Le Far West est-il si sauvage ?

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Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juin 2022

Par Jerry Barrett

Nous avons tous entendu des récits sur le Far West. Des histoires embellies, dans le but de présenter une façon de vivre sans contrôle, ont été racontées dans de nombreux livres et des films. Était-ce aussi sauvage que ce que nous voyons aujourd’hui ?

Nous savons par les documents historiques qu’il y avait des criminels qui faisaient la manchette. Des prospecteurs d’or cherchaient la richesse grâce aux nombreux rapports qui disaient que « l’or qui se trouve dans ces montagnes ». Toutefois, globalement, la majorité des colons de la ruée vers l’ouest étaient en quête d’une terre sur laquelle s’installer, une ferme ou un ranch, pour y élever une famille.

La période du « Far West » s’étendit en gros de 1865 à 1900. Pour une grande partie de cette ère, la loi et l’ordre n’existaient presque pas. Cela ne veut pas dire qu’on vivait dans la complète anarchie. Beaucoup de ces colonies frontalières adoptèrent leur propre code d’honneur et des méthodes de maintien de l’ordre. Quand on les avertissait que des hors-la-loi campaient dans les environs, les habitants locaux formaient un détachement pour les chasser.

Malheureusement, cette époque sauvage et confuse pâlit en comparaison du mal qui advient aujourd’hui dans notre paysage. Des hommes de loi légendaires comme Wyatt Earp, Bat Masterson et Pat Garrett seraient atterrés de voir la violence et la corruption qui sévit de nos jours dans notre pays.

Définancer la police

La Squad (escouade) est constituée de démocrates progressifs socialistes. Ses membres ont demandé à grand cri que l’on définance la police. Ayanna Pressley du Massachusetts a commandité la Loi BREATHE qui vise à éliminer la loi fédérale sur le renforcement des agences. La représentante de New York, Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar du Minnesota et Cori Bush du Missouri ont toutes élevé la voix pour en appeler de la fin de la loi sur le renforcement à travers le pays.

La Squad : Rashida Tlaib du Michigan, Ilhan Omar du Minnesota, Jamaal Bowman de New York, Alexandria Ocasio-Cortez de New York, Cori Bush du Missouri et Ayanna Pressley du Massachusetts.

Chose ironique, toutes ces femmes ont dépensé des dizaines de milliers de dollars en sécurité privée. Mme Bush, dont le district couvre St-Louis et les environs, a dépensé plus de 70 000 $ — plus que tout autre membre de ce fanatique paquet d’hypocrites – étant donné que sa vie est infiniment plus précieuse que celles de ses électeurs. On l’a citée dans le New York Post alors qu’elle déclarait : « Mon corps vaut que je sois en ce moment sur cette planète. »

Le membre mâle du Squad, le représentant de New York Jamaal Bowman, a qualifié les agents de police de suprématistes blancs. Dans sa tentative de maintenir le mantra démocrate « bon pour moi, pas pour vous », Bowman a requis que le Département de Police Yonkers protège son foyer, et ce aux dépends des payeurs de taxe.

Procureurs soutenus par Soros

Le donateur milliardaire George Soros a financé nombre de procureurs à travers l’Amérique. Ces prétendus « avocats du peuple » se retrouvent dans les villes de notre pays les plus ravagées par le crime. On permet aux criminels de sortir de prison grâce à de faibles cautions ou même de ne pas être accusés. En voici quelques-uns :

Kim Foxx est la Procureure d’État pour le Comté de Cook, à Chicago. Le taux de meurtre à Chicago est à son plus élevé depuis 30 ans. Foxx a fait serment de réformer le système de justice criminelle qui, déclare-t-elle, incarcère de façon discriminatoire trop de gens de couleur.

Pour une période de trois ans analysée par le Chicago Tribune, le bureau de Foxx a fait descendre de 8,1 % les cas d’homicide, de 9,5 % les cas de crimes sexuels, tout en accroissant le taux de cas abandonnés pour voies de fait graves et pour voies de fait aggravés avec arme à feu. Le cas le mieux connu où le bureau de Foxx a fait tomber toutes les accusations de crime fut celui de l’acteur Jussie Smollett. Celui-ci avait été accusé d’avoir mis en scène une attaque raciste et homophobe contre lui dans le centre de Chicago.

Chesa Boudin est le Procureur du District de San Francisco. Sa plateforme progressive promettait de mettre fin aux cautions en argent, de réduire la population carcérale de la ville, de « réimaginer » la justice criminelle et d’arrêter de mettre en application les lois contre les crimes soi-disant de « qualité de vie » comme la prostitution.

Deux jours après son entrée en fonction, Boudin congédia sept des procureurs principaux et engagea des avocats de la défense pour les remplacer. En dedans de trois mois, il avait relâché près de quarante pourcent de la population de la prison de la ville. À partir du moment où il entra en poste, en janvier 2020, jusqu’à mars 2021, le bureau de Boudin a jugé vingt-trois cas. En conséquence, les homicides sont en hausse, comme les cambriolages et les pirateries sur la route. Les attaques incendiaires se sont aussi accrues de presque 50 %. Le vol à l’étalage est maintenant si répandu dans la ville que Walgreen a fermé 17 succursales à San Francisco.

Un client en colère dans le magasin Walgreen de San Francisco est consterné de voir que presque tous les articles se trouvent derrière des grillages cadenassés.

George Gascón, quand il entra en fonction en décembre 2020, émit une liste de crimes contre lesquels le Bureau du Procureur de District du Comté de Los Angeles n’engagerait plus de poursuites. Gascón a annoncé qu’il arrêterait de chercher la peine de mort, qu’il ne poursuivrait plus les enfants comme des adultes et qu’il ne déposerait plus d’accusations « à trois prises » qui exigent des sentences à vie aux individus condamnés pour offenses multiples. Il fit également vœu de ne plus envoyer de Procureurs de District aux auditions de liberté sur parole afin de s’opposer à la remise en liberté, et il a dit qu’il allait réévaluer des milliers de cas pour revoir les condamnations.

Larry Krasner, Procureur de District de Philadelphie, est un autre comparse de Soros. Lorsque Krasner prit le pouvoir en tant que Procureur de District de Philly, il a annoncé que son bureau ne poursuivrait plus des crimes comme la possession de drogue, la prostitution et les vols au détail en-dessous de 500 $. Le nombre de crimes jugés par le bureau du Procureur de District a chuté, le total de tous les cas traités tombant de 47 %. Le taux de condamnation au bureau du P. D. pour tous les cas de crimes a chuté à 22,6 %. Non seulement le taux de condamnation a-t-il chuté chez les crimes violents, mais, sous Krasner, les sentences pour les criminels condamnés sont plus courtes.

Une vague de crimes balaie toute l’Amérique

Selon toute apparence, le crime a explosé à travers notre pays. Les meurtres se sont accrus de près de trente pourcent en 2020. Certains d’entre eux pourraient être mis aux pieds des procureurs progressifs, mais plusieurs devraient atterrir carrément sur les genoux du mouvement Black Lives Matter. Cette organisatin marxiste a employé comme plateforme la mort des criminels.

Michael Brown de Ferguson, au Missouri, et George Floyd de Minneapolis, au Minnesota, sont les plus saillants dans le public. Même s’il a été documenté que M. Brown avait agressé un employé de dépanneur et volé des cigares, qu’il s’était mis à marcher au milieu d’une rue et fut enjoint de sortir de la rue par un officier de police, qu’il avait agressé l’officier et avait essayé de prendre son arme avant de se faire tirer dessus.

George Floyd fut arrêté pour avoir fait passer un faux billet de vingt dollars dans une épicerie locale. Quand on tenta de lui mettre les menottes, M. Floyd résista. Après avoir été menotté, on le fit assoir sur le siège de sa voiture. Moins de deux minutes plus tard, on le voit debout dans la rue. Après qu’on lui ait demandé de monter dans le SUV de la police, Floyd refuse. Chose intéressante, la police n’était pas combative – comme le documentent un bon nombre de vidéos cellulaires – et elle a passé près de huit minutes à lui parler avant que celui-ci soit cloué au sol.

L’officier avait-il besoin de mettre le genou sur le cou de M. Floyd ? Probablement pas. Était-ce le meurtre d’un homme noir par un policier blanc ? Définitivement pas, selon l’opinion de l’auteur de cet article.

Quand le rapport d’autopsie fut émis, l’examinateur médical lista trois « maladies naturelles » : 1) « maladie cardiaque d’artériosclérose » qui est décrite comme « multifocale et sévère » ; 2) « maladie cardiaque d’hypertension » qui inclut un « historique clinique d’hypertension » et 3) une tumeur pelvienne gauche qualifiée de « secondaire ». Le graphique de toxicologie déclare [non traduit] :

Les émeutes qui suivirent – que les médias contrôlés caractérisèrent de « en grande partie paisibles » – déclenchèrent une série calamiteuse de destruction et de grabuge à l’échelle nationale. Les clameurs ont conduit à la position prééminente dont jouit depuis Black Lives Matter. On devrait réfléchir à savoir comment exactement la destruction d’une ville bénéficie à l’objectif de faire cohabiter paisiblement toutes les races.

Aimez votre prochain

Du jour au lendemain, semble-t-il, le sujet chaud de « l’antiracisme » a été diffusé par les organes médiatiques majeurs. Le racisme systémique et la suprématie blanche prirent l’avant-scène des problèmes majeurs auxquels fait face notre pays. On a publié des livres sur ce sujet et la Théorie Critique de la Race a été appliquée dans les grandes entreprises comme dans les écoles publiques.

Le Marxisme Culturel, ou la Rectitude Politique, a atteint son zénith. Toutes ces années à travailler dur, en corrompant l’esprit des jeunes étudiants de collège, ont porté fruit. Le Premier Amendement qui garantissait à tout le monde la liberté d’expression a été modifiée par la Cour Suprême de la Justice Sociale : « On vous garantit la liberté d’expression, en autant que cela ne heurte pas les sentiments de personne. »

Notre pays a-t-il un historique de problèmes raciaux ? Certainement. Toutefois, le problème du racisme croise toute la gamme génétique. Ce n’est pas un problème à sens unique.

Quelle est la solution ?

En cela repose le problème majeur : Qu’advient-il de la bienveillance envers notre prochain ? Dans Matthieu 22:39, Jésus nous a dit : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Il y a entre nous tous des différences culturelles. Cela ne se limite pas à une race, mais cela comprend également la région où vous avez grandi. Jésus devrait nous servir de modèle et nous devrions composer notre vie de la même manière.

Malheureusement, notre société a cessé d’adopter une vision biblique du monde., les choses charnelles occupent l’esprit de tant de ceux qui se déclarent chrétiens. Grâce à l’usurpation des pasteurs, craignant Dieu et croyant en la Bible, par les théologiens libéraux, les masses sont conduites sur le mauvais chemin.

Comme me l’a dit récemment mon bon ami le pasteur Chuck Baldwin, « Les églises… dans l’esprit et le cœur des leaders ecclésiastiques, elles sont un business. De par la règlementation 501(c)3, ce sont des entreprises à but non lucratif. Le produit est conçu de manière à assurer le succès de l’entreprise. Ce qui compte, c’est l’argent, les foules, etc. » Essentiellement, les changeurs ont jeté la doctrine biblique dehors !

L’apôtre Paul nous a mis en garde contre une grande apostasie. L’élite s’est saisie de la déconnexion sociétale d’avec l’église et ont fomenté une guerre de race et de classe au sein des masses. L’enseignement de Pierre disant, dans Actes 10:34 : « Dieu n’a point d’égard à l’apparence des personnes, » n’est pas apprécié parce que nos valeurs sont corrompues.

Il y a quand même de l’espoir, chers amis. Si nous restons fidèles aux enseignements de la Sainte Parole de Dieu, que nous pratiquons ce qui est enseigné et que nous traitons les autres comme des frères et des sœurs en Christ, nous allons vaincre. Faites comme nous le dit Jésus, dans Marc 16:15 : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Evangile à toute créature. »

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