T.010 – Les méditations d’un endeuillé

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Je déteste la mort qui me prend un à un les êtres que j’aime. Je la méprise du plus profond de mon âme.

Ce n’est pas Dieu que je hais, c’est la mort avec laquelle l’ennemi frappe ma maison.

Si Dieu estime que je suis assez forte pour le supporter, Lui seul en est juge. Lui seul sait pourquoi.

Non, Seigneur, ce n’est pas à Toi que je tiens rancune, mais à mon ennemie. Cette mort inéluctable qui me nargue et détruit ce que je croyais avoir. Et c’est aussi un peu à moi-même, car je n’ai pas su préserver la vie. Mais qui est l’homme pour se battre contre la mort ?

La mort arrive toujours à l’heure où l’on ne l’a pas invité, où l’on ne songe même pas à elle. Elle est là, elle s’invite et vient voler ce qui ne lui appartient pas.

La mort est une vantarde, elle a plus d’un tour dans son sac et arrive toujours à ses fins. Un semblant de victoire remporté contre elle – lorsqu’elle menace de pointer son nez – ne garantit pas la fin de la guerre.

Pourquoi ne sait-on pas à l’avance qui et quand elle vient prendre ? On prendrait mieux soin des êtres que l’on aime, on les chérirait plus, on les surveillerait. Et on aurait la chance de leur faire de beaux adieux.

Mais au lieu de cela, c’est quand le corps est froid et que l’âme n’est plus à l’intérieur que l’on vient dire au revoir. Et bien sûr, l’être qui repose en silence n’est plus en mesure d’entendre notre sanglotant discours plein de regrets.

A-t-on encore envie de vivre quand la Faucheuse vient nous faucher notre amour ?

A-t-on encore envie d’aimer et de se battre ?

A ceci je répondrai une seule chose : rien ne se passe sous le soleil sans la permission de Dieu. S’Il a le droit de donner, Il a aussi le droit de reprendre.

Quelle leçon en tirer ? Que l’homme est de bien basse condition et que, même s’il se prend pour Dieu en croyant maîtriser la vie, la maladie, la guérison, il restera toujours – aussi longtemps que dure encore ce monde – assujetti à la mort.

C’est une leçon d’humilité et de foi : si la vie sur terre est si fragile, si on ne peut rien en espérer qui dépasse ses faibles limites, alors on a besoin de Dieu et de Sa promesse qui s’avère être notre seule consolation.

Ennemie impitoyable, tu penses donc me prendre tout ce que j’ai ! Tu crois ainsi me détourner de Dieu ?

Je t’entends qui ricane : « Comment un Dieu d’amour peut-Il laisser crever ceux que tu aimes ?! »

Non, je ne renierai pas mon Dieu, au contraire. Je me laisserai consoler par lui ! Je le laisserai essuyer toutes mes larmes.

Je scruterai l’horizon en cherchant du regard les bénédictions qu’Il a préparées pour moi. Je chercherai Ses bienfaits dans mes heures d’infortune.

Car mon Sauveur n’est pas un Dieu sadique, qui reprend ce qu’Il donne en riant, comme un enfant espiègle préparant en cachette un mauvais coup. Mon Dieu n’est pas ainsi. Il ne m’a pas créée pour me regarder de loin subir et souffrir, tels les spectateurs assoiffés de scandales et d’atrocités, ces personnes sans compassion qui passent des heures à lire des potins et à regarder dans des émissions perverses le malheur des autres.

Mon Dieu n’aime pas que je souffre. Il m’a certes mise dans ce monde assujetti à la mort, mais Il m’a donné le gage de Son Amour : Sa promesse d’une victoire finale, où la mort sera engloutie par la vie. C’est cette promesse qui essuie mes larmes.

Mon Sauveur connait les liens qui m’unissaient aux êtres qui disparaissent si subitement. Il perçoit parfaitement ma sensation de manque et Lui seul saura de quelle manière la combler.

Je ne dirai pas que l’Amour de Jésus est un baume magique qui efface instantanément le manque, sinon je ne me blottirais pas contre Lui à cet instant, recherchant pendant de longues heures la guérison pour mon manque et ma peine. Mais je place ma foi en mon Dieu, qui a dit de Lui-même : « je suis la résurrection et la vie » (Jean 11:25).

Peut m’importe de savoir aujourd’hui si les êtres que la mort me dérobe seront présents dans le monde à venir, je dépose ce désir entre les mains de Dieu. Il est le Père bienveillant qui sait comment bénir, consoler, choyer les enfants qu’Il aime. Il sait comment compenser les douleurs et les injustices. Et moi je crois qu’Il est en mesure de répondre à mon désir, aussi absurde et impossible puisse-t-il paraître.

Aux yeux de Dieu, mon deuil n’est pas absurde, ma douleur n’est pas minime.

Je ne souffre pas comme le Christ a souffert, mais je souffre et Dieu le voit.

Je voudrais m’endormir et me réveiller au retour glorieux de mon Sauveur… Mais à quoi cela Lui servirait-il ? Il fait disparaître les êtres que j’aime mais moi, Il ne me fait pas disparaître. Il me garde en vie, dans Ses bras.

Pourquoi ? Ai-je raison de demander pourquoi ? N’est-ce pas à Lui de choisir ?

L’esprit du monde est-il tant imprégné en moi que je cherche à rivaliser avec Dieu ?

Les humains choisissent qui doit vivre et qui doit mourir. L’esprit du monde se croit capable et, éthiquement parlant, libre d’en décider.

On tue des petits enfants dans le ventre des mères, des petits êtres qui déjà ont une âme, un cœur, un ressenti. On tue des personnes malades car on croit leur rendre service. On les laisse partir vers nulle part, sans leur parler de Dieu qui les aime et qui est en mesure de calmer leur souffrance. On tue des personnes à la guerre, car dans ce contexte, tout est permis. On se tue soi-même, quand on en a marre de la vie…

Cette mentalité de vouloir choisir est-elle si ancrée dans le genre humain que nous ne puissions la remettre en question ?

J’ai choisi de laisser Dieu être Dieu, de Le laisser choisir. Ceci peut sembler bien lâche, et pourtant, il faut beaucoup de courage pour continuer à croire et à se laisser aimer de Dieu, et à aimer Dieu quoi qu’il arrive. Il faut du courage pour parler de la mort et de l’amour de Dieu, qui sont aux yeux du monde deux sujets incompatibles.

Le petit être que j’ai perdu me manque et il est bon qu’il en soit ainsi. Cela me montre que quelque soient les épreuves, mon cœur ne s’endurcie pas. Il ne faut pas que mon cœur s’endurcisse.

Je n’ai pas le droit d’en vouloir à mon Sauveur. J’ai le devoir de Lui faire confiance.

J’ai le droit de pleurer. Je n’ai pas le devoir de faire semblant d’être joyeuse.

J’ai le droit de venir chercher le réconfort auprès de Lui. J’ai le devoir de ne pas imposer aux autres ma souffrance.

Droits et devoirs, ce sont les miens et Dieu en a d’autres. Je ne suis pas à Sa place même si j’aimerais comprendre.

Un jour, le Seigneur Jésus répondra personnellement à toutes mes questions. Que Dieu nous donne à tous la patience d’attendre ce jour ! Qu’Il garde ses élus de la tentation de se détourner de Lui ou de bouder trop longtemps, quand ceux-ci subissent deuil, pertes et injustices.

Car nous sommes responsables pour notre guérison, grâce au soutien de notre Dieu et la volonté de continuer à cheminer avec Lui.

Avec l’aide du Saint-Esprit, nous pouvons élever notre regard vers Celui qui est « le commencement et la fin » (Apocalypse 22:13), ce qui nous offrira la perspective de voir au-delà de toute fin terrestre, et la force de supporter le caractère éphémère de tout ce que nous chérissons.

Que le Seigneur nous fortifie tous !

Anne-Gaëlle




D.384 – Le Saint d’Israël

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Par Joseph Sakala

Dans Ézéchiel 39:7 Dieu dit : « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël. » Ce merveilleux nom de Dieu, « le Saint d’Israël », fut souvent utilisé pendant les derniers  jours des rois de Juda. Il paraît trois fois dans le livre des Psaumes. Dans Psaume 71:22, David déclare : « Aussi je te louerai sur l’instrument du luth, pour ta fidélité, ô mon Dieu ! Je te psalmodierai sur la harpe, ô Saint d’Israël ! » Dans Psaume 78:41-42, nous lisons : « Ils recommencèrent à tenter Dieu et à provoquer le Saint d’Israël ; ils ne se souvinrent plus de sa main, du jour où il les délivra de l’oppresseur. » Et dans Psaume 89:19, David dit : « Car l’Éternel est notre bouclier ; le Saint d’Israël est notre roi. »

Esaïe le proclame Saint d’Israël au moins vingt-sept fois. Le nom est employé trois autres fois. Dans Jérémie 50:29-30, le prophète déclare : « Assemblez à cri public les archers contre Babylone. Vous tous qui maniez l’arc, campez-vous contre elle tout autour ; que personne n’échappe ! Rendez-lui selon ses œuvres ; faites-lui selon tout ce qu’elle a fait ; car elle s’est élevée avec fierté contre l’Éternel, contre le Saint d’Israël. C’est pourquoi ses gens d’élite tomberont dans ses places, et tous ses gens de guerre seront anéantis en ce jour-là, dit l’Éternel. » Et encore une fois, dans Jérémie 51:5-6, où nous lisons : « Car Israël et Juda ne sont pas abandonnés de leur Dieu, de l’Éternel des armées, et le pays des Caldéens est rempli de crimes devant le Saint d’Israël. Fuyez loin de Babylone, et que chacun sauve sa vie, de peur que vous ne périssiez dans son iniquité ! Car c’est le temps de la vengeance de l’Éternel ; il lui rend ce qu’elle a mérité. »

Il apparaît une troisième fois dans Ézéchiel 39:7 (notre texte du début) : « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël. » Ce pattern inhabituel de Se proclamer le Saint d’Israël ne serait-il pas également Sa façon de nous annoncer le nombre d’années que Dieu allait venir nous annoncer la Rédemption et le Salut par notre Seigneur Jésus-Christ ? Nous avons vu Sa présence annoncée par David trois fois, suivie de vingt-sept fois dans Ésaïe, et trois autres fois par Ses deux prophètes. Additionnez ces chiffres et vous avez 3+27+3=33, le nombre d’années que le Rédempteur est venu en chair pour délivrer l’Israël de Dieu (Galates 6:16) avant de retourner au ciel.

L’emphase particulière mise sur ce nom de « Saint d’Israël » durant la dernière période du Royaume de Juda était probablement due à sa déchéance, culminant en sa captivité par les Babyloniens durant soixante-dix ans. Dieu leur a témoigné encore et encore qu’Il était Saint. « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44-45). Ce thème est proéminent dans la plupart des trente-trois passages où Dieu cite Son majestueux Nom.

Mais il l’est encore plus dans la dernière guerre de toute. Cette guerre se situe dans la période où Satan doit être délié pendant un peu de temps. Donc à la fin de ce Millénium, nous voyons une chose curieuse se produire. Satan, qui était enfermé pendant tout ce temps dans l’abîme, est soudainement relâché par Jésus. Il est alors tout à fait logique de se demander : vu que Dieu avait si bien enfermé Satan pour annuler sa maîtrise sur les humains pendant mille années, pourquoi Jésus voudra-t-Il faire une chose pareille ?

Dans Apocalypse 20, nous sommes à la fin du Millénium et voilà que certains individus de cette dernière génération résistent toujours et refusent de se convertir. Même avec Satan lié, nous avons ici une preuve évidente que la possibilité de pécher sera toujours présente dans la nature humaine. Il devient alors assuré que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume. Subséquemment, la simple nature humaine, sans le Saint-Esprit, sera toujours prédisposée à se rebeller contre Dieu. Au verset 7, Satan sera donc relâché de sa prison. Verset 8 : « « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. 9Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints, et la cité bien-aimée… »

Imaginez un instant ces gens qui n’avaient jamais connu la guerre depuis leur naissance, et voilà qu’en très peu de temps, Satan réussit à leur implanter dans l’esprit l’irrésistible et folle envie d’attaquer le camp des Saints à Jérusalem. Ils ont pourtant eu toutes les chances de leur côté. Seule leur nature humaine les fait résister à Dieu. Avons-nous encore des doutes à savoir si l’homme, dans son état naturel, est essentiellement bon ou méchant ? Si son cœur est juste ou tortueux ? Le fait que ces gens soient aux quatre coins de la terre, comme nous venons de le voir, semble aussi nous indiquer que, par un libre choix, ils se sont retirés le plus loin possible de l’endroit principal d’où leur venaient les bonnes instructions.

Il y a un vieux dicton qui dit : « Loin des yeux, loin du cœur. » Ces individus rebelles à Dieu préféreront demeurer le plus loin possible du trône de Jésus à Jérusalem. Ils sont identifiés à Gog et Magog, car ils démontrent exactement la même attitude antagoniste que les ennemis de l’Église actuelle et les ennemis d’Israël tels que décrits par Ézéchiel dans les chapitres 38 et 39. Ce sont des individus qui refuseront de se convertir à Jésus en dépit du fait qu’ils auront compris qu’Il sera leur seule source de salut, et en dépit de l’atmosphère merveilleux d’un monde quasi parfait dans lequel ils vivront. Une époque où la terre entière sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent.

Mais Satan à peine relâché, ils réagiront immédiatement à sa séduction. C’est un témoignage évident de l’héritage que chaque humain a reçu de nos premiers parents. Cela nous démontre également que, tant et aussi longtemps qu’on ne naît pas dans une nouveauté de vie par la conversion, notre nature demeure inchangée. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle [la chair] ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas] » (Romains 8:7). Nous en avons la preuve ici, car ces gens non convertis se tourneront immédiatement vers Satan et sa séduction. Ils se formeront une armée pour attaquer les saints.

Quelle erreur stupide ! On peut lire, à la fin du verset 9, qu’ils ne seront pas encore rendus à destination que : « un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. » Pauvres humains, croyant toujours qu’ils pourront se buter perpétuellement à leur Créateur sans en payer le prix, alors que leur salut était pourtant toujours disponible. Ayant réglé le cas de ces rebelles, Dieu va maintenant passer Sa sentence sur l’instigateur de toute cette misère humaine depuis la création du monde.

Verset 10 : « Et le diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Cet événement aura donc lieu mille ans après que la bête et le faux prophète y auront d’abord été précipités. Plusieurs prédicateurs utilisent ce verset pour tenter de prouver que les méchants vont brûler, sans jamais mourir, dans un feu éternel. Pourtant, sauf le diable, les démons et nos deux énergumènes, aucun humain ne se trouvera dans ce feu. Toute la controverse, dans ce verset 10, provient du verbe être que l’on emploie en français : « …où sont la bête et le faux prophète… » Dans les manuscrits grecs originaux, il n’y a pas de verbe à cet endroit ! On aurait donc dû traduire plus justement par « …où furent la bête et le faux prophète… », ou encore « …où étaient la bête et le faux prophète… ». Cela aurait été plus conforme avec la saine doctrine. On ne peut donc pas se baser sur ce verset pour avancer que la bête et le faux prophète seront toujours vivants dans ce feu et brûleront éternellement !

Mes chers amis, il est impensable qu’un individu puisse se proclamer ministre de Dieu et prêcher une pareille absurdité ! Comme si un Dieu d’amour pouvait Se réjouir à voir brûler des humains, créés à Son image, pendant l’éternité ! Une telle « vérité » ne peut venir que de Satan, très bien introduite dans l’esprit de ses prédicateurs, mais ne provenant certainement pas de Dieu, ni de Ses élus ! Il y a sans aucun doute quelque chose qu’ils ne comprennent pas, ici. D’abord, ce verset 10 couvre une période de mille années. Nous avons vu la Bête et le faux Prophète jetés dans ce feu, allumé par Dieu avant le début du Millénium. Jésus n’aura aucun intérêt à les garder en vie. Le feu va simplement les consumer, car c’est ce que le feu fait normalement : il consume !

Regardez au verset 9 ce qui arrive à Gog et à Magog qui veulent attaquer Jérusalem : un feu descend du ciel pour les dévorer ! Le mot utilisé par Dieu est extrêmement bien choisi. Dévorer ne veut pas dire « garder en vie » ! Regardez les documentaires sur les animaux sauvages qui dévorent leurs proies. Je vous garantis que la proie ne souffre pas éternellement. « Ah oui, » vous allez me dire, « mais nous voyons un buisson qui a brûlé devant Moïse sans se consumer ! Et ne voyons-nous pas les amis de Daniel marcher dans une fournaise qui ne les consume pas ? » Bien sûr ! Dans ces deux cas, nous voyons également des miracles où il y a une manifestation divine en faveur de Ses serviteurs ! Vous noterez aussi que les trois amis de Daniel n’ont pas souffert du tout, dans ce feu. « Les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu [de la fournaise ardente], n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:27).

Sachez que la Bête, le faux Prophète ainsi que Gog et Magog ne sont pas des serviteurs de Dieu ! Quand Dieu détruit, Il détruit ! Le feu brûle et consume. Malachie nous dit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds… » (Malachie 4:3). Avez-vous déjà vu de la cendre vivante et immortelle ? Abdias, au verset 16, nous dit : « …elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Dieu ne peut pas être plus clair ! En cendres, brûlés, consumés, disparus comme s’ils n’avaient jamais été. Donc, la Bête et le faux Prophète seront réduits en cendres, comme s’ils n’avaient jamais existé. Mais le feu dans lequel Jésus les précipitera sera maintenu allumé comme un témoignage contre les actions de ces deux antichrists afin de servir d’exemples aux gens qui vivront durant ce Millénium. Ce sera pour eux un rappel continuel de ce que la rébellion contre Dieu produit !

Comment peut-on savoir que ce feu sera maintenu actif ? Simplement parce que, après le Millénium, quand Satan aura fait ses derniers ravages et que le feu du ciel aura dévoré Gog et Magog, Satan sera précipité dans ce même feu où furent jetés la Bête et le faux Prophète, mille années auparavant. Dieu n’allumera pas un autre feu. Ce qui semble mélanger ces érudits, c’est la fin du verset 10 où il est écrit : « et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Mais de qui est-il question, ici ? Qui sont les « ils » ? Ce verset ne nous le dit pas d’une manière claire et sans ambiguïté. Jésus a caché cette vérité ailleurs.

Regardons, dans Matthieu 25:41, les paroles utilisées par Jésus Lui-même pour décrire le sort des maudits : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé [pour qui ?] au diable et à ses anges. » Donc, les humains passeront par la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible, tandis que le diable et ses anges déchus seront tourmentés jour et nuit durant l’éternité ! Notez, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20:10 l’utilisation du mot  « tourmentés » par Dieu, et non « brûlés » pendant l’éternité. Un esprit ne peut pas brûler, mais il peut être tourmenté aux siècles des siècles !

Alors, pourquoi jeter Satan et ses démons dans le feu ? Le but sera de lui faire voir ce qui restera de toute son œuvre de séduction : absolument rien ! De la cendre ! Quelle futilité d’avoir déployé autant d’efforts pendant tous ces siècles pour aboutir finalement avec ses démons dans un feu où il n’y aura plus personne à séduire pendant l’éternité. Pour eux, ce tourment sera intolérable. Le diable et ses démons sont destinés à vivre dans une confusion totale pendant l’éternité. Je suis convaincu que, s’ils avaient le choix, à ce moment-là, Satan et ses démons préféreraient ne plus exister, plutôt que de vivre continuellement dans un tel tourment. À la seule pensée d’un tel jugement, les démons doivent sûrement trembler (Jacques 2:19).

Mais revenons à Gog et Magog. Dans Ézéchiel 38:2,16 Dieu déclare au prophète : « Fils de l’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosh, de Méshec et de Tubal, et prophétise contre lui …Tu monteras contre mon peuple d’Israël, pareil à une nuée qui couvre le pays. Ce sera dans les derniers jours ; je te ferai marcher contre mon pays, afin que les nations me connaissent, quand je serai sanctifié par toi sous leurs yeux, ô Gog ! »

Nous arrivons maintenant à un événement majestueux et d’une importance capitale pour des milliards d’individus : la Deuxième Résurrection !

Apocalypse 20:11 « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » Le temps est venu pour Jésus de S’asseoir sur ce grand Trône blanc. Le fait qu’il soit blanc nous indique que c’est un trône de miséricorde, comme le vêtement blanc dans les Écritures, qui symbolise la Rédemption, disponible seulement par la grande miséricorde divine. Dans cette scène majestueuse, Jésus est prêt à juger tous les humains qui, depuis Adam et Ève, n’étaient pas destinés à la Première Résurrection, mille ans auparavant.

La terre et le ciel qui s’enfuient devant Sa face nous indiquent que Son jugement n’est pas dirigé vers la terre, ni vers les puissances célestes, dans les hauts lieux. Le symbolisme utilisé par Dieu ici, nous indique que le cas de la terre et du ciel était déjà réglé. D’abord nous avons vu le jugement contre la terre et ses rebelles par les sept derniers fléaux de la « colère de Dieu ». Nous venons aussi de voir le jugement de Satan et de ses démons, ces puissances célestes, dans les hauts lieux. Donc, seuls les humains sont impliqués dans ce jugement. Le symbolisme utilisé ici devrait nous faire comprendre qu’à ce moment-là, la terre ne pourrait pas disparaître immédiatement de manière littérale pour faire place à une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Cet évènement unique est cédulé, comme nous allons le découvrir, après la destruction de ceux qui doivent passer par la seconde mort, n’ayant pas été inscrits dans le Livre de Vie.

Pendant le Millénium, la terre sera préparée soigneusement pour devenir un véritable « Jardin d’Éden » dans le but d’accueillir tous ceux de cette Deuxième Résurrection, possiblement quelques 40 à 50 milliards de personnes, qui seront ressuscités en chair et en os dans un nouveau corps physique en parfaite santé, mais périssable. Ils seront mortels et seront soumis à une période de jugement, car, au moment de leur résurrection, leur sort éternel ne sera pas encore scellé. Il leur faudra donc un habitat physique et fonctionnel afin de poursuivre cette période de jugement. Il sera question de déterminer quelle sera l’éternité réservée à tous ces gens qui, durant l’histoire, n’ont, soit jamais connu Jésus, ou soit qu’ils ne se sont tout simplement pas convertis, pour toutes sortes de raisons que Dieu seul connaît.

À entendre prêcher certains télévangélistes, se convertir à Jésus serait la chose la plus facile au monde. Pourtant, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). Or, même si le salut est disponible à tous, il est humainement impossible de l’obtenir sans l’intervention préalable de Dieu le Père qui Se réserve le droit exclusif d’attirer la personne ainsi appelée. La conversion n’est donc pas simplement un sentiment ressenti sous le coup de l’émotion, lors d’une réunion religieuse quelconque et qui disparaît quelques jours plus tard quand la personne a eu le temps de se calmer. La véritable conversion est un engagement dans lequel une personne consent à servir volontairement Dieu au point de Lui donner sa vie. Dans un tel contrat, Dieu Lui-même prend la vie de cet individu en main. Il lui pardonne tous ses péchés antérieurs, met Son Esprit en lui et le donne à Christ comme un futur Élu dans Son Royaume. Je dis bien « futur », car, à partir du moment de sa conversion, le chrétien doit persévérer dans la foi jusqu’à sa mort.

Il ne peut pas se permettre d’abandonner Jésus, de rejeter l’Esprit Saint qui lui a été accordé et de retourner là où il était avant sa conversion. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Donc, recevoir le Saint-Esprit ne sauve pas la personne automatiquement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Il est donc question des prémices, ou la petite récolte, que Dieu, au fil des siècles, S’est soigneusement choisies, une par une, et qu’Il a prédestinées à devenir les futurs Élus de Son Royaume. Dès lors, le cheminement de leur vie a changé complètement, sachant : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Notez que c’est Dieu Lui-même qui décide du moment parfait pour appeler Ses prémices selon Son dessein. « Car ceux que Dieu a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci [Jésus] soit le premier-né de plusieurs frères : et ceux qu’il a prédestinés, Il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, Il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous apercevons clairement le processus par lequel Dieu Lui-même fait passer un futur Élu de Son Royaume.

Tandis que, dans cette Deuxième Résurrection, il est nettement question de personnes qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit et à qui le Saint-Esprit sera maintenant disponible, pendant une période de jugement déterminée par Jésus. Nous sommes rendus à l’époque dont a parlé Jésus quand Il a déclaré : « La moisson est grande : mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson » (Luc 10:2). Au moment de ce jugement du Grand Trône Blanc, les ouvriers (les Élus) seront déjà choisis et prêts pour récolter cette « grande moisson ». Vous noterez aussi que le Juge, ici, c’est Jésus et non le Père. Jésus Lui-même nous a déclaré que « le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22).

Retournons dans Apocalypse 20:12 : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu… » Les grands et les petits incluent des individus venant de toutes les sphères de la société. On parle ici des chefs de pays, des présidents de pays, des présidents d’entreprises, des chefs influents de la société et tous ceux pour qui les honneurs, le pouvoir et le prestige étaient leurs seules motivations. Plusieurs parmi eux auront même contribué activement à la conspiration millénaire de la Grande Babylone. Il y a aussi les petits, c’est-à-dire, le commun des mortels, les opprimés, les esclaves, les enfants avortés, ainsi que ceux qui étaient désirés, mais qui sont mort-nés d’une fausse-couche, ou en bas âge. Tous ces morts ressusciteront soudainement et seront devant ce Trône de miséricorde, accueillis par Jésus.

Verset 12 : « …et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Le but de Jésus, ici, est vraiment unique. Ce sera d’offrir le salut à tous ces individus qui ne l’ont pas reçu ou qui ne savaient même pas qu’il était disponible, ni comment. La façon dont Jésus va S’y prendre sera en leur ouvrant des livres  pour les instruire. Dans le verset cité, le mot grec traduit est biblios, qui a le sens de « livre », « parchemin », « rouleau ». Quels livres ? Les 66 livres de la Bible qui leur seront rendus accessibles ! L’expression « des livres furent ouverts » signifie donc que le Saint-Esprit va ouvrir leur esprit pour commencer à comprendre les enseignements des Saintes Écritures. L’instruction initiale sera très simple et directe. On leur dira : « Vous êtes tous coupables, car vous avez tous péché, et le salaire du péché, c’est la mort. Et c’est ce que vous méritez tous ! Car aucun de vous n’est juste, pas même un seul ! » Mais il leur sera clairement expliqué que Quelqu’un est venu pour payer la rançon de tous leurs péchés. Et ce Quelqu’un n’est nul autre que Celui qui est assis sur le Trône devant eux, et qui a le droit, maintenant, de les juger !

Les livres qui leur seront ouverts seront utilisés pour les instruire dans la voie divine pendant cette période de jugement. Et qui va les instruire ? Les Élus de la Première Résurrection ! Les prémices de Dieu qui avaient été données à Jésus, qui ont persévéré dans la Parole de Dieu, et avec qui Il S’est formé un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et qui régneront sur la terre, comme vous pouvez le voir dans Apocalypse 5:10. Avez-vous noté que pas un seul de tous ces ressuscités de la Seconde Résurrection n’est au ciel ? Tout ce jugement se passe sur la Terre ! Aucun n’a une âme immortelle ! Chacun doit passer par une période de jugement afin de déterminer s’il deviendra immortel éventuellement, comme ceux de la Première Résurrection.

Mais nous avons vu qu’un autre livre fut ouvert, celui qui est le Livre de vie. Saviez-vous que bon nombre de prédicateurs croient sincèrement que ce jugement servira uniquement à condamner les pécheurs ? Et que les livres qui seront ouverts seront des livres étalant tous leurs péchés, pour ensuite les jeter dans l’étang de feu afin de mourir une deuxième fois ? Ce serait pour Dieu un exercice de futilité, « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Un seul péché suffit pour mériter cette mort ! Alors, pourquoi garder des registres pour tous les autres ? En effet, on enseigne habituellement dans les églises que les Livres sont des espèces de registres où sont inscrits tous les péchés de chaque individu et qu’ils seront jugés d’après ces péchés.

Pour le véritable chrétien, cela ne devrait avoir aucun sens, car nous comprenons que nous ne sommes pas sauvés par les œuvres de la Loi. Si tel était le cas, pourquoi ouvrir le Livre de vie ? Avez-vous déjà pensé à cela ? Jésus connaît très bien ceux qui y seront déjà inscrits, lors de Son avènement, parce que nous serons enlevés vers Lui, dans les nuées, à Sa rencontre. Les Saintes Écritures nous indiquent également que nous allons, par la suite régner avec Lui durant le Millénium. S’il est complet, le Livre de Vie devrait demeurer fermé ! Ouvrir ce Livre durant le jugement de cette Deuxième Résurrection nous indique formellement que Jésus a l’intention d’y ajouter des noms ! Beaucoup de noms !

Sachez que Jésus ne détruira jamais un individu à qui Il n’a pas offert Son Saint-Esprit ! Durant le Millénium, alors que Satan sera lié, le Saint-Esprit sera offert à tous les survivants dans le but merveilleux de les amener au salut. Gardons toujours en mémoire que ce sera une époque où seule la Parole de Dieu sera enseignée par Ses Élus. Une période dans l’histoire de l’humanité très différente de ce que nous voyons présentement, avec des milliers de religions « chrétiennes » toutes en contradictions les unes avec les autres, disant pourtant utiliser les mêmes Saintes Écritures. Si nous ajoutons à cela toutes les autres sortes de religions invoquant différents dieux, sans oublier celles vouées directement à Satan, nous avons à l’heure actuelle une confusion religieuse entière, intégrale, absolue et complète.

Le Millénium sera entièrement différent ! Un seul enseignement sera donné, nous dit Dieu : « Alors, je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). Cela sous-entend que même les rebelles identifiés comme Gog et Magog à la fin du Millénium auront eu accès au Saint-Esprit avant de se révolter. Ceci nous indique également d’une manière éclatante que l’orgueil, toujours présent dans la nature humaine, les incitera à repousser, non seulement le sacrifice de Jésus, mais aussi le Saint-Esprit, gratuitement offert, par lequel leur salut était assuré. Il n’est donc pas surprenant de voir Jacques, le frère de Jésus nous déclarer : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Seul l’orgueil poussera ces gens à rejeter Dieu d’un commun accord. C’est sur cette faiblesse de caractère que Satan va se concentrer.

Cette partie de la dernière génération du Millénium refusera le Saint-Esprit, malgré l’exhortation de Jésus Lui-même. Nous savons que Dieu ne forcera jamais une personne à recevoir Son Saint-Esprit si elle n’en veut pas. Dieu est miséricordieux, prêt à tout pardonner, incluant l’orgueil, si l’individu veut en toute liberté s’approcher de Son Trône avec un cœur repentant. Jésus Lui-même a déclaré : « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31). Le péché impardonnable dont Jésus parle, c’est de rejeter Sa vie divine en nous qui est notre seule assurance de ressusciter un jour, afin de faire partie du Royaume de Dieu. Car : « si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Comment quelqu’un pourrait-il pécher contre le Saint-Esprit s’il ne l’a jamais reçu, ou si l’Esprit ne lui a jamais été offert par Dieu ? Nous savons, par les Écritures, que le Saint-Esprit est donné à une personne seulement au moment de sa conversion. C’est une initiative spirituelle qui requiert une compréhension profonde de l’engagement dans lequel cet individu veut cheminer avec son Sauveur. C’est un contrat personnel entre Jésus et ce chrétien et qui est scellé par le Saint-Esprit. Un contrat éternel avec Dieu Lui-même et qui n’a que deux conséquences possibles. Soit que le converti « persévère jusqu’à la fin » de sa vie dans la foi, et il sera sauvé, ou il rejette la seule puissance qui pourra le ressusciter à l’immortalité. En rejetant ainsi le sacrifice de Jésus, par lequel le Saint-Esprit lui fut donné, cette personne commet ainsi le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais. C’est comme si cet individu crucifiait Jésus une seconde fois. Jésus est mort une seule fois pour tous les péchés du monde. Malheur à celui qui voudrait Le crucifier une seconde fois pour les siens !

Combien de personnes, durant l’histoire humaine, ont vraiment compris cela ? Très peu ! Ceux du Millénium le comprendront sûrement : « car la terre [entière] sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). Alors, ces gens seront sans excuse. Vous savez, le poil me dresse sur la nuque quand je vois certains prédicateurs faire peur aux gens avec leur histoire à savoir que si l’on ne se convertit pas aujourd’hui, tout est perdu ! À quel moment ces ministres comprendront-ils que c’est le Père qui appelle quelqu’un au salut et non un homme ? L’homme doit prêcher la Parole de Dieu et laisser la conversion au Créateur. Qu’on prêche plutôt un Évangile d’amour. Cessons d’implanter cette crainte épouvantable de l’enfer dans l’esprit de certaines personnes qui se « convertissent » sur le champ sans réaliser la véritable conséquence de leur geste précipité.

La décision finale de mettre Son Esprit dans une personne revient toujours à Dieu, qui ne veut pas perdre une seule de Ses créatures. Il est bien écrit, en parlant des membres convertis du Corps de Christ : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16), et non à leur baptême dans une église en particulier. Dieu est amour ! Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu a ainsi promis le salut à tous ceux qui voudraient se convertir. Mais Dieu est extrêmement patient. Alors : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9).

C’est par amour que Dieu décide du meilleur moment pour appeler quelqu’un au salut. La grande majorité des humains qui formeront les nations sous le règne des Élus se convertiront durant cette Deuxième Résurrection. Alors, le Livre de Vie sera ouvert pour accueillir tous ceux qui se laisseront librement et volontairement toucher par Sa Parole et qui se convertiront par la suite. Dieu n’attend que ça pour pardonner leurs péchés et leur offrir l’immortalité. C’est là enfin que Son peuple ne polluera plus Son Saint Nom et ceux qui insisteront pour rejeter Son Saint Nom jusqu’à la toute fin devront passer par le feu de la géhenne et, croyez-moi, il y a des gens tellement méchants, que Dieu n’aura pas d’autres choix que de les éliminer tout simplement de Sa Merveilleuse Famille.




D.222 – FAUSSES DOCTRINES

 

Par : Joseph Sakala

À l’époque où nous vivons, il devient de plus en plus évident pour le serviteur de Dieu qu’il doit s’assurer que sa connaissance spirituelle continue sans cesse à le diriger vers le Royaume et non vers des problèmes. Dans chaque domaine d’activités, des normes sont établies afin de mieux assurer le bon fonctionnement de l’activité en question. Voilà pourquoi, peu importe le domaine de l’activité, des règles intégrales sont toujours établies selon lesquelles le dynamisme et la détermination doivent cheminer. Dans le domaine spirituel, ces règles de vitalité sont appelées « doctrines ». Le Petit Larousse définit doctrine ainsi : « Du latin doctrina. Ensemble des croyances d’une religion. L’ensemble biblique des instructions divines. » Peu importe l’église où un individu veut pratiquer son adoration, chacune établit des doctrines auxquelles ses brebis fidèles se doivent d’obéir.

Dans ce message, je voudrais me limiter seulement aux doctrines chrétiennes décrites dans la Sainte Bible, par opposition à toutes celles que nous trouvons un peu partout dans l’ensemble des religions, toutes dénominations confondues. Nous pourrions alors définir « doctrines » comme l’ensemble biblique des instructions divines à l’humanité pour qu’elle se dirige vers le Royaume de Dieu. Le but de ce message est d’analyser ce qui est enseigné au nom de Dieu dans toutes les religions du monde en regard de ce que la Parole de Dieu nous donne comme instruction. Afin d’établir une base solide sur laquelle nous pouvons nous fier, soit que nous acceptions la Parole de Dieu comme vérité fondamentale ou bien celle de tout homme qui veut enseigner. Dieu nous a créés libres, avec la disposition intellectuelle de prendre des décisions, mais aussi d’en subir les conséquences.

Ce que la majorité des humains ne semblent pas accepter, c’est que Dieu n’est pas obligé de nous talonner avec Sa verge de fer pour savoir si nous agissons bien ou mal. Puisque Dieu est amour, Il a simplement mis une loi spirituelle et invisible en action qui se nomme la loi d’amour. Cette loi d’amour quoique invisible et imperceptible, est tellement puissante que lorsque nous la brisons, elle finira éventuellement par nous briser. Et cela ne vient pas de Dieu, c’est carrément la conséquence de nos propres mauvaises décisions. Par contre, si nous obéissons à cette loi, elle nous procure des bénédictions. Si non, Dieu S’attribue le plein droit de Se retirer temporairement et de permettre des malédictions, si cette loi d’amour est brisée. J’aimerais clarifier ici que Dieu n’a aucun plaisir à envoyer des malédictions, mais Il les permet, cependant, pour réveiller Ses enfants afin qu’ils reviennent vers Lui.

Allons voir ce que Dieu a promis à Son peuple d’Israël, peu de temps avant de l’amener dans la terre promise à Abraham. Dans Deutéronome 28:1, nous lisons ceci : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Saviez-vous que cette belle promesse existe toujours ? Nous pourrions logiquement faire une association ici entre le mot commandement et doctrine, car les deux ont comme but de diriger le converti, qui obéit à la Parole de Dieu, vers des bénédictions dont la plus grande sera de faire partie du Royaume à venir. Et cette prééminence sur toutes les nations de la terre, promise à la nation d’Israël physique, sera accordée plutôt aux Élus, c’est-à-dire : « Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16). Un peuple saint et immortel, avec qui Dieu Lui-même viendra habiter dans la Jérusalem céleste à venir.

Avec ceci à l’esprit, regardons maintenant ce qui est écrit aux versets 2 à 14 : « 2Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : 3Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; 4Béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; 5Bénie sera ta corbeille et ta huche. 6Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. 7L’Éternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et par sept chemins ils s’enfuiront devant toi. 8L’Éternel commandera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers et dans tout ce à quoi tu mettras la main ; et il te bénira dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. 9L’Éternel t’établira pour lui être un peuple consacré, comme il te l’a juré, parce que tu garderas les commandements de l’Éternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies ; 10Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. 11Et l’Éternel ton Dieu te fera abonder en biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner. 12L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. 13L’Éternel te mettra à la tête des peuples et non à leur queue ; et tu seras toujours en haut, et jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de l’Éternel ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui d’observer et de pratiquer, 14Et que tu ne te détourneras, ni à droite ni à gauche, d’aucune des paroles que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir. »

J’aimerais qu’on note, en tant que fondation, que ces bénédictions furent promises à un peuple physique, n’ayant pas encore reçu le Saint-Esprit. Mais Dieu S’engageait à accomplir ces bénédictions à la condition que le peuple obéisse à la voix de l’Éternel son Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que l’Éternel leur avait prescrit. Lisez vous-mêmes l’Ancien Testament de la Bible pour découvrir si le peuple a obéi ou désobéi aux commandements de Dieu. Puisque Dieu Lui-même avait établi les conditions de cette promesse, la désobéissance devait aussi amener ses conséquences. Donc, puisque Dieu est amour, il convient aussi de réaliser que Sa loi d’amour, quoique invisible, soit aussi extrêmement puissante. Si nous obéissons à la loi, elle nous bénit, tandis que si nous désobéissons à la loi, la bénédiction est retirée et nous nous punissons nous-mêmes. Il est alors très important pour le chrétien de noter ce qui peut arriver à ceux qui décident volontairement de transgresser les doctrines et les commandements de Dieu.

Lisez vous-mêmes dans Deutéronome 28:15-68 ce qui pouvait arriver à la nation d’Israël en désobéissant à Dieu pour aller après d’autres dieux et pour les servir. Certains lisent ces passages et prétendent que ces instructions s’appliquaient à la nation d’Israël seulement. Reculons alors dans l’histoire à une époque où Israël n’existait même pas. Après un cataclysme épouvantable suite à la guerre où Satan voulait s’accaparer du Trône de Dieu et fut précipité avec ses démons vers la terre, Dieu décida, après une certaine période de temps, de jeter de nouveau Son regard vers la terre. « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Prenez maintenant le temps de lire attentivement, dans les versets 3 à 25, comment Dieu refait la structure de la terre, tout en créant les choses nécessaires pour accueillir une création vraiment spéciale pour Lui, vers la fin du sixième jour.

Dans Genèse 1:26, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Alors que les oiseaux, les  animaux et les poissons furent créés selon leur espèce, Dieu avait décidé de Se créer une famille avec qui Il partagerait toute cette création. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (vs 27-28). Dieu n’a pas permis à l’homme « d’évoluer » à l’image d’un singe, mais Dieu le créa à Son image.

Prétendre que l’homme et la femme, ou toute autre créature ou création, seraient le résultat éventuel d’une espèce d’évolution est un affront direct à Dieu. Poursuivons maintenant notre lecture. Au verset 31, il est écrit : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Ce qu’il faut absolument retenir de ce passage biblique, c’est que tous les animaux, les poissons, les oiseaux furent créés selon leur espèce. Tandis que l’homme fut créé à l’image de Dieu. Selon Son espèce ! Voilà la vraie doctrine ! Jusqu’ici, tout ce que Dieu avait fait était très bon et subsistait à l’état parfait.

Dans Genèse 2:9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » La seule condition pour que l’homme et sa femme héritent de cet univers était d’obéir à Dieu en s’alimentant à l’arbre de vie. Alors : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Donc, à ce moment précis, l’arbre de vie leur était tout à fait disponible avec tous les autres arbres du jardin. Sauf un !

Manger de l’arbre de vie voulait dire que nos premiers parents consentaient aussi à se laisser instruire par Dieu d’une façon directe. Dieu serait leur seul Dieu. Mais voici que Satan vient s’en prendre à nos premiers parents et tord le commandement de Dieu en leur disant : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Le diable implante dans leur esprit une contrefaçon du commandement de Dieu en leur proposant ceci : « Pourquoi vous contenter d’être seulement des enfants de Dieu ? Mangez de cet arbre et vous serez comme des dieux ». N’ayant pu détrôner Dieu lors de sa propre rébellion, Satan tente de mettre cette même idée dans l’esprit d’Adam et Ève, qui désobéissent à Dieu pour obéir à Satan. Ils se tournent donc vers un autre dieu pour le servir. Toutes les bénédictions promises par Dieu sont alors retirées et remplacées par les conséquences attachées à la désobéissance de nos premiers parents.

Dieu ayant pris Sa décision : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi [Pourtant dans le plan de Dieu la femme devait être une aide pour l’homme, semblable à lui] » (Genèse 2:18). Se tournant vers l’homme : « Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:16-17). Dieu ne maudit pas Adam. Dieu retire simplement Sa bénédiction, et Adam devait maintenant se fier à Satan, son nouveau dieu, qui n’avait aucune intention de le bénir, ni rendre le sol prospère à produire des fruits en abondance.

À ce stade, nous sommes en mesure d’établir que « commandement » équivaut à « doctrine ». Si la doctrine vient de Dieu, c’est une saine doctrine. Si elle vient d’ailleurs, c’est une fausse doctrine. Si elle vient de Dieu, elle est inspirée par le Saint-Esprit. Si elle vient de Satan, elle est poussée par son esprit. Ceux qui sont branchés sur Dieu doivent aussi vivre selon la saine doctrine. Mais la fausse doctrine est là aussi : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Donc, si notre seul choix demeure entre croire ce que Dieu dit et ce qu’un homme dit : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu [le converti] sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Le véritable converti à Christ est donc coupable de plagiat chaque fois qu’il cite la Parole de Dieu, ce dont il ne doit jamais se repentir.

Nous venons de voir ce que Dieu avait préparé pour l’humanité entière dès la création de nos premiers parents. Le plan familial devait débuter par un mariage heureux dans lequel Adam et Ève auraient engendré des enfants dans la famille de Dieu. Néanmoins, leur désobéissance les a privés de ces bénédictions, et leur mariage aussi fut battant dès le début. Dieu a déclaré ceci à Ève : « tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 2:18). Pourtant, dans le plan de Dieu, la femme devait être une aide pour l’homme, semblable à lui. La doctrine de Dieu leur promettait le bonheur. L’obéissance à la doctrine de l’autre dieu a créé une situation qui se perpétue jusqu’à ce jour. Nous n’avons qu’à constater le nombre de mariages qui finissent en divorce, où en violence conjugale où l’homme domine littéralement sur la femme en vrai dictateur. Et pourtant, les désirs de la femme se tournent encore vers son mari… Coïncidence ? Pas du tout ! Ce ne sont que les conséquences de la désobéissance à Dieu.

Mais Jésus vient pour rétablir cette alliance brisée par nos premiers parents et que Dieu avait commencé à préparer au travers d’Abraham. Est-ce que le mariage heureux est encore possible de nos jours ? Absolument ! Mais à la condition de s’alimenter à l’arbre de vie qui fut disponible à nos premiers parents avant de pécher. Or, avec le sacrifice de Jésus, le chemin vers l’arbre de vie fut de nouveau ouvert, à la seule condition de passer par Christ. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie [un Jésus ressuscité] » (Romains 5:10). Car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Soit que nous acceptons cette doctrine ou soit que nous en cherchons une autre. Si nous acceptons cette doctrine biblique, nous devons aussi reconnaître que toute autre prédication sur la façon de parvenir au salut est fausse. Sûrement un bon sujet de réflexion.

Le mariage

Revenons cependant sur l’instruction biblique d’un bon mariage. Prenons le temps d’analyser ce que Paul est inspiré de nous dire. Dans Éphésiens 5:28-33, nous lisons : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. » Cette instruction de Paul nous ramène au plan original, où Adam devait aimer sa femme comme lui-même et Ève, sa semblable, aurait aussi à aimer et à respecter son mari. Certains interprètent cette instruction comme voulant dire que, dans un mariage, les deux époux doivent toujours penser pareil.

La réussite dans un mariage n’est pas de penser pareil. Un mariage est composé de deux personnes, élevées dans deux familles différentes, dans un milieu différent et ayant des principes distincts à chaque famille. Il ne devrait pas être surprenant que ces deux individus, unis dans un mariage, aient leur propre façon individuelle de penser et de prendre une décision. Les conflits entre époux surviennent quand un des deux veut imposer sa volonté et sa décision comme étant irréversible ou indiscutable. Mais si, dans l’amour et le respect de l’autre le dialogue finit par amener les deux à s’entendre sur un plan convenable pour résoudre le conflit, où les pensées des deux seraient respectées, à partir de ce moment les deux peuvent penser ensemble. Malgré qu’ils soient deux, ils peuvent maintenant agir ensemble, dans la même direction, en équipe, comme une seule chair.

Voilà le principe derrière l’instruction de Dieu aux humains quand il a dit : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Notez que l’homme doit littéralement quitter ses parents pour dorénavant former sa famille où sa femme devient sa chair. Ils ne penseront pas nécessairement pareil, mais avec le dialogue dans l’amour, ils agiront ensemble. La beauté de cette instruction est dans sa simplicité. L’homme doit aimer sa femme comme il s’aime lui-même. Paul compare cette relation à celle que Jésus entretient avec les membres de Son Église. Paul nous déclare aussi qu’au moment où l’homme s’engage avec son épouse, il doit aussi quitter ses parents pour former sa propre famille.

Combien de couples ont souffert dans leur mariage parce qu’ils insistaient à faire le contraire ! Pourtant, cette instruction est simple et claire, car Dieu connaît la nature humaine. Les enfants reçoivent des instructions de leurs parents dès la naissance, et ce jusqu’au moment où ils deviennent adultes pour voler de leurs propres ailes. Le problème semble se produire quand la mère affronte la difficulté de couper vraiment le cordon ombilical et laisser son fils s’attacher à une autre femme. Et sans le vouloir, inconsciemment, elle offre une quantité de conseils à sa bru que celle-ci n’a jamais demandés. Alors, en résulte de gros conflits entre la mère et sa bru. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’encore trop d’humains refusent obstinément d’accepter que l’homme : « s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair ». Plusieurs individus prennent cette instruction comme s’appliquant à la partie sexuelle de leur vie, mais elle va au-delà du sexe. Une seule chair veut aussi dire que, puisque les deux sont maintenant unis comme ne faisant qu’une seule chair, l’esprit du couple doit aussi penser dans le même sens, et non en contradiction constante.

J’aime comparer ce principe à une équipe de chevaux tirant une voiture. Tant et aussi longtemps qu’ils tirent dans la même direction, ils peuvent tirer un attelage très chargé. Mais si un cheval décidait de tirer vers la droite tandis que l’autre déciderait d’aller vers la gauche, la voiture cesserait tout simplement d’avancer. Il en est ainsi dans le mariage. Si le mariage doit réussir, les deux époux doivent s’aimer et penser ensemble. Pas pareil, mais ensemble. Si un des deux décroche, à toute fin pratique, le mariage tombera éventuellement en miettes. Même si un des deux disait : « Je peux aimer pour deux », il se conte des sornettes. Ce ne sera qu’une question de temps avant qu’il ne puisse tenir le coup et décrochera aussi. Et même si le couple demeure ensemble, sans amour, ils se subissent au lieu de s’aimer. Beaucoup de mariages seraient sauvés si seulement le couple impliquait Dieu dans son dialogue. Les mariages à trois impliquant Dieu, le mari et la femme auront toujours les meilleures possibilités au monde de réussir.

Paul nous précise qu’au sujet du mariage : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église ». Nous savons que Jésus doit revenir pour célébrer une noce avec Son Église. Alors : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse [l’Église] s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Notez qu’il n’y aura pas de mariage au retour de Jésus, car le mariage existe déjà entre Jésus et Ses véritables serviteurs, et nous faisons déjà une seule chair avec Lui. Voilà pourquoi Paul nous dit : « Or, vous êtes [à présent] le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier » (1 Corinthiens 12:27), Jésus étant la tête, alors que nous formons Son corps. Mais Il y aura néanmoins une grande noce avec Jésus, un moment de grande réjouissance pour ceux qui auront persévéré dans la foi jusqu’à la fin, afin de pouvoir participer à cette noce. Paul avait entièrement raison de dire : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église ». Paul parlait de cet événement fabuleux où Christ viendra rejoindre Sa bien-aimée et célébrer Son alliance avec elle par une grande noce jamais vue dans toute l’histoire du monde.

Et pour ceux qui pensent que cette promesse n’est simplement que quelque chose de spirituel et d’euphorique, lisons Apocalypse 19:9 : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. » Voilà la saine doctrine ! Toutes les autres qui seraient en contradiction sont de fausses doctrines. Pour terminer son instruction sur un mariage réussi, Paul nous déclare : « Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ». Cette instruction sur le comportement du mari envers sa femme paraît assez claire, mais la femme doit aussi amener sa part au succès de cette union. Elle doit respecter son mari. Le Petit Larousse définit ainsi le mot respect : « Sentiment qui porte à traiter quelqu’un avec grand égard, à ne pas lui porter atteinte ». Si ce petit verset de Paul était existant dans chaque mariage, combien de divorces auraient été évités, car le respect engage le dialogue, et le dialogue produit des solutions, et les solutions protègent le mariage. Une toute petite doctrine qui fonctionne très bien chez ceux qui acceptent volontairement de la mettre en pratique. Nonobstant cela, ceux qui refusent de l’appliquer dans leur couple vous donneront une variété de justifications pour légitimer leur divorce.

Le salut

Regardons maintenant une autre doctrine reliée au salut. Dans l’Ancien Testament, après le péché de nos premiers parents, le chemin vers le salut leur fut littéralement coupé. Ayant fait l’évaluation de leur décision, prise en toute liberté : « l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu [dans son esprit] comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main [dans son état de péché], et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours [dans cet état]. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:22-24). Certes, Adam et Ève n’y avaient plus accès, mais être coupé de l’arbre de vie ne voulait pas nécessairement dire destiné automatiquement au feu de la géhenne tel que prêché par plusieurs religions.

Le déluge est venu et seulement huit personnes de la famille de Noé furent sauvées ; alors, qu’adviendra-t-il de tous ces gens qui, depuis Adam et Ève, sont tous morts et n’ont jamais connu ni entendu parler de Jésus, le seul nom écrit sous le ciel par qui ils pouvaient être sauvés (Actes 4:12) ? Depuis Noé jusqu’à la naissance de Jésus, quelle quantité de personnes ont réellement connu Christ ou entendu Son Évangile ? Même durant Son ministère de trois ans et demi, combien d’individus ont vraiment compris et accepté Son message de salut ? Environ 120 personnes attendaient résolument la promesse d’un Consolateur (Actes 1:15). Qu’arrivera-t-il à tous les humains de la terre qui vivaient à cette époque et qui n’ont pas accepté l’Évangile du salut ? Combien d’humains, depuis les vingt siècles qui ont suivi, ont résolu de marcher librement et volontairement avec Christ, la Parole même de Dieu, vivant dans la chair humaine, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23) ?

Pourtant : « la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Combien Dieu en a-t-Il attiré pour les donner à Jésus afin de cheminer vers ce Royaume qu’Il est venu leur offrir gratuitement ? Les Élus de ce Royaume seulement et non la population terrestre entière. Ces Élus ont été jugés par Dieu Lui-même en les gardant dans la vérité pour les préparer à la tâche immense de devenir Ses rois et sacrificateurs sur les nations (Apocalypse 5:10). Voilà pourquoi Pierre, le chef des apôtres, a déclaré ceci aux Élus : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous [les élus], quelle sera la fin de ceux [les autres] qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:17). La réponse nous a été donnée par Jean qui, dans sa vision, a vu ce Grand Trône Blanc sur lequel Jésus est assis.

Le Trône Blanc représente la Justice et la Miséricorde de Dieu. Dans Sa miséricorde qui n’a pas de fin, Jésus permettra à tous les non convertis de tous les siècles, de ressusciter après le Millenium, d’ouvrir les livres de la Bible afin que ces gens soient finalement enseignés dans la vraie doctrine (Apocalypse 20:11-12). C’est cette deuxième résurrection où le Livre de Vie est aussi ouvert, pour accueillir les milliards d’individus qui se convertiront à Christ et qui formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront. « Et les nations qui auront été sauvées [durant le Millénium et cette deuxième résurrection], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Vous noterez qu’à cette époque, la terre est déjà purifiée, la Jérusalem céleste est sur la terre, tous ces individus mentionnés ici sont immortels, Satan et ses démons sont complètement disparus du décor, ayant été jetés auparavant dans le même feu que Jésus avait allumé pour détruire la Bête et le faux prophète (Apocalypse 20:10). Pourtant, la grande majorité des églises chrétiennes veulent convertir le monde entier immédiatement afin de le préparer pour le retour de Jésus. Les pasteurs utilisent l’argument qu’aujourd’hui est le seul jour de salut, sinon nous sommes perdus. Toutefois, ils utilisent ce même argument chaque fois qu’ils prêchent sur le salut, et chaque fois ce jour précis devient le seul jour de salut. Il semble y avoir une nette contradiction dans leur propre prédication. Si Dieu croyait que toutes les nations seraient déjà converties au retour de Christ, pourquoi nous donner l’Apocalypse, nous annonçant avec certitude que, lors de Son retour, la terre entière sera dans la confusion la plus totale ?

Vous noterez aussi que ce salut vous est toujours offert, d’une façon simple et commode, alors que vous êtes un témoin observateur dans les gradins d’un auditorium ou d’un stade sportif. Et après un sermon charismatique qui vous touche profondément, on vous déclare que si vous donnez votre cœur à Jésus vous êtes automatiquement sauvé ; et une fois sauvé toujours sauvé. Donc, selon cette doctrine, c’est l’humain qui décide quand il voudra être sauvé. C’est le télévangéliste qui appelle, et c’est vous qui décidez de répondre à l’appel. Par contre, quelle est l’instruction de Jésus sur ce sujet si important ? Dans Jean 6:44, Jésus déclare : « Personne ne peut venir à Moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et Je le ressusciterai au dernier jour. » Nous voyons explicitement ici que le salut fait partie d’un processus planifié par Dieu Lui-même pour Se former une famille éternelle.

Voilà pourquoi Jésus ajoute ceci au verset 45 : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi ». Donc, c’est Dieu qui choisit Ses futurs Élus du Royaume, et ceux qui écoutent et acceptent cette invitation du Père sont alors donnés à Jésus. Dans Sa dernière prière à Son Père avant d’être crucifié, Jésus a dit ceci au sujet de ceux que Dieu avait attirés et qui ont accepté de suivre Christ jusqu’à la fin : « J’ai manifesté Ton nom aux hommes que Tu m’as donnés du monde ; ils étaient à Toi, et Tu me les as donnés, et ils ont gardé Ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car Je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé » (Jean 17:6-8). La fausse doctrine qu’aujourd’hui est le SEUL JOUR de salut est une contrefaçon satanique pour faire paniquer des gens honnêtes et sincères, par des pasteurs avides de leurs dîmes et offrandes, pour mieux dominer sur ces chères brebis.

Je ne voudrais pas donner l’impression que je suggère à tout le monde de quitter leur congrégation et fermer toutes les églises. Tout le monde n’a pas le temps de consacrer des heures à étudier la Bible, pour toutes sortes de raisons qui leur sont personnelles. Donc, appartenir à une congrégation est essentiel pour eux afin de recevoir de l’enseignement sur l’Évangile. Je suis le premier à avouer que toutes les congrégations se disant chrétiennes prêchent une bonne portion de vérité, autrement leurs bâtiments seraient complètement vides. Cependant, d’autres religions, non chrétiennes, celles-là, et remplies de concepts mensongers, sont loin d’être vides non plus… Ce n’est donc pas parce qu’une église ou une religion possède des vérités qu’elle attire davantage de fidèles, sinon, il n’y aurait pas de bouddhisme, d’hindouisme et surtout de satanisme ! Il y a des mensonges qui attirent autant, si non plus que la vérité (ovni, nouvel âge, etc.). Jésus nous a dit : « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10:16). Jésus nous commande de développer notre discernement.

D’autres personnes ont besoin de fraternisation et les réunions hebdomadaires leur donnent une occasion idéale de rencontrer des amis, de se faire instruire, et de prendre un bon café avec un beigne ou autre friandise. Ceci est bien, mais n’est pas une bonne raison pour accepter un enseignement dilué ou nettement altéré et déformé. Voilà où réside le véritable problème que chaque chrétien doit avoir à cœur d’éviter afin de ne pas en être victime. Alors, je ne cesserai jamais de citer ces paroles de Paul : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon [la vraie doctrine]. Abstenez-vous de toute apparence de mal [la fausse doctrine] » (1 Thessaloniciens 5:21-22). Cette exhortation de Paul couvre non seulement les fausses doctrines, mais aussi tout ce qui est véhiculé à l’encontre de la Parole de Dieu.

Regardons maintenant la promesse fantastique promise par Jésus à ceux qui persévéreront dans Sa Parole au moment de la grande tribulation des derniers jours avant Son retour. « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Jésus S’engage à protéger Lui-même Ses serviteurs durant ces trois ans et demi qu’Il utilisera pour éprouver les « habitants de la terre ». Donc, pendant que le monde entier sera éprouvé, Jésus Lui-même protégera les siens. Voilà pourquoi Jésus, à la veille de Sa mort, a déclaré ceci à Son Père, dans Jean 17:9 : « Je prie pour eux [Mes serviteurs] ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ». Ajoutons à ceci ce qui est écrit dans Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Cette vie éternelle ne passe que par le salut et le salut ne passe que par Jésus et AUCUN autre. Croire en Jésus ne veut pas simplement dire de croire que Jésus a déjà existé et existe toujours. L’enjeu est tellement grandiose que croire en Jésus veut dire croire d’abord fermement tout ce que Jésus a enseigné et, subséquemment, vivre selon Sa Parole.

C’est pour cette raison que Jésus Lui-même a déclaré que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et JE le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Dans Jean 11:25, Jésus a dit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ». Voilà la vraie doctrine saine. Tout salut voulant venir d’une autre façon et soi-disant disponible par un autre que Jésus est une fausse doctrine. Dieu ne Se contredit jamais ! Alors, si une église prêche un salut facile, dans lequel le « converti » n’a aucun effort à faire après sa plongée dans une piscine ou toute autre manière de baptiser, c’est une doctrine d’homme. Donc, si nous en sommes rendus à ce point pour en arriver à une décision, la Bible elle-même nous donne la solution. « Que Dieu soit reconnu véritable et tout homme menteur » (Romains 3:4). Pourtant, des milliards d’humains sont présentement convaincus que le salut peut passer par un autre que Jésus. Alors, je vous suggère en toute humilité de suivre une autre petite instruction biblique qui nous dit : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:21-22).

Toutes les églises « chrétiennes » de notre époque prêchent des choses qui sont bonnes, alors il faut les retenir. Mais la Bible insiste surtout sur le fait de nous abstenir de toute apparence de mal. C’est ici le véritable travail du serviteur de Christ : pouvoir distinguer entre le bon et le mal, et seule la Parole de Dieu peut nous révéler la différence. Je me pose la question à savoir combien de personnes étudient vraiment la Bible ? Beaucoup de personnes possèdent des Bibles, et cela paraît très bien dans une bibliothèque. Certains en font la lecture à l’occasion, et régulièrement dans d’autres cas. Mais je repose ma question à savoir combien prennent le temps d’étudier fidèlement la Bible dans le but de découvrir ce que Dieu veut amoureusement nous donner comme instruction pour renouveler notre vie ? De découvrir que Son soutien est toujours là pour nous sortir de nos épreuves, de nous instruire dans le plan admirable qu’Il a préparé pour l’humanité, et finalement comment parvenir littéralement dans ce Royaume où tous Ses enfants formeront une grande famille avec Dieu ? Une famille où le Créateur de l’univers partagera Sa création entière avec nous. Quel beau sujet de méditation pour ceux qui croient vraiment dans la Parole de Dieu !

Les résurrections

Prenons maintenant la doctrine de la résurrection. Plusieurs religions prêchent qu’il n’y aura qu’une seule résurrection. D’autres prêchent deux résurrections, une pour les sauvés et une pour la destruction de tous les autres dans le feu de la géhenne. Pourtant, toutes ces dénominations prétendent utiliser la même Bible pour appuyer leurs croyances et leur prédication. Nonobstant cela, que nous déclare Dieu dans Sa Parole ? Durant tout Son ministère, Jésus a prêché que le Royaume de Dieu était proche. Même ici, la majorité des églises chrétiennes ne semblent pas avoir saisi Son message. Jésus annonçait l’établissement de Son Royaume sur cette terre, alors que toutes les religions enseignent que le chrétien ira au ciel après sa mort. Cet enseignement est en nette contradiction avec cette déclaration de Jésus dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel ». Qui a raison, Jésus ou les hommes ?

Il devient alors évident qu’il subsiste une nette contestation entre ce que Jésus a enseigné et ce que les hommes ont enseigné durant une vingtaine de siècles. Juste avant de monter au ciel, Jésus a rassuré Ses disciples qui s’inquiétaient de ce qui leur arriverait après Son départ. Alors, pour les apaiser, Jésus leur à déclaré : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place » (Jean 14:1-2). Que veut dire « la maison du Père » ? Dans la vision du ciel qu’il avait reçue de Jésus, Jean nous déclare ceci : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux » (Apocalypse 21:2-3). Dans cette seule déclaration nous voyons clairement que c’est Dieu Lui-même qui descendra sur cette terre dans cette Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem, pour habiter avec Sa Famille immortelle. Ils seront Son peuple, et Il sera leur Dieu.

Mais les religions envoient leur brebis au ciel, alors que Dieu Lui-même nous déclare que c’est Lui qui descendra du ciel pour venir vivre dans cette Ville Sainte pour administrer Son Gouvernement universel avec Sa famille. Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Il sera leur Dieu. Mais revenons à ce que Jésus a déclaré à Ses disciples, dans Jean 14:3 : « Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Encore une fois, Jésus nous dit qu’Il reviendra, alors que les pasteurs rassurent leurs brebis que l’homme peut y aller. Mais comment a-t-on pu vendre un tel mensonge à des milliards de personnes durant autant de siècles ? D’abord, en empêchant les fidèles d’étudier la Bible. Ensuite en prêchant un salut sans trop d’effort. Écoutez et observez les instructions de votre église à la lettre, et ne critiquez jamais votre pasteur, votre curé ou votre ministre, peu importe ce qu’il dira durant son sermon. Vivez votre vie au meilleur de ce que vous décidez qui est bon, et quand vous serez sur votre lit de mort, faites un acte de contrition et tout sera réglé. Si vous craignez de mourir sans avoir le temps de vous repentir, on peut, avec des dons, acheter une indulgence plénière qui efface tous les péchés, vous donnant le privilège de passez à GO, ramassez votre 200 $ et de monter directement au ciel. Mais pour faire quoi au juste ?

Revenons encore une fois à l’instruction de Jésus à Ses disciples, leur disant que dans cette Cité Sainte, il y a plusieurs demeures. À quoi au juste fait-Il allusion ? C’est quand même intéressant de noter que dans tous les pays du monde, il existe une Chambre ou Parlement où tous les élus se réunissent régulièrement pour diriger leur pays et rédiger constamment des lois appropriées à leur bien-être. Dans ces bâtiments, chaque ministre a sa demeure ou son bureau pour exécuter son ministère. Nous avons cette situation depuis des siècles et nous la trouvons tout à fait normale et équitable. Mais quand Jésus déclare qu’Il doit monter au ciel pour nous préparer un poste en tant qu’Élu dans Son gouvernement, les gens manifestent abondamment de difficulté à accepter que Dieu puisse agir ainsi dans Son Gouvernement. Le problème est évident. La Bible nous dit que Satan est « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Ayant utilisé le dessein que Dieu avait déjà établi, Satan a tout naturellement formé une contrefaçon gouvernementale pour les humains, dans laquelle la confusion organisée perdure, et perdurera jusqu’au moment où Jésus viendra détruire cette structure satanique pour établir Son Gouvernement Mondial.

Continuons maintenant où Jésus rassure Ses disciples ainsi : « Quand je serai parti, et que Je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi ». Dans Jean 14:4, Jésus ajoute : « Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin ». Le chemin, ici, n’est pas de monter au ciel, mais plutôt de savoir où Jésus S’en allait, et encore davantage, le chemin à suivre pour parvenir au Royaume qu’Il a prêché et qu’Il établira quand Il reviendra. Thomas ne semble pas comprendre entièrement. Alors, au verset 5, Thomas Lui dit : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » Au verset 6, « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi ». Je ne veux pas brusquer personne, mais si quelqu’un vous indique qu’il y a possibilité de parvenir au salut, à la vérité, et à l’immortalité par un autre chemin que JÉSUS, vérifiez leur doctrine de près avant d’accepter.

Donc, personne ne monte au ciel ! Vers la fin de la grande tribulation à venir, la Bible nous dit que sept trompettes sonneront pour annoncer sept malheurs. Regardons cependant ce qui doit arriver alors que la septième sonnera. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Il est bel et bien question ici des royaumes du monde qui seront tous soumis à un seul Royaume mondial dirigé par Christ. Le prophète Daniel fut inspiré de prédire cet événement superbe. En parlant des temps de la fin où le monde sera au bord du gouffre de l’autodestruction, Daniel nous déclare : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44).

C’est précisément à ce moment où Jésus revient qu’il y aura aussi la première résurrection, celle des Élus à qui Jésus a déclaré qu’Il allait au ciel pour leur préparer des postes de gouverne dans ce Royaume. Et quand le temps pour cela sera dévolu, Jésus reviendra afin que, là où Il sera, nous y soyons aussi. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). L’immortalité nous est confirmée ici par l’expression : « La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ». À cette déclaration, il convient d’en ajouter une autre pour nous indiquer où ce règne de mille ans aura lieu. « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Mais quel sera le sort de ceux qui sont morts depuis Adam et Ève et qui ne seront pas de cette première résurrection ? Sont-il perdus à tout jamais et destinés au feu éternel ? Beaucoup trop de ministres en sont convaincus et, par le fait même, font passer un Dieu d’amour pour un Dieu qui paraît Se réjouir à vouloir détruire Sa création.

C’est sûrement le but que Satan s’est fixé, pas le Dieu d’amour qui nous a créés à Son image et à Sa ressemblance. Allons voir ce que Dieu nous dit. « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:5). Il est explicitement question ici d’une deuxième résurrection après la période de mille ans. Qu’arrivera-t-il alors à ce moment ? Jean a vu ceci dans sa vision : « Puis, je vis un Grand Trône Blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12). Si tous ces morts sont debout devant le trône, il est tout à fait logique de conjecturer qu’ils sont revenus à la vie grâce à une résurrection. On pourrait se poser la question à savoir si cette résurrection n’est seulement que pour la destruction, comme certains pasteurs semblent le présumer, pourquoi Jésus, ce Miséricordieux par excellence, assis sur le grand trône blanc, ouvrira-t-Il le Livre de Vie s’Il n’a aucune intention d’y ajouter des noms ?

Comment Jésus, Dieu venu en chair, pourrait-Il détruire des milliards de gens qui, tout au long des siècles, n’ont eu aucune chance de savoir qui était Jésus, sans compter comment se convertir à Christ. Qui connaissait Jésus au moment du déluge ? Qui s’intéressait à Jésus dans tous les grands royaumes païens du monde alors qu’ils avaient des centaines de dieux pour les occuper ? Combien de bouddhistes, de musulmans, de communistes, et d’athées sont présentement convertis à Christ ? Sans oublier les handicapés mentaux étalés sur 6 000 ans d’histoire, les trisomiques et tous ceux qui n’avaient pas les facultés intellectuelles pour comprendre les principes du salut. Et que dire de tous les enfants morts en bas âge, en couche ou avortés ? Faudrait-il croire aux « limbes », cet endroit catholique dont la Bible ne mentionne pas un traître mot ? Penser que ces derniers puissent avoir droit au salut sans avoir connu Christ et Son sacrifice, c’est nier le fondement même de l’Évangile ! Jésus pourrait-Il détruire tous ces innocents qui ignorent toujours qu’Il est le SEUL par qui on puisse parvenir au salut ? Une telle action serait en distincte contradiction avec la déclaration que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17).

Nous voyons distinctement qu’il y a confusion totale dans l’enseignement religieux, même parmi la « chrétienté ». Satan a réussi, au fil du temps, à s’infiltrer dans toutes les organisations religieuses avec une contrefaçon bien organisée pour tenter de détruire le plan de Dieu pour l’humanité. Et il le fait par l’entremise des milliers de religions, fondées par des hommes cupides, prêts à prêcher n’importe quoi pour s’enrichir tout en profitant de chaque situation qui leur est offerte. Voici l’évaluation de Paul en parlant de ces ministres : « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18). Notez que les brebis honnêtes, les cœurs simples ne sont pas en cause ici. Ce sont plutôt les faux ministres, qui sont supposés diriger ces cœurs simples vers le Royaume, qui sont faux, car ils ne servent pas Jésus. Ils séduisent les brebis par des paroles douces et flatteuses pour servir leur propre ventre.

Jacques, dès les débuts de l’Église, à voulu éviter ce problème dans les congrégations de l’Église de Dieu. Dans son épître, Jacques déclare ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Je suggère fortement à tous les ministres qui présument avoir le droit d’enseigner ce qu’ils commandent, simplement parce qu’ils ont été ordonnés dans une dénomination quelconque, de bien garder en mémoire cette déclaration de Jacques, car, au retour de Christ, ils auront des comptes à Lui rendre. On ne joue pas avec la Parole de Dieu, car elle doit rester intacte, et ceux qui la détraquent devront s’attendre à accepter un jugement plus sévère.

En revenant aux résurrections, il y en a une autre et qui semble échapper complètement à toutes les églises, à cause de la façon qu’elle est décrite dans la Bible. Dans Apocalypse 20:13-15, nous lisons : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu ». La description de cette résurrection ressemble drôlement à la deuxième que nous venons de voir. À prime abord, on pourrait croire à une répétition des versets précédents, mais il n’en est rien. En effet, nous voyons clairement ici une autre résurrection où la mer rend tous les noyés qui s’y trouvent, la mort et l’enfer (séjour des morts) rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Mais il y a une étonnante différence entre cette résurrection et la deuxième. D’abord le Trône Blanc de la miséricorde n’y est plus, et le Livre de Vie n’est pas ouvert ni mentionné. Il devient alors évident que cette résurrection est uniquement destinée à la destruction totale des rebelles qui auront rejeté Dieu, le salut et le Saint-Esprit jusqu’à la fin.

Ils commettent ainsi ce que Jésus a révélé être le péché contre l’Esprit et que Dieu ne pourra jamais pardonner, car c’est dans la nature même de ce péché de pousser l’homme à ne jamais plus demander pardon. Dieu est Esprit (Jean 4:24), et Dieu est Saint (Lévitique 19:2). Dieu est donc le Saint-Esprit ! Si quelqu’un persiste à rejeter Dieu jusqu’à la fin de son existence, comment pourrait-il faire partie de la Famille de Dieu ? Jésus Lui-même nous décrit ceux qui feront sûrement partie de cette grande Famille Divine et immortelle. « Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie [l’immortalité], et d’entrer par les portes dans la ville [la Jérusalem céleste] ! » (Apocalypse 22:14). Ce sont les gens qui ont accepté le sacrifice de Jésus et, en acceptant Son nom comme étant le SEUL sous le ciel par lequel nous pouvons être sauvés, ont aussi persévéré dans la foi jusqu’à la fin de leur vie. À ceux-là, Dieu a donné un dépôt de Son Esprit avec une promesse future fabuleuse. La résurrection dans l’immortalité !

C’est d’ailleurs ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 1:21-22 : « Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes [dépôt] de Son Esprit ». Nous voyons que l’onction qui nous affermit en Christ vient directement du Père, qui met aussi un dépôt de Son Esprit en nous. Paul, doté de cette compréhension formidable, pouvait facilement nous déclarer ceci, dans Romains 8:11 : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous ». Donc, au risque de me répéter, si quelqu’un n’a pas le Saint-Esprit en lui, il lui est impossible de faire partie de la Famille de Dieu.

Tout dans les Saintes Écritures semble nous indiquer que, lors de la deuxième résurrection, la grande majorité des gens se convertiront à Christ, et auront par conséquent leurs noms inscrits dans le Livre de Vie qui sera ouvert pour les recevoir. Parce que Satan, qui les séduisait n’y sera plus. Pour ce qui est de ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la fin, Jésus, en parlant de l’accès à la Ville Sainte, dira simplement : « Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22:15). Nous avons ici la liste biblique de ceux qui ne seront jamais inscrits dans le Livre de Vie, ou dont le nom sera effacé du Livre de Vie pour avoir négligé, puis rejeté le dépôt de l’Esprit qui était en eux. Le sort de ces rebelles est clairement expliqué par Jésus dans Sa révélation à Jean : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Ceci sera un événement unique qui détruira, non seulement les rebelles, mais purifiera aussi la terre pour créer une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Par la suite elle sera prête à recevoir la Jérusalem céleste qui descendra du ciel et dans laquelle Dieu Lui-même viendra vivre avec Sa Famille. (Nous vous proposons de lire nos messages sur Les Résurrections pour une description détaillée de tout ce que la Bible en dit).

Voilà la doctrine divine sur le sujet des résurrections que Jean a reçue de notre Sauveur et qu’il nous décrit ainsi : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif [de la vérité], vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Ceux qui ont reçu la Parole de Dieu gratuitement doivent aussi l’enseigner gratuitement. Jésus avait donné cette instruction à Ses disciples : « Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; Ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton ; car l’ouvrier est digne de sa nourriture » (Matthieu 10:8-10).

Il est clair que celui qui vient porter l’Évangile doit se nourrir, ainsi que sa famille, et Jésus nous dit qu’un tel ouvrier est digne de sa nourriture. Mais l’Évangile n’est pas à vendre pour en devenir millionnaire, comme nous voyons malheureusement trop souvent dans les églises populaires. Ce qui devient encore plus évident chez le chrétien converti qui prend la peine de vérifier toute chose, c’est que les vraies doctrines ont été progressivement diluées. Sous le voile d’être des ministres de Christ, plusieurs ministres ont prêché leur propre interprétation des vraies doctrines en y ajoutant ou en retranchant des instructions essentielles selon leur volonté. Ensuite, ces pasteurs transmettent ces « doctrines » à ceux qui veulent bien les suivre et se laisser séduire par eux.

À ceux-là, Jésus déclare ceci, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre ». Voilà encore une fois la vraie doctrine venant directement de la bouche de Jésus. Notez que ceux qui ajoutent leurs propres doctrines par opposition à celles de Dieu risquent fortement de recevoir sur leur tête les sept dernières plaies des temps de la fin. Il serait alors souhaitable que ceux qui prêchent sur la possibilité d’aller au ciel, sur l’immortalité de l’âme ou sur un nirvana comme récompense de ceux qui, après maintes réincarnations finissent éventuellement par vivre une vie parfaite, s’informent sans tarder sur ce que Dieu voudrait qu’ils prêchent. Maintes réincarnations ? La Parole de Dieu nous dit : « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Les fausses doctrines peuvent-elles cependant être bonnes et acceptables en partie ?

Quand nous en sommes rendus ici à prendre une décision, la Parole de Dieu nous la rend facile, si du moins nous voulons agir selon Sa Parole. Paul a été inspiré d’écrire que, dans un tel cas : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Donc, toute doctrine qui ne vient pas de Dieu est une fausse doctrine. Elle vient d’un homme menteur inspiré par le père du mensonge. Aux Juifs qui narguaient Jésus continuellement, Celui-ci leur a déclaré : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Cette déclaration peut facilement s’appliquer à ceux qui se présentent comme ministres de Jésus et qui prêchent le contraire de Son Évangile.

Cette contrefaçon, inspirée par Satan, n’est vraiment pas quelque chose de nouveau. Dans les années 60, au premier siècle, Paul voyait déjà cette intrusion dans les nouvelles congrégations par des adeptes des fausses doctrines. Ces instigateurs ont sournoisement commencé par modifier ou nettement enlever certains enseignements de Jésus. Ainsi les véritables doctrines qu’ils jugeaient difficiles à observer, ou qui étaient en désaccord avec leurs enseignements pseudo-chrétiens où le paganisme se mêlait au christianisme, furent modifiées, changeant par le fait même Son Évangile. Malheureusement, plusieurs se sont laissés séduire par cette ruse de Satan. Paul n’hésite pas à attaquer le problème de front. Alors, voici sa déclaration aux chrétiens à Corinthe : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Paul avait déjà découvert dans cette congrégation une disposition à la séduction par des gens qui commençaient à prêcher autre chose que ce que Paul leur enseignait.

Alors, Paul décide immédiatement de mettre les pendules à l’heure juste en leur disant directement : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ [un apôtre qui enseigne une fausse doctrine est un faux apôtre]. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » Au début, son nom était Lucifer (porteur de lumière ou vérité). Après sa rébellion, son nom fut changé en Satan (adversaire, le prince des ténèbres, et le père du mensonge). Même si Satan fut précipité avec ses anges (devenus démons) sur la terre après sa tentative de détrôner Dieu, il continue toujours à se déguiser en ange de lumière. « Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Ils auront un compte à rendre à Jésus selon leurs œuvres.

Mais revenons au châtiment réservé à ceux qui retranchent des versets bibliques dans leur prédication, car ces versets détruiraient entièrement les fausses doctrines qu’ils véhiculent pour mieux dominer sur leurs troupeaux. Cette fraude est très sérieuse pour Dieu, qui sera encore plus sévère envers ces pasteurs qui, en pleine connaissance de la Parole de Dieu, retrancheront volontairement des instructions pour avantager leur propre cause. « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19).

Notez bien que Dieu retranchera sa part, d’abord du Livre de Vie (immortalité), et de la Sainte Cité (accès à la Famille de Dieu), ainsi que les bénédictions destinées aux Enfants de Dieu pendant l’éternité décrites dans ce livre. Donc, ces faux ministres, s’ils ne se repentent pas, risquent réellement de faire partie de la troisième résurrection, étant retranchés du Livre de Vie et l’immortalité. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Voilà le moment précis de la destruction totale de tous les rebelles, une seule et unique fois, tout en détruisant les œuvres futiles des hommes dans cette purification de la terre. Non, l’enfer tel que prêché dans la majorité des églises n’existe pas, où des gens sont balancés sans trop savoir pourquoi pour être brûlés sans se consumer.

Le pardon

La dernière doctrine que j’aimerais traiter ici, c’est la doctrine du pardon. Commençons par le commandement de Jésus sur ce sujet. Les disciples qui voyaient Jésus prier souvent, Lui demandèrent comment prier. Alors, Jésus leur donna un exemple vivant, dans Matthieu 6:9-15. Prenons cette prière étape par étape :

9 : « Vous donc [Mes disciples] priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ». Il est très important de notez que Jésus ne nous dit pas de prier pour avoir le privilège de monter au ciel. Il faut prier plutôt que Son règne vienne s’établir sur la terre, tout comme Jésus l’a prêché. Voilà la saine doctrine ! Combien d’églises lisent ceci continuellement sans jamais saisir ce que Jésus nous enseigne clairement dans ce verset ? Combien récitent cette prière instinctivement en égrenant leur chapelet sans en saisir la profondeur ?

10 : « Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Nous savons qu’au ciel, la volonté de Dieu se fait toujours, mais Sa volonté est-elle exercée sur la terre ? Chez Ses serviteurs, oui ! Pour le reste, en partie chez certains et chez les autres pas du tout, car, tout au long des siècles, Satan a continuellement fait des ravages épouvantables en voilant et en créant des contrefaçons de l’Évangile que Jésus est venu donner à Son Église. Dès le premier siècle, Paul nous déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle [Satan] a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). La séduction avait débuté dès la fondation de l’Église par les ministres de Satan, et elle se poursuit encore plus fort de nos jours. Avez-vous encore l’impression que les télévangélistes sont en train de sauver le monde entier avec leur prédication actuelle ? Retournons à la prière proposée par Jésus.

11 : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Il serait bon de méditer à savoir d’où nous vient notre nourriture quotidienne. Fait-elle partie du plan de Dieu dans le développement de Ses enfants vers Son règne à venir ou est-ce la pure coïncidence d’une évolution où tout existe sans Créateur ? Cette supercherie de la théorie de l’évolution est répandue dans le monde entier et se porte remarquablement bien. Pourtant jamais a-t-on utilisé l’expression « la vérité de l’évolution ». Voici l’ensorcellement et la séduction à son comble, où tous ses disciples fervents intellectuels sont passionnés pour une simple théorie qu’ils acceptent aveuglement comme vérité.

12 : « Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Notez qu’il y a une condition insérée ici par Jésus Lui-même. C’est bien de demander pardon à Dieu pour nos péchés, mais avons-nous le droit de refuser de pardonner à ceux qui nous ont offensés ? Dans la famille de Dieu aurons-nous le droit de nous offenser, de nous bouder, et d’entretenir de la rancœur et de l’amertume contre certains frères et certaines sœurs durant l’éternité ? Ces attitudes dominent dans le monde de Satan, mais ceux qui refuseront de les corriger ne feront jamais partie de la Famille de Dieu.

13 : « Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin [Satan]; car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » Dans ces deux versets nous voyons clairement que notre travail est de demander d’abord le pardon de nos péchés, mais avec une attitude chrétienne prédisposée à pardonner aussi à ceux qui nous ont offensés. Le pardon n’est pas une chose à sens unique. Il devient alors une interaction à double sens où tout le monde doit pardonner. Est-ce que nous vivons cela dans notre société actuelle ?

Néanmoins, Jésus met énormément d’emphase sur le pardon, car sans le pardon il sera impossible pour toute personne de faire partie du Royaume à venir, même si la personne se croit convertie. Regardons attentivement ce que notre Sauveur nous déclare, au verset 14 : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ». Ce Dieu d’amour est toujours fidèle à Lui-même.

15 : « Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres ». C’est toujours le même Dieu d’amour qui parle ici. Pouvez-vous imaginer un seul instant un Royaume éternel dans lequel tous les membres immortels passeraient l’éternité à se chamailler, se bouder, s’éviter dans l’amertume, sans jamais vouloir se réconcilier ? Ce serait impensable, car ces personnes agiraient simplement comme ils le comprenaient alors qu’ils étaient sous l’emprise de Satan et ils ne pourraient jamais y parvenir. Pourtant nous voyons des gens qui agissent selon leurs idées, insultent qui ils veulent, ne demandent pas pardon à ceux qu’ils ont blessés profondément, mais, au travers tout cela, ils sont convaincus qu’à leur mort ils iront au ciel. Cette façon de fonctionner n’existera pas dans le Royaume de Dieu. Voilà la saine doctrine.

Satan a pourtant réussi à faire croire le contraire au monde entier depuis que sa place ne fut plus trouvée dans le ciel. C’est d’ailleurs ce que Jésus, le révélateur de l’Apocalypse, nous dit : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Jésus l’identifie ici sous tous ses noms. Comment alors peut-il continuer à séduire avec autant de facilité ? La réponse est très simple. Satan a réussi, étant le prince de la puissance de l’air, à utiliser les ondes par lesquelles il peut implanter toutes sortes de pensées dans la tête des humains. La plus éminente, c’est qu’il n’existe pas. C’est ainsi qu’il peut influencer ses pasteurs à prêcher sa contrefaçon de la vérité. Donc, la fausse doctrine veut que si vous suivez les instructions de votre pasteur, peu importe ce que vous faites, vous pouvez quand même aller au ciel. Votre ministre ou curé, a donc un pouvoir absolu de négocier avec Dieu pour renverser ce que nous venons de voir plus haut au verset 15. Le confessionnal est un exemple classique de ce pouvoir absolu qui, pourtant, est tout à fait humain !

Mais comment a-t-on pu faire croire un mensonge pareil ? Simplement en introduisant un genre de salut qui plaît à la majorité des gens. Un salut facile et sans effort. Paul a vraiment été inspiré de nous annoncer ceci, dans sa lettre à Timothée. 2 Timothée 4:3-4 : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables ». La véritable doctrine demeure que dans le Royaume que Jésus viendra établir : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Donc, il faut absolument être inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. Et cette inscription ne vient pas des ministres ni des curés, mais de DIEU qui nous juge au cœur !

En conclusion, rappelons-nous toujours les paroles de Jésus qui enseignait tous ceux qui venaient vers Lui, même si certains n’acceptaient pas Ses instructions. Dans Jean 12:47, Jésus leur dit : « Et si quelqu’un entend Mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde ». Pouvez-vous trouver dans ce verset une seule indication qu’au moment où Jésus parlait, c’était pour ces gens leur seul jour de salut ? Le Sauveur Lui-même leur dit : « si quelqu’un entend Mes paroles et ne croit pas, Je ne le juge point ».

Malgré cela bon nombre de pasteurs s’accordent le pouvoir de juger et de condamner tous ceux qui ne marchent pas au pas avec leur prédication d’un salut prompt et immédiat, sinon… au feu de la géhenne ! Je me demande jusqu’à quel point ces pasteurs étudient les paroles de Jésus. Christ est venu pour semer la Bonne Nouvelle de l’établissement d’un merveilleux Royaume de paix ici-bas. Il S’est promené parmi le monde en enseignant, en soulageant et en réconfortant les opprimés, en empêchant qu’une femme soit lapidée quand elle avait été prise en adultère, et en guérissant les malades qui venaient Le voir.

Mais le but principal de Sa Mission était d’annoncer l’Évangile et de fonder Son Église, qui deviendrait Son corps et dont Il serait la tête. Après Son Ascension au ciel, pour nous préparer une place en tant qu’Élus dans Son Royaume à venir, à peine 120 personnes ont reçu le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte, et ce, après trois ans et demi d’instruction. Pourtant, Jésus a Lui-même déclaré qu’Il était venu pour sauver le monde. Cette déclaration de Jésus de sauver le monde tient-elle toujours ? Absolument, car le salut, selon la Parole de Dieu, est un processus selon lequel les Élus immortels du Royaume feront partie de la première résurrection. Les survivants de la Grande Tribulation, toujours mortels, seront enseignés par eux et formeront les nations mortelles sur lesquelles les Élus régneront pendant mille ans. À ces nations viendront s’ajouter des milliards d’individus lors de la deuxième résurrection, ce qui nous montre la logique divine dans le véritable Plan de Dieu en action. Ceux qui se convertiront seront aussi inscrits dans le Livre de Vie. « Et les nations qui auront été sauvées [et maintenant immortelles aussi], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24).

Finalement, la troisième résurrection est exclusivement réservée à la destruction totale des rebelles, toujours à l’état mortel, qui refuseront, pour toutes sortes de raisons, de se soumettre à Dieu. Ces individus n’auront aucune place dans le Royaume, car ils ne seront pas inscrits dans le Livre de Vie. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Pour eux, c’est la seconde mort de laquelle il n’y a aucune résurrection ou réincarnation possible, et où même la mort et le séjour des morts seront détruits, car dans l’immortalité la mort ne pourra plus toucher les Enfants de Dieu. Malachie nous décrit l’étang de feu ainsi : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1). Est-ce que l’expression « ni racine ni rameau » vous donne toujours l’impression que Dieu va se régaler et se réjouir à voir brûler ces damnés éternellement sans qu’ils ne se consument ?

Avez-vous déjà découvert un tel feu dans la Bible, autre que par la bouche de ces pasteurs ? Regardons le verset 3 où Dieu parle à Ses enfants : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées ». Avez-vous déjà vu de la cendre vivante ? Il faut avoir vraiment un esprit tordu pour inventer des atrocités pareilles. Et encore plus tordu pour avoir le culot de les coller à un Dieu qui nous dévoile qu’étant carrément inutiles dans Son Royaume, les méchants cesseront clairement et tout simplement d’exister. J’exhorte tous ceux qui lisent ce message de ne pas prendre pour acquis ce que je déclare. Vérifiez vous-même toutes choses comme les Béréens : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11).

Je vous exhorte à faire de même, car : « Celui [Jésus] qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et Jean de répondre] Oui, Seigneur Jésus, viens ! La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:20-21). À ceci Paul ajoute : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Que Dieu vous garde tous jusqu’à l’avènement merveilleux de Jésus.




D.047 – Les Trois Résurrections

 

Première partie

Par Joseph Sakala

Plus nous approchons des temps de la fin, plus nous constatons que nous vivons à une époque où le christianisme est divisé en plusieurs milliers de dénominations et de sectes. Et chacune a sa propre interprétation de la vie, de la mort et de ce qui arrive après la mort. Pourquoi doit-il exister tant de confusion au sujet de la récompense destinée aux chrétiens ? Pourtant toutes ces religions prétendent utiliser les Saintes  Écritures, pour instruire leurs fidèles.

Pourquoi certains prêchent-ils que nous possédons DÉJÀ une âme immortelle qui PEUT aller au ciel, au purgatoire, ou en enfer, après la mort ? Pourtant, la Bible est très claire au sujet de la récompense que Dieu a destinée à chaque humain, et la façon d’y parvenir. Plusieurs dénominations chrétiennes prêchent que nous sommes nés avec l’immortalité déjà EN nous. Et si nous acceptons Jésus et croyons en Lui, nous irons un jour au ciel pour l’éternité.

Montrez-moi un SEUL verset dans toute la Bible qui nous fait une TELLE promesse d’aller au CIEL. Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 3:13 : « Or PERSONNE n’est MONTÉ au ciel, QUE celui qui est DESCENDU du ciel, savoir, le Fils de l’homme [LUI, Jésus]… » Et notez bien ce que Christ a ajouté : « …qui EST dans le ciel. » Dieu est un SEUL ÊTRE, une seule personne ! Jésus était la personnification de la Parole de Dieu, vivant dans une chair humaine en tant que le Fils Unique venu du PÈRE (Jean 1:14). Jésus démontrait donc l’UNICITÉ de la personne de Dieu EN Jésus-Christ.

Ces mêmes groupes, par contre, prêchent AUSSI la résurrection des morts, ce qui contredit nettement leur prédication sur l’âme immortelle. Soyons logique. Pourquoi faudrait-il ressusciter quelqu’un qui vit déjà à l’état immortel ? Vous noterez aussi que chaque ministre du culte qui prêche ces choses semble avoir ses propres idées sur ce sujet épineux, afin de réconcilier l’énorme paradoxe qui existe entre les différents groupes religieux.

La majorité de leurs enseignants sont convaincus qu’à la MORT les justes vont directement au ciel. Ceux qui auraient quelques péchés véniels à se faire pardonner iraient au purgatoire pour les expier, avant de monter à leur tour au ciel, les ailes peut-être un peu écorchées. Pour ce qui est de ceux qui sont morts en état de péché mortel, ils descendraient directement en enfer pour brûler vivants pendant l’éternité. Un feu sans aucun doute spécial, car, habituellement, le feu CONSUME et réduit en poussière. Allez visiter les crématoires et vous serez convaincus.

Pourquoi autant de confusion entre les différents groupes ? Tous, pourtant, disent utiliser la même Parole de Dieu dans leur enseignement. Dieu aime-t-Il la confusion ? Au contraire : « Dieu n’est point pour la confusion mais pour la PAIX » (1 Corinthiens 14 :33). Le père de la confusion, c’est Satan. Alors, il n’y a PAS de paix entre les dénominations, à cause de leur confusion. D’où viennent ces fausses conceptions au sujet de l’homme et de sa DESTINÉE ? Si nous sommes prêts à ÉTUDIER les Saintes Écritures avec un cœur honnête, nous découvrons que la Bible ne se contredit JAMAIS. Les hommes OUI, mais PAS la Parole de Dieu.

Que ce soit dans l’Ancien ou le Nouveau Testament, on peut retrouver le MÊME enseignement sur ce que l’homme EST, ainsi que sa destinée. Les Égyptiens croyaient à la résurrection. Les murs des tombeaux des Pharaons, dans la Vallée des Rois, près de Luxor en Égypte, sont pleins de hiéroglyphes démontrant une résurrection à la vie, APRÈS la mort. Mais à quel endroit ces Égyptiens païens ont-ils puisé cette vérité sur la résurrection ? La Bible ne le révèle pas.

Noé croyait dans la résurrection. Ses trois fils, Sem, Cham et Japhet, y croyaient aussi. Les Égyptiens sont issus de Mitsraïm, fils de Cham. Nous voyons donc d’où leur venait cette vérité. Rappelons-nous aussi qu’Abraham, Jacob et Joseph, son fils, ont séjourné plusieurs années en Égypte. Tous croyaient dans la résurrection et ont certainement communiqué cette vérité aux Égyptiens.

Les Grecs ne croyaient PAS dans la résurrection. Ils croyaient plutôt que l’homme avait une âme immortelle EN lui et qu’à la mort, cette âme s’envolait en quelque part, pour vivre éternellement. Cet enseignement helléniste a fini par influencer les croyances de certains Juifs et plusieurs groupes chrétiens. Rappelons-nous cependant, que cette idée de l’immortalité de l’homme, ou ayant une âme immortelle, ne vient PAS de Dieu, ni de Sa Parole. Elle nous vient directement du paganisme.

Une ÂME peut-elle MOURIR ? Que nous enseigne la Bible ? Qu’arrive-il à l’homme après la mort ? Est-il une âme immortelle ? La Parole de Dieu nous déclare ceci : « Or l’Éternel Dieu avait FORMÉ l’homme de la poudre de la terre, et avait SOUFFLÉ dans ses narines une respiration de VIE, et l‘homme FUT FAIT une âme VIVANTE » (Genèse 2:7). Notez-le bien, il FUT FAIT seulement une âme VIVANTE, pas immortelle ! Donc, contrairement à la croyance populaire, l’homme fut créé MORTEL, bien capable de mourir. (Voir Genèse 2:17.) Il est simplement physique, une ÂME VIVANTE.

Le mot hébreu nephesh, traduit par « âme », est aussi utilisé pour décrire la vie animale. Alors, l’âme peut-elle mourir ? Dieu Lui-même nous dit : « Voici, toutes les ÂMES sont à Moi … l’âme qui pèche est CELLE qui MOURRA » (Ézéchiel 18:4). Et, au verset 20, Dieu répète : « L’ÂME qui pèche est celle qui MOURRA. » Dans le Nouveau Testament, ceux qui citaient les passages de l’Ancien Testament, où le mot nephesh (âme) était utilisé, l’ont traduit dans l’équivalent grec psuche, qui veut dire « être vivant », identique au mot hébreu nephesh.

Jésus a dit ceci au sujet de l’âme : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent [pas] faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt CELUI, qui peut faire PÉRIR, et l’ÂME et le corps, dans la GÉHENNE » (Matthieu 10:28). Donc, l’âme peut MOURIR. N’étant pas immortel, l’homme (et la femme) doit passer par une résurrection pour revenir à la vie après la mort. Regardons ce que Paul nous dit, dans Romains 8:11 : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, CELUI qui a RESSUSCITÉ Jésus des morts, rendra aussi la VIE à vos corps MORTELS, par Son Esprit qui habite EN vous. »

Alors, l’immortalité ne peut venir que par une RÉSURRECTION. « Car il faut, » nous dit Paul, « que ce corps corruptible, soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps MORTEL, soit revêtu de l’IMMORTALITÉ » (1 Corinthiens 15:53). Paul nous parle d’un temps futur où notre mortalité subira un changement. « Car nous qui sommes dans cette tente [corps humain] nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est MORTEL soit absorbé par la VIE [immortelle] » (2 Corinthiens 5:4).

Paul a été inspiré d’encourager les Romains convertis à persévérer dans l’attente de Jésus : « Qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir la VIE ÉTERNELLE à CEUX qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’IMMORTALITÉ » (Romains 2:6-7). Avez-vous remarqué que l’homme doit rechercher cette immortalité comme un DON de Dieu PAR Jésus-Christ, « qui SEUL possède l’IMMORTALITÉ, et qui habite [avec le PÈRE] une LUMIÈRE INACCESSIBLE [au ciel], et que NUL HOMME n’a vu, ni PEUT VOIR ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16).

Montrez ce passage à ceux qui pensent aller au ciel. Le ciel est une lumière inaccessible pour l’homme. La vie éternelle n’avait pas été offerte, ni à Israël physique, ni aux nations païennes durant la période de l’Ancien Testament. Mais la GRÂCE et le DON de l’immortalité sont maintenant disponibles à tous, SUITE au sacrifice de Christ. Cette grâce « qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’IMMORTALITÉ, par l’Évangile » (2 Timothée 1:10).

Si l’homme est mortel, et NON immortel, que lui arrive-t-il au moment de sa mort ? Est-ce que son âme le quitte immédiatement pour aboutir au ciel, au purgatoire, ou en enfer, où elle demeure entièrement consciente de tout ce qui se passe ? Ou bien va-t-il se reposer jusqu’au moment de sa résurrection ? David a été inspiré d’écrire ceci au sujet de l’homme : « Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là, ses desseins [pensées] périssent » (Psaumes 146:4). Toute activité intellectuelle cesse, il ne sait même pas qu’il est mort. Il dort et il attend.

Allons voir ce que Salomon a été inspiré d’écrire : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir [de ton vivant] ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse [donc rien] dans le sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:10). OUBLIEZ le TUNNEL avec la petite lumière au bout. Ce n’est PAS biblique. De la Genèse à l’Apocalypse, la Parole de Dieu nous dit que l’homme est MORTEL. Il va MOURIR ! Dans la mort, il est comme celui qui dort, sans AUCUNE connaissance de ce qui se passe chez les vivants. Il attend la résurrection.

David a déclaré : « Car dans la mort, on ne se souvient point de toi [mon Dieu] ; qui te célébrera dans le sépulcre ? » (Psaumes 6:6). « Les morts ne loueront point l’Éternel, ni TOUS CEUX qui descendent au lieu du silence » (Psaumes 115:17). Mes chers amis, il n’y a aucune activité mentale ou physique dans la tombe. Voilà ce que Dieu nous déclare.

Nous pouvons voir certains passages où, suite à un miracle, des gens ont repris vie par une résurrection. Mais vous ne verrez nulle part dans les Écritures ces ressuscités déclarant qu’ils avaient une connaissance de tout ce qui se passait durant l’intervalle où ils étaient morts. Lazare était mort depuis quatre jours. Son corps commençait déjà à sentir, mais Jésus l’a ressuscité. Durant cette période, Lazare était complètement inconscient. Dans Jean 11:11, Jésus a dit : « Lazare notre ami dort, mais je vais l’éveiller » Les gens croyaient qu’il dormait seulement. Au verset 14 : « Jésus leur dit ouvertement : Lazare est MORT. »

La science peut-elle nous expliquer ce qu’EST l’homme, ce qui lui arrive à la mort, quelle est sa destinée ultime, où comment il peut atteindre cette destinée ? Absolument PAS ! Dieu SEUL peut nous révéler les réponses à toutes ces questions vitales pour nous. Et IL a inscrit cette vérité dans la Bible. Quelle est l’espérance des humains ? Leur SEUL espoir est dans une RÉSURRECTION à la vie éternelle.

Nous voyons des références à la résurrection en plusieurs endroits dans l’Ancien Testament. David a parlé de la résurrection. « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance, car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton SAINT voie la corruption » (Psaumes 16:9-10). Ce verset est considéré comme un verset messianique, car « saint » fait référence à Jésus qui devait ressusciter avant que Son corps ne commence à se décomposer.

Le Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a fait allusion à ce passage, quand il a déclaré : « Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour. [Notez bien ce qui suit.] 30Mais comme il était Prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment, que du fruit de ses reins il ferait naître selon la chair le Christ, pour le faire asseoir sur son trône ; 31Il a dit de la résurrection de Christ, en la prévoyant, que son âme n’a point été laissée au sépulcre [l’âme va dans la tombe, pas au ciel !], et que sa chair n’a point senti la corruption. » (Actes 2:29-31). Et Jésus est ressuscité AVANT de connaître la corruption.

La résurrection de Christ était, en effet « LE TYPE » de résurrection que Dieu promet à tous ceux qui LUI obéissent fidèlement. C’est exactement ce que Paul nous dit, dans Romains 8:11 : « Si l’Esprit de CELUI qui a ressuscité Jésus des morts habite EN vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la VIE [immortelle] à VOS corps mortels, PAR son Esprit, qui HABITE en vous. »

Nous venons d’examiner Psaumes 16:9-10 qui nous démontre clairement que David croyait dans la résurrection de son MESSIE. Mais il croyait aussi en sa propre résurrection, car il a dit : « MA chair MÊME reposera en ASSURANCE, car TU (mon Dieu) n’abandonneras pas MON âme au sépulcre » Bien avant David, un autre serviteur de Dieu, nommé Job, a clairement révélé SA foi dans une résurrection FUTURE.

Dans Job 14:14-15, Job pose cette question : « Si l’homme meurt, revivra-t-il ? Tout le temps de ma consigne, j’attendrais, jusqu’à ce que vînt mon remplacement ! TU appellerais, et je te répondrais ; [car] TU désirerais de revoir l’ouvrage de TES mains. » OUI, Job savait que le moment viendrait où son Créateur l’appellerait pour sortir de son sépulcre, afin de le revêtir de la VIE ÉTERNELLE.

« Pour moi, » dit Job, « je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la FIN, IL se lèvera sur la terre. Et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu » (Job 19:25-26). Job savait qu’un jour il sera ressuscité, et il verra son Rédempteur. « Mes yeux LE verront, et NON un AUTRE, » ajoute Job, au verset 27, pour confirmer SA foi en Dieu.

Le prophète Ésaïe aussi croyait dans la résurrection. « Tes morts revivront ; mes corps morts se relèveront ! Réveillez-vous et chantez de joie, habitants de la POUSSIÈRE ! Car ta rosée est comme la rosée de l’aurore, et la terre fera RENAÎTRE les TRÉPASSÉS » (Ésaïe 26:19). Il savait qu’un jour il ressusciterait avec les autres qui sont morts.

Ézéchiel aussi a prophétisé qu’il viendrait un temps où « toute la Maison d’Israël » reviendrait à la vie. Sa vision de la vallée remplie d’ossements desséchés est bien connue. « Os secs, écoutez la parole de l’Éternel. Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous l’esprit, et vous vivrez. Je vous donnerai des nerfs ; je ferai croître sur vous de la chair ; je vous couvrirai de peau, je mettrai l’esprit en vous, et vous vivrez, et vous SAUREZ que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 37:4-6). Donc, il va falloir qu’Israël SACHE un jour qui est l’Éternel.

Il n’est PAS question de la 1ère Résurrection, ici, NI du Saint Esprit. Ceux de la 1ière Résurrection savent déjà qui est l’Éternel avant leur mort ! Il est nettement question d’une résurrection à la chair MORTELLE, afin de RECONNAÎTRE celui qu’ils n’ont PAS reconnu, ni écouté, tout au long de l’Ancien Testament. Et encore davantage, CELUI qu’ils n’ont PAS reconnu, ni accepté, quand IL est venu la PREMIÈRE fois dans la chair humaine, afin de leur annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume. « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant [le même souffle qu’Adam a reçu], qui les rend intelligents » (Job 32:8). Cette fois, ils seront ASSEZ intelligents pour le RECONNAÎTRE.

Il est évident, ici, qu’il s’agit de la 2ème Résurrection, MILLE années après la première (Apocalypse 20:5). Plusieurs dénominations prêchent que CETTE deuxième Résurrection n’est destinée qu’à la destruction de ceux qui ne seront PAS les élus de la PREMIÈRE résurrection. SI OUI, alors pourquoi Dieu dirait-Il ceci au prophète, dans Ézéchiel 37:12 : « C’est pourquoi prophétise, et dis-leur : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ouvrirai vos tombeaux, et je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple, et je vous ferai entrer dans le [Royaume de Dieu ? Oh non !] dans le PAYS D’ISRAËL. »

Une résurrection à la chair mortelle d’un peuple physique, dans SON pays, pour apprendre, enfin, ce qu’il aurait dû apprendre, il y a bien longtemps de ça. Regardons le verset 14 : « Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous placerai dans VOTRE pays, [leur terre promise]. » Mais pour quelle raison ? « Et vous SAUREZ que moi, l’Éternel, j’ai parlé et AGI, dit l’Éternel. » Voici le moment où Israël reconnaîtra son Dieu, et se CONVERTIRA à Christ, le SEUL nom sous le ciel PAR lequel il pourra parvenir au SALUT. « Et ainsi, TOUT Israël sera SAUVÉ » (Romains 11:26). Sachez que, sauf quelques convertis, la NATION d’Israël n’a JAMAIS reçu l’accomplissement de cette promesse. Elle est à VENIR.

Daniel a aussi prédit une résurrection. « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle [ceux qui se convertiront dans la 2ème Résurrection], les AUTRES pour l’opprobre et une infamie éternelle » (Daniel 12:2). Il est donc possible que, même en face de leur Sauveur assis sur SON Trône en ROI Tout-Puissant sur tous les royaumes de la terre, certains Israélites ne voudront PAS se convertir et devront passer par le feu de la géhenne, destiné à ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la toute fin. Ce sujet sera AUSSI traité dans cette série. Mais revenons à Daniel.

L’ange Gabriel, qui est venu lui annoncer ces choses, dit cependant à Daniel, au verset 13 : « Mais TOI, va à ta fin. Tu reposeras, et tu seras debout pour TON LOT, à la fin des jours. » Au moment où l’ange lui a dit ceci, Daniel était un vieillard d’au-delà de 90 ans, tout près de sa mort. Il faut se rappeler que la Maison de JUDA, que les Babyloniens ont amenée en captivité, n’avaient PAS le Saint-Esprit. Daniel et ses trois amis étaient les SEULS en qui le Saint-Esprit vivait et que Dieu utilisait. Donc, dans le cas de Daniel, ici, l’ange Gabriel faisait allusion à la 1ère résurrection, où Daniel sera DEBOUT pour recevoir SON lot, et ses trois amis aussi.

Le reste de cette nation judahite, qui est allé en captivité avec Daniel, ne s’est jamais converti. Il attend donc cette 2ème Résurrection que nous avons étudiée dans Ézéchiel 37:4-6, pour revivre dans la chair mortelle, et non IMMORTELLE. La définition la plus simple de la résurrection est : rétablir à la vie ce qui était mort. Le mot grec est anastasis, qui veut dire « se lever de la mort à la vie ». Nous le voyons très bien utilisé dans Hébreux 11:35, où on peut lire : « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection. » Nous voyons clairement qu’il s’agit de revenir à la vie APRÈS avoir passé par l’expérience d’une mort ; se lever et sortir d’un tombeau, comme Lazare que Jésus avait ressuscité. C’était des résurrections temporaires où les gens sont morts plus tard.

Le prophète Osée croyait que Dieu ressusciterait les morts, un jour. Il cite Dieu ainsi, dans Osée 13:14 : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! » Le chapitre 11 du livre aux Hébreux nous dévoile les noms de plusieurs personnes de l’Ancien Testament qui obéissaient à Dieu. Au verset 35, nous lisons que certains « furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance, pour obtenir [notez-le bien] une MEILLEURE RÉSURRECTION. » La PREMIÈRE, celle des ÉLUS !

Abraham avait tellement FOI en Dieu qu’il était prêt à tuer son fils unique Isaac, car « ayant pensé en lui-même que Dieu pouvait MÊME le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19). Abraham savait que Dieu lui avait promis la Terre Sainte, à lui et à sa descendance, comme possession éternelle. Donc, la seule façon que pourra s’accomplir cette promesse sera par une résurrection à la VIE. « Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (v. 11). La Jérusalem Céleste, qui sera établie en Terre Sainte quand le PÈRE Lui-même viendra y vivre éternellement avec TOUS Ses enfants immortels !

Plusieurs ne le réalisent pas, mais même Moïse a prophétisé que les Saints seraient glorifiés dans une résurrection, lors du 2ème avènement de Christ, alors qu’ils seront réunis avec LUI. Regardons ce qu’il déclare dans Deutéronome 33:2 : « Moïse dit donc : l’Éternel est venu de Sinaï, et s’est levé sur eux de Séir ; il a resplendi de la montagne de Paran ; il est sorti des myriades de SAINTS ; de sa droite sortait pour EUX le feu de la loi. Oui, il aime les peuples. Tous les SAINTS sont en ta main. Ils se sont tenus à tes pieds pour recevoir TES paroles. »

Il n’y avait PAS de myriades, i.e., des dizaines de milliers de Saints avec Moïse, quand Dieu a donné les Dix Commandements à la nation d’Israël, au mont Sinaï. Les seuls à qui Dieu donna le Saint-Esprit furent Moïse, Josué, Caleb, Aaron et Miriam. Le reste de la nation d’Israël était complètement charnel, incrédule et rebelle. Ils étaient tout, SAUF des Saints. Cette prophétie fait donc référence au Second Avènement de Christ, alors que des milliers de Saints ressusciteront pour aller à SA rencontre dans les nuées. Ses prémices deviendront alors SON épouse.

Jésus leur donnera SA Loi, qui sera enseignée aux nations survivantes de cette tuerie épouvantable qui se prépare déjà, et qui provoquera le retour dans la Gloire de Christ, notre Sauveur. Car, pour citer Ses propres paroles : « Si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, AUCUNE chair n’eût échappé [à la mort] ; mais à cause des ÉLUS [Ses Prémices, Son Épouse], ils [ces jours-là] SERONT abrégés » (Matthieu 24:22).

C’est alors que s’accomplira la merveilleuse promesse de Paul faite aux Saints de Thessalonique, quand il leur déclara : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts [CONVERTIS], afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes [NON CONVERTIS], qui n’ont point d’espérance, [de faire partie de la 1ère Résurrection] » (1 Thessaloniciens 4:13). Paul les rassure, parce que ces nouveaux chrétiens lui avaient posé la question, à savoir, ce qui arrivera aux convertis qui mourront AVANT l’avènement de Jésus.

Regardons ensemble ce que Paul leur dit, au verset 14 : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera PAR Jésus, pour être AVEC Lui, ceux qui sont MORTS. Car nous vous déclarons ceci, par la parole du Seigneur, que nous les vivants, qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons POINT, ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même, DESCENDRA du ciel, à un signal donné [par Son Père], avec une voix d’archange, et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont EN Christ, ressusciteront premièrement ; ENSUITE, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés AVEC eux [en même temps], sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les AIRS [PAS au ciel], et ainsi nous serons TOUJOURS avec le Seigneur. »

Jésus DESCEND du ciel et nous MONTONS vers les NUAGES (nuées), à Sa rencontre, DANS LES AIRS. Comment se fait-il qu’un enfant de dix ans pourrait comprendre ceci, mais que des THEOLOGIENS diplômés ont tellement de difficulté avec ce passage ? Certains, par cupidité, utilisent ces versets pour enlever les élus AVANT la Grande Tribulation, afin, dit-on, de les protéger. Pourquoi alors ressusciter les MORTS ? Ont-ils besoin de protection aussi ? Les Saintes Écritures sont pourtant claires : Jésus revient à la dernière trompette, la SEPTIÈME, pour prendre possession du « royaume du monde » (Apocalypse 11:15 ; 1 Corinthiens 15:52).

Avant de procéder avec la Première Résurrection, j’aimerais pouvoir régler quelque chose une fois pour toutes. Dans Daniel 12:2, il est écrit : « Et plusieurs de CEUX qui dorment dans la poussière de la terre se RÉVEILLERONT. » Il n’est pas question de réveiller une ÂME qui est DÉJÀ immortelle. Il est question de la résurrection à la vie de plusieurs personnes qui sont mortes, et qui étaient demeurées mortes dans la poussière de la terre pendant des siècles. La résurrection est donc le SEUL espoir de l’humanité à une vie IMMORTELLE et éternelle.

La réincarnation de l’âme, en passant d’un corps à un autre d’une manière éternelle, ne fait PAS partie de la Parole de Dieu. Le clonage encore moins. DÉSOLÉ d’avoir à vous apprendre ceci. Ce sont des doctrines d’hommes qui ne croient PAS en Dieu, mais qui voudraient plutôt s’approprier le pouvoir de Dieu. Au lieu de croire que Dieu nous a créés à SON image, ces gens ont créé un dieu à LEUR image. Pour ce qui est de l’immortalité de l’âme, vous chercherez en VAIN, si vous voulez trouver votre réponse dans la BIBLE. L’âme peut MOURIR !

La Bible enseigne la RÉSURRECTION des morts VERS une immortalité POSSIBLE, et NON une âme déjà IMMORTELLE. Pour ceux et celles qui sont intéressés à savoir ce que JÉSUS a à nous dire sur le sujet de la résurrection, nous allons poursuivre cette étude. Soyez prêts, cependant, à découvrir des choses qu’AUCUNE religion n’enseigne, de nos jours, et qui sont pourtant révélées dans un tout petit livre que bon nombre d’enseignants se plaisent à INTERPRETER sans vraiment croire ce que Dieu y déclare d’une façon remarquablement simple.

Tous sont d’accord pour dire que c’est le livre le plus MYSTÉRIEUX de la Bible, et le plus DIFFICILE à comprendre. Pourtant, Dieu, dans SA sagesse, Se plaît à appeler ce Livre par le nom d’Apocalypse, ou RÉVÉLATION. Est-il possible que la raison principale pour laquelle la compréhension de ce livre échappe à la majorité de ceux qui essaient de l’interpréter, soit qu’ils n’ont pas saisi le critère de base exigé par Dieu ? LEQUEL au juste ?

C’est que ce livre n’est PAS destiné à la MAJORITÉ de ses interprètes. Dieu l’a destiné à un groupe tout à fait spécial. Il s’adresse à EUX ainsi : « RÉVÉLATION de Jésus-Christ, qu’il a reçue de DIEU, pour montrer à Ses SERVITEURS les choses qui doivent arriver bientôt… » (Apocalypse 1:1). Voilà à QUI ce Livre est destiné : aux SERVITEURS de DIEU ! Non PAS comme un Mystère, mais plutôt comme une RÉVÉLATION, i.e., une OUVERTURE vers une connaissance provenant directement de Dieu le PÈRE.

Nous allons commencer le prochain message avec la PREMIÈRE résurrection, celle que la Bible appelle LA MEILLEURE.

Que Dieu vous garde !