D.449 – La sentinelle tenue responsable

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Par Joseph Sakala

Dans Ézéchiel 3:17-18, nous pouvons lire : « Fils de l’homme, je t’ai établi sentinelle sur la maison d’Israël ; tu écouteras la parole de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant : « Tu mourras ! » si tu ne l’avertis pas, si tu ne lui parles pas, pour avertir le méchant de se détourner de sa mauvaise voie, afin de sauver sa vie, ce méchant-là mourra dans son iniquité ; mais je redemanderai son sang de ta main. » Notre texte comprend une partie de la mission d’Ézéchiel en tant que prophète vers Juda. Sa fonction peut être comparée à un gardien sur les murs d’une ville qui devait avertir les citoyens d’un danger imminent.

Ézéchiel devait avertir la nation apostate de Jérusalem de l’invasion des Babyloniens sous Nébucadnetsar. Dieu avait averti Ézéchiel que s’il refusait de transmettre les messages qu’il recevait de Dieu, il serait lui-même tenu responsable. Cependant, Ézéchiel ne devait pas être tenu responsable si celui qui avait entendu ne réagissait pas. « Si, au contraire, tu avertis le méchant et qu’il ne se détourne point de sa méchanceté ni de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, mais toi tu sauveras ton âme » (Ézéchiel 3:19). « De même, si le juste se détourne de sa justice, et fait le mal, je mettrai une pierre d’achoppement devant lui, et il mourra. Et c’est parce que tu ne l’auras pas averti, qu’il mourra dans son péché, et qu’il ne sera plus fait mention des choses justes qu’il avait faites ; mais je redemanderai son sang de ta main. Si, au contraire, tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu’il ne pèche pas, il vivra certainement, parce qu’il s’est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme, » dit Dieu, dans Ézéchiel 3:20-21.

Un enseignement correspondant se trouve dans le Nouveau Testament, où nous pouvons lire : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable » (Hébreux 13:17). Les dirigeants d’églises seront tous tenus de rendre compte un jour de la façon que leur troupeau aura réagi à l’enseignement qu’ils ont reçu. Les pasteurs ne seront pas responsables de la réaction de chaque membre, mais les pasteurs seront tenus responsables de la vérité qu’ils prêcheront aux membres et de voir à ce que le membre comprenne la vérité, ainsi que les conséquences de la désobéissance. C’est une très lourde responsabilité que de prêcher. Mais chaque membre a le libre arbitre d’accepter ou de rejeter ce qui lui est prêché et le ministre sauvera son âme.

L’apôtre Paul a ainsi prêché avec force et conviction lorsqu’il déclara : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

L’apôtre Paul fut sans aucun doute le plus grand missionnaire de tous les temps. Il est bien de noter sa stratégie missionnaire destinée à atteindre le plus grand nombre avec beaucoup d’efficacité. En premier lieu, malgré qu’il n’ait jamais négligé ses concitoyens juifs, sa mission était dirigée vers tous les peuples du monde. Autant que possible, il essayait de : « prêcher l’Évangile dans les pays qui sont au-delà du vôtre ; sans nous glorifier de ce qui a déjà été fait dans le partage des autres » (2 Corinthiens 10:16). « Prenant ainsi à tâche d’annoncer l’Évangile où Christ n’avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement qu’un autre aurait posé ; selon qu’il est écrit : Ceux à qui il n’avait point été annoncé, le verront, et ceux qui n’en avaient point entendu parler, l’entendront. C’est pour cela que j’ai été souvent empêché d’aller chez vous, » nous dit Paul, dans Romains 15:20-22.

Paul se concentrait plutôt sur les grandes villes, particulièrement celles situées sur le bord de la mer. Il venait lui-même de la grande ville de Tarse et il prêchait dans la grande capitale de Rome, ainsi que dans Athènes, centre culturel mondial. Il a également prêché à : « Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours » (Actes 16:12). Tout comme à Corinthe, en Achaïe, et à Éphèse, en Asie mineure. Ensuite, il y avait Antioche, Troas, Thessalonique qui étaient toutes des villes portuaires. Établir des Églises solides dans ces villes lui fournissait des centres pour propager l’Évangile par le monde entier.

Dans une grande mesure, son ministère au sein de ces villes semblait atteindre des gens d’une certaine habileté, lui donnant l’opportunité d’enseigner à des individus pour ensuite en influencer d’autres, comme les philosophes à Rome, le proconsul Sergius Paulus à Paphos, les femmes honorables de Bérée, l’école de Tyrannus à Éphèse, et d’autres personnes influentes. Le plus important de tout était ses écrits. Paul a rédigé la moitié des épîtres du Nouveau Testament. Il a parcouru au moins 15 000 miles et a prêché à plusieurs milliers de personnes, mais ses paroles écrites ont servi à toucher des millions d’individus sur une période de 1 900 années.

Regardons la personne principale inspirant sa motivation à enseigner la Parole de Dieu. Jésus avait de la difficulté à prêcher dans Son quartier où les gens disaient : « N’est-ce pas là le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et ils se scandalisaient à son sujet. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. Et il s’étonnait de leur incrédulité ; et il parcourut les bourgades des environs en enseignant » (Marc 6:3-6).

Il y a plusieurs individus qui ont, par la grâce de Dieu, trouvé le Seigneur et ont réussi à former un ministère abondant, loin de l’endroit où ils vivaient, selon un style qu’ils ont maintenant abandonné. Retourner chez soi était devenu difficile pour Christ, car Ses compagnons de jeunesse, toujours pas convertis, étaient là pour s’opposer et critiquer Son ministère. Dans Ses déplacements, Jésus est retourné à Son lieu de naissance et, malgré qu’Il ait vécu une vie sans péché dans Sa jeunesse, Il demeurait quand même un citoyen de la localité. Et cela Lui causait beaucoup d’opposition et d’incrédulité de la part des citoyens. Toutefois : « quand le sabbat fut venu, il commença à enseigner dans la synagogue ; et plusieurs de ceux qui l’entendaient, s’étonnaient et disaient : D’où viennent toutes ces choses à cet homme ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et d’où vient que de si grands miracles se font par ses mains ? » (Marc 6:2). Quelques-uns n’étaient plus offensés.

« Alors, il appela les Douze et il commença à les envoyer deux à deux, et leur donna pouvoir sur les esprits immondes ; et il leur ordonna de ne rien prendre pour le chemin, qu’un bâton ; ni sac, ni pain, ni monnaie dans la ceinture ; mais des sandales aux pieds, et de ne pas porter deux habits. Il leur dit aussi : En quelque maison que vous entriez, demeurez-y jusqu’à ce que vous sortiez de ce lieu. Et lorsqu’il se trouvera des gens qui ne vous recevront pas, et qui ne vous écouteront pas, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds en témoignage contre eux. Je vous dis en vérité, que le sort de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement, que celui de cette ville-là » (Marc 6:7-11). Il n’y a pas de limite au pouvoir de notre Créateur omnipotent. Dieu n’est pas limité par notre foi chancelante, mais Il a choisi de limiter Son œuvre contre leur orgueil et leur incrédulité.

Mais notez la mention de guérison chez quelques personnes malades. « Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains » (Marc 6:5). De telles guérisons étaient en effet une démonstration du pouvoir divin, un fait que les lecteurs de Marc, en majorité des Romains et d’autres Gentils très impressionnés par le pouvoir, auraient sûrement reconnu. Ne laissons jamais notre familiarité avec Christ et Son pouvoir nous limiter dans l’honneur et l’obéissance que nous Lui rendons. « Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille » (Marc 6:4).

Regardons plutôt la suite, accomplie par la puissance de Sa Parole et de Sa grâce. Dans Actes 20:32-35, Paul déclare : « Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »

Plusieurs belles descriptions sont utilisées dans le Nouveau Testament pour illustrer les pouvoirs de la Parole de Dieu, écrite et parlée. Par exemple, le Seigneur Jésus est décrit ainsi, dans 1 Jean 1:1-3 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. »

Et Paul, en parlant des Écritures, a déclaré ceci, dans Philippiens 2:15-17 : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. »

Jésus a comparé les Écritures, qui devaient être propagées par toute la terre, à une semence dans un champ. « Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur ; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin. Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt. Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse. Mais celui qui a reçu la semence dans une bonne terre, c’est celui qui entend la parole, et qui la comprend, et qui porte du fruit ; en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante, et un autre trente » (Matthieu 13:19-23).

L’apôtre Paul a appelé les Écritures : « La parole [qui] est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons » (Romains 10:8). Et en parlant d’une Écriture en particulier, Paul déclare : « Car, voici les termes de la promesse : Je reviendrai en cette même saison, et Sara aura un fils » (Romains 9:9). En tant que témoins et ambassadeurs, dans 2 Corinthiens 5:19-20, Paul nous confirme que : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! »

Paul a également déclaré : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). L’auteur du livre aux Hébreux nous dit : « Frères, je vous prie de supporter cette parole d’exhortation ; car je vous ai écrit en peu de mots » (Hébreux 13:22). En nous écrivant au-travers de Jean, aux fidèles de l’Église de Philadelphie, Jésus a dit ceci : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10).

Mais sans aucun doute, la plus belle métaphore de la Parole de Dieu se trouve dans Actes 14:3 où : « Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. » Il n’y a pas un thème plus grand dans la Bible que Sa grâce non méritée, abondante, inépuisable, venant directement de Dieu par Christ et retenue dans Sa Parole comme « la Parole de Sa grâce ». Le livre de l’Apocalypse, en effet, se termine par : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21).

Mais en attendant, il ne faut pas oublier le ministère des Saints. « A l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, qui sont appelés Saints, et à tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:2. Cette salutation à ceux qui sont appelés saints rend clairement que tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de Notre-Seigneur Jésus sont les saints de Dieu. Le mot « saint » veut dire « quelqu’un qui a été sanctifiés en Jésus-Christ », étant appelé pour servir le Seigneur. Ce service peut être varié et plusieurs expressions sont utilisées dans la Bible pour le décrire. Cependant, nous sommes aussi des sentinelles annonçant le retour de Christ dans la gloire.

Dans Actes 1:8, Jésus décrit un saint : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Dans 2 Corinthiens 5:20-21, Paul nous dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » Les paroles et les actions des saints doivent servir de Bibles à ceux qui ne lisent pas la Bible. Comme si Dieu exhortait par nous. « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:3-4).

Christ a utilisé le symbolisme des chandeliers, avec Lui au centre, dans Apocalypse 1:12-13 : « Alors je me retournai pour voir d’où venait la voix qui me parlait ; et m’étant retourné, je vis sept chandeliers d’or ; et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. » Ailleurs, l’on nous exhorte : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:15-16.

Ce flambeau n’est pas simplement une lumière de notre vie en Dieu, mais la lumière de la Parole révélée de vérité. « Afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité, » déclare Paul, dans 1 Timothée 3:15. En relation avec Christ : « vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier » (1 Corinthiens 12:27). Gardez toujours cela en mémoire. Car Paul nous fait cet aveu : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste » (2 Corinthiens 11:2). Et un jour, nous allons régner avec Lui. « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6).

Car qui était Jésus ? « Qui est monté aux cieux, ou qui en est descendu ? Qui a assemblé le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans sa robe ? Qui a dressé toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils ? Le sais-tu ? Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en Lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:4-6). Les réponses évidentes à ces questions rhétoriques se trouvent en Dieu, le Créateur de toutes choses. Lorsque Moïse Lui a demandé Son Nom : « Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15).

Pour ce qui est de Son Fils, Son Nom nous est révélé de plusieurs façons dans les Écritures. Dans l’Ancien Testament, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Ésaïe 9:5-6). Curieux, non, qu’un Fils nous soit donné portant les noms de Dieu fort et de Père d’éternité, les mêmes noms que Son Père ?

Pendant Son incarnation, l’ange commanda à Joseph : « et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Mais, dans Matthieu 1:23 : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Encore une fois, le Fils porte le Nom du Père. Il y a plusieurs autres Noms attribués au Fils de Dieu, mais le plus significatif est associé à Son retour et à Son triomphe final. « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:13). Dans Jean 1:3, nous pouvons lire : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Cela L’identifie comme Créateur Éternel et Sauveur Incarné. Et, dans Jean 1:14, nous voyons que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

En tant que notre Roi Éternel : « sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Notre Dieu porte plusieurs noms descriptifs de Ses attributs, dans les Écritures. Dans Actes 7:1-3, nous lisons : « Alors, le souverain sacrificateur dit à Étienne : Ces choses sont-elles ainsi ? Et il répondit : Hommes frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il demeurât à Carran ; et il lui dit : Sors de ton pays et de ta parenté, et viens dans le pays que je te montrerai. » Il y a également plusieurs descriptions des caractéristiques du Seigneur mentionnées dans le Nouveau Testament.

La première fut utilisée par Étienne, qui L’appela Dieu de gloire alors qu’il se défendait devant le conseil juif, juste avant d’être martyrisé. Il avait vraiment vu la Gloire de Dieu, comme nous pouvons le constater dans Actes 7:55-56, où Étienne : « rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » L’apôtre Paul L’appelle le Dieu de patience et de consolation, dans Romains 15:5-6, alors qu’il exhorte l’Église en disant : « Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Un peu plus loin, dans le même chapitre, Paul L’appelle : « le Dieu d’espérance [qui] vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit » (Romains 15:13). Aux chrétiens à Corinthe, Paul a souligné l’attribut : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. » Et plus tard, Paul déclare : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous », dans           2 Corinthiens 13:11.

La plus belle description de Dieu fut écrite par l’apôtre Pierre lorsqu’il déclara : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Récapitulons en déclarant que dans cette Bible logique, ces noms d’attributs de Dieu pourraient aussi bien être appelés titres de Dieu comme suit : Il est le Dieu de gloire, le Dieu de patience et de consolation, le Dieu d’espérance, le Dieu de confort, le Dieu d’amour, le Dieu de paix et le Dieu de toute grâce. Il est impensable que nous ne cherchions pas à L’honorer et à L’adorer.

« Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est l’identification de Christ avec Son peuple dans tous les évènements de Son majestueux Plan de Salut. Par exemple, nous sommes considérés par Jésus comme mourant avec Lui puisqu’Il est mort pour nous. Comme le disait si bien Paul, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Et lorsque Christ fut enseveli, nous le fûmes aussi. « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:4). « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix, » nous déclare Paul, dans Colossiens 2:12-14.

Mais ce n’est que le début de notre salut. Christ est monté au ciel et nous attendons Son retour pour régner avec Lui dans Son Royaume. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). Nous sommes co-héritiers avec Christ de tout ce qu’Il a hérité.

C’est pourquoi, dans Hébreux 1:2-4, Dieu : « nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Et nous partagerons Son héritage : « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 2:10-11.

Identifiés à Christ dans Ses souffrances, Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection, Son ascension et ensuite Son règne éternel, voici également  notre position par la foi. Et lorsque Jésus reviendra : « nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:15-18).

Puisque la sentinelle moderne est devenue le chrétien converti à Jésus, nous poursuivons ce travail, mais avec les mêmes conditions appliquées par Jésus pour les temps de la fin. Voilà la vérité que nous devrions annoncer comme sentinelles de Christ.

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