D.302 – Quel sera le signe de Ton retour ?

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apocalypse

Par Joseph Sakala

À une semaine de Sa terrible mort, comme Jésus sortait du temple, un de Ses disciples Lui demanda : « Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! » Et Jésus, répondant, lui dit : « Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dans Marc 13:4-6, le disciple poursuit et demande au Christ : « Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » La première chose contre laquelle Jésus les met en garde, c’est la séduction religieuse qui existait déjà au temps de Christ. Imaginez maintenant, 2 000 années plus tard !

Mais Jésus poursuit en disant : « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des tremblements de terre en divers lieux, et des famines et des troubles. Ces choses sont le commencement des douleurs » (vs 7-8). Donc, les disciples n’étaient pas sans avertissement. Il leur dit qu’Il les quitterait et une terrible persécution viendrait, mais Il les rassure en disant qu’Il reviendrait. Cependant, aucune date ne fut fixée. Leur curiosité fut sans doute grande, mais Christ avait d’autres charges pour eux.

Jésus S’est concentré sur Ses instructions données aux apôtres et ces instructions s’appliquent autant à nous qu’à Ses disciples. Que les choses aillent bien ou mal, il ne faut pas nous laisser entraîner par une fausse sécurité. Les disciples regardaient le Temple, un merveilleux bâtiment sur un terrain serein, mais Christ leur en prédisait la destruction soudaine. Il n’y resterait pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il ne faut pas non plus que nous soyons séduits par de faux prophètes, car les Écritures nous donnent amplement d’informations pour les identifier et éviter ces loups en peaux de brebis faisant leurs ravages. Mais, à notre honte, les faux prophètes font toujours rage dans les églises de la télévision.

Cependant, lorsque les désastres naturels et le terrorisme mondial nous envahissent, nous ne devrions pas être étreints par la peur, car ces choses doivent arriver avec la persécution. Au contraire, nous devons endurer et Lui demeurer fidèles. Et quand Il nous prédit que : « …vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, sera sauvé » (Marc 13:13), il faut être au travail à prêcher l’Évangile à toutes les nations et non prêcher d’être assis sur un nuage pendant sept ans à regarder les autres faire le travail en dépit de l’opposition. Mais surtout : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (v. 33).

Surveillons de près ce qui se passe au Moyen-Orient et l’escalade des évènements qui pourrait nous amener dans une conflagration d’un caractère semblable à celui annoncé par Jésus-Christ. Soyons plutôt engagés, ayant une attitude de cœur telle qu’Il nous l’a commandée. Dans Apocalypse 1:7-8. il est écrit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. »

Ce passage merveilleux, qui traite du second avènement de Christ, contient plusieurs vérités qui valent la peine d’être étudiées. Premièrement, « Voici il vient ». Cet événement est encore futur, mais il est aussi certain que s’il avait déjà eu lieu. Christ va revenir. Deuxièmement, dans Matthieu 24:30 : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. »

Sa venue sur des nuées fut également prophétisée dans Daniel 7:13, lorsque le prophète déclara : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. » Lors de Son procès, deux faux témoins se présentèrent en disant : « Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir dans trois jours. Alors, le souverain sacrificateur se leva et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ? Mais Jésus se tut. Alors le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit ; et même je vous le déclare : Dès maintenant vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Matthieu 26:62-64).

Notez la formulation de ce verset prononcé par le faux témoin, où Jésus a dit : JE puis détruire le temple de Dieu, c’est-à-dire, Son propre corps, et le rebâtir en trois jours ! Jésus dit clairement qu’Il pouvait SE ressusciter ! Si Jésus était une Personne distincte du Père, cette phrase n’aurait pas de sens. C’est Lui-même, Jésus/Dieu, sous Sa forme de Père, qui a détruit puis ressuscité Son corps. N’est-ce pas clair ?

Troisièmement, « Tout œil le verra ». Qui est inclus, ici ? Certainement tous ceux qui seront encore vivants, les non convertis, mais aussi tous ceux qui l’attendent patiemment avec joie pour la première résurrection, afin d’être changés à l’immortalité. Quatrièmement, « Ceux qui l’ont percé ». Tout le monde se souvient du soldat qui lui a percé le coté, mais ce soldat représentait chaque individu pour qui Jésus est mort en versant Son sang pur et sans tache. Les Élus seront dans l’allégresse à Son retour, car il s’agira, pour eux, de la fin de leur persécution, de la justice versée sur leurs persécuteurs et du Royaume de Dieu enfin établi sur la terre. Tous les survivants de la grande tribulation auront aussi des réponses aux questions suscitées par les fausses instructions qu’ils on reçues durant toute leur vie.

Dans Luc 6:23, il est écrit : « Réjouissez-vous en ce temps-là, et tressaillez de joie ; parce que votre récompense sera grande dans le ciel. Car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. » Parfois, nous accordons des récompenses à ceux qui aident à retracer des criminels ou à ceux qui gagnent des loteries, mais de telles récompenses sont triviales en comparaison de celles qui sont promises aux fidèles serviteurs de Christ. La récompense promise par Christ est spécialement conçue pour les croyants qui auront volontairement enduré, lorsque les hommes les haïront, les chasseront, leur diront des outrages et rejetteront leur nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme.

Ces récompenses sont distinctes du salut, car le salut est une grâce accordée à : « celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:5). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle, selon notre espérance, » nous déclare Tite 3:5-7.

C’est-a-dire que le salut est un don gratuit, reçu par la foi en Christ et le sacrifice de Sa mort pour nos péchés. La récompense, par contre, est gagnée par un fidèle témoignage de notre œuvre pour Christ. Car en ce jour : « il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Plusieurs apprendront pour leur malheur que, malgré qu’ils ont reçu la vie éternelle, tous n’auront pas la même récompense dans le Royaume.

Jésus leur dit donc : « Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir. Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes. Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé enveloppé dans un linge ; car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé » (Luc 19:12-13, 15-21).

Pourquoi le dernier serviteur a-t-il dit cela ? Est-ce parce des pasteurs l’assurèrent qu’il n’y avait pas d’efforts à faire après avoir reçu le salut ? Que Jésus a tout accompli pour nous par Son sacrifice sur la croix ? Pour entrer dans le Royaume, oui ! Mais qu’en est-il de l’évangélisation pour en amener d’autres vers ce Royaume ? Éphésiens 2:9-10 dit bien que : « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

Dans Matthieu 4:23-25, nous lisons : « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain. » C’est la première mention de l’Évangile dans le Nouveau Testament, et il était significatif que Christ mette l’emphase sur l’aspect à long terme de l’Évangile, c’est-à-dire, le Royaume.

Dans ce grand jour, toute espèce de maladie sera guérie et même la mort sera abolie. Prononcée comme une malédiction à cause du péché, Dieu a dit : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Mais un jour, même la mort sera abolie pour être remplacée par l’immortalité. Pour prouver qu’Il avait le pouvoir de le faire, Jésus Se mit a guérir les malades : « …sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait » (Matthieu 4:24). Personne ne fut négligé, il n’était pas du tout question que seuls ceux qui se convertissaient étaient guéris ; tous l’étaient.

Rien n’était trop difficile à guérir pour le Seigneur, même pas des désordres psychiatriques, ou la possession démoniaque. Cependant, ce ne fut pas comme cela plus tard dans Son ministère. Dans Marc 6:4-5, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. » Pourquoi ? Parce qu’Il S’étonnait de leur incrédulité, malgré le nombre de guérisons qu’Il faisait alors qu’Il parcourut les bourgades des environs en enseignant. Dans Matthieu 17:14-16, « lorsqu’ils furent venus vers le peuple, il vint à lui un homme, qui se jeta à genoux devant lui, et dit : Seigneur ! aie pitié de mon fils, car il est lunatique, et fort tourmenté ; et il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Et je l’ai présenté à tes disciples, mais ils n’ont pu le guérir. »

« Et Jésus, répondant, dit : O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. Et Jésus reprit sévèrement le démon, qui sortit de cet enfant ; et, dès cette heure-là, l’enfant fut guéri. Alors les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (vs 17-21).

Évidemment, l’étendue du ministère de la guérison était fondée sur la foi et devait servir de type de promesse de ce qui devait arriver sur la terre entière quand Son Royaume viendrait et que Sa volonté se ferait sur la terre comme elle se fait au ciel. En attendant, les écrits servent à nous assurer que Celui qui est venu nous prêcher le Royaume de Dieu doit sûrement être reçu dans la foi comme le Roi de toute la Création. Mais quel exemple devrions-nous suivre parmi ceux que Christ S’est choisis ? L’apôtre Pierre était un bon exemple. L’apôtre Paul aussi ; donc, suivons l’exemple de Paul.

Après sa conversion, Paul est devenu extrêmement zélé pour Christ, prêt à tout pour répandre l’Évangile. « Comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:21-23). La prédication de l’Évangile pesait énormément sur les épaules de Paul et il nous décrit ce qu’il était prêt à faire afin d’atteindre son but, sans être une pierre d’achoppement pour ceux qu’il enseignait. Malgré cela, Paul se faisait accuser comme s’il avait pu faire beaucoup plus.

Le problème semblait venir de la congrégation de Corinthe et Paul n’a pas hésité à leur répondre dans sa première épître. Avec sa douceur et son tact habituels, Paul savait également se défendre. Alors, dans 1 Corinthiens 9:3-7, Paul leur écrit : « C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent. N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N’avons-nous pas le droit de mener partout avec nous une sœur notre épouse, comme les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? Ou, n’y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n’ayons pas le droit de ne point travailler ? Qui est-ce qui va à la guerre à sa propre solde ? Qui plante une vigne, et ne mange pas de son fruit ? Ou, qui paît un troupeau, et ne mange pas du lait du troupeau ? »

Mais, après la correction, Paul leur dit ceci, dans 1 Corinthiens 9:8-13 : « Dis-je ceci selon la coutume des hommes ? La loi ne le dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu ne muselleras point le bœuf qui foule le grain. Est-ce des bœufs que Dieu prend soin ? Ou n’est-ce pas réellement pour nous qu’il a dit cela ? C’est pour nous qu’il a écrit que celui qui laboure, doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain, le fouler avec espérance d’avoir part à ce qu’il espère. Si nous avons semé pour vous les choses spirituelles, est-ce beaucoup que nous moissonnions de vous les charnelles ? Si d’autres usent de ce droit sur vous, n’en userions-nous pas plutôt ? Cependant, nous n’avons point usé de ce droit, au contraire, nous souffrons tout, afin de n’apporter aucun obstacle à l’Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré, mangent des choses sacrées, et que ceux qui servent à l’autel, ont part à l’autel ? » C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent, dit Paul.

Ensuite, il termine avec l’exhortation : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Nous ferions bien de suivre ses méthodes. Le message sur le travail de Christ était bien ancré chez Paul. Dans 1 Corinthiens 9:16-17, il déclare : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. » Paul ne prêchait surtout pas pour l’argent ni pour sa gloire personnelle. Subséquemment, « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre » (1 Corinthiens 9:18-19).

Il était prêt à être comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique qu’il n’ait point été sans loi à l’égard de Dieu, puisqu’il était sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi, nous affirme Paul dans 1 Corinthiens 9:20-21. Il explique son approche avec les Gentils qui étaient sans loi. Il ne pouvait pas manifester sa présence d’une manière licencieuse, car la nature sainte de Dieu demande la sainteté. « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (vs 22-23).

Les véritables chrétiens d’aujourd’hui ont bénéficié largement de la soif de Paul d’amener des convertis à Christ. Ne devrions-nous pas suivre son exemple ? Les enfants savent imiter d’une manière physique les vertus spirituelles tels les fruits de l’esprit, comme l’amour, la patience, la foi et la  gentillesse. Par contre, ils peuvent également imiter les œuvres de la chair, comme la colère, la haine, et l’envie. Donc, que nous soyons grands-parents, parents où simplement amis des voisins de nos enfants, nous devrions considérer notre exemple, Jésus : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Pierre exhortait les anciens à être des exemples en leur disant : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:2-3). L’apôtre Paul a fait la même chose à Corinthe, lorsqu’il leur dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Et dans Hébreux 6:11-12, il déclare : « Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses. »

Aux Philippins, Paul déclare ceci : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19). Paul a également encouragé son jeune évangéliste en déclarant : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12).

Il exhorta les chrétiens à être de bons exemples, louant les Thessaloniciens : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). L’imitation est bonne, mais nous devons faire attention de bien choisir qui nous imitons et seulement dans le but de faire ce qui est bien. L’apôtre Jean aussi nous met en garde contre le mal, en disant : « Bien-aimé, imite non le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien, est de Dieu ; mais celui qui fait le mal, n’a point vu Dieu » (3 Jean 1:11).

Les enfants imitent naturellement leurs parents, car ceux-ci s’avèrent la plus grande influence dans leur jeunesse. Par contre, les chrétiens, qui sont des enfants engendrés de Dieu, devraient imiter la plus grande influence qui s’exerce dans leur vie : Jésus Christ. « Et Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent » (Matthieu 4:18-20).

Il était monnaie courante, du temps de Jésus, de se former des groupes religieux et de les enseigner, comme dans Actes 5:34-36, où « un Pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, honoré de tout le peuple, se levant dans le Sanhédrin, commanda qu’on fît retirer les apôtres pour un peu de temps. Et il leur dit : Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous avez à faire à l’égard de ces gens. Car, il y a quelque temps que Theudas s’éleva, se disant être quelque chose ; auquel un nombre d’environ quatre cents hommes se joignit ; mais il fut tué, et tous ceux qui l’avaient cru furent dispersés et réduits à rien. » Paroles de sagesse de la part de Gamaliel. Vérifier toute chose.

Il était même commun pour un Juif de suivre un maître religieux et de l’appeler rabbi tout en devenant son disciple. Mais quelle fut la motivation des disciples de suivre Christ ? Peut-être croyaient-ils qu’Il les conduirait dans une rébellion contre Rome, mais Il n’a rien fait pour leur donner cette espoir. Il ne leur a pas promis de vivre dans le luxe en Le suivant. Au contraire, Il leur promit d’être des pêcheurs d’hommes. Néanmoins, Jean le Baptiste avait préparé le chemin pour le Seigneur. Il en a entraîné plusieurs qui devaient éventuellement devenir les disciples de Jésus. Dans Jean 1:35-37, nous lisons ceci : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. »

C’était même devenu une obligation pour le potentiel remplacement de Judas. Dans Actes 1:20-23, nous lisons : « Car il est écrit dans le livre des Psaumes : Que sa demeure devienne déserte, et qu’il n’y ait personne qui l’habite ; et : Qu’un autre prenne sa charge. Il faut donc que des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection. Alors ils en présentèrent deux : Joseph, appelé Barsabas, surnommé Juste, et Matthias. » Mais ce n’était pas le seul critère. Dans Actes 1:24-26 : « Et priant, ils dirent : Toi, Seigneur, qui connais les cœurs de tous, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi ; afin qu’il ait part au ministère et à l’apostolat que Judas a abandonné pour aller en son lieu. Et ils tirèrent au sort ; et le sort tomba sur Matthias, qui, d’un commun accord, fut mis au rang des onze apôtres. »

Par exemple, dans le cas de Pierre, Jésus avait déjà visité sa maison. Dans Luc 4:38-39 : « Jésus, étant sorti de la synagogue, entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon avait une fièvre violente ; et ils le prièrent en sa faveur. S’étant donc penché sur elle, il commanda à la fièvre, et la fièvre la quitta ; et aussitôt elle se leva et les servit. » Jésus S’est servi de la barque de Pierre pour instruire la foule. « Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur lui pour entendre la parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus et lavaient leurs filets, il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et s’étant assis, il enseignait le peuple de dessus la barque » (Luc 5:1-3).

Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur ta parole, je jetterai le filet. Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Regardons maintenant la réaction de Pierre : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants » (vs 8-10).

Ayant formé Son équipe, Jésus l’instruisit pendant trois ans et demi. Ses apôtres avaient très bien compris que Jésus devait les quitter afin que le Consolateur vienne vivre en eux pour les diriger dans la vérité. Mais ils voulaient savoir quel signe annoncerait Sa seconde venue. Alors, Jésus leur dit : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Ce grand moment est proche. Combien de temps encore ? Je ne le sais pas, mais en scrutant tous les autres évènements prédits pour la fin, tout ce qui reste à faire, c’est que cet Évangile atteigne toutes les nations, pas pour les convertir, mais simplement pour servir de témoignage. Et la victoire sera notre foi.

Dans 1 Jean 5:3-5, nous lisons : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » Là où nous voyons le véritable chrétien, vainqueur du monde, nous voyons également celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu, donc la victoire vient de notre foi. Le symbolisme de cette victoire va au-delà de la terre.

Le mot monde vient du grec kosmos, qui implique les lieux célestes aussi, et où sont les vrais ennemis de Dieu, ceux contre qui nous combattons. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Il est quand même étrange qu’ici l’Écriture ne dise pas qu’au travers de la foi nous allons vaincre et gagner la victoire. Elle explique que la foi elle-même devient la victoire. Évidemment, avec une foi victorieuse, l’issue du combat est automatique.

Dans 1 Jean 4:3-6, l’apôtre nous déclare que : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. »

Dans Éphésiens 6:16, il est écrit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. » Notre Commandant-en-Chef a dressé Sa bannière à la tête de la colonne de Ses Élus. Comment l’amour peut-il nous identifier ? « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Jésus Lui-même a dit : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Sa marque sur nous, c’est l’amour, et Son épée, c’est la Parole de Dieu. Nous poursuivons le chemin des saints avec des cris de triomphe. Nous avançons par la foi. Une foi par laquelle ceux qui nous ont précédés ont vaincu la mort. C’est toujours notre bouclier aussi. Les saints qui ont combattu par le passé nous inspirent une grande confiance.

« Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché, » nous dit Hébreux 12:1-4.

Leur armure était la même que la nôtre et elle est classée dans Éphésiens 6:10-18. Notre épée demeure toujours la Parole de Dieu qui ne change pas. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Notre foi nous protège toujours contre le malin.

Mais notre combat ne sera pas terminé tant et aussi longtemps que notre dernier ennemi ne sera pas détruit. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Et ceci nous est confirmé de nouveau au verset 54 : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. » Quand notre combat sera couronné, c’est alors que nous pourrons déclarer : O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ?

 

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