D.139 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-1

 

TROISIÈME PARTIE (1)

Le développement et le triomphe du mythe de l’héliocentrisme

 « Aristarque (AR ih ATAHR kuhs) de Samos fut un astronome grec ayant vécu dans les années 200 avant J.-C.. Il fut le premier à affirmer que la terre révolutionne autour du soleil. Comment justifia-t-il cette affirmation, cela demeure inconnu. Ses écrits à ce sujet ne nous sont pas parvenus, mais ses idées furent citées par Archimède, mathématicien grec. Dans le traité d’Aristarque ayant survécu, Des magnitudes et des distances du soleil et de la lune, il ne dit rien de ses théories sur le mouvement de la terre. »

  1. Mark Smith

LE DÉVELOPPEMENT DU CONCEPT DE

LA TERRE EN MOUVEMENT AVANT COPERNIC

Aristarque de Samos (310-230 av. J.-C.), mathématicien, est célèbre pour avoir été le premier homme à émettre l’hypothèse disant que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et orbite annuellement autour du soleil.

Son idée d’un soleil central attira un peu l’attention, mais n’accrocha pas vraiment. Puis, Hipparque (190-120 av. J.-C.), habituellement considéré comme le plus grand astronome grec, rejeta le concept héliocentrique d’Aristarque et employa, dans son ouvrage, le système d’une Terre centrale et…

« …la précision de ses [Hipparque] observations … fit de son œuvre la base sur laquelle Ptolémée échafauda tout son système géocentrique [une Terre immobile]. »[1]

Donc, l’Égyptien Ptolémée (90-168 apr. J.-C.), géographe et astronome, dépendit grandement de l’œuvre d’Hipparque en calculant son propre système du mouvement des corps célestes centrés sur la Terre. Alors, comme le démontre le compte-rendu historique :

« …le système ptolémaïque domina la pensée astronomique jusque dans les années 1500. »[2]

Donc, même si l’idée d’une Terre en mouvement roula sa bosse pendant un temps limité, dans la Grèce d’il y a quelque 2 200 ans, prévalut bientôt le point de vue d’une Terre immobile qui ne fut point mis au défi pendant près de 1 800 ans.

Puis, arriva Copernic…

***

NICOLAUS COPERNICUS

« Je ne demande pas la grâce accordée à Paul, ni ne demande le pardon de Pierre, mais je prie incessamment pour le pardon que tu as, sur le bois de la croix, accordée au meurtrier. »

(Prière de Copernic affichée sous son portrait en Pologne.)

Nicolaus Copernicus est le nom latinisé de Mikolaj Kopernik, que nous connaissons sous le vocable de Nicolas Copernic, astronome polonais né en 1473 et décédé en 1543. Cette dernière date fut l’année où le nouveau livre qu’il publia, disant que la Terre est en mouvement, lui fut livré. En fait, il est mort le jour-même où son livre fut terminé et déposé entre ses mains. Le titre du bouquin était : De la révolution des sphères célestes.

Bien qu’il fut évident à une poignée d’érudits de l’époque que Copernic avait « emprunté » la base du concept d’Aristarque, l’avait exploité et y avait apposé son nom, et que le manuscrit de son livre rendait crédit à Aristarque pour le concept, cette reconnaissance de dette fut enlevée de la publication finale. C’est donc le seul nom de Copernic qui devint virtuellement synonyme de l’hypothèse que la Terre révolutionne quotidiennement sur un axe et qu’elle orbite autour du soleil. En effet, le système héliocentrique est communément assimilé au « système copernicien » et Aristarque est remis aux oubliettes.

Malgré le fait que Copernic ne prouva strictement rien, il déclencha néanmoins ce qu’on appelle la « Révolution copernicienne ». Remarquez-en la description :

« Le détrônement de la Terre du centre de l’univers causa un choc profond. La Terre ne pouvait plus être considérée comme l’épitomé de la création … L’heureux défi lancé à tout le système de l’ancienne autorité exigeait un changement complet de la conception philosophique humaine de l’univers. C’est ce qu’on appelle à juste titre “La révolution copernicienne”. »[3]

Le professeur Hanson, lui, ne s’embarrasse pas du verbiage :

« La Révolution copernicienne sur laquelle repose à peu près tout ce qu’il y a de moderne, est une révolution contre l’autorité de la Bible … Le débat était, et il l’est encore, au sujet de la Bible. Au bout du compte : soit que l’homme de science a raison, soit que la Bible a raison. »[4]

La contre-révolution à la Révolution copernicienne est sur le bord d’arriver. Il le faut ! Dieu, qui ne peut mentir, a écrit :

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).

Dieu a dit que le soleil fait le tour de la Terre et l’homme a dit que la Terre fait le tour du soleil. Et c’est Copernic qui a donné le coup d’envoi de la révolte moderne contre ce que dit la Bible. Il est le gars qui obtient tout le crédit, d’accord. Mais Kepler, Galilée, Newton, Einstein et une horde d’autres ayant suivi Copernic ont planté triomphalement son drapeau révolutionnaire dans toutes les écoles et les bibliothèques du monde. L’establishment scientifique a élevé sa théorie au-dessus des Écritures et semble totalement victorieux face aux enseignements de la Bible (et contre tout ce que confirme la véritable science !) sur le sujet.

Toutefois, cette même Bible dit que le temps de la dénonciation et de la destruction de toutes les séductions de Satan est ordonné et viendra bientôt. « Celui qui vit dans le péché est du Diable ; car le Diable pèche dès le commencement ; or le Fils de Dieu est apparu pour détruire les oeuvres du Diable » (1 Jean 3:8). Babylone la Grande sera entièrement détruite. Peu importe si elle se croit invincible, ça va arriver. « Autant qu’elle s’est glorifiée, et qu’elle a été dans les délices, donnez-lui autant de tourment et d’affliction ; car elle dit en son cœur : je siège en Reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil. 8C’est pourquoi ses plaies, qui sont la mort, le deuil, et la famine, viendront en un même jour, et elle sera entièrement brûlée au feu ; car le Seigneur Dieu qui la jugera, est puissant » (Apocalypse 18:7-8).

Les énormes supercherie de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme sont comme deux grosses digues qui tentent de retenir un lac caché rempli des séductions de toutes sortes de Satan. Lorsque ces digues seront fracassées, ces séductions vont se mettre à déferler au dehors et seront révélées pour que le monde entier les voit.

***

TYCHO BRAHE

« Prince des astronomes »

Le modèle d’une Terre immobile de Brahe est utilisé aujourd’hui dans toutes les sciences appliquées, y compris l’astronomie pratique, le voyage spatial et la prédiction des éclipses.

Brahe (1546-1601) est né trois ans après la mort de Copernic. Il rejeta le système copernicien qui avait commencé à se frayer un chemin à son époque. Au lieu d’un système copernicien centré sur le soleil, Brahe, astronome danois reconnu, expliqua le mouvement des corps célestes d’une manière géocentrique, davantage comme on l’avait démontré au cours de l’histoire. Cela revient à dire qu’il plaça la Terre au centre des cieux et fit orbiter tous les autres corps célestes autour d’elle.

Même si le monde entier a, en fin de compte, abandonné le modèle d’une Terre centrale que préconisait Brahe, il est essentiel aujourd’hui que chacun réalise que le modèle de Tycho Brahe n’a jamais été réfuté. En fait, bien que peu de gens le sachent, le modèle d’une Terre immuable de Brahe est utilisé de nos jours dans toutes les sciences appliquées, y compris l’astronomie pratique, le voyage spatial et la prédiction des éclipses !

C’est un fait plutôt étonnant, n’est-ce pas ? Un fait difficile à avaler aujourd’hui, alors que le monde entier est plongé par-dessus la tête dans les suppositions et l’endoctrinement de l’héliocentrisme. Néanmoins, le docteur en astronomie, Gerardus Bouw a examiné l’affaire très sérieusement et dit ceci :

« …Encore une fois, pour registre : il a été prouvé d’au moins six différentes manières, en ce siècle-ci seulement, que la physique et les équations employées par la NASA pour lancer ses satellites sont identiques aux équations dérivant de l’univers géocentrique. Par conséquent, si le programme spatial est la preuve de quelque chose, il prouve le géocentrisme et réfute l’héliocentrisme ! »[5]

En bout de ligne, le monde entier a été endoctriné avec grand succès à croire que le modèle copernicien héliocentrique est la vérité, mais le modèle géocentrique de Brahe (une Terre immuable) fournit encore la base des calculs qui exigent la précision et l’exactitude que seule la Vérité peut donner.

***

JOHANNES KEPLER

JOHANNES KEPLER

Figure clé au début de la bataille visant à remplacer la Terre immuable de la Bible par le système copernicien.

Kepler (1571-1630) fut l’assistant de Tycho Brahe durant les dernières années de la vie de ce dernier. Lors de sa mort, Kepler fut mis en possession et en contrôle de ce qui était sans aucun doute l’amas de compte-rendus astronomiques le mieux défini, le plus précis et le plus complet disponible dans le monde occidental au 16e siècle.

Et, nous devons le souligner, ces compte-rendus de Brahe furent construits sur des preuves d’observation (pas sur des théories mathématiques) qui lui déclarèrent, et à la plupart des autres scientistes, que la Terre ne bougeait pas. (Rappelez-vous : cette évidence et cette conclusion forment le fondement sur lequel repose la technologie de l’ère spatiale !)

Or, pour qu’une bonne compréhension de la signification du transfert des compte-rendus de Brahe soit bien établie dans l’esprit du lecteur, il est essentiel de clarifier que Brahe résistait activement et avec succès à la montée du copernicisme. L’astronome Hoyle a dit :

« Tycho semble avoir été poussé à faire ses observations par son grand désir de réfuter Copernic. »[6]

Joignez cela au fait que Kepler était un supporteur zélé du copernicisme avant de devenir l’assistant de Brahe et vous pourrez comprendre très rapidement l’impact que la mort de Brahe et l’acquisition de Kepler de ses compte-rendus eurent dans l’offensive copernicienne qui tendait à prendre forme.

En fait, l’hypothèse copernicienne trouva très tôt le soutien des cercles intellectuels dans toute l’Europe, dès le début des années 1500. (Copernic se fit ouvertement défenseur du modèle héliocentrique dès 1514.) Toutefois, Brahe, doyen des astronomes, se souleva contre cette vague qui érigeait une ultime menace contre la Bible, c’est-à-dire, qu’on prouverait qu’elle était dans l’erreur (car elle enseignait clairement une Terre immuable et immobile). Plus encore, elle enseignait que la Terre était au centre de l’univers et, donc, que l’humanité était une création spéciale de Dieu, auprès de laquelle Jésus accomplit Son œuvre puissante, et dans laquelle la Nouvelle Terre où Dieu et les hommes vivraient ensemble éternellement serait suscitée lorsque la vieille Terre serait détruite dans un grand feu et ferait place à cette Nouvelle Terre sur laquelle le Père, apportant avec Lui la Jérusalem céleste, viendrait habiter avec les hommes devenus immortels (2 Pierre 3:10 ; Apocalypse 20:11).

L’hypothèse copernicienne devait détruire tout cela et le remplacer par une Terre qui ne serait qu’un grain de poussière insignifiant dans un simple système solaire en bordure d’une galaxie moyenne parmi d’innombrables autres galaxies. Son hypothèse devait mettre la table à une mise à jour du repositionnement de la Vérité elle-même. Est-ce que la Vérité à ce sujet, ainsi que sur tout autre sujet, était incorporée dans les Écritures par Dieu Lui-même par la plume des hommes ? Ou est-ce que la Bible n’était simplement qu’un « saint » livre parmi tant d’autres qui (comme le reste) était plein de rêves futiles, de légendes et de mythes n’attendant que la science avec un grand « S » pour les faire exploser ?

Comme nous l’avons vu plus tôt dans les remarques du professeur Hanson, ce conflit entre la science de la Bible et la science des hommes est encore aujourd’hui l’issue véritable dans la bataille entre le copernicisme et le brahéisme, l’héliocentrisme et le géocentrisme.

C’est cette bataille qui prenait forme lorsque Kepler hérita des compte-rendus de Brahe. Ce fut un moment de l’histoire où le combat titanesque, omniprésent et continu (mais non sans fin !) entre les forces du Bien et du Mal, entre la Vérité et les Mensonges, dévoilait l’arme secrète de Satan visant a séduire le monde entier pour qu’il croit sa « vérité » au lieu de la Vérité de la Bible.

Il s’agissait d’un point de jonction critique, une borne dans le Plan de Dieu où il fut permis à Satan d’effectuer un grand pas de l’avant dans sa stratégie pour discréditer la Bible et, en fin de compte, tromper la Terre entière.

Et ainsi, ce n’est que grâce à cet arrière-scène spirituel que l’on peut comprendre le début du combat Kepler vs Brahe (ou l’héliocentrisme vs le géocentrisme). Il s’agit d’un événement pivot dans l’accomplissement de la grande vantardise de Satan qui se targua d’élever son trône au-dessus du trône de Dieu et déclara qu’il serait « comme le Très Haut » (Ésaïe 14:14).

En vérité, il était temps d’effectuer un effort pour faire avancer une séduction si forte et si subtile que, non seulement le monde entier serait-il trompé par elle en temps et lieu, mais qu’elle donnerait aussi un direct à l’estomac de la crédibilité biblique et, de cette façon, paverait la voie à la séduction universelle du mensonge de l’évolution (maintenant presque accompli) qui constitue l’uppercut satanique à la mâchoire de la crédibilité biblique suivant le premier coup. Les deux ensemble, le direct et l’uppercut — l’héliocentrisme et l’évolutionnisme — devaient assommer le christianisme de la Bible.

Qui dit que la Bible n’est pas étendue pour le compte ? À Satan, Dieu a dit (après lui avoir permis d’accomplir son forfait, qu’il a d’ailleurs presque achevé) :

« Et cependant on t’a fait descendre au sépulcre, au fond de la fosse » (Ésaïe 14:15).

Faisons maintenant ressortir quelques facettes du rôle joué par Kepler dans la montée du copernicisme s’avérant pertinentes au but fixé par ce livre qui est purement et simplement d’exposer par tous les moyens possibles la nature et l’amplitude de la supercherie de l’héliocentrisme. À cette fin, voyez ce qui suit :

« Kepler : la connexion Brahe

« Kepler se réfugia chez Tycho Brahe (…) réputé pour sa précision inégalée (…) et s’y joignit comme partenaire junior en recherche astronomique, à Prague, dans les années 1600 (…) Il scellèrent leur partenariat par un contrat de deux ans (…) C’était un arrangement fort troublant parce que Brahe, qui ne pouvait accepter la doctrine copernicienne (…) IMPLORA KEPLER DE NE PAS UTILISER SES INFORMATIONS POUR SOUTENIR LE COPERNICISME… »[7]

Tycho décéda par la suite, en 1601, à l’âge de 54 ans, avant que le contrat avec Kepler ne prenne fin. Il était fort comme un cheval, selon le témoignage de tout le monde, mais il mangea quelque chose et tomba malade pendant environ deux semaines avant de mourir. Ça arrive… semble-t-il…!

Mais même le plus rustaud des shérifs aurait froncé les sourcils dans les circonstances. Car si, sur son lit de mort, Tycho implorait Kepler de ne pas utiliser ses informations pour soutenir le copernicisme, que devons-nous en conclure ? « Implorer », c’est tout de même plus que demander ou solliciter, n’est-ce pas ? Cela suggère que Tycho savait que Kepler était partisan du copernicisme. Pire, que Kepler menaçait Brahe en lui disant qu’il allait se servir de son œuvre pour soutenir le copernicisme. Sinon, il n’y aurait eu aucune raison pour Brahe de supplier Kepler de ne pas le faire.

On dirait que Brahe savait qu’il ne pouvait stopper Kepler simplement en brisant le partenariat, en le congédiant, ou en lui disant d’aller se faire voir ailleurs, hum ? Pourquoi Tycho n’a-t-il pas tout simplement dit : « Hé, mon gars, ce sont mes informations, et elles vont être employées contre le copernicisme, et non en sa faveur. Pigé ? C’est ainsi, et si ça ne te plaît pas, va prendre une bonne marche ! »

Vu de cette façon, ça a plus de sens. De toute évidence, Kepler exerçait une sorte d’emprise sur Tycho, menaçant même si bien sa vie que le grand Danois attendit de constater qu’il allait mourir pour implorer Kepler de ne pas mettre à exécution ce qu’il avait manifestement dit qu’il ferait. En d’autres mots, Kepler doit avoir dit quelque chose de semblable à Brahe : « C’est ce que je vais faire et tu ne peux m’en empêcher ! » Donc, Brahe, sur son lit de mort, supplia Kepler parce que c’est tout ce qu’il pouvait faire.

Ainsi donc, ils eurent un désaccord fondamental, lui, le doyen mature des astronomes et rempart contre le copernicisme, et son jeune assistant qui le mettait au défi sur la seule question qui fut, non seulement cruciale concernant leur profession d’astronomes, mais cruciale pour le point de vue de tout le monde chrétien, lequel, à la base, dépendait de l’inhérence des Écritures. Ils étaient en désaccord et Tycho, en temps voulu et de manière soudaine, mangea la poussière, pressant Kepler de ne pas utiliser l’œuvre de sa vie pour faire avancer la cause du copernicisme.

Cela ressemble à un meurtre prémédité de la part de Kepler. Qui sait ? Tout ce que nous savons, c’est que Kepler partit avec tous les records de Brahe, devint « quelqu’un » du jour au lendemain, et que les freins furent effectivement mis en ce qui a trait à la puissante résistance personnelle de Brahe au copernicisme.

Brahe savait-il, avant d’engager Kepler, que ce dernier était un fervent partisan du copernicisme ? Il a dû le savoir. Peut-être voulait-il se montrer équitable, libéral, juste ayant l’esprit ouvert et tout le reste. Peut-être pensait-il pouvoir amener le jeune homme à interpréter de manière professionnelle les informations qui démontraient que la Terre ne bouge pas. Sait-on jamais. Mais, selon toutes probabilités, il ne devait pas se rendre compte jusqu’à quel point Kepler pouvait être zélé, même fanatique, du copernicisme, sinon il ne l’aurait au départ jamais engagé.

Que possédons-nous comme renseignements sur Kepler à ce sujet avant qu’il ne devienne agent double (appelons les choses comme elles sont), dans l’Opération Tycho ? Nous savons certaines choses. Par exemple, nous savons que Kepler…

« …avait étudié en vue du clergé luthérien, mais ne s’est jamais vu offrir une chaire (…) [et il eut] des disputes avec les autorités luthériennes… »[8]

En fait, il est généralement reconnu que…

« …les pères luthériens n’avaient pas assez confiance en Kepler pour en faire un prédicateur. »[9]

Les troubles du jeune copernicien avec la hiérarchie luthérienne remontaient à 1593, alors qu’il était encore étudiant à l’Université de Tübingen. Là…

« …Kepler avait rédigé une dissertation à propos de la lune. Son but fut de démontrer la simultanéité du mouvement de la Terre sur un axe et autour du soleil. »[10]

La position officielle de l’Église luthérienne (et de toutes les autres !), à cette époque, était celle que…

« …Martin Luther, fondateur du luthéranisme, et son conseiller scientifique, Philip Melanchthon, avaient prise : accepter Copernic, c’était rejeter les Saintes Écritures… »[11]

Donc, l’Église luthérienne, à l’interne, reconnaissait Kepler comme…

« …un jeune fanatique soutenant Copernic avec enthousiasme… »[12]

…quelque six ou sept ans avant qu’il ne signe un contrat de deux ans pour travailler avec Tycho Brahe. Cela semble fort clair. Aussi, Kepler publia un manuscrit intitulé Mystère cosmique, en 1597. L’Église…

« …exigea de Kepler qu’il enlève son chapitre d’ouverture original qui était une réfutation détaillée de tous les arguments alors en circulation et qui dépendaient des citations bibliques pour discréditer la théorie de Copernic. »[13]

Et cette même année, Galilée (qui ne s’était pas encore fait une réputation à l’époque) avait écrit à Kepler en tant que camarade copernicien (voir Galilée). Ce que nous avançons donc, c’est que Tycho a pu avoir connu la déviation de Kepler, qu’il avait été évincé de la prédication à cause de cette déviation, qu’il a pu avoir entendu parler de son livre et même de sa correspondance avec Galilée. La probabilité est plutôt faible, mais peut-être savait-il d’où venait Kepler.

De toute façon, il engagea Kepler, ils argumentèrent et la première chose qui s’en suit, c’est que Tycho mange les pissenlits par la racine. Et, non par hasard, tout le travail méticuleux qu’il avait produit, lequel aurait pu être employé à continuer son opposition efficace contre le copernicisme s’il était allé à des mains amies, tomba directement entre les mains d’un homme entièrement voué à la promotion de ce que Brahe voulait détruire. C’est pourtant bien clair.

Or, que savons-nous de la vie de Kepler en rapport avec la sorcellerie ? Pouvons-nous en tirer quelque renseignement important concernant les vraies racines du succès de l’héliocentrisme et comment pareille idée sans fondement a pu séduire le monde entier ? Vous en serez juge. Je crois qu’on y apprend beaucoup de choses, non seulement à propos de Kepler et sa part jouée dans ce complot diabolique, mais aussi concernant tout le progrès de ce complot accompli jusqu’à l’heure présente ! Appelons cela :

Kepler : la filière « sorcellerie »

Un nombre si grand d’histoires de culte satanique, de sorcellerie et d’activités en lien avec elles sont sorties ces dernières années que toute personne un tant soit peu lettrée, en ce début de XXIe siècle, ne peut les repousser facilement en les disant sans fondement.

C’est fort réel, comme le décrit la Bible. Peu importe si moi, par exemple, dans mon ignorance, je rejetais jadis de tels phénomènes et toutes leurs explications surnaturelles, comme un nombre décroissant, mais toujours grand, de la portion de la population « éclairée » du monde le fait encore aujourd’hui, dans son ignorance. Satan, les sorciers, les démons et tout le reste existaient tout aussi réellement et véritablement lorsque je n’y croyais pas que maintenant que je connais (et beaucoup d’autres avec moi) un tant soit peu leur existence. En fait, il a toujours été vrai — peu importe ce qu’en croient les gens — que vous et moi…

« …n’avons point à combattre contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les Seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Ce qui revient à dire que nous devons combattre contre Satan et ses démons. Mais heureusement, afin d’exposer l’héliocentrisme comme étant une séduction de Satan capable de duper le monde entier, des gens très éduqués aujourd’hui doivent réviser leur façon de penser en ce qui a trait au satanisme et à ses ramifications. C’est heureux, car ce qui va suivre dans les prochaines quelques pages concernant Kepler (et plus loin, jusqu’à un certain point, à propos de Newton et Einstein) peut être mieux reçu qu’il y a environ quinze ou vingt ans, avant que n’éclate si soudainement la réalité de la sorcellerie satanique en conjoncture avec l’épidémie de la drogue et la musique diabolique qui l’accompagne. (Les sorciers, incidemment, sont précisément associés à la drogue, dans la version David Martin d’Apocalypse 9:21 : «  Ils ne se repentirent point aussi de leurs meurtres, ni de leurs empoisonnements, ni de leur impudicité, ni de leurs larcins. »)

Évidemment, des gens de tout acabit, à l’époque de Kepler, croyaient au satanisme, à la sorcellerie, aux activités démoniaques, etc.. À l’arrivée de la « science » moderne, on s’est débarrassé graduellement de tout cela. On les appelait « superstitions », vous savez… De nos jours, c’est à nouveau à la mode, et un nombre croissant de gens savent que c’est terriblement réel.

En vérité, même si l’idole de la « science » d’aujourd’hui contrôle encore fermement la « connaissance » de l’homme, Satan se révèle de plus en plus audacieusement en endossant ouvertement un certain genre de « musique », les expériences ressortant de l’épidémie de drogue, un pourcentage élevé de films et de programmes télévisés, des rituels sataniques introduits publiquement, etc..

En tout cas, gardez en tête que, du temps de Kepler, il était commun de croire, ou du moins d’être au courant, des manifestations sataniques. Et croyez bien qu’il était alors tout aussi facile qu’aujourd’hui de repérer les œuvres du satanisme public. Le satanisme caché — du genre « ange de lumière » — ne se repère que par ceux qui sont doués du « discernement des esprits » (1 Corinthiens 12:10). Mais à peu près n’importe qui peut saisir le sens des sacrifices d’animaux, du sang bu dans des crânes, etc., etc.. Cela doit suffire comme préambule…

Voici ce que dit un article intitulé Kepler et ses essais en sorcellerie, écrit par Edward Rosen :

« L’éminent scientiste Johannes Kepler contribua au succès de la défense de sa mère Katherine accusée de sorcellerie… »[14]

Rosen, professeur d’histoire au Collège de la Cité, à New York lorsqu’il rédigea cet article, continue en disant qu’une grande partie de ce qui avait été écrit à propos de ces essais de Kepler, dans un livre publié en 1961 par John Lear, Le rêve de Kepler, était faux. Le livre de Lear tentait de chasser les stigmates de superstitions entachant l’image de Kepler en arguant que celui-ci ne croyait pas aux sorcières, etc.. Rosen, après avoir dûment relevé les erreurs de traduction de Lear et sa fabrication pure et simple de détails importants, conclut :

« …comme bien d’autres grands hommes de son époque, Kepler n’exprima jamais d’incrédulité face à l’existence des sorcièr(e)s. »[15]

Les accusations contre la mère de Kepler — il y en eut exactement quarante-neuf ! — la menèrent en prison, à Guglingen, pour subir une peine sous le chef de sorcellerie (malgré qu’elle eût un fils déjà célèbre). Kepler s’y rendit le 28 septembre 1620.

« Là, le 7 mai 1621, il soumit à la cour une lettre d’objection à mettre au dossier de la défense. »[16]

La date n’est pas spécifiée, mais…

« Katherine Kepler fut finalement acquittée. »[17]

Elle mourut peu de temps après sa sortie de prison. Qu’est-ce que tout cela prouve ? Rien, en fait, mais il n’y a pas de fumée sans feu. Voyons donc encore un peu de fumée. Nous apprenons par ailleurs que la mère de Kepler, Katherina, fut élevée par une servante qui avait été exécutée pour pratique de sorcellerie.[18] (Si cette accusation est vraie et que la mère de Kepler fut élevée au sein de telles pratiques — comme l’indiquent clairement ses activités futures — alors le petit Johannes bénéficiait d’au moins deux générations d’un solide environnement de sorcellerie pour entrer dans la vie.)

Les comptes-rendus historiques démontrent que Maman Katherine « exigea le crâne de la tombe de son père » au sacristain du cimetière d’Eltingen.[19] Et…

« …pour quelle raison voulut-elle faire plaquer le crâne en argent afin qu’il serve de gobelet à son fils Johannes ? »[20]

Vient ensuite toute une série d’histoires à propos de la fameuse (infâme) coupe d’étain de Katherine qu’elle remplissait de remèdes de sa fabrication, estropiant les gens ou les tuant. Et il y a celle où elle chevaucha un veau jusqu’à le tuer d’épuisement afin de donner à manger une côtelette de veau à Heinrich, son fils épileptique. Et cette histoire à propos du boucher, Christoph Frick, dont les cuisses élancèrent de douleur quand la Vieille Mère marcha à ses côtés dans l’église, mais qui recouvra immédiatement la santé après qu’il eut crié : « Katherine, aide-moi, pour l’amour de Dieu ! », et elle se retourna en le regardant. Et l’histoire de deux jeunes enfants qui moururent après qu’elle soit entrée dans une maison sans y être invitée, et fit des incantations sur leurs berceaux.[21]

Assez. Il suffit de dire que quarante-neuf « points de disgrâce » furent relevés contre la chère vieille Maman à l’occasion de son apparition au bureau de la Magistrature de Leonberg, en août 1615, où elle était complètement ivre et menait grand boucan. Les quarante-neuf points comprenaient…

« …une nouvelle accusation que Katherine avait essayé d’apprendre la sorcellerie à la fille d’un chasseur, nommée Barbara. »[22]

Une vraie « Maman de l’année », cette Kathy ! Il est difficile de voir comment le petit Johannes eut pu échapper à l’influence de cette atmosphère étrange et évidemment anti-chrétienne. Et, de fait, il s’y impliqua. Jusqu’à quel point, Dieu seul le sait. Mais laissons parler d’elles-mêmes les évidences.

Le rêve de Kepler

Afin de nous faire bref, mais encore assez détaillé pour que tout le monde saisisse le message, il est nécessaire de faire un saut un peu en avant. Par exemple, en janvier 1616, Kepler découvrit, par les bureaucrates de Wurtenberg…

« …qu’il avait aussi été accusé d’arts défendus. »[23]

Johannes lui-même ! Et nous parlons de quinze ans après qu’il s’eut emparé de l’œuvre de Tycho Brahe et qu’il fut devenu, d’autre part, Mathématicien et Astronome Impérial du Roi. Il avait écrit des livres, avait sorti quelques-unes de ses « lois » astronomiques, était très proche de Galilée et, de manière générale, était devenu ce qu’on appelle une personne importante. Or, le fait que les bureaucrates de Wurtenberg l’eurent accusé publiquement de pratiquer des « arts défendus », i.e., la magie noire, la sorcellerie, etc., nous révèle bien quelque chose, non ? Il y a davantage de fumée, c’est certain. Et avant cela, vers 1613-1614, il appert que le pasteur luthérien local de Linz, où Kepler s’était installé avec sa seconde épouse, refusa de permettre au scientiste…

« …de participer à la Sainte Communion. »[24]

Que savait ce pasteur ? Faisons un retour en arrière, en 1593, quand Kepler, alors étudiant à l’Université de Tübingen et âgé à l’époque de 22 ans, avait, comme nous l’avons noté antérieurement :

« …rédigé une dissertation à propos de la lune. Son but fut de démontrer la simultanéité du mouvement de la Terre sur un axe et autour du soleil. »[25]

L’église fit arrêter la distribution du livre et fit taire Kepler. Mais ce dernier ne laissa jamais tomber son manuscrit. Il chercha un moyen de contourner les objections de l’église. Une de ses tactiques fut de…

« …découvrir des précédents de cette pensée dans la littérature classique grecque qui soient acceptables… »[26]

Par exemple, il trouva La face de la lune, de Plutarque, (qu’il plagia librement). Mais les administrateurs de l’église furent convaincus que cette dissertation n’était rien d’autre qu’une ingénieuse et diabolique séduction, sans fondement scientifique et inspiré de l’occulte, destinée à une seule chose, c’est-à-dire…

« …répandre la parole de la science copernicienne de telle sorte qu’elle ne s’attirerait pas d’ennemis (…) au sein de l’église. »[27]

Ces administrateurs perçurent ses visées (débutées bien avant qu’il ne travaille pour Brahe !) et l’empêchèrent de réussir jusqu’à ce que ces parties du livre commencent à filtrer, spécialement après 1611. En 1611, comme nous l’avons vu, Kepler fut accusé de pratiquer les « arts défendus ». Le livre s’était ébruité et se répandait, mais l’église n’avait pas changé ses positions en regard du contenu et des visées du livre qui étaient de promouvoir l’idée d’une Terre qui bouge.

Est-ce que l’Église luthérienne (dans ce cas-ci, et l’Église catholique en ce qui concerne le cas de Galilée) ne fut constituée que d’un corps réactionnaire d’andouilles contre-intellectuelles et liées aux traditions qui ne cherchaient que leurs propres intérêts et ne pouvaient faire face à une vérité démontrable qui contredisait ce qui leur avait été enseigné ? (C’est ce que nous avons tous appris, n’est-ce pas ?) Ou est-ce que les administrateurs des églises, dans les deux cas, disaient simplement « acceptez ou taisez-vous » parce que ce qui était soumis ne contenait aucune preuve réelle, factuelle et scientifique que la Terre se mouvait ?

En fait, lorsque les administrateurs ecclésiastiques virent le livre de Kepler, sa Géographie lunaire (ou, plus populairement, Le rêve de Kepler), qu’y trouvèrent-ils pour qu’ils refusent, en fin de compte, la Sainte Communion à cet homme et l’accusent de pratiquer les « arts défendus », i.e., la sorcellerie ??

Ils y trouvèrent une abondante matière donnant la preuve évidente que M. Kepler n’était qu’un timbré diaboliquement inspiré, se posant en génie scientifique, insistant à dire, par l’intermédiaire d’un médium de science-fiction à peine grossièrement voilé, qu’il prouvait que la Terre bouge. Examinons pourquoi les administrateurs eurent une telle réaction. D’abord…

« Le personnage principal du livre que Kepler supposa voir dans son prétendu rêve était un jeune homme étudiant l’astronomie avec Tycho Brahe. »[28]

Merveilleux ! On se demande qui cela pouvait être !?

« Le deuxième personnage en importance dans cette allégorie était la mère du jeune homme qui étudiait avec Brahe. Dans le soi-disant livre du prétendu rêve, la femme sommait les esprits de guider son fils vers la lune. »[29]

On se demande bien qui servit de modèle à cette mère ?! Kepler dit clairement que…

« …L’objectif de mon Rêve était de fabriquer, par l’exemple de la lune, un argument en faveur de la mobilité de la Terre… »[30]

Donc, nous savons pourquoi il écrivit ce livre.

« Par conséquent, Kepler se fit le raisonnement qu’en amenant par procuration les gens sur la lune et les y faisant prendre place, apparemment, il pouvait leur montrer la Terre en mouvement. »[31]

Ainsi, nous avons le portrait de ce que devait accomplir le Rêve de Kepler et le moyen d’y parvenir. En gros, l’illustration nous dit qu’il veut amener des gens sur la lune pour qu’ils puissent s’y camper et voir de leurs propres yeux que la Terre se meut. Mais comment y arriver ? C’était tout un problème ! Voici la solution de Kepler :

« La route pour s’y rendre [à la lune] à partir d’ici, ou de la lune à la Terre, nous est rarement ouverte. En fait, lorsqu’elle l’est, c’est facile pour nous [les démons], mais pour les hommes, le passage est extrêmement difficile (…) Lorsque le cône de l’ombre touche la lune pendant une éclipse, les démons utilisent le cône d’ombre comme une échelle pour envahir la lune par grandes troupes. Et quand le cône de l’ombre de la lune touche la Terre dans une éclipse totale du soleil, les démons retournent à la Terre par le cône… »[32]

Voilà résolu le problème de transport ! Certaines gens s’envolent avec une poignée de démons lors d’une éclipse. No problemo !

Ensuite, Kepler nous décrit en détails considérables la topographie de la lune et les habitants qui demeurent sur ce globe. En voici quelques exemples :

« [Il y a] des cavités et des cavernes continues qui servent de protection aux habitants [de la lune] contre la chaleur et le froid. »[33]

« Tout ce qui sort du sol ou qui y marche est d’une dimension prodigieuse. La croissance se fait très rapidement ; tout a une vie courte, même si cela atteint une grosseur corporelle si énorme. »[34]

« [Ces habitants de la lune] n’ont pas de demeure établie, pas de domicile fixe : ils errent en hordes sur tout le globe en l’espace d’une de leurs journées, certains à pied, par quoi ils surpassent de loin nos chameaux, d’autres par le moyen d’ailes, d’autres par bateaux suivent le cours des eaux, ou, si une pause de plusieurs jours est nécessaire, ils rampent alors dans les cavernes (…) La plupart des créatures peuvent plonger (…) et, par conséquent (…) ils vivent en eaux profondes (…) et tout ce qui flotte à la surface est bouilli par le soleil du midi et devient leur nourriture à l’arrivée des troupes d’habitants errants…. »[35]

« Une race de serpents prédomine en général. Il est merveilleux de les voir s’exposer au soleil du midi, comme pour notre simple plaisir, mais seulement dans l’ouverture des cavernes qui leur sert de retraite sûre et pratique… »[36]

« Lorsque commence la comparaison entre les habitants lunaires et les terrestres, l’on peut se faire un jugement identique concernant certaines choses similaires. Puisque nous regardons les parties tachée de la lune comme étant cultivées, nous pouvons supposer que des bandes sauvages et barbares de voleurs habitent les rudes territoires montagneux… »[37]

Bon, c’est assez. Cela doit nous faire une idée des concepts de Kepler à propos du terrain de la lune et de ses habitants. Pas mal pour un écrivain de science-fiction d’il y a 400 ans ! Le seul problème, c’est que Kepler fait partie du Temple de la Renommée de la Science, pas du Temple de la Renommée de la Science-FICTION ! Je crois qu’il y a une différence, non ? Moi qui ai toujours cru que le mot « science » (scire : savoir) et le mot « fiction » (imaginaire ; ni réel ni connu) étaient opposés… Sans doute seulement dans le dictionnaire !

Dans le monde de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme (qui contrôlent toutes les sciences et connaissances de l’homme dans tous les domaines d’apprentissage), les deux opposés vont toujours ensemble ! De là le fait que le monde fonctionne avec un « savoir » qui ne connaît rien, n’est purement qu’imaginaire et n’est pas supposé connaître quoi que ce soit, mais il est couplé à une « science » que l’on dit tout connaître. Ainsi, la « Science-Fiction » est, en vérité, de la « Fiction-Fiction » se disqualifiant en tant que « Vérité-Fiction ».

Allons plus loin et tentons de tirer quelque chose de solide du Rêve de Kepler. En fait, laissons tomber la matière hors propos telle que les supposés habitants de la lune, la façon dont les démons se promènent de la Terre à la lune et vice versa, et le reste, et examinons un aperçu du semblant de génie déployé dans la conception de Kepler sur la nature de la lune elle-même, les distances impliquées, etc..

Pour débuter, Kepler dit, dans une note en bas de page :

« … la Terre aura 860 milles [1 376 km] de rayon (…) Je déduis que la lune, à son apogée, est dans un rayon de 59 de la Terre : 860 multiplié par 59 égale 50 740 milles [81 184 km]. »[38]

La Terre, bien sûr, a un rayon de 4 000 milles [6 400 km] et la distance de la lune varie entre 220 000 et 250 000 milles [352 000 et 400 000 km]. Donc, notre prodige scientifique était un peu en dehors des rails, ici… Employant un télescope, en 1623, Kepler nota :

« …À partir des taches de ténèbres complètes, je déduis des mers (…) et à partir du noir un peu plus pâle, je déduis des marécages… »[39]

Des photographies rapprochées modernes effectuées par la navette couplée à quelques alunissages et explorations lunaires nous ont confirmé, évidemment, que la lune est aussi sèche qu’un sac de pop-corn et qu’en fait, pas même le moindre élément rudimentaire de vie n’y est possible, encore moins de l’H2O. Donc, encore une fois, il appert que — même équipé d’un télescope et fort d’une expérience de près d’un quart de siècle derrière lui — notre poids lourd scientifique a gaspillé son temps. L’idée de Kepler à propos de l’extension de l’atmosphère terrestre est également révélatrice de notre génie scientifique. Il dit ceci à ce sujet :

« … la portée extérieure de l’air se termine au sommet des plus hautes montagnes et même plus bas… »[40]

Peut-être sommes-nous un peu biaisés, ici. Sans doute pouvons-nous nous faire une meilleure idée du don de Kepler pour la pensée scientifique en examinant son idée du type de propulsion qui offrait le transport aux démons et aux gens qui allaient et venaient de la lune :

« Bien qu’il [Kepler] dise comment les forces de propulsion opéreront dans son allégorie Le rêve de Kepler, celui-ci ne dit jamais quelle forme prendra cette propulsion. Tout est établi en terme d’action par le Démon ou Spécialiste en connaissance lunaire… »[41]

Kepler incorpora un concept de gravité dans ses considérations caricaturées. Les corps des voyageurs lunaires humains sont lourds et pas très aérodynamiques. Les gros Allemands n’y arriveraient pas, écrit Kepler, mais…

« … nous ne dédaignerions pas les corps durs et efflanqués des Espagnols. »[42]

La seule manière d’échapper à l’attraction terrestre aurait été…

« …une poussée violente et rapide (…) à la vitesse de 12 000 milles à l’heure [19 200 k/h] (…) [par laquelle le voyageur] est tordu et tourne sur lui-même comme lancé d’un canon… »[43]

C’est un rude voyage, mais le chef Démon prescrit…

« …des narcotiques et des opiacés » [pour adoucir un peu les choses].[44]

Oui, et je parierais que le même démon conseillait la même prescription à notre copain Kepler pendant qu’il rédigeait son cauchemar sur papier ! Décoller du sol à 12 000 milles à l’heure, rien de moins ! J’ai déjà des sensations désagréables en montant dans un ascenseur… À en juger l’expérience, nous pourrions calculer que les voyageurs vers la lune raccourciraient immédiatement de soixante centimètres ! Six fois la vitesse d’une balle de carabine départ arrêté ! Si Kepler ne touchait pas lui-même aux narcotiques, c’est tout comme !

De toute manière, admettons que l’expédition se déplace et arrive…

« …à la jonction de l’espace où l’attraction de la gravité terrestre égalise exactement l’attraction gravitationnelle de la lune, de telle sorte que les voyageurs étaient comme s’ils ne dérivaient vers aucune direction. »[45]

(Nous verrons plus loin, dans un prochain chapitre, cette question de la « gravité-zéro ».) Maintenant, les voyageurs de Kepler sont dans de beaux draps. Ils sont suspendus dans une zone neutre de gravité et le problème de la propulsion se pose à nouveau. Mais ne vous en faites pas. Kepler le résout comme un pro. Pendant cette pause, les voyageurs…

« …rassemblent leurs membres étendus, comme des araignées, et se mettent en boule. Alors, l’esprit d’apprentissage [hein ?] les pousse à l’orée de la gravité lunaire, “presqu’au moyen de notre seule volonté”. »[46]

Wow ! Ils ne peuvent même pas faire ça dans Star Trek ! La Propulsion-démon ! Arrêtons-nous ici en ce qui a trait à ce que le cerveau de Kepler pouvait sortir à propos des voyages vers la lune, sinon la tête va commencer à nous tourner. Jetons plutôt un coup d’œil sur la réaction de ce même cerveau face à la grande question de l’origine de la vie sur Terre. Un biographe nous dit ceci :

« …la question de l’origine de la vie sur Terre fascinait Kepler. »[47]

Il croyait que la vie fut spontanément générée de la matière morte (en violation de la Loi de la Biogenèse, i.e., la vie ne provient que de la vie) et postulat que les habitants de la lune avaient émergé…

« …de débris solaires charriés sur la lune dans la fraîcheur du soir (…) L’adaptation des espèces (…) semblait aussi logique à Kepler qu’elle le fut pour Charles Darwin quelques centaines d’années plus tard, lorsque Darwin commença à monter sa théorie de l’évolution. »[48]

Ce cher Kepler était donc en avant de son temps là-dessus, n’est-ce pas ? Eh bien, oui et non. Oui, parce qu’il fallut 250 ans et plus pour que Darwin lance le mouvement de l’évolution (même s’il rejetait l’absurde génération spontanée à la faveur de l’absurde « sélection naturelle »). Et non, parce que le concept de l’évolution, sous une forme ou une autre, est vieux comme le monde. Par exemple, il apparaît dans les citations du Rabbin Maimonides, écrites dans le Talmud babylonien, quelques trois cent ans auparavant. C’est une information qui a une importance colossale pour la bonne compréhension de la trame qu’a ourdie Satan depuis de nombreux siècles.

Néanmoins, il serait tout à fait incorrect d’indiquer que Kepler n’apporta pas une contribution extraordinaire à la « science » moderne. Elle fut extraordinaire ! C’est le mot ! La « science » moderne doit plus à Kepler que Copernic, Galilée et Newton réunis ! Or, la question n’est pas tant de savoir s’il apporta une extraordinaire contribution à la « science » moderne, comme de savoir si cette contribution est, en fait, composée d’une partie de vérité pour neuf parties de folies ! Jetons un œil sur certaines contributions spécifiques à la « science » de la part du célèbre Herr Kepler :

La contribution de Kepler à la science

Nous venons de voir que Kepler était plus de deux cents ans en avant de son temps concernant ses notions sur l’origine évolutive de la vie, mais il y a peu de gens qui réalisent que ce fut Kepler, et non Newton, qui conçut le concept de la gravitation universelle. Moins nombreux encore ceux qui réalisent que c’est lui, et non Newton, qui formula une théorie voulant que les marées soient causées par l’attraction gravitationnelle de la lune, en premier lieu, et celle du soleil ensuite. Voilà deux des énormités prônées par la physique moderne et Newton, non Kepler, en tire tout le crédit dans les livres. Ce pour quoi l’on se rappelle de Kepler d’abord et avant tout, c’est sa découverte des orbites elliptiques. Notez la confirmation de cette déclaration :

« …de manière générale, les historiens attribuent la formulation de la loi universelle de la gravité à Newton (…) La formulation de Newton est variablement datée de 1666 à 1686. »[49]

Toutefois :

« Dans la Géographie lunaire de Kepler, datée de 1609, nous trouvons pour la première fois l’attraction de la lune s’exerçant sur les eaux de la Terre pour créer les marées (…) Cela est certainement une adaptation de la nature universelle de la gravité, un demi siècle avant Newton. »[50]

Pour ce qui est des conclusions de Kepler au sujet des orbites elliptiques, nous lisons ceci :

« En 1609, il [Kepler] annonça deux importantes conclusions et, en 1618, il découvrit la troisième. Nous les connaissons sous le nom de Lois de Kepler : “1) Les planètes décrivent autour du soleil des ellipses dont le soleil lui-même occupe l’un des foyers (c’est le plan de cette ellipse que l’on nomme l’orbite) ; 2) Les aires décrites successivement par le rayon vecteur allant du centre de la planète au centre du soleil sont proportionnelles au temps employé à les parcourir ; 3) Les carrés des temps de révolution des planètes autour du soleil sont proportionnels au cube des grands axes de leurs orbites. De cette troisième loi nous tirons cette conclusion que c’est la même force qui sollicite toutes les planètes, force que nous appelons pesanteur à la surface de la Terre.” Ici prenaient fin les tentatives de représenter le mouvement des planètes par déplacement circulaire uniforme dont la Terre était le centre. Il n’y avait TOUJOURS PAS DE PREUVE, toutefois, QUE LA TERRE ELLE-MÊME TOURNAIT AUTOUR DU SOLEIL. »[51]

Le Dr Kepler ne vous a pas trop perdu avec ses Lois ? Pour l’instant, laissons un peu de côté la matière concernant les marées et la gravité universelle (nous y reviendrons plus en détail dans un autre chapitre), et examinons de plus près ce que disent réellement ces trois « lois » au langage lourd.

« Les planètes décrivent autour du soleil des ellipses dont le soleil lui-même occupe l’un des foyers »

Foyers. Hum ! Si le soleil occupe l’un des foyers, que sont les autres foyers ? Qu’est-ce qui les occupe ? En tout cas… Il a dit que les planètes décrivent des ellipses autour du soleil. Bon, voyons. La Terre est appelée planète. Donc, elle tourne comme les autres autour du soleil en une orbite elliptique. Kepler a dit que la Terre tournait autour du soleil, mais il ne l’a jamais prouvé ! Est-ce qu’il suffit de le dire ? Seulement le dire en fait-il une loi de la science ? Il n’a que repris l’œuvre de Brahe en y incluant une Terre qui tourne comme les autres planètes autour du soleil.

Tycho Brahe avait déjà fait le tour de l’Europe en enseignant que toutes les planètes, sauf la Terre, tournaient autour du soleil et, pendant qu’elles tournaient autour du soleil, celui-ci tournait autour de la Terre, C’est-à-dire, une Terre fixe, immobile. Personne ne l’a jamais réfuté. Tout ce qui se fait, aujourd’hui, y compris le programme spatial, est fondé sur les conclusions de Brahe, et non pas sur la « loi » de Kepler ! Loi ! Ha ! Comment une loufoque hypothèse non prouvée, qui explose face à tous les faits connus et à l’application pratique de ces faits, peut-elle être une loi ?? La « première loi » de Kepler est une supercherie de première classe, ni plus ni moins.

Et à propos des ellipses ? À mesure que la technologie avançait, quelqu’un fut astreint de constater que les orbites que l’on observait n’étaient pas parfaitement circulaires. Donc, il avait raison pour cela. La belle affaire. Mais était-ce le cas ? Il me semble qu’il soit allé bien trop loin dans la seule chose où il s’avéra à moitié scientifique.

Il observa certaines orbites elliptiques et fit immédiatement de quelques exemples une loi qui devait s’appliquer à tout dans l’univers. Il fit la même chose en ce qui concerne le concept de la gravité. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler de la véritable science. Rappelez-vous qu’il s’agit du même homme qui déduisit des mers et des marécages sur la lune quelque quinze ans après avoir formulé sa première « loi » ! Il supposa seulement que c’était vrai. Ce qui n’en faisait pas une vérité pour autant. Il tentait de se débarrasser des cercles parce qu’ils représentaient la perfection et Dieu. Il n’arriva pas à s’en débarrasser. Regardez la prochaine Illustration : Une exposition temporelle du cercle orbital des étoiles aux alentours d’une tache dans le ciel près de Polaris.

Illustration I

Cela ne ressemble-t-il pas à des orbites parfaitement circulaires ? Et vous savez quoi ? Tous les millions de soucoupes satellites que vous voyez dans la cour des gens sont, avant tout, une preuve contre une Terre mobile (voyez le chapitre sur les Satellites géosynchrones) et, deuxièmement, une preuve contre les orbites elliptiques si vous supposez que la Terre bouge. C’est un fait que, si ces satellites orbitent, leur orbite se doit d’être circulaire. Sinon, les soucoupes des gens devraient être continuellement ajustées pour garder leur cible et recevoir leur signal. Alors, tant pis pour les orbites elliptiques ! De même que la « première loi » !

La seconde « loi » suit la première sur les talons. Elle dit :

« Les aires décrites successivement par le rayon vecteur allant du centre de la planète au centre du soleil sont proportionnelles au temps employé à les parcourir »

Lorsque Kepler dit « du centre de la planète », il signifie évidemment la Terre aussi. C’est ce qu’il a énoncé dans sa première « loi ». Donc, la « vérité » de sa seconde « loi » est assise sur l’acceptation que la première est vraie et correcte. Quant à la troisième « loi », on l’appelle aussi La loi harmonique, elle ne fait que démontrer qu’il y a une harmonie mathématique fantastique impliquant le mouvement des sphères célestes. Mais cela ne prouve en rien que la Terre bouge.

Résumons un peu ce que nous avons appris à propos de l’Allemand Johannes Kepler. Sa mère était pratiquement folle et lui de même. Il déménagea chez Brahe, le menaça et l’a probablement éliminé ou fait éliminer. Puis, il tourna et retourna les ouvrages de Brahe pour en tirer ce qui pourrait l’aider à former ses trois lois qui ne sont pas des lois. Et il en ressortit de la matière sur la gravité et les marées que nous allons examiner plus loin.

Il parla principalement d’une Terre qui se meut, et il fonda tout ce qu’il pouvait sur l’idée qu’elle bouge ; pourtant, il n’offrit jamais aucune preuve de cela. Je pense donc que, comme Copernic qui fit la même chose, nous devons jeter sa statue en dehors du Temple de la Renommée des Sciences parce qu’il ne fit rien de scientifique.

Maintenant, jetons un coup d’œil sur la Filière italienne de cette supercherie héliocentriste et vérifions l’œuvre du Signor Galileo.

__________________________________________________________

[1] Encyclopédie Americana (Danbury, Conn., 1980), Vol. 14, p. 216.

[2] Isaac Asimov, La planète double, (Abelard, etc., 1960), p. 88.

[3] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, (Chicago, etc., 1976), Vol. 5, p. 146.

[4] James Hanson, La Bible et le géocentrisme, Bulletin de la Société tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 14.

[5] G. W. Bouw, Extraits de Nouvelles, Bulletin de la Société tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 28.

[6] Fred Hoyle, Astronomie et cosmologie, (W. H. Freeman & Co., San Francisco, 1975), p. 416.

[7] John Lear, Le rêve de Kepler, (Texte et notes entières, Université de Californie, Berkeley & Los Angeles, 1965), note de bas de page, p. 7.

[8] Ibidem, p. 4.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 5.

[11] Ibidem, p. 6.

[12] Ibidem, p. 5.

[13] Ibidem, p. 7.

[14] Edward Rosen, Kepler et ses essais en sorcellerie, Historian, Vol. 28, 1966, p. 447.

[15] Ibidem, p. 449.

[16] Ibidem, p. 448.

[17] Ibidem, p. 450.

[18] Lear, Le rêve de Kepler, p. 31.

[19] Ibidem.

[20] Ibidem.

[21] Ibidem, p. 31, 35.

[22] Ibidem, p. 35.

[23] Ibidem, p. 34.

[24] Ibidem, p. 33.

[25] Ibidem, p. 5.

[26] Ibidem, p. 42.

[27] Ibidem, p. 49.

[28] Ibidem, p. 17.

[29] Ibidem.

[30] Ibidem, p. 89.

[31] Ibidem, p. 66.

[32] Ibidem, pp. 102, 103.

[33] Ibidem, p. 154.

[34] Ibidem, p. 155.

[35] Ibidem, pp. 155, 156.

[36] Ibidem, p. 157.

[37] Ibidem, p. 178.

[38] Ibidem, p. 52.

[39] Ibidem, p. 177.

[40] Ibidem, p. 103.

[41] Ibidem, p. 58.

[42] Ibidem, p. 51.

[43] Ibidem, p. 54.

[44] Ibidem, p. 59.

[45] Ibidem, p. 62.

[46] Ibidem, p. 59.

[47] Ibidem, p. 70.

[48]Ibidem, p. 70.

[49] Ibidem, p. 71.

[50] Ibidem, p. 71.

[51] Robert H. Baker, Introduction à l’astronomie. (D. Van Nostrand Co., Inc., Princeton et al, 1965), pp. 115-116.




D.138 – La Terre ne bouge pas – Partie 2

 

DEUXIÈME PARTIE

Les mathématiques : un menteur en habit de vérité

Les mots « maths » ou « mathématiques » ou même « arithmétiques » transmettent traditionnellement un sentiment de précision, d’exactitude, de correction, de positivité et d’absolu. Deux et deux font quatre ; sept fois neuf égal soixante-trois ; trente-deux divisé par quatre donne huit. Et cetera. Précis. Sans déviation. Toujours le même. Vérité absolue.

Eh bien, devinez quoi ? Pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de ça, rien de ce que nous venons d’énumérer n’a été vrai bien longtemps dans le monde de la science théorique. La science théorique peut utiliser les mathématiques théoriques pour « prouver » n’importe quelle théorie qu’on veut prouver. Et c’est exactement ce que l’on fait depuis déjà quelques générations.

Le point d’intérêt, ici, se centre sur les deux faits suivants : 1) il n’y a aucune évidence prouvée et testée démontrant d’une façon quelconque que la Terre soit en mouvement ; et 2) la « preuve » principale qui a été employée depuis Copernic jusqu’à nos jours pour montrer le mouvement de la Terre est une « preuve » mathématique. En bref, ce que possède le monde comme évidence première d’une Terre qui bouge n’est rien d’autre qu’un modèle mathématique, sans plus.

La faiblesse de ce modèle mathématique d’une Terre en mouvement devient incontestable parce que l’on peut tout aussi facilement fabriquer un modèle mathématique prouvant l’immobilité de la Terre ! Ce simple fait — sans mentionner que le modèle d’une Terre immuable possède, de son côté, une expérience d’observation constante et des expérimentations répétées — démontre que les mathématiques ont été, et peuvent effectivement, être employées pour prouver deux modèles qui déclarent être vraies deux conclusions opposées. Bien sûr, il ne faut pas être un géant intellectuel pour voir que les maths d’un de ces deux modèles sont « bizarres » et « étranges »…

En vérité, il ne peut y avoir qu’une seule bonne réponse à la question de savoir si la Terre bouge ou non. Soit que le modèle héliocentriste est correct et véritable, ou soit que le modèle géocentriste est correct et véritable. (La grande contribution d’Einstein à la « science » fut d’embrouiller ce choix très clair en utilisant les mathématiques pour dire que les mouvements célestes sont tous relatifs, dépendant de la position de l’observateur et que, par conséquent, nous ne pouvons jamais savoir la vérité. Et si l’on ne peut trouver la vérité, il n’y a donc pas d’absolus, tout est relatif et… en bout de ligne : Dieu n’est pas la Vérité Absolue et, assurément, la Bible n’est pas Son Livre ne contenant que la Vérité Absolue.)

Dans sa nouvelle futuriste, 1984 (écrite dans les années 40), George Orwell illustra comment la vérité mathématique ou arithmétique pouvait être changée et s’appeler pourtant encore vérité. Le personnage principal de l’histoire finit par subir un programme de torture horrible. Il est installé dans un appareil qui déverse dans son corps n’importe quel degré de voltage électrique que son tortionnaire décide. Le tortionnaire en question soulève quatre doigts. « Combien ? » demande-t-il. « Quatre » Zap, Zap, Zap ! Cris de douleur. « Pourquoi ? »

« Il y a cinq doigts, pas quatre ! » Puis, le tortionnaire montre encore quatre doigts. « Combien ? » « Cinq. » Zap, Zap, Zap ! Cris de douleur. « Pourquoi ? » « Vous n’avez dit “cinq” que pour éviter la douleur. Vous croyez encore qu’il y a quatre doigts… »

Il suffit de mentionner que le temps que le tortionnaire eut terminé son interrogatoire sadique, le sujet croyait vraiment que quatre font cinq. Il le crut autant qu’il croyait auparavant que quatre font quatre. La vérité, c’est-à-dire, « quatre » (1, 2, 3, 4, ou 2+2 ou 3+1) était devenu un mensonge. La nouvelle vérité, c’est-à-dire, « cinq », affichait la même formule (1, 2, 3, 4, ou 2+2 ou 3+1). Mais il s’agissait maintenant de « cinq ».

Disons que ce qu’Orwell créa dans son livre avec sa plume, qui changeait la vérité absolue en mensonge et le mensonge absolu en vérité, s’opérait sur la moitié des gens du monde, et ils furent tous amenés à croire que quatre fois un, ou deux plus deux, ou trois plus un égalent cinq. L’autre moitié resta collée à quatre comme réponse. Le Groupe A fabrique des voitures et en envoie cinq au Groupe B. Le Groupe B retourne le paiement pour quatre voitures. Pas de problème. Cinq font quatre, donc tout est bien.

Ensuite, le Groupe B envoie au Groupe A quatre trains neufs. Le Groupe A envoie un paiement pour cinq trains parce que cinq font quatre. Car ils comptent « un, deux, trois, cinq »… Le chiffre suivant étant six, puis sept, etc.. Donc, le Groupe A n’a fait que changer le nom du chiffre, mais il n’est pas possible de changer la réalité, la vérité du chiffre. Les diverses langues possèdent différents mots pour « quatre » et « cinq » et tout le reste. Mais quand un Anglais, ou un Français, ou un Pakistanais, ou un Zoulou lève quatre doigts lorsqu’il désire quatre pains, dans une boulangerie du Tibet, il obtiendra quatre pains, parce que quatre égal quatre, peu importe le mot qu’on emploie.

Ainsi, la question en cause est de savoir qu’on ne peut changer la Vérité ! On peut prendre n’importe quelle vérité et l’appeler par un autre nom. On peut même la qualifier de mensonge. Mais seul le nom est changé, pas la vérité qui est étiquetée ou décrite.

Les mathématiques ne sont qu’une collection ou un groupement de toutes sortes de signes adaptés et de griffonnages qui désignent ou représentent d’autres choses spécifiques pour lesquelles nous possédons des noms ; des éléments tels que la dimension, le poids, la masse, la densité, la vitesse, la distance ou autres. Le problème avec tout cela réside toutefois dans l’utilisation de ces symboles mathématiques représentant quelque chose que l’on dit être vraie, mais que personne ne sait être vraie. Comme, par exemple, l’outre espace et tout ce que ce concept implique : le soleil, la lune, les étoiles, les astéroïdes, les comètes, la lumière, la chaleur, la vitesse, la densité, la masse, les orbites, les ténèbres, la couleur, la gravité, l’espace lui-même, etc. …

Il y a bien un paquet de faits (des vérités réelles) à propos de toutes les choses que les mathématiciens savent et représentent par des symboles dans leurs calculs. Mais voici la difficulté : la plupart de leurs symboles représentent des théories et non des faits. Il y a, par exemple, un symbole (comme 4 ou 5) qui représente la vitesse de la lumière d’Einstein comme étant le maximum de vélocité que l’on peut atteindre. C’est ce que dit le symbole, mais personne ne sait si c’est vrai. Il utilisa donc 300 tableaux noirs impliquant ce symbole afin de prouver quelque chose… et il y parvint, bien sûr !

Il employa ses propres symboles, ses propres significations de mots (comme nous allons le voir) et ses propres mathématiques inventées. Quelqu’un peut « prouver » n’importe quoi, comme cela. Mais la vérité, elle, ne change pas. C’est-à-dire que la vitesse de la lumière est ou n’est pas le maximum de vélocité que l’on puisse atteindre dans l’univers. Supposons que ce soit vrai et qu’Einstein avait raison sur ce point ; cela fait-il que ses conclusions sur d’autres théories impliquant la vitesse de la lumière soient vraies ou fausses ?

Non, et cela pour deux (1+1) raisons : 1) il utilisa d’autres symboles provenant d’autres théories qui soutenaient d’autres choses qu’il théorisait être vraies sans savoir si elles étaient vraies, et 2) tous ses calculs — la moindre parcelle traitant de l’outre espace — partaient du « fait » (2+2=5) que la Terre tournerait journellement sur un axe et orbiterait annuellement autour du soleil. Ce « fait » constitua son nouveau « quatre ». L’ancien quatre où la Terre demeurait immobile et où tout le reste tournait autour n’existait plus. Le géocentrisme fut le « quatre » de l’ancien temps, mais les nouvelles mathématiques dirent que ce ne pouvait plus être « quatre ». Le « quatre » fut changé en héliocentrisme. Un autre mot fut requis, un autre symbole fut inventé pour expliquer et représenter une même réalité. Dans ces nouveaux calculs, une Terre qui apparaît immobile sous tous les angles et avec tous les tests ne peut plus demeurer immuable, car l’on part de la nouvelle « vérité » qu’elle est mobile.

Donc, en bref, on a employé des mathématiques élastiques, non seulement pour faire en sorte qu’une Terre fixe se mette à bouger, mais que, partant de cette prémisse injustifiée, l’on puisse « prouver » mathématiquement d’autres théories supposant que rien ne peut demeurer immobile, que tous les corps célestes sont et doivent être en mouvement.

Mais si la Terre ne bouge pas, c’est qu’elle est immobile. C’est comme le chiffre « quatre ». On peut vouloir l’appeler autrement ; on peut croire que c’est autrement ; on peut vouloir le transformer en autre chose par les calculs et les maths ; mais on ne changera jamais la vérité pour autant. L’apparence, la conviction, le concept, même la certitude peuvent changer dans notre esprit. Or, si la réalité, le fait, la vérité absolue est différente de ce qui nous a été mis en tête par « l’éducation », l’endoctrinement, etc., alors, c’est l’esprit qui doit changer, pas la vérité, car celle-ci ne change jamais. Amen !

Ce jeu de Satan s’appelle la Séduction. Les gens sincères séduits croient naïvement que ce qu’ils croient est vrai. Il y a des millions de gens qui ont cru et croient encore que Bouddha est Dieu ou quelque chose du genre. Ou que Mahomet fut, et est encore, le plus grand homme. Ou qu’il y a toutes sortes de vie extra-terrestre évoluée dans l’outre espace. Ou qu’un éclair a frappé un amas de boue, ici, sur Terre, et a créé la vie qui a ensuite évolué sous toutes sortes de formes.

Ou alors que Jésus est né d’une vierge…

Ainsi, soit que cela et des millions d’autres choses sont vraies ou soit que ce sont des séductions. Or, la logique peut-elle nous débarrasser des séductions et nous conduire à la vérité ? Seulement si elle démarre à partir d’une vérité absolue. Mais n’allons pas trop vite. Nous réservons ce sujet à un autre chapitre. Pour l’instant, restons-en aux mathématiques. Pour l’instant, nous n’abordons qu’une seule séduction, c’est-à-dire, la croyance, la conviction, la certitude que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et qu’elle orbite autour du soleil une fois par année. Les mathématiques se sont avérés un outil puissant servant à laver le cerveau de l’humanité pour lui faire accepter cette croyance comme vraie. Les gens ont foi en ce que les mathématiques représentent des vérités et des faits absolus. Mais, en réalité, les mathématiques — spécialement en physique où l’on traite de la mécanique céleste et de l’outre espace en général — sont devenues un jeu d’enveloppes extérieures ésotériques ayant principalement commencé avec Copernic et ne se sont avérées, depuis lors, rien d’autre qu’un Mensonge en habits de Vérité concernant la question du mouvement de la Terre.

Même votre propre encyclopédie vous dira qu’après Copernic :

« …la Terre ne pouvait plus être considérée comme le centre du cosmos, mais plutôt comme un corps céleste, parmi tant d’autres, qui devint le sujet de descriptions mathématiques. »[1]

Un analyste perspicace de toute cette affaire a dit :

« …la relation entre les mathématiques et les scientifiques … en est maintenant une d’idolâtrie. »[2]

La décadence des mathématiques, à partir d’une science exacte pour devenir une sorte de clé universelle dont on pouvait se servir pour soutenir à peu près n’importe quelle idée, aussi farfelue soit-elle, a débuté de bonne heure, mais :

« …ce ne fut pas … avant le tournant du vingtième siècle que les leaders du domaine des mathématiques dirent complètement adieu à leurs cinq sens. Cela arriva lorsque les paradoxes (contradictions logiques) commencèrent à émerger. À partir de ce moment, une preuve mathématique pouvait être acceptée même si elle était mathématiquement impossible ! »[3]

Et, bien sûr, la bonne vieille ressource du gros bon sens devenu inutile devait se plier aux « calculs », car…

« …si l’on pouvait prouver qu’une chose était mathématiquement vraie, elle devenait vraie, même si le gros bon sens démontrait qu’elle était fausse… »[4]

Ainsi, en plus du gros bon sens, les preuves observables réelles devaient aussi plier le genou devant les « calculs savants » si elles entraient en conflit, car…

« …si les mathématiques démontrent que quelque chose est vrai, on y croira même si cela contredit ce que l’on peut observer. »[5]

Le professeur Dingle a dit :

« Je crois qu’il est impossible de douter qu’en règle générale, la pratique de la physique mathématique accompagne un manque élémentaire de pouvoir de raisonnement et … de gros bon sens … Les mathématiciens en physique de l’ère actuelle ne sont pas nécessairement nés avec une déficience au niveau du gros bon sens ; ils possèdent d’exceptionnelles habiletés mathématiques qui ont été dupées par une intelligence exceptionnelle, et ont été formées de telle sorte que leur intelligence normale est tombée en désuétude… »[6]

Ce qui nous fait dire, avec l’apôtre Paul, personne très éduquée qui a pu rédiger avec enthousiasme, quand l’Esprit le lui a dicté :

« Parce que la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu » (1 Corinthiens 3:19).

Pourtant, Dieu n’abaisse pas la sagesse. Loin de là ! Il loue la sagesse des centaines de manières :

« La principale chose, c’est la sagesse ; acquiers la sagesse… » (Proverbes 4:7).

« Car la sagesse est meilleure que les perles ; et tout ce qu’on saurait souhaiter, ne la vaut pas » (Proverbes 8:11).

Toutefois, la différence entre la Sagesse de Dieu et la sagesse des hommes, c’est que la Sagesse de Dieu est toujours fondée sur la Vérité Absolue, tandis que la sagesse de l’homme, en autant que c’est possible, est fondée sur les contrefaçons de Satan de la Vérité Absolue de Dieu. Connaître la Vérité absolue de Dieu nous donne la vraie sagesse et nous libère des contrefaçons de Satan.

« Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:32).

C’est une promesse de Dieu. Mettre sur une falsification l’étiquette de « la vérité » et croire que c’est « la vérité » n’en fait pas La Vérité. Cela ne me libérera pas ; cela ne vous libérera pas. Seule l’Absolue Vérité de Dieu peut accomplir cela. Satan fait donc sa priorité numéro un de se débarrasser de l’Absolue Vérité de Dieu ! Voilà son plan, et Dieu lui laisse beaucoup de latitude pour s’exécuter.

Pourquoi Dieu en a-t-Il décidé ainsi ? Pourquoi laisse-t-Il Satan être le dieu de ce monde et faire à peu près tout ce qu’il veut ? N’oublions pas que toutes choses concourent au Plan de Dieu. Tout est à sa place. Rien n’est hors de contrôle. Chaque petite victoire qu’une contrefaçon de Satan remporte sur la Vérité de Dieu est un développement nécessaire au Plan parfait de Dieu qui permet au mal d’atteindre son expression ultime, c’est-à-dire, l’imitation difforme de Satan de la vie éternelle.

Dieu offre la vie éternelle sur la base de certaines stipulations. Satan, comme toujours, a une contrefaçon. Par exemple : l’intelligence artificielle, les humanoïdes, le transfert du cerveau d’une personne dans une puce informatique installée dans un corps sans sang doté de pièces remplaçables. Du matériel à la Star Trek, quoi ! La science-fiction nous montre depuis quelques décennies déjà le plan de Satan en ce domaine. La Bible dit que la vie est dans le sang (Deutéronome 12:23). Satan dit, pas nécessairement. La Bible nous dit que sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission des péchés et, de ce fait, pas de vie éternelle (Hébreux 9:22). Satan dit qu’il y a un autre chemin plus rapide pour contourner cela. Jésus était, et est encore, un homme avec du sang. Il a répandu ce sang — Il a donné le sang de Sa vie, vous savez — pour couvrir les péchés du monde et fournir le chemin menant à la vie éternelle. Le Jésus ressuscité avait vraiment de la chair et des os, un système digestif et du sang aussi ! (Luc 24:39-43).

Satan, en qui il n’y a point de vérité (donc, naturellement, il ne peut que mentir et séduire depuis que le mal règne en lui) affirme qu’il peut offrir la vie éternelle à quiconque consentira à l’accepter comme son seigneur et ce, par le moyen de l’informatisation (Apocalypse 13:15).

Or, l’informatique est la dernière frontière des mathématiques : celle du « vrai » quatre et celle du « faux » quatre appelé cinq. Les capacités merveilleuses et étonnantes des ordinateurs dans la recherche et le stockage d’information, de la robotique et tout le reste sont nettement le produit des « vraies » mathématiques. Ils marchent comme on leur commande parce qu’ils fonctionnent tous sur des absolus et non pas sur de la théorie. D’un autre côté, les plans déjà bien avancés de la simili-vie des humanoïdes, dépourvus de sang et opérés par ordinateurs, sont la dernière grande tentative de Satan pour élever son trône au-dessus de celui de Dieu (Ésaïe 14:13-14), faisant en sorte que les créatures de Dieu choisissent volontairement sa contrefaçon de l’immortalité au lieu de la vraie réalité de Dieu (Apocalypse 13:16-17).

C’est évidemment là que les mathématiques vont trop loin. Il existe une vérité absolue concernant la vie éternelle. Dieu l’a écrite en toute lettre dans Sa Parole. Il s’agit du « vrai » quatre, en ce qui a trait à la vie éternelle. Satan est à mettre les dernières vis en place pour offrir à l’humanité une autre signification de la vie éternelle, une autre option, un autre quatre qu’il dit être cinq et la vérité « réelle ».

Mais cette contrefaçon ne fonctionnera pas. Elle n’amènera pas la vie éternelle à ceux qu’elle trompe, même s’ils sont volontaires et qu’ils veulent être dupés. Elle atteindra son zénith mathématique avec la dernière image de la bête de l’Apocalypse, qui fit que « l’image de la bête parlât », i.e., ce qui pourrait fort bien être — maintenant que nous pensons en terme d’informatique, de Star Trek, de concepts d’humanoïdes — un humanoïde informatisé à la Terminator, mais en réplique de la Première Bête (Apocalypse 13:14), ou encore de l’Immaculée Conception, une sorte de Reine du ciel holographique, ou quelque chose de semblable. Il nous reste encore à le découvrir. Mais lorsque nous l’aurons en pleine face, nous le saurons à coup sûr. Nous y reviendrons au dernier chapitre.

Ce que nous devons retenir, pour le moment, c’est que les mathématiques peuvent être utilisées pour la vérité et le bien, mais aussi pour promouvoir le mensonge et le mal. Il ne s’agit pas seulement d’une affaire de 2+2=4, tout particulièrement en ce qui concerne la science, et encore plus lorsqu’on parle de l’astrophysique. Examinons-en un exemple concernant le concept de l’inertie.

Remontons en 1931 où le monde capitaliste subissait une lourde dépression économique. Les communistes, après les rudes années de Lénine, se mettaient en mouvement sous le leadership encore plus dur de Staline. Les communistes de partout espéraient que le monde capitaliste s’écroule et que le communisme, grâce à son économie socialiste, surgisse en triomphant de tout. Accompagnant l’euphorie de cette victoire anticipée de l’économie socialiste-communiste, il y avait la conscience, plus grande et plus profonde encore, du triomphe à venir de la science athée sur l’ancienne science qui comprenait Dieu en tant que Créateur, etc. Le Dieu de la Bible et tous les dieux des autres religions étaient dans les câbles et les communistes entendaient bien les mettre au rencard pour de bon au moyen d’une conception de la science entièrement matérialiste.

À cette époque, tous les scientistes avaient adopté l’idée de l’héliocentrisme, et c’était chose rare que d’en voir un qui n’avait pas gobé l’hameçon de l’évolution. La Relativité d’Einstein avait captivé les esprits de tous les poids lourds universitaires. Ce n’était qu’une question de temps et d’éducation (endoctrinement) avant que le monde entier rejette tout ce stock de superstitions à propos de Dieu et de Son soi-disant Plan. La « science », grâce à ses nouvelles mathématiques, faisait très bien le travail et en aurait bientôt terminé ! (Presque un demi siècle avant 1931, le philosophe allemand, Nietzsche, avait annoncé : « Dieu est mort » Nous l’avons tué avec notre science ! »). J’ai l’impression que lorsque ce monsieur paraîtra devant son Créateur, il sera plutôt honteux et très gêné de ce qu’il a dit…

C’est dans ce décor de fond historique que se tint la réunion des scientistes communistes et autres intellectuels qui eut lieu à Londres, en 1931, pour tracer les grandes lignes de cette utopie sans Dieu qui devait balayer le monde (et qui en balaya la moitié avant qu’elle ne s’écroule à la fin de 1989 !). Le communisme n’a toujours été, bien sûr, qu’une force spirituelle dans le monde. Et il est certain qu’il constituait une arme majeure de l’arsenal de Satan pendant tout le vingtième siècle. Au cœur même du communisme, il y a toujours eu l’athéisme total et le matérialisme scientifique total. Tous les autres éléments au sujet de la création d’un « paradis du travailleur », etc., n’ont toujours été qu’une séduction, style « ange de lumière », utilisée pour faire des adeptes.

Les premiers écrits de Karl Marx démontrent clairement qu’il s’agissait d’un sataniste conscient et dédié.[7] Son adoption et sa promotion de l’évolutionnisme darwiniste (comme Lénine et Staline après lui) est fort documentée. La contrefaçon évolutionniste de la création de Dieu est absolument essentielle, non seulement à l’idéologie communiste, mais également aux idéologies socialistes et humanistes. Par conséquent, l’élan fut spirituel et non économique, dès le début. (Et, bien entendu, l’évolutionnisme fut au cœur même du nazisme hitlérien pendant ses quelque douze ans).

Ce qui nous fait dire que l’affaiblissement et l’effondrement du communisme dont nous avons été témoins n’annonce rien de positif en ce qui a trait à la guerre spirituelle menée contre la Parole de Dieu. Ce qui signifie qu’il ne s’agit que d’une autre séduction satanique venue en peau d’ange de lumière. L’arme secrète pour détruire la Bible sur le fond de la Vérité, c’est la fausse science, et celle-ci est fermement implantée partout dans le monde sous le déguisement de l’Humanisme.

Satan n’a plus vraiment besoin du communisme. L’humanisme est le dernier cri du loup en habit de brebis ; ce n’est plus le communisme ! Les gens peuvent même conserver leurs « croyances religieuses » sous l’humanisme, s’ils le désirent. En autant qu’ils n’aient pas de drôles d’idées concernant la Bible et qu’ils disent qu’elle constitue l’autorité finale sur toute Vérité, y compris, plus spécialement, les vérités au sujet de la Terre immuable et la Création de Dieu en six jours de vingt-quatre heures, les gens peuvent avoir n’importe quelle religion qu’ils veulent.

En fait, l’humanisme va de plus en plus encourager la tolérance pour toutes les « religions », excepté le véritable fondamentalisme biblique, et le processus est déjà bien avancé en Amérique du Nord, aujourd’hui. Un seul monde, une seule religion incorporant toutes les croyances sous son aile. Une seule mixture de mensonges ritualistes, « religieux » et pharisaïques, le paganisme, l’hédonisme et tout le reste prétendant provenir de Dieu, ayant triomphalement relégué la Bible au rôle de curieuse relique du passé, un saint artéfact à travers un camion d’autres artéfacts religieux. C’est ce vers quoi se dirige le monde à une vitesse accélérée. La folle anti-musique de Satan est en place. La drogue chimique épidémique est en place. Les gais sont en place. L’industrie du divertissement et tous les médias sont en place. Etc., etc..

Mais avant tout, au centre et surplombant tout, l’establishment scientifique est en place. Ce fait, c’est le cœur qui bat dans tout le mouvement satanique et, en même temps, son talon d’Achille. La vision mondiale, que Satan a décollée par l’entremise de Copernic et qui est fort bien syntonisée depuis lors, repose entièrement et complètement sur l’acceptation mondiale des deux faussetés de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme, lesquels cherchent a détruire la Bible.

Il y a cent ans, lorsque l’expérience Michelson/Morley menaça de bouleverser la supercherie de l’héliocentrisme et tourner le monde vers la Terre immuable de la Bible, cette perspective était « impensable » et devait être contournée d’une quelconque manière. L’establishment scientifique était si désespéré, alors, qu’il était prêt à accueillir par des hosannas la loufoquerie évidente et anti-scientifique d’Einstein et à couronner l’homme lui-même en tant que Libérateur, Sauveur et Roi des Juifs.

Or, si les dirigeants de la vision du monde satanique vivaient une telle panique en ce temps-là, devant la perspective que l’héliocentrisme soit renversé, imaginez la panique aujourd’hui, alors que cela fait depuis trois ou quatre générations que l’on alimente le monde de l’évolutionnisme. Il n’y a qu’un mot pour décrire cette panique : apocalyptique. Il s’agit de la Chute de Babylone, l’évincement total de toutes les séductions de Satan, la présentation de l’Évangile de la Vérité au monde entier, le commencement de la fin de ce système mondial dirigé par Satan.

Mais revenons-en à cette réunion de scientistes communistes rassemblés à Londres, en 1931, et au concept d’inertie dont ils discutèrent. Voici son rapport avec tout ce que nous venons de mentionner. Commençons par citer quelques déclarations que firent certains scientistes communistes à cette réunion :

« La physique moderne rejette l’inertie absolue. »[8]

Qu’est-ce que l’inertie absolue ? Tout ce qui est en repos, immuable, fixe. Cela ne doit pas bouger, même un peu. Ils dirent donc que la physique moderne (leur branche) n’accepte pas et ne peut pas accepter l’idée qu’il y ait quelque matière que ce soit dans tout l’univers qui fut stationnaire, immobile, en repos total. Cela inclut évidemment la Terre.

« L’enseignement du mouvement autonome de la matière reçut son plein développement dans le matérialisme dialectique de Marx, de Engles et de Lénine… »[9]

En fait, ce fut l’un des camarades de Marx, Engles, qui établit…

« …l’une des thèses fondamentales du matérialisme dialectique (communisme), i.e., le mouvement et la matière sont inséparables… »[10] (l’emphase est la nôtre).

Nous voyons que la pierre angulaire du communisme athée de Marx et Engles était une Terre qui se mouvait, ainsi que tout autre corps céleste. Ce qui nous amène à comprendre jusqu’à quel point le syndrome copernicien/einsteinien était vital au mouvement mondial anti-biblique ! C’est plutôt gros ! Mais toute science qui tient à se débarrasser de Dieu se doit d’être grossière. Et ces hommes-là statuèrent emphatiquement :

« Le système solaire n’a pas été créé par Dieu, le mouvement des planètes n’est pas le résultat d’une impulsion divine. Non seulement le système préserve-t-il sa condition en tant que conséquence de causes naturelles, mais il n’est aussi venu à l’existence que par cette influence. Dieu n’est pas nécessaire dans un système existant sur le fondement de lois mécaniques, et il n’est même pas nécessaire pour expliquer son origine. »[11]

Le Big Bang ! Voilà ce dont ils parlaient, en 1931 ! Et rappelons-nous la place que tiennent les « mathématiques » (2+2=5) dans tout cela. Ce fut bel et bien étalé sans vergogne lors de cette réunion à Londres :

« …de la position des mathématiques, de sa capacité à résoudre tel ou tel problème, dépend en grande partie la possibilité de développer plus avant les sciences naturelles et la technologie.

Cela s’applique d’une manière particulièrement forte à notre physique moderne actuelle et son dispositif mathématique remarquablement abondant… La mathématisation de la physique … s’accroît continuellement et la physique devient de plus en plus dépendante du sort des mathématiques…

Ces mathématiques spéciales — l’analyse de tenseur, le calcul matriciel, la théorie des nombres caractéristiques [les maths 2+2=5] — ont été créées en grande part par les physiciens eux-mêmes, car les mathématiques ordinaires [2+2=4] sont incapables de satisfaire les exigences de la physique actuelle. »[12] (l’emphase est la nôtre)

En d’autres mots, les bonnes vieilles maths (2+2=4) ne peuvent donner comme résultat un univers sans Dieu, mais les nouvelles maths (2+2=5), créées par les physiciens eux-mêmes, peuvent faire le travail ! C’est simple et précis. Ils ont très clairement vu le problème et la solution. Comme l’a dit l’un d’eux :

« …dans les mathématiques, il existe un gouffre entre la théorie et la pratique. Alors que les maths théoriques sont extrêmement ramifiées et se développent très rapidement et de façon luxuriante, les maths pratiques avancent à peine… »[13]

Qu’est-ce qui semblait retenir le « progrès » ? Le capitalisme, bien sûr ! Ce que ces hommes s’évertuaient à dire, à Londres, c’est qu’il devait y avoir un contrôle bien planifié des mathématiques en particulier et de la science en général afin de déraciner les vieilles maths (2+2=4) fondées sur des absolus et faire avancer le programme. Les pays capitalistes n’avaient pas le genre de contrôle dont ils avaient besoin et cela ralentissait le changement. Ils le formulèrent de cette manière :

« …parce que l’anarchie règne dans les mathématiques bourgeoises, comme dans la science bourgeoise en son entier et dans tous le système capitaliste, parce qu’il n’y a pas et ne peut y avoir de planification générale, le processus de développement mathématique affronte une crise sévère, et fait l’expérience de périodes de stagnation et de déclin. »[14]

Pour surmonter cet état de chose lamentable, ils déclarent :

« Il n’y a qu’un moyen d’en sortir pour les mathématiques : une reconstruction consciente et planifiée, basée sur la dialectique matérialiste [la philosophie athéiste]. »[15]

Voilà une attitude vraiment scientifique, n’est-ce pas ? Car, il s’agit, en gros, de refaire le tout si cela ne s’agence pas à notre philosophie ! C’est ainsi que le voyaient Marx, Engles, Lénine, Staline et compagnie. Et c’est ainsi que le résumèrent ces communistes, en 1931 :

« Pour surmonter la crise dans les mathématiques actuelles, il est nécessaire de les reconstruire, par un travail patient et persistent, en ligne avec le socialisme … En procédant à partir de la théorie de Lénine … nous, en Union soviétique, allons reconstruire les sciences mathématiques… »[16] (emphase ajoutée)

C’est ce qu’ils ont fait. Et en plus, ils ont trouvé une façon, au moyen du Cheval de Troie de l’humanisme introduit dans les systèmes d’éducation, de répandre ces mêmes mathématiques et sciences matérialistes aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Toute cette controverse communiste/capitaliste n’était qu’une ruse, une diversion, un leurre, une séduction, un écran de fumée devant ce que Satan était réellement en train d’accomplir dans le monde, c’est-à-dire, établir l’héliocentrisme et l’évolutionnisme si profondément dans les esprits de toutes les gens lettrées dans le monde que même le faible reste de ceux qui croient en la Bible n’oserait pas remettre en question le dieu « science » !

Satan a atteint son but à 99 %. Il a démontré sans l’ombre d’un doute qu’il a trompé, non seulement le monde non-chrétien qui ne prétend nullement rechercher la vérité dans la Bible, mais il a pu séduire également et très facilement le monde chrétien en son entier qui s’est affaissé depuis longtemps et a abandonné la Parole de Dieu concernant son géocentrisme.

Nous ne connaissons aucune église ou confession à nulle part qui n’ait été trompée à ce sujet. S’il y en a, elles ne se font pas voir ni entendre. Nous sommes pourtant sûrs qu’il y aura des millions de gens, à l’intérieur comme à l’extérieur des églises, ainsi que dans le reste du monde séculier et religieux, qui saisiront la portée de cette séduction et ses ramifications à mesure qu’elles seront dévoilées et qui seront très heureux de recevoir la Vérité !

D’autres millions, toutefois, préféreront se cantonner dans le mensonge et haïront la vérité… C’est ainsi. Il n’y a pas moyen d’y échapper, comme le démontre l’apôtre Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:9-10 : « l’avènement du méchant … est selon l’efficace de Satan, en toute puissance, en prodiges et en miracles de mensonge ; 10Et en toute séduction d’iniquité, dans ceux qui périssent ; parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. » La vérité, c’est que deux plus deux égalent quatre et qu’aucun pouvoir ne pourra changer cela. Einstein (avec beaucoup d’aide) a tenté de d’écarter la vérité de façon permanente et, à la manière dont fonctionne le système du monde, il y est presque parvenu.

Pourtant, le matériel d’Einstein contient tellement de séduction et de fausseté que nous serions bien chanceux de pouvoir trouver ne serait-ce qu’une once de vérité dans sa tonne de théories ! Les mathématiques (2+2=5) ont joué un rôle primordial dans le calcul de ses théories. Elles furent à ses théories ce que sont les œufs pour une omelette. Lisez le commentaire suivant provenant, non pas d’un critique, mais d’un des plus grands fans d’Albert Einstein qui le comprenait mieux que quiconque. À la fin de son livre, qui explique les idées d’Einstein et en fait l’éloge, Herr Reinchenbach écrivit :

« Le grand accomplissement d’Einstein consiste dans le fait que sa pensée est libre d’idées conventionnelles, qu’il n’hésita pas à enfreindre les plus anciennes lois naturelles de la science, les lois de la géométrie, et les remplacer par d’autres… ![17]

Arrêtons-nous à ça un instant. C’est une chose que de ne pas tenir compte des superstitions, des opinions non fondées, des hypothèses impraticables, des croyances traditionnelles, etc., si elles entrent en conflit avec la vérité, mais c’est une toute autre affaire que d’enfreindre « les plus anciennes LOIS naturelles de la science » ! Les LOIS de la science ne sont-elles pas supposées être véritables ? Personne ne peut se permettre d’enfreindre ces LOIS, de sortir quelque chose qui entre en conflit avec ces mêmes LOIS et appeler ses nouvelles idées « une nouvelle vérité » alors que c’est un mensonge, n’est-ce pas ?!

C’est pourtant ce qu’ils ont fait. Einstein fut le sauveur du système mondial construit sur le « copernicisme ». Ce système a été menacé à plusieurs reprises par l’échec répété d’expériences scientifiques visant à démontrer le mouvement de la Terre. Si l’on devait pour cela enterrer les LOIS scientifiques sous plusieurs camions de nouvelles mathématiques inventées et sorties tout droit d’un chapeau à lapins, eh bien, ainsi soit-il. Car, non seulement devait-on sauver le système, mais on devait aussi le protéger de toute attaque future. L’évolutionnisme sortait tout juste des toilettes universitaires et se mettait en position de s’imposer au monde entier. Satan fomentait soigneusement ses plans pour décocher sur la Bible sa vieille combinaison de crochets droite-gauche, pendant le vingtième siècle, même si, pour atteindre le but, l’on devait faire passer de pures insanités pour des produits du génie scientifique !

Mais comment Albert Einstein a-t-il pu enfreindre les LOIS de la géométrie ? N’en va-t-il pas du calcul de ses angles comme de 2+2=4 ? Pendant quelques deux mille ans, les noms et les valeurs demeurèrent inchangés, avant que le Dr Einstein et Cie constatent que leurs théories ne fonctionneraient pas selon la géométrie 2+2=4. Donc, ils l’ont changée pour une géométrie de type 2+2=5. Même s’il fut admis, à l’époque, que :

« …la cassure avec la géométrie euclidienne ébranla les fondements même de notre connaissance… »[18]

…l’establishment scientifique se rangea derrière et applaudit cette mutilation des absolus ! D’une seule voix, ils se mirent d’accord en ce que cette boucherie de la Vérité :

« …signifie une transition vers une connaissance d’un niveau plus élevé, aussi incompréhensible cette nouvelle connaissance puisse-t-elle paraître en premier lieu… »[19]

Ainsi, Einstein inventa une nouvelle géométrie anti-euclidienne qui lui permettrait, de même qu’au reste de l’establishment, d’exécuter ce qu’ils voulaient faire. Ou admettons plutôt qu’il « emprunta » principalement l’idée de Riemann et Minkowski et que cela s’avérait nécessaire pour « la nouvelle connaissance de niveau plus élevé ». Riemann avait dit :

« …que les trois angles d’un triangle ont ensemble plus de 180°, et que la circonférence et le diamètre d’un cercle ne sont pas en relation de pi=3.14… »[20]

La bonne vieille approche 2+2=5. Rappelez-vous que l’establishment scientifique était désespéré. On devait faire quelque chose. Plus la solution mathématique serait incompréhensible, mieux cela vaudrait. La meilleure explication pouvant aider à évincer la géométrie 2+2=4, était de prendre l’Espace qui offrait de si vastes dimensions que le triangle n’égalait plus 180°. Comment savaient-ils cela ? Ils ne le savaient pas, ils n’avaient qu’à le prendre pour acquis !

Il y a assez d’idées timbrées dans ce seul sujet pour faire perdre la tête à toute une armée de chercheurs de la vérité. Mais nous allons tout de même faire ressortir certaines questions soulevées par des gens qualifiés pour parler avec autorité sur le sujet. Vous verrez ainsi par vous-mêmes comment l’on a tordu et déformé les vérités absolues de la géométrie ; comment, en effet, on en a fait un 2+2=5 surréaliste pour s’agencer au monde irréel, par des mathématiciens de toutes espèces dans leur folle et futile tentative de rendre la Terre et tout l’univers différents de ce qu’en dit la Bible. D’abord, lisons une définition franche de la science de la géométrie :

« La notion fondamentale à la base de la géométrie et de toutes ses mesures est la distance. Aucune géométrie n’est possible sans que nous admettions la possibilité d’être en mesure de calculer la distance entre deux points, et, conséquemment, entre deux points sur des lignes différentes… »[21]

Donc, la géométrie est la science exacte servant à mesurer les distances entre divers points. Et, pendant deux mille ans, l’autorité finale en la matière était Euclide. Il la déchiffra en son entier et cela marchait. Pas de problème. Mais, s’il arriva que c’était facile d’appliquer les travaux d’Euclide aux distances couvrant la Terre, cela n’était pas aussi facile relativement aux distances dans le vaste espace. Ce n’est pas que cela ne pouvait fonctionner dans ces distances spatiales, mais les calculs géométriques d’Euclide ne donneraient pas les réponses que les astronomes anti-bibliques désiraient en vue de leur concept mathématique de l’univers. Comme, par exemple, un Big Bang vieux de vingt milliards d’années et de l’explosion de sa matière donnant les planètes, les étoiles, les comètes, les lunes, etc., ainsi que la vie ayant évolué accidentellement sur Terre, il y a quelque trois milliards d’années, et ainsi de suite.

La « nouvelle géométrie » leur donnerait ce dont ils avaient besoin comme distances. Et comment appelèrent-ils cette « nouvelle découverte » ? Carl Gauss, qui vécut de 1777 à 1855, et…

« …qui fut considéré comme le leader chez les mathématiciens de son époque … l’appela géométrie anti-euclidienne ou non-euclidienne, et ce dernier nom resta… »[22]

Un autre mathématicien, le professeur Nicolaus Lobatschewsky (1793-1856), était un vrai spécialiste qui ne travaillait pas avec les angles obtus, mais se concentrait seulement sur les angles aigus. Nicky se servit des idées non-euclidiennes pour formuler ses conclusions. Il étiqueta de manière très appropriée sa contribution à la révolution non-euclidienne : « Géométrie imaginaire ».

Et il y eut nombre d’autres « scientistes » à deux sous qui s’engagèrent dans ce nouveau jeu excitant visant à faire que deux plus deux égale cinq. Par exemple, Lombert arriva avec…

« …une surface sphérique imaginaire que, par la suite, Bertrami décrivit de façon analytique comme la géométrie d’une “sphère imaginaire” … On l’appelle aujourd’hui la pseudo-sphère. »[23]

La pseudo-sphère !

« … Bien sûr, cette figure n’est pas possible, mais en est une soi-disant imaginaire et, donc, de relation purement algébrique ou analytique… »[24]

En d’autres termes, une géométrie qui n’est pas possible en réalité, mais que l’on peut créer à partir de formules algébriques. C’est ce qu’il veut dire. Il y a une foule d’autres « scientifiques », avant et après la période ayant conduit à Einstein, qui contribuèrent de ceci ou de cela à la géométrie ayant envoyé Euclide aux orties. De grosses pointures comme Lorentz, Eddington, Riemann, Minkowski, Poincaré, etc., s’engagèrent dans ce processus de conversion. Il y eut aussi de petites pointures comme Hoel, Bolyai, Cayley, Klein, Epstein, etc.. En fin de compte :

« …la géométrie de Riemann-Minkowski est le fondement de la théorie de la relativité d’Einstein qui a fabriqué toutes ses équations expliquant l’univers physique en se basant sur cette géométrie non-euclidienne de Riemann [et Minkowski]… »[25]

Minkowski présenta …

« …une géométrie à quatre dimensions … Il fit du temps une quatrième coordonnée dans la détermination des conditions spatiales des corps et de leurs mouvements. Dans cette conception de la géométrie, l’espace en lui-même n’est rien, et le temps non plus ; mais les événements prennent place en une combinaison des deux appelée espace-temps. Comme s’en vante lui-même Minkowski : “Désormais, le temps en lui-même et l’espace en lui-même ne sont plus que des ombres, ils ne sont que deux aspects d’une façon unique et indivisible de coordonner les faits du monde physique”. »[26]

En clair, qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que la géométrie ne se réduisait plus à mesurer les distances entre deux points (coordonnées), mais ajoutait une quatrième coordonnée qui n’est pas un point dans l’espace, mais un point dans le temps. Or, comment peut-on mesurer un point dans le temps ? Personne ne le peut. Ce n’est que de la « fumisterie » mathématique. C’est d’ailleurs ainsi que Butterfield catalogua pareilles méthodes pseudo-mathématiques :

« …Minkowski, Einstein, Schwarzschild et Birkoff s’arrangent pour que leur fumisterie mathématique leur donne les “bonnes” réponses. »[27]

Et les « bonnes réponses » sont celles qui supportent la Théorie Générale d’Einstein, peu importe si la géométrie et toutes les autres formes de mathématiques absolues doivent se transformer en de petits elfes symboliques pour faire le travail. Et il n’y a pas que les maths qui furent tabassées par ces brutes scientifiques qui se sont permis de changer en mensonge la Vérité de Dieu. Comme nous allons le voir plus loin, la logique aussi est lacérée, au point de ne plus la reconnaître, par la Bande d’Einstein. En fait, il n’y a pas de domaine dans les entreprises effectuées par l’homme, au vingtième siècle, qui n’ait été pris à la gorge par les griffes d’acier froid du Relativisme.

Néanmoins, tout n’est pas perdu ! La seule arme qui puisse stopper cette descente dans la démence visant à se débarrasser de Dieu au moyen d’une fausse science, est encore disponible. Elle est prête à tirer et le cran de sûreté est enlevé. Il s’agit des Vérités de Dieu sur le sujet et sur tous les autres sujets. C’est la Parole de Dieu que rien ne peut changer et dont rien ne peut empêcher l’accomplissement. Einstein et sa Relativité (comme Darwin et son Évolutionnisme) sont des mensonges de A à Z. Il n’y a aucune vérité dans ça. Ce sont des cibles parfaites pour une couple de bombes/Vérité et ils sont condamnés au même titre que leur auteur, Satan le Séducteur.

Il ne s’agit pas d’y voir ici le stéréotype hollywoodien du prêcheur levant ses bras évangéliques au ciel. Oh, non ! Einstein et tous les mathématiciens à la 2+2=5 ont créé une contrefaçon de l’univers réel de Dieu. C’est un mensonge. Ce n’est pas réel. L’époque de la révélation des Vérités de Dieu et de l’exposition de cette contrefaçon approche, et rien ne pourra l’arrêter.

Et la contrefaçon évolutionniste de la vraie création de Dieu vient juste après dans la liste de Dieu. Il n’y a rien de scientifique au coeur de l’évolutionnisme. Rien de rien. C’est un gigantesque trompe-l’œil, une incroyable escroquerie, un mythe monumental, une séduction anti-scientifique, une pure imposture du début à la fin, exactement comme le copernicisme et tous les autres « ismes » jusqu’à nos jours.

Admettons franchement que changer la géométrie et lancer des choses telles que « le temps est une coordonnée, que les lignes parallèles se rencontrent, qu’il n’existe pas d’événements simultanés dans l’espace, que la mesure de l’espace dépend de la mesure du temps, que l’espace se courbe, que l’addition des trois angles d’un triangle dépasse 180°,» ainsi de suite, cela ressemble drôlement à appeler « noir » le blanc, et « blanc » le noir. Dans les termes divins, ça s’appelle changer la Vérité en mensonge. Point à la ligne.

Or, il y a une abondance de scientistes partout qui savent que ce gros sac de Relativité est un trompe-l’œil incohérent et inintelligible. Par exemple, après que plusieurs experts en matière d’astronomie eurent démoli tous les aspects du Relativisme dans un gros bouquin justement intitulé Le mythe Einstein, l’un d’eux conclut :

« Les lignes parallèles d’Euclide peuvent, par conséquent, aussi bien être parfaitement établies que n’importe quelle autre construction géométrique. »[28]

Se référant « …aux absurdes théories » de Riemann et autres, Callahan renchérit :

« Notre preuve est dès lors absolue … la géométrie d’Euclide est donc ainsi complètement affermie. »[29]

Alors, la Relativité d’Einstein est totalement dépendante de la géométrie non-euclidienne !

Bien qu’il n’y aurait pas de fin à tout ce qu’on pourrait ajouter, concluons ce chapitre sur les maths bidons. Ce qui est arrivé est si GROS et tellement FOU que seul Dieu est capable de l’éclaircir complètement ! Mais arrêtons-nous ici en sachant avec certitude que la preuve a été faite que les mathématiques, sous toutes leurs formes, ont été tordues et déformées, sans qu’on ne les reconnaisse plus, dans le but de soutenir un univers copernicien avec une Terre qui se meut. Autant cela est-il un fait avéré, autant il est sûr et factuel que les mathématiques absolues, pures et immaculées supporteront le système de Tycho Brahe, le système où la Terre demeure immobile.

Donc, dans un sens, il est impossible de régler la question car, des deux côtés, l’on arrivera à ses fins mathématiquement. Mais, dans un autre sens, il est possible de régler la question avec les mathématiques si quelqu’un refuse de s’adonner au genre de calculs mathématiques 2+2=5 et qu’il insiste pour utiliser les mathématiques 2+2=4.

_________________________________________________________

[1] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, « Copernic » (Chicago, etc., 1976), Vol. 5, p. 145.

[2] N. M. Gwynnw, Einstein et la physique moderne, (London : Britons Catholic Library), non daté, p. 49.

[3] Ibidem.

[4] Ibidem, p. 64.

[5] Ibidem, p. 48.

[6] Herbert Dingle, La science à la croisée des chemins, (London : Martin Brian & O’Keeffe), 1972, p. 127.

[7] Richard Wurmbrand, Marx, le sataniste, collection des écrits de Marx à partir de ses années d’étude à Berlin, c.1818. Copie perdue.

[8] Dr Joseph Needham, « La théorie de Marx sur le procédé historique », La science à la croisée des chemins, (Londres : Frank Cass & Co., Ltée, 1971), p. 189.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 188.

[11] Ibidem, p. 204.

[12] Ibidem, pp. 215-216.

[13] Ibidem, p. 223.

[14] Ibidem, p. 225.

[15] Ibidem.

[16] Ibidem, p. 229.

[17] Hans Reichenbach, De Copernic à Einstein, (H.Y. : Dover Publications, 1980), pp. 121, 122.

[18] Ibidem, p. 122.

[19] Ibidem.

[20] Ibidem, p. 114.

[21] R. Hazelett et D. Turner, ed., The Einstein Myth and The Ives Papers, (Old Greenwich, Conn., The Devin-Adain Co., Pub., 1979), p. 290.

[22] Ibidem, p. 278.

[23] Ibidem, p. 279.

[24] Ibidem, p. 280.

[25] Ibidem.

[26] Ibidem.

[27] Ibidem, p. 192.

[28] Ibidem, p. 290.

[29] Ibidem, pp. 286, 294.




D.137 – La Terre ne bouge pas – Partie 1

Par Roch Richer

Plus de 400 ans de séduction dénoncés !

La Bible a toujours dit la vérité.

Adaptation du livre

The Earth is not Moving

de Marshall Hall

PRÉFACE

Ce livre poursuit trois buts.

L’un de ces buts est de présenter un éventail de preuves qui amèneront les lecteurs, à la fin du livre, à savoir que la terre ne bouge pas.

Comme second but, nous voulons démontrer, par une réelle compréhension, comment la théorie qui veut que la terre tourne sur un axe et orbite autour du soleil a triomphé en dépit du manque évident de preuves quelconques pour la soutenir.

Le troisième but est de démontrer qu’en dénonçant ce chef-d’œuvre de séduction, l’on prouvera que les vérités de la Bible ne peuvent pas être vaincues et ne peuvent pas être toujours ignorées.

Vous trouverez les thèmes de ces trois buts sous des rubriques spécifiques. Ils seront également insérés sous d’autres rubriques quand ce sera approprié, surtout pour le thème reliant cette question à la Bible.

Le lecteur attentionné jugera si ces buts ont été atteints.

— Marshall Hall, BS, MA

PREMIÈRE PARTIE

La Bible dit que la Terre ne bouge pas !

« Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! 13Et le soleil s’arrêta… » (Josué 10:12-13).

« …Le monde est ferme et ne chancelle point » (1 Chroniques 16:30).

« …la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaume 93:1).

« Il étend l’Aquilon sur le vide, et il suspend la terre sur le néant » (Job 26:7).

LA BIBLE DIT QUE LA TERRE NE BOUGE PAS

On a enseigné au monde entier que la Bible se trompe sur ce point de la « science ». Et, bien entendu, il y a de nombreuses personnes, qui aiment et qui prennent la défense de la Bible, et qui tentent de contourner ce problème embarrassant en affirmant que, si Dieu a écrit ces Paroles de cette manière, c’est pour ne pas confondre les lecteurs pendant les siècles où ils croyaient que la Terre était affermie. « Dieu sait bien qu’elle bouge », disent ces gens-là, « mais Il l’a écrit ainsi pour éviter les problèmes… »

Il est malheureux qu’Il n’ait pas prévu le GROS PROBLÈME que cela causerait plus tard, n’est-ce pas ? Mais Dieu a-t-Il une si courte vue ?

On donne également d’autres excuses, parmi lesquelles « La Bible n’est pas un livre de science » fait bonne figure. Malheureusement, cette excuse populaire discrédite tous les miracles des Écritures, quand on y pense. Certains faits saillants des Écritures, comme La naissance virginale et La Résurrection ne s’avèrent pas très « scientifiques », n’est-ce pas ? Or, ils accompagnent le récit de la Création, le partage de la Mer Rouge et la guérison de la belle-mère de Pierre… Qu’en est-il donc ?

Alors soyons vraiment clairs et disons-le immédiatement sans ambages : nous n’avons pas besoin de nous excuser d’affirmer que l’enseignement de la Bible prône une Terre fixe. La Bible enseigne carrément que la Terre ne bouge pas et que soleil en fait le tour, et non vice-versa tel qu’on nous l’a enseigné. Comme l’a écrit un mathématicien :

« …la stabilité de la terre est clairement déclarée d’un bout à l’autre de l’Ancien Testament, tel un fait solide comme l’acier. »[1]

En réalité, non seulement n’y a-t-il aucune raison ici de s’excuser de l’engagement géocentrique[2] que prend la Bible, mais, par ce livre, nous avons pour dessein principal de montrer que les Écritures disent la vérité sur ce sujet (et, par extension, sur tous les sujets !) même si on a enseigné autre chose au monde entier.

En d’autres termes, les sujets qui suivent sont un exposé du mensonge le plus universellement enseigné et cru dans le monde d’aujourd’hui, c’est-à-dire, le mensonge que la « science » a prouvé que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et exécute une orbite annuelle autour du soleil. Au revers de cet exposé, vous aurez la réalisation incontournable que la Bible constitue le résumé complet de TOUTE la vérité ; la réalisation que l’homme ne peut anéantir la vérité, qu’importe si chaque université, chaque bibliothèque et pratiquement toute personne un tant soit peu lettrée dans le monde la rejètent et croient aux mensonges.

Le Plan de Dieu est si parfait qu’Il a permis, et même ordonné, que des mensonges submergent Ses vérités au point que ces mensonges se sont répandus dans tous les domaines de la connaissance, du commerce et de la religion.

Ce n’est certes pas arrivé par accident — et fait même partie du Plan de Dieu — si le mythe de l’héliocentrisme[3] a séduit virtuellement le monde entier. Mais que dira le monde, une fois ce mythe dénoncé et exposé tel qu’il est ? Vers où les gens se tourneront-ils pour avoir la vérité, si ce n’est vers la Bible où le Dieu Créateur a consigné la vérité depuis longtemps sur ce sujet et sur tous les autres ?

Ce n’est pas par accident, mais bien dans le Plan parfait de Dieu qu’un exposé sur le mythe de l’héliocentrisme mène immédiatement et sans discontinuer à une dénonciation de la deuxième séduction la plus grande et la plus couronnée de succès que colporte la fausse science, et j’ai nommé l’Evolutionnisme. L’Évolutionnisme est un mythe contre-scientifique ne comportant pas la moindre parcelle de preuve factuelle dans le monde entier pour le soutenir. Il s’agit d’un mensonge de A à Z. Cependant, s’il a servi de merveilleuse arme contre la Bible, ses jours sont toutefois comptés, et son exposition ainsi que sa condamnation sont certaines. Le Dieu de la Vérité règne et Il est sur le point de le prouver !

La dénonciation de l’héliocentrisme en tant que séduction (suivie immédiatement de la dénonciation de la séduction de l’évolution) est l’amorce de l’apocalypse. Babylone tombera à la fin des temps, la Bible nous en fait la promesse (Apocalypse 14:18 et tout le chapitre 18, particulièrement au verset 2). Babylone signifie confusion. Dieu n’est pas l’auteur de la confusion (1 Corinthiens 14:33). C’est Satan. Donc, les séductions de Satan qui engloutissent les croyances du monde, dans tous les domaines, seront dénoncées et exposées à la lumière ; subséquemment et inévitablement, on révélera que la Parole de Dieu, enfin diffusée correctement, est la source première de toute vérité sur n’importe quel sujet.

Cela débute en effeuillant, couche après couche, le chef-d’œuvre de séduction de Satan. Ce chef-d’œuvre, c’est le mensonge que la Terre tourne sur un axe et orbite autour du soleil. Le processus d’effeuillage commence ici en établissant la position de la Bible sur le sujet, enseignant de façon claire et sans compromis que la Terre ne bouge pas. Ensuite, du second sujet jusqu’à la fin, nous verrons un compte-rendu historique de la perversion colossale de l’héliocentrisme et comment celui-ci a remporté autant de succès dans sa conquête et son usurpation de la place de la vérité biblique. Accompagnant tout cela, nous allons aussi examiner une variétés de raisons scientifiques et logiques démontrant pourquoi la Terre ne peut pas bouger et pourquoi la Bible est ainsi vengée et doit être reconnue comme le dépôt divin de toute vérité, tel qu’elle le déclare.

Voici donc une série d’Écritures qui parlent d’une Terre sans mouvement et d’un soleil en mouvement. Ce sont les Paroles du Dieu vivant qui ne peut mentir (Tite 1:2). Il a dit de Sa Parole :

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).

Vous pouvez gager votre vie là-dessus : c’est vrai !

Or, dès la première page de la Bible, il est clair que la Terre détient la position centrale dans les cieux (comme il est clair qu’il n’y a pas eu de processus d’évolution dans la Création). On nous dit, ici, que le Créateur a formé la Terre trois jours avant que ne soient créés le soleil, la lune et les étoiles. La Terre ne fut pas créée en train de tourner autour du soleil. Celui-ci n’était même pas encore là quand la Terre fut créée ! Lisez-le dans Genèse 1:13-19 :

« Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le troisième jour. 14Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer la nuit d’avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; 15Et qui soient pour luminaires dans l’étendue des cieux, afin d’éclairer la terre ; et il fut ainsi. 16Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. 17Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux pour éclairer la terre, 18Et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. 19Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le quatrième jour. »

Vous noterez que la Bible dit, au verset 17, que Dieu les mit (Se référant au soleil, à la lune et aux étoiles) dans l’étendue des cieux, etc.. Maintenant, dans notre soi-disant système « solaire », nous n’avons que deux de ces éléments : le soleil et la lune. Nous savons que la lune bouge. Même les héliocentristes disent qu’elle bouge. Lorsque Dieu « la mit », de toute évidence, cela signifie qu’Il l’a mis en mouvement sur le tracé qu’elle suit, et que, s’Il a dit qu’Il « les mit dans l’étendue des cieux… » n’est- il pas aussi évident, grammaticalement parlant, qu’Il n’a pas mis le soleil sans mouvement à un endroit, à l’intention de la Terre, et les autres planètes qui tournent autour (comme on nous l’enseigne à tous et comme l’exige l’héliocentrisme), mais qu’Il a plutôt mis aussi le soleil en mouvement sur son tracé, exactement comme Il a mis la lune en mouvement sur son tracé ? N’oublions pas que Dieu a formé la Terre trois jours avant qu’Il ne forme le soleil, la lune et les étoiles.

Voyons maintenant Josué 10:12-13 :

« Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! 13Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. »

Nous devons admettre qu’il aurait été plutôt trompeur de la part de Josué de dire au soleil d’arrêter sa course si celui-ci était déjà immobile. Il aurait pu tout aussi facilement crier : « Terre, arrête-toi, » si c’est la Terre qui bouge. Ce serait étrangement embrouillant de la part de Dieu, par Son Saint-Esprit de Vérité, d’inspirer des Paroles qui disent clairement quelque chose tout en signifiant le contraire. Il nous affirme ne pas être l’auteur de la confusion et qu’Il ne peut pas mentir. Donc, nous ne voyons pas comment ces Paroles signifieraient autre chose que ce qu’elles disent en réalité.

Et ce qu’elles disent, c’est que le soleil bouge et que Josué lui a dit d’arrêter sa course !

N’oublions pas non plus la part de la lune dans ce verset, au niveau grammatical, s’entend. Il est dit que Josué commanda aussi à la lune de s’arrêter, et elle demeura immobile. Josué commanda aux deux d’un même souffle ! De toute évidence, il acceptait comme un fait établi que la lune à qui il parla était un globe en mouvement, donc, il n’y a aucune raison de croire qu’il n’acceptait pas comme un fait établi le mouvement du soleil quand il lui parla. Il commanda aux deux de stopper leur mouvement, c’est-à-dire, d’arrêter leur course !

Martin Luther et tous les chrétiens vivant au temps de Copernic soutenaient ces versets et s’accordaient à croire que le soleil bouge. Pourquoi l’Église a-t-elle laissé tomber sa position par la suite ? Parce qu’elle croyait que la science avait prouvé le mouvement de la Terre. Mais tel n’était pas le cas, ce que nous examinerons minutieusement dans un chapitre subséquent. Voyons d’autres Écritures. Homme selon le cœur de l’Éternel, David a chanté un psaume de louange qui dit que…

« Tremblez devant lui, vous, toute la terre. Le monde est ferme et ne chancelle point » (1 Chronique 16:30).

Salomon, fils de David rempli de par Dieu du don d’une sagesse surnaturelle, a écrit :

« Le soleil se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau » (Ecclésiaste 1:5).

Le soleil se lève, puis il se couche pour aller rejoindre l’emplacement d’où il se lève à nouveau… Cela ne ressemble-t-il pas à du mouvement, ça ? Il n’y pas d’erreur à savoir ce que dit la Bible. Le soleil, d’après elle, bouge ! Et vous savez ce que le prophète poids-lourd, Ésaïe, représente dans le Livre de Dieu. Lisez ceci :

« Et Ésaïe répondit : Ceci te sera, de la part de l’Éternel, le signe que l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée : L’ombre avancera-t-elle de dix degrés, ou reculera-t-elle de dix degrés ? 10Et Ézéchias dit : C’est peu de chose que l’ombre avance de dix degrés ; non, mais que l’ombre rétrograde de dix degrés. 11Et Ésaïe, le prophète, cria à l’Éternel, qui fit rétrograder de dix degrés l’ombre, par les degrés qu’elle avait descendus sur le cadran d’Achaz » (2 Rois 20:9-11).

Rien de moins que de faire reculer le cadran ! Mais Ésaïe ne dit pas ce qui est en mouvement, ici. Alors bien des gens peuvent spéculer à tort sur ce verset. C’est sans aucun doute pourquoi Dieu n’a pas hésité à répéter cet incident dans une autre partie des Écritures et à clarifier tout doute quant à ce qui bougea (soit le soleil, soit la Terre) et fit en sorte que l’ombre recule sur les degrés du cadran. Notez-le :

« Et ce signe t’est donné par l’Eternel, pour faire voir que l’Eternel accomplira cette parole qu’il a prononcée ; 8Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil ; et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:7-8).

Clair, n’est-ce pas ? C’est le soleil qui est monté de dix degrés et qui a ensuite reculé de dix degrés. Puis, il a remonté à nouveau les dix degrés. Nous parlons ici d’un véritable miracle ! Tout ça parce qu’Ésaïe « cria à l’Éternel » ! Cela signifierait que Dieu eût à remonter tout le système « solaire », ou, du moins, le soleil et la lune.

Il est étrange que certaines personnes puissent croire et accepter cela, ainsi que tous les autres centaines de miracles de la Bible comme étant vrais et l’expression naturelle de l’amour, la vérité et la puissance de Dieu, mais que d’autres gens pensent qu’il faut être retardé pour croire à de telles choses.

Et il y a ceux qui vont de l’un à l’autre, alors qu’avant de se rendre compte de quelle sorte de vieille huile de fond de canne intellectuelle se constitue l’establishment scientifique, ils pensaient qu’il fallait être absolument idiot pour croire à ces miracles de la Bible. Mais il y a des centaines de millions de gens, partout dans le monde, qui sont prêts à être détrompés, prêts à adopter la vérité de Dieu et prêts à se tourner vers la Bible prouvée, et ce, en un tour de main.

Il y a probablement aussi ceux qui, plus nombreux encore, essaieront de se tenir quelque part au centre, prêts à prendre un bord ou l’autre. Beaucoup de gens croient à ces miracles quand ils sont jeunes et « non-éduqués » pour les rejeter ensuite, quand ils sont plus vieux et plus « sages ». Et, bien sûr, bon nombre grandissent en rejetant la Bible, puis, un beau jour, se retournent et l’adoptent du fond du cœur.

Il est étonnant que ceux qui croient vraiment que la Bible est la pure vérité, toute la vérité, rien que la vérité soient si peu nombreux. Car, tout particulièrement en ce siècle-ci, il s’est érigé un endoctrinement croissant, sophistiqué et répandu partout, pour croire que les personnes éduquées recherchent la « science » afin d’obtenir la vérité, et que seule une petite poignée de fanatiques religieux restent encore collés sur la Bible ou à un concept quelconque de performances miraculeuses de la part de Dieu. Le bombardement de la propagande anti-biblique est incessant partout où l’on va. L’éprouvette et les écoles (qui rejetèrent Dieu et la Bible des programmes d’études, il y a de nombreuses années) ont suivi les chemins du diable. Mais vous savez quoi ? La Vérité est la Vérité, et Dieu, qui a stoppé la course du soleil pour Josué et l’a fait reculer de dix degrés pour Ésaïe, est capable de tout retourner sens dessus-dessous et défaire toutes les œuvres de Satan si rapidement que la tête va nous tourner, où que nous soyons dans le monde !

Lisez le chapitre 18 de l’Apocalypse de Jésus-Christ, si vous voulez voir la rapidité et l’entièreté avec lesquelles Dieu va bouleverser le système mondial fondé sur les séductions de Satan. IL est DIEU et SA PAROLE est SA PAROLE ! Toute l’humanité va finir par comprendre ces deux faits inéluctables et les recevront avec joie ou les rejetteront volontairement. Il n’y a pas d’entre-deux, pas de position sur la ligne blanche du milieu que l’on pourra tenir bien longtemps.

Du fait que SA PAROLE dit avec tant de clarté que c’est le soleil qui se meut et non la Terre, et parce que la presque totalité du monde entier — incluant Ses Saints dans Son Église — a été portée à croire le monde au lieu de Sa Parole en cette matière, DIEU va certainement dénoncer le mensonge de l’héliocentrisme (et du mythe de l’évolution à ses talons) et ainsi détruire la fausse idole de la science moderne de l’homme. Cette dénonciation précédera le coup d’envoi de la Chute de Babylone, alors que toutes les séductions de Satan seront révélées et que tous les peuples de la terre entendront l’Évangile de Jésus-Christ et recevront ou non l’amour de la Vérité.

Voyons un autre verset des Écritures à propos d’une Terre qui ne bouge pas. Dans le livre de Job, nous lisons :

« Il étend le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le néant » (Job 26:7).

Pas d’orbite, pas « d’axe », pas de champ de gravité, rien. Voici maintenant Job qui parle du Dieu tout-puissant qui…

« …parle au soleil, et le soleil ne se lève pas… » (Job 9:7).

Le prophète Habacuc parla du jour remarquable où Josué, grand homme à la foi sans bornes fit appel à Dieu et…

« Le soleil, la lune s’arrêtent dans leur demeure… » (Habacuc 3:11).

Ésaïe a écrit…

« …le soleil s’obscurcira dès son lever… » (Ésaïe 13:10).

Psaume 93:1 :

« L’Éternel règne, il est revêtu de majesté ; l’Éternel est revêtu de force, il en est ceint ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point. »

Psaume 104:19 :

« Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît son coucher. »

Psaume 19:2, 5-7 :

« Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains … 5Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. 6Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. 7Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. »

La Bible enseigne donc que la Terre ne tient sur rien, qu’elle est fixée à un endroit précis et ne peut être ébranlée ou remuée, et que le soleil circule autour sur son propre orbite, chaque jour. Que les gens croient que la Bible est la Parole de Dieu et, par conséquent, LA Vérité, ou bien qu’ils ne croient pas encore que ce soit le cas, à ce moment-ci, n’est pas le point mis en cause, ici. Ce qui est en cause, c’est qu’il n’y a aucun doute quant au fait que la Bible enseigne véritablement que la Terre est une sphère stationnaire, fixe, immuable, sans mouvement et unique autour de laquelle tourne le soleil, à chaque vingt-quatre heures… l’exact opposé de ce que la « science » enseigne au monde entier.

L’un ou l’autre a raison. Il est évident que les deux ne peuvent être vrai ! Et, en plus des Écritures que nous avons vues, il y a, bien sûr, des douzaines d’autres références bibliques disant que le soleil se lève et se couche, monte dans le ciel et descend, etc.. Comme l’a rédigé un écrivain :

« …il est évident que le géocentrisme et la Parole inhérente des Écritures sont étroitement liés. »[4]

Donc, lorsque l’on rassemble tous ces morceaux, n’importe qui peut constater qu’il n’y a place à aucun compromis quant au fait que la Bible enseigne que la Terre est immuable et que le soleil tourne autour. C’est ce qu’elle enseigne ! Mais ce que nous devons maintenant comprendre, c’est qu’il n’y a pas besoin de faire de compromis ! Il existe d’abondantes preuves démontrant que l’héliocentrisme est un mythe anti-scientifique n’ayant pas lui-même la moindre preuve pour soutenir ses affirmations.

Alors, il est plus que temps d’arriver à un règlement de comptes entre ces deux systèmes, une fois pour toutes. La « science » de l’homme contre la science de la Bible ! L’une est la Vérité, l’autre est une supercherie. Le monde croit depuis longtemps que cet affrontement est terminé et que la « science » de l’homme l’a remporté et ne sera jamais défiée. Ce que l’on ne réalise pas, c’est que la « science » de l’homme (et toutes les philosophies humanistes qui en dépendent) peut être anéantie complètement avec un seul boulet bien dirigé sur le mythe de l’héliocentrisme ! L’héliocentrisme est le talon d’Achille de tous les « ismes » du monde empêchant les gens de savoir que la Bible est la Vérité inhérente sur tous les sujets et que toute croyance contredisant cette source est un mensonge.

En d’autres termes, abattons l’héliocentrisme et l’on prouvera que la Bible est absolument ce qu’elle dit être, c’est-à-dire, la Parole infaillible de Dieu ! Et cette réalité se fera de plus en plus évidente à mesure que nous avancerons dans la suite. En effet, une compréhension de base de la position fondamentale qu’occupe l’héliocentrisme en rapport avec la « connaissance » moderne de l’homme aboutira inévitablement à la conclusion que sa dénonciation en tant que supercherie certifiera automatiquement que la Bible est la source de toute Vérité. Pas moyen d’y échapper !

Parmi je ne sais combien d’hommes bien-pensants, le général de Peyster constata la réalité de cette étonnante, mais inéluctable conclusion quelque cent ans auparavant. Le général, également docteur en littérature, physicien et avocat, parla d’une discussion sur la 7e édition d’une conférence du Professeur Schoepffer intitulée La Terre tient ferme. Quelqu’un de l’assistance fit cette remarque :

« Si Schoepffer a raison, cela établit la véracité littérale de la Bible. »[5]

À cette observation, le général enregistra la réplique d’une autre personne présente à la discussion :

« Rem acu tegitisti ! — vulgairement traduit par « vous lui avez enfoncé le dernier clou dans la tête ! »[6]
C’est le même clou et la même tête, et bien davantage ! L’exposition de l’héliocentrisme comme mythe anti-scientifique, canular illogique et gros mensonge épais est une façon sûre et certaine de certifier que la Bible est la source de toute Vérité. Pourriez-vous rêver d’un meilleur but dans la vie ?

___________________________________________________________

[1] Prof. James Hanson, La Bible et le géocentrisme, Bulletin de la Société Tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 13.

[2] Géocentrisme : (Geo, terre) Phénomène naturel par lequel la Terre est au centre de l’Univers et que le Soleil ainsi que tous les autres astres tournent autour d’elle.

[3] Héliocentrisme : (Helios, soleil) Théorie fausse qui avance que la Terre et les planètes de notre système tournent autour du soleil.

[4] Professeur Hanson, Tychonian Bulletin, Sunmer, 1989, p. 21.

[5] The Earth Stands Fast (La Terre tient ferme), conférence livrée par le Professeur C. Schoepffer, septième édition, publiée à Berlin, en 1868. Traduite et éditée par le Général J. Watts de Peyster, avec ajout de notes et de suppléments de Frank Allaben, historiographe et scientiste. (New York : Charles H. Ludwig, imprimeur, 1900), p. 32.

[6] Ibidem, Remarques d’Introduction.




D.136 – Le Premier Mensonge : une âme « immortelle » !

 

Par Roch Richer

 

AVERTISSEMENT FRATERNEL

Lorsqu’on aborde une question aussi délicate qu’une doctrine de fond du christianisme, il est toujours possible que le langage adopté paraisse méprisant, voire haineux, aux yeux du lecteur, spécialement si le dit lecteur est un défenseur de la doctrine enseignée, soit en tant que pasteur ou docteur en théologie. Qu’il soit bien entendu dans l’esprit de ceux à qui je m’adresse, que je ne vise nullement, dans certains passages sarcastiques, parfois teintés d’humour, à blesser ceux qui recherchent sincèrement la vérité, mais qui croient à la doctrine que je veux démontrer fausse et non biblique. Je sais qu’une bonne proportion des chrétiens ne sont pas au courant que la doctrine est fausse et ne tient pas la route bibliquement. À ceux-là, mes accusations ne s’adressent pas. Elles sont plutôt dirigées essentiellement vers ceux qui, en toute connaissance de cause, savent que la doctrine est fausse et s’attachent à la répandre dans le monde chrétien afin de maintenir les enfants de Dieu dans l’ignorance. Ils visent plusieurs buts. Ils sont ce que Paul a appelé les « loups ravisseurs », les ministres « revêtus d’un habit de brebis » et « déguisés en anges de lumière », servant leur père et maître, Satan, afin d’établir le plan de celui-ci sur terre pour perdre les vraies brebis.

« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d’elle : ils seront comme des lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu d’elle. 26Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes choses saintes ; ils n’ont point mis de différence entre la chose sainte et la profane ; ils n’ont point donné à connaître la différence qu’il y a entre la chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et j’ai été profané au milieu d’eux. 27Ses principaux ont été au milieu d’elle comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour détruire les âmes, pour s’adonner au gain déshonnête. 28Ses prophètes aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel ; et cependant l’Éternel n’avait point parlé » (Ézéchiel 22:25-28).

Alors, à tous mes lecteurs, vous connaissez votre cœur, vous savez quelle attitude vous anime. Ne vous sentez pas visés par la dénonciation de cette fausse doctrine. Mais à ceux qui savent de quoi il retourne et qui persistent à enseigner le mensonge pour un gain déshonnête, vos protestations et vos récriminations, vos haut-cris et vos levées de bouclier ne changeront rien à la vérité. La doctrine de l’âme mortelle n’est pas nouvelle et je ne suis pas le seul à le démontrer. Cependant, il est de mon devoir de vous en faire part, en conscience devant Dieu.

Quel a été, selon vous, le premier mensonge à avoir été perpétré à l’endroit de la race humaine ? Petit indice : Satan en a été l’auteur. D’ailleurs, il est le père du mensonge, d’après ce qu’en a dit le Seigneur Jésus. Et nous pensons qu’Il savait de quoi Il parlait, n’est-ce pas ?

« Le père dont vous êtes issus [au niveau spirituel] c’est le démon, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité, car la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Satan s’est toujours affairé à présenter les choses sous un angle biaisé, afin de détourner les hommes de la vérité sans qu’ils s’en rendent vraiment compte. Depuis six mille ans, ses mensonges se sont élaborés pour devenir, avec le temps, des doctrines de fonds dans les églises institutionnalisées. Pour ce faire, Satan a malicieusement tordu les versets de la Bible, d’une manière si subtile, en fait, que, si l’on n’y fait pas attention et si l’on n’étudie pas la Parole de Dieu en profondeur, il est facile de s’y laisser prendre. C’est ce que vivent une grande majorité de chrétiens, par ailleurs fort bien intentionnés et zélés pour le Seigneur, mais trompés dans ce qu’il leur faut croire de la saine doctrine de Dieu.

Ainsi donc, c’est dans la Genèse, bien sûr, que vous retrouverez le premier mensonge. « Or le serpent était le plus fin [rusé, hypocrite] de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu a dit, vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ? 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous ne le toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour que vous en mangerez, vos yeux seront ouverts, et vous serez comme des dieux, sachant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5).

« Vous ne mourrez pas, voyons, vous avez la vie éternelle en vous ! Autrement dit, vous avez une âme immortelle, car — je vais vous dire un petit secret — en réalité, vous allez devenir des dieux ! » Et voilà pour le premier mensonge. Il est même si chargé qu’il a pu donner naissance à plusieurs religions encore actuelles et il est au fond des rituels et des illuminations des sociétés secrètes jusqu’à nos jours.

Combien de religions dites chrétiennes, qu’elles s’appellent catholiques, protestantes orthodoxes, protestantes évangéliques, charismatiques, pentecôtistes ou autres, professent l’existence d’une âme immortelle qui se détache du corps à la mort et, soit qu’elle monte au ciel, dans la béatitude, ou bien descende en enfer pour y souffrir les atrocités sadiques que l’on dit provenir d’un Dieu d’amour ?

Dieu avait pourtant assuré Adam et Ève, « quant à l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car dès le jour que tu en mangeras, tu mourras de mort » (Genèse 2:17). Assez précis, merci ! Dieu est très spécifique, ici. Quand Il dit à l’homme « tu mourras de mort, » Il n’est pas en train d’insinuer que c’est son corps qui va mourir et que son âme, espèce d’entité spirituelle autonome, va s’envoler vers les cieux ou vers l’enfer ! Si cela avait été le cas, laissez-moi vous dire que Dieu l’aurait clairement expliqué, car Il savait déjà que Satan essaierait dès le départ de remettre Sa Parole en question. La version David Martin est très précise, ici, car « mourir de mort » confirme l’absence de vie !

Remarquez les premiers mots de Satan à l’humanité : « Quoi ! Dieu a dit, vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ? » Satan sème intentionnellement le doute avec une formule détournée, depuis lors éprouvée, et qui a toujours très bien fonctionné avec les hommes. Il a simplement posé une question, se montrant tout étonné que Dieu Se soit permis un tel écart de conduite envers les êtres humains qu’Il venait de créer. « Dieu a fait cela ? Eh bien, vous me surprenez ! Ce n’est pas ce qu’Il m’a dit, à moi. Et, je vous l’apprends sans doute, mais mon nom est Lucifer, c’est-à-dire, “Porteur de lumière”. Alors, laissez-moi vous apporter un peu de lumière sur cette affaire. » Et Satan de se frotter les mains d’aise en voyant que la femme, Ève, marche à plein dans son mensonge. Et toute sa descendance a emboîté le pas. Des moutons de Panurge, vous dis-je !

Croyez-vous encore Satan ou pensez-vous que c’est Dieu qui a raison, quand Il dit : « Lui [notre Seigneur Jésus-Christ] qui seul possède l’immortalité, et qui habite une lumière inaccessible, lequel nul des hommes n’a vu, et ne peut voir ; et auquel soit l’honneur et la force éternelle, Amen » (1 Timothée 6:16).

Au moment où le Christ marchait sur la terre, Il a affirmé que « personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Eh bien, voyons ! Et Abel ? Et Noé ? Et Isaac ? Et Jacob ? Non ? Même pas Abraham, qui est pourtant le père des croyants ? Mes amis, comment voulez-vous interpréter autrement une Parole aussi claire que celle-ci provenant de notre Seigneur ? S’il y a quelqu’un qui ne parle jamais à tort et à travers, c’est bien le Seigneur Jésus-Christ ! Et Sa parole que voilà ne laisse aucun doute. De plus, elle confirme toute la Parole, partout dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments où vous ne trouverez aucun verset qui contredira cette affirmation péremptoire.

L’Église catholique prêche que le verset de Jean 3:13 ne s’appliquait que jusqu’à l’Ascension de Jésus au ciel, ce qui, d’après elle, ouvrait la porte à tous Ses serviteurs pour qu’ils puissent tous monter au ciel. Pas étonnant que le Magistère catholique ne cite jamais les paroles de l’apôtre Pierre, prononcées 10 jours APRÈS l’Ascension de Jésus : « Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour … Car David n’est pas monté aux cieux… » (Actes 2:29, 34). Sans aucun doute un petit blanc de mémoire…! Si ce genre de personnes a pu tomber dans le panneau de Satan et interpréter plusieurs Écritures pour qu’elles aillent dans le sens de leur vision personnelle du Plan de Salut de Dieu, raison de plus pour vérifier minutieusement leurs assertions. Et c’est ce que nous nous proposons de faire avec vous dans cet article, car…

l’âme de l’homme est mortelle !

Oui, messieurs-dames ! Et ne croyez pas que cela n’a pas beaucoup d’importance, parce qu’il s’agit d’une pièce maîtresse de la saine doctrine de la Bible. Plusieurs autres vérités demeurent inaccessibles si l’on ne comprend pas d’abord celle-ci qui est fondamentale.

Partons, en premier lieu, du principe que la Bible s’interprète ELLE-MÊME : « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. 21Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). La Bible répond donc elle-même aux questions qu’elle nous amène à nous poser. Ne laissons pas les hommes interpréter, par le seul moyen de leur esprit humain, les choses de Dieu qui se discernent spirituellement (1 Corinthiens 2:11-14).

Commençons par un verset qui ne porte pas du tout à confusion, même si certaines gens, tout embarrassées par sa franchise, essaient d’en altérer le sens : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18:4). Et Dieu, pour être certain que l’homme sache bien qu’Il est sérieux, répète au verset 20 : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. » Il s’agit de l’être humain dans son entier ! Quand la vie cesse, le corps entier meurt et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

Mais pourquoi mourra-t-elle ? Parce que « le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Qu’est-ce que la mort ? C’est l’absence de vie ! Voilà pourquoi la récompense des chrétiens, c’est la vie ! Et éternelle, en plus ! Ce verset est d’une simplicité tellement remarquable que la plupart des théologiens sont incapables d’en accepter l’absence de controverse. Ils disent plutôt que la mort, dans ce cas-ci, c’est une vie éternelle dans un lieu infernal. Pourquoi cette contradiction évidente et cette mauvaise foi flagrante ?

« Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui » (Romains 8:9). Prenez en sérieuse considération qu’une bonne partie des « théologiens » qui sèment la zizanie dans la compréhension des Écritures sont des athées ! Comment pourraient-ils, alors, être inspirés par le Saint-Esprit ? Dieu a écrit Sa Parole pour que la plus simple de ses brebis puisse la comprendre, mais avec Son Esprit ! Si Dieu dit que le salaire du péché, c’est la mort, ce n’est donc pas la vie ! La vie est un don !

Poussons notre enquête plus loin et regardons tout d’abord ce qui compose l’être humain. L’apôtre Paul a dit ceci : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5:23). Voilà un excellent point de départ, provenant d’un homme fiable et inspiré par Dieu. Notez le moment précis auquel ce verset fait référence : « …l’avènement de notre Seigneur » ! C’est au moment exact de Son avènement que l’esprit, l’âme et le corps — l’homme entier —seront ressuscités irrépréhensibles, incorruptibles, comme Paul l’explique si bien dans 1 Corinthiens 15:35-36 : « Mais quelqu’un dira : comment ressuscitent les morts, et en quel corps viendront-ils ? 36O fou ! ce que tu sèmes n’est point vivifié, s’il ne meurt. » Lisez également les versets 38 à 55.

Paul s’adressait aux Élus de la 1ère Résurrection. Ce sont eux qui, à l’avènement de Jésus-Christ, auront été conservés irrépréhensibles. L’esprit, rempli du Saint-Esprit, le corps, devenu glorieux comme celui de Christ, et l’âme, la vie du corps, rendus immortels. Donc, l’être humain dans son ensemble deviendra immortel et aura un corps glorieux rempli du Saint-Esprit. Voyons maintenant les trois composantes de l’homme.

Le corps

Le corps est relativement facile à identifier. Il s’agit de la masse physique de chair, de muscles et d’os qui nous sert d’habitacle. Pierre, comme l’apôtre Paul, l’appelle une tente : « Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, 14Sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître » (2 Pierre 1:13-14). « Car nous savons que si notre habitation terrestre de cette tente est détruite … Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons étant chargés ; vu que nous désirons, non pas d’être dépouillés, mais d’être revêtus ; afin que ce qui est mortel, soit absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:1, 4). Le corps est donc un véhicule matériel temporaire qui serait inerte comme une pierre sans l’étincelle de vie que Dieu y a mis. Et sans la vie, il se décompose et retourne à la poussière. « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris : car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Cette étincelle de vie qui anime le corps de l’homme, comment Dieu l’appelle-t-Il ? L’âme ! Nous allons l’élaborer plus loin.

L’esprit

Regardons ce qu’il en est de l’esprit de l’homme. C’est d’abord ce qui différencie l’homme de l’animal. S’ils sont tous les deux des âmes, l’homme a toutefois un esprit pour lui permettre de penser, de planifier, de jongler avec les idées abstraites, d’inventer, d’aimer, de haïr, etc., à la différence de l’animal qui n’est doté que d’un instinct. Il ne faut pas croire, toutefois, que l’instinct remplace l’esprit chez l’animal, car l’homme aussi est doué d’instinct. Avoir faim, avoir soif, crier quand on se blesse, échapper un objet brûlant, se reproduire, se protéger quand on est attaqué, etc., ce sont tous là des instincts, et cela n’a rien à voir avec l’esprit.

Dieu a formé un esprit en l’homme pour qu’Il puisse éventuellement communiquer avec Sa créature par Son propre Esprit. Toutefois, cet esprit seul est insuffisant à l’homme pour lui permettre de comprendre les Paroles de Dieu.

« Car qui est-ce des hommes qui sache les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi nul n’a connu les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. 12Or nous avons reçu non point l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui est de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; 13Lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne, mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:11-14).

Il faut que l’homme reçoive l’Esprit de Dieu pour comprendre tout ce qui touche son salut. Voilà pourquoi, Satan ayant encombré l’humanité de diverses doctrines tordues, les hommes, avec leur seul esprit, n’arrivent pas à discerner la fausseté d’avec les doctrines bibliques véritables « parce [celles-ci] se discernent spirituellement. »

Dieu a installé l’esprit en l’homme : « Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui » (Zacharie 12:1). L’esprit accompagne le souffle de Dieu : « Tant qu’un souffle me restera, tant que l’esprit de Dieu sera dans mes narines » (Job 27:3). L’esprit est le siège de ses pensées, de son intelligence : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). L’esprit n’est pas la vie, mais il accompagne la vie que Dieu insuffle par l’oxygène qu’Il fait pénétrer dans l’âme : « C’est l’Esprit de Dieu qui m’a fait ; c’est le souffle du Tout-Puissant qui m’a donné la vie » (Job 33:4).

L’esprit est ce qui rend l’homme intelligent et éventuellement apte à avoir une relation et une communication avec son Créateur. C’est l’esprit de l’homme qui le distingue bibliquement de l’animal et qui explique sa création à l’image de Dieu.

Alors, si nous prenons le verset décrivant la création de l’homme : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7), nous constatons que Dieu a mis de l’oxygène dans les narines de l’homme pour qu’il respire, déclenchant le processus de vie, a formé l’esprit en l’homme et en a fait une âme vivante, possédant un corps et un esprit. Il devient évident que l’homme est l’ensemble de cet esprit et du corps pour former un être complet et vivant. Et, chez l’animal, l’âme est l’amalgame de son corps et de son instinct, mais sans esprit.

Lorsque l’âme meurt, c’est que son corps perd le souffle de vie et que l’esprit de l’être humain retourne à Dieu, comme le dit l’Ecclésiaste, au chapitre 12, verset 9 : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. » Nous comprenons donc que l’esprit est le reflet de l’intelligence de Dieu qu’Il a mis en l’homme. Cet esprit Lui revient lorsque meurt l’homme.

Pour nous résumer, l’esprit est un élément spirituel que Dieu a formé en nous pour nous donner l’intelligence de pouvoir communiquer avec notre Créateur. Il ne faut pas associer l’esprit dans l’homme à l’instinct dans l’animal. Tout animal a des instincts, et l’homme aussi. L’esprit rend l’homme intelligent, à l’encontre de l’animal qui ne l’a pas. Une autre preuve que nous ne descendons pas du singe…

L’âme

Maintenant, je vous pose la question : qu’est-ce que l’âme ? Comment Dieu la décrit-Il ? Voici très simplement ce que Dieu dit : « Seulement garde-toi de manger le sang ; car le sang c’est l’âme, et tu ne mangeras point l’âme avec la chair » (Deutéronome 12:23). Donc, en termes clairs, l’âme, c’est le sang des êtres vivants. De toute évidence, ici, Dieu dit que les animaux ont une âme : leur sang. Soyons encore plus spécifiques.

« Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme [de l’homme] que le sang [de l’animal] fait l’expiation. 12C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne parmi vous, ne mangera pas de sang. 13Et si quelqu’un des enfants d’Israël, ou des étrangers séjournant parmi eux, prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en répandra le sang, et le couvrira de poussière ; 14Car, quant à l’âme de toute chair, c’est son sang ; il lui tient lieu d’âme. C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Vous ne mangerez le sang d’aucune chair ; car l’âme de toute chair est son sang ; quiconque en mangera, sera retranché » (Lévitique 17:11-14).

« Toutefois vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est-à-dire, son sang » (Genèse 9:4).

Nous pouvons mieux comprendre que le sang des sacrifices d’animaux préfigurait le sang du sacrifice suprême de Jésus-Christ. Quand Il a répandu Son sang, c’est Son âme qu’Il a livrée pour nos péchés ! Ce fait éclaire davantage le sacrifice de notre Seigneur et Sauveur. « Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22). Dans ses nombreuses prophéties concernant la venue du Messie, Ésaïe fut parfaitement inspiré de parler de l’âme du Christ comme étant l’objet de Son sacrifice : « Toutefois l’Eternel l’ayant voulu froisser, l’a mis en langueur. Après qu’il aura mis son âme en oblation pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours et le bon plaisir de l’Eternel prospérera en sa main … C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs » (Ésaïe 53:10, 12).

Et voilà pourquoi Dieu a accordé une si grande importance au sang versé, car le sang, c’est l’âme. Ces versets sont d’une telle précision et disent si clairement que l’âme est le sang de toute chair — ce qui inclut naturellement l’être humain — que vous ne verrez jamais un seul théologien, se faisant apologiste de l’âme immortelle, citer ces Paroles dans un de ses ouvrages. Ainsi donc, l’âme fait partie intégrante de l’homme par le sang qui coule dans ses veines. Le sang est un de ses composants homogènes indissociables. « Et certes je redemanderai votre sang, le sang de vos âmes [votre être vivant], je le redemanderai de la main de toutes les bêtes, et de la main de l’homme, même de la main de chacun de ses frères je redemanderai l’âme de l’homme » (Genèse 9:5). Le sang, c’est la vie !

Donc, en créant l’être humain, il est dit que Dieu « avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7). Le mot hébreu, ici, est nephesh, que l’on traduit par « âme ». En plus d’être traduit 428 fois par « âme », dans l’Ancien Testament, nephesh est aussi traduit comme suit : vie (119 fois), personne (29 fois), et créature (19 fois). « Il n’y a rien, dans les mots traduits par “âme” ou dans leur usage dans la Bible qui implique, même de loin, une entité consciente qui survive au corps après la mort ou qui lui attribue l’immortalité. Nephesh n’est pas une partie de la personne ; c’est la personne ! » [Dictionnaire biblique de Seigfried H. Horn, ph.d., p. 1061].

Ce qui anime l’homme, c’est la vie dans son sang qui circule dans son corps. Son esprit lui procure l’intelligence et non la vie physique. Sinon, pour se maintenir en vie, les animaux auraient aussi besoin d’un esprit. Voilà pourquoi l’âme, ou la vie du corps, est dans le sang, comme nous l’avons vu, car c’est le véhicule principal, créé par Dieu, par lequel le corps reçoit les trois principaux éléments qui soutiennent sa vie : l’oxygène qui sert à régénérer le sang, l’eau et la nourriture qui alimentent le corps par le sang. Enlevons le sang du corps humain, ou de tout animal, et la vie cesse. Donc, la vie est dans le sang qui devient, d’une certaine manière, l’âme du corps. Donc, dans notre existence physique temporaire, l’âme et le corps sont liés de façon indissoluble et ne peuvent pas fonctionner séparément. Donc, si l’âme et le corps sont inséparables, il est impossible que le corps meurt et que l’âme puisse continuer à vivre seule !

Les animaux sont des âmes aussi. Dans Genèse 9:10, le même mot nephesh est employé pour les décrire : « Et avec tous les êtres vivants [nephesh] qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre. » Allez-vous me dire que les animaux possèdent des âmes immortelles qui hériteront du Royaume de Dieu ? L’âme des animaux, c’est leur sang. C’est la vie qui coule dans leurs veines, comme dans celles de l’homme. Étudions un passage très révélateur à cet effet :

« Et il leur dit cette parabole : Les champs d’un homme riche avaient rapporté en abondance : 17Et il pensait en lui-même, disant : que ferai-je, car je n’ai point où je puisse assembler mes fruits ? 18Puis il dit : voici ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y assemblerai tous mes revenus et mes biens ; 19Puis je dirai à mon âme [il se parle à lui-même] : mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d’années, repose-toi, mange, bois, et fais grande chère. 20Mais Dieu lui dit : insensé, en cette même nuit ton âme te sera redemandée [tu vas perdre la vie, tu vas mourir] ; et les choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? 21Il en est ainsi de celui qui fait de grands amas de biens pour soi-même, et qui n’est pas riche en Dieu. 22Alors il dit à ses Disciples : à cause de cela je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. 23La vie est plus que la nourriture, et le corps est plus que le vêtement » (Luc 12:16-23).

Si nous nous mettons dans la perspective d’une âme « immortelle », sorte d’entité consciente et séparée du corps, mais qui doit vivre dans le corps jusqu’à la mort de celui-ci, cette parabole n’a plus beaucoup de sens, ou alors, c’est le riche commerçant qui en a raté un bout. Comment peut-on dire à son « entité séparée et immortelle » de se reposer, de manger, de boire et de faire grande chère ? Jésus sais fort bien, Lui, ce qu’est l’âme, puisqu’Il a dit, dans l’Ancien Testament, qu’il s’agissait du sang et, par extension, de la vie ! Si nous perdons la vie, nous perdons notre âme. « Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez… La vie est plus que la nourriture… » Nous avons vu que l’âme est le sang des êtres vivants. Et vous savez comme moi qu’un être blessé qui arrive au bout de son sang meurt ! Il perd la vie et son « âme [lui] est redemandée » par Dieu, c’est-à-dire qu’elle retourne d’où elle est venue : la poussière. L’esprit, lui, retourne aussi d’où il est venu : de Dieu.

De certains livres de la Bible que nous avons classés comme « poétiques » émanent un peu des pensées de Dieu. Et c’est en eux que nous retrouvons les réponses à certaines questions spirituelles que nous nous posons quant aux intentions de Dieu et Sa manière de fonctionner à notre égard. Pour le sujet qui nous préoccupe ici — l’âme de l’homme — nous voyons plusieurs versets qui nous révèlent ce qu’est cette âme. Nous y aurons donc recours pour expliquer notre propos.

Voyons ce que Job et le roi David écrivirent concernant l’âme. Certains d’entre vous serez peut-être fort étonnés de constater la clarté des Écritures sur ce sujet, clarté qui vous a probablement échappé jusqu’ici. Tout d’abord, Job nous parle de la fosse, que nous appelons la tombe, pour nous indiquer l’endroit où va l’âme à la mort.

« Ainsi il garantit son âme de la fosse, et sa vie, de l’épée … Ainsi il garantit son âme de la fosse, et sa vie, de l’épée … Pour retirer son âme de la fosse, afin qu’elle soit éclairée de la lumière des vivants » (Job 33:18, 22, 30). Incidemment, Élihu, le compagnon de Job qui parle, ici, fait référence à sa résurrection. Car, au verset 24, il déclare : « Alors il aura pitié de lui, et il dira: Garantis-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé la propitiation [le sacrifice de Jésus]. » Dans la version d’Ostervald, il est écrit : « Alors Dieu prend pitié de lui, et dit : « Rachète-le; qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé une rançon ! »

« Leur personne mourra étant encore dans sa vigueur ; et leur vie finira parmi ceux qui se prostituent à la paillardise » (Job 36:14, Version Martin). Remarquez, ici, un fait très intéressant. Prise également des mêmes Textes Reçus, la version d’Ostervald rend ainsi ce passage de Job : « Leur âme meurt en sa jeunesse, et leur vie s’éteint comme celle des débauchés. » « Âme » et « personne » traduisent le même mot, nephesh, et sont donc synonymes. N’oubliez pas que nephesh peut se traduire par « âme », « vie » ou « personne » dans les Écritures.

David était un homme selon le cœur de Dieu et il possédait Son Esprit en lui. Il a parlé de l’âme à de nombreuses reprises et, comme vous allez le constater, il ne sembla pas comprendre cette entité de la même façon que les théologiens de tous les âges qui ont prêché une âme immortelle. En prêtant sa plume à Jésus-Christ, il a dit :

« Car tu n’abandonneras point mon âme au sépulcre, et tu ne permettras point que ton bien-aimé sente la corruption » (Psaume 16:10 ; cf. Actes 2:27, 31). Le sépulcre est la tombe. Pour David, l’âme ne va pas au ciel ou en enfer, elle va dans la tombe.

« Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance du sépulcre, quand il me prendra à soi » (Psaume 49:16). C’est ce que le sacrifice de Jésus a fait. Et le Christ tirera l’âme de David de sa tombe, à la Résurrection.

« Puisque tu as délivré mon âme de la mort, ne garderais-tu pas mes pieds de broncher, afin que je marche devant Dieu en la lumière des vivants ? » (Psaume 56:14). David est encore plus spécifique, ici ; il savait que l’âme peut mourir !

« C’est lui qui a remis notre âme en vie, et qui n’a point permis que nos pieds bronchassent » (Psaume 66:9). Comment peut-on remettre en vie quelque chose qui est « immortel » ? Je vous pose la question ! Il parle de la résurrection, ici, quand les âmes seront remises en vie !

« Qui avait dressé le chemin à sa colère, et n’avait point retiré leur âme de la mort ; et qui avait livré leur bétail à la mortalité » (Psaume 78:50). Dans ce chapitre, David écrit un résumé des plaies d’Égypte lancées par Dieu et décrit Sa colère que le peuple n’a pas su reconnaître. Et, dans ce verset-ci, il démontre que Dieu possède le droit et le pouvoir de faire mourir l’âme de tout un chacun (car Il l’a faite en conséquence).

« Car ta bonté est grande envers moi, et tu as retiré mon âme d’un sépulcre profond » (Psaume 86:13). Le langage est poétique, mais parle d’une réalité tangible : la Résurrection.

« Qui est l’homme qui vivra, et ne verra point la mort, et qui garantira son âme de la main du sépulcre ? » (Psaume 89:49). Si l’âme était immortelle, David ne se poserait pas ce genre de question.

« Si l’Eternel ne m’eût été en secours, mon âme eût été dans peu [de temps] logée dans le lieu du silence … Quand j’avais beaucoup de pensées au-dedans de moi, tes consolations ont récréé mon âme » (Psaume 94:17, 19). David connaissait très bien le sort réservé à l’âme après la mort et les encouragements de la part de Dieu lui donnaient comme une prescience de la résurrection.

Parlant de l’état de l’âme dans la tombe, voici ce qu’en a dit l’Ecclésiaste : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien ; il n’y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. 6Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri … 10Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:5-6, 10). Qui va au Sépulcre ? L’âme, dit David.

« Les morts, et tous ceux qui descendent où l’on ne dit plus mot, ne loueront point l’Eternel » (Psaume 115:17), dit encore David en développant le concept divin. Il n’y a donc aucun saint au ciel qui joue de la harpe en chantant des Alléluias. « Son esprit sort, et l’homme retourne en sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:4), ajoute-t-il en parfaite continuité avec tous les autres Psaumes.

« Mon âme, retourne en ton repos ; car l’Eternel t’a fait du bien. 8Parce que tu as mis à couvert mon âme de la mort, mes yeux de pleurs, et mes pieds de chute » (Psaume 116:7-8). Toujours l’âme menacée de mourir. Le concept de son « immortalité » est visiblement étrangère aux propos de David.

« Mon âme est attachée à la poudre [poussière] ; fais-moi revivre selon ta parole » (Psaume 119:25). C’est exactement ce que Dieu dit à Adam, dans Genèse 2:7 : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre » avant de lui marquer son sort, lors de sa mort : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes en la terre, car tu en as été pris ; parce que tu es poudre, tu retourneras aussi en poudre » (Genèse 3:19). Or, David n’est nullement confus en assimilant l’être humain à l’âme qui retournera d’où elle a été tirée, afin de connaître la mort. Il répète ce que Dieu a dit au premier homme. Mais il sait aussi que Dieu peut la faire « revivre selon [sa] parole » !

Salomon aussi a parlé de l’âme et de son sort. Voyons plutôt.

« On ne méprise point un larron, s’il dérobe pour remplir son âme, quand il a faim … Mais celui qui commet adultère avec une femme, est dépourvu de sens ; et celui qui le fera, sera le destructeur de son âme » (Proverbe 6:30, 32). Salomon fut l’homme le plus sage sur terre, hormis Jésus, et devait comprendre plus que tout autre ce qu’est l’âme. Peut-on remplir de nourriture une âme « immortelle » parce qu’elle a faim ? Et comment peut-on être le destructeur de son âme « immortelle » indestructible ?

« Tu le frapperas avec la verge, mais tu délivreras son âme du sépulcre » (Proverbe 23:14) dit Salomon, comme son père David. Toujours pas d’âme « immortelle » au tableau.

Le sort des méchants

Quelle est donc le sort de l’âme du méchant, si son âme n’est pas immortelle ? Voyons ce qu’Ésaïe, Abdias et Malachie en on dit :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils ne délivreront point leur âme de la puissance de la flamme » (Ésaïe 47:14). Il ne s’agit pas d’un feu qui va les brûler éternellement, ici, car l’âme peut mourir et être détruite. Soyons plus spécifiques encore.

Abdias, en parlant des nations qui adoreront la bête et le faux prophète, au temps de la fin, a dit ceci : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. 16Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront [de la coupe de la colère de Dieu], elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été » (Abdias 15-16). Leur existence cessera. Pas d’âme immortelle !

Et Malachie, parlant du même jour de la colère de l’Éternel, dit aux élus : « Et vous foulerez les méchants ; car ils seront comme de la cendre sous les plantes de vos pieds, au jour que je ferai mon oeuvre, a dit l’Eternel des armées » (Malachie 4:3). Il s’agit ici de la troisième Résurrection, celle qui est réservée aux incorrigibles qui auront commis le péché que Dieu ne peut pardonner : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui n’est point à la mort [la seconde mort], il priera pour lui, et Dieu lui donnera la vie ; savoir à ceux qui ne pèchent point à la mort. Il y a un péché à la mort ; je ne te dis point de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16). (Pour plus d’information, voyez notre document sur le Péché Impardonnable.)

Alors, il vaut mieux suivre la recommandation que Dieu nous faite : « Inclinez votre oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, savoir les gratuités immuables promises à David » (Ésaïe 55:3). Cette recommandation, Jésus la formulera à nouveau durant Son ministère terrestre : « Et ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui ne peuvent point tuer l’âme ; mais plutôt craignez celui qui peut perdre et l’âme et le corps en les jetant dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Ce sont ceux qui se font corrompre l’esprit à un tel point qu’ils rejettent Dieu qui Se voit ainsi obligé de les éliminer, car Il ne peut rien faire avec eux.

La série de versets que nous venons de voir n’est jamais citée dans les bouquins qui parlent de l’âme soi-disant « immortelle ». Et nous comprenons pourquoi : ils sont par trop embarrassants et trop clairs en contredisant carrément les présomptions de leurs auteurs. Voilà pourquoi ils ne s’en tiennent qu’à des versets qui, l’imagination aidant, peuvent sembler corroborer leurs dires. Mais en lisant d’abord ces versets qui ne laissent planer aucun doute, nous pouvons ensuite étudier sous leur angle véritable les autres versets utilisés par ces théologiens. Ils prennent alors une autre dimension et deviennent clairs et précis.

Donc, quand Dieu dit : « L’âme qui pèche est celle qui mourra, » il est parfaitement clair que cela veut dire que l’âme qui commettra un péché mourra, cessera de vivre, deviendra comme de la cendre sous les pieds ! À moins, bien entendu, qu’elle accepte le sacrifice de Celui qui a fait mourir Son âme pour nous, Jésus-Christ, notre Sauveur, et Il tirera notre âme de la tombe, du sépulcre, à la Résurrection des âmes qui sont mortes une première fois, tel que réservé à tous les hommes/âmes (Hébreux 9:27).

Dans cette perspective, révisons certains passages sur lesquels se rabattent nombre de gens pour essayer de prouver que l’âme est une entité spirituelle autonome emprisonnée dans un corps de chair méprisable jusqu’à ce que la mort la délivre enfin et qu’elle aille rejoindre le ciel, alors que Dieu a dit que c’était inaccessible à l’homme (1 Timothée 6:16).

Les âmes qui crient

Un des passages qu’utilisent les théologiens pour faire la preuve de l’immortalité de l’âme est celui-ci :

« Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. 10Et elles criaient à haute voix, disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang de ceux qui habitent sur la terre ? 11Et il leur fut donné à chacun des robes blanches, et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet » (Apocalypse 6:9-11).

Se basant sur leur lecture superficielle et biaisée par leurs préjugés, ils croient que ces âmes sont immortelles, au ciel et qu’elles attendent que les derniers martyrs viennent les rejoindre afin de retourner dans leur corps, sur terre, lors de la 1ière Résurrection. Or, dès le début de Sa Parole, Dieu avait déjà jeté de la lumière sur ces versets. Lisez ceci :

« Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère [Abel] crie de la terre à moi » (Genèse 4:10).

« La voix du sang » ! Du sang qui crie ? Mais oui ! Et c’est tout à fait logique ! Nous avons vu que le sang, c’est l’âme de toute chair. Il est donc évident que les cris d’Abel faisaient partie de ceux des âmes nichées sous l’autel de Dieu et que l’apôtre Jean a vues en esprit. Pour le besoin de cette vision de Jean, Jésus fait crier ces martyrs qui sont morts en ayant hâte de ressusciter et en demandant à leur Sauveur de leur faire promptement justice.

Le but de Jésus n’est pas de les « protéger dans les nuages pendant sept ans ». Quant à cela, ils sont aussi bien protégés dans leur tombe ! Le but de Jésus est de nous annoncer le dernier martyr d’une Église devenue tiède et qui se devra de redevenir CHAUDE ! Ce martyr implique l’Église de Laodicée des temps de la fin, dernière étape de l’Église avant la 1ière Résurrection. Et que dire de nos chers pré-tribulationistes qui prêchent qu’après les messages aux Églises (Apocalypse 2 & 3), l’Église n’est plus mentionnée une seule fois avant le retour de Christ ? Qui sont ces âmes sous l’autel et ceux qui portent des robes blanches, au chapitre 7 ? Des athées, peut-être ?

Pour bien le comprendre, il y a deux points fort importants à considérer en lisant ce passage de l’Apocalypse. D’abord, Jean a eu une vision que Jésus lui a montrée par une succession de symboles. Étudiez Apocalypse 1:1 où Jésus dit qu’Il « les a fait connaître » à Jean. Le mot original traduit par connaître veut dire « montrer par des signes » ou « signifier par des symboles ». Dieu utilise ce procédé dans toute la Bible, mais plus spécifiquement dans les prophéties, et tout spécialement dans le livre de l’Apocalypse, afin de cacher aux yeux des non-convertis la signification de ce qu’Il énonce, tout en l’expliquant à Ses serviteurs.

Cependant, les serviteurs de Dieu doivent faire leurs devoirs et étudier TOUTE la Parole pour découvrir quelle signification Dieu donne Lui-même à Ses symboles. Voilà pourquoi la plupart des gens lisent l’Apocalypse en interprétant les symboles tout croche. Car ils ne se fient qu’à leur esprit humain. Or, ces symboles se discernent spirituellement, grâce au Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 16:13).

Quelqu’un qui ne sait pas ce qu’entend Dieu par « âme », dans toute la Bible, ne peut comprendre Apocalypse 6:9-11. Mais, à la lumière de Genèse 4:10 et de tous les passages traitant de l’âme, le passage d’Apocalypse 6:9-11 dévoile son mystère et devient clair.

Deuxième point à considérer avant de donner l’explication que Dieu offre du passage. Lorsque Jean a eu sa vision, il fut transporté en esprit dans un lieu OÙ LE TEMPS NE COMPTE PAS ! Dieu et Son trône ne sont pas soumis au passage du temps, l’Éternel en étant le Créateur ! Alors, pour Dieu tout est au présent. C’est d’ailleurs pour cela qu’Il Se nomme « Je Suis » ! C’est un élément fort important à garder en mémoire et valable dans toute la lecture de l’Apocalypse.

Nous pouvons maintenant étudier ce dont Jean a été témoin. Quand il vit les âmes des martyrs sous l’autel, le temps ne jouant pas, il a vu tous les martyrs qui, au fil des siècles, se faisaient torturer par leurs agresseurs pseudo-religieux. Les cris d’Abel lui parvinrent sans aucun doute en même temps que les millions de martyrs assassinés lors des débuts de l’Église et au cours de l’époque de l’Inquisition. Il y avait certainement aussi les saints martyrisés à notre époque, un peu partout dans le monde et dont les âmes, leur sang, crient à Dieu de les délivrer. Ils n’aimèrent pas leur vie au point de renier leur Dieu et acceptèrent la mort plutôt que devenir des renégats. Dieu connaissait leur cœur et leur a « donné à chacun des robes blanches », symboles de leur fidélité, indiquant qu’ils sont déjà assurés de faire partie de la 1ière Résurrection.

Tous leurs cris sont devant Lui, hors du temps, et pourraient sourdre ainsi pendant l’éternité, si Dieu le voulait. Leur sang crie ! Mais que leur dit Dieu ? « Il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps » ! Jean avait encore d’autres choses à voir, dont, entre autre, ce dernier martyre mondial, un assassinat à l’échelle planétaire ! « …jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet » leur dit Dieu.

Or, dans plusieurs passages des Psaumes et ailleurs, nous avons constaté que le repos de l’âme se trouve dans la fosse, dans la tombe ! Voyons des exemples de cela :

« Que ne suis-je mort dès la matrice ; que n’ai-je expiré aussitôt que je suis sorti du ventre de ma mère … Car maintenant je serais couché, je me reposerais, je dormirais ; il y aurait eu dès lors du repos pour moi » (Job 3:11, 13).

« Il dit ces choses, et puis il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais j’y vais pour l’éveiller. 12Et ses Disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort il sera guéri. 13Or Jésus avait dit cela de sa mort ; mais ils pensaient qu’il parlât du dormir du sommeil. 14Jésus leur dit donc alors ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11:11-14).

Jésus Lui-même a donné l’explication de Son symbole apocalyptique. Lazare se reposait dans la mort jusqu’à ce que Jésus le réveille par une résurrection. Ce qui veut dire qu’aux âmes que Jean a vues, il fut accordé de reposer dans la mort, là où « les morts ne savent rien … car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:5, 10).

Faisons donc une relecture du passage d’Apocalypse 6:9-11 afin de voir si notre connaissance de l’âme ne le rend pas plus clair :

« Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes [le sang, les êtres vivants] de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. 10Et elles criaient à haute voix [alors qu’on les torturait], disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang [notre âme] de ceux qui habitent sur la terre ? 11Et il leur fut donné à chacun des robes blanches [juste avant leur mort, comme preuve symbolique qu’ils avaient remporté la couronne], et il leur fut dit qu’ils se reposassent [de leurs tortures, dans la tombe] encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux [dans la dernière grande persécution], soit complet » (Apocalypse 6:9-11).

Jeté dans l’étang de feu

Un autre passage qui porte à confusion, quand on n’en fait qu’une lecture de surface et littérale, sans tenir compte du symbolisme et des explications qui se trouvent ailleurs dans les Écritures, est celui-ci :

« Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

On arrive trop rapidement à la conclusion que la bête et le faux prophète brûleront éternellement dans l’étang de feu et qu’ils possèdent donc une âme immortelle. Mais en étudiant ce verset, on arrive à une tout autre conclusion. Premièrement, il y a une erreur de traduction dans toutes les versions bibliques. Elle est justement due à la mauvaise compréhension de l’âme que les traducteurs traînaient probablement par devers eux. Dans le texte original, le verbe « est » n’y est pas ! Il est écrit : « …où la bête et le faux prophète… » Si nous voulons y mettre une forme du verbe « être », nous devons laisser tout le contexte de la Bible le mettre lui-même. Et, après une étude approfondie de l’âme, une seule conjugaison s’impose.

Regardons d’abord à qui est destiné l’étang de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche ; Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Ce sont Satan et ses démons qui doivent habiter l’étang de feu pour l’éternité et y être tourmentés afin d’avoir toujours sous les yeux l’état de destruction de leurs œuvres maudites ! La bête, le faux prophète et tous les méchants incorrigibles qui n’auront pas accepté le plan de salut de Dieu seront, lors de la deuxième mort, jetés dans cet étang de feu que sera devenu la vieille terre entière. Mais la bête, le faux prophète et les méchants incorrigibles n’auront pas été transformés en corps immortels, car c’est la promesse faite aux saints. Ils seront demeurés des êtres charnels, faits de matière corruptible, inflammable ! Ils brûleront instantanément et deviendront de la cendre sous nos pieds, puis leur mémoire sera oubliée et ils seront comme s’ils n’avaient jamais existé ! C’est ce que la Bible dit, que vous l’acceptiez ou non !

Alors, quelle conjugaison doit-on donner au verbe « être », dans les versions françaises de la Bible ? « « Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où ont été [ou encore où furent] la bête et le faux-prophète ; et ils [le diable et ses anges déchus] seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » C’est toute la révélation des Écritures qui donne la bonne conjugaison. Car l’âme de la bête et du faux prophète « mourra de mort », comme Dieu le dit dans Genèse 2:17, s’ils n’acceptent pas le salut de Jésus-Christ. C’est la deuxième mort !

« Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. Celui qui vaincra sera mis à couvert de la mort seconde » (Apocalypse 2:11).

« Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux » (Apocalypse 20:6).

« Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde » (Apocalypse 20:14).

« Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:8).

L’enfer

Avez-vous remarqué, dans Apocalypse 20:14, que la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ? Donc, l’enfer n’est pas l’étang de feu ! Il est jeté dedans ! Mais alors, qu’est-ce que l’enfer ? L’enfer n’est-il pas le lieu de tourments éternels ? Eeeeeeh non ! Entrons un instant dans l’univers de l’enfer, parce qu’il est étroitement relié au concept de « l’immortalité » de l’âme des méchants. Au verset 13 du même passage, nous lisons : « Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’enfer rendirent les morts qui étaient en eux ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres » Les morts sont en enfer, en ce moment-même, et depuis le début de l’humanité ! Les saints comme les païens ! Car l’enfer, c’est la tombe !

Essayons de débrouiller la confusion qui règne à cause des enseignements des faux apôtres de tous les âges, en ce qui concerne l’enfer. Le Nouveau Testament a été écrit en grec et, dans cette langue, il y a trois mots qui ont été traduits en français par « séjour des morts », « géhenne » (ou « étang de feu ») et « abîme ». Le mot grec hades signifie tout simplement « fosse » ou « tombe », c’est-à-dire, l’endroit où sont placés les morts, soit le séjour des morts. C’est de cet enfer dont nous parlons plus haut. Si les âmes allaient immédiatement dans l’étang de feu ou au ciel, après la mort, il eut été bien étrange de la part de Pierre de dire ceci :

« Car David n’est pas monté aux cieux » (Actes 2:34). Et…

« Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour » (Actes 2:29).

Or, Dieu avait dit de David : « …j’ai trouvé David fils de Jessé, un homme selon mon cœur, et qui fera toute ma volonté » (Actes 13:22). Pierre le savait certainement, et il savait aussi que « personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), comme il l’avait entendu de la bouche même de Jésus. Ainsi, l’âme de David était toujours dans la tombe, le hades, l’enfer, comme elle y est encore aujourd’hui, d’ailleurs. Ainsi que l’âme de tous les prophètes. Et de tous les saints martyrs. Ils se reposent dans la tombe jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons soit complet, lors du retour dans la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

Le deuxième mot grec désignant l’au-delà est tartaroo. Il ne se trouve que dans un seul passage de la Bible : « Car si Dieu n’a pas épargné les Anges qui ont péché, mais les ayant précipités dans l’abîme [tartaroo] chargés des chaînes d’obscurité, les a livrés pour être réservés au jugement… » (2 Pierre 2:4). Certaines versions bibliques provenant des textes corrompus d’Alexandrie rendent tartaroo par « le Tartare » ou bien par « l’enfer ». C’est une grossière erreur. Dans la mythologie grecque, le Tartare était la partie des « enfers » réservée à la punition des dieux rebelles. C’est l’expression que l’on retrouve, entre autres, dans la bible de Jérusalem et dans la Traduction du Nouveau Monde des Témoins de Jéhovah. C’est excellent pour tromper les gens ! Car si l’on croit que le Tartare est une partie de l’enfer, on dénature complètement l’enfer en question. Et la sauce tartare vire au vinaigre…

Ce que Dieu dit, en clair, c’est que, de l’abîme où les démons sont confinés (mais d’où ils sortent régulièrement pour tenter le monde), ils seront un jour jetés dans l’étang de feu qui est préparé à leur intention, étang où l’on jettera aussi l’enfer et la mort.

Le troisième mot grec, gehenna, désigne un lieu de châtiment que l’on a traduit par « géhenne » ou « étang de feu ». La géhenne, ou vallée de Hinnom, s’étendait juste aux portes de Jérusalem, à l’époque de notre Seigneur Jésus. C’était un endroit où les cendres, les déchets, les cadavres d’animaux et ceux des criminels étaient jetés pour être brûlés. Il s’agissait d’un dépotoir public d’où jaillissait, jour et nuit, un feu qui consumait tout ce qu’on y jetait.

Jésus et Ses disciples s’en servaient continuellement comme exemple dans leurs enseignements pour illustrer le feu qui consumerait entièrement, détruirait à jamais, anéantirait les pécheurs qui refuseraient mordicus de se repentir devant Dieu. Ce feu de la géhenne de Jérusalem signifie la même chose que l’étang de feu d’Apocalypse dans lequel seront jetés les rebelles incorrigibles à la fin des temps, lors de la troisième Résurrection. C’est le seul « enfer » que la Bible associe aux flammes et au feu. Nulle part, dans les Écritures, l’on ne rencontre la description de personnes se trouvant dans des salles remplies de tisons ardents et dont les corps sont torturés éternellement par un feu entretenu par les démons ! C’est absurde !

Cette version de l’enfer provient de La Divine Comédie de Dante Alighieri (1265-1321 après J.-C.) gracieusement adoptée par l’Église catholique pour soutirer des milliards de dollars à ceux qui voulaient acheter des indulgences pour raccourcir leurs vacances forcées dans la chaleur du four du purgatoire (invention d’Augustin – 345-430 après J.-C.). La peur alimentée par cette église dans le cœur de ses fidèles a beaucoup rapporté aux coffrets du Vatican, surtout grâce aux « pères de l’église » qui ont su si bien tordre les versets bibliques à leur guise, pour mieux enrichir leur secte.

La Parole ne dit jamais que les rebelles vivront dans l’étang de feu. Elle dit plutôt qu’ils Y MOURRONT ! « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. 15Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:14-15).

Dieu n’a pas abandonné l’homme à son raisonnement charnel et à ses propres idées sur ces questions. L’avertissement sévère qu’Il donne, par Son serviteur Jude, à ceux qui devaient revenir à « la foi qui a été une fois donnée aux Saints » (v. 4), contient un exemple parfait des effets éternels laissés par l’étang de feu.

« Et que Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines qui s’étaient abandonnées en la même manière que celles-ci, à l’impureté, et qui avaient couru après les péchés contre nature, ont été mises pour servir d’exemple, ayant reçu la punition du feu éternel » (Jude 7). Les villes de Sodome et Gomorrhe ont subi le châtiment divin sous forme d’un feu éternel. Mais est-ce que ces villes brûlent encore ? Évidemment non ! « Feu éternel » veut tout simplement dire que les effets en sont permanents et DÉFINITIFS ! Les incendies qui ont détruit ces deux cités se sont éteints d’eux-mêmes. À cause de la connaissance que nous possédons maintenant de la nature de l’âme et de la fonction des trois Résurrections, aucune équivoque n’est possible quant au sens à donner à cette Écriture. Tous ceux qui persistent à se rebeller contre Dieu, malgré l’offre du Saint-Esprit et/ou en dépit de la réception du Saint-Esprit, seront brûlés vifs dans une tempête de feu comme l’humanité n’en a jamais connue auparavant et n’en connaîtra plus. Ils seront dissous en un clin d’œil, comme un fétu de paille, et deviendront presque instantanément de la cendre sous nos pieds. Ce feu sera si intense qu’en y plongeant, ils n’auront pas le temps de ressentir de douleur. Ils seront donc détruits sans souffrance physique. Ça, c’est dans le Plan d’un Dieu parfaitement aimant !

La fumée de leur tourment

Cela nous amène naturellement à parler d’un autre verset qui a subi des torsions de la part de ceux qui veulent croire au châtiment d’une âme immortelle.

« Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles, et ceux-là n’auront nul repos ni jour ni nuit qui adorent la bête et son image, et quiconque prend la marque de son nom » (Apocalypse 14:11).

Plantons d’abord le contexte. La bête, c’est le système religieux babylonien qui existe depuis environ 4 000 ans sans discontinuer. En l’an 538, ce système s’est assis dans le Temple de Dieu — l’Église — en y affichant son image — le pape blanc. Plus tard, en l’an 1534, a surgi le faux prophète, Ignace de Loyola, premier Général Jésuite, titre auquel on accola le nom de Pape Noir, celui qui a toujours fait qu’on adorât la bête et son image, au moyen de toutes ses religions et de ses sectes secrètes. Ce pape noir est l’éminence grise qui ne tient ses ordres que de Satan seulement et directement. Le pape noir fait et défait les papes, les empereurs, les rois, les princes, les présidents et tous ceux qui détiennent un poste d’importance dans le système babylonien. Pour pouvoir adhérer à cette hiérarchie, il faut faire vœu d’adoration à Lucifer et prendre sa marque (il y a plusieurs possibilités : le IHS qui est le sigle des Jésuites, Vicarius Filii Dei qui est le titre du pape, l’étoile de David à six pointes qui est le sigle des Juifs sionistes, etc.).

Nous espérons pour toutes ces personnes qu’elles pourront changer, grâce à Dieu. Mais elles sont déjà bien près du péché impardonnable. Durant la période de la colère de Dieu, suivant le retour de Christ, croyez-moi qu’ils vont trouver le temps long. Ils sont à la tête de la Grande Babylone qui va subir sa cuisante défaite absolue et définitive. Pendant toute la durée de la colère de Dieu — dont on ne sait sur combien de temps elle va s’étendre — ils n’auront effectivement de repos ni jour, ni nuit.

Et la fumée de leurs tourments sera exactement comme les cris des martyrs que nous avons vus et expliqués dans Apocalypse 6:9-11, sauf que leurs tourments seront distribués EN DOUBLE RATION : « Rendez-lui ainsi qu’elle vous a fait, et payez-lui au double selon ses œuvres ; et dans la même coupe où elle vous a versé à boire, versez-lui-en au double » (Apocalypse 18:6). Ces tourments montent pour l’éternité en fumée symbolique jusqu’au Temple céleste de Dieu où le temps n’existe pas, rappelez-vous. Mais le Temple de Dieu ne voudra rien savoir de cette fumée-là. Cela veut dire que les cris des méchants durent depuis le début de l’humanité, depuis le crime de Caïn, et dureront jusqu’à ce que le dernier rebelle, bourré d’orgueil, ayant refusé que Jésus règne sur lui, soit anéanti pour de bon. Alors seulement cesseront les tourments et l’on n’entendra plus de pleurs et de grincements de dents dus à la rage orgueilleuse des insoumis.

Dieu ne peut rien faire de celui qui refuse Son joug, pourtant si léger comparé à celui de Satan. Donc, Il ne Lui reste qu’à acquiescer à la volonté du rebelle et à le détruire instantanément. C’est pour cette raison-là que Dieu a fait de l’homme une âme vivante en chair et en os physiques : afin qu’Il puisse le détruire au cas où il refuserait Son salut ! Il ne l’a pas créé immortel pour le voir souffrir atrocement et éternellement s’il est trop stupide et orgueilleux pour accepter de devenir humble devant son Créateur et Sauveur ! C’est de la logique la plus pure et en parfaite harmonie avec un Dieu qui irradie un amour infini.

Si Dieu a dit qu’on « ne nuira et on ne fera aucun dommage à personne dans toute la montagne de ma Sainteté ; parce que la terre aura été remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9), c’est-à-dire, dans Son futur Gouvernement éternel, à partir de la fin des temps, on voit mal comment cela pourrait se concilier avec un « enfer » plein d’âmes qui brûlent éternellement et dont les cris nous parviendraient à tout jamais !

Parfois, nous avons l’impression que certaines personnes croient notre Sauveur complètement illogique et inconséquent dans Sa Parole !

Hénoc

Prenons un autre exemple, celui d’Hénoc et Élie. Nombreux sont ceux qui croient qu’ils ne sont pas morts et que leur âme est au ciel — à moins qu’ils errent incognito sur terre depuis des millénaires ! Examinons les versets sur lesquels les « érudits » se fondent.

« Hénoc marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5:24).

« Par la foi Enoch fut enlevé pour ne point passer par la mort ; et il ne fut point trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé il a obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5).

(Remarque : Si l’orthographe du nom d’Hénoc diffère de l’Ancien au Nouveau Testament, il s’agit néanmoins du même personnage.)

Selon la méthode de la « lecture rapide » exercée par nos chers érudits, il semble, en effet qu’Hénoc ne soit pas mort. Or, cela vient en contradiction flagrante avec certaines autres Écritures très spécifiques : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), a dit Jésus. Dans Hébreux 9:27, nous voyons qu’« il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement. » De plus, si l’on continue notre lecture d’Hébreux 11, on arrive au verset 13 où Paul a écrit distinctement :

« Tous ceux-ci [Hénoc compris !] sont morts en la foi, sans avoir reçu les choses dont ils avaient eu les promesses… »

Alors comment expliquer cette apparente contradiction ? Tout simplement en comprenant le Plan de Dieu, en sachant qu’il y a deux sortes de mort et en connaissant les Résurrections et leurs étapes ! Cela compris, les versets mêmes que l’on cite et leur contexte nous donnent les réponses ! Reprenons le passage de la Genèse et élargissons le contexte :

« Et Hénoc, après qu’il eut engendré Méthuséla, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. 23Tout le temps donc qu’Hénoc vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. 24Hénoc marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5:22-24).

Nous voudrions attirer votre attention sur le verset 23. « Tout le temps donc qu’Hénoc vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. » Ce verset implique indubitablement que la durée de la vie d’Hénoc fut de 365 ans, ni plus ni moins ! Après quoi, il est mort ! Au verset suivant, il n’est nullement écrit qu’il a reçu une vie éternelle, il est écrit qu’il « ne parut plus », sous-entendant clairement qu’il disparut aux yeux des gens de son entourage. Pourquoi ? « …parce que Dieu le prit » ! Mais pourquoi Dieu le prit-il, alors ? Parce qu’ « Hénoc marcha avec Dieu » et que Dieu, voulant le protéger afin qu’il ne lui arrive pas ce qui était arrivé à Abel, choisit de le faire mourir Lui-même, probablement dans son sommeil.

« Mais, dans Hébreux 11:5, » nous direz-vous, « il est bien écrit qu’Hénoc n’est pas mort, non ? » C’est justement là où nous voulions vous amener, car ce passage contient toutes les réponses à nos questions, à condition de savoir le lire ! Étudions-le grâce à la nouvelle connaissance que nous venons d’acquérir au sujet de l’âme et de la mort.

« Par la foi Enoch fut enlevé pour ne point passer par la mort… » Si Paul dit, au verset 13, que tous ceux dont il vient de faire la liste sont morts, de quelle mort parle-t-il au verset 5 ? Tout simplement DE LA SECONDE MORT ! Et qu’est-ce qui nous fait croire qu’il s’agit de la seconde mort ? C’est la fin du verset qui éclaire tout le passage et nous démontre qu’il s’agissait bel et bien de la seconde mort : « car avant qu’il fût enlevé il a obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. »

Enoch (ou Hénoc) s’est converti et a marché avec Dieu pendant trois cents ans. Or, à son époque, les gens vivaient régulièrement de huit à neuf cents ans. L’expérience d’Abel nous montre qu’il y avait un risque à être converti à cette époque, la connaissance divine étant très limitée. Nous pouvons vivre des persécutions pendant quelques décennies, mais pendant quelques centenaires, c’est peut-être une autre histoire ! C’est long !

Dieu, connaissant le cœur des hommes, n’a pas voulu faire subir à Hénoc une trop longue attente et des persécutions inutiles qui auraient pu risquer d’amener notre cher patriarche à finir sa vie en reniant Dieu, commettre le seul péché qui ne se peut être pardonné et subir ainsi la seconde mort. Dieu eut un grand geste de miséricorde envers Hénoc. En saisissant cela, relisez le verset et vous verrez comme il devient facile à comprendre.

Élie

Exactement le même principe s’applique au cas d’Élie. Examinons le passage de son enlèvement :

« Quand ils eurent passé, Élie dit à Élisée : Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit : Que j’aie, je te prie, une double portion de ton esprit. 10Et Élie dit : Tu demandes une chose difficile. Si tu me vois enlever d’avec toi, il t’arrivera ainsi ; sinon, cela n’arrivera pas. 11Et comme ils continuaient leur chemin et s’entretenaient en marchant, voici, un char de feu, et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre. Et Élie monta aux cieux dans un tourbillon » (2 Rois 2 9:11).

Où est-il écrit que le prophète Élie est demeuré en vie depuis ce temps ? Il fut enlevé de devant la face d’Élisée, cela est clair. Mais rien ne nous indique qu’il n’est pas mort, sauf si l’on a des idées préconçues qui viennent tordre notre entendement et biaiser notre interprétation ! De quel cieux s’agit-il, ici ? Du trône de Dieu ? Bien sûr que non, parce que (reprenons tous en chœur) : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Donc, il s’agit évidemment du firmament, assez haut pour qu’il ne soit plus vu d’Élisée. Mais pourquoi Dieu a-t-Il fait cela ?

Il semblerait que l’Éternel voyait qu’Élie en avait assez fait, que son temps était terminé et qu’il fallait maintenant qu’Élisée prenne la relève. Mais le problème, c’est qu’Élisée, lui, ne se sentait pas prêt et collait aux basques d’Élie. Il ne voulait rien entendre de ce que son maître s’en aille. Lisez tous les versets précédant l’enlèvement d’Élie. Élisée ne veut pas quitter Élie et rabroue les fils des prophètes de Béthel, de Jéricho et sur le bord du Jourdain. Il dit même à Élie : « L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point » (v. 6). Alors Dieu a pris les grands moyens pour faire passer le bâton d’Élie à Élisée et prouver à ce dernier qu’Il était aussi avec lui. « Et il [Élisée] prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber de dessus lui ; il en frappa les eaux et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? Lui aussi il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa » (v. 14).

Bien que ce ne soit pas spécifié, nous pouvons croire sans risque que Dieu a fait avec Élie ce qu’il avait fait avec Moïse et qu’Il l’a enterré Lui-même en un endroit qu’Il est seul à connaître. C’est tout le contexte biblique qui nous le démontre.

Le bon larron

Voyons maintenant un dernier passage que l’on prend souvent comme prétexte pour affirmer que l’âme de celui qui est sauvé monte immédiatement au ciel au moment de sa mort. Il s’agit de la parole prononcée par notre Seigneur Jésus-Christ qui S’adresse au bon larron lorsque tous deux étaient sur la croix :

« Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:43).

Selon ce verset, soit que Jésus a fait un mensonge, soit que la compréhension générale des gens est faussée. La première hypothèse est impossible, car Jésus n’a jamais commis de péché. Il faut donc rechercher la fausseté du raisonnement des chrétiens en général. Car voyez-vous, Jésus a bel et bien dit au larron qu’il serait AVEC LUI au paradis la journée même ! Or, Jésus est mort pendant trois jours et trois nuits (bien comptés) et N’EST PAS MONTÉ AU CIEL pendant ce temps-là ! Lorsque Marie de Magdala se rendit au tombeau où avait été déposé le corps de Jésus, elle rencontra Celui-ci, dans Son corps ressuscité, et Il prit la peine de lui dire une phrase très révélatrice.

« Jésus lui dit : Marie ! Et elle s’étant retournée, lui dit : Rabboni ! c’est-à-dire, mon Maître ! 17Jésus lui dit : ne me touche point ; car je ne suis point encore monté vers mon Père… » (Jean 20:16-17).

Si Jésus n’était pas monté au ciel trois jours et trois nuits après avoir assuré au larron qu’il était sauvé et irait Le rejoindre dans Son Royaume, comment expliquer ce qu’Il lui a dit ? Le larron n’est quand même pas monté tout seul au ciel pour attendre que Jésus arrive trois jours plus tard, non ? Évidemment non. La solution est tout autre et très simple.

Imaginons que nous mourons nous-mêmes personnellement demain matin. Que se passe-t-il pour nous ? Aussitôt que nous fermerons les yeux, à notre mort, nous aurons l’impression de les ouvrir immédiatement, transformés « en un clin d’œil », revêtus d’un corps immortel fait de matière spirituelle, lors de la 1ière Résurrection. Et cela parce que la notion de temps n’existe plus pour les morts ! C’est aussi simple que cela. Quand Abraham va se réveiller à cette 1ière Résurrection, il n’aura aucunement l’impression d’être passé au travers de plusieurs millénaires de sommeil et de repos dans la tombe. Paul avait compris ce fait qui était devenu un acquis dans sa prédication.

« Nous avons donc toujours confiance ; et nous savons que logeant dans ce corps, nous sommes absents du Seigneur ; 7Car nous marchons par la foi, et non par la vue. 8Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être avec le Seigneur » (2 Corinthiens 5:6-8).

« Mais s’il m’est utile de vivre en la chair, et ce que je dois choisir, je n’en sais rien. 23Car je suis pressé des deux côtés : mon désir tendant bien à déloger, et à être avec Christ, ce qui m’est beaucoup meilleur ; 24Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure en la chair » (Philippiens 1:22-24).

Paul ne faisait aucunement allusion à la possibilité de monter au ciel. Il faut nous situer dans le contexte de ces deux passages pour mieux comprendre le propos de Paul. Ancien pharisien (Actes 23:6), il était continuellement harcelé par les pharisiens et les sadducéens, partout où il fondait une congrégation.

À cause de ses voyages à dos de chameau, à pied ou en bateau, Paul devait souvent friser l’épuisement total. Si on ajoute à cela le harcèlement des Juifs attachés à la Loi de Moïse, on peut dès lors s’imaginer facilement que, dans de telles conditions, Paul, parfois au bord du découragement, aurait mieux aimé mourir et se réveiller lors de l’avènement de Jésus « en un clin d’œil, en un instant ». Mais Paul savait aussi « que logeant dans ce corps [physique], nous sommes absents du Seigneur », car la chair et le sang (l’âme) ne peuvent pas hériter le Royaume, d’autant moins monter au ciel.

Voilà pourquoi Paul dit, au verset 8 : « 8Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être AVEC le Seigneur. » Il avait hâte, comme nous d’ailleurs, d’être revêtu d’un corps GLORIEUX qui le mènerait auprès du Seigneur, lors de Son avènement dans la gloire. Paul devait être au bout de ses ressources physiques quand il a dit : « mon désir tendant bien à déloger [de mon corps physique et mourant], et à être avec Christ [lors de Son avènement], ce qui m’est beaucoup meilleur. » Regardons ce qu’il ajoute au verset 24 : « Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure en la chair. »

Que peut-on voir, dans ces versets, pour indiquer que l’âme va au ciel ? D’abord, nous avons vu que l’âme est physique. « Car l’âme de la chair est dans le sang… » (Lévitique17:11). « …car le sang c’est l’âme… » (Deutéronome 12:23). Si l’âme est physique, comme nous l’avons amplement constaté, et que « la chair et le sang [l’âme] ne peuvent point hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50), comment pourrait-on monter au ciel ?

Revenons à notre larron converti. Ce que Jésus lui a simplement signifié, c’est qu’Il l’assurait immédiatement, (aujourd’hui) qu’il hériterait du Royaume de Dieu en Sa compagnie, lors de Sa 1ière Résurrection, celle des Élus de Dieu. Aussitôt que le larron aurait fermé les yeux, il aurait nettement l’impression qu’une fraction de seconde se serait passée avant de les ouvrir à nouveau (« en un clin d’œil, en un instant ») et de se retrouver dans le Royaume avec la multitude des autres convertis formant le Sacerdoce royal de Jésus-Christ.

Conclusion

Il y a probablement d’autres exemples que nous pourrions prendre, mais, si cela est nécessaire, ils feront l’objet d’un autre document.

Étrange que certaines gens, malgré l’avalanche de preuves bibliques démontrant la mortalité de l’âme, s’accrocheront quand même au concept de l’âme immortelle qui monte au ciel ou qui va en enfer. Pourquoi tiennent-ils tellement et aveuglément à ce mensonge manifeste ? Dieu a mis en l’homme le désir de l’éternité dans son cœur (Ecclésiaste 3:11). Il ne l’a pas mis dans son âme. Mais Satan a fait croire à l’humanité que c’était le cas. Et depuis, les gens tiennent à croire qu’ils sont immortels et que la vie éternelle ne peut leur échapper.

Croient-ils vraiment que le Christ est mort pour eux, pour qu’ils aient ACCÈS à la vie éternelle ? C’est peut-être là que réside le problème de ces gens. Dans leur cas, il est peut-être encore question d’un salut par les œuvres…

Il est triste de voir combien certains chrétiens ont encore l’esprit borné face aux Écritures, vis-à-vis les fausses doctrines qui leur ont été enseignées depuis des années et qu’ils n’oseraient jamais remettre en question. Beaucoup de pasteurs et de prêtres se servent de cette fausse doctrine d’une âme immortelle qui va brûler en enfer pour l’éternité, si leurs ouailles n’obéissent pas à leurs directives. C’est carrément un abus de pouvoir et cela dure depuis des siècles !

Nous espérons de tout cœur que nos lecteurs vont fouiller à fond dans les Écritures pour se rendre compte eux-mêmes du véritable Plan de Dieu et du procédé du salut. Que Dieu ouvre votre entendement et vous porte à écouter ce qu’Il a à dire dans Sa Parole.




D.131 – L’art de la fréquentation

 

Par Roch Richer

« Or l’Éternel Dieu avait dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui. »

(Genèse 2:18)

INTRODUCTION

Rien de plus légitime que de rechercher une personne avec qui partager sa vie, une personne que l’on aimera davantage que les autres, à qui l’on réservera des moments privilégiés exclusifs, avec laquelle l’on communiera en toute intimité ; une personne à qui l’on pourra confier sans crainte ses peines, ses peurs, ses joies, ses talents et ses biens. C’est ainsi que cela a été créé et c’est très bon.

Or, étant donné le nombre de psychologues, de psychiatres, d’intervenants et conseillers matrimoniaux de toutes sortes encombrant notre société dite « évoluée », nous serions portés à croire que les rapports dans un couple ne devraient plus receler de secrets et que les solutions aux problèmes devraient surgir rapidement. Mais, à constater l’état lamentable et catastrophique de la cellule familiale d’aujourd’hui, il y a de sérieuses questions à se poser.

Parce que les mariages se terminent de plus en plus par un divorce, les gens hésitent davantage à s’épouser et tendent plutôt à cohabiter, convaincus qu’une éventuelle séparation est quasi inévitable dans un avenir plus ou moins proche. « Tomber sur la bonne personne » est maintenant considéré comme un coup de dé aléatoire où les probabilités de succès sont minimes.

La vaste majorité des gens ne savent pas pourquoi l’homme et la femme existent ; ne savent pas pourquoi la sexualité existe — sauf si ce n’est dans un but de procréation (mais alors, pourquoi la jouissance sexuelle ?) — ; ne savent pas comment se fréquenter, apprendre à se connaître, etc. Finalement, l’on va d’échec en échec et la vie amoureuse est un désastre.

Dans votre vie personnelle, et si vous pensez à des exemples de gens de votre entourage, quelle est la situation ? Êtes-vous seul(e) et désespéré(e) ? Avez-vous de la difficulté à trouver un(e) partenaire de vie ? Si vous êtes avec quelqu’un, aimez-vous encore votre conjoint(e) ? L’avez-vous même jamais aimé(e) véritablement ? Y aurait-il une façon de trouver l’âme sœur avec qui il serait possible d’entrer en symbiose ?

Dieu a dit, dans Sa Parole : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance » (Osée 4:6). Or, la fréquentation est une science très importante au bonheur de la société. Sans cette connaissance, la cellule familiale est détruite ! Les jeunes gens, ne sachant pas comment reconnaître dans la foule la personne qui leur sera une aide précieuse et qu’ils pourront aider à leur tour pendant tout le reste de leur vie, ils ne sauront donc pas non plus comment fonder un foyer solide où régnera un amour profond ressenti l’un pour l’autre. Ainsi, de plus en plus de gens se méfient de la vie de couple et ne veulent plus s’engager avec une autre personne, échaudés qu’ils sont par les expériences plus ou moins traumatisantes qu’ils ont vécues (au Québec, 40 % des adultes sont célibataires).

Les agences de rencontre sont de plus en plus en vogue et l’on compte sur elles pour nous trouver un partenaire idéal, sans avoir à faire les efforts, ni à apprendre la façon de fréquenter. Il y en a de toutes les sortes, de ces agences : pour un « but sérieux », pour la sexualité seulement, pour hétérosexuels, pour homosexuels, pour lesbiennes, pour échange de couples, et je n’ose en dire plus. Et pourtant, le taux de séparation augmente ! Pourquoi ?

Laissez-moi vous dépeindre brièvement ce qu’une fréquentation faite avec science et art pourrait donner. Deux personnes se rencontrent et se découvrent une attirance mutuelle. Très simplement, elles arrivent éventuellement à confier à l’autre cette attirance et décident ensemble de se fréquenter. Elles s’entendent pour que leur but commun soit d’apprendre à se connaître l’un l’autre afin de déterminer, par la suite, si leurs caractéristiques font d’elles un couple compatible où fleurira un amour grandissant et profond. Éventuellement, après une fréquentation plus ou moins longue, elles s’apprécient toujours davantage l’une l’autre et l’amour qu’elles développent entre elles fait que leurs cœurs et leurs pensées commencent à se fondre ensemble. Une fois cette étape passée, elles s’entendent pour sceller leur union par une cérémonie et la consommation de leur union par l’acte sexuel.

Je tiens à préciser ici que, bien que le choix du mode d’engagement vers l’union soit propre à chaque couple, il est important de prendre cet engagement ferme avant la consommation de l’union par l’acte sexuel. Le fait de s’engager formellement, devant Dieu par une cérémonie ecclésiastique, de manière civile ou autrement, évacuera toute notion de fornication que le premier acte sexuel pourrait laisser sous-entendre chez le couple ou les membres de leur entourage. Si l’on s’épouse devant Dieu, n’oublions pas que l’on s’épouse également devant les hommes. C’est ainsi que le couple scelle donc son union et une merveilleuse symbiose s’installe.

Si d’aventure les deux personnes s’aperçoivent, en cours de fréquentation qu’au contraire, leurs caractères ne sont pas compatibles, elles sentiront graduellement s’estomper l’attirance physique sans en subir de dommage et deviendront de bons amis.

Il est facile de constater que la fréquentation précitée n’est pas très pratiquée et que la formation de couples vraiment compatibles est chose trop rare, de nos jours.

Les étapes d’une fréquentation

Allons-y en analysant d’abord les difficultés que rencontrent les gens en général. Ce que la plupart des personnes recherchent en tout premier lieu, c’est que « ça clique » au niveau physique. L’attirance physique est le déclencheur d’une éventuelle fréquentation. À cette première étape, il n’y a généralement pas de problème, à condition que la personne visée partage également cette attirance. Quoiqu’il faille peut-être se méfier des « coups de foudre », ceux-ci ne sont pas à éviter, car, si la suite de la procédure de fréquentation est menée intelligemment et le couple est vraiment bien assorti, de grandes bénédictions peuvent en résulter.

Mais c’est aussi à partir du niveau de l’attirance physique que peuvent débuter les problèmes. La majorité des gens interprètent mal cette attirance et la gèrent mal. Prenez soigneusement note que l’attirance physique n’est pas de l’amour ! Si un ou une ami(e) vient vous voir, tout excité(e), en vous confiant qu’il ou elle vient de connaître le coup de foudre de sa vie et qu’il ou elle est tombé(e) amoureux(se) par-dessus la tête en rencontrant la veille la plus charmante personne du monde, ayez donc l’amabilité de lui remettre les deux pieds sur terre en lui disant que ce qu’il ou elle ressent n’est pas de l’amour, mais une forte attirance physique. Celle-ci n’est pas encore de l’amour, mais elle se continuera dans l’amour.

Il n’y a qu’à parler un peu avec les gens pour s’apercevoir qu’une grande partie d’entre eux ne savent pas vraiment ce que c’est qu’aimer quelqu’un. Le constat est fort malheureux et il est à l’origine des divorces et des séparations de couples. Parce que, voyez-vous, c’est sur cette méprise que se fondera le semblant de fréquentation qui va s’en suivre.

Il y a une expression courante qui me fait toujours tiquer. Je vous le demande : comment peut-on « tomber en amour » ? On ne « tombe » pas en amour. L’amour grandit progressivement et élève plutôt que de faire tomber. Je ne puis pas dire que j’aime une personne avant que je ne la connaisse bien. Ce n’est pas en dedans de deux semaines — parfois moins — que je vais pouvoir dire que j’aime quelqu’un profondément. On peut être épris d’une personne, mais pouvoir l’aimer prend du temps. Or, pour s’engager sérieusement avec quelqu’un, il faut l’aimer profondément, sinon, ON DOIT laisser tomber. Il n’y a rien de pire que la solitude à deux. Quand aime-t-on profondément ? Lorsque, à nos yeux, la vie de l’autre devient plus précieuse que la nôtre et que nous sommes prêts à tous les efforts et les sacrifices à son égard.

Deux qualités principales manquent généralement aux personnes qui veulent fréquenter : la patience et la maîtrise de soi. De plus en plus de couples, sinon la grande majorité, vont commencer par « faire l’amour » dès les débuts de leur relation. Sans s’en rendre compte, ils transgressent une loi spirituelle qui avait été instituée pour leur protection. Prenant l’attirance physique pour de l’amour, et n’ayant ni la patience ni la conviction d’attendre avant de tisser des liens physiques, ces couples en formation renversent le processus de fréquentation et commencent par l’élément final qui aurait dû sceller leur union.

Or, quand des gens comme moi préconisent l’abstinence avant l’union, on nous qualifie de rétrogrades, de personnes non-évoluées qui nous embarrassons de vieux concepts religieux dépassés. Toutefois, jugez vous-mêmes du résultat de leur « évolution » ! Ce que ces gens nous lancent comme message, sans s’en rendre compte, c’est qu’elles sont ignorantes de la véritable fonction de la sexualité dans le couple. Elles n’en savent d’ailleurs pas l’origine. Si Dieu a créé la sexualité pour un usage marital, c’est qu’Il avait un dessein précis. Le sexe n’est pas une fin en soi, c’est un témoignage suprême de l’amour ayant préalablement grandi. Par l’acte sexuel, un couple se démontre, par le partage d’une intimité exclusive, l’amour que l’on se porte l’un à l’autre. L’amour vient donc AVANT le sexe et non à cause du sexe, ni après le sexe !

« Ne savez-vous pas que celui qui s’unit avec une prostituée, devient un même corps avec elle ? car deux, est-il dit, seront une même chair » (1 Corinthiens 6:16). C’est un avertissement sérieux que celui-là. D’où l’apôtre Paul tenait-il son information ? Il l’avait lue dans le livre de la Genèse, alors que Dieu avait déjà posé les paramètres du couple. « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et se joindra à sa femme, et ils seront une même chair » (Genèse 2:24). L’acte sexuel constitue, aux yeux de notre Créateur, le lien sacré qui unit un homme et une femme devenant ainsi une seule chair. Donc, l’acte sexuel ne peut s’effectuer au début d’une relation, car les deux personnes ne sont pas encore en mesure de savoir si elles prendront un jour la décision de s’unir pour la vie. Commencez-vous à comprendre que les fréquentations modernes sont bien éloignées des desseins de Dieu pour l’homme et la femme ?

Si un couple commence sa fréquentation par la relation sexuelle, il aura inévitablement des conséquences à subir. Nous allons expliquer lesquelles au fur et à mesure.

Dans la période de fréquentation, on pourrait établir trois étapes dont les gens ne prennent pas vraiment conscience. S’ils en étaient conscients, ils ne fréquenteraient sans doute pas de la même façon.

1. L’étape idyllique

C’est la période « lune de miel » où tout ce que fait l’autre personne est mignon comme tout ou bien drôle. L’attirance physique nous fait observer l’autre avec des lunettes roses où l’objectivité est souvent tassée dans le coin. A ce stade, il n’est pas facile de faire une bonne analyse des qualités et, surtout, des défauts de l’autre. Cependant, si les deux personnes sont déjà au courant de ces faits et ont à cœur de réussir leur fréquentation, elles feront un effort supplémentaire pour garder la tête froide et développer de la patience. C’est une période où la franchise est primordiale. Il est trop tentant d’essayer de camoufler nos défauts et de gonfler nos qualités, ce que font beaucoup de gens, afin de plaire à l’autre. C’est un des plus gros écueils à éviter. Mentir à propos de soi-même ne profitera à personne. Le mensonge nuit à l’apprentissage du caractère de l’autre et biaise la fréquentation. Si vous venez éventuellement à voir que vos caractères sont très compatibles, mentir n’aura servi qu’à ralentir et même à briser, inutilement dans certains cas, la relation que vous bâtissez ensemble. Ne tombez pas dans ce piège.

Les conséquences du mensonge sont incalculables. L’homme mentira souvent à sa compagne parce qu’il a honte de révéler une faiblesse. Tenant mordicus à conserver son aura de parfait gentilhomme ou de chevalier servant, il tentera de camoufler ce qui, pense-t-il, l’abaisserait immanquablement aux yeux de sa bien-aimée. Or, par son mensonge, il atteindra un résultat tout à fait différent. Pris dans la toile de ses mensonges, il ne saura pas tout cacher. Viendra un jour où la vérité poindra et éclatera au grand jour. C’est alors que le drame surviendra. Plutôt que de « comprendre » la faiblesse de son fiancé et développer de la compassion pour lui, elle aura le cœur déchiré du fait qu’elle a été trahie par l’être qu’elle chérit le plus. Ce n’est pas tant la faiblesse de l’homme qui la blessera, mais le mensonge qui lui prouve qu’il n’a pas assez confiance en elle. Toute sa confiance en lui sera détruite. Et une fois détruite, la confiance est presqu’impossible à rétablir. La jeune femme ne saura plus quand le jeune homme dit la vérité. Elle lui fermera donc son cœur et la relation se détériorera au point qu’il se peut qu’il y ait rupture irrémédiable. L’homme ne semble pas se rendre compte que c’est sa franchise qui plaît à sa bien-aimée. S’il lui signale, sans rien lui dissimuler, ce qu’il considère comme une faiblesse, elle lui sera reconnaissante de la confiance qu’il lui porte. Il y a bien sûr des faiblesses plus difficiles à accepter que d’autres et la femme pourra avoir des réticences, mais essayer de tout camoufler est bien pire.

Messieurs, sachez que les femmes un tant soit peu sérieuses et réalistes ne s’imaginent pas épouser un homme sans défaut. Elles-mêmes ne le sont pas et cela ne vous gêne pas. Le mensonge est sans doute le pire ennemi d’un couple. Que l’homme et la femme démontrent donc l’un envers l’autre la même franchise qu’ils exigent des autres. Il n’y a pas de mensonges « blancs ». Tous viennent du père du mensonge qui est Satan (Jean 8:44). Ne suivez surtout pas son exemple désastreux.

***

Lors de l’étape idyllique, les tics de l’autre nous apparaissent donc, soit mignons, soit inhabituels, mais jamais choquants. Rien ne nous énerve. Nous passons d’un émerveillement à l’autre et trop de gens, flottant sur un nuage, font carrément abstraction de toute défaillance caractérielle qui pourrait venir déranger l’image idyllique qu’ils se font de l’autre. Or la fréquentation est expressément destinée à la découverte des traits de caractères de l’un et de l’autre. À la base, et dès le tout début, la communication devrait être l’outil fondamental servant à l’étude de la personnalité de chacun. Dès le commencement, il faut poser des questions sur la manière de penser de l’autre concernant une foule de sujets. Il est évident que cela prend du temps. Il devrait donc être exclu de penser aménager avec l’autre après deux semaines de fréquentations… ! Cela tombe sous le sens ! Ce n’est pas lors de cette première étape que vous serez en mesure de juger si vos caractères sont compatibles. L’attrait qui éclot à ce stade est encore trop fragile et basé sur trop peu d’informations pour vous autoriser à prendre déjà une décision. Ce n’est pas à cette étape que les faiblesses ressortent. Le temps et les circonstances permettent aux différentes facettes de nos personnalités de se manifester dans leur contexte le plus révélateur. Vivez donc des expériences diverses.

Illustrons ce fait. Si une jeune femme commence à fréquenter un jeune homme qui a des propensions à la violence, elle ne pourra pas le découvrir à l’étape idyllique. Ce jeune homme n’osera jamais avouer qu’il peut se montrer violent (probablement qu’il ne se l’avouera pas à lui-même) et l’étape idyllique ne lui offre d’ailleurs aucune raison d’être violent. Il faudra donc passer à l’étape suivante — l’étape de l’observation — avant que ne ressorte ce problème potentiel très sérieux. La jeune femme devra parler avec les parents et amis qui connaissent le jeune homme depuis longtemps. Elle doit avoir la sagesse de se bien enquérir de réponses à ses questions. Trop de jeunes femmes se sont laissées embarquer dans une union sans savoir la violence qui habitait leur conjoint et en subissent ainsi d’horribles conséquences. Ceci n’est qu’un exemple. Il y a de nombreux problèmes potentiels qui doivent être discutés avant une union. Cela peut toucher la pornographie, l’alcoolisme, le jeu, la drogue ou tout autre problème qui peut devenir un véritable enfer à vivre. Je vous en prie, soyez prudents et patients ; ne précipitez pas les choses et ne brûlez pas les étapes. Ça en vaut vraiment la peine.

Revenons à l’acte sexuel. Nombreux sont ceux qui incorporent la pratique de la sexualité dès l’étape idyllique. J’ai d’ailleurs déjà entendu la comparaison que voici pour justifier ce que je considère comme une profonde marque d’impatience et de manque de maîtrise de soi. L’on me dit : « Tu sais, c’est comme lorsque tu veux acheter une voiture. Tu dois l’essayer avant ! » Alors, c’est ainsi qu’ils se justifient en croyant pouvoir faire l’amour pour savoir s’ils sont compatibles sexuellement. Comme si le sexe était le fondement de leur couple et l’assise sur laquelle bâtir un foyer. Et ils passent leurs soirées à « baiser » sans chercher à se connaître réellement. Cet exemple de l’achat de voiture est boiteux à plus d’un titre. Quand je veux acheter une voiture, je l’essaie pour en connaître les caractéristiques, pour voir si tous les instruments dont j’ai besoin sont en place et fonctionnels, pour savoir, en somme, si elle correspond à mes besoins. Je suis désolé, mais on ne fait pas l’amour à une voiture. L’exemple est dénaturé ! Ce n’est donc pas en faisant l’amour à un partenaire qu’on apprend à le connaître. Au contraire, c’est parce que l’on connaît le partenaire et que l’on apprécie profondément ce qu’il ou elle est que l’on en vient à lui faire l’amour, le moment venu, lors de l’union maritale.

Il y a une grave perte de temps et un important dérapage de la fréquentation dans le fait de commencer celle-ci en « baisant ». Je m’excuse d’employer ce terme, mais son côté péjoratif démontre tout l’irrespect que l’on porte à l’acte sexuel. Car, quand on « fait l’amour » à ce stade-ci, il n’y a pas d’amour encore ! Ce n’est pas par l’acte sexuel que l’on vient à aimer quelqu’un, c’est en apprivoisant son caractère, en découvrant ses goûts, ses habitudes, l’histoire de sa vie, ses peines, ses douleurs, ses peurs, ses aspirations, ses buts, tout ce qui fait la personne ! Ce n’est donc pas en « baisant » que l’on apprend ces choses.

Le fait de faire l’amour dès le début apporte toutes sortes de problèmes qui peuvent mener à une rupture rapide, alors qu’autrement, la rupture n’aurait pas eu lieu, car les caractères auraient pu être compatibles. Je vous donne un exemple. De nombreuses personnes ont honte de ce qu’elles considèrent, à tort ou à raison, leurs défauts corporels. Le fait de faire l’amour à un(e) inconnu(e) — ce que sont encore l’une pour l’autre les deux personnes qui débutent une fréquentation — peut créer un malaise, installer une crainte. « Est-ce que l’autre va m’aimer avec ce défaut corporel ? Risque-t-il de me rejeter ? » Malheureusement, parce que l’amour n’a pas encore eu le temps de naître et de grandir entre les deux personnes, il peut effectivement y avoir un rejet ou, à tout le moins, un froid qui s’établit. L’homme a certains critères de beauté qu’il ne semble pas pouvoir rencontrer chez cette femme-ci, ou vice-versa. L’un ou l’autre hésitera alors à continuer la fréquentation. Et, à mesure que la fréquentation se déroulera, la femme perdra de plus en plus son excitation et sa capacité à jouir, tandis que l’homme se centrera toujours davantage sur sa propre jouissance. Les deux se rendront mutuellement malheureux et une grande frustration en résultera.

Voilà déjà une raison fort valable de voir l’importance d’être patient et attendre à la fin de la fréquentation, c’est-à-dire, après l’étape de l’adaptation, pour consentir d’un commun accord à accomplir l’acte sexuel constituant l’aboutissement de la fréquentation et le scellé du contrat spirituel que l’on accepte de prendre pour la vie avec cet être chéri entre tous. Car, voyez-vous, les défauts corporels, qui auraient paru rebutants au début de la fréquentation, disparaissent à mesure que se développe le véritable amour qui va souder ces deux êtres en une seule chair. Les défauts corporels peuvent même s’avérer des éléments supplémentaires qui viennent nourrir l’amour, étant devenus des caractéristiques propres à celui ou celle que l’on a appris à chérir par-dessus toute autre personne.

Messieurs, votre taux de testostérone exige d’être bien géré. Si la pression vous semble trop forte, si vous croyez que vous n’aurez pas la patiente d’attendre et que vous désirez ardemment le corps de votre bien-aimée, sachez que vous courez au désastre. Attoucher votre bien-aimée au point où elle ne résistera plus à vos avances ne lui démontrera pas que vous l’aimez et ne désirez qu’elle. Les sentiments qu’elle ressentira sont loin de ceux que vous recherchez. Dans son for intérieur, la jeune femme se sentira méprisée. Sachant que Dieu exige la continence avant le mariage, elle escomptera que vous la respectiez assez pour contenir votre ardeur. C’est cette continence qui lui prouvera votre amour et votre respect, non seulement envers elle, mais aussi et surtout envers Dieu qui a fait l’homme et la femme. La femme ne juge pas de l’amour d’un homme par sa performance sexuelle. Elle le juge par le degré de sacrifice qu’il est prêt à consentir pour lui donner respect. C’est ce qui forcera son respect à elle avant tout. De plus, en pratiquant l’abstinence, vous prouverez à votre bien-aimée que vous êtes homme d’honneur et de fidélité et que vous ne serez pas de ceux qui sont prêts à « sauter la clôture » à la moindre contrariété de votre appétit sexuel. La continence, vu sous le bon angle, n’engendre pas la frustration, Au contraire, elle développe, par l’anticipation qu’elle crée, l’amour que vous portez à votre bien-aimée.

***

Beaucoup trop souvent, c’est avec cette étape que se terminera la fréquentation. Le couple, trop impatient, ou ignorant qu’il existe d’autres étapes, se met en ménage et ne viendra vraiment à se connaître que par la suite. Chacun commence alors à voir l’autre sous son vrai jour et peut faire de très désagréables découvertes. Il est alors bien tard pour remédier aux problèmes. À quoi est due cette procédure précipitée ? En partie de l’éducation que les personnes ont ou n’ont pas reçue. Cependant, je voudrais m’attarder un peu sur un élément de la société qui se veut extrêmement nuisible à plusieurs points de vue, mais dont les gens ne reconnaissent pas le côté profondément pernicieux. Il s’agit des films romantiques, sous forme de drame ou de comédie, que nous concoctent les bonzes d’Hollywood ou d’ailleurs. Une écrasante majorité des scénarios écrits pour ces films présentent des « histoires d’amour » où le processus de fréquentation s’arrête à la première étape. La promotion du « coup de foudre » comme étant le gage d’un amour éternel dénature complètement la vision qu’un couple devrait avoir d’une fréquentation intelligemment planifiée.

Pendant que je rédigeais cet article, j’ai eu la « chance » de visionner en salle le film Intolérable cruauté, mettant en vedette George Clooney et Catherina Zeta-Jones. Je crois qu’il vaut la peine de voir ce film pour saisir le propos de cet article. On aurait pu sous-titrer cette production de la manière suivante : Comment s’engager dans une relation problématique ou Lancez-vous tête baissée dans l’inconnu. Les deux personnages principaux sont des êtres à l’esprit tordu et corrompu comme je suppose qu’on doit en rencontrer à Hollywood. Ils ont immédiatement le coup de foudre à leur première rencontre et l’homme se lance à la conquête de cette « âme sœur ». À mesure que se déroule l’histoire, le spectateur perspicace verra que les deux protagonistes deviennent profondément épris l’un de l’autre et croient sérieusement qu’il s’agit d’amour. Or, ils n’apprennent pas à se connaître vraiment. Preuve en est que l’homme, un avocat averti, se fait royalement flouer par la belle ! Après quoi, tellement attiré physiquement par elle, il lui pardonne et les deux se précipitent amoureusement chez le premier célébrant venu pour contracter un mariage qui n’a pas beaucoup de chance de durer. Pourtant, cela fait rêver les jeunes gens qui assistent béatement à la scène.

Comment voulez-vous que, par la présentation de telles productions, les gens soient éduqués à la bonne façon de fréquenter quelqu’un de moralement compatible ? Les plus belles « histoires d’amour » cinématographiques représentent l’amour sous un visage faux. On y retrouve les plus beaux exemples du mélange que l’on fait entre l’attirance physique et l’amour. S’il vous plaît, ne vous y trompez pas. Vous ne pourrez trouver la bonne manière de fréquenter un futur conjoint dans les films.

2. L’étape de l’observation

La première étape ne devrait pas s’étirer sur trop longtemps si le couple comprend bien le processus de fréquentation. Les deux personnes savent qu’il leur faut s’affairer à se connaître mutuellement. C’est l’étape la plus importante parce que c’est dans celle-ci que le couple apprend à reconnaître les faiblesses et les défauts, ainsi que les forces et les talents de l’autre. C’est ce à quoi ils devront être confrontés pour le reste de leur vie commune. Il est donc de prime importance que chacun sache s’il peut composer avec ces travers et ces qualités afin de pouvoir aider l’autre dans son cheminement vers l’amélioration et l’épanouissement.

Rendus à ce stade, les deux personnes chercheront à questionner adéquatement les personnes de l’entourage de l’autre : parents, frères et sœurs, amis proches de longue date, etc. La franchise et la discrétion sont de mise afin de garder le respect de l’autre, car n’oublions pas que la décision n’est pas prise de faire sa vie avec la personne fréquentée. À mesure que cette étape se déroule et que s’approfondit la connaissance de l’autre, l’amour véritable naît ou, au contraire, l’attrait s’estompe. C’est à ce stade que se situe la croisée des chemins. Si le couple, en toute honnêteté, constate que la personnalité de chacun ne s’avère pas compatible avec l’autre, il faut avoir la franchise de le communiquer sans faux-fuyant. Dans bien des cas, un des deux le découvrira avant l’autre. Ce peut donc être un moment difficile, car celui ou celle qui sera le plus épris(e) ne verra peut-être pas les faits du même œil, ses lunettes étant encore teintées du rose de la première étape. Ne commettez pas l’erreur de vouloir faire abstraction des défauts de l’autre en croyant que cela va changer dans l’union. On ne change pas l’autre. Chaque personne doit changer volontairement.

Combien de jeunes femmes, pour reprendre l’exemple de la violence, étaient si éprises de leur homme qu’elles décidaient, sachant celui-ci potentiellement violent, de continuer et de contracter l’union en s’imaginant qu’elles sauraient bien comment l’amener à être doux en permanence ? Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible à l’homme de changer. Mais il faut que cela vienne de lui-même, après que la chose ait été discutée en profondeur. Or, si l’homme, ou n’importe lequel des deux qui possède une tare posant de graves problèmes au couple, ne consent pas à en discuter et apporter les correctifs sérieux nécessaires AVANT la prise de décision menant à l’union, la vie de couple sera très mal entamée et risque de s’autodétruire en un temps relativement court, entraînant des peines et des douleurs au passage.

Il y a certains défauts qu’il ne faut pas traîner dans l’union d’un couple. Une personne esclave de l’alcoolisme, par exemple, ne devrait pas songer à fréquenter, car personne ne devrait avoir à subir les conséquences qu’entraîne l’alcoolisme. Cela est vrai de plusieurs défauts qui engendrent des difficultés réelles dans la vie de couple. Il faut un tempérament spécialement trempé pour avoir la capacité de passer par-dessus ce genre de défauts et vivre malgré tout une union équilibrée. Peu de personnes y arrivent. Nous n’avons pas tous la fibre du missionnaire. Un autre exemple de plus en plus courant est la pornographie, surtout depuis qu’Internet existe. Il y a de plus en plus de gens des deux sexes qui consomment ce médium déviant et ce, à un âge parfois étonnamment jeune. La personne qui s’adonne à cette perversion ne se rend pas compte du mal qu’elle se fait ainsi qu’à son futur conjoint ou sa future conjointe. Dans son cerveau se déforme la saine pensée sexuelle et celle-ci devient tordue par l’imagerie trompeuse de la pornographie. L’inévitable jeu des comparaisons ne peut que nuire à un couple en formation. Il est essentiel que toute personne prise de ce mal s’en débarrasse avant de songer fréquenter quelqu’un de l’autre sexe.

***

Il est donc évident que l’étape de l’observation est essentielle pour déterminer la formation d’une union entre un homme et une femme. Vous saurez si vous aimez véritablement l’autre si ses défauts ne viennent en rien déranger vos sentiments à son égard, et cela en toute objectivité. Sachant qu’il est utopique d’espérer épouser une personne parfaite, attendez-vous donc à ce que l’autre ait des travers plus ou moins marqués, plus ou moins nuisibles. À vous, alors, de savoir si ces travers vous embêtent assez pour hésiter à continuer ou si, au contraire, même ces travers viennent ajouter à l’amour qui grandit entre vous deux.

Voilà pourquoi tous ne sont pas faits pour aller ensemble. Quelqu’un aura des défauts qui dérangent certaines personnes, mais pas vous. Telle imperfection irrite les autres, mais n’apparaît pas prioritaire à vos yeux. Vous aussi avez des défauts et vous voulez rencontrer une personne qui sera compréhensive à votre égard et démontrera de l’empathie. Tendons à ressembler à l’image de Jésus-Christ. Celui-ci, en théorie, aurait pu épouser n’importe quelle femme, car Il avait la capacité de comprendre toutes les faiblesses et de S’adapter à tous les caractères. Certes, nous sommes bien loin de Sa perfection, mais nous pouvons développer notre capacité de compréhension afin de nous adapter plus facilement à l’être que nous fréquenterons.

À ce stade de la fréquentation, les tics et les habitudes de l’autre cessent de prendre une teinte rosée. Alors, soit que certains commencent à vous énerver, soit que vous ne les remarquez plus. Prenez en considération ces indices, car ils peuvent être un facteur déterminant dans le choix de la décision qui devra être prise un jour. Si, dans la façon de faire de l’autre, il y a de ces petites choses qui vous irritent vraiment et qu’elles commencent à surgir en quantité, n’y soyez pas aveugles et parlez-en sans attendre. Le degré d’amour que vous êtes à développer fera peut-être en sorte que l’autre voudra bien se départir de ces tics qui vous énervent ou, au contraire, vous vous en amuserez et vous pourrez décider de passer par-dessus et vous y habituer. Mais si l’autre chérit ses habitudes, considérant que vous en faites tout un plat et qu’il ou elle ne voit pas la nécessité de changer, ce peut être un indice d’incompatibilité. Tout en mettant de l’eau dans votre vin, vous n’êtes pas obligé d’endurer toute votre vie des façons d’agir qui vous hérisseront immanquablement.

N’oublions pas que la vie de couple a été fondamentalement planifiée pour que deux personnes évoluent ensemble dans la même direction, se supportant l’un l’autre avec amour et compassion. C’est de cette façon que l’homme et la femme deviennent une seule chair. Il va sans dire que c’est l’étape où doit s’installer une communication efficace entre les deux. Si la communication se fait difficilement, cela devrait vous être un signal d’alarme ! Les différents se règlent par une communication franche. Elle vous permet d’aller au fond du problème à résoudre. Si vous ne vous rejoignez pas, que vous n’arrivez pas à comprendre la façon de penser de l’autre et que vous éprouvez des difficultés à faire clairement passer vos idées, il est temps de vous poser des questions sérieuses quant à savoir si la vie de couple entre cette personne et vous sera viable. Il est pénible d’imaginer passer sa vie avec quelqu’un qui ne nous comprend pas et que nous ne comprenons pas.

Un autre élément à étudier lors de l’étape de l’observation, c’est la compatibilité des goûts. Il est à souhaiter que vous pourrez partager de nombreuses activités ensemble, que vous aimerez bon nombre de choses communes. Un sportif qui voudra s’unir à une pantouflarde trouvera peut-être le temps long quelquefois et vice versa. Une intellectuelle diplômée et cultivée qui fréquente un homme pratique et sans grande scolarité parce qu’il déteste lire, s’aventure peut-être en terrain dangereux. Il est préférable de ne pas avoir trop de goûts en opposition. Plus vous partagerez de goûts, mieux ce sera.

Maintenant, à ceux qui s’inquiètent des « goûts sexuels » de l’autre et qui voudraient en tirer prétexte pour tester ses habitudes sexuelles, arrêtez de vous faire du souci. La compatibilité sexuelle est directement proportionnelle à l’amour véritable qui grandit pendant la fréquentation. L’amour conditionne la vie sexuelle. Les incompatibilités sexuelles ne proviennent pas de là. Deux personnes qui s’aiment vraiment et sont parfaitement compatibles s’harmoniseront facilement au niveau sexuel pendant leur union et durant tout le reste de leur vie. Je sais que plusieurs sexologues ne seront sans doute pas d’accord avec cette affirmation, mais (ceci dit en toute humilité) je ne suis pas responsable de leur ignorance. Certains d’entre eux conseillent très mal leurs patients et les mènent à la catastrophe sans s’en rendre compte. Soyez plus prudents. Soyez patients. Vous en récolterez des dividendes insoupçonnés et fort enrichissants. Ne perdez pas de vue que l’acte sexuel est l’aboutissement de l’amour qui a grandi pendant votre fréquentation. Il ne devrait pas être un critère de compatibilité.

Cependant, il peut arriver des cas où des anomalies biologiques plus ou moins importantes viendront compliquer l’acte sexuel. Cela arrive exceptionnellement. Il s’agira alors à ce couple de bien mettre son amour mutuel en perspective et de se servir de moyens dérivés pour démontrer cet amour. L’acte sexuel ne demeure qu’un outil, merveilleux certes, mais un outil servant à démontrer son amour pour l’autre. Il y a toutes sortes d’autres moyens. Faites marcher votre imagination et votre ingéniosité. Cela ne devrait donc pas être un prétexte à vouloir « essayer » l’acte sexuel avant l’union formelle. Comme cela ne devrait pas non plus être une raison de divorce ou de séparation.

Donc, cette étape de l’observation étant la plus longue, elle devrait s’étendre sur plusieurs mois, même un an ou plus si cela s’avère nécessaire. Connaître une personne demande du temps, de longues conversations, l’observation de l’autre dans les circonstances les plus variées, même, si possible, le vécu d’épreuves afin de voir comment les deux réagissent face à ces événements. Ne soyez pas pressés en attendant que l’évidence vous montre le chemin à suivre.

3. L’étape de l’adaptation

Nous voici à la dernière étape de la fréquentation, celle où il est devenu clair pour les deux personnes qu’elles ont un fond de compatibilité pouvant leur permettre de démarrer sans crainte un foyer solide. L’amour véritable s’est installé entre les deux, car ils ont appris à se connaître selon l’art de la fréquentation. Ce stade-ci ne devrait donc être vécu que par le couple compatible. Ceux qui ne sont pas faits pour aller ensemble devraient avoir eu la sagesse de cesser la fréquentation auparavant.

Cette étape est celle où les deux caractères vont commencer à s’adapter, à se superposer, à se fondre ensemble. Non seulement nous sommes-nous habitués aux tics et aux habitudes de l’autre, mais nous allons nous apercevoir que nous en avons adoptés certains, plus ou moins consciemment. Les défauts de l’autre, ses défaillances, ses faiblesses nous attirent plus de compassion et de compréhension que de reproches. Nous n’avons pas de difficulté à nous montrer patients. Une profonde intimité et une grande complicité font que nous sommes devenus, l’un pour l’autre, le ou la meilleur(e) ami(e) et le ou la confident(e) par excellence. L’autre est devenu la personne qui nous connaît le plus au monde, car il y a des choses que nous allons confier à cette personne que nous n’aurions même pas osé dire à nos parents. Notre âme est mise à nu devant elle et elle ne nous rejette pas, bien au contraire.

Il est donc temps de prendre la décision de vivre ensemble et planifier la création d’un nouveau foyer, nid d’amour où nous allons vivre des moments privilégiés que trop de couples rapidement bâclés n’auront jamais le loisir de vivre. Toutefois, lors de cette étape, il y a un ennemi qui se cache et qu’il faut débusquer. Comme le dit un adage, « la familiarité engendre le mépris ». Le danger réside dans le fait de prendre l’autre pour acquis et vouloir enlever les gants blancs que nous avions si épais et si veloutés lors des deux premières étapes. Si ce danger n’est pas soigneusement écarté durant le stade de l’adaptation, il risque de perdurer pendant la vie conjugale et c’est un écueil dont même les couples les mieux assortis ne sont pas à l’abri.

La notion de respect doit être fermement établie et fondée sur l’amour mutuel. Ces deux éléments sont indissociables pour passer au travers des vicissitudes de la vie, main dans la main, et en sortir grandis. Votre futur(e) conjoint(e) doit absolument être la personne que vous respectez le plus au monde. Il n’y a rien de plus douloureux que de se voir méprisé par l’être que nous chérissons plus que tout autre. Le mépris tue l’amour ! Cela paraît sans doute évident dit de cette manière si précise, mais le mépris et l’irrespect se présentent de façon bien sournoise. Il faut vouloir en prendre conscience pour les détecter et les éviter. Parlez ensemble de ce danger le plus tôt possible.

Cela étant compris des deux personnes, commencez à délaisser le « je » et le « tu » et employez le « nous », car n’oubliez pas que vous êtes appelés à ne former qu’une seule chair, c’est-à-dire, un seul être, avec une seule pensée commune, avec un seul cœur. Ne croyez pas que ce soit si utopique et inatteignable. Il y a des couples qui, au moment où vous lisez cet article, vivent effectivement cette symbiose. Rien ne devrait empêcher que vous viviez, à votre tour, ce privilège.

L’étape de l’adaptation n’a pas besoin d’être très longue. Elle sera en proportion du degré de préparation que vous voudrez mettre à planifier votre union. Je dirais même qu’il ne faut pas trop tarder, car, pour ceux qui auront eu la force de caractère d’attendre jusqu’à la fin avant d’avoir une relation sexuelle, une trop longue attente deviendra une tentation inutile.

N’attendez pas non plus d’être millionnaires avant de vous mettre en ménage. Lorsque l’amour véritable et le respect sont bien ancrés dans votre couple, il est plus facile de faire face aux aléas et aux contraintes de la vie courante. Allez-y selon vos moyens et travaillez ensemble à bâtir votre foyer. Lorsque règne l’amour vrai, il est peu d’obstacles qui se montrent infranchissables au couple. C’est pendant ce stade de l’adaptation que vous devez planifier ensemble l’orientation que prendra votre ménage.

L’adoption

Cette étape-ci ne fait pas partie de la fréquentation en tant que telle, mais c’est le moment charnière qui nous fait quitter la fréquentation pour entrer de plein pied dans la vie de couple. C’est, en quelque sorte, la transition entre la fréquentation et l’union. Les deux personnes prennent l’engagement formel et solennel de se vouer, devant Dieu, au bien-être de l’autre durant le reste de leur vie. Cela devrait culminer avec la relation sexuelle qui vient sceller l’union du couple.

À partir de ce moment, le couple sérieux se fera un point d’honneur et d’amour de demeurer fidèle l’un envers l’autre et de veiller à la satisfaction du bonheur de l’autre. Cette vision, bien assimilée, bannit l’égoïsme qui n’a pas sa raison d’être dans le couple.

Conclusion

Je ne prétends pas avoir écrit une étude exhaustive de l’art de la fréquentation, mais j’ai tenté de vous en brosser un tableau succinct répondant aux besoins des personnes qui recherchent un guide de conduite à emprunter pour entamer une fréquentation qui soit planifiée de façon intelligente. Les détails vous appartiennent et vous serez juges de chacun de vos cas particuliers. Ce que je vous souhaite, c’est que vous puissiez rencontrer la personne de vos rêves, que vous sachiez débuter une relation avec elle selon l’art de la fréquentation et que vous arriviez à commencer une vie de couple qui vous soit des plus enrichissantes.

Je voudrais vous laisser, cependant, sur le conseil suivant. Qu’à chaque étape de votre fréquentation, et avant même de rencontrer la personne souhaitée, vous soyez prêts à vous confier à Celui qui connaît déjà, et depuis toujours, cette personne de rêve. Laissez-vous guider par Dieu qui peut vous éviter les écueils, vous conduire et vous inspirer. De cette manière, il sera difficile de rater votre coup et vous vivrez une des plus grandes bénédictions que Dieu ait planifiées pour l’être humain.




D.130 – Babylone la grande – Partie 4 (À venir)

 

Partie 4

Le dernier Empire de ce monde

Par : Joseph Sakala

(En révision)




D.129 – Babylone la Grande – Partie 3 (À venir)

 

Partie 3

NOUVEL ORDRE MONDIAL :

Babylone, d’hier à aujourd’hui

Par : Joseph Sakala

 Révision à Venir




D.128 – Babylone la Grande – Partie 2

 

Partie 2

Splendeurs et misères de Babylone

Par : Joseph Sakala

Babylone se lève

Après l’intervention directe de Dieu lors de la construction de la Tour à Babel, certains seraient portés à croire que cela mettait fin à tout projet futur visant à reprendre ce que Satan avait si bien inspiré à l’humanité de faire. Pas du tout ! Plusieurs siècles plus tard, Satan a commencé à mettre en place une deuxième tentative de domination par un gouvernement mondial inspiré par lui-même. Son homme rossignol fut un Amorite du nom d’Hammourabi, qui est devenu le sixième roi de la première dynastie de Babylone. Ce roi a régné sur Babylone de 1792 à 1750 av. J.-C., donc plus de mille ans avant Nébucadnetsar qui fut le plus puissant des rois de cette dynastie.

Hammourabi était un contemporain de Jacob et de son fils bien connu, Joseph. Durant son règne, le plus grand rêve d’Hammourabi fut de réunir toute la région de la Mésopotamie sous un seul règne. Pour réussir un tel projet, ce roi se devait de contrôler l’Euphrate. Il a fait la guerre à plusieurs rois avoisinants avant de contrôler finalement toute cette région. Hammourabi a consacré beaucoup de temps à des projets de construction, ainsi qu’à créer plusieurs lois internes afin de mieux diriger son royaume. Le commerce était très florissant, lors de son règne, surtout celui des épices exotiques.

Ce roi est bien connu pour son fameux Code d’Hammourabi, une collection de lois fondées sur des ordonnances des Akkadiens et des Sumériens, réunies ensemble sous forme de code et préservées jusqu’à ce jour. Ce code fut inscrit sur une stèle noire polie, sur le bas relief de laquelle on peut voir Hammourabi recevant les lois du dieu soleil Shamash. Cette stèle de 2,25 mètres de hauteur, contient 4 000 lignes d’inscriptions cunéiformes akkadiennes renfermant près de 300 provisions légales. Ce qui rendait ce Code unique, c’est qu’il recouvrait plusieurs éléments de la vie, comme le commerce, le crime, l’agriculture et la famille. Il était plus compréhensible et plus détaillé que tout ce que les civilisations précédentes avaient tenté de produire. Sa loi primordiale était que « le puissant ne doit pas opprimer le faible ».

Durant le 12e siècle av. J.-C., cette stèle fut emportée à Suse par les Élamites. Elle y demeura jusqu’en 1902 après J.-C., quand elle fut découverte par l’archéologue Jean-Vincent Schell qui l’a fait déménager en France. Elle est maintenant exposée au Louvre de Paris. Durant son règne d’un peu plus de 40 ans, Hammourabi a fondé un empire tellement attrayant en Mésopotamie, qu’il  est devenu le fondement de la civilisation babylonienne qui allait se poursuivre pendant au-delà de 1 000 années après son décès. De nos jours, il reste très peu du royaume babylonien d’Hammourabi. La Babylone visible aux touristes, aujourd’hui, est celle qui fut construite par Nébucadnetsar et qui, durant son règne, fut la plus grande et la plus impressionnante ville du monde ancien.

La guerre était devenue chose commune dans le berceau de la civilisation, et la Mésopotamie devint la scène de plusieurs batailles durant les siècles qui ont suivi cette tentative de construire la Tour à Babel. Connue maintenant dans l’histoire comme Babylone, la ville fut bâtie initialement sur les rives de l’Euphrate. Durant son histoire bouleversante, Babylone fut attaquée et détruite plusieurs fois, mais chaque fois elle renaissait de ses cendres, pour devenir plus belle et plus puissante. Du temps d’Hammourabi, les Babyloniens contrôlaient un empire qui s’étendait du Golfe Persique jusqu’à l’embouchure du Tigre. Dans les années 1500 av. J.-C., la dynastie tomba aux mains de ses ennemis et la puissance magistrale de Babylone déclina. Pour un temps, d’autres nations contrôlèrent la Mésopotamie et l’influence babylonienne fut réduite à un rôle complémentaire.

Mais en 612 av. J.-C., Ninive, capitale de l’Assyrie, fut conquise par une puissante alliance formée de Babyloniens et de Mèdes. À peine sept ans plus tard, les Babyloniens, aussi connus à cette époque sous le nom de Chaldéens, écrasèrent l’armée égyptienne du pharaon Néchao, à Karkemish. Encore une fois, Babylone est devenue la puissance dominante de la région, dirigée cette fois par Nébucadnetsar. Ce roi brillant et ambitieux avait planifié un programme de construction très élaboré, incluant des palais, des temples et l’eau fraîche alimentée directement par l’Euphrate pour sa ville capitale. Sous son règne, Babylone est devenue la ville la plus impressionnante de son temps — la plus grande cité du monde.

L’historien grec Hérodote avait déclaré qu’elle dépassait en splendeur toutes les autres villes connues de son temps. Sa population était estimée à au-delà de 200 000 habitants. Babylone était protégée par des fortifications immenses. Elle fut la ville la mieux protégée des temps anciens. Elle était entourée de deux murailles impossibles à escalader par ses ennemis, avec une centaine de portes de bronze incrustées dans la muraille, et surmontées de tours de garde. Ce roi a aussi entrepris un vaste programme de reconstruction, si élaboré qu’on n’avait jamais vu chose pareille en Mésopotamie. Au centre de la ville fut érigé le Temple de Mardouk, chef des dieux babyloniens. Un peu au nord était la Ziggourat, ou la « maison qui est le fondement du ciel et de la terre ». La tour de sept étages était surmontée d’un temple en brique glacée et émaillée de couleur bleue.

En partant du temple, le Chemin de la Procession se dirigeait au nord vers la Porte d’Ishtar. Cette porte spectaculaire était ornée de Bœufs Magiques et de Dragons Moulés en relief dans cette brique de céramique bleue. L’avenue, avec ses murs décorés de Lions Émaillés, se poursuivait au-delà de la Porte d’Ishtar, vers le nord, jusqu’au temple et vers l’extérieur de la muraille infranchissable. Le palais immense de Nébucadnetsar, appelé le Palais du Midi, était situé entre le Chemin de la Procession, à l’est, et une citadelle à muraille épaisse, à l’ouest. Le palais avait cinq grandes cours et la salle du trône du roi était située au sud de la cour centrale. Selon la tradition, cette salle du trône aurait été le site du dernier festinBelshatsar aurait vu une main écrire sur le mur, annonçant la fin de CE royaume babylonien.

Toujours selon la tradition, cette salle aurait aussi été l’endroit où Alexandre le Grand serait décédé. L’histoire grecque nous décrit les fameux Jardins Suspendus de Babylone comme étant une des Sept Merveilles du Monde Ancien. Il est extrêmement intéressant de découvrir que, malgré l’incrédulité de plusieurs de ses contemporains, ce fut l’archéologue allemand Robert Koldewey (1855-1925) qui nous a révélé la Babylone biblique comme étant une réalité. C’est en 1897 que le Dr. Koldewey, architecte de profession, annonça son intention de diriger l’excavation de la Babylone de Nébucadnetsar. Il organisa son projet avec l’appui financier de la Deutsche Orient-Gesellschaft (Société allemande de l’Est).

L’excavation a débuté en mars 1899, dans un endroit dévasté près du village de Hilla, au sud de Bagdad, et s’est poursuivie fidèlement pendant dix-huit années. Lentement, les efforts du Dr. Koldewey ont commencé à porter fruit. Parmi ses premières découvertes, il y eut les anciennes ruines des murailles massives de la métropole de Nébucadnetsar. Les tâcherons vaillants du Dr. Koldewey, environ 200, ont ensuite dégagé la Voie de la Procession et l’avenue principale nord-sud qui séparait la ville. Cette Voie les a dirigés tout droit vers la magnifique Porte d’Ishtar. Après plusieurs saisons de fouilles, ils ont enfin découvert le Palais de Nébucadnetsar, avec ses cinq cours. Dans le coin nord-est du palais, près de la Porte d’Ishtar, le Dr. Koldewey a découvert un bâtiment de 14 voûtes archées, avec un puit unique tout près. Il en a donc déduit que les fameux Jardins Suspendus de Babylone étaient situés sur le toit de ce bâtiment.

Des archéologues modernes croient plutôt que les pièces de cet édifice voûté servaient d’entrepôt pour les rations de nourriture accordées aux Juifs qui y avaient été exilés après leur déportation. Les restes de la grande Ziggourat de Babylone furent aussi une des découvertes du Dr. Koldewey. Sauf quelques briques qui auraient servi de base à sa construction, malheureusement, rien ne restait de cette tour colossale, bâtie supposément sur le site original de la Tour de Babel. Selon un de ses collègues, le Dr. Koldewey ne « vivait que pour Babylone, et elle animait sa pensée jour et nuit. » En mars 1917, une expédition britannique est venu mettre un terme aux excavations, laissant ainsi une grande partie de son travail inachevé.

Apogée de Babylone

Mais revenons à Nébucadnetsar, ce roi puissant de Babylone. Ce que cet homme n’avait pas réalisé, c’est que son accession au pouvoir faisait partie du Plan Divin. Ce roi orgueilleux se sentait maître incontestable du monde. Dieu avait choisi ce moment opportun pour lui montrer, ainsi qu’à tous ceux qui lui succèderaient, Qui était vraiment en charge de la destinée d’une nation. Son empire devait confronter une nation complètement différente de toutes les autres qu’il avait subtilisées. Cette nation s’appelait Juda, reste du royaume d’Israël établi par Dieu quand Il en eut sorti les ancêtres hors de la captivité égyptienne, plus de 800 ans auparavant. C’était un peuple choisi avec qui Dieu avait fait une alliance. La destinée de Juda ne dépendait pas de sa puissance militaire, ni de ses alliances avec les nations avoisinantes, mais plutôt de son obéissance aux lois de Dieu.

Or, il fut un temps où Babylone et Juda entretenaient des relations cordiales, lorsque ces deux nations étaient sous la domination assyrienne. La Bible nous raconte comment, environ un siècle auparavant, les Babyloniens avaient envoyé un groupe de délégués vers Juda pour féliciter le roi Ezéchias, suite à sa guérison d’une maladie grave. Dans 2 Rois 20:12, nous lisons : « En ce temps-là, Bérodac-Baladan, fils de Baladan, roi de Babylone, envoya des lettres avec un présent à Ezéchias, parce qu’il avait appris qu’Ezéchias avait été malade ». Ayant été séduit par cette gentillesse apparente, le roi est tombé dans un piège.

Verset 13 : « Et Ezéchias, ayant donné audience aux messagers, leur montra son trésor, l’argent, l’or, et les aromates, et l’huile précieuse, tout son arsenal, et tout ce qui se trouvait dans ses trésors. Il n’y eut rien qu’Ezéchias ne leur montrât dans sa maison, et dans tout son domaine ». Ce fut une erreur grave que de leur montrer toute cette richesse accumulée depuis l’époque de Salomon. Le prophète Ésaïe est venu vers le roi pour le questionner à savoir d’où venaient ces gens et que leur avait-il montré. Ezéchias répondit : « Ils sont venus d’un pays éloigné, de BABYLONE » (v. 14). Le roi lui avoua aussi : « Ils ont vu tout ce qui est dans la maison. Il n’y a rien dans mes trésors, que je ne leur aie montré » (v. 15).

« Alors Ésaïe dit à Ezéchias : Écoute la parole de l’Éternel : Voici, les jours viennent où tout ce qui est dans ta maison, et ce que tes pères ont amassé dans leurs trésors jusqu’à ce jour, sera emporté à BABYLONE. Il n’en demeurera rien de reste, dit l’Éternel. On prendra même de tes fils, qui seront issus de toi, et que tu auras engendrés, pour être eunuques dans le palais du roi de Babylone » (vs. 16-18). Au moment où Babylone est devenue la puissance dominante de cette région, ses sentiments envers la nation de Juda furent complètement métamorphosés. Nébucadnetsar, son roi, a même réclamé la subjugation, ainsi qu’un tribut du royaume de Juda, maintenant en déclin et ayant de sérieux problèmes.

À plusieurs reprises, les Babyloniens envahirent Juda, emportant chaque fois des captifs ainsi que de nombreux trésors. Jérusalem capitula finalement et le Temple construit par Salomon fut détruit dans le mois de juillet, en l’an 587 av. J.-C.. Nébucadnetsar s’accapara des plus brillants et des plus instruits parmi ces captifs, afin de le servir et pour recevoir un entraînement spécial dans la langue et la littérature chaldéenne (Daniel 1:3-4). Tout était en place pour un étrange partenariat entre ce grand roi babylonien et un jeune judahite du nom de Daniel. À ce moment précis, choisi par Dieu, ni Nébucadnetsar, ni Daniel ne comprenaient qu’ils vivaient un moment crucial dans l’histoire. Pendant près de 1 000 ans, Dieu avait travaillé avec ce peuple choisi d’Israël et de Juda. Ils ont reçu, à maintes reprises, des avertissements au sujet de ce qui leur arriverait s’ils continuaient à être désobéissants à leur Dieu.

Mais ce peuple au cou raide refusa d’écouter. Alors, Dieu permit aux nations hostiles avoisinantes de les amener en captivité. Tout a débuté en 721 av. J.-C., alors que la nation d’Israël, avec sa capitale Samarie, fut attaquée par les Assyriens et les survivants emmenés captifs en Assyrie. Maintenant, en 587 av. J.-C., c’en était fait de ce qui restait de la nation de Juda et de sa capitale Jérusalem. Tout semblait indiquer que c’était la fin de cette nation que Dieu avait fait sortir d’Égypte et avait établie dans une terre promise. En réalité, c’était comme si une phase de l’implication de Dieu dans les affaires humaines se terminait, avec une autre en train de débuter. Alors, dans une série de visions dramatiques, Dieu commença à définir le cours de l’histoire future.

Le tout débuta par un rêve étrange de Nébucadnetsar. Aucun des magiciens et astrologues de son palais ne pouvait expliquer son rêve. Alors, le roi fit appel à Daniel qui, sous l’inspiration divine, lui raconta, non seulement son songe, mais lui donna également une explication de ce que son rêve signifiait. Vous pouvez lire ce songe dans le 2ème chapitre du livre de Daniel. Dans les versets 31 à 33, Daniel rappela au roi « qu’il avait vu une grande statue. Elle était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était débout devant le roi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses PIEDS, en partie de fer et en partie d’argile ».

Daniel déclara au roi que cette statue représentait une succession de quatre royaumes qui devaient dominer sur la terre, en commençant à partir du moment où cette prophétie lui était donnée. Alors, Daniel prit soin de lui expliquer que cette tête en or représentait Nébucadnetsar lui-même, le premier roi dans cette succession de quatre royaumes. Son royaume, malgré cela, devait sûrement déchoir pour être remplacé par trois autres royaumes. Mais qu’à la fin du quatrième royaume, une dernière étape, formée par deux pieds, en partie de fer et en partie d’argile, serait à l’apogée de son règne, quand la statue entière serait détruite par nul autre que Dieu, qui établirait Son Royaume sur cette terre. Verset 44 : « Dans le temps de ces rois, [les 10 orteils des deux pieds], le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et CE Royaume ne passera point à un AUTRE peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes là, et lui-même subsistera éternellement ». Le Royaume de Dieu viendrait briser et anéantir tout ce que ces QUATRE royaumes auraient accumulé, incluant cette dernière étape, formée par deux pieds, en partie de fer et en partie d’argile, et rien n’allait subsister de ce système humain, qui portera le nom de Babylone la Grande à ce moment là. Un système établi mondialement avec comme but de dominer sur la terre entière.   

Ce n’est sûrement pas ce que voulait entendre Nébucadnetsar. N’était-il pas le tout puissant roi des rois de son époque ? N’était-il pas celui qu’on abordait ainsi : « O roi, vis éternellement » ? Sa Babylone était la plus merveilleuse ville qui soit. Il était impensable qu’une telle gloire vienne à se faner. Dieu était en train de donner à ce roi une leçon d’humilité extraordinaire qu’il était très réticent à accepter. Mais Dieu voulait utiliser cette situation pour enseigner une leçon de grande importance, non seulement à Nébucadnetsar, mais surtout à tous ceux qui le suivraient dans des postes de leadership.

Dans le 4ème chapitre du livre de Daniel, Nébucadnetsar a eu un autre rêve qui l’avait énormément bouleversé. Il avait vu un grand arbre qui devait être abattu, ne laissant en terre que le tronc de ses racines. Encore une fois, ce roi fit venir Daniel pour lui en donner l’explication. Daniel prit le temps d’expliquer au roi que ce rêve était un autre avertissement de Dieu, et que cet arbre représentait Nébucadnetsar qui serait dépossédé et banni de son royaume, s’il n’apprenait pas à s’humilier. Après lui avoir tout expliqué en détail, Daniel supplia cet homme, en lui déclarant : « C’est pourquoi, ô roi ! agrée mon conseil, et mets un terme à tes péchés par la justice, et à tes iniquités par la miséricorde envers les pauvres, SI ta prospérité doit se prolonger » (Daniel 4:27). A-t-il voulu écouter ?

Daniel 4:29-33 : « Au bout de douze mois, comme il se promenait sur le palais royal de Babylone, le roi prit la parole et dit : N’est-ce pas ici la grande Babylone que j’ai bâtie pour être la demeure royale, par la puissance de ma force, et pour la gloire de ma magnificence ? La parole était encore dans la bouche du roi qu’une voix descendit du ciel : Roi Nébucadnetsar, on t’annonce que ta royauté va t’être ôtée. On te chassera du milieu des hommes, et ton habitation sera avec les bêtes des champs : tu seras nourri d’herbe comme les boeufs, et sept temps passeront sur toi, jusqu’à ce que tu reconnaisses que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’Il le donne à qui il LUI plaît. Au même instant, la parole s’accomplit sur Nébucadnetsar ; il fut chassé du milieu des hommes, et il mangea l’herbe comme les bœufs ; son corps fut trempé de la rosée du ciel, jusqu’à ce que ses cheveux crussent comme les plumes de l’aigle, et ses ongles comme ceux des oiseaux ».

Nébucadnetsar perdit littéralement la raison pour déchoir dans la folie pendant sept années. Mais, au bout de cette période, son esprit fut restauré, car il avait appris sa leçon. Une leçon qu’il a lui-même transmise à sa postérité. Regardons le récit aux versets 34 à 37 : « Mais à la fin de ces jours-là, moi, Nébucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel ; le sens me revint, et je bénis le Souverain, et je magnifiai et j’honorai Celui qui vit éternellement, dont la puissance est une puissance éternelle, dont le règne dure de génération en génération. Devant LUI, tous les habitants de la terre sont estimés néant ; il fait ce qui LUI plaît, tant de l’armée des cieux que des habitants de la terre, et il n’y a personne qui puisse arrêter sa main et lui dire : Que fais-tu ? En ce temps-là le sens me revint ; la gloire de mon royaume, ma majesté et ma splendeur me furent rendues ; mes conseillers et mes grands me redemandèrent ; je fus rétabli dans mon royaume, et une plus grande puissance me fut donnée. Maintenant moi, Nébucadnetsar, je loue, j’exalte et je glorifie le Roi des cieux, dont toutes les œuvres sont véritables, et les voies justes ; et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil ».

L’expérience de ce grand roi aurait dû servir d’avertissement à ceux qui lui ont succédé. Nébucadnetsar fut remplacé par son fils Amel-Marduk (562-560), un homme méchant, aussi connu sous le nom d’Evil-Mérodach, dans les Saintes Écritures. Il fut assassiné après à peine deux ans de règne par son beau-frère Neriglissar, qui avait épousé la fille de Nébucadnetsar et qui lui ravit son trône. Cet usurpateur régna seulement quatre ans de 560 à 556 av. J.-C.. Après la mort de Neriglissar, survenue dans des circonstances nébuleuses, son jeune fils Labashi-Marduk régna pendant à peine trois mois avant d’être lui-même détrôné lors d’une rébellion. Nabonide, un autre fils de Nébucadnetsar, se hissa alors au pouvoir et s’empara du trône. Son fils, Belshatsar, le prince régent, était un homme orgueilleux et très arrogant, tout comme Nébucadnetsar l’avait déjà été. Ce grand royaume cependant tirait à sa fin.

Chute de Babylone

Malgré l’urgence phénoménale, due au fait que la ville de Babylone était assiégée par ses ennemis, Belshatsar demeura complètement indifférent, croyant constamment que les barricades formidables de cette ville étaient infranchissables. Dans le 5ème chapitre du Livre de Daniel, nous lisons que ce roi donna un grand festin à ses mille grands seigneurs et le vin coulait à flot. Au verset 2, nous voyons que : « Belshatsar, animé par le goût du vin, ordonna qu’on apportât les vases d’or et d’argent que Nébucadnetsar, son père, avait enlevés du temple de Jérusalem, afin que le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines y bussent ». Verset 4 : « Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d’or et d’argent, d’airain, de fer, de bois, et de pierre ». Grande erreur !

Alors que tous festoyaient et s’amusaient, leur plaisir fut soudainement écourté par un évènement mystérieux qui réduisit cette foule au silence. Verset 5 : « À ce moment-là, on vit sortir les doigts d’une main d’homme, et ils écrivaient vis-à-vis du chandelier, sur l’enduit de la muraille du palais royal ; et le roi VIT cette partie de main qui écrivait ». Aucun des magiciens du roi ne pouvait comprendre ce qui se passait. Encore une fois, on fit venir Daniel qui expliqua au roi que cette écriture était un message venant de Dieu. Que le règne de ce roi orgueilleux était terminé, et que le royaume serait divisé entre les Mèdes et les Perses qui, à ce moment précis, avaient déjà pénétré dans la ville. Durant cette nuit d’octobre, en 539 av J.-C., Dieu venait d’intervenir encore une fois dans les affaires de Babylone.

Ce qui arriva ce soir-là était une confirmation dramatique d’une prophétie détaillée sur la chute de ce royaume. C’est une prophétie que Dieu avait donnée à son prophète Ésaïe, près de deux cents ans auparavant. Ésaïe avait prophétisé que Dieu rendrait possible à un roi nommé Cyrus de conquérir plusieurs royaumes qui formeraient éventuellement SON royaume. Ésaïe 45:1 : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations, et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées ». Cette prophétie, inscrite bien avant la naissance de Cyrus, est pourtant donnée au passé pour indiquer que, dans l’Esprit de Dieu, ceci était déjà un fait accompli, presque 200 années AVANT son exécution réelle. Prenons un peu de temps, pour étudier cette fameuse « Légende de Cyrus ».

Cyrus II — appelé aussi Le Grand — fut roi de Perse de 558 à 529 av. J.-C.. Il a régné sur le Proche-Orient, incluant la puissante Babylone, un territoire qui s’étend de la Mer Egée à la Rivière Indus. Un des exploits pour lequel il est bien reconnu, c’est d’avoir accordé la permission aux captifs juifs en Babylonie de retourner dans leur pays, et de rebâtir Jérusalem et son Temple. Ceci fait partie de l’histoire. Ce que très peu de gens savent, c’est que le prophète Ésaïe avait écrit cela presque 200 ans avant la naissance de Cyrus ! Ésaïe 44:28 : « …l’Éternel, qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute MA volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au Temple : Tu seras fondé » ! Imaginez que ceci fut écrit à un moment où le Temple construit par Salomon  n’était  pas  encore détruit  par les Babyloniens.

Ésaïe a aussi prophétisé que Cyrus renverserait le royaume de Babylone. Dans Ésaïe 45:2-3, en parlant de Cyrus, Dieu dit : « J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches, que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. »  Regardons maintenant le verset 1 : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées. » Les portes, qui « ne soient plus fermées », dans ce verset, font référence à la façon remarquable utilisée par Cyrus pour s’emparer de la ville de Babylone. Non seulement Dieu a-t-Il appelé Cyrus par son nom, bien avant sa naissance, mais Il a dû le protéger des griffes de Satan.

Dès sa plus tendre enfance, Satan voulut détruire Cyrus afin de contrer le plan de Dieu. Les historiens grecs Hérodote, Xénophon et Ctésias, nous fournissent des informations abondantes au sujet de la jeunesse de Cyrus. Voici l’histoire remarquable entourant la naissance et l’enfance de cet illustre roi, racontée par Hérodote dans son bouquin Histoires (1107-130). Astyage, le roi des Mèdes, a donné sa fille Mandane en mariage à Cambyse, roi des Perses. De cette union est né Cyrus. Astyage eut un rêve dans lequel il vit l’enfant grandir et renverser son royaume. Il donna l’ordre à un de ses conseillers, nommé Harpagus, de tuer l’enfant en personne. Harpagus, cependant, a confié cette tâche ingrate à un berger nommé Mitradates. À ce même moment, l’épouse de Mitradates venait d’accoucher d’un enfant mort-né. Il a donc substitué Cyrus à sa place pour l’élever comme son propre fils.

Lorsque Cyrus eut dix ans, Astyage découvrit la supercherie. Mais, en dépit de son rêve cauchemardesque, le roi décida néanmoins de laisser vivre l’enfant. Devenu adulte, Cyrus a accédé au trône des Perses, en 558 av. J.-C.. En 553, il dirigea une rébellion contre son grand-père maternel. En 550, Astyage fit la guerre à Cyrus, mais son armée l’a déserté pour se rendre aux Perses. Astyage fut capturé et détrôné. Sa vie fut toutefois épargnée et il eut la permission de finir ses jours en paix. Cyrus devint alors roi, et des Mèdes et des Perses. Il était donc fermement établi sur son trône pour accomplir finalement son destin, si bien prophétisé par Dieu Lui-même. Revenons maintenant à son coup de maître, pour se saisir de Babylone.

Avec sa haute muraille massive, Babylone paraissait inexpugnable et invincible de l’extérieur. Quand les Babyloniens ont vu l’armée de Cyrus installer ses camps à l’extérieur de la ville, ils ont bien rigolé. Ayant noté leurs préparatifs et leurs manœuvres, les Babyloniens avaient emmagasiné des provisions de nourriture et de nécessités pouvant durer plusieurs années. Ils pouvaient ainsi, croyaient-ils, survivre indéfiniment au long siège que préparait l’armée de Cyrus. Ce que Babylone ne réalisait pas, c’est que Cyrus s’affairait à mettre en place un plan extrêmement ingénieux.

Plusieurs de ses soldats construisaient un barrage à l’embouchure de l’Euphrate afin de changer le cours des eaux de cette rivière, qui alimentait leur ville. En creusant des canaux, ils réussirent à faire dévier l’eau vers un vieux lac desséché. Le niveau de l’Euphrate fut abaissé, permettant ainsi aux Perses de se glisser sous les portes durant la nuit et d’avoir accès à la ville. Cyrus avait réussi à infiltrer un espion dans la ville qui, lors de cette soirée fatidique, avait déverrouillé les grandes portes de la cité, comme cela avait été si bien « prophétisé ». C’est par ces portes ouvertes que l’armée de Cyrus a pu envahir cette immense métropole. Complètement surpris par cette astuce de Cyrus, les Babyloniens se sont presque rendus aux Mèdes et aux Perses, n’étant pas capables d’offrir une résistance adéquate. La ville était si vaste que, lorsque les extrémités de la ville furent envahies, ceux qui demeuraient au centre étaient complètement ignorants de la dégringolade. Les Babyloniens ont continué de fêter jusqu’au moment où la vérité fut devenue plus qu’apparente.

La plus grande ville du monde ancien venait de tomber aux mains de ses ennemis. La durée du royaume de « la Tête en Or » était terminé. Maintenant, l’empire, représenté par « la Poitrine et les Bras en Argent », contrôlerait cette partie du monde pour un temps. L’empire des Mèdes et des Perses a régné sur Babylone et plusieurs autres pays conquis durant plus de 200 années, jusqu’à l’avènement d’Alexandre le Grand. L’empire grec, sous Alexandre le Grand, avait conquis tous les territoires de son prédécesseur. Il devint ainsi l’empire connu sous le nom de « le Ventre et les Cuisses en Bronze » de la Grande Statue du rêve de Nébucadnetsar. Alexandre voulait faire de Babylone la capitale de son royaume. Mais son rêve fut écourté quand il mourut d’une fièvre, à la fleur de l’âge, dans la salle du trône de Nébucadnetsar, selon certains historiens.

Durant les années qui ont suivi, le désert a continuellement fait ses ravages. Les palais et les temples de Babylone se sont lentement écroulés. Les tempêtes de sable constantes ont assidument recouvert les prodigieux parcs de promenade, ainsi que les belles voies maritimes où les gens allaient se baigner. Toute cette beauté antérieure venait de tomber en décrépitude et en ruine. Même le cours du fleuve Euphrate avait changé de lit. La grande ville de Nébucadnetsar n’était plus. Mais ce n’est PAS la fin de cette histoire. La Bible nous parle d’une autre Babylone destinée à être, selon les Écritures, la plus grande de toutes. Nous trouvons la résurrection et la description de celle-ci dans le dernier livre de la Bible — l’Apocalypse.

À suivre…




D.127 – Babylone la Grande – Partie 1

 

Partie 1 :

Origine de l’esprit de Babylone 

Par : Joseph Sakala

Localité de Babylone

Quand les gens tentent d’identifier les endroits historiques où les évènements bibliques ont eu lieu, la majorité vous citera des noms comme Bethléem, Nazareth, la Galilée, l’Egypte, la Mer Rouge et sûrement Jérusalem. Cependant, plusieurs évènements bibliques se sont produits à des centaines de kilomètres de ces endroits. Le territoire dont je parle porte le nom de Mésopotamie, ou la « terre entre les rivières ». Cet endroit est aussi connu comme le berceau de la civilisation humaine.

C’est un territoire situé à l’intérieur des frontières d’un pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Iraq. Sa capitale, Bagdad, est une ville moderne avec une population de tout près de cinq millions d’habitants. On pourrait presque considérer cette ville comme ancienne, car elle a été établie, en l’an 762 de notre ère, par le Calife al-Mansur. Mais la ville de Bagdad est relativement jeune dans cette plaine mésopotamienne, car elle est bordée au nord et au sud par plusieurs villes qui existaient avant la naissance de Jésus, et même de Moïse.

L’histoire de ces villes nous ramène aux temps anciens de Ninive et Nimrud au nord, Ur et Eridu au sud. Mais la plus populaire, et la plus connue de toutes ces villes est Babylone. Babylone veut dire « porte de Dieu », et elle fut jadis une ville ayant beaucoup d’influence et de puissance au niveau mondial. À l’intérieur de sa muraille infranchissable, se situait la plus grande ville de son époque, avec ses palais et ses temples païens. Ses magnifiques Jardins Suspendus sont toujours reconnus comme une des sept merveilles du monde ancien.

Ces choses n’existent plus. Babylone est en ruine, même si des archéologues ont réussi à faire l’excavation d’une petite section de la ville, dont une partie fut restaurée en Parc Archéologique. La majeure partie de la cité, toutefois, demeure ensevelie sous le sable. Même le cours du fleuve Euphrate, qui coulait dans cette ville magnifique, a été changé. Mais Babylone continue d’exister d’une autre façon, car cette ville est beaucoup plus qu’une simple localité géographique. Le nom de Babylone est devenu le symbolisme de la confusion totale dans la rébellion progressive et continuelle de l’humanité contre Dieu.

À deux occasions, dans le passé, Dieu est intervenu d’une manière dramatique pour contrer la tentative des hommes de se bâtir une « Babylone ». Dieu devra le faire une troisième et dernière fois dans les années à venir. Voici pourquoi Babylone, telle qu’inscrite dans l’histoire et la prophétie, contient une leçon importante pour l’humanité entière. Pour vraiment comprendre ce que Babylone signifie pour nous aujourd’hui, nous devrons nécessairement reculer dans le temps, au tout début de la civilisation humaine. Dans un certain sens, l’histoire de Babylone débute bien avant qu’il y ait eu une ville portant ce nom.

L’origine de Babylone

Tout a commencé avec la fondation de la civilisation humaine, en quelque part « entre les rivières » où Dieu avait préparé un Jardin en Eden pour les premiers humains qu’Il avait créés. La Bible nous déclare que : « l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7). Ce premier humain était complètement différent de tout ce qui avait été créé avant lui. Dieu avait créé toutes les autres formes de vie selon leur ESPÈCE, mais Dieu a décidé de créer l’homme « à SON image » (Genèse 1:27). Désolé pour les ÉVOLUTIONISTES, mais l’homme ne DESCEND PAS DU SINGE ! Le singe, comme tous les autres animaux, a été créé selon son espèce, et NON À L’IMAGE DE DIEU !

Puisque l’homme avait été fait à « l’image de Dieu », il y avait donc une énorme différence entre les animaux et l’homme. Les animaux, par exemple, ne sont pas doués de la capacité de décider ce qui est moralement acceptable ou ce qui est bien ou mal. L’animal ne se pose pas de questions sur son existence, ni sur sa possibilité de parvenir un jour à l’immortalité. Un humain peut méditer sur ces choses, et c’est ce qui fait toute la différence, entre lui et l’animal. L’humain fut créé avec une intelligence bien à lui, et le Créateur voulait voir, comment l’homme l’utiliserait.

La majorité des gens semblent être familiers avec l’histoire d’Adam et Ève, ainsi que le fruit de l’arbre défendu du Jardin d’Éden. Mais très peu de gens comprennent vraiment sa signification. Ce jardin était un habitat minutieusement planifié. Adam et Ève avaient comme tâche d’en prendre soin, de le cultiver, et de bien entretenir l’environnement (Genèse 2:15). Avant de continuer, bon nombre de personnes se demandent était situé ce fameux jardin. Sa localisation exacte demeure, depuis des siècles, un bon sujet de débat et de discussion. Durant le Moyen-Âge, plusieurs croyaient qu’il existait toujours, et qu’on le trouverait un jour. Certains explorateurs espagnols crurent pouvoir le trouver dans le Nouveau Monde, mais sans succès. Originalement, était situé ce jardin ? La Bible ne nous fixe pas l’endroit exact. Nous apprenons simplement que : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé » (Genèse 2:8).

Un autre indice nous est donné au verset 10 : « Et un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin : et de là il se divisait, et formait quatre bras ». Puisque deux de ces quatre fleuves sont identifiés comme étant le Hiddékel (Tigre) et l’Euphrate (v. 14), plusieurs érudits bibliques placent ce jardin au sud de la Mésopotamie (Iraq moderne). Ce territoire est aussi connu sous le nom de BABYLONIE, où des légendes sumériennes décrivent un tel jardin. Tout au long des siècles, cependant, la configuration du fond vaseux a beaucoup influencé la direction des lits du Tigre ainsi que l’Euphrate. Selon certains archéologues, vers 4 000 av. J.-C., un fleuve au sud de l’Iraq se séparait en quatre courants, avant de déverser ses eaux dans le Golfe Persique actuel.

Plusieurs historiens placent ce jardin plus près de l’Arménie, vers les embouchures du Tigre et de l’Euphrate. D’autres suggèrent le sud-ouest de la Perse. Mais le sud de la Babylonie demeure l’endroit le plus accepté de nos jours. Si tel est le cas, le Livre de la Genèse placerait le berceau de la civilisation dans cette région de la Mésopotamie. Mais est le Jardin d’Éden aujourd’hui ? DISPARU ! Adam avait reçu l’ordre « de cultiver et de garder le jardin » (Genèse 2:15). Après leur péché, Adam et Ève furent chassés de ce jardin pour ne plus y retourner. Alors le jardin est tombé en ruine, comme tout jardin qui n’est pas bien entretenu. Mais revenons à nos premiers parents.

Ils avaient le droit de manger les fruits de tous les arbres du jardin. Mais Dieu décida de fixer leur attention, d’une façon toute particulière, sur DEUX arbres au milieu du jardin. Un de ces arbres se nommait Arbre de Vie. Adam et Ève AVAIENT le droit de manger aussi son fruit, car cet arbre représentait le but ultime de la création de l’homme par Dieu. Ce but était que l’homme ait LA VIE. Pas seulement une existence mortelle temporaire, mais plutôt une vie éternelle. Quelle belle promesse !

L’autre arbre au milieu du jardin s’appelait l’arbre de la « connaissance du bien et du mal ». Mais CET arbre était pour eux le seul qui fut hors limite. Leur Créateur savait que certains aspects de la création étaient nettement hors de leur capacité de comprendre ou de contrôler, au moment de leur création. Dans certains domaines, l’homme devait se fier à Dieu, pour recevoir toute connaissance nouvelle, car LUI seul pouvait bien les guider. C’était un test bien simple pour voir si l’homme obéirait à SON Créateur. Voilà pourquoi Dieu leur dit de ne PAS manger de cet arbre, « car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). Il me semble que l’instruction était claire et précise !

Même doués d’une intelligence, Adam et Ève ont-ils écouté ? La réponse à cette question a finalement déterminé la direction dans laquelle l’humanité entière se dirigerait. Cette nouvelle créature, faite à l’image de Dieu Lui-même, choisirait-elle de demeurer sous l’autorité de son Créateur ? Ou bien si l’homme et la femme choisiraient de décider par eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal ? C’était un moment crucial dans l’histoire de l’humanité. A ce stade, Satan, sous la forme d’un serpent, entre dans le portrait. La première chose que Satan a faite, ce fut de planter une racine de doute dans l’esprit d’Ève. « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant [vous aussi] le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Satan venait de lui dire exactement le contraire de ce Dieu leur avait dit.

Cet arbre était tellement beau, et son fruit paraissait si bon à manger… Si cet arbre représentait l’autorité et le pouvoir de décider entre le bien et le mal, pourquoi Dieu S’opposait-il à ce que nos premiers parents possèdent ces choses ? Parce que Dieu savait que, le jour où Adam et Ève LUI désobéiraient, ils ne se fieraient qu’à leur connaissance seulement pour décider ce qui est bien ou mal, sans consulter leur Créateur. La suggestion que Satan leur offrait était simplement ceci : « Aimeriez-vous posséder ce pouvoir » ? La tentation était énorme, et Ève a succombé d’abord, suivie d’Adam. Dieu venait de voir ce qu’Il voulait savoir au sujet de Ses deux nouvelles créatures. C’est qu’ayant l’intelligence de penser, et le pouvoir de choisir, ils choisiraient de désobéir à Dieu et d’obéir à Satan.

Pourtant le but de Dieu était de les créer à SON image, afin de devenir un jour des Enfants de Dieu. Mais pas avant de les instruire dans la façon de LUI ressembler, en apprenant à agir comme LUI. Donc, Adam et Ève se devaient d’obéir à Dieu. Puisqu’ils ont choisi de ne pas obéir, leur progéniture et tous leurs descendants récolteraient les conséquences de cette décision importante. Et c’est exactement ce qui est arrivé avec, comme résultat, la confusion, les disputes et les frustrations au niveau mondial. Nos premiers parents avaient librement choisi de se faire instruire par le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4), qui a aveuglé leur esprit afin qu’ils ne soient pas éclairés par le Dieu d’amour qui les a créés.

Vivre éternellement de cette façon était impensable ; alors Dieu les a chassés du jardin. Et l’accès à l’arbre de Vie, qui leur aurait fourni la compréhension spirituelle si nécessaire pour eux, leur a été enlevé. Puisque la décision de manger de l’arbre défendu était entièrement leur libre choix, les humains devaient maintenant apprendre par l’expérience et par leurs propres erreurs que l’obéissance à Dieu serait la seule façon pour eux de parvenir à l’immortalité. Aussitôt qu’Adam et Ève quittèrent le Jardin d’Éden, l’humanité s’est mise à faire ses premiers pas en direction de Babylone. Dès la première génération de leurs descendants, sous l’inspiration de Satan, Caïn a tué son frère Abel. Il a choisi le mal sur le bien.

Première Babylone

Il s’est passé plus de 17 siècles avant que l’humanité passe de l’état d’innocence du Jardin d’Eden à son premier essai pour bâtir Babylone. La Bible nous révèle brièvement que ce fut une période extrêmement violente de l’histoire. Tout avait débuté avec l’assassinat d’Abel par son frère Caïn. Cette tendance s’est poursuivie jusqu’au point culminant où Dieu décida d’envoyer un déluge où toute vie humaine périt, sauf Noé et sa famille, c’est-à-dire, huit personnes seulement. Quand les eaux se sont retirées, Dieu fit sortir Noé de son arche en lui donnant l’instruction de recommencer le processus de reproduction. Mais cette fois en harmonie avec la création, et surtout en harmonie entre eux. C’était une si belle opportunité de recommencer à neuf…

Quelques-uns ont obéi, mais ce désir toujours présent d’être indépendant et autosuffisant constituait une tentation très forte. Alors, les vieilles attitudes ont vite refait surface pour redonner aux humains la conviction qu’ils en savaient plus que Dieu. Après plusieurs décennies, un groupe de voyageurs se retrouvèrent en Mésopotamie. « Étant partis du côté de l’Orient, ils trouvèrent une plaine dans le pays de Shinéar, et ils y demeurèrent » (Genèse 11:2). Ils avaient besoin d’un point de ralliement, et cette plaine semblait toute trouvée pour être l’endroit idéal. Le verset 3 nous indique qu’il y existait assez de ressources naturelles et de matériaux pour se construire une ville. Mais pas n’importe quelle sorte de ville !

Genèse 11:4 : « Et ils dirent : Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés, sur la face de toute la terre ». Selon l’historien juif Flavius Josephus, le chef de ce groupe était Nimrod, le petit-fils de Cham, qui était un des fils de Noé. La Bible nous déclare que Nimrod s’était taillé une grande réputation de « puissant chasseur devant l’Éternel » (Genèse 10:9), une expression qui implique une supériorité en opposition à Dieu. Plusieurs peintres ont tenté de nous donner leur impression de cette tour et ce à quoi elle pouvait ressembler. Rappelons-nous que le terrain de la plaine était généralement plat et, même de nos jours, un édifice d’une centaine de pieds pourrait être vu à des kilomètres dans les alentours. Son sommet, à ce moment dans l’histoire, devait littéralement « toucher au ciel », aux yeux de ses habitants.

Même leur attitude était rebelle envers Dieu. Dans Genèse 1:28, Dieu avait donné ordre à Adam et Ève de se multiplier et de remplir la terre entière de leur descendance. Ces rebelles voulaient « se faire un nom [à eux], afin de ne pas être dispersés sur toute la face de la terre » (Genèse 11:4). Dieu voulait peupler toute la terre. Il leur a donné la permission de construire cette tour pendant deux ans (selon la tradition sumérienne), mais, éventuellement, Dieu est intervenu. Dans Genèse 11:5, on peut lire : « Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes ». La petite tour en brique, au beau milieu de la plaine, n’offrait aucune menace à Dieu.

C’était la défiance ouverte que cette tour symbolisait qui déplut à Dieu. C’est l’expression d’autosuffisance et l’attitude d’indépendance qui revenait à la surface. C’est exactement ce qui avait motivé Adam et Eve à écouter Satan. Maintenant toute leur descendance était embarquée dans le même engrenage, et Dieu ne voulait pas laisser cette situation se poursuivre sans contrôle. Mes chers amis, il est impossible de vraiment apprécier le rôle de la Babylone, que ce soit dans l’histoire ou dans la prophétie, sans comprendre le rôle de Satan dans toute cette histoire. Le concept d’un esprit malin, comme la personnification de tout ce qui peut être mal, semble farfelu et irréel, de nos jours, et même au bord de la superstition pour beaucoup de gens. De plus en plus de personnes ne croient même plus en l’existence de Satan.

Pourtant, la Bible nous révèle QU’IL Y A UN DIABLE qui, tout en étant invisible, a joué un rôle significatif dans l’histoire de l’humanité. Les Saintes Écritures nous révèlent qu’il était un ange puissant du nom de Lucifer, ayant, lors de sa création, un poste éminent près du trône même de Dieu. Regardons ce que le prophète Ézéchiel nous déclare à son sujet : « Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes … Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu » (Ézéchiel 28:12-14).

Voici ce que Dieu avait créé : un chérubin d’une beauté extraordinaire, instruit au Trône même de Dieu au ciel, pour devenir Son « Porte Lumière ». C’est d’ailleurs ce que Lucifer veut dire : Porteur de la Lumière. L’implication ici serait que Dieu avait créé ce chérubin, dans le but spécifique d’instruire dans la vérité, les humains que Dieu avait dans Son plan de créer à Son Image et à Sa Ressemblance. Lucifer ne pouvait pas accepter cela, et il s’est révolté contre son Créateur. Alors Dieu lui dit ceci : « Tu fus intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi … ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! » (Ézéchiel 28:15-16).

Dans sa colère et sa rébellion contre Dieu, Lucifer, devenu Satan (adversaire), s’est mis à séduire tous les anges sous sa charge, les incitant à attaquer le trône même de Dieu, afin de régner sur Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus des démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Nous pouvons aussi lire un compte-rendu de cet évènement dans le Livre d’Ésaïe, où Dieu questionne Satan au sujet de son acte stupide.

« Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siègerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon [nord]. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très Haut » (Ésaïe 14:12-14). Satan fut complètement enivré par son orgueil, au point de vouloir devenir dieu à la place de Dieu. Alors Dieu lui dit : « Ton cœur s’est élevé, à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent » (Ézéchiel 28:17). Satan était devenu un être tordu par la jalousie et son orgueil l’a poussé à séduire le tiers des anges afin qu’ils le suivent dans sa rébellion ouverte contre Dieu.

Nous aurions tendance à croire que, parce que Satan n’avait pas réussi à conquérir le trône de Dieu, son désir de se venger s’arrêterait là. Détrompez-vous ! Satan a décidé de déverser tout son venin, sur cette création humaine de Dieu faite à Son image et à Sa ressemblance. En commençant avec Adam et Ève, il a implanté l’idée dans leur esprit qu’ils pouvaient devenir comme Dieu, simplement en mangeant ce fruit défendu qui leur permettrait de décider eux-mêmes ce qui était bien ou mal, SANS Dieu.

C’est ainsi que Lucifer, l’ange qui devait leur apporter la lumière, est devenu Satan, l’adversaire, et le chef des puissances des ténèbres. Il est remarquable de constater que, dans la kabbale (mysticisme juif) et au cœur des rituels de la grande majorité des sociétés secrètes, ainsi que le Nouvel Age (qui en parle ouvertement), on dit aux gens qu’ils doivent grimper les échelons des grades qui font atteindre à plus de lumière et connaissances personnelles. Et cette lumière est personnifiée par le dieu Soleil dans bien des cas ! Satan tenait quand même à révéler ses « lumières », à sa manière aux hommes.

Sachant ceci, il devient aussi très important pour nous de comprendre la signification et la différence entre la magie noire et la magie blanche. Très peu de gens semblent comprendre la différence entre les deux, et le monde est complètement séduit. Les gens associent la magie noire à Satan, et avec raison. Mais quand ils parlent de magie blanche, ils voudraient l’associer à la puissance de Dieu qui combat contre Satan. Ceci est entièrement faux. Magie égale Satan, qu’elle soit noire ou blanche. Une sorcière, qu’elle fasse de la magie blanche ou noire, demeure toujours une sorcière. Apocalypse 12:9 nous dit que : « Satan est celui qui séduit TOUT le monde ». La Bible est très claire là-dessus, et tout le monde veut dire tout le monde.

Donc, en tant que prince des ténèbres, Satan peut facilement séduire tous ceux qui ne veulent absolument rien savoir de Dieu. Il encourage les cultes d’adoration satanique, les messes noires, la nécromancie, l’horoscope et toutes ces séances occultes qui se propagent de plus en plus de nos jours. On pourrait classer cette sorte de séduction satanique dans la même catégorie que ceux qui pratiquent la magie noire. Mais ceci ne suffit pas à Satan. Il veut aussi séduire les gens religieux qui disent croire en Dieu. Or, sa magie noire ne serait pas très efficace dans de telles circonstances. Alors, il s’est infiltré dans toutes les religions en séduisant un bon nombre de prédicateurs, pour qu’ils prêchent des erreurs en tordant la vérité d’une façon très subtile. On prêche 80 % de vérités, tout en y injectant 20 % d’erreurs. Ces enseignants le font avec tellement de charisme que très peu de gens se donnent la peine de vérifier. Alors on gobe le faux avec le vrai et Satan est vainqueur.

Paul faisait déjà face à ce problème au premier siècle, et il craignait que certains faux prédicateurs viennent corrompre les pensées des chrétiens, en les détournant de la simplicité qui est en Christ. Déjà certains prêchaient un autre Jésus et un autre Esprit que Celui qu’ils avaient reçu, et même un autre Évangile que celui qu’ils avaient embrassé. Et quelques chrétiens le supportaient fort bien (2 Corinthiens 11:3-4). Mais Paul ne se gêne pas pour dénoncer ces ministres. Au verset 13, Paul déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière ». Alors, si les ténèbres sont associées au NOIR, la lumière est certainement associée au BLANC. Voilà la magie blanche de Satan. La séduction  au  travers de  la religion,  par  ses ministres.

La plus belle ponce d’arsenic que vous pouvez recevoir dans votre jus d’orange spirituel, c’est quand un pasteur, se disant de Jésus-Christ, vous déclare en plein sermon : « Nous avons d’autres sources de vérité que la Bible pour vous instruire ». Ah oui ? Venant d’ ? D’un homme ? Ma Bible me dit : « Que Dieu soit reconnu véritable et tout homme menteur » (Romains 3:4). Cette instruction profonde est pourtant pleine de simplicité. Si la vérité venant d’un homme est contraire à la vérité venant de Dieu (la Bible), c’est l’homme qui est menteur. Donc, si vous êtes dans une congrégation — peu importe la dénomination — et que vous y êtes confortables, restez-y. Mais, de grâce, VÉRIFIEZ TOUTE CHOSE. Et si on essaie de vous faire passer des “VÉRITÉS” contraires à la Parole de Dieu, alors à VOUS de prendre votre décision.

C’est exactement le point que Paul veut amener. Il déclare alors aux Corinthiens que, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière, « il n’est donc pas surprenant, que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ». Par cupidité, ils sont devenus ministres de Satan, se faisant passer pour ministres de Christ. Je ne voudrais pas être à leur place, lors du retour de Jésus, car « leur fin sera selon leurs œuvres », nous déclare Paul au verset 15. Satan travaille toujours dans l’obscurité, derrière la scène, silencieusement et d’une manière insidieuse. Il se présente souvent comme un bienfaiteur, un serviteur de l’humanité. Voici pourquoi Paul nous met en garde contre le fait que Satan se déguise en ange de lumière. Ne soyez donc pas surpris que ses ministres se présentent aussi comme des ministres de Jésus, tout en répandant leur magie blanche dans l’esprit de leurs victimes.

Une grande partie de l’œuvre de Satan peut, en surface, paraître bonne, mais son intention réelle est souvent exposée quand il est trop tard. Il faut absolument comprendre cela, si nous voulons saisir la profondeur de la leçon concernant Babylone. La Bible nous dit que Satan « est le dieu de ce siècle, qui aveugle l’esprit des incrédules, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ » (2 Corinthiens 4:4). Satan est aussi « le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant, dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Satan séduit en utilisant les ondes, comme la radio ou la télévision, mais pour implanter sa pensée dans l’esprit de ceux qui sont réceptifs à cette sorte de séduction. Il ne devrait pas être surprenant pour nous de voir Jacques, un des frères de Jésus, nous dire : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Paul aussi nous exhorte à ne pas laisser « Satan avoir le dessus sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Le dessein de Satan est simple. Il utilise nos faiblesses pour nous tenter en manipulant nos attitudes et nos sentiments. Il surveille nos émotions négatives, comme l’envie, la jalousie, la vanité, l’orgueil, la cupidité, la convoitise, la colère et l’amertume. Il encourage la médisance, la calomnie, et le mécontentement chez chaque individu, afin d’amener l’individu à pécher. C’est ce qu’il a fait avec Adam et Ève, et c’est ce qu’il continue de faire avec tous leurs descendants. Il n’est donc pas étonnant que Jésus Lui-même ait enseigné à Ses disciples de prier Dieu « de nous délivrer du Malin » (Matthieu 6:13). Le monde occidental, de nos jours, est aux prises avec un renouveau d’intérêt pour l’adoration du diable et toutes sortes de cérémonies axées sur l’occultisme.

Ces pratiques sont extrêmement dangereuses ! Elles le sont surtout pour ceux qui croient que l’influence de Satan est limitée et n’affecte que ceux qui se sont entièrement voués à lui afin d’acquérir certains pouvoirs diaboliques. L’influence de Satan est mondiale et peut aussi bien se manifester chez les puissants de ce monde que chez le commun des mortels. Nous allons découvrir cela au fur et à mesure que nous comprendrons l’histoire de Babylone. Vous verrez très rarement Satan apparaître sur scène, mais il est toujours là, dans les coulisses, attendant le moment propice pour intervenir dans la vie d’un homme, d’une femme, et même d’une nation qui voudrait déclarer son indépendance à l’égard de Dieu.

Confusion des langues

Revenons maintenant à cette construction de la Tour à Babel. La Bible nous indique qu’à cette période de l’histoire, tous les humains parlaient la même langue (Genèse 11:1). Puisque seuls Noé et sa famille furent sauvés du déluge, il est tout à fait logique de conclure que les toutes premières générations issues de cette famille partageaient la même langue. Ceci permettait d’avoir une meilleure communication entre les individus, mais, déjà en si peu de temps, nous voyons cette génération se diriger dans la mauvaise direction. Dieu surveillait les activités à Babel, et IL a vite découvert ce que pouvait accomplir une telle organisation et à quelle vitesse. Alors, Dieu est intervenu directement afin de ralentir leurs projets.

Le Livre de la Genèse nous dit ce qui est arrivé. Genèse 11:6-7 : « Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter TOUT ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons et confondonsleur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre ». Comme c’est simple pour Dieu qui a tout simplement mis fin à leur possibilité de communiquer les uns avec les autres. Et la construction de la Tour à Babel cessa. Les familles qui pouvaient communiquer ensemble sont parties en petits groupes et se sont dispersées sur la surface de la terre pour former ce qu’on appelle  aujourd’hui  des tribus ou des nations.

Cette Tour à Babel fut le premier effort de l’homme à vouloir monter littéralement au ciel, au trône même de Dieu. Satan, qui avait été précipité du ciel sur la terre, venait d’implanter une croyance dans la tête des humains : pouvoir monter au ciel. Le fait que Dieu avait décidé de confondre leur langage n’a fait que ralentir cette poussée de l’homme à vouloir devenir son propre Dieu. Satan a fait croire à l’humanité que ce qu’il n’avait pas réussi à accomplir, l’homme, créé à l’image de Dieu, pourrait sûrement le réussir par lui-même. Cette idée satanique fut si bien implantée dans l’esprit de nos premiers parents, qu’elle n’a jamais cessé de prendre de l’ampleur. Elle est devenue la doctrine principale de plusieurs religions et philosophies de notre époque, une doctrine qui leur attire de plus en plus d’adeptes convertis.

Genèse 11:8-9 : « Et l’Éternel les dispersa de là, sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre ». C’était la première fois que Dieu intervenait directement dans le développement d’une « Babylone ». Mais ce ne serait pas la dernière

À suivre…




D.126 – Regard nouveau sur Jésus-Christ

 

Extrait du Chapitre 2 du livre Exploding the Israel Deception (Explosion de la fraude au sujet d’Israël) 

Par Steve Wohlberg

 

Dans cet article, nous allons commencer à pousser sur le bouton qui fera exploser la « Fraude au sujet d’Israël ».

Environ 800 ans s’étaient écoulés depuis l’époque du prophète Osée. L’horloge céleste prophétique atteignit finalement minuit. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode… » (Matthieu 2:1). Du fait que le roi Hérode se sentait menacé sur son trône par ce rival potentiel nouvellement né, il lâcha ses soldats et les « envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessus qui étaient dans Bethléhem » (Matthieu 2:16). Or, Dieu avait averti à l’avance Joseph de ce massacre. « Après qu’ils furent partis, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et lui dit : Lève-toi ; prends le petit enfant et sa mère, et t’enfuis en Égypte, et te tiens là jusqu’à ce que je te le dise » (verset 13). Donc, la famille se leva et « se retira en Égypte » (verset 14).

La phrase suivant Matthieu 2:14 est, dans ses implications prophétiques, de la stature d’une bombe atomique. Sous l’inspiration du Saint-Esprit, Matthieu a écrit que Joseph, Marie et Jésus demeurèrent en Égypte « jusqu’à la mort d’Hérode. C’est ainsi que s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète en ces termes : J’ai appelé mon Fils hors d’Égypte » (verset 15). Réalisez-vous ce que vous venez de lire ? Matthieu cite Osée 11:1 qui, dans son contexte historique, se référait à la nation d’Israël appelée à sortir d’Égypte à l’époque de Moïse. Pourtant, ici, l’écrivain évangélique relève ce texte et le déclare « accompli » en Jésus-Christ ! Ici, Matthieu commence à révéler un principe qu’il développera tout au long de son livre. L’apôtre Paul a aussi enseigné le même principe, comme nous allons le voir.

Rappelez-vous que la première fois où le nom d’Israël est employé dans la Bible, c’est un nom spirituel qui est donné à un seul homme, dont le nom fut Jacob (Genèse 32:28). Ce nom était en rapport avec la victoire spirituelle de Jacob. Or, au tout début du Nouveau Testament, le même nom commence à être appliqué à l’Homme unique, au Victorieux, à Jésus-Christ.

Il y a tant de parallèles entre l’histoire d’Israël et l’histoire de Jésus-Christ ! Dans l’histoire hébraïque, un jeune homme du nom de Joseph, qui avait eu des songes, s’en alla en Égypte. Dans le Nouveau Testament, nous voyons un autre homme nommé Joseph qui fit des rêves et s’en alla en Égypte. Lorsque Dieu appela Israël hors d’Égypte, Il appela cette nation « mon fils » (Exode 4:22). Quand Jésus est revenu d’Égypte, Dieu dit : « J’ai appelé mon Fils hors d’Égypte. » Lorsque la nation d’Israël quitta l’Égypte, le peuple traversa la Mer Rouge. « Ils ont tous été baptisés … dans la mer » (1 Corinthiens 10:2). Dans le troisième chapitre de Matthieu, nous lisons que Jésus-Christ fut baptisé dans le Jourdain afin « d’accomplir tout ce qui est juste » (verset 15). Ensuite, Dieu appelle Jésus « mon Fils bien-aimé » (verset 17).

Après que les Israélites aient traversé la Mer Rouge, ils passèrent 40 ans dans le désert. Immédiatement après que Jésus eut été baptisé dans le Jourdain, Il fut « emmené par l’Esprit dans le désert » pendant 40 jours (Matthieu 4:1-3). À la fin des 40 jours, Jésus résista aux tentations du diable en citant trois Écritures. Toutes provenaient du Deutéronome, le livre même que Dieu avait donné à Israël à la fin de ses 40 ans dans le désert ! Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que, dans le livre de Matthieu, Jésus répète l’histoire d’Israël, point par point, et Il remporte là où ils échouèrent. Il devient le nouvel Israël, le Prince de Dieu, l’Homme victorieux qui triomphe de tout péché.

Après avoir guéri un grand nombre de gens, Jésus « leur défendit fortement de le faire connaître ; 17De sorte que fut accompli ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : 18Voici mon serviteur que j’ai élu, mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir ; je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera la justice aux nations ; 19Il ne contestera point, et ne criera point, et on n’entendra point sa voix dans les places ; 20Il ne rompra pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas le lumignon qui fume encore, jusqu’à ce qu’il ait rendu la justice victorieuse » (Matthieu 12:16-20).

Matthieu fait ici la même chose qu’il a faite avec Osée 11:1. Il cite Ésaïe 42:1-3 qui, dans son contexte d’origine, réfère au « serviteur » de Dieu, c’est-à-dire, « Israël … mon serviteur » (Ésaïe 41:8). Encore une fois, sous l’inspiration du Saint-Esprit, le rédacteur du premier livre du Nouveau Testament déclare qu’Ésaïe 42:1-3 a été « accompli » par le « serviteur » de Dieu, Jésus-Christ !

Qu’en est-il de certains autres versets, censément arides, à propos de la nation d’Israël ? Il est temps de les arroser aussi. Ils doivent croître pour être des arbres qui touchent le ciel. Dans Psaume 80:8, Israël a été appelé « une vigne ». Or, Jésus-Christ a déclaré : « Je suis le vrai cep » (Jean 15:1). Dieu a parlé de la nation d’Israël comme de « mon fils, mon premier-né » (Exode 4:22). Pourtant, l’apôtre Paul a plus tard appelé Jésus-Christ « le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Le prophète Ésaïe a appelé Israël « la race d’Abraham » (Ésaïe 41:8). Paul a cependant écrit : « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. » (Galates 3:16).

Ce dernier texte est le plus clair et le plus explosif de tous ! Dans l’Ancien Testament, Dieu appelle définitivement « Israël … la race [postérité] d’Abraham » (Ésaïe 41:8). Or, Paul, ici, écrit que la postérité d’Abraham ne se rapporte pas à « plusieurs », mais à « une seule … qui est Christ ». Ainsi, nous découvrons donc que, dans le Nouveau Testament, ce qui s’appliquait originalement à la nation d’Israël se rapporte maintenant à Jésus-Christ. Le Messie est aujourd’hui la « postérité ». Par conséquent, Jésus-Christ est Israël !

Or, il y a plus. Dans la Genèse et Exode, le nom d’Israël ne se référait pas seulement à un seul homme victorieux, à Jacob, mais aussi à ses descendants qui devinrent Israël. Le même principe se dévoile dans le Nouveau Testament. Juste après sa déclaration disant que Jésus est « la postérité », Paul dit ensuite à ses convertis gentils : « Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:29). Donc, dans le Nouveau Testament, non seulement le nom d’Israël s’applique-t-il à l’Homme victorieux, la Vraie Postérité, Jésus-Christ, mais également à ceux qui sont de Christ. Les croyants en Jésus font partie de « la postérité ». En d’autres termes, les véritables chrétiens sont maintenant l’Israël spirituel de Dieu.

Dieu a passé une alliance avec les douze tribus d’Israël, au pied du Mont Sinaï. Des sacrifices d’animaux furent offerts. Puis, « Moïse prit donc le sang, et le répandit sur le peuple, et dit : Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous » (Exode 24:8). À la fin de Son ministère, Jésus-Christ traita une nouvelle alliance avec les douze apôtres, dans une chambre haute, sur le Mont Sion. Avant de S’offrir Lui-même comme le Sacrifice suprême, notre Seigneur a déclaré : « Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés » (Matthieu 26:28). Qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que Jésus-Christ, la Vraie Postérité, traita là une nouvelle alliance avec un nouvel Israël !

Les secondes s’égrènent. Le temps passe vite. Ces faits fondamentaux du Nouveau Testament vont revêtir une signification toute explosive lorsque nous allons plus tard examiner ce que le livre de l’Apocalypse enseigne réellement à propos d’Israël, le temple, Babylone la Grande et Armageddon.