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Par : Joseph Sakala
Seriez-vous étonné d’apprendre que Dieu nous a révélé une connaissance extraordinaire que les religions nous ont dissimulée ? Mais comment s’y sont-elles prises ? En supprimant tout simplement le vrai message que Jésus nous avait apporté concernant l’incroyable destin que Dieu a réservé aux êtres humains. Préparez-vous donc à découvrir ce qui a été caché aux hommes, et ce dès le premier siècle de notre ère. Réalisez-vous que Jésus Lui-même fut mis à mort parce qu’Il nous avait révélé cette connaissance magnifique ? Et même Ses apôtres, à l’exception de Jean, ont fort possiblement tous été martyrisés pour avoir proclamé cette Bonne Nouvelle.
Pourtant, si l’humanité avait été réceptive à ce message divin, cela lui aurait épargné la majorité de ses ennuis, de ses souffrances et de ses maux. Lorsqu’on arrive à comprendre la plénitude du message que Jésus nous a enseigné, on découvre soudainement l’incroyable potentialité des humains. Elle est si grandiose qu’à prime abord, elle semble vraiment incroyable. Car l’Évangile de Jésus nous révèle le fondement de la connaissance spirituelle au sujet du Plan de Dieu pour les êtres humains. Il nous enseigne ce que sont l’homme et la femme, ainsi que le dessein pour lequel nous avons été mis sur cette terre. La Bonne Nouvelle nous indique où nous allons et quelle est la voie qui nous amènera un jour vers une paix mondiale, vers le bonheur et vers la prospérité universelle.
L’Évangile que Christ est venu nous apporter nous montre la magnifique potentialité dont bénéficie chaque humain et comment l’atteindre. Les réponses à ces questions constituent la compréhension la plus fantastique que l’humanité puisse recevoir. Malheureusement, cette révélation a été rejetée, dédaignée et, finalement, supprimée. Pourtant, l’Évangile de Christ nous dévoile ce que la science fut impuissante à découvrir. Son message contient des révélations que la majorité des religions d’aujourd’hui n’enseignent pas et dont les établissements d’enseignement supérieur ne savent à peu près rien non plus.
Jésus nous a révélé la vérité la plus prodigieuse qu’un esprit humain puisse concevoir en matière de connaissance. L’Évangile démasque aussi ce qui fait réellement défaut dans ce qu’on nous enseigne de façon traditionnelle et qui, pourtant, nous est absolument essentiel. Il s’agit de la Bonne Nouvelle que notre Créateur a bien voulu révéler à Sa création. Nous pouvons alors nous demander pourquoi les hommes ont décidé de rejeter cette connaissance jusqu’à haïr et même mettre à mort le Messager qui est venu nous l’apporter. Oui, pourquoi ? La réponse va sûrement vous surprendre. C’est que tous les êtres humains ont été séduits ! Le but de cette article est de vous exposer comment tous ont été séduits, mais surtout de mettre en évidence ce qui était au début ― et demeure toujours ― une excellente Bonne Nouvelle pour l’humanité entière.
Néanmoins, ne perdons pas de vue que cette Bonne Nouvelle divine a été supprimée volontairement et n’a pas été proclamée au monde entier depuis des siècles. Aujourd’hui, la majeure partie de l’humanité n’entend pas proclamer le véritable Évangile. Ces centaines de millions de personnes au cœur honnête sont tellement obnubilées par toutes sortes de fausses religions et d’évangiles de contrefaçon qu’ils sont littéralement « drogués », spirituellement parlant, et plongées dans la confusion la plus totale. Comment peut-on prêcher autant de « vérités » différentes au nom de Jésus et censément tirées de la même Bible ? Préparez-vous donc à apprendre que, pour le monde en général, la VÉRITÉ est devenue plus difficile à croire que le mensonge et abondamment plus étrange que la fiction.
D’abord, chez certains « érudits bibliques », il est passé de mode de parler de l’existence du diable. Pourtant, la Bible nous révèle, non seulement que Satan existe, mais qu’il est aussi « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Satan est donc identifié, dans la Parole de Dieu, comme étant le séducteur principal qui a trompé le monde entier. Mais comment a-t-il pu accomplir un tel tour de force ? Pour obtenir la réponse, il nous faut retourner au moment de la création d’Adam et Ève. Satan a commencé par corrompre l’esprit d’Ève. Par la suite, elle et son mari se rendirent coupables du tout premier péché commis par l’humanité.
Lors de la naissance de Jésus à Bethléem, Satan régnait déjà en maître sur la terre en tant que « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Nous découvrons aussi, dans Éphésiens 2:2, qu’il est également « le prince de la puissance de l’air. » En utilisant les ondes pour influencer ceux qui sont réceptifs à sa séduction, Satan exerce, jusqu’à ce jour, sa domination sur l’humanité entière. L’Évangile que Jésus est venu nous proclamer incluait l’abolition totale du pouvoir actuel que le diable dresse sur le monde. Mais l’Évangile nous annonce aussi qu’au retour de Christ, c’est le Royaume de Dieu qui viendra remplacer la domination que Satan étend présentement sur tous les royaumes du monde. Cette extraordinaire nouvelle nous a été prophétisée dans Daniel 7:13-14 où Daniel nous dit : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et Son règne ne sera point détruit »
Au long des siècles, Satan a fait tout en son pouvoir pour étouffer la propagation de ce merveilleux message. Il tenta d’anéantir Christ peu de temps après Sa naissance, alors qu’il inspira un de ses pantins à tuer tous les enfants âgés de deux ans et moins. Le diable croyait empêcher Jésus d’atteindre l’âge requis pour annoncer cet Évangile du Royaume. En effet, Satan influença Hérode, le chef que l’Empire romain avait placé sur le territoire d’Israël, pour commettre ce crime crapuleux. Sur ordre royal, tous les enfants de deux ans et moins qui vivaient à Bethléem et aux alentours furent mis à mort. Mais Dieu envoya Son ange pour dire à Joseph et Marie de s’enfuir en Égypte avec Jésus et d’y demeurer jusqu’à la mort d’Hérode.
Lorsque Jésus eût environ trente ans, Satan chercha encore une fois à détruire Sa mission en essayant de lui faire commettre, ne serait-ce qu’un seul péché. Mais cette tentative de terrasser Jésus démontra que le Christ est devenu la preuve vivante qu’Il était, non seulement capable de détrôner Satan, mais aussi de prouver Sa dignité en tant que Souverain de toutes les nations de la terre. Dans cette formidable épreuve, notre Sauveur Se qualifia en vue de rétablir un jour le Gouvernement divin ici-bas, en y instaurant le Royaume de Dieu sur lequel Il régnera avec Ses Élus. À l’époque de Son premier avènement, Sa mission n’était pas de prendre possession de Son Royaume, mais plutôt de proclamer Son message afin de préparer Ses Élus pour l’établissement ultérieur de Son Gouvernement. Tout cela alors que Satan était encore la puissance invisible qui dominait le monde.
Bien qu’un grand nombre de Juifs auxquels Jésus prêchait semblaient croire en Lui en tant que Messie promis dans les Écritures, ils demeurèrent néanmoins séduits en refusant de croire Son message. Ils préféraient persister dans les vieilles traditions établies depuis des siècles. Et les grands responsables de cette situation étaient justement les pharisiens, séduits par Satan, et qui instruisaient le peuple. C’est d’ailleurs à ces chefs que Jésus S’en est pris ouvertement parce qu’ils accusaient Ses disciples de ne pas se laver les mains lorsqu’ils prenaient leurs repas. Mais Jésus leur dit : « Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? Car Dieu a donné ce commandement : Honore ton père et ta mère ; et : Que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort. Mais vous, vous dites : Celui qui aura dit à son père ou à sa mère : Ce dont je pourrais t’assister est un don consacré à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère » (Matthieu 15:3-5).
Le lavage des mains avait beaucoup plus de portée pour eux que d’aider leurs parents dans la disette. La majorité des religions qui prônent la dîme aujourd’hui font précisément cela avec leurs brebis, en leur faisant croire que la dîme passe bien avant l’assistance aux parents ou nourrir sa famille. Sous l’Ancienne Alliance, la dîme était un don consacré à Dieu, et payée aux Lévites. Jésus est venu nous apporter une Nouvelle Alliance et, si le salut passait par la dîme, comme le prêchent certains pasteurs, Jésus a donc raté une très belle occasion de le souligner ici. D’ailleurs Jésus n’a jamais inclus la dîme comme faisant partie de Son enseignement. Notez néanmoins comment, dans Sa façon de S’exprimer, Jésus insistait beaucoup plus sur le respect des parents et l’assistance aux nécessiteux que sur le fait de payer la dîme.
Quand Christ a envoyé Ses disciples prêcher l’Évangile, ils ne devaient rien apporter, car ils devaient se contenter de ce que les gens leur donneraient dans les maisons où on les invitait. « Et demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d’une maison à une autre maison » (Luc 10:7). Jésus ne leur a jamais dit de quêter en rémunération de leurs services. Dommage que les pasteurs d’aujourd’hui prêchent beaucoup plus le paiement de la dîme que l’enseignement aux brebis de l’Évangile d’amour que Jésus nous a apporté. Il est évident que le chrétien doit avoir à cœur d’aider ceux qui sont dans le besoin. Par contre : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9:7). La générosité du cœur converti se reflète dans sa sincérité à vouloir donner librement de son argent pour aider. Et cela par conviction personnelle, avec amour et dans la joie, et non dans la crainte d’être puni par Dieu.
C’est justement de cette disposition d’un cœur généreux dont parlait Jésus. Mais les chefs religieux avaient convaincu le peuple que, lorsqu’on réservait une offrande à Dieu, il était alors permis de négliger ses parents et sa famille. L’apôtre Paul a été inspiré d’écrire ceci : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5:8). C’est en effet cette sorte d’hypocrisie que Jésus a dénoncée ouvertement en disant aux pharisiens : « Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15:6-9).
Cette belle tradition, entrelacée de doctrines et de commandements d’hommes se poursuit de plus belle dans toutes les religions où l’argent, sous couvert de dîmes, est demeuré plus important que l’enseignement de la vérité à propos du Royaume. Mais comment Satan a-t-il pu séduire ― et continuer à séduire ― l’humanité ainsi ? Comment l’influence-t-il afin de mieux la dominer ? La réponse vous surprendra sûrement. Dans l’Évangile de Jean, on peut lire : « Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous n’avons jamais été esclaves de personne ; comment donc dis-tu : Vous serez affranchis ? » (Jean 8:30-33). Ils se croyaient déjà libres, étant de la postérité d’Abraham.
Mais Jésus parlait d’une autre sorte de liberté. Il leur dit donc : « Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham, mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne trouve point d’accès en vous » (Jean 8:37). Christ leur dit simplement : « Moi aussi Je suis de la postérité d’Abraham et, au lieu de croire Ma parole, elle ne pénètre même pas dans votre esprit. » Alors, Jésus poursuit : « Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous aussi, vous faites ce que vous avez vu chez votre père » (Jean 8:38). Aux versets 39-42, « Ils lui répondirent : Notre père est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai apprise de Dieu ; Abraham n’a point fait cela. Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent donc : Nous ne sommes point issus de la fornication ; nous avons un seul Père, c’est Dieu. Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé ».
Nous arrivons maintenant à l’argument principal de Jésus où Il veut leur prouver pourquoi ils ne veulent pas L’écouter. « Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:45-47). Et Jésus leur pose à nouveau la question : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:43-44). Leur esprit était tellement imbibé de mensonges que même la vérité enseignée par le Messie, qui leur avait été promis et qu’ils entendaient, ne pouvait plus pénétrer en eux.
Après trois ans et demi de prédication, Jésus fut mis à mort, crucifié. Mais Il fut ressuscité des morts et retourna au ciel d’où Il était venu. Avant de quitter Ses disciples, Il leur a donné des instructions. Actes 1:4-5 : « Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. » Dans Matthieu 28:18-20, nous lisons : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »
Les disciples, devenus aussi apôtres de Christ, se dispersèrent comme il leur fut ordonné afin de proclamer Son message aux nations, baptisant tous ceux qui voulaient accepter cette vérité. C’est ainsi qu’au jour de la Pentecôte, prit officiellement naissance l’Église que Jésus a fondée. Au début, elle commença à croître assez rapidement. Ce même jour, Pierre avait donné un sermon qui avait touché le cœur de plusieurs. Actes 2:37-41 : « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera. Et il les conjurait par plusieurs autres discours et les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette race perverse. Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. »
Toutefois, Satan suscita un puissant dirigeant religieux qui se mit à répandre une fausse religion : la religion babylonienne à mystères. Cet homme conspira en répandant un autre évangile que celui de Christ. Il eut même la hardiesse de s’approprier le nom de Christ en appelant sa propre religion « christianisme ». Au nord de Jérusalem, en Samarie, vivaient jadis dix des douze tribus de la maison d’Israël. Ces dix tribus furent amenées en captivité en Assyrie, aux environs de 700 av. J.-C., par divers rois, dont Salmanasar. Le territoire fut peuplé par des familles importées de certaines régions de l’Empire babylonien. 2 Rois 17:18 : « Aussi l’Éternel s’irrita fort contre les Israélites, et les rejeta de devant sa face. Il ne demeura de reste que la seule tribu de Juda [à Jérusalem]. » Nous voyons, au v. 21, pourquoi Dieu s’irrita contre eux : « Car Israël fit schisme d’avec la maison de David. Ils établirent roi Jéroboam, fils de Nébat, et Jéroboam détourna Israël de suivre l’Éternel ; et il leur fit commettre un grand péché. »
Non seulement Jéroboam avait-il amené ces dix tribus dans le paganisme, mais il leur a aussi fait DEUX veaux à adorer en place de l’Éternel. 2 Rois 17:16 : « Et, ayant abandonné tous les commandements de l’Éternel leur Dieu, ils se firent des images de fonte, deux veaux ; ils firent des emblèmes d’Ashéra, ils se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal ». Ainsi, l’Éternel les envoya en captivité en Assyrie. « Alors le roi des Assyriens fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d’Avva, de Hamath et de Sépharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie, à la place des enfants d’Israël ; ils prirent possession de la Samarie, et habitèrent dans ses villes » (2 Rois 17:24). Donc, les Israélites furent remplacés par un peuple de païens que les Juifs du temps de Jésus méprisaient abondamment, au point de les appeler des « chiens ». Car ces gens avaient aussi apporté avec eux, dans le pays de Samarie, leur religion babylonienne à mystères.
Au huitième chapitre du livre des Actes, nous apprenons quelques faits saillants à propos d’un de leur dirigeant religieux, Simon le magicien, qui vivait à l’époque de Jésus. Peu de temps avant Sa mort, Jésus déclara ceci à Simon, un de Ses disciples : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). La pierre à laquelle Jésus faisait allusion n’était nulle autre que Lui-même, le Rocher de notre salut. Et l’Église prit officiellement naissance au jour de la Pentecôte. Cette Église devait appuyer les apôtres dans leur proclamation de l’Évangile. Vers l’an 33, suite à une croissance initiale assez rapide, une persécution fut lancée contre l’Église de Dieu à Jérusalem. Actes 8:1 : « Or, en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie. »
Regardons maintenant le miracle extraordinaire qui s’est produit chez ceux qui furent dispersés : « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole. Or, Philippe [un des premiers sept diacres] étant descendu dans une ville de la Samarie, y prêcha Christ. Et le peuple était attentif, d’un commun accord, à ce que Philippe disait, en apprenant, et en voyant les miracles qu’il faisait. Car les esprits immondes sortaient, en jetant de grands cris, de beaucoup de gens qui en étaient possédés ; et beaucoup de paralytiques et d’impotents furent guéris. Ce qui causa une grande joie dans cette ville » (Actes 8:4-8). Entre maintenant en scène un certain Simon, bien connu dans cette contrée. « Or, il y avait auparavant, dans la ville, un homme nommé Simon, qui exerçait la magie et étonnait le peuple de la Samarie, se faisant passer pour un grand personnage. Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci est la grande puissance de Dieu. Et ils étaient attachés à lui, parce que depuis longtemps il les étonnait par ses opérations magiques. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:9-12).
À la vue de toutes ces choses merveilleuses, que fit Simon ? Actes 8:13 « Et Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné. » Alors ce magicien croit à ce qu’il voit, au point de se faire baptiser, et il ne quitte plus Philippe. Quelle sincérité et quelle conversion ! Poursuivons toutefois ce récit biblique. Actes 8:14-17 : « Cependant, les apôtres qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean, qui étant descendus, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. »
Quelle fut alors la réaction de Simon, notre magicien « converti » ? Actes 8:18-19 : « Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. » Il essaya ouvertement d’acheter la puissance du Saint-Esprit afin de pouvoir à son tour la revendre à tous ceux à qui il imposerait les mains. Pierre reconnaît immédiatement cette « simonie ». Actes 8:20-23 : « Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent. Il n’y a pour toi ni part, ni lot en cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité ». Nous venons pourtant de voir, que cet homme fut effectivement baptisé, mais Dieu donne Son Esprit en relation avec la conversion du cœur et non selon les apparences extérieures.
Ce Simon était si faux qu’il a même refusé de faire ce que Pierre lui avait dit, c’est-à-dire, de se repentir et de prier Dieu de lui pardonner. Actes 8:24 : « Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit. » Il tenta d’acheter son apostolat dans l’Église de Dieu, mais il fut immédiatement repoussé par Pierre qui lui dit : « Il n’y a pour toi aucune part dans ce ministère de Christ ! » Selon la tradition, Simon le magicien se serait approprié le nom de Christ (Messie), en appelant « christianisme » sa religion à mystères babylonienne. De son côté, Satan fit pression sur cet homme et s’en servit comme instrument de persécution contre la véritable Église de Dieu dans le but de l’anéantir. Selon certains érudits bibliques, les activités de Simon seraient à l’origine de la terrible persécution des chrétiens par Néron. Avant même la fin du premier siècle, Simon avait pratiquement réussi à supprimer le message original de Christ en le remplaçant par un évangile pollué.
Vint ensuite ce qu’on appelle le « siècle perdu » de l’histoire de la véritable Église fondée par Jésus. Il y eut une conspiration bien organisée dont le but premier fut de rayer tout ce qui avait trait à l’enseignement original de l’Église par les apôtres. Déjà dans les années 60, Paul, ayant découvert les débuts de cette conspiration, s’est vu obligé de mettre en garde les convertis de Corinthe contre cette infiltration satanique au sein des congrégations chrétiennes. Dans sa deuxième épître, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Le mal commençait déjà à se répandre dans l’Église.
Ayant averti les chrétiens de Corinthe contre cet enseignement, Paul ne se gêne pas pour dénoncer les coupables. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière [Lucifer]. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). La séduction fut telle que, une centaine d’années plus tard, l’histoire nous révèle un « christianisme » complètement différent de celui de l’Église que Christ avait fondée. Cette religion, tout en s’appropriant le nom de Christ, remplaça Son message de la part de Dieu par un « évangile » ne concernant que la personne de Christ. On prêche le Messager tout en supprimant l’élément essentiel relatif à Son message.
Évidemment, il n’est pas mal en soi qu’une Église parle de la personne de Christ. Mais Celui-ci étant venu sur terre pour annoncer Son Royaume ― ce qui constitue le nœud de Son Évangile ― il devient incontournable que Christ et Son Évangile soient indissociables. Certaines églises ne prêchent que le Royaume, sans élaborer sur le sacrifice suprême de Christ ; elles ont alors souvent tendance à mal comprendre la Nouvelle Alliance et s’attachent toujours aux lois mosaïques de l’Ancienne. Il est impossible pour un converti de vivre dans les deux Alliances en même temps. Soit qu’il vit dans l’Ancienne, et attend patiemment le premier avènement du Messie, comme les Juifs, ou bien il accepte la Nouvelle et vit selon les enseignements de Christ, qui est venu nous l’apporter. « En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde » (Hébreux 8:7). « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses » (Hébreux 8:6).
D’autres églises, plus nombreuses, ne se concentrent que sur la grâce et le sacrifice de Jésus-Christ, en ne comprenant pas le Plan de Dieu et ce que sera Son Royaume. On prêche une grâce aisément acquise sur une simple déclaration de foi devant plusieurs spectateurs et c’est tout. Une foule de fausses doctrines sont ainsi rattachées aux nombreux concepts qu’elles véhiculent, comme l’achat d’indulgences plénières qui peuvent conduire le plus grand inconverti directement au ciel au moment de son décès. On prêche aussi un salut par les œuvres, empêchant ainsi leurs brebis de saisir la profondeur de la rançon que Christ a dû payer par Sa mort. Cela empêche aussi leurs fidèles d’avoir une idée globale de la raison pour laquelle Dieu a fait l’homme et ce qu’Il lui réserve comme potentiel.
Le chrétien doit cependant faire de bonnes œuvres : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais sûrement pas dans le but d’être sauvé : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Si nous pouvions nous sauver par nos œuvres, alors à quoi aurait servi la mort de Jésus ? Ainsi, pendant les dix-neuf siècles qui suivirent, le véritable Évangile ne fut plus proclamé au monde entier. Un « autre évangile » finit par trouver créance chez les gens.
Nous voyons donc que tout ceci ne fut pas le résultat d’une fraude récente. Elle prit naissance dès le premier siècle ! Quand Paul a écrit aux Galates, plusieurs voulaient quitter la congrégation qu’il avait établie en se tournant déjà vers cet « évangile » de contrefaçon. Alors, Paul leur déclara : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ » (Galates 1:6-7). Il s’agissait de la religion babylonienne à mystères dont le principal « apôtre » était Simon le magicien « qui exerçait la magie et étonnait le peuple de la Samarie, se faisant passer pour un grand personnage. Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci est la grande puissance de Dieu » (Actes 8:9-10).
Simon le magicien était un de ces Juifs initiés à la kabbale, c’est-à-dire, à la tradition ésotérique juive où la sorcellerie est au centre de la pratique. Par la kabbale, les initiés contactaient les esprits démoniaques qui leur communiquaient toutes sortes d’idées, dont des doctrines contrefaisant le vrai christianisme. C’est ainsi que Simon le magicien semble avoir été à l’origine de la fondation romaine du catholicisme, qui n’est, en fait, qu’un genre de judaïsme babylonien « christianisé ». D’ailleurs la tradition papale de porter la petite « calotte » ronde sur la tête dans ses fonctions officielles se poursuit jusqu’à ce jour, et ressemble drôlement à celle des rabbins qui, selon la tradition juive, font précisément la même chose. Revenons cependant à notre fameux Simon.
Il préconisait une religion d’iniquité et de confusion qui rejetait les lois divines. Dans le livre de l’Apocalypse nous voyons deux Églises identifiées. La première est dépeinte comme la véritable Église de Dieu. Le nombre de ses fidèles est modeste à cause des persécutions et du martyre qu’elle a dû souffrir. L’autre, par contre, est appelée « Mystère : Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre » (Apocalypse 17:5). Il est question ici de la religion babylonienne à mystères, datant du temps de la construction de la tour de Babel, plongée dans l’iniquité, et qui continuera jusqu’à la toute fin d’abolir les lois divines dans son enceinte. Durant le ministère de Paul, les ministres de Simon le magicien travaillaient déjà à semer le trouble dans la congrégation à Corinthe.
Voilà pourquoi Paul a écrit ceci à ces nouveaux chrétiens : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). Remarquez qu’au nom de Jésus, ces gens-là proclamaient un autre Jésus, un autre évangile, et suivaient un autre esprit, celui de la rébellion et non de l’obéissance à Dieu.
Cette séduction disséminée dans l’enseignement religieux s’est poursuivie au fil des siècles et, à l’heure actuelle, s’est introduite dans la prédication de plusieurs religions dites « chrétiennes » et ce, comme jamais auparavant. Ces gens usurpent le nom de Christ et appellent indûment « christianisme » une religion à caractère essentiellement babylonien. Non seulement y prêche-t-on un évangile de contrefaçon, mais également un esprit centré sur soi-même, tout en utilisant l’image d’un Jésus entièrement différent de celui dont nous parle la Bible. Le Jésus de la Bible, identifié comme le Fils unique de Dieu, était vraiment… unique ! Il ne fut pas conçu au moyen d’une relation sexuelle entre deux êtres humains, mais fut directement engendré par l’Esprit de Dieu et placé indépendamment dans le sein d’une vierge nommée Marie. Et cette vierge est devenue la servante du Seigneur et non la mère de Dieu.
Voici ce que Marie elle-même a déclaré à l’ange Gabriel quand il lui a annoncé cette merveilleuse nouvelle. « Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole. Et l’ange se retira d’auprès d’elle » (Luc 1:38). Ce qu’il faut absolument comprendre, c’est que l’enfant Jésus était la manifestation de la Parole même de Dieu en chair, et non pas qu’Il était simplement habité par la Parole. Jésus et Dieu n’étaient pas deux entités séparées. D’ailleurs, nous le voyons clairement souligné dans Jean 1:14 : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Jésus n’était pas une deuxième personne dans une trinité divine, mais plutôt la manifestation de la Parole même de Dieu dans une chair humaine, engendrée par Son Esprit. Donc, Jésus et le Père étaient vraiment UN.
Est-ce ce genre de Jésus que l’on prêche dans les Églises ? Ou est-ce une espèce d’efféminé au regard hagard de drogué et aux cheveux longs et bouclés d’un ancien hippie portant les yeux au ciel ? Ou pire encore, comme un petit enfant sans défense, impuissant et totalement dépendant du sein de sa mère pour survivre ? Le vrai Jésus est demeuré sur la croix environ six heures, Il est mort et Il fut mis au tombeau. Il fut ressuscité au bout de trois jours et trois nuits et demeure toujours vivant ! Alors, pourquoi est-Il toujours représenté comme mort sur une croix dans toutes les églises ? Pouvez-vous mettre votre foi et votre espérance dans un tel Jésus avec la certitude qu’Il viendra établir Son Gouvernement mondial ici-bas ?
Certains argumenteront à l’effet que ces représentations ne leur servent que de rappel du sacrifice de Christ ou qu’un Enfant-Sauveur nous est né. Mais pourquoi ont-ils besoin de ces images pour se rappeler ? Il s’agit d’un sérieux handicap que d’avoir si courte mémoire. Ils seraient mieux de se rappeler que Dieu a dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5). S’ils ne sont pas capables de faire la relation entre ces versets et leurs icônes, ils devraient se demander s’ils ont l’Esprit pour comprendre.
Jésus avait sûrement un regard doux et agréable avec Ses disciples. Il avait également un sens de l’humour hors pair et savait S’amuser, si l’on en juge par la noce à Cana et les autres réunions entre amis auxquelles Il a assisté. Mais voici aussi ce que Ses ennemis verront lors de Son avènement. « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Nous sommes loin d’un hippy aux allures de drogué, ici.
Jésus reviendra en combattant pour détruire toutes les armées de la terre avant d’y établir une PAIX mondiale. Jésus ne viendra pas tenter de réparer la confusion déjà en place, Il viendra établir quelque chose d’entièrement nouveau, du jamais vu auparavant. Le Jésus prêché aujourd’hui est un faux Christ, une contrefaçon aux apparences d’un sauveur. C’est une véritable fraude que même Paul dénonçait dès les débuts de l’Église, en exposant les fautifs pour ce qu’ils sont vraiment. Dans 2 Corinthiens 11:13-15, Paul nous déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »
Satan a donc ses ministres et, au risque de désenchanter bon nombre de personnes honnêtes qui ne demandent pas mieux que de servir Dieu, ces faux ministres enseignent couramment au sein des religions portant le nom de Christ, et déclarant leurs églises « chrétiennes ». Mais comment faire pour les reconnaître ? L’apôtre Pierre nous dit : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3).
Combien de gens prennent vraiment le temps de vérifier ce qu’ils ont entendu dans le sermon de leur pasteur, savoir si tout correspond à la Parole de Dieu ? Prenez le temps d’examiner si les messages que vous recevez sont orientés continuellement vers des levées de fonds sans fin, ou vers les dons, les dîmes et les offrandes, ou s’ils portent plutôt sur le salut et le Royaume de Dieu. Votre pasteur, s’il prêche la vérité, observe-t-il les commandements qu’il prêche ou est-il au-dessus de tout cela ? Jean a également parlé de ceux qui pervertissaient le véritable Évangile en refusant d’obéir eux-mêmes aux lois divines. « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:4-6).
Comment, alors, reconnaître le véritable Évangile du faux ? De nos jours, même le mot « évangile » est mal compris. C’est encore plus évident quand on prend en considération la façon dont il est utilisé par la plupart des groupes évangéliques, les missionnaires, les télévangélistes, ainsi que dans les nombreux ouvrages qu’on publie chaque année. Voilà pourquoi, lorsque vous dites à quelqu’un que l’Évangile de Christ n’est plus proclamé au monde depuis dix-neuf siècles, on vous traite de désaxé ou de détraqué. Les gens ne se rendent pas compte que l’évangile de contrefaçon leur est diffusé avec énormément de subtilité, de déclarations charismatiques aux paroles mielleuses et appuyées par de multiples témoignages personnels. Et sans oublier que le tout est accompagné d’une musique envahissante. Mais c’est un évangile uniquement bâti autour de la personne de Jésus et parlant très peu ou pas du tout de Son Message.
Vous noterez aussi que cet évangile est fondé sur la présomption que l’époque présente est la seule où Dieu tente désespérément de sauver le monde entier. Ceci donne automatiquement l’impression que si aujourd’hui est le seul jour pour être sauvé, tout ceux qui ont vécu sur cette terre avant aujourd’hui, ou qui naîtront demain et par la suite, n’ont aucune chance de salut. Pour ajouter un peu à cette confusion, j’ai entendu un télévangéliste dire avec conviction, en 1986 : « Aujourd’hui est votre seul jour de salut ! » Si c’est vrai, alors nous sommes tous perdus, en 2006, car ce fameux jour, en 1986, est passé depuis longtemps ! Ceux qui déclament un tel message ne savent même pas ce qu’est le salut. Que contenait donc le Message de l’Évangile de Christ pour que Satan s’acharne tellement à vouloir le supprimer de la sorte, au point de le contrefaire dans ses moindre détails ? Le moment est venu de révéler au monde cette vérité si grandiose et merveilleuse.
Le véritable Évangile était la Bonne Nouvelle que Dieu nous a envoyée par Jésus-Christ sur l’établissement futur d’un Gouvernement Mondial sous le règne du Messager Lui-même qui est venu nous l’apporter. Cette vérité étonnante nous révèle la raison pour laquelle l’humanité a été créée sur cette terre. Elle concerne notre bonheur ici-bas avec la possibilité d’avoir une vie éternelle. C’est la dimension totalement en manque dans toute la connaissance humaine. Ce savoir fut pourtant révélé, mais la science humaine, loin de son Créateur, n’a jamais pu le découvrir. C’est ainsi que l’éducation supérieure, axée sur l’évolution, n’est évidemment pas en mesure de l’enseigner. Et, puisque les éducateurs religieux sont, à leur tour, issus de ces hauts lieux de l’instruction universitaire, les religions, séduites par Satan, ne l’ont point révélé ni enseigné.
Vous verrez rarement quelqu’un poser la question à savoir pourquoi nous avons été mis sur terre. S’il y a un dessein spécial, quel est-il ? Y a-t-il, après tout, une raison pour notre existence ? Pourquoi la science, qui se vante d’avoir réponse à tout, n’est-elle pas capable d’expliquer la raison de l’existence humaine, ainsi que l’avenir extraordinaire qui lui est réservé ? Simplement parce que cette connaissance pourtant si essentielle, surpasse le domaine de compétence de la science, de l’éducation universitaire et même de la religion. Pourquoi sommes-nous nés ? Quelles sont la potentialité et la destinée ultime de l’homme ? Mais, encore plus important, quelle est la voie à suivre afin d’accomplir cette potentialité et cette destinée ?
Il existe une seule voie qui mène à la paix, que ce soit entre individus ou entre nations, et seul le véritable Évangile nous en révèle le chemin. Cette voie nous explique les raisons de tous les maux qui affligent les humains et pourquoi nous sommes incapables de résoudre nos problèmes. L’Évangile nous révèle une loi fondamentale qui œuvre au moyen d’une puissance inexorable et inflexible. Elle nous définit ce qu’est la nature humaine et comment elle fonctionne ; ce qu’est l’esprit dans l’homme et comment, à cause de cet esprit en lui, son cerveau diffère complètement du cerveau animal. Pourquoi l’homme peut-il raisonner, formuler des plans, prendre des décisions complexes, inventer toute la technologie existante, envoyer des astronautes dans l’espace, alors qu’ici-bas, il ne peut pas trouver la solution pour vivre en paix avec ses semblables ?
Alors, qui sommes-nous, après tout ? Le véritable Évangile, lorsqu’il est lu, étudié profondément et assimilé avec l’aide de Dieu, nous donne les réponses à toutes ces questions. Les êtres humains gaspillent leur énergie dans la poursuite de fausses valeurs. Et, peut-être inconsciemment, consacrent leur travail et leurs pensées à de vaines occupations. L’Évangile nous explique l’origine du diable et comment, par la séduction, il fourvoie et harcèle sans cesse les humains afin de les détourner de leur potentialité réelle. Bien qu’invisible, il est une puissance qui régit le monde par la ruse et le mensonge. C’est ainsi qu’il a réussi à supprimer la vérité de l’Évangile en y substituant un simple message qui ne peut pas mener au salut.
Le message couramment prêché par certaines communautés à l’apparence chrétienne prête à l’humain la capacité, soit de se sauver tout seul par ses oeuvres, soit d’être réincarné à l’infini, ce qui ne nécessiterait aucune résurrection à l’immortalité. On assure l’homme qu’il n’a vraiment pas besoin de Dieu, car il possède déjà en lui tous les éléments pour être dieu. Si vous croyez que le Nouvel Âge a inventé quelque chose de merveilleux, laissez-moi vous affirmer que cette croyance date de très loin. Alors que Dieu avait défendu à nos premiers parents de manger du fruit d’un unique arbre dans le jardin d’Éden sous peine de mourir, le diable les a sournoisement rassuré en leur disant simplement : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).
Donc, Satan à mis la Parole de Dieu en doute pour tenter de séduire Adam et Eve. A-t-il réussi ou si Eve a demandé à Dieu ce qu’elle devait faire ? Jugez par vous-même ! « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Ils ont douté de ce que Dieu leur a déclaré pour croire plutôt un mensonge. Et c’est ainsi que, jusqu’à ce jour, Satan continue de manipuler habilement tous ceux qui se laissent prendre à ses astuces et à ses ruses. Rappelons-nous que, si l’humanité avait voulu mettre en pratique le vrai message que Jésus est venu nous apporter, nous aurions été épargnés de presque tous les maux, les angoisses, les ennuis et les souffrances endurés inutilement jusqu’ici. Il est impossible de saisir toute la sagesse formidable du véritable Évangile dans un message seulement, car sa portée constitue une étude continue pendant toute la vie du converti.
Même aujourd’hui, la profondeur de l’Évangile est rarement comprise dans sa majestueuse signification parce que Satan, tout au long des siècles, a réussi à produire un écran de fausses religions, prêchant un évangile falsifié ayant l’apparence de vérité, mais rempli d’enseignements erronés. Il existe tellement de contradictions dans ces fausses pédagogies que même les fidèles honnêtes deviennent parfois entièrement confus et emplis de doutes frôlant l’incrédulité. Imaginez maintenant ceux qui sautent d’une religion à l’autre dans le but, au mieux, de savoir ce que chacune prêche. Dans leur emportement, ces pauvres gens risquent de devenir indifférents et tièdes à l’égard des choses exceptionnellement importantes pour leur vie spirituelle.
Peu importe, néanmoins, car Dieu a décrété qu’avant le retour de Jésus pour rétablir toutes choses sur cette terre, « cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Car cet Évangile exige la nécessité d’un salut spirituel pour celui ou celle qui souhaite faire partie, un jour en tant qu’élu, de ce merveilleux Royaume à venir. Quand Jésus est venu la première fois pour proclamer Son message de salut, Son chemin avait été préparé par Jean le Baptiste qui devait accomplir la prophétie : « Une voix crie : Préparez dans le désert le chemin de l’Éternel ; aplanissez dans la solitude une route pour notre Dieu ! » (Ésaïe 40:3).
Lorsque le moment fut venu de commencer Son ministère : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:13-17).
Ensuite, Jésus fut emmené par l’Esprit de Dieu dans le désert où Il jeûna pendant quarante jours. Alors que Son corps épuisé était à son plus faible, Satan est venu le tenter afin de Le faire pécher. Suite à la monumentale défaite du diable, « Jésus, ayant appris que Jean avait été mis en prison, se retira dans la Galilée. Et ayant quitté Nazareth, il vint demeurer à Capernaüm, ville proche de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephthali » (Matthieu 4:12-13). Et, au v. 17, nous lisons : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche. » Dès ce moment Jésus commença à accomplir une prophétie sur Lui-même, donnée par Dieu à Malachie. « Voici, je vais envoyer Mon messager, et il préparera la voie devant Moi, et soudain entrera dans Son temple le Seigneur que vous cherchez, et l’ange de l’alliance que vous désirez. Voici, il vient, a dit l’Éternel des armées. Et qui pourra soutenir le jour de sa venue, et qui pourra subsister quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, et comme la potasse des foulons. Il sera assis, fondant et purifiant l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme on affine l’or et l’argent ; et ils seront à l’Éternel, et ils présenteront des offrandes dans la justice » (Malachie 3:1-3).
Nous avons dans ces trois petits versets une description comprimée de la première venue du Messie en tant que Messager de la Nouvelle Alliance, et son retour quelques 2 000 années plus tard en puissance et en majesté pour établir Son Gouvernement Mondial qu’Il était Lui-même venu nous annoncer. Son temple ne sera pas un bâtiment de pierres ordinaires. Ce sera un temple construit de pierres précieuses formées par les Élus de Dieu, Jésus étant Lui-même la pierre angulaire. En s’adressant aux chrétiens à Éphèse, Paul a déclaré ceci pour nous le confirmer : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).
Aux Corinthiens, Paul a déclaré ceci : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Jésus a donc établi le fondement de ce temple par Son Église qui devait, à son tour, proclamer le même message de l’Évangile que Jésus leur avait donné. Lors de Son premier avènement, Jésus, ayant accompli une partie de cette prophétie de Malachie en fondant Son Église, a convoqué Ses disciples sur le Mont des Oliviers juste avant de monter au ciel. « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20).
Et c’est ce que les vrais disciples de Christ ont continué de faire jusqu’à présent. L’essence de leur message a toujours été : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21). Alors, Jésus doit revenir pour terminer le travail et rétablir toute chose ici-bas. Il reviendra subitement sur des nuées pour enlever Ses élus dans les airs et les prendre auprès de Lui où ils seront instruits du fonctionnement du Gouvernement mondial sous Son règne.
C’est précisément ce que Malachie nous annonce quand il déclare : « et soudain entrera dans Son temple le Seigneur que vous cherchez, et l’ange de l’alliance que vous désirez. Voici, il vient, a dit l’Éternel des armées. Et qui pourra soutenir le jour de sa venue, et qui pourra subsister quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, et comme la potasse des foulons. Il sera assis, fondant et purifiant l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme on affine l’or et l’argent ; et ils seront à l’Éternel, et ils présenteront des offrandes dans la justice » (Malachie 3:1-3). N’oublions jamais que les sept dernières coupes de la Colère de Dieu sont versées sur la terre après l’enlèvement des Élus de Dieu. Alors, qui pourra subsister quand Christ paraîtra dans toute Sa splendeur pour détruire à tout jamais le système babylonien qui s’est toujours opposé aux lois de Dieu ? Jésus et Ses prémisses viendront ensuite établir le Gouvernement de Dieu sur terre. Pendant mille années, les Élus enseigneront les nations dans la voie de Dieu. Ils apprendront à vivre dans la paix et en harmonie.
Regardons la prophétie donnée par Dieu à Ésaïe, en rapport direct avec l’installation du Royaume de Dieu sur terre. Ésaïe 2 : « 1La parole qui fut révélée à Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem. 2Il arrivera, aux derniers jours [lors du retour de Christ], que la montagne [le Royaume, le Gouvernement de Dieu] de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes [Daniel 2:44], et s’élèvera par-dessus les collines [gouvernements mondiaux] ; et toutes les nations y afflueront. 3Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob [faisons partie du Gouvernement de Dieu] ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. 4Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. 5Maison de Jacob, venez et marchons à la lumière de l’Éternel ! 6Car tu as rejeté ton peuple, la maison de Jacob, parce qu’ils sont pleins des pratiques de l’Orient [rites babyloniens] et adonnés à la divination [tout genre de sorcellerie] comme les Philistins, et qu’ils s’allient aux enfants des étrangers. 7Son pays est plein d’argent et d’or, et il n’y a point de fin à ses trésors [prêts indéfiniment disponibles chez les banquiers mondiaux pour l’armement] ; son pays est plein de chevaux, et il n’y a point de fin à ses chars [des milliards consacrés à la production militaire]. 8Son pays est plein d’idoles [des bâtiments ecclésiastiques partout] ; ils se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains [les innombrables statues et icônes], devant ce que leurs doigts ont façonné. 9Et les hommes sont humiliés, et les grands sont abaissés ; mais tu ne leur pardonneras point ! 10Entre dans les rochers et cache-toi dans la poussière, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté ! [Apocalypse 6:15-16]. 11L’homme aux regards superbes sera abaissé, et l’homme orgueilleux sera humilié ; et l’Éternel seul sera grand en ce jour-là. 12Car l’Éternel des armées aura son jour, contre tout ce qui est orgueilleux et hautain, et contre tout ce qui s’élève, pour l’abaisser ; 13Contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, et contre tous les chênes de Bassan ; 14Contre toutes les hautes montagnes, et contre tous les coteaux élevés [tous les gouvernements du monde] ; 15Contre toute haute tour, et contre toute muraille forte ; 16Contre tous les navires de Tarsis, et contre tout ce qui plaît à la vue.17Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, 18Et toutes les idoles disparaîtront [destruction de tous les temples du monde, toutes religions confondues]. 19Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre [Apocalypse 6:15-16]. 20En ce jour-là, l’homme jettera aux taupes et aux chauves-souris ses idoles d’argent et ses idoles d’or, qu’il s’était faites pour les adorer ; 21Et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des montagnes, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre. 22Cessez de compter sur l’homme, qui n’a qu’un souffle dans ses narines [le gouvernement de l’homme par l’homme aura cessé pour toujours] ; car quel cas peut-on faire de lui ? » Il est question ici de la descendance d’Israël, c’est-à-dire, le « christianisme » moderne tel que décrit dans Ézéchiel 16 !
Viendra ensuite la deuxième Résurrection pour tous ceux que le système babylonien, tout au long de l’histoire de l’humanité, a séduits à tout croire, sauf à l’Évangile véritable du salut. Et finalement, nous arrivons à la résurrection des rebelles que Dieu détruira dans le feu de la géhenne. La terre sera donc purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste. « Après cela viendra la fin, quand il [Jésus] remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance ; car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort ; car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1 Corinthiens 15:24-28).
Jésus est venu prêcher l’Évangile annonçant l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Dès le départ, Il a dit : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Jésus annonçait simplement que la période de temps où Dieu Lui-même viendrait Se manifester dans la chair humaine pour annoncer au monde ce qui avait été prophétisé dans l’Ancien Testament, était en effet accompli. Le temps était donc venu d’annoncer que l’établissement du Royaume de Dieu approchait. C’est précisément ce que les apôtres, qui furent instruits par Jésus, ont aussi prêché abondamment avec conviction.
Paul pareillement a proclamé ce même Évangile aux Gentils. Mais c’est Jésus qui avait entamé ce processus quand Il a déclaré : « Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4:43). Alors : « Ayant assemblé ses douze disciples, Jésus leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies. Et il les envoya annoncer le royaume de Dieu, et guérir les malades » (Luc 9:1-2). Pendant ce temps, Jésus « prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:44). Les paraboles utilisées par Jésus se rapportaient en grande majorité au Royaume de Dieu. En expliquant une des paraboles à Ses disciples, Jésus leur a déclaré : « Il vous est donné de connaître le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux du dehors, tout est annoncé en paraboles » (Marc 4:11).
Jésus employait souvent des choses physiques comme comparaison pour passer Son message. Dans Luc 13:18, Il dit : « A quoi est semblable le royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ? » Et, au verset 19, Jésus leur dit : « Il est semblable à une graine de moutarde, qu’un homme prend et met dans son jardin ; et elle croît et devient un grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel habitent dans ses branches. » Jésus prêchait avec tellement de puissance et de conviction que plusieurs croyaient que le Royaume serait établi par Jésus à ce moment-là. « Comme ils écoutaient ce discours, Jésus continuant, proposa une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils croyaient que le royaume de Dieu allait paraître bientôt » (Luc 19:11). Mais au verset 12, Il dit donc : « Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. »
Cette parabole explique clairement que Jésus devait retourner au Père, Sa mission accomplie, pour revenir plus tard pour prendre possession du Royaume, après avoir préparé Ses Élus devant régner avec Lui durant le Millénium. Apocalypse 5:9-10 nous dévoile ce moment futur magnifique où les Élus s’adressent à Jésus et chantent « un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Pas au ciel, mais bel et bien ici sur la terre !
Pour passer leur message, beaucoup de télévangélistes utilisent à l’heure actuelle l’expression « prêcher le Christ aux nations ». Ils parlent de Christ, prêchent un évangile de grâce, et parlent de salut. Alors, qu’y a-t-il de mauvais à parler de ces choses ? Absolument rien, car l’Évangile parle aussi de cela. Mais quand on prêche ces choses dans un contexte où Jésus aurait aboli les commandements de Son Père, ayant transformé la grâce en licence pour désobéir, on appelle cela prêcher un autre évangile. Je ne parle pas d’une pratique récente, car cette situation existait déjà au premier siècle. Paul a été obligé de mettre les chrétiens de Corinthe en garde contre cette infiltration satanique dans l’Église par de faux ministres. Dans 2 Corinthiens 11:4, Paul leur dit : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »
Paul ne plaisante pas ici, car, aux versets 13 à 15, il dit expressément : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. » Jude également abonde dans le même sens que Paul. Ayant le salut des convertis à cœur, plein d’ardeur, il écrit ceci aux disciples de Christ : « Touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).
Quand on prêche « qu’une fois sauvé, vous êtes toujours sauvé », peu importe ce que vous faites après votre supposée conversion, on est loin de prêcher ce que Jésus a prêché. À Rome, quelques nouveaux convertis crurent à ces faux prophètes qui prêchaient qu’il était impossible de pécher sous la grâce, car, une fois sous la grâce, tout était permis. Alors Paul rectifie la situation en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).
Pourquoi ces chrétiens de Rome pensaient-ils cela ? Ils croyaient, comme beaucoup aujourd’hui, que le sacrifice de Christ, en plus de pardonner nos fautes passées, pardonne aussi d’avance nos fautes FUTURES ! Donc, selon leur logique, plus nous péchons, plus cette « grâce » abonde ! Or, il y a certains problèmes graves attachés à cette logique fallacieuse : 1) il devient inutile de demander pardon à Dieu parce que nos péchés sont « déjà pardonnés » ; 2) le péché impardonnable, celui qui mène à la seconde mort, ne peut ainsi exister, car Dieu pardonnant D’AVANCE nos péchés, il n’y a plus de péché qu’Il ne peut pardonner (même si nous refuserions de nous en repentir) ; et enfin, 3) nous n’avons donc plus à persister et à persévérer jusqu’à la fin, le travail du salut étant déjà inexorablement scellé ! Constatons que ce n’est manifestement pas ce qu’a prêché Jésus…
A certains chrétiens baptisés qui avaient demandé à Jean si, après leur baptême, ils pouvaient encore pécher, ayant déjà été purifiés par le sang de Jésus, voici la réponse de Jean : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Oui, il est encore possible pour un converti de pécher, mais si nous confessons nos péchés, Dieu demeure toujours fidèle pour nous les pardonner. Ceux qui prêchent le contraire ne peuvent même pas prétendre être ministre de Christ, car Sa parole n’est pas en eux. Jésus a également déclaré ceci : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:10). La transgression de la Loi divine demeure toujours un péché et Jésus en était une preuve vivante en gardant les commandements de Son Père.
Certaines dénominations affirment que le Royaume est dans le cœur des chrétiens ; qu’une sorte de sensation euphorique dans le cœur et de bien-être spirituel. Or, Paul a dit « que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50). À Nicodème un des principaux Juifs, Jésus a déclaré ceci : « si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Et, au verset 5, Jésus a ajouté : « si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». Donc, selon les paroles mêmes de Jésus, le Royaume de Dieu sera quelque chose qu’on pourra non seulement voir, mais y entrer aussi. Alors à ces « ministres » qui prêchent le contraire de Christ, j’aimerais tout simplement leur répondre par la Parole de Dieu. Si notre seule alternative se limite à croire un homme ou croire Dieu : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4).
Il est donc grand temps que nous venions à comprendre réellement ce qu’est le Royaume de Dieu. L’Éternel donna à Daniel de pouvoir expliquer au roi Nébucadnetsar de Babylone que son propre royaume était le précurseur d’une succession de quatre royaumes qui seraient, un jour, remplacés par un dernier Royaume composé de la Famille divine et où Dieu gouvernera. Car « le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44). Notez que le Royaume qui viendra anéantir tous ces autres royaumes subsistera à leur place éternellement. Comment, alors, a-t-on pu corrompre le monde entier à croire que ce Royaume de Dieu serait installé au ciel ou dans le coeur, alors que les royaumes qu’il viendra remplacer étaient, et sont toujours sur la terre ? Satan a vraiment séduit tout le monde depuis sa rébellion, quand : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9).
Donc, ce Royaume, composé d’immortels, ne sera jamais remplacé, car il subsistera éternellement. Mais que feront ces immortels durant l’éternité ? Dieu Se révèle à nous dans la Bible en tant que Créateur de tout ce qui existe. Pas seulement de la terre, mais de l’univers infini, un univers dont les frontières demeurent, jusqu’à ce jour, un mystère pour nos hommes de science. Est-ce possible qu’il puisse y avoir un rapport entre les multiples galaxies ― avec leurs puissants soleils, leurs innombrables planètes ― et l’homme créé à l’image de Dieu ? Vous êtes-vous déjà posé des questions au sujet de toutes ces étoiles brillantes que vous pouvez facilement contempler par une nuit sans nuage ? Elles forment un prodigieux spectacle lumineux étalant à certains endroits de véritables cascades de lumières étincelantes.
Les hommes de science nous assurent que bon nombre d’entre elles sont de formidables soleils, amplement plus volumineux que le nôtre. Ces savants nous affirment que ces étoiles, tout comme notre soleil, sont entourées de planètes. Nos astronomes prétendent aussi que, selon la théorie de l’évolution, beaucoup de ces planètes seraient habitées. Est-il possible que tout cela aurait tout bonnement évolué à l’improviste, ou si tout est le résultat d’une création planifiée par un Créateur Tout-Puissant, doué d’une Intelligence Suprême ? Pour ce qui est d’autres planètes habitées, les Saintes Écritures nous révèlent ceci : « Quant aux cieux, les cieux sont à l’Éternel ; mais il a donné la terre aux enfants des hommes » (Psaumes 115:16). Il n’y a aucun endroit dans la Bible laissant paraître le moindre soupçon qu’il puisse y avoir de la vie humaine ailleurs que sur la terre.
Même les hommes de science n’ont jamais trouvé de signes probants de vie sur aucune autre planète de notre système solaire, encore moins dans notre galaxie. Malgré cela, ils entretiennent quand même l’espoir de trouver autre chose dans les innombrables galaxies ― qui demeurent pourtant un mystère pour eux ― dans la vraisemblable espérance de prouver leur théorie sur l’évolution. Mais rassurez-vous : jusqu’à ce jour, l’évolution reste une théorie et NON une réalité. Toutefois, sous l’inspiration divine, le roi David a dit ceci : « Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Tu as établi ta majesté au-dessus des cieux … Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? » (Psaumes 8:2, 4-5). Néanmoins, Dieu « n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons » (Hébreux 2:5). Notez bien qu’il est question d’un événement futur ici.
Ce texte d’Hébreux se réfère maintenant à Jésus, bien qu’il soit tiré du Psaume 8. Hébreux 2:8-12 nous dit : « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges [Lui aussi], afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. »
En d’autres termes, les chrétiens habités par l’Esprit de Dieu, seront cohéritiers de Christ lors de Son avènement. Ils hériteront de tout ce que Christ a déjà reçu. Voici de quelle manière Christ a déjà été couronné de gloire et d’honneur, et est déjà en possession de Son héritage. Dans les temps anciens, Dieu parlait aux hommes par Ses prophètes. Mais Dieu « nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:2-3). Ici, nous sommes loin d’un Christ mort, impuissant et pendu à une croix, comme on le présente dans les églises.
Jésus ressuscité soutient déjà tout l’univers, car Sa Puissance divine est illimitée. Ceci établit aussi Sa supériorité sur les anges qui sont des êtres créés pour servir. « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Leur rôle est de subvenir à nos besoins alors que, présentement, nous sommes inférieurs à eux. Mais nous sommes destinés à être héritiers avec Christ de tout ce qu’Il possède, en tant que fils et filles nés de Dieu. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Le chrétien en qui le Saint-Esprit vit doit se laisser conduire par Lui. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:14-15).
Jésus, le Fils unique engendré du Père, est déjà passé, par la résurrection, à l’immortalité afin d’être « le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Nous, les êtres humains, nous avons « reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:15). Voilà la destinée réservée à tous ceux et celles qui décident de donner librement et volontairement leur vie à Christ, notre grand frère et le Pionnier de notre salut. Notre potentiel et notre destin sont si merveilleux et magnifiques que toute la création de Dieu attend la manifestation de Ses Enfants. « En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:19-21).
Il est impossible d’écrire un passage plus grandiose et plus révélateur à propos du potentiel que Dieu a mis en chaque individu qu’Il a créé et qui est disposé à suivre volontairement son Créateur. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Donc, au retour de Jésus dans toute Sa puissance et Sa gloire, Ses Élus naîtront subitement, immortels, par une résurrection, dans la Famille divine. Ésaïe 66:8-9 : « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? 9Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? »
« Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Donc, nous régnerons avec Jésus pendant mille ans afin d’instruire d’abord les survivants de la grande tribulation. Ensuite ceux qui naîtront et se convertiront durant ce Millénium formeront subséquemment les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Paul encourageait continuellement les chrétiens à Corinthe à grandir dans la connaissance de Dieu et en sagesse. Voici pourquoi : « Ne savez-vous pas que les Saints jugeront le monde ? et si vous jugez le monde, êtes-vous indignes de juger des moindres choses ? » (1 Corinthiens 6:2).
Viendra ensuite la deuxième Résurrection où les Élus enseigneront les milliards d’êtres humains que Satan à séduit depuis Adam et Ève en les détournant de la véritable Parole de Dieu. « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12). Notez que Dieu ouvre les livres par lesquels ces morts seront jugés. Mais de quels livres est-il question ? Il ne peut s’agir que des mêmes 66 livres qui forment le canon de la Bible et par lesquels les Élus aussi avaient été instruits et jugés. 1 Pierre 4:17 : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu. » Les Élus ! Mais notez également qu’un autre livre, le livre de vie est aussi ouvert par Dieu pour accepter les noms de toutes les personnes séduites par Satan tout au long des siècles, et qui recevront leur première chance au salut. Ceux qui se convertiront seront alors inscrits dans le livre de vie et viendront s’ajouter aux nations qui se sont converties durant le Millenium.
Cette deuxième Résurrection est très mal comprise et mal enseignée par presque toutes les églises chrétiennes qui prétendent qu’il ne s’agit seulement que d’une résurrection destinée à la destruction. Si cela est vrai, alors pourquoi Dieu ouvre-t-Il le LIVRE de VIE ? Si celui-ci est déjà complet, il devrait rester fermé ! Nous vous proposons de lire notre article La Deuxième Résurrection où sont donnés tous les détails. Il y a cependant une Troisième Résurrection consacrée à la destruction par le feu de tous ceux qui, jusqu’à la fin, résisteront à la conversion. C’est alors que la terre entière sera également purifiée du même coup par ce feu et, quand elle sera purifiée, la Jérusalem céleste descendra du ciel sur la terre et Dieu Lui-même viendra habiter ici-bas avec Ses enfants. C’est alors que Dieu placera la domination de l’univers entier sous l’administration éternelle de Sa Famille.
Même les hommes de science, avec leurs puissants télescopes, nous dépeignent un univers qui, à l’heure actuelle, baigne dans un état de détérioration. C’est pourquoi la création entière attend impatiemment la manifestation des enfants de Dieu, car notre travail sera de rendre l’univers entier semblable au jardin d’Éden que Dieu avait créé pour nos premiers parents. Voilà la vérité que Satan a toujours réussi à cacher à l’humanité tout au long des siècles au moyen d’un faux évangile rempli de culpabilité, de mensonges et non d’espoir. Mais Paul nous dit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption [dans la Famille de Dieu], la rédemption de notre corps [de mortel à immortel] » (Romains 8:19-23).
L’Évangile que Jésus est venu nous donner se rapporte au Royaume de Dieu et à son établissement futur sur cette terre. Jésus est venu nous instruire personnellement sur la seule façon d’y parvenir. Dieu est Créateur et le Souverain Maître de Sa création. Son Plan a toujours été de Se former une famille composée d’êtres vivants à Son image et à Sa ressemblance, avec qui Il pourrait partager Sa création en nous donnant juridiction sur elle. Alors que Satan a séduit l’humanité entière à croire qu’elle pouvait aller au ciel, Dieu nous dit exactement le contraire. C’est Lui qui descendra du ciel pour venir vivre avec Sa Famille divine sur la terre qui deviendra le Quartier Général de l’administration de l’univers entier.
Regardons ensemble ce que Dieu a donné à Jean de voir et d’écrire. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi, Jean, je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:1-4). Fini la souffrance, le deuil et les malheurs causés par Satan.
« Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. » (Apocalypse 22:3-6).
Pour ceux qui prêchent que seuls les Élus de la première résurrection auront accès à cette sainte cité, regardons la description que Jean nous donne de cette Jérusalem céleste. « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées [durant le Millénium et lors de la deuxième Résurrection], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations ». (Apocalypse 21:22-26).
Pour ceux qui raisonnent que ce ne sont que des fables et des illusions d’enfants, voici ce que Dieu nous déclare : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Alors, que ceux qui ont des oreilles pour entendre…
Dans la Famille de Dieu, il y aura de l’harmonie et de la joie, dans une immortalité passée à embellir éternellement toutes ces galaxies qui attendent présentement la manifestation de ceux qui feront ce travail merveilleux. Nous ne serons jamais fatigués ou au bout de nos forces. Nous serons pleins d’énergie, de vitalité, de force, et ce, éternellement. Quelle potentialité ! Quelle espérance !
Voilà ce que Dieu a préparé pour tous les humains, et ce que je souhaite personnellement à chacun de ceux qui lisent ces mots. Mais ne tardez pas, parce que Jésus nous exhorte fortement par ces mots : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:7). Soyons obéissants à Dieu et, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie, notre salut est assuré !