D.504 – Prière pour Pierre et Jacques

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Par Joseph Sakala

Dans Actes 12:1-3, nous lisons : « En ce même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l’Église. Il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean ; et voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. » C’était un temps difficile pour l’Église. Jacques, un des trois grands avec Pierre et Jean, fut tué par l’épée. Il faisait partie des seuls trois apôtres ayant vu la résurrection de la fille de Jaïrus. « Mais Jésus, l’ayant entendu, dit à Jaïrus : Ne crains point ; crois seulement, et elle sera guérie. Et quand il fut arrivé dans la maison, il ne laissa entrer personne que Pierre, Jacques et Jean, et le père et la mère de la fille » (Luc 8:50-51). Il était un des trois à avoir vu la transfiguration de Jésus. Matthieu 17:1-2 : « Six jours après, Jésus prit Pierre, Jacques et Jean, son frère, et les mena sur une haute montagne, à l’écart. Et il fut transfiguré en leur présence ; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière. »

Nous le voyons également dans Marc 13:3-4 : « Et comme il était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André lui demandèrent en particulier : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? » Et à Gethsémané, après leur dernier repas ensemble, Jésus a permis à Jacques, avec Pierre et Jean, de témoigner de Son agonie d’une manière tout à fait spéciale. « Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané. Et Jésus dit à ses disciples : Asseyez-vous ici jusqu’à ce que j’aie prié. Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean ; et il commença à être saisi de frayeur et fort agité. Et il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort ; demeurez ici et veillez. Et s’en allant un peu plus avant, il se prosterna contre terre, priant que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. Et il disait : Abba ! Père ! toutes choses te sont possibles ; détourne cette coupe de moi ; toutefois non pas comme je veux, mais comme tu veux. Et il revint et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! n’as-tu pu veiller une heure ? Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; l’esprit est prompt, mais la chair est faible » (Marc 14:32-38).

Jacques fut directement entraîné par Christ Lui-même et l’Église primitive ne pouvait pas se permettre de perdre son leadership. Mais soudainement, il fut emprisonné et tué ! Une véritable tragédie pour l’Église de perdre un tel leader. Pensons seulement à ce que Jacques aurait pu accomplir s’il avait vécu plus longtemps, tout comme Pierre et Jean ont fait. Se pourrait-il, cependant, que le martyre de Jacques fut une bénédiction déguisée ? Dieu a certainement permis que cela arrive, mais pour quelle raison ?

La réponse se trouve dans Actes 12:1-11, où nous lisons : « En ce même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l’Église. Il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean ; et voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. C’était pendant les jours des pains sans levain. L’ayant donc fait arrêter, il le fit mettre en prison, et le donna à garder à quatre escouades, de quatre soldats chacune, voulant l’exposer au supplice devant le peuple, après la Pâque. Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. Et quand ils eurent passé la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer, qui conduit dans la ville, et elle s’ouvrit à eux d’elle-même. Et étant sortis, ils parcoururent une rue ; et aussitôt l’ange se retira d’avec lui. Et Pierre, étant revenu à lui, dit : Maintenant je sais certainement que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a délivré de la main d’Hérode, et de tout ce que le peuple juif attendait. »

Nous remarquons que l’Église avait appris une leçon. Aucune prière pour Jacques n’est enregistrée, mais pour Pierre, l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Alors, Pierre fut miraculeusement libéré de la prison par un ange et : « il alla à la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où plusieurs personnes étaient assemblées et priaient. Quand il eut frappé à la porte d’entrée, une servante, nommée Rhode (Rose), s’avança, pour écouter. Et ayant reconnu la voix de Pierre, de la joie qu’elle en eut, elle n’ouvrit point le porche ; mais elle courut annoncer que Pierre était devant le porche. Et ils lui dirent : Tu es folle. Mais elle assurait que la chose était ainsi ; et ils dirent : C’est son ange. Cependant, Pierre continuait à frapper, et quand ils eurent ouvert, ils le virent, et furent ravis hors d’eux-mêmes » (Actes 12:12-16).

Que serait-t-il arrivé si les croyants avaient prié pour Jacques comme ils l’ont fait pour Pierre ? En effet, nous n’aurons jamais la réponse à cette question, mais Dieu a uni la fraternisation et la prière dans l’Église, de telle sorte que de grands miracles se sont produits dans cette période de l’évangélisation, ainsi que par tous les leaders à partir de ce moment. Et la place de Jacques dans le Royaume de Dieu, lors de la première résurrection, sera grande lors de la noce de Christ avec Son épouse. Donc, Dieu a accompli des miracles dans l’enseignement de tous les leaders dans l’Église suite à la mort de Jacques.

Dans Philippiens 1:9-11, Paul déclare : « Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. » La connaissance et le jugement motivés par l’amour sont dirigés très attentivement vers certains résultats qui tendent à accomplir le dessein de Christ pour Ses enfants adoptifs, pendant qu’ils sont toujours sur la terre. Une habileté intellectuelle se doit d’être utile maintenant, car elle sera utile dans le Royaume. Notre connaissance et notre jugement devront être au service de Christ pour approuver toutes choses qui sont excellentes.

Le défi de Paul lancé à l’Église de Rome était que les membres utilisent leur esprit pour : « ne  pas vous conformez au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). À son jeune évangéliste, Paul insistait pour que Timothée étudie afin : « de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Il y a un double but à ceci. Que nos vies sur terre soient sincères et sans offenses, et que nous soyons remplis des fruits de la droiture. « Et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). La pureté et la productivité sont des buts spirituels – souvent mentionnés dans les Écritures – de ceux qui se disent frères et sœurs de Christ. La Bible le résume ainsi : « Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:15-16). Son but était d’insister sur la prière les uns pour les autres.

Paul a écrit ceci aux Colossiens, ayant été informé de leur foi en Jésus-Christ et de leur charité envers tous les saints : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:9-10). Quand ces chrétiens se réunissaient pour adorer le Seigneur, ils se formaient en petits groupes pour prier Dieu afin d’inspirer le pasteur dans sa prédication de la Parole.

Dans beaucoup de congrégations, certains diacres réunissaient jadis ceux qui avaient le don de prier afin que Dieu inspire le pasteur dans son sermon, car ils reconnaissaient que, sans la puissance du Saint-Esprit, tout effort humain s’avère vain. Même l’apôtre Paul avait déclaré ceci, dans son épître aux Thessaloniciens : « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez » (I Thessaloniciens 1:5). Comme la Parole de Dieu était prêchée dans la pureté et avec la puissance spirituelle, nous pouvons conclure qu’il y avait beaucoup de bénédictions divines.

Dieu accompli toujours Ses réponses aux prières qui Lui sont adressées avec ferveur et franchise. Lui demanderions-nous de toujours pourvoir à nos besoins ? Voici ce que Paul nous déclare, dans Philippiens 4:18-19 : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Dans Psaume 136:1-9, nous lisons : « Célébrez l’Éternel, car il est bon ; car sa miséricorde dure éternellement ! Célébrez le Dieu des dieux, car sa miséricorde dure éternellement. Célébrez le Seigneur des seigneurs, car sa miséricorde dure éternellement ; Celui qui seul fait de grandes merveilles, car sa miséricorde dure éternellement ! Celui qui a fait les cieux avec intelligence, car sa miséricorde dure éternellement ; Qui a étendu la terre sur les eaux, car sa miséricorde dure éternellement ; Qui a fait les grands luminaires, car sa miséricorde dure éternellement ; le soleil pour dominer sur le jour, car sa miséricorde dure éternellement ; la lune et les étoiles pour dominer sur la nuit, car sa miséricorde dure éternellement ! »

Dans Psaume 136:15-26 nous voyons que Dieu : « a renversé Pharaon et son armée dans la mer Rouge, car sa miséricorde dure éternellement ! Celui qui a conduit son peuple par le désert, car sa miséricorde dure éternellement ; Qui a frappé de grands rois, car sa miséricorde dure éternellement ; et a tué des rois magnifiques, car sa miséricorde dure éternellement ; Sihon, roi des Amoréens, car sa miséricorde dure éternellement ; et Og, roi de Bassan, car sa miséricorde dure éternellement ; et a donné leur pays en héritage, car sa miséricorde dure éternellement ; en héritage à Israël, son serviteur, car sa miséricorde dure éternellement ! Celui qui, lorsque nous étions abaissés, s’est souvenu de nous, car sa miséricorde dure éternellement ; et nous a délivrés de nos ennemis, car sa miséricorde dure éternellement ; Qui donne de la nourriture à toute chair, car sa miséricorde dure éternellement ! Célébrez le Dieu des cieux ; car sa miséricorde dure éternellement ! »

Avec cette belle démonstration de Sa puissance, il devient évident que Dieu est toujours disponible pour Ses enfants. Alors : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Nos écarts sont comparés à la dureté du cœur d’Israël et les péchés physiques et spirituels du peuple en rébellion contre l’implication de Dieu dans leurs vies. Jésus nous a mis en garde contre : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse » (Marc 4:19).

Même si, parfois, nous agissons comme le plus jeune fils dans la parabole de l’enfant prodigue qui dit au père : « Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m’échoir. Et le père leur partagea son bien. Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays ; et il commença à être dans l’indigence. Et s’en étant allé, il se mit au service d’un des habitants de ce pays, qui l’envoya dans ses terres paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! » (Luc 15:12-17).

Mais malgré cela, disait-il : « Je me lèverai et m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes mercenaires. Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez le veau gras, et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir » (Luc 15:18-24).

Dieu attend toujours le retour de ce fils prodigue vers Son royaume, car Dieu a continuellement cette compassion et pardonne perpétuellement les péchés commis lorsque le pécheur demande pardon et retourne vers Son Créateur. Et si ce n’était pas de Ses promesses de délivrance de nos ennemis, qui sont si nombreuses dans les Écritures, et si ce n’était pas de l’espérance que nous avons dans la terre des vivants, et si ce n’était pas de la connaissance que les méchants seront enlevés éventuellement, nous serions constamment dans la crainte et dans le tourment. Dieu nous a promis la victoire ! Dieu nous dit qu’Il combattra pour nous et que nous ne serons pas laissés seuls à combattre. Jésus nous a plutôt déclaré : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » ( Matthieu 28:18-20).

En tant que chrétiens, nous n’avons qu’à bâtir sur la fondation qui fut posée par Christ. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus », nous déclare Paul, dans Romains 3:23-26.

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps, » nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:3-5. La foi, dans les Écritures, est bien plus qu’une « espérance » pour l’avenir. C’est une certitude absolue, puisqu’elle est fondée sur les faits du passé. La foi du chrétien est fondée sur le travail complété par Christ sur la croix et Sa résurrection de la mort. Ceux qui naîtront une autre fois sont réservés : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5).

Nous ne fondons pas notre foi sur : « des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). Nous ne mettons point notre : « confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle » (1 Timothée 6:17-19).

Parce que, à cause du péché : « nous nous regardions nous-mêmes comme condamnés à mort, afin que nous n’eussions point de confiance en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts ; qui nous a délivrés et nous délivre d’une telle mort ; et nous avons cette espérance qu’il nous en délivrera encore ; étant aussi aidés par vous et par vos prières pour nous, afin que, plusieurs personnes nous ayant fait obtenir cette faveur, plusieurs aussi en rendent grâces pour nous » (2 Corinthiens 1:9-11). Notre confiance et notre foi ne sont bien fondées que lorsque nous nous appuyons sur le nom de Jésus, car nous sommes tous pécheurs : « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6:11).

Notre secours est dans l’Éternel. Regardons ce bel exemple, dans 1 Samuel 7:10-14 : « Et il arriva, comme Samuel offrait l’holocauste, que les Philistins s’approchèrent pour combattre contre Israël ; mais l’Éternel tonna avec grand bruit sur les Philistins en ce jour-là, et les mit en déroute, et ils furent battus devant Israël. Et les hommes d’Israël sortirent de Mitspa, et poursuivirent les Philistins, et les frappèrent jusqu’au-dessous de Beth-Car. Alors Samuel prit une pierre, et la mit entre Mitspa et le rocher, et la nomma Ében-Ézer (pierre du secours), et dit : L’Éternel nous a secourus jusqu’ici. Et les Philistins furent humiliés, et ils ne vinrent plus sur le territoire d’Israël ; et la main de l’Éternel fut contre les Philistins pendant tout le temps de Samuel. Et les villes que les Philistins avaient prises sur Israël, retournèrent à Israël, depuis Ékron jusqu’à Gath, avec leur territoire. Israël les délivra de la main des Philistins, et il y eut paix entre Israël et les Amoréens. »

Le nom « Ében-Ézer » veut dire « pierre de secours » et, en la regardant, le peuple se rappellerait à tout moment par la suite, lorsqu’il craindrait les circonstances environnantes, que Dieu avait toujours été là dans le passé et qu’ils pouvaient compter sur Lui dans les années à venir. Seul Dieu pouvait les aider dans les moments de grand besoin ! Dans Psaume 121:1-3, nous pouvons lire : « J’élève mes yeux vers les montagnes d’où me viendra le secours. Mon secours vient de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra pas que ton pied chancelle ; celui qui te garde ne sommeillera point. »

Il serait bon de nous souvenir des moments dans notre propre vie où Dieu nous a aidé d’une manière toute spéciale. Nous oublions tellement vite et le péché d’ingratitude est cité par Dieu comme le précurseur imminent de l’apostasie. Notez ce que Paul nous déclare, dans Romains 1:21 : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. » Un petit rappel à l’occasion pourrait nous indiquer de nous souvenir, mais peu importe, rappelez-vous ! Dieu écoutera et répondra également à nos prières futures en vue d’avoir Son aide. Mais avant toute chose : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7).

Rappelons-nous toujours que Dieu prend soin du pays aussi. Avant d’entrer dans la Terre promise, Israël a reçu cette promesse : « Car le pays où tu vas entrer pour le posséder, n’est pas comme le pays d’Égypte d’où vous êtes sortis, où tu semais ta semence, et que ton pied se fatiguait à arroser comme un jardin potager ; mais le pays où vous allez passer pour le posséder, est un pays de montagnes et de vallées, et il est abreuvé des eaux de la pluie du ciel. C’est un pays dont l’Éternel ton Dieu a soin ; les yeux de l’Éternel ton Dieu sont continuellement sur lui, depuis le commencement de l’année jusqu’à la fin » (Deutéronome 11:10-12).

Cette expression « depuis le commencement de l’année jusqu’à la fin » n’apparaît que deux fois dans toute la Bible. Dans Ézéchiel 40:1-2, Dieu fait voir à Moïse la terre promise. « La vingt-cinquième année de notre captivité, au commencement de l’année, le dixième jour du mois, quatorze ans après la prise de la ville, en ce même jour, la main de l’Éternel fut sur moi, et il m’y transporta. Il m’amena, en visions divines, au pays d’Israël, et me plaça sur une montagne fort haute, sur laquelle, du côté du sud, se trouvaient comme les bâtiments d’une ville. » Dieu avait préparé pour les enfants d’Israël : « le pays où vous allez passer pour le posséder, … un pays de montagnes et de vallées, et il est abreuvé des eaux de la pluie du ciel. C’est un pays dont l’Éternel ton Dieu a soin ; les yeux de l’Éternel ton Dieu sont continuellement sur lui, depuis le commencement de l’année jusqu’à la fin. » (Deutéronome 11:11-12).

Dieu a promis de grandes bénédictions sur le pays et sur son peuple s’il obéissait à Dieu, mais des jugements également si le peuple désobéissait. Malgré que ces promesses aient été faites spécifiquement à Israël, le principe doit sûrement s’appliquer à toutes les nations, car Dieu : « a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17:26-27). Ceci s’appliquait certainement aux États-Unis et au Canada, car Dieu a abondamment béni nos nations, fondées au début sur les principes de la Parole de Dieu. Malheureusement, nous voyons présentement plusieurs signes que Ses bénédictions nous sont retirées et que des jugements imminents se produisent déjà à cause de l’apostasie de plus en plus répandue et la décadence morale qui s’en suit.

Présentement, au commencement de l’année jusqu’à la fin, nous pourrions prier Dieu pour que notre pays retourne au Dieu de nos pères avant qu’il soit trop tard et que le jugement final tombe sur notre nation jadis bénie. Car les yeux du Seigneur sont sur nous jusqu’à la fin de l’année. En plus de prier, nous pourrions travailler de façon que notre propre vie démontre notre confiance dans la Parole de Dieu, ainsi que notre implication dans nos familles, nos croyances, notre pays et le plan éternel de Dieu pour Sa grande Création.

Mais prier pour que notre pays redevienne chrétien, n’est-ce pas un peu vouloir changer le déroulement des événements écrits dans le livre de l’Apocalypse ? C’est le genre de prophétie que nous ne pouvons pas changer. Toutefois, nous pouvons et devons prier pour les individus, ceux de l’Église d’abord, mais également ceux de notre voisinage et les gens en place dans les gouvernements, afin que Dieu infléchisse leur cœur et qu’ils se convertissent avant le dernier jour.

Dès notre jeunesse nous avons reçu des instructions de ce qu’il faut faire et de ce qu’il ne faut pas faire. Mais pourquoi ? Habituellement, c’est parce que ceux qui nous conseillent sur ce qu’il faut faire ont connu les conséquences potentielles d’avoir pris les mauvaises décisions. Mais qui détermine ce que nous devrions faire, particulièrement concernant les choses morales ? Nos pères et nos mères, ainsi que d’autres individus dans notre vie nous ont sans aucun doute dit ce qui serait bon et ce qui ne serait pas bon à faire. À un certain moment donné, habituellement, très tôt dans notre vie, alors que nous étions encore enfants, nous avons décidé de ce que nous devrions faire, peut-être lorsqu’un frère ou une sœur nous a donné un mauvais conseil. Ou peut-être quand nous pensions faire quelque chose que nous ne devions pas, mais sans se faire prendre.

Ou simplement parce que nous ne voulions pas faire ce qui était correct, en dépit des conséquences potentielles. Mais qui décide de ce qui devrait être fait et de ce qui ne devrait pas être fait ? Quand il s’agit spécialement de choses morales, qui devrait le déterminer ? Et qui devrait déterminer des conséquences pour avoir raté les avertissements offerts ? Dans les années 1700, un philosophe, nommé David Hume, a écrit un livre intitulé A Treatise of Human Nature (Traité de la nature humaine), suivi de Enquiry Concerning Human Understanding (Enquête sur l’entendement humain), et encore An Enquiry Concerning the Principles of Morals (Enquête sur les principes de la morale), dans lesquels l’auteur nous offre ses pensées, sa philosophie et ses arguments au sujet de la moralité. Lui, ainsi que d’autres philosophes moraux, se disputent les principes et les propriétés de ce qu’ils pensent être ou devrait être la morale et la bonne éthique.

Mais est-ce que la détermination de ce qui est vrai ou faux, ou de ce qui devrait ou ne devrait pas être fait, est simplement une question de raisonnement humain ? Est-ce une question de sentimentalisme, basé sur l’intuition de ce qui constitue le bien et le mal ? Est-ce qu’on peut y arriver en utilisant la méthode expérimentale pour voir si les résultats nous indiqueront ce qui est vrai et ce qui est faux ? Donc, c’est simplement une question de supposition individuelle visant à décider par nous-mêmes. Cela se résume à penser en groupe et à se mettre socialement d’accord. La plupart des gens croient qu’ils peuvent décider par eux-mêmes entre ce qui est bien et ce qui n’est pas bien.

C’est la tendance de la nature humaine. Elle a débuté dans le Jardin d’Éden, entre autres choses. Ève fut séduite à décider si elle devait manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, parce que le fruit paraissait bon à manger. Et le serpent lui a affirmé qu’il n’y aurait aucune conséquence. Adam savait qu’il ne devait pas en manger, mais il en a tout de même mangé, probablement en pensant que, si les conséquences n’étaient pas immédiates, elles ne viendraient jamais. L’humanité entière a poursuivi ce cheminement en décidant seule de ce qui peut se faire et de ce qui ne doit pas se faire, et elle en a récolté les conséquences durant toute son histoire.

En voulez-vous des preuves ? « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5).

Par la bouche de Paul, Dieu nous confirme : « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté » (1 Timothée 2:13-15). La plupart des philosophes moraux, incluant Hume et ceux qui ont suivi, sont séduits par leur raisonnement humain. Lorsque nous rejetons l’existence d’une autorité divine, nous ne pouvons jamais correctement conclure ce qui peut vraiment être fait, ou ne pas être fait.

Il y a un Dieu Créateur Tout-puissant, Qui sait ce qui est bien et ce qui est mal. Dieu seul sait ce qui produit des bénédictions et le bonheur, et ce qui nous mène dans les malédictions et les peines. La Parole de Dieu est pleine de Ses instructions concernant les choses que nous devrions faire, qui nous donnent la vie éternelle, ainsi que les choses que nous ne devrions pas faire, qui procurent la mort. Encore et toujours, Dieu nous avertit des conséquences de la désobéissance. Et nous-mêmes, individuellement ou en groupe, nous ne devrions jamais décider de ce qui est bien ou mal. Il faut toujours vérifier dans la Bible et décider comme les apôtres : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:29).

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