D.075 – Dévoilement des faussetés pré-tribulationistes – Partie 5

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Par Larry Simmons

Tiré de l’article Unmasking Pre-Trib Fallacies

Traduction de Roch Richer

CHAPITRE CINQ

La Bienheureuse Espérance

Dans sa lettre à Tite, Paul emploie une expression qui a fait saillie dans le vocabulaire de la prophétie des temps de la fin. Cette expression, c’est « la bienheureuse espérance ». Les pré-tribbeurs ont attaché à ces mots une signification visant à soutenir leur vision particulière des prophéties. Ils croient que la « bienheureuse espérance » ne se rapporte à rien d’autre que l’enlèvement pré-tribulationiste. Examinons le texte comme il se doit afin de voir si cette interprétation est certifiée.

« Car la grâce de Dieu salutaire à tous les hommes a été manifestée. 12Nous enseignant qu’en renonçant à l’impiété et aux passions mondaines, nous vivions dans ce présent siècle, sobrement, justement et religieusement. 13En attendant la bienheureuse espérance, et l’apparition de la gloire du grand Dieu, et notre Sauveur, Jésus-Christ » (Tite 2:11-13).

Ce que nous voulons tout d’abord savoir, c’est ce qui peut y avoir de si spécial concernant la manifestation du Seigneur pour que Paul la qualifie de « bienheureuse espérance ». Dans la Bible, une espérance n’est pas une attente ou un désir nébuleux. C’est quelque chose de bien spécifique et ça a toujours rapport au salut. « …étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut » (1 Thessaloniciens 5:8). Dit simplement, l’espérance biblique est l’attente que toutes les promesses de Dieu concernant notre salut seront accomplies. « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23).

Les Écritures attachent l’espérance à plusieurs facettes du salut : l’espérance de la vie éternelle, l’espérance en Christ, l’espérance de la gloire et l’espérance de l’évangile en sont tous des exemples. Nous devons réaliser que toutes ces facettes ont quelque chose en commun : elles seront accomplies au moment de la manifestation glorieuse de notre Seigneur Jésus-Christ. Quand Il apparaîtra dans Sa gloire, ces espérances de salut, et toutes les autres, se réaliseront. Par exemple, c’est à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, que nous serons délivrés de la chair, de Satan et du monde. C’est également à cet instant précis que la mort perdra son pouvoir, car « il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:53). Et finalement, ce jour-là nous serons changés. « …nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). C’est pour toutes ces raisons que Sa manifestation glorieuse est appelée une « bienheureuse espérance ». Elle est bienheureuse parce qu’elle constitue l’événement qui conduira à l’accomplissement de toutes nos espérances de salut.

La « bienheureuse espérance » se rapporte-t-elle à l’enlèvement ?

Comme nous l’avons mentionné, les pré-tribbeurs ont une autre conception de la bienheureuse espérance, croyant qu’elle se réfère à l’enlèvement. De plus, ils déterminent qu’elle doit avoir lieu avant les tribulations. Sinon, la « bienheureuse espérance » deviendrait une « désolante espérance ».[1]

Le réputé compositeur d’hymnes, Isaac Watts, a écrit un merveilleux bouquin sur la logique. Il y propose la règle suivante : « Dans une conversation ou dans une lecture, appliquez-vous à rechercher le sens véritable ou l’idée distincte que l’interlocuteur ou le rédacteur attache aux mots ; et spécialement aux mots composant les sujets principaux de son discours. » Il poursuit en exhortant : « Autant que faire se peut, prenez garde de mettre plus ou moins d’idées dans un mot que l’auteur ne l’a fait en écrivant ou en parlant. »[2] Nettement, il n’y a rien dans la formulation du texte de Paul à Tite, ou dans tout autre texte, qui indique que l’apôtre avait en tête l’enlèvement lorsqu’il coucha cette expression sur papier. En fait, ce texte contredirait plutôt cette interprétation. Le passage relie explicitement la « bienheureuse espérance » à la gloire  associée à la manifestation du Seigneur. Ce qui suggère que Son apparition sera une affaire publique et non pas un événement privé. Cette compréhension est soutenue par d’autres comptes-rendus de Sa manifestation : « …et elle verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Maintenant, veuillez comparer cela avec la croyance d’une enlèvement pré-tribulationiste dans lequel le Seigneur « viendra secrètement pour l’Église ».[3] Ce serait vraiment l’antithèse d’une démonstration publique. C’est pour cela qu’il est difficile de trouver quelque mérite à la notion pré-trib disant que la « bienheureuse espérance » soit l’enlèvement. Ceci dit, passons au prochain argument majeur du pré-tribulationisme.

Raison #5 d’être pré-tribulationiste

« C’est le seul point de vue qui fasse que la « bienheureuse espérance » soit vraiment une espérance bienheureuse. »[4]

Cet argument semble honnête, mais il ne l’est pas. Voilà plutôt un bon exemple de question complexe, erreur de logique consistant à argumenter sur un point différent. Comme explication, considérez la question suivante : « Avez-vous cessé de battre votre épouse ? » Cette question est destinée à vous forcer à reconnaître la proposition sous-jacente que vous battez votre épouse. Dans le cas de la Raison #5, la question évidente est de savoir si l’enlèvement survient avant ou après les tribulations. Mais en réalité, on nous demande de donner notre accord tacite, non seulement à une, mais à deux propositions sous-entendues : 1) qu’il y a deux Seconds Avènements et 2) que la « bienheureuse espérance » est l’enlèvement.

Et quelle est la condition de ces deux propositions ? Comme nous l’avons déjà démontré dans le chapitre 2, les pré-tribbeurs ne peuvent offrir aucun argument biblique valide de deux futurs Avènements. On peut dire la même chose concernant la tentative de relier l’enlèvement à la « bienheureuse espérance ». Malgré ça, on avance un certain nombre d’arguments pré-tribs (y compris la Raison #5) fondés sur ces propositions. Bien entendu, il en résulte un nombre correspondant de faussetés de logique. Du fait que ces arguments ne sont basés que sur des prémisses qui ne peuvent pas être prouvées, ce ne sont simplement que des pétitions de principe (petito principii).

Arguments à savoir pourquoi l’enlèvement doit survenir avant les tribulations

Nous allons maintenant examiner les trois derniers arguments sur la « bienheureuse espérance » essayant d’établir l’enlèvement comme un événement pré-tribulationiste. Gardez en tête que ces arguments ont déjà « deux prises » contre elles au bâton (dans ce cas-ci, des faussetés) : une qui présume deux Avènements futurs et une deuxième qui présuppose que la « bienheureuse espérance » est l’enlèvement. Logiquement parlant, ça veut dire qu’il est impossible d’en arriver à une conclusion irréfutable. Néanmoins, dans le but d’accorder une écoute entière et équitable au point de vue pré-trib, nous allons procéder comme si ces deux hypothèses étaient vraies.

1. L’argument « espoir et réconfort »

D’après Tim LaHaye : « L’aspect “espoir et réconfort” de l’enlèvement exige que nous échappions aux tribulations en étant enlevés de ce monde avant que ne débute la colère de Dieu. »[5] (caractère gras ajouté)

Notre réponse : La première chose à noter, c’est la différence marquée entre la façon que les pré-tribbeurs emploient l’expression « espoir et réconfort » et la manière que ces termes sont utilisés dans la Bible. Par exemple, le pré-tribulationisme ne trouve seulement son espérance que dans la perspective où l’Église échappe aux tribulations. Dans les propos de LaHaye : « Toute autre perspective est une désolante espérance. »[6] De son côté, la Bible révèle que nous devrions espérer des objectifs éternels plus élevés ― être à jamais unis au Seigneur ou devenir immortels (voyez 1 Thessaloniciens 4:17 ; 1 Corinthiens 15:53).

Cependant, le raisonnement caché derrière le soi-disant aspect « réconfortant » est plus embrouillé. Voici comment il a été développé. Il semble que l’Église de Thessalonique ait été chagrinée par la pensée que les croyants qui étaient déjà décédés manqueraient l’Avènement du règne de Christ. Paul les rassure au moyen d’une nouvelle doctrine. Nous l’appelons l’enlèvement. Dans cette doctrine, il révèle que les morts seront ressuscités et, ensuite, avec ceux qui seront encore vivants, seront tous réunis par le Seigneur. À partir de ce moment-là, tous demeureront avec Lui (logiquement, cela devrait inclure la période de Son règne de 1 000 ans). Le passage se termine par cette recommandation : « C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:17).

À partir de cette bénigne exhortation à se consoler les uns les autres, nous arrive un des plus étonnants exemples de non sequitur (qui ne suit pas) que vous rencontrerez jamais ; i.e., fondé sur la recommandation de Paul de se consoler les uns les autres, les pré-tribulationistes concluent que l’Église va échapper aux tribulations ! Comment y sont-ils parvenus ? Premièrement, en observant que l’enlèvement avait été donné comme moyen de consoler l’Église, les pré-tribbeurs déclarent que l’enlèvement est une doctrine de réconfort. Sur la base de cette dernière déclaration, on ajoute une nouvelle dimension renversante. L’enlèvement ne se rapporte plus à la question des morts en Christ. Grâce à ce statut nouvellement acquis (doctrine de réconfort), elle est maintenant employée pour exiger quelque chose qui n’a pas été stipulée dans le texte ― i.e., que l’Église doit être enlevée avant les tribulations. Pour confirmer que les pré-tribbeurs utilisent bien ce genre de raisonnement, voici une citation : « L’enseignement de l’enlèvement a été donné pour consoler ceux qui s’affligeaient ! La menace de passer au travers des tribulations n’est pas une doctrine de réconfort pour les saints. »[7]

Même si les « aspects “espoir et réconfort” » de l’enlèvement n’ont aucun crédit, il est instructif de voir qu’ils sont employés dans les arguments pré-tribulationistes. Dès lors, nous ne devrions pas être surpris que leur plan de jeu comporte aussi une autre fausseté de logique. Cette fois-ci, il s’agit de la division fallacieuse. C’est ce qui arrive lorsque vous présumez que, parce qu’une chose est vraie à un égard, elle doit l’être à tous les égards. Dans ce cas-ci, parce que l’espérance et le réconfort sont des aspects de l’enlèvement, il est supposé qu’il ne peut donc rien y avoir concernant l’enlèvement qui ne soit pas caractérisé par l’espérance et le réconfort. Et, parce qu’il ne serait ni rempli d’espoir ni réconfortant de passer au travers des tribulations, ces caractéristiques exigent un enlèvement avant les tribulations. Pour illustrer l’absurdité de ce raisonnement, considérons l’argument suivant :

Proposition majeure : L’enlèvement est une doctrine d’espoir et de réconfort.

Proposition mineure : Payer des impôts n’est ni plein d’espoir ni réconfortant.

Conclusion : Donc, l’enlèvement doit arriver avant un 30 avril.

2. L’argument : « nous ne pourrions survivre »

Walvoord a écrit : « Il est difficile de considérer raisonnablement un commandement nous disant “d’attendre la manifestation glorieuse” de Christ si, à vrai dire, nous sommes séparés de l’événement par de grandes épreuves et des persécutions qui, selon toute probabilité, causeraient notre destruction physique. »[8]

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les pré-tribulationistes ont une peur bleue des tribulations. LaHaye écrit ceci : « En clair, si l’Église devait passer au travers des tribulations, elle ne survivrait pas. »[9] Sur quoi se base-t-on pour faire cette affirmation ? Apparemment, il s’agit d’un programme de persécutions en deux volets suscité par le faux prophète. Comme il est indiqué dans Apocalypse 13, ce prophète construit une image de la Bête (l’Antichrist), et cette image est habilitée à parler, d’une façon ou d’une autre. Il décrète ensuite que quiconque refusera d’adorer la Bête ou son image sera tué. Après ça, le faux prophète donne l’ordre que l’on marque tout le monde sur la main droite ou sur le front. La marque est, soit le nom de l’Antichrist ou bien son nombre (666). Quiconque refusera la marque ne pourra acheter ni vendre.

Nous avons comme premier problème le fait que l’on a tordu le texte de Tite 2:13. Comme vous pouvez clairement le voir, Paul ne nous commande pas d’attendre. Il nous instruit plutôt sur la façon que nous devons vivre pendant que nous attendons. Le deuxième problème, c’est que tout est bâti sur une fausse prémisse ― que les croyants ne peuvent pas survivre aux persécutions du faux prophète (ou aux désastres naturelles prophétisés). Mais, d’après les Écritures, juste avant que les coupes de la colère se répandent, une grande foule « d’élus » de toutes les parties du globe est rassemblée en tant que moisson finale (voir Apocalypse 14:14-16). De toute évidence, ces gens sont très vivants à ce moment-là.

Franchement, il ne devrait pas être surprenant de constater que des croyants survivent à cette épreuve, car une chose similaire est enregistrée dans le livre de Daniel. Là, le roi de Babylone construisit aussi une image et prononça une sentence de mort sur ceux qui refuseraient de l’adorer. « Et que quiconque ne se prosternerait pas et n’adorerait pas serait jeté dans la fournaise de feu ardent » (Daniel 3:11). Lorsque les trois Israélites (Shadrac, Méshac et Abed-Négo) refusèrent, le roi leur demanda : « Et qui est le Dieu qui vous délivrera de mes mains ? » (v. 15). Ce à quoi ils répliquèrent : « Voici, notre Dieu, que nous servons, nous peut délivrer de la fournaise de feu ardent, et il nous délivrera de ta main, ô Roi ! 18Sinon, sache, ô Roi ! que nous ne servirons point tes dieux, et que nous ne nous prosternerons point devant la statue d’or que tu as dressée » (vs 17-18). Comme nous le savons, Dieu délivra les trois hommes du milieu de la fournaise.

3. L’argument : « nous ne sommes pas supposés souffrir ».

Cet argument final est strictement un appel à l’émotivité. Tim LaHaye a écrit ce qui suit : « Il est impossible de comprendre qu’un fiancé aimant, tel que Se présente le Seigneur, puisse permettre que Son Église (qu’Éphésiens 5 désigne comme Sa fiancée) souffre une époque si terrifiante juste avant leur mariage, leurs noces et leur lune de miel de mille ans. »[10]

Si jamais argument fut destiné à « faire tiquer les oreilles », c’est bien celui-ci ! La vérité, c’est que la fiancée de Christ a pris l’habitude de passer régulièrement au travers de moments terrifiants. Dans le livre aux Hébreux, nous lisons : « Les femmes ont recouvré leurs morts par le moyen de la résurrection ; d’autres ont été étendus dans le tourment, ne tenant point compte d’être délivrés, afin d’obtenir la meilleure résurrection. 36Et d’autres ont été éprouvés par des moqueries et par des coups, par des liens, et par la prison. 37Ils ont été lapidés, ils ont été sciés, ils ont souffert de rudes épreuves, ils ont été mis à mort par le tranchant de l’épée, ils ont été errants çà et là, vêtus de peaux de brebis et de chèvres, réduits à la misère, affligés, tourmentés ; 38Desquels le monde n’était pas digne ; errant dans les déserts, et dans les montagnes, dans les cavernes, et dans les trous de la terre » (Hébreux 11:35-38). Et comment Pierre réconforta-t-il les croyants de son époque ? Au moyen de ce qu’on pourrait appeler une autre interprétation de la « bienheureuse espérance » de Paul : « Mes bien-aimés, ne trouvez point étrange quand vous êtes comme dans une fournaise pour votre épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire. 13Mais en ce que vous participez aux souffrances de Christ, réjouissez vous ; afin qu’aussi à la révélation de sa gloire, vous vous réjouissiez avec allégresse » (1 Pierre 4:12-13).

Mais, me direz-vous, il y a longtemps de cela. Qu’en est-il d’aujourd’hui ? Malheureusement, en ce qui regarde la persécution, les choses ne se sont pas améliorées. En mai 1997, deux chrétiens philippins furent décapités pour avoir rendu témoignage en Arabie Saoudite. Dans ce pays, un musulman converti au christianisme « doit souffrir une mort atroce, toute sa famille doit subir des représailles et la flétrissure doit se prolonger sur des générations. »[11] La persécution est particulièrement intense au Soudan et en Chine. Don Hodel, président de la Coalition Chrétienne, a récemment rédigé ceci : « La dernière forme de torture imposée à ceux qu’on arrête pour avoir pratiqué leur foi en Dieu raille la position même du culte […] Les bureaucrates chinois forcent les chrétiens à s’agenouiller comme pour prier. Puis, ils frappent du pied sur le dos de leurs talons jusqu’à ce que les chevilles se brisent. D’autres ont rapporté que, parmi les actes de persécution et de torture, il y avait des rossées, le ligotage et la pendaison des détenus par leurs membres, des supplices avec des poinçons à bestiaux, des perforeuses électriques et autres instruments, et le broyage du bout des doigts avec des tenailles. »[12]

[En Chine toujours, la police d’état a procédé à l’arrestation, en décembre 2005, d’un groupe de 29 responsables d’églises chrétiennes et, au Pakistan, les musulmans appellent à l’élimination pure et simple des chrétiens.]

Tous ceux qui prennent les Écritures au sérieux n’en seront pas étonnés. Le Seigneur Lui-même a indiqué que la persécution ferait partie de notre condition dans cette vie-ci : « Alors ils vous livreront pour être affligés, et vous tueront ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon Nom » (Matthieu 24:9). De la même façon, Paul a écrit : « …c’est par beaucoup d’afflictions qu’ils nous faut entrer dans le royaume de Dieu » (Actes 14:22). En dépit de ces déclarations, les pré-tribbeurs prétendent que la « fiancée de Christ » ne devrait pas avoir à souffrir à la fin des temps. [C’est une insulte directe envers les millions de martyrs chrétiens des deux derniers millénaires.]

Comme dernier commentaire sur cet argument, nous présentons les observations de l’impayable Robert Cameron. Il fut un des premiers leaders du mouvement pré-tribulationiste à avoir plus tard rejeté cette croyance. Dans ses écrits, il aborde la préoccupation des pré-tribbeurs à éviter les tribulations. « Partout dans le Nouveau Testament, on nous enseigne que souffrir pour Christ constitue un des plus grands honneurs que les chrétiens puissent se voir accorder. Ce désir de se soustraire à la souffrance pour Christ est un signe de dégénérescence. À la clôture de cette “dispensation”, ce sera un honneur que de souffrir la honte pour notre adorable Seigneur. »[13]

Conclusion

Même si l’existence d’un enlèvement avait pu être établi, cela n’aurait rien ajouté ni enlevé à la « bienheureuse espérance » des Écritures. Les pré-tribbeurs voudraient que nous croyions qu’elle ne sera bienheureuse que si elle délivre l’Église des tribulations prophétisées. C’est une enseignement des plus regrettables. L’espérance décrite par Paul n’a rien à voir avec la délivrance de l’Église. Elle a cependant tout à voir avec l’événement culminant de l’histoire : la manifestation glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus-Christ ! Pour cette raison, que nous ayons à passer « sept ans » de tribulations [ou trois ans et demi, comme il est toujours écrit dans l’Apocalypse] ou soixante-dix fois sept ans, la promesse de la « manifestation de Sa gloire » (voir 1 Pierre 4:13) demeurera notre « bienheureuse espérance ».

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[1] Tim LaHaye, No Fear of the Storm, p. 68.

[2] Isaac Watts, Logic, p. 90.

[3] Tim LaHaye, No Fear of the Storm, p. 221.

[4] Ibidem, p. 221.

[5] Ibidem, p. 62.

[6] Ibidem, p. 68.

[7] Ibidem, p. 222.

[8] John Walvoord, The Rapture Question, p. 75.

[9] Tim LaHaye, No Fear of the Storm, p. 56.

[10] Ibidem, p. 51.

[11] Tom Bethel, The American Spectator, avril 1997, p. 20.

[12] The Daily Oklahoman, 30 juillet 1997.

[13] George Ladd, The Blessed Hope, p. 49.

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