D.495 – Avec les riches dans Sa mort

image_pdfimage_print

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 53:9-11, on peut lire, au sujet de Jésus : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. »

Il est généralement reconnu que ce 53e chapitre du livre d’Ésaïe, dans la Bible, écrit plus de cinq cent ans avant la première venue du Christ, est le plus explicite de l’exposition complète de la souffrance de notre Seigneur dans toute la Bible, incluant le Nouveau Testament.

Et cette prophétie – que Sa mort et Sa sépulture seraient parmi les méchants et les riches – est sûrement la plus remarquable. Comment était-il possible qu’une telle prophétie puisse se réaliser ? Pourtant, elle est arrivée ! Injustement condamné, non pour un acte de violence ou de séduction, mais seulement pour avoir dit la vérité, Jésus fut crucifié entre deux criminels, mais Il fut enterré dans un sépulcre amoureusement construit par un riche membre du conseil qui l’avait condamné à mourir. Il s’en suit donc que ce sépulcre fut presque construit d’avance par Joseph d’Arimathée, qui ne l’aurait jamais construit pour lui-même ou sa famille près du Calvaire, le lieu de la crucifixion. Mais lui et un ami du conseil, Nicodème, sont venus à croire en Jésus et en Son Évangile, et ils ont décidé de Lui rendre cet honneur.

Comme ils contemplaient le corps de Jésus sur la croix, juste avant de le mettre dans Son sépulcre, peut-être se souvenaient-ils de Ses paroles dites à Nicodème trois années avant, lorsqu’Il a déclaré : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-16). Ils ont cru en effet, et ont fait ce qu’ils pouvaient pour Christ. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

Pendant plusieurs générations, les « chrétiens » libéraux ont critiqué et se sont moqués de la doctrine biblique que la mort de Jésus ait pu servir de sacrifice de remplacement pour les péchés du monde entier. Comme toutes les autres religions, leur raisonnement prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut. Et ce salut peut être gagné par les bonnes œuvres et les observances religieuses. Quelques-uns se sont fixé un code d’éthique très rigide. Ils parlent d’une attitude mentale qui les élève à un plan supérieur par la méditation. D’autres mettent leur emphase seulement sur l’amour, et encore d’autres ont simplement le sentiment que le bien qu’ils font élimine le mal. Mais tous se fient sur leur adresse humaine pour gagner leur salut.

Or, la Bible enseigne clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Et la Bible déclare emphatiquement que Christ est mort pour nous. Ce terme « pour nous » paraît continuellement dans le Nouveau Testament. Écoutons-en le refrain dans Romains 8:32 : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » Et, dans 1 Corinthiens 5:7, nous lisons : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. »

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:13-14. « Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur », nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:2. Dans Tite 2:14-15, Paul dit à son disciple que Jésus : « …s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. »

L’apôtre Pierre nous exhorte : « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:19-24).

Jean nous déclare, dans 1 Jean 3:16-20, que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. »

Paul abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 15:3-9).

Tous ces individus ont obéi à Christ parce qu’ils avaient la foi. Mais qu’est-ce que la foi ? La plus simple définition se trouve dans Hébreux 11:1, où nous constatons que : « la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. » Ce chapitre est un chapitre merveilleux. Ici, la foi est définie, non comme une espérance intangible, mais plutôt comme une substance et une évidence. Regardons-y de plus près. D’abord, la foi doit avoir un objet légitime, rien de moins que le puissant Créateur Lui-même, par qui : « nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Au-delà de cela, la foi est définie, non par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle fait. Un homme de foi vient à Dieu par un plus excellent sacrifice, comme celui d’Abel (v. 4), typique du sacrifice de Jésus. « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5).

Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. C’est pourquoi : « Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait point encore, fut rempli de crainte, et construisit une arche, pour le salut de sa famille ; par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui est selon la foi » (Hébreux 11:7). La véritable foi sera comme celle d’Abraham qui alla où Dieu le dirigeait. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait » (Hébreux 11:8). Abraham demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur.

Une telle foi a fait que : « Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). Tout comme : « Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération. Par la foi, il quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible. Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés » (Hébreux 11:24-29).

« D’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection », nous déclare Hébreux 11:36-40.

Oui, Éphésiens 2:8-9 nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Mais, puisque : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10), notre foi devrait nous motiver à agir, car : « Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » déclare Jacques 2:24-26. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira.

J’aimerais préciser quelque chose de très important, ici. Les œuvres de la foi dont parle l’apôtre Jacques dans ce passage ne sont pas synonymes de la Loi ou des Commandements. Les œuvres de Rahab n’étaient pas son observance des commandements, mais son aide apportée aux messagers de Dieu, ce qui démontrait sa foi en Dieu. Les œuvres de Moïse ne furent pas son obéissance aux Commandements (il ne les avait pas encore reçus à ce moment-là), mais ses actions de foi envers Je Suis qui l’envoya sauver le peuple d’Israël malgré les obstacles apparemment insurmontables.

Les œuvres d’Abraham n’étaient pas son observance des Dix Commandements puisque ceux-ci n’allaient être donnés que quatre cent trente ans plus tard, mais son obéissance à Dieu qui lui demandait le sacrifice de son fils Isaac. Alors, quand Jacques parle des œuvres de la foi, il ne parle pas des Commandements, mais de tous les actes qui démontrent notre foi en Dieu et de tous les actes qui sont le fruit de notre foi. Certaines églises légalistes ne comprennent pas la différence, alors, ouvrez bien les yeux.

Le dernier des dix commandements est probablement le plus difficile à obéir, car c’est le péché de la convoitise. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Jésus Lui-même nous a mis en garde contre la convoitise : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Cette mise en garde était une introduction à Sa parabole de l’homme riche, que Dieu appelait « insensé ». Car : « Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:21). Mais comment peut-on devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

« C’est pourquoi Je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25). Et un peu plus loin, dans Matthieu 6:31-34, Jésus déclare : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. »

Les chrétiens, spécialement ceux qui vivent dans une société d’affluence comme la nôtre, peuvent facilement tomber dans le piège d’être possédés par leurs possessions, tout en pensant que Dieu veut les récompenser pour leur piété. Mais Paul nous déclare que ceux qui supposent que le gain égale la piété sont destitués de la vérité. Il est nécessaire de se souvenir qu’il faut éviter : « les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7).

Selon Paul, nous devrions nous efforcer de pouvoir dire sincèrement : « Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie. Néanmoins, vous avez bien fait de prendre part à mon affliction » (Philippiens 4:10-14).

Dieu a promis de fournir à tous nos besoins, dans Philippiens 4:19 : « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ », si nous sommes de fidèles serviteurs, avec ce qu’Il nous a confié. Alors, la Parole de Dieu nous commande : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5). « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! » nous dit Jésus, dans Matthieu 7:8-11.

La grande ressource de la prière est trop souvent négligée par beaucoup trop de chrétiens. S’il n’y a rien entre nous et le Seigneur qui nous empêcherait de demander efficacement, comme un péché caché, l’incrédulité, des motifs égoïstes, etc., alors, Dieu a promis d’agir lorsque nous demandons quelque chose, en exhaussant notre demande, ou en nous accordant quelque chose de meilleur. Notez seulement quelques-unes de ces promesses pour répondre à ceux qui vous le demanderaient :

Jacques 1:5 : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. »

Jean 16:24 : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. »

Luc 11:13 : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? »

1 Jean 3:22 : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. »

1 Jean 5:14-15 : « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. »

Jean 14:14 : « Si vous demandez quelque chose en Mon nom, je le ferai. »

Jean 15:7 : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. »

Évidemment, il y a des conditions. Ces merveilleuses promesses assument que ceux qui demandent obéissent à Ses commandements, je parle ici de la Loi de Christ, désirent faire vraiment Sa volonté, mettant Ses priorités au premier rang, ayant Sa pensée, et demandant avec foi en Son nom. Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus est notre seule voie. Ce verset est véritablement le mieux connu, le plus important, le plus clair et le plus profond verset de la Bible. Il n’y a aucune autre façon de venir à Dieu, excepté au travers de Christ, par aucune autre vérité que celle qui est centrée sur Christ, et aucune autre vie éternelle que celle donnée par Christ au croyant, par la foi.

Tous ceux qui enseignent autre chose sont des larrons et des voleurs d’âme, car Jésus Lui-même a dit, dans Jean 10:8-11 : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Jésus est la seule : « lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Il est le seul à illuminer un monde noirci par le péché. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:6.

Jésus a également déclaré : « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:48-51). Il n’existe pas de nourriture éternelle semblable pour l’âme affamée. Jésus a aussi déclaré qu’Il était l’eau vive. « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture » (Jean 7:37-38). Aucune autre eau n’étanche la soif que celle qui est la Sienne.

Jésus est également la véritable vigne en qui il nous est imposé de demeurer pour produire le fruit de la vie éternelle. « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Les Écritures ont rendu très clairement que Jésus est notre seul Sauveur. Car, dans Actes 4:12 : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Il n’y a aucune autre façon de parvenir à Dieu, car Jésus est le seul par Qui nous pouvons être sauvés. Ce n’est pas qu’Il nous montre la voie, Jésus est la voie, et tout ceux qui veulent, peuvent venir à Dieu au travers de Jésus-Christ. Subséquemment : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés », nous déclare Hébreux 12:14-15.

L’amertume ne devrait jamais caractériser la personne qui a éprouvé la grâce salvatrice de Dieu par Jésus. Peu importe comment cette personne a été blessée. Car, si elle a réalisé le pardon pour ses propres péchés, elle devrait manifester la même grâce dans sa vie envers les autres, même si les autres ne la mérite pas, puisque le converti ne méritait pas la grâce non plus de la part de Dieu. L’amertume est une caractéristique des impies, dont : « Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume », nous déclare Paul, dans Romains 3:14. Le chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume comme une indignation juste, ou de penser que certaines injustices lui donnent le droit d’avoir du ressentiment envers les autres personnes.

« Mais si vous avez un zèle amer et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix », nous déclare Jacques 3:14-18. L’amertume enracinée ressortira très vite, privant le chrétien de la joie qu’il doit ressentir et causant un fruit amer par lequel plusieurs autres seront offensés.

L’antidote idéal, par contre, serait de ne jamais déchoir de la grâce de Dieu. Alors, nous devrions chercher diligemment, à chaque moment, à découvrir la merveilleuse grâce de Dieu par laquelle nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous continuons à vivre chaque jour. « Ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:30-32.

Facebooktwitterredditpinterestlinkedintumblrmail