D.169 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 6

 

par Guy Richer

Deuxième Partie

Sociétés secrètes

 

Rose-croix

Chevaliers Templiers

 

Comment les sociétés secrètes ont-elles commencé, et pourquoi se devaient-elles d’être secrètes ? La réponse est à la fois choquante et pleine de renseignements, car elle pose le fondement d’une bonne compréhension de toutes les sociétés secrètes. Auteur chrétien, Alexander Hislop publia un livre intitulé Les Deux Babylones : le culte papal.

Il déclara que les sociétés secrètes remontent au temps de Nemrod qui devint, après sa mort, le « premier des mortels déifiés ».

Qui était Nemrod ?

Quelques années à peine après le grand Déluge, duquel ne survécurent que Noé et sa famille, un homme puissant s’éleva et de son sein sortit ce que l’on nomme aujourd’hui l’ancienne Babylone.

Son nom était Nemrod, puissant guerrier, et, par sa présence formidable, il en imposa sur l’ensemble de la race humaine.

Nemrod institua ouvertement un système satanique d’idolâtrie et beaucoup de gens s’assemblèrent autour de ce culte. À cette époque, le système religieux prédominant sur le monde était le culte rendu au Vrai Dieu Unique. Peu après que Nemrod eut établi sa religion « alternative », fondée sur l’idolâtrie et la sorcellerie, Sem, un des fils de Noé, fut grandement irrité et Dieu Tout-Puissant le motiva à écarter Nemrod. Sem l’attaqua par voie militaire, le défit et le fit prisonnier. Sem exécuta Nemrod ainsi que bon nombre de ses prêtres et de ses disciples sataniques. Comme exemple de la nature complète de sa victoire, Sem ordonna que le corps de Nemrod fut dépecé en morceaux. Chacun de ces morceaux fut expédié de par tout le monde connu de l’époque afin de démontrer à tous que l’on ne tolérerait pas le culte à Satan par la sorcellerie et l’idolâtrie. Le monde en fut sauf de cette vague de mal.

Cependant, l’épouse de Nemrod, Sémiramis, et quelques prêtres survivants joignirent leurs forces pour créer une religion secrète clandestine. Ils déifièrent Nemrod, créant ainsi une contrefaçon du Vrai Messie, Jésus-Christ. Ils conçurent un système de Mystères sataniques destinés à se répandre sur toute la terre. Les enseignements de ces « Mystères », comme on en vint à les appeler, ramenèrent très subtilement les hommes vers le même système de Nemrod de magie et d’idolâtrie que Sem avait anéanti avec tant de vigueur. Ce faux sentier était présenté de manière attrayante aux hommes à qui l’on promettait une connaissance cachée, en les séduisant par l’attrait qu’il y avait à garder cette connaissance secrète, et en les liant ensemble par de sévères serments ainsi que des signes et des poignées de main secrètes.

C’est ainsi que débutèrent les sociétés secrètes, quelques générations après le Déluge, aux environs de 2 200 avant J.-C.. Donc, les sociétés secrètes existent depuis plus de 4 000 ans dans l’histoire humaine ; elles se sont avérées littéralement l’église de Satan dès le commencement. Elles s’opposaient de façon absolue à chaque partie du plan de Dieu pour l’humanité et s’étaient engagées à le détruire. Cet engagement envers la destruction du système de Dieu était énoncé de telle manière que leurs membres furent trompeusement amenés à penser qu’en réalité, ils accomplissaient le « bien ». Est-ce pour cela que Dieu a donné l’avertissement suivant, dans Ésaïe 5:20 :

« Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! » ?

Les sociétés secrètes renversent littéralement la définition des mots et ainsi qualifient le bien de Dieu de mal et le mal de Satan de bien.

Il y a encore une autre raison pour laquelle les sociétés secrètes devaient s’établir dans l’ombre et le demeurer. Leur but n’était rien de moins que le renversement de tous les gouvernements existants et de la religion de Dieu. Si elles avaient tenté d’installer publiquement leurs organisations, les autorités dirigeantes les auraient arrêtées immédiatement pour trahison et les gens qui règlent leur vie sur les préceptes du système établi par Dieu auraient réclamé à grand cri leur arrestation et leur exécution. Donc, leurs desseins et leurs activités devaient être réalisés dans le plus grand secret. En outre, les leaders de ces sociétés secrètes croyaient que leur pouvoir irait en s’accroissant s’ils demeuraient absolument dans l’ombre la plus opaque.

Par le biais des sociétés secrètes, on préserva jusqu’à nos jours le système satanique babylonien d’où surgira bientôt le dernier système antichrist qui essaiera d’anéantir le système de Dieu, comme le planifient les sociétés secrètes depuis le début. À ce moment-là, le monde entier sera envahi par la restauration publique de l’ancien système babylonien du culte à Satan.

Nous en sommes aujourd’hui très près ; ne nous surprenons donc pas de ce que Dieu identifie, dans le livre de l’Apocalypse, le système de l’Antichrist à « Mystère, Babylone » (chapitre 17). Dieu est fort précis et littéral dans Ses prophéties.

Les membres des sociétés secrètes ne se sont toujours joints que sur invitation seulement, créant de cette manière une confrérie se considérant exclusive, séparée et supérieure au reste des gens de la société. Cette attitude arrogante était encore rehaussée par l’enseignement qu’il existait un savoir temporel spirituel caché à n’être révélé qu’aux Initiés seulement, aux « Sages », comme ils se qualifient eux-mêmes. Ces Sages croyaient que leurs Mystères étaient hors de la portée intellectuelle du peuple, de la « vulgaire » masse des gens. En effet, cette arrogance était tellement répandue chez les Sages de ces sociétés secrètes qu’ils entamèrent le processus d’enseigner des faussetés aux gens du peuple, se réservant le « véritable savoir spirituel temporel » pour eux seuls. Ces hommes différaient en cela des faux enseignants religieux tels que Mahomet et Bouddha, qui tentaient de partager leur savoir avec la masse. Les sociétés secrètes sont allées très loin dans la dissimulation de leurs connaissances aux regards des gens du peuple.

Soyons clairs sur ce point : aucun adepte d’une société secrète ayant appris le savoir occulte n’eut le droit de révéler cette connaissance aux gens du peuple. La punition pour pareille révélation était la mort, la plus extrême et douloureuse possible.

Étant donné que chaque membre apprenait de terribles informations, qu’il avait promis de tenir absolument secrètes vis-à-vis toute personne n’étant pas membre, les adeptes commencèrent à développer deux personnalités distinctes. L’une de ces personnalités était du domaine public et l’autre demeurait extrêmement secrète. L’art de la duperie, même auprès des membres de la famille, était rapidement assimilé. La personne extérieure que voyaient ses congénères, par ses paroles et ses actions, était fort différente de la personne intérieure.

Nous passerons en revue, le plus chronologiquement possible, les principales sociétés secrètes avec un bref historique pour chacune en remontant jusqu’à aujourd’hui.

Vous serez assurément étonnés et désolés d’apprendre combien ces sociétés sont actives plus que jamais partout dans le monde, aujourd’hui même.

Vous devez savoir ces choses, car il s’agit directement du monde dans lequel nous vivons, ainsi que nos enfants. Leurs décisions ont une incidence directe sur notre quotidien. Vous allez apprendre de nombreuses choses que vous ne soupçonniez aucunement parce qu’elles vous ont été imposées de façon insidieuse et mensongère. Vous en avez déjà appris plusieurs dans la première partie de ce séminaire. Nous allons donc continuer en apprenant ce qui se cache réellement derrière les « écrans de fumée » et en découvrant la vérité sur les projets que ces sociétés secrètes sont en train de mettre en place sur la terre entière.

La Société secrète des Rose-croix

Cette organisation remonte à la plus haute antiquité égyptienne ; elle est en mesure de faire connaître une sagesse précieuse, communiquée jadis par des « maîtres » et transmise de génération en génération par des initiés. Parente de la Franc-maçonnerie, la Rose-croix serait plus ancienne que cette dernière. L’emblème de l’ordre est une croix portant en son centre une rose rouge. Il existe des « loges rosicruciennes » dans la plupart des pays du monde, de nombreuses publications rosicruciennes et une « Université Rose-croix Internationale ».

L’organisation se présente comme un mouvement fraternel et philosophique, mais non religieux. La page d’accueil du site www.rose-croix.org comporte cette devise : « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers. »

Le rosicrucianisme implique toute une série d’initiations occultes, selon ses propres termes, il propose « un art de vivre pour le cœur et l’esprit », et promet à ses adeptes la connaissance des lois de l’univers et de la nature. Il leur promet aussi la pleine compréhension du sens de l’existence, l’éveil de leur créativité et de tout leur potentiel humain.

(Ce sont toutes des promesses que la Rose-croix est incapable de tenir, car la véritable connaissance ne s’y trouve pas. Ce sont des « savoirs d’homme », inspirés par Satan. Il s’agit donc d’un instrument de désinformation.)

Parmi les « membres illustres » qui auraient appartenu au mouvement, on trouve Pythagore, Platon, Aristote, Thomas d’Aquin, Copernic, Descartes, Leibnitz, Swedenborg, Balzac…

Le rosicrucianisme se destine à une petite élite, à des « initiés ».

Il enseigne que les êtres humains doivent passer par un grand nombre d’incarnations sur la terre pour parvenir enfin à être « absorbés en Dieu ». Ils parlent d’une « illumination », d’une fusion à jamais consciente dans le tout cosmique. Comme vous voyez, le « Nouvel Âge » n’a rien inventé ! Toutes ces idées tirent leur source des livres de la Kabbale (terme qui veut dire « tradition »). C’est pour cela que, à mesure que nous allons avancer, nous verrons une similitude des doctrines d’une société secrète à l’autre.

Le rosicrucianisme enseigne qu’il est possible, dans certains cas, de communiquer avec des êtres chers qui sont décédés, « à condition de nous élever vers eux, et de ne pas les faire descendre vers nous ». Ce ne serait plus, alors, du spiritisme.

La philosophie rosicrucienne recommande l’astrologie. Ses adeptes s’adonnent à la pratique de la « projection astrale », c’est-à-dire, la sortie du corps en esprit ; ils cultivent la « perception extra-sensorielle », la transmission de pensée, l’hypnotisme, l’alchimie, et bien d’autres techniques occultes. Tout cela se retrouvait déjà dans les enseignements millénaires de la kabbale juive qui découle, elle aussi, des traditions égyptiennes, elles-mêmes récipiendaires du « savoir babylonien ».

Depuis 1909, cet Ordre, qui a son siège principal en Californie, est dirigé par des Grands Maîtres et comprend divers degrés.

Au Québec, les groupes rose-croix existent en plusieurs milieux et se composent de plusieurs variétés.

Ce groupe affirme croire que nous avons en chacun de nous un grain divin — la rose — qui, pour s’épanouir, doit s’accrocher à la croix afin que l’Autre naisse… Par divers degrés d’initiation, nous pourrions, selon eux, équilibrer notre vie, l’harmoniser.

La Rose Croix est donc une digne descendante de l’esprit de Babylone et en porte le flambeau jusqu’à aujourd’hui.

Les Chevaliers Templiers

LA LIGNÉE DU SAINT-GRAÄL ET SES INFLUENCES SUR NOTRE MONDE !

La lignée du Saint-Graäl remonte au roi français Mérovée, 458 apr. J.-C., avec toute la lignée des rois d’Europe et même le pape Étienne IX, chef de l’Église catholique, au 11e siècle.

Charlemagne et Pépin III se diront mariés à des princesses mérovingiennes. Le roi français Philippe Auguste II, fils de Louis VII, capturera par la suite le duché d’Anjou et le transférera à la dynastie des Habsbourg qui prospérera à travers l’Europe.

Les croisades joueront alors un rôle majeur pour cette lignée royale. Les Français en mirent plusieurs sur pied, se donnant pour mission de libérer la Terre Sainte des Musulmans.

En l’an 1061 apr. J.-C., Geoffroy de Bouillon conquit Jérusalem. Il se déclara de la lignée de David et créa une société secrète nommée « l’Ordre de Sion », appelée aujourd’hui les « Prieurs de Sion ». Dans les années suivantes, Geoffroy de Bouillon et son groupe secret établirent des plans pour réaliser leurs objectifs.

En 1118, Hugues de Payns créa les « Chevaliers Templiers » qui élirent Beaudoin de Renauld, frère de Geoffroy, leur 1er Grand Maître. Ils adoptèrent le blason mérovingien comme emblème, symbolisé par une croix rouge.

Buts affichés des Chevaliers Templiers :

Premièrement, surveiller les routes de Jérusalem pour les pèlerins ! Ils se déclarèrent soumis au pape et à aucune autre autorité. Les « neuf » personnes, appelées les « pauvres chevaliers », se rendirent à Jérusalem et furent reçues dans les quartiers de Beaudoin.

Ces chevaliers y passèrent une dizaine d’années à une activité précise : ils creusèrent les alentours du Temple pour y découvrir les trésors du roi Salomon.

En 1953, un rouleau de cuivre, découvert près de la mer Morte, indiqua qu’un trésor de près de 138 tonnes d’or et d’argent y avait été englouti par les prêtres juifs, en l’an 70 apr. J.-C..

Ils revinrent donc en Europe avec les richesses de Salomon. Ils bâtirent des châteaux partout en Europe et devinrent les fameux gardiens du Graäl. Éblouis par la richesse et le pouvoir, ils se séparèrent bientôt de l’évêque de Rome et établirent leur propre loi !

Ils mirent sur pied un système bancaire à travers toute l’Europe et prêtèrent aux rois et aux gouvernements. Ils inventèrent un système de transfert d’or d’une ville à une autre, ou d’une banque à une autre simplement en écrivant une note sur un papier. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui un « chèque ».

LEUR VRAI BUT ÉTAIT LE CONTRÔLE MONÉTAIRE ET POLITIQUE AU NIVEAU MONDIAL.

Sentant la menace, les rois de France essayèrent alors de les détruire. Ils firent donc kidnapper le pape Boniface VIII et tuer son successeur Bénédicte XI et, en 1305, le roi Philippe Lebel, dit le « roi de fer », s’arrangea pour placer son propre candidat à la papauté, Clément V, évêque de Bordeaux.

Ensemble, ils organisèrent l’Inquisition et tentèrent de se débarrasser des mérovingiens et de s’enquérir des trésors.

Le 13 octobre 1307, tous les Templiers de France furent arrêtés, incluant leur Grand Maître, Jacques de Molay.

De Moley et Geoffroy de Charney (propriétaire du Suaire de Turin) moururent brûlés sur le bûcher !

Les Templiers français avaient un refuge en Écosse qui s’appelle aujourd’hui le « Rite Écossais ». Au temps de la Révolution française, on regardait les Templiers comme des architectes, des mages, des sages, de véritables surhommes ! On les considérait comme des héros, voire, des mystiques !

La mort de Jacques de Molay aux mains du roi Philippe ne fut jamais oubliée ! Durant la Révolution française, alors que la tête de Louis XVI roulait au bas de la guillotine, un homme s’approcha de l’échafaud, plongea sa main dans le sang du roi, la secoua autour de lui, et s’écria : « Jacques de Molay, tu es vengé ! ».

Les objectifs, les connaissances et l’esprit des Templiers se perpétuent encore de nos jours dans les loges maçonniques. Il existe même, aux Etats-Unis, une société appelée « Société Jacques-de-Molay » !

Les mormons et les maçons ont des rites issus des Templiers.

Helena Blavatsky parla de la sagesse des Templiers. (Helena Petrovna Blavatsky fut une sorcière avouée, maîtresse et prêtresse théosophique et instigatrice du mouvement Nouvel Âge moderne).

Adolf Hitler faisait partie d’une société secrète issue des Templiers et appelée « Groupe de Thulé » qui, plus tard, se transformera en « Parti Nazi ».

Au début appelés les « Prieurs de Sion », ils avaient trois buts :

a) acquérir les biens du monde ;

b) développer un Gouvernement Mondial ;

c) asseoir sur le trône un seul roi, avec la pensée mérovingienne.

En 1979, des reporters de la British Broadcasting Corporation (BBC) demandèrent à Pierre Chartrand de St-Clair, secrétaire général des Prieurs de Sion, si ceux-ci possédaient encore le trésor de Sion. Il répondit : « Il sera retourné à Jérusalem quand le temps sera venu !!! »




D.168 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 5

 

par Guy Richer

alternatives

 

LA DÉMOCRATIE CONTRACTUELLE

Les citoyens veulent le pouvoir de changer les choses.

LA DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE

Rien, dans notre système politique actuel, n’oblige un politicien à remplir ses promesses. Un politicien peut dire n’importe quoi, avant, et faire n’importe quoi, après une élection. Ce qui a été dit n’a pas valeur de contrat. Est-ce bien ce qu’on a en tête quand on parle de démocratie : un mandat en blanc pour faire n’importe quoi ? Non, bien sûr, n’est-ce pas ? Eh bien, vous avez tort ! La réponse est « oui ». Dans une démocratie représentative, le gouvernement élu peut faire n’importe quoi.

UNE DÉMOCRATIE CONTRÔLÉE

Dans une démocratie contrôlée, les députés ne font pas ce que les électeurs voudraient qu’ils fassent, mais ce que leur parti leur dit de faire. Ce n’est pas un abus de confiance, ni de la fausse représentation, c’est la règle actuelle du jeu. Un député doit voter selon la ligne de son parti, sans quoi il en est exclu ; ce qui signifie qu’il ne sera sans doute pas réélu.

VERS LA DÉMOCRATIE CONTRACTUELLE

Dans la démocratie contractuelle, le rôle des partis, de leurs chefs et des députés est différent. La démocratie contractuelle est un effort ultime pour redonner à la politique une image d’honnêteté, d’efficacité et de démocratie réelle. Pour ce faire il faudrait :

  • que soit élu, dans chaque circonscription électorale, dès la prochaine élection générale, un député INDÉPENDANT qui ne sera au service d’aucun parti, mais qui se sera donné pour seule mission de représenter ses électeurs ;
  • que ces députés indépendants, majoritaires à l’Assemblée nationale, s’engagent à voter un amendement à la loi électorale distinguant pour l’avenir, comme aux États Unis, le pouvoir législatif (les députés) du pouvoir exécutif (le gouvernement), imposant à ce dernier l’obligation stricte de réaliser le programme sur la foi duquel il aura été élu ;
  • que, par la suite, l’Assemblée nationale décrète la tenue d’une élection générale pour désigner le futur Premier Ministre et son équipe (le gouvernement) au suffrage universel à deux tours comme en France ;
  • que le Premier Ministre élu et son équipe gouvernent le Québec sous le contrôle vigilant de l’Assemblée nationale, laquelle pourra les révoquer s’ils ne respectent pas leurs promesses.

EN SOMME

Au lieu de voter sur des promesses qui ne seront pas tenues, nous voterons pour des partis qui prendront l’engagement contractuel d’accomplir leur programme.

Au lieu de députés qui représentent des partis, nous élirons des députés indépendants qui représenteront leurs électeurs, et dont le mandat sera de vérifier si le Premier Ministre élu et son équipe (le gouvernement) respectent bien leur programme.

REDONNONS SA CRÉDIBILITÉ A UNE DÉMOCRATIE QUI N’A PLUS LA CONFIANCE DU PEUPLE !

Voilà pour la démocratie contractuelle. Allons-y maintenant avec la seconde alternative.

Pour mieux comprendre le Crédit Social

par Alain Pilote

Imprimer de l’argent… sans limites ?

Les banquiers internationaux craignent tellement l’application du Crédit Social, qui mettrait justement fin à leur contrôle de la vie économique, qu’ils ont tout essayé pour stopper sa progression dans les esprits. Alors, une des tactiques favorites des Financiers sera de falsifier ces principes et de les présenter d’une façon absurde et ridicule dans les médias, pour empêcher que davantage de gens y adhèrent.

Voici donc un résumé du vrai Crédit Social, basé sur les deux brochures de Louis Even, Qu’est-ce que le vrai Crédit Social ? et Une finance saine et efficace.

Comptabilité exacte

Tout d’abord, définissons les mots « crédit social » : au lieu d’avoir un argent créé par les banques, à intérêt, un crédit bancaire, on aurait un argent créé sans dette par la société, un crédit social. Le système du Crédit Social ne vise à rien d’autre qu’à faire de l’argent un reflet exact des réalités économiques. Il n’est donc aucunement question, dans le Crédit Social, d’émettre ou d’imprimer de l’argent n’importe comment, de façon irresponsable ou sans limites (comme se plaisent à le faire croire les Financiers), ou selon les caprices des politiciens au pouvoir. La vraie méthode proposée, la voici :

Le gouvernement nommerait une commission de comptables, un organisme indépendant appelé « Office National de Crédit », qui serait chargé d’établir une comptabilité exacte : l’argent serait émis au rythme de la production, et retiré de la circulation au rythme de la consommation. On aurait ainsi un équilibre constant entre la capacité de produire et la capacité de payer, entre les prix et le pouvoir d’achat.

Ce que les Bérets Blancs demandent, c’est que le gouvernement cesse d’emprunter des banques privées de l’argent qu’il peut créer lui-même sans intérêt, par sa banque centrale. Même le premier gouverneur de la Banque du Canada, Graham Towers, admettait, en 1939, devant un comité de la Chambre des Communes, que cela était parfaitement faisable, lorsqu’on lui demanda pourquoi un gouvernement devrait-il payer de l’intérêt pour de l’argent qu’il peut créer lui-même sans intérêt.

Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, la Banque du Canada a créé jusqu’à 50 % de l’argent du pays, sans inflation. Aujourd’hui, elle en crée moins de 2 %. Le reste, 98 %, est créé par les banques sous forme de prêts. Bien des gens ignorent ce fait, et ne savent pas que les banques privées, contrairement aux autres prêteurs, créent l’argent qu’elles prêtent, et qu’elles ne prêtent pas l’argent de leurs déposants.

Que l’argent soit créé par la Banque du Canada ou les banques privées, il faut bien qu’il soit créé quelque part. Il s’agit des mêmes chiffres, basés sur la même production du pays. La seule différence (et elle est de taille !), c’est que si le gouvernement emprunte de sa propre banque centrale, il n’encourt aucune dette.

100 dollars créés sans intérêt par la Banque centrale, ou 100 dollars créés avec intérêt par une banque privée : lequel des deux va créer de l’inflation ? Même un enfant de dix ans trouverait tout de suite la réponse : c’est celui qui est créé avec intérêt par la banque privée. L’inflation, c’est la hausse des prix causée par la hausse des coûts de production, et les intérêts à payer par les producteurs aux banques font partie de ces coûts.

Ce qui est tout à fait incroyable et contraire à la logique la plus élémentaire, c’est que les économistes disent que, pour arrêter l’inflation (la hausse des prix), il faut augmenter les taux d’intérêt, alors qu’au contraire, toute hausse des taux d’intérêt fait nécessairement augmenter les prix. Le système « farfelu », ce sont eux qui le préconisent, pas les créditistes de Vers Demain.

Mais le Crédit Social ne se limite pas seulement à une simple question de création d’argent. Il y a aussi le dividende, et l’escompte compensé.

Le dividende

Parce que les salaires ne suffisent pas pour acheter toute la production existante (les salaires ne forment qu’une partie des coûts de production de n’importe quel article), l’Office National de Crédit distribuerait à chaque citoyen un dividende mensuel, une somme d’argent pour combler le pouvoir d’achat, et pour assurer à chacun une part des biens du pays. Ce dividende serait basé sur les deux plus grands facteurs de la production moderne, l’héritage des richesses naturelles et des inventions des générations passées, tous deux dons gratuits de Dieu, qui appartiennent donc à tous. Ceux qui seraient employés dans la production recevraient encore leur salaire, mais tous, salariés comme non-salariés, recevraient le dividende.

La formule du dividende serait infiniment préférable au bien-être social, l’assurance-chômage et autres lois actuelles de sécurité sociale, car il ne serait pas pris dans les taxes de ceux qui travaillent, mais serait financé par de l’argent nouveau, créé par l’Office National de Crédit. Personne ne se ferait donc vivre par les taxes des contribuables ; ce serait un héritage dû à tous les citoyens du pays qui sont, pour ainsi dire, tous actionnaires de la compagnie Canada Limitée.

Et, contrairement au bien-être social, ce dividende serait sans enquête, il ne pénaliserait donc pas ceux qui veulent travailler. Loin d’être une incitation à la paresse, il permettrait aux gens de s’occuper dans l’activité de leur choix, celle où ils ont des talents. D’ailleurs, si les gens arrêtaient de travailler, le dividende baisserait automatiquement, puisqu’il est basé sur la production existante. Sans ce revenu non lié à l’emploi, le progrès devient non plus un allié de l’homme, mais une malédiction, puisqu’en éliminant le besoin de labeur humain, il fait perdre aux travailleurs leur seule source de revenu.

Finance des travaux publics

Comment se ferait le financement des services et travaux publics avec un tel système d’argent social ? Chaque fois que la population désirerait un nouveau projet public, le gouvernement ne se demanderait pas : « A-t-on l’argent ? », mais : « A-t-on les matériaux, les travailleurs pour le réaliser ? » Si oui, l’Office National de Crédit créerait automatiquement l’argent nécessaire pour financer cette production nouvelle.

Supposons, par exemple, que la population désire un nouveau pont, dont la construction coûte 50 millions $. L’Office National de Crédit crée donc 50 millions $ pour financer la construction de ce pont. Et puisque tout argent nouveau doit être retiré de la circulation lors de la consommation, ainsi l’argent créé pour la construction du pont devra être retiré de la circulation lors de la consommation de ce pont.

De quelle manière un pont peut-il être « consommé » ? Par usure ou dépréciation. Supposons que les ingénieurs qui ont construit ce pont prévoient qu’il durera 50 ans ; ce pont perdra donc un cinquantième de sa valeur à chaque année. Puisqu’il a coûté 50 millions $ à construire, il subira donc une dépréciation de 1 million $ par année. C’est donc un million de dollars qui devront être retirés de la circulation à chaque année, pendant 50 ans. Au bout de 50 ans, le pont sera complètement payé, sans un sou d’intérêt ni de dette.

Est-ce que ce retrait d’argent se fera par les taxes ? « Non, cela n’est nullement nécessaire, » dit Douglas, le concepteur du système du Crédit Social. « Il existe une autre méthode bien plus simple pour retirer cet argent de la circulation, celle de l’ajustement des prix (appelé aussi escompte compensé). »

D’ailleurs, sous un système de crédit social, les taxes diminueraient de façon drastique, et la plupart disparaîtraient tout simplement. Le juste principe à observer, c’est que les gens ne paient que pour ce qu’ils consomment. Par contre, il serait injuste de faire payer à la population de tout le pays des services qui ne sont offerts que dans une rue ou une municipalité, comme le service d’eau, d’égout ou de vidange ; ce sont ceux qui bénéficient de ces services qui auraient à payer la municipalité qui les fournit.

L’ajustement des prix

De quelle manière cet ajustement des prix fonctionnerait-il ? L’Office National de Crédit serait chargé de tenir une comptabilité exacte de l’actif et du passif de la nation, ce qui ne nécessiterait que deux colonnes : d’un côté, on inscrirait tout ce qui est produit dans le pays durant la période en question (l’actif), et de l’autre, tout ce qui est consommé (le passif). Le 1 million $ de dépréciation annuelle du pont, de l’exemple mentionné plus haut, serait donc inscrit dans la colonne « passif » ou « consommation », et ajouté à toutes les autres formes de consommation ou disparition de richesse durant l’année.

Douglas fait aussi remarquer que le vrai coût de la production, c’est la consommation. Dans l’exemple du pont, le prix comptable était de 50 millions $. Mais le prix réel du pont, c’est tout ce qu’il a fallu consommer pour le produire. S’il est impossible de déterminer pour un seul produit quel a été son prix réel, on peut, par contre, facilement savoir quel a été, durant une année, le prix réel de toute la production du pays : c’est tout ce qui a été consommé dans le pays durant la même période.

Ainsi, si les comptes nationaux du Canada montrent que, dans une année, la production privée, la production de biens consommables, a été de 500 milliards $, et que, pendant la même année, la consommation totale a été de 400 milliards $, cela veut dire que le Canada a été capable de produire pour une valeur de 500 milliards $ de produits et services, tout en ne dépensant, ou consommant, que pour une valeur de 400 milliards $. Autrement dit, cela démontre qu’il en a coûté réellement 400 milliards $ pour produire ce que la comptabilité des prix établit à 500 milliards $.

Le vrai prix de la production est donc de 400 milliards $. La population doit donc pouvoir obtenir le fruit de son travail, la production de 500 milliards $, en payant seulement 400 milliards $. Car il a été bien établi plus tôt que l’argent ne doit être retiré que selon la consommation : s’il s’est consommé pour 400 milliards $ de produits et services, on ne doit retirer de la circulation que 400 milliards $, ni plus ni moins.

Escompte sur les prix

Comment faire pour que les consommateurs canadiens puissent obtenir pour 500 milliards $ de produits et services tout en ne payant que 400 milliards $ ? C’est très simple, il suffit de baisser le prix de vente de tous les produits et services de 1/5, soit un escompte de 20 % : l’Office National de Crédit décrète donc un escompte de 20 % sur tous les prix de vente pendant le terme suivant. Par exemple, le client n’aura qu’à payer 400 dollars pour un article étiqueté 500 dollars.

Mais, s’il ne veut pas faire faillite, le marchand doit quand même récupérer 500 $ pour la vente de cet article, et non pas seulement 400 $, car ce prix de 500 $ inclut tous ses frais. C’est pourquoi on parle d’un escompte « compensé » : dans ce cas-ci, le marchand sera compensé par l’Office National de Crédit, qui lui enverra le 100 $ qui manque.

Pour chacune de ses ventes, le marchand n’aura qu’à présenter ses bordereaux de vente à l’Office National de Crédit, qui lui remboursera l’escompte accordé au client. Ainsi, personne n’est pénalisé : les consommateurs obtiennent les produits qui, sans cela, resteraient invendus, et les marchands récupèrent tous leurs frais.

Inflation impossible

Grâce à ce mécanisme de l’escompte sur les prix, toute inflation serait impossible : en effet, l’escompte fait baisser les prix. Et l’inflation, ce sont les prix qui montent. La meilleure manière d’empêcher les prix de monter, c’est de les faire baisser ! De plus, l’escompte sur les prix est exactement le contraire de la taxe de vente : au lieu de payer les produits plus chers par des taxes, les consommateurs les paient moins chers grâce à cet escompte. Qui pourrait s’en plaindre ?

On voit bien alors que ceux qui disent que le Crédit Social va faire de l’inflation, parlent à travers leur chapeau, car ils ignorent l’existence de l’escompte compensé. Bien sûr, s’il n’était question dans le Crédit Social que d’imprimer de l’argent et rien d’autre, les craintes de l’inflation seraient justifiées, mais justement, le Crédit Social possède une technique pour faire face à tout danger d’inflation.

Il existe trois principes de base dans le Crédit Social : 1) l’argent émis sans dette par le gouvernement, représentant de la société, selon la production, et retiré de la circulation selon la consommation ; 2) le dividende mensuel à tous les citoyens ; 3) l’escompte compensé. Les trois sont nécessaires ; c’est comme un trépied : enlevez un de ces trois principes, et le reste ne tient plus.

Toute cette technique du Crédit Social, telle qu’expliquée très brièvement, n’a qu’un but : financer la production des biens qui répondent aux besoins ; et financer la distribution de ces biens pour qu’ils atteignent les besoins. En examinant la circulation du crédit sur le schéma, on s’apercevra que l’argent ne s’accumule en aucun temps, qu’il ne fait que suivre le mouvement de la richesse, entrant en circulation au rythme de la production, et prenant la voie du retour vers sa source (l’Office National de Crédit) au rythme de la consommation (lorsque les produits sont achetés chez le marchand). En tout temps, l’argent demeure un reflet exact de la réalité : de l’argent apparaît lorsqu’un nouveau produit apparaît, et cet argent disparaît lorsque le produit disparaît (est consommé).

Où est l’inflation là-dedans, messieurs les soi-disant instruits ?

Tout cela ouvre des horizons et possibilités insoupçonnés.

* * *

Voilà pour le crédit social. Intéressant ! Ce système serait de loin plus profitable à la masse des gens que le système bancaire actuel.

Cependant, j’ai pour opinion personnelle que, la nature humaine étant ce qu’elle est, à plus ou moins longue échéance, les politiques préférentielles et la corruption viendraient inévitablement pourrir ces bonnes intentions pour nous ramener à une position semblable à l’actuelle. Ne dit-on pas : « là où il y a des hommes, il y a de l’hommerie » ?


CONCLUSION de la Première Partie

Pour en venir maintenant à certaines conclusions sur tout ce que nous avons vu jusqu’à présent dans cette première partie, nous constatons qu’il y a une collusion entre les banques et les politiciens pour soumettre le pays, par ce chantage, à un changement irréversible vers le globalisme.

L’économiste américain Henry Pasquet, questionné en rapport avec le remboursement de la dette des États-Unis a déclaré : « Non, pas quand vous ajoutez 1 milliard de dollars par jour. On ne peut plus continuer ! Nous avions une dette de moins d’un trillion de dollars en 1980. Maintenant elle est à 5 trillions ! C’est 5 fois plus en 15 ans ! Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre que cela ne peut continuer ! »

Il déclara aussi, concernant les propriétaires de la FED : « C’est parfaitement exact, la Réserve Fédérale est une banque privée, une corporation à profit qui n’a aucune réserve pour supporter notre argent courant. »

Larry Bates fut 11 ans président d’une banque, membre du Tennessee House of Representatives, il fut aussi président du comité sur les banques et commerces ainsi qu’ex-professeur d’économie et auteur d’un best-seller appelé Le nouveau désordre économique.

Il a dit : « Je peux vous dire maintenant qu’il va y avoir un crash dont les proportions seront sans précédent. Un crash comme il ne s’en est jamais vu dans le pays. Le premier choc, c’est que plus de gens sont sur le point de perdre plus d’argent que jamais dans l’histoire, et le second choc, c’est l’incroyable quantité d’argent qui tombera dans les mains d’un nombre restreint d’individus. Voyez-vous, en période de crise économique, la richesse n’est pas détruite, mais plutôt transférée. »

Et lui aussi, à propos de la FED : « La Banque Fédérale de Réserve, même si elle ne fait pas partie du gouvernement fédéral, est vraiment plus puissante que le gouvernement fédéral. Elle est plus puissante que le président, le congrès ou les cours judiciaires.

« Plusieurs me défient à ce propos.

« Mais laissez-moi vous le prouver.

« La FED détermine les coûts moyens des paiements d’autos, de résidences, s’il y aura ou non du travail ! Je vous déclare qu’il s’agit d’un contrôle total ! La FED est la plus grande source de crédit du gouvernement des États-Unis.

« Qu’est-ce qu’un proverbe nous dit ? “Celui qui emprunte est l’esclave de celui qui prête” (Proverbes 22:7). ! »

Les anciens présidents américains, Lincoln, Jackson et Kennedy, ont tous trois procédé en vue de redonner le contrôle et la gérance de l’argent au gouvernement et ont aussitôt été assassinés !

La preuve est établie que les présidents Lincoln et Kennedy ont été assassinés par les Jésuites (voir l’Autobiographie de Charles Chiniquy et Les Assassins du Vatican, d’Eric Jon Phelps) pour diverses raisons, dont leur tentative de redonner au gouvernement le pouvoir de fabriquer sa monnaie. Qui niera le lien étroit existant entre les Jésuites et le système bancaire mondial ?

La famille Rothschild devint extrêmement riche par la pratique des réserves bancaires fractionnelles.

En 1850, elle était plus riche que tous les rois d’Europe réunis.

Les Rothschild sont les banquiers des Jésuites. Le Général Jésuite, soit le « pape noir » qui siège au Vatican, leur apprirent que les guerres était un moyen d’acquérir des richesses colossales, ils eurent donc à créer des guerres.

Vous en apprendrez beaucoup sur la Société des Jésuites dans la deuxième partie de ce séminaire. Vous verrez que les Jésuites et les Juifs sionistes sont inextricablement reliés et qu’ils sont au sommet de la pyramide du pouvoir mondial. Ils planifièrent :

—  La Révolution française de 1789.

—  La guerre de Sécession de 1861-65. (La Banque de Londres finançait les Nordistes, tandis que la Banque de Paris finançait les Sudistes. À noter que ces deux banques appartiennent à la famille Rothschild !)

—  La Révolution bolchevique de 1917.

Ils instiguèrent, grâce à leurs agents spéciaux :

—  La Première Guerre Mondiale par la mise à mort de l’archiduc François Ferdinand d’Autriche.

—  La Deuxième Guerre Mondiale en payant un homme du nom de…

…Adolf Hitler !

—  Pour bientôt, ils préparent la Troisième Guerre Mondiale.

La guerre est payante, extrêmement payante !

Les gouvernements empruntent aux banques pour payer les armements, les habits, les logements et tout ce qui est nécessaire à la guerre.

Il s’agit toujours de la manipulation du système monétaire d’une nation. Nous verrons de plus près cette collaboration étroite qu’il y a entre certaines familles et les sociétés secrètes dans la suite de ce séminaire.

« Laissez-moi émettre l’argent d’une nation et son contrôle et je me moque de quiconque fait ses lois…! »

Nathan Mayer de Rothschild

 

« Tout l’empire Rockefeller fut financé par les Rothschild. Aujourd’hui, les Rothschild sont propriétaires d’environ 53 % de la Banque Fédérale de Réserve des Étas-Unis. »

Eustache Mullins

 

« Il y a un seul pouvoir en Europe, et c’est celui des Rothschild ! »

Commentateur français du 19e siècle

 

« L’argent est le dieu de notre temps… et Rothschild est son prophète ! »

Heinrich Heine, poète

 

« Les banques peuvent créer l’argent ! Et celui qui contrôle le crédit d’une nation dirige aussi les politiques des gouvernements et tient dans le creux de ses mains la destinée des peuples. »

Réginald McKenna

(chancelier britannique)

 

Communiqué reçu de la maison d’investissement Rothschild, d’Angleterre, à une firme associée de New York :

« Les quelques-uns qui comprennent le système seront si intéressés, soit par ses profits, soit par ses faveurs, qu’ils ne nous apporteront aucune opposition. Alors que la grande majorité du peuple, mentalement incapable de comprendre, en portera le fardeau sans se plaindre. »

 

« Nous sommes sur le point d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est une vraie crise majeure et la nation acceptera le NOUVEL ORDRE MONDIAL. »

David Rockefeller

(industriel américain et ancien vice-président des Etats-Unis)

 

« La Troisième Guerre Mondiale est déjà commencée. C’est une guerre silencieuse, mais pas moins sinistre pour autant. Cette guerre sert à abattre le Brésil, l’Amérique latine et pratiquement tout le Tiers-monde. Au lieu des soldats qui meurent, ce sont des enfants. C’est une guerre sur la dette du Tiers-monde, une guerre dont l’arme principale est l’intérêt sur l’argent ! Une arme plus mortelle que la bombe atomique, plus destructrice qu’un rayon laser. »

Prééminent politicien brésilien




D.167 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 4

 

par Guy Richer

Historique de la réserve fédérale américaine

Nous allons voir maintenant comment cette véritable conspiration a été mise au point, entre les banquiers et les politiciens, afin d’instaurer cet engrenage dans lequel toute l’économie nord-américaine est prise sans aucune possibilité de s’en libérer.

L’instauration de ce système, que l’on appelle « argent fractionnel » qui, partout où il a été imposé, a amené des économies d’esclavage pour les gouvernements et la population.

Nous pouvons, ici, parler littéralement d’une conspiration.

Ce compte-rendu est l’œuvre de Monsieur Edward Griffin, excellent conférencier. J’ai eu le plaisir d’assister au séminaire sur le sujet qui va suivre.

La créature de Jekyll Island :

Tout sur l’histoire des banques

Dans le livre La créature de l’île Jekyll, l’auteur, Edward Griffin, explique comment se servir du pouvoir et de l’argent pour contrôler les groupes et les institutions, en achetant l’autorité et l’emprise des gens qui les dominent. Ce procédé consiste à corrompre des politiciens, des partis politiques, des réseaux de télévision, des réseaux câblés, des journaux, des magazines, des agences de publicité, des agences de presse, des studios cinématographiques, des universités, des syndicats de travailleurs, des organismes religieux, des associations commerciales, des institutions à but non lucratif, des sociétés multinationales, des mouvements de scoutisme pour garçons et filles et ainsi de suite. En fait, n’importe quel groupe qui exerce une influence constitue une cible parfaite pour accroître ce contrôle. Les acquéreurs, dont il est question dans cette leçon, ont beaucoup d’argent pour se procurer ce contrôle.

AVERTISSEMENT !

Vous êtes sur le point d’entrer dans une zone de réalité… Un endroit où la vérité est plus étrange que la fiction, où la connaissance est profonde, où les mythes sont détruits et les séductions étalées au grand jour. En ces lieux, vous découvrirez les vraies leçons d’histoire. En ces lieux, de vraies aventures de la vie vous dévoileront la nature cachée de l’homme. Si vous poursuivez votre écoute, vous ne pourrez plus jamais retourner dans la zone floue d’où vous venez.

Bienvenue dans la zone de réalité. Je m’appelle Ed Griffin et j’ai écrit un livre intitulé La créature de l’île Jekyll, un second regard sur la Réserve fédérale.

Transportons-nous au premier siècle, dans un minuscule royaume appelé Fryggia, où un philosophe du nom d’Ethectate a déclaré qu’il existait quatre types d’apparences : les choses paraissent telles qu’elles sont ; elles ne paraissent pas telles qu’elles sont ; les choses sont ce qu’elles sont sans le paraître ; elles ne sont pas ce qu’elles sont et paraissent l’être. Cet homme aurait pu donner des cours bancaires et d’économie dans l’une de nos universités. Cela ne ressemble-t-il pas aux explications que l’on obtient en lisant les relevés de la Réserve fédérale ? Ethectate s’est servi d’un concept relativement simple et pourtant, lorsqu’il eut terminé son explication, personne ne comprenait toujours pas de quoi il parlait. Voilà ce à quoi nous devons faire face de nos jours avec les experts. Il cherchait seulement à dire que les apparences peuvent parfois être trompeuses. Il nous a tout de même donné un chemin à suivre, un thème.

S’il existe quelque chose de trompeur dans le monde, c’est bien le système de la Réserve fédérale. On peut le considérer comme le 4e type d’apparence qu’Ethectate décrivait comme suit : il n’est pas ce qu’il est et paraît l’être. Ma présentation portera sur ce thème.

La création du système de la Réserve fédérale (la Fed)…

Le titre du livre, La créature de l’île Jekyll, un second regard sur la Réserve fédérale, en dit très long sur le contenu de ma présentation. L’île Jekyll existe vraiment. Elle se situe au large de la côte de Géorgie. Le système de la Réserve fédérale fut conçu sur cette île, en 1910, lors d’une réunion ultra secrète. Lorsque l’on opère en secret, cela signifie habituellement que l’on cache quelque chose. Tout ce dont je vous entretiendrai fut mis par écrit. En 1910, un petit groupe de millionnaires de New York, dont J. P. Morgan, William Rockefeller et leurs associés, possédait l’île Jekyll en totalité. Leurs familles venaient y passer les mois d’hiver. L’île servait de lieu de vacances et on l’appelait le Club de l’île Jekyll. Depuis, l’état de la Géorgie a acheté l’île. On y retrouve un pavillon où il y a une pièce spéciale. Sur la plaque de laiton fixée à la porte de cette salle, on peut lire : « Le système de la Réserve fédérale fut créé dans cette pièce ». On peut accéder à ces informations dans les bibliothèques.

En novembre 1910, le sénateur Nelson Aldrich envoya son train privé à une station de chemin de fer du New Jersey, tard le soir. Le train était prêt à le recevoir ainsi que six autres hommes qui venaient à la condition ultime de n’en souffler mot à personne. On leur avait demandé, par exemple, de se présenter à un moment précis et de ne pas souper ensemble le soir de leur départ. S’il advenait qu’ils arrivent au même moment, ils devaient prétendre qu’ils ne se connaissaient pas. Étant donné que ces hommes étaient bien connus, on leur avait dit d’éviter les journalistes. L’un d’entre eux a même traîné un fusil de chasse pour prétendre, si on le lui demandait, qu’il allait en voyage de chasse aux canards. Nous apprîmes plus tard, à travers sa biographie, qu’il n’avait jamais possédé d’arme à feu de sa vie. Il l’avait empruntée pour l’occasion. À bord du wagon, ils avaient reçu l’ordre de ne s’adresser l’un à l’autre que par leur prénom. Deux d’entre eux ont même utilisé des noms de code. La raison en était fort simple : le personnel de service à bord du train ne devait pas savoir qui ils étaient.

Le train privé voyagea pendant deux nuits et une journée, c’est-à-dire, un voyage de mille milles (1 600 km), jusqu’à ce qu’il arrive à une voie d’évitement située à Brunswick, Géorgie. À partir de là, ils prirent un traversier jusqu’à l’île Jekyll.

Pendant neuf jours, ils sont restés assis autour de la table du pavillon et ont éclairci tous les détails importants de ce qui allait devenir le système de la Réserve fédérale. Lorsqu’ils eurent terminé, ils retournèrent à New York et, pendant un certain nombre d’années, nièrent la tenue d’une telle réunion. Ce n’est que lorsque le système de la Réserve fédérale fut fermement établi qu’ils commencèrent à parler ouvertement de ce qu’ils avaient fait. Plusieurs d’entre eux rédigèrent des livres et des articles de revues sur le sujet. Il nous est maintenant possible d’en apprendre davantage sur ce qui s’est passé.

Qui étaient ces hommes ?

Le sénateur Nelson Aldrich, chef de file républicain du Sénat (membre de la Commission monétaire nationale — ce comité spécial du Congrès, créé dans le but d’émettre des recommandations relatives à la réforme législative des opérations bancaires d’Amérique). Même à cette époque, les Américains s’inquiétaient de laisser tout le pouvoir financier entre les mains d’un petit groupe de banques et de sociétés de placement new-yorkaises. Ils l’appelaient la Fiducie Monétaire (ou Money Trust). Les citoyens voulaient mettre un terme à l’empire de cette dernière. Plusieurs politiciens ont été élus grâce à leur promesse d’aider à réaliser ce projet. D’ailleurs, l’un des objectifs de la Commission monétaire du sénateur Aldrich visait exactement à accomplir ce but. Toutefois, le sénateur entretenait une relation commerciale avec l’homme d’affaires J. P. Morgan (franc-maçon shriner).[1]

 Pierpoint Morgan  John D. Rockefeller


P. Morgan était le beau-père de John D. Rockefeller Jr et devint, par conséquent, le grand-père de Nelson Rockefeller, ancien gouverneur de l’État de New York et vice-président des États-Unis.

Le deuxième homme présent à la réunion se nommait Abraham Piat Andrews, le sous-secrétaire au Trésor américain. Plus tard, il devint membre du Congrès et fut, tout au long de sa carrière, un homme très influent au sein des milieux bancaires.

Le troisième homme s’appelait Frank Vanderlip, le président de la National Bank of New York, la plus grande et la plus puissante banque d’Amérique. Il représentait les intérêts financiers de William Rockefeller, frère de John D., et de la société d’investissement internationale Kuhn, Loeb & Company (banque juive-allemande). Henry Davison, l’associé principal de la J. P. Morgan Company, était présent. Charles Norton, le président de la First National Bank de New York, participait à cette réunion. Benjamin Strong, le directeur général de la J. P. Morgan’s Bankers Trust Company, y assistait également. Il en devint d’ailleurs le P.D.G., trois ans plus tard, suite à l’adoption de la Loi sur la Réserve fédérale.

Enfin, Paul Warburg prenait lui aussi part à la réunion. Il était probablement l’homme le plus important en ces lieux grâce à ses connaissances bancaires européennes. Juif-allemand de souche, il se fit éventuellement naturaliser citoyen américain. En plus d’être un partenaire de la Kuhn, Loeb & Company, il représentait également la dynastie bancaire Rothschild (famille juive faisant partie des Sages de Sion) en Angleterre et en France. De plus, il entretenait des liens étroits avec son frère Max, le directeur en chef du consortium bancaire Warburg en Allemagne et aux Pays-Bas.

Paul Warburg était l’un des hommes les plus riches du monde. Ces sept hommes qui se trouvaient sur l’île Jekyll, en majorité juifs, représentaient à eux seuls en ce temps, directement et indirectement, approximativement un quart de la richesse planétaire globale.

Voici comment tout cela s’est vraiment déroulé. Frank Vanderlip affirma dans un article du Saturday Evening Post du 9 février 1935 : « Je ne crois pas exagérer en considérant notre expédition secrète sur l’île Jekyll comme une occasion en or de créer ce qui devint éventuellement le système de la Réserve fédérale, et ce, même si le mot d’ordre voulait que l’on garde ce fait le plus secret possible. Une fois installés à l’intérieur du train, nous avons commencé par respecter l’interdiction d’utiliser nos noms de famille respectifs. Nous nous adressions l’un envers l’autre en tant que Ben, Paul, Nelson et Abe. Davison et moi avions même poussé la mascarade jusqu’à abandonner nos prénoms. Davison prit le nom de Wilbur et j’empruntai le nom d’Orville, en l’honneur des deux frères Wright, les pionniers de l’aviation. Il se peut que les serviteurs et les employés du train aient reconnu un ou deux d’entre nous, mais ils ne nous connaissaient pas tous. Nos noms réunis auraient pu à eux seuls donner une toute autre portée à notre expédition, tant à Washington, qu’à la Bourse de New York ou même à Londres. Il ne fallait tout simplement pas que l’on nous découvre. » Pourquoi ?

Vanderlip donne une réponse à cette question dans le même article : « Éventer le secret du rassemblement de notre groupe en particulier et de nos travaux équivalait à anéantir toute chance que le Congrès vote la Loi sur le comportement des banques. » Pourquoi ? Parce que le but de cette loi consistait à mettre un terme à l’empire de la Fiducie monétaire et croyez-le ou non, cette loi avait été écrite par les membres mêmes de la Fiducie monétaire. C’est aussi simple que cela. Si le public avait eu connaissance de cette réunion, le système de la Réserve fédérale n’aurait jamais vu le jour. Comme si l’on demandait à un renard de construire un poulailler et d’y installer un système d’alarme ! Cette réunion devait avoir lieu dans le plus grand secret. Ni le grand public, ni le Congrès ne l’aurait acceptée. En d’autres termes, on créa la Réserve fédérale secrètement parce qu’elle aurait suscité trop de suspicion. De plus, d’autres raisons s’ajoutent à cela. Analysons la composition du groupe.

Ici, nous avons les Morgan, les Rockefeller, les Warburg et ainsi de suite, tous assis à discuter autour d’une table. Il se peut que vous vous demandiez ce qu’il y a de mal à cela. Eh bien, ce qui ne va pas, c’est que tous ces gens étaient des compétiteurs, des géants de la finance mondiale qui se battaient, non seulement à New York, mais également à Londres ou à Paris, entre autre. Les livres d’histoire décrivent cette époque américaine comme l’aube de la période du cartel. Une transition idéologique majeure s’opérait en affaires. Les grandes entreprises avaient pris de l’expansion au niveau de leur pouvoir d’action et de leur prospérité grâce à la concurrence permise par la libre entreprise. Cet état de fait conféra la supériorité aux États-Unis et lui permit de surpasser l’ordre mondial suranné. À partir de cet instant, les grandes entreprises transformèrent leur idéologie en monopole et évitèrent ainsi la concurrence. Pour reprendre les paroles de John D. Rockefeller père : « La concurrence est un péché. » Les dirigeants de ces entreprises consacrèrent leur vie à l’élimination de la concurrence, quel qu’en soit le prix. S’ils n’y parvenaient pas, ils l’achetaient ou, dans la mesure du possible, s’y associaient en un monopole partagé. C’est ce qu’on appelle un cartel.

Cette transition se produisit à cette période de l’histoire. Pendant les quinze années qui ont précédé le rassemblement sur l’île Jekyll, les groupes financiers de toutes les industries s’étaient progressivement associés en joint-ventures ou entreprises communes au lieu de concurrencer l’un contre l’autre. Ils s’étaient rendus compte que cela fonctionnait et l’ont apprécié.

Nous étudierons maintenant une deuxième réalisation ahurissante concernant la Réserve fédérale. Nous verrons d’ailleurs qu’il ne s’agit aucunement d’une organisation gouvernementale. Il s’agit d’un cartel ! Ils ont créé un cartel bancaire et l’ont rendu légal, conformément à la loi. Personne n’apprendra cela à l’école. Un troisième élément s’ajoute à cette histoire : ce cartel s’est associé au gouvernement.

Lorsque l’on forme un partenariat, toutes les parties doivent profiter de certains avantages. Qu’est-ce que le gouvernement gagne dans tout cela ? Examinons ensemble par quel mécanisme le gouvernement fédéral crée l’argent. Comment est-ce que l’argent voit le jour ? Nous devrions le demander au magicien Mandrake. Il pouvait créer quelque chose à partir de rien, puis le faire disparaître par la suite. N’essayez pas de comprendre. Voici comment cela se passe et je vous le présenterai le plus simplement possible.

De l’argent créé comme par magie…

Le Congrès a besoin d’argent et en quantité beaucoup plus importante que ce qu’il perçoit en impôts. Les impôts représentent une fraction de ce que le Congrès requiert pour fonctionner. Comment peut-il dépenser plus que ce qu’il touche en impôt ? Étudions son mode de fonctionnement… Supposons que le Congrès a besoin d’un milliard de dollars pour payer les dépenses du jour. Il s’adresse alors au Trésor et le trésorier-payeur général lui répond : « Vous devez blaguer ! Nous n’avons aucun argent disponible. Vous l’avez dépensé en entier durant les mois de février et mars. Tout ce que nous avons perçu en impôt est parti en fumée. » Le Congrès affirme qu’il le sait. Ils en arrivent à la conclusion qu’ils auraient dû puiser l’argent dans les fonds publics. Puis, le Congrès passe par l’imprimerie, non pas pour faire imprimer de l’argent, mais plutôt des certificats. De beaux billets où apparaissent, dans la partie supérieure, un aigle et la mention : Bon du Trésor des États-Unis (billet ou promesse, suivant la date d’échéance). En fait, ce sont des reconnaissances de dettes et le Congrès espère qu’elles inciteront les gens à prêter au gouvernement en retour. Plusieurs personnes le font parce qu’elles ont entendu dire qu’il s’agit de l’un des meilleurs investissements à faire. Gardez toujours ceci à l’esprit : le gouvernement vous fait croire que vous investissez, mais en réalité, vous lui prêtez de l’argent lorsque vous achetez ses valeurs. Il affirme qu’il s’agit du meilleur investissement possible parce qu’il est avalisé par la confiance et le crédit du gouvernement des États-Unis. Ce sont des billets équivalents aux obligations d’épargne du Canada. Cela signifie que le gouvernement s’engage solennellement à vous rendre votre argent avec des intérêts, même s’il doit vous prendre tout ce que vous possédez en impôt pour y arriver.

Puis, les représentants du Congrès et du Trésor se rendent ensemble jusqu’à l’immeuble de la Réserve fédérale. La Fed les attendait. Elle rédige immédiatement un chèque d’un milliard de dollars au Trésor des États-Unis. Qui a payé ce milliard de dollars ? La réponse : personne, il n’existe pas ! Il n’y a même pas de compte de chèques, seulement un livret. De l’argent instantané. Vous et moi irions en prison en agissant ainsi. Cependant, ils peuvent le faire parce que le Congrès le leur demande. Le gouvernement est impliqué dans ce partenariat pour cette même raison. Le gouvernement peut ainsi accéder instantanément au montant d’argent qu’il désire et au moment qu’il le souhaite, sans avoir besoin de demander l’approbation des contribuables sous forme d’impôt direct. Si le gouvernement s’adressait aux contribuables en disant qu’il avait besoin de l’argent et que, pour se faire, il devait augmenter leurs impôts de 3 000 $, ces derniers ne voteraient plus pour lui aux prochaines élections. Le gouvernement aime se servir du mécanisme de Mandrake parce qu’il peut ainsi obtenir de l’argent immédiatement sans que personne ne le sache. Le gouvernement fait partie de ce partenariat pour cette raison. Toutefois, on peut se demander pourquoi le cartel bancaire y participe également.

Le cartel bancaire est impliqué dans ce partenariat parce que le trésorier-payeur général prendra le chèque d’un milliard de dollars et le déposera dans le compte de chèques du gouvernement qui se trouve à la Réserve fédérale. À ce moment, l’ordinateur indiquera que le compte du gouvernement contient un milliard de dollars instantané. Cela signifie qu’à partir de cet instant, le gouvernement peut émettre des chèques gouvernementaux d’un montant égal. Prenez l’exemple d’un chèque de 100 $ libellé au nom d’un employé des postes. Cette personne ne croirait pas que cet argent n’existait pas deux jours plus tôt. D’ailleurs, elle ne s’en soucierait pas puisqu’elle peut le dépenser. L’argent se trouve maintenant ailleurs qu’à la Fed ou qu’entre les mains des partenaires du gouvernement, c’est-à-dire, du côté bancaire commercial. Le banquier se dirige alors vers la fenêtre des prêts et annonce : « Puis-je avoir votre attention, s.v.p. ? Nous avons de l’argent à prêter. » Maintenant, tout le monde est heureux et pourtant, chacun d’entre eux ressent de l’inquiétude face au maigre montant de 100 $. Alors, le banquier les rassure en disant de ne pas s’inquiéter parce qu’il peut leur prêter 900 $. Comment est-ce possible ? Comment est-ce que les banques peuvent prêter un montant de 900 $ alors que la somme déposée n’était que de 100 $ ?

Voici la réponse :

Le système de la Réserve fédérale exige des banques qu’elles gardent en réserve au moins 10 % des dépôts effectués. Elles doivent conserver 10 $ par tranche de 100 $ et prêter la différence, soit 90 $. Puis, dès qu’un citoyen emprunte ce 90 $ et le dépose dans son compte de chèques, le même cercle vicieux recommence et ainsi de suite. D’où venait tout cet argent ?

La réponse est la même : l’argent n’existait pas. Il est apparu au moment précis où quelqu’un fit l’emprunt. Rappelez-vous. L’argent créé à partir de rien et remis au gouvernement, a été dépensé par ce dernier pour réaliser ses projets. D’autre part, les banques n’ont pas dépensé l’argent créé à partir de rien pour elles, elles nous l’ont plutôt prêté afin que nous réalisions nos projets. Toutefois, elles perçoivent de l’intérêt sur ces prêts qui, en fin de compte, n’existent pas. Tous les citoyens aimeraient posséder un livret de chèques magiques comme celui-là et percevoir de l’intérêt sur les prêts ! C’est la raison pour laquelle le cartel bancaire est partenaire dans cette affaire. Tout cela est « légal ». On charge de l’intérêt sur rien. Cependant, le processus ne s’arrête pas là.

Quelles en sont les conséquences ? Cet argent créé à partir de rien se retrouve dans le système économique et ces nouveaux dollars diminuent la valeur de ceux qui y circulent déjà. On peut comparer ce phénomène au principe du délaiement de la soupe. Lorsqu’une soupe est trop épaisse, on y ajoute de l’eau pour la diluer. Les prix commencent alors à augmenter et l’inflation s’abat sur l’économie. En fait, contre toute apparence, on a l’impression que les prix augmentent. Et le mot apparence est juste, car en réalité, c’est la valeur des dollars qui diminue. Si l’argent des Américains valait le prix de l’or, de l’argent ou d’un tout autre effet de commerce tangible et qu’il n’était pas créé à partir de rien, les prix resteraient fixes. Si nous avions vécu dans la Rome antique, nous aurions pu acheter, avec une pièce d’or d’une once, les vêtements de base (toge, sandales, et ainsi de suite). Que pouvons-nous acheter aujourd’hui avec cette même pièce d’or ? Il nous est possible d’entrer dans n’importe quelle mercerie pour homme et d’acheter un complet de bonne qualité, des souliers, une ceinture faite à la main et ainsi de suite. Le prix réel de ces articles s’est maintenu depuis des milliers d’années, lorsqu’on en parle en terme d’argent réel. Les billets de la Réserve fédérale nous permettent d’acheter de moins en moins d’articles parce qu’il y en a de plus en plus en circulation.

Nous avons perdu notre pouvoir d’achat. Qui est-ce qui le détient maintenant ? Ceux-là même qui se trouvaient à l’autre extrémité du tuyau, c’est-à-dire, le gouvernement (un milliard de dollars), puis ceux qui travaillent pour lui comme les entrepreneurs et les autres. Et qui dispose de l’argent qui provient des banques ? D’abord, les banques, puis les emprunteurs ? Non ! Parce que l’argent que vous avez emprunté aux banques, vous devez le leur rembourser en plus des intérêts. La banque s’empare de vos gains. Depuis la création de la Réserve fédérale, nous vivons dans un cycle économique en dents de scie. Si vous ne pouvez effectuer vos paiements, les banques vous prennent tout. C’est ce qui avait été prévu. Ceux qui profitent de votre perte et qui achètent le pouvoir sont le gouvernement et les cartels bancaires. [Ce système agit comme un siphon invisible. L’argent invisible qu’il émet par les emprunts doit être remboursé par de l’argent réel, résultat de la force de travail du pauvre emprunteur ! Éventuellement, tout l’argent réel devrait avoir été aspiré par les banques.]

Pour résumer la situation, voici la vérité au sujet de l’argent : soulignons et comprenons d’abord l’importance de certaines réalités fondamentales de notre système bancaire et monétaire. Tout l’argent que les banques émettent et font circuler est produit sous forme de prêt. Cet argent comporte donc un coût, c’est-à-dire, de l’intérêt. Lorsque les gouvernements permettent aux banques d’émettre la masse monétaire d’un pays, ils doivent percevoir des taxes afin que les banques puissent récolter de l’intérêt sur l’argent qu’elles ont créé. Cela dévalorise automatiquement les citoyens puisque les banques ne créent jamais d’argent pour payer l’intérêt imposé par l’utilisation de leur argent, mais seulement le capital. En conséquence, pour acquitter l’intérêt, on puise inévitablement dans l’actif du pays et des citoyens par des mécanismes tels que la création de dettes, les faillites et les forclusions[2]. On prélève, de surcroît, des taxes à la source pour accélérer le processus. Une société qui admet et qui accepte que l’on utilise l’argent des banques plutôt que sa propre devise créée librement par elle expose inéluctablement ses citoyens au cycle économique des dépressions et au désarroi de la population.

Le processus dont il est question est en fait une taxe. Qu’on l’appelle inflation ou autre, cela reste une taxe. Vous ne pouvez aucunement la contrôler, on vous l’arrache sans exonération, sans déduction. C’est la taxe la plus directe qui existe, bien plus que les impôts ou les taxes indirectes. D’ailleurs, elle touche encore plus fortement ceux qui peuvent le moins se permettre de la payer. Par conséquent, le système de la Réserve fédérale est l’auteur de la taxe la plus injuste qui soit. Cette taxe s’abat sur les gens qui gagnent un salaire fixe, les gens à la retraite ou quiconque a réussi à épargner de l’argent. Elle les assaille encore plus durement que ceux qui empruntent. Si vous ne deviez vous souvenir que d’un seul détail de ce cours, veuillez s’il vous plaît vous rappeler de celui-ci : l’inflation et la taxe ne font qu’un ! Voilà pourquoi ces deux groupes font partie du partenariat. Du côté gouvernemental, ils peuvent taxer les citoyens de n’importe quelle façon et à n’importe quel coût, sans que ceux-ci en aient la moindre idée. Du côté bancaire, ils peuvent percevoir des intérêts sur rien à perpétuité. Retournons à l’île Jekyll. L’idée a germé en ces lieux.

Un jeu de mot trompeur… 

Ce modèle de partenariat fut conçu en Europe, au 16e siècle. On l’expérimenta et le perfectionna éventuellement avec la formation de la Banque d’Angleterre, en 1694. À partir de cette date, tous les gouvernements européens ont utilisé ce mode de fonctionnement. Bien entendu, ils ne l’ont pas appelé le mécanisme de Mandrake, mais plutôt la Banque centrale. Amener ce procédé en Amérique exigeait qu’on le nomme différemment. Alors, après un long débat, ses créateurs, qui commencèrent par lui trouver le nom « Fédérale », parce que cela évoquait une opération gouvernementale, optèrent ensuite pour le mot « Réserve » afin que l’on croie à l’existence de réserves en un certain endroit. Enfin, ils ajoutèrent le mot « Système » parce qu’il semblait beaucoup plus important qu’il n’en a l’air aujourd’hui. Souvenez-vous de la première concentration new-yorkaise du pouvoir — ils devaient convaincre les Américains qu’ils créaient un système réunissant plusieurs banques et non une seule. Construire d’énormes édifices bancaires à travers le pays. Nous savons maintenant que ce que nous avons obtenu n’a rien de fédéral, que les réserves n’existent pas, qu’en réalité, le système ne répartit pas ses pouvoirs et que les Réserves fédérales ne sont pas des banques.

Ils ont monté cette brillante supercherie de toute pièce puis l’ont vendue aux Américains. La première ébauche du projet de loi sur la Réserve fédérale s’appelait la Loi Aldrich (the Aldrich Bill) parce que le sénateur Aldrich lui accordait son appui. Paul Warburg lui déconseilla toutefois d’agir ainsi parce qu’à son avis, le Congrès voterait contre ce projet de loi étant donné qu’on identifiait trop souvent Aldrich à de grandes entreprises. Toutefois, l’ego du sénateur Aldrich était tellement gonflé qu’il présenta tout de même le projet de loi Aldrich au Congrès. Warburg avait raison. Le Congrès refusa de l’accepter. Ce fut un contretemps mineur. Ils retirèrent alors le nom d’Aldrich du projet de loi et trouvèrent quelques démocrates millionnaires (le parti ami des petits contribuables) afin que ceux-ci y apportent leur appui. Ces hommes s’appelaient Carter Glass, de la Chambre des représentants, et le sénateur Owen, un banquier lui-même très respecté au sein du Sénat. Puis, on changea le nom du projet de loi pour Glass-Owen (the Glass-Owen Bill). Aldrich et Vanderlip commencèrent alors à répondre à des entrevues pour condamner le projet de loi… qu’ils avaient eux-mêmes écrit. Ils affirmaient que ce système ruinerait les banques et la nation. Le grand public se dit alors : « Si les grands banquiers ne sont pas en faveur de ce projet de loi, il doit alors s’agir d’un très bon système. »

Une grande escroquerie planifiée !

Il va sans dire que l’on comprenait parfaitement le fonctionnement de la psychologie de masse.

Comme dernier sujet de ce chapitre, nous aborderons le thème de l’usure. Qu’est-ce que l’usure ? Un intérêt de taux excessif. Autrefois, à l’époque biblique, on définissait usure en tant qu’intérêt sur un prêt. Aujourd’hui, cela signifie intérêt excessif sur un prêt. Thomas Edison disait que les gens qui ne contribuaient en rien à un projet, en récoltaient plus d’argent que ceux qui y investissaient tout le travail et les matériaux. Je me suis imaginé que sur le prix d’une maison de 100 000 $, 30 000 $ serviraient à payer les frais de l’architecte, le terrain, les permis, etc. Le reste de l’argent, soit 70 000 $, permettrait de payer les matériaux de construction et les travailleurs. J’ai supposé que l’acheteur irait à la banque pour déposer 20 % du montant total et faire un emprunt sur 30 ans à un taux d’intérêt de 10 %. En calculant tout cela, vous arriverez à la même conclusion que moi : l’acheteur payera plus de 172 741 $ en intérêts à la banque, comparativement aux 70 000 $ versés aux travailleurs. En d’autres termes, la banque gagnera 2,5 fois plus que les autres. Cet argent fut créé à partir de rien. Charger 172 741 $ d’intérêts sur rien est excessif. Il est temps de donner une nouvelle définition au mot usure : tout intérêt chargé sur tout prêt d’argent créé à partir de rien. Cet exemple de maison de 100 000 $ ne représente qu’un infime petit grain de sable dans le désert du Sahara. Vous devez multiplier ce procédé par toutes les maisons, tous les hôtels et les gratte-ciel, tous les avions à réaction, les automobiles, les usines, tous les entrepôts et sur toutes les fermes et leurs équipements de l’Amérique pour obtenir le montant que récoltent les banques. On parle ici d’une rivière de richesses non gagnées et flottant continuellement à l’intérieur du cartel bancaire qui est tellement éparpillé qu’il nous est impossible à imaginer. La somme totale dépasse tout entendement. Cet argent devrait revenir à ceux qui travaillent pour le produire et non à ceux qui ont monté un extraordinaire racket ! Où va cet argent ?

Lorsque l’on possède tout l’argent nécessaire pour s’offrir tous les petits plaisirs de la vie, que reste-t-il à acquérir ? Le pouvoir ! Les membres du cartel bancaire utilisent cette rivière de richesses pour se procurer le pouvoir à nos dépens. Ils achètent le monde avec ces argents. Ils contrôlent les sociétés et les institutions qui offrent leurs directions et leurs orientations à des gens qui dépendent, vivent et agissent en fonction de ces dernières. Sur le plan technique et en termes sociologiques, on les appelle des centres de pouvoirs. Ils achètent l’influence et le contrôle de leurs dirigeants. Ce phénomène existe dans la plupart des pays industrialisés. Il est absolu dans plusieurs pays en voie de développement. Ils ont acheté ces pays.

Ne vous est-il jamais arrivé de vous questionner sur ce qui se passe dans les bureaux de la Banque Mondiale et des Fonds Monétaires Internationaux ? Vous constaterez que le Congrès autorise de temps en temps un autre prêt ou un don de 100 milliards de dollars à un petit pays. Il affirme qu’il agit ainsi pour accroître le niveau de vie de ce dernier. Pouvez-vous le croire ? Si vous observez toutes les nations qui, au cours des dernières décennies, ont reçu de l’aide, pouvez-vous en trouver une seule dont le niveau de vie de ses citoyens ait augmenté ? Dans la plupart des cas, c’est tout le contraire. La raison est simple. L’argent ne servait pas à cela. On ne remet pas l’argent aux gens ni aux entreprises. On le donne plutôt aux politiciens et aux gouvernements pour consolider leurs mécanismes de contrôle des gens. Ils n’ont rien à faire du bien-être de leurs gens. Leur propre confort prime. L’idéologie ne veut rien dire pour eux. Le socialisme, le capitalisme, le communisme, le fascisme, n’ont aucune signification. Tout ce qu’ils désirent, c’est l’argent. Il est choquant de constater qu’en Amérique du Nord nous devons traiter avec les 2e et 3e générations de familles sur l’aide sociale. En plus, le système actuel a créé parmi les gouvernements du Tiers-monde, une deuxième et troisième génération d’assistés sociaux. Ils sont dépendants. Ils ne sauraient que faire sans cet argent. Ils sont maintenant en place dans l’ordre mondial.

Ce transfert de richesses au Tiers-monde, qui provient de l’Amérique, non seulement n’augmente pas leur niveau de vie, mais contribue également à diminuer le nôtre. Cela fait partie de la stratégie. Une nation vigoureuse n’est pas sujette à rendre sa souveraineté, mais une faible nation l’est. Si on peut faire fléchir l’Amérique, elle acceptera sûrement les mesures totalitaires des Nations Unies pour garder la paix ou les secours d’un système monétaire international. Le jeu ne s’appelle pas la richesse, mais LE POUVOIR.

Qu’allons-nous faire de cette créature ? Qu’allons-nous faire du Congrès ? Ils ont créé un monstre et peuvent l’abattre. Nous devons toutefois mettre le feu sous les sièges qu’occupent les membres du Congrès. Nous devons élire de nouveaux visages au Congrès. Par contre, les électeurs doivent être informés. Nous avons besoin d’une armée éducative sur place. La mauvaise nouvelle, c’est que nous manquons de temps. Le Nouvel Ordre Mondial se concrétise autour de nous. Une cour de justice mondiale, une autorité d’imposition mondiale, un système monétaire mondial, une armée mondiale. En ce moment, environ la moitié de l’armée des États-Unis fonctionne sous le commandement de dirigeants étrangers.

Il y a également une bonne nouvelle : nous pouvons encore y arriver. Il nous reste du temps. Nous sommes encore libres. Nous pouvons encore parler librement. Nous pouvons encore élire les représentants de notre choix. Rappelez-vous : notre liberté en dépend.

Merci !

(Fin de l’exposé de Monsieur Griffin)

*        *        *

La Fed ne produit aucune déclaration de revenus imposables, ni ne paye de taxes. Personne n’a jamais procédé à la vérification de ses comptes. Elle n’a jamais dressé le bilan de ses avoirs par le biais de formulaires gouvernementaux.

Il s’agit d’une organisation privée, fiduciaire par actions. La Fed ne représente pas le peuple des États-Unis d’Amérique !

Voici maintenant la liste des principaux actionnaires de la Banque du Canada et de la Banque Fédérale de Réserve :

ROTHSCHILD, Banque de Berlin :

ROTHSCHILD, Banque d’Angleterre :

LAZARD BROTHERS, Banque de Paris :

ISRAEL MOSES SEIFF, Banque d’Italie :

WARBURG, Banque de Hamburg d’Amsterdam :

LEHMAN BROTHERS, Banque de New York :

KUHN LEOB, Banque de New York :

CHASE MANHATAN, Banque de New-York :

GOLDMAN SACHS, Banque de New York :

« Oui, nous voulons posséder la terre entière… plus 5 % ! »

Alan Greenspan

(président de la Banque Fédérale de Réserve)

« L’opération bancaire (banking) a été conçue dans l’iniquité et est née dans le péché ! Les banquiers possèdent la terre ! Enlevez-leur, mais laissez-leur le droit de créer l’argent et en un tournemain, ils recréeront assez d’argent pour la racheter. Enlevez-leur ce pouvoir et des grandes fortunes comme la mienne disparaîtront. »

Sir Josiah Stamp

(Ex-président de la banque d’Angleterre,2e homme le plus riche de son époque)

« La Banque Fédérale de Réserve a volé aux Américains leur gouvernement. Elle contrôle tout, incluant les relations étrangères et elle fait ou démantèle les gouvernements selon sa volonté. »

Sénateur Louis T. McFadden

(ex-président, pendant 22 ans, de la Commission sur la monnaie et le système bancaire)

« L’Acte de la Banque Fédérale de Réserve donne assez de pouvoir à la Banque Fédérale de Réserve pour rendre le gouvernement incapable de protéger ses citoyens. »

Charles Lindberg Sr

« La Réserve Fédérale et ses banques privées sont l’une des institutions les plus corrompues que le monde ait vues ! »

Sénateur Louis McFadden

Je dois vous spécifier que tout ce qui a été dit sur la Banque Fédérale de Réserve est identique pour la Banque du Canada. Mêmes propriétaires, même système, même escroquerie internationale.

Avant 1913, la plupart des Américains possédaient leurs propres terres. Ils détenaient le titre de souverains absolus de leur terre et propriétés, libres et dégagés du privilège d’un créancier sur leurs biens. Ils ne devaient pas rembourser de charges ou de prêts hypothécaires. Les hypothèques conventionnelles offertes par les banques, où le débiteur paie trois fois le prix de son emprunt durant 30 ans, n’existaient pas. Les propriétaires acquéraient des terres avec un acte de vente, les payaient avec de l’or ou de l’argent et recevaient le titre réel, légal ainsi que le droit de possession de leurs terres.

Pouvez-vous imaginer vivre sans dettes et financièrement indépendant sur votre propre terrain ou propriété que vous avez payé, libre et dégagé de toutes taxes, de règlements, de codes en bâtiments, de zonages et d’autres transgressions de vos droits et libertés ?

Dans une vraie république, les gens représentent le pouvoir souverain. Ils peuvent créer ou abolir les gouvernements et leurs institutions.

Dans une démocratie, un groupe élitaire d’individus se réunit pour produire une constitution ainsi que les pouvoirs qui s’y rattachent. Ils attribuent aux gens leurs droits et leur constitution.

Alors, si vous pensez que le gouvernement fonctionne à l’envers aujourd’hui, vous avez tout à fait raison !

Les buts visés par ce séminaire sont de vous ouvrir les yeux, l’intelligence et le cœur à la réalité de ce monde dans lequel nous vivons. Comprenez-moi bien : avoir de l’intelligence, c’est avoir de l’information, des connaissances qui nous donneront une ligne de pensée. C’est sortir de cette « victimisation » et de cette « programmation » ou « manipulation  collective » qui nous sont imposées par les dirigeants de notre pays.

Vous devez savoir ces choses ! C’est dans ce monde que nous vivons, nous et nos enfants !

Nous verrons plus loin les détails d’une stratégie en six (6) étapes permettant de manipuler l’opinion publique et de modifier un consensus général.

Les gens me demandent parfois s’il existe une conspiration. Je leur réponds : absolument ! Il existe sur cette planète une conspiration de l’ignorance et de la peur.

Qui contrôle actuellement 98 % des ressources mondiales incluant la terre, l’immobilier, les ressources naturelles, le capital, les médias, les industries, les sociétés à responsabilité limitée et les gouvernements nationaux ? D’où obtiennent-ils leur pouvoir et leur autorité ? Existe-t-il une conspiration visant à contrôler le monde entier ? Est-ce que les élites mondiales bénéficient de ce gouvernement mondial ? Comment les GATT, NAFTA et autres organismes commerciaux aident-ils les riches et puissants banquiers internationaux et détruisent-ils les économies du Tiers-monde ? Où va l’argent de vos impôts sur le revenu et que sert-il à payer ? Pourquoi l’armée américaine fonctionne-t-elle sous le commandement d’étrangers des Nations Unies, sous les ordres d’un commandant russe ? Pourquoi l’ancien président George Bush a-t-il impliqué les États-Unies dans la Guerre du Golf ? Pourquoi l’ancien président Ronald Reagan a-t-il interdit l’accès aux archives nationales pendant 50 ans ? Comment la faillite des États-Unis fédéraux affecte-t-elle la croissance économique ? Qu’est-ce que l’inflation et qui sont les vrais ennemis des États-Unis d’Amérique ? Pourquoi le gouvernement ment-t-il de manière chronique à ses propres citoyens ?

En somme, y a-t-il vraiment une conspiration ?

James P. Warburg témoigna en ces termes devant un comité des relations étrangères du sénat : « Nous devrons fonctionner selon un gouvernement mondial que nous le voulions ou non ! Nous devons maintenant savoir si celui-ci sera établi par consentement ou par conquête ! »

On a interdit l’accès aux enregistrements de ce comité pendant 75 ans. Nous devrions avoir la chance d’y jeter un oeil en 2025. Voilà ce qui reste du concept d’un gouvernement ouvert.

Que cachent-ils ?

Il existe des organismes internationaux qui masquent les vrais individus puissants qui contrôlent nos vies. Ce sont entre autres : l’Institut Royal des Affaires Internationales (qui regroupe toutes les associations internationales du barreau), le CFR, la Commission Trilatérale, les Bilderbergers, le Club de Rome, la Round Table et la Fraternité des Skull & Bones. Ces derniers sont des organismes d’individus grandement puissants et très ambitieux en ce qui a trait au contrôle du monde.

Mais surtout, il y a des sociétés dites secrètes qui travaillent activement dans l’ombre de nombreuses façades. Des sociétés comme les Rose-Croix, les Chevaliers Templiers, la Franc-Maçonnerie internationale, les Illuminati, les Chevaliers de Malte. Nous parlerons aussi des Juifs sionistes, adeptes du Talmud et de la kabbale. Vous apprendrez que l’ombre qui se cache derrière toutes ces terribles organisations n’est nulle autre que la Compagnie de Jésus, c’est-à-dire, l’Ordre des Jésuites, les descendants directs des Pharisiens, les enfants du Diable, et dont nous brosserons un portrait dans un article subséquent.

Avec tout ce que nous avons déjà partagé jusqu’ici, vous aurez sûrement compris que ceux qui possèdent l’argent détiennent le pouvoir.

Leur pouvoir fait en sorte que vous ignorez vos droits.

Celui qui ignore ses droits, agit comme n’ayant pas de droits !

Par exemple : Tous les êtres humains détiennent le droit de faire des affaires avec un autre de façon privée, sans que les règles gouvernementales n’interviennent ou n’interfèrent. Il s’agit d’une transaction privée entre nous. Cela n’implique aucune obligation ou taxe envers le corps gouvernemental. C’est votre droit inaliénable de contracter ou d’être contracté. Alors, quand vous entendez que le « travail au noir » c’est du vol, il ne s’agit là que de mensonges et de chasse aux sorcières afin de vous culpabiliser faussement devant un droit qui vous appartient et que rien ne peut vous enlever.

Ignorance : intimidation : peur : soumission : esclavage !

C’est là un schéma que l’on pourrait adapter facilement à plusieurs facettes de nos gouvernements.

Rappelez-vous aussi que les sociétés gouvernementales vous retracent partout, malgré les lois sur la vie privée. Cachez le plus d’information possible vous concernant, vis à vis les institutions financières. Quand vous aurez l’opportunité de transférer toutes vos affaires bancaires dans des paradis fiscaux, alors faites-le !

***

Maintenant, vous allez prendre connaissance de deux systèmes alternatifs qui pourraient, en théorie, améliorer grandement les conditions de vie de la population, s’ils étaient mis en place au lieu de ce chaos dans lequel nous vivons.

Examinons ces options qui nous montrent au moins qu’il y a des personnes qui ont à cœur d’améliorer le sort de leurs semblables.

______________________________________________________

[1] Lorsque les Jésuites furent expulsés de tous les pays catholiques d’Europe, il leur resta pour seuls refuges la Russie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Ils s’envolèrent par milliers vers ce dernier pays pour y transporter leur guerre contre la Réforme sous la bannière de la tolérance américaine et la liberté de religion pour tous. Parmi eux se trouvaient les Morgan, les Roosevelt et les Roggenfelder allemands. On changea ultérieurement Roggenfelder pour « Rockefeller » afin de lui donner un air moins allemand et plus américain !

[2] Perte de la faculté de faire valoir un droit, par l’expiration d’un délai.




D.166 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 3

 

par Guy Richer

Système bancaire (dette) et argent comptable

Voici maintenant une conversation fictive entre deux clients d’une même banque qui saura bien, je crois, expliquer ce qu’on appelle « l’argent comptable » qui représente plus de 94 % de la masse monétaire en circulation. Nous pouvons aussi l’appeler « promesses de paiement en monnaie ayant cours légal ». En fait, c’est ce que tous les emprunteurs reçoivent lorsqu’ils empruntent à une banque privée.

— Avez-vous un compte en banque ?

— Oui. Oh ! Pas bien gros. Quelques centaines de dollars seulement.

— Vous en servez-vous quelque fois pour faire des paiements ?

— Oui, quand j’achète un article qui coûte cher, ou bien quand je fais venir de la marchandise de loin. Je signe un chèque. C’est bien commode.

— En effet, c’est tellement commode que plus de 90 % des transactions commerciales se règlent ainsi, par des chèques. Non pas les petits achats chez le marchand du coin ; mais les transactions des grossistes, des industriels, des compagnies de transport. Le chèque est le principal moyen de paiement aujourd’hui. Il laisse dans l’ombre, à une place minuscule, la monnaie de métal et de papier.

— Mais quand on fait un chèque, c’est la banque qui va payer pour le signataire. Pour chaque chèque signé, il faut donc autant d’argent de métal ou de papier que le banquier remettra au destinataire.

— Non pas, mon cher ! Il suffit d’un peu d’argent pour faire face à beaucoup de chèques. Ordinairement, le marchand à qui vous envoyez un chèque ne va pas demander au caissier de sa banque de lui donner de l’argent pour le montant du chèque. Il va simplement déposer le chèque. Le crédit de son compte augmentera d’autant ; et votre compte à vous sera débité d’autant.

« Puis ce marchand-là commandera du stock à ses fournisseurs ; il paiera lui aussi avec des chèques. Les fournisseurs déposeront les chèques reçus à leurs banques. Cette fois-là, ce sont les comptes des fournisseurs du marchand qui verront augmenter leur crédit, et c’est le compte du marchand qui sera débité du même montant.

« Dans toutes ces transactions-là, ce sont simplement des montants qui changent de place dans les comptes : débit dans un compte, crédit dans un autre.

« Dans l’ensemble, pour chaque 100 $ en argent de chèque, il n’y a pas plus de 10 $ en argent de métal ou de papier qui passe le guichet de la banque. C’est ce qui résulte des habitudes actuelles du commerce, et le banquier le sait bien. Cela permet aux banques de prêter 70 fois plus d’argent qu’elles en ont.

— Hein, que dites-vous là ? Comment un banquier pourrait-il prêter de l’argent qu’il n’a pas ?

— En créant l’argent qu’il prête. C’est ce que la banque fait couramment. Elle crée l’argent qu’elle prête ! Le banquier est essentiellement un créateur d’argent !

— C’est incompréhensible ! C’est incroyable !

— Vous m’avez dit que vous avez un petit compte de banque, mon ami. Votre compte est fait de vos épargnes, n’est-ce pas ?

— Oui, c’est de l’argent que j’ai porté et déposé à la banque.

— C’est bien. Mais il y a des gens qui ne portent pas d’argent à la banque, et qui sortent de la banque avec un compte bien plus gros que le vôtre.

— Je ne comprend pas.

— Non ? Il y a par exemple, M. Toupin, le manufacturier de votre ville. Il voulait agrandir son usine. Tout le monde approuvait son projet. Mais il lui manquait l’argent pour payer les matériaux, les constructeurs et la machinerie. Il calculait qu’avec 100 000 $ sous la main, il pouvait réaliser ses plans et, plus tard, avec une production et des ventes accrues, il rembourserait facilement les 100 000 $.

« Qu’a fait M. Toupin ? Il est allé à la banque. Il n’y a pas porté d’argent. Mais il en est sorti avec 100 000 $ à son compte.

— Je crois bien, car il a emprunté cette somme.

— C’est cela ! Mais c’est la manière dont la banque a fait le prêt qui est merveilleuse. Si vous étiez riche et que M. Toupin était venu emprunter les 100 000 $ de vous, il serait parti avec les 100 000 $, mais vous auriez 100 000 $ de moins. Tandis qu’avec la banque ça se passe autrement : M. Toupin sort avec 100 000 $ qu’il n’avait pas et la banque n’a pas un sous de moins.

— Vous ne me dites pas ?

— C’est pourtant bien vrai. Oh, on a demandé des garanties à M. Toupin. Il lui a fallu déposer des valeurs pour couvrir le prêt. Pas de l’argent, car il n’en avait pas puisqu’il venait en chercher. On lui a demandé des titres de propriété, tels que son commerce et sa résidence ainsi que son véhicule en garantie pour plus que la valeur de 100 000 $. Puis le gérant lui a signé un chèque de 100 000 $, et l’a envoyé au caissier.

« M. Toupin n’était pas pour demander 100 000 $ en argent de papier et emporter cette somme avec lui. Il a donc déposé ce chèque dans son compte et le montant de 100 000 $ a été inscrit à son crédit (comme quand vous, vous déposez vos épargnes). M. Toupin est sorti de la banque avec un crédit sur lequel il tire des chèques pour payer l’entrepreneur, à mesure que les travaux avancent. Mais, par la suite, il s’est engagé à retirer cet argent de la circulation afin de rembourser cet emprunt dans un an.

— Et vous dites que le banquier n’a pas un sou de moins qu’auparavant !

— Pour vous en convaincre, on pourrait en parler avec le gérant. C’est un de mes amis et il est assez franc avec moi. Il sait d’ailleurs que je suis au courant de l’emprunt de M. Toupin et il n’invoquera pas le secret professionnel.

(Conversation entre le banquier et les deux clients) :

— Monsieur le gérant, je viens vous taquiner comme j’en ai l’habitude, sur les affaires de banque.

— Encore des questions de crédit ?

— Justement. C’est pour le prêt de 100 000 $ que vous avez fait à M. Toupin. Voulez-vous dire à mon ami ce que vous avez prêté au juste à M. Toupin ?

— Ce qu’on prête toujours, mon ami, de l’argent !

— Assurément. Mais, dites-nous donc, où était cet argent avant que M. Toupin n’entre dans votre banque ?

— La question est absurde et vous le savez bien !

— Pas du tout ! M. Toupin entre ici sans argent en main et il en ressort avec 100 000 $, donc vous avez pris cet argent quelque part. Ainsi, il y a 100 000 $ de moins quelque part dans les coffres de votre banque ?

— Humm…

— Y a-t-il 100 000 $ de moins dans vos tiroirs ou dans votre voûte ?

— Allons donc, il n’a pas emporté de piastres avec lui. C’est un crédit dans son compte.

— Bon. Alors, d’autres comptes sont débités, diminués pour ce montant de 100 000 $, des comptes de vos clients ?

— Ridicule ! L’argent de nos clients est sacré ! Leurs comptes restent intacts, tant qu’eux-mêmes ne les débitent pas.

— Comment ? Ce n’est pas l’argent des déposants que les banques prêtent ?

— Mais si, mais non… Si, non… Oui d’une certaine manière, non de l’autre. On ne touche pas à leur argent ; cet argent est à eux. Mais ça nous permet de prêter de l’argent à des emprunteurs.

— Alors dites-moi, quel argent prêtez-vous ?

— De l’argent qui vient de la banque.

— Vous venez de me dire qu’il n’est pas sorti un sou de votre banque et pas un sou des déposants non plus. Et M. Toupin a quand même 100 000 $ qu’il n’a pas apporté avec lui et qu’il n’avait pas auparavant. Est-ce exact ?

— Je ne peux pas dire le contraire, c’est exact.

— Alors, ou étaient ces 100 000 $ avant que M. Toupin viennent à la banque ?

— Bien… ils n’étaient nulle part. Il fallait bien qu’il vienne les emprunter pour qu’ils soient là maintenant.

— Ils n’existaient pas auparavant ?

— Non.

— Alors, ils sont venus au monde au moment du prêt. La banque crée l’argent qu’elle prête, à partir de rien !

— Je n’aime pas tellement dire cela…

— Mais vos grands chefs le disent bien. Towers l’a dit quand il était gouverneur de la Banque du Canada. Eccles l’a dit lorsqu’il était à la tête du système bancaire des États-Unis. McKenna l’a dit, il y a déjà 50 ans, quand il était président de la plus grosse banque commerciale d’Angleterre et qu’il parlait à des banquiers lors d’une assemblée. Ne soyez donc pas scrupuleux, la banque crée l’argent qu’elle prête ! Il faut bien d’ailleurs que l’argent commence quelque part, n’est-ce pas ? Tous les gouvernements nous disent que ce ne sont pas eux qui font l’argent, ils se contentent de taxer. Les travailleurs, eux, se contentent de suer et les industriels se contentent de produire. Il ne sort jamais d’argent au bout de leurs machines ; mais il en sort au bout de la plume du banquier !

« On ne vous en veut pas, monsieur le gérant. On est même content que l’argent moderne soit si facile à faire. Mais ce qu’on n’aime pas, et ce n’est pas plus votre faute que la guerre n’est la faute du petit soldat, ce qu’on n’aime pas donc, c’est que le système bancaire se considère le propriétaire de l’argent ainsi créé, alors que cet argent est réellement la propriété de la société.

— Expliquez-moi cela.

— Brièvement, voici : sans l’existence d’une société productrice, avec une vie économique organisée, cet argent ne vaudrait rien. Les richesses du pays, ce sont les ressources naturelles, le travail de la population, les techniques de production, c’est tout cela qui confère de la valeur aux 100 000 $ sortis de votre encrier pour M. Toupin.

— Vous oubliez, mon cher ami, que M. Toupin a déposé des valeurs de tout premier ordre en garantie avant de pouvoir obtenir cet emprunt et c’est de cela que les 100 000 $ tirent leur valeur.

— Non, monsieur le gérant. Ces gages déposés par M. Toupin sont pour vous une garantie de remboursement, sinon vous raflez les valeurs mises en gage. Mais ne confondez pas garanties de l’emprunt avec valeur de l’argent. S’il n’y avait que ces garanties-là dans le pays, s’il n’y avait pas de production, pas de fermes, pas d’usines, pas de transport, pas de magasins, pas de vie économique, les 100 000 $ n’auraient aucune valeur monétaire, malgré toutes les garanties déposées par M. Toupin.

« C’est tout le pays, c’est toute la richesse du pays, c’est toute la population du pays qui donne de la valeur à l’argent, n’importe par quel organisme il est créé. Cet argent, à son origine, appartient donc, en réalité, à la population même du pays. Qu’il soit prêté à M. Toupin pour agrandir son usine, c’est très bien, mais c’est toute la population du pays qui doit en profiter. Au lieu de procurer des intérêts au banquier, le développement du pays doit procurer des dividendes à toute la population.

« Cet accaparement du crédit de la société par les institutions bancaires est la plus grande escroquerie de tous les temps et la plus solidement installée dans tous les pays civilisés. Sa force et son universalité ne la légitiment pas, elle ne font que la rendre plus odieuse.

« Toutes les dettes publiques, municipales, provinciales et nationales ont leur origine dans cette grande escroquerie. La population bâtit le pays et le système endette la population à mesure qu’elle bâtit.

« Les corps publics et les gouvernements font comme M. Toupin, ils empruntent et ils déposent en garantie des obligations, des hypothèques sur nos maisons, des promesses de taxer la population.

« Les gouvernements sont petits à côté des puissances de l’argent ! »

(Fin de la conversation entre les trois hommes.)

***

Le crédit, sous toutes ses formes, a été mis au point par les banques dans le but de mener la population à se soumettre à leur système. Cette forme d’endettement, car c’est exactement ce dont on parle ici, a pour but de produire des flots inimaginables d’argent en intérêt et le « temps » est alors le principal facteur qui fait accroître jour après jour les milliards de dollars qui alimentent ces flots.

À chaque fois que vous utilisez une forme de crédit quelconque, vous renforcez la poigne sur la corde du nœud coulant que vos débiteurs ont placé autour de votre cou, vous faisant miroiter la convoitise dans toutes ses séductions.

Le crédit a été inventé pour enrichir les banques en vous appauvrissant !

Le crédit est un mauvais concept !

Le crédit est dans votre vie une semence de gangrène menant vers l’endettement, la consolidation de dettes, la faillite, l’éclatement de la famille, la perte de l’estime de soi, la dépression, la diminution et même la disparition de la qualité de vie.

Encore et toujours pour le profit des banques !

Lorsque vous empruntez à la banque pour investir dans l’achat d’une maison ou dans l’immobilier, vous devez calculer le prix réel de ce que vous aurez payé, une fois votre hypothèque remboursée !

Vous ne vous êtes pas du tout enrichi !

Les banques, oui !

Le chemin de l’enrichissement se fait en plusieurs étapes.

Il faut premièrement payer ses dettes et éliminer, dans toute la mesure du possible, ses créanciers.

Libérer son actif. Augmenter son pouvoir d’achat.

Bâtir un capital qui sera investi en dehors de la juridiction du Canada, donc exempte d’impôt, qui servira par la suite à continuer à vous libérer financièrement et à élever votre qualité et votre niveau de vie.

Éliminez le crédit de votre vie sous toutes ses formes !

Vous ne serez plus, alors, l’esclave des créditeurs financiers. L’endettement fera dorénavant partie de votre passé et le restera !

Apprenez à vivre avec de nouveaux moyens, de nouveaux outils, des avoirs et non pas des crédits !

Il vous sera très agréable de vivre selon vos moyens lorsque vous aurez décuplé ces moyens.

Si vous persistez à vouloir essayer de vous enrichir en dedans de la juridiction du Canada, alors le seul moyen d’y parvenir est de vous ouvrir une banque.

Sinon, vous devez en sortir !

« Nous vivons dans notre pays une situation où, si un homme signe deux chèques de 100 $, alors qu’il ne possède que 100 $ dans son compte, il sera mis en prison pour félonie.

« Pourtant la même banque dans laquelle cet homme avait déposé ce 100 $ peut, elle, écrire des chèques du même montant, non pas 2 fois… ou 5 fois… pas 10 fois… ou 20 fois… mais bien jusqu’à 70 fois sans être punie !

« Nous pénaliserons un homme qui écrit deux chèques sur le montant d’un seul mais nous glorifierons le banquier qui écrit ses chèques 70 fois et nous l’envoyons au congrès !! »

Lieutenant-colonel Archibald Robert

(The most secret science)

 

« Le système bancaire moderne manufacture son argent à partir de rien ! C’est peut-être le plus grand tour de prestidigitation qui ait jamais été inventé ! »

Major L.B. Angus

(Conseiller financier dans : chute des obligations)

« Le pouvoir d’émettre l’argent devrait être retiré des banques et redonné au gouvernement à qui il appartient. »

Thomas Jefferson

« La jeunesse qui pourra résoudre la question de l’argent, fera plus pour le monde que tous les soldats professionnels de l’histoire. »

Henry Ford Sr.

Maintenant, je crois qu’avec cette conversation entre clients et gérant d’une banque, vous commencez à comprendre la véritable nature de l’argent qui circule ici au Canada. Certains faits ont été répétés de différentes façons afin que vous puissiez bien les comprendre.

Voyons maintenant ce qu’est exactement l’argent.

L’argent est une reconnaissance de dette !

C’est l’argent de tous les comptes bancaires, les vôtres, les miens, ceux des grands financiers ou l’argent qui est dans nos poches. C’est aussi votre reconnaissance de dette, ou la mienne, celle de quelqu’un d’autre, celle de nos gouvernements, ou celle de la Banque du Canada. Tout l’argent qui existe est une reconnaissance de dette, y compris les billets de banque et les espèces sonnantes.

Chaque fois que vous empruntez, la banque crée de l’argent comptable (scriptural). Chaque fois que vous remboursez une dette, la banque détruit de l’argent comptable.

Ceux qui proposent de rembourser la dette du gouvernement fédéral ou celles des gouvernements provinciaux, n’ont pas compris le principe ! Au niveau macroéconomique, rembourser une dette, c’est faire disparaître de l’argent qui servait au commerce des biens et services ; c’est retourner cet argent dormir dans les goussets de ceux qui capitalisent au lieu d’acheter.

Comment se porterait l’économie canadienne si on remboursait les 600 milliards $ que doit le gouvernement fédéral, les 100 milliards $ que doit le gouvernement du Québec, sans compter la somme des dettes accumulées par les autres provinces du Canada ?

En passant, il y a quelques années, Mme Pauline Marois, alors Ministre des finances du Québec, avait annoncé en grande pompe que son nouveau budget lui avait permis de donner la somme de 500 millions de dollars sur le capital du déficit. Fantastique, n’est-ce pas ? À ce rythme, le remboursement complet de la dette du Québec se ferait dans environ… 200 ans !?

Un 500 millions payé sur une dette que l’on ne pourra jamais rembourser au dépend de milliers de pauvres gens embourbés dans les urgences des hôpitaux.

Le problème n’est pas que l’argent proviennent des emprunts des gouvernements ! Mais que le créancier des gouvernements soit la Banque du Canada. Celle-ci, à la solde de l’industrie financière privée, refuse de financer entièrement les dépenses gouvernementales et laisse les créanciers privés multiplier les dettes publiques en intérêts composés sans produire de richesse, avec la permission du gouvernement fédéral ! Nos législateurs sont-ils aveugles ou complices ?

Comment produit-on l’argent ?

En empruntant !

Chaque fois que vous empruntez, la banque (s’entend ici les institutions financières) crée de l’argent comptable. Vous croyez que seule la Banque du Canada crée l’argent canadien ? C’est faux ! Il y en a qui croient encore que l’argent canadien est garanti par une réserve d’or de valeur équivalente. C’est encore faux !

Chaque fois qu’elles accordent un prêt, les banques privées, les Caisses populaires et toutes les institutions de crédit créent de l’argent. Chaque fois que les prêts sont remboursés, elles détruisent de l’argent, mais pas tout l’argent qu’elles ont créé.

Car l’institution financière a ajouté les frais d’intérêts à votre emprunt. Ainsi elle a créé de l’argent comptable (dette-intérêt) qui ne disparaîtra pas nécessairement quand vous rembourserez entièrement votre capital et intérêts. Votre dette de capital disparaîtra, votre dette d’intérêts disparaîtra pour vous, mais ne disparaîtra pas comme hypothèque sur la production collective. Les intérêts que vous aurez remboursés à la banque se retrouveront aux comptes de ses épargnants et de l’avoir de ses actionnaires. Cet argent (dette) ne disparaîtra pas tant que ceux-ci ne le dépenseront pas en achetant des biens et services d’un producteur et que celui-ci se servira de cet argent pour rembourser une dette.

Certains croient encore que le volume de la masse monétaire est basé sur l’or détenu par les banques centrales. Allez-y voir !

D’autres, y compris des économistes, croient que l’argent est créé uniquement sur l’augmentation du produit national ! C’est faux !

Tout emprunt, qu’il soit consenti à un producteur ou à un consommateur crée de l’argent comptable.

Les dettes d’intérêts ajoutés à l’emprunt initial créent aussi de l’argent comptable sans que le produit national n’augmente.

La plupart des gens croient que le terme « argent » englobe la monnaie, les billets de la Banque du Canada. Ces billets de banque sont simplement « de la monnaie ayant cours légal » et ils ne totalisent seulement que 28 milliards de dollars. Cette somme ne représente que 6 % de la masse monétaire canadienne évaluée à 445 milliards de dollars !

À remarquer que la dette seule du gouvernement fédéral canadien est de 600 milliards de dollars, alors que la masse monétaire canadienne est de 445 milliards, ce qui explique que toute dette n’est pas nécessairement de l’argent (outil d’échange) ; que l’argent produit par les dettes canadiennes (tous les emprunts privés et publics) disparaît systématiquement du revenu canadien en frais d’intérêts ; qu’il faudrait liquider toutes les richesses du Canada pour rembourser toutes les dettes privées et publiques des Canadiens.

Le Canada est l’un des trois seuls pays qui ont jugé à propos d’abolir les conditions de réserve pour les banques. Les deux autres pays sont la Grande-Bretagne et la Suisse. Même la Réserve Fédérale des Etats-Unis et la Bundesbank d’Allemagne ne se sont pas permis d’octroyer de telles subventions éhontées à leurs banques.

La liberté et la souveraineté financière ne sont pas des choses pour lesquelles on doit remplir un formulaire et obtenir une permission pour en jouir. C’est quelque chose d’unique qui peut vous appartenir. Ce sont des choses pour lesquelles vous devez prendre position dans votre vie. La tyrannie idéale est celle que les victimes s’infligent inconsciemment à elles-mêmes ! Les meilleurs esclaves sont d’ailleurs ceux qui s’asservissent eux-mêmes béatement et aveuglément.

L’une des plus astucieuses façons pour les prédateurs humains de conquérir leurs victimes les plus vigoureuses consiste à les convaincre inlassablement par de la propagande à l’effet qu’elles sont encore libres ! La plupart des gens croient qu’ils sont libres, alors qu’ils ne le sont pas. La plupart des gens pensent qu’ils vivent dans un pays libre, alors qu’il n’en est rien. La plupart des gens croient que nous vivons dans un système capitaliste de la libre entreprise, mais cela est loin d’être la vérité. Nous devons regarder autour et à l’intérieur de nous pour voir la réalité en face et défaire les fausses notions et les tromperies qui nous ont poussés à croire à quelque chose qui n’existe pas. De nos jours, la mentalité de « fatalité résignée », cet état d’esprit qui nous fait croire que les autres, en incluant l’état, nous doivent tout, est trop répandue dans notre monde. D’une façon ou d’une autre, dans notre dépendance, nous croyons que quelqu’un est supposé prendre soin de nous au lieu que nous prenions soin de nous-mêmes. Tout le monde veut vivre aux dépens de l’état, mais on oublie que l’état vit aux dépens de tous. Tous les gouvernements s’opposent à la liberté. Vos élus remplissent leur fonction pour leur propre bénéfice et non pour le vôtre. Vous est-il déjà arrivé de vous sentir non respecté par un bureaucrate ou un employé gouvernemental ? Vous êtes-vous déjà senti déshonoré, comme si vous n’étiez qu’une ressource pour le gouvernement ?

Vous savez que ce que je vous dis est vrai.

Cependant, ne croyez pas à mes paroles, ni à celles de personne. Vous devez penser et agir par vous-mêmes.

Pour maintenant, ne vous en faite pas… le meilleur, ou le pire, reste à venir !

Lorsque vous vous mettez à étudier, à scruter, à chercher et à fouiller les dessous de ce que les gouvernements veulent nous laisser voir, vous découvrez très rapidement que le panier est rempli de crabes, que le dessous des roches est bourré d’anguilles et que les ruelles sombres grouillent de rats bien engraissés !

Entre autres :

—    Que le gouvernement fédéral des États-Unis a fait faillite à plusieurs reprises depuis 1933, un fait qu’il a systématiquement caché aux Américains.

—    Que le Canada ne s’appartient plus, que nos parcs nationaux, les forêts, la propriété privée, les véhicules à moteur, les extraits de naissance, ainsi que les actifs des associations à but non lucratif et des sociétés à but lucratif ont été engagés comme nantissement de la dette fédérale.

« La croissance de la nation et toutes nos activités sont dans les mains de quelques hommes. »

Woodrow Wilson

(président des États-Unis, 1912-1920)




D.165 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 2

 

par Guy Richer

Gouvernement

(fisc)

J’ai dû étudier par moi-même et découvrir que bien des notions inculquées à l’école, par nos aînés, la communauté et les médias, étaient tout simplement fausses. Même, et surtout, la crème des maisons d’enseignement supérieur inculquait des mensonges. J’étais tellement imprégné de la mythologie de mon pays que je ne voyais pas ce qui se passait réellement. Je me suis alors engagé dans cette voie de recherche et d’enseignement qui amène à une forme de liberté possible dans notre contexte de vie.

Vous-mêmes, croyez-vous être libres ? Croyez-vous à ces balivernes qui disent que le Canada est un pays libre et un pays riche ?

Notre société étant bâtie sur l’argent et tout ce qu’il procure vous amène-t-elle à croire que vous êtes libres financièrement ?

Le total combiné de la dette de tous les niveaux de gouvernements dans ce pays s’élève maintenant à plus de 51 trillions.

>>>51 Trillions !<<<

C’est bien ça ! Avec un grand « T » ! C’est 10 fois plus que la dette des États-Unis per capita !

Non, le gouvernement ne fera pas faillite ! Les impôts n’ont jamais été destinés à payer pour les services gouvernementaux.

Au niveau personnel, maintenant, en calculant le total des impôts fédéral et provincial enlevés de nos salaires ainsi que la TPS et la TVQ, sans oublier toutes les autres taxes et surtaxes déguisées qui nous sont imposées, nous voyons que tout cela vient nous enlever approximativement 80 % de notre revenu ! Notre pouvoir d’achat net est d’environs 20 %. Prenez le montant que cela représente et divisez-le par le nombre d’heures que vous avez travaillées pour le générer et dites-moi si vous vous rapprochez plus d’une personne libre ou… d’un esclave ?

Il faut aussi tenir compte de l’endettement généralisé, des paiements du loyer ou de l’hypothèque, la voiture, les cartes de crédit, les emprunts variés et autres dépenses à échéances régulières.

La quasi totalité des gens sont pris dans un engrenage financier tellement serré, où leur pouvoir d’achat est si réduit, qu’il ne faut pas s’étonner qu’il y ait des problèmes sociaux toujours croissants, comme plus de 47 000 faillites par année, selon les statistiques, un taux de suicide et de drames familiaux, hélas, de plus en plus élevé. Qu’y a-t-il de pire que les problèmes financiers pour briser les couples et les familles ?

Parlons maintenant du déficit canadien et tâchons de définir quelle est notre part de responsabilité en tant que citoyens.

La dette et le déficit du gouvernement ont donné lieu à un plus grand nombre de mythes que tout autre sujet de politique gouvernementale. Nous avons été poussés à croire que le Canada croule sous le poids d’un endettement lourd et menaçant parce que « nous aurions vécu bien au-dessus de nos moyens ». On nous a dit que la crise financière a été causée par nos revendications pour l’obtention des programmes et des services publics « généreux » que le pays ne pouvait vraiment pas se permettre. On nous a menacés qu’à moins de réduire de façon draconienne les dépenses attribuées à ces programmes et services et de mettre fin à notre « dépendance malsaine » à leur égard, le Canada risque de frapper le mur de l’endettement. Par conséquent, le gouvernement ne pourra plus emprunter et notre niveau de vie finira par s’abaisser à celui des pays du Tiers-monde. « Est-ce le genre d’héritage que nous voulons léguer à nos enfants ? », nous chante-t-on d’un ton accusateur.

Compte tenu de ce sombre tableau qui nous est répété à longueur de journée, rien d’étonnant à ce que la plupart d’entre nous aient été persuadés que la réduction de notre dette doit être la « priorité » de notre gouvernement, peu importe si les pauvres, les démunis et les sans-emploi sont durement touchés. Nous nous sommes résignés aux compressions qui nous ont été imposées au nom de la sacro-sainte réduction du déficit. « C’est pour votre bien », nous assure-t-on. « Vos enfants et vos petits enfants vous remercieront de ne pas leur avoir refilé cette énorme dette à régler. » Certains d’entre nous nous demandons si nos enfants seront vraiment reconnaissants d’hériter de régimes d’assurance-maladie, d’un système d’assurance-chômage, d’éducation et autres services dont les normes seront inférieures à celles que nous aurons connues.

Toutefois, nos préoccupations sont balayées du revers de la main par les « experts » du milieu politique, du milieu des affaires et des médias. Ils nous promettent que, lorsque la dette publique sera réglée en entier et que nous aurons rétabli notre base fiscale, nous connaîtrons de nouveau la prospérité, une amélioration de notre niveau de vie et que tout le monde s’en portera mieux.

Nous sommes de plus en plus nombreux à douter de ces belles paroles.

Nous mettons en doute le fait que cette dette ait réellement été causée par les dépenses excessives du gouvernement. Les banques et les grandes entreprises réalisent des profits faramineux alors qu’un plus grand nombre de personnes voient leurs salaires gelés ou perdent même leur emploi. Nous doutons que la souffrance créée par la réduction du déficit soit vraiment partagée de façon équitable.

Or, ces doutes sont bien fondés !

La plupart des discours qui nous sont maintes fois répétés au sujet de la dette et du déficit gouvernementaux ne sont tout simplement pas vrais ! Par contre, pour les riches et l’élite puissante, concepteurs de ces mythes, il est important que nous continuions à y croire. Car, aussi longtemps que nous y croirons, nous continuerons d’accepter les difficultés qui nous sont imposées.

Il est faux de croire que nous acceptons des taux d’intérêts élevés… de voir un si grand nombre de personnes en chômage et d’autres qui perdent leur droit à l’assurance-chômage… la pauvreté croissante et le dénuement qui affligent des millions d’entre nous et surtout l’appauvrissement d’un nombre croissant d’enfants. Mais nous acceptons à contre-cœur toute cette misère comme la conséquence de nos erreurs passées ; convaincus d’avoir exigé tant de sollicitude de nos gouvernements que nous les avons forcés à emprunter pour nourrir notre dépendance.

Le gouvernement s’est depuis longtemps placé au-dessus du peuple !

La vérité, c’est que les politiciens, les chefs d’entreprises, les banquiers et les spéculateurs des marchés financiers profitent de notre sentiment de culpabilité pour s’accaparer une part de plus en plus grande du revenu national. Ils nous ont gavés de toutes sortes de mythes au sujet des dépenses publiques et de la dette pour renforcer nos sentiments de culpabilité et de repentir.

Aussi longtemps qu’ils réussiront à nous faire croire que nous sommes responsables du bourbier dans lequel se trouvent nos gouvernements, les politiciens, gens d’affaires et les banquiers (les véritables responsables du déficit et de la dette) continueront à jouir de leur pouvoir et de leur richesse, à nos dépends. Ce que nous avons été amenés à croire comme des évidences ne sont, en réalité, que des chimères. Ils savent que si nous découvrons la vérité, nous ne les laisserons plus détruire nos programmes, nos valeurs et nos institutions auxquels la population canadienne tient tellement.

« Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout. »

Thomas Jefferson

(Président des Etats-Unis de 1801 à 1809)

« L’histoire relate que les banquiers ont utilisé toutes sortes d’abus, intrigues, supercheries et violences possibles pour obtenir le contrôle des gouvernements en contrôlant l’argent et son émission. »

James Madison

(Président des Etats-Unis de 1809-1817)

Le déficit est une excuse qu’ils servent à toutes les sauces pour justifier ces ravages, sans quoi, ils seraient reconnus comme démantelant notre État-providence dans le seul but d’accroître leur richesse et leur pouvoir.

Le déficit et la dette nationale ne peuvent être ignorés. Les énormes frais de service de la dette drainent des milliards de dollars des coffres du gouvernement alors qu’ils pourraient être utilisés de façon constructive. Par contre, nous devons nous attarder aux vraies causes de ce problème fiscal et y remédier au lieu de chercher des boucs-émissaires et de démanteler l’État-providence.

Pour vous aider à mieux comprendre et vous montrer les preuves de l’ignorance dans laquelle le peuple est tenu et la manipulation volontaire qui touche toutes les facettes de notre vie, laissez-moi poser quelques questions qui touchent des points fondamentaux de nos finances personnelles et nationales.

— En vertu de quel article de la Constitution canadienne le gouvernement fédéral :

a) se donne-t-il le droit de prélever des impôts sur le revenu ?

b) se donne-t-il le droit de prélever la taxe sur des produits et services, soit la TPS ?

c) s’est-il donné le droit de déléguer ses pouvoirs exclusifs sur le cours monétaire et le monnayage à un cartel bancaire privé qui est, dans le cas présent, la Banque du Canada ?

—     À qui appartient la Banque du Canada ?

—     Qui sont les propriétaires de notre monnaie canadienne et pourquoi contrôlent-ils notre monnaie ?

—     Si la Banque du Canada est vraiment gouvernementale, tel qu’on le prétend, quel article de la loi lui permet de ne pas être auditée ou de ne pas produire un rapport de ses états financiers au public, tel que prescrit par la loi sur l’accès à l’information ?

—     Pourquoi le seul représentant du gouvernement, soit le sous-ministre des finances, siégeant au conseil d’administration de la Banque du Canada en tant que membre d’office, n’a-t-il pas le droit de voter ni droit de décision sur le conseil d’administration ?

—     Pourquoi tous les 123 pays ayant une Banque Centrale (comme le Canada et les États-Unis) n’arrivent même plus à rembourser les intérêts sur la dette qu’ils ont contractée auprès de cette dernière ?

—     Pourquoi une nation comme la nôtre, le Canada, avec le pouvoir exclusif de créer sa propre monnaie, selon l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, a-t-elle cédé ce pouvoir à un monopole bancaire privé et étranger, pour ensuite lui emprunter cet argent avec intérêts jusqu’au point de créer un état de faillite national perpétuel ?

—     Pourquoi nous, les Canadiens, payons-nous plus de 30 milliards de dollars par année en intérêts à un cartel bancaire étranger et privé, alors que nous avons le pouvoir d’imprimer tout l’argent dont nous avons besoin, et ce, sans intérêts ?

—     En vertu de quel article de loi le gouvernement fédéral n’est-il pas tenu de respecter et d’appliquer les jugements de la Cour Suprême du Canada (jugement de l’Hôtel Nelson) ?

—     En vertu de quel droit le gouvernement fédéral a-t-il cédé, en 1993 au Fond Monétaire International (FMI), le pouvoir discrétionnaire de saisir tous nos avoirs et nos biens sans consultation populaire ou référendum (Bill C-124) ?

—     Où est la copie de ce « contrat » que vous avez signé avec Revenu Canada leur permettant de changer votre statut de « personne naturelle à statut roturier » à « entité légale fictive ci-nommé contribuable » ?

—     Pourquoi l’impôt fédéral existe-t-il, quand, dans l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, on peut lire que l’impôt est exclusivement du domaine provincial ?

—     Pourquoi l’impôt fédéral est-il payable à une institution qui n’appartient pas au gouvernement fédéral et qui n’est pas un ministère (nommé anciennement Revenu Canada et maintenant Agence des Douanes et du revenu du Canada) et que, au provincial, on paye notre impôt au Ministère du Revenu Provincial ?

Et maintenant, avez-vous des réponses à toutes ces questions ?

Et si non, pourquoi n’êtes-vous pas au courant ?

On se le demande, n’est-ce pas ?

***

Voici les articles tirés de L’ACTE DE L’AMÉRIQUE DU NORD BRITANNIQUE (1867) qui nous montrent clairement les violations des deux niveaux de gouvernements (fédéral et provincial), concernant la production et l’administration de l’argent, ainsi que les systèmes d’impôt.

  1. DISTRIBUTION DES POUVOIRS LÉGISLATIFS

Pouvoir du parlement

91 — Il sera loisible à la Reine, de l’avis et du consentement du Sénat et de la Chambre des Communes, de faire des lois pour la paix, l’ordre et le bon gouvernement du Canada, relativement à toutes les matières ne tombant pas dans les catégories de sujets par la présente loi exclusivement assignées aux législatures des provinces ; mais, pour plus de garantie, sans toutefois restreindre la généralité des termes ci-haut employés dans le présent article, il est par la présente déclaré que, (nonobstant toute disposition contraire énoncée dans la présente loi) l’autorité législative exclusive du parlement du Canada s’étend à toutes les matières tombant dans les catégories de sujets ci-dessous énumérés, savoir :

91.14 — Le cours monétaire et le monnayage.

91.15 — Les banques, l’incorporation des banques et l’émission du papier-monnaie.

91.16 — Les caisses d’épargne.

91.18 — Les lettres de change et les billets promissoires.

91.19 — L’intérêt de l’argent.

91.20 — Les offres légales.

Ces articles donnent au gouvernement fédéral l’autorité et la responsabilité du contrôle et de l’émission de notre monnaie, basés sur les ressources et richesses de la nation. Le gouvernement fédéral a ainsi à sa disposition une réserve illimitée d’argent sans dette pour financer le pays. Tout ce que le gouvernement fédéral a à faire, c’est d’imprimer cet argent. Et c’est précisément ce qu’il a fait pendant les 45 premières années de la Confédération.

L’Acte de l’Amérique du Nord britannique est très clair sur le droit de percevoir l’impôt sur les revenus, aussi appelé « taxation directe », qui fût délégué aux provinces. L’article 92, paragraphe 2, se lit comme suit :

92.2 — Dans chaque province la législature pourra exclusivement faire des lois relatives aux matières tombant dans les catégories de sujets ci-dessous énumérés, à savoir : la taxation directe dans les limites de la province, dans le but de prélever un revenu pour des objets provinciaux.

Et la Cour Suprême du Canada va plus loin : elle déclare qu’aucun palier de gouvernement n’a le droit de transférer son autorité à un autre palier de gouvernement, et que si un tel transfert était tenté par un palier de gouvernement, il ne pourrait pas être légalement accepté par l’autre palier. (Transfert de pouvoir).

Le 3 octobre 1950, la Cour Suprême du Canada rendait jugement sur le cas impliquant l’Hôtel Lord Nelson d’Halifax, en Nouvelle-Écosse, contre les Procureurs généraux de la Nouvelle-Écosse et du Canada. Ce cas impliquait le transfert de pouvoirs du gouvernement provincial au gouvernement fédéral, et se rapportait directement à la loi de l’impôt sur le revenu. Dans un jugement unanime des sept juges, le plus haut tribunal du pays décida que les transferts de pouvoir ne pouvaient se faire légalement. La Cour Suprême donna au gouvernement fédéral jusqu’en 1962 pour se retirer de tels accords impliquant des transferts de pouvoir, y compris le secteur de l’impôt sur le revenu, et pour abolir la loi fédérale de l’impôt sur le revenu.

Le gouvernement fédéral n’a clairement aucun droit constitutionnel de s’engager dans le domaine de l’impôt sur le revenu, ou tout autre genre de taxation directe, que ce soit en son nom ou au nom des provinces. Donc, la loi fédérale actuelle de l’impôt sur le revenu est inconstitutionnelle.

« Quand l’argent d’un gouvernement dépend des banques, ce sont elles et non les chefs du gouvernement qui contrôlent la situation. »

Napoléon Bonaparte

(Empereur de France)

 

« La meilleure façon de briser l’ordre social,

c’est en débauchant sa valeur d’échange monétaire. »

Vladimir Lénine

(Fondateur de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques)

En rapport avec la loi sur l’impôt, saviez-vous que…

—     …le fait de remplir une déclaration de revenu (formulaire T-1 ou TD-1) et de payer de l’impôt vous place en « contrat d’assumpsit » avec le Ministre du Revenu National et de l’Agence des Douanes et du Revenu du Canada ? Ce contrat implicite change votre statut de « personne naturelle » en « contribuable ».

—     …une entité « contribuable » est l’équivalent du statut « d’esclave » ne possédant rien, incluant son labeur et ses aptitudes ?

—     …à votre insu, le gouvernement fédéral a changé votre statut de « personne naturelle » en une « entité légale fictive » ?

—     …vous êtes devenu un « contribuable », faisant de vous la propriété du gouvernement ?

—     …un « contribuable » est assujetti à la loi de l’impôt, « une personne naturelle » ne l’est pas ?

—     …les définitions à l’intérieur de la législation excluent les « personnes naturelles de statut roturier » (Common Law) ?

—     …une croyance populaire dit que l’impôt est « volontaire », puisque devenir un « contribuable » devrait être volontaire ? Par contre, en tant que « contribuable » le paiement d’impôt est obligatoire. Bien entendu, tout consentement volontaire avec la Loi de l’Impôt sur le Revenu implique que vous êtes un « contribuable » !!!

—     …il est possible de quitter votre position de « contribuable » pour retourner au statut de « personne naturelle » ?

—     …il est possible de ne plus être assujetti à la Loi de l’Impôt ?!

—     …en tant que « personne naturelle », toute retenue de vos biens personnels (salaire ou revenu) constitue une « violation du droit de propriété » ?

—     …si vous cessez de produire vos déclarations et si vous ne payez plus d’impôt sur le revenu, vous devez annuler le contrat qui fait de vous un « contribuable » ?

—     …pour annuler ce contrat vous pouvez produire un avis public qui brise tout contrat avec le gouvernement ?

—     …une personne qui n’a jamais rempli de formulaire TD-1, n’est pas un « contribuable » et n’est donc pas assujettie à la Loi de l’Impôt ?

—     …se libérer de la Loi de l’Impôt sur le Revenu n’est pas un acte d’évasion ou d’évitement fiscal, vous n’êtes simplement plus assujetti à cette Loi ?

Échappatoires fiscales

  • Plus de 98 000 Canadiennes et Canadiens dont le revenu annuel dépasse 100 000 dollars profitent d’échappatoires fiscales, et ne versent ainsi aucun sou d’impôt.
  • Au moins 20 millionnaires canadiens, profitant des mêmes échappatoires fiscales, peuvent maintenir leur versement annuel d’impôt à moins de 100 $.
  • Environ 1 700 familles fortunées du Canada abritent tellement de revenus dans les fiducies familiales exemptes d’impôt, qu’elles font suffisamment d’économies pour réduire leurs versements d’impôt d’environ 100 millions de dollars.
  • La proportion d’impôt fédéral perçu auprès des entreprises a été abaissée d’environ 200 % entre 1961 et 1994, pour passer de 20 à seulement 7,2 %.
  • Les cinq banques les plus importantes au Canada ont obtenu 2,8 milliards de dollars d’exemption d’impôt durant les années 1980, période au cours de laquelle ces mêmes banques ont mis à pied 12 000 personnes.
  • De nombreuses entreprises ont le droit de différer leurs paiements d’impôt. Aux dernières nouvelles, elles devaient au gouvernement fédéral environ 40 milliards de dollars, dont il ne sera sans doute jamais versé un seul dollar. Elles ne sont même pas obligées de payer l’intérêt sur ces paiements différés.
  • Le Canada est un des quelques pays qui n’a pas de taxe ni d’impôt sur le patrimoine et l’héritage. Si c’était le cas, et que ces impôts étaient prélevés au même taux moyen que les autres pays, ils rapporteraient un revenu fiscal supplémentaire estimé à 15 milliards de dollars par année.

La façon d’évaluer si un régime fiscal est équitable est de le fonder sur la capacité de payer des contribuables. On ne peut qualifier d’équitable un régime fiscal qui extrait chaque sou d’impôt possible des gens les moins fortunés et qui permet aux plus riches et aux grandes entreprises de n’en payer que très peu ou pas du tout.

La taxe sur les produits et services (TPS) est également imposée de manière inéquitable, puisque, même avec le remboursement, elle prélève proportionnellement plus de revenus disponibles auprès des pauvres qu’auprès des mieux nantis. L’exemption de la TPS sur l’achat d’actions et d’obligations favorise également les riches.

  • Une TPS ou une taxe sur les transactions financières (TTF) d’à peine 0,1 % sur la vente de ces actions et obligations pourrait générer des revenus supplémentaires annuels pour le gouvernement de l’ordre de 10 milliards de dollars.
  • Une TTF de 0,25 % pourrait amasser assez de revenus pour remplacer la TPS et toutes les taxes de vente provinciales.
  • Une TTF de 0,5 % pourrait également, non seulement remplacer ces taxes, mais pourrait aussi éliminer le déficit fédéral.

Les conservateurs prétendent que d’imposer les profits des entreprises inciteraient ces dernières à quitter le Canada, celles dont le départ n’a pas encore été facilité par les accords de libre-échange canado-américain et sud-américain. Or, si ce n’est qu’en raison de notre taux d’imposition que ces entreprises sont insatisfaites, où donc iraient-elles ? Car vingt-trois autres pays ont un taux d’imposition plus élevés (en pourcentage du PIB) que celui du Canada. Même les États-Unis ont un impôt sur l’héritage et un taux d’impôt minimum sur le revenu des entreprises.

Tout cela met en évidence le point suivant : le gouvernement fédéral a suffisamment de possibilités de réduire ses déficits en haussant les impôts de ceux et celles qui sont grossièrement sous-taxés à l’heure actuelle.

Des mesures visant à mettre fin aux échappatoires fiscales les plus scandaleuses, à percevoir un impôt sur le patrimoine et l’héritage ou au moins à percevoir l’intérêt accumulé sur ceux-ci, à appliquer un impôt même très modeste sur les transactions financières suffiraient à éliminer le déficit fédéral en une année ou deux et nous pourrions commencer à rembourser considérablement la dette nationale détenue par des créanciers privés.

On a plutôt décidé de laisser les plus influents (riches) conserver leurs privilèges fiscaux et de tirer, des mains des salariés, des pauvres, des malades, des personnes âgées et des sans-abri, la plupart des dollars fiscaux servant à réduire le déficit.

Incroyable, n’est-ce pas ? Mais pourtant très vrai !

DÉFISCALISATION

Depuis une vingtaine d’années, environ 45 000 personnes (particuliers et ex-contribuables) ont réussi à se libérer de façon tout à fait légale de la Loi de l’Impôt sur le Revenu. Les instigateurs de ce mouvement, né en Colombie-Britannique, sont Byron Fox, Bruce Stellar et Sir Lawrence Leupol, trois détaxés qui révèlent leurs trucs par le biais de séminaires à des milliers de personnes à travers le pays. Harcelés, ils sont toujours sortis indemnes de leurs multiples poursuites grâce à leur parfaite connaissance des nombreuses failles de la Loi de l’Impôt. Eldon Warman, un semi-retraité qui vit en Alberta, a lui aussi son système de détaxation. Après avoir étudié pendant plus de 20 ans l’historique de la taxation canadienne, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, les constitutions canadiennes et américaines, la Magna Carta, la Common Law et la Loi statutaire, il a conclu que la Loi de l’Impôt sur le Revenu est illégale et inconstitutionnelle, et va même jusqu’à accuser le gouvernement fédéral de fraude envers le peuple ignorant ses droits à cause de sa méconnaissance des lois et de la Constitution. Jusqu’à maintenant, l’État n’a trouvé aucun argument pouvant interdire son moyen de défiscalisation.

La Loi de l’Impôt sur le Revenu provient de l’Acte sur la taxation de guerre, voté en 1917, dans le but de payer les dettes du premier conflit mondial, dettes que l’on devait aux banques, suite à la création de la loi sur les banques en 1913. À l’origine, cette loi s’appliquait aux personnes gagnant 3 000 $ et plus par année, une somme colossale à l’époque, et ne prélevait que 4 % du salaire. Or, même si la dette fut entièrement remboursée en 1927, tous les gouvernements qui se sont succédés depuis cette époque ont maintenu cette loi d’exception, transformée en Loi de l’Impôt sur le Revenu, ce qui la rend inconstitutionnelle pour de nombreuses raisons.

Premièrement, comme nous l’avons déjà vu selon la Constitution (article 92, paragraphe 2), seules les provinces ont le droit de percevoir un impôt sur le revenu, et ce au niveau corporatif seulement, aussi appelé taxation directe.

Deuxièmement, l’Agence des douanes et revenu du Canada, malgré les apparences, est une entreprise privée et, en tant qu’organisme non-gouvernemental, n’a de ce fait aucun droit de prélever un impôt.

Troisièmement, la Loi de l’impôt outrepasserait les principes inaliénables des droits et libertés mentionnés dans la Common law, qui est la Loi suprême du Canada ; elle contrevient entre autres au droit à la propriété privée (droit d’acquérir, de posséder, d’utiliser, de vendre, de donner ou de léguer).

De plus, la façon obligatoire d’écrire sur les formulaires d’emploi, tout d’abord le nom de famille en lettres majuscules, puis le prénom, qui n’est pas le nom de la personne naturelle, transforme cette dernière en une entité fictive, nommée contribuable qui est assujettie de ce fait à la Loi de l’Impôt.

Enfin, tout contrat doit comporter trois conditions :

— le plein consentement

— la pleine rétribution

— et la pleine connaissance

Conditions que le formulaire TD-1 signé par tous les travailleurs dont les déductions sont prises à la source, ne remplit pas : il est obligatoire, ne remet pas la totalité des perceptions, et rend inaccessible une loi qui fait 2 500 pages que même les juges, avocats, ainsi que les employés de Revenu Canada ne comprennent pas !

Daniel J. Lavigne ne paye plus d’impôt depuis 1980. Pour ce faire, il s’est basé sur les principes de Nuremberg adoptés dans la résolution de l’ONU après la Deuxième Guerre Mondiale et reconnus par la Constitution canadienne selon lesquels nul ne doit encourager un pays à participer à des guerres et des génocides. Or, notre pays est un important fabricant d’armes nucléaires. Dans sa lettre au ministre, Daniel Lavigne maintient son refus de payer de l’impôt ou des taxes tant que le gouvernement sera impliqué dans la course aux armements. Il a fondé l’International Humanity House et propose une méthode de défiscalisation en trois étapes, en plus d’offrir une carte d’exemption de taxes utilisée par de nombreuses personnes au pays.

Ceux pour qui l’idée de ne plus payer d’impôt donne mauvaise conscience seront surpris d’apprendre que, selon le Vérificateur général du Canada, seulement 10 % de l’argent de l’impôt est consacré aux programmes sociaux et ce tant pour le fédéral que pour le provincial ; tout le reste sert à payer les intérêts de la dette à une banque privée. (En passant merci aux gens qui sont assez généreux, pour ne pas dire naïfs, pour prêter de l’argent au gouvernement en achetant des Obligations d’Épargne du Canada ou du Québec). De plus, le fait de savoir qu’on paiera tout de même des taxes de diverses façons peut également soulager sa conscience : taxes municipales, TPS et TVQ, taxes incluses sur le prix de l’essence, les cigarettes, l’alcool, la restauration, contributions à l’assurance-maladie, l’assurance-chômage, au fonds de pension du Canada, les contraventions et j’en passe, car il y a plus de 165 taxes différentes.

Selon les partisans de la défiscalisation, le problème de la dette serait facilement résolu si le gouvernement reprenait le pouvoir qu’il avait jusqu’en 1913 de créer lui-même l’argent selon les paragraphes 14, 15, 16, 18, 19 et 20 de l’article 91 de la Constitution, comme nous l’avons déjà vu.

Ce pouvoir fut cédé de façon inconstitutionnelle aux banques qui créent autant de monnaie électronique qu’elles en ont besoin, soit de l’argent virtuel qui n’existe pas : en effet, les banques prêtent 70 fois plus d’argent qu’elles en ont dans leurs coffres ! C’est tellement vrai que si tout le monde se présentait pour retirer ses épargnes, ces institutions qu’on croit solides feraient faillite.

Ainsi donc, la défiscalisation prend du courage et de la volonté, car, en se défiscalisant, il faut se résigner à renoncer à certains avantages pour avoir accès à quelque chose qui n’a pas de prix : la liberté !

« Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis. Sans eux, c’en est fait de notre civilisation, de notre culture, de ce que nous aimions et qui donnait à notre présence sur terre une justification secrète. Ils sont, ces insoumis, le “sel de la terre” et les responsables de Dieu. »

André Gide

Personnellement, j’avais entamé les procédures de défiscalisation, il y a environ deux ans. En étant sur une liste d’attente dans les procédures, j’ai donc eu le temps de voir d’avance comment cela se passait pour ceux qui me précédaient sur la liste. Il s’agissait alors pour moi de bien évaluer le pour et le contre dans toutes les facettes de ce processus. Car, quand j’ai parlé précédemment de courage et de volonté, ce n’était pas des paroles en l’air ! Il faut donc bien évaluer les particularités de chaque individu pour être certain que cela en vaut vraiment la peine, car il peut y avoir plus d’une façon de se défiscaliser. Il y a premièrement la façon pure et dure. Foncer tête première au front avec toute la paperasse et les personnes ressources nécessaires et, au nom de sa liberté, y aller coûte que coûte ! Si j’ai un bon salaire et que j’envisage de travailler encore longtemps comme salarié, alors cela en vaut certainement la peine. Mais il faut accepter d’avance tous les problèmes que ces démarches vont amener inévitablement. Soit des lettres d’intimidation, des menaces de saisie, des obligations à comparaître en cour, du stress, des inquiétudes et même, je n’exagère pas, la possibilité d’un séjour en prison.

Personnellement, non, très peu pour moi.

J’ai pensé à mes enfants, à ma famille et à toutes mes responsabilités et je sais que ce n’était pas la bonne façon de procéder pour moi.

Je me suis retiré de ce processus.

Mais j’ai quand même beaucoup de respect et d’admiration pour ceux qui ont choisi ce chemin.

La voie que j’ai préférée est simple et paisible parce que tout à fait discrète.

La voici :

  • — Sur tout ce que je génère comme revenu, ici au Canada, je continue de payer des impôts, puisque je le génère en dedans de la juridiction du Canada.
  • — Tout ce que je génère comme revenu en dehors de la juridiction du Canada ne regarde pas les gouvernements du Canada et du Québec.

Cela est complètement légal, facilement praticable, enrichissant et surtout sécuritaire.

C’est ma façon d’acheter la paix !

Je vous encourage très fortement à commencer à penser en ce sens et à débuter ce processus qui va sûrement apporter la prospérité et la paix dans votre vie de tous les jours. Je serai toujours disponible pour vous aider et vous donner les bons outils dans la reconstruction de votre vie financière grâce à la vraie information !




D.164 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 1

 

Séminaire financier et d’évangélisation

par Guy Richer

Comment fonctionne le système bancaire et pourquoi a-t-il été construit ainsi ? Pourquoi y a-t-il tant d’instabilité dans le système monétaire mondial ? Pourquoi les pays sont-ils endettés au point d’être sur le bord de déclarer faillite ? Y a-t-il des intentions cachées derrière la fragilité du système ? Autrement dit, cette fragilité est-elle intentionnelle ? Que cherche-t-on à provoquer de cette manière ?

Il y a des sociétés secrètes qui régissent le système bancaire et s’en servent pour amener le monde entier vers un Nouvel Ordre Mondial précédé d’un chaos indescriptible. Quelles sont-elles et comment s’y prennent-elles ? Quelle est LA SOLUTION pouvant nous garder des catastrophes que cette engeance nous prépare minutieusement ? Dans ce Séminaire, vous découvrirez des réponses aux questions que tout le monde doit se poser avant qu’il ne soit trop tard. Document-choc à lire absolument !

par Guy Richer

(1959-2004)

avec la collaboration de Roch Richer

Juste avant son décès, le 25 juin 2004, mon frère Guy avait terminé ce volumineux document qu’il avait entrepris de donner sous forme de séminaire aux personnes qu’il invitait à l’entendre dévoiler des renseignements très révélateurs sur la façon de fonctionner de notre monde financier et politique. Il avait cumulé de nombreuses informations et les avaient agencées avec intelligence afin de démontrer de manière claire et précise ce qui se fomente dans notre société depuis des générations.

En son honneur, et dans l’espérance que son travail continuera à ouvrir les yeux de tous ceux qui ont à cœur de connaître la vérité, je vous offre ce séminaire en documents imprimables que vous pourrez consulter à loisir. C’est ce qu’il désirait. Son cœur était entièrement voué au service envers les autres et il oeuvrait pour Dieu avant que Celui-ci, dans Sa sagesse infinie, décide de le rappeler à Lui.

Que ces renseignements vous aident donc à mieux saisir le fonctionnement global de notre société et à entrevoir ce qui s’en vient à grands pas. C’est ce que je vous souhaite, par la grâce de Dieu,

Roch Richer

par Guy Richer

Première Partie

Statut et finances personnelles

Introduction

Le but de ce séminaire financier est de vous apporter une certaine conscientisation et un désir d’en savoir plus sur le système économique dans lequel nous vivons et de créer en vous un éveil à la réalité qui, trop souvent, nous est cachée.

Je n’ai pas la prétention de vous « enseigner » mais plutôt de partager avec vous des connaissances que j’ai acquises par des études en finance, en assistant moi-même à plusieurs séminaires, ainsi qu’en effectuant de nombreuses recherches personnelles ou en collaboration, vers cette quête de la réalité et de la vérité.

Dans ce document, nous verrons la présentation de faits et également la dénonciation de structures et de personnages qui ont amené beaucoup de séductions et de supercheries dans l’administration de notre pays.

Tout ce que nous verrons ne doit pas ébranler votre intégrité, mais plutôt stimuler votre attitude à vouloir changer des choses fondamentales ou pratiques dans votre vie personnelle ou sociale.

On dit que « la vérité qui libère l’homme est en général celle que l’homme préfère ne pas entendre ».

D’accord, vous avez toujours la liberté d’accepter ou de refuser ce réveil à la réalité.

Vous êtes tout à fait libres, si vous le préférez, de tomber dans ce qu’on appelle « le syndrome de l’autruche » ! Mais rappelez-vous une chose, c’est que lorsque vous avez la tête bien enfouie dans le sable, vos fesses, elles, sont parfaitement bien placées pour ceux que vous ne verrez pas venir !!

« Lorsque les arbres seront tous abattus et les animaux tous exterminés, l’homme découvrira qu’il ne se nourrit pas d’argent ! »

LE CONTRAT TACITE des gens qui dorment…

« Qui ne dit mot, consent ! »

Texte anonyme pris sur le net qui résume bien la façon de penser et de vivre de notre société…

« Mes chers amis,

Le 11 septembre marque le triste anniversaire d’une catastrophe hautement symbolique pour l’humanité. Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :

  • — J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants.
  • — J’accepte d’être humilié ou exploité à condition qu’on me permette à mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale.
  • — J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles, car je considère que la prise en charge par l’État a ses limites.
  • — J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits qui, eux, serviront à dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement. J’accepte aussi qu’elles prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent et qu’elles m’obligent à leurs conditions.
  • — J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour que les cours monétaires ne s’écroulent pas, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.
  • — J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement ; en revanche, je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états.
  • — J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale.
  • — J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait probablement notre perte.
  • — J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer.
  • — J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. J’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux.
  • — J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non-élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront !
  • — J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est de quoi la publicité me rabâche les oreilles toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai ainsi mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.
  • — J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus jugée assez productive.
  • — J’accepte que l’on paie grassement les sportifs ou les acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations présentes et futures.
  • — J’accepte que l’on mette au ban de la société les personnes âgées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la terre, nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet.

  • — J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier à quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. J’accepte donc qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.
  • — J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre, sans nous concerter, des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la terre entière.
  • — J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale.
  • — J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.
  • — J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une faveur que de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des Droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence.
  • — J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honnêteté douteuse et qu’ils soient parfois même corrompus. Je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Mais pour la majorité comme nous, par contre, la tolérance zéro doit être de mise.
  • — J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident.
  • — J’accepte que le reste des humains, c’est-à-dire, quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives.

  • — J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé, la loi du plus fort, l’eugénisme ! Et que si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.
  • — J’accepte sans me poser de questions et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.
  • — J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine.
  • — J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de nos rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger.
  • — J’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer.
  • — J’accepte ainsi d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux.
  • — J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition, car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre jusqu’à la mort ce contrat si vous me le demandez.
  • — J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

Quelle chance d’être un mouton…

Je ne me sens jamais seul,

toujours entouré d’une multitude de moutons…

Ma conscience est tranquille parce que

je ne me pose pas de questions…

Toute ma confiance est en mon bon berger

qui assure ma sécurité et mon confort…

L’exploitation de ma laine est ma contribution

juste et équitable à ma communauté…

Bèèèè !

Je suis un animal inconscient.

On me nourrit, on exploite ma laine et finalement,

on me conduit à l’abattoir…

Statut et finances personnelles

—     Au Québec un travailleur sur quatre ne travaille pas.

—     Une personne sur trois vit sous le seuil de la pauvreté.

—     Notre dette nette par tête est la plus élevée de tous les pays industrialisés : 20 fois celle du Brésil !

—     50 % des jeunes ne terminent pas leur secondaire.

—     La moitié des Québécois n’a pas accès à la propriété.

—     Le revenu moyen des Québécois stagne depuis 20 ans.

—     La violence explose partout et reste impunie. Il faut des années pour obtenir justice, et à prix fort.

—     La gratuité des programmes sociaux est remise en question.

—     Les revenus moyens et la qualité de vie diminuent, les personnes âgées ont moins de sécurité et les jeunes moins d’espoir qu’il y a une génération.

—     Le capitalisme triomphe en apparence dans les pays ou la liberté rime avec démocratie. Lorsque l’analyse est poussée un peu plus loin, nous constatons que les 20 % de riches accaparent 80 % des ressources de toute la terre. En terme d’efficacité, ce système n’en a que l’apparence. C’est comme utiliser plus de semences dans une culture que ce qui est récolté.

Même dans les pays riches, le système fait en sorte que les gens ne puissent pas se rendre compte de ce qui se passe. Non pas qu’ils n’ont pas accès à l’information, mais plutôt que l’excès d’abondance les rend dépendants et incapables de s’en passer.

Dans notre culture, nous avons appris à acquérir des biens, non seulement pour répondre essentiellement à nos besoins, mais aussi pour promouvoir notre statut social. Le fait de posséder et d’exposer son statut financier a pour conséquences des histoires de gens qui ont tout perdu à cause d’accidents malheureux : faillites, divorces, poursuites judiciaires, saisies, etc.

Au Canada, il est difficile de protéger ses avoirs par des structures solides contre ce genre d’évènements. Être propriétaire n’a plus le sens honorable qu’on lui prêtait auparavant. Posséder des biens ou des propriétés signifie, souvent, être vulnérable financièrement.

« Toute la perplexité, la confusion et la détresse aux États-Unis, viennent, non pas des défauts de la Constitution ou de la Confédération, non par manque d’honneur, mais bien par l’ignorance de la nature de l’argent et du crédit en circulation. »

John Adams

(Deuxième président des États-Unis)

« Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin ! »

Henry Ford Sr.

(Industriel américain, fondateur de la Ford Motor Inc.)

***

Voici une petite histoire qui pourrait vous démontrer que tout le monde peut être exposé à une poursuite quelconque :

Christian a décidé de retourner sa carte de crédit parce qu’il ne l’utilise plus. Il coupe la carte en deux et la jette sans en informer sa compagnie de crédit. Deux semaines plus tard, la carte se renouvelle automatiquement. Ce que Christian ne savait pas, c’est que le nouveau locataire de son ancien appartement a reçu sa nouvelle carte. Le nouveau locataire s’empare de la carte et profite du 10 000 $ disponible. Six mois plus tard, un huissier, ayant trouvé la nouvelle adresse de Christian, vient cogner à sa porte. Christian n’a reçu aucun envoi à cet effet puisqu’il n’avait jamais fait le changement d’adresse. Bientôt, le huissier saisi sa voiture et son nouvel ordinateur. Les circonstances ont fait qu’il a été jugé coupable sans pouvoir se défendre. Maintenant, il a le fardeau d’actionner le nouveau locataire, mais ce nouveau locataire est assisté social et ne possède aucun bien saisissable.

Cette histoire vous démontre que l’imprévisible peut cogner à votre porte et vous démunir de vos biens. C’est une histoire unique en son genre, mais combien d’histoires d’horreur nous sont racontées à propos de gens qui ont perdu tout ce qu’ils avaient acquis pendant toute une vie. Les divorces et les saisies des Ministères du Revenu sont d’actualité plus que jamais. Les gens se font dépouiller, souvent injustement, parce qu’on ne leur a jamais enseigné à se protéger. Des familles sont jetées à la rue parce que nos professionnels, très involontairement, n’ont pas la connaissance et la compétence pour sécuriser vraiment les gens contre toutes poursuites.

« Si vous ne luttez pas maintenant pour ce qui est droit et se gagne facilement sans que le sang soit versé ; si vous ne luttez pas, alors que votre victoire est certaine et non coûteuse ; le temps peut alors venir où tous les éléments du combat seront contre vous, avec peu de chance de survie. Il se peut que vous ayez à lutter sans espoir, sachant qu’il vaut mieux périr que de vivre dans l’esclavage. »

Winston Churchill
(Premier Ministre d’Angleterre de 1940 à 1945 et 1951 à 1955)

Pour commencer, la vie privée et la sécurité sont devenues choses du passé. Comme la plupart d’entre vous en ont sûrement conscience, votre vie est un grand livre ouvert. Depuis votre naissance, vous êtes obstinément poursuivis par les banques, les bureaux de crédit, les gouvernements et par quiconque désire obtenir de l’information sur votre personne. N’importe quel individu qui manifeste le désir de vous poursuivre ou qui détient un jugement de la Cour peut accéder à vos dossiers. Dans des sociétés litigieuses comme la nôtre, le besoin de protéger ses biens et de sauvegarder sa vie privée n’a jamais été plus urgent.

Avec la venue d’une gamme de cartes d’identité gouvernementales, de cartes intelligentes et autres systèmes de retraçage sophistiqués, vous avez besoin de systèmes encore plus sophistiqués pour éviter ces invasions de votre vie privée.

Ce n’est certes pas être inutilement alarmiste que de constater maintenant que de plus en plus de commerces nous demandent des renseignements personnels de façon injustifiable pour le simple achat d’un bien ou service.

Certains diront : « Voyons, as-tu quelque chose à cacher ? »

Évidemment que j’ai quelque chose à cacher : ma vie privée !

Ma prochaine question est maintenant la suivante : pourquoi en est-il ainsi ? Les gouvernements ont-ils un droit légal (et nous étant bénéfique) d’agir de la sorte ?

Ce système a-t-il été instauré pour mieux servir la population ou plutôt pour mieux l’asservir ?

Un ancien président américain, John Adams, a dit un jour :

« On ne peut préserver la liberté sans que les gens qui ont le droit et le désir de savoir, puissent bénéficier d’une connaissance générale. Du reste, ils ont un droit, un droit incontestable, un droit inaliénable, un droit indivisiblement divin d’accéder à ce type de connaissance des plus redoutés et enviables ; je veux parler de la connaissance du caractère et de la conduite de leurs dirigeants. »




D.163 – La Nouvelle Alliance — plus vieille que l’on croit

 

Par Joseph Sakala

Si on demandait à n’importe quel chrétien de nous dire sous quelle Alliance nous vivons présentement, sa réponse serait spontanée : « Sous la Nouvelle Alliance bien sûr, car l’Ancienne Alliance est terminée. » Et ceux qui connaissent un peu les Écritures me citeraient même les Paroles de Dieu dans Hébreux 8:13 où : « En parlant d’une Alliance Nouvelle, il [Dieu] déclare ancienne la première [avec les Israélites] ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître ». Mais quelle est la relation entre cette Ancienne et cette Nouvelle Alliance ? Pour mieux comprendre, nous devons reculer de plusieurs années dans l’histoire.

Dieu, à un certain moment donné, avait décidé de Se créer une famille avec laquelle Il pourrait partager tout cet univers qu’Il avait créé. Au moment de Sa décision, Dieu avait aussi établi une Alliance par laquelle l’humanité pouvait avoir un contact éternel avec son Créateur. Mais puisque « Dieu est Esprit, il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Donc, ce contact avec Dieu devait être spirituel, mais devait surtout être une alliance dans la vérité. Le mensonge n’avait aucune place dans ce contrat. Dieu est amour, donc la relation entre l’être créé et Dieu devait aussi être une relation d’amour. Ce ne serait pas un amour commandé où appliqué avec force, ce qui aurait sûrement été une contradiction en soi, mais plutôt un amour réciproque, donné gratuitement, volontairement et sans effort.

Alors, ce choix d’aimer ainsi devait être une décision prise en toute liberté par nos premiers parents. Dieu est aussi un Dieu d’ordre, qui n’aime pas nous compliquer les choses. Le choix que devait faire Adam et Ève était relativement simple, puisque Dieu leur donnait de choisir entre seulement deux arbres qu’Il avait placés devant eux. Un se nommait « Arbre de Vie », tandis que l’autre se nommait « arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:9). Choisir l’arbre de vie, et manger de son fruit, aurait indiqué à Dieu que nos premiers parents voulaient se faire instruire par LUI. Ce fruit représentait aussi la puissance du Saint-Esprit qui devait les guider dans toute la vérité que Dieu voulait leur révéler. Cette instruction aurait pu se faire par des visions, des songes, ou simplement par révélation spirituelle d’une manière directe.

Dès leur création : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 1:28). Ils devaient engendrer des enfants avec la responsabilité de leur enseigner tout ce qu’ils avaient appris de Dieu. À leur tour, leurs enfants aussi seraient guidés par le Saint-Esprit dans toute la vérité. Cela devait se continuer de génération en génération, jusqu’au moment où le nombre des enfants dans la Famille de Dieu serait complet. Mais revenons à Adam et Ève. Quand leur cheminement aurait été complété selon le jugement de Dieu, il se serait produit un grand miracle, décrit par l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 15:51-52 : « Voici je vous dis un mystère ». La partie spécifique du mystère qui nous intéresse particulièrement se trouve dans la déclaration suivante : « Nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil … Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (v. 53).

Il est vrai que le contexte de 1 Corinthiens 15 nous décrit un évènement tout spécial qui se produira au retour de Christ, mais c’est précisément ce qui serait arrivé à Adam et Ève à la fin de leur cheminement. N’ayant jamais péché, ils n’auraient jamais connu la mort, parce qu’ils auraient été changés en un moment, en un clin d’œil. Ils auraient hérité d’un corps incorruptible, glorieux, plein de puissance et revêtu d’immortalité. Ce sont des attributs que vous pouvez vérifier vous-mêmes dans 1 Corinthiens 15:42, 43, 44 et 54. Et chacun de leurs descendants, ayant terminé sa propre période d’entraînement, aurait à son tour reçu l’immortalité en tant que Fils ou Fille de Dieu. N’oublions jamais, cependant, que nos premiers parents devaient faire un choix, car il y avait aussi l’autre arbre devant eux, celui de la connaissance du bien et du mal.

Saviez-vous que, laissés à eux-mêmes, sans aucune influence externe, ils auraient pu choisir un arbre ou l’autre ? Donc, les chances étaient 50 % pour, comme 50 % contre, mais ceci ne suffit pas à Dieu. Alors, Dieu a permis à Satan de se mêler de la situation. Dès cet instant, l’égalité à 50/50 a complètement disparu, car la caractéristique prédominante chez Satan est de posséder et non de partager. Et il inculque aussi ce désir d’être possessif chez les humains. Tandis que l’Esprit de Dieu ne possède pas, mais guide plutôt l’individu à aimer et à partager, dans la mesure où la personne se soumet à Dieu et se laisse guider. Plus la personne est humble, plus son attitude devient réceptive à l’instruction du Saint-Esprit.

Donc, dès la création, Dieu avait déjà résolu d’avoir une communication avec les humains, et qu’eux seraient en communion avec LUI. Dieu voulait partager cet univers qu’Il avait suscité par Sa création, tout comme un bon père de famille partage ses biens avec sa femme et ses enfants. Afin que les humains comprennent pour quelle raison ils avaient été créés, Dieu avait résolu de faire cette alliance avec eux, dans laquelle Dieu, qui est amour dans toute sa perfection, demanderait à l’homme de manifester son amour envers son Créateur, de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces. Et, par amour pour Dieu, il devait aussi aimer son prochain comme il s’aime lui-même. Le contrat était relativement simple.

Mais l’homme a refusé ce contrat. Il avait décidé, sous l’influence de Satan, d’acquérir sa connaissance d’une manière physique, rapidement et par le biais de l’expérience, c’est-à-dire, de manière empirique, pour employer une expression chère à certains savants. Il voulait décider lui-même ce qui est bien et ce qui est mal. Alors, il a fait son choix. Il venait de rejeter l’enseignement de Dieu pour accepter celui de Satan. Il venait de rejeter la vérité pour accepter le mensonge. Ayant rejeté Dieu, Adam ne pouvait donc plus avoir accès à la vérité puisqu’il avait accepté de vivre selon le mensonge. Selon le Plan de Dieu, il est impossible qu’il y ait compatibilité entre les deux. La vérité est lumière tandis que le mensonge est ténèbres.

Par son geste de désobéissance, Adam ne pouvait plus, dans le péché, avoir aussi accès à l’arbre de Vie et à l’immortalité. « Et l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il en mange, et ne vive à toujours » (Genèse 3:22). Si Dieu avait permis cela, Il Se serait engagé à laisser vivre les humains éternellement en rébellion contre leur créateur. Donc, spirituellement irrécupérables, tout comme Satan qui les avait séduits. Un peu comme se tirer une balle dans le pied.

Quelle sagesse divine d’avoir empêché à temps une telle catastrophe ! Souvenons-nous que le Plan de Dieu est de sauver l’humanité, pour en faire des enfants de Dieu. « Il chassa donc l’homme ; et Il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:24). N’ayant plus accès à l’arbre de vie, l’homme et la femme sont devenus voilés aux choses spirituelles, donc esclaves du péché. Le Plan de Dieu est alors devenu pour eux un mystère, inexplicable par leurs propres moyens. Donc, l’arbre de la connaissance du bien et du mal est devenu complètement inutile pour eux. Et il en est encore ainsi, même à notre époque. Notez bien ce que je viens de déclarer, car nous allons voir des versets pour le prouver.

Dès cet incident dans le jardin d’Éden, Dieu avait résolu de donner Son Saint-Esprit seulement à ceux qu’Il Se choisirait personnellement pour faire Son œuvre. Paul nous décrit parfaitement la conséquence tragique de cette situation en Éden, en déclarant ceci, dans Romains 8:20 « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie ». Le mot vanité, ici, est le même mot utilisé par l’Ecclésiaste quand il dit : « Vanité des vanités… tout est vanité » (1:2). Son sens réel est donc : « Ce qui est en vain, dérisoire, futile, passager et frustrant ». Alors, à cause du rejet de Dieu, et l’acceptation d’avoir Satan comme instructeur, nous dit Paul, la création a été soumise à la frustration, la dérision et la vanité. Non pas de son gré ou par sa propre décision, mais plutôt à cause de l’amour de Dieu qui l’a ainsi assujettie. Mais dans quel but ? « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée [un jour] de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:20).

Ainsi, avant de donner la vie éternelle à l’homme (arbre de vie), Dieu avait déjà installé dans Son Plan le moyen d’extirper le péché de l’homme par le sacrifice de Christ, et ce sans contrevenir à son libre arbitre. Donc, comme l’homme, par Adam, avait choisi volontairement de pécher, il fallait qu’il revienne maintenant vers son Créateur, pour puiser dans la puissance de Dieu, afin de pouvoir rejeter volontairement le péché, par la force du Saint-Esprit en lui pour le guider. Le Plan magistral de Dieu est de libérer chaque individu de la servitude du péché, car elle pourrait éventuellement l’amener à sa destruction dans le feu de la géhenne. Dieu veut plutôt que chaque humain ait part un jour à la même liberté dans la gloire que connaîtront les Enfants de Dieu. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement » (v. 22).

Nous n’avons qu’à lire les journaux, ou regarder les nouvelles quotidiennes à la télévision, pour constater l’ampleur des atrocités épouvantables commises régulièrement dans le monde, afin de mieux comprendre l’exactitude précise de cette déclaration de Paul. Continuons maintenant au verset 23 : « Et non seulement elle [la création], mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps ». Alors, les Élus qui portent les prémices de l’Esprit en eux soupirent aussi, puisqu’ils attendent patiemment l’adoption éternelle dans la famille de Dieu, au moment précis où ils seront libérés de leurs corps physiques. Donc, une rédemption réelle de leur corps mortel à un corps immortel.

Quand Dieu a sorti la nation d’Israël de l’Égypte, Il ne lui a pas donné le Saint-Esprit. Dieu l’a donné à Moïse afin de diriger cette nation. Mais Il a fait une Alliance avec le peuple, devant les amener éventuellement vers Christ, qui, par Son sacrifice, viendrait rétablir l’Alliance spirituelle originelle. Dieu a donné au peuple les dix commandements, écrits sur des tables de pierre, ainsi que les autres lois et préceptes régissant la façon de vivre heureux et en paix. Puisqu’ils péchaient, Dieu a donné aux enfants d’Israël les sacrifices des animaux, dont le sang ne devait servir qu’à couvrir leurs péchés. Car le sang des animaux ne pouvait pas les pardonner. Dieu leur avait aussi établi la dîme que la nation devait verser aux Lévites, une tribu entière mise à part par Dieu, afin de les instruire dans les lois divines et agir en tant que sacrificateurs dans l’offrande des animaux sacrifiés à Dieu régulièrement, soit comme holocauste, soit comme offrande en expiation des péchés.

Dieu leur a aussi donné sept fêtes annuelles, dans l’observance desquelles était caché le secret du Plan magistral de Dieu pour le salut de l’humanité. Mais ces fêtes n’étaient que l’ombre d’une réalité qui ne s’accomplirait que par Christ, le Messie qu’ils attendaient tous. C’est l’ensemble de toutes ces choses que nous connaissons sous le nom d’Ancienne Alliance. Et le médiateur de cette Alliance physique entre Dieu et le peuple d’Israël était Moïse. Cependant, l’observance, même parfaite, de toutes ces lois, ces ordonnances et même les multiples sacrifices des animaux ne pouvait pas leur procurer le salut.

Le salut ne serait rendu possible que par leur Rédempteur, qui seul pouvait pardonner les péchés. Quelque sept cents années avant la naissance de Jésus, Ésaïe prépare déjà cette nation en leur annonçant : « Notre Rédempteur s’appelle l’Éternel des armées, le Saint d’Israël ! » (Ésaïe 47:4). Dieu Lui-même, par la bouche d’Ésaïe, déclare ceci à Israël : « …et tu sauras que moi l’Éternel, Je suis ton Sauveur, que le Puissant de Jacob est ton Rédempteur » (Ésaïe 60:16). Donc, Dieu le Père serait et leur Sauveur et leur Rédempteur. En parlant des derniers jours, au temps de l’Antichrist, Ésaïe déclare ceci : « On craindra le nom de l’Éternel depuis l’occident, et Sa gloire depuis le soleil levant : quand l’adversaire viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Éternel lèvera l’étendard contre lui » (Ésaïe 59:19).

Verset 20 : « Le Rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob, qui se convertiront de leur péché, dit l’Éternel ». Cet étendard sera levé par nul autre que Dieu Lui-même, au temps de l’Antichrist, venant dans Sa toute puissante gloire, pour accomplir cette promesse de Sauveur et Rédempteur unique. Mais avant cette grande rédemption d’Israël, Dieu est venu, il y a environ 2 000 ans de ça, vivre en chair humaine dans la personne de Jésus, qui veut dire Sauveur, et qui, par Son sang précieux, avait le pouvoir d’effacer les péchés de l’humanité entière. Ce geste exécuté par Christ, qui veut dire Messie, ouvrait la porte au salut, non seulement à Israël, mais à toutes les nations de la terre. Ainsi s’accomplira un jour la promesse de Dieu à Abram, quand Il lui avait dit : « Ton nom sera Abraham (père d’une multitude), car je t’établis père d’une multitude de nations » (Genèse 17:5). « Je bénirai ceux qui te béniront … et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:3).

Alors, Jésus est venu pour abolir l’Ancienne Alliance physique afin d’en établir une Nouvelle. L’utilité de cette ancienne Alliance était révolue, car elle avait fait son temps. Elle avait duré quelque 1 500 années. Cette Nouvelle Alliance spirituelle avait aussi un nouveau médiateur entre Dieu et Son peuple, Jésus et non Moïse. L’ancien médiateur entre Dieu et le peuple était Moïse, un Lévite, et Dieu avait mis à part cette tribu de Lévi au complet pour exécuter toutes les ordonnances de l’Ancienne Alliance. Alors pourquoi une Nouvelle Alliance ? Simplement parce que cette alliance avec le sacerdoce lévitique était purement physique et n’était pas parfaite.

Dans la Nouvelle Alliance, c’est Jésus qui devient le Médiateur, et les Élus de l’Église deviennent maintenant les sacrificateurs, en tant que tribu spirituelle mise à part. Les prières des Saints qui furent adressées à l’Agneau tout au long des siècles le confirment quand ils Lui rendent cet hommage : « Tu nous a faits rois et sacrificateurs à notre Dieu : et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). L’accomplissement fantastique de cette belle promesse deviendra réalité lors du retour triomphal de Jésus dans la gloire. Revenons cependant à l’Ancienne Alliance et au sacerdoce lévitique.

« Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur [Jésus], selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron [frère de Moïse] ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait un changement de loi. En effet, celui [Jésus] de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car, il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle [physique], mais selon la puissance d’une vie impérissable [spirituelle et immortelle] » (Hébreux 7:11-16).

Notre Grand Sacrificateur Jésus, étant issu d’une tribu dont personne n’a servi à l’autel, place Jésus premier en toute chose, même dans le sacerdoce nouveau de l’Église qu’Il a Lui-même bâtie sur le fondement des prophètes et des apôtres. Dans Psaumes 110:4, David, sous l’inspiration divine, déclare ceci : « L’Éternel l’a juré, et Il ne s’en repentira point : Tu es Sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec ». Paul nous cite ces mêmes paroles au sujet de Jésus, dans Hébreux 7:17 : « Car Il [Dieu] rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec ».

Regardons maintenant cette belle perle que Paul nous ajoute au sujet de cette Nouvelle Alliance. « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (car la loi n’a rien amené à la perfection) ; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci [Jésus] l’a été avec serment, par Celui [Dieu] qui LUI a dit [à Jésus] : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec). Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente » (Hébreux 7:18-22).

Mais cette Nouvelle Alliance spirituelle, dont Jésus est le Médiateur entre Dieu et Son peuple, est très ancienne. Elle paraît nouvelle parce qu’elle est entrée officiellement en vigueur, il y a un peu plus de 1 950 années. Le fait qu’elle existait auparavant était très bien caché par Dieu à la connaissance humaine depuis que le péché est entré dans le monde par nos premiers parents. Par la mort de Christ, toutefois, ce voile fut enlevé afin de redonner aux disciples de Jésus l’accès à l’arbre de vie. Par le fait même, ceux qui voulaient se convertir à Christ avaient aussi accès au Saint-Esprit. C’était bel et bien la volonté de Jésus, pendant qu’Il enseignait, de révéler l’existence ANTÉRIEURE de cette alliance éternelle, et que Jésus  rétablissait officiellement comme une Nouvelle Alliance.

Reportons-nous à Matthieu 13. Jésus venait de donner tout un message au peuple sur le Royaume des Cieux en utilisant des comparaisons physiques, mais Il parlait en paraboles. Les gens semblaient comprendre le côté physique de ce qu’Il prêchait, mais demeuraient complètement aveugles à l’aspect spirituel de ce qu’Il venait de leur révéler. Aux versets 34-35, nous lisons que « Jésus dit toutes ces choses au peuple en similitudes, et il ne leur parlait point sans similitudes. De sorte que ce qui avait été dit par le prophète en ces termes, fut accompli : J’ouvrirai ma bouche en similitudes ; j’annoncerai des choses qui ont été cachées depuis la création du monde ».

Jésus venait de citer les paroles du prophète Asaph dans Psaumes 78:2 : « J’ouvrirai ma bouche pour prononcer des discours sentencieux ; je publierai les secrets des temps anciens ». Ceci est un verset messianique dans lequel Asaph annonçait, mille années avant Sa naissance, que le Messie qu’ils attendaient parlerait en paraboles, mais qu’Il annoncerait aussi des choses qui étaient demeurées cachées et secrètes depuis la création du monde. Le fait que Jésus pouvait faire ces choses aurait dû être pour eux un signe évident, une indication absolument certaine qu’Il était le Messie. En étudiant les Saintes Ecritures, nous voyons beaucoup de ces versets messianiques s’accomplir en Jésus-Christ tout au long de Son ministère terrestre.

La Nouvelle Alliance représente alors l’intention originelle, le but premier et éternel de Dieu pour l’humanité. Son but premier était donc relativement simple. C’était de nous créer à Son image et à Sa ressemblance, de nous instruire afin de former en nous Son caractère divin, pour nous donner enfin la vie éternelle. Ayant accompli ceci, il voulait ensuite partager Son univers avec nous dans un bonheur sans fin. Le Nouveau Testament est plein de révélations décrivant comment Jésus est venu rétablir, par Sa mort, ce que Dieu avait planifié dès le début. Regardons ensemble comment Il nous dévoile ce plan. Dans Éphésiens 3, Paul nous décrit une partie du Plan de Dieu : « Selon le dessein qu’Il avait formé de tout temps, et qu’Il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » (v. 11).

Nous voyons donc qu’il est question d’un dessein éternel, que Dieu avait conçu depuis très longtemps. Mais, à cause du péché, il y avait une rançon à payer pour racheter les humains. Cependant, Dieu avait déjà résolu qu’Il viendrait en la personne de Jésus pour payer cette rançon. Regardons ce que Pierre nous déclare à ce sujet, dans 1 Pierre 1:18-20 : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous ».

Le salut de l’humanité devait se résumer à se reposer spirituellement dans le Seigneur tout en travaillant physiquement. Et tout ceci dans leur cheminement individuel vers le Royaume. Nos premiers parents ne l’ont pas fait. La nation d’Israël non plus. Mais Paul s’adresse à des convertis qui ont compris en leur disant : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’Il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils [les Israélites] n’entreront point dans mon repos ! Cependant, Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde » (Hébreux 4:3). La bonne compréhension de la Nouvelle Alliance, ainsi que ce verset en particulier dans Hébreux, viennent mettre en pièces la fausse doctrine des « sept dispensations » que certaines dénominations ont reçue de C.I. Scofield dans sa « tentative » d’expliquer le salut de Dieu.

Selon M. Scofield, l’Éternel aurait inventé sept façons successives de régler la conduite des hommes durant diverses périodes de temps, et qui auraient échoué les unes après les autres avant d’arriver à la « dispensation de la grâce » ou « période de l’Église », la 6e dispensation selon lui. D’après cette fausse théologie, Israël pouvait être sauvé par la Loi (5e dispensation). Et, pour ajouter à l’illogisme, la 7e dispensation serait celle du Royaume, où Israël retournera encore sous la Loi ! Cette ligne de pensée nous rappelle drôlement les sept phases de l’empire Romain, représenté par la bête avec sept têtes et dix cornes dans Apocalypse 13. Comme on est loin du Plan de Dieu avec Ses Alliances clairement rendues dans les Écritures !

Dieu n’a pas besoin d’un deuxième ou un troisième plan pour sauver ceux qui veulent faire Sa volonté. Encore moins sept ! Le plan de Dieu s’est terminé au septième jour de la création, alors que Dieu S’est reposé de toute Son œuvre qu’Il avait créée. Son œuvre étant terminée, Dieu S’occupe maintenant de l’accomplissement des détails dans tout ce qu’Il avait résolu. Dans le Plan de Dieu nous sommes : « sauvés par la grâce, par le moyen de la FOI… qui est un don de Dieu » (Éphésiens 2:8), et non par la LOI. Si le salut était possible par l’observance de la loi, le sacrifice de Christ serait inutile.

Dans Son plan, Dieu avait déjà prédestiné chaque humain comme candidat potentiel dans Son Royaume. Mais Dieu nous a aussi créés libres de choisir, et Il ne nous forcera jamais dans notre décision. Ceci veut dire en toute simplicité que, si tous les humains le voulaient, aucun ne serait perdu. Voilà ce que Dieu a prédestiné. Ce qu’il n’a pas prédestiné, c’est l’ordre selon lequel chacun sera sauvé, car cette décision est laissée entièrement à la liberté de chacun d’agir selon sa propre volonté. Et ce choix nous vient de Dieu Lui-même. Si nous étudions le Plan de Dieu avec un esprit ouvert, nous découvrons que certains individus décideront volontairement de suivre Dieu, alors que c’est encore Satan qui est le « dieu de ce siècle ». Ayant alors reçu le Saint-Esprit, ces individus sont destinés à l’élection dans le Royaume, au retour de Christ en tant qu’Élus. Ceux qui n’auront pas fait leur choix, le feront, soit durant le Millenium après le retour de Christ, ou soit à la Deuxième Résurrection. Tous ces individus, cependant, formeront les nations qui seront dirigées par les Élus.

Finalement, ceux qui décideront volontairement et sciemment de demeurer rebelles jusqu’à la toute fin seront destinés au feu de la géhenne. Je répète néanmoins que, dans le Plan de Dieu, chaque humain est prédestiné à faire partie du Royaume de Dieu. La « catégorie » dans laquelle chacun se trouvera sera entièrement déterminée par la décision de chacun et non celle de Dieu. Sinon, si tout avait déjà été décidé d’avance, nous pourrions accuser Dieu d’être le grand responsable de notre sort final, alors que chaque individu sera le seul responsable de sa décision. Donc, en analyse finale, DIEU VEUT SAUVER TOUT LE MONDE. Voilà ce que Dieu a prédestiné.

Maintenant, allons voir ce que Paul a déclaré à un petit groupe qui avait décidé de donner sa vie à Dieu dans ce monde dirigé encore par Satan. À ces Élus en formation, Paul dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité » (Éphésiens 1:3-4). Dieu avait donc prévu, avant la fondation du monde, que, même si Lui veut sauver tout le monde, certains, à cause d’une bonne décision, seraient parmi les Élus ; d’autres, toujours selon leur décision, seraient parmi les nations ; et d’autres, malheureusement, à cause de leur rébellion jusqu’à la toute fin, seraient détruits dans le feu de la géhenne.

Mais quel bonheur pour ces Éphésiens convertis, d’apprendre qu’ils appartenaient à Dieu : « Ayant [été] prédestinés [suite à LEUR décision] à être Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté, à la louange de la gloire de Sa grâce, qu’il [Dieu] nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de Sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment » (v. 5-8). Voilà ce que Dieu aimerait faire pour chaque humain qu’Il a créé. Seul l’individu, par son entêtement continuel, pourrait se priver de cette richesse de Sa grâce, accordée gratuitement à ceux qui veulent Lui obéir. Dieu ne demande pas mieux que de nous préparer tous à régner un jour dans Son Royaume.

Jésus Lui-même a déclaré ceci à ceux qui seront à Sa droite : « Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le Royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25:34). Ceci veut simplement dire que le dessein de Dieu de nous sauver par Sa grâce, et qui nous serait accordée à cause du sacrifice de Christ, date de l’instant où Dieu avait résolu de créer le monde. Paul, à un certain moment donné, se voyait dans l’obligation d’encourager fortement son jeune évangéliste Timothée à ne pas se décourager dans son ministère. Cette exhortation, en passant, s’applique aussi à tout chrétien, car, à l’époque où nous vivons, il y a tellement de distractions qui nous arrivent constamment et qui pourraient nous porter au découragement.

Dans 2 Timothée 1:8-11, Paul lui dit : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles ». Donc, en ce qui nous concerne, cette Nouvelle Alliance a toujours existé. C’était la première, spirituelle, par laquelle nos premiers parents auraient eu accès à l’immortalité s’ils ne l’avaient pas transgressée. Notez que tous les versets que j’ai cités jusqu’ici se trouvent dans le Nouveau Testament, mais se rapportent pourtant aux temps les plus anciens, avant même la création des humains.

Certains ministres ont beaucoup de problèmes avec ces versets, et tentent parfois de les refouler dans leurs messages, parce que ces versets nous ramènent avant l’Ancienne Alliance, celle que la majorité des enseignants croient être la première que Dieu avait formulée. Je ne voudrais pas les juger, mais signaler une certaine disposition dans leur attitude. Pourquoi agissent-ils ainsi ? Peut-être parce que, sans le réaliser, ils transgressent deux instructions, bien décrites dans les Saintes Écritures, et qu’ils ont eux-mêmes sûrement citées assez souvent dans leurs sermons. La première se trouve dans Romains 12:3 où Paul déclare : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun ».

Le vrai ministre de Christ doit toujours être prêt à concéder que son esprit doit être constamment ouvert à toute nouvelle compréhension. Personne ne possède toute la vérité ! La vérité nous vient de Dieu, qui, par Son Esprit, nous instruit « loi sur loi, règle sur règle, un peu ici et un peu là » (Ésaïe 28:10). La version Martin de la Bible cite ce verset ainsi : « commandement après commandement ; ligne après ligne ; un peu ici, un peu là ». La vérité de Dieu ne change pas, mais notre compréhension OUI ! Saviez-vous qu’il est plus difficile de désapprendre une erreur que d’apprendre une vérité pour la toute première fois ? Ceux qui persistent à ne demeurer ancrés que dans leur connaissance acquise seulement, sans accepter ce qui ne vient pas d’eux, croient friser la perfection. Cette sorte d’attitude ne peut pas faire autrement que de leur apporter des conséquences néfastes à la longue.

La deuxième instruction biblique qu’ils transgressent se trouve dans Actes 17:11. En parlant des Béréens, nous voyons que : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact ». Voilà le genre d’attitude que Dieu aime ! Examinez toute chose et retenez ce qui est bon seulement ! Ceux qui prennent l’habitude d’agir ainsi, demeurent toujours fidèles à Christ, car rien ne peut les ébranler. Ce verset sur les Béréens est-il écrit dans la Bible pour les membres d’une congrégation seulement ? Ne serait-il pas là encore plus pour ceux qui instruisent ? Malheureusement, de trop nombreux pasteurs n’ont pas osé exercer cette instruction lorsqu’ils ont eux-mêmes reçu leurs enseignements dans leurs institutions bibliques, ainsi que leurs séminaires théologiques et doctrinaux, toutes dénominations confondues.

On dirait qu’ils éprouvent une crainte de questionner quoi que ce soit, face au risque de passer pour « rebelles » envers l’enseignement qu’on leur a disséminé. Ils refusent alors de remettre en question les doctrines prônées dans ces instituts, préférant se taire afin d’assurer leurs diplômes et obtenir un poste de pasteur. La satisfaction du ventre prime alors sur la vérité ! C’est exactement à eux que s’adresse la prophétie de Dieu donnée dans Ézéchiel 34. Toutefois, je suis sûr que, dans la majorité des cas, cette attitude n’est pas volontaire, et qu’ils sont sincères dans leur démarche. Ce qui est déplorable, c’est que rien dans ces institutions ne les encourage à adopter le comportement des Béréens. Position compréhensible, car les hauts dirigeants sont certainement plus conscients qu’eux de la fausseté de beaucoup de leurs enseignements.

Mais continuons maintenant notre étude sur la Nouvelle Alliance. L’apôtre Paul commence ainsi son Épître à Tite : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels » (Tite 1:1-2). Notre vie éternelle repose entièrement sur l’espérance de notre foi et sur notre connaissance de la vérité. Ceci nous est déclaré par un Dieu qui ne peut pas mentir, et ce, avant les temps éternels. Ne pas croire ces versets inspirés, ce serait traiter Dieu de menteur. Mais tout élu de Dieu sait que Dieu ne ment point ! Et cette Épître s’adresse à des Élus de Dieu !

Dans son Épître, Paul explique aux Colossiens que le but de Dieu, dans la Nouvelle Alliance, était d’inclure tous les peuples dans Son plan de salut. Grâce à Jésus, Dieu avait réconcilié toutes choses avec Lui-même, par Son sang versé sur la croix. Mais Paul nous déclare que tout ceci constituait : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à [notez bien] Ses Saints » (Colossiens 1:26). Si Dieu décide de ne pas révéler quelque chose à quelqu’un, je regrette, mais, pour cette personne, cette vérité continuera à demeurer un « mystère caché ». Et c’est ce que Dieu a fait avec la majorité des humains dans tous les siècles et tous les âges.

Mais pas avec les saints : « A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (v. 27). Aussi simple que ça ! « Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). C’est que cette personne, même si elle se déclare chrétienne, elle ne Lui appartient pas pour le moment, et ne pourra faire partie de la Première Résurrection réservée aux Élus. Paul nous le confirme par ces paroles : « Et si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (v. 11).

Ce grand mystère, caché depuis des âges, nous est pourtant révélé dans la Nouvelle Alliance. Dans 1 Corinthiens 2, on peut voir que toute cette connaissance était vraiment un mystère pour le monde dans le passé, mais que Dieu avait dévoilé cette connaissance à Paul, qui, au verset 7 déclare : « Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destiné avant les siècles pour notre gloire ». Ce mystère était si bien caché : « Qu’aucun des princes de ce monde ne l’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (v. 8). Il fallait absolument que Christ meure pour payer la rançon du péché, et tout cela pour notre gloire à venir. Quel amour de Dieu, pour Sa création qu’Il veut sauver au complet !

Il devient de plus en plus évident que les éléments de cette Nouvelle Alliance étaient en opération bien avant que Dieu donne l’Ancienne Alliance à Israël. En voici quelques exemples :

1) Le ministère de Melchisédec, qui fait maintenant partie de la Nouvelle Alliance, avec Jésus-Christ comme notre Sacrificateur pour toujours, a pourtant existé avant le ministère de Lévi, bien avant l’existence même de la nation d’Israël. Et notre Grand Prêtre Jésus, a existé « en forme de Dieu » (Philippiens 2:6), bien avant Aaron, le Grand Prêtre de l’Ancienne Alliance.

2) Les fruits venant du Saint-Esprit dans cette Nouvelle Alliance existaient bien avant que les Dix Commandements fussent donnés à Israël sous l’Ancienne Alliance sur le mont Sinaï. Après tout, le Saint-Esprit est éternel ! Abel, Enoch, Noé et Abraham ont tous été guidés par le Saint-Esprit. Tous faisaient des offrandes volontaires d’actions de grâces à Dieu. Abraham avait vaincu dix rois pour sauver son neveu Lot. Dans ces victoires, il avait accumulé des richesses énormes. Quand Melchisédec, le roi de paix et Sacrificateur du Dieu Très Haut est venu à sa rencontre pour le bénir et pour lui offrir du pain et du vin, Abraham a insisté pour Lui donner la dîme de son butin. Ces offrandes et cette dîme n’étaient pas exigées par Dieu, mais tous l’ont fait volontairement par amour pour Lui. Ils seront tous dans le Royaume à cause de leur foi, et non à cause de leurs offrandes.

En passant, Melchisédec était sûrement une première apparition de ce qui serait plus tard Jésus-Christ. Le Père se fit chair en Melchisédec tout comme Il se fit chair en Jésus-Christ. Melchisédec et Jésus sont donc deux manifestations de la même personne, Dieu le Père en chair, car Melchisédec «  a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu. Il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:3). Avec cette vérité si clairement étalée, on pourrait alors déclarer, sans crainte de se tromper, que Melchisédec devait ressembler à Jésus comme deux gouttes d’eau. Vous avez ici un beau cas problème pour les prêcheurs de trinité… !

Ainsi, les quatre serviteurs de Dieu, Abel, Enoch, Noé et Abraham mentionnés plus haut, ont pourtant vécu bien avant que l’Ancienne Alliance soit faite avec Israël. Mais regardons la grande récompense qu’Abraham a récoltée par sa foi et son désir d’obéir à Dieu. À cause de son attitude, Dieu lui a annoncé d’avance ce qui arriverait lors de la venue de Jésus, le Messie. Nous pouvons voir le récit dans Galates 3:8-9, où Paul nous révèle : « Aussi l‘Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a évangélisé par avance à Abraham, en lui disant : Toutes les nations seront bénies en toi. C’est pourquoi ceux qui croient, sont bénis avec Abraham, qui a cru ». Pouvez-vous imaginer la joie extraordinaire que cet homme a dû ressentir dans son cœur quand Dieu lui a annoncé cette bonne nouvelle à cause de sa fidélité ?

Cette connaissance que la Nouvelle Alliance existait bien avant l’Ancienne est très précieuse pour les enfants de Dieu. En tant que chrétiens, elle nous ramène à cette alliance première offerte à Adam et Ève, et que Dieu avait comme dessein originel pour tous les humains, dès le début de la création. Ce serait vraiment un manque de sagesse de notre part de nous attacher à l’Ancienne Alliance physique, qui n’était qu’une imitation, une copie, une ombre de cette Nouvelle Alliance, qui elle était là dès le début. Donc, puisque l’Ancienne Alliance a pris fin, elle ne peut absolument pas nous indiquer la façon d’adorer Dieu, ni comment parvenir au salut. Cette alliance était fondée sur la Loi et non sur la Foi !

L’observance de la Loi à la lettre, les sacrifices d’animaux, les différents rituels et les offrandes au Temple ne pouvaient pas procurer le salut. « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:4). L’ancienne Alliance ne peut pas sauver, mais regardons ce qui suit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit [au Père] : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors J’ai dit : Voici, Je viens, ô Dieu pour faire Ta volonté, comme cela est écrit de Moi dans le rouleau du livre » (vs 5-7). Jésus citait ici les versets messianiques prononcés par David, dans Psaumes 40:7-9, et qui annonçaient Sa venue en tant que SAUVEUR. Le corps de Jésus était alors destiné comme sacrifice expiatoire pour tous les péchés.

Non, les sacrifices et les holocaustes d’animaux ne pouvaient pas sauver. Il a vraiment fallu que Dieu forme un corps humain dans le sein d’une vierge nommée Marie, pour y faire vivre Sa Parole. Et c’est exactement ce que Jésus était : la Parole de Dieu vivant en chair humaine. Cet acte d’humilité, que seul Dieu pouvait accomplir, est expliqué en toute simplicité par Paul aux Philippiens. Paul leur dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu » (Philippiens 2:5-6). Si nous acceptons le fait que Jésus était la Parole de Dieu vivant dans la chair, Paul déclare simplement ceci : Que la Parole de Dieu étant « encore en forme de Dieu » n’a pas regardé sa position d’être égale à Dieu comme quelque chose à laquelle on s’accroche, une proie à saisir.

Au contraire, pour payer la rançon du péché, il devait verser Son précieux sang sans tache. C’était le seul acte acceptable par Dieu pour réconcilier les pécheurs avec Lui-même, afin de leur ouvrir la porte au salut. Alors : « Il s’est dépouillé Lui-même, ayant pris la forme de serviteur ; devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé Lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (vs 7-8). Voilà ce qui était nécessaire pour que nous puissions être placés sous la grâce et non plus sous la Loi comme Israël ancien. On ne pouvait absolument rien faire devant Dieu pour être justifiés. Paul nous dévoile le mystère de ce processus au salut dans Éphésiens 2:8. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie ».

Beaucoup de gens croient encore aujourd’hui pouvoir se sauver par les oeuvres que leurs différentes congrégations leur demandent de faire. Si cela était possible, nous n’aurions pas eu besoin du sacrifice de Christ. Chacun pourrait se glorifier selon ses œuvres. Désolé, mais Paul nous dit que le salut est un don gratuit de Dieu par Sa grâce. Pour recevoir cette grâce, il faut d’abord accepter la mort de Christ comme un paiement total pour nos péchés, et décider aussi de vivre selon la Foi en Dieu. Par une telle conversion, Dieu écrit Sa loi d’amour dans notre cœur. Le travail de Rédemption ayant été accompli par Christ, Dieu nous donne Son Saint-Esprit, afin de nous guider dans notre cheminement vers Son Royaume. Nous devenons, par le fait même, Son ouvrage spirituel.

C’est Lui qui fait le travail. Voilà pourquoi, dans Éphésiens 2:10 nous lisons ceci : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions ». Si nous sommes véritablement en Jésus, nous devons alors marcher selon Ses œuvres, préparées d’avance par Dieu pour nous aussi. Nous devenons, en tant que disciples, une extension de Christ, prêchant par notre exemple. D’une manière parfaite ? Pas encore, mais selon que l’Esprit nous guide. Nous devons pratiquer ces œuvres, non par crainte de châtiment, mais plutôt par amour pour Lui, tout comme Abraham et les autres serviteurs de Dieu.

Faisons alors une récapitulation des différences entre les deux Alliances. L’Ancienne était physique. La Nouvelle est spirituelle. Le sang des animaux sacrifiés couvrait les péchés. Le sacrifice de Jésus efface les péchés. L’Ancienne demandait la circoncision de la chair, un processus assez douloureux destiné aux hommes seulement. La Nouvelle demande la circoncision du cœur, un processus encore plus douloureux, parce que ça demande un changement total dans la façon de vivre. Notez que cette circoncision est destinée aux hommes et aux femmes, car pour Dieu les deux sont égaux. L’Ancienne ne s’adressait qu’à Israël seulement, tandis que la Nouvelle inclut toutes les nations de la terre.

Les dix commandements furent écrits sur des tables de pierre, symbole de la condition de leur cœur. La Loi d’amour englobe les dix commandements dans une forme amplifiée, qui, dans son ensemble, se résume à aimer Dieu de tout son être, et à aimer son prochain comme soi-même. Toute transgression de cette Loi devient également péché. Dès la conversion, cependant, cette Loi est inscrite dans le cœur, enclenchant un processus de changement complet dans l’attitude du chrétien dans son cheminement vers le Royaume. Étant toujours dans la chair, nous brisons parfois cette Loi, suite aux nombreuses tentations inspirées par l’adversaire. Mais Dieu ne nous laisse pas orphelins pour combattre seuls. Nous avons un avocat très puissant pour plaider notre cause devant Dieu. « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 2:1-2).

Donc, en tant que chrétiens : « Puisque nous avons un Grand Souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un Souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités. Au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Le converti qui prend l’habitude d’aller toujours au trône de Dieu pour demander Son pardon dans le temps convenable, ne pourra jamais commettre le péché impardonnable, car la miséricorde de Dieu pour les Siens est sans limite.

Il y a une chose très importante dont on doit toujours se souvenir. Toutes les institutions de l’Ancienne Alliance n’étaient que l’ombre des choses que Christ viendrait accomplir pour le salut de l’humanité. La plus grande de ces institutions était les Fêtes annuelles, car chacune représentait une phase du Plan de Dieu vers le salut. La Nouvelle Alliance était la réalité par laquelle Jésus est venu accomplir toutes les étapes que ces fêtes annuelles annonçaient. Donc, la Nouvelle Alliance est venue rétablir le Plan originel de Dieu, que l’homme a temporairement brouillé par sa mauvaise décision dans le jardin d’Éden, mais que Dieu avait pourtant établi depuis le début de la création.

L’ombre ne peut pas être la réalité. Tout comme l’ombre d’un homme qui avance, projetée par une lumière derrière lui, n’est pas l’homme. C’est l’homme qui est la réalité. L’ombre nous indique simplement que l’homme s’en vient. La Nouvelle Alliance n’est pas sortie de l’Ancienne et elle n’est pas non plus une amplification de celle-ci comme certains prétendent. C’est l’Ancienne qui est sortie de cette Alliance éternelle du début, et que Dieu a temporairement mise en place afin de préparer le chemin pour Israël, en les dirigeant vers l’avènement de leur Messie. Ce qui est malheureux dans toute cette histoire, c’est que : « Jésus est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11). « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).

La Nouvelle Alliance n’a donc pas commencé avec la mort de Christ ; elle a plutôt été rétablie en permanence dans le versement de Son sang précieux. Jésus Lui-même, lors du dernier souper avec Ses disciples, a déclaré : « Cette coupe EST la Nouvelle Alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » (Luc 22:20). Jésus n’a pas dit que cette coupe SERA le début de la Nouvelle Alliance. Au contraire, Jésus utilise le temps présent, indiquant que cette Alliance existe déjà, mais devait être rétablie en Son sang qui fut versé le lendemain. Encore une fois, Jésus n’a pas dit : « En mon sang qui sera versé pour vous ». Il a dit : « Qui EST répandu pour vous ». Il utilise encore le temps présent comme un fait déjà accompli.

L’apôtre Jean était très près de Jésus durant Son ministère, et Dieu lui a donné de saisir toute l’ampleur de la mission de Christ sur cette terre. Étant sorti du Père, Jésus est venu rétablir et accomplir le Plan originel de Dieu. À cause du péché, cependant, notre Sauveur l’a fait en versant Son sang pour payer cette rançon que le péché exigeait. Juste avant de mourir, Ses dernières paroles au Père furent : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30). Jésus pouvait prononcer ces paroles avec assurance, car Il savait que Son sacrifice sur la croix accomplissait les exigences nécessaires pour ouvrir le salut à tous, et que, par le fait même, Sa mission était agréée par le Père.

Pour le chrétien, il n’y a qu’une conclusion possible. Cette très ancienne Nouvelle Alliance est réellement notre seule autorité sur la façon de vivre notre vie en Christ. Dieu n’est pas un démocrate, Il est Législateur. C’est Lui qui décide ! Dieu choisit les choses faibles du monde, pour les faire grandir en grâce, en connaissance et en sagesse. Et c’est avec cette sagesse qu’Il confondra les grands sages de ce monde de Satan. Pour sa part, le chrétien se doit de sonder les Écritures et de persévérer jusqu’à la fin. Car l’avenir appartient aux restants ! Ceux qui restent près de Dieu et qui persévèrent dans la foi. Et toutes nos instructions pour y arriver sont là, dans la Sainte Bible que chaque converti possède déjà.

Ce qui s’est malheureusement produit tout au long des siècles, c’est que Satan a infecté toutes les églises du monde. Certaines ont pris une partie de la vérité pour en faire leur doctrine principale. Ensuite on y rajouta des interprétations personnelles pour ainsi fonder une autre religion. Voilà pourquoi il existe tellement d’églises, se disant toutes chrétiennes, mais toutes en contradiction les unes avec les autres, alors que Satan s’amuse énormément dans tout ça. Et parce que les dirigeants tiennent mordicus à ce qu’ils possèdent déjà, les changements dans leur attitude sont quasi impossibles. Pourtant, la personne vraiment convertie devrait normalement avoir un esprit disposé à apprendre des choses nouvelles.

Ces pasteurs ressemblent drôlement à Israël ancien qui, à cause de son entêtement, ne comprend toujours pas, jusqu’à ce jour, que l’Ancienne Alliance est terminée. En parlant aux Corinthiens, Paul déclare : « Et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les enfants d’Israël ne vissent pas la fin de ce qui devait disparaître. Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:13-16). Remarquez que le voile n’est pas sur les yeux, mais bien sur le cœur.

Bon nombre de groupes « chrétiens » prétendent vivre sous la Nouvelle Alliance pour ce qui est de leur Foi, mais ils puisent la plupart de leurs enseignements dans l’Ancienne Alliance fondée sur la Loi. On ne peut ni vivre ni enseigner les deux Alliances en même temps ! Soit que l’on suive l’Ancienne qui attend toujours son Messie ; soit que l’on suive la Nouvelle en suivant le Messie et en faisant disparaître l’autre. Il faut se convertir au Seigneur, et le voile sera ôté. « Or, le Seigneur est l’Esprit, et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Corinthiens 3:17). Avec une telle liberté, nous pouvons contempler la gloire du Seigneur, car nous sommes graduellement transformés à Son image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur. Donc, quand le Saint-Esprit dirige, le vrai chrétien doit être disposé à se laisser guider. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre…

La Parole de Dieu doit être prise au sérieux. Dieu nous aime et Il veut notre bien. Voilà pourquoi Paul nous exhorte : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux [Israël] qui méprisaient celui [Moïse] qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux » (Hébreux 12:25). Donc, les mots-clés pour le chrétien sont obéissance, persévérance et foi. Mais encore plus, ne jamais nous détourner de notre appel si précieux pour Jésus. Voilà le chemin sur lequel Dieu a placé chacun de nous.

La vérité est là pour être utilisée. Fouillez les Écritures et soyez comme les Béréens en gardant une bonne attitude dans vos recherches. Le monde vit présentement sur une marmite en ébullition, qui n’attend que le moment propice pour éclater. Regardez les bouleversements, un peu partout sur la planète, à l’heure actuelle. Je ne prétends pas être un prophète, mais je vous pose quand même cette question. En toute sincérité, combien de temps, encore, avant que tout ce qui se prépare présentement en secret dans les coulisses du pouvoir, n’éclate en conflit mondial ? Le monde cherche des solutions, mais les puissances occultes qui préparent un « Nouvel Ordre Mondial », dirigé par des hommes, devront un jour avouer que l’homme de lui-même est perdu, et sans solution.

Mais Dieu a toutes les solutions, et bientôt Christ reviendra pour établir le Royaume de Dieu ici-bas avec un « Nouvel Ordre Universel » qui sera sans fin, et ne passera jamais dans les mains d’un autre. Donc, restons près de Dieu, et surtout ne vous découragez pas. Un jour, bientôt, nous serons héritiers de ce Royaume, car la ligne d’arrivée est là, tout près. Et Jésus, toujours fidèle, nous attendra les bras grands ouverts, pour accueillir les vainqueurs. Soyez au rendez-vous !




D.162 – POURQUOI DIEU A-T-IL CHOISI ISRAEL ?

 

Par : Joseph Sakala

Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir pourquoi Dieu avait choisi l’ancienne nation d’Israël ? Une nation entièrement privée de Son Saint-Esprit, SAUF ceux parmi eux que Dieu S’est choisis comme prophètes. Les Israélites de l’Ancien Testament sont reconnus mondialement comme étant « le peuple choisi de Dieu ». Pourtant, Dieu ne leur a pas donné Son Saint-Esprit, retenant ainsi le salut éternel, pour la grande majorité d’entre eux, pour un temps futur. La nation d’Israël a donc été choisie pour quelle raison ? Pour être les préférés de Dieu afin de recevoir plus de bénédictions que les autres nations ?

Nous savons tous, selon le Nouveau Testament, que la raison primordiale de la création humaine par Dieu était de se former des enfants à « Son image et à Sa ressemblance ». Ceci nous est confirmé dans Genèse 1:26, lors de la création d’Adam. Et comme nous le verrons un peu plus loin, le Plan de Salut de Dieu est fondé sur le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. « Par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20). Dieu avait donc décidé avant même la fondation du monde, qu’Il allait prendre forme humaine afin de pouvoir répandre Son sang divin pour effacer la totalité de l’amende contractée par les hommes à cause de leurs péchés. Il fallait donc que le Christ naquît au sein d’un peuple donné.

Or, une des conditions absolument essentielle pour que Son sacrifice soit parfait, était qu’Il puisse naître dans un contexte où Il pourrait accomplir toute Sa Loi sans jamais la transgresser. Un sacrifice parfait, sans tache ! Il est donc évident que cela nécessitait que la nation suscitée pour Sa naissance ait préalablement reçu cette Loi, et que celle-ci fasse partie de son mode de vie sociale. Alors pourquoi Dieu a-t-il choisi Israël et non les Chinois, ou une autre nation ? Dieu a-t-Il des préférés ? La Bible nous dit pourtant que Dieu ne fait acception de personnes. « Car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit points de présents » (Deutéronome 10:17).

Dieu ne peut pas être « acheté » à coups de présents ou de faveurs, comme les humains. Ferait-Il alors acception d’une nation entière ? Pour mieux comprendre, il faut absolument reculer au début de l’histoire de l’humanité. L’histoire d’Adam et Eve en est une pleine d’intrigues, où débute le plan magistral de Dieu pour l’humanité entière. Avez-vous déjà pris le temps de réaliser que la Sainte Bible est un livre ne concernant que la Nation d’Israël ? Et que toutes les autres nations mentionnées dans la Bible, ne le furent seulement que dans la mesure où elles venaient en contact avec Israël ?

La véritable histoire fantastique concernant Israël semble avoir échappé à toutes les dénominations traditionnelles du christianisme et au judaïsme lui-même. Et maintenant, voici une autre déclaration-choc incomprise par tous, incluant les adeptes du judaïsme : c’est que le Royaume d’Israël n’était pas juif ! Le tout premier endroit dans la Bible où le mot « juif » est utilisé se trouve dans 2 Rois 16:5-6, alors que : « Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Rémalia, roi d’Israël, montèrent contre Jérusalem pour combattre, et ils assiégèrent Achaz ; mais ils ne purent point en venir à bout par les armes. En ce temps-là, Retsin, roi de Syrie, déposséda les Juifs d’Élath, et les Syriens vinrent à Élath, où ils ont demeuré jusqu’à ce jour ». Ici, nous voyons clairement Israël en guerre contre les Juifs.

Il serait approprié de signaler ici que le mot « Juif » n’est apparu dans la littérature et le langage qu’au cours du 17e ou du 18e siècle. Il n’existait pas auparavant. Dans l’Ancien Testament, on fait référence à des Judahites, nom qui signifie littéralement « fils de Juda », le quatrième fils de Jacob. Dans le Nouveau Testament, le terme original est Judéens, qui veut dire « habitants de la Judée », car tous les Judéens n’étaient pas nécessairement descendants des fils de Juda. Les Judéens étaient un mélange résultant de nombreuses immigrations de gens d’autres races, comme au temps d’Esther, où de nombreuses personnes se firent Judahites afin d’échapper au massacre, à la destruction et à la persécution.

Avant de continuer, rectifions quelque chose immédiatement. Il est vrai que la Nation d’Israël était le « peuple que Dieu S’est choisi ». Toutefois, ce n’était pas pour devenir les chouchous de Dieu afin de recevoir des faveurs spéciales. Ce peuple fut choisi par Dieu expressément dans le but de préparer le futur Royaume de Dieu sur cette terre par la venue de Jésus-Christ, le Messie. Un but extraordinaire au travers duquel cette nation physique a échoué lamentablement. Dans cette histoire intrigante, cependant, se cache une vérité extraordinaire qui devait impliquer la destinée de toutes les nations de la terre. Dieu est en train de Se créer une famille divine propre à Lui, à travers les êtres humains. Cette vérité à couper le souffle nous dévoile le potentiel incroyable existant au-dedans de chaque être humain.

L’établissement de la nation ancienne d’Israël est une partie intégrante du Plan Suprême de Dieu. Afin de mieux comprendre ce Plan, retournons à la création d’Adam et Eve. Nos premiers parents furent créés en parfaite santé physique et mentale, mais il leur manquait un élément pouvant les mener vers cette perfection divine. Dieu devait bâtir en eux, ainsi que dans leur descendance, Son caractère spirituel. Pour accomplir cela, les humains devaient apporter une contribution vitale. La soumission totale à Dieu pour les guider. Physiquement parlant, ce premier couple ne souffrait d’aucun malaise chronique, ni d’aucune maladie virale. Nous en voyons le témoignage dans la Genèse, alors qu’Adam a vécu 930 ans (Genèse 5:5). Le récit de sa descendance nous indique que, pendant presque 2 000 ans, la moyenne d’années de vie chez les humains était de près de 900 ans.

Imaginez, nos premiers parents ont vécu près de 1/6 du temps qui s’est écoulé depuis leur création jusqu’à notre époque. Malgré qu’ils aient eu plusieurs enfants, seulement trois sont inscrits officiellement dans la Bible. Caïn et Abel sont les plus connus. « Or Adam vécut cent trente ans, et engendra un fils à sa ressemblance, et selon son image, et lui donna le nom de Seth. Et les jours d’Adam, après qu’il eut engendré Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Adam vécut, fut donc de neuf cents trente ans ; puis il mourut » (Genèse 5:3-5). Nous voyons plusieurs détails dans ce passage qui semblent avoir échappé à bon nombre de ceux qui lisent la Bible. Adam et Ève ont eu plusieurs enfants durant leur longue vie. La naissance de Seth est arrivée alors qu’Adam avait à peu près cent trente et un ans.

Cependant, seule la naissance de Seth est signalée, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu d’autres naissances avant lui. Mais Dieu a mis beaucoup d’importance sur cette naissance de Seth ainsi qu’à toute sa descendance jusqu’à Noé. (Genèse 5:6-32). Voici la lignée avec laquelle Dieu voulait travailler pour des raisons que Dieu seul connaît. Il est évident que la lignée de Caïn fut exclue à cause de son meurtre d’Abel. Gardons en mémoire qu’au tout début, Adam et Eve avaient rejeté Dieu en tant que Révélateur de cette connaissance de base qui devait les amener vers Son Gouvernement. Ils avaient plutôt choisi la voie qui leur était offerte par Satan. Une connaissance centrée sur eux-mêmes en tant que déjà dieux, où l’adversaire les a très bien instruits dans la vanité, la convoitise, la jalousie, la compétition, la violence, la destruction et dans la rébellion contre toute autorité. Et toutes ces « qualités » persistent dans la nature humaine jusqu’à ce jour.

Leur premier-né, Caïn (qui veut dire acquisition), est devenu menteur et le premier meurtrier de l’histoire, en tuant son propre frère, Abel, dans une crise de jalousie et de rage. À partir de ce moment, le comportement humain s’est rapidement et continuellement détérioré. Les hommes sont devenus de plus en plus violents, au point que, depuis Adam jusqu’à Noé, une période d’environ 1 550 années, Hénoc est le seul inscrit qui « marcha avec Dieu ». Au temps de Noé, il y eut une grande croissance de la population terrestre, tout comme à notre époque. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5).

Le résultat d’un tel comportement s’est vite répandu : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre » (vs 11-12). Cette violence et cette corruption infligeaient énormément de souffrance, de douleur, d’angoisse, et de frustration à tous les humains. Il est évident que, durant tous ces siècles, l’humanité n’a jamais saisi, ni compris, que la transgression de la Loi divine finit toujours par infliger beaucoup de souffrance aux transgresseurs, mais surtout aux pauvres victimes.

Du temps de Noé, cette corruption violente était devenue universelle, au point que Dieu a décidé de mettre fin à toute cette misère et à cette angoisse en exterminant toute vie terrestre par un déluge. Même si cet acte de Dieu paraît cruel pour plusieurs, ce fut un geste de grande miséricorde, car tous ces individus ressusciteront un jour pour le Jugement du Grand Trône Blanc (Apocalypse 20:11-12). Ils reviendront à la vie à un moment où Christ régnera avec droiture dans la paix et la joie. Satan n’y sera plus ! Leur esprit sera alors ouvert à la vérité de Dieu, ouvrant ainsi pour eux la porte du salut éternel. Mais, même en amenant le déluge, Dieu a voulu préserver la vie humaine afin de donner un nouveau départ aux survivants de cette grande catastrophe.

Un seul homme, Noé, trouva grâce aux yeux de l’Éternel (Genèse 6:8). Mais pour quelle raison ? « Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu » (v. 9). Voilà ce que personne d’autre dans son temps ne faisait. Il devient aussi évident que trois races majeures existaient du temps de Noé : blanche, jaune et noire. Toutes les autres variantes qui existent de nos jours sont le résultat de croisements interraciaux. Dieu ne nous révèle pas clairement l’origine précise des trois différentes races. Une seule chose nous porte à croire, même aujourd’hui, qu’elles ont fort possiblement leur origine dans les ovaires d’Eve. « Or, Adam appela sa femme Ève [qui veut dire VIE], parce qu’elle fut la mère de tous les vivants » (Genèse 3:20).

Ce tout petit verset nous révèle une vérité énorme. D’abord, c’est Adam qui lui a donné son nom. Ensuite, son nom, Ève, nous confirme qu’elle fut la « mère de tous les vivants », car de son sein sont sorties les trois races majeures. N’oublions jamais qu’Ève n’a pas été créée de la même façon qu’Adam, car : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre » (Genèse 2:7). Tandis que dans le cas d’Ève : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam » (vs 21-22). Ceci nous indiquerait que cette femme, formée à partir d’une côte d’Adam était une créature unique en son genre, ayant des ovaires capables de donner naissance à des enfants noirs, jaunes et blancs.

Dieu a voulu conserver les trois races majeures au travers de la famille de Noé, car elles existaient avant le déluge. Nous voyons, dans Genèse 6:11, que, déjà du temps de Noé : « La terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence ». Jésus est venu quelques 2 300 années après le déluge. Dans Sa prophétie sur les temps de la fin, Jésus a déclaré que, juste avant Son avènement pour établir le Royaume de Dieu ici-bas, les mêmes conditions qui prévalaient du temps de Noé, existeraient une autre fois. « Car, de même qu’aux jours d’avant le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche … il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:38-39).

Mais quel rapport existait-il entre, d’une part, manger, boire et se marier, et, d’autre part, toute cette violence ainsi que cette méchanceté extrême qui existaient sur la terre et qui avaient décidé Dieu à les anéantir tous, sauf les huit personnes de la famille de Noé ? Manger de la nourriture saine et boire de l’eau pure sont des nécessités pour maintenir la vie humaine. Dieu avait Lui-même établi le mariage comme une sainte institution matrimoniale. Il devait donc y avoir quelque chose de contraire à la volonté de Dieu dans la façon dont les gens, du temps de Noé, mangeaient, buvaient et se mariaient. Tout comme à notre époque, ces activités étaient devenues des rituels importants appelés « œuvres de la chair », si populaires dans les différentes orgies. Pour ce qui est du mariage, l’échangisme entre maris et femmes devait sûrement exister. Les siècles se suivent, mais les groupes d’aujourd’hui qui pratiquent l’échangisme n’ont absolument rien inventé.

Déjà, au premier siècle, Paul nous dit : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont : l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables » (Galates 5:19-21). Ce sont des activités très populaires à l’époque où nous vivons. Même l’apôtre Pierre rappelle aux chrétiens de son temps « de ne plus vivre selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qu’il nous reste à vivre dans la chair. Car il nous suffit d’avoir accompli dans le temps de notre vie passée la volonté des Gentils, en marchant dans les impudicités et les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles » (1 Pierre 4:2-3). Pierre nous parle des excès du manger et du boire. Gardons toujours en mémoire que Jésus mangeait et buvait du vin, mais avec modération.

Cependant, revenons à Noé et au déluge. Nous avons vu que, dans la descendance d’Adam et Eve, nos premiers parents ont engendré des enfants blancs, noirs et jaunes. Pour continuer ces trois lignées, Dieu S’est servi des trois fils de Noé. Pour préserver les trois races, Sem aurait épousé une blanche, Japhet aurait épousé une jaune et Cham une noire. Une étude sérieuse de l’histoire des peuples l’atteste sans l’ombre d’un doute. Après le déluge, alors que la population de la terre était relativement petite, tous parlaient la même langue. Mais Nemrod les avait amenés vers une plaine du pays de Shinéar pour y demeurer. Peu de temps après : « Ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre » (Genèse 11:4).

Mais, au verset 6 : « Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté ». Ce phénomène consistant à tous parler une même langue nous démontre la puissance du cerveau humain quand la communication est parfaite. Dans un tel monde organisé, Dieu prévoyait déjà une répétition de la même situation qui prévalait avant le déluge. Il semble que la nature humaine, laissée à elle-même, veut toujours aller à l’encontre des lois de Dieu, en faisant le contraire des intentions et la voie établie par Dieu pour l’homme. Alors, Dieu a confondu leur langage de sorte qu’ils ne se comprenaient plus les uns les autres. Finalement, nous voyons, au verset 8 : « Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville ».

L’unité créée parmi le peuple, du fait de ne parler qu’une seule langue, avait été brisée et, ne pouvant plus communiquer adéquatement, leur projet de construire la tour et la ville a automatiquement cessé. Aujourd’hui, vous noterez que la langue anglaise devient de plus en plus la langue internationale du commerce mondial. Même si plusieurs langues sont utilisées dans la communication courante, nous voyons cette tendance à retourner vers une langue unique de communication lorsqu’il s’agit du commerce et des négociations au niveau international.

Sem, le fils de Noé, avait épousé une femme blanche. Il a probablement continué pendant un certain temps, selon les instructions de son père, l’enseignement de l’adoration de Dieu dans sa famille et son entourage. Mais nous n’avons aucun document officiel nous indiquant qu’en général les humains voulaient marcher avec Dieu. Néanmoins, nous savons, selon certains documents historiques, que c’est Sem qui abattit le système de Nemrod et aurait fait exécuter celui-ci pour rétablir le culte de Dieu que bon nombre avait été amenés à délaisser. Sémiramis, l’épouse de Nemrod, remit le culte à Baal en fonction, mais d’une manière très secrète, dans la crainte de devoir affronter Sem à nouveau.

Cette situation persistait encore au moment où Dieu a décidé d’appeler Abraham. Ce descendant de Sem fut choisi par Dieu Lui-même en vue de la fonction spécifique visant à préparer l’humanité pour le Royaume de Dieu. Cet homme nommé Abram, qui veut dire « père élevé », vivait à Ur. Il était très prospère et ne recherchait pas Dieu. Mais Dieu a dû voir une prédisposition toute spéciale dans son caractère avec laquelle IL pouvait travailler. Dieu vit en Abraham l’homme de qui il pourrait susciter une nation. Remarquez que ç’aurait pu être quelqu’un d’autre. Mais Abraham fit parfaitement Son affaire et Dieu y arrêta Son choix. L’ascendance de cet homme l’avait sûrement prédisposé aux exigences de Dieu à répondre avec diligence et obéissance à Son appel.

Abraham fut donc choisi de la même façon que tous ses descendants spirituels le seraient par la suite, pour former les Élus de Dieu : les prémices de Son Gouvernement mondial à venir. Dieu Se manifesta donc à lui et lui fournit Son Esprit pour qu’il comprenne sa mission spirituelle. Alors, Dieu l’a appelé, lui disant : « Va-t’en hors de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, vers le pays que Je te montrerai » (Genèse 12:1). Ce pays, vers lequel Dieu voulait le diriger, deviendrait par la suite la Terre Promise à sa descendance. Sans questionner ni protester, cet homme de soixante et quinze ans a obéi : « Et Abram s’en alla, comme l’Éternel le lui avait dit » (v. 4).

Grâce à son obéissance et à sa foi en Dieu, son nom fut changé en celui d’Abraham, qui veut dire « père d’une multitude ». Dieu lui a fait deux promesses, une de race et l’autre de grâce. De sa descendance physique (la race), Dieu lui déclara : « Je te ferai devenir une grande nation, et Je te bénirai, et Je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction » (Genèse 12:2). Mais plus que cela, Dieu lui dit aussi, au sujet de ceux qui n’étaient pas de sa descendance directe : « Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi [grâce] » (v. 3). À cause de la foi de ce seul homme, Dieu préparerait, par l’intermédiaire de sa descendance (Jésus), la possibilité pour l’humanité entière de parvenir au Salut. C’est au travers d’Abraham que la nation d’Israël devait naître un jour.

Dans ces deux promesses de Dieu à Abraham se cache une vérité que très peu de gens semblent saisir. À cause de son obéissance et de sa foi en Dieu, Abraham est devenu le père spirituel de tous les croyants. Dieu lui promit le droit d’aînesse, d’abord sur une nation physique (Israël), au travers de laquelle deviendrait ensuite disponible la promesse du sceptre, le salut éternel (Israël de Dieu — Galates 6:16) pour l’humanité entière. Jésus Lui-même avait confirmé que le « salut vient des Juifs » (Jean 4:22). Tous ceux qui prêchent autre chose devront un jour accepter cette vérité, car Jésus est la seule porte par laquelle le salut passe. « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Quatre cent trente années après Abraham, Dieu a commencé à travailler avec la nation d’Israël, les descendants physiques d’Abraham, Isaac et Jacob (dont le nom fut changé par Dieu en Israël). La nation d’Israël vivait en esclavage dans le pays d’Égypte, à cette époque, et Dieu a commencé Son plan en utilisant un homme nommé Moïse. Moïse ne cherchait pas Dieu, mais Dieu l’a préparé pour sa mission toute spéciale en le protégeant dès sa naissance et en permettant qu’il soit élevé comme un prince dans le palais du Pharaon de l’Égypte. Je reviens à la question du début, à savoir pourquoi Dieu a-t-Il pris cette nation d’Hébreux pour en faire Son peuple choisi ? Et les ayant choisis, pourquoi ne leur a-t-Il pas rendu accessible Son Saint-Esprit ?

Quand Jacob et ses fils sont descendus en Égypte avec leurs familles, Joseph, devenu le Premier Ministre d’Égypte, les avait accueillis et les avait placés à Gosen, un district égyptien convenable pour l’élevage du gros et du menu bétail. Géographiquement parlant, le peuple était séparé des Égyptiens et ne se mariaient qu’entre Hébreux seulement. Si vous vous souvenez, Abraham avait fait la même chose en envoyant son serviteur chez sa famille afin de ramener une épouse pour son fils Isaac. Avant de partir, Abraham dit à son serviteur : « Je te ferai jurer par l’Éternel, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre, que tu ne prendras point de femme pour mon fils, d’entre les filles des Cananéens, parmi lesquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays et vers ma parenté, et tu y prendras une femme pour mon fils, pour Isaac » (Genèse 24:3-4).

Dans la génération suivante, Jacob a épousé Léa et Rachel, les filles de Laban, neveu d’Abraham qui vivait dans le pays de Haran, frère d’Abraham. Jacob a engendré douze fils d’où viennent les douze tribus qui forment la nation d’Israël. De la tribu de Lévi, Dieu a spécifiquement protégé Moïse, qu’il a préparé pour sortir Son peuple afin de le diriger vers la terre que Dieu avait promise à Abraham. Cela fut accompli au moyen de plusieurs plaies déversées sur l’Égypte. La dernière de ces plaies arriva au printemps, la veille du 14e jour du premier mois dans le calendrier sacré que Dieu Lui-même avait donné à Son peuple. Le lendemain, Israël sortit d’Égypte. Après toutes ces années d’esclavage, grâce à la puissance de Dieu, la nation était enfin libre.

Le peuple arriva à la Mer Rouge, mais pharaon qui l’avait laissé partir, envoya soudainement son armée à sa poursuite pour le ramener. Les enfants d’Israël étaient complètement découragés. Aucun pont disponible pour traverser la mer et impossible de nager une telle distance avec les femmes et les enfants. Pendant ce temps, l’armée de pharaon approchait toujours, et le peuple se trouvait entièrement démuni et sans défense. Encore une fois, il devait mettre toute sa foi en Dieu. Cette fois, Dieu sépara les eaux de la Mer Rouge, formant deux grandes murailles de chaque bord, laissant, au centre de la mer, un chemin sec pour franchir la distance et amener les Israélites de l’autre côté en toute sécurité. Étant sur l’autre rive, ils virent l’armée de pharaon entrant dans ce chemin au fond de la mer et s’avançant vers eux. Une fois de plus, Dieu est intervenu en laissant les eaux se refermer, détruisant ainsi d’un seul coup l’armée de pharaon.

Après un certain temps, le peuple campa près du mont Sinaï où Dieu fit alliance avec lui. Vous noterez que Dieu n’a pas fait de ce peuple Sa nation sous Son règne théocratique sans son consentement. Se servant alors de Moïse, Dieu a fait Sa proposition au peuple. S’il consentait à vivre selon Ses Lois, selon Son Gouvernement, Israël serait très prospère et la nation deviendrait la plus puissante de la terre. Toutes ces bénédictions étaient pourtant physiques, et non spirituelles (menant au salut). Ayant consenti, ce peuple est alors devenu le « peuple choisi de Dieu ». Mais pourquoi ? Simplement pour franchir éventuellement la deuxième étape de Son Plan magistral. Dieu avait décidé d’utiliser cette nation comme exemple, pour préparer le monde entier à l’établissement éventuel de Son Royaume sur tous les peuples de la terre.

Nous avons cependant le droit de nous poser une question cruciale ici. Que serait-il arrivé si la nation d’Israël, à cet instant précis, avait refusé cette alliance avec Dieu ? Dieu aurait-il été en peine de poursuivre Son Plan Magistral ? Absolument pas ! Saviez-vous que Dieu était prêt à délaisser et même détruire ce peuple quand celui-ci a préféré le veau d’or à Celui qui les avait sortis de leur esclavage en Égypte ? Ce peuple au cou raide s’est permis d’insulter son Rédempteur quand il a dit : « Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte » (Exode 32:4). Quelle fut la réaction de Dieu ? Versets 9 et 10 : « L’Éternel dit aussi à Moïse : J’ai regardé ce peuple, et voici, c’est un peuple au cou roide. Or maintenant, laisse-moi faire ; que Ma colère s’enflamme contre eux, et que Je les consume ; mais Je ferai de toi une grande nation ». C’est pas plus compliqué que ça ; Dieu n’est jamais en peine !

Cela établi, rappelons-nous qu’Israël ancien n’avait pas le Saint-Esprit, donc ce peuple devait aussi servir d’exemple démontrant que les hommes charnels sont incapables d’observer la Loi, rendant ainsi l’accomplissement de cette Loi par Jésus-Christ d’autant plus extraordinaire. Alors, oublions la supposée « transcendance » des Juifs ; ou que certains parmi eux croient avoir été choisis à cause de leur supériorité innée, raciale, intellectuelle, ou je ne sais quoi d’autre. Jésus est né de ce peuple à cause de la promesse de Dieu faite à Abraham, et point à la ligne ! Le but de Dieu était d’avoir un peuple où IL puisse naître, ayant un système de Loi que Lui seul pouvait accomplir parfaitement. Ce seul geste de Sa part, suivi de Sa mort comme sacrifice ultime, ouvrirait par la suite l’accès à un Royaume spirituel. Un royaume, offrant le salut et l’immortalité à tous ceux qui accepteraient d’y adhérer consciemment en désirant faire la volonté de Dieu.

Au moment où cette Alliance avec Israël fut contractée, la connaissance augmentait au sein des différentes nations païennes. Mais, suite à la rébellion de nos premiers parents, toute cette connaissance n’était que purement physique, limitée seulement aux choses matérielles. Tout comme à notre époque, les hommes de science ont toujours déclaré : « Donnez-nous suffisamment de connaissances et nous trouverons les solutions pour éliminer tous les problèmes de l’humanité, tels la maladie, les infections et tous les autres maux de la société. L’utopie est à notre portée ! » Jusqu’au moment de cette Alliance, l’humanité était en général privée de la connaissance spirituelle. Dieu avait alors décidé d’utiliser la nation d’Israël et de rendre disponible la connaissance spirituelle de Sa Loi, de Sa façon de gouverner, et de Sa manière de vivre.

Par ce fait, Dieu voulait aussi prouver au monde entier que, sans Son Saint-Esprit, il était impossible à leur esprit de comprendre et d’utiliser une telle connaissance des choses de Dieu. Il utiliserait cette nation choisie pour démontrer que l’esprit dans l’homme, sans l’ajout du Saint-Esprit, ne pouvait pas avoir un discernement spirituel. À lui seul, même avec les Lois de Dieu à sa disponibilité, l’esprit de l’homme ne pouvait tout simplement pas résoudre les problèmes humains, ni n’apporter aucune cure contre tous les maux qui écrasent les humains depuis les débuts de la création. Et Dieu, pour le démontrer sans l’ombre d’un doute, a décidé d’utiliser la nation d’Israël pour prouver Son point.

S’adressant à des chrétiens convertis, Paul, en parlant des malheurs subis par les Israélites, leur déclare : « Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent » (1 Corinthiens 10:6). Ce petit verset nous décrit en résumé, la raison principale pour laquelle cette nation, demeurée rebelle à son Rédempteur, a tant souffert tout au long de son existence. Et Paul exhorte les chrétiens à ne pas tomber comme Israël, dans ce piège de Satan, en nous enseignant davantage sur le sujet au verset 11 : « Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple [aux Élus de Dieu] ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps ». N’oublions surtout pas que cette nation, descendante d’Abraham, avait hérité des qualités de ses patriarches Abraham, Isaac et Jacob (Israël).

Quand Dieu a fait Alliance avec cette nation, c’était aussi un mariage avec Israël en tant qu’épouse, promettant obéissance à son époux — Dieu. Cette Alliance était physique, mais préparait l’éventuelle Nouvelle Alliance Spirituelle, avec l’Église comme épouse de Christ. Alors, pourquoi Dieu a-t-Il choisi Israël ? Pourquoi Dieu a-t-Il créé l’humanité ? Simplement parce que Dieu avait décidé de se créer une famille à Son image et à Sa ressemblance. Tout comme avec ceux que Dieu a spécifiquement appelés comme prophètes sous l’Ancienne Alliance, Il est présentement en train de former Son caractère saint, juste et parfait en tous ceux qu’Il prépare en tant qu’élus dans Son Gouvernement à venir. Dieu a créé l’univers, qu’Il veut partager avec Ses Fils et Ses Filles, afin de le maintenir et l’embellir durant l’éternité ! Mais encore plus : créer des choses que Lui seul Se réserve le droit de nous révéler lorsque le temps sera approprié.

Tout ce que Dieu a fait depuis la création d’Adam et Eve se fait selon Son Plan Suprême. Ce plan se déroule progressivement depuis le début de l’histoire de l’humanité, pour préparer l’établissement éventuel du Royaume de Dieu sur cette terre entière. Le Royaume de Dieu sera une naissance réelle d’immortels dans la Famille de Dieu. Paul déclare : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50). À Nicodème, Jésus a déclaré ceci : « En vérité, en vérité, Je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Sans cette nouvelle naissance, il est impossible de VOIR le Royaume de Dieu. Il est donc question de la transformation littérale d’une personne, d’un état charnel et corruptible, à un état immortel et incorruptible.

Pour les Élus, cette transformation extraordinaire arrivera au moment précis de la Première Résurrection, au retour de Christ. Ésaïe nous donne une description poétique de ce phénomène fantastique, quand cette nation d’immortels, qui avait été engendrée spirituellement, un par un, par l’Esprit de Dieu, naîtra soudainement pour prendre possession de ce Royaume. « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? Moi, qui ouvre le sein, ne le ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? » (Ésaïe 66:8). « Et si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Quand Dieu parle d’engendrer et faire naître dans Sa Famille des Fils et des Filles, Il ne parle pas de ceux qui ont été séduits par les multiples mouvements religieux où les gens, sur une simple déclaration de « foi », reçoivent le Seigneur et deviennent automatiquement des « chrétiens nés de nouveau ». Et, lorsque l’émotion du moment disparaît au bout de quelques jours, on retourne dans le monde à faire exactement ce que l’on faisait avant sa « conversion ». Très populaire à notre époque, c’est une déception orchestrée par Satan lui-même pour endormir ceux qui recherchent un salut facile et sans effort. Ces gens sont sûrement sincères, mais ils sont néanmoins séduits. Sachez qu’une personne séduite ne le réalise pas, mais dans toute sa sincérité elle demeure toujours séduite.

Le vrai converti doit vivre dans le monde, mais il doit aussi comprendre que, pour faire partie du peuple de Dieu, il ne peut plus vivre selon le système babylonien du monde, ni en faire partie. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et Je vous recevrai. Et Je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur Tout-Puissant » (2 Corinthiens 6:17-18). L’idolâtrie du système de Babylone n’a rien à voir avec le Temple de Dieu. Il n’y a aucun accord entre Christ et Bélial, il ne peut donc y avoir accord entre le fidèle et l’infidèle. « Et quel rapport entre le Temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le Temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple » (v. 16).

Revenons, cependant, à notre question du début à savoir quel rôle la nation d’Israël de l’Ancien Testament a-t-elle joué dans la préparation progressive du Royaume de Dieu sur cette terre ? Il y a une dualité dans le récit biblique concernant ce sujet du Royaume. Adam avait un choix à faire. Soit de manger le fruit de l’arbre de vie, alors que le péché n’était pas encore entré dans le monde, démontrant ainsi sa foi en Dieu pour l’instruire ; soit de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, démontrant ainsi sa foi en Satan qui l’avait séduit pour qu’il en mange. Sans le Saint-Esprit, Adam et Eve ont échoué le test. Après le déluge, Dieu a encore une fois commencé par un homme, alors que le péché était déjà entré dans le monde, mais, cette fois, un homme qui avait         décidé de mettre sa foi en Dieu et de Lui obéir. Dieu lui a donc donné Son Saint-Esprit, ainsi qu’à Isaac et à son fils Jacob. Qu’en est-il cependant de la nation d’Israël, issue de Jacob ?

En tant que nation, Israël, sans le Saint-Esprit, a échoué tout comme nos premiers parents. Pourtant, quand Dieu lui a proposé de devenir Sa nation : « Tout le peuple ensemble répondit et dit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit. Et Moïse rapporta à l’Éternel les paroles du peuple » (Exode 19:8). Mais la nation n’a pas tenu parole et s’est rebellée contre son Rédempteur qui l’avait libérée de l’esclavage égyptien. Elle était pourtant dans une relation « mari/épouse » avec Dieu : « Mais comme une femme est infidèle à son compagnon, ainsi vous m’avez été infidèles, maison d’Israël, dit l’Éternel » (Jérémie 3:20). Cette Ancienne Alliance avec Israël, à Sinaï, était cependant précurseur de la Nouvelle Alliance dans laquelle Dieu entrerait avec Son Église du Nouveau Testament.

« Voici les jours viennent, dit l’Éternel, que Je traiterai une Alliance Nouvelle avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda [d’où naîtrait Jésus]. Non comme l’alliance que Je traitai avec leurs pères, au jour où Je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte — alliance qu’ils ont violée, toutefois j’avais été pour eux un époux, dit l’Éternel » (Jérémie 31:31-32). Néanmoins, quelques-uns ont obéi à Dieu sous l’Ancienne Alliance. En devenant Ses Prophètes, ils sont, par le fait même, devenus la fondation sur laquelle fut établie l’Église de Dieu du Nouveau Testament. Jésus a donc bâti Son Église sur la fondation solide des prophètes (Ancien Testament), et des apôtres (Nouveau Testament), dont Jésus-Christ est la pierre angulaire (Éphésiens 2:20).

Nous avons mentionné, au début de ce message, comment les érudits, les intellectuels de ce monde, ont toujours prétendu qu’avec suffisamment de connaissances, l’homme, à l’état charnel, pourrait résoudre tous ses maux. Alors, Dieu a laissé plusieurs générations à Israël ancien pour prouver, sans l’ombre d’un doute, qu’après tous ces siècles d’expérience qui lui ont été accordés, sans le Saint-Esprit de Dieu, les meilleurs cerveaux au monde ne peuvent pas résoudre les problèmes majeurs de l’humanité. Le système démocratique n’a pas réussi à les solutionner. Le système communiste croyait fermement qu’en ayant le contrôle de la terre, le communisme apporterait sûrement une solution adéquate à tous nos maux. Mais, en bout de ligne, tous les empereurs, les rois, les présidents, les premiers ministres, et tous les autres chefs de gouvernements, doivent admettre, en toute honnêteté, que résoudre tous ces problèmes est bien au-delà de leur capacité d’y arriver.

La principale raison de cela étant une vérité qui leur a toujours échappé. C’est que les maux et les problèmes majeurs de ce monde sont de nature spirituelle et non physique. Et l’esprit charnel, sans le Saint-Esprit, ne peut absolument pas arriver à comprendre les choses spirituelles. Plusieurs siècles accordés à Israël ancien en sont une preuve évidente et concluante. Les grands penseurs de ce monde prétendent qu’ils n’ont pas besoin du Saint-Esprit. Jusqu’à l’avènement de la nation d’Israël, Dieu avait retenu toute connaissance spirituelle à l’endroit de l’humanité concernant la bonne façon de diriger un gouvernement. À Israël, cependant, Dieu donna Ses statuts, Ses jugements, ainsi que Sa loi spirituelle. Mais cette nation choisie par Dieu, avec toutes ces lois parfaites, n’a jamais pu régler ses problèmes sans le Saint-Esprit.

Dieu aurait pu facilement s’imposer avec force, et dire au monde entier : « Je suis Dieu ; acceptez Ma Parole ». Mais Dieu a voulu lui donner toutes les preuves, au travers d’Israël, que l’homme, sans le Saint-Esprit, est complètement impuissant et perdu ! Israël avait la puissance de Dieu à sa disposition et pouvait à tout moment se tourner vers Lui. Seuls les prophètes qui avaient Son Esprit l’ont fait, alors que le peuple Lui était rebelle. Mais, avec le ministère de Christ, nous avons reçu une Nouvelle Alliance où le Saint-Esprit est disponible à tous ceux qui veulent faire la volonté de Dieu. « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une Alliance plus excellente, et qui est établie sur de meilleures promesses » (Hébreux 8:6).

L’ancienne Alliance était une alliance physique avec un peuple physique, sans le Saint-Esprit. Elle ne pouvait donc pas amener ce peuple charnel au salut, tandis que l’Alliance que Christ est venu établir était fondée sur de meilleures promesses. Le Salut et l’immortalité ! « En effet, si la première Alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. Car leur adressant des reproches, [à cause de leur entêtement], Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront [futur], dit le Seigneur, que Je traiterai une Alliance Nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda. Non une Alliance comme celle que Je fis avec leurs pères, au jour où, les prenant par la main, Je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans Mon Alliance, et Je les ai abandonnés, dit le Seigneur » (Hébreux 8:7-9). Ces versets sont une citation de Jérémie 31:31-32.

Donc, Dieu promet aux enfants de l’Israël ancien une Nouvelle Alliance complètement différente de celle que Dieu avait traitée avec leurs pères. Une Alliance qu’ils ont violée, alors que Dieu avait été comme un époux pour eux. Donc, pendant un temps, Dieu les a abandonnés à faire leur propre volonté. Mais quand Dieu va-t-Il entrer dans cette Nouvelle Alliance avec ce peuple, tous morts et enterrés depuis des siècles ? Lors du jugement du « Grand Trône Blanc » à la fin du Millénium (Apocalypse 20:11-13) où Jésus, le Juste Juge, leur ouvrira tous les livres de la Bible pour les instruire en même temps que tous les païens. Regardez le verset 12 où on peut lire : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le Livre de Vie ». Ceux qui se convertiront seront alors inscrits dans le Livre de Vie, qui sera ouvert pour recevoir leurs noms.

Mais quelle sorte de Nouvelle Alliance Dieu va-t-Il traiter avec eux ? Tenez-vous bien ! Exactement la même Alliance que Jésus a traitée avec Son Église, dans laquelle le Saint-Esprit était donné au converti, et où Jésus a commencé à préparer Ses Élus pour Son Gouvernement à venir. « C’est ici l’Alliance que Je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, [lors de la Deuxième Résurrection], dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur ; et Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple » (Jérémie 31:33). Le prophète Jérémie leur annonce qu’il est donc question ici de « circoncision du cœur » et non de la chair, comme sous l’Ancienne Alliance. C’est alors que tous ces Hébreux et tous les Païens découvriront ce qu’est un vrai Juif aux yeux de Dieu. « Car celui-là n’est pas Juif qui ne l’est qu’en dehors, et la circoncision n’est pas extérieure en la chair ; mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:28-29).

Pour résumer, Israël ancien n’avait pas le Saint-Esprit et a servi ainsi d’exemple aux Élus de l’Église. Puis l’Église, fondée par Christ Lui-même a reçu le Saint-Esprit, et servira à son tour d’exemple aux Israélites, lors de la Deuxième Résurrection. Israël ancien et l’Église sont donc offerts tous deux en contraste pour tous ceux qui vivront APRÈS la seconde venue de Christ, Israélites comme Païens, mais principalement à la multitude de la Deuxième Résurrection. L’Ancienne et la Nouvelle Alliance sont alors deux opposés, que Dieu a suscités dans l’histoire de l’humanité.

Mais pour quelle raison ? Dans le but spécifique de les mettre en contraste devant cette foule énorme de dizaines de milliards de ressuscités qui reviendront soudainement à la vie et qui seront en mesure d’établir pleinement la comparaison entre les deux Alliances. Ils pourront ainsi choisir d’entrer volontairement dans la Nouvelle Alliance qui seule offre la Vie éternelle. Tout cela arrivera quand ils comprendront, enfin, l’énorme différence que confère le Saint-Esprit au simple esprit dans l’homme.

Alors, malgré leur entêtement et leurs rébellions multiples contre ce Dieu d’amour qui les a sortis de l’esclavage physique, imposé par les Égyptiens, Dieu a continué d’utiliser la nation d’Israël pour prouver au monde entier que, sans le Saint-Esprit, l’humanité, n’utilisant que ses propres moyens pour solutionner ses maux, est vouée à la destruction totale. Un jour, cependant, Dieu Lui-même interviendra pour détruire toutes les armées de la terre et pour établir Son Gouvernement Mondial, sous Jésus-Christ. Un gouvernement où régnera une paix sans fin, et où l’amour les uns pour les autres sera la seule et unique Loi en vigueur. Non seulement sur la terre, mais dans l’univers entier. Voilà la merveilleuse nouvelle que Dieu nous dévoile dans Sa Parole et qui deviendra réalité quand Dieu aura prouvé à toute l’humanité que, par ses propres solutions, la terre entière sera au bord du gouffre de sa propre destruction.

« Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à Notre Seigneur, et à Son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans Ton règne » (Apocalypse 11:15-17). Voilà les royaumes du monde enfin soumis au Royaume de Dieu, où Christ régnera aux siècles des siècles.

Ce temps est beaucoup plus près de nous que l’on voudrait le croire.




D.161 – Ministres pour Christ ou ouvriers de Satan

 

Par : Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 3, Paul nous déclare quelque chose de fantastique. S’adressant à la congrégation de Corinthe, il leur dit que toute notre capacité d’agir vient de Dieu : « Qui Lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la Nouvelle Alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie » (v. 6). Paul fait allusion ici aux deux Alliances : l’Ancienne, basée sur la lettre de la loi (donc, physique), et la Nouvelle, basée sur le salut par l’Esprit de Dieu. L’Ancienne Alliance démontrait au peuple seulement ce qui était péché et, par le fait même, le condamnait, car « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23).

La Nouvelle Alliance, par contre, est une Alliance qui mène au salut, car l’Esprit de Dieu qui a ressuscité Christ, vivifiera à l’immortalité tous ceux qui Lui appartiennent (Romains 8:11). Paul exhorte les Corinthiens à réaliser que chacun d’eux avait un ministère à accomplir. « Car il est évident [leur dit Paul], que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre [comme l’Ancienne Alliance], mais sur des tables de chair, celles du cœur » (2 Corinthiens 3:3). Grâce à l’enseignement de Paul, chacun était destiné à accomplir son ministère comme s’il avait reçu une lettre de référence directement de Christ. Et, à la fin du verset 5, Paul leur assure que « notre capacité vient de Dieu ».

En tant que chrétiens convertis, circoncis de cœur, notre ministère aussi est spirituel, entièrement orienté vers Christ qui vit maintenant en nous. Son Esprit doit donc devenir notre seul et unique guide dans l’accomplissement du ministère que Jésus a confié à chacun d’entre nous. Nous jouissons alors d’une grande liberté en regard de l’exécution de notre part dans cette mission divine. Rappelons-nous toujours que Dieu a placé chacun de nous dans le Corps de Christ, comme IL l’a voulu. Il y a donc diversité de dons et diversité de ministères. La dernière chose qu’un chrétien devrait faire, c’est de se comparer à un autre chrétien. Car, malgré la diversité d’opérations dans le Corps de Christ : « C’est le même Dieu qui opère toutes choses en tous … Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il LUI plaît » (1 Corinthiens 12:6, 11).

Tous ces dons et ces ministères doivent alors servir d’outils au Corps de Christ dans son Évangélisation, animée par la tête, Jésus. Cette liberté qui nous est accordée par la connaissance de la vérité doit cependant être utilisée avec beaucoup de sagesse et d’une manière responsable. Parce que : « Nous faisons la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous » (2 Corinthiens 5:20). Au verset 18, Paul nous dit : « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui [d’abord] par Jésus-Christ, et qui nous a [maintenant] confié le ministère de la réconciliation ».

Combien de fois avons-nous lu ces versets ? Les avons-nous vraiment compris ou sont-ils tout simplement une accumulation de mots destinés à remplir une partie d’une page de notre Bible ? C’est quoi au juste le ministère de la réconciliation ? Souvenons-nous qu’avant notre conversion nous étions ennemis de Dieu par nos pensées et nos agissements, hostiles à Lui et à Ses lois. Nous commettions des péchés avec une facilité déconcertante, sans comprendre la profondeur de leurs conséquences. Je ne dirais pas que nous étions heureux de commettre des péchés, mais je ne crois pas que nous ayons passé des heures à méditer sur le fait que « le salaire du péché, c’est la mort ». La mort, ici, faisant allusion à la mort éternelle.

Grâce à Dieu, cependant, et à Son amour pour Sa création, IL a décidé de venir vivre dans une chair humaine et mourir pour nous. Donc, Sa Parole, vivant en chair dans la personne de Jésus, a pu, par Son sang, nous réconcilier avec le Père, en payant à notre place la rançon pour nos péchés. « Nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu » nous exhorte Paul, dans 2 Corinthiens 5:20. « Car Jésus qui n’a point connu le péché, IL [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui [Jésus] » (v. 21). Imaginez un seul instant que, pour nous faire paraître justes devant Lui, Dieu a sacrifié Son Fils unique en rémission de nos péchés. Il ne peut y avoir un plus grand amour que ça !

Il n’y a rien de plus révoltant pour un converti à Christ que d’entendre ou lire des gens se proclamant athées nous accuser de croire en un Dieu sadique prêt à tuer Son Fils unique. Dieu n’a pas tué Son Fils unique, IL a permis que Son Fils soit tué en rémission de tous les péchés du monde. Les athées qualifient cet acte de barbarie, de cruauté et de violence. Non pas de la part de Dieu dont ils rejettent l’existence, mais de notre part de croire en ce concept. Se bornant alors à cette vision pour le moins sommaire du sacrifice de Christ, ils refusent de croire qu’un Dieu qu’on dit rempli d’amour aurait pu accomplir un acte pareil qu’ils qualifient d’atrocité. Voilà un bel exemple de la subtile puissance d’égarement de Satan, qui a souillé l’esprit de ces personnes avec un tel blasphème. Persister dans une telle croyance pourrait éventuellement les mener au péché impardonnable, si ce type de rébellion ouverte continuait sans relâche dans leur esprit, contre le Plan de Dieu.

Dans leur esprit, toute la dimension de l’amour infini de Dieu a été évacuée de Son acte grandiose. Ces gens n’arrivent pas à saisir l’amour de Dieu dans ce don inexprimable de Son Fils unique. Et, en cela, les films comme La Passion du Christ, de Mel Gibson, ne sont pas là pour clarifier les choses. Ce que ces individus ne comprennent absolument pas, c’est que ce geste fut décidé de manière volontaire par Dieu Lui-même avant la création du monde. Pierre déclare ceci à des chrétiens, leur expliquant : « Que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères … par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde » (1 Pierre 1:18-20). Jésus-Christ, étant la Parole de ce Dieu et vivant dans la chair humaine, ne pouvait pas se contredire.

À plusieurs reprises, Dieu, tout au long des siècles, a parlé aux humains par la bouche des Ses prophètes. Mais Dieu : « Nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’Il [Dieu] a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi IL a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne … a opéré par Lui-même la purification de nos péchés » (Hébreux 1:2-3). Dieu S’est donc sacrifié Lui-même en parfait accord avec Lui-même. Si les gens cessaient de croire en la « trinité », la compréhension de cette simple vérité serait plus aisée. Soyez assurés, chers amis, qu’il n’existe point d’action comportant un plus grand amour que celui manifesté par Dieu pour Sa création. Ayant accompli Sa mission, Jésus « s’est assis à la droite [en autorité], de la Majesté Divine dans les lieux très hauts » (dernière partie du verset 3).

Quand nous avons accepté ce sacrifice de rédemption comme étant pour nous, Dieu nous a donnés à Christ. En tant que prémices de Son Royaume à venir, ambassadeurs pour Son Église, Jésus nous exhorte à pratiquer ce ministère de la réconciliation avec d’autres personnes que Dieu veut appeler. Mais comment pouvons-nous y arriver ? Sachons que la mort de Jésus fut exécutée pour le pardon des péchés. Donc, avant tout, le ministère de la réconciliation est un ministère de pardon, fondé sur l’amour. Et cet amour se manifeste de différentes façons chez le chrétien. Ce ministère de Christ peut se dévoiler dans la joie avec laquelle nous accomplissons les œuvres de la foi qui nous sont inspirées par l’Esprit de Dieu. L’amour peut se manifester dans la paix intérieure qui se dégage du chrétien qui vit vraiment cette paix. C’est une chose que le chrétien doit constamment demander à Dieu, surtout dans le monde actuel, car une personne bouleversée ne peut pas dégager cette paix, si elle ne la vit pas vraiment.

L’amour se déclare aussi dans la patience que nous exerçons envers les autres. Devant ceux qui ne fonctionnent pas exactement comme nous, c’est l’Esprit qui doit nous guider dans la manière d’être patient avec eux. Car l’impatience n’est pas une option, comme si nous étions le seul modèle à suivre. Pouvez-vous imaginer de vivre dans une société où tous les individus réagiraient exactement de la même façon dans chaque situation ? De vrais petits robots… Pourtant, n’avons-nous pas, à l’occasion, tendance à exiger cela de nos enfants, ou même de nos amis ? La liberté d’action appartient à chaque personne, car elle vient de Dieu. Mais chaque individu doit aussi apprendre à subir les conséquences de ses actions.

Le ministère chrétien pourrait aussi se manifester dans la bonté et la gentillesse que nous exprimons par notre comportement avec les gens de notre entourage. Il devrait donc se voir de manière évidente, d’abord dans notre famille immédiate, entre mari et femme, entre parents et enfants, et entre frères et sœurs dans une famille. Ensuite, notre bonté et notre gentillesse devraient se manifester dans toutes nos activités quotidiennes, comme au travail, sur la route, dans les centres commerciaux, dans les lignes d’attente, et j’en passe. Combien de fois avons-nous entendu ou prononcé des remarques désobligeantes pour des peccadilles, comme si ces paroles blessantes pouvaient changer quelque chose ?

Et que dire de la douceur, surtout quand nous sommes confrontés à quelqu’un qui n’en démontre pas du tout ? Quelle belle occasion pour mettre en valeur ce ministère de réconciliation, en demeurant calme, tout en répondant doucement à cette personne. Malgré nos faiblesses et nos imperfections lors de notre appel, Jésus nous observe continuellement dans notre croissance spirituelle. Ce qui fait vraiment Son bonheur dans cette relation qu’Il a avec nous, c’est de voir les efforts que nous déployons, mais surtout ce désir de vouloir faire Sa volonté. Et tout ça au travers de toutes nos tribulations personnelles quotidiennes.

Nous arrivons maintenant à la fidélité et le contrôle de soi. Ces deux grandes vertus semblent former la ligne de démarcation qui identifie si cet individu est ministre pour Christ, ou occasionnellement ouvrier de Satan. Ce sont les deux domaines dans lesquels même le converti semble avoir le plus de difficulté. Si le chrétien se laisse guider volontairement par l’Esprit de Christ, sa fidélité envers Dieu et son prochain se manifestera dans son comportement. La même chose devient vraie avec le contrôle de soi. Je ne voudrais pas insinuer que cette personne devient soudainement parfaite. Personne n’est parfait, sauf Dieu. Le but du chrétien est de tendre vers cette perfection divine.

Nous flanchons tous à l’occasion, mais l’Esprit nous pousse au repentir quand nous sommes fautifs. Ce qui est primordial, c’est de ne pas résister à la volonté de se repentir. « Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé : ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaumes 51:19). Ensuite, à chacun de surveiller ses actions afin d’éviter, autant que possible, les rechutes. Mais si rechute il y a : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Quand nous flanchons, ce temps est sûrement convenable pour nous tourner vers Dieu.

Par contre, si le chrétien résiste et permet à l’esprit de l’adversaire de le guider, il devient temporairement un ouvrier de Satan, et ses œuvres deviennent manifestes aussi. « Mais, » vous allez me dire, « est-il possible pour un chrétien converti d’être parfois un ouvrier de Satan ? » Volontairement, je dirais non ! Le fait d’être converti, cependant, ne nous immunise pas contre la séduction. Laissez-moi vous étaler quelques situations, et jugez par vous-mêmes si cette exhortation de Paul à des convertis est juste et à point. « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes [toujours] dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » (2 Corinthiens 13:5). Puis, il ajoute à la fin du verset : « A moins que, peut-être, vous soyez réprouvés [rejetés par Dieu] ». S’examiner soi-même, pour le chrétien, devrait se faire régulièrement et ne jamais être pris à la légère !

Situation # 1 : Si un chrétien devient le centre d’un conflit plus souvent qu’à son tour, ce n’est pas normal. Pire encore, si, au lieu d’analyser son propre comportement dans le conflit, il cherche plutôt à se justifier en tentant de culpabiliser l’autre, ce chrétien utilise une très mauvaise approche. Il y a un vieux proverbe chinois qui dit : « Si tu veux trouver le coupable, regarde d’abord dans le miroir ». Parole de sagesse…

Situation # 2 : Si un chrétien a tendance à envier un autre qui aurait une qualité quelconque plus développée que la sienne, et que ce chrétien se met à diminuer cette personne, il accomplit le travail de qui ? A ces chrétiens, Paul déclare : « Car nous n’osons pas nous égaler ou nous comparer à quelques-uns, qui se recommandent eux-mêmes ; mais en se mesurant eux-mêmes par eux-mêmes, et en se comparant eux-mêmes avec eux-mêmes, ils se montrent sans intelligence » (2 Corinthiens 10:12).

Situation # 3 : Si un chrétien décide de ne côtoyer seulement que ceux qui pensent comme lui, tout en excluant tous les autres, sous prétexte qu’ils ne sont pas à sa hauteur, il fait l’œuvre de qui ? La familiarité engendre le mépris ! C’est l’arme favorite de Satan pour polluer les esprits en semant la discorde parmi des amis. Se tenir toujours avec les mêmes personnes peut devenir très dangereux, surtout quand les sujets négatifs deviennent le centre de la discussion. Ce n’est qu’une question de temps. C’est l’outil idéal que Satan utilise depuis des siècles pour tenter de détruire les Enfants de Dieu dans l’accomplissement de leur vrai ministère, celui de la réconciliation.

Situation # 4 : Si la jalousie pousse un chrétien à dire du mal d’un autre, est-ce poussé par l’Esprit de Dieu ? Le but de l’exercice, ici, n’est pas d’accuser, mais plutôt d’essayer d’identifier certains défauts, afin de nous améliorer. J’aimerais qu’on puisse m’expliquer clairement, verset biblique en main, comment un chrétien pourrait salir ou détruire la réputation d’un autre chrétien, tout en prétendant appartenir à Christ. Pourtant, Jésus nous exhorte à être la lumière du monde ! Aimeriez-vous vivre éternellement à côtoyer un tel chrétien(ne) ? « C’est à ceci, » nous dit Jésus, « que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35).

Situation # 5 : Que dire de ceux qui ont le don de créer des disputes ou des divisions chaque fois que quelques chrétiens se réunissent pour fraterniser ? Quel esprit les anime à ce moment-là ? Quel ministère sont-ils en train d’accomplir ? Ou bien ceux qui affirment être des amis et à qui on confie une chose personnelle, croyant qu’ils auront la discrétion de ne pas la répéter. Ils vous déçoivent par la suite à cause de leur facilité à l’étaler sur la place publique, trop souvent assaisonnée de commentaires additionnels. Nous avons tous besoin d’un ami à qui se confier, mais le don de consoler les autres doit être appuyé par beaucoup de discrétion, de compassion et surtout d’amour.

Nous ne venons pas au monde avec ces tendances. Elles se développent tout au long des années, quand le contrôle de soi est négligé. Je le répète, nous sommes humains et imparfaits, alors nous sommes tous exposés à devenir instigateurs de ce genre d’agissement. Mais la miséricorde de Dieu est sans limite et toujours disponible pour nous pardonner quand nous manifestons le désir de nous repentir. Ce qu’il faut absolument éviter, c’est de nous complaire dans ces mauvaises habitudes, tout en croyant que ce n’est pas si grave. Parmi les comportements que Dieu déteste, il y a ceux qui ont : « Les yeux hautains, la langue fausse … le cœur qui forme de mauvais dessins … et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:17 à 19). Dieu hait tout ce qui peut diviser Ses enfants.

En tant que chrétiens, comment pourrait-on aimer ces choses ? Elles vont complètement à l’encontre de cette loi d’amour que Dieu veut écrire dans nos cœurs. Voilà pourquoi Paul a été inspiré de nous exhorter à nous examiner régulièrement afin d’identifier ce que nous avons à changer. Si un problème particulier persiste, celui-là doit être examiné plus souvent afin de mieux constater s’il y a amélioration. Le caractère divin n’est pas automatique lors du baptême. Il se développe en nous lentement, avec l’aide du Saint-Esprit. « Ainsi, mes bien-aimés, » nous dit Paul, « comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement » (Philippiens 2:12). C’est un travail individuel auquel chaque chrétien doit consacrer du temps selon ses besoins.

Et dire que certains ministres prêchent que : « Une fois sauvé, toujours sauvé ». Alors, pourquoi Paul nous dirait de travailler à notre salut ?! Enseigner l’Évangile est un don de l’Esprit que tout chrétien doit désirer avec ardeur. J’ai bien dit désirer et non convoiter. Car la parole de science (connaissance des Saintes Écritures), est donnée par l’Esprit de Dieu (1 Corinthiens 12:8). Mais l’enseignement de cette Parole comporte une grande responsabilité. Dès le premier siècle, plusieurs chrétiens dans l’Église s’étaient appropriés le don d’enseigner et Jacques, le frère de Jésus, a été obligé de leur rappeler ces paroles de Paul : « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme IL lui plaît » (1 Corinthiens 12:11).

Alors Jacques, à son tour, les ramène sur terre, pour ainsi dire, en leur déclarant : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Si tous les pasteurs pouvaient seulement prendre ce verset un peu plus au sérieux. On entendrait sûrement plus de Parole de Dieu enseignée dans leur congrégation et beaucoup moins de traditions humaines et de fables qui détournent les brebis de la vérité. Matthieu 18:6 : « Mais si quelqu’un scandalise un des ces petits qui croient en moi, » déclare Jésus, « il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer ». Bibliquement parlant, c’est quoi, scandaliser quelqu’un ? Allons voir le sens que Jésus Lui-même donne à ce mot.

Jésus venait d’expliquer à Ses disciples que le temps était venu pour Lui d’aller à Jérusalem, où Il souffrirait beaucoup de la part des sénateurs et des scribes, et qu’il serait ensuite mis à mort (Matthieu 16:21). Jésus l’avait pourtant dit aux disciples à plusieurs reprises durant Son ministère, mais cette fois le temps était vraiment proche. Que fait Pierre ? « Alors Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et Lui dire : À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera point. Mais Jésus se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes » (vs 22-23). Où était le scandale ? Ce que Pierre venait de déclarer n’était pas la pensée de Dieu ! La chose que Dieu avait résolue, c’est que Jésus devait mourir !

La Parole de Dieu prophétisait la mort de Christ, et Pierre disait le contraire, que cela n’arriverait pas ! Donc, prêcher autre chose que la Parole de Dieu à des petits (convertis) qui croient en Jésus, est de les scandaliser ! Que ceux qui se déclarent Ministres de Christ et qui ont des oreilles pour entendre, entendent ! Enseigner des doctrines qui ne sont pas bibliques, en utilisant le nom de Christ, sera jugé sévèrement par Jésus. « Celui qui garde sa bouche, garde son âme ; mais celui qui ouvre trop ses lèvres, y trouvera sa perte » (Proverbes 13:3). Quand la Bible parle de cette sorte de perte, elle définit un problème très grave. Dieu veut donner l’immortalité à ceux avec qui Il pourra travailler durant l’éternité, et non à ceux qui scandalisent Ses enfants.

La Parole de Dieu est pure et éprouvée, et ne doit jamais être tordue pour convenir au prédicateur. Car, à ce moment-là, ses pensées « ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes [et il est en scandale à Christ] » (Matthieu 16:23). Il fait l’œuvre de Satan ! Cependant, Dieu est bon et veut que chaque converti travaille à corriger ce qu’il doit corriger, sinon Dieu Lui-même Se chargera d’intervenir afin de corriger la situation. La bonté de Dieu devrait nous pousser à réagir volontairement pour Lui plaire. Dieu nous donne plusieurs passages dans Sa Parole pour nous dévoiler d’abord comment reconnaître un problème, et ensuite comment le corriger. Si nous nous nourrissons de Sa Parole avec une bonne attitude, il y a une récompense énorme qui attend chaque Élu : la vie éternelle dans l’équipe de Jésus. Regardons quelques-uns de ces passages, qui sont de vrais bijoux spirituels.

Pour identifier une attitude portant sur le mal, Dieu nous déclare : « Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche ; leur cœur n’est que malice, leur gosier est un tombeau ouvert ; ils flattent avec leur langue » (Psaumes 5:10). Comme il est donc vrai que les gens qui veulent faire du mal à quelqu’un ont cette manière toute spéciale de flatter leur victime ! Le chrétien qui reconnaîtrait cette tendance dans son attitude, pourrait s’inspirer des paroles de David : « Je prendrai garde à mes voies, afin de ne pas pécher par ma langue ; je mettrai un frein à ma bouche » (Psaumes 39:2). Dans quel but ? Afin que : « Mon cœur bouillonne pour prononcer une parole excellente ; je dis : Mon œuvre sera pour le Roi ; ma langue sera comme la plume d’un écrivain habile » (Psaumes 45:2). Ce verset est une prophétie merveilleuse, sur l’union de Jésus-Christ avec Son Église.

Regardons maintenant ces paroles inspirées à David pour nous aider à reconnaître les flatteurs sans sincérité : « Ils portent leur bouche jusqu’au ciel, et leur langue parcourt la terre » (Psaumes 73:9). Mais David nous apporte aussi la solution en prenant la résolution suivante : « Ma langue ne parlera que de ta parole » (Psaumes 119:172). Que ce serait facile de réagir ainsi, si nous n’avions pas à affronter Satan, qui a manipulé l’humanité entière depuis nos premiers parents. Imaginez l’influence de cet être malin, qui a réussi à leur faire prendre la décision de manger le fruit du seul arbre dans le jardin d’Éden qui leur était défendu, et qui, en plus, pouvait produire la mort.

Comment a-t-il pu réussir ce tour de force ? Certainement pas juste à leur parler. Satan est « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Avec ce pouvoir sournoisement utilisé, Satan a d’abord implanté une attitude de convoitise et de vanité dans l’esprit de nos premiers parents. Le reste fut relativement facile. Car, sans rien entendre ni ne rien voir, ils ont eu le temps de nourrir cette attitude puissante. Ayant fait son travail, Satan s’est ensuite adressé directement à Eve afin d’influencer sa décision. Adam ayant déjà été prédisposé à vouloir, lui aussi, être dieu, le reste de cet affrontement fait maintenant partie de l’histoire. Et c’est ce que Satan fait encore aujourd’hui, en utilisant ses ministres, même avec les chrétiens qui laissent tomber leur garde.

« Ils portent leur bouche vers le ciel, et leur langue parcourt la terre » (Psaumes 73:9). Voilà un portrait remarquable de la grande légion de télévangélistes qui n’ont toujours que de belles phrases à saveur biblique en bouche ! Ils parcourent le monde, physiquement ou par le moyen des ondes télévisuelles, pour prononcer d’onctueux mensonges que leurs auditeurs trouvent savoureux. Ils parlent beaucoup de Dieu, certes, mais tordent continuellement Ses Paroles. Paul avait dont raison de dire : « Car il viendra un temps où les hommes [et les femmes] ne souffriront pont la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs, selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4).

Alors, comment savoir si un pasteur ou un télévangéliste procède du Saint-Esprit ? Si vous constatez qu’il commet une erreur doctrinale et qu’il enseigne une fausseté, cela en soi ne signifie pas automatiquement qu’il n’a pas l’Esprit en lui. « Or nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait » (Jacques 3:2). Comme nous ne sommes pas parfaits, il est alors possible qu’un pasteur bronche en paroles. Toutefois, si, en voyant produire devant lui l’évidence biblique dévoilant son erreur, il ne s’en repent pas, mais persiste dans son égarement, posez-vous alors la question suivante. Si ce ministre est habité par Jésus-Christ, Son Esprit n’a-t-il pas la puissance de révéler la vérité à cette personne, surtout lorsque les Saintes Écritures lui sont clairement étalées ?

Alors, comment un pasteur ou un télévangéliste pourrait-il demeurer aveugle à la vérité si la plus grande puissance de compréhension existant dans tout l’univers habite en lui ? Le Saint-Esprit serait-Il d’accord pour qu’un Enfant de Dieu diffuse de manière continue et persistante une fausseté diffamant Sa Parole ? Seul un orgueilleux pourrait agir ainsi. Jacques, le frère de Jésus, nous dit que : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais IL fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Et l’humilité chez ces gens est une vertu presque inexistante. Alors s’ils persistent dans leur entêtement, ils risquent « d’encourir un jugement plus sévère » (Jacques 3:1).

Or, contrairement à Adam et Eve, nous sommes convertis à Christ, qui est en train de bâtir Son caractère en nous. Nous avons donc Son Saint-Esprit, ce même Esprit que nos premiers parents ont refusé. Alors nous sommes sûrement supposés de voir venir les coups de l’adversaire. Pas nécessairement ! Sachez, chers amis, que même si nous sommes appelés à ne pas participer aux choses de ce monde, nous vivons toujours dans le monde et nous sommes constamment tentés de retourner dans ce monde et de participer à son influence. Ce n’est pas que nous voulions le faire volontairement, mais plutôt que son influence est forte et subtile.

Cette influence agit sur nos sentiments et nos émotions, avec lesquels nous étions jadis si confortables, avant notre conversion. Alors, nous flanchons occasionnellement ! Ne croyez surtout pas que vous êtes les seuls à qui cela peut arriver. Paul avait noté ce même processus chez les Corinthiens convertis, dès le premier siècle. C’est comme si entendre parler de Jésus était devenu un peu monotone et, influencés par Satan, ces chrétiens commençaient à tendre l’oreille vers quelque chose de différent. Paul les exhorte en leur disant : « Je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ » (2 Corinthiens 11:2-3).

Déjà, ils cherchaient autre chose, et Jésus n’était plus le centre de leur foi ! Paul les met en garde contre le danger qu’une telle attitude peut engendrer en leur déclarant, au verset 4 : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou [même] un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez bien ». Cette parole de Paul, au premier siècle, en plus d’être une exhortation envers ces premiers chrétiens, était aussi une prophétie pour les temps de la fin. Prenez le temps d’écouter ce qui se prêche dans les différentes dénominations, de nos jours, où chaque religion « chrétienne » prêche sa propre conception de Jésus et de Ses Paroles, selon ce qui les accommode le mieux. Toutes, sauf quelques exceptions, se sont détournées de la simplicité de Christ qui, pourtant, demeure toujours dans l’enseignement original de Jésus.

Ces Corinthiens se sentaient tellement libres que d’autres enseignements, venant de la pensée de certains prédicateurs, leur semblaient tout à fait acceptables, en autant que le nom de Jésus était souvent mentionné. Quand un prédicateur vous dit : « Il peut y avoir d’autres sources que la Bible pour avoir la vérité », une petite lumière rouge devrait immédiatement s’allumer dans votre esprit. Ce prédicateur vous prépare sournoisement à gober les « Traditions des hommes » à la place de la Parole de Dieu. Dans Sa dernière prière au Père, avant de mourir, Jésus Lui dit : « Je leur ai donné Ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde [maintenant] … Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver [dans le monde] du malin … Sanctifie-les par Ta Vérité : Ta Parole EST la vérité » (Jean 17:14, 15, 17).

Trouvez-moi un endroit dans la Bible où il est fait mention que la vérité peut exister ailleurs que dans la Parole de Dieu et indépendamment d’elle ! Paul lui-même, sous l’inspiration divine, nous exhorte très fortement : « Éprouver toutes choses : retenez [seulement] ce qui est bon [la vérité] » (1 Thessaloniciens 5:21). Alors, que doit-on faire si la « vérité » venant d’ailleurs vient en conflit avec la Parole de Dieu ? Doit-on accepter un peu de chaque, en faisant des compromis, nous donnant ainsi le droit de former de nouvelles vérités ? « Nullement ! » nous dit Paul, « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Le compromis avec la Parole de Dieu risque de créer une tiédeur spirituelle inacceptable aux yeux de Christ.

Vers la fin du premier siècle, dans les années 90, une des Églises que Paul avait fondées en Asie Mineure avait déjà ce problème de tiédeur que Jésus ne se gêne pas de signaler afin de la ramener vers Lui. Un chrétien doit être bouillant pour Christ, ce que certains avaient cessé de croire dans la congrégation de Laodicée. Pourtant, cette Église appartenait toujours à Jésus qui la voulait bouillante. Pour la secouer de sa léthargie, Jésus lui dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:16).

Bonne leçon, ici, pour chaque chrétien, surtout à l’époque où nous vivons présentement. L’attrait du monde est tellement fort que, si nous cessons de combattre, il deviendra facile pour nous aussi de faire des compromis qui pourraient corrompre notre esprit. Les conséquences d’une telle décision seraient de, non seulement retourner à nos anciennes manières d’agir, mais d’y être confortables aussi. « En effet, » nous dit Pierre, « si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné » (2 Pierre 2:20-21).

Notez que Pierre ne fait pas allusion à quelqu’un de converti qui agit à l’occasion comme le monde, et qui se ressaisit en revenant vers le Trône de Grâce pour invoquer le pardon et la miséricorde de Dieu. Pierre parle carrément de s’engager de nouveau dans le monde et d’y être vaincu, aussi confortable, sinon plus, qu’avant sa conversion. À ces gens, Pierre confirme : « Il leur arrive selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (v. 22). L’adversaire nous surveille sans relâche, cherchant toutes les occasions imaginables pour nous influencer afin de nous faire chuter. Ceux qui tardent à vouloir corriger certains défauts de leur comportement contractés avant leur conversion, semblent être les meilleures victimes de Satan.

Mais où est Dieu dans tout cela ? Dieu nous observe et Il ne force pas Son influence sur nous. Au contraire, nous devons faire le choix volontairement, et désirer en toute liberté vouloir développer Son caractère divin. Avec notre connaissance des Saintes Écritures, nous devons aller de plein gré à l’encontre de l’influence de Satan. Nous devons désirer librement faire la volonté de Dieu, simplement par amour pour Lui, sans aucune pression de Sa part. Voilà de quelle façon Dieu veut développer Son caractère divin en nous. L’humain, de lui-même, sans le Saint-Esprit, ne peut pas le faire. Vous avez ici la raison principale pourquoi il est plus facile pour l’humain, à l’état naturel, de faire le mal que le bien.

Toutefois, l’apôtre Jean nous rassure en déclarant ceci : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point [volontairement] ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). Le chrétien doit donc veiller sur sa façon d’agir, et même s’il pèche à l’occasion, il ne le fait pas volontairement. Seule la puissance du Saint-Esprit en nous peut accomplir un tel miracle en nous donnant la force de résister. Car ce converti sait fort bien que : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). C’est Lui qui demeure la propitiation continuelle pour nos péchés auprès du Père, et le malin ne peut pas nous toucher. Jacques, le frère de Jésus, nous le confirme aussi en déclarant : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Le fait de commettre des lapsus ne devrait toutefois pas être un sujet de découragement pour le chrétien. Quand nous péchons, nous avons cette assurance que nous avons toujours accès au Trône de Dieu pour confesser nos péchés. Et Jésus, notre Avocat, est toujours là pour intercéder en notre faveur. « Ce que vous demanderez en Mon nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14:13). Que nous faut-il de plus que de savoir que tout ce que nous demandons au Père, au nom de Jésus pour notre bien-être spirituel, IL nous l’accordera. Nous voyons nettement, ici, l’unicité qui existe entre Dieu et Jésus, alors que le « Père est glorifié dans le Fils ».

Pour le chrétien, le danger survient quand il pèche et se met à se justifier au point de penser ne plus avoir besoin de se soumettre à Dieu. Cette sorte d’attitude, moussée et influencée par Satan, pourrait même l’amener à croire qu’il agit bien. Si ce chrétien ne se ressaisit pas, il pourrait refouler la puissance du Saint-Esprit en lui, ce qui le dirigerait éventuellement vers de très sérieux problèmes. Jésus nous a demandé à maintes occasions de prier les uns pour les autres, afin que Dieu puisse ouvrir l’esprit de ces gens qui sont devenus justes à leurs propres yeux au repentir et à la miséricorde divine, avant qu’il soit trop tard. Le chrétien qui n’hésite pas à se repentir de ses péchés, n’a pas à craindre de commettre le péché impardonnable, car son repentir est le témoignage qui lui indique clairement que le Saint-Esprit agit toujours en lui.

Nous savons que le seul qui n’a jamais succombé à l’influence de Satan fut Jésus. Il a pourtant été tenté en toutes choses, comme nous, mais sans pécher. Donc, Jésus connaît très bien la grandeur de notre combat quotidien avec notre nature humaine. Jésus comprend parfaitement de quelle façon Satan s’y prend pour influencer notre esprit, ayant Lui-même vécu dans la chair.

Il est intéressant de noter qu’il existe plusieurs groupes qui n’acceptent pas la divinité de Jésus. Dommage, car ils se privent du seul Sauveur leur étant disponible. Si Jésus avait été seulement humain, Il aurait succombé au péché, même avec le Saint-Esprit en Lui. Le converti reçoit le Saint-Esprit, et cela ne l’empêche pourtant pas de pécher. Paul nous déclare qu’aucun humain n’est juste devant Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Donc, tous les humains, sans exception, ont péché et méritent la mort éternelle. Mais bonne nouvelle pour ceux qui viennent à Dieu, car : « Ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (v. 24). Alors, la rédemption est rendue possible seulement en Jésus qui, étant la Parole même de Dieu vivant en chair, n’a jamais péché.

Jacques nous dit que : « Dieu ne peut être tenté par le mal » (Jacques 1:13). Vivant néanmoins dans la chair, Jésus a quand même connu toute la gamme des tentations que nous ressentons, ainsi que les tiraillements attachés à ces tentations. Voilà pourquoi, même si Lui n’a jamais péché, Il peut en tout temps compatir avec nous dans nos faiblesses. Jésus a donc réussi là où Lucifer, ainsi qu’Adam et Eve ont échoué. Christ, en nous, nous prépare maintenant pour régner un jour dans un monde dirigé par Son Gouvernement. Il nous a révélé cette merveilleuse connaissance que nous ne possédions pas auparavant, alors que nous vivions sous l’influence constante de l’adversaire. Mais Son Esprit en nous, nous donne la capacité, présentement, de discerner entre le bien et le mal.

Dieu veut que nous apprenions à contrôler nos pensées, nos paroles, ainsi que notre comportement général. Son désir, c’est de nous voir orientés sur le bien seulement, et, pour y arriver, toutes nos instructions sont accessibles dans la Bible. La Parole de Dieu contient une fortune spirituelle extraordinaire, et Jésus nous l’a confiée, en tant que Banquier. Il nous surveille pour contempler le progrès de notre croissance ainsi que dans l’administration de cette connaissance. Il tient compte de nos efforts, étant toujours prêt à nous guider vers de bonnes décisions. Si nous Lui demeurons fidèles, jamais nous ne consentirons à faire les œuvres de Satan, car c’est cette même vérité qui nous libère de l’esclavage spirituel dans lequel nous étions auparavant retenus.

La connaissance de la vérité nous ouvre une multitude de ministères pour mettre en valeur la diversité des dons que l’Esprit a distribués à chacun pour le bien commun. Il serait alors impensable pour le chrétien, ayant été béni ainsi, de retourner dans l’ignorance et l’esclavage précédant sa conversion. La première manifestation du pouvoir de l’Esprit en nous doit se dégager dans l’amour que nous témoignons les uns pour les autres. Cela requiert le contrôle de sa langue, qui, en soi, est un acte d’humilité remarquable envers Celui qui nous a donné cette capacité d’aimer. « Humiliez-vous devant le Seigneur, » nous dit Jacques, « et IL vous élèvera. Frères, ne médisez point les uns des autres. Celui qui médit d’un frère, médit de la loi, et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n’es point observateur, mais juge de la loi » (Jacques 4:10-11).

Mais de quelle loi est-il question ici ? De la seule loi qui identifie le chrétien des gens du monde. « Je vous donne un commandement nouveau [une nouvelle loi] ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme Je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres », nous dit Jésus, dans Jean 13:34. Ce commandement était tellement puissant que Jésus leur a confirmé que : « C’est à ceci que tous [les non convertis] reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, SI vous avez de l’amour les uns pour les autres » (v. 35). C’est précisément à cette loi que Jacques faisait allusion quand il a déclaré aux chrétiens de son époque : « Il y a un seul Législateur, qui peut sauver et perdre. Toi, qui es-tu, qui juges les autres ? » (Jacques 4:12).

Un observateur de cette loi ne jugera pas ses frères et sœurs en Christ, car, en les jugeant, il juge le Législateur qui l’a donnée. S’il juge, il n’est plus observateur de la loi d’amour, mais il s’improvise juge. Comment retourner à ce comportement de jadis, alors que nous ne savions même pas que la mort et la vie étaient au pouvoir de notre langue ? À l’état naturel, sans la puissance du Saint-Esprit : « Aucun homme [femme] ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine de venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu » (Jacques 3:8-9). La préoccupation première de Jacques était de faire comprendre à ces chrétiens que, même convertis, ils n’étaient pas à l’abri de dénigrer d’autres chrétiens.

Jacques tente de planter un dernier clou dans ce cercueil spirituel en insistant sur le fait que : « De la bouche sort la bénédiction ET la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi [parmi vous] » (v. 10). Regardez ce qui se passe dans le monde, à la télé, à la radio, ou dans les différents journaux et revues. Notez avec quelle facilité ces médias se permettent de démolir les réputations d’à peu près n’importe qui. On démolit à la Une, en grosses lettres, et quand on ressent la soupe chaude, on se rétracte à la page 40, dans un entrefilet que très peu de gens lisent. Mais quiconque aime à jouer ce jeu, nous dit la Bible, en mangera les fruits. Et ces fruits sont souvent très amers.

Dieu, par contre, en faisant l’éloge de la femme vertueuse, nous dit : « Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue » (Proverbes 31:26). En parlant du juste, Dieu déclare : « La langue du juste est un argent de choix » (Proverbes 10:20). Faisant allusion à ceux qui enseignent la vérité avec douceur, Dieu dit : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie » (Proverbes 15:4). Comme c’est bien dit ! Faire le ministère de Christ, c’est l’art de faire ressortir ce qu’il y a de plus positif chez quelqu’un. Le chrétien doit être prêt à consoler et encourager, afin de rehausser le moral d’une personne qui souffre. « Une parole dite à propos est comme des pommes d’or dans des paniers d’argent » (Proverbes 25:11). Quel beau ministère que d’avoir cette capacité de formuler des paroles, poussé par l’Esprit, venant directement du cœur et prononcées avec sincérité et douceur.

Voilà une part importante du ministère de chaque chrétien. Mais être ministre de Christ va au-delà de cela. Jean, surnommé l’apôtre de l’amour, nous dit ceci : « Mes petits enfants, n’aimons pas de parole ni de la langue [seulement], mais en action et en vérité » (1 Jean 3:18). Notre amour doit donc se manifester encore plus dans nos actions et surtout dans la façon avec laquelle nous agissons envers ceux que nous côtoyons sur une base quotidienne. Si nous étudions les Saintes Écritures régulièrement, nous constatons la profondeur des paroles de Jésus. Prenons comme exemple Sa demande au Père au sujet de Ses disciples de les « sanctifier par Sa vérité » (Jean 17:17). Il n’y a qu’une vérité, celle de Dieu ! « Ta Parole EST la vérité », nous dit Jésus dans ce même verset. Donc, tout ce qui vient en contradiction avec cette vérité est mensonge !

Dieu est amour, et Sa Parole nous dit d’aimer. C’est quoi aimer, en vérité ? Si nos actions sont fondées sur la vérité divine, alors nos œuvres ne pourront qu’être bonnes. La récompense qu’apportera Christ, lors de Son retour, sera basée sur ça. Le mot utilisé par Jésus, dans Apocalypse 22:12, est rétribution, qui veut simplement dire « rendre à chacun selon son œuvre ». Étant nés de Dieu, sauvés par la grâce, par le moyen de la foi, nous savons maintenant que tout ceci est un don de Dieu. Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, afin que personne ne se glorifie (Éphésiens 2:9). Si nous sommes nés de Dieu, quelles œuvres devons-nous alors accomplir ? Paul nous déclare simplement : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (v. 10).

Tout se résume alors à deux voies disponibles à tout être humain. Chacune de ces deux voies est sous la direction d’un esprit. Soit la voie divine, dirigée par l’Esprit de Dieu ; soit la voie du monde, dirigée par l’esprit de Satan. Tout ce que nous faisons peut se classer dans une de ces voies. La Bible nous dit que Satan est celui qui : « …séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Étant le « prince de la puissance de l’air », cet esprit malin peut injecter ses pensées dans l’esprit de tous ceux qui sont en rébellion contre Dieu (Éphésiens 2:2). Jean nous dit de sonder les esprits, afin de déterminer si ce que nous faisons est poussé par l’Esprit de Dieu ou par l’esprit de Satan.

Le ministre de Christ a cependant un avantage sur les gens du monde, car l’Esprit de Dieu guide Ses Enfants à marcher selon la vérité. « Mais comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme [non converti, mais] que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Comment Dieu a-t-Il pu accomplir un tel Miracle ? « Dieu nous les a révélées par Son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (v. 10). Ceci veut simplement dire que ceux qui n’ont pas le Saint-Esprit en eux ne peuvent PAS être Ministres de Christ, ni faire Son œuvre. « Ce sont des ministres de Satan, qui se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs oeuvres » (2 Corinthiens 11:15). Si vous prenez le temps d’examiner ces gens, tout comme Jésus a dit : « Vous les reconnaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:20).

Le ministre de Christ veut être dirigé par Son Esprit ! Ceux qui se laissent ainsi guider accomplissent le ministère de Celui qui les a appelés, et, si nous persévérons jusqu’à la fin, nous deviendrons « rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » avec Christ. (Apocalypse 5:10). Voilà de quelle façon Jésus veut nous voir accomplir notre ministère terrestre pour Lui, en attendant de recevoir notre récompense éternelle. « Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant Lui » (1 Jean 3:19). À tous ceux qui lisent ces lignes, nous espérons qu’ils puissent un jour faire partie de ce merveilleux Gouvernement de Dieu à venir bientôt !




D.160 – La prière – Partie 8

 

par James-H. Mac Conkey

VIII –

PRIÈRE ET COMMUNION

 

Par la communion, l’Esprit de Dieu nous oint de Sa vie. La description de la communion est étroitement liée à ce point ; elle est le regard journalier sur Jésus qui nous remplit de Sa vie divine.

La vie vient par le regard. Avez-vous jamais remarqué l’admirable relation qu’il y a entre l’histoire des Israélites mordus par les serpents du désert et les versets de Jean 3:14-15, dans lesquels Jésus en fait le commentaire ? En lisant l’histoire des Israélites mourants, il nous est dit qu’ils devaient regarder au serpent pour recevoir la vie et que, quand ils le regardaient, la vie leur était rendue. Le Saint-Esprit, en parlant de régénération, reprend l’image et dit que « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le fils de l’homme soit élevé afin que quiconque… » (vous vous attendriez, selon l’image employée, qu’il va continuer) « … regarde à lui ». Au lieu de cela, l’auteur divin, par un rapide tour de métaphore, dit : « … afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ». Quelle est ici la suggestion ? Quelle pensée en résulte ? Simplement que croire en Jésus, c’est regarder à Lui pour avoir la vie. L’image de l’Israélite qui regarde au serpent pour avoir la vie est la pensée la plus simple et la meilleure description qu’on puisse faire pour votre âme et pour la mienne. Voilà ce qu’est la foi, elle n’est ni une chose ni une émotion. C’est une attitude, celle de regarder à Jésus pour recevoir la vie.

Si, par un acte de foi, nous recevons la vie, l’attitude journalière continue de la foi nous communique, d’une manière ininterrompue, la vie de notre Seigneur Jésus-Christ. Comme nous recevons la vie dès l’instant où nous regardons à Jésus avec foi, de même, à travers toute notre vie, nous avons à regarder à Lui en demeurant dans Sa communion, pour avoir une onction continuelle de la vie de Dieu. « Si vous ne buvez de mon sang, vous n’avez pas la vie ». Et qu’est-ce que Son sang ? « Le sang, c’est la vie ». Et Jésus voulait dire que, comme un homme est rafraîchi et reçoit la vie jour après jour en buvant, dans le domaine de la vie spirituelle, la vie de Jésus doit être constamment bue dans le secret de la prière et de Sa communion. Cette simple pensée de regarder à Jésus est le point central de la communion avec Lui. Comme hommes, nous sommes spirituellement morts en nous-mêmes, c’est-à-dire, dans notre vieille nature, et nous avons à dépendre de la vie de Jésus-Christ descendant du ciel en nous. Dans les moments de prière et de communion, dans le secret du cabinet, nous avons à regarder à notre Sauveur vivant, et à boire continuellement Sa vie comme nous buvons de l’eau pour nous rafraîchir.

Voici un homme qui a un effet de commerce avec endossement. Le débiteur fait faillite et les créanciers commencent à le menacer. Un jour, l’homme riche, qui a endossé l’effet, vient et lui dit : « Sois tranquille, n’aie aucune crainte, compte sur moi pour payer l’effet à l’échéance. Tu n’as ni fonds, ni ressources, tu es incapable de payer. Tout ce que je te demande, c’est de compter sur moi. » Dorénavant, cet homme compte simplement sur son endosseur et, au jour où l’effet échoit, bien que lui-même soit absolument incapable d’y faire face, il est payé. C’est l’image de notre besoin de communion. Par nous-mêmes, nous sommes spirituellement en faillite. Quoique, à notre conversion, nous recevions la vie de Dieu, nous dépendons absolument de Jésus-Christ, instant après instant, pour avoir Sa vie et, pendant que, dans nos instants de communion, nous regardons à Lui, Sa vie entre en nous d’une manière imperceptible. Nous, comme enfants de Dieu, reconnaissons que toutes les choses dont nous sommes conscients pendant et après l’heure de la prière, le sentiment de la présence de l’Esprit de Dieu en nous est le plus réel et le plus béni. Dans la prière, comme nulle part ailleurs, nous réalisons Sa présence et, en sortant du lieu de la prière, oints et rafraîchis par Sa présence, nous sentons que la vie du Seigneur a vraiment touché nos âmes.

C’est donc là qu’est la bénédiction de la communion, c’est que, par elle, nous buvons réellement, comme le dit Jésus, Sa vie spirituelle. Direz-vous que c’est mystique ? En effet, toute Sa vie est mystique et nous ne saurions la comprendre. Mais vous savez que c’est un fait ; vous savez que votre propre âme est vivifiée et rafraîchie par la communion et Christ interprète cette communication de vie en disant que c’est Sa vie, la vie de Son Esprit qui nous touche et nous rafraîchit.

Par la communion, l’Esprit de Dieu nous révèle l’âme de Dieu.

Dans Apocalypse 1:10, nous lisons : « Le jour du Seigneur, l’Esprit de Dieu se saisit de moi, et j’entendis derrière moi un voix forte… » Pourquoi Jean entendit-il une voix ? Parce qu’il était dans l’Esprit. Parce que Jean était dans le lieu de communion, s’attendant à Dieu, et, parce qu’il était dans l’Esprit, oint de l’Esprit, l’Esprit de Dieu qui prend les choses de Dieu pour nous les révéler, put les montrer à Jean.

C’est dans les heures de prière et dans le lieu de Sa communion que l’Esprit de Dieu est capable de nous montrer les choses de Dieu. « L’Esprit de Dieu se saisit de moi » et « j’entendis derrière moi une voix ». La connaissance de la volonté de Dieu ne nous fait-elle pas souvent défaut ? Et la raison n’en est-elle pas que nous ne nous plaçons pas dans cette atmosphère dans laquelle seule l’Esprit de Dieu peut Se révéler à nous ; que nos oreilles spirituelles n’ont pas été, par la communion, formées à entendre la voix par laquelle l’Esprit de Dieu voudrait nous parler ? La révélation de la volonté de Dieu ne nous fait-elle pas souvent défaut parce que nous ne sommes pas dans la place où, mieux que dans toute autre, Dieu nous fait part de Sa pensée ? Nous ne pouvons entendre Sa voix parce que nous négligeons de nous enfermer dans la seule place où l’on puisse l’entendre.

Un jour, sur la plage du lac Huron, un petit groupe attendait au débarcadère l’arrivée du bateau à vapeur. Tout autour de nous, il y avait un babil de voix. Un jeune employé du port me dit : « Entrez donc dans la cabine des poissons. » (C’était un village de pêcheurs, et il y avait une cabine où on emballait le poisson.) Nous y entrâmes et, ayant fermé la porte, il me dit : « Écoutez ! » Étant là, debout, nous pouvions entendre distinctement le bruit du bateau qui s’approchait, le battement particulier et régulier des roues frappant l’eau sur le côté du vapeur. Puis, nous sortîmes sur le quai où tout le monde causait et le bruit du vapeur approchant s’évanouit. Je rentrai dans la cabine avec un ami et le bruit revint, clair et distinct à nos oreilles. Nous étions dans le lieu du silence. Il n’y avait pas de voix pour nous distraire et nous déranger et nous pouvions distinctement entendre le bruit du bateau qui s’approchait. Sortant de nouveau, nous nous assîmes sur le quai et, peu de minutes après, la fumée de ses cheminées fut visible dans le détroit. « Quelle leçon ! » pensions-nous. Quand nous entrons dans la chambre de communion, seuls avec Dieu, nous pouvons entendre Sa voix, Il peut Se révéler à nous comme nulle part ailleurs. Mais Ses pensées, Sa direction, nous font défaut, nous n’entendons pas Sa voix, parce que, dans le bruit et les distractions de la vie, nous sommes dans un endroit où l’Esprit, qui parle d’une voix douce et subtile, ne peut nous faire connaître Sa volonté. Connaissons-nous ce fait de la vérité se révélant subitement à notre âme pendant où après la prière ? Y a-t-il un homme qui ait demandé la direction de l’Esprit et qui n’ait pas été conscient que cette direction lui était donnée pendant ou après la prière ? Quelque chose nous saisissait, une parole de Dieu, un incident dans notre vie qui, soudainement, nous donnait la direction désirée et nous disait : « Voilà le chemin, marches-y. » Et, quand nous trouvions d’où nous venait cette direction, nous voyions que c’était pendant ou après la prière que nous l’avions reçue. C’est dans la communion que Dieu projette sur nous la lumière de Sa volonté, et qu’Il nous révèle Sa pensée.

Nous parlions avec un ami de retour de l’Afrique du Sud, où il avait visité un homme connu par sa vie de communion avec Dieu. « Quel est le secret de sa puissance ? » avons-nous demandé.

— La communion ; il semble toujours être en communion avec Dieu, nous fut-il répondu. En voici une illustration : Quand nous allâmes chez lui, un pasteur de la contrée me donna un Nouveau Testament avec ces mots : “Voudriez-vous demander à M… d’inscrire pour moi dans ce Testament un mot de sa part ?” Après quelques jours, je communiquai la demande de mon collègue. M… prit le Nouveau Testament et dit : “Permettez que je me retire un instant.” Il alla s’asseoir dans une alcôve, au coin de la chambre, attendant ce que le Seigneur lui donnerait. Puis, je le vis écrire et, quand il revint, je lus sur la première page du Testament : “Le Fils ne peut rien faire de Lui-même, mais seulement ce qu’Il voit faire au Père.” J’emportai le livre et, par la grâce de Dieu, la vie de ce pasteur fut presque complètement transformée par ce simple verset : “Le Fils ne peut rien faire de Lui-même.”

« Ah, voilà le secret, » pensions-nous. Nous aurions pris le livre et aurions écrit la première phrase qui se fût présentée à notre esprit, mais cet homme, qui connaît le Seigneur comme peu de personnes Le connaissent et qui sait que Sa pensée se communique dans la communion et la prière, alla à part pour la connaître. Et alors, quand il écrivit la phrase, c’était celle du Seigneur et non la sienne, et elle put pénétrer dans le cœur et la vie de celui qui la reçut. Que Dieu nous aide à attendre Sa pensée dans la communion afin que les paroles que nous donnons aux hommes soient celles de Dieu et produisent la vie bénie de Dieu en eux.

Par la communion, l’Esprit de Dieu nous transforme à l’image de Dieu.

Remarquez la relation de 2 Corinthiens 3:18. En marge, dans notre Bible, sont écrits ces mots : « La salle de photographie de Dieu. » Si vous avez quelques notions de la photographie, vous savez aussi qu’elle exige trois choses. D’abord l’objet à photographier. Puis, la plaque sensible qui doit être tournée contre cet objet pour en recevoir l’empreinte. Enfin, la lumière du soleil qui reproduit l’objet sur la plaque. Lisant un jour ce verset, nous pensions : « Oui, c’est bien la photographie divine. » Écoutez plutôt : « Et nous tous qui, le visage découvert [voilà la plaque sensible tournée vers le Seigneur] contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur [voilà l’objet à photographier] nous sommes transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir [c’est le procédé]. C’est là l’œuvre du Seigneur, c’est-à-dire, de l’Esprit [c’est la lumière du soleil qui, dans Sa puissance merveilleuse, reproduit l’image en vous et en moi]. » Transformés par la contemplation, transformés « en regardant à Jésus ». Pensée merveilleuse ! Et c’est dans la communion, en regardant à Lui, que cette transformation s’accomplit.

Vous connaissez l’histoire de la mer et du nuage. La mer regardant au ciel vit la beauté des grands nuages d’été, brillants de blancheur, et désira devenir un nuage. Elle se démena, se souleva, sauta en l’air, se jeta contre les rochers, en vain. Alors le soleil, voyant cela, dit à la mer : « Tiens toi tranquille et regarde-moi. » Et la mer agitée se calma, cessa ses efforts et resta tranquille, le visage découvert, en contemplant la gloire du soleil. Pendant ce temps, le soleil attirant, d’instant en instant, la mer avec persistance, la changea et la transforma de telle sorte qu’un nuage de plus, brillant de toute sa beauté, se forma dans le ciel. Ce que la mer n’avait pu faire malgré tous ses efforts, le soleil le fit parce qu’elle regardait simplement à lui. C’est ainsi que nous nous agitons en vain pour devenir comme Jésus, et nous ne savons comment y parvenir ; nous ne comprenons pas comment cela peut se faire, comme nous ne comprenons pas comment un magnifique paysage se reproduit sur la pellicule. Quand nous regardons à Jésus dans la prière et dans la communion, notre âme cesse alors ses efforts pour faire vivre notre vieil homme de la vie de Jésus, ce qui ne pourra jamais être ; devenue dépendante, elle regarde à Jésus qui la transforme à Sa propre image. Le regard sur Jésus nous communique Sa ressemblance. Ceux qui s’attendent à Lui, brillent de Sa gloire. Quand Moïse descendit de la montagne, son visage brillait de la gloire de Dieu (Exode 34:29-35). Pourquoi ? Parce qu’il avait été face à face avec Dieu pendant quarante jours et, quand il descendit, c’était un homme transfiguré portant l’image de Dieu sur son visage de telle sorte qu’il dut le couvrir parce que le peuple n’en pouvait supporter la vue. Quelle grâce, n’est-ce pas, qu’en regardant à Jésus nous soyons transformés à Son image ; que nous Lui devenions semblables ici-bas, même dans la nuit sombre de la foi. Au moment où un homme verra Jésus tel qu’Il est, il Lui sera parfaitement semblable. « Quand il apparaîtra, nous lui serons semblables, car nous le verrons tel qu’il est. » Nous Lui serons semblables, car nous Le verrons. À travers le verre imparfait de la foi, la ressemblance est imparfaite. Lors de la vision parfaite face à face, l’image sera parfaite. Ici-bas, l’image est prise par un jour nuageux, au moyen d’un verre sombre qui demande à être longuement exposé et le travail semble lent. Alors, ce sera un éclair instantané et « nous Lui serons semblables ». « En un moment, en un clin d’œil », le Seigneur, Sa gloire et Sa ressemblance ! Grâces soient rendues à Dieu ! Nous attendons cet heureux moment. Dès l’instant où nous verrons Jésus-Christ face à face, nous serons changés en la gloire de Jésus-Christ. Et dès maintenant, dès ici-bas, nous Lui devenons semblables dans la proportion où nous sommes dans Sa communion.

Par la communion, l’Esprit de Dieu nous rend propres à Son service.

Dirons-nous que la communion est passive ? Dirons-nous qu’un homme occupé n’a pas de temps à passer dans la communion ? Ceux qui vivent dans les pays où circulent des chemins de fer à vapeur savent que, quelles que soient la multiplicité et la charge des trains, quels que soient les nombreux devoirs des employés, jamais le trafic n’est trop fort, jamais les trains de passagers ou de marchandises ne sont trop nombreux pour que les locomotives ne prennent plus de temps de s’arrêter pour prendre de l’eau et du combustible. Pourquoi cela ? Parce que la houille et l’eau produisent la force. Ainsi, l’homme qui dit qu’il est trop occupé pour donner du temps à la communion avec Dieu, dit simplement qu’il est trop occupé pour avoir la puissance de Dieu. Et de même que cette grande voie de chemin de fer serait encombrée de locomotives « mortes », en terme des équipes de chemin de fer, si elles ne prenaient pas le temps de se munir des agents de la force, de même une grande partie du travail pour Dieu est frappée d’impuissance à cause des nombreux chrétiens sans force et sans vie qui ne veulent pas s’arrêter pour se munir de la puissance de Dieu.

Il nous est dit de Gabriel que, quand il vint vers Zacharie, il lui dit : « Je suis Gabriel qui me tient devant Dieu et je suis envoyé. » Dirons-nous que c’est une vie passive que de se tenir devant Dieu dans la communion ? Ce sont ceux qui se tiennent devant Lui qui sont envoyés par Lui. Aucun homme dans le service n’est apte à regarder la face des hommes avant d’avoir regardé la face de Dieu dans la communion. Et il nous est dit (Apocalypse 8:2) que c’est aux sept anges qui se tenaient devant Dieu que furent données les trompettes. « Œuvre passive, dirions-nous, d’être là devant Dieu, regardant Sa face » ? Mais c’est à ceux-ci que l’exécution de Ses ordres fut confiée. Ah ! Quand nous nous pénétrerons de la pensée que regarder à Lui signifie recevoir la révélation de Sa pensée, la reproduction de Son image, la plénitude de Sa vie et la communication de Sa force, nous comprendrons que celui qui est ainsi préparé est aussi apte à aller porter le message de Dieu et à faire Son service, étant transformé à Son image, rempli de Sa vie et de la connaissance de Sa volonté. Voilà pourquoi la communion nous prépare au service de Dieu. Quand David Brainerd eut passé huit jours au centre de la forêt, priant Dieu de répandre Sa vie sur les sauvages couverts de ténèbres parmi lesquels il travaillait, il en sortit pour annoncer la Parole de Dieu. Ignorant leur langue, il dut se servir d’un interprète. Quel ne fut pas son effroi en découvrant que celui-ci avait bu. Et néanmoins, à travers cet interprète ivre, la puissance de Dieu fut répandue à tel point par Son serviteur oint du Saint-Esprit qu’un grand nombre de sauvages furent conduits à Jésus-Christ par son ministère.

EEE

Frères, si nous désirons que le cœur des hommes soit touché par la puissance de Dieu, il nous faut être souvent en communion avec Lui. Pénétrant alors dans le monde avec Sa grâce, nous ne pourrons pas vivre d’une vie plus élevée dans le meilleur sens du mot. Certainement, l’Esprit de Dieu nous remplira de la vie de Dieu, nous révélera Sa volonté, nous transformera à Son image et Se servira de nous par la puissance de Dieu.