour décrire un « esprit sain », lequel nous est donné avec notre don. C’est une combinaison des verbes grecs traduits par « sauver » et « contrôler ». Son véritable sens serait « un contrôle qui sauve ». Avec nos dons spirituels, nous recevons une combinaison de capacités qui fortifient nos dons et l’amour qui garde le point focal de nos dons sur les autres, et un contrôle qui sauve contre les dommages que nous pourrions infliger sans le vouloir. C’est probablement cela que Jésus voulait empêcher lorsqu’Il a mentionné le plus petit dans Son Royaume. Sauvé quand même, mais déclaré le plus petit, ce qui ne serait pas ce que l’on voudrait recevoir comme récompense.

Dans Matthieu 5:19, nous lisons : « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. » Jésus ne parle pas ici de ceux qui seront sauvés, mais Il met plutôt l’emphase sur le degré de récompense dans Son futur Royaume. Le critère pour atteindre le Royaume est simplement de croire, d’enseigner et d’obéir à la Parole de Dieu, complètement dans cette vie, et enseigner les doctrines. Ceux qui méprisent le plus petit des commandements de Dieu, soit dans l’enseignement ou en pratique, seront relégués au poste le plus petit dans le Royaume. Ceci veut dire que : « Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:15).

Ainsi, il n’y a pas d’Écriture qui soit sans importance, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). En effet, le Seigneur nous met en garde de ne pas briser le plus petit commandement dans l’Écriture : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:18). Il existe beaucoup de chrétiens, spécialement parmi les intellectuels, qui prétendent croire la Bible, mais ils sont vite à lui adapter leurs propres interprétations de l’Écriture, ou même déclarer qu’il y a d’autres endroits où ils peuvent chercher la vérité. Alors, ils se fient aux déclarations d’hommes de science ou dans les faits courants de la vie pour se renseigner.

C’est insultant pour Dieu qui est sûrement capable d’exprimer ce qu’Il veut nous déclarer ! Alors, à ces intellectuels, répondez leur simplement : « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Si nous aspirons à la grandeur en tant qu’Élus dans le Royaume de Dieu, alors nous devons croire et enseigner tout ce qui se trouve dans la Bible et, comme disait si bien Paul : « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher » (Actes 20:27). Paul ne prêchait que la Parole inspirée de Dieu. Alors, votre compréhension de la Bible est très importante, surtout si vous voulez devenir un Élu dans le Royaume.

Dans Psaumes 119:73-76, David demande à Dieu : « Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements. Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront, car je m’attends à ta parole. Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. Oh ! que ta bonté me console, comme tu l’as promis à ton serviteur. » La compréhension de la vérité commence en voyant Dieu comme le Créateur de l’univers. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Le commencement de la foi demeure solidement ancré sur la croyance en la création. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous dit Hébreux 11:3. Et même l’Évangile éternel témoigne de la création de tout ce qui existe. « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7).

Dieu nous déclare carrément, dans Esaïe 45:5-9 : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. Cieux, répandez la rosée d’en haut, et que les nues fassent pleuvoir la justice ! Que la terre s’ouvre, et produise le salut, et qu’elle fasse germer la justice ! Moi l’Éternel, j’ai créé cela. Malheur à qui dispute contre Celui qui l’a formé, vase parmi des vases de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Ton œuvre dira-t-elle : Il n’a point de mains ? » Croyez-vous vraiment cela ? Si Dieu est Un, comment peut-Il être déclaré trois ou une trinité parmi tant de gens ? Répondez !

Les érudits qui modifient les Écritures font des compromis avec les athées du naturalisme, ou de la science évolutionnaire. Et, comme disait si bien Paul : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Que Dieu les réprime ! Le thème du Psaume 119:73-80 tourne autour de plusieurs modèles qui requièrent le leadership de David. Alors, dans Psaume 119:74-75, il insiste : « Ceux qui te craignent me verront et se réjouiront, car je m’attends à ta parole. Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. » Et, dans les versets.79-80, il déclare : « Que ceux qui te craignent, reviennent à moi, et ceux qui connaissent tes témoignages ! Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, afin que je ne sois pas confus ! »

Bien qu’il eut reconnu que le Seigneur l’avait affligé dans le passé, il témoignait surtout de Sa fidélité dans Sa Parole. Car Sa loi faisait son plaisir. Nous voyons ici un leader établi pour la défense de l’Évangile. Un homme qui se plaçait parmi ceux à qui Pierre disait : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Finalement, dans Psaume 119:80, David déclare : « Que mon cœur soit intègre dans tes statuts, afin que je ne sois pas confus ! »

Que Dieu redonne à nos cœurs ce niveau d’intégrité dans Ses statuts, pour comprendre vraiment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Et un jour, du haut du ciel, on entendra, comme Jean, ces mêmes paroles : « Et j’entendis une voix du ciel, comme la voix des grosses eaux, et la voix d’un grand tonnerre, et j’entendis une voix de joueurs de harpes, qui touchaient de leurs harpes. Et ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre animaux et les Anciens ; et personne ne pouvait apprendre le cantique que les cent quarante-quatre mille, qui ont été rachetés de la terre. Ce sont ceux qui ne se sont point souillés avec les femmes ; car ils sont vierges. Ce sont ceux qui suivent l’Agneau, où qu’il aille. Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau ; et il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche ; car ils sont sans tache devant le trône de Dieu » (Apocalypse 14:2-5).

Notez bien ce qui est dit dans ce passage. D’abord, « ils sont vierges ». Le mot est au masculin et ne peut pas parler de virginité charnelle. Dieu parle d’une virginité spirituelle qui s’applique aussi bien au masculin qu’au féminin. Ensuite, Dieu nous dit qu’ils ne se sont pas « souillés avec des femmes ». Que représente une « femme » dans la Bible ? Les différentes églises ! Donc, ce sont les Élus de Christ parmi lesquels il ne s’est point trouvé de fraude dans leur bouche. Parce qu’ils n’ont prêché que la Parole de Dieu, ils sont sans tache devant le trône de Dieu.

Ce sont ceux qui ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’Agneau. Mes chers amis, si vous voulez être parmi ces prémices lorsque Jésus reviendra et recevoir l’immortalité dans l’éternité en tant qu’Élus de Christ, il faut absolument être de la Première Résurrection, car c’est la meilleure. « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11:16).

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