D.017 – L’Antéchrist militaire à venir

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Apocalypse 12:18 ; 13:1-4

Par Joseph Sakala

 

Dans le chapitre 12 du livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean avait vu un grand dragon rouge avec sept têtes et dix cornes. Sur les têtes, il y avait sept couronnes. La majorité des érudits bibliques sont d’accord pour dire que ce symbole identifie clairement le système romain fondé par Romulus, son premier empereur. Cependant, ce que prétendent les « érudits » doit être remis en question. Ce système unique devait passer par sept phases de transformation, durant son histoire, sans jamais perdre son titre de romain. Donc, chaque phase représentait un royaume spécifique portant sa propre couronne. La sixième phase de ce royaume était celle des Césars, avec Julius couronné Grand Pontife et Imperator, en 44 av. J.-C. Ce règne des césars a duré jusqu’en 476 apr. J.-C., alors que cette sixième tête avait reçu sa « blessure mortelle ». Mais, tout comme ses phases précédentes, le système au complet est un exemplaire produit de Satan qui le contrôle.

Au chapitre 13, Jean voit une manifestation complètement différente de cette même Bête. Il y a une révélation ici, destinée à nous faire comprendre que notre concentration antérieure sur la Bête devrait se porter maintenant sur la véritable interprétation des prophéties de l’Apocalypse et du livre de Daniel. Ceci devrait également nous indiquer que la Bête au chapitre 13 n’est PAS l’Empire romain ressuscité ! C’est l’ancien empire de Babylone qui ressuscitera dans toute cette statue que Nébucadnetsar a vue en songe, mais cette fois dans toute sa gloire. Et ceux qui le transportent aujourd’hui ne sont plus romains et ne sont pas même européens. Ce sont des « citoyens internationaux » comme il ne s’en est jamais trouvé dans toute l’histoire de l’homme.

Posons-nous simplement cette question : « Sont-ce les Romains qui, à l’heure actuelle, dirigent le monde ? » Bien sûr que non ! Ce sont les Juifs qui ont le pouvoir, et ils l’avaient déjà du temps de César Cicéron : « En 59 avant notre ère, Cicéron eut à défendre Lucius Flaccus notamment contre ses accusateurs juifs ; la description que fait l’illustre orateur de l’influence, de la puissance et des procédés des juifs de Rome dans le prétoire nous donne à penser que, s’il revenait sur terre, au XXe siècle, pour y défendre un révisionniste, il n’aurait pour ainsi dire pas un mot à changer sur ce point dans sa plaidoirie du Pro Flacco » [Robert Faurisson, Introduction aux écrits révisionnistes (1974-1998).]

Dans Apocalypse 12:18, on voit ce dragon qui se tint « debout sur le sable de la mer… » Au chapitre 13, verset 1, Jean continue : « Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème. » Nous avons l’impression ici que Jean nous parle de la même chose qu’au chapitre précédent. Il n’en est pas ainsi, car aviez-vous remarqué que les diadèmes ou couronnes, sont maintenant sur les cornes et NON sur les têtes ? Sur les têtes, il y a un nom de blasphème. Le système entier est dirigé par Satan ; donc, il est tout à fait normal que chaque tête porte un nom de blasphème. Mais ici, nous voyons les couronnes transférées sur les dix cornes de la septième et dernière tête. Donc, Jean reçoit une vision de la dernière résurrection de l’Empire de Babylone dans les temps de la fin.

Cet élément est très important pour nous, car il départage les évènements qui se sont passés tout au long de l’histoire de ceux que la prophétie nous réserve spécifiquement pour la toute fin du monde. Certains eschatologistes ne veulent y voir qu’une seule et unique manifestation de la Bête. Certains prétendent que toute cette prophétie est déjà accomplie depuis des siècles, ne rattachant qu’au catholicisme tout ce qui concerne la Bête. Ces gens ont ainsi figé leur compréhension prophétique depuis longtemps. Plusieurs parmi eux n’ont absolument rien changé dans leur enseignement depuis Martin Luther ! Ils font donc fi de ce que l’ange Gabriel avait déclaré à Daniel, de ce que la connaissance prophétique devait augmenter à mesure que la fin des temps approchait. « Et toi, Daniel, cache ces paroles et scelle ce livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs le parcourront et la connaissance augmentera » (Daniel 12:4).

En demeurant ancrés ainsi dans leur interprétation séculaire, ces gens ont tout simplement fermé leur esprit à toute compréhension nouvelle des prophéties. Et en fin de compte, en tenant mordicus à ce qu’ils connaissent déjà, et en gardant leur esprit fermé, ils ne comprennent pas grand-chose à la Parole prophétique. Plutôt que de tout mettre sur le dos du Vatican, il faut comprendre qu’il y a au moins une strate de pouvoirs occultes au-dessus de la Rome actuelle et des nations en tant qu’entités indépendantes. Donc, gardons également à l’esprit que l’Antichrist religieux (le faux prophète) entrera en action quand l’Initiative des Religions Unies lui aura largement ouvert le chemin. Les gens croiront que ce sera le résultat voulu de tous, amenant toutes les filles œcuméniques des dénominations chrétiennes dans son giron. Mais le véritable but de ce mouvement est d’inclure toutes les autres religions non chrétiennes aussi. C’est ce qu’ils font depuis l’an 2000. Il faut par conséquent comprendre que la dernière religion ne sera pas le simple résultat de l’œcuménisme dit « chrétien » seulement, mais plutôt l’émergence parmi ce mouvement de la religion judaïque dans toute sa force babylonienne.

Revenons néanmoins à notre Bête politique militaire. Jean voit cette Bête sortir de la mer qui, comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, est un symbole identifiant les nations païennes dans les Écritures. Cette apparition de la Bête politique est simplement une autre manifestation de Satan, mais cette fois comme une puissance malfaisante sur la terre, dans les temps de la fin.

Dans le chapitre 12, cette Bête représentait l’Empire romain du premier siècle et qui était l’instrument du diable pour fonder la puissance mondiale de l’époque. Le roi Hérode régnait sur les Juifs dans ce royaume, et quand il apprit que la naissance du Messie était proche, il eut peur d’être détrôné de son poste prestigieux. Il a donc tenté de tuer Jésus dès Sa naissance. Ce ne sont pas les Romains ou leur représentant en Judée (Ponce Pilate) qui voulaient faire mourir Jésus, ce sont les dirigeants Juifs, pharisiens en tête, qui détestaient Son enseignement. Les Évangiles sont très clairs là-dessus. Ce sont les membres du Sanhédrin juif qui cherchèrent à se faire donner le droit de tuer Jésus-Christ. Ponce Pilate s’en est lavé les mains et a remis Jésus entre les pattes des rabbins.

Apocalypse 13:2, maintenant : « Et la bête que je vis ressemblait à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion. Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. » Nous voyons alors cette même puissance satanique ici, mais à un moment complètement différent de l’histoire.

Dans le 7ième chapitre du livre de Daniel, nous allons voir des liens étroits en relation avec cette Bête des temps de la fin. Daniel aussi avait vu des bêtes sortir de la mer. Quatre en tout : une était comme un lion, une autre comme un ours, et une troisième semblable à un léopard. Exactement les mêmes symboles vus par Jean dans l’Apocalypse et dont les trois premiers animaux forment maintenant une composante de la Bête d’Apocalypse 13. Mais Daniel a également vu une quatrième Bête, terrible, épouvantable et très puissante. Elle était complètement différente des trois autres, et elle avait sur sa tête dix cornes. Dans Apocalypse 13, nous venons de voir que les couronnes sont présentement sur les dix cornes de cette dernière Bête. Elle est tellement différente qu’elle est maintenant devenue l’amalgame des quatre bêtes de Daniel 7. Mais qui est cette Bête ?

Il y a présentement une bête non-juive qui sert de paravent à la Bête de l’Apocalypse, cette Bête si différente des autres bêtes qui l’ont précédée ou qui lui sont contemporaines. Une Bête juive terrible qui a déjà beaucoup dévoré la terre et ses habitants. Laissons Jésus nous instruire en allant voir ce qu’Il avait prédit dans ce songe de Daniel pour les temps de la fin. Ces Écritures nous sont données afin de mieux comprendre les événements mondiaux, mais surtout pour comprendre ce que Dieu est en train de faire, et comment Jésus est depuis longtemps personnellement impliqué au ciel dans le cours de l’histoire. Ce 7ième chapitre de Daniel nous dévoile des événements prophétiques qui vont sûrement vous surprendre, car ils sont complètement différents de ce que nous avions compris dans le passé.

L’ange Gabriel avait déclaré à Daniel que, dans les temps de la fin, notre connaissance de ces événements prophétiques augmenterait. Alors, tout en gardant notre esprit ouvert, commençons au verset 1 afin d’établir le fondement de notre compréhension supplémentaire. Daniel 7:1 : « La première année de Belchatsar, roi de Babylone, Daniel, étant sur sa couche, eut un songe et des visions en sa tête. Puis il écrivit le songe ; il en dit le sommaire. »

Alors, Daniel reçoit cette vision vers la fin de l’Empire babylonien. C’était la première année du règne de Belchatsar, le dernier roi de Babylone. Nous sommes à quelques années avant le fameux incident où ce roi, durant un grand festin, voit le doigt d’une main qui se met à écrire sur la chaux de la muraille de la grande salle du palais. Ce même soir, les Mèdes et les Perses envahissaient la ville de Babylone, renversant le royaume et tuant Belshatsar. Alors, cette vision de Daniel lui est donnée environ trente à trente-cinq ans après le rêve de Nébuchadnetsar sur la grande statue, au chapitre 2.

Plusieurs érudits de la Bible croient encore que ces quatre bêtes, dans Daniel 7, ne sont qu’une interprétation historique des quatre royaumes qui devaient se succéder selon la statue dans le songe de Nébuchadnetsar au chapitre 2. Pendant des années, plusieurs congrégations ont associé ces quatre animaux de Daniel 7 aux empires de Babylone (le lion), des Mèdes et des Perses (l’ours), des Grecs (le léopard à quatre têtes), et finalement l’Empire romain (avec sept têtes et dix cornes). Ce n’était pas mal de croire ces choses, car cette compréhension apparaissait tout à fait plausible à ce moment-là.

Regardons ce chapitre 7 de plus près maintenant, afin de découvrir qu’il s’agirait plutôt d’une prophétie décrivant les conditions qui prévaleront chez certaines nations dans les derniers jours, quelques décennies avant le retour de Jésus. Ces événements devraient beaucoup nous intéresser, puisque nous approchons de ces derniers jours. Daniel 7:1 : « La première année de Belshatsar, roi de Babylone, Daniel, étant sur sa couche, eut un songe et des visions en sa tête ». Il reçoit alors ce songe vers la fin de l’Empire babylonien.

Daniel 7:2 : « Daniel prit la parole, et dit : Je regardais, dans ma vision, pendant la nuit, et voici, les quatre vents des cieux se levèrent avec impétuosité sur la grande mer. » La grande mer, dans les Saintes Écritures, nous situe à la mer Méditerranée. Beaucoup de versets identifient cette mer qui forme la frontière occidentale d’Israël, ainsi que l’ancien territoire de l’Empire romain, le plus puissant des quatre royaumes anciens. Les quatre vents des cieux, qui créent beaucoup de tumulte, nous indiquent que la vision est centrée sur un engagement militaire acharné pour le contrôle des environs de cette région méditerranéenne.

Verset 3 : « Et quatre grandes bêtes montèrent de la mer, différentes l’une de l’autre. » Ces quatre animaux représentent les nations dominatrices qui seront les acteurs principaux dans cette bataille pour le contrôle de ce territoire. Veuillez noter que ces nations sont identifiées comme des animaux et non comme les parties d’un homme, tel que nous l’avons vu au chapitre 2. Dans son rêve, Nébuchadnetsar voyait les nations avec ses yeux d’homme, dans leur gloire extérieure et dans toute leur pompe. Mais, quand Dieu regarde les nations, il est intéressant de constater qu’Il les compare souvent à des animaux. Et la description de Dieu est juste ! Nous pouvons voir ces nations grogner, gronder et se mordre, même et surtout, aujourd’hui ! Écoutez les débats de la chambre des communes, à la télé, ou encore les débats aux Nations Unies. Les pays réagissent souvent en vraies bêtes les unes face aux autres.

Daniel 7:4 : « La première était comme un lion, et avait des ailes d’aigle ; je regardais jusqu’au moment où ses ailes furent arrachées, et où elle fut élevée de terre, et dressée sur ses pieds comme un homme, et où un cœur d’homme lui fut donné. » Qui est cet animal qui se lève soudainement debout ? Selon la perspective historique de plusieurs érudits, ceci serait la Babylone de Nébuchadnetsar, la nation même où vivait Daniel lors de ce songe. Mais il y a plusieurs choses qui nous indiquent que cela ne serait pas la bonne explication de cette première bête. D’abord, la date même de cette vision va à l’encontre de cette interprétation. Souvenons-nous que la vision a eu lieu la première année de Belshatsar qui fut le dernier roi de Babylone. Pourtant, Daniel voit cet animal sortir de la mer, nous indiquant une prophétie sur un événement futur ou à venir. Historiquement parlant, le royaume de Babylone existait déjà depuis des décennies et son plus puissant roi, Nébucadnetsar, était déjà mort. Le royaume, sous Belshatsar, était même sur le point de tomber aux mains des Mèdes et des Perses. Il est donc tout à fait illogique que Daniel puisse recevoir cette vision future pour annoncer quelque chose qui, non seulement existait déjà, mais qui était même sur le point de se terminer bientôt !

Deuxièmement, la langue utilisée dans ce chapitre 7 nous suggère aussi que ce chapitre 7 n’est pas une autre interprétation du chapitre 2 sur la statue. Ce qui est remarquable, dans ce livre de Daniel, c’est que les chapitres 2 à 7 sont écrits en araméen, langue que Jésus parlait et qui est très proche de l’hébreu. Tandis que le chapitre 1, ainsi que les chapitres 8 à 12 sont écrits en hébreu, tout comme le reste de l’Ancien Testament. Il est alors fort possible que cette section (2 à 7) du livre de Daniel ne concerne que les nations païennes et non les Juifs. Le chapitre 2 serait donc une prophétie sur le début des quatre royaumes païens majeurs qui, en partant du royaume de Babylone, devaient se succéder sur cette terre. Tandis que le chapitre 7 nous amènerait à la fin de ces quatre royaumes, surtout à la manifestation du dernier royaume muni d’une puissance épouvantable et appuyé par Satan lui-même.

Troisièmement, dans Daniel 7:12, nous lisons ceci, suite à la destruction finale de la quatrième bête : « Quant aux autres bêtes [les trois premières], la domination leur fut aussi ôtée, quoiqu’une prolongation de vie leur eût été accordée jusqu’à un temps déterminé. » Nous savons, selon l’Apocalypse, que son temps déterminé est de trois ans et demi. La version Martin se termine par : « …quoiqu’une longue vie leur eût été donnée jusqu’à un temps et un temps [deux ans].» Ceci nous indique que les trois premières bêtes, contemporaines de la quatrième, auront le droit de fonctionner avec une certaine autonomie, accordée pendant les deux premières années du règne de cette quatrième bête, mais seront entièrement assimilées à la dernière bête durant le reste de son règne de trois ans et demi. Au retour de Christ, les quatre bêtes formant cette dernière résurrection de Babylone la Grande perdront leur domination.

En étudiant l’histoire des quatre premiers royaumes mondiaux qui se sont succédés, aucun de ces royaumes n’a bénéficié d’une prolongation de vie. Le royaume médo-perse a complètement écrasé ce qui restait de Babylone pour en faire sa propre possession. Alexandre le Grand a fait la même chose lorsqu’il vainquit ce qui restait du puissant royaume médo-perse pour l’annexer à son royaume. Et quelques siècles plus tard, l’Empire romain a fait la même chose à ses victimes sans leur accorder aucun prolongement de vie. Mais la quatrième bête de Daniel 7 sera formée d’une Europe très puissante qui devra séduire l’Angleterre, la Russie et les États-Unis à s’unir à son projet de domination mondiale par la manipulation, l’hypocrisie et son charisme. Donc, son but sera d’abaisser l’importance de ces trois pouvoirs mondiaux sans les ruiner ni les démanteler, mais plutôt par une assimilation progressive dans son système afin d’utiliser leur puissance à son avantage.

Voilà pourquoi, dans la reproduction finale de cette quatrième bête, nous découvrons les éléments les plus forts des trois premiers royaumes dans Apocalypse 13:2 où nous lisons : « Et la bête que je vis ressemblait à un léopard [les États-Unis avec leur puissance militaire de frappe rapide] ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours [l’URSS qui écraserait tout sur son passage], et sa gueule comme la gueule d’un lion [la plus forte partie du lion, ou l’Angleterre qui dominait par le système monétaire]. Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir ». Et Satan vient ajouter à tout cela alors que s’élèvera un homme méprisable, un leader politique qui viendra inopinément, et il s’emparera de la royauté par des flatteries.

Dans Daniel 8:24-25, nous découvrons que : « Sa puissance s’accroîtra, mais non pas par sa propre force. Il fera des ravages extraordinaires ; il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. Et par son habileté [infernale], il fera réussir la fraude dans sa main. Il s’enorgueillira dans son cœur, et à l’improviste il fera périr beaucoup de gens ; il s’élèvera contre le Prince des princes ; mais il sera brisé sans le secours d’aucune main. »

Donc, cette épouvantable puissance devrait venir à une époque située juste avant le retour de Jésus dans la gloire. Car voici ce qui arrivera au verset 11 de Daniel 7 : « Je regardai alors, à cause du bruit des paroles orgueilleuses que la corne proférait ; je regardai jusqu’à ce que la bête fut tuée et que son corps périt, et qu’elle fut livrée au feu pour être brûlée ». Cela ressemble drôlement à ce qui va se passer au retour de Jésus venu combattre contre les armées de la terre. Apocalypse 19:20 nous dit : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète … tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Cet exposé est vraiment une prophétie décrivant des évènements des temps de la fin. Mais revenons à nos animaux du récit de Daniel.

Quatrièmement, il n’y a rien dans l’histoire de Babylone qui corresponde à cette première bête. Certains érudits prétendent que ce lion dont les deux ailes furent arrachée et qui se lève debout, maintenant, comme un homme, avec un cœur d’homme, fait référence à la folie de Nébuchadnetsar où son pouvoir lui fut enlevé, ou arraché si vous voulez, pendant sept ans. Nous savons, en effet, que ce roi est devenu fou pendant sept ans et il a vécu dans les champs comme un animal. Pendant cette période, son royaume lui fut effectivement enlevé à cause de l’orgueil qu’il avait dans le cœur. Mais si vous vous souvenez, au bout des sept années, la raison lui revint, et il fut restauré sur son trône avec encore plus de puissance jusqu’à sa mort. Vous noterez, cependant, que le lion du chapitre 7 ne reprend pas ses deux ailes comme le roi Nébucadnetsar avait repris son pouvoir.

Finalement, tout ceci était dès lors arrivé à Nébucadnetsar au moins vingt ans avant cette vision de Daniel au chapitre 7. Il est donc contestable que cet événement futur relatif à ce lion au chapitre 7 nous soit donné comme une prophétie expliquant un événement déjà passé ! Ce qui est terminé devient de l’histoire et n’a sûrement pas besoin d’être prédit. Ces détails nous indiquent fortement que ce lion représente une puissance future qui, au moment de la prophétie n’existait pas encore sur la terre.

Tout, jusqu’ici, semble nous dévoiler que ce lion symbolise alors le déclin d’une puissance mondiale à la fin des temps, et ce au moment où il y aura un combat pour la maîtrise du territoire autour de la mer Méditerranée. Selon cette vision, il s’agirait d’une époque assez près de l’avènement de Jésus sur cette terre. Le déclin de cette puissance future nous est indiqué par ses ailes qui lui sont arrachées. Les ailes ne tombent pas, elles lui sont arrachées ! Donc, la puissance militaire de cet animal lui sera enlevée.

L’animal se met debout, comme un homme, et reçoit maintenant un pouvoir intellectuel. Il exercera aussi une certaine moralité dans son comportement, si on en juge par le fait qu’un cœur d’homme lui sera donné. Puisque nous sommes dans les derniers temps, tous ces signes devraient nous identifier une telle puissance déchue de notre époque. Quand on médite sur les signes, on ne peut faire autrement que d’y voir un certain parallèle avec l’Empire britannique depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Je ne voudrais pas faire de ceci une doctrine, ni une affirmation absolue, car nous savons que la prophétie ne nous a pas été donnée pour prophétiser ; elle nous a été donnée pour nous instruire, plutôt, à savoir comment surveiller les signes de son accomplissement éventuel.

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Si nous sommes vraiment dans les temps de la fin ― et nous avons plusieurs indications pour nous le signaler ― sachons que Jésus nous demande, en tant que Ses serviteurs, de reconnaître ces signes qui s’offrent à nous. Alors, sans être catégoriques, regardons certains faits connus avec les yeux grands ouverts. Je ne vous inculque rien de nouveau quand je vous déclare que le lion est depuis quelques siècles déjà le symbole emblématique de l’Empire britannique. Les deux ailes symbolisent sa puissance antérieure, avec sa rapidité de frappe contre tous ses ennemis. Sa flotte maritime, si vous vous souvenez, était reconnue comme invincible ; elle était appelée « la Reine des Mers ». Rappelons-nous également que les « ailes » dans les Saintes Écritures sont un symbole de protection. Dès son émergence en tant que puissance mondiale, l’Empire britannique s’est érigé en nation protectrice sur tous les peuples qu’elle a conquis pour s’établir en un authentique « Commonwealth ».

Néanmoins, selon cette vision, les ailes du lion lui sont arrachées. Ceci nous indique un changement drastique chez cette puissance au cours de son histoire. Ce qui auparavant était une grande puissance militaire devient une puissance intellectuelle et politique. Cela ressemble drôlement à ce qui est arrivé à l’Empire britannique. Nous avons tous été témoins, au long des années, des événements qui ont débarrassé cette puissance militaire de toutes ses grandes possessions. Elle a libéré presque tous les pays sous sa domination. Éventuellement, les uns après les autres, tous ces peuples se sont affranchis et se sont détachés de la « protection » britannique devenue plus oppressive qu’autre chose. Ses ailes furent donc arrachées, et la relation entre le protectorat d’Angleterre et ses colonies a changé.

L’Angleterre, comme on la connaît maintenant, est devenue une nation qui, selon ses agissements, semble mettre de plus en plus l’emphase sur ses accomplissements politiques. Suite à ses négociations diplomatiques, ses couronnements sont devenus beaucoup plus importants pour elle que ce qui fut acquis jadis par sa puissance militaire. Donc, le chapeau lui siérait présentement très bien, d’après cette prophétie.

Mais continuons pour voir si le reste de cette prophétie correspond aussi à cette nouvelle compréhension. Allons voir ce deuxième animal au verset 5 de Daniel 7 : « Et voici, une seconde bête semblable à un ours ; elle se tenait sur un côté, et avait trois côtes dans sa gueule, entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair. » L’évaluation historique de cet animal, si vous vous rappelez, était généralement attribuée à l’Empire médo-perse, qui a vaincu Babylone vers l’an 539 av. J.-C.. Mais il y a des anomalies qui vont à l’encontre de cette évaluation. Daniel 8:1 : « La troisième année du règne du roi Belshatsar, » donc, deux ans après son songe du chapitre 7, Daniel a eu une autre vision dans laquelle il se voit à Suse, capitale de la province d’Élam, tout près de la frontière de la Perse.

Au verset 3, il voit un bélier avec deux cornes, une plus haute que l’autre, prêt à traverser la frontière pour attaquer Babylone. Ce bélier est clairement identifié au verset 20 : « Le bélier que tu as vu, qui avait deux cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses, » c’est-à-dire Darius et Cyrus. Donc, dans cette vision, Dieu identifie cet Empire médo-perse à un bélier et non à un ours. Dieu n’est pas un Dieu de confusion. Alors, il est invraisemblable que Dieu ait utilisé deux animaux si différents comme symbolisme pour identifier le même empire, c’est-à-dire, une fois comme un ours et deux ans plus tard comme un bélier. Le but de Dieu est de nous faire comprendre la prophétie et non de semer la confusion chez Ses serviteurs.

Nous voyons cet ours qui se tenait sur un côté, ce qui semblerait indiquer une division entre les Mèdes et les Perses, avec ces derniers en position dominante. Plusieurs érudits hébreux sont d’accord pour dire que le vrai sens, dans l’araméen, n’est pas que cet ours se tenait sur un côté dans une position dominante, mais plutôt qu’il s’est créé une domination. En d’autres mots, cet ours exercerait une domination sur plusieurs par la force et la violence pour établir son autorité. Ceci serait beaucoup plus son sens littéral en araméen. Il nous faut alors découvrir une puissance mondiale contemporaine à la première puissance britannique, mise « officiellement » au rancart en cédant temporairement sa place.

Encore une fois, si l’on devait reconnaître cette puissance de nos jours, elle ressemblerait drôlement à l’URSS qui fut, depuis ses débuts, identifiée à un ours. Au plus fort de son règne, elle était formée de plusieurs républiques acquises par la violence d’Yvan le Terrible qui avait créé une domination russe avec une main de fer sur les nations avoisinantes. Durant ses jours de gloire, l’URSS a certainement tenté de dominer ce territoire autour de la mer Méditerranée. Cet ours a sûrement accompli ce qui lui avait été dit de se lever et de manger beaucoup de chair aussi. Nous n’avons qu’à suivre son histoire sanglante et son acharnement à propager le communisme dans le monde entier. Ses tactiques préférées furent le renversement du système en place par la révolution et la désinformation, donc diviser pour vaincre.

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Ses manœuvres mensongères bien connues ont coûté la vie à des millions d’humains, au long des années. Seulement sous le règne de Staline, il y a eu au moins 25 millions de victimes russes qui s’opposaient au régime communiste en URSS ! Cet ours a donc mangé beaucoup de chair, et ce dans son propre pays. Pour ce qui est des trois côtes dans sa gueule, le symbolisme n’est pas très clair pour le moment. Elles pourraient cependant représenter les trois états baltiques de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, car ces trois états n’étaient pas des pays satellites comme les autres, mais plutôt une partie intégrante de l’Union soviétique. Remarquez que ceci n’est pas avancé comme une vérité absolue gravée dans le roc. Mais elle mérite quand même notre considération au temps où nous vivons.

Allons maintenant voir le troisième animal, au verset 6 du chapitre 7 : « Après cela, je regardais et voici, une autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes d’oiseau ; cette bête avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. » Encore une fois, ceci était interprété comme étant la représentation de l’Empire grec d’Alexandre le grand qui a dominé après l’Empire médo-perse. Mais au chapitre 8, verset 5, nous voyons l’Empire grec clairement identifié comme un bouc, avec une grande corne entre les yeux. Certains érudits insistent à dire que les quatre têtes du léopard représenteraient la division de l’Empire, après la mort d’Alexandre, par ses quatre généraux. Historiquement parlant, cela est en effet arrivé, comme on peut le voir au chapitre 8, verset 8. Regardez ce qui est écrit : « Le bouc [Alexandre] grandit extrêmement, mais quand il fut puissant, sa grande corne se brisa [Alexandre est mort très jeune] et à sa place, il en surgit quatre considérables, vers les quatre vents des cieux. » On parle ici des quatre divisions du royaume. Mais nous savons tous que ceci est arrivé après la mort d’Alexandre. Tandis qu’au chapitre 7, au verset 6, nous voyons ce léopard avec ses quatre têtes dès sa sortie de la mer, c’est-à-dire, au tout début de son existence, au moment même où la domination lui fut donnée.

Qui serait alors cet animal dans les temps de la fin ? Vous noterez que les animaux dans cette prophétie extraordinaire, sont nommés dans l’ordre de leur déchéance. Alors, après le déclin de l’Empire britannique et celui de l’U.R.S.S., quel pays jouit présentement de la domination mondiale sur les autres ? Les États-Unis ! Une puissance mondiale, prête à faire la guerre à tout adversaire déclaré par le Pentagone. Nous savons qu’elle a une rapidité de frappe épouvantable avec ses avions spécialisés, sans oublier sa capacité de déplacer ses soldats en hélicoptères très rapidement vers les lieux de conflits. Donc, les quatre ailes du léopard lui vont comme un gant pour décrire la rapidité de sa puissance militaire.

Mais qu’en est-il de ses quatre têtes au moment où la domination lui fut donnée ? Avez-vous déjà visité le Mémorial national du Mont Rushmore, dans le Dakota du Sud ? Vous verrez devant vos yeux, gravé sur ce mont, les visages de quatre présidents des États-Unis, George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln, considérés par les Américains comme les pères fondateurs de cette grande nation. Ce beau symbole est là, bien logé sur cette montagne depuis des décennies, attendant simplement d’être identifié au moment où les États-Unis sont devenus la puissance mondiale actuelle. Tout comme ce léopard qui, en sortant de la mer, avait déjà ses quatre têtes.

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Vous admettrez que les États-Unis sont très intéressés à ce qui se passe présentement dans cette région de la Mer Méditerranée. Surtout avec leur participation dans la création de l’Union européenne depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Cette année, en 2009, le nombre de participants dans son union est soutenu à 27 pays, une puissance économique d’au-delà de 500 millions d’habitants. Donc, jusqu’ici, nous avons vu trois puissances nationales qui se disputent la maîtrise de cette région, avec les États-Unis comme nation dominante pour le moment. Sachez que même en déclin, l’Angleterre et la Russie surveillent cette région de très près et demeurent continuellement des puissances militaires bien connues.

Donc, même si ces royaumes sont identifiés un après l’autre, ce ne sont pas des royaumes successifs, échelonnés sur des siècles, comme ceux de la statue de Nébucadnetsar. On parle ici de puissances contemporaines se disputant le contrôle de ce territoire en même temps. Nous sommes cependant à l’époque où les États-Unis, quoique en chute libre, demeurent continuellement et manifestement la puissance dominante de la terre.

Regardons maintenant Daniel 7, aux versets 7 et 8 : « Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes. 8Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant elles. Et voici, cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui proférait de grandes choses ». 

Mais qui est cette petite corne qui avait « des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui proférait de grandes choses ?». Sachez, chers amis, que le Grand Sanhédrin est coiffé par 10 rabbins qu’on qualifie de « sages ». Selon la tradition, doit un jour sortir de ce groupe d’élite de dix rabbins leur fameux Mashiach, le Faux Prophète antichrist biblique qui appuiera la quatrième bête politique. Celle-ci sera dirigée par un antichrist militaire, qui sera lui-même appuyé par dix rois très puissants. Est-ce que ces dix rabbins seront les dix rois ? Qui sait, mais ils possèdent déjà en secret toute la puissance pour se qualifier ! Seul l’avenir nous le confirmera.

Les trois premières bêtes sont des royaumes « païens », mais la quatrième bête est beaucoup plus puissante que les trois premières et les dirige. En effet, la Juiverie internationale est comme un tripode dont les jambes sont enfoncées à Londres (depuis le 18e siècle), à Moscou (depuis la Révolution bolchevique de 1917) et à New York (depuis la fin du 19e siècle où ils émigrèrent en grande masse). De ces trois centres, elle étend ses tentacules sur le monde entier et enserre toutes les populations sous sa dictature qui est sur le point d’émerger à ciel ouvert.

Mais, me direz-vous, les Juifs d’à présent ne sont sûrement pas une nation païenne ! Je répondrai qu’au contraire, ils forment sans doute la nation la plus païenne à avoir foulé le sol de cette terre. Non seulement sont-ils porteurs, par leurs livres de traditions (le Talmud et la Kabbale), de tous les rites païens de la Religion à Mystères de Babylone, mais en plus, les Juifs sont présentement composés à plus de 92 % des descendants d’une nation qui n’a jamais eu de rapport avec l’ancien Israël, c’est-à-dire que ce sont des Khazars, descendants d’Ashkénaze, petit-fils de Japhet !

Donc, la petite corne de cette quatrième bête représente ce leader politique, scrupuleusement choisi par ceux qui contrôlent déjà l’économie planétaire afin d’établir leur Nouvel Ordre Mondial. Revenons maintenant au thème principal de ce chapitre 7, centré maintenant sur cette quatrième bête, qui sera complètement « différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée », et qui paraîtra soudainement dans les temps de la fin. Une bête « terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ». Plusieurs érudits bibliques croient avec conviction qu’elle sera la résurrection finale de l’ancien empire romain.

Néanmoins nous avons déjà vu que les trois autres bêtes dans Daniel 7 sont identifiés comme des royaumes contemporains, savoir l’Angleterre, l’URSS et les États-Unis. Chacun ayant régné, pendant un temps, en tant que puissance mondiale. Donc, cette quatrième bête sera également la quatrième puissance contemporaine, toutefois complètement différente des trois autres. Pour avoir une meilleure conception de cette quatrième bête, retournons à l’explication de Daniel sur la statue à Nébucadnetsar. Dans Daniel 2:38, le prophète explique au roi que : « Dieu a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous ; c’est toi [Nébucadnetsar] qui es la tête d’or. » Le roi de Babylone est donc très clairement identifié ici ainsi que son royaume. À remarquer que l’or est un métal précieux, mais c’est aussi le plus malléable, le plus mou.

Daniel continue néanmoins au verset 39 : « Et après toi il s’élèvera un autre royaume [argent], moindre que toi. » Dieu fait une évaluation spirituelle du deuxième royaume comme étant moindre, tout comme l’argent porte une valeur moindre que l’or quoiqu’il soit déjà plus dur. L’identification de ce royaume nous est donné dans Daniel 8:20 : « Le bélier que tu as vu [Daniel 8:1-4], qui avait deux cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses ». L’histoire même nous confirme que Babylone fut envahie et vaincue par les Mèdes et les Perses en l’an 539 av. J.C. Ce royaume a annexé tous les territoires de Babylone aux siens pour devenir, à son tour, le royaume mondial de son temps et il a subsisté jusqu’à 333 avant J.C.

Et dans la deuxième partie de Daniel 2:39, Daniel dit au roi : « …puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre ». Une autre fois nous voyons l’évaluation de ce royaume spirituellement en décadence, tout comme l’airain porte une valeur moindre que l’argent et que sa dureté est supérieure. Ce royaume est identifié comme un bouc avec une corne. Dans Daniel 8:21, nous lisons : « Et le bouc velu, c’est le roi de Javan ; et la grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi. » Nous voyons la description de ce royaume dans Daniel 8:5-7. Cela fut accompli lorsque Alexandre le grand, en 333 av. J.C., vainquit le royaume médo-perse pour l’annexer à toutes ses autres conquêtes pour devenir, à son tour, le royaume mondial de son époque. Cependant, Alexandre est mort très jeune et son royaume fut divisé entre ses quatre généraux. Mais, vers l’an 44 av. J.C., un quatrième royaume commençait à faire ses ravages.

Ce fut l’Empire romain gouverné par Julius César qui, avec ses armées puissantes, conquit tous les territoires de ses prédécesseurs pour devenir le seul gouvernement mondial du temps. Ceci venait confirmer ce que Daniel avait dit au roi : « Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces » (Daniel 2:40). Le fer est un métal sans grande valeur que l’on trouve en abondance, mais il est très dur et résistant, surtout lorsqu’il a été trempé. Il rouille et se corrompt toutefois beaucoup plus vite que les métaux précédents. Ceci complète de ce fait la prophétie sur les quatre premières puissances de l’antiquité qui devaient dominer sur la terre de 608 av. J.C. jusqu’à l’an 476 apr. J.-C., quand l’Empire romain fut envahi et reçut sa blessure mortelle par les Vandales, les Ostrogoths et les Hérules. Bon nombre de gens ont prêché sur plusieurs résurrections de ce royaume romain, sous le voile du Saint Empire Romain. La vérité cependant est tout autre.

Ce que plusieurs de ces gens oublient, c’est que certaines prophéties sont données pour s’exécuter deux fois. La première fois en plus petit, comme précurseur à une exécution monumentale lors d’une seconde fois. Voilà ce que cette prophétie sur le système babylonien nous annonce. La première fois dans l’antiquité avec cette succession de quatre royaumes consécutifs : babylonien, médo-perse, gréco-macédonien et romain. L’ultime réalisation finale fut donnée à Daniel au chapitre 7 avec quatre bêtes ou puissances contemporaines dans les temps de la fin et qui seront anéanties par Christ Lui-même lors de Son retour en puissance. Subséquemment, la prophétie sur le système babylonien ne se termina pas avec la chute de l’Empire romain, même s’il a sombré profondément dans les ténèbres occultes afin de se réorganiser.

La succession de métaux servant à décrire la statue de Nébucadnetsar, allant du plus précieux au plus vil, tend à démontrer d’abord la maîtrise de Dieu qui contrôle la destinée de l’homme et qui décide Lui-même qui est au pouvoir. Ensuite, elle démontre la dégradation des mœurs et de la culture au fil des siècles en même temps que le développement de la puissance brute des empires du monde. Voilà ce que Satan peut produire avec des humains séduits et axés sur la cupidité et le pouvoir absolu. Malgré cela, Dieu veille sur Sa création, car, laissés à eux-mêmes, les humains auraient déjà réussi à s’autodétruire. C’est ce que leur désobéissance à Dieu à eu comme conséquence, et la situation ne cesse de se détériorer.

Voilà que Dieu nous projette maintenant jusqu’aux temps de la fin, où le système qui a pris naissance à Babel surgira subitement, et cette fois pour tenter de s’emparer de la terre entière. Nous voyons ceci dans Daniel 2:41-43 où le prophète de Dieu explique au roi Nébucadnetsar le phénomène des pieds et des orteils de la statue. Ce qui suit présentement comme explication n’est pas une extension de l’Empire romain, mais bel et bien de toute la statue du système babylonien au complet. « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Dieu nous transporte au temps de la fin du monde pour nous identifier le dernier royaume avant le retour de Jésus, englobant la statue entière, symbole du système babylonien satanique de jadis, mais soudainement surgi des ténèbres et, cette fois, extrêmement puissant. Son évaluation par Dieu est spirituellement jugée comme inférieure au fer, étant devenue un mélange de fer et d’argile. Ses valeurs morales seront inexistantes, amenant une grande apostasie contre Dieu et Sa Parole pendant trois ans et demi. Mais ce royaume sera quand même très puissant grâce à des alliances humaines, recevant sa puissance de Satan lui-même. Ces alliances humaines se font depuis des siècles par ceux qui contrôlent le système monétaire et l’économie mondiale. La quatrième bête dont Daniel parlait au chapitre 7 est nulle autre que l’Empire juif moderne, sioniste et international assis à Londres, à Moscou et à New York !

En contrôlant le système bancaire, il dominera sur l’économie de tous les pays dans son giron. Heureusement que le règne de ce dernier empire sera de courte durée, mais il commettra malgré cela des ravages épouvantables pendant trois ans et demi. La bête militaire aura également l’appui de dix hommes extrêmement puissants, et entièrement séduits par Satan. L’ange Gabriel a déclaré ceci à Jean : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure » (Apocalypse 17:12). Une heure ne signifie pas nécessairement 60 minutes, mais plutôt une durée relativement courte que nous verrons expliquée quand nous serons au chapitre 17 de l’Apocalypse.

Alors, Daniel avait conclu son interprétation au roi Nébucadnetsar ainsi : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume [le dernier, celui de Jésus-Christ] ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre [Jésus] s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Vous noterez que la pierre (Jésus), vient frapper la statue dans les pieds (Daniel 2:34), détruisant ainsi le système babylonien au complet. N’oublions pas que Jésus fut la pierre d’angle que les bâtisseurs (les Juifs talmudistes) ont rejetée (Matthieu 21:42), mais Il reviendra dans toute Sa force pour anéantir le futur régime juif sioniste que Dieu appelle Babylone la Grande.

Mais avant le retour de Jésus, attendons-nous à voir une puissance militaire comme le monde n’en a jamais vue, un empire de fer qui mangera, brisera et foulera aux pieds tout ce qui se trouvera sur son chemin. Dans les temps de la fin, l’expression de « fouler aux pieds » ce qui restait semblerait nous indiquer une puissance militaire telle que cet Antichrist politique et militaire réussira à subjuguer par la manipulation, ou maîtriser, les trois puissances antérieures que nous venons de voir dans Daniel 7, en s’accaparant de ce qui restera de leur pouvoir par une ruse satanique, afin de les inclure dans les rangs de cette quatrième bête pour tenter d’implanter son Nouvel Ordre Mondial.

En apparence, la bête semble présentement être au repos, mais elle attend le moment propice pour accomplir, malgré elle, ce passage prophétisé par Daniel. Dans les coulisses du pouvoir satanique, il y a une abondance de préparatifs mis en marche actuellement pour organiser son apparition soudaine. En quoi cet Empire des temps de la fin sera-t-il complètement différent de tous les autres empires qui l’avaient précédé ? En plus de sa structure déjà puissante par ses multiples alliances économiques, cette Bête sera aussi fusionnée aux trois autres grandes puissances quelque peu diminuées que nous venons de voir. Elle foulera tout sur son passage pour dévorer le monde. Quel est donc le pouvoir capable de fondre la puissance de ces empires en une seule entité ? Ici, mes chers amis, il ne faut plus rechercher le pouvoir d’une seule nation indépendante particulière, mais plutôt le lien commun à toutes les nations. Je parle du pouvoir terrible et sans frontières des sociétés occultes fondées par Satan, qui dirigent la politique de tous les pays depuis fort longtemps. Le diable était la puissance derrière la construction de la Tour de Babel. Son véritable pouvoir, quoique caché, est d’autant plus dangereux et puissant qu’il agit dans les ténèbres. La Quatrième Puissance, l’Empire juif moderne sioniste et international, assis à Londres, à Moscou et à New York, est entièrement sous son emprise.

Par le moyen de toutes sortes d’alliances, cet Empire juif couvre aujourd’hui le monde entier de ses tentacules et ce, dans toutes les sphères de la société humaine. Au travers des sociétés occultes qu’il s’est créées, il s’est emparé de tout l’argent, de la force de travail du peuple, de la pensée religieuse, de la vie sociale et culturelle, etc. Il dirige présentement le fonctionnement de la terre pour l’amener à son but ultime : le Nouvel Ordre Mondial. Il est la puissance invisible qui a créé le Système babylonien décrit dans l’Apocalypse. Sa puissance économique se trouve en Angleterre (le lion) où se situe le cœur des richesses bancaires mondiales chez la Maison Roschtchild, à la Cité de Londres. Sa puissance politique se trouve en ex-URSS (l’ours), où se concentre le khazarisme (faux juifs talmudistes sionistes), et où il a jadis rendu fonctionnel ses principes fondamentaux : le communisme et le socialisme, qui ne sont que d’autres noms pour qualifier le judaïsme moderne. Sa puissance militaire se concentre aux USA (le léopard) qui possèdent l’armée et les armements les plus sophistiqués de la terre. Ils sont aussi les plus gros vendeurs d’armes du monde entier, surtout dans les causes qui leur sont chères.

L’Angleterre, même dépouillée de sa gloire passée, possède encore assez de pouvoir politique pour refuser l’adoption de l’Euro, monnaie obligatoire parmi les 26 autres membres de cette union. La Russie, deuxième puissance à chuter lors du démantèlement du fameux mur de Berlin, ne fait pas officiellement partie de cette union même si elle entretient des liens très étroits avec l’Europe de nos jours. La troisième puissance, les États-Unis, domine encore présentement sur la scène mondiale, et se croît destinée par Dieu à dominer sur le monde entier. Pourtant selon la prophétie, c’est la quatrième bête (Babylone la Grande) qui foulera aux pieds tout sur son passage quand elle recevra officiellement la domination. La force centrale de la résurrection de cette dernière tête du système diabolique sera formée d’une coalition de dix rois ou chefs de territoire. On a déjà tenté de diviser la terre en dix territoires distincts pour accommoder leur but de former un seul gouvernement mondial. Dans cette dernière coalition de 10 rois, le lion, l’ours et le léopard de Daniel 7 feront partie de cette union, abaissés en autorité et dirigés par l’Antichrist militaire. Nous y reviendrons un peu plus loin dans cette prophétie.

Alors, quelque chose doit arriver aux États-Unis pour causer une situation où ce pays, si puissant en 2009, devra s’allier un jour à l’Europe. Regardez ce qui vient de se passer aux États-Unis depuis deux ans et vous avez déjà votre réponse. Il existe un vieux proverbe arabe qui dit : « Avant de détruire une nation orgueilleuse, Dieu la rend d’abord extrêmement puissante ». Alors, que pouvait-il arriver aux États-Unis pour briser leur attitude hautaine et invincible ? Une crise économique telle que tous les marchés boursiers ainsi que ceux du monde entier chuteraient en même temps. Saviez-vous que cette puissance mondiale, qui passe pour le pays le plus riche de la terre, est aussi le plus endetté ? Et c’est la Chine qui finance présentement une grande partie de son endettement. Avec ses engagements militaires en Afghanistan et surtout en Iraq, il s’agirait simplement que ses « alliés » se rétractent de leur implication financière et militaire pour lui laisser seule le fardeau financier de toute cette aventure dans laquelle elle s’est engagée avec autant d’empressement.

La crise financière est brusquement devenue réalité avec les banques en faillite, suivies des compagnies d’assurances, des gros fabricants d’autos et le gouvernement s’est rapidement endetté de trillions de dollars pour financer toutes ces corporations. La direction catastrophique vers laquelle se dirige présentement l’Amérique, nous indique formellement que cette grande puissance mondiale pourrait facilement se retrouver bientôt dans la situation précaire où elle aura à demander à s’allier à l’Europe : « Une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte … Elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes. » (Daniel 7:7). Notez s’il vous plaît, qu’au moment où cette bête reçoit la domination, elle porte déjà ses dix cornes. Tout comme les États-Unis ont reçu leur domination alors que les quatre têtes du léopard étaient déjà sur l’animal.

Donc, cette Bête doit sortir des ténèbres déjà coiffée de ses dix cornes, rapidement et en grande puissance, afin de prendre le monde entier par surprise. Les sept têtes de cette Bête ne sont pas successives, mais contemporaines. L’Angleterre une tête, l’URSS une tête, les Etats-Unis quatre têtes, et la septième tête sera le quatrième royaume qui viendra compléter le système babylonien des temps de la fin. Allons maintenant au verset 8, où Daniel nous déclare : « Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles ». Daniel regarde la septième tête et voit cette corne apparaître parmi les 10 cornes. À ce stade de la prophétie, oubliez la papauté. Il est nettement question ici de l’Antichrist militaire !

Daniel regarde cette dernière résurrection de la bête et cette dernière ou septième tête porte déjà dix couronnes. Et comme il regarde ces dix cornes « un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des [10] premiers » (Daniel 7:24). Ceci est l’Antichrist militaire tant espéré pour ramener l’ordre dans le chaos économique mondial. Il sera « un huitième roi ; mais il vient des sept [têtes] » (Apocalypse 17:11). Il dirigera cette septième tête, mais ne sera pas un de ses élus. Il sera placé là directement par Satan au moment propice. Son règne sera de courte durée, et même « les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps [trois ans et demi]. Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin » (Daniel 7:25-26). Dans le message précédent, nous avons vu qui seront ces saints livrés en sa main pendant trois ans et demi. Mais au bout de cette courte période, Jésus reviendra pour lui ôter sa domination et faire périr à tout jamais le système diabolique qu’il dirigera.

N’étant plus que l’ombre de leur illustre passé, l’Angleterre et la Russie se cherchent désespérément des alliés. Et, selon la prophétie, les Etats-Unis devront aussi chuter pour céder la place à ce quatrième animal. Regardons ce que l’ange Gabriel dit à Daniel, au verset 23 de ce chapitre 7 : « La quatrième bête est un quatrième royaume qui existera sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, et la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume ». Une confédération de dix têtes dirigeantes qui formeront une alliance dans un temps de crise mondiale, pendant les temps de la fin. « 24Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers [cet Antéchrist militaire] et il abaissera trois rois. » Vous avez ici l’explication de cette petite corne au verset 8, qui ressort du milieu des dix, et qui a les yeux d’un homme, et qui parle avec arrogance. Les trois rois de ces nations jadis puissantes qu’il va abaisser seront assimilés à cette Bête, ou par cette Bête, et deviendront une partie de son système.

Retournons, maintenant, dans Apocalypse 13, au verset 2 : « Et la bête que je vis ressemblait à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme la gueule d’un lion. » Avez-vous remarqué que l’ordre dans lequel les animaux sont mentionnés ici est inversé par rapport à ce que nous avons vu dans Daniel 7 ? Le léopard devient le premier, l’ours demeure deuxième et le lion est maintenant troisième. Le quatrième animal englobe les trois, réunis à lui maintenant, pour former une résurrection finale de la Bête babylonienne qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera. « Et le dragon lui donna sa force, et son trône, et un grand pouvoir. » Elle deviendra donc la puissance extrêmement dominante sur ce territoire de la Méditerranée, mais également ailleurs de par le monde. Une puissance jamais vue durant toute l’histoire de l’humanité.

Nous avons vu, au verset 1 de ce chapitre, que cette Bête a sept têtes et dix cornes, et les diadèmes sont sur les dix cornes, c’est-à-dire, les dix derniers rois, et non sur les sept têtes. Les têtes portent des noms de blasphème. Au verset 3, Jean voit « une de ces têtes comme blessée à mort ; mais cette plaie mortelle fut guérie, et toute la terre étant dans l’admiration, suivit la bête. Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête ; on adora aussi la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? »

Pour mieux comprendre de qui nous parlons ici, ainsi que le symbolisme derrière les têtes, les cornes et les couronnes sur les cornes, allons voir Apocalypse 17, pour plus d’information à son sujet. Regardons ensemble ce que Jean a écrit au verset 8 : « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme, et s’en aller en perdition ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’est plus, bien qu’elle soit. »

Cela identifie clairement cette même Bête que nous avons vue au chapitre 13, où tout le monde est en admiration devant ses exploits extraordinaires. Mais nous venons de voir deux sortes de personnes mentionnées dans ce verset 8. D’abord les serviteurs de Christ, ceux dont les noms sont déjà inscrits dans le Livre de Vie et qui ne seront pas étonnés du tout ! Vous savez, un homme averti en vaut deux. Par contre, vous avez les autres, que l’ange appelle « les habitants de la terre » et qui seront très étonnés de voir avec quelle précipitation cette Bête va reparaître. Cette Bête qui était et qui n’est plus, mais qui doit monter de l’abîme, correspond très bien à cette Bête d’Apocalypse 13:3, qui a cette blessure mortelle sur une de ses têtes.

Donc, pour le moment, elle n’est plus, mais sa blessure mortelle sera guérie et elle reparaîtra une dernière fois. Si cette Bête représentait l’Empire romain du temps de Jean, il devient tout à fait logique que cette Bête qui monte de l’abîme représente la restauration finale de ce même système de l’Europe occidentale dans les temps de la fin. Je dis bien « si », mais est-ce bien le cas ? Après la chute de l’Empire romain, selon la statue, nous avons vu comment le système babylonien a sombré dans les ténèbres afin de mieux se préparer pour sa dernière apparition. C’est ce qui fut accompli au long des siècles avec beaucoup de détails. Nous voyons présentement tous les éléments de cette restauration déjà en place, mais en partie uniquement. Le travail en coulisse se poursuit pour préparer cette dernière résurrection, et ce à la vue du monde entier, sans que personne ne semble être au courant.

Dans Apocalypse 17:9, l’ange nous en explique un peu plus : « C’est ici l’intelligence qui possède de la sagesse. » Cela veut simplement sous-entendre que la véritable compréhension de la prophétie est retenue aux individus qui ne sont pas éclairés par le Saint-Esprit. L’esprit humain ne peut sonder que les choses naturelles pour n’en arriver qu’à des conclusions humaines. Tandis que l’Esprit de Dieu nous donne de comprendre les profondeurs des choses de Dieu. L’apôtre Paul nous le confirme ainsi, dans 1 Corinthiens 2:10-11 : « Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est [que par le moyen de] l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. »

Alors, Jean continue, dans Apocalypse 17:9 : « Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. » Je vous pose alors la question suivante : Quelle ville est bâtie sur sept montagnes ? La ville de Rome sans aucun doute. Je vous exhorte cependant à lire notre article La Cité aux sept montagnes de l’Apocalypse, où vous verrez que la cité aux sept montagnes, durant la dernière résurrection du système babylonien ne pourra pas être Rome, mais deviendra Jérusalem, également bâtie sur sept montagnes, et où la dernière abomination prophétisée par Paul aura lieu. Je vous prierais de lire notre article s’il vous plaît.

L’apôtre Paul nous a annoncé ceci dans 2 Thessaloniciens 2:3-4 : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et [faux messie] celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Ceci ne peut pas être au Vatican à Rome mais bien dans le Saint des saint d’un temple à Jérusalem où sera situé le trône de la miséricorde, comme dans les temples passés. Gardez vos yeux sur Jérusalem, une ville pareillement construite sur sept montagnes, et où un temple sera également construit bientôt, car tous les matériaux sont déjà prêts. Il ne reste présentement qu’à déterminer son emplacement. Néanmoins, au moment où cet antichrist ira s’asseoir comme dieu sur ce trône de miséricorde dans le Saint des saints, ses jours seront sûrement comptés et sa fin sera identiquement proche.

Revenons cependant à Jean qui, au cœur du système romain, se fait dire par l’ange Gabriel, dans Apocalypse 17:10: « Ce sont aussi sept rois, cinq sont tombés ; l’un vit, et l’autre n’est point encore venu, et quand il sera venu, il ne doit durer que peu. » De quoi est-il donc question ici ? Les sept montagnes sont identifiées comme sept rois ou royaumes dans ce système romain. Au moment où Jean a reçu cette révélation, dans les années 90, cinq de ces rois étaient déjà tombés. Un existait. Mais un autre devait venir plus tard pour ne rester que peu de temps. Ces cinq rois qui sont tombés ne pouvaient pas représenter les empires de Justinien, en 554 ; Charlemagne, en 774 ; Otto le Grand, en 962 ; Charles Quint, en 1520 ; et Napoléon, en 1805.

C’étaient des événements futurs et non passés ! N’oublions pas que l’ange dit à Jean que cinq sont déjà tombés. Dans les années 90, l’ange dit à Jean que ces cinq rois dans le système dans lequel il vivait n’existaient plus ! Mais où pouvons-nous aller pour l’explication de ce verset ? Dieu cache bien les choses. Ici, c’est l’historien romain, nommé Tite-Live, mort en l’an 17 de notre ère, qui nous donne la réponse, alors que Jésus était encore un jeune homme. Tite-Live avait clairement identifié les cinq systèmes de l’Empire romain qui avaient existé avant son temps.

Le premier commença avec Romulus, vers 750 av. J.-C. Romulus avait réussi à réunir une série de villes-états, ayant chacune son roi, pour former un empire régional romain dirigé par un seul roi. Cela déplut aux rois qui venaient de perdre leur autorité et ce système fut de courte durée. En remplacement des rois, les citoyens décidèrent, par vote, d’élire des consuls pour diriger le royaume. Donc, un deuxième système. Avec le temps, ces consuls furent succédés par des dictatures qui étaient issues de la population et qui ont saisi le pouvoir, créant le troisième système. Cet état de chose ne pouvait pas durer longtemps. Alors, ces dictateurs furent éventuellement renversés par le peuple et remplacés par un quatrième système dirigé par un décemvir, ce terme voulant dire un « conseil de dix magistrats ». Mais cette forme de gouvernement a aussi échoué, avec le temps, et les Romains ont tenté un cinquième système en élisant des tribuns pour diriger le royaume, un système qui a duré jusqu’à l’avènement du premier césar.

Voilà donc les cinq formes de rois, ou royaumes, qui avaient existé avant la venue de Jésus, toutes issues de la même bête romaine et qui étaient tous tombés. Nous sommes rendus maintenant vers la fin du premier siècle et l’ange dit : « Un existe. » C’était donc la formule impériale d’empereurs de Rome qui existait à ce moment-là. Elle avait commencé avec Jules César qui, en l’an 44 av. J.-C., avait été établi Grand Pontife et Imperator de Rome, donnant ainsi naissance à un sixième système au royaume débuté par Romulus. Cette série de césars a continué dans ce royaume jusqu’à l’an 476 après J.-C., quand le dernier césar fut déposé de son trône. C’est à ce moment-là, que la Bête a reçu sa blessure mortelle. Ceci mettait fin, comme nous avons vu, au quatrième royaume prophétisé dans la statue du songe de Nébucadnetsar.

Notez que la blessure au système babylonien ne met pas fin à ses jours et qu’il ne meurt pas, il reçoit une blessure mortelle qui sera guérie un jour, lors de l’avènement du dernier chef militaire et antichrist. L’ange nous dit que le septième n’est pas encore venu, mais quand il viendra, il ne restera que peu de temps. Il n’a jamais été question dans cette prophétie, que la dernière résurrection en serait une de l’Empire romain. Ce sera une résurrection du système babylonien dont l’Empire romain ne fut qu’une partie jusqu’en 476 apr. J.-C. De cette dernière résurrection sortira cependant un leader politique parmi les dix cornes ou rois. Au verset 11 du chapitre 17, cet Antéchrist est appelé « un huitième roi », mais il est du nombre des sept. Un huitième roi issu de cette septième et dernière résurrection de Babylone la Grande.

Chose également à noter, le verset 10 parle de sept rois sans spécifier s’ils sont des Romains et n’identifie pas l’Empire romain comme tel. L’historien romain, nommé Tite-Live, nous décrit une suite de systèmes mis en place seulement, sans les identifier spécifiquement par nationalité. Ceci me porte à croire que lors des divers stades de la gouvernance romaine, il se passait en arrière-scène, les mêmes stratagèmes qui se produisent de nos jours. Les Juifs dominaient l’État de cette époque comme ils dominent aujourd’hui les divers gouvernements de la terre !

Je voudrais rappeler à nos lecteurs que le gouvernement et le peuple juif datent d’une époque antérieure aux Romains, aux Grecs, aux Mèdes et aux Perses, et même à la Babylone de Nébucadnetsar. Car veuillez noter que David et Salomon ont régné avant ce roi de Babylone. Bien avant Nébucadnetsar, Jacob et ses fils allèrent s’installer en Égypte où ils côtoyèrent les Égyptiens pendant 430 ans. À cette époque lointaine, l’Égypte était déjà imprégnée des rites babyloniens hérités des Chaldéens du temps de Nemrod. Les Égyptiens exercèrent donc une première influence sur la culture religieuse des Israélites. Le culte rendu aux faux dieux a débuté là, en Égypte. Puis, Dieu a suscité un libérateur en la personne de Moïse à qui Il donna également des lois et des préceptes à observer par toute la nation d’Israël. Pendant un certain temps, les enfants de Jacob observèrent ces lois, mais la graine du paganisme babylonien était déjà plantée comme une ivraie malfaisante et Israël se montrait régulièrement rebelle aux ordonnances de l’Éternel.

Des hommes de Dieu se succédèrent pour ramener continuellement les enfants d’Israël sur le droit chemin. Sous la direction de Samuel, le peuple voulut avoir un roi pour régner sur lui, à l’image des gouvernements païens. Et Samuel oignit Saül avec qui le règne des rois d’Israël commença bien mal. Puis, Dieu choisit David, un homme selon Son cœur, et le peuple d’Israël se mit à prospérer grandement, David allant de victoire en victoire sur les ennemis d’Israël. Ensuite, Salomon lui succéda et la nation atteint son apogée. Toutefois, Salomon se corrompit avec ses femmes et ses concubines tirées des nations étrangères et se mit à adorer les faux dieux. Le paganisme babylonien revint en force.

Après la mort de Salomon. Il y eut un schisme et les douze tribus se séparèrent, dix tribus formant le Royaume d’Israël (ou Royaume du Nord) en délaissant les ordonnances de Dieu, et les deux autres formant le Royaume de Juda (ou Royaume du Sud). Voyant l’infamie du Royaume du Nord, Dieu les amena en captivité en Se servant du peuple des Assyriens. À partir de ce moment, Israël fut dispersé à travers les nations païennes et les historiens se cassent la tête, encore aujourd’hui, pour les retrouver.

Le Royaume de Juda, quant à lui, persista quelques temps dans le culte envers l’Éternel avant de se corrompre autant, sinon plus, que ses frères d’Israël. Dieu décida donc de les amener aussi en captivité, en Se servant cette fois des Chaldéens, ou Babyloniens, qui se trouvaient alors sous le règne du roi Nébucadnetsar. La captivité devait durer 70 ans, selon la prophétie que Dieu avait donnée au prophète Jérémie.

Ces 70 ans de captivité ne furent pas une bonne leçon pour tout le peuple. Le sacerdoce était particulièrement corrompu et c’est dans cette période cruciale qu’il en profita pour amalgamer la Religion à Mystères de Babylone à la Torah que Dieu avait donnée à Moïse. Ce fut le début de la fameuse « Tradition orale » qui allait devenir, plusieurs siècles plus tard, le Talmud et la Kabbale et qui eut dès lors préséance sur la Parole de Dieu. C’est dans ces traditions sataniques que l’on trouve les concepts de Babylone mélangés aux interprétations fallacieuses que les rabbins ont faites de la Loi de Moïse et des prophètes.

Depuis ce temps-là, les générations de descendants « juifs » ont toujours transporté la Religion à Mystères avec eux, lui donnant périodiquement des façades diverses afin de l’adapter aux goûts du jour et tromper les non-juifs où ils demeuraient en ghettos plus ou moins fermés. Durant la Rome antique, la diaspora juive qui y habitait était très puissante, car elle s’était emparé des pouvoirs financiers de la même manière qu’elle le fait encore aujourd’hui. Rien d’étonnant à cela : les Juifs suivent les instructions données dans leurs Traditions orales, leur Talmud et leur Kabbale depuis des millénaires !

Les Chaldéens sont disparus de la surface de la terre depuis longtemps, mais Satan n’en a cure. Il possède un peuple encore bien plus efficace pour transporter sa religion, un peuple caché sous des dehors de « peuple élu ». En effet, qui oserait soupçonner le « peuple élu » d’être le véhicule de la Religion à Mystères de Babylone ? C’est pour cette raison que nous ne devrions jamais perdre de vue que Dieu parle continuellement du système babylonien, peu importe qui l’a véhiculé en surface. Nous constatons de plus en plus que tout n’est qu’apparence dans les gouvernements du monde, et ce ne sont pas ceux qui s’affichent devant les écrans de télévision qui détiennent nécessairement le véritable pouvoir. Les gouvernements d’aujourd’hui sont en majorité composés de fantoches et de marionnettes qui obéissent à des instances occultes babyloniennes qui les mettent en place. Même les nombreuses interprétations des églises ne sont malheureusement basées que sur la surface des choses. Alors, soyons prudents et éveillés.

Revenons dans Apocalypse 13. Une chose étrange arrive, maintenant, dans la deuxième partie du verset 3. Le système babylonien revient à la vie, car la blessure mortelle de la bête est guérie, pour reparaître dans l’histoire. Il n’est donc pas surprenant que le monde entier sera étonné par la rapidité avec laquelle cette Bête apparaîtra. Quand nous étudierons le dix-septième chapitre de l’Apocalypse au complet, nous apprendrons des choses étonnantes sur cette forme impériale du gouvernement romain mais surtout sur cette dernière résurrection du système babylonien. Ayant reçu sa puissance, ainsi qu’une grande autorité de Satan lui-même, cet homme fera des prodiges pour épater le monde entier. Les solutions qu’il apportera aux problèmes du temps, seront acceptées avec la pleine conviction qu’il n’y en a pas d’autres ou de meilleures nulle part. Le monde sera tellement impressionné par sa sagesse et son charisme qu’il sera littéralement adoré, comme on peut voir au verset 4 d’Apocalypse 13.

Les gens, vous savez, ont toujours aimé adorer leurs idoles et leurs héros. Alors, parce que cet homme est conduit par Satan lui-même, il devient évident qu’en l’adorant, ils adoreront le dragon par le fait même, car tout son pouvoir lui viendra de Satan. Le territoire sur lequel il va régner sera devenu tellement contrôlé avec puissance qu’en effet, les gens diront : « Qui est semblable à la Bête et qui peut combattre contre elle ? » Voyez-vous comment il deviendra aisé d’adorer un homme que l’on voit pour rejeter le Dieu Tout-Puissant que l’on ne voit pas ? Pourtant, Lui seul est toujours digne de recevoir toute adoration ! C’est ce que l’humanité devra apprendre, et soyez assuré qu’elle l’apprendra sans aucun doute.

Nous allons débuter avec le verset 5, dans le prochain message, pour voir les accomplissements de cet individu, et qui seront permis par Dieu. Pour quelle raison ? Pour amener l’humanité entière au point où elle devra elle-même réaliser que, sans le Dieu Tout-Puissant, tout est perdu ! Il n’y aura plus d’espoir pour eux, avec leurs solutions humaines.

Réjouissons-nous, serviteurs de Jésus, de connaître toutes ces choses, afin de ne pas être pris au dépourvu lorsqu’elles arriveront. Remercions Dieu constamment dans nos prières pour la protection qu’il nous a promise alors que les habitants de la terre devront souffrir pour apprendre ce qui leur était pourtant gratuitement accessible. Mais louons Dieu surtout parce que nous connaissons la fin de cette histoire. Cette histoire tragique !

Louons-Le pour toutes les bénédictions éternelles qui nous attendent. Rendons-Lui gloire et honneur pour toute cette connaissance et pour toute cette assurance qui nous est fournie dans Sa Parole.

Finalement, louons Jésus, notre Sauveur et Grand Frère, qui reviendra un jour établir le Royaume de Dieu sur cette terre, pour rendre justice à tous les opprimés et accorder la paix éternelle à toutes les nations qui apprendront enfin à Le connaître.

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