La dépravation de l’esprit sioniste

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Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

12 septembre 2024

Je suis absolument convaincu que, tant que le Congrès américain et les églises évangéliques d’Amérique ne couperont pas leurs liens avec l’État sioniste d’Israël et ne cesseront pas leur dévotion envers lui, l’Amérique va poursuivre son effondrement sociétal, culturel, économique, spirituel et politique. Je crois que l’on pourrait présenter de solides arguments en faveur de la proposition que le décès d’Israël annonce le décès de l’Amérique – alors que le gouvernement américain et l’église sont devenus des représentants de l’état sioniste.

Comme l’ont mentionné à répétition de nombreux experts du Proche-Orient – à l’intérieur comme à l’extérieur d’Israël – l’autodestruction d’Israël est inévitable. Et sans une intervention divine forçant les États-Unis à se détacher de l’état sioniste apartheid, l’Amérique va continuer à suivre Israël – jusque dans la tombe.

Aucun autre pays du monde ne pourrait arriver à se tirer des atrocités criminelles qu’Israël répète jour après jour, semaine après semaine et mois après mois.

Évidemment, Netanyahou ne pourrait continuer sa guerre génocidaire maniaque contre le peuple palestinien sans l’aide de quelques leaders mondiaux, dont le plus notable est le Président américain Joe Biden qui fournit à Israël les armes de guerre que Netanyahou emploie pour assassiner des centaines de milliers de gens. Oui, plus de 300 000, PAS 40 000, Palestiniens ont été assassinés jusqu’à date (voyez ce rapport-ci). On ne peut contester le fait que, sous la Loi américaine et la Loi Internationale, Joe Biden est un criminel de guerre.

Le second leader qui facilite le massacre d’innocents de Netanyahou, c’est le Président de la Turquie, Recep Erdogan. Le leader turc parle fort, mais son propos est faible. La Turquie est le plus gros fournisseur d’Israël en pétrole brut. Tout ce qu’Erdogan aurait à faire, c’est d’arrêter la livraison à Israël et le tout se terminerait. Mais il ne le fera pas.

Et, de toute évidence, vous pourriez ajouter aussi la plupart des leaders des pays européens occidentaux à la liste ignoble des partenaires de crimes d’Israël.

Lorsque le criminel de guerre et tueur en série Benjamin Netanyahou fut invité à prendre la parole devant le Congrès américain et qu’il eut reçu plus de cinquante ovations debout de la part de cette masse politique, nos représentants – des deux partis – démontrèrent au monde qu’ils servaient Israël, PAS le peuple des États-Unis.

Il est fort bien documenté que le lobby israélien possède à la fois la Maison Blanche et le Congrès américain – peu importe quel parti est au pouvoir. J’encourage fortement les lecteurs à regarder ce bref vidéo-clip parlant de l’étendue de pouvoir qu’exerce le lobby israélien sur Washington, D.C.

Et ce qu’il y a de pire, c’est que la soumission de l’Amérique envers un  gouvernement étranger (Israël) n’aurait pu survenir sans l’influence dominante des églises évangéliques d’Amérique depuis plus de soixante-dix ans, qui prêchent et proclament – à partir de la chaire, des écoles, des collèges, à la radio et à la télévision, dans les rallyes, dans les journaux, dans les magazines, dans les périodiques, etc. – que l’État d’Israël meurtrier et idolâtre compose le peuple élu de Dieu et que le territoire de la Palestine est « la Terre Promise » à l’état sioniste.

Cette doctrine prophétique erronée fut popularisée au début du siècle précédent par la Bible de Références Scofield. Appelez-la comme vous voulez : Futurisme Scofield, Dispensationnalisme prémillénariste, Sionisme chrétien, etc., c’est la racine de laquelle a poussé tout ce qui est sioniste aux États-Unis. Et cela détruit le pays !

Je réalise que j’ai dû perdre de nombreux évangéliques dans le premier paragraphe de cet article, mais si vous êtes encore en train de lire, le portrait devient pire encore. Il est vraiment difficile pour nous en Amérique de comprendre réellement la profondeur du mal qui émane de Tel-Aviv.

Écrivant dans The Unz Review (Ron Unz est un Juif américain, soit dit en passant), Kevin Barrett rédigea un article intitulé. Violeurs israéliens et dépravation de l’esprit sioniste. C’est une lecture qui nous fait plus que réfléchir, mais tous les Américains – spécialement tous les évangéliques – devraient le lire. Je vous avertis que ce qui suit est pénible et dégoûtant à lire.

Quiconque doute « qu’Israël » soit un asile pour les fous criminels, et que les insensés sont en charge, ne suivent probablement pas les nouvelles en ce qui a trait aux installations de torture du Sde Taiman. C’est là qu’a surgi un scandale, au début d’août, suite à l’arrestation de neuf soldats réservistes israéliens accusés de viol collectif sur un otage palestinien avec un bâton. (Ils n’ont été accusés que parce que leur crime a été surpris par une caméra, alors les États-Unis ont poussé les autorités israéliennes de passer par les démarches d’une poursuite pro forma.)

Aux yeux du monde, le scandale était que seulement neuf des tortionnaires de Sde Taiman avaient été arrêtés. Camp de torture le plus notoire d’Israël, Sde Taiman est depuis longtemps le site où l’on inflige les formes les plus dépravées de torture imaginable.

L’avocat des droits humains, Khaled Mahajneh, un des rares observateurs extérieurs qui se sont arrangés pour pénétrer dans la prison de torture, a dit : « Le traitement est plus horrifiant que tout ce que l’on a entendu dire d’Abu Ghraïb et de Guantanamo. » Selon le journal israélien Haaretz, plus de trente otages palestiniens ont été torturés à mort à Sde Taiman depuis l’automne dernier.

Mais en « Israël », le scandale était que neuf violeurs avaient été arrêtés ! Immédiatement, un mouvement de « droit au violeur » se déclara, soutenu par un chœur de voix par l’intermédiaire de la majorité des médias israéliens et mettant en vedette les protestataires pro-viols assemblés pour montrer leur support fanatique à la violence sexuelle dans les nombreux emplacements à travers le pays.

Presqu’aussitôt que les rumeurs de l’arrestation aient filtré, une foule de manifestants pro-viols, conduite par le parlementaire Zvi Sukkot et le Ministre de l’Héritage Amichai Eliyahou, se rassembla à l’extérieur des portes de Sde Taiman. Les deux dignitaires incitèrent la foule à attaquer les gardes, à envahir le camp de torture et à libérer les violeurs. Une mêlée éclata quand les émeutiers en faveur des « droits des violeurs » surmontèrent les gardes du camp de torture, aidés par les ordres de retrait donnés à la police par le ministre suprématiste Itamar Ben-Gvir, et coururent de tous côtés dans le camp. Mais ils découvrirent que les violeurs, leurs héros, avaient été transférés à Beit Lid, en Cisjordanie occupée.

Dans la soirée, une multitude d’émeutiers pro-viols descendirent sur Beit Lid, envahissant un édifice de la cour militaire et plus tard un centre de détention. Selon Le Monde :

« Parmi eux, il y avait des hommes en uniforme, masqués et armés, certains portant l’insigne de la Force 100, unité accusée de multiples actes de violence contre des détenus. Tally Gotliv, membre du parlement du Likoud, le parti extrémiste de droite qui dirige, encouragea les émeutiers à l’extérieur, de même que deux autres Mps de l’extrême droite. »

Les émeutiers furent incapables de libérer immédiatement les violeurs. Mais peu après le déclenchement à l’échelle nationale de protestations et d’émeutes pro-viols, accompagnés d’une lame de fond d’opinions pro-viol à la télévision israélienne et dans les médias imprimés, cinq des dix violeurs accusés furent libérés de leurs procès en suspens.

Depuis les protestations et les émeutes initiales, les « droits au viol » ont été férocement défendus aux niveaux les plus élevés de la politique et de la société israéliennes. D’après al-Jazeera :

« À la question que lui posa Ahmad Tibi, un des membres arabes du parlement au sein de la Knesset israélienne, la semaine passée, à savoir s’il était légitime « d’insérer un bâton dans le rectum d’une personne », Hanock Milwidsky, membre du Parti Likoud dirigeant du Premier Ministre Benjamin Netanyahou, répondit : « Si c’est un Noukhba [militant du Hamas], tout est légitime ! N’importe quoi ! »

Dans ses douzaines de guerres injustes sur presque tous les continents, le gouvernement des États-Unis a probablement commis plus de crimes de guerre « qu’Israël ». Mais pour la plupart, les Américains ne se vantent pas de leurs pires crimes. Les fonctionnaires américains furent embarrassés par des incidents comme le massacre de My Lai et le scandale de la prison d’Abu Ghraïb et beaucoup ont travaillé dur pour que ces horreurs soient l’exception plutôt que la règle.

Mais en Israël, les pires formes d’abus sont la règle, pas l’exception, et une grande partie, sinon la majorité de la population, tout comme ses leaders, embrassent avec enthousiasme le viol systématique, la torture et le meurtre de femmes et d’enfants sans défense. Comme l’écrit Robert Inkalesh : « Le fait même que des fonctionnaires élus d’Israël soutiennent les violeurs collectifs, qui sodomisent si brutalement leur victime qu’elle meurt de ses blessures, vous dit tout ce que vous devez comprendre du gouvernement d’Israël. »

La frénésie d’Israël pour les droits des violeurs est-elle une aberration ? Malheureusement pas. L’occupation sioniste a passé 76 ans à commettre systématiquement un génocide au ralenti et à long terme contre la population de la Palestine, et sa moralité s’est dégradée au point que si l’on compare les Israéliens au peuple de Sodome (ahl lut) cela pourrait être une insulte pour Sodome.

Les protestations israéliennes pour les droits des violeurs ne sont pas les premiers mouvements de masse des colonisateurs à démontrer une dépravation presqu’incroyable. D’énormes foules de manifestants et d’émeutiers ont régulièrement fait obstacle aux camions de ravitaillement, et cela au moment où des fonctionnaires américains déclaraient que plus d’un million de Palestiniens étaient en danger imminent de famine. Et quand les camions de ravitaillement arrivaient à passer, des soldats israéliens, imprégnés de la même mentalité génocidaire, attendaient que les Palestiniens se soient attroupés autour des camions et ils tiraient à mort sur eux, en les assassinant souvent par centaines à la fois.

Un bon nombre des pires crimes des sionistes prennent explicitement pour cible des femmes et des enfants sans défense. Israël tue systématiquement les enfants par des méthodes variées, incluant :

  • En faisant délibérément sauter leurs maisons en utilisant un système de traçage par Intelligence Artificielle sadiquement nommé « Où est Papa » destiné à retarder l’explosion jusqu’à ce que « des membres suspectés d’être du Hamas » retournent à la maison et qu’ainsi leurs femmes et leurs enfants puissent être également assassinés.
  • Couramment, l’on tire sur les enfants et les bébés avec des fusils de snipers, en déchargeant le plus souvent deux balles, une dans la tête et une dans le cœur, dans le même petit corps. (Cela se produit de façon régulière depuis des décennies comme règle de facto de politique nationale, tel que l’a rapporté Chris Hedges, en 2003).
  • Se vanter d’avoir tiré dans le ventre de femmes enceintes : un des t-shirts les plus populaires des Forces de Défense Israéliennes montre une femme palestinienne visiblement enceinte avec une cible dessinée sur le ventre et la légende disant en-dessous « Un tir, deux morts ».
  • L’emploi systématique et régulier de bouldozeurs pour enterrer vivants un grand nombre de civiles palestiniens.
  • Lâcher des chiens tueurs pour déchirer des corps de morts et de vivants, en filmant, en postant et en célébrant de pareilles actions.
  • Assassiner systématiquement des journalistes ; le nombre total de ceux qui furent tués depuis octobre jusqu’à aujourd’hui est de 169.

À cause de la forme particulière de folie criminelle affligeant Israël, les sionistes de tout crin, au niveau de la population ou du leadership, se vantent de leur comportement horriblement dépravé plutôt que de le nier, le dénoncer, ou au moins en ressentir de la honte, comme le ferait toute personne normale dans une société normale (c’est-à-dire, pratiquement toutes les autres sociétés sur terre). Les Israéliens sont le seul peuple qui s’attroupe sur une colline et organise un party barbecue pour fêter le fait de regarder des femmes et des enfants exploser en morceaux, se faire écraser sous des décombres et se faire brûler à mort par du phosphore blanc.

Grâce au véhément soutien envers le génocide exprimé par une longue liste de hauts fonctionnaires israéliens, la Cour de Justice Internationale n’a eu aucune difficulté de prouver l’intention, ce qui est normalement le point de friction des poursuites pour génocide. Netanyahou appelle les Palestiniens « Amalek » en signifiant qu’ils doivent tous être exterminés, y compris les femmes et les enfants. Le Ministre à la Défense Israélienne, Yoav Gallant, qualifie les Palestiniens « d’animaux humains » (qui sont par conséquent dignes de massacre). Le parlementaire Revital « Tally » Gotliv, membre du Parti de Netanyahou, préconise l’extermination des Palestiniens par les armes nucléaires, pendant qu’un autre ministre, Amichaï Éliyahou, dit : « Il n’y a pas de non-combattants à Gaza. » Et il insiste pour dire que les armes nucléaires demeurent « une option ».

En lisant l’article de Barrett, il m’est venu à l’idée que les cœurs meurtriers et maniaques d’Israël rappellent étrangement les cœurs des Césars romains – particulièrement les bestiaux Néron, Vespasien et Titus – avant et durant la destruction de Jérusalem, en l’an 70 apr. J.-C. Ce que font aujourd’hui les Juifs sionistes aux Palestiniens, c’est ce que firent les Césars romains aux premiers chrétiens et aux habitants juifs de Jérusalem et de la Judée, et ce que le temple juif faisait aux chrétiens avant cela.

En d’autres mots, l’Israël sioniste est un système bestial moderne – aussi bestial que la bête elle-même, César Néron.

Les évangéliques qui ne voient pas la méchanceté monstrueuse de l’Israël sioniste sont aveugles. Plus que ça, ils sont volontairement aveugles. Ils ne veulent pas voir la vérité. Il en résulte que « le sel a perdu de sa saveur » et il sera « foulé au pied par les hommes ». Cela a rapport avec la tyrannie gouvernementale. Et la route que prend la tyrannie gouvernementale des États-Unis est la route que pavent les évangéliques qui ont épousé le sionisme chrétien.

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