D.505 – Que Dieu soit votre crainte

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Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 8:11-13, le prophète nous déclare : « Car ainsi m’a dit l’Éternel, lorsque sa main me saisit, et qu’il m’avertit de ne point marcher dans la voie de ce peuple : Ne dites point : Conjuration ! toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées ; que Lui soit votre crainte et votre frayeur. » Le peuple de Juda fut terrifié par la perspective imminente d’une invasion des hordes de cruels Assyriens renforcis, en plus, par une alliance avec les 10 tribus du royaume d’Israël. De la même manière, il est très troublant lorsque des chrétiens sont prêts à s’unir avec des païens qui s’opposent à ceux qui défendent la véritable Parole de Dieu. Car une telle alliance semble presque trop puissante pour y résister.

Un exemple moderne est la collaboration actuelle entre les évolutionnistes laïques et les évolutionnistes chrétiens, ainsi que les « créationnistes progressifs », qui s’opposent aux chrétiens qui tiennent fermes à la vérité littérale biblique sur la création et l’histoire de la terre. Cependant, si cette cause nous concerne, elle n’est pas à craindre ! Car, tout comme aux jours d’Ésaie, nous craignons Dieu et pas les hommes. Parce que, dans le jugement à venir, il sera bien mieux d’expliquer à Dieu pourquoi nous avions « trop » de foi en Sa Parole que pas assez.

Les versets suivants, écrits par l’apôtre Pierre dans un passage très connu du Nouveau Testament, nous servent de référence, car il y déclare : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:14-16).

Alors, lorsque les non-croyants et les croyants compromettants s’unissent contre ceux qui croient vraiment en la Bible, la bonne réponse serait toujours de ne pas paniquer, ni de se soumettre à leurs propos, ni de s’opposer par l’affrontement, mais plutôt de démontrer une confiance implicite en Dieu et en Sa Parole, le tout accompagné d’une parole de grâce, et soyez toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Et comme le disait si bien Jacques : « Mes frères, que la foi que vous avez en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié, soit exempte d’acception de personnes » (Jacques 2:1).

Il devient très évident que les premiers chrétiens de l’Église primitive étaient semblables à nous et avaient tendance à honorer et à favoriser les individus riches dans les congrégations. Jacques leur commande de rejeter une telle partialité et nous en donne également les raisons, la première étant que Dieu a une perspective justement contraire, car Dieu favorise plutôt les plus démunis. « Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde pour qu’ils soient riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? Vous, au contraire, vous méprisez le pauvre » (Jacques 2:5-6).

En favorisant de cette manière les plus démunis, Dieu fait-Il Lui-même acception de personne ? Plusieurs passages des Écritures nous démontrent que non, Dieu ne fait acception de personne. Mais ne favoriserait-Il pas les démunis pour Sa propre gloire ? Nous trouvons la réponse dans un passage où Paul dit aux Corinthiens : « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:27-29).

Ensuite, vous remarquerez que le favoritisme n’impressionne pas le riche. « Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux ? Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ? » (Jacques 2:6-7). Démontrer le favoritisme n’est pas pratique, car ceux envers qui nous le manifestons ne le méritent même pas. Car ils déshonorent le nom du Seigneur qui a été invoqué sur vous. Finalement, un tel favoritisme est une violation contre la loi royale qui dit : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs » (Jacques 2:8-9).

« Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres ? Cette foi le peut-elle sauver ? Et si un frère ou une sœur sont nus, et qu’ils manquent de la nourriture de chaque jour, et que quelqu’un de vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour le corps, à quoi cela sert-il ? » nous dit l’apôtre dans Jacques 2:10-16.

Pierre avait appris cette leçon, d’abord en vision, et ensuite dans son ministère miraculeux envers les Gentils. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). Ce que nous découvrons ici, c’est que notre foi en Jésus et la manifestation du favoritisme envers les riches, ou les gens ayant une bonne éducation, ou selon leur ethnicité nationale, ne sont pas compatibles.

C’est ce que Paul enseigne à son jeune évangéliste Timothée lorsqu’il lui dit : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:12-14). Paul était précis dans ses synonymes, car il était convaincus en qui il avait cru, et Celui qui peut tout accomplir en nous. Le savoir dont parlait Paul mettait l’emphase sur une connaissance mentale par opposition à une connaissance expérimentale ou une intuition perceptive. Donc, notre confiance en Jésus n’est pas fondée sur une simple émotion, mais sur une perception claire du salut divin.

La lecture de certains passages vous affermira lorsque vous les relirez :

« En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

« Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

« Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

Quelles merveilleuses promesses ! Notre sécurité est fondée sur qui est Dieu, plutôt que sur notre fermeté individuelle. Car : « Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:4-9).

Regardez les verbes dans ce passage, ils sont tous conjugués au présent, ce qui veut dire, en ce qui concerne Dieu, que nous sommes déjà assis ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, et que personne ne pourra nous arracher de Sa main puissante, car nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Mais Dieu ne retiendra pas celui qui voudra le renier volontairement et rejettera Son sacrifice unique de salut, car Jésus est mort une seule fois et ne mourra pas une deuxième fois pour celui ou celle qui rejettera Son sacrifice.

Cette remarquable vérité se situe dans la doctrine de notre éternelle union avec Christ, qui nous est donnée et maintenue par Sa grâce. « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ?  Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » (Romains 6:1-8).

Notre nature régénérée, implantée en nous par le Saint-Esprit, grâce au Sacrifice d’amour de Christ pour nous, ainsi que Ses merveilleuses promesses divines sont toutes combinées pour transformer nos vies. Faisant ainsi de nous de nouvelles créatures en Christ, qui nous a précédé. Et : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:17-18).

C’est pourquoi, un chrétien se doit de bien agir : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable » (1 Timothée 3:4-7). Cette instruction fut donnée à Timothée pour le choix d’un diacre, mais doit s’appliquer à tout chrétien et à toute chrétienne, afin qu’ils ou elles ne tombent dans l’opprobre et dans le piège du diable. Car rappelez-vous que l’Église dans son ensemble est une race élue de pasteurs appelée la sacrificature royale (1 Pierre 2:9).

Un piège est normalement utilisé pour attraper un animal sauvage, mais chacune des cinq fois où le mot grec pagis est utilisé dans le Nouveau Testament, il nous réfère au grand séducteur Satan, constamment occupé à piéger des humains. Il y a d’abord le piège des inquiétudes de cette vie. C’est un domaine où Satan travaille beaucoup et Jésus, dans Luc 21:34-35, nous déclare : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. »

Ensuite, il y a le piège du rejet de la Parole de Dieu, soit écrite, soit la Parole vivante. Lorsqu’Israël a rejeté Christ, Dieu lui a dit, par la bouche de David : « Que leur table leur soit un filet et un piège, une occasion de chute, et leur salaire ; que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, et que leur dos soit courbé continuellement » (Romains 11:9-10). Alors, Paul, qui prêchait aux Romains, leur déclare : « Je demande donc : Ont-ils bronché, afin de tomber ? Nullement ! mais le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie. Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? » (Romains 11:11-12).

Le désir des richesses peut également être un piège. Dans 1 Timothée 6:9-11, Paul met en garde son jeune évangéliste : « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. »

Satan a toutes sortes de desseins de séduire les chrétiens. J’aimerais juste ici m’assurer que vous savez que « dessein » est synonyme de « but ». Ex. : Avoir le dessein de… avoir pour but de… Ne pas confondre avec le mot « dessin » sans « e ». Alors, quand Paul dit que nous n’ignorons pas les desseins de Satan, il veut dire que nous n’ignorons pas les buts qu’il vise. Donc, dans 2 Corinthiens 2:10-11, Paul encourage les chrétiens à pardonner. « Celui donc à qui vous pardonnez, je lui pardonne aussi ; (car pour moi ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné, c’est à cause de vous,) en la présence de Christ, afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins. »

Paul avertit les chrétiens qui sont dans le ministère contre les pièges du diable en leur déclarant : « Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux. Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent ; à ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:14-17).

Afin d’éviter les pièges du diable, c’est la responsabilité de chaque serviteur de Dieu d’être sur ses gardes. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:24-26). Il nous faut donc éviter les pièges de Satan, afin de rechercher à délivrer ceux qui y ont été piégés.

Regardons ce que Paul déclare aux Éphésiens : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:17-24).

Cette instruction de Paul est suivie immédiatement par une description de l’esprit impotent des non-croyants de ce temps-là, comparé au changement de condition du croyant, qu’il soit Juif ou Gentil. Les non-chrétiens gentils avaient une perception voilée de la vérité, ce qui les aliénait de la vérité à cause de l’ignorance qui était en eux, ainsi que la cécité de leur cœur. C’était la cause principale de leur incapacité à fonctionner et même à se sentir des enfants de Dieu. Ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui était en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution pour commettre toutes sortes d’impuretés avec une ardeur insatiable. Qui osera dire que ce n’est pas le cas aujourd’hui ?

Paul nous parle de cette attitude lorsqu’il nous déclare : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:21-25).

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent, » nous déclare Paul dans Romains 1:26-32.

« Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus, » nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 4:3-5. Le saint de Dieu, par contre, doit se : « revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:24-28).

C’est comme si cette simple image de la réalité puissante était pour nous une instruction adéquate pour accomplir cette ordonnance de Paul. L’enfant de Dieu ne doit plus être corrompu par les convoitises de sa première condition, mais ayant appris Christ et ayant été enseigné par Lui à être renouvelé dans l’esprit, une transformation est maintenant réalisable. Elle devient possible par une nouvelle modification intellectuelle et spirituelle donnée par Christ. Alors, dans Romains 12:1-2, Paul : « vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:16.

Ce nouvel homme, que nous sommes responsables de porter comme un manteau en tout temps, est créé pour nous par l’omniscient Créateur dans la loyauté et en véritable sainteté. Nous avons reçu ce manteau extérieurement visible par la démonstration de la différence spirituelle qui existe entre les païens et les Saints de Dieu. J’aimerais apporter une petite précision ici qui, je crois, a son importance. Je pense qu’il serait préférable de ne pas mettre le mot « Gentils » en opposition avec les Saints de l’Église. Il serait préférable d’employer le mot « païen ».

Voici pourquoi. Par définition, les Gentils sont tous ceux qui ne sont pas Juifs. Je ne parle pas ici des Juifs spirituels, mais bien des Juifs physiques. Car le mot « Gentil » est employé dans les livres démoniaques du Talmud et de la Kabbale des Juifs. Si nous utilisons le mot « Gentil » comme étant le contraire des Saints de Dieu (l’Église), cela sous-entendra que les Juifs sont aussi les Saints de Dieu. Mais la réalité démontre qu’à cause de leur Talmud et de leur Kabbale, ils sont les pires des païens. Donc, ceux qui ne sont pas des membres du Corps de Christ sont des païens, Juifs ou non-Juifs. Mais dans le Corps de Christ, il y a des Gentils convertis (vous et moi, par exemple), c’est-à-dire, des non-Juifs physiques devenus des Juifs spirituels. J’espère que ce n’est pas trop nébuleux, ce n’est qu’à titre de précision dans les termes.

En résumé, voilà ce que Paul ajoute : « Au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:21-27).

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