La révolution et sa fin

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Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Février 2020

En mémoire de Texe Marrs

Par Texe Marrs

« Autrefois, il y avait des hommes de fer et des navires en bois. Aujourd’hui, malheureusement, la plupart des hommes sont en bois et les navires en fer. »

Texe Marrs était unique en son genre – un homme de fer. Voici la dernière position de Texe Marrs contre les ténèbres qui envahissent si rapidement notre monde. Son livre, Psychopaths: Yesterday, Today and Tomorrow, pourrait-il se montrer plus opportun eu égard aux événements qui se déroulent sous nos yeux ?


La révolution et sa fin

« Dans une révolution comme dans un roman, la partie la plus difficile à inventer, c’est la fin. »

Alexie de Tocqueville

Dans un texte écrit dans son blog (LibertyBlitzkrieg.com), Michael Krieger a fait cette mise en garde contre la lutte croissante pour le pouvoir mondial entre la Chine rouge et les États-Unis : « Il est question de puissance géographique, » dit Krieger, « la Chine et les États-Unis sont en cours de collision majeure. » Mais, écrit Krieger, « Ce qu’il y a de plus fascinant en cette période de temps, » c’est qu’il « se passe une autre grande lutte, sans doute bien plus importante, qui s’articule autour d’un conflit entre décentralisation et centralisation, entre la liberté et le contrôle directif. »

Nous sommes au bord d’un rassemblement des psychopathes. L’ère de l’Époque de Folie approche à grands pas. Et le chaos mondial et la survie nationale sont en jeu. Les psychopathes au niveau national et des groupements exigent la centralisation, un contrôle directif. Notre liberté individuelle à tous est en danger.

Les psychopathes et le changement

Les psychopathes insistent sur le changement ; ils ne sauraient tolérer la liberté d’expression et les libertés individuelles, et ils inventent de nouvelles barrières de contrôle.

Or, nous avons un Président, Donald Trump, qui propose de s’attaquer de front aux psychopathes. C’est le Perturbateur au sein d’une mer d’agents du changement. Ceux-ci exigent que tout change, que la révolution soit reconsidérée et révisée, que l’on mette un terme à la souveraineté américaine, que l’on efface les frontières, et que la classe moyenne, les gens normaux, s’abandonne à l’intellect supérieur de l’élite et de sa domination culturelle.

Comme Krieger le rapporte : « L’élection de Donald Trump en 2016 a été la dernière goutte en ce qui a trait à la tolérance du statu quo (c’est-à-dire, celui de l’élite) concernant la libre expression sur Internet. Ce sont, ont-ils supposé à juste titre, les murmures de mécontentement sur Internet qui ont inspiré les déplorables Désespérés à voter pour le perturbateur, Donald Trump, l’homme sur son Cheval Blanc. L’élite n’était qu’à quelques centimètres d’une victoire totale. Si seulement Hillary avait gagné, leur conquête aurait été assurée. »

La victoire surprenante et inattendue de Trump en 2016 créa une onde de choc parmi les psychopathes et leur légion d’artistes du changement progressif. Grâce à la liberté sur Internet et au Perturbateur à la Maison Blanche, les psychopathes et leurs marionnettes se sont vu refuser le trésor qu’ils recherchaient depuis si longtemps – la domination totale de l’Amérique.

Un choc pour l’élite

Le soulèvement de la classe moyenne assiégée, les déplorables Désespérés, et la défaite de l’élite côtière (côtes ouest et est) ainsi que l’élection remportée par l’opprimé Donald Trump ont provoqué chez l’élite des relents d’amère colère. Cela a particulièrement affecté les médias, les célébrités du divertissement, les facultés universitaires, les magnats qui possèdent les moteurs sociaux (Google, Twitter, Yahoo, Facebook, Amazon, etc.) et les bureaucrates de l’état profond. Ce sont les principaux personnages influents de l’élite mondiale et ils sont pratiquement tous des libéraux extrémistes, des progressistes et des socialistes.

L’élite déteste Dieu, méprise les chrétiens, haït les cols-bleus et les Américains de la classe ouvrière, et elle n’a que du dédain pour les États-Unis. Elle favorise grandement la mondialisation et lutte pour un Nouvel Ordre Mondial, lequel sera construit sur le dos endolori des citoyens américains ordinaires. Ces gens-là ricanent quand ils entendent des notions comme « l’Amérique d’abord » ; ils encouragent la diversité raciale et religieuse ; ils promeuvent la promiscuité sexuelle et l’avortement ; ils déshonorent le drapeau et les pères fondateurs de notre pays.

Les psychopathes sont les chefs de file de cette révolte contre la tradition et ils veulent le changement parce qu’ils sont psychologiquement inaptes à vivre et à prospérer dans le monde normal. Ils veulent créer un monde nouveau, là où ils domineront, où ils établiront les règles, un monde où les gens normaux (dans ce cas-ci, les « déplorables Désespérés ») seront surveillés, espionnés et dirigés. Essentiellement, un état d’esclaves aux proportions Big Brother, ce qui devient rapidement une réalité grâce à l’intelligence artificielle, aux ordinateurs, à la biotechnologie et aux caméras omniprésentes.

Pat Buchanan, homme conservateur et traditionnel, a fait cette remarque dans un article récent, « Le siècle américain est-il terminé pour de bon ? » :

« On dénonce Trump pour avoir qualifié les médias d’ennemis du peuple. Pourtant, ces médias, dans leurs chroniques et dans leurs éditoriaux, le décrient régulièrement comme raciste, sexiste, xénophobe, homophobe, islamophobe et bigot … Ces titres ne révèlent pas seulement le jugement nouvelliste d’un seul rédacteur-en-chef, mais de tout l’agenda de l’élite qui se tourne vers eux tous les matins.

« Ce programme est la rupture du président ; sa disgrâce et sa chute … Nos soi-disant Rêveurs à Washington, D.C., pensent au retour triomphal au pouvoir de l’establishment que le peuple américain a rejeté en 2016..

« L’alliance qui cherche à faire tomber Trump est redoutable, » dit Buchanan, et elle comprend « des divulgateurs de l’état profond et des collaborateurs des médias, le Parti et la Chambre des démocrates, la plupart des commentateurs d’Amérique et les élites culturelles des arts, du monde universitaire et d’Hollywood. »

Buchanan omet de mentionner les psychopathes qui prédominent au sein de l’élite, quoi que je soupçonne qu’il doit être au fait qu’ils existent. Ils représentent le pouvoir centralisé détenu par l’establishment, cette élite qui règne maintenant au-dessus de nous. Ils se renforcent chaque jour.

Voici l’époque des monstres

Antonio Gramsci, philosophe italien et marxiste/socialiste, l’a si bien dit quand il a déclaré, en décrivant l’ère des psychopathes :

« L’ancien monde vieillit et le monde nouveau peine à naître ; voici maintenant l’époque des monstres. »

Laura Knight-Jadczyk, éditrice qui a écrit la brillante introduction à l’œuvre perspicace de Lobaczewski, Political Ponerology, explique que le livre de Lobaczewski a été rédigé afin d’aider les lecteurs « à comprendre ce qui se passe dans un monde devenu complètement fou ». Elle parlait évidemment du monde démentiel du communisme de l’ère soviétique. Mais elle faisait également une mise en garde contre un monde devenu fou sous la tutelle des États-Unis d’Amérique. En effet, voilà ce nouveau monde luttant pour naître, le monde qui menace de faire sortir des ténèbres sauvages « l’époque des monstres ».

Que chacun d’entre nous qui nous soucions de notre prochain et de l’avenir de la famille et de la nation prie et s’efforce d’empêcher ce nouveau monde luttant pour naître, cette époque de monstres, de faire des dommages à nos vies et à notre prospérité. Nous qui sommes des gens normaux devons tous travailler ensemble pour arrêter les psychopathes et mettre fin à l’émergence d’une Amérique psychopathe.

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