D.276 – Le voile sur les nations

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Par Joseph Sakala

Le prophète Esaïe, dans son livre au chapitre 25 et aux versets 6 à 9, nous dévoile : « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations. Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en Lui : égayons-nous, et nous réjouissons de Son salut ! »

Beaucoup de peuples croient sincèrement que chaque nation devrait être encouragée à pratiquer simplement sa religion. La Parole de Dieu nous déclare toutefois clairement que toutes les nations sont voilées, coupées de la vérité divine. C’est particulièrement vrai des Juifs, car : « Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:15-16). C’est également vrai des Gentils : « Ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable » (Éphésiens 4:18-19).

Le voile qui les retient dans une telle obscurité, c’est le voile de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Et comment le diable a-t-il fait pour ainsi contrôler leurs esprits ? « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » nous déclare Paul, dans Romains 1:21-25.

Donc, aujourd’hui, hommes et femmes de toutes les nations, humanistes, communistes, nouvel-âgistes, bouddhistes, confucianistes, animistes, athées, hindouistes, taoïstes, shintoïstes, occultistes, et même les « libéraux » des religions dites monothéistes (judaïsme, islam, christianisme) croient tous et pratiquent tous la même religion, celle qui rejette Dieu comme Créateur et adore un homme quelconque, ou une philosophie évolutionnaire, ou encore Satan lui-même, bien souvent sans s’en rendre compte, car tous les faux dieux sont des démons déguisés. Un jour, Dieu détruira ce voile qui couvre toutes les nations, et il est déjà détruit pour Ses Élus qui ont bien voulu accepter Son Sacrifice.

Car, Dieu n’a-t-Il pas déchiré ce voile lorsque Jésus-Christ a rendu l’esprit sur la croix ? Le voile du Temple se déchira du haut jusqu’en bas, ouvrant symboliquement l’accès au trône de Dieu à tous ceux qui allaient accepter humblement le Sacrifice suprême du Fils de Dieu. En attendant le jour où Dieu ôtera le voile de sur les nations, nous prêchons le Christ ressuscité : « Et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les enfants d’Israël ne vissent pas la fin de ce qui devait disparaître. Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ » (2 Corinthiens 3:13-14). Alors, Christ est venu porter nos péchés en Son corps et demeure le seul par qui nous pouvons être sauvés.

Dans 1 Pierre 2:24-25, nous lisons : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » Quand Christ a souffert sur la croix pour nos péchés, Son corps entier a souffert. Lors de Son procès : « ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier » (Marc 15:17-20). Il était déjà faible et abattu quand Pilate fit prendre Jésus et Le fit fouetter.

Lors de Sa crucifixion, Psaume 22:15-19 dit ceci de Lui : « Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se sont déjoints ; mon cœur est comme la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma vigueur est desséchée comme la brique ; ma langue est attachée à mon palais, et tu m’as couché dans la poussière de la mort. Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. »

Finalement, Jésus est mort : « Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez » (Jean 19:32-35). En effet, il portait tous nos péchés dans Son corps sur la croix.

L’énormité de la rançon obligatoire nous est exposée comme une mesure de la surabondance de nos péchés, aux yeux de notre Dieu saint. « Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile » nous dévoile Esaïe 1:4-6.

A cela, Paul ajoute : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:13-18).

Mais malgré cela, Jésus a porté tous nos péchés dans Son corps et ainsi, aux yeux de Dieu, nous sommes tous coupables. « De même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:31-36).

Après la mort de David, Salomon régna sur le peuple. Au début, Salomon avait un cœur pur, prêt a tout faire pour plaire à Dieu. Mais soudainement, lorsqu’il devint vieux, tout a changé. Dans 1 Rois 11:9-11, il est écrit : « Et l’Éternel fut indigné contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois, et lui avait même donné ce commandement exprès, de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. »

Les Écritures ont un commentaire intéressant sur la vie de Salomon : « Et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur après d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas intègre avec l’Éternel son Dieu, comme le cœur de David, son père » (1 Rois 11:4). Comment est-il possible de commencer si bien sa vie et de la terminer si mal ? Il faut garder son cœur. Dans Proverbes 4:23-27, Salomon a lui-même écrit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Le mot hébreu pour « garder » est natsar. Le Psaume 119 utilise natsar dix fois pour demander de garder obéissance à la Parole de Dieu. La belle promesse de Psaume 119:2-3 est celle-ci : « Heureux ceux qui gardent ses témoignages et qui le cherchent de tout leur cœur ; qui ne commettent point d’iniquité, mais qui marchent dans ses voies ! » Tirer de bonnes choses de son trésor. Dans une de Ses confrontations avec les pharisiens, Jésus leur a donné plusieurs illustrations de l’impact que le cœur peut avoir sur la nature d’un individu. Dans Matthieu 12:35, Jésus leur dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. » Jésus parlait d’un arbre qui, s’il est bon, portera de bons fruits ; et qui, s’il est mauvais, portera de mauvais fruits ; car on connaît l’arbre par son fruit. Les vipères demeurent toujours des vipères.

D’autres tenteront de détourner votre cœur de Dieu. Jéroboam a mené Israël en rébellion contre Juda et contre Dieu. Pourtant, Dieu : « avait même donné ce commandement exprès [à Salomon], de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. Seulement, pour l’amour de David, ton père, je ne le ferai point pendant ta vie ; c’est des mains de ton fils [Réhoboam] que je l’arracherai » (1 Rois 11:10-12).

« Et Jéroboam fit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qu’on célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il fit ainsi à Béthel, sacrifiant aux veaux qu’il avait faits ; et il établit à Béthel les sacrificateurs des hauts lieux qu’il avait faits. Et le quinzième jour du huitième mois, du mois qu’il avait imaginé de lui-même, il offrit des sacrifices sur l’autel qu’il avait fait à Béthel, et il fit une fête pour les enfants d’Israël, et monta sur l’autel pour offrir le parfum » (1 Rois 12:32-33). L’apôtre Pierre nous met en garde, dans 2 Pierre 3:17-18, en déclarant : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. »

Proverbes 4:23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Tout chrétien veut vivre en paix, parce qu’il aime la vie et le bonheur qu’elle peut fournir. Malheureusement, pour plusieurs, cela semble difficile, sinon presque impossible. Pourtant, l’apôtre Pierre a été inspiré de nous donner la solution afin d’y arriver. Dans 1 Pierre 3:10-12, le chef des apôtres nous dit : « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. » Ce passage contient une formule merveilleuse, non seulement pour aimer la vie, mais pour saisir beaucoup de jours heureux.

Subséquemment, si quelqu’un veut vivre des jours heureux, il ou elle doit d’abord se détourner du mal et faire le bien. Le mot grec utilisé pour se « détourner » est ekklineo qui veut dire « s’incliner dans l’autre sens ». Cela veut simplement dire qu’au lieu d’avoir une attitude qui s’incline vers le mal à la façon du monde, l’inclination du chrétien doit être vers le pôle opposé. Ce mot ekklineo est utilisé seulement deux autres fois dans le Nouveau Testament. Le premier se trouve dans Romains 16:17-18 où Paul déclare :  « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde [ekklineo] à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. »

Il est carrément question de faux ministres qui utilisent la Bible pour prêcher des choses contraires à la doctrine de Christ pour s’enrichir aux dépens de ceux qui préfèrent entendre des paroles douces et flatteuses au lieu de la vérité. Et c’est ainsi qu’au travers ces faux ministres, Satan séduit le cœur des simples dans la connaissance biblique. Donc, la Parole de Dieu nous dit clairement de nous détourner, non seulement des paroles trompeuses, mais également de ceux qui prêchent des choses contraires à la Parole de Dieu. Le deuxième endroit où se « détourner » est utilisé fait référence aux gens méchants, dans Romains 3:11-18, où Paul dit : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la Paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. »

Dans ce passage, ekklineo est traduit « égarés » qui convient très bien à la description de leur comportement. Ceux qui rejettent Dieu se détournent du bien, tandis que ceux qui veulent aimer la vie et voir des jours heureux doivent garder leur langue du mal et leurs lèvres des paroles trompeuses ; ils doivent se détourner du mal et faire le bien en cherchant la paix et en la poursuivant. Le comportement du véritable chrétien ne se limite pas qu’au baptême et à se rendre à un service religieux le samedi ou le dimanche pour ensuite ne faire que sa volonté durant le reste de la semaine. L’engagement du vrai chrétien est un travail de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à fuir le mal et à faire le bien.

Une telle attitude honore Dieu et Lui plaît. Elle nous est rendue évidente en la personne de Job où Dieu dit : « Il y avait dans le pays d’Uts, un homme dont le nom était Job ; cet homme était intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal » (Job 1:1). Notons maintenant le verset 8 : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job a été durement éprouvé quand Dieu l’a livré entre les mains de Satan pour lui prouver qu’il n’y en avait pas comme Job sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Après avoir surmonté toutes les attaques de Satan sur son corps, Job en est sorti vainqueur. Avant d’être livré à Satan : « il lui naquit sept fils et trois filles ; et il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de serviteurs, et cet homme était le plus grand des enfants de l’Orient » (Job 1:2-3).

Par son intégrité et sa droiture, Job a plu à Dieu qui l’a comblé du double en bénédictions dans sa vieillesse. « Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses. Il eut sept [autres] fils et trois [autres] filles. Et il ne se trouvait pas de femmes aussi belles que les filles de Job dans tout le pays ; et leur père leur donna un héritage avec leurs frères. Job vécut, après ces choses, cent quarante ans, et vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération. Et il mourut âgé et rassasié de jours » (Job 42:12-17). Quand Dieu bénit, Il bénit au-delà de toute espérance ! Alors, cessez de dire « pauvre comme Job ». Ce n’était qu’une situation temporaire. Job est mort très riche en vivant selon la volonté de Dieu.

Il existe une vérité très peu connue de notre société présentement à cause de la cupidité qui envahit de plus en plus le monde. Cette vérité se trouve dans Proverbes 11:23-28 : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même. Celui qui retient le blé est maudit du peuple ; mais la bénédiction est sur la tête de celui qui le vend. Celui qui recherche le bien, acquiert de la faveur ; mais le mal arrivera à celui qui le poursuit. Celui qui se fie en ses richesses, tombera ; mais les justes reverdiront comme la feuille. »

Pour recevoir, il faut apprendre à donner. Ce n’est sûrement pas la méthode utilisée dans le monde présentement pour atteindre la prospérité. Or, c’est le message biblique cité plus haut tout comme pour le christianisme en général. Ce sont des paradoxes qui ne semblent avoir aucun sens, mais qui sont directement liés aux vérités fondamentales de la Bible. Voici quelques-unes de ces vérités bibliques :

Pour vraiment vivre, nous devons mourir. Voici ce que Paul a déclaré, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Pour sauver sa vie, il faut être prêt à la perdre. Regardez ce que Jésus nous déclare au sujet de l’enlèvement, dans Luc 17:33-36 : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux personnes qui seront aux champs, l’une sera prise et l’autre laissée. » Il serait bon que ceux qui s’en vont dans les nuages et même au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau, lisent ce passage.

Pour devenir sage, il faut être prêt à devenir fou. Voici ce que nous dit Paul dans 1 Corinthiens 3:18-19 : « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. » Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint et vous êtes ce temple, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 3:16-17.

Pour régner, il faut d’abord apprendre à servir. Jésus avait sévèrement corrigé les pharisiens qui cherchaient à être vus aux premières places dans les grands festins. Mais regardons ce que dit son maître à celui qui sert sans se vanter. Il lui annonce : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Pour être exalté, il faut d’abord devenir humble. Dans Matthieu 23:10-12, Jésus nous dit : « Et ne vous faites point appeler docteur ; car vous n’avez qu’un seul Docteur, le Christ. Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Je ne sais pas si tout ces « docteurs » en théologie qui prêchent le dimanche à la télévision ont lu ce verset.

Pour être considéré premier, il faut apprendre à être dernier. Dans Matthieu 20:16, Jésus dit bien à tous ceux qui enseignent le mensonge : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » Dieu appelle Ses élus présentement pour enseigner la vérité et plusieurs de ceux qui veulent profiter du système auront des surprises dans le Royaume lorsque Jésus reviendra.

Finalement, notez ce que la Bible recherche comme ministère du véritable chrétien. Dans 2 Corinthiens 6:4-7, Paul nous déclare : « Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche. »

Il faut développer une langue exercée comme Christ. Dans Esaïe 50:4-5, le prophète nous dit que : « Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples. » Les paroles prophétiques de ce texte furent également prononcés par Jésus dans Sa souffrance : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats » (v. 6). Ainsi que Son attention à la volonté de Son Père en dépit de Sa souffrance : « Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière » (Esaïe 50:5). L’amour merveilleux de Christ est montré dans le fait qu’au milieu de Sa douleur personnelle, Jésus pouvait encore, même sur la croix, prononcer des parole de réconfort à Sa mère. Il a aussi parlé de salut au voleur crucifié à Sa droite et a pardonné à Ses bourreaux.

Tout cela, Jésus l’a fait volontairement : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Comme c’est facile de nous plaindre et de nous rebeller lorsque nous souffrons. Nous cherchons réconfort et conseil ailleurs, alors que nous devrions nous tourner vers Dieu : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4). Malgré que nous ne comprenions pas entièrement, nous devons quand même croire au mystère de l’Incarnation. Dieu est devenu homme en Jésus-Christ et l’Omnipotent : « bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

Il était omniscient, pourtant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Et pendant que Jésus croissait en stature : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22). Que le Seigneur accorde à Ses futurs Élus, hommes et femmes, une langue exercée pour soutenir par la parole celui ou celle qui est abattu par une parole de consolation et de connaissance, à nous Ses Premiers-Nés, chaque matin en entendant Sa voix.

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