D.412 – Les gens méchants haïssent le peuple de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 139:19-24, David déclare : « O Dieu, ne feras-tu pas mourir le méchant ? Hommes de sang, éloignez-vous de moi ! Ils parlent de Toi pour mal faire ; Tes ennemis jurent faussement par Ton nom. Éternel, ne haïrais-je pas ceux qui te haïssent ? N’aurais-je pas horreur de ceux qui s’élèvent contre toi ? Je les hais d’une parfaite haine ; je les tiens pour mes ennemis. Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Vois si je suis dans une voie d’injustice, et conduis-moi dans la voie de l’éternité ! » Une fois le choix consciencieux établi de rejeter la vérité et l’amour de Dieu, l’individu commence à détester Dieu et le peuple de Dieu.

Les Écritures débordent de ces fourberies, mais deux références devraient suffire pour établir l’enseignement du monde. Dans Psaume 34:22-23, nous lisons : « Le mal fera mourir le méchant, et ceux qui haïssent le juste seront détruits. L’Éternel rachète l’âme de ses serviteurs, et aucun de ceux qui se retirent vers Lui ne sera détruit. » Et dans Proverbes 29:10, il est écrit : « Les hommes sanguinaires haïssent l’homme intègre ; mais les hommes droits protègent sa vie. » Ne soyez pas surpris de la haine générée envers vous par le monde. « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous [disait Jésus]. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait » (Jean 15:18-19).

C’est peut-être alarmant de se faire dire : « Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:13-15). Malgré que bon nombre de chrétiens aient choisi le chemin étroit, ils continuent de demeurer indifférents à la crise de méchanceté qui persiste dans nos pays, dans nos églises et dans nos familles. Que Dieu aimerait voir la passion qui se dégageait du roi David lorsqu’il écrivait : « Je me rappelle tes jugements d’autrefois, ô Éternel, et je me console. L’indignation me saisit, à cause des méchants qui abandonnent ta loi » (Psaume 119:52-53). Peut-être qu’il serait temps que chaque chrétien ressente, tout comme David : « Des ruisseaux d’eau coulent de mes yeux, parce qu’on n’observe pas ta loi. Tu es juste, ô Éternel, et droit dans tes jugements » (Psaume 119:136-137). « J’ai vu les infidèles et j’en ai horreur ; ils n’observent pas ta parole » (Psaume 119:158).

Comme nous avons vu David déclarer : « Je les hais d’une parfaite haine ; je les tiens pour mes ennemis » (Psaume 139:22). Mais il termine en disant : « J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, afin qu’ils demeurent avec moi ; celui qui marche dans l’intégrité, me servira » (Psaume 101:6). Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu, nous dit Jean 3:19-21. Ne vous y trompez pas, ceux qui aiment le mal haïssent la droiture.

L’égoïsme est souvent évoqué pour justifier la plupart des méchancetés sociales, et le fardeau du péché recouvre constamment le comportement humain. Mais un cœur méchant produit des agissements qui poussent une personne méchante à commettre des atrocités. Jésus a Lui-même déclaré, dans Jean 3:20-21 : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » Les apôtres Jacques et Paul avaient fait la même observation. Jacques avait écrit : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs » (Jacques 4:1-3).

Paul déclara : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:18-24).

C’est Dieu Lui-même qui lui donne sa propre réponse. Alors, dans Romains 7:25, Paul dit : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Le bien-aimé apôtre Jean insistait sur le fait : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17).

Mais une fois la décision prise de rejeter l’énorme évidence de Dieu dans Sa puissance créatrice, déployée à la vue de chacun : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:20-23).

« C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement, » nous déclare Romains 1:24-27. Croyez-vous que les maladies transmises sexuellement ainsi que le sida ne sont qu’une coïncidence ?

Pas du tout : « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Mais à Ses véritables serviteurs, Jésus a fait cette unique constatation : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:7-13).

À part le Saint-Esprit, rien ne demeurera pour faire le bien, sauf la pression sociale. Et quand elle disparaîtra, comme elle va sûrement le faire, l’individu déchoira encore plus vite dans sa destruction mondaine. Paul affirme que : « l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée, défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces » (1 Timothée 4:1-2).

Job cherchait aussi un arbitre au ciel : « Car il n’est pas un homme comme moi pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en justice. Il n’y a pas d’arbitre entre nous, qui pose sa main sur nous deux » (Job 9:32-33). Dans sa souffrance, Job était complètement mystifié par le silence de Dieu qu’il aimait et qu’il servait fidèlement tous les jours de sa vie. Il avait hâte de pouvoir se présenter devant le grand Juge pour plaider sa cause, mais c’était impossible, car Dieu n’était pas un homme comme lui. Et pourtant, nous avons un Médiateur, qui peut agir comme arbitre entre Dieu et l’homme, parce qu’Il S’est fait homme pour nous.

Dans 1 Timothée 2:5-6, Paul nous dit : « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » Et la rançon qu’Il a payée était Son propre sang : « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:11-12).

Il y a un seul arbitre parfaitement capable de faire le pont entre Dieu et l’homme et c’est Jésus-Christ. L’apôtre Jean nous transcrit sa pensée en nous disant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:1-3). Le diable nous accuse de pécher devant Dieu, mais notre Avocat est toujours là pour nous défendre devant Dieu.

C’est pourquoi Jésus peut sauver parfaitement tous ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Mais Dieu nous met en garde contre ces gens méchants, car faire de méchants choix produit des gens malintentionnés. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion » (Romains 1:28).

Paul nous fournit une analyse imperturbable du procédé par lequel l’esprit humain régresse en rejetant l’évidence, l’existence de Dieu, en adorant la créature plus que le Créateur et trouvant plaisir parmi ceux qui pensent comme lui. Dieu a démontré Sa puissance éternelle depuis la création des humains : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:20-21).

Ce comportement nuit tellement à leur intellect qu’ils se bornent à servir leur basse nature plus que le Créateur et finissent par intervertir leur style de vie au point qu’ils ne sont même plus capables d’agir comme Dieu les a créés. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27).

Une fois leur comportement châtié, leurs émotions commencent à se  consumer de haine contre Dieu et ils mettent la faute sur Lui. « Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Ayant rejeté la vérité divine et ayant ouvertement démontré à tous le style de vie qui endommage leur intellect, ils trouvent leur plaisir chez ceux qui vivent, pensent et aiment comme eux. Tout en accumulant le « trésor » de la colère qui sera versé sur eux lorsque le Seigneur reviendra.  « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses. Car nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui commettent de telles choses, est selon la vérité. Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? » (Romains 2:1-3).

La seule façon d’éviter le jugement serait de garder la loi royale que Jésus nous a laissée avant Son départ pour le ciel. Dans Jacques 2:9-13, nous lisons : « Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs. Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. »

La loi de la liberté divine : « est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c’est le péché, afin qu’il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement » (Romains 7:12-13). Voilà ce qui définit parfaitement la volonté de Dieu pour vivre dans la sainteté. « Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:12-14).

Le problème étant que, personne ne pouvant possiblement observer tous les commandements, il pourrait en observer plusieurs, la plupart du temps, mais il va inévitablement en transgresser quelques-uns à l’occasion. Puisque la loi est une unité divine, le transgresseur d’un seul commandement devient coupable de tous, ce qui nous amène sous la malédiction de la mort. Car : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque [qui] ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi » (Galates 3:10-11).

« Parce que personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché. Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:20-26).

Tous les humains ont péché contre la loi de Dieu ; ils sont alors perdus et ont un besoin urgent de salut. Voici où la merveilleuse grâce de Dieu entre en jeu. La justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi quand Il a été fait malédiction pour nous. Christ a gardé la loi pour nous et a été fait malédiction à notre place. Ainsi, nous sommes sauvés au travers de notre confiance en Lui. « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

C’est que nous désirons vivre selon Ses commandements, parce que nous l’aimons. « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont UN », nous dit l’apôtre Jean, dans 1 Jean 5:3-7. Pas une trinité, mais un. Une seule Personne !

Nous pouvons maintenant garder Ses commandements parce que Son Esprit vit en nous. Mais attendez-vous à voir de véritables problèmes avant la fin des temps. Nous avons vu des temps difficiles par le passé, mais auront-ils une comparaison avec notre avenir incertain ? Comment pourrions-nous reconnaître la différence entre des temps difficiles et le véritable jugement de Dieu ? Et que pouvons-nous faire dans tout cela ? Plusieurs me diront que je ne regarde que le côté négatif, mais ceux qui lisent la Bible depuis longtemps savent fort bien que nos problèmes dans le monde augmentent continuellement et ne cesseront pas d’augmenter avant que la fin n’arrive.

D’énumérer une liste des problèmes dans nos nations serait trop long et déprimant, et la plupart des items seraient intraitables et sans solutions. Tous les ans, ceux qui cherchent à se faire élire nous promettent de résoudre ces problèmes, mais c’est curieux qu’à chaque élection ce sont les mêmes problèmes qui reviennent. Une chose est certaine, des milliards de dollars ont été dépensés, mais aucun problème n’a été vraiment résolu, parce qu’ils sont toujours là. Nous avons doublé, même triplé, notre dette nationale et, en fin de compte, avec rien de concret à démontrer. Nous avons toujours la pauvreté, la faim, les drogues, les viols et les meurtres. Les relations raciales se détériorent plutôt que de s’améliorer. Les crimes violents ? La plupart d’entre nous nous sentons moins en sécurité qu’il y a quelques années. L’immigration, l’éducation, le chômage, les taxes, les impôts, les conflits, les guerres et les multiples maladies ? Ils sont continuellement là alors que tous nos politiciens étaient supposés les avoir réglés.

En dépit de nos efforts et bonnes intentions, nos meilleurs penseurs, nos compagnies de recherches, nos tours d’ivoires pleines d’académiciens, nos efforts collectifs réalisés par des dons énormes des gouvernements après des siècles d’efforts n’ont apporté que très peu de résolutions à ces mêmes problèmes. Pourquoi ? Lorsque Dieu fit sortir les enfants d’Israël des griffes des Égyptiens et qu’ils eurent ensuite tourné en rond dans le désert pendant quarante ans, Dieu a déclaré à Moïse ce qui arriverait à Son peuple. Dieu savait qu’ils désobéiraient à Ses conseils, comme ils ont toujours désobéi. Pourtant, Dieu les a mis en garde, dans Deutéronome 31:17-18 : « En ce jour-là ma colère s’allumera contre lui ; je les abandonnerai, je cacherai d’eux ma face ; et il sera exposé à être dévoré, et il souffrira des maux nombreux et des angoisses. Et il dira en ce jour-là : N’est-ce pas parce que mon Dieu n’est plus au milieu de moi, que je souffre ces maux ? Mais moi, je cacherai entièrement ma face en ce jour-là, à cause de tout le mal qu’il aura fait, parce qu’il se sera détourné vers d’autres dieux. » Voilà la véritable raison de tous nos problèmes.

Nous avons plusieurs maux, même aujourd’hui, et c’est parce que Dieu, selon l’ancienne alliance, n’était pas au milieu de Son peuple à cause de sa désobéissance. Le peuple de Dieu, aujourd’hui, c’est Son Église, et Dieu est assurément au milieu de Son Église. Est-ce possible que la raison pour laquelle les nations ne peuvent pas régler les multiples problèmes qui les assaillent, c’est que comme par le passé, elles ne sont pas aussi proches de Dieu ? Plusieurs de ceux qui croient en Dieu voient nos nations s’éloigner de Dieu. La seule solution serait de nous rapprocher de Jésus qui S’en vient régner sur toutes les nations et de faire partie de la Nouvelle Alliance que le Christ avait établie la veille de Sa mort, et que Jésus mettra en pratique dans le monde entier lors de Son avènement.

Dans Luc 22:20, nous pouvons lire : « De même, après avoir soupé, il [Jésus] leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. » Le mot grec diatheke, traduit comme « testament » ou « alliance » paraît trente-trois fois dans le Nouveau Testament, dont dix-sept fois dans le livre aux Hébreux. Le mot hébreu pour « alliance » (berith) vient d’un mot voulant dire couper ou diviser, ce qui suppose que le sang a dû être versé pour lier les parties impliquées dans l’alliance. Dans Genèse 15:9-10, Dieu dit à Abram : « Prends pour moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un pigeonneau. Et il prit toutes ces choses, et les partagea par le milieu, et il mit chaque moitié vis-à-vis de l’autre ; mais il ne partagea point les oiseaux. »

Et, dans Jérémie 34:18-19, nous lisons : « Et je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, qui n’ont pas exécuté les paroles de l’accord qu’ils avaient fait devant moi, en passant entre les deux moitiés du veau qu’ils avaient coupé en deux, les chefs de Juda et les chefs de Jérusalem, les eunuques et les sacrificateurs, et tous les gens du pays qui ont passé entre les moitiés du veau. » Dieu a fait des alliances avec Abraham et Moïse au sujet du peuple d’Israël. Dieu a toujours été fidèle a Son alliance, mais dans chaque cas, les autres impliqués ont abandonné. « Non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur » (Hébreux 8:9). Il serait judicieux de bien préciser ici, que l’alliance passée avec Abraham n’était pas la même que celle passée avec Moïse. L’une s’adressait à Abraham et au futur peuple spirituel d’Israël, alors que l’autre s’adressait à Moïse et au peuple physique d’Israël.

Dieu, dans toute Sa grâce et Sa bonté, leur a donné une nouvelle alliance. « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses » (Hébreux 8:6). Cette alliance ou testament avait certaines différences. Jésus n’est pas simplement mort en laissant à Ses enfants l’héritage de Sa fortune, mais Il est maintenant le Médiateur d’une alliance plus excellente. En mourant sur la croix : « Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:22-25).

« Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:8-13).

Dieu ne peut pas faillir et Sa nouvelle alliance non plus. Au-travers de Sa mort, Jésus n’a pas seulement enlevé la pénalité de nos essais précédents, mais il nous a qualifiés pour recevoir l’héritage. « C’est pourquoi il [Jésus] est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:15-17).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28). Et ceux qui feront partie de cette Alliance seront rendus parfaits avec Lui pour l’éternité.

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