La psychose postélectorale explose – La fusion américaine a débuté

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Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Décembre 2024

Par Jerry Barrett

« Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte cause de la peine ; or celui qui craint, n’est pas accompli dans la charité. »

1 Jean 4:18

« Que si notre Evangile est encore voilé, il ne l’est que pour ceux qui périssent. Desquels le Dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Evangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point. »

2 Corinthiens 4:3-4

On a beaucoup parlé de la manière de penser de ceux qui se qualifient de progressistes. On ne peut catégoriser aucun d’entre eux de normal ou de sain. L’on peut attribuer ce dérangement aux « institutions d’enseignement supérieur » et aux imbécilités émanant des médias contrôlés.

Ces opérations psychologiques furent déclenchées de façon collective durant les années 1960 et se sont graduellement étendues au fil des décennies qui ont suivi. Le marxisme culturel a atteint des niveaux pandémiques et notre pays n’est pas ce qu’il y a de mieux à cet effet.

La venue des médias sociaux a engendré la propagation de la folie à travers le monde. L’élection – certains diront l’élévation – de Donald Trump à un second terme à la Maison Blanche a provoqué une multitude de progressistes. Des experts des médias contrôlés ont fomenté la colère, le dégoût et carrément la violence contre ceux qui le soutiennent.

Plein déploiement de polémique déséquilibrée

Dans les jours, les semaines et les mois conduisant à l’élection de novembre, un grand nombre de posts sur Tik Tok, Facebook, X (anciennement Twitter), Instagram et d’autres plateformes ont contribué à répandre le vitriole. Même si les événements étaient rapportés sur les médias alternatifs, il n’y avait à peu près aucun autre post-script ailleurs.

L’Amérique était jadis un pays qui se flattait de ses discours et de ses débats. Il y avait du civisme même au cours des échanges les plus passionnés. Ce phénomène s’est éteint, et il est à douter qu’il ne revienne jamais. Chose ironique, cette psychose se montre premièrement chez ceux qui proclament être des penseurs progressistes promouvant l’idéologie d’inclusion.

Centres d’endoctrinement à portée de main

Des membres du monde universitaire – qu’ils soient des administrateurs, des conseillers ou des enseignants – ont l’espace libre quant à leur idéologie. Cette arène se peuple d’une vaste majorité de démocrates à tendance gauchiste. Sachant cela, il ne devrait pas nous surprendre que ces « formateurs de jeunes esprits » aient réagi comme ils l’ont fait suite au résultat des élections.

En Ohio, une enseignante d’école supérieure a été suspendue après enquête suite à une vidéo qu’elle a mise en ligne. Dans cette diatribe, elle veut que les hommes blancs qui ont voté bleu le fassent savoir aux autres pour qu’ils se sentent en sécurité. De toute évidence, si vous avez une pigmentation plus foncée, elle sait que vous avez voté bleu. Elle semble donc menacer les hommes qui ont voté pour Trump.

En Californie, un enseignant d’histoire d’une école supérieure a été filmé en train de lancer une tirade pleine de profanations contre Donald Trump en face de ses étudiants. Il a mis la perte de Kamala sur le dos des « femmes blanches et des hommes latinos qui souhaiteraient être blancs ». De même, cet « éducateur » a été placé en congé administratif.

À l’Université de l’Oregon, un administrateur a posté sa diatribe sur les médias sociaux, déclarant : « Je me fiche que vous soyez de ma famille, je me fiche que vous soyez mon ami … Vous pouvez

Un administrateur de l’Université de l’Oregon, Leonard Serrato, a été mis en congé après une tirade arrosée de jurons disant ce qu’ils devaient faire à ses amis et à sa famille qui ont voté pour Donald Trump.

littéralement aller vous faire [f…] si vous avez voté pour Donald Trump. J’espère que vous allez vous jeter en bas d’un pont. » Tel que ce fut le cas pour les éducateurs précédents, il a été placé en congé administratif.

Combien de gens ont entendu des reportages sur cette aliénation mentale dans les sources de nouvelles nationales et locales ? Je présume que très peu d’incidents comme ceux-ci ont fait la une. En outre, êtes-vous choqué de voir que ce déploiement manifeste de haine émane d’un parti politique qui déteste le christianisme ?

Foggy Bottom tient des sessions de cris

Anthony Blinken, Secrétaire d’État, a inondé son département de flagorneurs qui ont poussé la diversité, l’équité et l’inclusion. Avec la défaite de Kamala Harris, le Département d’État a organisé une session thérapeutique à l’interne pour les employés. Selon le Washington Free Beacon, une source a révélé à son reporter : « la rencontre était une session de cris en rapport avec la victoire de Trump ».

Le Washington Free Beacon a rapporté que le Département d’État, sous Anthony Blinken, a tenu une session de cris à propos de la défaite de Kamala Harris

Un autre fonctionnaire a dit au Free Beacon, « Pendant quatre ans, on a mis l’emphase sur les sentiments des gens, souvent avec la ferveur collégiale d’un campus, plutôt que le travail pour faire avancer les intérêts de l’Amérique. » En mai 2023, le Département d’État tint une session thérapeutique en rapport avec un pépin dans le système de courriels qui utilisait des pronoms inappropriés.

La FEMA dénoncée

Suite à la destruction entraînée par les ouragans Helen et Milton, le régime Biden attendit des jours avant de déployer les travailleurs humanitaires de la FEMA. Dans un communiqué complètement méprisant d’un superviseur de la FEMA, on ordonna aux travailleurs de contourner les maisons qui affichaient des pancartes et des drapeaux promouvant Donald Trump.

Le Daily Wire reçut la correspondance interne d’un sonneur d’alerte qui fut confirmée par de multiples employés fédéraux. Marn’i Washington, le leader de l’équipe de l’Assistance aux Survivants de Désastres pour le Comté Highland de la Floride, donna instruction, verbalement et dans un groupe de bavardage en ligne, « d’éviter les maisons faisant de la publicité pour Trump ». On sauta environ une vingtaine de maisons de la fin octobre à novembre. Selon le Daily Wire, des travailleurs ont écrit dans le système de messagerie du gouvernement : « Trump n’a pas signé d’entrée pour le leadership. »

Le représentant Greg Steube de la Floride a déclaré que « Il y aurait des messages textes de Washington, D.C., aux superviseurs les conseillant et les dirigeant à faire cela. Donc, quelqu’un au sommet de la FEMA conseillait les gens sur le terrain de faire cela. Le Comité de Surveillance doit aller au fond de cette affaire. »

Le manque de compassion envers un concitoyen, particulièrement celui qui paie votre salaire, est répréhensible. Malheureusement, c’est le cas de ceux qui proclament être progressistes, divers et inclusifs. Dans Jean 1 4:7-8, nous lisons : « Mes bien-aimés, aimons-nous l’un l’autre ; car la charité est de Dieu ; et quiconque aime son prochain est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point son prochain, n’a point connu Dieu ; car Dieu est charité. »

Les médias contrôlés ne reviendront pas sur leur position

Joy Reid d’MSNBC est remplie de haine et de rage envers ceux qui ne voient pas le monde à travers son prisme. Elle a vomi des commentaires haineux contre les femmes blanches, les hommes latinos et tous ceux qui ont voté pour Donald Trump.

Avec les fêtes qui pointent à l’horizon, Reid et un invité ont conseillé à tous les démoncrates d’éviter les membres de leur parenté qui ont soutenu Trump. Chose ironique, un indicateur principal de comportement sectaire est d’isoler du reste de la famille quelqu’un qui supporte un parti en particulier, une personne ou une série d’idées.

Les célébrités quittent ?

Durant la période préparatoire aux élections, un certain nombre du gratin des célébrités a posté sur les plateformes des médias sociaux que si Trump était élu, ils quitteraient le pays. Si la mémoire ne nous fait pas défaut, ne dirent-ils pas la même chose en 2016 ?

Un récent sondage rapporte que cinquante-quatre pourcent des démocrates réévaluent leur avenir. Cinq pourcent déclarent qu’ils vont définitivement déménager de l’Amérique, tandis qu’un autre cinq pourcent dit qu’ils vont probablement le faire.  Les destinations principales du sondage sont : le Canada, le Royaume-Uni et le Mexique.

Accepter la réalité

Nous savons que ce monde est fracturé. Satan et ses sbires usent frénétiquement de toutes les tentations pour voler des âmes à Jésus. Nos leaders sont corrompus. Le cœur d’un grand nombre est souillé. C’est la réalité.

Grande est la tentation d’altérer la réalité. Beaucoup de gens vont implanter de folles théories pour éviter leurs responsabilités. Même si les circonstances semblent insupportables, c’est le temps de renforcer votre foi en Christ.

« Je puis toutes choses en Christ qui me fortifie » (Philippiens 4:13).

En acceptant la réalité, l’on reconnaît et l’on accueille l’inconnu. La vraie foi accueillera Dieu au milieu de ce malaise.

« Le jour auquel je craindrai je me confierai en toi. Je louerai en Dieu sa parole, je me confie en Dieu, je ne craindrai rien ; que me fera la chair ? » (Psaume 56:3-4).

Nous ne pouvons pas résister à ce qui est réel. Accepter la réalité amène l’espoir et la sagesse. En ouvrant nos cœurs à l’amour de Dieu, nous porterons Ses fruits.


Par Sandra Myers

Se débarrasser de la nouvelle vague de domestication

 

Une nouvelle vague de domestication – il s’agissait de la plus grosse part d’un titre d’article que j’ai récemment lu dans le magazine The Atlantic, sous l’entête scientifique. Ce qu’il y a, c’est qu’il parlait de chiens.

Comme amoureuse des chiens, j’étais intriguée et je lus l’article. Ce qu’il y avait de drôle à propos de cet article, c’est que plus je le lisais, plus il décrivait « la nouvelle vague de domestication des chiens », et plus je pensais y voir une similarité à ce qui est appliqué aux Américains – une nouvelle vague de domestication.

Certains des points les plus marquants de l’article débattaient de ce que les chiens tiennent une place de valeur à cause des travaux qu’ils effectuent – leur dessein : la chasse, le gardiennage, la surveillance, le rassemblement du troupeau, etc.

Il n’y a pas si longtemps, les chiens, bien que grandement aimés, était, eh bien, des chiens. Il n’y a maintenant plus de travaux pour la moyenne des chiens, seulement des vêtements canins – y compris de grandes marques – ce qui inclus des pyjamas, des bijoux, des costumes d’Halloween et plus encore ; nous avons également la journée du soin des chiens, des cimetières formels pour les animaux domestiques, des menus spéciaux pour les chiens au restaurant.

L’article poursuivait en disant qu’en une seule génération, leur vie avait complètement changé. L’urbanisation s’accroissant, les enfants (l’article mentionne les enfants) et les chiens n’ont plus d’endroit sauvage spacieux où vagabonder. Avec cette adaptation aux demeures urbaines sédentaires, nous serons plus à même de les voir sommeiller paresseusement sous les bureaux, toujours tranquilles, pendant que les « parents » travaillent à la maison. À la suite de quoi, peut-être une promenade arrangée dans le parc canin suivi d’une traite de tasse à chiot chez rien de moins que Starbucks !

Chignon de chien vs chignon d’homme… dans la nouvelle vague de domestication, qui le porte le mieux ?

Chignons d’hommes et les métrosexuels

Mais je m’égare. Le point de cette discussion de l’article de The Atlantic était réellement la nouvelle vague de « domestication » – de l’ensemble des Américains. De manière presqu’aussi abrupte que chez les chiens, la résolution a été abaissée et déformée chez les individus. Abandonnées sont les choses que je prenais pour acquise au fur et à mesure que je grandissais : le sentiment d’accomplir quelque chose d’aussi simple que d’obtenir son permis de conduire à l’âge de 16 ans et d’avoir de l’argent de côté d’un emploi pour acheter une voiture usagée ; avancer dans une carrière ; avoir son propre endroit ; et créer une vie, une famille et un foyer pour soi-même.

Les Américains sont en train d’accepter rapidement la nouvelle et abrupte vague de domestication orchestrée. La campagne pour faire habiter les Américains dans des villes 15-minutes sans voiture crée particulièrement une mentalité de style de vie souvent sédentaire au niveau physique. Nous vivons maintenant une époque de chignons d’hommes et de salles de cris.

Les enfants dont les parents les ont gâtés sans penser avec « tout ce qu’ils n’ont jamais eu » et veulent « être leurs amis » créent une nouvelle génération châtrée. Envolée leur capacité à penser, à résoudre un problème, le sentiment d’avoir un objectif, leur responsabilité, leur valeur propre, leur motivation à faire leur propre chemin dans le monde. Cet instinct étant parti, de nombreux enfants adultes vivent encore dans le foyer familial ou y retournent sans avoir de plan pour quitter ou faire leur propre chemin.

Cette victoire électorale rallumera-t-elle les valeurs traditionnelles ?

En seulement quatre ans, le rythme de cette neutralisation s’est accéléré rapidement. Durant le terme de Biden à son poste, ses maîtres marionnettistes ont définancé la police, se sont amollis ridiculement devant le crime, ont propulsé la déviance sexuelle à l’avant-scène, ont dévalué l’enseignement collégial en tentant de le donner gratuitement, ont amené un paquet d’immigrants pour déstabiliser les villes et ont mis massivement sous contrat nos arrière-petits-enfants en donnant gratuitement de l’argent aux pays étrangers.

Ce bouleversement culturel souvent violent et fait devant notre face a, semble-t-il, relégué de nombreux chrétiens et autres conservateurs dans l’ombre – neutralisant presque un bon nombre d’entre eux et cherchant à les rendre impuissants. Bien sûr, il y en a qui ne se sont pas laissés intimider pendant ces quatre dernières années. À eux, je leur dis Bravo !

Est-ce que la dynamique de la victoire électorale de Donald Trump va revigorer ceux qui se sont lassés ? Je prie pour cela. Peut-être peut-on redresser la barre et que l’Amérique va redevenir à nouveau un leader respecté du monde libre.

Mais chose plus importante, est-ce que la levée des bottes libérales de sur nos cous va contribuer à raviver le feu d’un renouveau pour Jésus en Amérique ? Je prie aussi pour cela.

Je ne me fais pas d’illusions à propos de Donald Trump. Je sais à quels maîtres terrestres il est redevable. Mais est-ce que la tentative d’assassinat et la préservation évidente de sa vie le garderont sur une voie plus divine ? Je prie encore pour cela aussi.

« Quand les justes sont avancés, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant domine, le peuple gémit » (Proverbes 29:2).

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