D.116 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 12

 

Dans l’antre du diable

Douzième partie

62. L’Israël de Dieu

De nombreux pasteurs ignorants, qui se sont fait laver le cerveau dans des séminaires contrôlés par des Jésuites et des Juifs talmudiques clandestins, croient qu’il est important que les États-Unis et que tous les chrétiens soutiennent Israël. Pour justifier leur position, ils citent avec autorité les versets de Genèse 12:2-3 : « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. 3Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:2-3, VO). Ce passage, cependant, ne se réfère nullement à l’Israël physique. Jésus n’a jamais hésité à maudire les Juifs (Jean 8:39-47 ; Matthieu 15:1-9 ; 23:23-33). En fait, Dieu appelle plutôt la Jérusalem terrestre « Sodome et Égypte ». Voir Apocalypse 11:8.

Plusieurs croient que toutes les références parlant d’Israël, dans la Bible, se rapportent à l’Israël selon la chair et que les passages qui se réfèrent à des événements que l’on croit encore à venir, sont des prophéties se rapportant à Israël selon la chair. C’est tout simplement une fausse doctrine ! Toutes les prophéties référant à des bénédictions d’ordre général envers l’Israël selon la chair, et qui n’ont pas été accomplies, ne seront jamais accomplies parce que ces promesses étaient conditionnelles et fondées sur l’obéissance d’Israël. Israël physique se rebella contre Dieu et a dès lors été coupé de l’arbre de vie. Dieu a sauvé un reste de l’Israël physique pour être enté à nouveau sur l’arbre, mais leur greffe se fait sur le même pied que tous les autres, par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ. Beaucoup de chrétiens citent le chapitre 11 de Romains pour prouver un futur renouvellement de bénédictions pour Israël physique et ce, en dehors de l’Église. Examinons cette section des Écritures.

« Que si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi qui étais un olivier sauvage, as été enté en leur place, et fait participant de la racine et de la graisse de l’olivier ; 18Ne te glorifie pas contre les branches ; car si tu te glorifies, ce n’est pas toi qui portes la racine, mais c’est la racine qui te porte. 19Mais tu diras : les branches ont été retranchées, afin que j’y fusse enté. 20C’est bien dit, elles ont été retranchées à cause de leur incrédulité, et tu es debout par la foi : ne t’élève donc point par orgueil, mais crains. 21Car si Dieu n’a point épargné les branches naturelles, prends garde qu’il ne t’épargne point aussi. 22Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : la sévérité sur ceux qui sont tombés ; et la bonté envers toi, si tu persévères en sa bonté : car autrement tu seras aussi coupé. 23Et eux-mêmes aussi, s’ils ne persistent point dans leur incrédulité, ils seront entés : car Dieu est puissant pour les enter de nouveau. 24Car si tu as été coupé de l’olivier qui de sa nature était sauvage, et as été enté contre la nature sur l’olivier franc, combien plus ceux qui le sont selon la nature, seront-ils entés sur leur propre olivier ? 25Car mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous en fassiez pas accroire, c’est qu’il est arrivé de l’endurcissement en Israël dans une partie, jusqu’à ce que la plénitude des Gentils soit entrée ; 26Et ainsi tout Israël sera sauvé ; selon ce qui est écrit : le Libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les infidélités ; 27Et c’est là l’alliance que je ferai avec eux, lorsque j’ôterai leurs péchés. 28Ils sont certes ennemis par rapport à l’Evangile, à cause de vous ; mais ils sont bien-aimés eu égard à l’élection, à cause des pères. 29Car les dons et la vocation de Dieu sont sans repentance. 30Or comme vous avez été vous-mêmes autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par la rébellion de ceux-ci. 31Ceux-ci tout de même sont maintenant devenus rebelles, afin qu’ils obtiennent aussi miséricorde par la miséricorde qui vous a été faite. 32Car Dieu les a tous renfermés sous la rébellion, afin de faire miséricorde à tous. 33Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! que ses jugements sont incompréhensibles, et ses voies impossibles à trouver ! » (Romains 11:17-33, VM).

Ce passage ne dit rien de la régénérescence de l’Israël physique. Il déclare simplement que le salut ne provient que par la greffe à l’olivier de vie et qu’un reste de l’Israël physique a été choisi par Dieu pour le salut. Il ne dit rien à propos d’un quelconque renouveau futur de l’Israël selon la chair sans être greffé à l’Église de Dieu. Certains adoptent comme position que l’Israël physique sera regreffé à l’olivier franc en tant que nation charnelle. Ce n’est pas possible. Le Royaume de Dieu n’est pas de la chair mais de l’Esprit. « Voici donc ce que je dis, mes frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent point hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50, VM). Lorsqu’un Juif est greffé à Christ, il devient une partie de l’Israël spirituel, l’Église. « Toutefois il ne se peut pas faire que la parole de Dieu soit anéantie ; mais tous ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël. 7Car pour être de la semence d’Abraham ils ne sont pas tous ses enfants ; mais, c’est en Isaac qu’on doit considérer sa postérité. 8C’est-à-dire, que ce ne sont pas ceux qui sont enfants de la chair, qui sont enfants de Dieu ; mais que ce sont les enfants de la promesse, qui sont réputés pour semence » (Romains 9:6-8, VM). Il n’y a plus de distinction entre le Juif et le Gentil, tous un en Christ. « Parce qu’il n’y a point de différence du Juif et du Grec ; car il y a un même Seigneur de tous, qui est riche envers tous ceux qui l’invoquent » (Romains 10:12, VM). « En qui il n’y a ni Grec, ni Juif, ni Circoncision, ni Prépuce, ni Barbare, ni Scythe, ni esclave, ni libre ; mais Christ y est tout, et en tous … 28Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ » (Colossiens 3:11 ; 4:28, VM).

Plusieurs affirment que le passage de Romains 11 qui dit « qu’il est arrivé de l’endurcissement en Israël dans une partie, jusqu’à ce que la plénitude des Gentils soit entrée, » indique qu’il y aura une dispensation juive en quelque part dans le futur, et que dès lors la dispensation des chrétiens prendra fin. C’est une fausse doctrine. Le thème de l’Évangile, c’est qu’il n’y aura pas de fin au Royaume de Christ, ou à Son peuple, l’Église (2 Pierre 1:11). Lorsque la plénitude des Gentils sera entrée, alors viendra la fin du monde (1 Corinthiens 15:23-24). Dieu ne déclare pas que les Juifs seront sauvés en masse après que la plénitude des Gentils soit entrée. Il affirme simplement que les Juifs seront en partie endurcis jusqu’à ce que le monde prenne fin. Dieu a choisi un reste des Juifs pour faire partie des Élus, à chaque génération, non pas dans une seule génération pendant une ère post-chrétienne.

[N.d.T. : Ne laissons pas de préciser ici qu’une bonne compréhension des diverses Résurrections est essentielle pour bien saisir le Plan global de Dieu. Si les Juifs ne seront pas appelés en masse à faire partie de la 1e Résurrection, ils seront toutefois certainement de la 2e Résurrection où ils reconnaîtront leur Sauveur, Celui qu’ils ont transpercés sans se rendre compte de ce qu’ils faisaient. À ce propos, nous vous invitons à lire nos articles sur les Résurrections.]

Le plan de Dieu est d’établir le terrestre, puis le spirituel. « Or ce qui est spirituel, n’est pas le premier : mais ce qui est animal ; et puis ce qui est spirituel. 47Le premier homme étant de la terre, est tiré de la poussière ; mais le second homme savoir le Seigneur, est du Ciel. 48Tel qu’est celui qui est tiré de la poussière, tels aussi sont ceux qui sont tirés de la poussière ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes » (1 Corinthiens 15:46-48, VM). Dieu ne renversera pas le cours des choses pour rétablir le royaume terrestre d’Israël à la place de Son Royaume spirituel d’Israël. C’est contraire au plan qu’Il a révélé. L’Israël physique était destiné par Dieu à servir d’exemple à l’Église : « Or ces choses ont été des exemples pour vous, afin que nous ne convoitions point des choses mauvaises, comme eux-mêmes les ont convoitées » (1 Corinthiens 10:6, VM). Ce n’est pas la circoncision de la chair qui compte, mais celle du cœur : « En qui aussi vous êtes circoncis d’une Circoncision faite sans main, qui consiste à dépouiller le corps des péchés de la chair, ce qui est la Circoncision de Christ » (Colossiens 2:11, VM).

Il ne voudrait pas que nous retournions aux faibles et misérables éléments de la loi de l’ancienne alliance sous l’Israël physique. Voir Galates 4:9-11. Enseigner pareille chose, c’est déclarer d’une façon blasphématoire que le sacrifice de Christ était imparfait et insuffisant et que, par conséquent, on a besoin de ré-instituer les sacrifices d’animaux. La loi de l’ancienne alliance devait agir comme un pédagogue jusqu’à la promesse du Christ. Dieu n’aurait aucune raison de restaurer quelque chose qui était destiné à n’avoir lieu que jusqu’à ce qu’Il offre Son propre corps en un sacrifice parfait. En Christ, il n’y a plus ni Juif ni Gentil, car tous sont un par la foi en Christ. Il ne va pas nous rediviser à nouveau en Juifs et en Gentils. Son Église est Son corps qui ne peut être divisé (1 Corinthiens 1:13). Car un royaume divisé contre lui-même ne peut subsister (Marc 3:24). La semence de la promesse faite à Abraham, c’est Christ et ceux qui ont la foi de Christ, Son Église, et non pas l’Israël physique.

« Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la Loi, étant renfermés sous l’attente de la foi qui devait être révélée. 24La Loi a donc été notre Pédagogue pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. 25Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous le Pédagogue. 26Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. 27Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ; 28Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. 29Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:23-29, VM).

Un Juif qui croit en Jésus comme étant le Christ devient une nouvelle créature. Il n’est plus un Juif selon la chair. Il devient un Juif spirituel, un chrétien. « Car en Jésus-Christ ni la Circoncision, ni le prépuce n’ont aucune efficace, mais la nouvelle créature » (Galates 6:15, VM).

La Bible dit clairement que l’ancienne alliance faite avec Israël physique est disparue, étant remplacée par la nouvelle alliance de la foi en Jésus-Christ. « En disant une nouvelle alliance, il envieillit la première : or, ce qui devient vieux et ancien, est près d’être aboli » (Hébreux 8:13, VM). Pourquoi Dieu réinstallerait-Il quelque chose dont Il a dit qu’elle serait abolie et en laquelle Il ne prenait point plaisir ? « Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni à l’oblation pour le péché » (Hébreux 10:6, VM).

L’Israël physique est symbolisé par le figuier. Ce figuier ne portera plus jamais de fruit.

« Et voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose, mais y étant venu, il n’y trouva rien que des feuilles ; car ce n’était pas la saison des figues. 14Et Jésus prenant la parole dit au figuier : que jamais personne ne mange de fruit de toi. Et ses Disciples l’entendirent … 20Et le matin comme ils passaient auprès du figuier, ils virent qu’il était devenu sec jusqu’à la racine. 21Et Pierre s’étant souvenu de ce qui s’était passé, dit à Jésus : Maître, voici, le figuier que tu as maudit, est tout sec » (Marc 11:13-14, 20-21, VM).

Alors qu’Israël spirituel est symbolisé par l’olivier. « Mes frères, un figuier peut-il produire des olives ? ou une vigne des figues ? de même aucune fontaine ne peut jeter de l’eau salée et de l’eau douce » (Jacques 3:12, VM). La réponse à la question de Jacques est non ! Israël physique ne portera jamais de fruit spirituel pour Dieu. Le fruit spirituel ne provient que du plant d’olivier spirituel, l’Église.

Les bénédictions de Dieu ne sont pas versées sur la semence physique d’Abraham, mais plutôt sur sa semence spirituelle. Quelle est la semence d’Abraham ? Jésus est la semence d’Abraham. « Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ » (Galates 3:16, VM).

Tous ceux qui croient en Jésus sont héritiers de la promesse faite à Abraham (Galates 3:23-29). C’est par la foi en Christ que l’on devient la semence spirituelle d’Abraham. L’obéissance à Dieu est le résultat du salut, non sa cause. Tout comme Abraham qui crut Dieu, ce qui lui fut imputé à justice, de même tous ceux qui croient Dieu, cela leur sera aussi imputé à justice.

« Comme Abraham a cru à Dieu, et il lui a été imputé à justice ; 7Sachez aussi que ceux qui sont de la foi, sont enfants d’Abraham. 8Aussi l’Ecriture prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a auparavant évangélisé à Abraham, en lui disant : toutes les nations seront bénies en toi. 9C’est pourquoi ceux qui sont de la foi, sont bénis avec le fidèle Abraham » (Galates 3:6-9, VM).

Un vrai Juif, c’est la semence spirituelle d’Abraham, non la semence physique. « Car celui-là n’est point Juif, qui ne l’est qu’au-dehors, et celle-là n’est point la véritable Circoncision, qui est faite par dehors en la chair. 29Mais celui-là est Juif, qui l’est au-dedans ; et la véritable Circoncision est celle qui est du cœur en esprit, et non pas dans la lettre ; et la louange de ce Juif n’est point des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:28-29, VM). « Toutefois il ne se peut pas faire que la parole de Dieu soit anéantie ; mais tous ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël. 7Car pour être de la semence d’Abraham ils ne sont pas tous ses enfants ; mais, c’est en Isaac qu’on doit considérer sa postérité. 8C’est-à-dire, que ce ne sont pas ceux qui sont enfants de la chair, qui sont enfants de Dieu ; mais que ce sont les enfants de la promesse, qui sont réputés pour semence » (Romains 9:6-8, VM).

Les bénédictions éternelles d’Abraham rejaillissent sur tous ceux qui croient en Jésus-Christ. Le Royaume de Dieu est un Royaume spirituel, pas un royaume physique. Ses enfants sont des enfants spirituels, pas des enfants physiques. Dans le Royaume de Dieu, il n’y a aucune distinction entre Juif et Gentil. « Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. 29Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29, VM).

L’Israël physique de l’Ancien Testament fut un prototype temporel de l’Israël spirituel du Nouveau Testament, i.e., l’Église.

« Mais Dieu n’a point pris plaisir en plusieurs d’eux ; car ils ont été accablés au désert. 6Or ces choses ont été des exemples pour vous, afin que nous ne convoitions point des choses mauvaises, comme eux-mêmes les ont convoitées » (1 Corinthiens 10:5-6, VM).

« Or toutes ces choses leur arrivaient en exemple, et elles sont écrites pour notre instruction, comme étant ceux auxquels les derniers temps sont parvenus » (1 Corinthiens 10:11, VM).

Donc, les prophéties regardant Israël ont des accomplissements à la fois temporels et spirituels. Le livre de R. B. Yerby, The Once and Futur Israel (Israël d’autrefois et Israël futur), explique clairement la distinction entre l’Israël temporel et l’Israël éternel. Premièrement, il y a l’accomplissement temporel physique et ensuite vient l’accomplissement spirituel (1 Corinthiens 15:46).

« Les Écritures nous enseignent que dans tous les rapports de Dieu avec l’humanité, depuis l’époque d’Adam, nous pouvons discerner le même principe divin à l’œuvre, c’est-à-dire, « d’abord le naturel, ensuite le spirituel » (1 Corinthiens 15:45-46). Dieu a progressivement révélé ses desseins à travers, d’abord, Ses rapports avec l’Israël naturel puis, deuxièmement et finalement, Ses rapports avec l’Israël spirituel. (Il n’y a aucun fondement scripturaire sur lequel baser l’idée régressive que les rapports de Dieu seront de nouveau centrés exclusivement sur l’Israël naturel à une quelconque époque à venir.)

« Parce que les relations de Dieu suivent une séquence traitant d’abord avec le naturel et ensuite avec le spirituel, il est facile de voir et de comprendre que la même progression s’applique à Son peuple et à Ses promesses. Le peuple physique de l’Israël naturel de l’Ancien Testament a joui de l’accomplissement naturel des promesses lui étant faites, et il a vu les promesses devenir invalides suite à son péché et à son incrédulité. De la même manière, le peuple spirituel de l’Israël du Nouveau Testament, les disciples de Jésus-Christ, a reçu, reçoit et recevra tous les accomplissements spirituels des promesses.

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« [Dans Galates 4:21-31] comme dans de nombreux autres passages du Nouveau Testament, Paul battit habilement ses adversaires à leur propre jeu. Il amena les Galates insensés, qui désiraient suivre la loi (Galates 4:21), au plus fort de la Loi de l’Ancien Testament, dans Genèse, le premier livre de Moïse, pour prouver une vérité spirituelle grâce à des types naturels. L’Église primitive reconnut le besoin d’avoir une autorité spirituelle pour soutenir ses doctrines (pour elle, bien sûr, les Écritures étaient ce que nous appelons aujourd’hui l’Ancien Testament) et, donc, sous l’inspiration du Saint-Esprit, l’on citait librement l’Ancien Testament.

« Dans le quatrième chapitre aux Galates, comme ailleurs, Paul prouve son point au moyen de la compréhension supérieure que Dieu lui avait accordée concernant la véritable signification des Écritures de l’Ancien Testament. Il dit que l’histoire des deux fils d’Abraham était bien plus qu’une simple partie saillante de l’histoire du peuple juif. C’était, dit-il, une allégorie (Gal. 4:24), c’est-à-dire, une histoire dans laquelle les gens et les événements étaient des symboles ou des types représentant une plus grande vérité encore (Gal. 4:24).

« L’allégorie parle de deux femmes et leurs deux fils dont le père était Abraham. Agar, la servante et mère d’Ismaël qui “naquit selon la chair” (Gal. 4:23), représentait la Jérusalem naturelle. Sarah, la femme libre et la mère d’Isaac, l’enfant de la promesse (Gal. 4:23, 28), représentait l’Église qui est la Jérusalem céleste. L’enfant de la Jérusalem naturelle est en esclavage (Gal. 4:25), comme toux ceux qui ne sont pas sauvés, mais les enfants de l’Église, la Jérusalem céleste, sont libres (Gal. 4:26). Ceux qui sont esclaves, qui ne sont pas nés de nouveau, ne sont que “nés selon la chair” (Gal. 4:29) et ne peuvent pas être le peuple de Dieu. Par conséquent, les Écritures “chassent” (Gal. 4:30) la Jérusalem naturelle et ses enfants selon la chair, et identifient les héritiers comme les croyants en Christ qui sont les enfants de la promesse (Gal. 4:30).

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« Paul était constamment en chicane avec les Juifs parce que ses interprétations spirituelles des Écritures de l’Ancien Testament contrariaient continuellement leur interprétation charnelle. Notre pharisien d’autrefois était arrivé à voir clairement que « les choses visibles ne sont que pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18), mais ses anciens collègues ne pouvaient pas croire que leurs institutions si grandement vantées puissent s’avérer “près d’être abolies” (Héb. 8:13).

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« Parce que le Seigneur Jésus « a souffert la croix, ayant méprisé la honte » (Héb. 12:2), Israël spirituel entend une voix meilleure que les voix entendues par Israël naturel (Héb. 11:2), et nous avons, entre autres choses, un meilleur souverain Sacrificateur (Héb. 4:15), un meilleur sacerdoce (Héb. 5:6), une meilleure espérance (Héb. 7:19), une meilleure alliance (Héb. 8:10), un meilleur tabernacle (Héb. 9:11), un meilleur autel (Héb. 13:10), un meilleur sacrifice (Héb. 9:14), un meilleur pays (Héb. 11:16), et une meilleure cité (Héb. 12:22). »[1]

Beaucoup croient que plusieurs des prophéties de l’Ancien Testament regardant l’Israël naturel n’ont pas été accomplies et, donc, qu’il doit y avoir une période post-chrétienne durant laquelle elles seront accomplies. Examinons ces prophéties de l’Ancien Testament. Dans Genèse 12:2, Dieu dit à Abraham : « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction » (VO). Abraham n’assista pas à l’accomplissement de cette prophétie. Elle fut en partie remplie par l’Israël naturel. « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. 3Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation » (Genèse 46:2-3, VO). Après 400 ans de captivité, Dieu suscita Moïse qui fit sortir Israël de l’esclavage des Égyptiens pour qu’il devienne une grande nation, comme Dieu l’avait promis. Voir Josué 8 à 12 ; 1 Chroniques 17:21.

« Vous les garderez donc et vous les pratiquerez ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples, qui, entendant tous ces statuts, diront : Cette grande nation est le seul peuple sage et intelligent ! 7Car quelle est la grande nation qui ait ses dieux près d’elle, comme nous avons l’Éternel notre Dieu, toutes les fois que nous l’invoquons ? 8Et quelle est la grande nation qui ait des statuts et des lois justes, comme toute cette loi que je mets aujourd’hui devant vous ? » (Deutéronome 4:6-8, VO).

Néanmoins, il devait pourtant y avoir un accomplissement spirituel de la promesse qu’il sortirait une grande nation d’Abraham. L’Église s’avérait l’accomplissement spirituel de la promesse faite à Abraham.

« Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; 10Vous qui autrefois n’étiez point son peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10, VM).

À trois occasions, Dieu promit à Abraham que ses descendants seraient trop nombreux pour être comptés.

« Et je ferai que ta postérité sera comme la poussière de la terre ; que si quelqu’un peut compter la poussière de la terre, ta postérité aussi sera comptée » (Genèse 13:16, VO).

« Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité » (Genèse 15:5, VO).

« Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis » (Genèse 22:17, VO).

Cette promesse fut-elle en partie accomplie par l’Israël temporel ? Oui ! Nous avons la preuve du témoignage de Moïse, Salomon et Paul aux Hébreux, inspirés par Dieu.

« Maintenant, Éternel Dieu ! que ta parole à David, mon père, soit ferme ; car tu m’as établi roi sur un peuple nombreux comme la poussière de la terre » (2 Chroniques 1:9, VO).

« L’Éternel votre Dieu vous a multipliés, et vous voici, aujourd’hui, nombreux comme les étoiles du ciel » (Deutéronome 1:10, VO).

« C’est pourquoi d’un seul, et qui même était amorti, sont nés des gens qui égalent en nombre les étoiles du ciel, et le sable qui est sur le rivage de la mer, lequel ne se peut nombrer » (Hébreux 11:12, VM).

« Juda et Israël étaient comme le sable qui est sur le bord de la mer, tant ils étaient en grand nombre ; ils mangeaient, buvaient et se réjouissaient » (1 Rois 4:20, VO).

Il devait y avoir, cependant, un futur accomplissement spirituel de cette promesse, et ce, par l’Église. La semence d’Abraham est la semence spirituelle. La nation devant surgir de lui ne devait pas être seulement une nation bâtie sur l’Israël selon la chair. Il devait y avoir un accomplissement meilleur de la promesse, par la foi.

« C’est donc par la foi, afin que ce soit par la grâce, et afin que la promesse soit assurée à toute la semence ; non seulement à celle qui est de la Loi, mais aussi à celle qui est de la foi d’Abraham, qui est le père de nous tous » (Romains 4:16, VM).

Dans Genèse 17:5, Dieu a dit à Abraham qu’il serait père de plusieurs nations.

« Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations » (Genèse 17:5, VO).

« Selon qu’il est écrit : je t’ai établi père de plusieurs nations, devant Dieu, en qui il a cru ; lequel fait vivre les morts, et qui appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient » (Romains 4:17, VM).

Comme Abraham qui crut aux promesses de Dieu et que Celui-ci le lui imputa à justice, ainsi en est-il de ceux qui ont la foi d’Abraham : ils sont la semence spirituelle d’Abraham. L’Église de Dieu est la grande nation spirituelle promise.

« Et Abraham ayant espéré contre espérance, crut qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui lui avait été dit : ainsi sera ta postérité » (Romains 4:18, VM).

Ceux qui croient en Christ sont la semence d’Abraham et les innombrables enfants que Dieu lui a promis. Vint donc d’abord l’accomplissement temporel naturel de la promesse par l’Israël naturel, ensuite vint l’accomplissement spirituel éternel par l’Église de Christ.

« Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:29, VM).

Dieu a promis le pays de Canaan à Abraham et à sa descendance en pas moins de quatre occasions différentes : Genèse 12:7 ; 13:14-15 ; 15:7, 18 et 17:8. Bon nombre disent que la promesse d’un pays n’a pas été accomplie. Ce n’est pas vrai. Dieu a déclaré clairement que tout le pays qu’Il avait promis à Israël physique lui fut donné.

« L’Éternel donna donc à Israël tout le pays qu’il avait juré de donner à leurs pères. Ils le possédèrent, et y habitèrent. 44Et l’Éternel leur donna du repos de tous côtés, selon tout ce qu’il avait juré à leurs pères ; et il n’y eut aucun de tous leurs ennemis qui subsistât devant eux ; l’Éternel livra tous leurs ennemis entre leurs mains. 45Il ne tomba pas un seul mot de toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites à la maison d’Israël ; toutes s’accomplirent » (Josué 21:43-45, VO).

Il y en a pour proclamer que le pays qu’occupa Israël ne s’étendait pas de l’Égypte au fleuve de l’Euphrate, tel que Dieu l’avait promis dans Genèse 15:18, et que, par conséquent, il doit y avoir un accomplissement futur de cette promesse. Cette proclamation n’est tout simplement pas vraie. Salomon, roi d’Israël, régna du fleuve Euphrate jusqu’à l’Égypte. « Et Salomon dominait sur tous les royaumes, depuis le fleuve jusqu’au pays des Philistins et à la frontière d’Égypte ; ils apportaient des présents, et furent assujettis à Salomon tout le temps de sa vie » (1 Rois 4:21, VO). Est-ce que le fleuve mentionné dans ce verset 21 est l’Euphrate ? Oui ! Au verset 24, nous lisons que Salomon dominait sur Thiphsach. Thiphsach était située sur l’Euphrate, en Mésopotamie. « Car il dominait sur tous les pays de ce côté-ci du fleuve, depuis Thiphsach jusqu’à Gaza, sur tous les rois de ce côté-ci du fleuve ; et il avait la paix avec tous ses alentours, de tous côtés » (1 Rois 4:24, VO).

Plusieurs essaient d’induire les enfants de Dieu en erreur en affirmant que, parce que Genèse 17:7-9 déclare que le pays de Canaan devait être la possession perpétuelle d’Israël, il est donc dans le plan de Dieu que l’Israël naturel regagne la possession de ce pays. Regardons le passage ensemble.

« Et j’établirai mon alliance entre moi et toi, et ta postérité après toi, d’âge en âge, pour être une alliance éternelle ; afin que je sois ton Dieu, et celui de ta postérité après toi. 8Et je donnerai, à toi et à ta postérité après toi, le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle ; et je serai leur Dieu. 9Puis Dieu dit à Abraham : Mais toi, tu garderas mon alliance, toi et ta postérité après toi, d’âge en âge » (Genèse 17:7-9, VO).

Remarquez qu’il s’agit d’une alliance éternelle. Cette alliance éternelle est la Nouvelle Alliance de Christ, qui est accomplie en Christ. C’est une alliance spirituelle. Le pays promis est une contrée céleste qui sera « éternelle ». Dieu Lui-même en a révélé la véracité à ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir.

« Par la foi Abraham étant appelé, obéit, pour aller en la terre, qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. 9Par la foi il demeura comme étranger en la terre, qui lui avait été promise, comme si elle ne lui eût point appartenu, demeurant sous des tentes avec Isaac et Jacob, qui étaient héritiers avec lui de la même promesse. 10Car il attendait la cité qui a des fondements, et de laquelle Dieu est l’architecte, et le fondateur. 11Par la foi aussi Sara reçut la vertu de concevoir un enfant, et elle enfanta hors d’âge, parce qu’elle fut persuadée que celui qui le lui avait promis, était fidèle. 12C’est pourquoi d’un seul, et qui même était amorti, sont nés des gens qui égalent en nombre les étoiles du ciel, et le sable qui est sur le rivage de la mer, lequel ne se peut nombrer. 13Tous ceux-ci sont morts en la foi, sans avoir reçu les choses dont ils avaient eu les promesses, mais ils les ont vues de loin, crues, et saluées, et ils ont fait profession qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. 14Car ceux qui tiennent ces discours montrent clairement qu’ils cherchent encore leur pays. 15Et certes, s’ils eussent rappelé dans leur souvenir celui dont ils étaient sortis, ils avaient du temps pour y retourner. 16Mais ils en désiraient un meilleur, c’est-à-dire, le céleste ; c’est pourquoi Dieu ne prend point à honte d’être appelé leur Dieu, parce qu’il leur avait préparé une Cité » (Hébreux 11:8-16, VM).

Notez que ces pèlerins de Dieu sont morts dans la foi, n’ayant pas reçu les promesses sur terre. L’alliance éternelle de Dieu est spirituelle, le pays est éternel et céleste, pas temporel sur terre. Car le pays terrestre de Canaan ne pouvait évidemment pas être une possession éternelle pour l’Israël physique, parce que la terre sera un jour détruite et remplacée par un nouveau ciel et une nouvelle terre. « En attendant, et en hâtant par vos désirs la venue du jour de Dieu, par lequel les cieux étant enflammés seront dissous, et les éléments se fondront par l’ardeur du feu. 13Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux, et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:12-13, VM). « Puis je vis un nouveau Ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1, VM).

[N.d.T. : Il y a cependant plusieurs passages qui indiquent que la race élue de Dieu, l’Église, une fois ressuscitée à la 1e Résurrection, régnera avec le Christ, sur terre, pendant mille ans, après quoi il y aura la 2e Résurrection. Une lecture attentive d’Apocalypse 20 est nécessaire pour bien saisir ce fait.]

Dieu fit une alliance conditionnelle avec Israël, celle qu’on appelle l’alliance mosaïque. Les bénédictions étaient conditionnelles à l’obéissance d’Israël. Or, celui-ci viola l’alliance et, donc, les bénédictions ne furent pas répandues sur l’Israël physique.

« Maintenant donc, si vous obéissez à ma voix et si vous gardez mon alliance, vous serez aussi, d’entre tous les peuples, mon plus précieux joyau, car toute la terre est à moi. 6Et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël. 7Et Moïse vint et appela les anciens du peuple, et mit devant eux toutes ces paroles que l’Éternel lui avait commandées. 8Et tout le peuple ensemble répondit et dit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. Et Moïse rapporta à l’Éternel les paroles du peuple » (Exode 19:5-8, VO).

Ils n’avaient pas sitôt donné leur accord d’obéir à Dieu qu’ils tombèrent immédiatement dans l’idolâtrie.

« Disant à Aaron : fais-nous des dieux qui aillent devant nous ; car nous ne savons point ce qui est arrivé à ce Moïse qui nous a amenés hors du pays d’Egypte. 41Ils firent donc en ces jours-là un veau, et ils offrirent des sacrifices à l’idole, et se réjouirent dans les oeuvres de leurs mains. 42C’est pourquoi aussi Dieu se détourna d’eux, et les abandonna à servir l’armée du ciel, ainsi qu’il est écrit au Livre des Prophètes : maison d’Israël, m’avez-vous offert des sacrifices et des oblations pendant quarante ans au désert ? 43Mais vous avez porté le tabernacle de Moloc, et l’étoile de votre dieu Remphan ; qui sont des figures que vous avez faites pour les adorer ; c’est pourquoi je vous transporterai au delà de Babylone » (Actes 7:40-43, VM).

L’histoire d’Israël en est une de continuels péchés entremêlés de périodes de repentir, jusqu’à ce que Dieu en ait finalement terminé de lui, selon son plan prédestiné. Il y a un Israël spirituel, l’Égise, vers lequel dérivent les bénédictions. Le vrai Israël de Dieu est et a toujours été l’Église. L’Église contient les enfants de la promesse. « Or pour nous, mes frères, nous sommes enfants de la promesse, ainsi qu’Isaac » (Galates 4:28, VM). L’Église est l’Israël de Dieu. « Car en Jésus-Christ ni la Circoncision, ni le prépuce n’ont aucune efficace, mais la nouvelle créature. 16Et à l’égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu » (Galates 6:15-16, VM). L’Église est le Temple de Dieu. « Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Corinthiens 3:16, VM). L’Église est la nation sainte de Dieu héritant des promesses faites par Dieu dans Exode 19:5-8 : « Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9, VM).

Dieu n’a pas de plan de salut pour l’Israël physique qui soit différent du plan de salut conçu pour les Gentils. Pour tous, le salut s’acquiert par la grâce au moyen de la foi en Jésus-Christ. Il n’y a qu’un corps de Christ, Son Israël spirituel, composé de Gentils et d’un reste d’Israël physique.

« Lors, dis-je, que nous étions morts en nos fautes, il nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés. 6Et il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ ; 7Afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce par sa bonté envers nous par Jésus-Christ. 8Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles. 11C’est pourquoi souvenez-vous que vous qui étiez autrefois Gentils en la chair, et qui étiez appelés Prépuce, par celle qui est appelée la Circoncision, faite de main en la chair, 12Etiez en ce temps-là hors de Christ, n’ayant rien de commun avec la République d’Israël, étant étrangers des alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et étant sans Dieu, au monde. 13Mais maintenant par Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois loin, êtes approchés par le sang de Christ. 14Car il est notre paix, qui des deux en a fait un, ayant rompu la clôture de la paroi mitoyenne ; 15Ayant aboli en sa chair l’inimitié, savoir la Loi des commandements qui consiste en ordonnances ; afin qu’il créât les deux en soi-même pour être un homme nouveau, en faisant la paix ; 16Et qu’il réunît les uns et les autres pour former un corps devant Dieu, par la croix, ayant détruit en elle l’inimitié. 17Et étant venu il a évangélisé la paix à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près. 18Car nous avons par lui les uns et les autres accès auprès du Père en un même Esprit. 19Vous n’êtes donc plus des étrangers ni des gens de dehors ; mais les concitoyens des Saints, et les domestiques de Dieu. 20Etant édifiés sur le fondement des Apôtres, et des prophètes, et Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin ; 21En qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur. 22En qui vous êtes édifiés ensemble, pour être un Tabernacle de Dieu en esprit » (Éphésiens 2:5-22, VM).

Christ n’a d’aucune façon doté les Juifs d’un plan exclusif. Il a déclaré que l’évangile devait être prêché à « toutes les nations » (Luc 24:47). La seule différence pour les Juifs était que la prédication de l’évangile devait partir de Jérusalem. Elle devait commencer avec les Juifs, mais cela ne signifie pas qu’elle doive se terminer par les Juifs dans une ère post-chrétienne quelconque. L’Ancien Testament possède des prophéties de l’Église de Dieu consistant en croyants juifs et gentils (Amos 9:11-12 ; Osée 1:10 ; 2:23). Les prophéties de l’Ancien Testament, en ce qui a trait au salut, et des Juifs et des Gentils, sont expliquées dans Actes 15:13-17 ; 26:22-23 ; Romains 9:23-26 et 1 Pierre 2:10.

Les rédacteurs du Nouveau Testament, étant inspirés par Dieu, comprenaient parfaitement que l’Église est l’Israël de Dieu et qu’elle est l’objet des promesses faites à Israël par Dieu dans l’Ancien Testament.[2]

 Paul a dit que les croyants sont :

« Enfants de Dieu » (Romains 8:16).

« Les domestiques de Dieu » (Éphésiens 2:19).

« Enfants d’Abraham » (Galates 3:7).

« La semence d’Abraham » (Galates 3:29).

« Les enfants de la promesse » (Romains 9:8 ; Galates 4:28).

« Un peuple qui lui appartienne » (Tite 2:14).

« Élus de Dieu » (Colossiens 3:12).

« Héritiers de Dieu » (Romains 8:17).

« Héritiers selon la promesse » (Galates 3:29).

« Le Temple de Dieu » (1 Corinthiens 3:16).

« La Circoncision » (Philippiens 3:3).

« L’Israël de Dieu » (Galates 6:16).

 Pierre a dit que les croyants sont :

« La race élue » (1 Pierre 2:9).

« La Sacrificature royale » (1 Pierre 2:9).

« La nation sainte » (1 Pierre 2:9).

« Le peuple acquis » (1 Pierre 2:9).

 Jacques a dit que les croyants sont :

« Héritiers du Royaume » (Jacques 2:5).

 Jean a dit que les croyants sont :

« Enfants de Dieu » (Jean 1:12).

« Rois et Sacrificateurs à Dieu » (Apocalypse 1:6).

« La nouvelle Jérusalem » (Apocalypse 3:12).

« La sainte Cité » (Apocalypse 21:2).

 La lettre aux Hébreux dit que les croyants sont :

« Le peuple de Dieu » (Hébreux 4:9).

« La montagne de Sion » (Hébreux 12:22).

« La Cité du Dieu vivant » (Hébreux 12:22).

« La Jérusalem céleste » (Hébreux 12:22).

Les Juifs sont nos ennemis parce qu’ils sont antichrist (Romains 11:28). Les Juifs haïssent Christ et les chrétiens. Nous, cependant, nous devons les aimer et prier pour eux. « Mais à vous qui m’entendez, je vous dis : aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent. 28Bénissez ceux qui vous maudissent, et priez pour ceux qui vous courent sus » (Luc 6:27-28, VM). Dieu a choisi un reste de Juifs pour le salut [des Élus]. Nous devons prêcher l’évangile au monde perdu, y compris les Juifs. Toutefois, nous ne devrions pas penser qu’un Juif est, dans le plan de Dieu, d’une quelconque manière différent d’un catholique, d’un musulman, d’un hindou, d’un bouddhiste, d’un sataniste ou tout autre disciple d’une des religions païennes de Satan.

Pour tous, le salut s’obtient par la grâce de Dieu, au moyen de la foi en Jésus-Christ. Si un Juif se repent de sa religion antichrist et croit en Jésus-Christ, alors il est sauvé. Une fois sauvé, un Juif ne continuera pas plus ses pratiques talmudiques qu’un catholique ne continuera ses pratiques catholiques ou un sataniste ses pratiques satanistes une fois qu’ils seront sauvés. Tous les croyants en Christ deviennent Juifs spirituels, c’est-à-dire, chrétiens.

Aimer nos ennemis ne veut pas dire que nous devions trouver des excuses aux pratiques païennes des Juifs, des catholiques, des musulmans ou autres païens. Nous sommes plutôt appelés par Dieu à les réprouver. « Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les » (Éphésiens 5:11, VO).

63. Le gouvernement mondial du Vatican

Que nous réserve l’avenir ? L’Allemagne nazie et la Croatie oustachi n’étaient que des coups d’essai avant l’inquisition mondiale des chrétiens qui n’adoreront pas la bête de Rome (Apocalypse 13). L’ancien prêtre jésuite, Malachi Martin, qui était un associé proche du cardinal Augustine Bea et du pape Jean XXIII, a déclaré que : « Le pape est entouré d’hommes en habits ecclésiastiques qui ne possèdent pas la foi catholique ; ils oeuvrent avec des fondations, des organisations non-gouvernementales, des gouvernements, des académies et autres agences pour susciter le nouvel ordre mondial [un gouvernement unique] (…) L’Église catholique possède son propre corps diplomatique d’ambassadeurs postés chez les plus grandes nations industrialisées du monde. Il y a plus de 180 nations qui ont envoyé leurs propres ambassadeurs au Vatican. Aucune autre église ne commande une telle attention. Ceux qui oeuvrent en vue du nouvel ordre mondial doivent prendre le contrôle de cette organisation unique. Le processus par lequel ils tentent d’accomplir cela est décrit dans [mon livre,] Windswept House (La maison balayée par le vent). Dans le livre, je déclare : “L’Église est un élément sine qua non (incontournable) de l’avènement du nouvel ordre mondial” ».[3] Apparemment, Malachi Martin se référerait aux Juifs talmudiques sionistes qui se sont infiltrés dans l’Église catholique romaine et la contrôlent de nos jours.

Malachi Martin fit la déclaration précédente dans une interview avec le catholique romain John McManus, président de la Société John Birch et éditeur de The New American. La John Birch Society (JBS) est un organisme patriotique qui a beaucoup fait pour éveiller les gens face à la conspiration mondiale. Toutefois, la JBS a pour politique d’éviter toute question religieuse confessionnelle. Par conséquent, elle ne met pas à découvert (parce qu’elle ne le peut pas) le Vatican et les Jésuites comme la force étant derrière les organisations de façade travaillant à un nouvel ordre mondial.

Malachi Martin affirme qu’il n’est plus un Jésuite. Il a censément abdiqué ses vœux jésuitiques et vit en personne laïque avec l’approbation canonique. Martin ne s’écarte guère de Rome, il a encore l’autorité de dire la messe catholique en privé. Il n’y a pas de doute que Malachi Martin n’aurait pas reçu la permission de révéler les informations mentionnées plus haut sans l’approbation du Vatican et des Jésuites. Puisqu’il est de plus en plus évident que le Vatican est intimement impliqué dans l’aménagement d’un gouvernement mondial unique, il utilise Martin pour faire pivoter le gouvernement mondial unique autour du rôle du Vatican. Martin fait le portrait d’une Église catholique venant à peine d’être infiltrée et employée par des personnes méchantes avec des plans infâmes, et que cette infiltration peut être corrigée. En fait, l’Église catholique elle-même est infâme et méchante, et œuvre depuis ses débuts vers un gouvernement mondial unique avec le pape (l’antichrist) à sa tête.

Lorsqu’il était prêtre Jésuite, Alberto Rivera reçut des instructions secrètes du cardinal Augustine Bea et du Général Jésuite Pedro Arupe. Il consulta également de nombreux documents secrets du Vatican.[4] Ces instructions et ces documents révélèrent que le Vatican est le système nerveux et la tête d’un grand nombre d’organisations conspiratrices érigées par le Vatican ayant pour fonction de servir de paravent en offrant une paroi protectrice et secrète à Rome alors qu’elle travaille à un nouvel ordre mondial.

Ces organisations comprennent les Illuminati, le Conseil des Relations Étrangères (CFR), le Club de Rome, l’Opus Dei, la Franc-maçonnerie, le mouvement du Nouvel Âge, les Banquiers Internationaux (banques centrales) et la Maffia. Les Jésuites se sont infiltrés et contrôlent les médias, les gouvernements et leurs services de renseignements, toutes les religions majeures du monde, y compris les dénominations protestantes et l’Islam, les organisations terroristes, incluant l’Armée de la République d’Irlande (IRA). Les Jésuites sont le bras droit du Vatican et contrôlent directement les activités de ces organisations pour qu’elles oeuvrent en vue d’un gouvernement mondial unique.[5]

L’Église catholique a depuis longtemps établi comme position que le pape doit être le dirigeant du monde.

« Quiconque cherche à échapper à l’autorité du Vicaire de Christ (…) altère de ce fait l’autorité du Christ lui-même. Le roi des Rois nous a établis sur terre comme ses représentants universels et nous a conféré tout pouvoir, en donnant au Prince des apôtres et à nous le pouvoir de lier et de délier sur terre, non seulement tous les hommes quels qu’il soient, mais aussi toutes choses quelles qu’elles soient (…) Le pouvoir du gouvernement temporel ne peut s’exercer en dehors de l’église, puisqu’il n’y a pas de pouvoir constitué par Dieu en dehors d’elle. » [Pape Innocent IV, Eger Cui Leva, 1246 après J.C.][6]

Même les organismes caritatifs catholiques sont des devantures qui oeuvrent pour un gouvernement mondial en minant la Constitution américaine et la moralité du pays. Bien que le Vatican présente une façade publique de justice, il pourvoit en fonds des organismes anti-chrétiens qui travaillent à saper la Constitution américaine et les libertés religieuses. Par exemple, la Campagne Catholique pour le Développement de l’Humanité (CCHD) donna des millions de dollars en aide à de nombreuses organisations radicales de gauche. Le CCHD a été fondé en 1970 en tant que programme anti-pauvreté des évêques catholiques. En 1977, le CCHD subventionna les organismes suivants, qui tous endossèrent la marche pour l’avortement « Lutte pour le Droit » tenue en 1996, à San Francisco, par l’Organisation Nationale des Femmes (NOW) : l’Association des Organismes Communautaires pour une Réforme Maintenant (ACORN) [310 000 $ reçus du CCHD], la Défense des Femmes Immigrantes Asiatiques [20 000 $ reçus du CCHD], le Centre pour l’Organisation du Tiers-monde (CTWO) [25 000 $ reçus du CCHD], l’Association Progressiste Chinoise [30 000 $ reçus du CCHD] et le Centre Santa Clara pour la Sécurité et la Santé Professionnelles [30 000 $ reçus du CCHD].[7] L’ACORN était co-parrain du congrès de février 1996 de la Fondation de la Majorité Féministe qui défend les droits à l’avortement. Le CTWO soutient les lois sur le mariage homosexuel. Le CTWO, en retour, sponsorise le WAGE (Action Gagnante de l’Égalité des Sexes), qui critique avec acharnement ceux qui, comme les chrétiens, soutiennent le noyau familial traditionnel et les valeurs chrétiennes.

Le CCHD subventionne indirectement de nombreuses organisations fantoches radicales communistes et de gauche en pourvoyant aux fonds de coalition de groupes soi-disant caritatifs.[8] Par exemple, en 1997, le CCHD accorda une aide aux Ministères du Grand Birmingham, qui, à son tour, subventionna une autre coalition, Alabama Arise (L’Alabama se lève). Les membres d’Alabama Arise comprennent le AFL-CIO et l’Union des Libertés Civiles Américaines (ACLU).[9] Le CCHD accorda aussi une aide au Projet de Coalition des Chômeurs de Philadelphie pour JOBS ; cette coalition inclut le AFSCME local, l’AFL-CIO de la Pennsylvanie, le chapitre d’état du NOW, et le Projet de Loi des Femmes (WLP).[10] Le NOW est un défenseur agressif de l’avortement et de droits spéciaux pour les sodomites. Le NOW soutient l’avortement de fœtus presque à terme et s’oppose à toute restriction vis-à-vis l’avortement, y compris l’avis aux parents. Le WLP est un pourvoyeur de services légaux à Philadelphie qui défend les droits parentaux des lesbiennes et des homosexuels ainsi que les « mariages » homosexuels. L’ACLU est le principal opposant à la liberté de religion dans les écoles et s’oppose aux restrictions sur l’avortement.

Plusieurs apporteront peut-être comme argument que les évêques ont dû commettre quelques erreurs. L’évidence nous suggère toutefois que la tendance anti-américaine gauchiste des octrois du CCHD est connue et préméditée. Ces dix dernières années, le Centre de Recherche Capital a publicisé à qui voulait l’entendre la tendance radicale gauchiste des octrois du CCHD, mais le CCHD n’a rien fait pour amoindrir son support à la gauche radicale anti-chrétienne.[11]

En 1998, le CCHD a réagi aux critiques en proposant des changements dans sa ligne directrice. La nouvelle ligne directrice fut adoptée, et elle interdit spécifiquement au CCHD d’accorder des octrois aux organisations qui « promeuvent ou soutiennent l’avortement, l’euthanasie, la peine de mort ou tout autre affront à la vie et la dignité humaines. »[12] Il semblerait que la nouvelle ligne directrice n’était que des vœux pieux, destinés à apaiser les catholiques conservateurs. En fait, il n’y a eu aucun changement significatif dans l’aide accordée par le CCHD. Il engouffre encore de l’argent dans les organisations communistes radicales de gauche pro-avortement.

Par exemple, non seulement le CCHD ne coupa-t-il pas son aide financière à l’ACORN, en 1999-2000, mais il a accru ses fonds de 18 % dans 17 états et chapitres de l’ACORN pour atteindre 517 000 $.[13] Le CCHD a aussi continué de financer le Projet Chômage de Philadelphie durant 1999-2000. La coalition de projets « Campagne d’Emplois » comprend une branche de l’ACORN, les AFSCME locaux, les AFL-CIO de la Pennsylvanie et de Philadelphie, le chapitre d’état du NOW, et le Projet de Loi des Femmes, tous supportant les droits à l’avortement.[14] En outre, le CCHD continue à apporter son support financier perpétuel aux affiliés de la Fondation des Régions Industrielles (IAF). L’IAF a été fondé par Saul Alinsky, auteur de Rules for Radicals (Règles pour les Radicaux), bible des groupements protestataires politiques de l’aile gauche.[15] Le CCHD exécute les politiques non-américaines et anti-chrétiennes officielles, mais voilées, de l’Église catholiques romaine. Suzanne Belongia, directrice du CCHD à Winona, au Minnesota, tentant de prendre la défense du CCHD, souligna que le pape Jean-Paul II endossa officiellement le CCHD quand il visita Washington, D.C., au début de son pontificat.[16]

Les renseignements glanés sur les octrois du CCHD nous donnent un léger aperçu du loup sous l’habit de brebis. Le politicien Huey Long a dit un jour : « Si vous avez une réputation de lève-tôt, vous pouvez dormir jusqu’à midi ».[17] Devant public, l’Église catholique est contre l’avortement et pour les valeurs familiales traditionnelles ; alors qu’en arrière-scène, l’Église de Rome supporte financièrement les groupes pro-avortement et anti-chrétiens. Le CCHD révèle en l’Église catholique romaine une organisation politique au machiavélisme consommé.

64. La marque de la Bête

Le monde est-il près d’un gouvernement mondial qui mandaterait le culte du pape comme étant Dieu sur terre ? Je ne le sais pas, mais la marque de la bête est déjà évidente. Notez bien que, dans le passage suivant, le nombre de la bête est le nombre de son nom et ce nombre égale six cent soixante-six. On ne doit pas simplement rechercher trois 6 de suite, le nombre de la bête est le chiffre « six cent soixante-six ». Cela veut dire que le nom de la bête doit avoir un total de six cent soixante-six. Le nom officiel du pape écrit en latin classique est Vicarivs Filii Dei (Vicaire du Fils de Dieu). La somme des chiffres romains dans le titre du pape totalise exactement 666. Prenez note que, dans le latin classique, il y a un V juste avant le S dans vicarius, au lieu du U. Cela est dû à ce qu’il n’y a que 23 lettres dans l’alphabet latin classique qui ne possède pas de lettres U, J et W, comme dans l’alphabet français.[18] On emploie le V dans le latin classique lorsqu’on a besoin du son U.[19] Les valeurs des chiffres romains sont : D = 500, C = 100, L = 50, V = 5, I = 1. La valeur des chiffres romains retrouvés dans le titre latin du pape additionnée ensemble égale 666. V (utilisé deux fois, 5 x 2 = 10) + C (100) + I (utilisé six fois, 1 x 6 = 6) + L (50) + D (500) = 666. La Bible dit qu’aucun homme ne sera en mesure d’acheter ou de vendre sans la marque de la bête ou de son nom ou le nombre de son nom.

« Et il lui fut permis de donner une âme à l’image de la bête, afin que même l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’auraient point adoré l’image de la bête, fussent mis à mort. 16Et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, prenaient une marque en leur main droite, ou en leurs fronts ; 17Et qu’aucun ne pouvait acheter, ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. 18Ici est la sagesse : que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête ; car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13:15-18, VM).

L’omniprésent symbole du Code de Produit Universel (CPU) contient le nombre 666 dissimulé à l’intérieur même des lignes du symbole. Le CPU ci-après est typique des CPU les plus communs vus sur la nourriture des marchés d’aujourd’hui. Le CPU a deux séries de chiffres, Chaque série a des codes informatiques distincts qui sont représentés par deux lignes parallèles par chiffre. Dans la deuxième série de codes, le chiffre 6 est représenté par deux minces lignes parallèles égales ( || ). Remarquez qu’il y a trois doubles lignes dans le symbole CPU qui n’ont pas de chiffres arabes pour les identifier. Une série de lignes est au milieu et il y a deux autres séries, une à chaque bout. Ces trois séries de lignes représentent ensemble le nombre 666. Les chiffres qui apparaissent à l’un des bouts du symbole CPU correspondent aux codes en doubles lignes qui sont à l’intérieur des codes de doubles lignes du 6 de la fin ; dans le symbole CPU ci-après, il y a « 0 » et « 1 ». Regardez n’importe quel produit dans votre maison et vous allez voir les mêmes codes cachés du nombre 666.

0 1

6                           6                          6

Pourquoi est-ce que les seules lignes qui ne possèdent pas de chiffres arabes les identifiant sont les lignes qui, mises ensemble, se lisent 666 ? Parce que le symbole CPU fait partie du plan élaboré pour contrôler le commerce du monde. La nourriture du monde est marquée du nombre de la bête. C’est un code caché afin de ne pas alarmer les masses endormies. La Bible dit qu’un jour, les gens seront marqués d’un code similaire dans leur main droite ou dans leur front, et que refuser de recevoir la marque les rendra incapables d’acheter ou de vendre quoi que ce soit. Le CPU d’aujourd’hui n’est qu’une partie du schéma ; le 666 caché dans le CPU est vraisemblablement destiné à s’ajuster au 666 qui se trouvera dans la main droite ou le front des gens. S’il n’y a pas concordance, alors l’achat ne pourra se faire. La Bible ne déclare pas que la marque sera sur le front des gens ou sur leur main droite, mais dans leur main droite ou dans leur front. On a déjà développé des implants de bio-puces qui sont capables d’emmagasiner plusieurs mégabits d’information équivalant à des milliers de pages de renseignement.[20] Les bio-puces seraient implantées sous la peau et, dès lors, la personne pourrait être retracée et identifiée partout dans le monde.

Une fois que les gouvernements du monde auront installé une carte d’identité obligatoire, ce ne sera plus qu’une question de temps avant que la commodité d’une puce implantée soit acceptée. En sommes-nous proches ? La Carte d’Assurance-santé proposée par le Président Clinton a été fabriquée par Drexler Technology Corporation, à Mountain View, en Californie, et s’avérait, en fait, une carte d’emmagasinage informatique capable de stocker 2 000 pages de renseignements, y compris les empreintes digitales, les empreintes vocales et des photographies.[21]

Dans la Bible, Dieu explique les conséquences du culte rendu à la bête ainsi que l’acceptation de la marque :

« Et un troisième Ange suivit ceux-là, disant à haute voix : Si quelqu’un adore la bête et son image, et qu’il en prenne la marque sur son front, ou en sa main, 10Celui-là aussi boira du vin de la colère de Dieu, du vin pur versé dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté de feu et de soufre devant les saints Anges, et devant l’Agneau. 11Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles, et ceux-là n’auront nul repos ni jour ni nuit qui adorent la bête et son image, et quiconque prend la marque de son nom » (Apocalypse 14:9-11, VM).

65. « Sortez du milieu d’elle, mon peuple »

Ceux des Élus de Dieu qui se trouvent encore dans l’Église catholique romaine [ou tout autre église apostate] ont l’ordre de Dieu de sortir de cette grande église prostituée.

« Puis j’entendis une autre voix du ciel, qui disait : Sortez de Babylone mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous ne receviez point de ses plaies. 5Car ses péchés sont montés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. 6Rendez-lui ainsi qu’elle vous a fait, et payez-lui au double selon ses œuvres ; et dans la même coupe où elle vous a versé à boire, versez-lui-en au double. 7Autant qu’elle s’est glorifiée, et qu’elle a été dans les délices, donnez-lui autant de tourment et d’affliction ; car elle dit en son cœur : je siège en Reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil. 8C’est pourquoi ses plaies, qui sont la mort, le deuil, et la famine, viendront en un même jour, et elle sera entièrement brûlée au feu ; car le Seigneur Dieu qui la jugera, est puissant » (Apocalypse 18:4-8, VM).

[N. du T. : Pour Mission : Moisson des Élus, la Grande Babylone comprend davantage que l’Église catholique, même si celle-ci est en avant-scène sur le plan mondial. Toutes les religions institutionnalisées et hiérarchisées sont infectées du même mal purulent et dissimulent à leurs ouailles les vérités de Dieu cachées dans Sa Parole. Nous ne pouvons qu’exhorter chaleureusement les lecteurs à étudier scrupuleusement les Écritures et à comparer les enseignements de leur congrégation, de leur confession ou dénomination avec la Parole de Dieu. On se rendra vite compte que, dans les assemblées religieuses, on enseigne que très imparfaitement la saine doctrine et que les altérations peuvent aller très loin.

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[1] R. B. Yerby, The Once and Futur Israel, p. 73-75 (1977).

[2] Ibidem, p. 47.

[3] The New American, The Catholic Church in Crisis, p. 40, 9 juin 1997.

[4] Alberto Rivera, Four Horsemen, Chick Publications, p. 6, 1985 ; Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 12, 1982.

[5] Alberto Rivera, Four Horsemen, Chick Publications, p. 20, 1985

[6] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 122-123 (1999).

[7] Patrick Reilly, Assessing the Catholic Campaign for Human Development, Human Events, 20 novembre 1998.

[8] Ibidem

[9] Ibidem.

[10] Ibidem.

[11] Ibidem.

[12] Fatheryn Jean Lopez, Catholic Campaign for Human Development : Still Entranced by Leftist Activism, Despite Growing Unrest, Human Events, 10 novembre 2000.

[13] Ibidem.

[14] Ibidem..

[15] Ibidem.

[16] Ibidem.

[17] Kerri Houston et Patricia Fava, All Gore, America in the Balance, p. 59 (2000).

[18] D. P. Simpson, Cassel’s Latin Dictionary, p. 621, 1968.

[19] Encyclopédie Collier, volume 1, p. 592-96 (1991).

[20] Texe Marrs, Prject L.U.C.I.D., Living Truth Publishers, 1996 (citant Antony Sutton, “Why Clinton Wants Universal Health Care”, Phoenix Letter, Vol. 13, No 10, octobre 1994).

[21] Ibidem, p. 88, 1996 (citant Antony Sutton, “Why Clinton Wants Universal Health Care”, Phoenix Letter, Vol. 13, No 10, octobre 1994).




D.112 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 8

 

Dans l’antre du diable

Huitième partie

47. Le rôle du Vatican dans l’instigation de la Première Guerre Mondiale

Le pape, qui s’affiche comme un homme de paix, est, en réalité, un homme de guerre qui instigua la Première Guerre Mondiale. L’Église catholique romaine a toujours ressenti une haine viscérale envers l’Église orthodoxe de l’Est. La Serbie est un pays à prédominance orthodoxe. Le pape Pie X, par le biais de ses diplomates, tenta de persuader l’Autriche/Hongrie de « punir » la Serbie.[1] Lorsque l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche/Hongrie, héritier présumé au trône d’Autriche et de Hongrie, fut assassiné à Sarajevo par un étudiant macédonien, Gravillo Princip, le 28 juin 1914, le pape sauta sur l’opportunité pour pousser l’Empereur catholique Francis Joseph d’Autriche/Hongrie à déclarer la guerre à la Serbie. Le chargé d’affaires bavarois du Vatican, le baron Ritter, écrivit ce qui suit à son gouvernement :

« Le pape est d’accord pour que l’Autriche traite sévèrement la Serbie. Il n’a pas une grande opinion des armées russes et françaises et il est d’avis qu’elles ne seraient pas d’une grande efficacité dans une guerre contre l’Allemagne. Le cardinal-secrétaire d’État ne voit pas quand l’Autriche pourrait faire la guerre si elle ne se décide pas maintenant. »[2]

Le 28 juillet 1914, l’Autriche/Hongrie déclarait la guerre à la Serbie, ce qui plongea toute l’Europe dans la Première Guerre Mondiale. À cause du rôle joué par le Vatican dans l’instigation de la Première Guerre Mondiale, les Alliés ne permirent pas sa présence à la table de conférence quand le traité de Versailles fut signé, en 1919.[3] Il est intéressant de constater que ce fut l’Italie, le plus catholique des pays européens, qui insista pour que l’on exclut le Vatican. Par l’article XV du pacte de Londres du 26 avril 1915, qui définit la participation de l’Italie dans la guerre, le baron Sonino exigea que les alliés s’opposent à toute intervention du Vatican dans les accords de paix.[4]

48. Le communisme catholique

Non seulement Rome initia-t-elle la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi l’instrument de la révolution bolchevique. Bien que l’Église catholique s’opposât publiquement au communisme, elle l’aida financièrement de façon secrète et encouragea à tout bout de champ la révolution communiste en Russie.[5] En avril 1917, Lénine et plusieurs de ses révolutionnaires clés furent transportés à travers l’Allemagne dans un des tristement célèbres trains fermés.[6] Diego Bergen, Allemand catholique romain formé à l’école jésuitique, fut l’homme principalement responsable des arrangements du voyage de Lénine à travers l’Allemagne vers la Russie.[7] Bergen devint plus tard ambassadeur de l’Allemagne au Vatican sous la République de Weimar et l’Allemagne d’Hitler.[8]

Bien sûr, le Vatican s’attendait à être payé de retour pour son aide financière et logistique aux communistes. Entre 1917 et 1924, le Vatican entreprit des accords secrets avec Lénine, lesquels assuraient le soutien du Vatican aux communistes si ceux-ci supprimaient l’Église orthodoxe russe et faisaient de l’Église catholique la religion officielle de Russie.[9] Les immenses richesses et possessions de terres de l’Église orthodoxe devaient être transmises à l’Église catholique romaine dans leur totalité.[10] En fin de compte, cependant, Lénine et ses successeurs dupèrent le Vatican en prenant son argent, mais en se rangeant du côté de l’Église orthodoxe.[11] Cela fit évidemment des communistes russes les ennemis du Vatican. Rome chercha vengeance en utilisant les Nazis pour envahir la Russie durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Les bonzes du Vatican échouèrent à la Première Guerre Mondiale. Ce qu’ils ne purent accomplir dans la guerre, ils le réalisèrent par l’intrigue et la diplomatie. Le Vatican et les communistes travaillent à nouveau étroitement ensemble vers leur but ultime de domination mondiale.[12] L’ancien Jésuite Alberto Rivera découvrit que le Général Jésuite de son époque était maçon et communiste.[13] Le pape Jean-Paul II est un communiste marxiste qui a continué la progression entreprise par les papes Jean XXIII et Paul VI en direction d’un catholicisme marxien.[14] Quoique Paul VI ait cultivé des liens étroits avec Moscou, Jean-Paul II a choisi un communisme catholique plus indépendant de Moscou. C’est sa cassure avec Moscou qui a causé la tentative d’assassinat à son égard, le 13 mai 1981.

Dans les premiers jours de la révolution communiste à Cuba, les évêques et les prêtres catholiques à Cuba dénoncèrent le communisme. De nombreux prêtres catholiques furent emprisonnés ou exilés par Fidel Castro. Toutefois, après l’attaque initiale des communistes sur les prêtres anti-communistes, l’Église catholique romaine, en tant qu’institution, se rapprocha beaucoup du régime communiste sous Castro. Depuis le début des années ’60, l’Église de Rome a fermement refusé d’élever la voix contre les crimes commis sous le régime communiste de Cuba. En fait, l’Église catholique a plutôt œuvré à aider les communistes cubains. Dans les années ’60, une lettre pastorale signée par la plupart des évêques catholiques cubains, mais pas par tous, condamna le blocus américain à l’endroit de Cuba et demanda au peuple de Cuba d’œuvrer à la bonne marche de la révolution communiste.[15] Certains prêtres catholiques refusèrent bravement de lire la lettre pastorale à leurs congrégations. L’Église catholique montrait ses vraies couleurs. Monseigneur Cesar Zachi était l’ambassadeur du Vatican à Cuba. Comme représentant officiel de l’Église catholique, Zachi soutint avidement le communisme de Fidel Castro. Zachi exalta les vertus de la révolution communiste et demanda sans discontinuer aux jeunes gens de Cuba de se joindre à la milice révolutionnaire communiste. Comme de fait, Fidel Castro fut invité d’honneur à la consécration épiscopale de Zachi.

Même quand ses propres prêtres catholiques sont battus et torturés, la hiérarchie catholique romaine ferme les yeux sur la brutalité des communistes cubains. Par exemple, Miguel Angel Loredo, prêtre catholique, fut arrêté par les Cubains et envoyé en prison. Il fut rudement battu par les gardes de la prison cubaine et hospitalisé. Lorsque les nouvelles de sa rossée se répandirent, un fonctionnaire cubain, Carlos Rafael Rodriguez, appela le nonce catholique, Cesar Zachi, au Ministère cubain des Affaires étrangères où il eut une conférence privée avec lui. Après la conférence, Zachi, en tant que porte-parole officiel à Cuba pour le compte du Vatican, annonça que la révolution avait été fort généreuse envers Loredo et l’avait bien traité puisqu’il n’avait pas été gardé en prison, mais dans une petite ferme où il se vouait au travail paisible de plantation de laitue et de radis. Par cette supercherie, l’Église catholique pervertit la vérité afin de cacher au monde le barbarisme du régime communiste.[16]

Le Vatican et les communistes cubains entretiennent des liens étroits depuis maintenant près de 30 ans. Fidel Castro fut invité d’honneur du pape Jean-Paul II au Vatican, en novembre 1996, et le pape a retourné la visite de Castro en se rendant à Cuba en janvier 1998. Les deux rencontres furent marquées par la cordialité, ce qui en dérouta plusieurs parmi la communauté cubaine étasunienne qui ne comprend toujours pas les liens étroits entre les communistes et le Vatican. Le pape Jean-Paul II a condamné l’embargo commercial contre Cuba. Dans une interview accordée au journaliste italien Jas Gawronski, Jean-Paul II a dit ceci en rapport avec le communisme : « Le communisme a connu des succès dans le siècle présent en réaction contre un certain type de capitalisme sauvage débridé que nous connaissons tous très bien. » Apparemment, il n’est pas l’anti-communiste que le monde de la presse voudrait nous faire croire.

Pas surprenant que l’Église catholique supporte les régimes communistes, car la philosophie politique qui filtre des encycliques papales et des édits de concile est que tous les biens sont communs à tous, et que la propriété privée doit être subordonnée à ce principe. C’est l’essence même du communisme et du fascisme. Dans un état communiste, le gouvernement est propriétaire de tout ; dans un état fasciste, le peuple est propriétaire des biens, mais le gouvernement contrôle ce qui est permis au propriétaire de faire avec son bien. Le pape Pie XI explique la position de l’Église romaine :

« Si la loi naturelle et divine est observée, l’autorité publique, pour le bien commun, peut spécifier plus précisément ce qui est admis et ce qui est illicite pour les propriétaires de biens dans l’utilisation de leurs possessions. L’histoire a prouvé que le droit de propriété, comme d’autres éléments de la vie sociale, n’est pas d’une rigidité absolue. »[17]

Le pape Pie XI déclare plus loin :

« Le socialisme incline et, jusqu’à une certaine mesure, approche des vérités que la tradition chrétienne [catholique] a toujours tenues pour sacrées ; car il ne peut être nié que ses exigences se rapprochent parfois grandement de celles sur lesquelles insistent avec justesse les réformateurs chrétiens de la société. » [Pie XI, Quadragesimo Anno, 109 (1931).][18]

La philosophie communiste de l’Église catholique romaine est inextricablement tissée dans la structure politique de l’Église de Rome. Ce n’est pas quelque chose que l’on pourra modifier par un changement à la tête du Vatican. Les doctrines de la religion catholique sont au cœur de sa philosophie politique collective communiste. Le léopard catholique ne transformera pas ses taches, parce qu’il ne le peut pas.

L’Armée républicaine d’Irlande (Irish Republican Army – IRA) est un exemple de l’influence communiste mondiale du Vatican. L’IRA a été fondée en 1969 en tant que bras terroriste clandestin du Sinn Fein, mouvement politique catholique romain dont l’action vise à soumettre l’Irlande protestante du Nord à l’autorité de la majorité irlandaise catholique romaine. L’IRA est guidée par la main caché des Jésuites. Les dogmes de l’IRA sont fondés sur la doctrine catholique et, par conséquent, l’IRA a une orientation résolument marxiste. Les activités terroristes criminelles de l’IRA comprennent les bombardements, les assassinats, le kidnapping, l’extorsion et le vol, qui sont perpétrés contre les chrétiens protestants vivant en Irlande du Nord et sous le gouvernement britannique.[19]

L’IRA est inter relié avec d’autres organisations terroristes communistes. Par exemple, le 6 mai 2002, il a été révélé que les Rebelles Communistes Marxistes de Colombie (RCMC) ont eu des réunions pendant au moins les premiers trois ans avec plus d’une douzaine de membres du Sinn Fein et de l’IRA qui leur ont fourni de l’information sur l’art de faire des bombes et les ont guidés dans d’autres activités de terreur. Dans un témoignage congressiste devant la Maison américaine des Représentants du Comité des Relations Internationales, le général colombien Fernando Tapias, directeur de l’équipe des dirigeants conjoints de Colombie, attribue à la formation de l’IRA chez les rebelles marxistes les bombardements de 320 tours électriques, 30 ponts et l’explosion de 46 voitures, ayant causé la mort de 400 policiers et officiers militaires colombiens. [20]

49. Les Nazis, inspirés des Jésuites

L’Église catholique est comme une cinquième colonne dans chaque pays où elle est située. « Cinquième colonne » est un terme employé pour décrire un groupe envoyé pour amollir le pays qu’on veut envahir. Par exemple, dans la France de la Deuxième Guerre Mondiale, la cinquième colonne catholique, appelée « Action catholique », opéra au nom des nazis avant et pendant l’invasion allemande de la France. L’Action catholique fit la propagation du fascisme vis-à-vis du peuple pour que celui-ci l’accepte et ne résiste pas à l’invasion de l’Allemagne. Elle fut plutôt efficace… la France tomba en 30 jours ! Pierre Laval, comte du pape et président du gouvernement de Vichy, dit ce qui suit à la Radio nationale de France, le 2 janvier 1943 : « Je souhaite la victoire de l’Allemagne. Il paraît étrange, n’est-ce pas, d’entendre le vaincu souhaiter la victoire du vainqueur. C’est que nous ne vivons pas une guerre comme les autres. Nous sommes dans une véritable guerre de religion ! Oui, une guerre de religion. »[21]

L’Action catholique convainquit si efficacement les catholiques belges que le fascisme était une bonne chose que huit belges sur dix ayant collaboré avec les Nazis allemands étaient catholiques.[22]

Le catholique romain Otto Strasser fut un des fondateurs du Parti nazi. Strasser révéla, dans son livre intitulé Hitler et moi, que l’infâme bouquin de propagande nazi Mein Kamf, censément écrit par Adolf Hitler, ne fut pas, en fait, rédigé par Hitler. D’après Strasser, Mein Kamf fut anonymement écrit pour Hitler par un prêtre Jésuite du nom de Bernhardt Stempfle.[23]

Hitler et ses nazis travaillèrent de concert avec le Vatican par l’intermédiaire des Jésuites. En 1933, l’Allemagne signa un concordat avec le Vatican. Franz Von Papen, représentant d’Hitler à la signature du concordat, déclara que « [l]es termes généraux du Concordat furent plus favorables que tous les autres accords similaires signés par le Vatican (…) le Chancelier Hitler me demanda d’assurer le secrétaire d’État papal (le cardinal Pacelli) [qui devint plus tard le pape Pie XII] qu’il musellerait immédiatement le clan anticlérical. »[24] Il y avait, à ce moment-là, 45 camps de concentration en Allemagne, détenant 40 000 prisonniers.[25] Apparemment, une partie des accords voulaient qu’Hitler balaie les forces anti-vaticanes et Rome allait soutenir l’Allemagne nazie. Ce devait être une Inquisition des temps modernes.

Après être devenu le leader fasciste d’Italie, Mussolini prit note d’une réunion qu’il eut avec le pape Pie XI dans laquelle il citait le pape qui aurait dit : « Je suis heureux que la comptabilité ait été rétablie entre le Parti fasciste et l’Action catholique. Mieux, les difficultés ont disparu pour les catholiques. Or, je ne vois, dans toute la doctrine fasciste — avec son affirmation des principes de l’ordre, de l’autorité et de la discipline — rien qui soit contraire aux conceptions catholiques. »[26]

Après avoir signé le concordat avec l’Allemagne nazie, le pape Pie XI se mit à y réfléchir. Il vit la guerre se profiler à l’horizon et décida de dénoncer publiquement Hitler et Mussolini.[27] Il s’arrangea pour rendre sa dénonciation publique le 12 février 1939, à la veille de la Deuxième Guerre Mondiale.[28] Cela aurait eu un effet dévastateur sur les plans de conquête de l’Europe des Allemands et des Italiens, parce qu’un tiers des Allemands étaient fervents catholiques, sans parler des millions d’autres catholiques partout en Europe. Toutefois, Pie XI devint soudainement très malade et mourut le 10 février 1939, moins de 48 heures avant qu’il ait prévu donner son discours public dénonçant le nazisme et le fascisme.[29] Bon nombre croient que Pie XI a été empoisonné. Toutes les copies du discours que se proposait de donner Pie XI furent détruites dans les minutes précédant sa mort. Même le manuscrit original écrit de sa main disparut mystérieusement du bureau papal.[30] Le Secrétaire d’État du pape, le cardinal Pacelli, était une des personnes ayant libre accès à l’étude papale.[31] Le cardinal Pacelli négocia le concordat avec l’Allemagne nazie et devint le successeur du pape Pie XI, le pape Pie XII. C’était un ardent supporteur des Nazis.

Hitler modela l’organisation de son Parti nazi sur celle de l’Église catholique. D’ailleurs, il déclara :

« J’ai beaucoup appris de l’Ordre des Jésuites (…) Jusqu’à maintenant, il n’y a rien eu de plus grandiose sur terre que l’organisation hiérarchique (sic) de l’Église catholique. J’ai transposé une bonne part de cette organisation dans mon propre parti. Je vais vous dévoiler un secret (…) Je suis en train de fonder un Ordre (…) dans les « burgs » de mon ordre, nous allons susciter une jeunesse qui va faire trembler le monde. »[32]

Hitler coupa court et expliqua qu’il ne pouvait en dire davantage. Il ne révéla pas l’identité de la redoutable organisation à ce moment-là. En fait, il se référait à la Schutzstaffel, plus connue en tant que les SS. Le général Walter Schellenberg, ancien chef du contre-espionnage allemand (Sicherheisdienst ou SD), expliqua, après la guerre :

« L’organisation SS (sic) a été constituée par Himmler selon les principes de l’Ordre des Jésuites. Leur réglementation et les Exercices spirituels prescrits par Ignace de Loyola ont servi de modèle que Himmler tenta de copier exactement. »[33]

Le général Schellenberg révéla que les échelons supérieurs des SS étaient envoyés en retraite une fois l’an au château de Wewelsburg, en Westphalie, pour participer aux « méditations » imaginées par Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites.[34] Hitler a dit : « Je peux voir en Himmler notre Ignace de Loyola ».[35] Gardez à l’esprit qu’Himmler était le Reichsfuhrer SS (Chef suprême des SS). Ce titre était considéré comme l’équivalent du « Général » des Jésuites.[36] Himmler était aussi en charge de la police secrète allemande, connue sous le nom de Gestapo. Le Général Jésuite, le comte Halke von Ledochowski, arrangea une unité spéciale au sein du Service Central de Sécurité SS où la plupart des postes principaux étaient comblés par des prêtres catholiques romains portant la chemise noire de l’uniforme SS. Le chef de cette unité spéciale était l’oncle d’Heinrich Himmler, qui était un prêtre Jésuite.[37] Les SS furent à l’avant-garde de l’inquisition contre les Juifs et autres ennemis de l’Église catholique en Allemagne, en supervisant l’extermination barbare de millions de gens.

Hitler, Goebbels, Himmler et beaucoup de membres de la vieille garde du Parti nazi étaient des catholiques romains. Nous devons souligner que chacun d’eux, comme une majorité du leadership nazi, avaient des ancêtres juifs ; la signification de ce fait sera abordée dans un chapitre subséquent. Franz Von Papen, ancien chancelier d’Allemagne, chambellan secret du pape et ressort moteur du concordat entre l’Allemagne et le Vatican, a dit : « Le Troisième Reich est le premier pouvoir mondial qui, non seulement reconnaît, mais met également en pratique les grands principes de la papauté. »[38]

Qu’est-ce que les apôtres de l’obéissance aveugle, les Jésuites, ont écrit en regard du mouvement nazi ? Ils soulignèrent à chaque occasion la réalité voulant que le Mouvement nazi et le catholicisme romain soient une seule et même chose. Par exemple, le théologien jésuite Michaele Schamaus, dans L’Empire et l’Église, sa série d’études de 1933 sur le sujet, a dit ce qui suit :

« L’Empire et l’Église est une série d’écrits qui devrait aider l’érection du Troisième Reich car il réunit un état national-socialiste au christianisme catholique (…) Le mouvement national-socialiste est une protestation des plus vigoureuses et massives contre l’esprit des 19e et 20e siècles (…) Un compromis entre la foi catholique et la pensée libérale est impossible (…) Rien n’est plus contraire au catholicisme que la démocratie (…) Le réveil de la signification de la “stricte autorité” ouvre à nouveau le chemin à la véritable interprétation de l’autorité ecclésiastique (…) La défiance contre la liberté se trouve dans la doctrine catholique du péché originel (…) Les commandements du national-socialisme et ceux de l’Église catholique ont les mêmes visées. »[39]

Kurt Gerstein, membre clandestin de l’opposition évangélique contre Hitler, devint officier SS dans le but de découvrir le secret des camps d’extermination et de le dire au monde. Il apporta son rapport au représentant personnel du pape à Berlin. Quand l’attaché du pape s’aperçut pourquoi Gerstein voulait le voir, il refusa de le recevoir. Il était primordial que le Vatican cache son implication. Il ne pouvait se permettre que quelqu’un parcoure le monde en disant que le pape connaissait le génocide et qu’il demeurait quand même silencieux. Le pape n’avait pas besoin que Gerstein lui dise ce qui se passait en Allemagne. Il y avait des dizaines de milliers de prêtres dans toute l’Europe. Ils voyaient des maisons vidées, des villages entiers déportés. Ils entendaient les confessions des SS nazis catholiques, et des renseignements de première main étaient envoyés au Vatican par ses propres diplomates.[40] Les prêtres catholiques, suivant les ordres reçus du Vatican, prenaient une part active dans l’extermination des Juifs.

Dans son ouvrage de 1937 appelé Grande Apologétique, l’abbé catholique Jean Vieujean déclare : « Pour accepter l’Inquisition dans son principe, il suffit d’avoir une mentalité chrétienne [catholique], et c’est ce qui manque à beaucoup de chrétiens… L’Église n’a pas de ces timidités. »[41]

La partie nord de l’Allemagne était à prédominance protestante. La source et la place forte du mouvement nazi en Allemagne, était donc en Bavière, au sud de l’Allemagne, qui était à prédominance catholique. Les catholiques romains allemands se joignirent en masse au Parti nazi et soutinrent le régime hitlérien avec enthousiasme. Les catholiques étaient habitués au gouvernement autoritaire dans leur vie religieuse, ce qui en fit naturellement de fervents supporteurs du gouvernement civil nazi autoritaire.[42] « Le catholique allemand soutint les guerres d’Hitler, non seulement parce qu’un tel support était obligatoire par les dirigeants nazis, mais aussi parce que ses leaders religieux l’y appelaient formellement (…) Par l’exemple et l’encouragement public, la presse et les organismes catholiques formulèrent leur engagement total à la cause de la nation. »[43]

50. L’Inquisition catholique romaine contre les Serbes

En Yougoslavie, durant la Deuxième Guerre Mondiale, le pendant fasciste des nazis d’Allemagne était les Oustachis. Les Oustachis étaient composés presque exclusivement de Croates catholiques romains. Lorsque l’Allemagne envahit la Yougoslavie, en 1941, Hitler installa Ante Pavelic à la tête d’un état fantoche croate grandissant. Pavelic fut le brutal fondateur des Oustachis. Aussitôt que Pavelic fut amené au pouvoir, le génocide des Serbes commença en Croatie. Les Oustachis furent responsables du génocide d’un nombre indéterminé de Juifs et de 750 000 Serbes au cour d’une période de quatre ans.[44] On donna à de nombreux Serbes l’opportunité de se convertir au catholicisme romain pour éviter l’exécution. Les Juifs, de leur côté, ne se virent point donner l’option de la conversion à cause de la politique du gouvernement croate catholique sur les non-Aryens. L’archevêque catholique Stepinac de Croatie signa et diffusa le circulaire officiel du gouvernement croate (#11.530 août 1941) expliquant la politique à l’encontre d’une permission de conversion des Juifs au catholicisme romain.[45] Les prêtres catholiques, principalement les franciscains, furent aux premières lignes du massacre des Juifs et des Serbes dans toute la Croatie, durant la guerre.[46]

Il était inscrit dans la politique et la pratique du gouvernement oustachi de balayer l’Église orthodoxe serbe. Si un Serbe ne se convertissait pas au catholicisme, sa propriété était confisquée et il était soit exécuté ou envoyé à un camp de prisonniers vers une mort retardée, mais non moins certaine. Les Oustachis catholiques romains torturaient souvent leurs proies avant de les assassiner brutalement. À Korenica, des centaines de personnes furent torturées à mort en ayant les oreilles et le nez coupés. Les tortures les plus fréquemment appliquées étaient la rossée, la disjonction des membres, les yeux crevés et les os rompus. Les hommes étaient forcés de tenir des briques brûlantes, danser sur du fil de fer les pieds nus, et porter une couronne d’épines. On leur plantait des aiguilles sous les ongles et on leur mettait des allumettes enflammées sous le nez. Plusieurs femmes furent écartelées et, pour varier le spectacle, les bras étaient disloqués au lieu des jambes. Il n’y a pas une cruauté que les brutes bestiales oustachis catholiques ne mirent pas à exécution.[47]

L’extermination des Serbes et des Juifs fut planifiée dès le début de l’établissement de la Croatie. Le 21 mai 1941, le « père » franciscain Simic dit à un général italien, en parlant de la prise de possession par Simic de l’autorité civile de Kinin, que Simic était là pour amener la politique du gouvernement oustachi qui consistait à « tuer tous les Serbes dans le plus court laps de temps possible. »[48]

Les prêtres catholiques figuraient de manière prédominante parmi les leaders fascistes croates. Les réunions fascistes étaient souvent précédées de services religieux catholiques, et les drapeaux catholiques étaient portés dans les processions fascistes.[49] Les prêtres catholiques romains encouragèrent le génocide. Banko Ustro, préfet de Gugojno, se rendit chez Silvije Frankovic pour confesser le meurtre de 14 Serbes. Frankovic dit à Ustro : « Une fois que vous en aurez liquidé quarante, venez ensuite au confessionnal et je vous les pardonnerai tous. »[50]

Le clergé catholique romain, au sein du gouvernement croate, dirigea activement l’Inquisition en Croatie. Abbot Dionis, chef du Département religieux, annonça, lors d’une réunion politique à Stanza : « Aujourd’hui, il n’est pas considéré comme un crime de tuer un enfant de sept ans s’il interfère avec notre gouvernement oustachi. »[51] Le père Bozidar Bralow, connu pour la mitrailleuse qui lui servait de compagne constante, fut accusé d’avoir dansé autour des cadavres de 180 Serbes massacrés à Alpasin-Most.[52] Des prêtres franciscains tuèrent des gens de manière individuelle, mirent le feu à des maisons et pillèrent les alentours à la tête de bandes oustachis en maraude.[53] Un reporter italien fut témoin d’un prêtre catholique (franciscain) exhortant de son crucifix une bande d’Oustachis déchaînés, au sud de Banja Luka.[54]

Le 22 juillet 1941, le fervent catholique Dr Mile Budak, ministre croate de l’Éducation et des Cultes, dit :

« Le mouvement des Oustachis est fondé sur la religion. Pour les minorités — les Serbes, les Juifs et les Gitans — nous avons trois millions de cartouches. Nous tuerons une partie des Serbes. Nous en transporterons une autre partie, et le reste sera forcé d’adopter la religion catholique romaine. Ainsi, notre nouvelle Croatie sera débarrassée de tous les Serbes de son milieu afin de devenir à cent pour cent catholique d’ici dix ans. »[55]

Non seulement le clergé catholique guida-t-il l’Inquisition, mais il prit également part dans l’exécution des Serbes et des Juifs. Le moine franciscain catholique, Miroslav Filipovic-Majstorovic, du monastère jouxtant Banja Luka, fut le commandant du camp de prisonniers de Jasenovac pendant quatre mois, à l’automne de 1941. Durant ce temps, il vit à ce que 40 000 personnes soient liquidées, en exécutant beaucoup lui-même de sa propre main. On l’appelait Fra Sotona (Frère Diable). Il n’était pas le seul franciscain dans le camp de prisonniers, il était assisté dans ses assassinats par : Brkljanic, Matkovic, Matijevic, Brekalo, Celina et Lipovac.[56]

Les autorités civiles se soumettaient aux prêtres catholiques quand il fallait décider du sort des Serbes. Par exemple, Ljubica Zivanovic, de Borono, en appella au chef de police de Borono de la vie de ses filles, qui avaient été envoyées au camp de prisonniers. Le chef, sachant que le gouvernement ne faisait qu’exécuter les souhaits du Vatican, la référa au prêtre catholique Andjelko Gregic. Gregic lui dit que, parce que ses filles n’avaient pas accepté de se convertir à la religion catholique romaine, il ne pouvait rien faire pour elles. Il dit aussi à Zivanovic qu’elle souffrirait du même sort que ses filles si elle ne se convertissait pas à la religion catholique romaine.[57]

Les Serbes étaient menacés de la peine de mort pour qu’ils se convertissent au catholicisme romain. En outre, les prêtres de l’Église catholique romaine exigeaient le paiement de 170 kunas pour la conversion.[58] Grâce à ce cachet, les prêtres romains se firent un gros pactole.

Le 30 mars 1998, le U.S. News and World Report identifia quelques membres du clergé catholique qui participèrent à l’Inquisition catholique romaine en Croatie :

« Il est de registre historique que l’Église catholique croate était étroitement mêlée aux Oustachis. Dès les premières années de la Deuxième Guerre Mondiale, les prêtres catholiques surveillèrent les conversions forcées des Serbes orthodoxes sous l’égide de l’état oustachi ; les frères franciscains diffusèrent la propagande. Plusieurs haut-officiers catholiques en Yougoslavie furent plus tard inculpés de crimes de guerre. Cela comprenait le Frère Dragutin Kamber, qui ordonna le massacre de près de 300 Serbes orthodoxes ; l’Évêque Ivan Saric, de Sarajevo, connu comme le « bourreau des Serbes » ; et l’évêque Gregory Rozman, de Slovénie, collaborateur nazi recherché. Un procès tenu par la Commission des Crimes de Guerre de Yougoslavie, en 1946, aboutit à l’accusation d’une demie douzaine de prêtres oustachis, parmi lesquels l’ancien franciscain Miroslav Filipovic-Majstorovic, commandant du camp de concentration de Jasenovac où les Oustachis torturèrent et massacrèrent des centaines de milliers de gens avec une brutalité qui choqua même les nazis. »

Dans toute la Croatie, il est rendu compte que seulement deux hommes dans la hiérarchie catholique protestèrent contre le génocide. Alois Misic, évêque catholique de Mostar, protesta contre le génocide dans sa lettre pastorale du 30 juin 1941, et J. Loncar, prêtre catholique de Zagreb, dans un sermon donné le 23 août 1941, dénonça les crimes homicides du gouvernement oustachi catholique. Loncar fut condamné à mort pour son action héroïque. La sentence fut plus tard commuée en emprisonnement à vie et aux travaux forcés.[59] Je ne sais pas ce qui est arrivé à Misic, si même il lui est arrivé quelque chose. Puisse l’histoire faire honneur à leurs actes de protestation.

Avro Manhattan, ancien commentateur à la BBC et expert en ce qui a trait au Vatican, résume ainsi la leçon à tirer de la Croatie dans la Deuxième Guerre Mondiale :

« [En Croatie] l’Église catholique [a érigé] un État en complet accord avec tous ses dogmes. Il en a résulté un monstre se déclarant la puissance armée de deux totalitarismes : le totalitarisme d’un État fasciste impitoyable et le totalitarisme du catholicisme (…) Le caractère unique de l’État catholique indépendant de Croatie repose précisément sur ceci : il fournit un modèle, en miniature, de ce que l’Église catholique, si elle en avait le pouvoir, voudrait voir se réaliser en Occident et, en vérité, partout. Ce devrait être, comme tel, soigneusement examiné. Car l’importance (…) est des plus grandes pour tous ceux qui aiment la liberté dans le monde. »[60]

L’archevêque Stepanic était en parfait accord avec les plans de génocide de Pavelic. Le journal personnel de Stepanic raconte que, le 16 avril 1941, il eut une réunion avec Pavelic dans lequel ce dernier affirma clairement son intention « de ne pas démontrer de tolérance envers l’Église orthodoxe serbe ».[61] Dans son journal personnel, Stepanic commenta que la déclaration de Pavelic indiquait chez lui un « catholique sincère ».[62] Ce soir-là, Stepanic donna un grand dîner en l’honneur de Pavelic et ses acolytes de haut niveau.[63] Le 28 avril 1941, une lettre pastorale de Stepanic fut lue dans toutes les chaires catholiques, appelant le clergé et les « fidèles » à collaborer à l’œuvre de leur leader, Pavelic.[64] Le jour même, 250 Serbes furent massacrés à Bjelovar.[65] Le fait que Stepanic est actuellement pressenti à la béatification en tant que « saint » de l’Église catholique s’avère une preuve évidente que Stepanic exécutait l’œuvre de Rome et que l’Église catholique n’a pas changé.[66]

Tout cela fut fait avec la reconnaissance et la bénédiction du pape lui-même. On peut établir qu’autour de février 1942, le pape Pie XII était pleinement informé des massacres serbes et, pourtant, il ne fit pas un geste pour les stopper et ils continuèrent sans diminuer. Le chapitre yougoslave de la Croix Rouge internationale envoya un courrier au Vatican pour livrer des documents sur l’holocauste catholique romain en Croatie ainsi qu’un plis officiel de Privislav Grizogono, ancien Ministre du Royaume de la Yougoslavie, dans l’espoir de voir le pape arrêter l’holocauste. Le Vatican savait probablement ce qui était livré et on repoussa à coups répétés les efforts du courrier pour livrer la documentation au pape. Le courrier, sachant l’importance de sa mission, trouva une manière de remettre la documentation directement aux mains du pape Pie XII lors d’une audience publique. Le plis, daté du 8 février 1942, provenant de l’ancien Ministre du Royaume de Yougoslavie, dit :

« Votre grâce, je vous écrit ceci d’homme à homme, de chrétien à chrétien. Depuis le premier jour de l’Indépendance de l’état de Croatie, les Serbes se font massacrer et ce carnage se perpétue jusqu’à aujourd’hui (…) Pourquoi vous écrivai-je ceci ? Voici pourquoi : dans tous ces crimes sans précédents, pire que païens, notre Église catholique y a également participé et ce, de deux façons. Premièrement, un grand nombre de prêtres, de clercs, de frères et la jeunesse catholique organisée ont participé activement à tous ces crimes, mais encore plus terrible, des prêtres catholiques sont devenus commandants de camps et, en tant que tel, ordonnèrent ou tolérèrent des tortures horribles, des meurtres et des massacres de gens baptisés. Rien de tout cela n’aurait pu être fait sans la permission de leurs évêques (…) Le devoir de l’Église n’est-il pas d’élever la voix : premièrement, parce que c’est une Église du Christ ; deuxièmement, parce qu’elle est puissante… »[67]

Pourquoi le pape ne stoppa-t-il pas la tuerie ? Très simple, parce que les Oustachis exécutaient ses ordres. C’était une tuerie inspirée du Vatican.

Les Serbes, pour la plupart, étaient et sont encore membres de l’Église orthodoxe byzantine, considérée par l’Église catholique de Rome comme une ennemie du romanisme qu’il faut détruire. Le Massacre des Serbes fut une autre des inquisitions orchestrées par l’Église romaine. On voit en le Dr Ivo Guberina, prêtre catholique, chef de l’Action catholique et garde du corps personnel de Pavelic, un exemple de l’attitude du clergé catholique envers les Serbes. Le 7 juillet 1941, Guberina déclara : « La Croatie devrait se purger le système de tout poison (les Serbes orthodoxes) de n’importe quelle façon, même par l’épée, et prendre ensuite toutes les mesures préventives. »[68] Le pape Pie XII, l’épiscopat catholique croate et l’Action catholique connaissaient depuis le début les conversions forcées, le génocide, la torture et les déportations.[69] Le génocide des Serbes et des Juifs n’était que l’accomplissement de la stratégie du Vatican. Le pape Pie XII accorda à Ante Pavelic, le fuhrer croate, une audience privée au Vatican, en 1941.[70] Le représentant personnel du pape, Marcone, fut envoyé en Croatie et fut en première ligne pour y témoigner des tortures et des massacres des Oustachis.[71] John Cornwell, après avoir passé en revue les archives catholiques, est d’opinion que Marcone avait « nettement été sélectionné pour apaiser et encourager. »[72] Le pape était si content des progrès de l’Inquisition croate qu’il accorda à Pavelic une autre audience en 1943.[73] Il ne saurait y avoir d’affirmation déclarant que le pape ne savait rien des massacres. Rappelez-vous que c’était en février 1942 que le chapitre yougoslave de la Croix Rouge internationale envoya un courrier qui remit au pape lui-même, personnellement, la documentation sur l’implication officielle catholique dans le génocide.

Pour ceux qui douteraient de l’exactitude de ces assertions, lisez ce qu’en dit John Cornwell. Il était convaincu que le pape Pie XII était innocent de toute accusation de complicité avec les nazis et les Oustachis. Il décida de fouiller la question avec l’intention d’écrire un bouquin faisant autorité qui mettrait en repos les allégations contre Pie XII. Il déclara : « J’étais convaincu que, si l’on révélait toute l’histoire, le pontificat de Pie XII serait justifié (…) Je demandai l’accès à du matériel crucial à Rome, rassurant ceux qui avaient la charge des archives appropriées que je me trouvais du bord de mon sujet [le pape Pie XII] (…) Au milieu de 1997, approchant le terme de ma recherche, je me retrouvai dans un état que je ne pourrais décrire que comme un choc moral. Le matériel que j’avais rassemblé, en prenant le plus large point de vue possible de la vie de Pacelli [le pape Pie XII], ne signifiait pas son exonération, mais une incrimination plus grande. En mesurant la carrière de Pacelli à partir du début du siècle, mes recherches racontèrent l’histoire de ses visées d’un pouvoir papal sans précédent qui, aux alentours de 1933, avaient mené l’Église catholique vers une complicité étroite avec les forces les plus sombres de l’époque. »[74]

51. Le Vatican cache des criminels de guerre nazis et oustachis

La preuve la plus évidente que l’holocauste de la Deuxième Guerre Mondiale a été le fait de l’Inquisition catholique romaine fut la conduite le l’Église de Rome après la guerre, alors qu’elle cacha et arrangea la fuite, hors des mains de la justice, des criminels de guerre nazis et oustachis. Dans leur livre, Unholy Trinity (Trinité impie), Mark Aarons et John Loftus révélèrent le contenu de documents, tenus jusqu’ici secrets, et qui exposent la complicité vaticane dans la fuite des criminels de guerre nazis. Plusieurs des documents furent obtenus par un vol audacieux perpétré dans les bureaux du père Krunolav Draganovic. Le père Draganovic prit possession des mains de l’évêque Alois Hudal du programme vatican courant sur la fuite des criminels de la Deuxième Grande Guerre Mondiale. Aarons et Loftus conclurent :

« Sous l’égide du pape Pie XII, les fonctionnaires du Vatican, tels que Monseigneur Giovanni Montini [plus tard pape Paul VI], supervisèrent une des plus grandes obstructions à la justice de l’histoire moderne (…) en facilitant la fuite de dizaines de milliers de nazis [criminels de guerre] vers l’Occident. »[75]

Le Vatican dirigea une longue filière de criminels de guerre nazis et oustachis. Beaucoup de ces criminels de guerre trouvèrent refuge au sein même du sanctuaire du Vatican. On leur donna de faux documents et on les dissimula dans des monastères et des couvents. Bon nombre aboutirent en Argentine sous la protection du dictateur catholique romain Juan Peron.[76]

L’agent Robert Mudd, du Corps de contre-espionnage de l’Armée des États-Unis, rapporta que les criminels de guerre croates allaient et venaient au Vatican, plusieurs fois par semaines, dans des automobiles avec chauffeur et portant la plaque d’immatriculation du corps diplomatique. À cause de cette plaque diplomatique et, de ce fait, de l’immunité diplomatique, on ne pouvait les arrêter.[77]

Ante Pavelic, l’ancien Fuhrer leader des Oustachis et responsable de l’extermination de Juifs sans nombre et de 750 000 Serbes, fut frauduleusement introduit au Vatican. Il s’y cacha déguisé en prêtre catholique. Il devint très ami avec Monseigneur Giovanni Battista Montini qui était alors Sous-secrétaire d’État du Vatican (en 1963, Montini fut couronné pape Paul VI). Autour de novembre 1947, le Vatican fit passer Pavelic en fraude de Rome à Buenos Aires.[78] Un rapport diplomatique daté de 1947 révèle qu’à l’arrivée de Pavelic à Buenos Aires, il fut accueilli par une suite de prêtres catholiques.[79] Lors du décès de Pavelic, en décembre 1959, le pape Jean XXIII prononça personnellement la bénédiction à son égard.[80]

Le Vatican protégea et arrangea la fuite des criminels de guerre nazis, comme Adolf Eichman, un des meurtriers de masse les plus notoires de l’histoire. Eichman était à la tête du Département SS des Affaires juives et fut chargé de tout l’holocauste. Le Vatican orchestra les évasions de Jose Mengele, le sadique Ange de la Mort d’Auschwitz, et de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, en France, connu comme le « Boucher de Lyon ».[81]

Le Vatican s’occupa également de la fuite de Franz Strangl. Celui-ci était le commandant du tristement fameux camp d’extermination de Treblinka ; il présida au meurtre d’approximativement 900 000 détenus, en grande partie des Juifs. Le Vatican, par l’entremise de ses agents, arrangea l’évasion de Strangl du camp de prisonniers d’Autriche. Il fut alors dissimulé frauduleusement au Vatican même. Il y rencontra l’archevêque catholique Alois Hudal qui était chargé de la direction de la filière nazie qui fuyait la justice.[82] Hudal était assisté, dans l’établissement de cette filière, par Walter Rauff, ancien chef de l’Information SS et lui-même criminel de guerre nazi.[83]

L’ancien capitaine SS, Erich Priebke, fut accusé de la tuerie de mars 1944, près de Rome, de 335 civils, comprenant 75 Juifs. Le 22 juillet 1997, Priebke reçut une petite tape sur la main de cinq ans du tribunal militaire de Rome. Ce qui importe, dans le cas de Priebke, c’est qu’il admettait avoir été aidé par le Vatican dans son évasion du camp de prisonniers de guerre britannique et que Rome orchestra sa fuite de la justice vers l’Argentine.[84]

Le pape Pie XII fit politiquement pression pour permettre que ses représentants personnels puissent visiter les prisonniers, ostensiblement pour « subvenir à leurs besoins spirituels ». Le but réel était d’identifier et faire sortir en cachette les criminels de guerre nazis.[85] Le livre de l’Apocalypse dit que la prostituée de Rome a d’écrit sur le front : MYSTÈRE, BABYLONE LA GRANDE, LA MÈRE DES IMPUDICITÉS ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE (Apocalypse 17:5, VM). Rome est une mère et, comme telle, elle cherche à protéger ses enfants. Seuls les enfants romains sont les « abominations de la terre ». L’évêque Hudal, chef de la filière vaticane et conseiller intime du pape Pie XII, a dit ceci :

« Je remercie Dieu qu’Il [me permette] de visiter (…) les prisons et les camps de concentration et [d’aider les prisonniers] à échapper avec de faux papiers d’identité (…) J’ai cru de mon devoir, après 1945, de vouer toute mon œuvre charitable principalement aux anciens National-socialistes [nazis] et aux Fascistes, spécialement les soi-disant “criminels de guerre”. »[86]

Aarons et Loftus, après révision des documents officiels du Vatican et autres preuves, conclurent :

« Au lieu de faire passer des Juifs sans foyer en Argentine, les Filières firent passer clandestinement Eichman, Pavelic et Strangl, parmi tant d’autres. Au lieu de dénoncer l’évêque Hudal, le Vatican le remplaça par un opérateur moins visible, mais ô combien plus efficace et performant en la personne du père Draganovic. »

*   *   *

« Ce que fit le Vatican après la Deuxième Guerre Mondiale fut un crime. La preuve est sans équivoque : le Saint Siège aida des fugitifs à fuir loin de la justice internationale. Les Filières furent créées intentionnellement pour aider et encourager l’évasion de criminels de guerre nazis recherchés. »

*   *   *

« Nous ne trouvons aucun plaidoyer pouvant prôner l’ignorance : Pie XII était pleinement conscient des crimes d’Ante Pavelic. Et ce n’était pas un cas unique. Les Filières opéraient sans tenir le moindre compte des crimes contre l’humanité des fugitifs. »

*   *   *

« Les messages diplomatiques du pape révèlent un plan de protection et d’intercession auprès des criminels de guerre (…) le Vatican savait qu’il abritait des nazis de la guerre. »

« Nous ne trouvons aucun plaidoyer de conduite qui n’aie pas été autorisé : les Filières étaient une extension officielle de la diplomatie sous-jacente du Vatican (…) Il y eut virtuellement unanimité parmi les témoins survivants que Draganovic opérait grâce aux plus hauts niveaux d’autorisation (…) Les documents d’information de plusieurs nations confirment que les leaders au plus haut échelon du Vatican autorisèrent et dirigèrent la passation clandestine des criminels de guerre fugitifs. »[87]

52. Le butin nazi envoyé au Vatican

L’Église de Rome n’est pas qu’une mère des abominations, c’est aussi une prostituée. Comme toutes les prostituées, elle s’attend à être payée pour sa fornication, et elle fut drôlement bien payée pour ses services rendus aux états nazis. Le jour où l’Allemagne capitula, le 7 mai 1945, 288 kilos d’or, dont beaucoup furent extorqués aux Serbes et aux Juifs, furent déménagés de la Banque Nationale de Croatie et du Trésor d’État. Ils furent transférés au Vatican. Le père Krunilav Draganovic, qui conduisait les filières vaticanes, admit qu’une grosse partie de cet or aboutit dans ses mains. Il dit à la Commission des Crimes de Guerre en Yougoslavie qu’il distribua de cet argent aux soldats oustachis.[88]

Dans un mémo du 21 octobre 1946, récemment remis en circulation, des Services du Bureau Stratégique (OSS, précurseur de la CIA), l’agent Emerson Bigelow rapporta qu’un chargement d’or de la Croatie au Vatican fut partiellement intercepté par les Britanniques, mais que 200 millions de francs suisses (170 millions $ en devise U.S. actuelle) s’achemina apparemment jusqu’au Vatican où il fut gardé « en sécurité ». Le rapport déclare que cet argent était utilisé pour financer les criminels de guerre croates en exil.[89] Dans un mémo d’octobre 1945, Bigelow rapporta qu’un chargement de 80 millions de pièces d’or pillés auprès des Juifs, des Serbes et des Gitans passa clandestinement du régime fantoche nazi de la Croatie dans les mains du Vatican. Il affirma que la plus grande part du butin fut alors conduite du Vatican, par un canal financier vatican en direction de l’Espagne et de l’Argentine. Bigelow est d’opinion que le transfert ostensible des fonds hors du Vatican pourrait être un écran de fumée pour cacher le fait que l’argent est encore dans les coffres du Vatican.[90]

Un autre rapport d’information remis en circulation suivit l’argent de la Reichsbank de Berlin au Vatican, en passant par la Banque suisse.[91] Cet argent n’était qu’une partie des centaines de millions de dollars de la richesse extorquée aux Juifs par les nazis. Certains estiment que la commission du Vatican s’élèverait à 600 $ millions, mais ce chiffre pourrait facilement monter à plusieurs milliards de dollars.[92]

Une bonne partie du butin des nazis dut être changé, d’or, de bijoux et devises étrangères qu’il était, en lires italiennes. Selon un mémo de la diplomatie britannique daté du 17 octobre 1947, le père Mandic était le lien du Vatican qui arrangea le recel de la marchandise volée. Il opérait à partir de l’Instituto San Girolamo, séminaire catholique romain sur la Via Tomacelli, à environ un kilomètre et demi du Vatican.[93] San Girolamo était le centre des opérations du programme de filières clandestines du Vatican.[94]

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[1] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 116-117, 1975.

[2] Ibidem, p. 118.

[3] Ibidem, p. 122.

[4] Ibidem.

[5] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 124-125 (1983).

[6] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citant Salisbury, Black Night, White Snow, p. 405-407 1997.).

[7] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citant R. Payne, Life And Death of Lenin, p. 285-300, 1964.).

[8] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citantGermany and the Revolution in Russia 1915-1918 ; Documents from the German Foreign Ministry, édité par Z. A. B. Zeman, p. ix, 1958).

[9] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 124-125 (1983).

[10] Ibidem.

[11] Ibidem.

[12] Avro Manhattan, The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 281-82 (1986).

[13] Alberto Rivera, Alberto, Chick Publications, p. 28 (1979).

[14] Ibidem, p. 38, 281-82.

[15] Armando Valladares, Against All Hope, p. 281 (1986).

[16] Ibidem, p. 282.

[17] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 41, 1999 (citant Pie XI, Quadragesimo Anno, On Social Reconstruction, p. 25, 1931.).

[18] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 67, 1999.

[19] Jerry Seper, Colombia Rebels Met With Dozen IRA Chiefs, The Washington Times, 6 mai 2002.

[20] Ibidem.

[21] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 158, 1975.

[22] Ibidem, p. 135.

[23] Sidney Hunter, Is Alberto for Real ?, p. 36, 1988 (citant Andrew Sinclair, The Great Conspiracy, p. 9 et Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 138).

[24] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 130, 1975.

[25] Ibidem.

[26] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 169, 1999 (citant Peter C. Kent, The Pope and the Duce : The International Impact of the Lateran Agreements, p. 6, 1981).

[27] The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 88-89 (1986).

[28] Ibidem.

[29] The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 88-89 (1986).

[30] Ibidem.

[31] Ibidem, p. 97.

[32] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 164, 1975.

[33] Ibidem, et voir aussi Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications.

[34] Manfred Berthel, The Jesuits, History and Legend of the Society of Jesus, p. 8 (1984).

[35] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 167, 1975.

[36] Ibidem, p. 164.

[37] Ibidem, p. 168.

[38] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 165, 1975.

[39] Ibidem.

[40] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 283 (1994).

[41] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 166, 1975.

[42] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 163, (1999).

[43] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 163, 1999 (citant Gordon Zhan, German Catholics and Hitler’s Wars, p. 56, 1952.).

[44] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 5.

[45] Ibidem. p. 117.

[46] John Cornwell, Hitler’s Pope, the Secret History of Pius XII, p. 254 (1999).

[47] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 172, (1999).

[48] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 109.

[49] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 170, (1999).

[50] Ibidem, p. 110.

[51] Ibidem, p. 112.

[52] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 254 (1999).

[53] Ibidem.

[54] Ibidem.

[55] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 240.

[56] Ibidem, p. 137.

[57] Ibidem. p. 156.

[58] Ibidem, p. 161.

[59] Ibidem, p. 109.

[60] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 301-302, 1994 (citant Avro Manhattan, The Vatican’s Holocaust, Ozark Books, p. 9, 1986).

[61] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 253

[62] Ibidem.

[63] Ibidem.

[64] Ibidem.

[65] Ibidem.

[66] Ibidem.

[67] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 171 (1999).

[68] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 108.

[69] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 251 (1999).

[70] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[71] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 115.

[72] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 258 (1999).

[73] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[74] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. vii (1999).

[75] Ibidem, p. 310 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. xii-xiii, 1991.).

[76] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 322 (1994).

[77] Ibidem, p. 319 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 104, 1991.).

[78] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 311, 319, 1994 (citant en partie Scott Anderson, John Lee Anderson, Inside the League, Dodd, Mead & Company, p. 39, 1986.).

[79] U. S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 36, 30 mars 1998.

[80] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 323 (1994).

[81] Ibidem, p. 315, 321.

[82] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 312, 1994 (citant Gita Sereny, Into That Darkness… The Mind of a Mass Murderer, Picador, London, p. 289, 1977.).

[83] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 314 (1994).

[84] The Irish Times, 23 juillet 1997.

[85] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 313 (1994).

[86] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 313, 1994 (citant Hudal, Romische Tagebucher, p. 21, tel que cité dans Unholy Trinity, p. 37.).

[87] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 325-326, 1994 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 282-283, 1991.).

[88] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 36, 30 mars 1998.

[89] Ibidem, p. 36.

[90] The Guardian (de Londres), p. 19, 12 février 1998.

[91] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 34, 30 mars 1998.

[92] Voir The Herald (de Glasgow), Vatican on Spot Over Nazi Gold, p. 2, 5 décembre 1997.

[93] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[94] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 318-19, 1994 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 102-102, 1991.).




D.111 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 7

 

Dans l’antre du diable

 Septième partie

45. La Compagnie de Jésus (les Jésuites)

Nul doute que nous allons voir le retour de la persécution inquisitoriale des chrétiens par l’Église catholique. Un des principaux ordres sacerdotaux de l’Église romaine à oeuvrer fiévreusement pour l’institution d’une autre grande inquisition, ce sont les Jésuites. Les « Compagnons de Jésus » furent établis par Ignatius de Loyola. Celui-ci était leader d’une organisation secrète occulte connue sous le nom d’Alumbrados (Illuminati en espagnol).[1] Le 15 août 1534, Loyola démarra une organisation sœur des Alumbrados, qu’il appela la Compagnie (ou Société) de Jésus, mieux connue aujourd’hui sous l’appellation des « Jésuites ». Loyola fut arrêté par l’ordre dominicain des Inquisiteurs catholiques qui s’inquiétaient de son influence et de son pouvoir grandissant par toute l’Europe. Du fait de ses alliés influents parmi les principautés européennes, on lui accorda une audience avec le pape. Loyola rendit allégeance au pape et accepta d’exécuter les ordres de la papauté partout dans le monde. Le pape Paul III approuva formellement les Jésuites en tant qu’ordre religieux catholique, dans sa bulle papale de 1540, Regimini Militantis Ecclesiae.[2]

Les Jésuites sont l’armée secrète de l’Église de Rome et l’on se réfère souvent à eux comme de la « milice du pape ». En effet, le leader des Jésuites est appelé le « Général Jésuite ». Il est différent des autres leaders d’ordres catholiques parce que le Général Jésuite est indépendant des évêques et des cardinaux catholiques, car ne répondant qu’au pape directement. À cause du pouvoir et de l’influence du Général Jésuite, on lui prête le nom de « Pape Noir ». On lui suppose l’autorité d’absoudre les gens des péchés de bigamie, de meurtre, ou de tout autre nuisance faite au prochain, en autant que la chose n’est pas divulguée publiquement et cause ainsi scandale.[3] Le pape Grégoire XII autorisa les Jésuites à faire du commerce et des opérations bancaires, ce qui a rendu l’ordre riche.[4] Les papes ont menacé d’excommunication les princes, les rois et quiconque interférerait avec les Jésuites  (Latae Sententiae).[5] Dans un des travaux faisant le plus autorité en matière de Jésuites, J. Huber, professeur de théologie catholique, a écrit ceci : « Voici un fait prouvé : les Constitutions [des Jésuites] répètent cinq cent fois que l’on doit voir le Christ en la personne du Général [Jésuite]. »[6]

Les Jésuites ont une longue et sordide histoire d’obligations morales tordues sur l’éthique pratique et circonstancielle. Par exemple, Dieu commande, sans faire d’exception : « Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain » (Exode 20:16, VO). Les Jésuites, de leur côté, permettent l’utilisation de termes ambigus pour éconduire un juge, ou carrément du mensonge sous serment si le témoin fait une restriction mentale.[7] Les Jésuites enseignent que, si une jeune fille est enceinte, elle peut obtenir un avortement si la grossesse apporte le déshonneur sur elle ou sur un membre du clergé.[8] Ils ne s’arrêtent pas là, une autre maxime jésuitique déclare : « Si un Père, cédant à la tentation, abuse d’une femme et qu’elle publie ce qui est arrivé, et, à cause de cela, le déshonore, ce même Père peut la tuer pour éviter la disgrâce. »[9] Ce n’est pas la seule cause de justification pour le meurtre. Les Jésuites enseignent de plus que « [un] moine ou un prêtre peut tuer ceux qui sont prêts à le diffamer, lui ou sa communauté. »[10]

L’immoralité n’est pas unique à l’ordre des Jésuites. Les doctrines catholiques permettent toutes sortes d’éléments d’éthique circonstancielle. Thomas d’Aquin, plus importante source de doctrines économiques et théologiques de l’Église catholique, affirme qu’il est légal et, donc, pas un péché, pour un homme de voler la propriété d’un autre afin de combler ses besoins de base. Le point de vue d’Aquin était que toutes choses sont des biens communautaires et, par conséquent, il n’est pas péché de prendre la propriété d’un autre quand on en a besoin.[11] C’est, en effet, la position officielle de l’Église de Rome aujourd’hui, tel qu’exprimé par le Concile Vatican II. « Si quelqu’un est dans une extrême nécessité, il a le droit de se procurer ce dont il a besoin à partir des richesses des autres. »[12] Comparez cela au huitième commandement de Dieu : « Tu ne déroberas point » (Exode 20:15, VO).

Les Jésuites sont des persécuteurs zélés des chrétiens ou de tous ceux qu’ils considèrent ennemis du Vatican. Les Jésuites font le vœu solennel de détruire les chrétiens protestants et d’anéantir tout gouvernement qui offre protection à ces chrétiens.[13] Ils sont ennemis naturels de la liberté et tout leur système est fondé sur une obéissance irréfléchie, aveugle et impitoyable. Ignace lui-même écrivit à ses Jésuites du Portugal : « Nous devons voir le noir comme du blanc si l’église le dit. »[14] Les Jésuites sont les ambassadeurs subversifs de l’Église catholique, amenant le chaos et la ruine dans toutes les nations où ils s’infiltrent. Ils croient que « l’Église catholique a le droit et le devoir de tuer les hérétiques parce que ce n’est que par le feu et l’épée que l’hérésie peut être extirpée (…) Le repentir ne peut leur être accordé pour les sauver, comme le repentir n’est pas permis pour sauver les criminels civils ; car le plus grand bien de l’église est l’unité de la foi, et cela ne peut être préservé que si les hérétiques sont mis à mort. »[15]

Alberto Rivera, ancien prêtre jésuite, fut sauvé par la grâce de Dieu et sortit de la prêtrise jésuitique. Les Jésuites firent de nombreuses tentatives pour le tuer avant qu’il ne puisse révéler leurs secrets. Il survécut aux attentats à sa vie et exposa en long et en large les sinistres méthodes et les motifs inavouables des Jésuites. Lisez l’extrait suivant du Serment secret des Jésuites, que fait un prêtre jésuite lorsqu’il est élevé à une position de commande. Alberto Rivera dut faire ce serment quand il était Jésuite. Le serment est précédé d’un préambule apparemment récité par un confrère jésuite d’une autorité plus haute :

« Vous avez appris, dans votre devoir d’espion, à réunir tous les renseignements, les faits et les informations possibles sur les activités de tous ; à vous insinuer au sein même du cercle familial des protestants et des hérétiques de toutes classes et de toutes sortes, à vous infiltrer chez les marchands, les financiers, les hommes de loi, à l’intérieur des écoles et des universités, dans les parlements et les législatures, dans les magistratures et les conseils d’état ; en somme, vous avez appris à être “tout à tous”, pour l’amour du pape dont nous sommes les serviteurs jusqu’à la mort (…) Vous devez servir un temps déterminé à titre d’instrument et à titre d’exécutant, selon les ordres de vos supérieurs, car celui qui dirige doit d’abord avoir consacré ses labeurs dans le sang des hérétiques ; car “sans effusion de sang aucun homme ne peut être sauvé.”

» Moi, ……………………………., je fais maintenant le serment devant Dieu Tout-Puissant, la très sainte Vierge Marie, le saint archange Michel, saint Jean-Baptiste, les saints apôtres, l’apôtre saint Pierre, l’apôtre saint Paul, les saints du ciel et devant vous, mon Père spirituel, Supérieur Général de la Compagnie de Jésus, fondée par Saint-Ignace de Loyola, dans le pontificat du pape Paul III et perpétué jusqu’à présent de par le ventre de la vierge, la matrice de Dieu et la verge de Jésus-Christ, déclare et fais le serment que Sa Sainteté, le Pape, est le Vice-régent du Christ, et qu’il est le vrai et unique chef de l’Église Catholique ou Universelle, et ce par toute la terre ; et que, en vertu des clés qui ouvrent et qui ferment, remises à sa Sainteté par mon Sauveur, Jésus-Christ, il possède le pouvoir de déposer les rois hérétiques, les princes, les états, les communautés d’états et les gouvernements, tous illégaux sans sa confirmation sacrée, et qu’ils peuvent sans danger être détruits.

» Par conséquent, je défendrai de toutes mes forces cette doctrine et les droits et coutumes de Sa Sainteté contre tout usurpateur d’autorité hérétique et protestant, ou tout spécialement l’Église luthérienne d’Allemagne, de Hollande, du Danemark, de Suède, de Norvège et la nouvelle prétendue autorité de l’Église d’Angleterre et d’Écosse, branches du même arbre, s’il en est (…) Je renonce maintenant et désavoue toute allégeance due à un quelconque roi hérétique, ou prince ou état nommément protestant ou libéral, ou obéissance à n’importe quelles de leurs lois, de leurs magistrats ou de leurs officiers.

» En outre, je promets et déclare solennellement, nonobstant le fait que je sois dispensé de toute religion hérétique pour la propagation des intérêts de ma Mère l’Église, de garder secrètement et privément tous les conseils de ses agents, comme ils m’en instruiront en temps voulu, et de ne pas les divulguer directement ou indirectement, en paroles, par écrit, ou en quelque circonstance ; mais à exécuter tout ce que vous, mon père spirituel, me proposerez, me donnerez comme charge ou découvrirez en moi (…)

» Je fais également serment que je ne formulerai pas d’opinion propre, ni n’aurai de restriction mentale, à l’image d’un cadavre [perinde ac cadaver], et que j’obéirai à chacun des commandements que je recevrai de mes supérieurs de la Milice du pape et de Jésus-Christ.

» Je fais serment que je me rendrai dans toutes les parties du monde, quelles qu’elles soient, sans un murmure, et me soumettrai à toutes les choses qui me seront communiquées (…) Je fais serment de livrer une guerre impitoyable à tous les hérétiques et à tous les protestants, ouvertement ou secrètement, et en toute occasion favorable, selon ce qu’on exigera de moi. Je fais le serment d’utiliser tous les moyens qui se présenteront à moi pour les exterminer, et ce sans tenir compte de l’âge des victimes, de leur sexe et de leur condition. Je fais le serment de les brutaliser, de briser leurs membres, de les faire pendre, de les faire passer par le feu, de les faire mourir par strangulation, de les enterrer vivants, d’ouvrir le ventre de leurs femmes enceintes et d’écraser le crâne de leurs enfants, afin que leur race exécrable soit détruite à tout jamais.

» Je fais le serment d’utiliser contre eux des moyens moins évidents si cela devient nécessaire, tels que l’empoisonnement, le poignard, l’arme à feu, ou toute autre arme jugée pertinente… et ce sans tenir compte du rang social des victimes ou de l’autorité qu’ils détiennent dans la société, et en toute obéissance à tout agent du pape ou à toute autre personne faisant partie de la direction de la Société de Jésus. »[16]

Franz Wernz, Général Jésuite de 1906 à 1915, déclara que « l’Église peut condamner les hérétique à la mort, car tous les droits qu’ils possèdent ne leurs sont accordés que par l’effet de notre tolérance, et ces droits ne sont donc qu’apparents et non réels. »[17]

Les prêtres jésuites sont sujets à certains « exercices spirituels » qui ont été imaginés dès le début par Ignace de Loyola. Durant les exercices spirituels, le sujet est possédé et contrôlé par un démon.

« Nous imprégnons en lui des forces spirituelles qu’il trouvera extrêmement difficile d’éliminer plus tard, forces plus durables que n’importe quel principe ou doctrine ; ces forces peuvent surgir en surface, parfois des années après qu’elles aient même été mentionnées, et deviendront si impératives que la volonté se trouvera incapable d’y opposer le moindre obstacle et devra suivre leurs irrésistibles impulsions. »[18]

Entre 1569 et 1605, les Jésuites orchestrèrent pas moins de onze complots contre l’Angleterre protestante, dont, entre autres, des invasions, des rébellions et des assassinats. Chacun est connu par le nom du leader de la traîtrise : Ridolfi, Sanders, Grégoire XIII, Campion, Parsons, Duc de Guise, Allen, Throgmorten, Parry, Babington, Sixte V, Philippe II d’Espagne, Yorke, Walpole, Southwell et Guy Fawkes.[19]

Dans le « Complot Babington » de 1586, les Jésuites, ainsi que d’autres catholiques planifièrent de tuer la Reine protestante Élizabeth I, de placer Marie Stuart la catholique, Reine d’Écosse, sur le trône d’Angleterre et d’amener celle-ci sous la coupe du pape de Rome. Ce complot fut découvert et Marie fut exécutée pour les malheurs suscités.[20]

Après l’échec du complot de Babington, le pape, ligué avec Philippe II d’Espagne, fomenta l’invasion de l’Angleterre dans le but de l’amener sous contrôle papal. En 1588, l’Espagne envoya les 136 vaisseaux de son Armada espagnole contre l’Angleterre. Le Dieu Souverain de l’Univers souleva une tempête monstre qui dévasta l’Armada et permit à l’Angleterre de défaire l’Espagne avec seulement 30 vaisseaux après une bataille maritime de huit heures.[21]

Le 5 novembre 1605, les Jésuites conduisirent des conspirateurs catholiques romains à planifier l’assassinat du Roi Jacques I et de tout le Parlement anglais en faisant exploser la Chambre des Lords. Ils installèrent 20 barils de poudre à fusil sous la bâtisse de la Chambre. Le plan visait à faire exploser le bâtiment lorsque les Lords, les Communes et le roi seraient tous assemblés, le 5 novembre 1605, lors de l’ouverture du Parlement.[22] Le complot fut cependant découvert et les conspirateurs capturés. Aujourd’hui, on appelle simplement cet événement le « Complot Gunpowder ».[23] Le 5 novembre est une fête nationale en Angleterre, car elle commémore l’échec de la conspiration catholique dans le Complot Gunpowder . La fête s’appelle le Guy Fawkes Day ; Guy Fawkes était l’un des conspirateurs du Complot Gunpowder .[24]

Les subversions des Jésuites à l’intérieur des nations a fait en sorte que 56 pays les ont bannis, quoique plusieurs de ces pays aient levé le ban depuis. En 1759, les Jésuites furent bannis de tout l’Empire portugais.[25] Le 6 avril 1762, le Parlement français émettait l’acte d’accusation suivant :

« Ledit Institut [Jésuites] est inadmissible par sa nature en tout État policé, comme contraire au droit naturel, attentatoire à toute autorité spirituelle et temporelle et tendant à introduire dans l’Église et dans les États, sous le voile spécieux d’un Institut religieux, non un Ordre qui aspire véritablement et uniquement à la perfection évangélique, mais plutôt à un corps politique dont l’essence consiste en une activité continuelle pour parvenir par toutes sortes de voies indirectes, sourdes ou obliques d’abord à une indépendance absolue et successivement à l’usurpation de toute autorité… [La doctrine des Jésuites est qualifiée, en conclusion, de] perverse, destructive de tout principe de religion, et même de probité, injurieuse à la morale chrétienne, pernicieuse à la société civile, attentatoire aux droits de la nation, à la nature de la puissance royale, à la sûreté même de la personne sacrée des souverains et à l’obéissance des sujets, propre à exciter les plus grands troubles dans les États, à former et à entretenir la plus grande corruption dans le cœur des hommes. »[26]

En 1764, les Jésuites furent mis hors-la-loi en France et, en 1767, ils furent bannis de l’Espagne.[27] La pression militaire et politique fut telle de la part des nations européennes sujettes aux subversions des Jésuites que le pape Clément XIII décida, le 3 février 1769, de dissoudre l’Ordre. La nuit précédant l’exécution de la dissolution, toutefois, il se sentit soudainement mal et mourut. Juste avant sa mort, il put s’écrier : « Je me meurs… C’est qu’il est fort dangereux de s’attaquer aux Jésuites ! »[28] Son successeur, le pape Clément XIV, subit également d’énormes pressions politiques pour dissoudre les Jésuites, mais il résista trois ans jusqu’à ce que la tension politique lui força finalement la main. Clément XIV émit le bref papal de dissolution Dominus ac Redemptor, le 16 août 1773.[29] Le pape Clément XIV, sachant très bien la signification d’un tel acte pour la papauté, s’exclama : « Je me suis coupé la main droite. »[30] D’autant plus que Clément savait fort bien qu’en signant leur arrêt de mort, il signait en même temps le sien. Peu après que fut signé le bref, les lettres I.S.S.S.V. apparurent sur les murs du palais du Vatican.[31] Clément comprit immédiatement la signification et l’expliqua résolument : « In Settembre, Sara Sede Vacante », qui, traduit en français, donne ceci : « En Septembre, Sera (le) Siège Vacant », autrement dit, le pape sera mort en septembre.[32] Le pape Clément XIV fut empoisonné et mourut le 22 septembre 1774.[33]

Il est intéressant de constater que c’est tout juste trois ans après que Clément XIV ait dissout les Jésuites que l’organisation subversive des Illuminati fut censément fondée par un Jésuite de formation nommé Adam Weishaupt, en 1776.[34] Weishaupt était juif et professeur de droit canon à l’Université Ingolstadt, qui était une université jésuitique et le centre de la contre-réforme jésuite.[35] L’ancien prêtre jésuite, Alberto Rivera, déclare que l’organisation occulte des Illuminati ne fut pas fondée par Weishaupt, comme bon nombre le croient, mais, en fait, fut établie bien avant lui. En vérité, les Illuminati sont la réincarnation des anciens Alumbrados, dont Ignace de Loyola, celui-là même qui avait fondé les Jésuites, fut le leader de son époque.[36] Les Illuminati furent affermis par Lorenzo Ricco, le Général Jésuite, en 1776, en utilisant son disciple, Adam Weishaupt, comme prête-nom pour la nouvelle organisation (qui n’avait vraiment rien de neuf).[37] Les Jésuites, à peine supprimés par le pape en 1773, trouvèrent nécessaire d’instituer les Illuminati, lesquels constituaient une alliance entre les Jésuites et la très puissante Maison bancaire juive ashkénaze des Rothschild. Le but initial de Weishaupt fut de venger les Jésuites de la suppression papale en déracinant toute religion et en renversant les gouvernements du monde, les amenant sous un gouvernement mondial unique contrôlé, bien sûr, par les Illuminati, sous l’autorité de leur dieu. Le gouvernement mondial est communément appelé chez les Illuminati le « Nouvel Ordre Mondial ». Le dieu des Illuminati est Satan.[38]

Eric Jon Phelps explique, dans son livre Les assassins du Vatican :

« Ces 41 ans [entre leur suppression, en 1773, par le pape Clément XIV et leur rétablissement par le pape Pie VII, en 1814] furent des années d’or pour la Société de Jésus. Car les Fils de Loyola punirent tous leurs ennemis, y compris les prêtres dominicains, perfectionnèrent les oeuvres internes entre eux et la Franc-maçonnerie, en créant des alliances avec la Maison Rothschild par l’établissement des Illuminati ; punirent et absorbèrent les Chevaliers de Malte (…) Ils employèrent l’orthodoxe Catherine de Russie et le luthérien Frédéric de Prusse pour conquérir et diviser la Pologne, rendant la Bulle de Suppression du pape sans effet dans cette contrée catholique romaine. Ils causèrent la Révolution française, décapitèrent un roi bourbonien et une reine des Habsbourg comme punition pour avoir été expulsés de France et d’Autriche. Grâce au franc-maçon Napoléon, ils évincèrent les Bourbons du trône d’Espagne et les Bragances de leur trône au Portugal. Ils essayèrent même d’arracher la Palestine des mains des musulmans, comme les anciens Croisés. »[39]

« Les victoires les plus importantes de la Compagnie furent à la fois politiques et religieuses. Elle pénétra profondément dans l’Église orthodoxe russe et l’Église luthérienne allemande. Spécialement son Université Tubigen. Politiquement, elle prit le contrôle de la Couronne et de la Banque d’Angleterre. C’est la raison pour laquelle l’Angleterre, grâce au Vicomte Palmerston, n’irait plus faire la guerre contre la France, mais conduirait les guerres d’opium du pape contre le peuple de Chine (exactement comme la Compagnie, grâce à ses commissionnaires de la CIA et de la Maffia dirige présentement une vaste opération de drogue contre le peuple de l’empire américain “hérétique et libéral”) (…) Les Jésuites s’emparèrent également de la papauté et du Vatican, ainsi que des propriétés de l’église de par le monde et, pour cette raison, le pape/césar, occupant l’office sacré de la papauté de Satan, ne supprimera plus jamais la Compagnie de Jésus ! »[40]

L’organisation secrète des Illuminati fut la main cachée derrière la brutale Révolution française durant laquelle 300 000 personnes furent massacrées dans une orgie de violence impie.[41] Moses Mordecai Marx Levi, alias Karl Marx, était sataniste et membre de la « Ligue des Justes », une branche des Illuminati.[42] En 1847, Marx fut chargé par les Illuminati d’écrire le Manifeste du communisme, qui est un tracé de leurs plans de domination mondiale.[43] Il n’y avait rien de nouveau dans le Manifeste du communisme, ce n’était qu’un plagiat des plans déjà entamés par Weishaupt et son disciple, Clinton Roosevelt (parent éloigné de Franklin Delano Roosevelt).[44] Entre 1600 et 1750, les Jésuites contrôlaient plus d’un quart de million d’aborigènes ignorants du Paraguay, au sein d’environ 30 communes qu’ils appelaient « réductions ».[45] Les Jésuites étaient maîtres de ces pauvres esclaves dont le labeur rendit les prêtres extrêmement riches. Les leçons apprises dans les « réductions » furent mémorisées dans le manifeste communiste.

Le 20 décembre 1781, il y eut réunion entre Weishaupt et la hiérarchie de la Franc-maçonnerie au Congrès de Wilhelmsbad.[46] En juillet 1782, on arriva à un accord permettant de combiner les Illuminati et les Maçons.[47] La Franc-maçonnerie servait de parfait terrain de recrutement pour les Illuminati. Comme ces derniers, la Maçonnerie était munie de stades d’initiation qui désensibilisaient graduellement la personne initiée et permettaient à la hiérarchie d’estimer l’adaptation de la personne avançant à un degré plus élevé. L’initiation au degré de Chevalier du Royal-Arche (7e degré du Rite de York et 13e degré du Rite écossais) exigeait que l’initié boive du vin dans la moitié supérieure d’un crâne humain et fasse un serment par le sang de ne révéler aucun secret de la Maçonnerie, de mentir et de faire tout en son possible pour venir en aide à un compagnon maçon en le dégageant des conséquences de tout crime commis, incluant le meurtre et la trahison. Le Manuel de la Franc-maçonnerie déclare qu’un maçon « doit dissimuler tous les crimes de ton frère maçon (…) et serais-tu appelé à témoigner contre un frère maçon, soit certain de lui servir de bouclier (…) Ce peut être un parjure, il est vrai, mais tu remplis tes obligations. »[48]

John Robison, professeur de philosophie naturelle, qui fut Secrétaire général de la Société Royale d’Édimbourg et franc-maçon d’influence, a été un des leaders intellectuels de son époque. Il fut témoin de l’influence des Illuminati et des Jésuites au sein de la Franc-maçonnerie. En 1798, il publia un livre intitulé Proofs of a Conspiracy (Preuves d’une conspiration). Dans son livre faisant autorité, le professeur Robison déclara ce qui suit en regard de l’amalgame des Franc-maçons et des Illuminati : « Une association a été formée dans le dessein express de déraciner toutes les religions établies et renverser tous les gouvernements existant en Europe. J’ai vu cette association se déployer avec zèle et systématiquement jusqu’à ce qu’elle devienne quasi irrésistible : et j’ai vu que les leaders les plus actifs de la Révolution française étaient membres de cette association et menaient leurs premiers mouvements selon ses principes et au moyen de ses instructions et de son assistance préalablement requises et obtenues. »[49]

Le professeur Robison révéla, dans son livre, avoir été témoin que les Jésuites commencèrent leur interférence chez les franc-maçons après avoir été supprimés par le pape, en 1773. Il affirma que les Jésuites utilisaient la Franc-maçonnerie comme moyen de maintenir leur pouvoir.[50] Le professeur Robison déclara que l’influence des Jésuites sur la Franc-maçonnerie fut considérable. Le contrôle jésuitique de la franc-maçonnerie fut si complet que les Jésuites modifièrent même de nombreuses cérémonies promotionnelles et des degrés de la maçonnerie.[51]

Pour s’assurer que les crimes commis par les Maçons ne soient pas poursuivis, les Loges maçonniques recrutèrent activement des membres des communautés législatives et légales. À cause de cela, les communautés ne devraient pas permettre à aucun maçon d’avoir un poste de shérif, de juge, de procureur ou d’enquêteur de police. Lorsqu’on entend parler d’une attitude apparemment inexplicable de la police, d’un juge, d’un procureur ou de n’importe quel politicien qui permet à un criminel d’être libéré, on ne devrait pas négliger la main cachée de la Maçonnerie. Par exemple, Albert Pike, le « Souverain Grand Commandeur de l’Ancien Rite Écossais Accepté de la Franc-maçonnerie de la Juridiction Sud, U.S.A. », fut jugé coupable de trahison. Mais, le 22 avril 1866, le Président Andrew Johnson accorda à Pike un pardon complet. Le jour suivant, Pike visita le président à la Maison Blanche. Le Général Gordon Granger était présent à la réunion de 1867 et fut convoqué à témoigner devant le Congrès des États-Unis pour attester de la réunion. Le général Granger déclara que Johnson et Pike discutaient de Maçonnerie et qu’il comprit, d’après la conversation, que Pike était le supérieur de Johnson dans la Franc-maçonnerie. Peu après cela, le 20 juin 1867, une délégation de maçons accorda à Johnson du quatrième au 32e degrés du Rite écossais de la maçonnerie, dans sa chambre à coucher de la Maison Blanche.[52]

Millard Fillmore, treizième président des États-Unis et ancien maçon, a dit que « la fraternité maçonnique piétine nos droits, déjoue l’administration de la justice et lance un défi à tout gouvernement qu’elle ne contrôle pas ».[53] Un comité conjoint de la législature du Massachusetts enquêta sur la Franc-maçonnerie, en 1834, et conclut qu’elle était « un gouvernement indépendant distinct au sein du gouvernement, et au-dessus du contrôle des lois et du pays par le biais de son secret. »[54]

Albert Pike, pontife théologien de la maçonnerie, a écrit : « Il est certain que sa vraie prononciation n’est pas représentée par le mot Jéhovah ; et, donc, que ce n’est pas le véritable nom de la Déité, ni de la Parole Ineffable. »[55] Or, la Parole de Dieu déclare clairement que Jéhovah est le nom de Dieu. « Et qu’ils connaissent que toi seul, qui t’appelles l’Éternel [Jéhovah, dans l’hébreu original], tu es le souverain de toute la terre » (Psaume 83:19, VO).

Si les maçons ne reconnaissent pas Jéhovah comme Dieu, qui donc est leur dieu ? Le dieu des maçons est Lucifer, comme c’était le nom de Satan avant sa rébellion contre Dieu et avant qu’il soit chassé du ciel. Albert Pike a dit que « la doctrine du Satanisme est hérésie ; et la pure et véritable religion philosophique est la croyance en Lucifer, l’égal d’Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal. »[56] Adonaï est le mot hébreu de l’Ancien Testament pour nommer Dieu. Non seulement Pike admet-il que Lucifer est le dieu de la franc-maçonnerie, mais, en plus, il blasphème Dieu en L’appelant « le Dieu des Ténèbres et du Mal ».

Pike a écrit le manuel théologique officiel de la maçonnerie, intitulé Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite (Moralité et dogme de l’Ancien Rite Écossais Accepté). La Sainte Bible est claire quant au fait que Dieu a créé Adam (Genèse 2:7). Dans Moralité et dogme, Pike blasphème Dieu en qualifiant le Créateur d’Adam de « Prince des Ténèbres ».[57]

La Sainte Bible déclare, dans Genèse 2:17, que Dieu défendit à Adam de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Pike blasphème encore Dieu en se rapportant à Dieu comme aux « Démons » qui interdirent à Adam de manger du fruit de la connaissance du bien et du mal.[58] La Sainte Bible dit que Dieu créa Ève. Pike continue son blasphème en appelant Dieu « les Démons » qui ont créé Ève.[59]

Pike fait le portrait du serpent (Satan) comme d’un « Ange de Lumière » qui amena Adam à transgresser ce que lui dirent « les Démons » et donna donc à Adam « les moyens de vaincre ».[60] Pike appelle le péché d’Adam et Ève les moyens de vaincre Dieu. Alors que Dieu vit dans la désobéissance d’Adam contre Lui le moyen par lequel l’homme a chuté, ce qui exigea de Dieu qu’Il vienne sur terre et rachète l’homme (Romains 5:12-21). Christ a remporté la victoire sur Satan pour tous ceux qui croient en Jésus (1 Corinthiens 15:54-58 ; 1 Jean 5:4 ; Apocalypse 15:2). Même s’il est vrai que Satan peut se transformer en ange de lumière (voir 2 Corinthiens 11:14), le but de Pike en appelant Satan « Ange de Lumière » était de le distinguer de Dieu qu’il appelait « le Prince des Ténèbres ».

Les doctrines de la Franc-maçonnerie sont influencées dans une large mesure par la doctrine et l’histoire catholiques romaines. En 1754, les 25 premiers degrés du Rite écossais de la Franc-maçonnerie furent écrits par les Jésuites au Collège des Jésuites de Clermont, à Paris, dans le dessein de remettre au pouvoir, sur le trône d’Angleterre, la Maison des Stuart que contrôlaient les Jésuites.[61] Il y a une série de degrés dans la hiérarchie du Rite de York maçonnique que l’on appelle l’Ordre des Chevaliers du Temple. Les Chevaliers du Temple furent fondés en 1118 après J.C.. Les Templiers reçurent le décret papal en tant qu’ordre catholique (l’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ), en 1128, et sont reconnus comme les premiers croisés catholiques romains. On appelait les Templiers la « Milice du Christ ». Pike déclara que les Templiers, comme toutes les sociétés secrètes, possédaient deux doctrines, une pour le public, l’autre cachée du public et seulement révélée aux initiés dans la société secrète.[62] Pike affirme qu’ils « trompaient ainsi les adversaires qu’ils voulaient supplanter ».[63] On suit la même stratégie aujourd’hui dans les activités caritatives publiques de l’Église catholique romaine et l’Ordre maçonnique ; or, elles oeuvrent secrètement en vue de la domination démoniaque du monde. Bien qu’en surface les Templiers semblaient engagés dans un service altruiste, ils étaient initiés grâce à une cérémonie exigeant d’eux qu’ils rejettent le Christ en crachant sur un crucifix. Puis, on leur ordonnait d’adorer Satan qu’on leur présentait sous forme d’une idole barbue [le Baphomet].[64] Bien que le pape Clément V ait été personnellement informé de la conduite blasphématoire des Templiers, il n’entreprit aucune action jusqu’à ce que leurs activités soient publiquement connues. C’est alors que la pression politique lui força la main et les Templiers furent supprimés.[65] D’après Albert Pike, Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers, fut arrêté et, pendant qu’il était en prison, fonda les premières loges de la Franc-maçonnerie à Naples, à Édimbourg, à Stockholm et à Paris.[66] De Molay périt au bûcher, en 1314, sous les ordres de Philippe IV, roi de France, et du pape Clément V.[67] Albert Pike certifie que le roi de France, Philippe IV, et le pape Clément V furent assassinés peu après en vengeance pour la suppression des Chevaliers du Temple.[68] La branche des jeunes hommes de la franc-maçonnerie moderne est nommée en l’honneur de Jacques de Molay.

La plupart des sociétés secrètes sont construites de telle sorte que ceux qui se trouvent dans les échelons inférieurs de l’organisation sont tenus dans l’ignorance des plans stratégiques généraux de la société. Dans les années 1860, Giuseppe Mazzini, directeur mondial de la franc-maçonnerie Illuminati, et Albert Pike, Souverain Grand Commandeur du Conseil suprême Sud, décidèrent de ne former qu’un seul conseil suprême de l’Ordre maçonnique.[69] Pike devait recevoir l’autorité dogmatique avec le titre de Souverain Pontife de la Franc-maçonnerie Universelle, et Mazzini héritait de l’autorité exécutive avec le titre de Souverain Chef de l’Action Politique. Ils appelèrent ce nouveau degré de la franc-maçonnerie le Nouveau Rite Réformé Palladien. Leur plan consistait à garder ce nouveau rite suprême inconnu au sein de la maçonnerie et des membres en général. Les initiés au Rite Palladien devaient être choisis parmi ceux du 33e degré. Ces membres choisis devaient jurer le secret complet sur l’existence même de ce nouveau rite suprême. Le but du Rite Palladien était de gouverner toute la maçonnerie mondiale par une organisation internationale. Les membres de la maçonnerie en général ne furent toutefois pas informés de la stratégie plus large. Les centres d’opération du Rite Palladien furent situés à Charleston, Rome et Berlin.

Peut-être était-ce à cause des activités révolutionnaires italiennes de Mazzini en opposition à l’Église catholique romaine, mais celle-ci considéra, à un moment donné, l’adhésion à la Franc-maçonnerie comme une offense passible d’excommunication.[70] Les sociétés secrètes et l’Église catholique vivent périodiquement des schismes et des réconciliations. Souvent, le point en litige est de savoir si le Vatican aura le contrôle sur la société en question. Si le Vatican perçoit qu’une société secrète possède un pouvoir politique, économique ou religieux, Rome la considérera comme une rivale et lui fera la guerre. Si, à l’exemple des Jésuites, la société se soumet à l’autorité de Rome, alors le Vatican n’est que trop heureux d’accueillir une nouvelle prostituée dans son bordel. Il semble que ç’ait été le cas en ce qui a trait à la Franc-maçonnerie. La loi canon de l’Église catholique a été révisée et la section prohibant l’adhésion à la maçonnerie a été annulée. La révision de la loi canon de l’église a été accomplie par le pape Jean XXIII. [71] L’ancien Jésuite Alberto Rivera révèle qu’avant qu’il ne quitte l’ordre des Jésuites, il a découvert que le Général Jésuite (connu comme le « Pape Noir ») était, non seulement membre du parti communiste d’Espagne, mais aussi un Maçon.[72] Beaucoup, dans l’Église catholique, se sont alarmés, au fil des ans, des liens maçonniques d’Angelo Giuseppe Roncalli (pape Jean XXIII) et de Karol Wojtyla (pape Jean-Paul II).[73] Ces liens portent maintenant leur fruit dans l’alliance entre la Franc-maçonnerie et le Vatican. Ce genre de confédération entre de puissantes sociétés est comme une danse de serpents, il n’est pas toujours très clair aux yeux de l’observateur extérieur à savoir qui dirige qui. L’information glanée du sanctuaire interne du Vatican par l’ancien Jésuite Alberto Rivera indique que c’est Rome qui contrôle.

William Schnoebelen, ancien prêtre satanique et membre des Illuminati, fait ressortir que, afin de continuer à avancer au sein de la hiérarchie satanique, il lui était nécessaire de devenir Maître Maçon et de recevoir les saints ordres pour devenir prêtre catholique.[74] Schnoebelen croyait qu’il était strictement interdit aux catholiques d’être Maçons. Il demanda au leadership satanique comment il pouvait être à la fois prêtre catholique et Maçon. « L’opposition entre les catholiques et les Maçons est superficielle, en réalité, » expliquèrent-ils. « Aux plus hauts degrés, ces deux sectes convergent. Bien sûr, les simples gradés ne peuvent comprendre cela, parce qu’ils sont gardés dans l’ignorance. Tous les cultes opèrent selon le “besoin de savoir”. »[75] Du fait qu’il était marié, il devint prêtre dans l’Ancienne Église Catholique Romaine (A.É.C.R.). L’A.É.C.R. est un groupe séparé du Vatican, qui possède des saints ordres valides, qui célèbre la messe depuis des siècles et permet au sacerdoce de se marier. Il déclara que la liturgie catholique de la messe est fondamentalement un rituel magique occulte. Il est dès lors facile pour les satanistes de la modifier légèrement afin d’en faire un rituel de magie noire accompli.[76]

George Lanz von Liebenfels était un occultiste autrichien qui fonda une version allemande des Chevaliers du Temple, à Vienne, en 1907, l’appelant « l’Ordre des Nouveaux Templiers ».[77] Liebenfels choisit la svastika (croix gammée) comme emblème de sa nouvelle organisation.[78] Un des élèves de Liebenfels était un loyal catholique romain du nom de Adolf Hitler.[79] En 1932, Liebenfels écrivit à l’un de ses initiés que Hitler développerait un jour une organisation qui ferait trembler le monde.

Le royaume de Satan est infesté de conflits et de rébellions et c’est pourquoi ses organisations sont parfois en conflit. Par exemple, les Illuminati visent comme objectif la destruction de tout gouvernement et toute religion ordonnés, y compris le catholicisme. Cependant, nous voyons les Illuminati et ses organismes subordonnés œuvrer main dans la main avec le Vatican dans plusieurs domaines. Ignace de Loyola fut arrêté à quelques reprises par les officiers de l’Inquisition avant de jurer allégeance au pape et que les Jésuites deviennent un ordre catholique. Les Chevaliers du Temple, reconnus comme la « Milice du Christ » et, donc, l’armée du pape, furent en fin de compte supprimés par le roi Philippe IV de France et le pape Clément V qui exécutèrent au bûcher le Grand Maître (Jacques de Molay) et les autres leaders des Templiers. La Deuxième Grande Guerre Mondiale est un bon exemple de la nature chaotique et fluide du royaume de Satan. Staline et Hitler commencèrent la Guerre comme alliés, mais, plus tard, les communistes russes et les nazis d’Allemagne furent emprisonnés dans une horrible guerre. Or, aujourd’hui encore, après la guerre, les nazis et les communistes coopèrent en visant à renverser le gouvernement des États-Unis. De nombreux membres des organisations nazies sont également communistes. Le Royaume de Dieu est fondé sur l’amour, manifesté par le service altruiste désintéressé. Le royaume de Satan est basé sur la haine et l’ambition aveugle, se manifestant par des conflits au sein des organisations et entre elles. Les gouvernements et les organismes qui travaillent en vue du gouvernement et de la religion uniques mondiaux de Satan ont une haine permanente de Christ et des chrétiens. Satan veut briser les liens de la loi de Dieu.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:1-4, VO).

Le 7 août 1814, les Jésuites furent rétablis comme ordre catholique par le pape Pie VII.[80] John Adams écrivit à Thomas Jefferson [deux Présidents américains], en 1816 : « Je ne suis pas très heureux de la renaissance des Jésuites… Une nuée d’entre eux va se présenter sous davantage de déguisements, tels des bohémiens, des imprimeurs, des écrivains, des éditeurs, des maîtres d’école, etc. Si jamais une organisation de gens s’est méritée une condamnation éternelle, sur cette terre et en enfer, c’est bien la Société de Loyola. Pourtant, avec notre système de liberté de religion, nous ne pouvons que leur offrir refuge. »[81] Thomas Jefferson répondit à Adams : « Comme vous, je m’objecte au rétablissement des Jésuites, qui font en sorte que la lumière cède la place aux ténèbres. »[82]

En 1835, Samuel Morse, le grand inventeur du télégraphe, fit écho aux inquiétudes de Jefferson et d’Adams ; il décrivit comme suit les Jésuites et la menace qu’ils faisaient peser sur les États-Unis :

« Et les Américains ont-ils besoin qu’on leur dise ce que sont les Jésuites ? S’il y a encore des ignorants, qu’on les informe sans délai de leur histoire : il n’y a pas de temps à perdre : leur œuvre est devant vous dans les événements quotidiens : c’est une société secrète, une sorte d’ordre maçonnique, avec des caractéristiques surajoutées de l’odieux le plus révoltant et un millier de fois plus dangereux. Ils ne se confinent pas à une classe de la société ; ils ne sont pas que des prêtres, ou prêtres d’une seule foi religieuse, ils sont aussi marchands, hommes de loi et éditeurs, hommes de toutes professions et sans profession, ne portant pas d’étiquette extérieure (dans ce pays-ci) par laquelle on puisse les reconnaître ; ils sont dans tous les coins de votre société. Ils peuvent assumer tous les personnages, de l’ange de lumière au ministre des ténèbres, pour parvenir à leur fin unique, le service pour lequel ils ont juré de commencer à tout moment, n’importe où, et pour n’importe quel service, commandé par le général de leur ordre, détachés de tout lien de famille, de communauté, de pays, de tout lien ordinaire qui lie les hommes ; vendus corps et âme pour la vie à la cause du Pontife de Rome. »[83]

Les inquiétudes de Morse, Jefferson et Adams étaient justifiées ; une fois rétablis comme ordre catholique, les Jésuites ne perdirent pas de temps, durant le 19e siècle, et ils fomentèrent des révolutions partout dans le monde, en tentant de mettre au pouvoir les despotes oppressifs qu’ils pourraient contrôler. Ils furent, à un moment ou l’autre, expulsés de Russie (1820), de Belgique, du Portugal (1834), des états italiens (1859), d’Espagne (trois fois – 1820, 1835 et 1868), d’Allemagne (1872), du Guatemala (1872), du Mexique (1873), du Brésil (1874), de l’Équateur (1875), de Colombie (1875), du Costa Rica (1884) et de France (deux fois – 1880 et 1901).[84] Ils causèrent la Guerre civile de Suisse, en 1847, ce qui provoqua leur bannissement, en 1848.[85] À ce jour, la Constitution suisse (article 51) prohibe la présence des Jésuites partout sur le territoire Suisse.[86] Ce ne sont qu’un échantillon des soixante-dix pays et plus desquels les Jésuites ont été expulsés pour avoir dirigé des activités subversives. Cette subversion jésuitique se poursuit toujours aujourd’hui, ayant occasionné le bannissement des Jésuites d’Haïti, en 1964, et de Birmanie, en 1966.[87] Jusqu’à nos jours, ils sont instigateurs des révolutions communistes en Amérique du Sud. Le tout nouveau communisme jésuitique en Amérique du Sud est appelé « Théologie de Libération ».

Toutes les nations devraient apprendre les leçons tirées de l’expérience de l’Angleterre protestante et comprendre la menace que Rome et les Jésuites posent pour tout pays libre. L’Église catholique romaine utilise les superstitions religieuses pour usurper l’autorité et miner l’indépendance des états. Le roi Henry VIII rejeta le joug de Rome et déclara qu’il serait désormais le chef de l’église d’Angleterre. L’erreur du roi Henry VIII est par trop évidente. Car il n’y a de Chef de l’Église de Dieu que Jésus-Christ. Le pape se courrouça de l’insolence du Roi Henry. Toutefois, le pape n’était pas en colère parce que le roi s’était proclamé, de manière blasphématoire, de l’autorité du Christ en tant que chef de l’Église, mais parce que le roi l’avait remplacé lui, le souverain pontife de Rome, comme chef de l’église. Le roi d’Angleterre était cependant trop puissant politiquement pour que le pape puisse entreprendre quelque changement de situation en Angleterre et, conséquemment, le monarque d’Angleterre est, jusqu’à ce jour, le chef de l’Église d’Angleterre (connue sous le nom d’Église Anglicane ou Épiscopale). L’Église Épiscopale est l’une des filles de la mère romaine des prostituées (Apocalypse 17:5). En mai 1538, le pape savoura sa revanche pour la séparation de l’Église d’Angleterre d’avec Rome ; il excommunia tous ceux qui, en Irlande, reconnaissait la suprématie de l’Église d’Angleterre ou d’un quelconque pouvoir ecclésiastique ou civil comme étant plus grand que celui de l’Église catholique de Rome. Les événements sont racontés dans le classique Livre de Foxe des Martyrs :

 « Quelque temps après cela, le pape envoya en Irlande (directement à l’archevêque d’Armagh et à son clergé) une bulle d’excommunication contre tous ceux qui avaient reconnu, ou auraient dû reconnaître, la suprématie du roi au sein de la nation irlandaise ; soulevant une malédiction contre tous ceux-là, et les leurs qui, dans les quarante jours, ne reconnaîtraient pas à leur confesseur qu’ils avaient agi mal à propos ce faisant.

« L’archevêque Browne en prit note dans une lettre datée de Dublin, mai 1538. Une partie de la forme de confession, ou de serment, envoyée à ces papistes irlandais, va comme suit : “Je déclare d’ailleurs que celui ou celle, père ou mère, frère ou sœur, fils ou fille, mari ou femme, oncle ou tante, neveu ou nièce, serviteur ou servante, maître ou maîtresse, et tout autre, les relations les plus proches ou les plus chères, amis ou connaissances ou qui que ce soit, maudit s’il considère ou considérera dans les temps à venir, quelque pouvoir ecclésiastique ou civil comme étant au-dessus de l’autorité de notre Sainte Mère l’Église ; ou s’il obéit, ou obéira dans les temps à venir, à un quelconque opposant ou ennemi de notre Mère l’Église ou contraire à elle à qui j’ai fait le serment suivant : ainsi Dieu, la Sainte Vierge, Saint-Pierre, Saint-Paul et les Saints Évangélistes, aidez-moi…” etc. Cela est parfaitement en accord avec les doctrines promulguées par les Conciles de Latran et de Constance, qui expriment expressément qu’aucune faveur ne doit être démontrée aux hérétiques, ni la foi leur être conservée; qu’ils doivent être excommuniés et condamnés, et leurs domaines confisqués, et que les princes sont obligés, par serment solennel, de les déraciner de leurs dominions respectifs. »[88]

Les attaques politiques et religieuses de Rome contre l’Angleterre protestante continuèrent jusqu’en 1641 et au-delà ; en cette année-là, la bête de Rome planifia une insurrection meurtrière en Irlande. L’objectif de la conspiration barbare visait à assassiner tous les protestants de l’Irlande, sans exception. Dans ce cas-ci, comme dans bien d’autres cas, nous retrouvons les Jésuites en première ligne de la charge meurtrière et maniaque. Les Jésuites apposèrent leur infernal imprimatur sur le massacre en le débutant le jour anniversaire de leur fondateur, Ignace de Loyola. Lorsque la poussière fut enfin retombée après le génocide, Rome avait exterminé 150 000 innocents, hommes, femmes et enfants confondus. Ce massacre illustre le danger que constitue une majorité catholique dans un pays. Peu importe qui semble tenir les rênes politiques, quand le gouvernement légal est acoquiné avec Rome, on va y vivre en enfer. Rome est passée maître dans l’insurrection de masse par l’incitation de barbares qui ont vendu leur âme aux superstitions du Culte catholique. Je ne saurais mieux en parler que le livre qui fait autorité en la matière, le Livre Foxe des Martyrs, je vais donc en tirer un large extrait faisant le récit du massacre :

« Dans la planification de cette horrible conspiration, on visa à ce que l’insurrection générale eut lieu en même temps dans tout le royaume et que tous les protestants, sans aucune exception, soient assassinés. Le jour de ce massacre horrifiant fut fixé au 23 octobre 1641, anniversaire d’Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites ; et les chefs conspirateurs firent les préparatifs nécessaires au conflit projeté dans les principales parties du royaume.

« Pour que ce plan détestable puisse réussir presque infailliblement, les papistes opérèrent les artifices les plus distingués ; et leur attitude, lors de leurs visites chez les protestants, semblaient à l’époque d’une plus grande gentillesse que ce qu’ils avaient démontrée jusque là, dans le but de réaliser d’une manière complète les traîtres desseins inhumains qu’ils méditaient contre eux.

« L’exécution de cette conspiration sauvage fut repoussée jusqu’à l’approche de l’hiver afin que l’envoi possible de troupes provenant d’Angleterre s’avère plus problématique. Le cardinal Richelieu, ministre français, avait promis aux conspirateurs un support considérable en hommes et en argent ; et de nombreux officiers irlandais avaient fortement assuré leurs frères catholiques qu’ils se rangeraient de leur côté aussitôt que commencerait l’insurrection.

« La veille du jour convenu pour amener à exécution l’horrible plan était maintenant arrivé quand, heureusement pour la métropole du royaume, la conspiration fut découverte par l’irlandais Owen O’Connelly, pour qui le Parlement anglais vota 500 £ en récompense de son service signalé, ainsi qu’une pension de 200 £ pour le reste de sa vie.

« Le complot fut découvert au moment opportun, car, quelques courtes heures plus tard, la cité et le château de Dublin eurent été pris par surprise. Or, les juges de la cour de cassation n’eurent que le temps de s’installer, ainsi que la cité, en position de défense. Lord M’Guire, principal leader de la conspiration à cet endroit, ainsi que ses complices furent saisis le même soir dans la cité ; dans leurs places d’hébergement, on trouva des épées, des hachettes, des merlins, des marteaux et d’autres instruments de mort qui avaient été préparés pour la destruction et l’extirpation des protestants dans cette partie du royaume.

« Ainsi la capitale fut heureusement préservée ; mais la portion sanguinaire de la tragédie projeté ne pouvait plus être prévenue. Les conspirateurs avaient pris les armes dans tout le royaume tôt le matin du jour fixé et tous les protestants qui se trouvaient sur leur chemin furent immédiatement assassinés. On ne prit garde ni à l’âge, ni au sexe, ni à la condition de la personne. La femme pleurant son mari dépecé et prenant ses enfants sans défense dans ses bras, fut transpercée avec eux et périt du même coup. Le vieillard, le jeune homme, le vigoureux comme l’infirme, tous subirent le même sort et furent mêlés à la ruine commune. En vain fuyaient-ils le premier assaut, la destruction avait libre cours partout et rattrapait à chaque tournant les victimes prises en chasse. En vain recourait-on aux relations, aux compagnons, aux amis ; tous les liens étaient dissous ; et la mort était administrée de la main même de celui de qui on venait implorer la protection. Sans provocation, sans opposition, les Anglais estomaqués, vivant en grande paix et, le croyaient-ils, en pleine sécurité, furent massacrés par leurs plus proches voisins, avec qui ils avaient entretenu une relation continue de gentillesse et de bons offices. Qui plus est, même la mort était la punition la plus légère infligée par ces monstres à forme humaine ; toutes les tortures que la cruauté gratuite puisse inventer, toutes les douleurs prolongées du corps, l’angoisse de l’esprit, l’agonie du désespoir, ne pouvaient satisfaire leur revanche excitée sans préjudice et ne provenant pas d’une juste cause, de toute manière. Une nature dépravée, une religion perverse, même encouragée par la licence extrême, ne peut atteindre un degré de férocité tel que celui de ces barbares sans merci. Le sexe faible lui-même, naturellement tendre envers ses propres souffrances et plein de compassion envers celles des autres, a imité ses robustes compagnons en pratiquant tout genre de cruauté. L’enfant même, enseigné par l’exemple et encouragé par l’exhortation de ses parents, distribua ses faibles coups sur les carcasses décédées des enfants anglais sans défenses.

« L’avarice des Irlandais ne fut pas suffisante pour produire le moindre frein à leur cruauté. Leur frénésie fut telle que le bétail qu’ils avaient saisi et, par la rapine, avaient fait leur, fut, en raison de ce qu’il portait le nom d’Anglais, massacré gratuitement, ou, lorsque couvert de blessures, retourné dans la forêt pour y périr lentement dans de longs tourments.

« Les spacieuses habitations des propriétaires de plantations furent brûlées et rasées. Et là où les infortunés propriétaires s’étaient barricadés dans leur maison et s’étaient préparés à la défendre, ils périrent dans les flammes avec leur femme et leurs enfants.

« Voilà une description générale de ce massacre sans parallèle ; mais il nous reste, vu la nature de cet ouvrage, à en faire le détail.

« Les papistes bigots et impitoyables n’avaient pas sitôt commencé à imbiber leurs mains de sang qu’ils renouvelèrent l’horrible tragédie jour après jour, et les protestants de toutes les parties du royaume tombèrent victimes de leur furie en une mort d’une cruauté sans précédent.

« L’Irlandais ignorant fut le plus fortement incité à exécuter ce travail infernal par les Jésuites, prêtres comme frères, qui, quand le jour de l’exécution de ce complot fut agréé, recommandèrent, dans leurs prières, de faire diligence en regard du grand dessein, lequel, disaient-ils, tendrait grandement à faire prospérer le royaume et l’avancement de la cause catholique. Partout, ils déclaraient aux gens du peuple que les protestants étaient des hérétiques et que l’on ne devait souffrir qu’ils vivent plus longtemps parmi eux ; en ajoutant qu’il n’était pas plus péché de tuer un Anglais que de tuer un chien ; et que les protéger ou les secourir était un crime de la plus impardonnable nature.

« Les papistes ont assiégé la ville et le château de Longford, et les habitants de cette dernière, se rendant à condition qu’on leur fasse quartier, les assiégeants les attaquèrent aussitôt que les citoyens apparurent, et de la façon la plus impitoyable, alors que leur prêtre, comme signal de départ du massacre, étripa d’abord le ministre protestant anglais ; après quoi ses disciples tuèrent tout le reste, en pendant certains, en poignardant et tirant sur d’autres, et l’on fendit la tête d’un grand nombre avec des haches fournit à cet effet.

« La garnison de Sligo fut traitée de la même manière par O’Connor Slygah qui, pour que les protestants quittent leur position, promit de les épargner et de les mener en sécurité dans les montagnes de Curlew, vers Roscommon. Mais il les emprisonna d’abord dans une geôle repoussante, ne leur allouant que du grain pour toute nourriture. Après quoi, alors que les papistes se réjouissaient en s’enivrant, d’autres arrivant pour féliciter leurs méchants frères pour leur victoire sur ces créatures malheureuses, les protestants qui restaient furent amenés par les carmélites et furent, soit tués, ou précipités par-dessus le pont dans le courant rapide où ils se noyèrent bientôt. On ajoute que cette méchante compagnie de Frères-blancs se rendit en procession solennelle, quelque temps après, au bord de la rivière pour l’asperger d’eau bénite, prétendant ainsi laver et purifier la rivière des souillures et de la pollution du sang des corps morts des hérétiques, comme ils appelaient les infortunés protestants qui furent massacrés de manière inhumaine à cette époque-là.

*   *   *

« Dans la baronnie de Terawley, les papistes, à l’instigation des frères, contraignirent une quarantaine de protestants anglais, dont certains étaient des femmes et des enfants, à choisir entre mourir par l’épée ou être jetés dans la mer. Ceux qui choisirent le dernier sort, furent donc forcés, par la menace des armes de leurs persécuteurs, de s’enfoncer dans l’eau où, leurs enfants dans les bras, ils pataugèrent d’abord jusqu’au menton avant de sombrer et périr ensemble.

« Dans le château de Lisgool, au-dessus de cent cinquante hommes, femmes et enfants furent brûlés vifs ensemble ; et dans le château de Moneah, pas moins d’une centaine furent passés au fil de l’épée. Un grand nombre fut également assassiné au château de Tullah qui avait été livré à M’Guire à condition de faire quartier ; mais aussitôt que ce vilain de bas étage eut pris possession des lieux, ils ordonna à ses compagnons de tuer le peuple, ce qui fut exécuté avec la plus grande cruauté.

« Beaucoup d’autres trouvèrent la mort de la manière la plus horrible, laquelle ne pouvait avoir été inventée que par des démons plutôt que par des hommes. Certains d’entre eux furent couchés, le milieu du dos posé sur l’essieu d’un chariot, les jambes pendant au sol d’un côté et, de l’autre côté, la tête et les bras. Dans cette position, un des sauvages fouettait la misérable chose sur les cuisses, les jambes, etc., pendant qu’un autre lançait des chiens furieux qui mettait en pièces les bras et le haut du corps ; et ils étaient dépossédés de leur existence de cette manière terrible. Un grand nombre furent attachés à la queue des chevaux et les bêtes étaient lancées au grand galop par leur conducteur, la pauvre victime étant traînée jusqu’à expiration. D’autres furent suspendus à de hauts gibets et, le feu mis sous eux, ils terminèrent leur vie étouffés en partie par la pendaison et en partie par la fumée dense.

« Le tendre sexe ne pouvait échapper à la moindre cruauté projetée par ses persécuteurs impitoyables et furieux. Beaucoup de femmes de tout âge furent mise à mort de la plus cruelle façon. Certaines, tout particulièrement, furent attachées dos à de gros poteaux et, déshabillées jusqu’à la taille, puis les monstres inhumains leur coupaient le sein droit avec des cisailles, ce qui, évidemment, plongeait ces femmes dans les plus atroces supplices ; et elles furent laissées dans cette position jusqu’à ce que la perte de leur sang les fasse expirer.

« Telle était la sauvage férocité de ces barbares que même les enfants à naître étaient tirés du sein de leur mère pour subir leur rage. De nombreuses malheureuses mères furent pendues nues aux branches des arbres et, leur corps ouvert, leur progéniture innocente leur était arrachée et jetée aux chiens et aux porcs. Et, pour ajouter à l’horreur de la scène, ils obligeaient les maris à être spectateurs avant de souffrir eux-mêmes.

« À la ville d’Issenskeath, ils pendirent au-dessus de cent protestants écossais, ne leur démontrant pas plus de miséricorde qu’envers les Anglais. M’Guire, se rendant au château de cette ville, désira parler avec le gouverneur. Lorsqu’il fut admis, il brûla immédiatement les registres du comté qui y étaient gardés là. Puis, il exigea 1000 £ du gouverneur et, après l’avoir reçu, il l’obligea à entendre la messe et à jurer qu’il continuerait à y assister par la suite. Et, pour compléter son barbarisme horrifiant, il ordonna que sa femme et ses enfants soient pendus devant lui ; hors cela, il massacra au moins une centaine d’habitants. Plus d’un milliers d’hommes, de femmes et d’enfants furent conduits par différentes compagnies au pont de Portadown qui était brisé en son milieu, et on les força à se jeter dans l’eau, et ceux qui essayaient de se rendre sur la rive étaient frappés sur la tête.

« Dans une même partie du pays, au moins quatre mille personnes furent noyées à différents endroits. Les papistes inhumains, après les avoir déshabillées, les conduisaient comme des bêtes vers le point fixé de leur destruction ; et si quelques-uns, à cause de la fatigue ou d’une infirmité naturelle, ralentissaient le pas, ils les piquaient du bout de leurs épées ou de leurs piques ; et pour frapper de terreur la multitude, ils en tuaient certains en route. Bon nombre de ces pauvres misérables s’efforcèrent, quand on les lança dans l’eau, de se sauver en nageant jusqu’à la rive, mais leurs inflexibles persécuteurs empêchèrent leurs tentatives en les rejetant à l’eau.

« En un endroit, cent quarante Anglais, après avoir été conduits pendants des kilomètres tout nus à une température des plus sévères, furent tous assassinés à la même place, certains pendus, d’autres brûlés, quelques-uns tirés à bout portant et beaucoup d’entre eux ensevelis vivants ; et leurs tourmenteurs se montrèrent si cruels qu’ils ne souffrirent pas de les laisser prier avant de leur avoir volé leur misérable existence.

« D’autres compagnies prétextèrent de leur faire bénéficier d’un sauf conduit, et procédèrent amicalement dans leur voyage ; mais lorsque les traîtres papistes eurent amené leurs victimes au point convenable, ils les massacrèrent tous de la manière la plus cruelle.

« Cent quinze hommes, femmes et enfants furent acheminés, par ordre de Sir Phelim O’Neal, au pont de Portadown où ils furent tous forcés de se jeter à l’eau et se noyèrent. Une femme, nommée Campbell, ne trouvant aucune possibilité de s’échapper, agrafa rapidement un des chefs papistes dans ses bras et le maintint si fort qu’ils coulèrent tous deux et se noyèrent.

« À Killyman, ils massacrèrent quarante-huit familles, parmi lesquelles vingt-deux furent brûlées ensemble dans une maison. Le reste fut soit pendu, tiré à bout portant ou noyé.

« À Kilmore, les habitants qui consistaient en quelques deux cent familles, furent tous victimes de leur rage. Plusieurs d’entre eux furent incarcérés jusqu’à ce qu’ils confessent où ils avaient mis leur argent ; après quoi ils furent mis à mort. Tout le pays n’était qu’une vaste scène de boucherie et plusieurs milliers de gens périrent en peu de temps par l’épée, par la famine, par le feu, par l’eau, et par tout autre moyen cruel que la rage et la malice pouvaient inventer.

« Ces vilains sanguinaires offraient une grande faveur à certains en les achevant immédiatement ; mais ils ne souffraient d’aucune manière qu’ils prient. Ils en emprisonnèrent d’autres dans d’immondes donjons, installant de pesantes chevilles à leurs jambes et les gardaient jusqu’à ce qu’ils meurent de faim.

« À Casel, on mit tous les protestants dans un donjon dégoûtant où on les garda ensemble pendant plusieurs semaines dans la misère noire. À la fin, ils furent relâchés pour que plusieurs fussent cruellement mutilés et laissés sur les grands chemins pour y périr à loisir ; d’autres furent pendus et quelques-uns furent enterrés dans le sol à la verticale, en ne laissant que la tête sortie, et les papistes, pour accroître leur misère, les traitaient avec dérision pendant leurs souffrances. Dans le comté d’Antrim, ils assassinèrent neuf cent cinquante-quatre protestants en une seule matinée ; et après cela, environ douze cents autres dans le comté.

« Dans une ville appelée Lisnegary, ils enfermèrent vingt-quatre protestants dans une maison et mirent ensuite le feu, les brûlant tous ensemble en contrefaisant leurs cris en signe de dérision pour les autres.

« Entre autres actes de cruauté, ils s’emparèrent de deux enfants appartenant à une femme anglaise et, devant elle, leur sortirent la cervelle ; après quoi ils jetèrent leur mère à la rivière où elle se noya. Ils servirent le même traitement à de nombreux autres enfants, pour la plus grande affliction de leurs parents et à la disgrâce de la nature humaine.

« À Kilkenny, tous les protestants furent mis à mort sans exception ; et certains d’entre eux d’une manière si cruelle qu’on n’y aurait probablement jamais pensé auparavant.

« Ils battirent une femme anglaise avec un barbarisme tellement sauvage qu’il ne lui restait presque plus d’os intacts ; après cela, ils la jetèrent dans une fosse ; mais, non content de cela, ils prirent son enfant, une fillette d’environ six ans, et, après lui avoir ouvert le ventre, la lancèrent à sa mère pour qu’elle languisse jusqu’à ce qu’elle périsse. Ils forcèrent un homme à aller à la messe, après quoi ils l’éventrèrent et le laissèrent ainsi. Ils en scièrent un autre en deux, coupèrent la gorge de son épouse et, après avoir extirpé la cervelle de leur enfant, un nouveau-né, le jetèrent à une truie qui le dévora goulûment.

« Après avoir commis ces horribles cruautés et bien d’autres, ils prirent la tête de sept protestants, dont une parmi elles était d’un ministre pieux, et ils les alignèrent à la croisée du marché. Ils mirent un bâillon dans la bouche du ministre, puis incisèrent les joues jusqu’aux oreilles et, tenant une page de la Bible devant lui, ils lui ordonnèrent de prêcher, car sa bouche était assez grande. Ils firent encore bien des choses par voies de dérision et exprimèrent la plus grande satisfaction d’avoir ainsi assassiné et exposé les malheureux protestants.

« Il est impossible de concevoir le plaisir que ces monstres ressentirent à exercer leur cruauté et à accroître la misère de ceux qui tombaient entre leurs mains quand ils les massacrèrent en leur disant : “Que ton âme aille au diable !” Un de ces mécréants entrait dans une maison avec les mains pleine de sang et se vantait que c’était du sang anglais, et que son épée avait piqué la peau blanche des protestants, même jusqu’à la garde. Lorsque n’importe quel d’entre eux avait tué un protestant, les autres venaient recevoir gratification en coupant et en mutilant le corps ; après quoi ils le laissaient exposé pour qu’il soit dévoré par les chiens ; et quand ils en avaient massacré bon nombre, ils pavoisaient que le diable leur était redevable de lui envoyer tant d’âmes en enfer. Mais il n’est pas étonnant qu’ils aient traité ainsi les chrétiens innocents, alors qu’ils n’hésitaient nullement à commettre un blasphème contre Dieu et Sa très Sainte Parole.

« À un endroit donné, ils brûlèrent deux Bibles protestantes et dirent ensuite qu’ils avaient brûlé les flammes de l’enfer. Dans l’église de Powerscourt, ils brûlèrent la chaire, les bancs, les coffres et les Bibles lui appartenant. Ils s’emparèrent d’autres Bibles et, après les avoir trempées dans l’eau sale, ils en frappèrent la figure des protestants en disant : “Nous savons que vous aimez les bonnes leçons ; en voici une excellente pour vous ; revenez demain et vous aurez un aussi bon sermon que celui-ci.”

« Ils traînèrent certains protestants par les cheveux dans l’église où ils les déshabillèrent et les fouettèrent d’une façon abominable, leur disant en même temps que, s’ils revenaient le lendemain, ils entendraient le même type de sermon.

« À Munster, ils mirent à mort plusieurs ministres de la façon la plus choquante. Un, tout particulièrement, fut déshabillé complètement nu et, en le dirigeant devant eux, le piquèrent avec des épées et des dards jusqu’à ce qu’il tombe et expire.

« À certains endroits, ils arrachaient les yeux et coupaient les mains des protestants et les laissaient ainsi dans les champs pour qu’ils errent le reste de leur existence. Ils obligèrent de nombreux jeunes hommes à amener de force leurs parents âgés à la rivière où on les noya ; ils forcèrent les épouses à assister à la pendaison de leur mari ; et les mères à trancher la gorge de leurs enfants.

« À un lieu donné, ils obligèrent un jeune homme à tuer son père, puis ils le pendirent immédiatement. À un autre endroit, ils forcèrent une femme à tuer son mari, ensuite, ils contraignirent son fils à la tuer, après quoi ils lui tirèrent une balle dans la tête.

« À un endroit appelé Glasgow, un prêtre du pape, accompagné de certains autres, amena quarante protestants à se réconcilier avec l’Église de Rome. Ils ne l’eurent pas sitôt fait qu’il leur dit qu’ils étaient maintenant dans la bonne profession de foi et qu’il allait les empêcher de tomber à nouveau et redevenir des hérétiques en les envoyant hors de ce monde, ce qu’il fit avec ses semblables en leur coupant la gorge.

« Dans le comté de Tipperary, plus de trente protestants, hommes, femmes et enfants, tombèrent entre les mains des papistes qui, après les avoir complètement dénudés, les assassinèrent avec des pierres, des piques, des épées et autres armes.

« Dans le comté de Mayo, environ soixante protestants, dont quinze étaient des ministres, furent amenés en sécurité à Galway, selon un accord passé par un certain Edmund Burke et ses soldats ; mais ce monstre inhumain tira en chemin son épée, comme un avis envers le reste de sa troupe qui suivit immédiatement son exemple et ils tuèrent tout le monde, certains étant poignardés, d’autres transpercés de piques de part en part, et quelques-uns noyés.

« Dans le comté de Queen, un grand nombre de protestants furent mis à mort de la plus choquante façon. Cinquante ou soixante furent placés ensemble dans une maison à laquelle on mit le feu et ils périrent dans les flammes. Beaucoup furent déshabillés nus et attachés à des chevaux par des cordes nouées à la taille, et ils furent traînées dans les marécages jusqu’à expiration. Quelques-uns furent pendus par les pieds sur des crochets plantés dans des poteaux ; et, dans cette posture misérable, on les laissait périr. D’autres furent attachés à des troncs d’arbres avec une branche en haut. Par-dessus cette branche pendait un des bras qui supportait en grande partie le poids du corps ; et une des jambes était retournée et attachée au tronc alors que l’autre pendait droite. Dans cette posture épouvantable et difficile, ils demeuraient tant que la vie le permettait, spectacle plaisant à leurs persécuteurs assoiffés de sang.

« À Clownes, dix-sept hommes furent enterrés vivants ;  et un Anglais, sa femme, ses cinq enfants et sa servante furent tous pendus ensemble, après quoi ils furent jetés dans un fossé. Ils en pendirent beaucoup par les bras aux branches d’arbres, avec un poids attaché à leurs pieds ; d’autres étaient pendus par le milieu du corps, et on les laissait ainsi jusqu’à ce qu’ils meurent. Quelques-uns étaient pendus à des moulins à vent et, quand ils étaient à moitié mort, les barbares les coupaient en pièces avec leurs épées. D’autres, hommes, femmes et enfants, étaient lacérés à coups de hache en diverses parties du corps et on les laissait baigner dans leur sang afin qu’ils périssent là où ils gisaient. Ils avaient pendu une pauvre femme à un gibet avec son enfant, un nouveau-né de moins de douze mois, qu’ils avaient attaché par le cou aux cheveux de sa mère, et ils finirent ainsi leur courte mais misérable existence.

« Dans le comté de Tyrone, pas moins de trois cents protestants furent noyés en une seule journée ; et de nombreux autres furent pendus, brûlés et mis à mort de toutes sortes de façons. Le Dr Maxwell, recteur de Tyrone, vivait à l’époque près d’Armagh, et souffrit beaucoup à cause de ces sauvages impitoyables. Cette personne, dans son examen fait sous serment devant les commissaires du roi, déclara que les papistes irlandais lui appartenant avaient détruit, en quelques fois et en un seul endroit, 12 000 protestants qu’ils assassinèrent de manière inhumaine à Glynwood, dans leur itinéraire en provenance d’Armagh.

« Alors que la rivière Bann n’était pas guéable et que le pont était brisé, les Irlandais y forcèrent à différentes reprises un grand nombre de protestants non armés et sans défense, et, au bout des piques et des épées, en poussèrent violemment un millier à se jeter dans la rivière où ils périrent misérablement.

« La cathédrale d’Armagh n’échappa pas non plus à la furie barbare, car elle fut malicieusement mise en feu par leurs leaders et rasée jusqu’au sol. Et pour extirper, si possible, la race même de ces malheureux protestants qui vivait dans Armagh ou aux alentours, les Irlandais commencèrent par brûler leurs maisons, puis rassemblèrent plusieurs centaines de ces gens innocents, jeunes et vieux, sous prétexte de les conduire de façon sécuritaire à Colerain, alors ils leur tombèrent dessus traîtreusement en chemin et les assassinèrent de manière inhumaine.

« D’autres barbaries du même genre que celles que nous venons de détailler furent pratiquées sur les infortunés protestants dans presque toutes les parties du royaume ; et quand on estima après coup le nombre de ceux qui avaient été sacrifiés pour contenter les âmes diaboliques des papistes, cela monta à plus de cent cinquante mille. »[89]

Ce génocide fut planifié et orchestré à partir du Vatican. Il fut exécuté par le leadership des Jésuites et d’autres prêtrailles subordonnées à la bête de Rome. Que celui qui a des yeux voit au-travers de la pieuse façade de Rome. Que celui qui a de la sagesse comprenne le danger posé par Rome et les Jésuites. L’Église catholique romaine ne change jamais.

46. La conspiration du Vatican contre les libertés des États-Unis

Peu après leur rétablissement, les Jésuites concentrèrent leurs efforts de conspirateurs en direction des États-Unis. Pour bien saisir les motifs jésuitiques, on doit comprendre la position unique des États-Unis et la menace potentielle qu’ils posent à tous les despotes, incluant le pape. La fondation des États-Unis commença une époque nouvelle de l’histoire. Nous nous sommes débarrassés de notre roi terrestre et avons déclaré que le Seigneur serait notre Roi. Nous avons renversé ce que firent les anciens Juifs. Les Juifs, au début, n’étaient pas dirigés par un roi, le règne terrestre étant une pratique païenne. Les Juifs étaient initialement dirigés par Dieu et administrés par un juge. Ils essayèrent de faire de Gédéon leur roi, mais il refusa en leur disant que l’Éternel régnerait sur eux.

« Et les hommes d’Israël dirent à Gédéon : Règne sur nous, toi et ton fils, et le fils de ton fils ; car tu nous as délivrés de la main des Madianites. 23Mais Gédéon leur répondit : Je ne dominerai point sur vous, et mon fils ne dominera point sur vous ; c’est l’Éternel qui dominera sur vous » (Juges 8:22-23, VO).

Quelques années plus tard, les Juifs en appelèrent à Samuel qui, à cette époque, était juge en Israël. Le peuple dit à Samuel qu’il voulait être dirigé par un roi au lieu d’un juge. Une des méthodes de Satan qu’il utilisa ici avec les Juifs, et qu’il utilise encore aujourd’hui aux États-Unis, est de corrompre le leadership du pays pour que le peuple en soit dégoûté et sollicite un changement de gouvernement. Les Juifs demandaient un roi parce que les fils de Samuel, que ce dernier avait fait juges en Israël, étaient pourris et se laissaient corrompre. Samuel croyait qu’il avait été rejeté, mais Dieu dit à Samuel « ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté ». Dieu avertit les Juifs qu’un roi terrestre ne ferait que leur apporter de grandes calamités, mais le peuple persista. Dieu acquiesça à leur souhait et les calamités s’abattirent effectivement sur les Juifs, juste comme Dieu l’avait prédit.

« Quand Samuel fut devenu vieux, il établit ses fils pour juges sur Israël. 2Son premier-né s’appelait Joël, et le second Abija ; et ils jugeaient à Béer-Shéba. 3Et ses fils ne marchèrent point dans ses voies, mais ils s’en détournèrent pour rechercher le gain ; et ils prenaient des présents, et pervertissaient le droit. 4Alors tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent vers Samuel à Rama ; 5Et ils lui dirent : Voici, tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent point dans tes voies ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme en ont toutes les nations. 6Et cette parole déplut à Samuel, parce qu’ils avaient dit : Donne-nous un roi pour nous juger ; et Samuel pria l’Éternel. 7Et l’Éternel dit à Samuel : Obéis à la voix du peuple, en tout ce qu’ils te diront ; car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté, afin que je ne règne point sur eux. 8Conformément à toutes les actions qu’ils ont faites, depuis le jour où je les ai fait monter hors d’Égypte jusqu’à ce jour, et de même qu’ils m’ont abandonné et ont servi d’autres dieux, ils agissent aussi de même à ton égard. 9Maintenant donc, obéis à leur voix ; seulement ne manque point de protester contre eux, et de leur déclarer comment le roi, qui régnera sur eux, les traitera. 10Alors Samuel dit toutes les paroles de l’Éternel au peuple, qui lui avait demandé un roi. 11Et il dit : Voici comment vous traitera le roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, et ils courront devant son char ; 12Il les prendra aussi pour en faire ses chefs de milliers, et ses chefs de cinquantaines ; pour labourer ses champs, pour récolter sa moisson, et pour faire ses instruments de guerre, et l’attirail de ses chars. 13Il prendra aussi vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières, et des boulangères ; 14Il prendra aussi vos champs, vos vignes et vos oliviers les meilleurs, et les donnera à ses serviteurs. 15Il lèvera la dîme de vos grains et de vos vignes, et la donnera à ses eunuques et à ses serviteurs ; 16Il prendra vos serviteurs et vos servantes, et l’élite de vos jeunes gens, et vos ânes, et les emploiera à ses ouvrages ; 17Il dîmera vos troupeaux, et vous serez ses esclaves. 18Vous crierez, en ce jour-là, à cause de votre roi, que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point. 19Mais le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel, et ils dirent : Non ! mais il y aura un roi sur nous, 20Et nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ; et notre roi nous jugera, et sortira devant nous, et conduira nos guerres. 21Et Samuel entendit toutes les paroles du peuple, et les rapporta aux oreilles de l’Éternel. 22Et l’Éternel dit à Samuel: Obéis à leur voix, et établis-leur un roi. Et Samuel dit aux hommes d’Israël : Allez-vous-en chacun en sa ville » (1 Samuel 8:1-22, VO).

Lorsque les États-Unis déclarèrent leur indépendance vis-à-vis du roi terrestre George d’Angleterre, nous fûmes replacés sous le règne de Dieu. Après la victoire de la Guerre d’Indépendance, certaines personnes voulaient faire de George Washington notre roi, mais, comme Gédéon, il refusa de même prendre la chose en considération. Le pape ne peut pas tolérer un pays sans un roi sous son autorité, il veut régner sur le monde et cela inclut les États-Unis.

Samuel Morse a révélé qu’il y avait une conspiration politique catholique contre les États-Unis sous le couvert d’une mission religieuse, dans son ouvrage de 1835, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States (Conspiration étrangère contre les libertés des États-Unis).[90] La liberté dont jouissent les États-Unis de par leur forme de gouvernement républicain est considéré comme une menace directe envers les gouvernements despotiques du monde, y compris le Vatican.

Quelle menace posent les États-Unis aux tyrannies du monde ? Samuel Morse répond à la question :

« On se demande : “ Pourquoi la Sainte Alliance s’intéresserait-elle à la destruction de la liberté transatlantique ? ” Je réponds : l’influence silencieuse, mais puissante et croissante, de nos institutions en Europe, c’est là une raison suffisante. Juste l’exemple de prospérité que nous exhibons en contraste frappant avec le despotisme esclavagiste de l’ancien monde, infesté de prêtres et croulant sous le poids des taxes, est suffisant pour maintenir ces pays dans une perpétuelle agitation. Comment en serait-il autrement ? Est-ce qu’un malade, attendant depuis longtemps une cure, apprendra qu’il y a un remède pour lui et ne désirera pas se le procurer ? Est-ce que quelqu’un habitué à croire qu’un donjon est un habitat naturel, apprendra, au-travers de ses barreaux élimés qu’un homme peut être libre, et ne luttera pas pour obtenir sa liberté ? Et qu’est-ce que les peuples d’Europe retiennent de ce pays-ci ? Ils sont témoins de l’expérience fructueuse d’un gouvernement libre ; un gouvernement pour le peuple ; sans règles de jure divino (de droit divin) ; n’ayant aucune classe privilégiée héréditaire ; un gouvernement faisant preuve d’un bon ordre et d’obéissance aux lois, sans police armée ni tribunal discrétionnaire ; un gouvernement sans dette ; un peuple industrieux, entreprenant, florissant dans tous ses avantages ; sans monopole ; un peuple religieux mais sans établissement ; moral et honnête sans les terreurs d’un confessionnal ou d’une inquisition ; un peuple non lésé par la liberté effrénée de la presse et la liberté d’opinion ; un peuple qui lit ce qui lui plaît, et pense, juge et agit par lui-même ; un peuple qui jouit de la plus grande sécurité illimitée de la personne et de la propriété ; chez qui les conspirations domestiques sont inconnues puisque le pauvre et le riche sont égaux face à la justice ; un peuple sociable et hospitalier ; déployant toutes ses énergies dans des projets au bénéfice du public et du privé sans autre contrôle que la patience mutuelle. Un gouvernement contrastant en tout point avec les gouvernements absolus doit s’engager avec grande sollicitude envers les dirigeants et les peuples de l’ancien monde. Chaque révolution survenue en Europe dans ce dernier demi-siècle est, à un degré ou un autre, la conséquence de notre propre révolution glorieuse. Les grandes vérités politiques promulguées dans le monde sont le fruit des désordres, des conspirations et des révolutions de l’Europe, de la Révolution française jusqu’à présent. Ce sont les affres de la vie intérieure brisant les liens des ténèbres avec lesquels la superstition et le despotisme avaient jusqu’ici lié les nations luttant pour entrer dans la lumière d’un âge nouveau. Le despotisme peut-il savoir tout cela et ne pas faire le nécessaire pour combattre ce mal ? »[91]

Aucun pouvoir européen n’a la puissance de conquérir les États-Unis. Comment espèrent-ils donc détruire ce grand pays ? Samuel Morse révéla une des stratégies du Vatican, en ligue avec les monarchies de l’Europe, qui se servirent de la subversion plutôt que de la conquête. Ils planifièrent d’envahir les États-Unis avec un flot d’immigrants catholiques romains.[92] C’est une stratégie que l’on peut encore constater de nos jours. En 1855, le Duc de Richmond admit la conspiration, qu’il expliqua de cette manière :

« [Les États-Unis] seront détruits, on ne doit pas permettre qu’ils existent (…) et tant qu’ils existeront, aucun prince ne sera en sécurité sur son trône ; et les souverains d’Europe en sont conscients, et ils ont déterminé leur destruction en venant à un consensus à ce sujet, et ils ont décidé de quelle manière y parvenir ; et ils y réussiront éventuellement par la subversion au lieu de la conquête. Tant que la plèbe et le surplus de population des différentes nations d’Europe seront envoyés dans ce pays, il servira de réceptacle aux mauvaises gens et aux populations mécontentes de l’Europe, quand ils ne seront pas requis comme soldats, ou fournis aux navires, et les gouvernements européens favoriseront ce cours des choses. Cela créera un surplus et une majorité de populace de basse extraction qui est si facilement excitée, et elle apportera avec elle ses principes et, neuf fois sur dix, elle adhèrera encore à ses anciennes formes de gouvernement, de lois, de coutumes et de religion, et elle les transmettra à sa postérité et, dans bien des cas, les propagera chez les indigènes. Ces hommes deviendront des citoyens et, par la Constitution et les lois, seront investis du droit de vote. Les différents degrés de la société seront alors créés par voie d’élévation de quelques-uns et de dégradation de beaucoup d’autres, et ainsi une population hétérogène sera formée, parlant différents langages, et possédant diverses religions et différents sentiments, et les faire agir, penser et ressentir de la même façon dans les affaires politiques sera comme de vouloir mêler l’huile et le feu, d’où la discorde, la dissension, l’anarchie et la guerre civile qui s’ensuivront ; et quelque individu populaire assumera le gouvernement et restaurera l’ordre et les souverains d’Europe, les immigrants et beaucoup d’indigènes le soutiendront. »[93]

Gardez à l’esprit que la citation ci-haut a été écrite en 1855. Depuis lors, les Jésuites et leurs compagnons conspirateurs papaux ont utilisé cette même stratégie pour corrompre graduellement le gouvernement des États-Unis afin qu’il agisse comme les tyrannies du monde. Comme l’explique le Dr John Robbins :

« La pensée économique catholique romaine, telle que développée par les papes dans leurs encycliques et dans leurs Conciles de l’Église/État catholique, a contribué, quand elle n’en était pas la source unique, à plusieurs formes d’organisations politiques et économiques anticapitalistes durant la longue hégémonie de l’Église/État romaine. On retrouve parmi ces formes :

1.       le féodalisme et le socialisme corporatif en Europe pendant le Moyen-Âge ;

2.       le fascisme en Italie, en Espagne, au Portugal, en Croatie et en Amérique latine au vingtième siècle ;

3.       le nazisme en Allemagne au vingtième siècle ;

4.       l’interventionnisme et la redistribution étatique en Occident, y compris aux États-Unis pendant le vingtième siècle ;

5.       et la théologie de libération en Amérique latine et en Afrique au vingtième siècle.[94]

Le pape proclame sa domination sur tous les rois et les royaumes. Il veut diriger le monde. Toutefois, il ne peut diriger un pays comme les États-Unis où il n’y a pas de roi. Pour atteindre son but de domination du monde, il doit donc détruire les États-Unis, comme nous le savons. Le pape et ses camarades despotes ne peuvent pas encore nous conquérir par la force des armes ; ils ont donc mis en place notre destruction graduelle par la ruse d’une mission religieuse. Comme le fameux cheval de Troie, l’immigration jésuitique aux États-Unis est, en réalité, une invasion par l’armée secrète du pape. Au milieu des années 1800, la puissance qui se montrait la plus intéressée à la destruction des U.S.A. était l’Autriche qui subventionna l’invasion en Amérique du Nord des Jésuites dont la mission était de miner secrètement notre république. Morse mentionna ceci à propos de la conspiration :

« Oui, ces tyrans étrangers s’activent soudainement à combiner et à promouvoir la grande activité du pape dans ce pays ; et cela après avoir été convaincus, ou, plus exactement, après leur avoir rafraîchi la mémoire sur la véracité du fait que le pape est entièrement opposé à la liberté républicaine. »[95]

Les déclarations officielles de l’Église catholique aux Etats-Unis, qui remontent à plus de 100 ans, confirment le fait que l’Église de Rome est antagoniste de la liberté : « Si les catholiques viennent à atteindre une majorité suffisante au pays, la liberté religieuse prendra fin. C’est ce que disent nos ennemis et c’est ce que nous croyons » [The Shepherd of the Valley, journal officiel de l’évêque de St-Louis, 23 novembre 1851.][96] « Aucun homme n’a le droit de choisir sa religion » [New York Freeman, journal officiel de l’évêque Hugues, 26 janvier 1852.][97] « L’Église … n’accepte ni ne favorise à aucun degré, la liberté dans le sens protestant du terme » [Monde catholique, avril 1870.][98]

Le 8 décembre 1864, le pape Pie IX fit diffuser une lettre encyclique, Quanta Cura, contenant le Syllabus Errorum dans laquelle il condamna la liberté de conscience comme étant « une folie insensée » et la liberté de la presse comme « une erreur pernicieuse, qu’on ne saurait assez détester ».[99] Pie IX y déclare encore : « Aucun homme n’est libre d’adopter et de professer que la religion à laquelle il croit est vraie, en se laissant guider à la lumière de la raison. »[100] Le pape Grégoire XVI (1831-1846) considérait la liberté de conscience et de la presse comme des concepts absurdes et mauvais, non seulement au sein de l’église, mais aussi dans la société en général.[101]

Comment pareil complot peut-il exercer un effet subversif sur les libertés des États-Unis ? L’institution catholique romaine n’est-elle pas seulement une religion ? Samuel Morse explique :

« La papauté est un système politique, despotique dans son organisation, anti-démocratique et anti-républicain, et ne peut dès lors coexister avec le républicanisme américain.

« Le ratio de croissance de la papauté est en proportion directe avec la décroissance de la liberté civile.

« La prédominance de la papauté aux États-Unis équivaut à la destruction certaine de nos institutions.

« La papauté, de par son organisation, est entièrement sous le contrôle d’un SOUVERAIN DESPOTE ÉTRANGER. »[102]

Le fondement de l’Église de Rome repose sur l’obéissance aveugle ; le fondement des États-Unis repose sur la LIBERTÉ ! Comme Richard Thompson, ancien Secrétaire de la Marine, l’a déclaré dans son livre intitulé The Papacy and the Civil Power (La papauté et le pouvoir civil) : « Rien n’est plus évident, si les principes de l’Église de Rome viennent à prévaloir. Notre Constitution tomberait nécessairement. Les deux ne peuvent exister de pair. Ils sont en antagonisme ouvert et direct sur la théorie fondamentale de notre gouvernement et de tous les gouvernements populaires partout. »[103] La papauté doit détruire la Constitution des États-Unis afin d’imposer sa volonté et proclamer son droit de propriété sur l’Amérique. Le Premier Amendement de notre Constitution américaine déclare que « le congrès ne passera aucune loi relative à l’établissement obligatoire d’une religion, ou l’interdiction du libre exercice de ladite religion. » Ce principe seul fait des États-Unis un ennemi mortel du Vatican. Le pape Pie IX déclare aussi, dans son Syllabus Errorum de 1864 : « L’Église [romaine] doit être en union avec l’État, et l’État doit être en union avec l’Église [romaine] (…) Il est nécessaire, même au temps présent, que la religion catholique soit tenue pour seule religion de l’État, à l’exclusion de toutes les autres formes de culte. »[104] L’Église catholique romaine ne tolèrera pas de liberté de religion ; son histoire démontre son intolérance envers les autres religions et l’avenir, malheureusement, ne fera que confirmer cette intolérance.

Le pape Martin V (1417-1431) ordonna au roi de Pologne d’exterminer les Hussites. Les Hussites étaient disciples de Jan Hus, chrétien réformateur tchèque qui a été condamné au bûcher par les autorités catholiques, en 1418. Lire les paroles du pape Martin V nous martèle dans la tête que le Vatican est un ennemi de la liberté et de tous les principes du protestantisme.

« Sachez que les intérêts du Saint-Siège et ceux de votre couronne font qu’il est de votre devoir d’exterminer les Hussites. Rappelez-vous que ces personnes impies osent proclamer les principes d’égalité ; ils soutiennent que tous les chrétiens sont frères et que Dieu n’a pas donné à des hommes privilégiés le droit de diriger les nations ; ils maintiennent que le Christ est venu sur Terre pour abolir l’esclavage ; ils appellent les gens à la liberté, c’est-à-dire, à l’annihilation des rois et des prêtres. Pendant qu’il en est encore temps, tournez vos forces contre la Bohême ; brûlez, massacrez, faites partout des déserts, car rien ne saurait plaire davantage à Dieu, rien ne saurait être plus utile à la cause des rois, que l’extermination des Hussites. »[105]

Aux États-Unis, les gens sont libres et souverains, sujets à Dieu seulement, et les fonctionnaires du gouvernement sont les serviteurs du peuple. D’un autre côté, dans l’Église catholique, le pape se proclame du droit divin de diriger en toute suprématie sur tous les mortels et les rois, et les gens sont des esclaves obéissant à ses commandements en tant que « Vicaire infaillible du Christ ». Les deux systèmes ne peuvent évidemment coexister, ils sont à des pôles complètement opposés. Si Rome veut régner, elle doit détruire les États-Unis.

Le marquis de Lafayette était convaincu de la conspiration romaine. Il a dit que « si les libertés du peuple américain sont un jour détruites, elles seront tombées par les mains du clergé catholique. »[106]

La manifestation la plus frappante de la conspiration catholique survint en 1861, quand la Guerre Civile éclata aux États-Unis. Abraham Lincoln, grâce à un réseau d’information en temps de guerre à nul autre pareil, sut la cause de la guerre civile : le pape de Rome et ses serviteurs venimeux, les Jésuites.

« Cette guerre n’aurait jamais vu le jour sans la sinistre influence des Jésuites. Nous devons à la papauté de voir aujourd’hui notre sol rougi du sang de nos fils les plus nobles. Quoiqu’il y ait eu une grande différence d’opinions entre le Sud et le Nord sur la question de l’esclavage, ni Jeff Davis, ni aucun des dirigeants des Confédérés auraient osé attaquer le Nord, n’eut été qu’ils se soient fiés aux promesses des Jésuites que, sous le masque de la démocratie, l’argent et les armes des catholiques romains, même de France, étaient à leur disposition s’ils nous attaquaient. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[107]

« Dès le commencement de notre guerre civile, il y a eut, non pas une alliance secrète, mais publique entre le pape de Rome et Jeff Davis. Le pape et ses Jésuites ont conseillé, supporté et dirigé Jeff Davis dans le pays, à partir du premier coup de fusil, à Fort Sumter, tiré par le farouche catholique romain Beauregard. Ils l’aident en mer en guidant et soutenant le féroce pirate catholique romain, Semmes. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[108]

« Il en est des leaders sudistes de cette guerre civile comme de la grande et des petites roues de nos chars de chemin de fer. Ceux qui ignorent les lois de la mécanique seront portés à penser que les grandes roues fortes et bruyantes qu’ils voient constituent la puissance motrice, mais ils sont dans l’erreur. La véritable puissance motrice ne se voit pas ; elle ne fait pas de bruit et se cache dans le noir, derrière ses parois d’acier. La puissance motrice, ce sont les quelques chaudières d’eau bien dissimulées et chauffées en vapeur, et qui sont elles-mêmes opérées par le doigt silencieux, petit, mais sûr du conducteur. Les gens du peuple voient et entendent les grosses roues bruyantes des chars des Confédérés : ce sont les Jeff Davis, Lee, Toombs, Beauregard, Demmes, etc., et ils croient honnêtement qu’ils sont la puissance motrice, la cause première de nos troubles. Mais c’est une erreur. La vraie puissance motrice est occultée derrière les murs épais du Vatican, les collèges et les écoles de Jésuites, les couvents de nonnes et les confessionnaux de Rome. » Abraham Lincoln.[109]

Lincoln déroba sa connaissance d’une conspiration catholique au public dans sa crainte qu’une révélation puisse débuter une guerre religieuse sanglante.

« Je plains les prêtres, les évêques et les moines de Rome aux États-Unis lorsque le peuple réalisera qu’ils sont en grande partie responsables des pleurs et du sang répandu dans cette guerre. Je cache ce que je sais parce que, si les gens savaient la vérité toute nue, cette guerre se transformerait en guerre religieuse et, aussitôt, revêtirait un caractère dix fois plus sanguinaire et sauvage. Elle deviendrait impitoyable, comme c’est le cas de toute guerre religieuse. Ce serait une guerre d’extermination des deux côtés. Les protestants, et du Nord et du Sud, s’uniraient assurément pour exterminer les prêtres et les Jésuites s’ils pouvaient entendre ce que le professeur Morse m’a dit des complots ourdis dans la cité même de Rome pour détruire cette république, et s’ils apprenaient comment les prêtres, les sœurs et les moines qui foulent quotidiennement notre sol sous prétexte de prêcher leur religion, en instruisant le peuple dans leurs écoles, en prenant soin des malades dans les hôpitaux, ne sont rien d’autres que des émissaires du pape, de Napoléon et des despotes d’Europe, pour miner nos institutions, aliéner le cœur de nos gens de notre Constitution et de nos lois, détruire nos écoles et préparer un règne d’anarchie comme ils l’ont fait en Irlande, au Mexique, en Espagne et partout où il y a des gens qui veulent être libres. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[110]

Abraham Lincoln savait que l’Église catholique romaine est un ennemi des États-Unis qui ne fait pas de compromis.

« Les Mormons et les prêtres Jésuites sont tout uniment les ennemis sans compromis de notre Constitution et de nos lois ; mais le plus dangereux des deux est le Jésuite — le prêtre romain, car il sait mieux comment dissimuler sa haine derrière un masque d’amitié et de bonté publique ; il est mieux entraîné à commettre les actions diaboliques les plus cruelles pour la gloire de Dieu. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[111]

« Car il m’apparaît maintenant évident que, sauf quelques exceptions, chaque prêtre et tout bon catholique romain est un ennemi déterminé de la liberté. » Abraham Lincoln, 1961.[112]

Non seulement l’Église catholique romaine fut-elle responsable de la Guerre Civile, mais les Jésuites inspirèrent et planifièrent l’assassinat de Lincoln. Celui-ci savait que sa mort était déterminée par Rome et les Jésuites, et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils réussissent à le tuer.

« Tant de complots ont déjà eu lieu contre ma vie que c’est vraiment un miracle qu’ils aient échoué lorsqu’on considère que la grande majorité d’entre eux furent tentés par la main experte des meurtriers catholiques romains, bien évidemment formés par les Jésuites. »[113]

La transcription du jugement sur l’assassinat de Lincoln, publié par Ben Pitman, contient la preuve nette que le complot pour assassiner Lincoln est né à Rome et a été entretenu dans la maison de Mary Surratt, 561 H Street, Washington, D.C.. Il y avait un flot continuel de prêtres catholiques qui se donnaient rendez-vous dans cette maison lorsque l’assassinat fut tramé. Les prêtres étaient les amis personnels et les pères confesseurs de John Wilkes Booth, John Surratt, M. et Mme Surratt. Sans aucune exception, tous ceux qui furent impliqués dans le complot d’assassinat de Lincoln et l’évasion de Booth étaient catholiques romains.[114]

Des démarches élaborées furent entreprises par l’Église romaine pour assister John Surratt dans son évasion. Surratt était à Washington, le 14 avril 1865, à aider Booth dans ses préparatifs d’assassinat, lequel fut exécuté par Booth le jour même. Le prêtre catholique Charles Boucher déclara sous serment quelques jours seulement après le meurtre, que John Surratt lui fut envoyé par un autre prêtre catholique, le « Père Lapierre ». Boucher le cacha jusqu’à la fin de juillet. De juillet à septembre, il fut caché par Lapierre à Montréal. Dans le trajet sur le steamer Montréal entre Montréal et Québec, Lapierre garda Surratt enfermé sous verrou dans sa cabine. Le 15 septembre 1865, Lapierre et Surratt prirent le steamer océanique Peruvian en direction de l’Europe. Le médecin du Peruvian, L. I. A. McMillan, affirma sous serment que le prêtre catholique Lapierre lui présenta Surratt sous le nom d’emprunt de « McCarthy », et que Lapierre garda Surratt enfermé dans sa chambre sur le bateau jusqu’à ce que celui-ci accoste en Europe. Lapierre était le chanoine de l’évêque Bourget de Montréal. Le chanoine d’un évêque est son homme de confiance ; il mange avec lui, l’assiste de ses conseils et reçoit ses avis à chaque étape de sa vie. Selon les lois de l’Église catholique romaine, les chanoines sont aux évêques ce que les bras sont au corps.[115]

Après avoir fait disparaître Surratt du Canada vers l’Europe, où croyez-vous qu’on le retrouva finalement ? On le retraça sous l’alias de « Watson » dans la 9e compagnie des zouaves du pape qui étaient les gardes du corps personnels du pontife de Rome. Lorsque les États-Unis retrouvèrent Surratt, le pape fut contraint de lui retirer sa protection et Surratt fut ramené aux États-Unis pour y subir son procès. Les preuves de la culpabilité de Surratt étaient accablantes, mais il y eut un jury faisandé parce que trois des jurées étaient catholiques et que « leurs confesseurs leur avaient dit que le saint père, le pape Grégoire VII, avait solennellement déclaré de manière infaillible que “tuer un hérétique n’est pas un meurtre” ».[116] Le gouvernement des U.S.A. fut obligé de relâcher Surratt. Les politiciens cachèrent aux yeux du public américain la part de l’Église catholique romaine dans l’assassinat de Lincoln. Comme l’explique l’ancien prêtre catholique, Charles Chiniquy :

« La grande erreur fatale du gouvernement américain dans l’accusation des assassins d’Abraham Lincoln fut de voiler l’élément religieux de ce terrible drame. Mais il fut soigneusement évité tout au long du procès. Peu après l’exécution des meurtriers, je me rendis incognito à Washington pour débuter mon enquête. Je ne fus pas peu surpris de constater que pas un seul homme du gouvernement ne voulut discuter de la chose avec moi sauf si je donnais ma parole d’honneur que je ne dévoilerais jamais leur nom. Je vis avec une profonde détresse que l’influence de Rome était presque suprême à Washington. Je ne puis trouver le moindre homme d’état qui oserait affronter cette infâme influence et la combattre de front. »[117]

Le Vatican est une nation indépendante et souveraine, avec sa propre monnaie, son Secrétaire d’État et ses ambassadeurs. Une fois qu’une personne est baptisée dans l’Église catholique, elle devient membre de cette église. Lorsqu’elle est confirmée, « elle devient citoyen de l’Église, apte à assumer les responsabilités de cette citoyenneté et défendre sa foi contre ses ennemis. »[118] Une fois confirmé, le nouveau citoyen doit être « prêt lorsqu’il est appelé à combattre pour la foi de Christ ».[119] Les citoyens de l’Église romaine doivent posséder « la force morale et la capacité physique pour leur permettre, dans un combat spirituel, de lutter vaillamment et de résister à leurs plus méchants adversaires ».[120] Il devient alors un « vaillant combattant, il devrait être prêt à endurer avec un esprit indomptable tous les adversaires pour le nom du Christ ».[121] Par contraste, Jésus a dit clairement que Son Royaume n’était pas de ce monde, car le Royaume de Dieu est du domaine spirituel.

« Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici-bas » (Jean 18:36, VO).

Le royaume de Satan, par contre, est de ce monde. Il a des citoyens par tout le monde. Quand un citoyen doit faire un choix entre obéir à son pays et obéir au pape, d’après la doctrine officielle romaine, il doit obéir au pape. La Loi et le Dogme canonique catholique ont préséance sur la constitution du pays. Tous les fonctionnaires des gouvernements étatiques et fédéraux doivent jurer ou affirmer leur support à la Constitution des États-Unis,[122] mais, en ce qui concerne l’Église catholique romaine, l’allégeance d’un catholique au pape passe en premier. En effet, en 1199 après J.C., le pape Innocent III émit la bulle papale Vergentis in Senium dans laquelle il faisait équivaloir « l’hérésie » de violer les édits papaux et les doctrines catholiques romaines à une trahison.[123] En 1231, le pape Grégoire IX publia la bulle papale Excommunicamus dans laquelle il fixa officiellement la punition de « l’hérésie » contre l’Église catholique comme étant la peine de mort.[124]

Durant la Guerre civile, le Vatican fut la seule nation à reconnaître la souveraineté des États Confédérés du Sud. Comment cela affecta-t-il les soldats catholiques de l’Union, sachant qu’ils combattaient une cause s’opposant à leur leader spirituel qui, croyaient-ils, avait l’autorité d’empêcher leur entrée au ciel ? Beaucoup de catholiques luttèrent avec bravoure et distinction, d’autres abandonnèrent la cause et devinrent traîtres.

« Nous avons sûrement de braves et fiables officiers et soldats catholiques romains dans nos armées, mais ils sont une minorité insignifiante lorsque comparés aux traîtres catholiques contre lesquels nous avons à nous surveiller jour et nuit. Le fait est que l’immense majorité des évêques, prêtres et laïques catholiques sont rebelles dans l’âme, quand ils ne peuvent l’être de fait ; sauf quelques rares exceptions, ils sont publiquement en faveur de l’esclavage. » Abraham Lincoln, 1861.[125]

Mettez en contraste le Général catholique Sheridan, que Lincoln décrivit comme « valant une armée entière par son habileté, son patriotisme et son courage héroïque »,[126] et le Général catholique Meade qui semble avoir placé son allégeance à Rome au-dessus de son allégeance aux États-Unis. Lincoln en raconte un épisode :

« Meade est demeuré avec nous et gagna la sanguinaire bataille de Gettysburg. Mais comment aurait-il pu la perdre, alors qu’il était entouré de héros tels que Howard, Reynolds, Buford, Wadsworth, Cutler, Slocum, Sickles, Hancock, Barnes, etc. ? Mais il est évident que son romanisme surpassa son patriotisme après la bataille. Il laissa échapper l’armée de Lee quand il eut pu aisément lui couper la retraite et le forcer à se rendre après avoir perdu près de la moitié de ses soldats dans les trois derniers jours du carnage. Lorsque Meade fut sur le point de donner l’ordre de la poursuite, après la bataille, un étranger entra en hâte dans ses quartiers, et cet étranger était un Jésuite déguisé. Après dix minutes de conversation avec lui, Meade prit des arrangements de poursuite tels que l’ennemi put s’échapper sans presque être touché, n’ayant perdu que deux fusils ! » Abraham Lincoln.[127]

Le soutien du Vatican envers les Confédérés était conséquent avec sa position sur la question de l’esclavage. Du sixième au vingtième siècle, il fut d’instruction courante de l’Église catholique que l’esclavage social, économique et institutionnel était moralement légitime. L’Église catholique romaine a approuvé le droit de propriété d’un homme sur un autre et le travail obligatoire d’un esclave pour le bénéfice exclusif de son propriétaire qui peut vendre cet esclave à un autre.[128] En 655, le Neuvième Concile de Tolède décréta que les enfants des prêtres, qui n’étaient demeurés ni célibataires ni chaste, deviendraient esclaves permanents de l’Église catholique. En 1012, le Concile de Pavie émit un décret similaire. Ces décrets furent incorporés à la Loi canonique de l’Église catholique romaine. En 1089, au Synode de Melfi, Urbain II mit en vigueur le célibat des prêtres en accordant aux autorités séculières le pouvoir de faire esclave les épouses des prêtres. Ce décret fut également introduit dans la Loi canonique de l’Église catholique de Rome.[129] Aux 15e et 16e siècles, les papes accordèrent à maintes reprises aux rois du Portugal et d’Espagne la permission entière et libre de capturer et de rendre perpétuellement esclave le peuple des territoires conquis.[130] En 1548, le pape Paul III émit le motu proprio suivant, abordant la question de l’esclavage à Rome :

« Chaque personne des deux sexes, romaine ou non, séculière ou cléricale, peu importe le rang de dignité, le statut, le décret, le franc-quartier, ou la condition qu’elle puisse avoir, peut librement et en toute légalité acheter et vendre publiquement quelque esclave que ce soit et de quelque sexe que ce soit, et établir des contrats à leur sujet comme il est coutume de faire en d’autres endroits, et les retenir publiquement comme esclave et faire usage de leur travail, et les obliger à faire le travail qui leur est assigné. Et avec l’autorité apostolique et par la copie conforme du présent document, nous ordonnons et décrétons à perpétuité que les esclaves qui s’enfuient au Capitole et en appellent de leur liberté ne seront d’aucune manière affranchis des liens de leur servitude, mais que, en dépit de leur fuite et de leur appel, ils seront retournés en esclavage à leurs propriétaires, et il semble approprié qu’ils soient punis comme fuyards ; et nous interdisons strictement à nos bien-aimés fils qui sont, pour l’heure, conservatori de ladite cité, d’assumer de leur propre autorité d’émanciper lesdits esclaves — qui ont fui comme décrit précédemment et ont fait appel de leur liberté — de leurs lien d’esclavage, indépendamment de ce qu’ils aient été faits chrétiens après leur asservissement, ou qu’ils soient nés esclaves même de parents esclaves chrétiens. »[131]

À la vue de la position catholique sur l’esclavage, il n’est pas surprenant d’apprendre que Roger Taney, Juge en chef de la Cour Suprême des États-Unis qui soutint, dans la décision Dread Scott, que les esclaves noirs n’ont aucun droit à la liberté par voie constitutionnelle, était un catholique romain. Beaucoup sont à croire que la décision Dread Scott prise par Taney fut un des principes catalyseurs de la Guerre civile.

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[1] Manfred Barthel, The Jesuits, History and Legend of the Society of Jesus, p. 16 (1984).

[2] Encyclopédie Collier, vol. 13, p. 550 (1992).

[3] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 29 de l’édition anglaise (1975).

[4] Ibidem.

[5] Ibidem.

[6] Ibidem, p. 26.

[7] Ibidem, p. 64.

[8] Ibidem, p. 65.

[9] Ibidem, p. 65.

[10] Ibidem, p. 65.

[11] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 32, 1999 (citant Summa Theologiae, ii-ii, 7e article).

[12] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 40, 1999 (citant Le Concile Vatican II, Gaudium et Spes, Pastoral Constitution on the Church in the Modern World, p. 69, 1965).

[13] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 14, 1987.

[14] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 26, 1975.

[15] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 14, 1987 (citant Marianus de Luce, S.J., professeur en Loi canon, Université grégorienne de Rome, Institut de la Loi Publique Ecclésiastique, avec recommandation personnelle du pape Léon XIII, 1901).

[16] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 12, 1981. Voir aussi Edwin A. Sherman, The Engineer Corps of Hell, carte du catalogue de la Bibliothèque du Congrès # 66-43354, p. 118 (1883) ; Congressional Record, House Bill 1523, cas de contestation d’élection de Eugene C. Bonniwell contre Thos. S. Butler, 15 février 1913, pp. 3215-16 ; Burke McCarty, The Suppressed Truth About the Assassination of Abraham Lincoln, pp. 14-16.

[17] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 166-167, 1975.

[18] Ibidem, p. 21 (citant H. Boehmer, professeur à l’Université de Bonn, Les Jésuites, (1910).

[19] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 118, 1987.

[20] Ibidem.

[21] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 104-117, 1987. Voir aussi l’Encyclopédie Collier, volume 9, p. 97 (1991) ; Les Garrett, Wich Bible Can We Trust? P. 60 (1982).

[22] Encyclopédie Collier, volume 9, p. 620 (1991).

[23] Ibidem, volume11, p. 536.

[24] Ibidem, volume 12, p. 192.

[25] Ibidem, volume 13, p. 550.

[26] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 69 (1975).

[27] Encyclopédie Collier, volume 13, p.550 (1991).

[28] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 70, (1975).

[29] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991) ; Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 70, (1975).

[30] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 73, (1975).

[31] Ibidem, p. 70.

[32] Ibidem, p. 70-71.

[33] Ibidem, p. 71.

[34] Encyclopédie Collier, volume 12, p. 516 (1991).

[35] Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, p. 21 (1988) ; Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 35, (1975).

[36] Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, Chick Publications, p. 21-23 (1988).

[37] Eric Von Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 206 (2001).

[38] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 79 (1990).

[39] Eric Jon Phelps, Vatican  Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 205 (2001).

[40] Ibidem.

[41] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, pp. 81-91 (1990).

[42] Des Griffin, Fourth Reich of the Rich, p. 62 (1976).

[43] Ibidem.

[44] Ibidem, p. 59-62.

[45] Eric Jon Phelps, Vatican  Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 167-77 (2001).

[46] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, pp. 82 (1990).

[47] Ibidem.

[48] Jim Shaw (franc-maçon au 33e degré, Chevalier Commandeur de la Cour d’Honneur, Honorable Maître Sortant de la Loge Bleue, Maître Sortant de Tout les Corps du Rite Écossais) et Tom McKenney, The Deadley Deception, Freemasonry Exposed by One of Its Top Leaders, p. 137 (1988).

[49] John Robison, Proofs of a Conspiracy, p. 7 (1798).

[50] Ibidem, p. 4.

[51] Ibidem, p. 12.

[52] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 123 (1990).

[53] Ibidem, p. 108.

[54] Ibidem.

[55] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 205 (1871).

[56] Des Griffin, The Fourth Reich of the Rich, p. 70, 1993.

[57] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 566 (1871).

[58] Ibidem, p. 567.

[59] Ibidem.

[60] Ibidem.

[61] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of My Friends”, p. 180 (2001).

[62] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 817 (1871).

[63] Ibidem, pp. 817-18.

[64] Gary H. Kah, En Route To Global Occupation, http://www.biblebelievers.org.au/masonic.htm .

[65] Ibidem.

[66] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 820 (1871).

[67] Encyclopédie Collier, volume 14, p. 122 (1992).

[68] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 821 (1871).

[69] Gary H. Kah, En Route To Global Occupation, http://www.biblebelievers.org.au/masonic.htm .

[70] Sodalitium, « The Pope of the Council » – partie 19 : Jean XXIII et la Maçonnerie, octobre-novembre 1996, http://watch.pair.com/pope-mason.html .

[71] Code de Loi Canon, p. xii (1983).

[72] Alberto Rivera, Alberto, p. 28 (1979).

[73] Sodalitium, « The Pope of the Council » – partie 19 : Jean XXIII et la Maçonnerie, octobre-novembre 1996, http://watch.pair.com/pope-mason.html .

[74] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer Dethroned, p. 54-58 (1993).

[75] Ibidem, p. 56.

[76] Ibidem, p. 141.

[77] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 161 (1990).

[78] Ibidem.

[79] Ibidem.

[80] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991).

[81] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 75 (1975).

[82] Ibidem.

[83] Samuel Finley Breese Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration ads the Present State of the Naturalization Laws, p. 9-10 (1835).

[84] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550(1991).

[85] Ibidem.

[86] Ibidem, aussi Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 39 (1975).

[87] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991).

[88] Foxe’s Book of Martyrs, édité par William Byron Forbush, http://www.ccel.org/foxe/martyrs/fox117.htm .

[89] Ibidem.

[90] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985), réédité à partir de l’édition de 1886.

[91] Samuel Finley Breese Morse, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States : the Numbers of Brutus, p. 19-21 (1835).

[92] Samuel F. B. Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration, (1835).

[93] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of My Friends”, p. 305-06, 2001 (citant J. Wayne Laurens, The Crisis : or, the Enemies of America Unmasked (1855).

[94] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 30 (1999).

[95] Samuel F. B. Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration and the Present State of Naturalization Laws, p. 8-9 (1835).

[96] Charles Chiniquy, Fifty Years int the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[97] Ibidem.

[98] Ibidem.

[99] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 55 (1994), citant J. H. Ignaz von Dollinger, The Pope and the Concile, p. 21 (Londres 1869).

[100] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 143 (1999).

[101] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p.123 (1994).

[102] Samuel Finley Breese Morse, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States : the Numbers of Brutus, p. 118-119 (1835).

[103] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985) réédité à partir de l’édition 1886.

[104] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 143-144 (1999).

[105] Ibidem, p. 134.

[106] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 288 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[107] Ibidem, p. 296.

[108] Ibidem, p. 299.

[109] Ibidem, p. 305.

[110] Ibidem, p. 297.

[111] Ibidem, p. 300.

[112] Ibidem.

[113] Ibidem, p. 302.

[114] Ibidem, p. 311.

[115] Ibidem, p. 314.

[116] Ibidem.

[117] Ibidem, p. 312.

[118] Alberto Rivera, The Four Horsemen, Chick Publications, p. 7, 1985 (citant Jessie Corrigan Pegis, A Practical Catholic Dictionary, p. 67, 1957).

[119] Catéchisme du Concile de Trente, ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape St-Pie V, 1566, TAN Books, 1982, p. 208.

[120] Ibidem, p. 211.

[121] Ibidem, p. 212.

[122] U.S. Constitution, article VI.

[123] Edwards Peters, Inquisition, p. 48, 1989.

[124] Ibidem, p. 56.

[125] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 295 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[126] Ibidem, p. 298.

[127] Ibidem.

[128] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 137 (1999).

[129] Ibidem, p. 139.

[130] Ibidem.

[131] Ibidem, p. 140-41, (1999).




D.109 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 5

 

Dans l’antre du diable

Cinquième partie

35. Le vicaire du Christ est l’Antichrist

Le pape se considère le vicaire de Christ. Que signifie être un « vicaire » ? Le mot « vicaire » veut dire “celui qui agit à la place d’un autre”. Le mot français « vice » dérive du mot « vicaire ». Par exemple, le Vice-président agit à la place du Président dans les moments où le Président ne peut agir lui-même. La Bible parle de celui qui allait venir et tromper le monde en lui faisant croire qu’il agit à la place de Christ. On l’identifie comme l’antichrist. Le pape lui-même reconnaît qu’il est l’antichrist en clamant être le vicaire de Christ. « Vicaire de Christ » veut dire antichrist. Noah Webster définit le préfixe « anti » comme une préposition ne signifiant pas seulement « contre », mais aussi « à la place » du nom qui le suit.[1] Le Dictionnaire anglais d’Oxford[2] définit que « anti » signifie « opposé, contre, en échange de, au lieu de, représentant, rivalisant avec, simulant ». Antichrist veut donc dire quelqu’un qui est contre Christ et, en même temps, prétend prendre la place de Christ. Par conséquent, vicaire de Christ = antichrist.

Jésus a-t-Il promis que quelqu’un viendrait agir en Son nom ? Oui, le Saint-Esprit, pas le pape de Rome !

« Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous. 26Mais le Consolateur, qui est le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon Nom, vous enseignera toutes choses, et il vous rappellera le souvenir de toutes les choses que je vous ai dites » (Jean 14:25-26, VM).

« Toutefois je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jean 16:7, VM).

36. « 666 » — le nombre de la Bête

La Bible parle d’une bête dont le nombre est un nombre d’homme. Le nombre est 666. La Bible dit que 666 est, non seulement le nombre d’un homme, mais également le nombre de la bête. Nous en concluons que la bête est un homme dont le nom s’additionne pour donner 666.

Les lettres romaines (latines) sont aussi des nombres romains. Le latin, qui était la langue officielle de Rome et qui est aussi la langue officielle de l’Église catholique romaine, s’avère le premier endroit logique où chercher le nombre de la bête.

L’on ne doit pas simplement chercher trois 6 de suite, car le nombre de la bête est « six cent soixante-six ». Ce qui veut dire que le nom de la bête doit s’additionner pour faire un total de six cent soixante-six.

D’après Our Sunday Visitor, une publication officielle catholique, « les lettres inscrites à l’intérieur de la mitre du pape sont celles-ci : Vicarius Filii Dei, forme latine de “Vicaire du Fils de Dieu”. »[3] Quand un nouveau pape est couronné, c’est sous le vocable de Vicarius Filii Dei. Donc, le titre officiel du pape écrit en latin classique est Vicarivs Filii Dei. Veuillez noter que, dans le latin classique, il y a un V juste avant le S dans Vicarius, au lieu d’un U, parce qu’il n’y a que 23 lettres dans l’alphabet latin classique et qu’il n’y a pas de U, de J ou de W comme dans l’alphabet français.[4] En latin, pour faire le son U, on utilise le V.[5] La valeur des nombres latin est : D = 500, C = 100, L = 50, V = 5, I = 1. La valeur des nombres romains trouvés dans le titre latin du pape s’additionnent pour faire un total de 666. V (utilisé deux fois, 5 x 2 = 10) + C (100) + I (utilisé 6 fois, 1 x 6 = 6) + L (50) + D (500) = 666.

Lisez le passage suivant et vous allez voir que le Pontife de Rome, le soi-disant Vicaire du Fils de Dieu, y est décrit avec précision. Il apparaît comme un humble agneau, mais à l’intérieur, c’est un loup qui parle comme un dragon. Il a trompé bon nombre des habitants de la terre par le moyen de supposés miracles, comme la transsubstantiation du pain et du vin en Dieu, durant la messe catholique. Ceux qui n’adorent pas le Pontife de Rome et ne se soumettent pas à son autorité sont sous le coup d’un anathème catholique. Pendant l’Inquisition du Moyen-Âge, les gens qui se trouvaient sous cette anathème furent exécutés. Je crois que cette époque va revenir.

« Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème. 2Et la bête que je vis était semblable à un léopard, ses pieds étaient comme les pieds d’un ours ; sa gueule était comme la gueule d’un lion ; et le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité. 3Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie ; et toute la terre en étant dans l’admiration alla après la bête. 4Et ils adorèrent le dragon qui avait donné le pouvoir à la bête, et ils adorèrent aussi la bête, en disant : qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? 5Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses, et des blasphèmes ; et il lui fut aussi donné le pouvoir d’accomplir quarante-deux mois. 6Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde. 9Si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute. 10Si quelqu’un mène en captivité, il sera mené en captivité ; si quelqu’un tue avec l’épée, il faut qu’il soit lui-même tué avec l’épée. Ici est la patience et la foi des Saints. 11Puis je vis une autre bête qui montait de la terre, et qui avait deux cornes semblables à celles de l’Agneau ; mais elle parlait comme le dragon. 12Et elle exerçait toute la puissance de la première bête, en sa présence, et faisait que la terre et ses habitants adorassent la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie. 13Et elle faisait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes. 14Et elle séduisait les habitants de la terre, à cause des prodiges qu’il lui était donné de faire devant la bête, commandant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait reçu le coup mortel de l’épée, et qui néanmoins était vivante. 15Et il lui fut permis de donner une âme à l’image de la bête, afin que même l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’auraient point adoré l’image de la bête, fussent mis à mort. 16Et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, prenaient une marque en leur main droite, ou en leurs fronts ; 17Et qu’aucun ne pouvait acheter, ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. 18Ici est la sagesse : que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête ; car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13:1-18, VM).

Jésus a averti Ses disciples à de nombreuses reprises contre ceux qui viendraient en Son nom.

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

Le pape Jean-Paul II a fait une déclaration incroyable : que le pape est l’accomplissement de la promesse de Christ qu’Il serait avec nous jusqu’à la fin du monde. Jean-Paul II dit que Jésus est présent en personne dans Son Église, sous-entendant par là que Jésus est présent par le pape. Comme nous l’avons vu plus haut dans les passages de Jean 14:25-26 et 16:7, l’accomplissement de cette prophétie de Matthieu s’effectue par la présence du Saint-Esprit qui demeure dans chacun des croyants. Le pape proclame essentiellement qu’il est à la fois Jésus et le Saint-Esprit.

« Encore une fois, en ce qui concerne les noms : Le pape est appelé le “Vicaire du Christ”. Ce titre doit être considéré à l’intérieur de tout le contexte de l’Évangile. Avant de monter au ciel, Jésus a dit aux apôtres : “Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde” (Matthieu 28:20). Quoique invisible, Il est présent en personne dans Son Église » [Pape Jean-Paul II].[6]

37. Le Saint-Père

Le pape s’approprie même le titre de Dieu le Père. Par exemple, le Catéchisme de l’Église catholique, à § 10, se réfère au pape Jean II comme du « Saint-Père, le pape Jean II ». Le pape passe par d’autre titres majestueux, tels que « Sa Sainteté ». Le pape Jean-Paul II lui-même admet que ces titres sont contraires à l’Évangile. Il cite même le passage de la Bible qui condamne une pareille pratique. Il explique simplement que les traditions catholiques des hommes autorisent tacitement cette violation des commandements de Dieu.

« Ne craignez pas que les gens m’appellent le “Vicaire du Christ”, ou qu’ils me disent “Saint-Père” ou encore “Votre Sainteté”, ou emploient d’autres titres du même genre qui semblent contraires à l’Évangile. Christ déclare : “N’appelez personne votre ‘Père’ sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste. Ne vous faites pas non plus appeler ‘Docteurs’ : car vous n’avez qu’un Docteur, le Christ” (Mt 23:9-10).[7] Ces expressions ont toutefois évolué au cours d’une longue tradition, faisant partie de l’usage commun. L’on ne devrait plus être effrayés par ces mots. » [Pape Jean-Paul II].[8]

Le terme « Saint Père » ou « Père Saint » a été utilisé dans la Sainte Bible une seule fois. Jésus l’employa la veille de Sa crucifixion en référence à Dieu le Père. En prenant le nom de Dieu, l’on sous-entend avoir Sa position et Son autorité. Comme l’a dit Jésus dans Jean 14:28, Dieu le Père est plus grand que Jésus. En s’appropriant le titre de « Saint-Père », le pape se présente implicitement comme étant plus grand que Jésus-Christ.

« Et maintenant je ne suis plus au monde, mais ceux-ci sont au monde ; et moi je vais à toi, Père saint, garde-les en ton Nom, ceux, dis-je, que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:11, VM).

« Vous avez entendu que je vous ai dit : je m’en vais, et je reviens à vous ; si vous m’aimiez, vous seriez certes joyeux de ce que j’ai dit : je m’en vais au Père : car le Père est plus grand que moi » (Jean 14:28, VM).

Le titre même de « pape » est un mot latin qui signifie papa. C’est le terme employé par les petits enfants pour désigner leur père. En chaldéen, langue des Juifs du premier siècle, « papa » aurait été traduit par abba. Abba est utilisé trois fois dans la Sainte Bible. À chaque fois, abba se réfère à Dieu le Père.

« Et il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, transporte cette coupe arrière de moi, toutefois, non point ce que je veux, mais ce que tu veux » (Marc 14:36, VM).

« Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions Abba, c’est-à-dire, Père » (Romains 8:15, VM).

« Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père » (Galates 4:6, VM).

Notez la confiante humilité que comportent les passages ci-haut. Le pape de Rome veut que ses sujets s’humilient devant lui comme des enfants confiants. Il est le papa de leur foi. Il a pris le nom qui appartient de droit à Dieu en une tentative de détourner de Dieu les hommes vers lui. Le pape ne désire pas seulement la soumission à son autorité, mais il n’est pas rare que le pape humilie ses sujets en exigeant qu’ils lui baisent les pieds.[9]

« C’est pourquoi quiconque deviendra humble, comme est ce petit enfant, celui-là est le plus grand au Royaume des cieux » (Matthieu 18:4, VM).

« En vérité, je vous dis, que quiconque ne recevra pas comme un petit enfant le Royaume de Dieu, il n’y entrera point » (Marc 10:15, VM).

Les pasteurs de certaines dénominations protestantes ne sont pas sans blâme de ce côté-là. Bien qu’ils ne prennent pas le nom de « père », beaucoup se donnent le titre de « révérend ». Or, « révérend » est employé une seule fois dans les Saintes Écritures et il sert à décrire le nom du Seigneur Dieu Tout-Puissant.

« He sent redemption unto his people: he hath commanded his covenant for ever: holy and reverend is his name » (Psaume 111:9, AKJV).

« Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi son alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable » (Psaume 111:9, VO).

Le nom de Dieu est saint et révéré. Quel homme est digne d’être révérend ? Révérend veut dire être digne d’un respect rempli de crainte et de vénération.[10] La vénération de personnes est une coutume païenne étrangère au christianisme.

« Et Jésus les ayant appelés, leur dit : vous savez que ceux qui dominent sur les nations les maîtrisent, et que les Grands d’entre eux usent d’autorité sur elles. 43Mais il n’en sera pas ainsi entre vous ; mais quiconque voudra être le plus grand entre vous, sera votre serviteur. 44Et quiconque d’entre vous voudra être le premier, sera le serviteur de tous. 45Car aussi le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:42-45, VM).

Tous les hommes sont pécheurs, aucun n’est juste. Notre salut est un don de Dieu. Aucun homme ne peut revendiquer son salut ou sa place dans le Royaume de Dieu, parce qu’il n’a rien fait pour le mériter. Aucun homme ne devrait donc être révérend dans l’Église de Dieu.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:10-18, VM).

« Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi » (Romains 3:26, VM).

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9, VM).

« Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. 30Or c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui vous a été fait de la part de Dieu sagesse, justice, sanctification, et rédemption ; 31Afin que comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur » (1 Corinthiens 1:29-31, VM).

« Mais que celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur. 18Car ce n’est pas celui qui se loue soi-même, qui est approuvé, mais c’est celui que le Seigneur loue » (2 Corinthiens 10:17-18, VM).

Dieu ne partagera pas Sa gloire avec quiconque ! Dans le passage qui suit, Il établit d’abord que Son nom est l’Éternel (le même nom qui est saint, redoutable et révéré ou vénéré) et appuie ensuite sur le fait qu’Il ne donnera pas Sa gloire à un autre.

« Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles » (Ésaïe 42:8, VO).

38. Le mystère de l’iniquité

Une des raisons pour lesquelles Babylone la Grande, la Mère des impudiques et des abominations de la terre, est appelée « Mystère », c’est qu’elle personnifie le mystère de l’iniquité. Par mystère de l’iniquité, on entend le diable manifesté en chair par l’intermédiaire de l’antichrist. Ainsi donc, le pape doit être « possédé » par Satan lui-même. Dans 2 Thessaloniciens 2, Dieu se rapporte à l’antichrist comme étant l’homme du péché, le fils de perdition. Plus loin, dans le même chapitre, Dieu parle de l’esprit de l’antichrist en tant que « mystère de l’iniquité ». Que veut dire Dieu par « mystère de l’iniquité » ? L’opposé d’iniquité est piété. Bien que Dieu n’établisse pas expressément, dans 2 Thessaloniciens 2, ce qu’Il entend par mystère d’iniquité, Il explique ailleurs dans la Bible ce qu’est le mystère de la piété.

Dans 1 Timothée, chapitre 3, Dieu déclare que le mystère de la piété est, en partie, le fait que « Dieu a été manifesté en chair ». Puisque l’antichrist est à l’opposé de Dieu dans son caractère, mais qu’il cherche à remplacer Dieu, le mystère de l’iniquité doit donc être le diable manifesté en chair. Il est intéressant de constater que, dans le verset suivant le commentaire de Dieu sur le mystère de la piété, dans 1 Timothée, Il explique « qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes… » L’Église catholique romaine a adopté les deux doctrines, l’une interdisant aux prêtres catholiques de se marier et l’autre défendant de manger de la viande le vendredi saint.

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu. 5Ne vous souvient-il pas que quand j’étais encore avec vous, je vous disais ces choses ? 6Mais maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il soit révélé en son temps. 7Car déjà le mystère d’iniquité se met en train, seulement celui qui obtient maintenant, obtiendra jusqu’à ce qu’il soit aboli. 8Et alors le méchant sera révélé, mais le Seigneur le détruira par l’Esprit de sa bouche, et l’anéantira par son illustre avènement : 9Et quant à l’avènement du méchant, il est selon l’efficace de Satan, en toute puissance, en prodiges et en miracles de mensonge ; 10Et en toute séduction d’iniquité, dans ceux qui périssent ; parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:3-10, VM).

« Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire. 4 1Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. 2Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; 3Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces » (1 Timothée 3:16-4:3, VM).

Ainsi, nous voyons que le mystère de l’iniquité est la manifestation du diable dans la chair. Y a-t-il d’autres versets qui supportent cette interprétation ? Si nous examinons Jean 6:70-71, nous voyons que Jésus parla de Judas comme d’un démon. « Jésus leur répondit : ne vous ai-je pas choisis vous douze ? et toutefois l’un de vous est un démon. 71Or il disait cela de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c’était celui à qui il devait arriver de le trahir, quoiqu’il fût l’un des douze » (Jean 6:70-71, VM). Judas était-il un démon ? En regardant l’évangile de Luc, nous voyons que le démon (Satan) était de fait entré dans Judas avant sa trahison envers Jésus. « Mais Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze » (Luc 22:3, VM). Nous constatons que le diable se manifesta en chair lorsqu’il entra dans Judas. Cette interprétation est confirmée par Jean 17:12 où Jésus Se rapporte à Judas comme du « fils de perdition ». « Quand j’étais avec eux au monde, je les gardais en ton Nom ; j’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et pas un d’eux n’est péri, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût accomplie » (Jean 17:12, VM). Le terme « fils de perdition » est le même que celui utilisé dans 2 Thessaloniciens 2:3 pour décrire l’antichrist. « Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé » (2 Thessaloniciens 2:3,VM).

L’homme du péché, le fils de perdition décrit dans 2 Thessaloniciens 2:3, ne peut être que le pape de Rome. Le mystère de l’iniquité doit être, par conséquent, que le pape de Rome, qui est le fil de perdition, est possédé par Satan comme le fut Judas qui était aussi le fil de perdition. Comme Christ était Dieu manifesté en chair, ainsi l’antichrist (le pape) est le diable manifesté en chair.

L’Église catholique enseigne que Pierre est le rocher sur lequel Dieu aurait construit Son Église, et que le pape, comme évêque de Rome, est le successeur de Pierre, chef de l’église et « vicaire de Christ ».[11] Cependant, la Bible est fort claire sur le fait que Jésus-Christ est la fondation et la Tête de l’Église, et non pas le pape. « Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM). Donc, le pape cherche à remplacer Christ alors qu’il S’y oppose. Il est l’antichrist.

De la même façon que Judas, mystère d’iniquité, prétendait être un loyal disciple de Jésus pendant qu’il travaillait à sa trahison (Luc 22:47-48), ainsi le pape, également mystère d’iniquité, prétend être un serviteur loyal de Jésus et trahit ses sujets pour les amener vers l’étang de feu (Apocalypse 20:10, 15). L’antichrist est à l’opposé total de Christ ; Celui-ci est le mystère de la piété, fidèle et véritable, qui ne nous oubliera jamais (Hébreux 13:5 ; Apocalypse 19:11).

39. Un temps, des temps et la moitié d’un temps

Le prophète Daniel eut une vision dans laquelle il aperçut quatre bêtes sortant de la mer.

« Et quatre grandes bêtes montèrent de la mer, différentes l’une de l’autre. 4La première était comme un lion, et avait des ailes d’aigle ; je regardais jusqu’au moment où ses ailes furent arrachées, et où elle fut élevée de terre, et dressée sur ses pieds comme un homme, et où un cœur d’homme lui fut donné. 5Et voici, une seconde bête semblable à un ours ; elle se tenait sur un côté, et avait trois côtes dans sa gueule, entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair. 6Après cela, je regardais et voici, une autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes d’oiseau ; cette bête avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. 7Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes. 8Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant elle. Et voici, cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui proférait de grandes choses. 9Je regardai, jusqu’à ce que des trônes furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent » (Daniel 7:3-9, VO).

La signification de la vision fut expliquée à Daniel.

« Mon esprit à moi, Daniel, fut troublé au-dedans de moi, et les visions de ma tête m’effrayèrent. 16Je m’approchai de l’un des assistants, et je lui demandai la vérité sur toutes ces choses. Et il me parla et m’en donna l’interprétation. 17Ces quatre grandes bêtes sont quatre rois qui s’élèveront de la terre. 18Mais les saints du Souverain recevront le royaume éternellement, et jusqu’au siècle des siècles. 19Alors je voulus savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres et extraordinairement terrible, dont les dents étaient de fer et les ongles d’airain, qui mangeait, brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; 20Et touchant les dix cornes qui étaient sur sa tête, et touchant l’autre corne qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, cette corne qui avait des yeux et une bouche qui proférait de grandes choses, et qui avait une plus grande apparence que les autres. 21Je regardais comment cette corne faisait la guerre aux saints, et prévalait sur eux ; 22Jusqu’à ce que l’Ancien des jours vint, et que le jugement fut donné aux saints du Souverain, et que le temps arriva où les saints entrèrent en possession du royaume. 23Il me parla ainsi : La quatrième bête est un quatrième royaume qui existera sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, et la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume ; 24Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois. 25Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps. 26Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin. 27Et le règne, et la domination et la grandeur des royaumes qui sont sous tous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Souverain. Son royaume est un royaume éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront » (Daniel 7:15-27, VO).

D’après leur ordre d’apparition historique, les bêtes étaient l’empire babylonien (le lion ailé), l’empire médo-perse (l’ours), l’empire grec (le léopard ailé à quatre têtes) et l’empire romain (la bête diverse et terriblement forte, avec des dents d’acier).

La quatrième bête, terrible et redoutable, qui représentait l’empire romain, avait dix cornes. Les cornes de la bête romaine étaient dix royaumes qui s’élevèrent de l’empire. Après l’an 476 après J.C., dix royaumes surgirent du sein de l’empire romain : 1) les Ostrogoths, 2) Les Visigoths, 3) les Francs, 4) les Vandales, 5) les Suèves, 6) les Alamanis, 7) les Anglo-saxons, 8) les Hérules, 9) les Lombards, 10) les Bourgognes.

Daniel mentionne que la petite corne va jaillir du sein des dix cornes et, dans le processus, trois des cornes (royaumes) seront arrachées devant elle. Daniel spécifie que cette petite corne aura des yeux comme les yeux d’un homme et une bouche qui proférera de grandes choses. Apparemment, cette nouvelle corne est l’antichrist, car Daniel explique que cette corne fera la guerre aux saints et les vaincra jusqu’à ce que Christ, que Daniel appelle « l’Ancien des jours », arrive. Daniel explique que la petite corne sera différente des dix autres cornes. Il est clair que la nature religieuse du royaume papal romain le rend différent des autres royaumes. Le royaume papal opprimera les saints du Très-Haut et pensera à changer les temps et la loi. Comme nous l’avons expliqué dans le chapitre des « Jours saints », l’Église catholique romaine a changé les temps en transportant le sabbat du septième jour de la semaine (samedi) au premier jour de la semaine (dimanche). En outre, tel qu’expliqué dans le chapitre « Les images taillées », l’Église romaine a également modifié les lois en effaçant le Deuxième Commandement interdisant de fabriquer des images taillées, et en séparant en deux le dernier Commandement pour compenser la perte d’un Commandement. Cette transformation des lois de Dieu est l’accomplissement de la prophétie de Daniel 7 regardant la bête, l’antichrist.

Daniel déclare que la petite corne avait une plus grande apparence que les autres cornes. Cela indique que l’antichrist a plus de pouvoir que les autres rois. En fait, on considérait le pape comme la source de l’autorité des rois. Durant l’âge des ténèbres, c’était le pape qui couronnait les rois en Europe. Les décrets papaux suivants illustrent clairement que le pape avait plus grande apparence que ses congénères.

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][12]

« Le Pontife de Rome possède la suprématie sur le monde entier. »[13] (l’emphase est la nôtre).

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. » [Pape Innocent III.][14]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au spirituel. » [Pape Boniface VII.][15]

Daniel indique que la persécution exercée par l’antichrist romain sur les Églises chrétiennes devait durer un temps, des temps et la moitié d’un temps. Pris isolément, ce passage ne dit pas de manière précise ce que signifie l’expression un temps, des temps et la moitié d’un temps. Pour décoder ce que Daniel voulait dire par cette phrase, il est nécessaire d’étudier les sections de la Bible qui traitent de la persécution de l’Église de Christ par l’Antichrist.

Dans l’Apocalypse, nous lisons le passage qui suit.

« Et un grand signe parut au Ciel, savoir, une femme revêtue du soleil, sous les pieds de laquelle était la lune, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. 2Elle était enceinte, et elle criait étant en travail d’enfant, souffrant les grandes douleurs de l’enfantement. 3Il parut aussi un autre signe au ciel, et voici un grand dragon roux ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; 4et sa queue traînait la troisième partie des étoiles du ciel, lesquelles il jeta en la terre ; puis le dragon s’arrêta devant la femme qui devait accoucher, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait mis au monde. 5Et elle accoucha d’un fils, qui doit gouverner toutes les nations avec une verge de fer ; et son enfant fut enlevé vers Dieu, et vers son trône. 6Et la femme s’enfuit dans un désert, où elle a un lieu préparé de Dieu, afin qu’on la nourrisse là mille deux cent soixante jours. 7Et il y eut une bataille au ciel : Michel et ses Anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses Anges combattaient contre Michel. 8Mais ils ne furent pas les plus forts, et ils ne purent plus se maintenir dans le ciel. 9Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde, fut précipité en la terre, et ses Anges furent précipités avec lui. 10Alors j’ouïs une grande voix dans le ciel, qui disait : Maintenant est le salut, la force, le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité. 11Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont point aimé leurs vies, mais les ont exposées à la mort. 12C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Mais malheur à vous habitants de la terre et de la mer ; car le Diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps. 13Or, quand le dragon eut vu qu’il avait été jeté en la terre, il persécuta la femme qui avait accouché d’un fils. 14Mais deux ailes d’un grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât de devant le serpent en son lieu, où elle est nourrie par un temps, par des temps, et par la moitié d’un temps. 15Et le serpent jeta de sa gueule de l’eau comme un fleuve après la femme, afin de la faire emporter par le fleuve. 16Mais la terre aida à la femme ; car la terre ouvrit son sein, et elle engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule. 17Alors le dragon fut irrité contre la femme, et s’en alla faire la guerre contre les autres qui sont de la semence de la femme, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:1-17, VM).

Nous voyons donc que la femme, qui représente l’Église, fut protégée pendant 1 260 jours. Quelle est la signification de ces 1 260 jours ? Le calendrier prophétique de Dieu est un calendrier lunaire dans lequel les 12 mois comportent 30 jours, totalisant ainsi 360 jours. « Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît son coucher » (Psaumes 104:19, VO). Par exemple, si on regarde le récit divin du déluge de la Genèse, on voit que le déluge a débuté le dix-septième jour du deuxième mois et s’est terminé cinq mois plus tard, au dix-septième jour du septième mois. Dans le calendrier lunaire, cela donne exactement 150 jours (5 mois x 30 jours par mois = 150 jours). Dans Genèse 7:24, nous voyons que la durée du déluge fut de 150 jours exactement. Cela démontre l’utilisation par Dieu du calendrier lunaire. En fait, même aujourd’hui, nous divisons un cercle en 360 degrés, comme l’année lunaire qui a 360 jours.

« En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent » (Genèse 7:11, VO).

« Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:24, VO).

« Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Genèse 8:4, VO).

D’après le calendrier prophétique de Dieu, trois ans et demi égalent 1 260 jours (30 jours/mois x 42 mois). Nous le voyons confirmé au verset 14 où Dieu révèle que la femme sera protégée du serpent pendant un temps (1) + des temps (2) + la moitié d’un temps (½) = 3½ temps. Qu’est-ce que 3 temps et demi ? C’est précisément trois ans et demi ou 42 mois ou 1 260 jours.

Les 1 260 jours ne représentent toutefois pas des jours littéraux. En réalité, ils représentent 1 260 ans. C’est le nombre d’années, à condition qu’un jour égale une année, comme dans Nombres 14:34 où Dieu ordonna que, dans Sa prophétie, un jour soit égal à un an. « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. » Voir également Ézéchiel 4:6 : « Quand tu auras accompli ces jours-là, tu te coucheras en second lieu sur ton côté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours, un jour pour une année ; car je te compte un jour pour la durée d’une année. »

Nous voyons ces quarante-deux mois répétés plus loin dans l’Apocalypse.

« Mais laisse à l’écart le parvis qui est hors du Temple, et ne le mesure point ; car il est donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte Cité durant quarante-deux mois. 3Mais je la donnerai à mes deux Témoins qui prophétiseront durant mille deux cent soixante jours, et ils seront vêtus de sacs » (Apocalypse 11:2-3, VM).

« Et ils adorèrent le dragon qui avait donné le pouvoir à la bête, et ils adorèrent aussi la bête, en disant : qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? 5Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses, et des blasphèmes ; et il lui fut aussi donné le pouvoir d’accomplir quarante-deux mois. 6Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde. 9Si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute » (Apocalypse 13:4-9, VM).

Quand ces 1 260 ans se passent-ils ? L’empereur romain Justinien émit un décret, en l’an 533, faisant de l’évêque de Rome le chef de toutes les églises. Le décret prit effet en l’an de grâce 538, après que les trois rois furent réprimés. Les Hérules furent complètement dispersés en l’an 493, les Vandales en 534 et les Ostrogoths en 538 après J.C.. On peut mesurer l’ascendant du pape de Rome, selon la prophétie de Daniel, à partir de l’an 538, date où la dernière des trois cornes fut finalement déracinée et où Vigile prit fonction de pape sous la protection militaire de Bélisaire. La défaite des Ostrogoths et la mise en vigueur du décret de l’an 533 de Justinien firent du pape de Rome le chef de toutes les églises chrétiennes et le « correcteur des hérétiques ». À partir de cette date, la papauté commença à utiliser le pouvoir civil des gouvernements pour étendre la propagation de sa puissance ecclésiastique. Cela débuta ce que nous appelons aujourd’hui l’âge des ténèbres, quand Rome utilisa le levier de sa soi-disant autorité et ses supposés pouvoirs religieux pour contrôler les gouvernements et persécuter les Églises chrétiennes.

Si nous commençons notre calcul à partir de l’ascension du pape de Rome, nous débutons en l’an 538 après J.C., date où la dernière des trois cornes fut finalement arrachée, et nous poursuivons l’histoire pendant 1 260 ans pour couvrir une période de l’histoire si sombre, à cause des superstitions et de la brutalité de l’Église catholique romaine, que nous l’appelons, même aujourd’hui, « l’Âge des Ténèbres ». Nous arrivons alors à la date qui marque la fin de cet âge de ténèbres : 1798 (538 ap. J.C. + 1 260 ans = 1798 ap. J.C.).

Qu’est-ce qui, en 1798, marqua la fin de l’âge des ténèbres ? Le Général Berthier de l’armée de Napoléon envahit Rome, fit prisonnier le pape Pie VI et l’incarcéra jusqu’à sa mort. Cela libéra l’Italie et l’Europe de la tyrannie du « Saint Empire romain ». C’est la blessure mortelle que subit la bête.

« Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème. 2Et la bête que je vis était semblable à un léopard, ses pieds étaient comme les pieds d’un ours ; sa gueule était comme la gueule d’un lion ; et le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité. 3Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie ; et toute la terre en étant dans l’admiration alla après la bête » (Apocalypse 13:1-3, VM).

Notez que la blessure fut guérie. Quand la blessure de la bête fut-elle guérie ? Au Traité de Latran de 1929, par lequel Mussolini et Rome rétablirent le Vatican en tant que nation souveraine, avec le « Saint » Siège comme seule et exclusive autorité gouvernementale. L’Église catholique romaine est la seule religion qui soit aussi une nation souveraine. Voici une liste de quelques-uns des 27 articles du Traité de Latran.

Article 1

L’Italie reconnaît et réaffirme le principe établi dans le premier Article de la Constitution italienne, datée du 4 mars 1848, selon lequel la religion catholique romaine apostolique est la seule religion d’État.

Article 2

L’Italie reconnaît la souveraineté du Saint Siège dans les domaines internationaux comme attribut inhérent, en conformité avec sa tradition et les exigences de sa mission dans le monde.

Article 3

L’Italie reconnaît la pleine propriété, la domination exclusive, l’autorité et la juridiction souveraines du Saint Siège sur le Vatican, tel que constitué présentement, ainsi que toutes ses appartenances, dépendances et fondations, créant de la sorte la Cité du Vatican, pour le dessein spécial et sous les conditions référés ci-après.

Article 8

Considérant la personne du Souverain Pontife sacrée et inviolable, l’Italie déclare toute atteinte contre Sa personne, ou toute incitation à commettre une telle atteinte, punissable des mêmes punitions infligées pour toute atteinte similaire et incitations à commettre la même chose contre la personne du Roi.

Toutes offenses ou insultes publiques commises à l’intérieur du territoire italien contre la personne du Souverain Pontife, que ce soit en paroles, en actions ou par écrit, seront punies de la même manière que les offenses et les insultes faites contre la personne du Roi.

Tel que prophétisé dans Daniel 7:23-24, l’Église catholique romaine est une bête « différente » des autres bêtes. La malice de la bête romaine va continuer jusqu’à la fin de ce monde, quand Jésus va revenir.

« Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10, VM).

On retrouve la prophétie des 1 260 ans ailleurs dans l’Apocalypse. « Mais je la donnerai à mes deux Témoins qui prophétiseront durant mille deux cent soixante jours, et ils seront vêtus de sacs » (Apocalypse 11:3, VM). Qui sont les deux témoins de Dieu ? Quand on comprend que la période de temps est de 1 260 ans, il devient clair que les deux témoins ne peuvent être des hommes. Dans le verset suivant, il y a un indice servant à identifier les deux témoins. « Ceux-ci sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui se tiennent en la présence du Seigneur de la terre » (Apocalypse 11:4, VM). Les deux témoins sont détaillés comme deux oliviers et deux chandeliers se tenant devant Dieu.

« Et il me dit : Que vois-tu ? Et je dis : Je regarde, et voici il y a un chandelier tout d’or, avec son réservoir au sommet, et portant ses sept lampes, avec sept conduits pour les sept lampes qui sont au sommet du chandelier. 3Et il y a près de lui deux oliviers, l’un à droite du réservoir, et l’autre à gauche. 4Et je pris la parole, et dis à l’ange qui me parlait : Que signifient ces choses, mon seigneur ? 5Et l’ange qui me parlait répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur. 6Alors il reprit et me dit: C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées » (Zacharie 4:2-6, VO).

Les deux chandeliers et les deux oliviers sont la Parole de Dieu. Le langage utilisé dans Apocalypse 11 est symbolique ; il s’agit d’une prophétie sur la suppression de la Parole de Dieu durant les 1 260 ans du règne du pape lors de l’âge des ténèbres. La Parole de Dieu prophétisée en vêtement de sac pendant cette période. Pour un débat plus complet sur ce sujet, revoyez le chapitre « L’attaque catholique romaine contre la Parole de Dieu ».

[N. du T. : Quant au dernier sujet abordé ici, concernant les « deux témoins », nous divergeons d’interprétation avec M. Hendrie, quoique la sienne soit assez répandue dans les cercles chrétiens réformistes. Nous vous référons à un autre article écrit là-dessus : La signification des « Deux Témoins » par J. L. Haynes.[16] Vous serez plus en mesure de vous faire une idée exacte de ce que la Bible dit.]

40. Le Vatican maudit Dieu

Dans le livre de l’Apocalypse, il est écrit que la bête blasphémera contre Dieu.

« Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:6-8, VM). Voir aussi Apocalypse 13:1 ; 17:3 ; Daniel 7:20, 25 ; 11:26, 37.

Quelle meilleure preuve que le pape est l’antichrist que de le voir faire pleuvoir des malédictions sur Dieu ? À travers les enseignements officiels de l’Église catholique, il y a des anathèmes contre quiconque est en désaccord avec les enseignements officiels de l’Église de Rome. Dans la plupart des cas, la doctrine catholique est en opposition directe avec la Parole de Dieu. Les malédictions de l’Église romaine sont dès lors directement dirigées contre Dieu. Par exemple, dans la malédiction catholique suivante, quiconque croit que Jésus a payé entièrement la punition pour les péchés est anathème (maudit). Que ce Jésus-là soit l’Agneau de Dieu venu sur terre pour enlever les péchés du monde, c’est le cœur de l’Évangile ! Maudire la Parole de Dieu, c’est maudire Dieu. Jésus est Dieu — la Parole faite chair (Jean 1:1-14).

« Si quelqu’un dit que Dieu remet toujours la punition entière ainsi que la culpabilité, et que seule la foi est requise comme acquittement des pénitents qui perçoivent que le Christ a payé pour eux; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Doctrine sur le Sacrement de la Pénitence, Canon XII, 25 novembre 1551.]

Ceux qui croient en Jésus sont lavés, non seulement de certains péchés, mais de tous les péchés.

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est en la lumière, nous avons communion l’un avec l’autre, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7, VM).

« Le lendemain Jean vit Jésus venir à lui, et il dit : voilà l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29, VM).

Quelle meilleure preuve que l’Église catholique est l’antichrist que de la voir maudire Christ ?

« Vous savez que vous étiez Gentils, entraînés après les idoles muettes, selon que vous étiez menés. 3C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté ; et que nul ne peut dire que par le Saint-Esprit, que Jésus est le Seigneur » (1 Corinthiens 12:2-3, VM).

La persécution que l’Église catholique a amoncelée sur le dos de l’Église de Christ tout au long de l’histoire est, en fait, une persécution faite à l’endroit de Christ Lui-même. Lorsque Saul, qui devint plus tard Paul, persécutait l’Église, Dieu le terrassa et lui demanda pourquoi il Le persécutait — Dieu (Actes 9:4-5). Les croyants choisis en Christ sont le corps de Christ. « Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres » (1 Corinthiens 12:27, VM). Jésus est dans les croyants et les croyants sont en Lui (Jean 14:20 ; 17:20-23). Il n’y a qu’un seul corps spirituel de Christ, avec Jésus à sa tête (Colossiens 1:18). Les malédictions amassées sur le dos de Jésus par le Vatican prouvent que l’Église catholique romaine n’est pas une Église chrétienne. « …nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté » (1 Corinthiens 12:3).

Un autre exemple démontrant que l’Église catholique blasphème contre Dieu se trouve dans la déclaration catholique du Concile de Trente concernant les mérites et les œuvres.

« Quiconque dit que la justice reçue n’est pas préservée ou accrue devant Dieu par les bonnes œuvres ; mais que les dites œuvres ne sont tout simplement que le fruit et le signe de la justification obtenue, et non la cause de son accroissement, qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon XXIV, 13 janvier 1547.]

Cette malédiction est dirigée directement contre Jésus-Christ et Son évangile parfait. Les Saintes Écritures font ressortir à de nombreuses reprises que les œuvres sont le fruit du salut. Ces mêmes œuvres, toutefois, ne méritent pas le salut par elles-mêmes. Le salut est le don immérité de Dieu.

« (Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, par sa grande charité de laquelle il nous a aimés;) 5Lors, dis-je, que nous étions morts en nos fautes, il nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés. 6Et il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ ; 7Afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce par sa bonté envers nous par Jésus-Christ. 8Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:4-10, VM).

L’Évangile de Jésus-Christ dit que nos péchés sont remis une fois pour toutes par le sacrifice de Jésus sur la croix. Il n’y a plus d’autres sacrifices requis pour nos péchés.

« Or c’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, savoir par l’oblation qui a été faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. 11Tout Sacrificateur donc assiste chaque jour, administrant, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés. 12Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15Et c’est aussi ce que le Saint-Esprit nous témoigne, car après avoir dit premièrement : 16C’est ici l’alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur, c’est que je mettrai mes Lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. 18Or où les péchés sont pardonnés, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:10-18, VM).

La doctrine catholique, cependant, maudit Dieu pour S’être offert Lui-même une seule fois pour la rémission de tous les péchés.

« Si quelqu’un dit que, après que la grâce de la justification ait été reçue, la culpabilité est remise à tous les pécheurs pénitents, et que la dette d’une punition éternelle est effacée de telle sorte qu’il ne reste plus de dette d’une punition temporelle à acquitter, soit dans ce monde-ci ou dans le prochain au Purgatoire, avant que l’entrée du Royaume des Cieux ne (lui) soit ouverte ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon XXX, 13 janvier 1547.]

La Sainte Bible a pour thème que les péchés nous sont remis pour toujours par la grâce de Dieu, non par les œuvres quelconques que nous faisons. Le salut par la grâce de Dieu exclut les saluts par les œuvres de l’homme. Il ne peut y avoir non plus un mélange de grâce et d’œuvres. Car le salut par la grâce, de par sa signification même, exclut la possibilité d’œuvres pouvant mériter le salut. « Or si c’est par la grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus la grâce. Mais si c’est par les oeuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement l’œuvre n’est plus une œuvre » (Romains 11:6, VM). Abraham n’a pas oeuvré pour obtenir son salut, il a cru en Dieu, et cela lui fut imputé à justice.

« Que dirons-nous donc qu’Abraham notre père a trouvé selon la chair ? 2Certes, si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas envers Dieu. 3Car que dit l’Ecriture ? qu’Abraham a cru à Dieu, et que cela lui a été imputé à justice. 4Or à celui qui fait les oeuvres, le salaire ne lui est pas imputé comme une grâce, mais comme une chose due. 5Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice. 6Comme aussi David exprime la béatitude de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres, en disant : 7Bienheureux sont ceux à qui les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts. 8Bienheureux est l’homme à qui le Seigneur n’aura point imputé son péché » (Romains 4:1-8, VM).

Dieu Se rit des malédictions de l’Église de Rome. « Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:4, VO). Les malédictions de l’Église catholique sont sans effet, mais Dieu ne prend pas pour autant le blasphème à la légère. La doctrine romaine n’est qu’une perversion de l’évangile et cette organisation, ainsi que toutes celles qui suivent son exemple, sont sous le coup de la malédiction de Dieu. Celui-ci a placé une malédiction sur quiconque corrompt l’évangile de Christ et, à l’encontre des malédictions catholiques, celles de Dieu ont grand effet. « Mais quand nous-mêmes vous évangéliserions, ou quand un Ange du Ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème. 9Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème » (Galates 1:8-9, VM).

41. L’Inquisition

L’Église catholique romaine n’est pas qu’une religion, c’est aussi un gouvernement souverain. Et pas n’importe quel gouvernement. C’en est un qui proclame son autorité sur le monde entier. Le pape déclare être assis à la place de Dieu Tout-Puissant, avec une autorité et une infaillibilité égales au Seigneur Jésus-Christ.[17] Et pas seulement dans les matières spirituelles, mais aussi dans tous les domaines séculiers. Le pape se proclame autorité sur tous les gouvernements de la terre. Lors de la cérémonie du sacre, le pape est couronné selon les paroles suivantes : « Prends la tiare ornée de la triple couronne, et sache que tu es le père des princes et des rois, et le gouverneur du monde. »[18]

« Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appelleriez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][19]

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][20]

« Le Pontife romain possède la suprématie sur le monde entier. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. » [Pape Innocent III.][21]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au spirituel. » [Pape Boniface VIII.][22]

Quiconque nie que le pape a l’autorité de Dieu sur les gouvernements de la Terre est maudit par l’Église catholique. Durant l’Inquisition du Moyen-Âge, de tels « hérétiques » furent confiés aux gouvernements serviles et obéissants pour qu’ils soient torturés et exécutés. L’Inquisition s’avérait la persécution en masse de ceux que l’Église catholique percevait pour ses ennemis. Parce qu’il est facile de démontrer que la doctrine catholique est un faux évangile avec un faux Christ, l’Église catholique perdit toujours des adeptes là où il y avait liberté d’expression et de religion. Par conséquent, les seules fois où l’Église catholique s’est développée furent quand elle contrôlait les gouvernements et employait leur force pour balayer les religions compétitrices. Avec l’appui des gouvernements, l’Église catholique établit dès lors un monopole religieux. La survie même de l’Église de Rome exige la force du gouvernement pour s’assurer que les opposants à sa religion satanique faite de main d’homme soient réduits au silence. Les chrétiens sont la cible principale de l’Église catholique.

Comme je l’ai déjà mentionné dans ce livre, il y a une conspiration contre le Seigneur et Son Oint.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:1-4, VO).

L’Oint de l’Éternel, c’est à la fois Christ et Son Église. Au moment où une personne croit en Jésus, elle est ointe du Saint-Esprit et devient un avec Christ.

« Or celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu. 22Qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit en nos cœurs » (2 Corinthiens 1:21-22, VM).

Les croyants deviennent un seul corps avec Jésus. Celui-ci a dit : « …je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:20, VM).

Jésus est la Tête de cette Église, qui est Son Corps. « Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM).

Il n’y a qu’un Dieu et Il est dans tous les croyants qui composent Son Corps. « Un seul Dieu et Père de tous, qui est sur tous, parmi tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:6, VM). « Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6:19, VM).

Tous ceux qui croient en Jésus sont membres de Son Église et sont un avec Jésus et Son Père. « Et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a établi sur toutes choses pour être le Chef de l’Eglise ; 23Qui est son Corps, et l’accomplissement de celui qui accomplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23, VM). « Car nous sommes membres de son corps, étant de sa chair, et de ses os » (Éphésiens 5:30, VM). « Car comme nous avons plusieurs membres en un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; 5Ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ ; et chacun réciproquement les membres l’un de l’autre » (Romains 12:4-5, VM). « Etant soigneux de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. 4Il y a un seul corps, un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance de votre vocation » (Éphésiens 4:3-4, VM).

Si Son Église est persécutée, cela équivaut à persécuter Jésus-Christ Lui-même. Lorsque Saul (qui devint plus tard Paul) persécutait l’Église de Christ, Jésus le terrassa de son cheval et lui demanda : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? 5Et il répondit : qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : je suis Jésus, que tu persécutes ; il t’est dur de regimber contre les aiguillons » (Actes 9:4-5, VM). Ainsi, persécuter les chrétiens, c’est persécuter le Seigneur et Son Oint !

Il n’y a pas de plus grand persécuteur de l’Église de Jésus dans toute l’histoire du monde que le Système catholique romain. L’Église catholique romaine est à la tête de la conspiration mondiale contre le Seigneur et Son Oint.

Les chrétiens sont persécutés depuis la crucifixion du Christ. Les Romains se montraient en général tolérants envers les religions des autres cultures, en autant qu’elles étaient approuvées par l’état. Rome possédait un conseil de prêtres qui avait charge des activités religieuses de Rome et qui faisait circuler l’acceptabilité de toute croyance religieuse.[23] Les membres de ce premier conseil œcuménique étaient appelés pontifes.[24] « Pontife » veut dire « poseur de pont ». Les pontifes se considéraient intermédiaires entre Dieu (ou les dieux, comme ce devait être le cas) et l’homme.[25] Aux environs de l’an 31 avant J.C., César Auguste se déclara à la tête du conseil des prêtres.[26] L’empereur de Rome fut dès lors considéré comme le Souverain Pontife (Pontifex Maximus),[27] qui était le grand prêtre des religions païennes de Rome.[28] Il fut également adoré comme dieu.[29] Le pontife romain ne tolérait pas que l’on rende culte à un autre dieu que lui. Par conséquent, les chrétiens furent persécutés parce qu’ils suivaient le vrai Dieu, Jésus-Christ.

Le pape de Rome est le successeur des empereurs romains. Il porte le même titre que ces empereurs, i.e., Souverain Pontife. Le pape prétend aussi tenir le rôle de Dieu sur Terre. Il proclame que l’on doit se soumettre à lui pour pouvoir entrer dans le Royaume. Tous ceux qui osent défier son autorité sont maudits et persécutés. L’Église catholique tourmenta les chrétiens pendant toute l’Inquisition parce qu’ils refusaient de se soumettre au pape.

[Note de Joseph Sakala : « Depuis la blessure mortelle infligée à la 6e tête, en 476 A.D., c’est l’image de la bête (l’Église catholique) qui s’est coiffée du titre de Souverain Pontife. Elle gardera ce titre jusqu’au moment de la 7e résurrection de l’Empire romain, (guérison de la blessure mortelle). À ce moment-là, la Religion Mondiale, déjà en place depuis sa création, en l’an 2000 aux Nations Unies, deviendra officiellement l’image de cette Bête politique et militaire, des temps de la fin. Cette dernière résurrection de l’Empire romain, sera de courte durée. Elle nous mènera, cependant, vers l’accomplissement de l’Apocalypse. Ce qui suit nous montre clairement le pouvoir que l’Image de la Bête a reçu de Satan lui-même, et a mis à exécution au long des siècles. »]

Quoique la persécution des chrétiens ait eu lieu sans répit depuis le premier siècle, en 1179, le pape Alexandre III et le Concile de Latran recommandèrent fortement l’utilisation de la force et établirent des incitatifs à la violence contre les chrétiens comme, par exemple, une rémission de deux ans de pénitence pour ceux qui tuaient un « hérétique ». En 1231, le pape Grégoire IX institua formellement le tribunal inquisitorial papal (inquisitio haereticae pravitatis). En 1252, le pape Innocent IV autorisa expressément l’emploi de la torture qui était déjà, à ce moment-là, pratique opérationnelle dans l’Église catholique depuis des siècles.[30] On appelait « hérétiques » les ennemis de l’Église catholique romaine. Ces soi-disant « hérétiques » était souvent torturés, mutilés et brûlés sur un bûcher.[31] Leurs biens étaient confisqués, condamnant leurs descendants à une vie de pénurie.[32] Thomas d’Aquin (1225-1274), saint catholique, a écrit : « Il est plus méchant de corrompre la foi de laquelle dépend la vie de l’âme que d’altérer le système monétaire qui ne pourvoit qu’à la vie temporelle ; ainsi donc, si les faux monnayeurs et autres malfaiteurs sont justement condamnés à mort, à plus forte raison les hérétiques seront-ils justement massacrés une fois condamnés. »[33]

Lors de l’Inquisition, des dizaines de millions de gens furent tués en tant qu’ennemis de l’Église catholique. En un jour seulement (le 24 août 1572), entre 50 000[34] et 100 000[35] huguenots (les protestants français) furent massacrés à Paris, durant le Massacre de la Saint-Barthélemy. Le pape Grégoire XIII reçut la nouvelle avec grande joie et, en grande procession, alla à l’Église St-Louis pour rendre grâces. Il ordonna à l’Hôtel de la Monnaie papale de frapper de la monnaie en commémoration du massacre. La monnaie illustrait un ange portant une croix dans une main et une épée dans l’autre, devant lui s’enfuyaient une bande de huguenots, l’horreur dépeinte sur leur figure. Apparaissait sur la pièce l’inscription « Ugonottorum Stanges 1572 » (Massacre des Huguenots 1572).[36]

Comme les leaders religieux juifs l’avaient fait avec Jésus, l’Église romaine se tournait d’habitude vers les autorités séculières pour administrer la peine de mort aux chrétiens. En 1542, le pape Paul III établit un office inquisitorial au Vatican qu’on appela « Sainte Inquisition Romaine et Universelle » dans le but de stopper la progression du protestantisme.[37] En 1908, le pape Pie X laissa tomber le mot « Inquisition » comme titre de l’office et on vint à le connaître sous le simple nom de « Saint-Office ».[38] Le 7 décembre 1965, cet office fut rebaptisé « Congrégation pour la Doctrine de la Foi ».[39] Le titre semble assez anodin, mais il y a une longue histoire sanglante attachée à cet office ; en fait, les supplices publics des « hérétiques » sur les bûchers étaient appelés autodafés ou « actes de foi ».[40] La Congrégation pour la Doctrine de la Foi existe toujours aujourd’hui dans l’Église catholique et se réunit une fois la semaine, avec le pape qui y préside périodiquement.[41] L’office occupe encore le Palais de l’Inquisition adjacent au Vatican.[42] Le Grand Inquisiteur actuel est l’ancien archevêque de Munich, le cardinal Joseph Ratzinger.[43] À cause de l’importance de sa position en tant que chef de la mise en application du dogme, Ratzinger est considéré par plusieurs comme le cardinal le plus puissant de l’Église catholique.[44]

Lord Acton, estimé historien du dix-neuvième siècle sur le catholicisme romain, est à la source de la célèbre citation suivante sur les rois et les papes : « Le pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu corrompt absolument. » Il ajouta ceci : « La papauté conçut le meurtre et le massacre sur l’échelle la plus large et aussi la plus cruelle et inhumaine. Ils [les papes] furent, non seulement des assassins de masses, mais firent du principe de l’assassinat une loi de l’Église catholique et une condition de salut. [La papauté est] le suppôt de Satan se cachant derrière le Crucifix. »[45]

Certains pourraient croire que le Concile Vatican II a changé la direction de l’Église catholique, qu’elle n’est plus la prostituée aux abominations assoiffée de sang qu’elle a été jadis. Vatican II est, en réalité, une supercherie venimeuse. Dans Vatican II, les chrétiens protestants, que l’on qualifiait anciennement « d’hérétiques », sont maintenant appelés « frères séparés ». La tromperie démoniaque apparaît au grand jour quand on réalise que Vatican II n’a pas révoqué la moindre bulle ou le moindre anathème émis contre les chrétiens par les papes ou les conciles du Vatican passés. En vérité, Vatican II réaffirma les canons et les décrets des conciles précédents, incluant le Second Concile de Nicée, le Concile de Florence et le Concile de Trente.[46] Le Concile de Trente à lui seul compte plus de 100 anathèmes contre les chrétiens et les croyances chrétiennes. Les chrétiens sont toujours sous le coup des innombrables malédictions de l’Église catholique romaine, et le « Saint-Office », qui mit à exécution les nombreuses inquisitions antérieures, est toujours en opération. De même qu’un léopard ne peut modifier ses taches, le Vatican ne peut pas non plus changer ses voies diaboliques. « Un More changerait-il sa peau, ou un léopard ses taches ? Alors aussi vous pourriez faire le bien, vous qui êtes dressés à faire le mal » (Jérémie 13:23, VO). L’Église catholique ne change jamais. La doctrine officielle de l’Église catholique demeure qu’il n’y a pas de salut hors de l’Église catholique romaine. Aux yeux de l’Église de Rome, les chrétiens protestants ne sont bons qu’à jeter en enfer, même s’ils nous appellent « frères séparés ». La citation suivante est tirée de § 846 du catéchisme de 1994 de l’Église catholique.

« Se basant sur les Écritures et la tradition, le Concile enseigne que l’Église, maintenant pèlerin sur la terre, est nécessaire au salut : le seul Christ est le médiateur et le chemin du salut ; il se présente à nous dans son corps qui est l’Église. Il affirma explicitement la nécessité de la foi et du Baptême, et, ainsi donc, affirma en même temps la nécessité de l’Église dans laquelle les hommes entrent par le Baptême comme par une porte. Par conséquent, ne peuvent être sauvés ceux qui, sachant que Dieu trouva l’Église catholique nécessaire par Christ, refuseraient, soit d’y entrer, soit d’y rester. »[47]

La déclaration officielle récente du Vatican, Dominus Iesus, qui a été rédigée par l’expert en chef de la doctrine du Vatican, le cardinal Joseph Ratzinger, montre clairement que l’Église catholique n’était pas sincère lorsqu’elle statua, dans le Concile Vatican II, que le Vatican considérait les chrétiens protestants comme des « frères séparés ». Dans le Dominus Iesus, l’Église catholique déclare que les « communautés ecclésiales » qui ne reconnaissent pas le mystère de l’Eucharistie (i.e., que Dieu Tout-Puissant est pleinement présent en forme de pain et de vin) ne sont pas vraiment des églises.

« Donc, il n’existe qu’une seule Église du Christ, laquelle subsiste par l’Église catholique gouvernée par le successeur de Pierre et par les Évêques en communion avec lui. Les Églises qui, bien que n’étant pas en communion parfaite avec l’Église catholique, demeurent unies à elle par le moyen de liens étroits, c’est-à-dire, par succession apostolique et une Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières (…) D’un autre côté, les communautés ecclésiales qui n’ont pas préservé l’Épiscopat valable et la véritable substance intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises dans le sens propre du terme. » [Déclaration “Dominus Iesus” sur l’Unicité et l’Universalité salvatrice de Jésus-Christ et de l’Église, Rome, des Bureaux de la Congrégation de la Doctrine de la Foi, 6 août 2000 (l’emphase est la nôtre).]

Ceux qui argumenteront que Dominus Iesus n’est que l’assertion d’un cardinal à Rome, devraient lire la déclaration de ratification. Le pape censé infaillible, en toute connaissance et de par sa supposée autorité apostolique, a confirmé la déclaration. « Le Souverain Pontife Jean-Paul II, à l’Audience du 16 juin 2000, autorisa le soussigné cardinal Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en toute connaissance et de par son autorité apostolique, ratifia et confirma cette Déclaration, adoptée en Session Plénière, et ordonna sa publication. »

42. Le culte de Satan au Vatican

La messe catholique est une moquerie envers Jésus et un culte mystérieux envers Satan. C’est pourquoi Dieu appelle la grande prostituée une église à « Mystère ». La hiérarchie vaticane rend également culte à Satan de manière directe. Comme le souligne le livre de l’Apocalypse, le Vatican est devenu une habitation de démons et de toutes sortes d’esprits immondes (Apocalypse 18:2). L’ancien archevêque catholique, Emmanuel Milingo, révéla devant le Congrès International de Fatima 2000 sur la Paix Mondiale, à Rome, les 18 au 23 novembre 1996, que le culte à Satan était pratiqué à l’intérieur même des murs du Vatican.[48] L’ex-Jésuite Malachi Martin, érudit fort respecté et d’une considérable renommée, et que l’on tient pour expert au sujet du Vatican, écrivit une nouvelle intitulée Windswept House (Une maison balayée par le vent). Il écrivit qu’il dut rédiger le livre comme une nouvelle, mais qu’elle était fondée à 85 % sur des faits. Une des révélations renversantes de son livre démontre qu’il y a des sodomites et des satanistes parmi les cardinaux de Rome. Il raconte aussi l’occurrence réelle d’une « messe noire » satanique à laquelle participaient des membres de la hiérarchie vaticane.[49] Martin dit ceci concernant les allégations de l’archevêque Milingo :

« L’Archevêque Milingo est un bon évêque et son affirmation qu’il y a des satanistes à Rome est absolument exacte. Quiconque est le moindrement au courant des affaires d’état du Vatican, au cours des derniers 35 ans, sait très bien que le prince des ténèbres a eu, et a toujours, ses subrogés à Rome. »[50]

L’aspect le plus effrayant de ces révélations, c’est qu’elles ont été complètement passées sous silence par les journaux et les magazines à grande circulation aux États-Unis [et ailleurs]. Cela donne une indication du contrôle qu’exerce le Vatican sur la presse américaine. Le reporter de l’Associated Press à son bureau du Vatican, Dan Walkins, quand on le questionna sur le manque de couverture à propos de nouvelles aussi sensationnelles, n’eut aucune explication acceptable à donner à savoir pourquoi il ne couvrit pas l’histoire.[51]

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[1] Noah Webster. American Dictionary of the English Language (première édition 1828) republiée par la Fondation pour l’Éducation chrétienne américaine, San Francisco, Californie.

[2] Oxford University Press (1979).

[3] Our Sunday Visitor, 18 avril 1915. La publication est encore éditée aujourd’hui : 200 Noll Plaza, Huntington, Indiana, 46750, (800) 348-2440.

[4] D. P.Simpson, Cassell’s Latin Dictionary, p. 621, 1968.

[5] Collier’s Encyclopedia, volume 1, p. 592-96 (1991).

[6] Jean-Paul II, Crossing the Threshold of Hope, p. 12, 1994.

[7] Tiré de la version biblique catholique de Jérusalem.

[8] Ibidem, p. 6.

[9] E. g., W. Grinton Berry, Foxe’s Book of Martyrs, p. 357.

[10] Noah Webster, American Dictionary in the English Language (1ière édition 1828) réédité par la Fondation pour une Éducation chrétienne américaine, San Francisco, Californie. Voir aussi The Random House Dictionary of the English Language, édition intégrale 1973.

[11] Catéchisme de l’Église Catholique, § 881-882 (1994).

[12] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant The Great Encyclical Letters of Pope Leo XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[13] Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870.

[14] G. A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[15] Ibidem.

[16] Pour la version anglaise : http://www.historicism.com/Haynes/2witness.htm

[17] Catéchisme de l’Église Catholique, § 2034-2035, 1994.

[18] Alberto Rivera, Four Horsemen, Chick Publications, p. 25, 1985 (citant Avro Manhattan, Vatican Imperialism in the 20th Century, p. 76).

[19] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les Registres de Boniface VIII, Archives du Vatican, l. Fol. 387 et l’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopedia (1913).).

[20] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres de la Grande Encyclique du pape Léon XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).).

[21] G.A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[22] Ibidem.

[23] Gerardus D. Bouw, Geocentricity, p. 153 (1992).

[24] Ibidem.

[25] Ibidem.

[26] Ibidem.

[27] Ralph W. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 72, 1966.

[28] Collier’s Encyclopedia, volume 19, p. 239 (1991).

[29] Stewart Perownow, Roman Mythology, p. 125-26, 1969.

[30] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 38 (1991).

[31] Encyclopedia Americana, volume 15, p. 195 (1998).

[32] Ibidem.

[33] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 38 (1991).

[34] Collier’s Encyclopedia, volume 3, p. 644 (1991).

[35] Edmond Paris, Convertissez-vous ou mourez ! Chick Publications, p. 5.

[36] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 100, 1966.

[37] Corrado Pallenberg, Inside the Vatican, p. 180-81, 1960.

[38] Encyclopedia Britannica, volume 6, p. 329, 1998.

[39] Encyclopedia Americana, volume 15, p. 194 (1998).

[40] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 261, 1994.

[41] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 40 (1991).

[42] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 261, 1994.

[43] Ibidem.

[44] Ibidem.

[45] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 113 (1999).

[46] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 89, 1994, (citant Austin Flannery, o. p., gen. éd., Vatican II, The Conciliar and Post Conciliar Documents, rev. éd. [Costello Publishing 1988], vol. 1, p. 412).

[47] Catéchisme de l’Église Catholique, § 846 (1994) — l’emphase est la nôtre.

[48] The New American, Dark Dealings in the Vatican?, p. 24, 3 mars 1997.

[49] The New American, The Catholic Church in Crisis, p. 39, 9 juin 1997.

[50] The New American, Dark Dealings in the Vatican?, p. 24, 3 mars 1997.

[51] Ibidem.