D.145 – La Terre ne bouge pas – Partie 4

 

QUATRIÈME PARTIE

SUPPOSÉE PREUVE DE L’HÉLIOCENTRISME :

LA BLAGUE CORIOLIS

 

Gaspard Coriolis (1792-1843)

Il y avait un Français, mathématicien et ingénieur, nommé Gaspard Coriolis, qui vécut de 1782 à 1843. Ce fut lui qui…

« …découvrit le premier la force Coriolis, effet du mouvement d’un corps en rotation… »[1]

Alors, qu’était-ce, une force ou un effet ? Un article du Smithsonian déclare catégoriquement :

« …Le phénomène Coriolis … est un effet, pas une force. »[2]

Ayant affirmé cela, l’article continue de l’appeler force. Voici un exemple pris du même article :

« La force Coriolis est environ 30 millions de fois inférieure à la force de la gravité aux latitudes médianes… »[3]

Plutôt faible, n’est-ce pas ? La gravité exerce une force d’à peu près quarante livres point quelque au pouce [env. 8 kg/cm], au plus fort. Trente millions de fois plus faible que cela serait une force trop petite pour être détectée ou mesurée. Cette force ne peut donc exister que mathématiquement

Mais qu’en est-il de l’effet ? Est-ce réel ou encore un mythe mathématique ? L’effet est réel, mais son application à une Terre qui tourne est aussi factice qu’un billet de trois dollars. Mais comment est-il réel ? Regardez l’Illustration VII.

Illustration VII

En 1835, Coriolis écrivit un traité intitulé Théorie mathématique du jeu de billard. L’Illustration VII est une image du concept central de l’écrit. Nous avons ici un plancher rotatif, une table de billard tournant sur le plancher et une bille du joueur lancée à travers la table en mouvement sur le plancher tournant, laquelle bille ne roule pas tout droit, mais courbe. La table se dérobe sous la bille de sorte que celle-ci manque sa cible. Cette dérobade au-dessus de la surface de quelque chose se trouvant en mouvement est l’essence du soi-disant Effet Coriolis. Et l’utilisation de ce concept pour déclarer que c’est une preuve de la rotation de la Terre est une blague de haut niveau, mais néanmoins une blague. Pourquoi ?

Il y a tellement de raisons qu’il est difficile de savoir par où commencer, mais examinons soigneusement la table de billard de l’Illustration du Smithsonian et reprenons au départ. Maintenant, gardez bien en tête, pendant que nous allons procéder, que tout ce dont nous allons parler constitue la seule et unique soi-disant « preuve » de la supposée rotation de la Terre. Le principe de Coriolis est au cœur du Pendule de Foucault qui déclare que c’est la preuve d’une Terre qui tourne. Nous examinerons d’ailleurs cette déclaration et la dénoncerons comme étant une fraude évidente dans le chapitre suivant. Mais, pour l’instant, veuillez noter une petite chose à propos de l’exemple de la table de billard qui fait en sorte de l’éliminer absolument comme source de « preuve » d’une Terre qui tourne : Nous savons que le plancher tourne !

…or, cela ne prouve nullement que la Terre tourne ! En fait, il serait ardu de trouver une plus frauduleuse démonstration de « preuve » en faveur d’une Terre qui tourne que ce plancher rotatif mu par une machine ! Cette « expérience » prouve qu’une telle surface se déroberait effectivement sous un tir de « missile » voyageant au-dessus. Bien. Appelons-le l’Effet Coriolis. Bien. Mais où est donc la preuve, dans cette démonstration, que la Terre tourne ?

Voyez-vous où je veux en venir ? Elle n’est tout simplement pas là. Mais quelqu’un s’écriera, comme le fait l’article, qu’un missile tiré du Pôle Nord vers Eureka, en Californie…

« …(sans son propre système de guidage) il tomberait dans l’océan environ 100 milles à l’ouest [160 km]. »[4]

Ensuite, l’article se fait plus clair :

« …mais si vous regardiez le projectile à partir d’une station spatiale, il vous semblerait voyager sur une trajectoire parfaitement rectiligne… »[5]

Et cette déclaration contredit l’exemple de la bille du joueur que l’on voit courber ! Et, en outre, des tirs de missile à longue portée comme celui-ci sont basés sur une Terre immobile, comme nous pouvons le lire dans cet aveu donné sous le titre de Balistique extérieure :

« … Pour les missiles à très longue portée, on utilise l’approche de la mécanique céleste avec coordonnées centrées sur une Terre immobile. »[6]

De toute façon, on propose de pareilles déclarations comme preuves que la Terre tourne alors qu’elles ne prouvent rien de tel. S’il était vrai qu’un missile comme celui-ci tombait dans l’océan, tel que déclaré, alors il y aurait une preuve que la Terre tourne. Mais nulle part dans cet article, ni dans aucun autre dans le monde, donne-t-on une seule preuve que cette déclaration est vraie, parce qu’elles ne sont que des déclarations soutenues par aucune preuve. Ce ne sont tout simplement que des suppositions basées sur une croyance préconçue et présumée que la Terre tourne. Voilà tout ce que c’est. Comme nous l’avons déjà vu :

« …la physique et les équations employées par la NASA pour lancer ses satellites sont identiques aux équations dérivant de l’univers géocentrique… »[7]

Cela est aussi vrai des équations et de la physique employées pour guider les missiles ou les jets, ou encore les obus d’artillerie. Si les missiles, les jets ou les obus d’artillerie étaient corrigés en vol à cause d’une Terre qui tourne, ils ne toucheraient jamais leur cible ou ne rejoindraient jamais l’aéroport ! Qui peut calculer les millions de milles que l’aviation a parcourus avant que n’existent les système de guidage par ordinateur, alors que les pilotes naviguaient grâce à des cartes et à des tableaux, sans penser aux vitesses mythiques de rotation variant constamment sous eux ? Lindbergh n’aurait jamais réussi, ni personne d’autre, d’ailleurs, s’il avait eu à naviguer en tenant compte de l’Effet Coriolis !

Rappelons-nous que l’article nous dit que si nous regardions à partir d’une station spatiale, nous verrions que le missile tiré du Pôle Nord « voyagerait sur une trajectoire parfaitement rectiligne ». Ouf ! Quel genre de station spatiale est-ce ? Une sorte de station immobile imaginaire ? Si c’est le cas, comme ce serait mignon dans notre supposé univers relativiste où il a été déclaré que rien ne peut être immobile ! Ou bien, est-ce une station spatiale qui fait une orbite complète autour de la Terre en une heure et demi ? Si c’est le cas, comment peut-on observer la trajectoire rectiligne d’un tir en provenance du Pôle Nord vers Eureka si notre poste d’observation est à une couple de centaines de milles [320 km] et se déplace à plus de 18 000 MPH [28 800 km/h] ? Ou alors, est-ce une station « géosynchronisée », le seul genre qui puisse permettre de percevoir une trajectoire rectiligne ? Si c’est le cas, alors, attention ! Ce type-là montrera bien le missile voyageant en ligne droite, mais il montrera également ce que nous voyons jour et nuit dans nos reportages météos télévisés, i.e., une Terre stationnaire en-dessous des nuages mouvants, des pluies se déplaçant, des ouragans tourbillonnants et des missiles lancés !

Les preuves d’une Terre immobile sont tout autour de nous, tout le temps ! Nous ne les voyons pas parce que nous avons accepté depuis longtemps une contrefaçon habile au lieu de la réalité, et nous ne recherchons tout simplement pas la réalité parce que nous croyons déjà l’avoir ! Mais si l’on recherche la sorte de preuve que peut démontrer l’Effet Coriolis, lançons un missile de façon longitudinale là où une station géostationnaire peut le retracer et regardons-le s’en aller droit à sa destination pendant que nous voyons la Terre demeurer parfaitement immobile sous lui alors qu’il est dans les airs. Voyons l’Illustration VIII. Elle est tirée du Smithsonian. Étendons-nous un peu sur cette image et sur ce qu’elle nous dit.

« Lorsque La Grosse Bertha bombarda Paris, durant la Première Guerre Mondiale, l’Effet Coriolis aurait dû dévier le tir d’un kilomètre et demi. » Illustration VIII

En plus de ce qui était imprimé sous le dessin (et qui était un mensonge), l’article ajouta ceci à propos de la Grosse Bertha :

« En 1918, les tirs de La Grosse bertha étaient en transit dans les airs pendant trois minutes, temps suffisant pour que Paris se soit déplacé d’environ un kilomètre et demi. »[8]

À un autre endroit, nous en lisons un peu plus au sujet du même compte-rendu :

« Lors de la Première Guerre Mondiale, les canonniers allemands manipulant La Grosse Bertha bombardèrent Paris à environ 120 km de là. À la portée et à la vélocité que voyageaient les tirs, l’Effet Coriolis aurait dû les faire dévier à environ 1,6 km à la droite. Toutefois, l’énorme canon était si peu précis qu’il fut simplement braqué en direction générale de Paris et les canonniers ne s’occupèrent pas de corriger sa dérive Coriolis… »[9]

Trois minutes dans les airs… Hummm ! Si la Terre tournait, jusqu’où Paris se déplacerait-il en trois minutes ? Eh bien, à cette latitude, il se déplacerait à 680 MPH [1 088 km/h], soit juste un peu plus de onze milles à la minute [17,6 km/m]. Disons donc 34 milles en trois minutes [52,8 km]. Ainsi, vu que le canon était à 76 milles [121,6 km] plein nord de Paris, sa rampe de lancement sur rail aurait été située à 1º de latitude plus près du Pôle Nord et se serait déplacé (selon le mythe héliocentrique) 14 MPH [22,4 km/h] plus lentement que Paris. Par conséquent, Paris se serait écarté de 34 milles [52,8 km] vers l’est, et la situation de la rampe de lancement sur rail, ainsi que le tir lancé à partir de là auraient manqué leur cible d’un mille [1,6 km]. C’est ce qu’exige le concept. Et le même principe s’applique si le canon avait été situé plein sud.

Mais si le canon avait été placé plein ouest ou plein est de Paris, l’Effet Coriolis ne serait-il pas annulé ? Oui. Examinons ce point. Dans une encyclopédie, nous lisons ceci :

« Sur Terre (…) un objet qui se déplace du nord au sud, ou sur une ligne longitudinale, subira une déviation apparente vers la droite dans l’hémisphère nord, et vers la gauche dans l’hémisphère sud (…) Ainsi donc, si un canon tirait vers le nord à partir d’un point situé sur l’Équateur, le projectile tomberait à l’est de sa trajectoire plein nord. Cette variation surviendrait parce que le projectile se serait déplacé vers l’est plus rapidement à l’Équateur que sa cible plus au nord. De même, si le projectile était tiré en direction de l’Équateur à partir du Pôle Nord, il tomberait à la droite de sa trajectoire véritable. Dans ce cas-ci, la région ciblée se serait déplacée vers l’est avant que le tir ne l’atteigne à cause de sa plus grande vélocité en direction est (…) La dérive Coriolis est donc reliée au mouvement de l’objet, le mouvement de la Terre et la latitude. »[10]

Donc, si la Terre tournait, la dérive ne surviendrait que sur une base longitudinale nord-sud, et il n’y aurait pas de dérive sur une base latitudinale est-ouest. Enfin… c’est ce que dit le livre. Et les Allemands « ne s’occupèrent pas de corriger sa dérive Coriolis » ?? Tout ce qu’ils avaient à faire pour contourner le « problème Coriolis » était de ramener la trajectoire de la Grosse Bertha vers l’est de Paris et déguerpir ! Mais le fait est qu’ils n’accordèrent aucune attention à ce non-sens parce qu’ils s’y connaissaient en canon et savaient qu’en réalité, la latitude où ils se situaient n’importait pas ! Il y eut tout un paquet de facteurs réels qui rendirent le tir d’un si gros calibre si inefficace et ils furent compris et acceptés. Mais corriger l’Effet Coriolis parce que Paris allait se déplacer de quelque 25 milles [40 km] dans les trois minutes séparant le tir de l’impact ne fut pas un des facteurs dont ils se préoccupèrent. Et pour la meilleure des raisons : ils savaient que ce n’était pas un facteur !

Pourquoi ne pas tout simplement diriger une expérience contrôlée avec un projectile précis, aujourd’hui, sans appareil de guidage par ordinateur ? Installons un canon à longue portée en quelque part et tirons plein nord ou plein sud en une trajectoire qui gardera les airs le plus longtemps possible et regardons si la cible a changé de place de quelques kilomètres une fois atteinte. Vous savez que la cible ne bougera pas ; je sais que la cible ne bougera pas ; l’armée sait que la cible ne bougera pas. Pourquoi ne pas le faire savoir au monde ? Pas de tricherie ! Sans suite d’ordres frénétiques provenant de Washington ou de n’importe où ailleurs pour manipuler l’expérience ! Faisons-le comme il faut et c’en sera fait du copernicisme !

Pourquoi pas ? Après tout, nous avons ici affaire avec une supercherie au potentiel apocalyptique si bien exposée ! L’Effet Coriolis est une réalité démontrable qui a des résultats lorsque quelque chose est en mouvement sur une base rotative. Bien sûr que oui ! Mais appliquer cette réalité démontrable à la Terre que l’on n’a jamais démontrée en mouvement (sauf par des mathématiques et la philosophie !) revient à une falsification non-scientifique ! Ce qu’il y a de beau, dans cet Effet Coriolis, c’est que — grâce à un canon ou un missile contrôlé — on peut l’utiliser pour prouver que la Terre ne tourne pas. Le reste n’est que pure séduction fondée sur une pure supposition traduite d’un pur bluff.

Alors, sautons à pieds joints dans le fonctionnement du Pendule de Foucault, supposé démontrer l’Effet Coriolis en opération sur une Terre qui tourne.

Le Pendule de Foucault

Jean-Bernard-Léon Foucault (1819-1868)

Ce « pendule » — comme tous les autres Pendules de Foucault partout ailleurs — est suspendu à un support pivotant…

« …de manière à pouvoir balancer sur n’importe quel d’une infinité de plans verticaux… »[11]

Ce support pivotant peut tourner librement pendant que le pendule se balance. Aucun autre pendule n’est monté de cette façon. Ce pendule ne fut conçu et produit que pour un unique dessein : « prouver » la rotation de la Terre. Il est assurément clair dès le départ qu’un support qui permet au plomb de frétiller de quelques degrés en quelques heures est déjà suspect.

L’anneau par lequel descend le câble détermine les limites de l’arc que le plomb peut balayer en bas. Le câble passant au-travers de l’anneau était visiblement décentré de trois centimètres ou plus à l’Institut Franklin de Philadelphie, de même que celui du Smithsonian à Washington. (Une série de contretemps empêchèrent de voir l’anneau et le reste de l’appareil à Paris, en France, où le dispositif avait été réinstallé.)

Plus souvent qu’autrement, lorsque le pendule a presque atteint son minimum, son balancement maximum est renouvelé en tirant le câble sur le bord de l’anneau le plus loin possible de son point décentré. Après avoir été redémarré, le câble traverse jusqu’au côté rapproché de l’anneau et frappe cette partie de l’anneau de manière visible. Il revient ensuite vers l’autre côté de l’anneau, mais ne le touche plus. Il retourne encore pour frapper à la même place. Et ainsi de suite.

Donc il frappe un côté mais pas l’autre. Et lorsqu’il perd de sa force, il cesse aussi de frapper le côté rapproché. Toutefois, quand il frappe ce côté rapproché, cela cause une secousse et un balancement visible du câble qui soutient le plomb. Pendant ce temps, lorsqu’on le regarde attentivement, on peut voir le plomb se balancer d’un côté et de l’autre, à l’image d’une balançoire de terrain de jeu que l’on pousserait et que l’on laisserait aller, qui reviendrait dans l’autre sens et qui retournerait, etc., jusqu’à ce qu’elle s’arrête.

Après une observation minutieuse, nous suggérons que la position décentrée, en apparence inoffensive et à peine décelable, du câble au travers de l’anneau contrôlant l’arc est tout probablement une caractéristique nécessaire dans la conception du Pendule de Foucault causant ainsi une déviation au départ qui se perpétue vers la droite du premier balancement au dernier.

Chaque fois que le Pendule décolle et atteint son balancement maximum, il va plus vite qu’à n’importe quel autre moment (contrairement à tout autre pendule). En effet, chaque retour vers le point le plus bas de l’arc est juste un petit peu plus lent que le retour précédent. Ce mouvement ralenti, couplé à (ou même indépendamment de !) la résultante de la frappe contre un des côtés de l’anneau ne peuvent sûrement pas être ignorés en tant que facteurs possibles contribuant au comportement général de la démonstration.

Non seulement tout le bidule donne-t-il l’impression distincte aux observateurs qu’ils sont en train de regarder un procédé qui prouve que la Terre est en rotation, mais les signes leurs disent catégoriquement que tel est le cas. Les observateurs assument (tout comme ils assument dans les musées que les fossiles et le matériel qu’ils y voient prouvent l’évolution) que ce Pendule fournit une preuve observable que la Terre tourne. On leur dit, sur les panneaux, qu’ils regardent une démonstration scientifique qui prouve que la Terre tourne. Tout le monde « sait » (parce qu’on leur a enseigné tout le temps de leurs études que c’est un fait scientifique prouvé) que la Terre effectue une rotation sur un axe et orbite autour du soleil. Or, ils en voient la confirmation devant leurs yeux. Qui peut donc maintenant douter du « dieu science de vérité » ?! Qui peut oser prétendre que la Bible est sans erreur ?! Les gens regardent pendant une minute ou deux, lisent le petit message, et se déplacent ensuite vers un autre étalage de démonstration « éducatif » payé de nos taxes et qui leur dit que la vie sur Terre évolue depuis trois milliards d’années et qu’ils sont le résultat final de ce processus évolutionniste. Et qu’est-ce que c’est que cette espèce de mythe biblique à propos d’Adam et Ève… ? Et ainsi de suite.

Ce que cette horde de gens voient, en réalité, c’est une fraude pseudo-scientifique, une supercherie astucieusement imaginée destinée à persuader le monde que la « science » a prouvé que la Terre révolutionne autour d’un axe (et, à partir de là, orbite autour du soleil, etc.).

Mais soyez assurés que le « Pendule » de Foucault ne prouve rien de tel ! Non seulement le Pendule se déplace-t-il plus lentement à chaque coup, mais la distance parcourue est toujours plus courte. (Le pendule de votre horloge grand-père parcourt la même distance à la même vitesse, à chaque coup. Mais rappelez-vous que ces pendules ne sont pas des Pendules de Foucault. Ils sont fermement attachés — ils ne ballottent pas dans tous les sens au travers d’une cavité lâche — et ils couvrent la même distance, à la même vitesse, à chaque balancier.)

Or, ce que cela nous amène à comprendre, ici, c’est que le Pendule de Foucault est la contrefaçon d’un vrai pendule ! CE N’EST PAS UN VRAI PENDULE ! Ce n’est rien de plus qu’une invention diaboliquement ingénieuse s’appuyant sur l’excellente réputation des véritables pendules pour asseoir sa crédibilité et prétendre démontrer une Terre qui tourne (et la Bible prise en défaut !).

Examinons le fait précédemment mentionné à propos du plomb parcourant une distance toujours plus courte, d’un balancement à l’autre…

Plus courte de combien ? La distance exacte doit sûrement être mesurable (même si c’est un peu ennuyant). Mais elle est là, et observable plutôt facilement aux différents niveaux de l’échelle, à l’Institut Franklin ainsi qu’au Smithsonian. De plus, ce n’est que gros bon sens que le « Pendule » ralentisse parce qu’il ne monte pas aussi haut (et ne va pas aussi loin) que la fois précédente et il a moins de temps pour prendre de la vitesse gravitationnelle dans son mouvement vers le bas. Si on le laissait aller assez longtemps, il s’arrêterait tout simplement et demeurerait là, immobile comme un sac de patate…

Et, en fait, c’est ce qui arrive jusqu’à ce qu’on le remonte à l’intention des spectateurs, à 10h00 chaque jour. (Il pend là, sans le moindre mouvement ! Cela nous fait penser à la description biblique de la Terre, n’est-ce pas ?) Mais revenons-en au fait qu’il perd un peu de distance à chaque balancement. Imaginons un chiffre quelconque pour mesurer la distance perdue au second balancement. Disons 1/30 de centimètre plus court, cette fois-ci, que le premier balancement (du côté où le pendule ne frappe pas l’anneau !). À chaque balancement subséquent, le trajet sera plus court de presque 1/30 de centimètre. Maintenant, regardez la distance entre les broches que cogne le « doigt » ressortant du bout inférieur du plomb (Ill. IX).

Illustration IX

Cette distance est-elle en corrélation avec celle perdue par le nombre de balancements que cela prend avant de frapper la dernière broche ? Gageons que oui. Cela nous dit-il que le résultat des faits mécaniques impliqués dans le ralentissement et le raccourcissement, à chaque fois, de la distance est la mesure précise de balancement requis pour frapper l’autre broche ? Ou alors, est-il plus facile de lire la petite pancarte qui dit que c’est le résultat du mouvement de la Terre ? (Ai-je entendu quelqu’un dire : « On s’en fiche ! » ? Demandez à Dieu… C’est Lui et Sa Parole que le « Pendule » de Foucault qualifie de menteur !)

En outre, mes amis (retenez bien ceci !), la vitesse de rotation supposée à Philadelphie serait de 1 100 pieds [338 m] à la seconde, pas de trois à quatre pouces [10 à 12 cm] au quart d’heure ou à peu près ! À la vitesse où l’on suppose que tourne la Terre, le plomb manquerait toutes les broches et ferait un trou dans le mur dès le premier balancement !!

Nous le répétons : le « Pendule » de Foucault n’est qu’une parodie du véritable pendule. Ce n’est pas un vrai pendule. Il a été fabriqué pour faire ce qu’il fait. C’est un pendule de contrefaçon soutenant une théorie de contrefaçon et les deux sont plein de trous ! Même en remontant à 1898 :

« …un physicien allemand, nommé Garber, démontre qu’un univers en rotation entraînerait le plomb du pendule comme si l’univers ne bougeait pas lors même que la terre tournerait. Et, ainsi, à partir d’une perspective relativiste comme d’une perspective non-relativiste, la conclusion demeure la même : le Pendule de Foucault ne peut ni prouver la rotation de la Terre ni la désapprouver… »[12]

J’aimerais bien inscrire cela sur un écriteau et le déposer au Smithsonian et tout autre endroit dans le monde où des milliers de gens, tous les jours, se laissent tromper à croire que ce bidule prouve que la Terre tourne…

SATELLITES GÉOSYNCHRONES

Tous les faits pertinents en rapport avec ces satellites spéciaux se retrouveront sous cinq différents traitements de ce sujet à la conclusion de la Partie V.

La raisons pour laquelle nous énumérons ce sujet ici, c’est pour bien laisser entendre que nous sommes parfaitement au courant que ces satellites sont utilisés comme preuves d’une Terre en mouvement.

La pensée secrète se cachant derrière cette « preuve » sera clarifiée, et annulée, dans la Partie V.

LA PLANÈTE BLEUE

(Cinéma Spacedome : PLANÈTE BLEUE — Explorez l’environnement au travers des yeux des astronautes de la navette spatiale. Le cinéma loge un système spectaculaire de film Omnimax® 70 mm qui vous amènera tout autour de la Terre et dans les étoiles.)

Les deux lettres de Marshal Hall reproduites ci-après donnent des éléments de base sur un intéressant bluff proféré à la télévision nationale, il y a quelque temps.

Illustration X

  (Traduction de la lettre de l’Illustration X)

Archives de la NBC                                          3/5/91

30, Place Rockefeller

NY, NY 10112

Cher archiviste,

Le 26 ou le 27 novembre 1990, il y a eu un reportage au sujet d’un nouveau film dans un segment de l’émission Today.

Le titre du film abordé est La Planète Bleue.

(Je crois que l’une de ces dates est la bonne !)

Ci-joint 10,00 $ tel que demandé. Si vous pouvez trouver le segment, je vous serais reconnaissant de bien vouloir me l’envoyer à l’adresse que voici :

The Fair Education Foundation, inc.

B.P. 866

Cornelis, CA 30531

Sincèrement,

(signature)

Marshal Hall, président

FEF, inc.

 

Illustration XI

(Traduction de la lettre de l’Illustration XI)

Archives de la NBC                                          4/20/91

a/s Natalie

30, Place Rockefeller

NY, NY 10112

 

Chère Natalie,

 

Vous trouverez ci-joint la requête que je vous ai formulée par téléphone en date d’hier, le 19 du mois courant, au moment où vous m’avez mis en « attente »…

Également ci-joint, vous trouverez une référence au film IMAX La Planète Bleue (celui visionné dans le programme Today) montré au Space Center d’Huntsville, en Alabama.

Peut-être avez-vous déjà trouvé et envoyé la transcription que je recherche. Si tel est le cas, merci beaucoup. Si non, et je suis certain que vous pouvez le trouver, j’en ai besoin pour compléter un projet, et j’apprécierais que vous puissiez me l’expédier dans les meilleurs délais.

Si vous n’arrivez pas à le retrouver, j’aimerais que vous me le fassiez savoir.

 

Merci,

Sincèrement,

(signature)

Marshal Hall

a/s de FEF, inc.

Hwy, 441 Nord

B.P. 866

Cornelis, CA 30531

 

Lors d’une de ces dates de novembre 1990, un interviewé déclara que — parmi tous les merveilleux attributs de ce nouveau film — il y avait quelques séquences prises à partir de l’espace qui montraient la Terre dans sa rotation.

Sachant que cette déclaration était une ineptie de plus provenant de l’implacable machine d’endoctrinement par les médias qui fait la promotion de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme, Marshal Hall voulait toutefois savoir quelle sorte de séduction avait été employée dans ce cas particulier, mais il essaya sans succès d’obtenir une transcription de l’interview. (En fin de compte, la NBC retourna le chèque en disant que l’on ne possédait aucun enregistrement du segment programmé.)

Étant un film IMAX, les critiques sont difficiles à se procurer. Cependant, il y eut une critique dans un organisme de propagande évolutionniste du plus haut niveau, le Smithsonian. Dedans, à part les oh ! et les ah ! qui y fusent, nous apprenons que nous pouvons tous remercier pour cela…

« …le plus ambitieux, le plus spécialisé, le plus imaginatif, le plus réfléchi (…) des films grand format selon le Smithsonian [ce qu’on peut être modeste !], la Corporation Lockheed et la Corporation de la NASA… »[13]

Mais l’article ne disait rien à propos de ce que l’on pouvait voir la Terre tourner. Le Smithsonian n’aurait jamais (soulignez jamais) laissé passer une telle opportunité en or de mettre l’accent sur le copernicisme SI le film comportait des séquences qui montraient visiblement une Terre en mouvement. Alors, était-ce bien dans le film, oui ou non ?

Ayant finalement localisé un endroit où l’on pouvait visionner ce film spécial, Marshal Hall et son épouse se tapèrent 5½ heures de route vers Huntsville, en Alabama, au Centre U.S. Space & Rocket. Indubitablement, cette production montrait de nombreuses reproductions photographiques et auditives habiles de plusieurs merveilleux aspects de notre Terre vraiment magnifique. L’art de Dieu nous coupe le souffle réellement et aurait pu être apprécié pour ce qu’il est par la technologie cinématographique dernier cri qui y fut employée.

Je dis bien « aurait pu être apprécié » parce qu’il n’y avait pas le moindre indice que Dieu fut pour quelque chose dans l’existence de cette belle Terre bleue ou ce qu’elle renferme. Bien au contraire, le film contient deux messages caractéristiques destinés aux millions de spectateurs qui le voient dans tous les emplacements d’Amérique du Nord. Ces deux messages sont : 1) l’Évolutionnisme explique l’homme et tout ce qui vit sur Terre ; et 2) Un Nouvel Âge, un Nouvel Ordre Mondial est nécessaire pour empêcher les abus environnementaux qui détruiront la Terre.

L’Évolutionnisme et le prochain Nouvel Ordre Mondial revêtus des habits de l’Agence de Protection de l’Environnement… Voilà le film !

Mais il n’y avait rien sur la rotation de la Terre. Rien ! Ils s’attendaient à quelque « simulation améliorée par ordinateur » et de haute qualité à propos d’une Terre en rotation laquelle simulation on aurait fait passer pour réelle ; mais non, il n’y avait rien. Peut-être y était-ce et qu’on l’a coupé parce que trop risqué. Qui sait ? Puisque l’appareil spatial d’où furent prises les photos n’était qu’à une altitude de 200 milles [320 km] (¼ de pouce [6 mm] d’un globe d’un pied [30 cm] de diamètre) et voyageait à une vitesse de 18 000 MPH [28 800 km/h], ils savaient peut-être que toute tentative de montrer la rotation passerait pour une fabrication aux yeux de trop de gens, et ceux-ci commenceraient à se poser la question : « Pourquoi font-ils cela ? Pourquoi couler le bateau ? »

En tout cas, le film évite entièrement le sujet du copernicisme et concentre ses efforts d’endoctrinement à cimenter l’Évolutionnisme dans l’esprit des gens et à promouvoir le Nouvel Ordre Mondial.

Néanmoins, Dieu réserve une surprise merveilleuse pour tout le monde, une surprise fondée sur la technologie spatiale et en rapport avec le copernicisme. Avec toute la parfaite ironie dont on peu s’attendre, Il est prêt à ouvrir les yeux du monde sur la preuve inévitable, dure et indéniable d’une Terre immobile dont sont journellement témoins des centaines de millions de gens devant leurs téléviseurs par le truchement d’images photographiques envoyées par de soi-disant satellites géosynchrones. (Voyez Satellites Géosynchrones dans la Partie V.)

L’espace n’est pas la dernière frontière de l’homme ; c’est le Ciel ! La Vérité touchant l’origine et la nature inamovible de cette belle Terre bleue, au centre de l’univers, est entièrement décrite dans les Écritures. Cette Vérité, ainsi que celle concernant la création de l’homme et le reste, est sur le point de déclencher la dénonciation et la destruction de toutes les séductions de Satan. Le mensonge du copernicisme sera le premier à s’en aller. Ensuite, l’évolutionnisme. C’est d’une logique implacable. Vous êtes invités à continuer votre lecture et à savoir pourquoi il en est ainsi…

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[1] Encyclopédie Britannica Micropaedia, Gustave-Gaspard Coriolis, (Chicago, etc., 1976), Vol. III, p. 151.

[2] Allan Linn, Oh, dans quel tourbillon sommes-nous, merci à l’effet Coriolis, Smithsonian, Février 1983, Vol. 13, No 1, p. 68.

[3] Ibidem, p. 71.

[4] Ibidem, p. 67.

[5] Ibidem, p. 68.

[6] Encyclopédie de Science et de Technologie concise, (McGraw-Hill, 1984), p. 700.

[7] G. W. Bouw, Bulletin de la Société tychonienne, printemps 1990, Cleveland, Ohio, No. 53, p. 28.

[8] Linn, Spinn, Smithsonian, février 1983, p. 68.

[9] Ibidem, p. 67.

[10] Encyclopédie Britannica Micropaedia, Vol. iii, p. 152.

[11] Encyclopédie Britannica Micropaedia, Vol. III, p. 152.

[12] Gerardous D. Bouw, Dr en physique, Le Pendule Foucault en question, publié par la Société tychonienne, Cleveland, Ohio, p.2.

[13] Edward Park, Autour et au-delà du mail, Smithsonian, novembre 1990, p. 25.




D.144 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-6

 

TROISIÈME PARTIE

(6)

Voyons maintenant ce qu’ont a dire de pertinent les prêtres-scientistes d’aujourd’hui.

Carl Sagan (1934-1996) et les autres

« Nos ancêtres adoraient le soleil et ils étaient loin d’être bêtes. Il est sensé de révérer le soleil et les étoiles, parce que nous sommes leurs enfants. » — Carl Sagan

SAGAN (Carl), astrophysicien américain (New York 1934). Spécialiste de planétologie et d’exobiologie, il a joué un rôle majeur dans la mise au point des programmes américains de sondes planétaires. Il est aussi l’auteur d’ouvrages de vulgarisation.

Dictionnaire encyclopédique Larousse, Éditions Larousse 1994, Vol II, p. 1650.

Vous n’êtes pas sans savoir que l’idée de Relativité d’Einstein a continué de fournir les lignes de démarcation de l’astronomie jusqu’à ce jour. Or, de nouveaux concepts avec de drôles de noms sont sortis depuis la mort d’Albert, en 1955, mais sans la moindre mutinerie dans les rangs contre son principe cardinal de Relativité.

Le fait que la Relativité soit un concept insensé, seulement supporté par des mathématiques fumeuses, est connu d’un paquet de gens, comme nous l’avons constaté. Ces gens-là ne sont pas en charge des établissements de l’astronomie et de la physique, toutefois, donc le mythe de la Relativité continue à y être maître. Tout concept extravagant mis de l’avant complimentant la Relativité (et l’Évolutionnisme !) grâce à ses trappes matérialistes est appelé science et immédiatement mis en exergue dans les journaux, sur la liste des best-sellers et mis en ondes à la télévision. Pendant ce temps, la censure sur le point de vue contraire est totale. Son accès au public par l’intermédiaire des médias normaux est pratiquement inexistant. Le bâillon est tenu serré.

Qu’en est-il du camarade Sagan ? Il a souvent fait la manchette à la télévision au fil des ans. Dans un article à son propos intitulé La superstar scientifique, on rapportait que…

« …Sagan était si souvent au Tonight Show que ses étudiants commencèrent à dire : “Voiciiiiii Carl !” quand il entrait dans sa classe, à l’Université Cornell. »[1]

Carl Sagan a vendu des millions de livres et s’est amassée une fortune. Quel était son trip ? L’évolution. « Mais n’était-il pas astronome ou physicien ? » me demanderez-vous. Oui, mais il faisait dans l’extra-terrestre ! La vie dans l’outre espace… à la E.T. ou comme les apparitions à grandes oreilles pointues et gros sourcils que l’on voit dans Star Trek !

Oh, Sagan parlait de quasars, de pulsars, de trous noirs, de naines blanches, de géantes rouges et autres concepts mythologiques du vocabulaire de l’astronome moderne, mais son principal jeu fut de si bien établir une certaine idée que personne ne pourrait la défaire. Et cette idée, c’était l’évolution.

Le lien est simple. Si les gens sont convaincus qu’il y a de la vie partout dans l’univers et qu’on leur dise sans cesse que c’est de la vie qui a évolué, cela renforce grandement l’enseignement que toute vie sur Terre a aussi évolué. Et cela va dans les deux sens. Car si nous croyons que nous avons évolué sur Terre, nous pouvons donc croire aussi que d’autres formes de vie ont évolué dans l’outre espace !

Sagan a fait une grande et brillante carrière en accomplissant ses buts d’expansion et d’instillation du concept évolutionniste dans l’esprit des gens. Selon sa propre estimation, sa grande série télévisée, Cosmos, atteint 150 millions de gens. Ce n’était que pure propagande évolutionniste, comme tout ce qu’il a écrit et promu. De son livre sur l’évolution du cerveau humain à tout son matériel télévisuel, en passant par tout son travail à la NASA, tout le bataclan n’est purement et simplement qu’un blitz d’endoctrinement évolutionniste bien coordonné et à peine déguisé. Bien coordonné ?

Bien sûr ! Avez-vous entendu parler de J. Gould, le biologiste d’Harvard qui est depuis quelques années, maintenant, le principal porte-parole de l’évolutionnisme aux Etats-Unis et dans le monde ? Ni lui ni personne d’autre n’a jamais trouvé de chaînon manquant évolutionniste là où il aurait dû y en avoir un train complet tout au long de la « chaîne de l’évolution » ; donc, Gould vola à Goldschmidt la vieille idée monstrueuse d’une évolution accélérée. Cette idée sauvage et non-scientifique est un refuge de dernier espoir pour une théorie sans mécanisme qui dit qu’un oiseau sortit d’un œuf de reptile, un beau matin, et qu’un amphibien donna naissance à un mammifère et ce genre de chose.

On appelle cela « l’équilibre ponctuel ». Mon œil ! À côté de ce non-sens, Mary Poppins et Blanche-neige représentent de la science pure ! Mais ne vous y trompez pas, « l’équilibre ponctuel » est la raison d’être de l’évolutionnisme d’aujourd’hui. Or, Gould et Sagan étaient de bons amis.

Donc, l’un fait fonctionner la machine de propagande d’un évolutionnisme centré sur la Terre et l’autre fait fonctionner la machine de propagande d’un évolutionnisme centré sur tout ce qui est extérieur à la Terre, dans l’outre espace… ! L’évolution dans l’espace galactique s’est vu octroyer un drôle de nom, comme s’il s’agissait d’une science véritable et qu’elle décrivait quelque chose qui existe. Notez ceci tiré du Science Digest :

« Les spécialités académiques du Dr Sagan sont la chimie et la physique planétaires, mais il s’est également beaucoup impliqué dans la recherche de vie étrangère. Ce domaine, connu sous le nom d’exobiologie, est parfois qualifié de science sans information. Aucune preuve évidente n’a encore été trouvée montrant que la vie existe sur d’autres planètes. Néanmoins, la grande majorité des astronomes sont presque certains que toutes sortes de bestiaux galactiques peuplent l’univers. »[2]

Bon filon ! Une « science » sans information, ni preuve ! Et ils y croient, et ils l’enseignent, et ils le prêchent quand même ! Il n’y a pas un seul enfant âgé de six ans et ayant accès à un téléviseur qui n’ait été soigneusement endoctriné au moyen de dessins animés et autres chevaux de Troie pour gosses afin qu’ils considèrent normal tout un tas d’extra-terrestres exécutant les choses les plus insensées et surnaturelles.

Et ainsi le message évolutionniste est implanté dans l’esprit des enfants de manière subtile par ce blitz de propagande à la Sagan impliquant des « étrangers » (aliens) alors qu’il n’y a pas la moindre preuve d’une quelconque forme de vie ayant évolué dans l’espace. Et nous sommes tous des enfants de six ans, face à ce blitz. Le E.T. de Spielberg en est un bon exemple. Jouant avec un art consommé avec les émotions des gens, ce chef-d’œuvre satanique brisa les records d’entrées au guichet et est devenu un classique parmi un camion plein de films, de livres, d’animations « documentaires », etc., avec le même message… la vie — même la plus intelligente — a évolué dans l’espace en des milliers de formes et d’endroits ! Notez ce qui suit :

« Comme ses collègues dans le domaine, Carl Sagan croit que la vie étrangère est probablement basée sur le carbone, construite de composants similaires à ceux de notre propre corps. »[3]

« …similaires à ceux de notre propre corps… » Il soulignait et renforçait le lien avec la supposée évolution sur Terre grâce à toutes sortes d’exemples imaginaires de l’outre espace. Et c’est un deux-pièces. Notez ce qu’ajoute encore Sagan :

« Les organismes sur Terre font partie de l’aspect stochastique [aléatoire] du processus évolutionniste. Recommencez la Terre à nouveau et laissez les facteurs de hasard opérer, et il est tout probable que vous n’en verrez pas sortir quelque chose qui ressemble à un être humain… Ce sera phénoménalement différent… »[4]

Comme E.T. ! Vous savez, beaucoup de gens feront entorse à toute critique envers l’idée d’un syndrome d’alien. Les gens croient en une vie dans l’espace ! Ils pensent que c’est un fait scientifique ! C’est logique à leurs yeux ; ils se font le raisonnement que, si la vie a évolué sur Terre, elle doit également avoir évolué ailleurs, sous une forme ou une autre ! Il fut un temps où je serais tombé d’accord de tout cœur avec Sagan et ses disciples lorsqu’il disait :

« Le cosmos est tout ce qu’il y a, tout ce qu’il y a jamais eu et tout ce qu’il y aura jamais. C’est l’univers qui nous a faits et nous sommes des créatures du cosmos. »[5]

C’est de la religion sans Dieu, ça, purement et simplement ! Sagan, en tant que l’un des Grands Prêtres de l’establishment scientifique, donna certains avis sur le culte :

« Nos ancêtres adoraient le soleil, et ils étaient loin d’être bêtes. Il est sensé de révérer le soleil et les étoiles, parce que nous sommes leurs enfants. »[6]

Et ces soleils dans l’espace créèrent, non seulement les être humains et les autres formes de vie sur Terre, mais ils ont créé une innombrable multitude d’autres formes de vie sur une infinité d’autres planètes dans d’incalculables galaxies… ! Voilà ! C’est la matière et non pas Dieu qui aurait créé la vie, selon Sagan et les autres. C’est le message se cachant derrière tout le matériel à la E.T. et ce n’est destiné qu’à un but unique : recouvrir et celer pour toujours, bafouer, railler pour l’éternité, discréditer et détruire de façon permanente le récit biblique de la Création et, à partir de là, diffamer le reste des Écritures en général et plus spécialement la Nouvelle Alliance, ou Testament de Jésus-Christ.

Cela nous amène à soulever un point. Il y a bon nombre de scientistes et de laïcs qualifiés, énergiques et qui soutiennent le récit biblique de la Création, ici et ailleurs, qui ont mis sur pied la louable bataille contre l’évolution depuis maintenant quelques années. Ils amenèrent la question du monopole de l’évolution dans les écoles devant la Cour Suprême, en Arkansas et en Louisiane et devant la Cour Suprême des Etats-Unis, dans les années 80. Ils ont forcé les évolutionnistes à revenir sur certains textes de livres, dans un état ou deux.

Le mouvement anti-évolution peut ne pas avoir remporté de victoires majeures, mais vers la fin des années 70 et au début des années 80, et même au-delà jusqu’à la défaite devant la Cour Suprême des Etats-Unis, à la fin des années 80, il y avait un véritable esprit de vainqueur au sein du mouvement qui commençait à attirer l’attention de bien des gens.

Mais le mouvement chancela et, aujourd’hui, on en entend plus parler, du moins de manière à croire qu’il puisse jamais remporter la victoire contre le mythe contre-scientifique de l’évolutionnisme. Pourquoi ? Qu’est-il arrivé ? 80 % de la population américaine favorisait un genre de défi au monopole de l’évolution dans les écoles. De nombreux signes semblaient démontrer que le grand mythe était sur le point de subir une attaque sérieuse. Or, les créationnistes — au lieu de frapper aux portes des Cours suprêmes et avancer vers une enquête fédérale sur l’évolutionnisme et faire reculer les administrations scolaires et les comités de rédaction de bouquins scolaires — en sont réduits à faire circuler leur matériel parmi eux, en essayant d’empêcher l’État de la Californie de faire fermer les portes du seul collège créationniste reconnu des Etats-Unis, et tenter d’obtenir un don pour être sous les feux de la rampe en quelque part. Mais qu’est-il donc arrivé ?

Voilà bien une illustration précise de la situation. S’il y a un exemple de puissant mouvement en faveur de la Vérité prenant forme pour ensuite être battu et soumis, c’est bien le fiasco créationniste que nous venons de décrire. Oh, le mouvement n’est pas mort et ne le sera jamais, c’est sûr, et il possède encore un impact très positif, quoiqu’à un bas niveau, dans de petites poches de résistance dans le monde. En un sens, il est devenu clandestin. Il s’est enfoui pour fourbir ses armes, préparer une attaque ultérieure, changer de stratégie…

Voilà la clé : changer de stratégie ! C’est là où a échoué le mouvement et c’est ce que l’on doit ajuster à la Parole de Dieu avant que Celui-ci ne fasse honneur au mouvement. À cause du compromis ! Le mouvement fut contrôlé par une mentalité de compromission. « Un temps égal » pour une approche à « deux modèles » entre la création et l’évolution dans les écoles. C’était la stratégie principale.

Mais le compromis n’est-il pas une voie démocratique ? Ça chatouille les oreilles, et cela a une résonance « démocratique », mais c’est néanmoins une séduction. Soit que l’évolution s’est réalisée, soit qu’elle ne s’est pas réalisée. Sans piger dans la Bible, ou même la mentionner, des preuves scientifiques, pures et dures, démontrent sans l’ombre d’un doute que l’évolution constitue un mensonge sans aucune preuve pour la soutenir et qu’elle n’est tout simplement pas arrivée. Cependant, il ne s’agit pas de n’attaquer que l’évolutionnisme sans essayer de promouvoir le créationnisme.

La NOUVELLE stratégie n’oublie pas le créationnisme ; bien au contraire, elle garantit son succès ! Si l’évolutionnisme peut être totalement anéanti strictement avec des preuves scientifiques, et cela se peut, alors que reste-t-il pour expliquer l’origine de l’homme et tout le reste, si ce n’est un Créateur Dieu ? Une fois les millions et les milliards d’années évolutionnistes réduites en poussière dans le processus, on ne peut faire autrement que d’assimiler le Créateur Dieu au Créateur de la Bible, n’est-ce pas ?

Donc, ce qui est arrivé, c’est que la mentalité de compromis a mené à une mauvaise stratégie. Les évolutionnistes ont martelé l’idée que les créationnistes ne faisaient qu’essayer d’enseigner la Bible dans les écoles et que cela entrait en violation de la séparation de l’église et de l’état, bla-bla-bla, et ce faisant, les évolutionnistes n’avaient jamais à faire face aux preuves scientifiques qui aurait pu les tuer. Et cette tactique a parfaitement bien marché pour les évolutionnistes.

Les créationnistes sont aussi tombés dans la trappe de la Relativité. En se faisant champions d’un plan de « temps égal/deux modèles » pour l’éducation, ils présentaient comme équitable, bon et juste un plan qui disait, en substance : « Voici deux idées au sujet de l’origine de la vie. Certains disent que la première est vraie, d’autres disent que c’est la deuxième qui est vraie. Aucune ne peut être reprise, vérifiée et prouvée, donc, on ne pourra jamais vraiment savoir la Vérité. Nous croyons que les preuves s’accordent bien avec le modèle de la Création et ils croient qu’elles s’harmonisent avec le modèle de l’Évolution, ainsi nous vous donnerons un temps égal pour choisir entre ces deux “vérités”. Votre choix est relatif à ce que vous préférez, alors choisissez ! » Ou quelque chose du genre…

Et même si cette sorte de compromis semblerait, à première vue, promettre un certain gain en faveur du créationnisme, en réalité, il n’aurait pour seul résultat que d’ensevelir l’idée que la Vérité est l’objectif, la visée, le but de l’apprentissage, spécialement dans les sujets qui concernent la relation de l’homme avec Dieu. À la place, l’approche du « temps égal » insinuera la croyance qu’une « vérité » en regard des origines est aussi valable que « l’autre vérité » ; que, par conséquent, il n’y a pas de Vérité absolue en la matière ; que, en fait, la Vérité n’est relative qu’au fait que l’on prenne la tangente « scientifique » (i.e., évolutionnisme) ou que l’on prenne la tangente « religieuse » (i.e., créationnisme) concernant ce sujet.

Bien sûr, ce que voient les étudiants sur la balance de l’approche du « temps égal », c’est, d’un côté, le poids énorme de l’Établissement de l’éducation (des enseignants jusqu’en haut de l’échelle), le monde séculier (des scientistes jusqu’aux musées et les médias) et, de l’autre côté de la balance, une poignée de bigots bibliques stéréotypés criant au feu de l’enfer sur à peu près n’importe quoi. Ces enfants et ces jeunes gens n’ont pas à réfléchir longtemps pour constater de quel côté la majorité se ralliera. Et il ne faut pas grande jugeote pour voir que même les enfants qui entretiennent certains doutes seront intimidés afin qu’ils se tiennent coi ou deviennent des évolutionnistes théistes par compromission qui seront amenés à dire : « D’accord. Je vais croire que Dieu a tout créé par le moyen d’un quelconque processus d’évolution au cours de milliards d’années, comme disent les scientistes et tout le monde (sauf quelques fêlés de la Bible) et oublions ça ! »

C’est comme ça que ça marche, mes amis. Aucun doute là-dessus. Donc, le mieux qui puisse résulter de l’adoption d’un compromis en regard de cette approche de « temps égal » face à la question des origines est qu’un bon pourcentage — sauf quelques étudiants qui verront la lumière et rejetteront l’évolutionnisme en totalité —ne tomberont pas complètement en amour avec l’évolutionnisme pour devenir athées, mais accepteront un compromis et deviendront des évolutionnistes théistes.

Ça a pour résultat final que le récit biblique de la Création devient un mythe non-scientifique que les gens « éduqués » ne doivent pas croire. Ainsi, Adam et Ève, le Jardin d’Éden, Satan, sa séduction envers Ève, Adam acceptant ce mensonge, la séparation de l’humanité de son Dieu de Vérité et le début de sa servitude sous la main du dieu des mensonges jusqu’à ce que le Dieu de Vérité vienne sur Terre et forge un moyen pour l’homme de revenir à Lui… tout cela doit être chassé de l’esprit des étudiants pour toujours. Et cela peut s’accomplir tout aussi efficacement en faisant qu’une personne croit en Dieu et en l’évolution que cela peut s’accomplir en faisant un athée d’une autre personne.

Parce qu’il est impossible de croire en l’évolution d’une molécule à un homme et croire, en même temps, à la Création de six jours de la Bible et à Adam et Ève en tant que premiers et uniques parents de l’humanité. Les deux croyances s’excluent mutuellement.

Ainsi donc, en résumé, l’approche d’un compromis de temps égal pour présenter Dieu et Sa Création n’est pas adéquate pour amener les gens à réaliser que seule Sa Parole contient la Vérité sur le sujet. Aussi, cette stratégie de compromis ne pourrait obtenir l’aval enthousiaste de Dieu.

La Vérité de Dieu est absolue. Il ne permettra pas que l’on transige avec elle, aussi bien intentionnés et convaincants ses défenseurs soient-ils. Il n’y a jamais eu la moindre parcelle de preuve en faveur de l’évolutionnisme et il n’y en a pas plus aujourd’hui. Zéro ! Rien ! Le néant ! En conséquence, la stratégie contre l’évolutionnisme aurait dû être de concentrer tous les efforts et les ressources à élever le débat à un niveau mondial avec un seul but en tête : exposer scientifiquement toutes les déclarations majeures des évolutionnistes, prouver que l’évolution est une fraude contre-scientifique et la réduire au statut de mythe religieux, ce qu’elle est, d’ailleurs.

La présentation d’une série télévisée de qualité, cinq à dix heures de grande écoute, aurait fait le travail et le ferait encore. Une Enquête du Congrès sur la théorie de l’évolution pourvoirait à ce niveau mondial. Après tout, un gros montant de l’argent de nos taxes soutient directement ou indirectement l’évolutionnisme sur notre continent et il est tout à fait légitime de rechercher une enquête du Congrès sur tout ce que cet argent supporte dans les musées, les bibliothèques, les « merveilles naturelles », et surtout les écoles.

Mais la Cour Suprême n’était-elle pas de niveau mondial ? Cette course était condamnée d’avance. On ne traita jamais du sujet de manière à permettre une exposition systématique du fait que l’évolutionnisme est une fraude anti-scientifique. Tout ce que dit la Cour, c’est que le créationnisme est une religion et ne peut être enseigné dans les écoles parce que cela violerait le Premier Amendement de la Constitution. S’il y avait eu insistance à déterminer si les déclarations de l’évolutionnisme sont scientifiques ou pas, ils auraient vite trouvé que ces déclarations ne sont pas du tout scientifiques et les évolutionnistes aurait pu être dépeints comme étant ceux qui tentaient de faire avaler aux étudiants un système de croyance déguisé en science.

Ils auraient pu alors démontrer aux Etats-Unis et au monde que l’évolutionnisme est la clé de voûte de la religion humaniste que l’on enseigne de la maternelle à l’université en violation du Premier Amendement ! L’Humanisme a été reconnu par la Cour Suprême (Tarasco vs Watkins) comme étant une religion. Le credo mis de l’avant dans le Manifeste humaniste I et le Manifeste humaniste II déclare avec emphase que l’évolutionnisme est la croyance fondamentale de la religion humaniste.

L’Amérique et le monde entier ont été entraînés à croire le dogme principal d’une religion anti-biblique appelée « humanisme » et à la financer avec les gros sous des payeurs de taxe ! Vous parlez d’une séduction !

Mais c’est à peine la moitié de la trame. Pendant que les créationnistes s’affaissent dans le coin du ring, sauvés par la cloche, sérieusement amochés à la tête et au corps, le camp évolutionniste s’en tire admirablement, prêts à étendre ses adversaires pour le compte. En effet, le but est de mettre K.O. l’opposition à l’évolution au même degré que le camp Copernic/Newton/Einstein mit K.O. toute opposition de la part des tenants de l’évidence géocentrique d’une Terre immobile.

Et c’est là qu’entrent en scène Sagan et tous les autres astronomes coperniciens évolutionnistes avec leurs deux chef-d’œuvres de séduction destinés à détruire la crédibilité de la Bible. Si la « science » détruit la crédibilité du compte rendu de la Bible d’une Terre immobile, d’une création de six jours, du déluge de Noé (comme explication divine de tous les fossiles, etc.), alors quelle crédibilité la Bible peut-elle avoir quand elle parle de Jésus né d’une vierge et Fils ressuscité de Dieu ?

Examinons deux ou trois réalités d’importance mondiale que l’on peut remarquer derrière toute cette couverture. La première réalité cachée devrait nous apparaître visiblement, maintenant : l’interdépendance de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme.

Ce n’est pas vraiment compliqué : de Copernic à Einstein et Sagan, l’héliocentrisme a systématiquement, et de manière régulière et spectaculaire, étendu la dimension de l’univers à des distances que l’on mesure aujourd’hui en milliards d’années lumière. Cela a amené à relier la vitesse de la lumière (qui fut acceptée avant Darwin) à ces vastes distances et à conclure qu’il fallut des millions d’années à la lumière pour nous atteindre à partir de ces si lointaines étoiles. L’estimation standard hasardée est de 15 à 20 milliards d’années (quoique certains Russes la recule à 50 milliards).

Et voilà donc le truc ! Les évolutionnistes ont besoin de tous ces milliards d’années pour crédibiliser l’évolution de la façon qu’ils l’expliquent et les astronomes y pourvoient ! Et cela marche également dans l’autre sens ! Parce que les évolutionnistes fournissent aussi aux astronomes des milliards d’années. L’image courante donnée à l’évolution de la Terre, dans les livres modernes, est un chiffre qui sonne très bien et qui se donne un air d’exactitude : 4,6 milliards d’années. C’est par cette voie que l’on présente le Big Bang dans le mythe, voyez-vous ? Celui-ci — « l’œuf cosmique » — était au commencement au centre de l’univers, selon le mythe. Il explosa en morceaux, il y a environ 15 à 20 milliards d’années, et les morceaux et les gaz qui formèrent la Terre, la lune, le soleil, Vénus, etc., furent pris au piège par les forces gravitationnelles quelque 4,6 milliards d’années auparavant, toujours selon cette fable chimérique.

Et les morceaux qui sont censément vieux de 15 à 20 milliards d’années prirent un autre 10 à 15 milliards d’années pour atteindre leur emplacement présent après qu’ils eurent passé comme un éclair près d’où s’est arrêté la Terre. Enfin… c’est ce qu’ils disent. Et cette mitraille s’est si bien éloignée qu’il faut que la lumière voyage à 186 000 milles à la seconde [297 600 km/s] pendant des millions d’années pour nous atteindre. D’accord ? Donc, à partir de la perspective qu’un temps phénoménal est essentiel à la fois à l’évolutionnisme et à l’héliocentrisme, on voit que les deux théories se supportent et vivent l’une de l’autre…

C’est comme ça que ça marche. Ce qui nous amène à la seconde réalité qui est un point sensible, mais évident et que l’on doit traiter avec tout l’amour chrétien possible. Les scientistes créationnistes ne voudront pas toucher à la question de l’héliocentrisme/géocentrisme, même du bout d’une pôle à rideau. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux deviennent carrément grincheux devant toute allusion les enjoignant à combattre le copernicisme. En fait, leur attitude démontre très clairement que, sauf une poignée d’exceptions, non seulement croient-ils que le système copernicien d’une Terre qui tourne est scientifiquement prouvé et véritable, mais ils estiment vigoureusement que, si les créationnistes commencent à attaquer le copernicisme, ils vont être la risée de la communauté scientifique, ce qui ferait terriblement mal au mouvement créationniste.

Quelle sorte de mouvement créationniste ça fait-il ?! C’est une blague ! Ils n’ont sans doute pas saisi le lien vital entre les deux théories (hypothèses) concernant leurs millions et leurs milliards d’années… Mais, les pauvres, il est temps pour eux d’oublier leurs objections, de voir la lumière et d’entrer dans l’arène. Leur stratégie a échoué. Celle que Dieu va utiliser pour démasquer et détruire l’évolutionnisme ne comportera aucun compromis ! Aucun faible cri insignifiant et inefficace, au profil bas, en attente, clandestin et plaidant un temps égal pour SA VÉRITÉ n’y fera ! Dieu va ravager tout Babylone (les mensonges de Satan) et Il va prouver que Sa Parole est la Vérité absolue. La reddition sans condition. Pas de compromis. Il va commencer par anéantir le copernicisme et l’einsteinisme ; ensuite, l’évolutionnisme ; puis, toutes les doctrines de démons qui aveuglent les églises chrétiennes d’aujourd’hui. C’est assurément un travail réservé aux 144 000 d’Apocalypse 7 qui aideront la multitude de laodicéens à sortir de Babylone, dans toutes les sphères qu’elle a envahi. Et cela ne prendra pas beaucoup de temps ! En effet, Apocalypse 18 dit clairement que Babylone (la confusion) va s’écrouler si rapidement que les gens en seront étourdis dans le monde entier.

Qu’ont donc à faire les scientistes créationnistes pour voir la lumière ? Eh bien, tout d’abord, ils doivent très bien se rappeler d’être absolument convaincus que la Terre n’est âgée que de six mille ans. (Très peu d’autres personnes croient à cela dans le monde, et ils sont donc déjà la risée du monde réel des scientistes séculiers, etc.). Ils doivent se rappeler qu’ils possèdent les preuves scientifiques inéluctables qui établissent que la Terre n’a que six mille ans et que tous les fossiles et les roches que les évolutionnistes utilisent pour étaler leurs millions et leurs milliards d’années furent déposés et formés par le Déluge mondial du temps de Noé, il y a moins de 4 500 ans.

Et ils peuvent le prouver, c’est certain ! Nous en avons vu les preuves tout au fil des ans. Ce sont des scientistes qualifiés dans tous les domaines, qui sont des créationnistes ayant produit des livres et des vidéos qui détruisent parfaitement la position évolutionniste de millions et de milliards d’années de mutations et de sélections naturelles transformant le néant en toute chose. Les cérationnistes possèdent toutes les bombes de vérité scientifique dont ils ont besoin pour faire exploser l’évolutionnisme en mille morceaux. Point.

Et ce n’est qu’une question de temps avant que Dieu ne coupe les amarres avec toute cette puissance de feu et n’abatte l’Humanisme mondial, l’establishment nouvel-âgiste qui repose carrément sur le mensonge de l’évolution (qui s’assoit, lui, sur le copernicisme !). Mais, en tout premier lieu, ce que doivent voir les créationnistes et où ils doivent s’ajuster rapidement, c’est a) que toute cette attaque maximum contre l’évolutionnisme doit suivre et se mêler à l’attaque maximum contre le copernicisme ; et b) que les créationnistes — à moins qu’ils ne soient charlatans (2 Corinthiens 11:13-15) — doivent tirer l’Épée contre le copernicisme aussitôt que le Saint-Esprit les aura convaincus qu’il s’agit d’une énorme duperie, comme l’évolutionnisme (conviction qui, en toute modestie, devrait leur être donnée au cours de la lecture de ce livre).

Or, qu’est-ce qui pourra persuader les créationnistes honnêtes de se joindre à la bataille contre le copernicisme et diriger leur feu sur cette cible comme moyen détourné qui les mettra offensivement en première ligne d’attaque contre l’évolutionnisme ? Deux choses persuaderont ces honnêtes gens (et nous parlons « d’honnêtes » créationnistes parce que Satan possède des agents-doubles haut placés protégeant sa séduction vitale de l’évolution !).

Premièrement : les créationnistes se sont déjà engagés à soutenir une Terre âgée d’environ 6 000 ans. C’est ce que leurs preuves démontrent et ils peuvent en illustrer la véracité par des preuves scientifiques à elles seules. Mais, que ce soit bien compris, toutes ces attestations prouvent aussi le récit de la Bible au sujet de la Création que l’on retrouve dans la première page de la Genèse. Il n’y a pas moyen d’y échapper et, sauf pour quelques agents doubles évidents infiltrés dans leurs rangs, les créationnistes soutiennent fièrement, correctement, avec ténacité et font la promotion du compte-rendu littéral de la Création de la Genèse. Voilà où conduit la preuve scientifique et où elle démontre de manière logique que le récit biblique de la Création de la Genèse est la Vérité avec un grand V. Magnifique ! Merveilleux ! Plus aucun problème ! La plupart des créationnistes seront d’accord avec cela.

Mais voici le problème que j’aimerais souligner vis-à-vis des créationnistes. La page même qui affirme avec exactitude que Dieu a créé les plantes, les animaux, et l’humanité, dit également que Dieu a créé les cieux, y compris les étoiles, dans la même période de temps (Genèse 1:14-18). Donc, si ce délai dura une semaine au début des 6 000 ans, comme le croient tous les créationnistes littéraux, alors comment se fait-il qu’ils croient en même temps au copernicisme et à l’einsteinisme qui exigent que ces étoiles (et la Terre et tout le reste) soient âgées de milliards d’années ???

Personne ne peut réconcilier ces deux opposés, et personne ne devrait se tracasser à essayer. La lumière d’étoile de Genèse 1 fut créée pour briller au-dessus d’Adam et Ève dès la première semaine où furent créés la Terre et tout ce qui existe dans l’univers. La lumière était là où sont les étoiles et elle se trouvait en même temps dans le Jardin d’Éden où étaient Adam et Ève. Il ne lui fallut pas des centaines, des milliers, des millions d’années pour voyager jusqu’ici. Tout créationniste qui croit à ses propres preuves doit ipso facto s’opposer à l’héliocentrisme copernicien parce que cette théorie n’existe pas et ne peut pas exister sans ces millions et ces milliards d’années. Point à la ligne.

Donc, personne — et certainement pas un scientiste créationniste — ne devrait tenter de réconcilier les preuves scientifiques, ni le créationnisme littéral de la Bible avec le copernicisme, parce que cela ne se fait pas. À la place, les créationnistes devraient réfléchir à la façon de sortir de ce terrain logiquement et scripturairement intenable où ils se sont enfouis en s’opposant activement ou passivement à une attaque contre le copernicisme.

Comment faire ? La première chose qu’ils doivent faire, c’est de lever bien haut la tête, en tant que les guerriers ensanglantés qu’ils sont, dans la grande bataille spirituelle. Ils ont été mis sur la ligne de front de la guerre spirituelle à un endroit où Satan doit prévenir toute percée à tout prix. Toute menace contre sa contrefaçon évolutionniste de la Création de Dieu, telle qu’enregistrée dans Genèse 1, doit être détournée et mise en échec ; Satan ne le sait que trop bien. Car ce front, cette question, cette stratégie pour détruire la crédibilité de la Bible en est venu à s’appuyer sur des siècles d’astucieuse planification surnaturelle. Tous les créationnistes, si grande ou si petite soit leur implication dans la bataille, écouteront sûrement ces paroles bénies : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur. » Donc, en premier lieu, que les créationnistes prennent leur arc et lèvent la tête bien haut.

Deuxièmement : La préparation de tous les créationnistes n’a pas été en vain. Pas du tout ! Bien au contraire, la capacité qu’ils se sont maintenant acquise de pouvoir briser les défenses de Satan et dénoncer l’évolutionnisme au monde entier comme étant un mensonge contre-scientifique n’a souffert que d’un contretemps tactique. En se débarrassant des compromis, de la stratégie d’un « temps égal », et en revêtant une mentalité d’abandon sans compromis et inconditionnel (convenant aux champions de la Vérité Absolue de Dieu !), ils peuvent dès lors se préparer à mener l’offensive contre la Babylone de Satan et servir d’instruments dans la mise en œuvre de la victoire totale de la Vérité de Dieu sur la Création et tout ce que cela sous-entend dans la validation de toutes les Écritures.

Troisièmement : Tous les créationnistes, partout dans le Corps de Christ, laïcs ou scientifiques, doivent reconnaître qu’une Terre géocentrique et immuable est une doctrine biblique tout aussi vitale que le créationnisme. En fait, elles sont fondamentalement inséparables ! Et, vu qu’une personne prend fait et cause pour un de ces domaines vitaux de la Vérité biblique, lequel domaine est, à la base, intimement et inséparablement lié à la Création, elle doit aussi prendre fait et cause bibliquement pour cet autre chaînon vital. Pour être conséquents et, donc, crédibles, les créationnistes qui s’élèvent contre l’évolutionnisme doivent également s’élever contre le copernicisme héliocentrique.

En dernier : Que Dieu les conduise ou non à se spécialiser et à s’entraîner dans une ou plusieurs sphères de dénonciation du copernicisme, les créationnistes doivent joindre les mains aux créationnistes anti-coperniciens dont le nombre va bientôt s’accroître de façon spectaculaire, ou — à tout le moins — leur donner leur support passif de peur de révéler leur véritable fonction dans le combat anti-évolution. Car, assurément, ce doit être très clair, à la lumière de ce qui a déjà été démontré (et de ce qui s’en vient) et même de ce qui est évident à tous que a) le copernicisme est une duperie qui dure depuis plus longtemps que l’évolutionnisme et a remporté un plus grand succès ; b) de ce fait — ainsi que de l’autre fait également important que la partie héliocentrique de la bataille n’a donné aucune crainte à Satan depuis des générations et est sans défense — la stratégie des créationnistes (et de tout amoureux de la Bible) devrait être concentrée à percer une brèche contre le mensonge de l’héliocentrisme d’abord et tout de suite après amener l’artillerie lourde anti-évolutionniste ; c) le créationnisme anti-évolution a battu en retraite et ne menacera pas l’empire de Satan sans une nouvelle stratégie.

Le renforcement viendra par ceux qui auront de la joie à voir exposer le mensonge copernicien et qui seront également très en colère et galvanisés à renverser cette idole de fausse science ainsi que la structure humaniste érigée dessus. (L’esprit de crainte qui conseilla le peuple de Dieu de ne pas chercher à dénoncer le copernicisme, de peur qu’ils ne discréditent le créationnisme, est un esprit que Dieu dit ne pas venir de Lui : « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). L’Esprit de Dieu est plutôt l’Esprit d’amour, de puissance et d’intelligence. Voilà l’Esprit que tous les chrétiens — pas juste les créationnistes d’aujourd’hui — auront pendant cette bataille stratégique, car c’est une stratégie sans compromis, sans quartier, destinée à démarrer une réaction en chaîne qui conduira à la dénonciation de toutes les séductions de Satan dans le monde, et qui préparera celui-ci aux temps de la fin, au retour de Jésus-Christ et à l’installation de Son Royaume sur Terre.

Nous nous sommes un peu éloignés du sujet de ce chapitre, mais revenons-y. Il est facile de bifurquer et partir sur une envolée… Le dernier chapitre n’en sera sans doute que plus court.

Si quelqu’un a suscité l’adulation et l’exaltation à un titre presque aussi élevé que Sagan, après Einstein, dans le monde de la science, c’est bien Andreï Dmitrievitch Sakharov, né en 1921 et décédé en décembre 1989, à l’âge de 68 ans, au moment même où le régime communiste qui l’avait harassé toute sa vie, vint à s’écrouler.

Sakharov est mis au rang de…

« …scientiste de classe mondiale … dont l’œuvre fut une prescription de la future direction de la physique. »[7]

Il publia un article, en 1967, qui le rendit célèbre du jour au lendemain. Le Time Magazine, dans une rubrique de 17 pages à son sujet, dit que son fameux article…

« …traitait de la question à savoir pourquoi il y a de la matière dans l’univers. »[8]

Comment Sakharov répondit-il à sa propre question ? Dit-il que Dieu en était le Créateur ? Bien sûr que non, il n’aurait pas eu droit à une seule ligne du Time Magazine. Non, rien d’aussi simple. En fait ses réponses furent calculées de manière à renforcer la cause du Big Bang contre la Bible, comme on peut se l’imaginer, compte rendu de la grande estime qu’on lui accorda de la part de l’establishment scientifique.

Toute cette question de la matière dans l’univers s’avère cruciale en regard du copernicisme et de la relativité. C’est encore sur le tapis. C’est la base de toute idée anti-biblique tout simplement parce que l’on ne peut ignorer sa présence et qu’on doit l’expliquer « scientifiquement » d’une manière qui nie l’interprétation des Écritures. Donc, Sakharov, peu importe son mérite, fait partie d’une longue liste de « scientistes » qui, pour une raison ou une autre, ont contribué à perpétuer l’idée anti-biblique que tout ce qui existe a été créé à partir d’un Big Bang, quelque 20 milliards d’années auparavant. Spécifiquement, Sakharov a, en quelque sorte, rescapé les gars du Big Bang d’un problème qu’ils avaient parce que…

« …le Big Bang aurait dû produire des masses égales de matières et d’anti-matière. »[9]

Cela ne se pouvait pas, semblerait-il, car les conditions sur lesquelles tout le monde tombe d’accord à savoir qu’elles auraient dû être présentes lors d’une situation de Big Bang n’auraient pas fonctionné, parce que :

« …alors que l’univers s’étendait et se refroidissait, il arrêterait de produire des particules, et la matière restante, ainsi que l’anti-matière, se détruiraient l’un l’autre. [Par conséquent] l’univers d’aujourd’hui devrait être vide. »[10]

Nous voyons comment cela pouvait faire exploser la théorie du Big Bang… sans jeu de mots ![11] Apparemment, cela constitua un réel problème au sein de la communauté scientifique pendant un certain temps. (Évidemment, le commun des mortels ne connait rien de ces « problèmes ». S’ils comprenaient ce qui se passe dans ce cercle intime, ils y passeraient tout le monde au goudron et à la plume…)

Mais Sakharov vint à la rescousse. Sa solution —purement mathématique, bien sûr — fut sensationnelle. Voici sa théorie : a) certaines forces opérèrent juste après le Big Bang

« …qui créèrent la matière ou l’anti-matière indépendamment l’une de l’autre, en violation de ce qui avait été … une loi stricte reconnue comme la conservation du nombre baryon… »[12]

  1. b) Sakharov déclara que les particules de matière et les particules d’anti-matière se désintègrent à un taux différent. Ces deux idées, dit-il…

« …ainsi que l’expansion et le refroidissement de l’univers se combinèrent en une chaîne de réactions complexe favorisant légèrement la production de matière … mais ce fut suffisant. Des vestiges de ce qui avait existé alors surgit toutes les formes cristallines et des étoiles étincelantes des galaxies. »[13]

Et nous avons vu que :

« …l’œuvre de Sakharov fut une prescription de la future direction de la physique … [et] à la fin des années 70, les physiciens ne firent essentiellement que retracer les calculs de Sakharov… »[14]

…et ont conclu que dans à peine 10 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 d’années, toute la matière dans l’univers aura disparu et il sera aussi vide qu’un seau avec un trou au milieu.

« Jusqu’ici, [du moins, comme on l’a admis en 1990] il n’y a pas de preuve expérimentale de la désintégration des protons. »[15]

Je le redis : la « science » est merveilleuse ! La matière est dieu et quiconque soutient ce dieu est un grand ponte dans le camp de la « science » ! Personne ne semble se soucier ou se contester le moindrement que des lois de la science testées, véritables et inflexibles soient violées et écartées. Personne ne semble s’inquiéter ou s’objecter un tant soit peu que les fruits d’une imagination tordue et de chiffres inintelligibles soient combinés en « calculs » qui donnent les résultats pour lesquels ils ont été inventés. Personne ne semble s’alarmer ou s’opposer une seconde lorsqu’une idée folle crée simplement le besoin d’une autre idée folle qui dure pendant quelques années et doit être suivie d’une autre idée folle provenant encore de quelque autre génie du jour. Il y a de quoi nous faire dégobiller… !

C’est une réaction que l’on trouverait compréhensible devant les mensonges sans fin diffusés par les soi-disant établissements « éducatifs » et « scientifiques » ! Tout ce qu’ils cherchent à faire, c’est d’enterrer la Vérité pour toujours ! Après tout, qui a besoin de la Vérité ?! Un mensonge n’est-il pas aussi bon que la Vérité si les gens croient que c’est la vérité ? Qui se soucie de savoir si Dieu a créé l’homme et tout le reste, y compris une Terre qui ne tourne pas ? Quelle différence cela fait-il si toutes les écoles dans le monde, de la maternelle aux programmes de doctorat, endoctrinent et initient les enfants à la religion humaniste grâce aux montants d’argent provenant de nos taxes ? Et alors, si tout cet endoctrinement fait qu’ils se moquent de la Bible et de Jésus-Christ encore plus que le faisaient leurs parents, qui s’en soucie, de toute manière ?

Vous, chers amis lecteurs. Vous vous en souciez du fait même que vous avez entrepris la lecture de ce recueil. Je m’en soucie aussi. Et je parierais que — comme le prophète Élie — si nous pouvions voir avec des yeux spirituels, nous apercevrions sept mille anges en ordre de bataille, prêts à entrer en action !

Et, surtout, Dieu S’en soucie, et Il est prêt depuis toujours. Après tout, c’est SON PLAN ! Il désire certainement mettre fin à cette partie de l’histoire pour que nous entrions enfin dans la Réalité éternelle ! Nous sommes donc en majorité, une majorité écrasante ! Mais, sans blague, une personne qui peut voir au-travers de toute cette séduction s’aperçoit que le Dieu Créateur en a plus qu’assez de ceux…

« … qui ont changé la vérité de Dieu en fausseté, et qui ont adoré et servi la créature [ou toute chose créée], en abandonnant le Créateur… » (Romains 1:25).

Adorer la matière, c’est ce que fait l’establishment humaniste mené par la « science ». Cinq minutes de réflexion suffiront à quiconque n’a pas perdu l’esprit qu’il s’avère insensé au-delà de toute parole de dire que la matière s’est créée elle-même, a explosé et s’est transformée en… vous et moi, et les arbres, et un millions d’autres choses !

« Se disant être sages ils sont devenus fous » (Romains 1:22).

Parfaitement approprié ! Et il est fort probable que nous tous, lecteurs comme auteurs, nous nous sommes rendus coupables d’avoir cru et même d’avoir promu tout ce mensonge non-scientifique. Folie humaniste. Nous avons tous été trompés, séduits et coincés par le Diable dans cette histoire de Terre qui tourne ! Nous tous ! Le monde entier ! Pensez-y ! Et la plupart d’entre nous avons été trompés tout aussi à fond par les foutaises évolutionnistes ! Je sais que je l’ai été. Mais Dieu m’a fourni un moyen de me dépêtrer de la toile d’araignée de Satan, comme des milliers d’autres, et Il a le moyen de faire sortir tout ceux qui, dans le monde, peuvent recevoir « l’amour de la vérité » (2 Thessaloniciens 2:10).

Pour certains d’entre vous, le processus est en cours. Mais d’abord, les membres des églises qui proclament que Jésus est leur Fondement vont devoir admettre avoir été séduits et se repentir de leurs péchés en ayant accepté le copernicisme au détriment de la Parole de Dieu. Ensuite, s’ils ont fait des compromis au sujet de la création en six jours et le Déluge du temps de Noé dans la Parole de Dieu en acceptant une forme quelconque de l’évolution mensongère, ils doivent à nouveau reconnaître qu’on les a dupés, puis se repentir et purger leurs rangs de tous ceux qui n’accueilleront pas la Vérité démontrée dans la Parole de Dieu, peu importe le sujet traité. Les chrétiens qui professent que Jésus-Christ est leur Seigneur doivent alors pleinement réaliser que c’est Lui, Jésus, qui a créé cette Terre et tout ce qui y habite, y compris l’homme et la femme, ainsi que tous les corps célestes dans l’univers. Comme nous l’avons vu, les Écritures sont parfaitement claires là-dessus (Colossiens 1:16 ; Éphésiens 3:9 ; Hébreux 1:2, 10 ; Jean 1:3, 10).

En fait, l’heure approche où les chrétiens de toutes les églises qui se disent chrétiennes doivent se repentir de leurs hérésies coperniciennes et darwinistes et adorer Jésus en tant que Créateur autant que Sauveur et Rédempteur. Il y a peu d’espoir, sinon aucun, que les hiérarchies de ces églises où se trouvent encore bon nombre de chrétiens véritables changent leur vision tordue dans ces domaines. Et ce ne sont pas les membres qui feront changer d’avis les pasteurs et les prêtres. Ceux-ci ont beaucoup à perdre et ont été si bien endoctrinés par les hautes sphères du pouvoir qu’il ne restera qu’une solution aux membres du Corps de Christ qui ont reçu l’amour de la Vérité : sortir du milieu d’elles ! Notre Seigneur Dieu travaille directement avec Ses enfants, pas avec les hiérarchies ecclésiastiques, et même Il travaille malgré ces hiérarchies. Les églises, à l’heure actuelle, sont truffées de fausses doctrines et y faire le ménage est inutile. Il faut tout simplement s’en séparer et les laisser composer ce qui sera la Grande Prostituée des temps de la fin. Lorsqu’il n’y aura plus un seul membre du Corps de Christ dans les églises du monde, que seront-elles ? Lisez attentivement le 34e chapitre du livre d’Ézéchiel où Dieu parle des pasteurs des églises modernes ! Il n’y a pas à s’y tromper. Dieu Lui-même va sortir Ses enfants du milieu de la Grande Babylone !

Toute la Parole affronte les églises et débute avec la partie qui détruit le copernicisme suivie de la partie qui détruit l’évolutionnisme. Alors, toutes les fausses doctrines tomberont l’une après l’autre comme dans un jeu de dominos. La Parole de Dieu triomphera de toutes les séductions ! Toutes ! Cela devient sérieux. Et il n’y a aucune façon d’arrêter ce processus. Tout est en place pour que Dieu ouvre le rideau sur la Première Scène du Premier Acte du Drame de la Fin des Temps qu’Il a Lui-même décrit dans l’Apocalypse et ailleurs dans la Bible. La Première Scène sera La Chute de Babylone. Toute fausse doctrine et tout mensonge séduisant qui maintient le monde en esclavage dans la main du père du mensonge sera dénoncé et détruit bibliquement par la Vérité de Dieu annoncée par Ses fidèles témoins et serviteurs.

Il y a des préliminaires à cette chute prochaine. Il y aura des calamités mondiales — presque certainement une catastrophe économique globale entraînant la panique — suivies de l’émergence du « Messie » talmudiste et nouvel âgiste que les descendants du pharisaïsme et toutes les sociétés secrètes espèrent amener le plus rapidement possible au pouvoir du Nouvel Ordre Mondial (N.O.M.). (Voir à cet effet, Les Protocoles des Sages de Sion.)

Il n’y a pas à douter que le N.O.M. constituera probablement la « Bête » (Apocalypse 13:2) que chevauchera la Grande Prostituée (Apocalypse 17:3) : le pouvoir ecclésiastique chevauchant le pouvoir séculier. L’Antichrist (2 Thessaloniciens 2:3-10) sera à la tête de ces pouvoirs et sera conseillé par le Faux Prophète (Apocalypse 13:11) qui poussera tout d’abord les gens à adorer la première Bête et fera que l’Antichrist détruise la Grande Prostituée.

La Bête n’est pas qu’un individu, mais tout un système impérial. L’Antichrist n’est pas la Bête, mais il est à sa tête. Le Faux Prophète n’est pas le pape, mais fera en sorte que l’on adore l’Antichrist en le faisant passer pour le Messie attendu par les kabbalistes et les nouvel-âgistes. Ensuite, le Faux Prophète fera détruire le christianisme, catholicisme en tête, pour instaurer la religion à Mystères descendant directement de l’Ancienne Babylone. La Bible est dans son chemin et il doit l’écarter.

Peut-on connaître ces personnages actuellement ? Ils sont peut-être déjà connus de quelques-uns qui travaillent à l’instauration du N.O.M. et du Plan nouvel-âgiste visant à « secourir » le village global et à sceller la condamnation de la Bible en tant que LA source de la Vérité. Les leaders séduits de ce monde suivront cet « homme de perdition » qui promet un nouveau système mondial unique et utopique. Ces promesses ne sont qu’une couverture pour cacher la stratégie ambitionnant de mettre la Bible sur un même pied d’égalité que les autres écrits « religieux » et ériger une religion « humaniste » mondiale où Jésus ne serait plus qualifié que de bon homme et non de Fils de Dieu incarné, Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Nous voyons, dans Apocalypse 17:10-17, que le règne du Nouvel Ordre Mondial ne durera que « un peu de temps » avant que l’Agneau de Dieu ne vienne y mettre un terme abrupt. Ce règne de trois ans et demi prend fin à l’arrivée en gloire de Jésus-Christ et de Ses armées, les Élus ressuscités, ce qui débutera la Colère de Dieu.

Les membres du Corps de Christ qui connaissent leur Bible peuvent, par ces références, reconstituer la preuve de la supercherie universelle exposée dans ce livre et commencer à voir où cela va nous mener. Et ils peuvent également commencer à constater que l’heure de cette guerre contre l’Agneau et Sa Parole, qui atteindra son apogée lors de la Chute de Babylone, ainsi que tout ce qui va suivre sera à notre porte lorsqu’ils commenceront à être jugés selon leur acceptation ou leur rejet du copernicisme et de l’évolutionnisme.

Ce sera le dernier chapitre de l’histoire des gouvernements de Satan. Donc, pour y être bien préparés, creusons davantage la question du MONSTRUEUX mensonge du copernicisme pour savoir réellement ce qu’il en est. Examinons une couple de supposées preuves en faveur de l’héliocentrisme et passons-les à la logique stricte.

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[1] Robert F. Moss, La superstar scientifique, Saturday Review, août 1980, p. 25.

[2] Dennis Meredith, La correction “cosmique” et le souhait d’une vie extra-terrestre de Carl Sagan, Science Digest, juin 1979, p. 35.

[3] Ibidem, p. 36.

[4] Ibidem.

[5] Richard A. Baer, jr., Ils enseignent la religion dans les écoles, Christianity Today, 17 février 1984, p. 12.

[6] Bidem, p. 13.

[7] Dennis Overbye, Pourquoi est-il au rang des scientistes de classe mondiale, Time, 14 mai 1990, p. 64.

[8] Ibidem.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 65.

[11] Des rapports se multiplient chaque jours déclarant que la théorie du Big Bang est morte. Il y a même un livre lancé par Eric Lerner intitulé Il n’y a jamais eu de Big Bang. Le Service des Nouvelles Garnett annonce « Le Big Bang est tombé en poussière ». Les mensonges que la fausse science a perpétués sur le monde ont fait leur temps. La Vérité de la Parole de Dieu avance de tous les côtés !

[12] Ibidem.

[13] Ibidem.

[14] Ibidem, p. 64.

[15] Ibidem, p. 65.




D.143 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-5

 

TROISIÈME PARTIE

(5)

Albert Einstein

(1879-1955)

Plus que tout autre, cet homme a sauvé le copernicisme… Pour cet exploit, le monde en a fait une superstar. Lorsque le non-sens de sa « relativité » sera étalé, la Vérité biblique d’une Terre immobile (ce qui est prouvé par toutes les preuves scientifiques !) ébranlera les fondements de la connaissance.

Dans la période précédant le moment où Einstein surgit avec sa Théorie Spéciale de la Relativité, le physicien Poincaré utilisait, comme nous l’avons vu, l’expression « principe de relativité » sans réaliser tout le potentiel qu’y avait vu Einstein.

Mais en son sein, il y avait un moyen de sortir du piège cruel de Michelson-Morley. Il y avait un mot (« relativité ») rempli de possibilités ; un mot tellement élastique et caoutchouteux, si malléable et bourbeux, tellement glissant et lisse, intangible et creux, qu’il était parfait pour le travail à faire.

Poincaré flairait quelque chose qui pouvait sauver la vie de l’héliocentrisme, mais il n’allait nulle part. Cependant, quelqu’un d’autre avait ruminé ce concept merveilleusement riche de « relativité » dans ses méninges et était sur le point de, non seulement s’en servir pour sauver l’héliocentrisme, mais, en même temps, projeter la vérité dans les ténèbres de l’outre espace ! Je vous présente le seul et unique Albert Einstein !

Né en 1879, cet homme était destiné à être louangé comme une des plus grandes intelligences de tous les temps. Il présenta des documents qui le mirent sur la route de la célébrité, en 1905. Ils s’intitulaient De l’électromécanique des corps mobiles que l’on reconnut par la suite en tant qu’Une théorie spéciale de la relativité. Un peu plus d’une décennie plus tard, il publia sa Théorie générale de la relativité.

Réduit à son plus bas dénominateur commun, l’unique conclusion exigée par la Théorie de la Relativité, c’est qu’il n’y a pas de vérité absolue. Tout est relatif à ceci, cela ou autre chose. Appliquée à la question de savoir si la Terre est oui ou non en mouvement, la Théorie dit simplement que tout mouvement est relatif à l’endroit où nous sommes lorsque nous observons quelque chose en mouvement et qu’il n’y a rien qui soit immobile dans l’univers entier. Nous n’avons pu trouver où Einstein aurait ouvertement traité de la question à savoir si la Terre est en mouvement ou non. Il débute en assumant d’avance qu’elle tourne (comme tout le reste dans l’univers) et, du moins selon toute apparence, n’y accorda aucune attention.

En d’autres termes, il était « impensable » que l’establishment scientifique revienne au géocentrisme de Brahe ; donc Einstein, ainsi que le reste de l’ordre scientifique établi, refusa d’aborder ce sujet directement et ouvertement. Ils partirent tous ensemble sur la prémisse que la Terre tourne. Cette prémisse était une vérité tacite absolue pour Einstein et ses disciples.

Or, lors même qu’il esquivait toute confrontation sur ce sujet, tout ce qu’il effectua fut fait sous le couvert d’un écran de fumée mathématique destiné, en fait, à dissimuler qu’il traitait réellement de ce point central, et entendu de manière à mettre un frein à quiconque proclamerait que la Terre est immobile.

Et les encyclopédistes, faisant partie du « côté obscur » de la guerre de dissimulation, ne se gênèrent pas pour tenter de manipuler l’opinion des gens. Voici, pris dans l’Encyclopédie Grolier, l’encens que l’on fait brûler à l’autel de la Relativité :

« La théorie de la relativité est intéressante en outre à deux autres points de vue : elle tend à unifier des concepts autrefois étrangers : électromagnétisme et gravitation ; elle a redonné à la science spéculative une nouvelle vigueur, alors qu’on croyait ne plus devoir se fier qu’aux résultats expérimentaux… »[1]

Cela revient à dire que, par les mathématiques virtuelles (2+2=5), on peut enfin sortir de l’ornière des faits expérimentaux qui ne mentent point (2+2=4) et se débarrasser de l’embarras qu’ils nous causaient, pouvant ainsi avancer les pires élucubrations et nier les Écritures en toute tranquillité. Et, sans le dire ouvertement, on avoue par la suite :

« …Il est impossible de se représenter graphiquement et visuellement la plupart des concepts de la théorie de la relativité ; seul le langage mathématique peut les exprimer. Avec Einstein, la science a atteint à un degré d’abstraction qui la rapproche de plus en plus du domaine de la philosophie… »[2]

La relativité est donc beaucoup plus une philosophie qu’un fait scientifique ! Et pour cause ! Comme on le voit, Einstein a réussi son artifice. Mais il est fort important de reconnaître immédiatement que le concept de relativité du Sieur Einstein ne prouve en aucune façon que la Terre tourne. En fait, il admet implicitement que les deux systèmes — l’héliocentrisme et le géocentrisme — pourraient expliquer les jours et les nuits, les saisons, etc.. Mais, dit du même souffle le relativiste, rien n’est en repos dans l’univers, et donc, parler d’une Terre immobile ne rime à rien.

C’est du double-propos sournois, car il vient à peine de dire que lorsque des corps célestes sont en mouvement, personne ne peut dire si l’un d’entre eux est immobile ou non par rapport à un autre ; donc, puisque l’on ne peut dire si quelque chose est immobile, on ne peut le considérer immobile, mais en mouvement. Par conséquent, la Terre doit tourner, disent-ils ! C’est plus que sournois… c’est de la très mauvaise foi !

Néanmoins, c’est le thème non-écrit, mais toujours présent dans la Théorie de la Relativité d’Einstein. En bout de ligne, il dit qu’il n’existe pas de Vérité dans toute cette affaire de détermination du mouvement des corps célestes. (On n’a pas à réfléchir beaucoup pour voir comment cette idée de « non-vrai/faux » s’est aggravée en « non-noir/blanc », « non-bien/mal » dans d’autres domaines, comportementaux comme scientifiques, artistiques ou autres, à mesure que s’est écoulé notre siècle. Tous les jugements de valeurs sont relatifs aux yeux de celui qui les perçoit, nous dit-on. En fait, on pourrait bien l’appeler le Siècle relativiste où la Vérité absolue a été chassée de la pensée de l’homme et remplacée par l’idée que toute vérité est variable et relative.)

Bien évidemment, le contraste est frappant entre la pensée relativiste et les absolus de la Bible. De même, l’apparente victoire de la pensée relativiste sur les absolus de la Bible semble réglée. Mais pas tout à fait. Loin de là, même. Le relativisme n’est rien de plus qu’une supercherie très adroite. Lisez par vous-mêmes cette déclaration qu’un relativiste doit faire : « Il n’existe pas de vérité absolue. » Cette déclaration est-elle vraie ? Si oui, alors elle doit être fausse ! Est-ce que la déclaration est fausse ? Alors, il doit y avoir une Vérité absolue ! D’un sens ou de l’autre, il y a une Vérité absolue dont on ne peut pas se débarrasser.

Peu importe si l’idée que tout est relatif a été ancrée dans la tête des gens depuis près d’un siècle. Cela ne la rend pas véridique. Elle est stupide. Elle ne peut pas être vraie. Et elle n’est donc pas vraie. Vous pouvez voir qu’elle est fausse. Tout le monde peut voir qu’elle est fausse. Réfléchissez à la question que voici : dans quel sens va la lune, vers l’est ou vers l’ouest ?

« C’est relatif, » me direz-vous, « à savoir si la Terre tourne ou non ? »

Oh non ! Ce n’est pas relatif à cela ou à rien d’autre ! La lune ne va pas dans un sens ou dans l’autre selon le choix. Elle ne va pas dans les deux sens et n’est pas immobile. Chaque seconde de chaque jour et de chaque nuit, la lune va dans le sens d’une de ces directions et pas dans l’autre. C’est une Vérité absolue. La lune se déplace dans un certain sens et aucune théorisation relativiste ne changera rien au fait.

Ce n’est pas parce que l’homme persiste à dire que la lune se déplace vers l’est à cause du système de l’héliocentrisme qu’elle se déplace effectivement dans ce sens, comme vous pouvez le voir. De la même manière, il est tout aussi sûr qu’insister à dire qu’elle se déplace vers l’ouest parce qu’il doit en être ainsi dans le système géocentrique n’est pas garant qu’elle se déplace vraiment vers l’ouest. La « science » héliocentrique exige qu’elle se déplace vers l’est. La science de la Bible exige qu’elle se déplace vers l’ouest.

Les deux ne peuvent pas être vrais. L’un a tort, l’autre a raison. L’un est vrai, l’autre est faux. L’un est Vérité absolue, l’autre est mensonge absolu. N’importe qui peut s’en rendre compte.

Le génie d’Einstein (mauvais génie serait plus juste) repose sur le fait qu’il puisse prendre une vérité indéniable comme « la lune va dans une direction et cette seule direction » et persuader le monde entier qu’on ne peut tout simplement pas savoir quelle direction est la bonne parce qu’elle peut aller d’un sens ou l’autre, le tout dépendant d’où l’observateur en constate le cheminement.

FAUX ! Elle ne peut pas aller vers l’ouest si la Terre tourne sur un axe à tous les 24 heures, comme on nous l’enseigne. Du reste, elle ne peut pas aller vers l’est si la Terre est immobile. Dans l’un des deux cas, la lune ne pourrait pas être aux endroits où elle est réellement de façon précise à chaque heure de chaque jour.

Donc, il doit y avoir une prémisse fondamentale sur laquelle se fondent, non seulement la direction de la lune, mais aussi la direction de tout ce qui est dans l’univers. Et cette prémisse, c’est une Terre qui tourne et qui orbite.

Einstein démarre ici. Il a construit son mythe de Relativisme sur la seule chose sur laquelle il pouvait la mettre, c’est-à-dire, une Terre qui tourne. Pas de Terre qui tourne, pas de Relativisme. Point. Si la Terre demeure fixe, immobile, sans mouvement, tel que l’exigent l’expérience de Michelson-Morley et toutes les preuves d’observation (sans mentionner la Bible), alors il ne peut y avoir de relativisme concernant le mouvement des corps célestes, parce que la Terre elle-même est la plate-forme en repos par laquelle peut être mesuré simplement et facilement tout le reste !

Ainsi donc, nous devons être parfaitement conscient que la Théorie de la Relativité d’Einstein n’a plus aucune signification si la Terre est stationnaire. Plus aucune !

Ceci étant vu, il devient bien clair que le dessein et l’attaque cachés, mais bien réels, de l’œuvre de la vie d’Einstein était d’avancer une théorie qui forcerait à croire qu’il n’y a pas et ne peut y avoir quoi que ce soit en repos dans l’univers. Si ce concept pouvait triompher dans l’establishment scientifique, alors il pourrait s’infiltrer dans le système d’éducation en tant que connaissance « scientifique ». Ainsi, le concept d’une Terre qui tourne ne serait plus jamais menacé, mais deviendrait plutôt un fait « scientifique » sans que plus personne ne se pose la question à savoir si elle tourne ou pas. Si rien ne peut être immobile dans l’univers, alors la Terre doit se mouvoir. Implanter ce concept comme moyen d’empêcher pour toujours un retour au géocentrisme de la Bible, voilà l’unique et véritable but de la Théorie de la Relativité.

Tous les ronds de jambe fantaisistes comprenant les mathématiques inventées, de nouvelles définitions du temps et de l’espace, des absolus arbitraires, des calculs mentaux au lieu d’expériences réelles, etc., ne furent qu’un écran de fumée « intellectuel » destiné à dérouter quiconque pourrait remarquer le seul et véritable dessein qui, répétons-le, était d’ensevelir pour toujours la Terre immobile enseignée dans la Bible. En tant que chef ingénieur sur le chantier de ce chef-d’œuvre de séduction (qui est devenu la pierre angulaire de la « sagesse » du 20e siècle) Einstein mérite pleinement le titre de « génie » si souvent accolé à son nom.

Or, évidemment, la seule façon pour Einstein, ou quiconque, de réussir à refiler au monde cet argument littéralement sans fondement de la Relativité, était que le monde — du moins le monde intellectuel et académique qui détermine pour les masses ce que doit être la connaissance — veuille adopter tout argument pouvant leur éviter de revenir à la position géocentrique (et donc, biblique) où menaçaient de les conduire le résultat des expériences de Michelson-Morley et autres. Il n’y eut aucun problème pour cette faction. En effet, le monde académique cherchait désespérément une façon quelconque de sauver la face dans ce dilemme. La réaction des scientistes aux résultats de l’expérience de Michelson-Morley, dans les dix-huit ans précédant la sortie de la théorie d’Einstein en 1905, était de s’opposer uniformément à permettre un retour à l’explication géocentrique, comme nous l’avons vu antérieurement. Admettre son erreur de la sorte était « impensable »…

Ainsi donc, la majorité de la communauté scientifique de cette époque était pressée de ressortir avec une idée, n’importe laquelle qui puisse sauver les apparences de l’héliocentrisme et leur épargner le massacre de leur vache sacrée. Et, juste au bon moment, Super-Einstein fut là pour délivrer les académiciens de l’impasse mortelle dans laquelle ils s’étaient engagés. Le fait qu’Albert « emprunta » les idées des autres, qu’elles n’avaient pas de sens et que personne ne déclara les comprendre, ne faisait pas de différence. Elles étaient suffisamment confuses, abstruses et étouffées dans les champignons et les oignons mathématiques et scientifiques pour atteindre le but souhaité, comme les décorations mathématiques inintelligibles de Newton l’avaient fait 200 ans plus tôt.

Einstein allait faire parfaitement l’affaire. C’était l’homme de l’heure ; le héros et le sauveur de la fausse science anti-biblique. L’adulation, presque l’adoration, qu’il reçut de la part de l’establishment anti-biblique mondial durant toute sa vie colle bien à quelqu’un qui a secouru cet ordre établi de l’ignominie d’un total embarras et de la défaite complète qu’il aurait soufferts s’il avait eu à admettre que l’héliocentrisme, et tout ce qui avait été si laborieusement érigé par-dessus, étaient faux et que la Bible était vraie.

Concernant l’originalité d’Einstein, N. M. Gwynne présente la révélation plutôt renversante des diverses sources de ses théories. Après avoir clairement pénétré en profondeur dans le phénomène Einstein, Gwynne dit :

« …On peut fouiller les travaux d’Einstein du début à la fin sans qu’il n’y soit révélé la moindre pensée originale d’une réelle importance.

» La courbe de l’espace, par exemple, fut imaginée par Riemann (…) le nouveau concept de l’espace-temps par Minkowski ; la doctrine qui dit que les objets se contractent en proportion de la vitesse dans laquelle ils se déplacent, par FitzGerald ; et l’idée que la vitesse de la lumière dans le vide est constante… par Lorentz.

» A-t-il été le premier à prétendre l’impossibilité de détecter la vélocité de la Terre au travers de l’éther ? Non, cela a été fait par J. H. Poincaré et H. A. Lorentz (…) Est-ce Einstein qui trouva le nom au Principe de la Relativité ? Non, c’est Poincaré (…) Einstein ne fut pas le premier à soutenir qu’une horloge en mouvement ralentit. Ce fut fait par Sir Joseph Larmor (…) Einstein ne fut pas le premier à postuler que la matière est froissée dans la courbe de l’espace. Le Professeur W. K. Clifford avança cette notion bizarre en 1870, neuf ans avant la naissance d’Einstein… »[3]

Et à propos de E=Mc2 ?

« Est-ce qu’Einstein a inventé la célèbre équation E=Mc2 qui est pratiquement devenue synonyme de son nom ? Non, même pas ! En 1881, J. J. Thompson avait produit la formule E=3/4Mc2… »[4]

En somme, les recherches et la documentation de Gwynne l’ont convaincu que…

« …l’œuvre de sa vie était un mélange hétéroclite de plagiats qui était, au total, non seulement d’une logique défectueuse, mais aussi tellement remplies d’erreurs internes que, comme le démontrent Lynch, Dingle et Essen, tout mathématicien assez brave pour la fouiller avec un sens critique ne peut manquer de la démanteler. Et laissez-moi répéter qu’il plagia. Non seulement ses contributions à la pensée furent-elles enfantines, mais, en plus, elles ne furent même pas les siennes. »[5]

Lors d’une conférence à Zurich où des étudiants lui avaient demandé de leur parler de la théorie des quanta, un autre recherchiste rapporte qu’Einstein répondit :

« Ce n’est pas à moi de vous entretenir de la théorie des quanta ; bien que j’aie essayé très fort, je n’ai jamais réussi à la très bien comprendre. »[6]

En réplique à son ami Janos Plesch qui suggérait qu’il semblait y avoir une relation entre les mathématiques et la fiction, Einstein dit :

« Il peut y avoir un peu de vrai dans ce que tu dis. Lorsque je m’examine, ainsi que mes méthodes de pensée, j’en viens à la conclusion que le don de la fantaisie a davantage signifié pour moi que mon talent pour l’absorption de la connaissance positive. »[7]

Enfin… Comme nous l’avons vu plus tôt, que les « théories » d’Einstein aient été à la base de ses fantaisies idiotes plagiées ou non des autres, il n’en demeure pas moins que notre homme s’attira tout le crédit pour avoir secouru l’establishment scientifique de l’horrifiante perspective d’être forcé de désavouer l’héliocentrisme et de retourner au géocentrisme.

Sa célébrité s’accrut étonnement peu après sa seconde publication, Une théorie de la relativité générale, qui sortit en 1915-16. (Une théorie spéciale de la relativité de 1905 fut tranquillement abandonnée quand la Théorie générale fut publiée, mais personne ne sembla le remarquer ou s’en formaliser.)

La célébrité d’Einstein pris son envol spécialement après 1919, sous l’étreinte dorée de la Société Royale. Il fut fêté et couvert d’honneurs partout dans le monde ! (Réfléchissez ! Pourquoi un mathématicien présentant une hypothèse loufoque appelée Relativité fut-il traité en héros international ?) La Maison Blanche l’accueillit. L’empereur japonais le reçut suite à une tumultueuse réception publique. Et il continua à être une superstar de classe mondiale jusqu’à sa mort en 1955. Son décès provoqua un deuil sur tout le globe. Une grande statue (Illustration V), trois fois la grandeur nature, fut fabriquée au coût de 1,6 million de dollars et placée tout près du Lincoln Memorial. Dans la mesure où peut aller la reconnaissance, Einstein fut élevé sur un piédestal (qu’il occupe toujours) qui l’exalte comme une des plus grandes intelligences du monde.

Illustration V

Avant son décès, on offrit le leadership d’Israël à Einstein — sioniste passionné — (mais il déclina l’offre). Et c’est ici que repose le succès d’Einstein — merveilleusement dissimulé et fardé aux yeux d’un monde qui a été soigneusement soumis à un lavage de cerveau pour ne voir que la Relativité où la pure Vérité pousse des cris étouffés et proteste pour être reconnue au-travers d’un bâillon étroit. Juif sioniste (ashkénaze, bien sûr, i.e., personne non-sémite) Einstein était un ennemi implacable de Jésus-Christ et de son Nouveau Testament. Ce Nouveau Testament dit clairement…

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’Antechrist qui nie le Père et le Fils » (1 Jean 2:22).

« Connaissez à cette marque l’Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse que Jésus-Christ est venu en chair, est de Dieu. 3Et tout esprit qui ne confesse point que Jésus-Christ est venu en chair, n’est point de Dieu ; or tel est l’esprit de l’Antechrist… » (1 Jean 4:2-3).

Les sionistes comme Einstein nient avec emphase et de manière véhémente que Jésus fut le Fils incarné de Dieu. Ipso facto, si le Nouveau Testament de Jésus-Christ est la Parole de Dieu et ainsi la Vérité absolue elle-même, alors Einstein a été un menteur et un antichrist (et, évidemment, un candidat émérite à l’élévation au statut de superstar par celui qui a le permis temporaire d’être le dieu de ce monde, et dont la tâche et le but sont d’ériger son royaume de mensonges au-dessus du Royaume de Dieu qui est Vérité en toutes choses, même sur Satan lui-même — jusqu’à ce que son permis expire ! —, l’ennemi suprême et le « père du mensonge » [Jean 8:44]).

Il n’y a rien de « relatif » à cette affirmation. Jésus est ce qu’Il proclama être (et la Bible est vraie) ou Il était menteur et fou, et la Bible est fausse. C’est l’un ou l’autre. Et l’un ou l’autre ne peut être changé et est la Vérité. En d’autres mots, si la Bible est la Parole de Dieu et que Jésus est le Fils de Dieu, alors c’est la vérité et il n’y a rien à y changer. Espérer que ce soit la vérité, ou croire que c’est la vérité, ne la rendront pas vraie si ce n’est pas la vérité. Au contraire, si la Bible est la Parole de Dieu et que Jésus est ce que dit de Lui la Bible, il n’y a pas le moindre mensonge qui puisse altérer ce fait.

Non seulement le fait concernant Jésus ne peut-il pas être altéré, si c’est vraiment un fait, mais l’accomplissement de Son Nouveau Testament ne peut pas être celé non plus, ni Son sang. Ce Nouveau Testament dit formellement que Satan et son empire seront entièrement détruits et Satan lui-même sera chassé pour l’éternité (Apocalypse 20:10). Il dit clairement que Jésus va revenir sur les nuées pour rassembler Ses Élus (1 Thessaloniciens 4:17) ; que cette Terre sera totalement nettoyée et remplacée par une nouvelle (2 Pierre 3:10-13 ; Apocalypse 20:11, 21:1) ; et que la nouvelle Jérusalem descendra des cieux pour que les hommes demeurent avec Dieu le Père et Son Fils, pour toujours, et le trône de Dieu sera disposé exactement là où l’ancienne Terre immobile se tient sur le néant, au centre de l’univers (Apocalypse 21:2). Où Dieu le Père et le Seigneur Jésus auraient-Ils leur trône si ce n’est au Centre de l’Univers ?

Donc, quel choix est le bon ? La Bible ou tous ceux qui disent que la Bible est erronée ? Voilà l’alternative, et il n’y a pas d’autre choix à ce sujet ou tout autre sujet en la matière. Einstein façonna son choix avec un concept loufoque que l’establishment scientifique adopta avec des hosannas et imposa au reste du monde. Il est temps de « désimposer » tout ça…

L’UNIVERS DU MAÎTRE : ainsi le déclarait le magazine Times en lettres rouges à côté d’un gros dessin coloré d’un Einstein à grosse crinière (Illustration VI) qui pointait du doigt « son » univers avec son Continuum Espace-Temps, son Univers en Expansion, E=Mc2 , etc. Notons sous l’en-tête le résumé suivant :

« Dans le monde éblouissant de la relativité, le temps et l’espace ordinaires sont remplacés par des effets déconcertants en désaccord avec le bon sens. »[8]

Illustration VI

(Rappelez-vous de cette déclaration par trop vraie : « …en désaccord avec le bon sens » !).

Ce tribut particulier avait été rendu à Einstein à l’occasion du centenaire de sa date de naissance. Il s’étendait sur neuf pages. Une multitude d’autres articles de magazines, de journaux, de reportages radiophoniques ou télévisés chantèrent des hosannas à Saint Albert lors de cet anniversaire. Et, évidemment, cette attitude d’adoration ne s’est pas limitée au centenaire de la naissance d’Einstein ; elle a prévalu tout au long du 20e siècle et en ce début de 21e. En fait, il est maintenu sur un piédestal depuis 1905 et, après 1919, rappelons qu’il fut réellement érigé au rang des superstars, qu’on le louangea régulièrement dans la presse et qu’il fut recherché des présidents et des royautés autour du monde jusqu’à son décès en 1955. La statue montrée par l’Illustration V est en bronze et mesure vingt pieds de haut [6,15 m] ; elle se trouve à Washington. Selon les standards de l’honneur offert aux gens pour leurs accomplissements, Albert Einstein a dû être l’une des personnes les plus reconnues de toute l’histoire.

Juste parce qu’il a sauvé l’héliocentrisme du défi d’être étalé comme une monstrueuse fraude.

Son concept de relativisme peut se résumer par cette déclaration : « La vérité est ce que vous en faites, en tant qu’individu. » Ce concept, qui contrôle toutes les « disciplines d’apprentissage », les concepts de vie, etc., aujourd’hui, est virtuellement opposé à la Parole de Dieu qui n’est qu’absolus du début à la fin. La Vérité et le mensonge se définissent par cette Parole. Ils ne sont pas relatifs à quoi que ce soit. Mais la tâche que Satan confia à Einstein fut qu’il appert impossible, voire même stupide pour l’humanité de s’en tenir à la Bible en matière de vérités absolues sur toutes choses.

Revenons un peu en arrière et réexaminons la tournure des événements afin de mieux percevoir ce plan diabolique et son modus operandi. Car c’est un mode opératoire que l’on retrouve dans un nombre faramineux de fausses doctrines et de fausses connaissances dans tous les domaines, spécialement religieux, social et scientifique. Le procédé est subtil et rusé, mais si on lui porte attention, jamais il n’arrive à cacher entièrement la vérité.

Amplifions notre examen de l’idée que l’expérience de Michelson-Morley fit en sorte que l’establishment scientifique de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle ne savait plus où donner de la tête. Ce faisant, nous allons mieux apprécier comment la Théorie spéciale de la Relativité d’Einstein (et, plus tard, la Théorie générale de la Relativité) vinrent à la rescousse. Dans un livre intitulé Einstein, nous lisons :

« Les fâcheux résultats de l’expérience Michelson-Morley de 1887 filtrèrent dans l’ambiance scientifique des années 1880… »[9]

Une couple de pages plus loin, nous lisons ce fait primordial sur le même propos :

« Le problème auquel la science faisait face après l’expérience de Michelson-Morley était considérable. Car il ne semblait y avoir que trois choix : LE PREMIER ÉTAIT QUE LA TERRE EST IMMOBILE, CE QUI SIGNIFIAIT SABORDER TOUTE LA THÉORIE COPERNICIENNE, CE QUI S’AVÉRAIT IMPENSABLE… »[10]

La science n’est-elle pas merveilleuse ? Une expérience très sophistiquée, sans erreur commise, démontre d’abord et avant tout que la Terre est immobile. Mais cette conclusion, qui est soutenue par chacun des éléments de l’information disponible en existence, est tout simplement « impensable ». Après tout, la communauté scientifique était déjà vendue au copernicisme depuis 200 ans, en remontant jusqu’à Newton (et même cent ans auparavant, dans bien des cas). Que les expériences objectives soient couvertes ! On doit échapper à la conclusion inéluctable ! On doit l’ignorer ! En effet, il était IMPENSABLE de faire marche arrière !

Notez bien : si c’était impensable, il y a plus de cent ans — avant qu’il n’y ait d’auto ou d’avion, de télévision, d’ordinateurs, de satellites et un monde endoctriné dans l’évolutionnisme, cet autre mythe pseudo-scientifique qu’il serait aussi « impensable » de défier — que pensez-vous qu’il faudrait pour forcer l’establishment scientifique à admettre aujourd’hui, au début du 21e siècle, qu’il n’y a aucune preuve du copernicisme (ou de l’évolutionnisme) ?!

Nous croyons qu’il faudrait un « Acte de Dieu ». Heureusement, Dieu couvre précisément cette situation dans l’Apocalypse ! (Apocalypse 18:7-8). De toute manière, puisque l’évidente conclusion était impensable et devait être rejetée, le second choix fut faiblement déterré :

« Le deuxième choix était que la Terre charriait l’éther avec elle dans son passage au-travers de l’espace, une possibilité qui avait déjà été aménagée à la satisfaction de la communauté scientifique par un certain nombre d’expériences, notamment celles de l’astronome anglais James Bradley. »[11]

Il est sûr et certain que les coperniciens devaient retenir les deux idées que la Terre se déplace dans l’espace à une grande vitesse et que « l’enveloppe » atmosphérique qui l’enrobe se déplaçait avec elle à la même vitesse sans être perturbée, n’est-ce pas ? Nous étudierons cela plus en profondeur plus loin. Quel était le troisième choix ? Le voici :

« La troisième solution était tout simplement que l’éther n’existait pas, ce qui, pour beaucoup de scientistes du 19e siècle, équivalait à envoyer à la casse les visions courantes concernant la lumière, l’électricité et le magnétisme, et tout recommencer. »[12]

Cette troisième solution semblait irréalisable (sauf pour Einstein qui sauta dessus comme un poulet sur un insecte). Pour le reste des scientistes, cette troisième solution était aussi impensable. Ils continuèrent à se gratter la tête, se tousser dans les mains et dire des choses du genre :

« La seule autre explication doit se trouver dans quelque particularité pervertie du monde physique que n’ont pas encore suspecté les scientistes… »[13]

Ces gars-là désespéraient… Et comment ! En 1904, le fameux scientiste français J. H. Poincaré donna un discours qui traitait de…

« …la CRISE contemporaine en physique… »[14]

Son discours…

« …fut un indicatif du malaise scientifique et de la méfiance philosophique créées, non seulement par l’expérience de Michelson-Morley, mais aussi par d’autres menées durant les deux décennies précédentes, à Cambridge et à Berlin, à Leiden et à Paris. »[15]

L’huile était jetée sur le feu pendant que le pompier volontaire se mettait au travail :

« Pendant que FitzGerald, Lorentz et Poincaré essayaient de rescaper la physique du cul-de-sac dans lequel elle semblait avoir été conduite par l’expérience de Michelson-Morley, Einstein s’émerveillait (…) des implications révolutionnaires de la théorie électromagnétique de Maxwell fondée sur les champs continus. »[16]

On pourrait donner d’autres exemples, mais le fait que l’expérience de Michelson-Morley (et toutes les autres !) donnait l’épouvante aux départements de physique de l’establishment scientifique tout autour du monde, au tournant du 20e siècle, est assez clair, je crois.

Tout aussi douloureusement clair le fait que les conclusions incontestables d’une Terre immobile n’allaient même pas être prises en considération par le leadership scientifique de l’époque. Au lieu de cela, toute porte de sortie, si perverse, illogique et tout bonnement folle soit-elle, faisait l’objet de leurs recherches les plus frénétiques durant les années précédant 1905.

Mais vous parlez d’un bon synchronisme ! Voilà qu’Albert Einstein, un inconnu juif-allemand transplanté, sioniste, travaillant dans un obscur bureau de brevets à Berne, en Suisse, vit son article, De l’électromagnétique du mouvement des corps, publié dans un journal scientifique allemand. Les idées de son papier furent bientôt reconnues comme La théorie spéciale de la relativité d’Einstein.

Des multiples douzaines de commentaires factuels qui ont été rédigés à propos de cette publication vraiment capitale, le plus remarquable en relation au sujet traité ici est tout simplement celui-ci : « La théorie spéciale de la relativité d’Einstein ne prouva d’aucune manière, et en aucune forme, que la Terre se déplace. » Tel que déjà mentionné, ce qu’elle a fait, c’est d’enlever l’hameçon (l’expérience de Michelson-Morley) pris dans la bouche de l’establishment scientifique et, en prime, fournir apparemment une manière d’échapper à tout jamais au spectre de la peur d’être attrapé par tout futur hameçon géocentrique que ce soit. Enfin libres ! Merci à Albert, nous sommes enfin libres ! Ainsi chantait le chœur de l’establishment d’une seule voix remplie de trémolos.

Peu importe si…

« …sous un examen logique et minutieux, la Théorie Spéciale de la Relativité ne s’avère rien de plus qu’une bancale hypothèse pauvrement soutenue. Car, si l’on ne peut trouver de champs de glace au Sahara, cette observation ne peut prouver qu’il n’y a de champs de glace nulle part. Si, ici sur Terre, la vélocité de la lumière est la même pour tous les observateurs, ce fait ne confirme pourtant pas que c’est (…) tout aussi valide pour des observateurs sur la lune dont le mouvement est relatif à nous… »[17]

Peu importe si…

« …personne n’a jamais prouvé que la Terre tourne et, delà, demeure la possibilité que le phénomène de notre déplacement dans l’espace, qu’Einstein considère comme étant “déjà prouvé”, ne puisse pas exister, après tout… »[18]

Peu importe si Einstein a tout simplement aboli, avec des « expérimentations mentales » et des « mathématiques » (jamais avec de réelles preuves), les absolus qui lui barraient le chemin et leur substitua ses propres absolus qui (comme vu ci-haut et ailleurs) ne sont supportés par aucune preuve ni logique. Par conséquent :

« Dans le nouveau monde relativiste d’Einstein, le temps et l’espace sont tous deux également inconstants et dépendent du mouvement relatif des observateurs. Le seul absolu qui reste, c’est la vitesse de la lumière. »[19]

N’est-ce pas mignon ? L’unique vérité absolue qui reste dans tout l’univers, c’est la seule dont Saint Albert a besoin pour détruire toutes les autres !

Peu importe si…

« …le Dieu d’Einstein n’était pas le même Dieu que la plupart des autres hommes… »[20]

Ou que ses croyances…

« …ressemblaient à une variété d’agnosticisme simple… »[21]

Ou qu’il était…

« …un homme qui ne croyait pas à une vie après la mort… »[22]

Peu importe que de telles croyances nient, non seulement sa propre religion juive, mais toutes les autres religions, incluant tout spécialement le christianisme. Et, ce faisant, peu importe si cela en fit un ennemi implacable de la Bible et ce qu’elle dit au sujet du mouvement des corps célestes, ainsi que de l’origine et de la nature de l’univers.

Peu importe tout cela, en ce qui a trait à la Théorie Spéciale de la Relativité, pourvu qu’elle sauve la face. Et dire que c’est ce genre d’homme qui s’est présenté pour nous expliquer l’univers — sans Créateur ! Et que le monde entier s’est aplati d’adoration pour ses équations frauduleuses ! Continuons maintenant avec la merveilleuse bombe de totale abstraction, sans fondement scientifique, indescriptible de bouffonnerie einsteinienne, de 1915-1916, c’est-à-dire, la Théorie Générale de la Relativité.

Laissez-moi vous dire une bonne chose. Cette farce monumentale fut loin de donner le coup de grâce à la capacité que Dieu a donnée à l’humanité de pouvoir réfléchir et raisonner de façon logique et de persister à croire que les faits connus ont préséance sur les hypothèses non-vérifiées qui les contredisent. Cette manière de penser relativiste lancée par Einstein préparait le chemin pour le remplacement de la raison et la glorification de la déraison, la préférence de mensonges évidents au lieu de vérités évidentes, et l’exaltation du mal à la place du bien. (Ooooh, il bique zelui-lâ, n’ez-pâs ? Le Pien, le Mal… ! Mon kars, ne zavez-fous pâs geuh dou est reladive, gu’il n’y a blus t’apzolus ???)

Peu importe également que la Théorie Spéciale de la Relativité fut doucement écartée quelques onze ans plus tard pour faire place à la Théorie Générale. Et peu importe si la nouvelle théorie…

« …s’avérait difficile, ses mathématiques n’étant déchiffrables que par une petite poignée de prêtres scientifiques. »[23]

Interrogé à savoir s’il était vrai que trois personnes seulement comprenaient le sujet, (le scientiste) Eddington riposta en farce :

« Je réfléchis à savoir qui pourrait bien être la troisième personne. »[24]

(« Prêtres-scientistes » ou « sacerdoce scientifique » sont, en passant, d’excellents choix de mots pour désigner ceux qui ont fait de la science abstraite le dieu des 20e et 21e siècles !)

Peu importe que la nouvelle Théorie Générale poussa le scientiste Max Born à dire :

« Elle [la Théorie Générale] me charme comme une grande œuvre d’art qui demande à ce qu’on en jouisse et qu’on l’admire à distance. »[25]

La science sous forme d’art ! Lorsque vous réfléchissez aux millions de vies que ce genre de perversion de science a séduites, c’est à vous faire vomir ! Et, dans la même veine, il est doublement à noter qu’Einstein lui-même a dit :

« Lorsque je m’examine, ainsi que mes méthodes de penser, j’en viens à la conclusion que le don de la fantaisie a davantage signifié pour moi que mon talent pour l’absorption de la connaissance positive. »[26]

Arrêtons-nous un instant sur le mot « fantaisie », puisqu’il signifia davantage pour Einstein que la connaissance positive. Entendant censément être un des plus grands cerveaux, dont le QI, rapporte-t-on, dépassait les 180, on ne peut que conclure qu’Herr Doktor Albert savait que « fantaisie » équivalait à « illusion, fantasmagorie, idée fausse, truc, paradis des fous, auto-séduction, hallucination, fausse lumière, imagination, objet sans substance, air ténu, moquerie », etc.. Je soumets à votre jugement que ces mots et expressions — de l’admission même d’Einstein — sont précisément ce sur quoi est érigée la relativité einsteinienne, ce que l’on a poussé le monde à croire concernant la Terre, le système « solaire » et le reste de l’univers.

« Illusion, lumière fausse, moquerie sans substance » de la Vérité… Voilà de parfaites descriptions du concept de la Relativité, qu’elle soit appliquée au mouvement des corps célestes ou aux styles de vie. En utilisant son propre choix de mots pour ce qu’ils signifiaient le mieux pour lui, Albert Einstein a été le plus fameux apôtre et conducteur de cette très adroite fausse lumière générée par le Maître des Fausses Lumières, vous savez qui…

Vérités et mensonges. Dans cette simple dichotomie repose le principe fondamental par lequel Dieu soupèse et mesure tout le comportement humain. Comme notre Adversaire, le Diable, fut habile à persuader l’humanité du 20e siècle que l’exact opposé était la vérité, que la seule vérité absolue est qu’il n’y a pas de Vérité absolue (exceptées la nécessaire Terre qui tourne d’Einstein et la vitesse de la lumière, évidemment) !

Mais, comme on peut s’y attendre, si Einstein n’avait pas servi de véhicule à ce crime presque parfait destiné à mettre fin à toute croyance et à toute recherche de la Vérité absolue de Dieu livrée une fois pour toute dans Sa Parole, le Diable aurait trouvé quelqu’un d’autre. Après tout, il y avait d’autres scientistes, comme nous l’avons vu, qui nageaient de toutes leurs forces contre le courant créé par l’expérience de Michelson-Morley, un courant qui menaçait de jeter tout leur établissement dans la chute et de les écraser contre les rochers du géocentrisme.

Comme nous l’avons démontré, qu’Einstein ait essentiellement plagié ses idées principales de Riemann, Minkowski, FitzGerald, Lorentz, Poincaré, Larmor, Clifford, Planck et d’autres, ou que, comme l’a dit le professeur en physique Holton de l’Université d’Harvard…

« L’on a montré que l’œuvre d’Einstein (…) fut plus indépendante des autres travaux contemporain (…) que ce qui a été proposé récemment… »[27]

…le point demeure le même. Le point, c’est que la semence d’une séduction de la « relativité » conçue surnaturellement fut semée dans l’esprit de divers hommes au bon moment et à la bonne place. Albert Einstein fut simplement la meilleure plante que cette semence produisit pour le grand travail satanique mis de l’avant : essayer d’évincer pour toujours la croyance en une Vérité absolue.

Donc, si Einstein n’eût pas été disponible — s’il n’était pas né, s’il était mort-né, s’il était tombé d’un escalier au bureau des brevets et avait claqué — quelqu’un d’autre aurait sauvé l’establishment de « l’impensable » réalité du géocentrisme renforcé par l’expérience de Michelson-Morley.

Mais Einstein fut disponible ! De plus, il prouva avoir été parfaitement choisi pour le premier rôle qu’il eut à jouer. Avec sa grosse tignasse de cheveux ébouriffés, sa pipe vissée entre les dents, ses vêtements amples, en bicyclette ici, en bateau là, il se présenta comme une sorte de plaisant vieil oncle juif inoffensif qui aurait pu tenir un bureau de prêt sur gage au coin de la rue. Les rapports disant qu’il ne parla pas avant l’âge de trois ans, qu’il rata l’examen d’entrée à l’Institut de Technologie de Zurich, qu’il oubliait d’encaisser ses chèques lorsqu’il était professeur à l’Université de Princeton, etc., ne firent qu’humaniser Albert-le-cerveau quand le monde vint à le connaître, et en firent une personne vaguement aimable, sinon réellement adorable. Qui aurait pu soupçonner cet homme de jouer un rôle principal dans le scénario satanique des derniers jours ?! Ridicule…

Même la juiverie d’Einstein travailla pour lui au lieu de lui être défavorable dans la plupart des cas. Carrément pacifiste dans l’Allemagne de la Première Grande Guerre, on s’y rappela « amèrement de lui » et…

« …sa “physique juive” devint l’objet d’injurieuses et croissantes dénonciations. Ses compagnons scientistes allemands lui tournèrent le dos et, après qu’Hitler eut pris possession du pouvoir, en 1933, Einstein, qui était à l’étranger à l’époque, ne retourna jamais en Allemagne… »[28]

En dedans et en dehors de l’Allemagne, Einstein demeura, comme nous l’avons déjà mentionné, un ardent sioniste tout au long de son existence et, à la fin de sa vie, David Ben Gurion lui offrit la présidence d’Israël.

À quel degré la juiverie d’Einstein et ses philosophies, politique et économique, influencèrent-elles sa fantaisie à propos de l’univers, je laisse à d’autres le soin de spéculer là-dessus. Qu’il suffise de dire, pour le bien de notre propos, que son agnosticisme et ses philosophies, non seulement l’empêchèrent de donner tout crédit à la Bible en tant que source de révélation de la Vérité au sujet du mouvement, de la nature et de l’âge de l’univers, mais ils en firent l’un (sinon le pire !) des adversaires les plus destructeurs de la Parole de Dieu qui ait vécu. Si la Bible est la Vérité de Dieu sur tous les sujets livrés surnaturellement à l’humanité, alors l’obscurcissement de cette Vérité est le legs d’Einstein et sa plus fameuse « contribution » au monde.

Einstein fit souvent ce commentaire :

« Pour le restant de ma vie, je veux réfléchir sur ce qu’est la lumière. »[29]

Il débuta avec ses « vérités absolues », i.e., 1) la Terre et tout dans l’univers est en mouvement, et 2) la vitesse de la lumière est constante dans tout l’univers. Ces « vérités » en place, nous pouvions tous être endoctrinés à croire au Big Bang du début de l’univers, quelques 20 milliards d’années auparavant parce qu’il fallait tout ce temps à la lumière pour nous atteindre à partir des étoiles du fin fond des galaxies. Et cetera, et cetera.

Mais ce n’est pas nécessairement ainsi que ça se passe. Le géocentriste Walter van der Kamp note un exemple parmi tant d’autres qui ressortent d’autorités grandement qualifiées disant qu’Einstein ne faisait que du vent :

« Alan Guth, professeur en astrophysique à l’Institut de Technologie du Massachusetts, dit que l’univers ne se répandit pas à sa dimension et à sa structure d’étoiles et de galaxie actuelles en dix ou vingt milliards d’années, tel qu’affirmé précédemment de manière quasi dogmatique. Guth dit “Le processus entier dura moins d’une seconde”. »[30]

Cela ressemble plutôt à la création instantanée de la Genèse, non ? Cette étonnante conclusion provenant d’une éminente autorité hautement qualifiée semble donc s’accorder avec un autre Astrophysicien jouissant d’un crédit absolument impeccable et Qui avait ceci à dire au sujet de la lumière (dont le sujet tracassait tant Einstein) :

« Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3).

En conclusion, il faut croire qu’Einstein prouva, grâce à sa théorie de la Relativité, que les gens peuvent croire à n’importe quoi — aussi idiot et bizarre cela puisse-t-il être — s’ils sont assez « intelligents » pour ignorer ce que dit la Bible.

____________________________________________________________

[1] Encyclopédie Grolier, Relativité, (La Société Grolier Québec Ltée, 1952), Tome 9, p. 136.

[2] Ibidem.

[3] N. M. Gwynne, Einstein et la physique moderne, (Bibliothèque catholique britannique, Londres, pas de date), p. 36.

[4] Ibidem, p. 37.

[5] Ibidem, p. 40.

[6] Ronald W. Clark, Einstein : sa vie et son époque, World Publishing Cie, N. Y & Cleveland, 1971), p. 220.

[7] Ibidem, p. 87.

[8] Article principal, L’année du Dr Einstein, Time du 19 février 1979, p. 68

[9] Clark, Einstein, p. 78.

[10] Ibidem, p. 80.

[11] Clark, Einstein, p. 80

[12] Ibidem.

[13] Ibidem.

[14] Ibidem, p. 83.

[15] Ibidem.

[16] Ibidem.

[17] Van der Kamp, De labore solis, pp. 5, 6.

[18] Ibidem, p. 6.

[19] Time, Einstein, p. 73.

[20] Clark, Einstein, p. 19.

[21] Ibidem.

[22] Ibidem.

[23] Time, 19 février 1979, p. 76.

[24] Ibidem.

[25] Clark, Einstein, p. 200.

[26] Ibidem, p. 87.

[27] Gerald Holton, prof., Des origines de la Théorie Spéciale de la Relativité, Journal de physique américain, Vol. 28, 1969, p. 627.

[28] Time, 19 février 1979, p. 76.

[29] Clark, Einstein, p. 200.

[30] Van der Kamp, De labore solis, p. 113.




D.142 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-4

 

TROISIÈME PARTIE

(4)

Michelson et Morley

Albert Abraham Michelson. L’expérience de Michelson et de Morley abasourdit les scientistes du monde entier parce qu’elle démontra de manière logique que la Terre est immobile.

Le physicien Albert A. Michelson (1852-1931) et le chimiste E. W. Morley (1838-1923) imaginèrent un instrument unique pour mesurer ou comparer la vitesse de la lumière sous différents angles, alors que l’instrument en question était supposé filer dans l’espace puisqu’étant sur Terre. Ils n’essayaient pas de prouver que la Terre tourne. Ils suivaient le reste de l’establishment scientifique qui avait été emprisonné dans le modèle copernicien/newtonien depuis au moins une couple de centaines d’années, comme nous avons vu. Ils tentaient de prouver un point au sujet de la façon que la lumière agit quand sa source est en mouvement.

Michelson avait fabriqué et testé un « interféromètre » à Berlin, en 1881-1882. Son instrument donna comme résultat inattendu et inacceptable que la Terre ne bouge pas. Puis, en 1883, il accéda à une position d’enseignement à l’Institut Case de Cleveland, en Ohio, et continua à affiner son « interféromètre » qui s’obstina néanmoins à ne montrer aucun mouvement de la Terre. En 1887, avec Morley, il décrivit officiellement l’expérience et en donna les résultats. Hans Reichenbach rapporte ceci :

« …Mais peu importe la position où ils mirent leur instrument, et peu importe dans quelle direction la Terre tournait autour du soleil (i.e., dans quelle saison se trouvait la Terre), le résultat était toujours “nul”. C’est-à-dire que la vélocité de la lumière demeurait exactement la même dans toutes les directions. Ce résultat, annoncé en 1887, dérouta les scientistes… »[1]

Déroutés ? Que firent-ils, alors ? C’est ce que nous allons voir un peu plus tard, car jetons d’abord un coup d’œil sur le fonctionnement d’un « interféromètre ».

Interféromètre de Michelson & Morley

Regardons l’Illustration IV que voici.

Elle provient du livre de Reichenbach intitulé De Copernic à Einstein et nous sera fort utile.

Gardant en tête que cet auteur était un grand fan d’Einstein et qu’il soutenait entièrement le point de vue copernicien, notez son explication du diagramme et vous comprendrez ce qu’était supposé faire l’interféromètre et ce qu’il fit en réalité :

« …L’appareil consistait en deux barres de métal horizontales — AB et AC. En A, il y a une source de lumière dont les rayons sont envoyés vers B et C où ils se reflètent dans un miroir et reviennent vers A. Les lignes pointillées de l’illustration indiquent ce chemin ; pour une meilleure vue du processus, elles ont été dessinées en partie au bas des barres et en partie au-dessus, alors qu’en réalité elles poursuivent leur chemin dans l’axe exact de la barre. Voici la question : si les rayons quittent A simultanément, y retourneront-elles aussi simultanément ? Ce serait le cas si l’appareil et ses barres de métal demeuraient immobiles dans l’éther, car ainsi la vitesse de la lumière est égale dans les deux directions AB et AC »[2]

Or, était-ce le cas ? Est-ce que les rayons de lumière revinrent simultanément ? Oui. Cela signifie que les barres de métal reposaient sur une Terre immobile et pas sur une Terre qui orbitait à plus de 66 000 MPH (105 600 KM/H) autour du soleil. Maintenant, voyez comment le faux-fuyant copernicien reprend là où nous avons laissé :

« …Mais l’appareil demeure sur Terre et participe ainsi au mouvement de la Terre dans l’éther… »[3]

Donc, l’expérience démontra que la lumière revint simultanément des deux directions, ce qui voulait dire que la Terre ne bougeait pas. Mais, la réputation entière de l’establishment scientifique étant en jeu, elle devait être en mouvement ! L’on ne pouvait pas permettre aux rayons de lumière de revenir simultanément parce que la Terre était immobile. On devait trouver une autre explication, si folle et si non-scientifique soit-elle ! Hans continue :

« …Il s’en suit que la vélocité de la lumière doit être différente dans les deux directions. Un simple calcul le démontre : lorsque la Terre se déplace dans l’éther dans la direction AB, le rayon A-B-A doit revenir au point de départ un peu après le rayon A-C-A. »[4]

Ce devait être différent, mais ça ne l’était pas. Herr Reichenbach continue :

« Michelson était sûr, à l’époque, qu’il était possible de prouver le retour tardif du rayon ; après tout, sa méthode était assez exacte et il utilisait les meilleurs instruments optiques. L’arrivée tardive du rayon serait prouvée par le moyen de l’interférence, par l’apparition de bandes ombragées créées par la coïncidence de monts et vallées des deux courants d’ondes. Pourtant, cela eut pour surprenant résultat qu’aucune bande d’ombre n’apparut : il n’y eut pas de retardement du rayon… »[5] (l’emphase est nôtre)

C’était toujours simultané et la Terre ne bougeait toujours pas ! Les scientistes de partout dans le monde se grattaient la barbe et se toussotaient dans les mains, empreints à la panique nerveuse. Hans acquiesce :

« …ce résultat inattendu garda longtemps les scientistes dans une profonde perplexité… »[6]

Il leur fallait sortir de ce trouble. Et nous allons voir jusqu’à quel point peut conduire la folie de l’homme pour ne pas être forcé d’en conclure que la Bible constitue la vérité sur tous les sujets, y compris celui-ci. Mais, pour être bien sûrs que nous avons compris ce que voulait dire cette expérience, ajoutons-y la description de Dingle :

« …l’expérience de Michelson-Morley (…) se résumait ainsi : un rayon de lumière fut partagé en deux parties et envoyé, par des miroirs, le long de deux bras de matériau, égaux et mutuellement perpendiculaires. En revenant à leur point de départ, ils s’interféraient l’un l’autre, produisant un motif de franges sombres et lumineuses d’un genre qui est familier aux étudiants en optique. Considérez le cas où l’un des bras s’étend dans la direction du mouvement orbital de la Terre autour du soleil, selon le système copernicien universellement accepté et assumé par la mécanique newtonienne. À deux moments, distants de six mois, le mouvement serait de directions opposées, donc ainsi, d’après la théorie de l’électromagnétique de Maxwell-Lorentz, par laquelle la vélocité de la lumière est indépendante du mouvement de sa source, on peut facilement calculer que les franges observées devraient être en des positions différentes lors des deux moments. Or, en fait, les franges demeurèrent dans la même position tout le long de l’année. »[7]

Les franges constituent la clé ! Si la Terre tourne autour du soleil avec un des bras de l’interféromètre pointant dans la direction vers laquelle la Terre est supposée se déplacer à 29.6 km à la seconde, alors les franges lumineuses devraient être sur un côté. Six mois plus tard, la Terre serait de l’autre côté du soleil et allant dans la direction opposée et les franges devraient être sur le côté opposé !

Mais elles ne le furent pas ! Voilà donc une preuve très évidente que la Terre est stationnaire ! Et vous remarquerez que cette expérience fut exécutée sur une période de plusieurs années avant et après 1887 par divers scientistes de différents pays. Les rayons de lumière revinrent toujours simultanément dans les deux bras de l’interféromètre et les franges demeurèrent toujours sur le même côté toute l’année durant.

Les bozos de l’establishment scientifique avaient un problème, c’est bien clair ! Comme nous l’avons vu, ils étaient confondus. C’est-à-dire qu’ils étaient carrément étonnés, surpris, stupéfiés, abasourdis, désorientés, déroutés, troublés, ahuris, sidérés, choqués et assommés. L’affaire était sérieuse ! Tout le culte de l’idole de la « science » était en jeu ! Plus de trois siècles d’endoctrinement et de propagande soigneusement répandus avaient vaincu et enterré le récit biblique d’une Terre stationnaire. Le mur extérieur de la Bible clamant la Vérité avait été abattu par le sacerdoce scientifique du culte nouveau. Et ils étaient maintenant sur le point de mettre en pièce la deuxième ligne de défense avec leur bélier évolutionniste. Ce bélier était non seulement destiné à défaire et ensevelir le récit de la Création de l’homme fait à l’image de Dieu, mais tout le scénario créationniste établi dans la Bible. Plus de Création ; plus de Jardin d’Éden ; plus de Satan ; plus de tentation ; plus de chute ; plus besoin de Jésus pour racheter la condition déchue… Que restait-il au christianisme si ce n’est un ramassis de rituels et de traditions ?

Et pas de Déluge du temps de Noé, car cela expliquerait tous les fossiles, le charbon et le reste… Donc, l’enjeu était alors extrêmement élevé en regard de l’expérience Michelson-Morley. Imaginez ce qu’il peut être aujourd’hui ! Les chrétiens conduits par l’Esprit auraient pu s’unir et se rallier derrière le récit géocentrique de la Bible et employer l’interféromètre comme bâton pour chasser les idolâtres des murs du temple… et les évolutionnistes avec eux ! Ceux-ci ne possédaient à ce moment-là aucune preuve de l’évolution et n’en ont jamais trouvé depuis. Il n’y en a pas ! Tout cela est un tissu de mensonges de A à Z ! Et cela peut être démontré !

Mais le culte de la « science » ne fut pas arrêté par les résultats de Michelson. Il sortit de la trappe de l’interféromètre et poursuivit son abattage du mur de la Création, sauf une petite section qui nous reste aujourd’hui. C’est Albert Einstein qui les sortit du trou ! C’est ce petit prêtre scientifique inconnu qui devint soudainement le pape au sommet du culte de la « science ». Non seulement sortit-il l’establishment de la trappe de Michelson-Morley, mais il fit de manière à ce qu’il semblât que la menace du géocentrisme biblique ne puisse plus jamais se montrer le bout du nez.

Le général cinq étoiles de la « science faussement ainsi nommée » ! Dans la bataille spirituelle entre les Vérités de Dieu et les mensonges de Satan — que Dieu avait prévu et qu’Il va immanquablement gagner — Einstein a sans aucun doute réussi la plus grande tricherie qu’il ait été possible à un homme d’accomplir. Ce sont des paroles fortes contre le pape de l’establishment scientifique ! Mais avant de voir son cas, il nous faut encore passer en revue certains autres prêtres de ce sacerdoce de la « science » qui tentèrent de contourner les résultats de Michelson-Morley. Après tout, les « scientistes » furent estomaqués pendant plus de vingt ans entre le moment où l’on constata les résultats de l’expérience de Michelson-Morley, à Berlin, et le moment où Einstein arriva pour les secourir en 1905.

Qui étaient ces « prêtres » et quel genre d’explications offraient-ils comme sortie de trappe durant cette période de vingt ans ? Nous vous présentons :

George FitzGerald Hendrik Antoon Lorentz Jules-Henri Poincarré James Clerk Maxwell

Reichenbach parle de la période de perplexité de la communauté scientifique après que les résultats de l’expérience de Michelson-Morley eurent commencé à filtrer :

« Le premier homme à tenter une explication fut le Danois H. A. Lorentz. Il affirma que la barre AB avait raccourci en vertu du mouvement au travers de l’éther ; comme résultat, le chemin A-B-A raccourcit et le rayon revint aussi rapidement que l’autre rayon… »[8]

« …la barre … avait raccourci… » Eh oui, il leur fallait une façon quelconque d’expliquer pourquoi le rai de lumière revenait simultanément dans les deux barres de l’interféromètre ! Le rayon de lumière dans le bras, pointant en direction de la supposée orbite de la Terre autour du soleil, avait déjà un handicap de 105 600 km/h à surmonter avant de revenir sur ses pas. Ç’aurait dû le ralentir.

Mais il ne revint pas plus lentement ; il revint en même temps, démontrant qu’aucun mouvement ni rattrapage n’avait lieu. D’où dilemme pour l’establishment scientifique. Et, pour tenter de sauver l’idée du mouvement de la Terre, la solution de Lorentz était de dire que la vitesse de la Terre au travers de l’éther dans l’espace faisait en sorte que le bras de l’interféromètre, qui pointait en direction de la soi-disant orbite, raccourcissait. Donc, le rayon n’avait pas autant de chemin à parcourir et pouvait ainsi revenir simultanément, ce qui expliquait de cette façon les résultats de l’expérience de l’interféromètre.

En réalité, selon Dingle, FitzGerald eut la même idée avant Lorentz et on l’appela la « Contraction FitzGerald ».[9] Mais Dingle ajoute :

« …il n’y a pas ici de « Contraction FitzGerald » ; c’est plutôt l’expansion FitzGerald, car, selon cette explication-ci, ce n’est pas la barre longitudinale qui se contracte, mais la barre transversale qui s’étire — l’effet sur les franges demeurant les mêmes, bien sûr. »[10]
« …[C’est] un paradoxe [contradiction] au-delà de toute imagination, même celle de Dean Swift. [Le scientiste Eddington compara plus loin l’idée ] aux aventures de Gulliver à Lilliput et Alice au Pays des merveilles. »[11]

  1. C. Maxwell fut un autre scientiste fort estimé dont le travail joua un rôle clé dans cette période de panique, même s’il devait mourir en 1879. Il travailla principalement sur la théorie de l’électromécanique.[12]

« Maxwell fit de l’éther la base de sa théorie et le médium physique indispensable transportant la lumière et les ondes électriques. »[13]

Et l’« éther »…

« …n’était qu’un autre corps physique … qui pouvait servir de standard au reste et auquel l’on pouvait se référer pour le mouvement des corps matériels ordinaires. »[14]
Donc, l’« éther » fournissait un moyen de dire ce qui se mouvait. Voici l’idée :

« La vélocité d’un corps matériel au travers de l’éther pouvait se déterminer en mesurant sa vélocité en rapport avec la lumière ; car la lumière, selon la théorie de Maxwell, était un phénomène électromagnétique possédant une vélocité constante à travers l’éther… »[15]

Était-ce correct ? Notez ceci :

« …de délicates expériences fondées sur la théorie de Maxwell — dont la fameuse expérience de Michelson-Morley était la principale — échouèrent à détecter quelque différence que ce soit entre les vélocités, en rapport avec la lumière, des corps que l’on croyait en mouvement les uns par rapport aux autres… »[16]

Or, lorsque les idées de Maxwell furent mises au test, elles ne démontrèrent aucune Terre qui bouge et s’avérèrent ainsi inacceptables. Quelque chose devait disparaître et ce ne devait pas être le copernicisme ! Que firent-ils, alors ? Ils laissèrent tomber le concept de l’« éther » et gardèrent le reste. Mais nous venons de voir que l’« éther » était la base de l’idée de Maxwell et que c’était indispensable à sa théorie ! « Indispensable » ne veut-il pas dire qu’on ne peut s’en passer ?

Évidemment, mais rappelez-vous que nous sommes ici témoins du faux-fuyant copernicien en action. À chaque fois qu’un fait montre que la Terre ne tourne pas, l’establishment scientifique fait deux pas de côté, effectue un 180º et s’envole brusquement pour réapparaître de l’autre côté de la piste de danse, comme par magie. Michelson lui-même conduisait d’une agile pirouette, annonçant imperturbablement que…

« …L’hypothèse d’un éther stationnaire s’avère donc incorrect… »[17]
À tout événement, ils conservèrent le reste de l’idée de Maxwell, même si elle ne fonctionnait plus, étant donné que son indispensable base d’« éther » y avait été enlevée. Les physiciens Lorentz, Larmor et Poincaré retravaillèrent l’équation de Maxwell :

« Leur but était d’accommoder le résultat de Michelson-Morley et autres expériences similaires avec les exigences théoriques de l’équation de Maxwell… »[18]

Leurs nouvelles équations sans fondement s’appelèrent éventuellement « Transformation de Lorentz ».[19] Tous ces types-là tâtonnaient des mathématiques pour faire entrer la cheville carré dans le trou rond. Poincaré lui-même usa du mot « tâtonner » pour décrire leurs recherches d’équations qui leur permettraient de se débarrasser de la base des travaux de Maxwell, garder les travaux eux-mêmes et les appliquer à quelque chose — n’importe quoi ! — qui les amèneraient loin des résultats d’une Terre immobile. Comme le dit Dingle :

« …c’était la grimace sans le sourire fendu jusqu’aux oreilles. »[20]

Mais ils persistèrent quand même. La Transformation de Lorentz des équations de Maxwell fut plus tard acceptée comme fondamentale par Einstein et contribua directement à l’émergence du concept de la Relativité. Ainsi, l’on peut voir quelle solidité pouvait avoir ce dernier concept ! En 1900, Larmor révisa les résultats de « nombreuses expériences » qui…

« …pendant plus de deux siècles … avaient été effectuées pour détecter le mouvement et le repos absolus… »[21]

Donc, il y avait eu davantage d’expériences que celle de Michelson-Morley. Et même de nombreuses. Dans sa révision, Larmor nota que, au cours de ces deux cents ans :

« Des efforts avaient été faits pour détecter tout effet du mouvement absolu sur la lumière, sur sa dispersion et son interférence, sur la polarisation de la lumière et sa rotation dans certains cristaux… »[22]

Est-ce qu’un mouvement quelconque de la Terre fut révélé par une de ces expériences ? Pas du tout ! Larmor continue :

« Du reste, les effets du mouvement des charges électriques ou des aimants ne révélèrent aucun mouvement absolu… »[23]

Il semble que tout avait été fait, en 200 ans, pour tenter de prouver le mouvement de la Terre. Mais l’establishment scientifique s’était engagé dans une voie sans issue. Les « scientistes » avaient tous pris comme fait acquis que la Terre tournait et orbitait autour du soleil. Pourtant, deux cents ans d’expérimentation ne rapportait aucun mouvement, encore bien moins à plus de 105 600 km/h ! Ils s’arrangèrent pour ignorer et cacher les résultats de toutes ces expériences jusqu’à ce que l’appareil de Michelson-Morley leur donne une frousse bleue. Après quoi, ils se trouvèrent dans une vraie impasse. Lorentz et les autres trimaient dur, suaient vaillamment et saisissaient le moindre fétu de paille, si ténu soit-il, leur permettant de contourner la pure évidence expérimentale qui les fixait en pleine face. C’était un cercle vicieux. Ils étaient dans une passe difficile d’où il ne semblait y avoir aucune échappatoire. Puis, en 1904…

« …Poincaré postula son “principe de relativité”… »[24]

Ici, l’idée de fond, c’est que l’homme ne peut jamais trouver une manière de dire ce qui se meut dans l’espace et ce qui ne se meut pas. Peut-être avez-vous toujours pensé que c’était Einstein qui avait proféré l’idée de la « relativité ». Il en concocta une légèrement différente que celle de Poincaré. Einstein se rendit jusqu’à la ligne des buts avec sa version, grâce à la passe de Poincaré. Il pressa, pétrit, frictionna, étira et massa le mot « relativité » jusqu’à ce qu’il soit assez fort pour surpasser toutes les « preuves » à l’encontre d’une Terre immobile. Il donna naissance à un concept de relativité qui, non seulement offrait à l’establishment une façon d’échapper à la trappe Michelson-Morley et toutes les autres, mais qui incorporait une théorie qui promettait que l’establishment n’aurait plus à faire face à une autre trappe. Le Libérateur était arrivé.

Voyons donc, maintenant, ce qu’Albert a fait.

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[1] R. Hazelett et D. Turner, éd., Le mythe d’Einstein et les papiers d’Ives, (Old Greenwich, Conn., Devin-Adair Cie, éditeurs, 1979), p. 290.

[2] Ibidem, pp. 54, 55.

[3] Ibidem, p. 55.

[4] Ibidem.

[5] Ibidem.

[6] Ibidem.

[7] Herbert Dingle, La science à la croisée des chemins, (Londres : Martin Brian & O’Keefe, 1972), p. 161.

[8] Reichenbach, De copernic à Einstein, p. 55.

[9] Dingle, Croisée des chemins, pp. 162, 163.

[10] Ibidem, p. 164.

[11] Harold Nordenson, La relativité, le temps et la réalité, (George Allen Ltée, Londres, 1969), p. 153.

[12] Dingle, Croisée des chemins, p. 148.

[13] Ibidem.

[14] Ibidem.

[15] Ibidem.

[16] Ibidem.

[17] Ibidem.

[18] Hazelett & Turner, Ives Papers, p. 56.

[19] Dingle, Croisée des chemins, p. 165.

[20] Ibidem, p. 155.

[21] Hazelett & Turner, Ives Papers, p. 56.

[22] Ibidem.

[23] Ibidem, p. 57.

[24] Ibidem.




D.141 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-3

 

TROISIÈME PARTIE

(3)

Isaac Newton

« Que la gravité soit infuse, inhérente et essentielle à la matière … est, pour moi, une absurdité si grande que je crois qu’aucun homme qui possède une faculté de penser compétente en matière philosophique ne tombera dans cette trappe. » Isaac Newton

 Comme tout le monde le sait, le nom d’Isaac Newton (1642-1727) est au rang des superstars de la « science » de tous les temps. C’est un des gros noms qui figurerait certainement au top dix, sinon au top trois, sur la liste des célèbres scientistes d’à peu près n’importe qui. Qu’est-ce qui l’a rendu si célèbre ? Qu’est-ce que cette affaire de gravité ?

Ses idées sur la gravité, aussi insensées et non-scientifiques soient-elles, n’étaient qu’un moyen menant vers une réalisation plus grande qu’il effectuait pour le compte de l’establishment des « sciences ». Sa marque principale dans l’histoire fut qu’il était supposé avoir réglé la question à savoir si la Terre bouge ou non en faveur du système copernicien. Voilà pourquoi il est si célèbre !

Copernic n’avait rien prouvé. Ni Galilée et Kepler après lui, comme nous l’avons vu. Et, bien que (comme nous l’avons vu dans le chapitre de Riccioli et ailleurs) il y ait eu opposition contre le copernicisme après Newton jusqu’à nos jours, on lui accorde foncièrement tout le crédit pour avoir mis fin à la controverse et avoir établi le copernicisme comme précepte fondamental, même, en fait, la pierre angulaire de l’ère « scientifique » moderne. Comme l’a mentionné Reichenbach :

« Le grand accomplissement de la mécanique newtonienne fut de fournir à la vision copernicienne une fondation dynamique (…) Newton, prenant position sur la dynamique, se décida en faveur de Copernic, car sa théorie de la force gravitationnelle offrait une explication mécanique au point de vue de celui-ci [le copernicisme] … »[1]

Comme le genre d’idée à la Darwin, la « survie du mieux adapté » et de « la sélection naturelle », qui fournirent une mécanique à l’évolutionnisme, cette théorie offrait une semblable explication. Jusqu’à Newton, la plupart des gens, au sein ou en dehors de l’establishment scientifique, hésitaient à introduire trop de matière dans le copernicisme. Mais, comme nous l’avons vu :

« …L’apparition de la Principia de Newton, en 1687, et sa déclaration d’une application universelle de la loi de la gravité mirent bientôt fin à l’hésitation de la majorité… »[2]

Newton « déclara » qu’il y avait une « Loi de la gravité » qui pouvait être appliquée « n’importe où » dans l’univers. Comment savait-il tout d’abord que c’était une « loi » et, ensuite, comment savait-il qu’elle pouvait s’appliquer partout dans l’univers ? Par les mathématiques ! L’astronome Hoyle résume ainsi :

« …Newton inventa (…) une nouvelle branche des mathématiques, que nous appelons de nos jours calcul différentiel. »[3]

Eh oui, « inventé » ! Lorsqu’on réfléchit un tant soit peu à la substance de Newton, ça devient complètement fou. Par exemple, pensez au « fait » que Newton ne connaissait absolument rien des mouvements célestes en dehors du soi-disant « système solaire ». Pourtant, il déclara que ses affirmations au sujet de l’attraction gravitationnelle mutuelle, mettant en ordre tout notre système « solaire » de façon précise (insensé et impossible en soi !), devait aussi être considéré comme une loi expliquant toutes les activités dans l’univers. Comme le dit un écrivain qui est sorti de la trappe de Newton :

« …le principe cosmologique [de Newton] (…) comporte le même statut de logique que le point de vue d’un Indien de la jungle amazonienne   qui conclut que, puisqu’il voit des perroquets dans les palmiers, il doit y avoir des perroquets aux Pôles. »[4]

Ce genre d’affirmation…

« …qu’un phénomène que l’on ne peut observer que dans un champ très limité, doit s’appliquer n’importe où, même si vous n’avez aucune preuve que les conditions sont les mêmes ailleurs (en fait, même si vous êtes sûr qu’elles ne sont pas les mêmes !) constituent (…) l’essence de la science newtonienne. Ce n’est pas scientifique ; ce n’est même pas sensé ; et pourtant presque toutes l’astronomie et les sciences modernes y ayant rapport sont basées sur cette supposition. »[5]

Cet écrivain, pionnier dans l’exposition de l’écran de fumée héliocentrique et ses jeux de miroirs, résuma ainsi la situation que Newton contribua grandement à tramer :

« Dès l’enfance, vous et moi avons été séduits pour que nous acceptions un château de cartes cosmologique pour lequel il n’y a pas une miette de “preuves solides” basées sur le gros bon sens. Tout le bataclan post-copernicien est une branlante structure de suppositions fondées sur des extrapolations tirées de théories construites sur des postulats distillés d’observations susceptibles d’interprétations alternatives. »[6]

Tiens toi ! Ce gars-là cloue l’héliocentrisme au sol avec son gros marteau ! Peut-être le « chrétien » ésotérique, C. S. Lewis, avait-il vu juste en disant :

« …si vous hasardez une conjecture assez longtemps, cela cesse d’être une conjecture et devient un fait scientifique. »[7]

Il devait savoir de quoi il parlait, ayant expérimenté la chose lui-même dans ses contes pour enfants à saveur occulte… ! Mais Newton a quand même apporter quelque contribution solide dans le domaine scientifique ! Qu’en est-il de l’attraction gravitationnelle de la lune provoquant les marées et tout ça ? La substance que l’on nous a toujours enseignée concernant les marées comme étant un fait scientifique est une farce tellement ridicule que nous allons la réserver pour un chapitre séparé. Cela fait pitié, vous verrez.

Et, en passant, bien que Newton se soit vu accorder le crédit, dans tous les bouquins, d’avoir « découvert » que la gravité de la lune cause les marées, ce n’est pas lui qui en a eu l’idée. En fait, il n’a même pas « inventé » l’idée de la « gravité », comme vous vous le rappellerez. Et, en réalité, il n’a pas plus « inventé » le concept de l’inertie sur lequel il fonda toutes ses lois sur le mouvement. C’est Johannes Kepler, celui qui avait écrit des folies à propos de la lune ! Sa mère était très orientée vers la lune dans ses pratiques de sorcellerie. Tout cela s’accorde. Mais Newton devait être sur la même longueur d’ondes en quelque part…

Donc, avant d’aller plus loin, documentons-nous plus avant pour constater que ni le concept de la « gravité » ni le concept des « marées », ni même le concept de « l’inertie » furent des rejetons de Newton, mais provinrent plutôt de ce bonhomme à qui son église refusait de servir la communion ou le laisser prêcher ; ce bonhomme élevé au milieu de la sorcellerie et accusé officiellement de pratiquer des « arts défendus » ; ce bonhomme qui acquit toute l’œuvre de Brahe et ignora le plaidoyer de ce dernier sur son lit de mort de ne pas utiliser ses travaux pour la promotion du copernicisme ; ce bonhomme, aujourd’hui canonisé saint dans le sacerdoce scientifique, qui parla de démons transportant des gens vers la lune (une lune pleine de courants d’eau et habitée par de bizarres créatures) pour qu’ils puissent voir la Terre tourner selon son bien-aimé modèle copernicien anti-biblique ; ce bonhomme conduit…

« …à la célébrité malgré des yeux louches, des mains tordues, un corps bancal, des furoncles et des afflictions nerveuses… »[8]

Ce bonhomme, Herr Kepler, qui écrivit :

« Je définis la gravité comme un pouvoir similaire à la puissance magnétique — une attraction mutuelle. »[9]

Kepler inscrivit cela dans une note de bas de page quelque deux générations avant que Newton ne rédige son livre. D’une autre note de bas de page, Lear écrit :

« Kepler décrit clairement sa compréhension de la gravité comme étant une force universelle opérant au-delà de la Terre… »[10]

Également, comme nous l’avons déjà vu :

« …Dans la géographie lunaire de Kepler, datée de 1609, nous voyons tout d’abord l’attraction de la lune tirant les eaux vers le haut pour créer les marées… »[11]

Et souvenez-vous que cet homme qui parle de gravité universelle et de marées causées par la lune, bien avant Newton, est ce même homme qui, non seulement croyait à d’autres choses étranges et non-scientifiques concernant la lune, mais s’extasiait aussi à propos de …

« …sa mère parce que, elle aussi, avait l’habitude de communier constamment avec la lune. »[12]

Voyez maintenant en ce qui a trait à l’inertie :

« …Kepler indiqua qu’une très petite force serait nécessaire pour mouvoir un objet dans l’“éther” raréfié au-delà de l’atmosphère terrestre. Il anticipait la Troisième Loi du Mouvement de Newton (…) [et il] attira l’attention sur l’existence d’une nouvelle condition qu’il fut le premier à qualifier d’inertie. »[13]

Il était donc en avance sur Newton sur ce sujet aussi… Accessoirement, regardez l’Illustration III où la troisième « loi » du mouvement de « Newton » semble avoir rencontré un mur :

Newton défié ?

Un appareil de propulsion inhabituel semble défier la séculaire loi du mouvement d’Isaac Newton : « Pour chaque action, il y a une réaction égale et opposée. » L’inventeur Robert Cook déclare que son appareil pourra se lever lui-même du sol — sans aucune réaction contraire.Les principaux composants du modèle de Cook (illustré à droite) sont deux bras en hélice, l’un au-dessus de l’autre, qui virent en sens opposés et à la même vitesse. Au bout du bras supérieur, il y a un rotor portant trois poids de métal (les objets rouge et jaune). Le poids rouge, ou masse d’échange, peut se transférer du bras supérieur au bras inférieur pour la moitié de chaque cycle de 360 degrés. A l’échange, il n’y a pas de poussée négative parce que la masse d’échange tournant sur le petit rotor se déplace à la même vélocité que le point d’échange sur le bras inférieur ; le transfert se fait aussi doucement que sur un dispositif d’engrenage.

Alors que tournent les deux bras principaux, il y a donc un demi-cycle lourd (lorsque la masse d’échange est sur le bras supérieur) et un demi-cycle neutre (la masse d’échange, étant maintenant sur le bras inférieur, équilibre les poids sur le plus haut). L’appareil se déplace vers le demi-cycle lourd.

La troisième loi de Newton exige que les forces centrifuges des deux demi-cycles soient « égales et opposées ». Mais l’appareil de Cook élimine la moitié de sa force centrifuge — apparemment au mépris de la loi de Newton.

 

Illustration III

Il semble que la troisième « loi » de Newton ait été cuite par M. Cook. Mais revenons à ce que nous avons dit en regard de ce que Newton semblait bien être sur la même longueur d’ondes que Kepler. Nous pensons qu’il n’y avait aucun doute à savoir qu’ils étaient tous deux sur la même fréquence. Aucun doute non plus qu’il devait s’agir de fréquences anti-bibliques, en dépit de toute la propagande en faveur du contraire.

Nous avons vu que Newton opta volontiers pour le modèle anti-biblique copernicien à une époque où il aurait tout aussi bien pu choisir l’autre modèle. Après tout, il ne possédait aucune preuve que la Terre bougeât. Donc, il décida consciemment, volontairement et de manière préméditée qu’il la ferait bouger avec sa plume et ses calculs. Quoi, Newton n’aimait donc pas la Bible ? Voyez-vous, il soutenait une perspective arianiste de la Bible. L’arianisme est cette croyance qui nie la divinité de Christ. Un des biographes de Newton dit ceci :

« Aux yeux de Newton, adorer le Christ en tant que Dieu était de l’idolâtrie ; pour lui c’était le péché fondamental. »[14]

Et, bien sûr, la Bible est remplie de références à Jésus, comme Dieu et Fils de Dieu, ayant été l’image de Dieu Lui-même sur Terre, fait Roi des rois et Seigneurs des seigneurs par le Père, Dieu en Esprit :

« Et Jésus s’approchant leur parla, en disant : toute puissance [et toute autorité] m’est donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).

« Laquelle il [le Père] a déployée avec efficace en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, 21Au-dessus de toute Principauté, de toute Puissance, de toute Dignité et de toute Domination, et au-dessus de tout Nom qui se nomme, non-seulement en ce siècle, mais aussi en celui qui est à venir » (Éphésiens 1:20-21).

Donc, quiconque proclame être chrétien, mais est prêt à nier la divinité de Christ est sur la même longueur d’ondes, la même fréquence que celui qui cherche volontairement à résister ou à altérer le Plan de Dieu tel que décrit dans les Écritures. Si une personne résiste à la Vérité de Dieu par ignorance (comme, par exemple, le jeune Saul, avant qu’il ne devienne l’apôtre Paul), mais change lorsqu’elle vient à connaître la vérité, c’est une chose. Si, par contre, quelqu’un résiste à la Vérité jusqu’à la fin et tente de l’altérer fondamentalement pour que d’autres millions de gens la rejette aussi, il devient le secret ennemi des Écritures, un oiseau du même plumage opérant sur la même fréquence, spirituellement parlant.

Croyez-vous que Newton savait ce qu’il faisait ? Il proclamait être chrétien et il se faisait formellement défenseur de l’idée qu’il y a un Dieu Créateur, d’après ce qu’on en sait. Kepler avait fondamentalement rejeté un Dieu Créateur, mais Newton n’alla pas si loin.[15] Néanmoins :

« …le newtonisme est une vision mondiale matérialiste qui conçoit l’univers comme une horloge, sans laisser de place aux miracles divins, ni à la liberté de l’homme. »[16]

Donc, Newton et Kepler n’étaient pas exactement sur la même longueur d’ondes, pour ainsi dire, n’est-ce pas ? Oh oui, ils l’étaient ! Le résultat final de leurs efforts fut le même, c’est-à-dire, nier et miner les Écritures en tant que Parole inhérente de Dieu. Et, dans sa tentative, Newton a fort bien réussi, tout en conservant en même temps l’aura d’une personne paraissant religieuse et grande bienfaitrice de l’humanité. Kepler et Galilée furent pourchassés et harassés toute leur vie à cause de leurs efforts visant à détruire un gros tronçon des Écritures. Mais Newton a joui du confort de la célébrité et de la reconnaissance pendant toute sa carrière, même s’il avait atteint les mêmes fins.

En fait, il nous faut retenir l’impact qu’exerça l’hypothèse de la gravité « de Newton » sur les 18e, 19e et 20e siècles. Elle accéléra grandement la descente de la science théorique vers la métaphysique et la franche mythologie. En vérité, ce fut le succès de Newton qui pava la voie de l’endossement de l’establishment de la « science » d’une contrefaçon évolutionniste de la création biblique. Quand la grande brisure avec la Bible, en faveur du mensonge copernicien eut mis son grappin sur les universités de l’Europe, le chat anti-biblique sortit du sac et grimpa dans les rideaux. Tous les systèmes anti-bibliques imaginables déferlèrent pour de bon. En dedans d’une génération suivant la mort de Newton, Voltaire et certains autres lancèrent un concept évolutionniste d’homme/singe. Cela fonda un mécanisme ayant pris forme dans la géologie de Lyell, en Angleterre, vers 1830. Quelque trente ans plus tard, le darwinisme entra en scène par un complot bien orchestré pour vendre la première édition de son livre (un truc appris d’un stratagème similaire pour vendre le livre de Newton !). Une fois encore, ce furent les universités qui portèrent bien haut la bannière anti-biblique et sonnèrent la charge, répandant l’évolutionnisme sous couvert de Science. Tout comme le copernicisme avait été répandu sous déguisement de Science dans les générations antérieures.

L’offensive anti-biblique fut réellement sur sa lancée quand l’évolutionnisme darwinien eut mis son emprise sur les universités. Marx dit que l’évolutionnisme était le fondement de son système ; donc, le communisme fou décolla. (On l’appelait « matérialisme scientifique » aussi bien que « communisme », à ce moment-là. Comme nous l’avons vu, Engles réalisa avant Einstein que l’on ne pouvait permettre à rien dans l’univers de demeurer immobile si l’on voulait que le communisme athée puisse réussir.) Sigmund Freud, basant tous ses fantasmes pervers et libidineux sur l’homme en tant qu’animal évolué, lança sa révolution sexuelle anti-biblique qui a causé une misère incalculable et a contribué à produire la présente génération d’une jeunesse dépravée et pitoyable. Et, au milieu de tout ça, l’endoctrinement évolutionniste d’Hitler culmina dans son rêve d’une « race maîtresse de surhommes » qui aurait été génétiquement plus forte et plus pure, et aurait mérité de régner sur les peuples moins évolués.

L’on pourrait remplir dix gros bouquins juste avec la documentation disponible sur ce qu’on vient de mentionner. Et l’on pourrait en rédiger dix autres sur tous les autres personnages et tous les mouvements qui ont été engendrés du succès de la victoire de Newton sur le récit de la Bible concernant la Terre immobile. Lorsque Copernic, Kepler, Galilée et finalement Newton eurent atteint cette victoire, la Terre cessa d’être la création spéciale de Dieu sur laquelle Il créa l’homme à Son image et installa le décor de Son Plan parfait par Jésus-Christ. La Terre ne devint plus qu’un « tas de cendres grises et fatiguées », comme l’écrivit Thomas Wolfe. Elle n’avait plus rien de spécial en cet univers aléatoire de matière explosée. Il était ainsi naturel de partir de ce point de vue nihiliste vers une vision évolutionniste disant que l’homme et tout le reste ne sont que le produit d’un hasard sans but et sans intelligence survenu au cours de milliards d’années…

Et maintenant, dans la première décennie de ce 3e millénaire après Jésus-Christ, il est tout à fait naturel que l’athéisme radical (le communisme) et l’agnosticisme soient tombés et que les « religions » surnaturelles se gagnent des adeptes par troupeaux. Le Diable est d’accord avec toutes les « religions », en autant qu’elles optent pour un christianisme qui ne se fonde pas sur la Bible et pourvu qu’elles aient une résonance humaniste. Même les conversations à propos de Jésus sont tolérées tant que les gens ne deviennent pas « fanatiques » en insistant sur le fait que le récit de Jésus dans la Bible est véridique et, de ce fait, tout le reste de la Bible est vrai aussi. Sur ce point, on trace une ligne à savoir ce qui est acceptable et tolérable et ce qui est du fanatisme et qui doit être hué, ridiculisé et, si nécessaire, empêché d’avoir voix au chapitre.

Bref, le diable ne s’en fait pas avec la « religion » ; en fait, il promeut toutes sortes de croyances « religieuses ». Il a même besoin d’un paquet d’activités religieuses faites avec zèle, en autant qu’elles contredisent les vraies doctrines de la Bible. Car, après tout, lorsque les gens suivent une fausse religion ou de fausses doctrines, ils rendent, en fait, un culte à la source de ces mensonges (qu’ils le sachent ou non) et Satan est le père du mensonge ! C’est ce qu’il aime et c’est ce qu’il veut !

Dieu lui a permis d’utiliser tous les trucs (à l’intérieur de certaines limites) afin de lier toutes les œuvres de l’homme — spécialement ses religions et ses doctrines — par un nœud gordien de séductions. La puissance que Jésus a donnée à Son Église filtre partout dans le monde pour couper ce nœud avec l’Épée du Seigneur (la Bible seulement), comme Alexandre le grand fut reconnu avoir coupé le nœud gordien physique avec son sabre de métal.

Mais Dieu ne peut pas remettre ce pouvoir à des gens qui nient inconsciemment les Écritures ou en interprètent mal de grandes portions. C’est comme avoir dix générateurs avec dix commutateurs et que le peuple de Dieu tenterait d’en tirer le plein pouvoir en actionnant seulement deux ou trois commutateurs tout en ignorant les autres. Les Écritures expliquent clairement et sans ambages que Dieu le Père a montré à Jésus ce qu’Il devait faire et Lui, Jésus, a créé toutes choses !

« Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:9).

« Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui » (Colossiens 1:16).

« Nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; et par lequel il a fait les siècles … Et dans un autre endroit : toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont les ouvrages de tes mains » (Hébreux 1:2, 10).

« Toutes choses ont été faites par elle [la Parole : Jésus-Christ], et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait … Elle était au monde, et le monde a été fait par elle ; mais le monde ne l’a point connue » (Jean 1:3, 10).

C’est évident comme dans tout enseignement de la Bible ! On n’adore pas Jésus seulement en tant que Sauveur, Rédempteur, Pourvoyeur et le reste… Non ! Il exige avec justesse qu’on l’adore comme Créateur de toutes choses « qui sont aux Cieux et en la terre » ! Comparativement peu de gens sur la Terre L’adorent ainsi. Et combien parmi eux L’adorent en tant que Celui qui a installé la Terre au centre de ce qu’Il a créé comme univers avec le soleil et tout le reste tournant autour d’elle ? Voit-on cela dans les églises ? L’enseignent-elles à leurs membres ? Évidemment non. Est-ce toujours par ignorance ou cela pourrait-il être quelquefois de manière intentionnelle ?

Mais peut-être les gens d’église, les évangéliques et tous ceux qui révèrent la Bible seront-ils convaincus une fois qu’ils auront lu de façon fervente ce principe biblique évident :

« Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes » (Marc 7:7).

Un vain honneur, vide de sens, dit Dieu, si nos doctrines sont tordues. Bon nombre de gens ont appris à louer Dieu spirituellement et, se joignant à la guerre spirituelle, à utiliser avec obéissance la foi, les armes et l’armure scripturales. Et Dieu a octroyé à ces gens une mesure des dons miraculeux décrits dans 1 Corinthiens 12:8-10. Mais la grande mesure de la puissance manifestée par l’Église du premier siècle ne peut pas être accordée à des gens et à des ministères qui, bien qu’opérant par les vérité de la foi et mêmes des œuvres, colportent aussi de graves erreurs doctrinales.

Si les chrétiens et les évangélistes, en tant qu’individus ou au sein de ministères ecclésiastiques (ainsi que tous ceux qui révèrent la Bible mais qui n’ont pas encore été motivés) qui se confient en toute la Parole de Dieu, se montraient hardiment en faveur de Jésus comme Créateur aussi bien que comme Sauveur et tout ce qu’Il est, alors le manteau d’Élie commencerait à voler de plus d’une manière ! Newton a peut-être solidifié la pierre angulaire de l’héliocentrisme qui a fourni le fondement de la « science faussement ainsi nommée » pour y ériger d’autres « ismes » l’un sur l’autre, mais Jésus est la vraie Pierre angulaire qui va les mettre en poudre lorsque ceux qui L’appellent Seigneur commenceront à l’honorer comme Créateur.

Tout cela est relié ensemble et s’accorde avec le compte-rendu concernant Newton. Voici une brochette de petits faits informatifs qui en disent long à propos de Newton et son œuvre. Rappelez-vous que nous avons vu que le bouquin de Newton (Principia, publié en 1687) fut élevé au niveau de chef-d’œuvre avant même son apparition et que toutes les copies furent vendues dès le premier jour, comme le livre de Darwin 182 ans plus tard. Rappelez-vous également la citation où il fut dit que Newton avait inventé un nouveau genre de mathématiques, appelé calcul différentiel pour expliquer ses idées. Eh bien, concernant son livre contenant ces idées, un auteur a noté ceci :

« Cela est remarquable en vue du fait qu’il est sûr que personne ne le comprenait à l’époque et il est plus que douteux que quiconque ait pu le comprendre depuis. »[17]

En fait, le magnus opus de Newton, la soi-disant Loi de la Gravité Universelle, ne dit pas ce qui cause la gravité, ce qui fait toutes les choses qu’il dit qu’elle faisait, ou même ce que c’est. Jusqu’à ce jour, personne ne sait…

« …pourquoi deux corps devraient s’attirer l’un l’autre et si même ils le font. »[18]

Tirons une autre sonnette d’alarme. Newton ne croyait pas lui-même à la pleine application de l’hypothèse sur la gravité ! Dans une lettre adressée à Richard Bentley, qui donnait des conférences sur les théories gravitationnelles de Newton, Sir Isaac écrivit :

« Que la gravité soit infuse, inhérente et essentielle à la matière … est, pour moi, une absurdité si grande que je crois qu’aucun homme qui possède une faculté de penser compétente en matière philosophique ne tombera dans cette trappe… »[19]

On voit ici que Newton ne fut pas très prévoyant, car nous avons déjà vu, dans la section des Mathématiques, que les cracks du communisme avaient persisté à dire que toute matière dans l’univers devait être en mouvement. Et, bien sûr, le point de vue d’Einstein était le même que ces communistes et tous les autres depuis Engels (à savoir qu’aucune matière ne pouvait être immobile dans l’univers). C’était la mesure par laquelle les marxistes, c’est-à-dire, les athées, jaugeaient toute la question de la matière. Si on devait expliquer l’origine du monde et de l’univers par le moyen de causes naturelles (sans Dieu), il fallait donc que toute matière soit en mouvement… Sinon, l’on ne pouvait être sûr que le récit de la création biblique ne soit pas vrai…

Cependant, Newton hésita à aller si loin. Un écrivain communiste s’en plaignit, d’ailleurs :

« Newton accepte l’existence de l’espace absolu, immuable ; pour lui, l’inertie est possible en tant que l’absolue inertie sans mouvement, et donc, l’existence de matière absolument immobile … est physiquement possible. »[20]

Comprenez bien le principe, ici. Le fait d’accepter le mouvement des planètes ou une possible inertie a beaucoup d’importance aux yeux des « scientifiques » et des athées. S’il y a des corps célestes qui ne sont pas en mouvement, la théorie du Big Bang s’écroule. Dans leur tête, pour que le Big Bang soit plausible, il faut que TOUS les corps célestes soient en mouvement. Donc, par extension, la Terre non plus ne doit pas être immobile. L’existence de corps immobiles sous-entend automatiquement un Créateur !

Mais pourquoi Newton affirma-t-il avec tant d’insistance pour dire que la Terre était en mouvement s’il croyait fermement qu’il pouvait y avoir de la matière inerte dans l’univers et qu’il y a un Dieu créateur derrière toutes choses nous entourant et ce qui se trouve dans l’espace ? Un peu déroutant, n’est-ce pas ? Les seules explications que nous pouvons fournir sont celles-ci :

  1. Newton voulait croire en Dieu, mais ne voulait pas croire dans la Bible. Il savait qu’il y a un Dieu en constatant l’incroyable design de toutes choses. Et là où il y a un design, il doit y avoir un Designer. Tout simple. Ce que Newton et des millions d’autres rejetaient, ce n’était pas Dieu le Designer, mais la Bible en tant que Sa Parole inhérente. Rappelons-nous le verset de Jacques 2:19 : « Tu crois qu’il n’y a qu’un Dieu ; tu fais bien ; les Démons le croient aussi, et ils en tremblent. »
  2. Newton était membre de la classe élevée, si l’on peut dire, et cela n’était tout simplement pas très à la mode ni de bon goût, ni même habile d’aller contre l’establishment de l’église et de toute ses traditions et, donc, de se montrer bêtement agnostique, encore moins athée. C’était une chose que de poursuivre dans la veine du copernicisme qui roulait sa bosse depuis un siècle et demi et qui avait de nombreux supporteurs dans l’église, dans le gouvernement, etc., mais c’était une autre chose que de nier le Dieu Designer.
  3. La promptitude de Newton à altérer les Écritures de façon majeure en niant la divinité du Christ établit comme fait qu’il ne craignait pas de défier les fondements de la Bible et de s’y opposer. Étant donné cette disposition, rien de plus naturel que Newton ait été l’instrument parfait de Satan, à la bonne place et au bon moment, pour lancer sa torpille héliocentrique contre la Doctrine biblique géocentrique de la Création, pendant qu’il apprêtait sa torpille de l’évolutionnisme pour qu’elle suive et termine le travail.
  4. N’importe quel livre d’une étagère pleine de bouquins sur Newton soulignera qu’il passa trente ans de sa vie à tripoter l’alchimie en essayant de transformer du métal en or. La plupart des écrivains passent par-dessus cela et tentent de l’excuser d’une façon ou d’une autre. Mais trente ans à tripatouiller dans la Magie noire de l’Alchimie, c’est long dans la vie d’un des plus célèbres scientistes de toute l’histoire. Trente ans de kabbale ésotérique ! Vu son implication dans la poursuite d’une chose pour le moins très matérialiste (c’est le moins qu’on puisse dire !) et les autres choses mentionnées dans les paragraphes 1), 2) et 3), je crois équitable de formuler l’hypothèse que Newton avait la ligne de pensée le mettant sur la fréquence de Kepler, pour ainsi dire, et servit de véhicule pour établir le copernicisme (par des mathématiques inventées) comme pierre angulaire de la physique moderne, de l’astronomie et de la cosmologie pour les 300 ans à venir.
  5. Dans les dernières années de sa vie, Newton fut en charge de la Monnaie britannique où il y avait tout plein d’or véritable ! Après avoir passé trente ans à essayer de faire de l’or avec du plomb, le bonhomme se trouva avoir la clé de voûte où était emmagasiné l’or de l’Empire le plus riche de la Terre !

On peut être sûr qu’il voulait ce travail à la Monnaie britannique. En fait, certains écrivains allèguent qu’il obtint cette position à la tête de la Monnaie en exploitant bassement (au dire de tout le monde) les charmes considérables et la beauté d’une jeune nièce qui vivait avec lui depuis vingt ans…[21]

Dépendant du penchant de chacun, ce genre d’information peut ajouter plus ou moins à la compréhension que l’on peut avoir de ce qui poussait Newton. Or, même si l’on écarte entièrement sa passion pour l’or, sa conscience bourgeoise, sa capitalisation des idées de Kepler pour son avantage personnel, etc., nous ne pouvons écarter les faits concernant sa volonté de substituer « ses vérités » aux enseignements des Écritures. C’est là qu’il fit sa marque, en fournissant de nouvelles mathématiques et quelques nouvelles théories à propos de la gravité et du mouvement qui firent en sorte que le copernicisme triompha de la Bible.

Mais saviez-vous que, 200 ans après que fut lancé le livre de Newton, il y eut une expérience qui menaça le fondement copernicien de l’establishment de la science que l’on croyait avoir été assuré pour toujours par Newton ?

_________________________________________________________

[1] Hans Reinchenbach, De Copernic à Einstein, (N. Y. Dover Publications, 1980), pp. 83, 84.

[2] Stimson, Acceptation graduelle, p. 90.

[3] Hoyle, Astronomie & Cosmologie, p. 431.

[4] N.M. Gwynne, Sir Isaac Newton et l’astronomie moderne, (Bibliothèque catholique britannique, Londres, pas de date), p. 32.

[5] Ibidem.

[6] Ibidem.

[7] Ibidem, p. 16.

[8] Lear, Le rêve de Kepler, p. 18.

[9] Ibidem, p. 62.

[10] Ibidem.

[11] Ibidem, p. 71.

[12] Ibidem, p. 95.

[13] Ibidem, pp. 62, 63.

[14] Gwynne, Newton, p. 7 (cité de Never at Rest (Jamais en repos), de Richard Westfall, p. 313).

[15] Lear, Le rêve de Kepler, p. 66.

[16] Nancy Pearcy, Qu’y a-t-il dans un “isme” ?, Bible Science Newsletter, (Minn. MN, septembre 1990), Vo. 28:9, p. 7.

[17] Gwynne, Newton, p. 18.

[18] Ibidem, p. 16.

[19] Ibidem, p. 17.

[20] Dr Joseph Needham, Fwd. La science à la croisée des chemins, “La théorie de Marx sur le processus historique”, (London : Frank Cass et Co., Ltée, 1971), p. 187.

[21] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Vol. 13, p. 20.




D.140 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-2

 

TROISIÈME PARTIE

(2)

Galileo Galilei

La plus grande partie de sa vie, Galilée (comme son ami Kepler) affirma, sans jamais de preuve scientifique pour le soutenir, que le copernicisme était vrai et que la Bible était fausse à savoir si c’est le soleil ou la Terre qui bouge.

Dans une encyclopédie, nous lisons : Ce mathématicien, astronome et physicien (1564-1642) :

« …amassa des principes qui prouvent que la Terre tourne autour du soleil et qu’elle n’est pas au centre de l’univers, comme on le croyait. »[1]

Voilà ce que tout le monde, y compris vous et moi, apprenons dans les écoles ou dans les encyclopédies, c’est-à-dire que Galilée prouva que la Terre tourne autour du soleil. Nous avons aussi appris que Galilée inventa le télescope (ce n’est pas vrai !). J’ai acquis l’idée à l’école, et sans doute vous de même, qu’il avait inventé le télescope et vit dedans des choses que personnes n’avait jamais pu voir auparavant, des choses qui prouvaient que la Terre tournait autour du soleil (ce qui sous-entendait qu’elle tournait aussi sur un axe). Je veux dire que j’appris comme étant un fait que Galilée avait bien accompli ces choses-là et prouva que le système héliocentriste copernicien était véridique et que le système géocentrique biblique était faux.

Je ne sais pas en ce qui vous concerne, mais pour moi, ce genre d’information me fit croire à la disqualification de la Bible comme source première de vérité. Le diable vit à ce que je prenne aussi pour acquis comme fait scientifique le concept de l’évolution. Deux fausses balles à mon compte. À l’âge de treize ou quatorze ans, je me considérais déjà comme athée et les livres que j’ai lus ne firent que renforcer ma conclusion inébranlable et apparemment inchangeable concernant les faits scientifiques colportés par la société. Je ne voulais pas croire à Dieu et ces « preuves » me cautionnaient.

Heureusement, dans la vingtaine, Dieu me fit comprendre Son existence. Mais l’église à laquelle j’adhérai ne vint pas démentir une seconde l’héliocentrisme et n’osait pas vraiment se prononcer au sujet de l’évolutionnisme. Or, le danger réside en ce que, si la Bible n’est plus crédible en ce qui a trait au géocentrisme et au récit littéral de la création, comment peut-on accorder créance aux autres événements racontés dans ses pages ? Peut-on croire ensuite aux miracles de Jésus-Christ ? Il semblait indéniable, même aux yeux de la hiérarchie des églises, que la « science » avait prouvé que la Bible se trompait sur la mécanique des corps célestes, sur l’origine de la vie, sur le déluge du temps de Noé, etc..

Comment, face à la destruction scientifique apparente de la crédibilité de la Bible, pouvait-on, sans paraître un nigaud religieux obtus et illogique, croire à la naissance virginale, aux miracles, aux résurrections, au salut et au Royaume ? C’est le raisonnement que je me faisais et je suis sûr que, plus ou moins consciemment, des centaines de millions de gens dans ces derniers siècles se sont fait approximativement le même genre de raisonnement.

Nous pouvons donc remercier notre Dieu qu’Il n’abandonne pas ses brebis perdues dans l’ignorance. Il y a maintenant de nombreuses années, Il me montra des exemples démontrant que le design de l’évolution était impossible. L’évolutionnisme — comme nous le soulignons tout du long — n’est rien d’autre qu’une impérieuse contrefaçon de la création de Dieu. C’est un habile mensonge surnaturel qui me trompa et virtuellement tout le monde lettré. Il a miné la Bible à un point que même les évangéliques, et encore moins les chrétiens nominaux, n’arrivent pas à comprendre.

Le Jésus de la Bible est le Créateur aussi bien que le Sauveur, comme l’enseignent clairement les Écritures :

« Et pour mettre en évidence devant tous quelle est la communication qui nous a été accordée du mystère qui était caché de tout temps en Dieu, lequel a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3:9).

« Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui » (Colossiens 1:16).

« Nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; et par lequel il a fait les siècles … Et dans un autre endroit : toi, Seigneur, tu as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont les ouvrages de tes mains » (Hébreux 1:2, 10).

« Toutes choses ont été faites par elle [la Parole, Jésus-Christ], et sans elle rien de ce qui a été fait, n’a été fait … Elle était au monde, et le monde a été fait par elle ; mais le monde ne l’a point connue » (Jean 1:3, 10).

J’étais donc bien apprêté à douter de la Bible après que j’eus appris que Galilée l’avait fait éclater avec son télescope. Et, bien sûr, même si je suis devenu par la suite chrétien, tout ce que je lisais après coup des écrits séculiers confirmait ce fait hypothétique. Le fin mot de ce raisonnement résulte toujours en une sorte de christianisme tiède, affaibli, édulcoré, ou bien en agnosticisme, ou encore — si l’on continue dans ce chemin — en athéisme.

Lorsque, par la grâce de Dieu, j’appris que l’évolutionnisme n’était rien d’autre qu’une gigantesque supercherie, un monumental déchiquetage anti-scientifique de la Vérité, je ne pus comprendre pourquoi les églises chrétiennes ne qualifiaient pas le darwinisme de bluff et ne jetaient pas toute cette insanité dans les roses. En vérité, il devait bien y avoir une explication pour laquelle les églises chrétiennes ne livraient pratiquement pas bataille au darwinisme mensonger qui n’avait pas (et n’a toujours pas) la moindre preuve à son actif.

Or, après avoir vu avec clarté les machinations diaboliques derrière l’héliocentrisme, la raison pour laquelle le darwinisme a mis les églises K.O. au premier round n’est plus difficile à comprendre. Elles avaient d’abord été droguées avant le combat par leur acceptation de l’héliocentrisme ! Messieurs Copernic, Kepler, Galilée et Newton avaient fourvoyé les croyants de nombreuses années auparavant ! Ils étaient déjà groggy et chancelants avant que le défi darwinien ne fasse irruption. Les églises avaient déjà succombé sous l’accusation héliocentriste que la Bible ne pouvait servir de bouquin scientifique. En 1613, Galilée établit clairement sa position sur ce point. Il écrivit :

« Sur les questions concernant les sciences naturelles, les Saintes Écritures doivent occuper la dernière place… »[2]

Si des idiots religieux voulaient croire quoi que ce soit de la Bible, c’était leur obscure prérogative. Mais du côté des scientistes, oh non ! En fait, à mesure que les ans passèrent, l’establishment scientifique adopta la philosophie de Galilée concernant la science et la Bible, et commença à s’écrier d’une seule voix : « Les astronomes et les physiciens vous ont montré, à vous, ignorants, que la Terre se meut, alors que la Bible dit qu’elle ne se meut pas. Maintenant, après cette leçon, serez-vous assez stupides pour défier les géologues et les biologistes quand ils vous disent que l’homme et tout le reste ont évolué sur plusieurs milliards d’années et que votre récit juvénile de la création biblique doit aussi être extirpé de l’esprit des gens ?! »

Il est donc indiscutable qu’on s’est servi de Galilée pour détourner le monde du géocentrisme biblique et, de là, de la Bible comme étant dépositaire de la Vérité sur tous les sujets qu’elle aborde. Remarquez cette déclaration faite à propos de notre vénérable astronome italien bien avant qu’il ait entendu parler de télescope ou qu’il ait « prouvé » quoi que ce soit :

« Galilée devint convaincu, très tôt dans la vie, de la vérité de la théorie de Copernic (…) mais fut découragé d’avouer ses opinions — comme le démontre sa lettre du 4 avril 1597 qu’il adressa à Kepler — par peur du ridicule. »[3]

C’est un point historique et biographique fort révélateur ! Cela démontre que le jeune Galilée (33 ans) partageait ses opinions favorables au copernicisme (fondées sur aucune preuve) avec son benjamin Kepler (26 ans) qui deviendrait, deux ans après, l’assistant de l’astronome en chef de l’époque, Tycho Brahe. Dû à la grande réputation de Brahe et à la clarté de son modèle géocentrique, Tycho, comme nous l’avons vu, s’éleva fermement contre le copernicisme et s’érigea en formidable rempart contre la montée de la conspiration visant à enfoncer le copernicisme dans la gorge du monde sans la moindre parcelle de preuve scientifique pouvant supporter ses affirmations. De la manière que Galilée et Kepler voyaient les choses, Tycho Brahe se mettait en travers du « progrès ».

Mais pas pour longtemps ! Le levain fermentait déjà sous son nez. Comme nous l’avons déjà noté, un agent-double, élevé par une sorcière qui fut elle-même enseignée par une autre sorcière, s’inscrivit au livre de paie de Brahe et fut témoin de ses moindres mouvements. Le camarade Galilée et le camarade Kepler partageaient le même ardent désir d’abattre le système biblique avec sa Terre fixe. Il n’y a aucun doute à ce sujet. Et aucun d’eux ne produisit jamais une quelconque preuve pour soutenir leur croyance dans le copernicisme. Sur ce point aussi, il n’y a pas de doute, en dépit de ce qu’en disent les encyclopédies et dix millions d’autres livres. Les deux tentèrent de duper les administrateurs ecclésiastiques à propos de leurs intentions, mais ne réussirent jamais (au plus grand mérite de ces ecclésiastes jusqu’à ce jour !).

La raison pour laquelle ils ne réussirent pas à tromper ou à changer ces administrateurs ecclésiastiques est très simple : les leaders catholiques romains et les leaders de l’Église luthérienne voulaient voir les preuves évidentes du mouvement de la Terre dont jacassaient Galilée et Kepler, et aucun d’eux ne put en produire. Cela dit, imaginez l’allégresse de Galilée quand son copain Kepler prit un arrangement de partenariat avec Brahe, le leader des troupes ennemies ! Et lorsque Tycho mangea un bon gros repas et fut malade à en vomir (pendant qu’il suppliait Kepler de ne pas utiliser le travail de sa vie pour soutenir le copernicisme), pouvez-vous vous imaginer la peine de Galilée ? Et quand Kepler prit le contrôle de toute l’œuvre de Brahe, pensez-vous que Galilée se désintéressa de la chose ?

Ce fut à ce stade que la balle de l’héliocentrisme fut lancée dans le camp de Galilée. Tiraillé d’un côté par les contrainte de l’Église catholique et, d’un autre côté, par son impulsion à faire avancer le système copernicien, Galilée perdit trente ans à jouer au yo-yo entre les deux.

Comme nous l’avons vu, l’histoire a fait de Galilée un saint séculier et lui donne crédit d’avoir prouvé le copernicisme. (Car, vous ne le savez peut-être pas, mais l’histoire est comme la « science », ce qui revient à dire qu’elle est criblée de mensonges « révisionnistes » et de demi-vérités et soutient ce que les pouvoirs en place veulent qu’elle soutienne. L’on doit compulser avec obstination un bon cent kilos de biographies de Galilée, Kepler, Newton, Einstein, etc., approuvées par l’establishment, pour en soutirer quelques grammes de vérités. S’il y avait un montant assez sérieux de vérité dans ces bouquins, ils ne seraient tout d’abord pas publiés ou on y aurait fait obstacle au niveau de la distribution et du marketing. Après tout, ce sont les vainqueurs qui fabriquent les règles ! Et il n’y a certainement personne qui niera que les héliocentristes — et les évolutionnistes — sont les vainqueurs dans cette bataille contre les Écritures, et ce depuis fort longtemps ! Mais le combat n’est pas terminé et son issue ne fait aucun doute !)

Pour ce qui est de la bataille de Galilée contre l’Église catholique, le verdict n’est pas nul à l’heure où vous lisez ceci ! Le problème de l’Église catholique en est un difficile. Au début du 17e siècle, elle amena Galilée en cour et le força à abjurer ses tentatives de promotion du copernicisme (jusqu’à ce qu’il put produire une preuve quelconque). Or le dilemme qu’elle affronte, encore aujourd’hui, est celui-ci : elle ne peut se servir des Écritures pour se donner raison, car il lui faudrait alors réviser toutes ses doctrines qui ne sont pas bibliques. Elle adopte donc une attitude autoritaire en se servant d’arguments humains (c’est tout ce qu’elle possède) pour faire valoir son point. Or, aujourd’hui, cela a pour effet de la faire rejeter par la masse de la population qui n’y voit qu’une argumentation débile et étroite d’esprit. Mais, étant assimilée, dans l’esprit de la majorité des gens, à l’Église que Dieu a fondée, c’est toutes les Écritures qui sont rejetées, car les gens ne vérifient pas si ce que dit l’Église catholique est vraiment basé sur la Bible. Sur les deux tableaux, Satan semble gagnant.

Concernant la bataille Galilée versus Rome, l’Église catholique veut aujourd’hui alléger ou effacer l’image d’un corps ecclésiastique s’étant érigé contre ce que le monde entier considère maintenant comme la vérité du copernicisme et le martyre virtuel de Galilée. Le pontife actuel, Jean-Paul II, est un ardent héliocentriste évolutionniste.[4] Cela ne nous surprend absolument pas. Ce pape démontre régulièrement jusqu’à quel point il ne croit ni en Dieu, ni en Sa Parole. Il a tenu des réunions sur le sujet de l’héliocentrisme à plusieurs reprises, et l’historique de l’opposition de l’église romaine à Galilée et au copernicisme est édulcoré et lavé graduellement et doucement jusqu’au moment où cela ne présentera plus d’embarras.

Aah, la science, l’histoire et la religion ! Ces merveilleux bastions de la vérité dans un monde troublé… Terminons avec une ou deux citations à propos de Galilée :

« Les avancés extraordinaires qu’il réalisa furent dus à l’application des analyses mathématiques au problèmes de la physique. »[5]

Comme nous l’avons vu dans la Partie II (les Mathématiques), il est important de comprendre. C’est important, non seulement en ce qui a trait à Galilée et Copernic avant lui, mais également en ce qui concerne Newton et Einstein et tout le reste des coperniciens après lui. Aucun d’eux n’a jamais prouvé que la Terre tourne. Personne d’entre eux. Ce qu’ils ont fait, c’est de fabriquer des modèles de mathématique abstraite qui déclaraient que la Terre bouge ou, dans le cas d’Einstein, produire des modèles de maths abstruses déclarant que tout est en mouvement, mais que personne ne pouvait dire qu’est-ce qui bougeait par rapport aux autres. Les modèles mathématiques déclarant que la Terre est stationnaire se formulent et se comprennent bien plus facilement. Mais, évidemment, ni ceux-ci, ni les modèles héliocentriques ne prouvent leur cas, simplement parce qu’ils tirent des conclusions opposées et irréconciliables.

Mais pour le présent, disons de la contribution de Galilée que, en résumé :

« …il ne posséda aucune preuve sans équivoque pour son modèle héliocentrique. »[6]

J’aurais aimé avoir lu cela quand j’avais quatorze ans plutôt que les commentaires trompeurs sur Galilée. J’aurais peut-être développé bien avant l’amour de la vérité qui mène au salut (2 Thessaloniciens 2:10), et j’aurais alors évité des années dans la grisaille des brumes du mensonge. Mais Dieu, notre Père, sait comment distribuer sa connaissance de la vérité à chacun de ses enfants, selon ce que nous pouvons assimiler et dans le temps et à l’époque voulue. À cette époque-là, je lisais trop de petits comiques…

***

Giovanni Riccioli

Le nom et l’œuvre de cet astronome qui réfuta le copernicisme fut littéralement enterré par le triomphe de ce dernier système. Même si elle fut virtuellement réduite au silence dans l’histoire des révisionnistes, la voix de Riccioli, et la voix de bien d’autres au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui, nous est fort instructive en cette présente génération.

Plus de cent ans après qu’ait été lancé le livre de Copernic, la balance pesait encore pesamment en faveur de la Terre immobile, au regard des astronomes les plus estimés (voir l’Illustration II). L’astronome jésuite Riccioli (1598-1671) représentait :

« …la marque de marée haute de l’opposition (…) sur cette grande controverse de l’époque. »[7]

Riccioli, comme de fait, fut reconnu pour deux choses. L’une d’elles était son étude télescopique détaillée de la lune. Selon certaines observations de Grimaldi :

« …il construisit une carte topographique de la lune (1651-) supérieure à celle antérieure d’Hevelios. »[8]

Illustration II

Les Systèmes du Monde en 1651 selon le Père Riccioli (Fac-similé réduit de la page frontispice de Almagestum Novum de Raccioli, Bologne 1651.)

 

L’autre fait notable concernant Riccioli est que, plus d’un siècle après Copernic, il…

« …devint un des plus ardents opposants du système de Copernic… »[9]

Ses deux volumes soutenant le modèle d’une Terre immobile s’intitulaient Almegestum Novum et furent publiés en 1651. Riccioli fit également la liste des gens compétents pouvant aborder le sujet du copernicisme à son époque. Sa liste contenait seize noms favorisant le modèle de la Terre qui se meut et trente-huit noms en faveur du modèle de la Terre fixe. Il énuméra aussi…

« …quarante nouveaux arguments pour Copernic et soixante-dix-sept contre lui. »[10]

Riccioli n’était pas seul à s’objecter contre le copernicisme, au 18e siècle. Sir Frances Bacon (certainement un des intellectuels les plus considérés dans la période précédant Kepler-Galilée) fustigea le copernicisme dans une demi-douzaine de bouquins. Dans l’un d’eux, il a dit :

« …Le schéma de Copernic est inopportun ; il surcharge la Terre d’un mouvement triple (…) [Les affirmations de Copernic] sont les spéculations de quelqu’un qui ne se soucie guère des fictions qu’il introduit dans la nature, pourvu que ses calculs y répondent. »[11]

Les professeurs Feyens et Froidmont, de l’Université de Louvain, s’opposaient activement au copernicisme durant cette même période. Parlant du livre de Froidmont, publié en 1633, Stimson, écrivant en 1917, dit :

« Il nia aussi, et avec raison, l’existence à l’époque de toute preuve concluante [du copernicisme]. »[12]

En vérité, qu’il soit bien clair dans l’esprit du lecteur tout au long de ces pages qu’il n’y a jamais eu, et qu’il n’y a pas maintenant, une seule preuve dans le monde entier qui prouve de manière concluante que la Terre bouge. Au contraire, il y a une masse de preuves, parfaitement observables, démontrables et qui se répètent, qui montrent que la Terre ne bouge pas ! Le fardeau de la preuve repose sur les épaules des coperniciens et, même si le monde croit que de telles preuves existent depuis des siècles et que la question est close, le fait incontournable, c’est qu’il n’y eut pas de preuves du copernicisme au 16e siècle, ni au 17e siècle, ni au 18e siècle, ni au 19e siècle, ni au 20e siècle, et il n’y en a pas au 21e siècle — il n’y aura jamais de preuve parce que la Terre ne bouge pas !

Regardons encore quelques exemples, pendant que nous sommes au 17e siècle. Le professeur Gerogius Agricola réfuta le copernicisme à l’Université de Württemberg en 1665.[13] En 1667, l’astronome royal suédois, Johann Henrich Voight…

« …préféra le système tychonique [une Terre qui ne bouge pas]… »[14]

Un astronome jésuite (paradoxe ?), le « père » Tacquet, dénonça le copernicisme dans son livre publié en 1669.[15] Riccioli lui-même arriva avec une autre publication, en 1669, qui était…

« …une apologie en faveur d’un argument à partir des mathématiques physiques contre le système copernicien. »[16]

Du côté copernicien, comme nous allons le voir,…

« …l’apparition du Pincipe de Newton, en 1687 (…) mit fin à l’hésitation de la plupart des gens. »[17]

La plupart, mais pas tous ! Cela tend à démontrer un principe. Dans bien des cas, les gens ne croient pas à quelque chose parce que cela leur est démontré comme vrai, mais ils y croient parce qu’ils VEULENT que cela soit vrai ! Cela fait leur affaire ! Croire à la vérité implique trop d’effort et de changements, pensent-ils. Le phénomène était vrai hier et il est tout aussi vrai aujourd’hui. Le copernicisme leur semblait donc beaucoup plus opportun que de croire que la Bible, avec tout ce que cela implique, constitue la vérité de Dieu.

Quoique l’idée contre-scientifique de Newton de rendre universelle l’application de la soi-disant loi de la gravité se répandit à l’Université d’Oxford, en Angleterre, à l’Université de Yale et à l’Université de Pennsylvanie, dans les colonies au début du 18e siècle, Newton ne prouva jamais que la Terre tourne. Pas du tout ! Nous verrons ce qu’il a fait dans la portion qui lui est consacrée. Néanmoins, beaucoup de gens, particulièrement dans les universités, se sont affaissées devant l’offensive newtonienne. Toujours en 1770, même si…

« …l’astronomie copernicienne/newtonienne était devenue communément acceptée chez la plupart des gens éduqués d’Angleterre (…) le grand John Wesley ne considérait les systèmes de l’Univers que comme des “conjectures ingénieuses”. »[18]

Nous notons dans cette citation que la PLUPART des gens éduqués approuvaient le copernicisme. La PLUPART ne veut pas dire tous, n’est-ce pas ? Ce pourrait être aussi bien 51% que 99%. Coupons en deux et établissons 75%. Cela ferait tout de même 25% des gens bien éduqués, en Angleterre, qui ne croyaient pas au copernicisme, autour de 1770, même si leur propre superstar Sir Isaac avait été canonisé dans le monde entier par l’establishment scientifique de l’époque.

Selon encore la même citation, on se demande quel pourcentage de la population qui n’était pas « bien éduquée » goba l’idée que la Terre révolutionnait à plus de 1 040 km/h sous leurs pieds et, en même temps, filait autour du soleil à plus de 105 600 km/h ?? (Mais, après tout, nous devons être prudents et ne pas insérer le « gros bon sens » et le « petit peuple » dans une matière « scientifique » de si haut niveau, non ? Dieu sait si le petit peuple d’Angleterre, doué d’un bon sens traditionnel et d’une résistance historique face à tout ce qui pouvait les menacer d’esclavage, aurait probablement exigé des preuves de M. Newton — et plus tard de M. Darwin — au lieu de permettre qu’ils soient enchâssés comme demi-dieux dans la cathédrale de Westminster Abbey !)

Considérons un autre Anglais, un dénommé James Bradley. L’encyclopédie dit que, en 1728, cet astronome…

« …annonça sa découverte de l’aberration de la lumière des étoiles, un léger changement apparent de la position des étoiles causé par le mouvement annuel de la Terre. Cette découverte fournit la première preuve directe de la révolution de la Terre autour du soleil. »[19]

Bizarre. La même encyclopédie et une tonne d’autres textes nous assurent que Copernic, Kepler, Galilée et Newton ont déjà donné au monde toutes les preuves dont il avait besoin pour établir que la Terre tourne autour du soleil avant que Bradley fasse sa grosse annonce. Incidemment, Bradley devint astronome royal de l’Empire britannique en récompense de sa « découverte » à la Mickey Mouse. Quelle découverte ? Il débuta en prenant pour acquis que la Terre se mouvait, remarqua une légère déviation de la lumière des étoiles et annonça ensuite que la déviation prouvait l’assertion de laquelle il était tout d’abord parti.

Insistons. Le père Spagnio, qui était…

« …évidemment très au courant du travail de Bradley, déclara, vers 1774, qu’il n’y avait rien de décisif d’un côté ou l’autre de la grande controverse entre les systèmes. »[20]

Apparemment, bon nombre pensaient qu’il y avait toujours une grande controverse sur le sujet et que « rien de décisif » n’avait été apporté, y compris plus spécifiquement la « preuve » de Bradley, près d’un demi-siècle plus tôt. Au fil du temps, ces faits additionnels à l’encontre du copernicisme s’avéreront intéressants pour plusieurs :

« Au sein de l’Église catholique romaine, l’opposition à la doctrine [du copernicisme] fut officiellement affaiblie en 1757, mais ne prit pas entièrement fin avant la publication de l’Index de 1835… »[21]

Pour ce qui regarde l’opposition du protestantisme au copernicisme :

« …Luther, Melanchthon, Calvin, Turrettin, Owen et Wesley sont parmi les opposants les plus notables … [En réalité] ceux qui interprétaient littéralement les Écritures étaient encore troublés et hésitants, jusqu’à ce jour. »[22]

Ainsi l’écrivait le Dr Stimson en 1917, ce qui est maintenu dans la réimpression de 1972. En 1846, un manuscrit intitulé Copernic réfuté, circulait aux Etats-Unis.[23] En 1854…

« …Carl Schoepffer prit la défense du système tychonien d’une Terre immobile, à Berlin… »[24]

En 1856, un Danois nommé Zypten raviva « le schéma tychonien d’une Terre immobile ».[25] Jusqu’à sa mort, en 1859, le scientiste connu internationalement, Alexandre Von Humboldt, pensait qu’aucun physicien ou astronome ne s’était dressé publiquement contre le copernicisme. Cependant, il déclara en privé sa conviction en la matière :

« Je sais depuis longtemps que nous ne possédons aucun argument en faveur du système copernicien, mais je n’oserais jamais être le premier à l’attaquer. Ne tombe pas dans ce guêpier [dit-il à un ami]. Tu vas t’amener le mépris de la multitude des irréfléchis. Si jamais un astronome célèbre se lève contre la conception présente, je communiquerai aussi mes observations ; mais m’avancer comme le premier contre l’opinion générale sur laquelle s’est fondé le monde, je ne m’en sens pas le courage. »[26]

En 1859…

« …une assemblée du clergé luthérien se réunit à Berlin pour protester contre ce qu’on appelait faussement “la science” et déclara que la théorie copernicienne “était complètement incompatible avec l’enseignement de la Bible”. »[27]

« Les écrivains allemands [note un des auteurs], luthériens ou pas, semblent s’être opposé au système [de Copernic] plus souvent à la fin du 19e siècle que les écrivains des autres nationalités. »[28]

En 1894, Tischner, un autre Allemand, publia un livre de plus contre le copernicisme. En dehors de ce volume et de ses autres livres, Tischner fit une liste de vingt-six autres livres anti-coperniciens publiés entre 1758 et 1883. »[29] Mais les Allemands ne constituaient pas la seule opposition au 19e siècle. En 1878…

« …le peintre italien, Sundico, bombarda le directeur de l’Observatoire de Paris (…) de nombreuses lettres protestant contre le système copernicien. »[30]

En 1900, le général John Watts de Peyster, de New York, fit traduire et publier aux Etats-Unis les travaux anti-coperniciens du professeur Schoepffer.[31] Même en 1868…

« …la conférence [de Schoepffer] contre le copernicisme était dans la septième édition. »[32]

En 1901, le professeur J. R. Lange, un Allemand vivant en Californie, réagit à la lecture de la publication par le général de Peyster des arguments de Scoepffer contre le copernicisme. Le professeur Lange…

« …considéra que la doctrine de Newton de l’attraction universelle était un “non-sens” et qu’il avait la “preuve absolue” par la fixité de l’Étoile polaire que la Terre ne bouge pas. Dans une lettre qu’il envoya au général de Peyster, il écrivit : “Espérons et prions pour que les jours du pernicieux système copernicien soient comptés”. »[33]

(Le mot « pernicieux » est un adjectif précis et parfaitement adapté à la description du « Système copernicien ». Il sous-entend « mortel », « d’un caractère grandement injurieux et destructif » et « dans l’intention de faire du mal ; méchant ».)

Autour de 1915, l’Encyclopédie catholique insérait cette déclaration écrite par un dominicain anglais :

« Si, maintenant, la volonté pousse un intellectuel à prendre en considération un point à débattre — ex. : les théories copernicienne et ptolémaïque — il est clair que l’intellectuel ne peut prétendre qu’à un seul de ces deux points de vue (…) Mais aucune des visions précitées n’a, quant à nous, plus qu’une probable vérité (…) Le fait que les hommes adhèrent à l’une des deux visions de manière plus tenace que ce que l’argumentation le justifie, ne peut être dû qu’à une cause intrinsèque, i.e., qu’il est absurde de ne pas adopter ce qu’une majorité d’hommes soutient. »[34]

Selon toute évidence, à cette date pas si lointaine, la question à savoir si la Terre bouge ou pas était toujours matière à débat et il y avait beaucoup de gens des deux côtés de la clôture. En outre, il fut reconnu que ce n’était pas le poids des preuves scientifiques qui faisait accepter le copernicisme aux gens, mais c’était plutôt la crainte du ridicule qui faisait son œuvre.

Et si ce genre de pression à se conformer était puissant au début du 20e siècle, qu’en est-il aujourd’hui, au début du 21e siècle ?? En fait, y a-t-il encore de l’opposition contre le copernicisme ?

En 1975, Marshall Hall, l’auteur de The Earth is not Moving (La Terre ne bouge pas), duquel nous puisons la plus grande partie de nos informations, fut mis au courant d’un excellent travail anti-évolutionniste exécuté par un ingénieur mécanique près de Pittsburgh, en Pennsylvanie, un nommé Richard Elmendorf. Peu de temps après, celui-ci présenta à Hall une publication appelée Le Bulletin de la Société tychonienne. Walter van der Kamp était l’éditeur de cette tentative modeste, mais sérieuse, pour informer le plus de gens possible du fait virtuellement caché qu’il n’y a tout simplement pas de preuve concluante du copernicisme et qu’il y a tout un lot de preuves à son encontre.

En 1977, ou à peu près, Elmendorf offrit une récompense de 1 000 $ à qui apporterait une preuve concrète du copernicisme. Le « Barème du mouvement céleste » d’Elmendorf fut mis en jeu avec d’occasionnels articles fort tranchants et amusants accablant le copernicisme de sarcasmes (et spécialement le darwinisme !).

Dans les années 1980, Marshall Hall prit connaissance des mathématiques que le professeur Hanson opposait au copernicisme. Il entra bientôt dans la mêlée avec des arguments vigoureux et savants. De même qu’un astronome professionnel, le Dr Gerardus Bouw, qui est devenu, depuis lors, éditeur du Bulletin tychonien (qui, à l’hiver 1990, a été rebaptisé L’Astronome biblique).

Lors d’une réunion à Cleveland, dans l’Ohio, en 1984, Hall fut en mesure de distribuer un manuscrit jusqu’alors non-publié contre le copernicisme et de prendre la parole à ce sujet. Également en 1984, Hall prit connaissance de certains écrits anti-coperniciens très compétents de N.M. Gwynne de Londres, en Angleterre. Lors d’une courte visite au bureau de M. Gwynne, en 1990, celui-ci confirma sa conviction écrite que le copernicisme est à la fois sans fondement et vulnérable.

En 1989, Walter van der Kamp publia son ouvrage le plus important, De laboris solis (Le travail du soleil). Dans ce livre, ce Danois, devenu Canadien, éducateur à la retraite, s’en prend énergiquement contre le copernicisme et en faveur du système de Tycho Brahe d’une Terre qui ne bouge pas. Admettons-le, ce sont des trépidations d’une si faible magnitude qu’elles ont à peine fait une petite marque au sismographe anti-copernicien (et dont peu sont au courant de l’existence.) Mais elles existent ! Et ces trépidations en apparence insignifiantes et ignorées sont le prélude au tremblement de terre universel à venir bientôt dans les idées de l’homme et qui va culbuter, non seulement l’idole de la fausse science humaine du 21e siècle, mais révélera et anéantira aussi toutes les fausses doctrines que Satan a mises en opération dans le monde d’aujourd’hui.

Il y a une armée de scientistes créationnistes dans le monde, de nos jours, qui sont prêts, qui veulent et qui sont capables d’exposer et de détruire la supercherie de l’évolution ; et de même il est sur le point d’y avoir aussi une armée destinée à exposer la supercherie de l’héliocentrisme. Cette série d’articles en fait foi.

La Vérité appartient à Dieu et ne peut être détruite. Elle peut être supprimée, ridiculisée, raillée et ignorée ; mais elle ne mourra jamais. De Brahe à Riccioli, de Luther à Wesley, du professeur Lange à van der Kamp, Elmendorf, Hanson, Bouw et Hall, des masses ignorantes du passé dont le gros bon sens les faisaient s’opposer au copernicisme jusqu’aux masses d’aujourd’hui dont l’endoctrinement peut être annulé et leur gros bon sens libéré ; de tous ceux-là nous pouvons savoir que la graine n’est pas sèche et que l’on peut dénoncer, et que l’on dénoncera le copernicisme comme la plus grande fraude de tous les temps.

Cette Graine, c’est la Parole de Dieu. Elle dit que la Terre repose, sans mouvement, au centre de l’Univers et que le soleil en fait le tour tous les jours. Cette grande Semence de la Vérité — cachée et nourrie par Dieu au fil des quelques derniers siècles dans les mains de ceux que nous avons nommés — est destinée à ne plus être cachée.

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[1] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Galilée, Vol. 7, p. 851.

[2] Dominique Tassot, Galilée et l’exégèse moderne, Bulletin de la Société Tychonienne, printemps 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 4.

[3] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Galilée, Vol. 7, p. 852.

[4] Jean-Paul II, Message du pape vers l’outre espace, La Mère Terre, mars-avril 1990, pas de page. Entre Hunderwasser & Bradley.

[5] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, Vol. 7, p. 853.

[6] Walter van der Kamp, De labore solis, (14813, Harris Rd, Pitt Meadows, C.B., Canada, V3Y 1Z1, c. 1989), p. 19.

[7] Dorothy Stimson, PhD, L’acceptation graduelle de la théorie copernicienne de l’univers, Gloucester, Mass., 1917, réimprimé en 1972, p. 79.

[8] Nouvelle Encyclopédie Catholique, (McGraw-Hill Book Co., N.Y., etc., 1967), Vol. 12, p. 473.

[9] Dictionnaire de bibliographie scientifique, (Charles Schribner’s Sons, N.Y., 1975), Vol. XI, p. 411.

[10] Stimson, Acceptation graduelle, p. 81.

[11] Ibidem, p. 73.

[12] Ibidem, p. 75.

[13] Ibidem, p. 77.

[14] Ibidem.

[15] Ibidem, p. 76.

[16] Ibidem, p. 83.

[17] Ibidem, p. 90.

[18] Ibidem, p. 93.

[19] Encyclopédie Britannica, Micropaedia, « James Bradley », Vol. 2, p. 220.

[20] Stimson, Acceptation graduelle, p. 98.

[21] Ibidem, p. 100.

[22] Ibidem, p. 99.

[23] Ibidem, p. 102.

[24] Ibidem.

[25] Ibidem.

[26] C. Schoepffer, La Terre tient ferme, (Charles Ludwig, Imprimeur, N.Y., 1900), p. 59.

[27] Stimson, Acceptation graduelle, p. 102.

[28] Ibidem, p. 103.

[29] Ibidem, p. 104.

[30] Ibidem, p. 103.

[31] Ibidem.

[32] Ibidem, p. 104.

[33] Ibidem, p. 103.

[34] Ibidem, pp. 99, 100.




D.139 – La Terre ne bouge pas – Partie 3-1

 

TROISIÈME PARTIE (1)

Le développement et le triomphe du mythe de l’héliocentrisme

 « Aristarque (AR ih ATAHR kuhs) de Samos fut un astronome grec ayant vécu dans les années 200 avant J.-C.. Il fut le premier à affirmer que la terre révolutionne autour du soleil. Comment justifia-t-il cette affirmation, cela demeure inconnu. Ses écrits à ce sujet ne nous sont pas parvenus, mais ses idées furent citées par Archimède, mathématicien grec. Dans le traité d’Aristarque ayant survécu, Des magnitudes et des distances du soleil et de la lune, il ne dit rien de ses théories sur le mouvement de la terre. »

  1. Mark Smith

LE DÉVELOPPEMENT DU CONCEPT DE

LA TERRE EN MOUVEMENT AVANT COPERNIC

Aristarque de Samos (310-230 av. J.-C.), mathématicien, est célèbre pour avoir été le premier homme à émettre l’hypothèse disant que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et orbite annuellement autour du soleil.

Son idée d’un soleil central attira un peu l’attention, mais n’accrocha pas vraiment. Puis, Hipparque (190-120 av. J.-C.), habituellement considéré comme le plus grand astronome grec, rejeta le concept héliocentrique d’Aristarque et employa, dans son ouvrage, le système d’une Terre centrale et…

« …la précision de ses [Hipparque] observations … fit de son œuvre la base sur laquelle Ptolémée échafauda tout son système géocentrique [une Terre immobile]. »[1]

Donc, l’Égyptien Ptolémée (90-168 apr. J.-C.), géographe et astronome, dépendit grandement de l’œuvre d’Hipparque en calculant son propre système du mouvement des corps célestes centrés sur la Terre. Alors, comme le démontre le compte-rendu historique :

« …le système ptolémaïque domina la pensée astronomique jusque dans les années 1500. »[2]

Donc, même si l’idée d’une Terre en mouvement roula sa bosse pendant un temps limité, dans la Grèce d’il y a quelque 2 200 ans, prévalut bientôt le point de vue d’une Terre immobile qui ne fut point mis au défi pendant près de 1 800 ans.

Puis, arriva Copernic…

***

NICOLAUS COPERNICUS

« Je ne demande pas la grâce accordée à Paul, ni ne demande le pardon de Pierre, mais je prie incessamment pour le pardon que tu as, sur le bois de la croix, accordée au meurtrier. »

(Prière de Copernic affichée sous son portrait en Pologne.)

Nicolaus Copernicus est le nom latinisé de Mikolaj Kopernik, que nous connaissons sous le vocable de Nicolas Copernic, astronome polonais né en 1473 et décédé en 1543. Cette dernière date fut l’année où le nouveau livre qu’il publia, disant que la Terre est en mouvement, lui fut livré. En fait, il est mort le jour-même où son livre fut terminé et déposé entre ses mains. Le titre du bouquin était : De la révolution des sphères célestes.

Bien qu’il fut évident à une poignée d’érudits de l’époque que Copernic avait « emprunté » la base du concept d’Aristarque, l’avait exploité et y avait apposé son nom, et que le manuscrit de son livre rendait crédit à Aristarque pour le concept, cette reconnaissance de dette fut enlevée de la publication finale. C’est donc le seul nom de Copernic qui devint virtuellement synonyme de l’hypothèse que la Terre révolutionne quotidiennement sur un axe et qu’elle orbite autour du soleil. En effet, le système héliocentrique est communément assimilé au « système copernicien » et Aristarque est remis aux oubliettes.

Malgré le fait que Copernic ne prouva strictement rien, il déclencha néanmoins ce qu’on appelle la « Révolution copernicienne ». Remarquez-en la description :

« Le détrônement de la Terre du centre de l’univers causa un choc profond. La Terre ne pouvait plus être considérée comme l’épitomé de la création … L’heureux défi lancé à tout le système de l’ancienne autorité exigeait un changement complet de la conception philosophique humaine de l’univers. C’est ce qu’on appelle à juste titre “La révolution copernicienne”. »[3]

Le professeur Hanson, lui, ne s’embarrasse pas du verbiage :

« La Révolution copernicienne sur laquelle repose à peu près tout ce qu’il y a de moderne, est une révolution contre l’autorité de la Bible … Le débat était, et il l’est encore, au sujet de la Bible. Au bout du compte : soit que l’homme de science a raison, soit que la Bible a raison. »[4]

La contre-révolution à la Révolution copernicienne est sur le bord d’arriver. Il le faut ! Dieu, qui ne peut mentir, a écrit :

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).

Dieu a dit que le soleil fait le tour de la Terre et l’homme a dit que la Terre fait le tour du soleil. Et c’est Copernic qui a donné le coup d’envoi de la révolte moderne contre ce que dit la Bible. Il est le gars qui obtient tout le crédit, d’accord. Mais Kepler, Galilée, Newton, Einstein et une horde d’autres ayant suivi Copernic ont planté triomphalement son drapeau révolutionnaire dans toutes les écoles et les bibliothèques du monde. L’establishment scientifique a élevé sa théorie au-dessus des Écritures et semble totalement victorieux face aux enseignements de la Bible (et contre tout ce que confirme la véritable science !) sur le sujet.

Toutefois, cette même Bible dit que le temps de la dénonciation et de la destruction de toutes les séductions de Satan est ordonné et viendra bientôt. « Celui qui vit dans le péché est du Diable ; car le Diable pèche dès le commencement ; or le Fils de Dieu est apparu pour détruire les oeuvres du Diable » (1 Jean 3:8). Babylone la Grande sera entièrement détruite. Peu importe si elle se croit invincible, ça va arriver. « Autant qu’elle s’est glorifiée, et qu’elle a été dans les délices, donnez-lui autant de tourment et d’affliction ; car elle dit en son cœur : je siège en Reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil. 8C’est pourquoi ses plaies, qui sont la mort, le deuil, et la famine, viendront en un même jour, et elle sera entièrement brûlée au feu ; car le Seigneur Dieu qui la jugera, est puissant » (Apocalypse 18:7-8).

Les énormes supercherie de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme sont comme deux grosses digues qui tentent de retenir un lac caché rempli des séductions de toutes sortes de Satan. Lorsque ces digues seront fracassées, ces séductions vont se mettre à déferler au dehors et seront révélées pour que le monde entier les voit.

***

TYCHO BRAHE

« Prince des astronomes »

Le modèle d’une Terre immobile de Brahe est utilisé aujourd’hui dans toutes les sciences appliquées, y compris l’astronomie pratique, le voyage spatial et la prédiction des éclipses.

Brahe (1546-1601) est né trois ans après la mort de Copernic. Il rejeta le système copernicien qui avait commencé à se frayer un chemin à son époque. Au lieu d’un système copernicien centré sur le soleil, Brahe, astronome danois reconnu, expliqua le mouvement des corps célestes d’une manière géocentrique, davantage comme on l’avait démontré au cours de l’histoire. Cela revient à dire qu’il plaça la Terre au centre des cieux et fit orbiter tous les autres corps célestes autour d’elle.

Même si le monde entier a, en fin de compte, abandonné le modèle d’une Terre centrale que préconisait Brahe, il est essentiel aujourd’hui que chacun réalise que le modèle de Tycho Brahe n’a jamais été réfuté. En fait, bien que peu de gens le sachent, le modèle d’une Terre immuable de Brahe est utilisé de nos jours dans toutes les sciences appliquées, y compris l’astronomie pratique, le voyage spatial et la prédiction des éclipses !

C’est un fait plutôt étonnant, n’est-ce pas ? Un fait difficile à avaler aujourd’hui, alors que le monde entier est plongé par-dessus la tête dans les suppositions et l’endoctrinement de l’héliocentrisme. Néanmoins, le docteur en astronomie, Gerardus Bouw a examiné l’affaire très sérieusement et dit ceci :

« …Encore une fois, pour registre : il a été prouvé d’au moins six différentes manières, en ce siècle-ci seulement, que la physique et les équations employées par la NASA pour lancer ses satellites sont identiques aux équations dérivant de l’univers géocentrique. Par conséquent, si le programme spatial est la preuve de quelque chose, il prouve le géocentrisme et réfute l’héliocentrisme ! »[5]

En bout de ligne, le monde entier a été endoctriné avec grand succès à croire que le modèle copernicien héliocentrique est la vérité, mais le modèle géocentrique de Brahe (une Terre immuable) fournit encore la base des calculs qui exigent la précision et l’exactitude que seule la Vérité peut donner.

***

JOHANNES KEPLER

JOHANNES KEPLER

Figure clé au début de la bataille visant à remplacer la Terre immuable de la Bible par le système copernicien.

Kepler (1571-1630) fut l’assistant de Tycho Brahe durant les dernières années de la vie de ce dernier. Lors de sa mort, Kepler fut mis en possession et en contrôle de ce qui était sans aucun doute l’amas de compte-rendus astronomiques le mieux défini, le plus précis et le plus complet disponible dans le monde occidental au 16e siècle.

Et, nous devons le souligner, ces compte-rendus de Brahe furent construits sur des preuves d’observation (pas sur des théories mathématiques) qui lui déclarèrent, et à la plupart des autres scientistes, que la Terre ne bougeait pas. (Rappelez-vous : cette évidence et cette conclusion forment le fondement sur lequel repose la technologie de l’ère spatiale !)

Or, pour qu’une bonne compréhension de la signification du transfert des compte-rendus de Brahe soit bien établie dans l’esprit du lecteur, il est essentiel de clarifier que Brahe résistait activement et avec succès à la montée du copernicisme. L’astronome Hoyle a dit :

« Tycho semble avoir été poussé à faire ses observations par son grand désir de réfuter Copernic. »[6]

Joignez cela au fait que Kepler était un supporteur zélé du copernicisme avant de devenir l’assistant de Brahe et vous pourrez comprendre très rapidement l’impact que la mort de Brahe et l’acquisition de Kepler de ses compte-rendus eurent dans l’offensive copernicienne qui tendait à prendre forme.

En fait, l’hypothèse copernicienne trouva très tôt le soutien des cercles intellectuels dans toute l’Europe, dès le début des années 1500. (Copernic se fit ouvertement défenseur du modèle héliocentrique dès 1514.) Toutefois, Brahe, doyen des astronomes, se souleva contre cette vague qui érigeait une ultime menace contre la Bible, c’est-à-dire, qu’on prouverait qu’elle était dans l’erreur (car elle enseignait clairement une Terre immuable et immobile). Plus encore, elle enseignait que la Terre était au centre de l’univers et, donc, que l’humanité était une création spéciale de Dieu, auprès de laquelle Jésus accomplit Son œuvre puissante, et dans laquelle la Nouvelle Terre où Dieu et les hommes vivraient ensemble éternellement serait suscitée lorsque la vieille Terre serait détruite dans un grand feu et ferait place à cette Nouvelle Terre sur laquelle le Père, apportant avec Lui la Jérusalem céleste, viendrait habiter avec les hommes devenus immortels (2 Pierre 3:10 ; Apocalypse 20:11).

L’hypothèse copernicienne devait détruire tout cela et le remplacer par une Terre qui ne serait qu’un grain de poussière insignifiant dans un simple système solaire en bordure d’une galaxie moyenne parmi d’innombrables autres galaxies. Son hypothèse devait mettre la table à une mise à jour du repositionnement de la Vérité elle-même. Est-ce que la Vérité à ce sujet, ainsi que sur tout autre sujet, était incorporée dans les Écritures par Dieu Lui-même par la plume des hommes ? Ou est-ce que la Bible n’était simplement qu’un « saint » livre parmi tant d’autres qui (comme le reste) était plein de rêves futiles, de légendes et de mythes n’attendant que la science avec un grand « S » pour les faire exploser ?

Comme nous l’avons vu plus tôt dans les remarques du professeur Hanson, ce conflit entre la science de la Bible et la science des hommes est encore aujourd’hui l’issue véritable dans la bataille entre le copernicisme et le brahéisme, l’héliocentrisme et le géocentrisme.

C’est cette bataille qui prenait forme lorsque Kepler hérita des compte-rendus de Brahe. Ce fut un moment de l’histoire où le combat titanesque, omniprésent et continu (mais non sans fin !) entre les forces du Bien et du Mal, entre la Vérité et les Mensonges, dévoilait l’arme secrète de Satan visant a séduire le monde entier pour qu’il croit sa « vérité » au lieu de la Vérité de la Bible.

Il s’agissait d’un point de jonction critique, une borne dans le Plan de Dieu où il fut permis à Satan d’effectuer un grand pas de l’avant dans sa stratégie pour discréditer la Bible et, en fin de compte, tromper la Terre entière.

Et ainsi, ce n’est que grâce à cet arrière-scène spirituel que l’on peut comprendre le début du combat Kepler vs Brahe (ou l’héliocentrisme vs le géocentrisme). Il s’agit d’un événement pivot dans l’accomplissement de la grande vantardise de Satan qui se targua d’élever son trône au-dessus du trône de Dieu et déclara qu’il serait « comme le Très Haut » (Ésaïe 14:14).

En vérité, il était temps d’effectuer un effort pour faire avancer une séduction si forte et si subtile que, non seulement le monde entier serait-il trompé par elle en temps et lieu, mais qu’elle donnerait aussi un direct à l’estomac de la crédibilité biblique et, de cette façon, paverait la voie à la séduction universelle du mensonge de l’évolution (maintenant presque accompli) qui constitue l’uppercut satanique à la mâchoire de la crédibilité biblique suivant le premier coup. Les deux ensemble, le direct et l’uppercut — l’héliocentrisme et l’évolutionnisme — devaient assommer le christianisme de la Bible.

Qui dit que la Bible n’est pas étendue pour le compte ? À Satan, Dieu a dit (après lui avoir permis d’accomplir son forfait, qu’il a d’ailleurs presque achevé) :

« Et cependant on t’a fait descendre au sépulcre, au fond de la fosse » (Ésaïe 14:15).

Faisons maintenant ressortir quelques facettes du rôle joué par Kepler dans la montée du copernicisme s’avérant pertinentes au but fixé par ce livre qui est purement et simplement d’exposer par tous les moyens possibles la nature et l’amplitude de la supercherie de l’héliocentrisme. À cette fin, voyez ce qui suit :

« Kepler : la connexion Brahe

« Kepler se réfugia chez Tycho Brahe (…) réputé pour sa précision inégalée (…) et s’y joignit comme partenaire junior en recherche astronomique, à Prague, dans les années 1600 (…) Il scellèrent leur partenariat par un contrat de deux ans (…) C’était un arrangement fort troublant parce que Brahe, qui ne pouvait accepter la doctrine copernicienne (…) IMPLORA KEPLER DE NE PAS UTILISER SES INFORMATIONS POUR SOUTENIR LE COPERNICISME… »[7]

Tycho décéda par la suite, en 1601, à l’âge de 54 ans, avant que le contrat avec Kepler ne prenne fin. Il était fort comme un cheval, selon le témoignage de tout le monde, mais il mangea quelque chose et tomba malade pendant environ deux semaines avant de mourir. Ça arrive… semble-t-il…!

Mais même le plus rustaud des shérifs aurait froncé les sourcils dans les circonstances. Car si, sur son lit de mort, Tycho implorait Kepler de ne pas utiliser ses informations pour soutenir le copernicisme, que devons-nous en conclure ? « Implorer », c’est tout de même plus que demander ou solliciter, n’est-ce pas ? Cela suggère que Tycho savait que Kepler était partisan du copernicisme. Pire, que Kepler menaçait Brahe en lui disant qu’il allait se servir de son œuvre pour soutenir le copernicisme. Sinon, il n’y aurait eu aucune raison pour Brahe de supplier Kepler de ne pas le faire.

On dirait que Brahe savait qu’il ne pouvait stopper Kepler simplement en brisant le partenariat, en le congédiant, ou en lui disant d’aller se faire voir ailleurs, hum ? Pourquoi Tycho n’a-t-il pas tout simplement dit : « Hé, mon gars, ce sont mes informations, et elles vont être employées contre le copernicisme, et non en sa faveur. Pigé ? C’est ainsi, et si ça ne te plaît pas, va prendre une bonne marche ! »

Vu de cette façon, ça a plus de sens. De toute évidence, Kepler exerçait une sorte d’emprise sur Tycho, menaçant même si bien sa vie que le grand Danois attendit de constater qu’il allait mourir pour implorer Kepler de ne pas mettre à exécution ce qu’il avait manifestement dit qu’il ferait. En d’autres mots, Kepler doit avoir dit quelque chose de semblable à Brahe : « C’est ce que je vais faire et tu ne peux m’en empêcher ! » Donc, Brahe, sur son lit de mort, supplia Kepler parce que c’est tout ce qu’il pouvait faire.

Ainsi donc, ils eurent un désaccord fondamental, lui, le doyen mature des astronomes et rempart contre le copernicisme, et son jeune assistant qui le mettait au défi sur la seule question qui fut, non seulement cruciale concernant leur profession d’astronomes, mais cruciale pour le point de vue de tout le monde chrétien, lequel, à la base, dépendait de l’inhérence des Écritures. Ils étaient en désaccord et Tycho, en temps voulu et de manière soudaine, mangea la poussière, pressant Kepler de ne pas utiliser l’œuvre de sa vie pour faire avancer la cause du copernicisme.

Cela ressemble à un meurtre prémédité de la part de Kepler. Qui sait ? Tout ce que nous savons, c’est que Kepler partit avec tous les records de Brahe, devint « quelqu’un » du jour au lendemain, et que les freins furent effectivement mis en ce qui a trait à la puissante résistance personnelle de Brahe au copernicisme.

Brahe savait-il, avant d’engager Kepler, que ce dernier était un fervent partisan du copernicisme ? Il a dû le savoir. Peut-être voulait-il se montrer équitable, libéral, juste ayant l’esprit ouvert et tout le reste. Peut-être pensait-il pouvoir amener le jeune homme à interpréter de manière professionnelle les informations qui démontraient que la Terre ne bouge pas. Sait-on jamais. Mais, selon toutes probabilités, il ne devait pas se rendre compte jusqu’à quel point Kepler pouvait être zélé, même fanatique, du copernicisme, sinon il ne l’aurait au départ jamais engagé.

Que possédons-nous comme renseignements sur Kepler à ce sujet avant qu’il ne devienne agent double (appelons les choses comme elles sont), dans l’Opération Tycho ? Nous savons certaines choses. Par exemple, nous savons que Kepler…

« …avait étudié en vue du clergé luthérien, mais ne s’est jamais vu offrir une chaire (…) [et il eut] des disputes avec les autorités luthériennes… »[8]

En fait, il est généralement reconnu que…

« …les pères luthériens n’avaient pas assez confiance en Kepler pour en faire un prédicateur. »[9]

Les troubles du jeune copernicien avec la hiérarchie luthérienne remontaient à 1593, alors qu’il était encore étudiant à l’Université de Tübingen. Là…

« …Kepler avait rédigé une dissertation à propos de la lune. Son but fut de démontrer la simultanéité du mouvement de la Terre sur un axe et autour du soleil. »[10]

La position officielle de l’Église luthérienne (et de toutes les autres !), à cette époque, était celle que…

« …Martin Luther, fondateur du luthéranisme, et son conseiller scientifique, Philip Melanchthon, avaient prise : accepter Copernic, c’était rejeter les Saintes Écritures… »[11]

Donc, l’Église luthérienne, à l’interne, reconnaissait Kepler comme…

« …un jeune fanatique soutenant Copernic avec enthousiasme… »[12]

…quelque six ou sept ans avant qu’il ne signe un contrat de deux ans pour travailler avec Tycho Brahe. Cela semble fort clair. Aussi, Kepler publia un manuscrit intitulé Mystère cosmique, en 1597. L’Église…

« …exigea de Kepler qu’il enlève son chapitre d’ouverture original qui était une réfutation détaillée de tous les arguments alors en circulation et qui dépendaient des citations bibliques pour discréditer la théorie de Copernic. »[13]

Et cette même année, Galilée (qui ne s’était pas encore fait une réputation à l’époque) avait écrit à Kepler en tant que camarade copernicien (voir Galilée). Ce que nous avançons donc, c’est que Tycho a pu avoir connu la déviation de Kepler, qu’il avait été évincé de la prédication à cause de cette déviation, qu’il a pu avoir entendu parler de son livre et même de sa correspondance avec Galilée. La probabilité est plutôt faible, mais peut-être savait-il d’où venait Kepler.

De toute façon, il engagea Kepler, ils argumentèrent et la première chose qui s’en suit, c’est que Tycho mange les pissenlits par la racine. Et, non par hasard, tout le travail méticuleux qu’il avait produit, lequel aurait pu être employé à continuer son opposition efficace contre le copernicisme s’il était allé à des mains amies, tomba directement entre les mains d’un homme entièrement voué à la promotion de ce que Brahe voulait détruire. C’est pourtant bien clair.

Or, que savons-nous de la vie de Kepler en rapport avec la sorcellerie ? Pouvons-nous en tirer quelque renseignement important concernant les vraies racines du succès de l’héliocentrisme et comment pareille idée sans fondement a pu séduire le monde entier ? Vous en serez juge. Je crois qu’on y apprend beaucoup de choses, non seulement à propos de Kepler et sa part jouée dans ce complot diabolique, mais aussi concernant tout le progrès de ce complot accompli jusqu’à l’heure présente ! Appelons cela :

Kepler : la filière « sorcellerie »

Un nombre si grand d’histoires de culte satanique, de sorcellerie et d’activités en lien avec elles sont sorties ces dernières années que toute personne un tant soit peu lettrée, en ce début de XXIe siècle, ne peut les repousser facilement en les disant sans fondement.

C’est fort réel, comme le décrit la Bible. Peu importe si moi, par exemple, dans mon ignorance, je rejetais jadis de tels phénomènes et toutes leurs explications surnaturelles, comme un nombre décroissant, mais toujours grand, de la portion de la population « éclairée » du monde le fait encore aujourd’hui, dans son ignorance. Satan, les sorciers, les démons et tout le reste existaient tout aussi réellement et véritablement lorsque je n’y croyais pas que maintenant que je connais (et beaucoup d’autres avec moi) un tant soit peu leur existence. En fait, il a toujours été vrai — peu importe ce qu’en croient les gens — que vous et moi…

« …n’avons point à combattre contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les Seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

Ce qui revient à dire que nous devons combattre contre Satan et ses démons. Mais heureusement, afin d’exposer l’héliocentrisme comme étant une séduction de Satan capable de duper le monde entier, des gens très éduqués aujourd’hui doivent réviser leur façon de penser en ce qui a trait au satanisme et à ses ramifications. C’est heureux, car ce qui va suivre dans les prochaines quelques pages concernant Kepler (et plus loin, jusqu’à un certain point, à propos de Newton et Einstein) peut être mieux reçu qu’il y a environ quinze ou vingt ans, avant que n’éclate si soudainement la réalité de la sorcellerie satanique en conjoncture avec l’épidémie de la drogue et la musique diabolique qui l’accompagne. (Les sorciers, incidemment, sont précisément associés à la drogue, dans la version David Martin d’Apocalypse 9:21 : «  Ils ne se repentirent point aussi de leurs meurtres, ni de leurs empoisonnements, ni de leur impudicité, ni de leurs larcins. »)

Évidemment, des gens de tout acabit, à l’époque de Kepler, croyaient au satanisme, à la sorcellerie, aux activités démoniaques, etc.. À l’arrivée de la « science » moderne, on s’est débarrassé graduellement de tout cela. On les appelait « superstitions », vous savez… De nos jours, c’est à nouveau à la mode, et un nombre croissant de gens savent que c’est terriblement réel.

En vérité, même si l’idole de la « science » d’aujourd’hui contrôle encore fermement la « connaissance » de l’homme, Satan se révèle de plus en plus audacieusement en endossant ouvertement un certain genre de « musique », les expériences ressortant de l’épidémie de drogue, un pourcentage élevé de films et de programmes télévisés, des rituels sataniques introduits publiquement, etc..

En tout cas, gardez en tête que, du temps de Kepler, il était commun de croire, ou du moins d’être au courant, des manifestations sataniques. Et croyez bien qu’il était alors tout aussi facile qu’aujourd’hui de repérer les œuvres du satanisme public. Le satanisme caché — du genre « ange de lumière » — ne se repère que par ceux qui sont doués du « discernement des esprits » (1 Corinthiens 12:10). Mais à peu près n’importe qui peut saisir le sens des sacrifices d’animaux, du sang bu dans des crânes, etc., etc.. Cela doit suffire comme préambule…

Voici ce que dit un article intitulé Kepler et ses essais en sorcellerie, écrit par Edward Rosen :

« L’éminent scientiste Johannes Kepler contribua au succès de la défense de sa mère Katherine accusée de sorcellerie… »[14]

Rosen, professeur d’histoire au Collège de la Cité, à New York lorsqu’il rédigea cet article, continue en disant qu’une grande partie de ce qui avait été écrit à propos de ces essais de Kepler, dans un livre publié en 1961 par John Lear, Le rêve de Kepler, était faux. Le livre de Lear tentait de chasser les stigmates de superstitions entachant l’image de Kepler en arguant que celui-ci ne croyait pas aux sorcières, etc.. Rosen, après avoir dûment relevé les erreurs de traduction de Lear et sa fabrication pure et simple de détails importants, conclut :

« …comme bien d’autres grands hommes de son époque, Kepler n’exprima jamais d’incrédulité face à l’existence des sorcièr(e)s. »[15]

Les accusations contre la mère de Kepler — il y en eut exactement quarante-neuf ! — la menèrent en prison, à Guglingen, pour subir une peine sous le chef de sorcellerie (malgré qu’elle eût un fils déjà célèbre). Kepler s’y rendit le 28 septembre 1620.

« Là, le 7 mai 1621, il soumit à la cour une lettre d’objection à mettre au dossier de la défense. »[16]

La date n’est pas spécifiée, mais…

« Katherine Kepler fut finalement acquittée. »[17]

Elle mourut peu de temps après sa sortie de prison. Qu’est-ce que tout cela prouve ? Rien, en fait, mais il n’y a pas de fumée sans feu. Voyons donc encore un peu de fumée. Nous apprenons par ailleurs que la mère de Kepler, Katherina, fut élevée par une servante qui avait été exécutée pour pratique de sorcellerie.[18] (Si cette accusation est vraie et que la mère de Kepler fut élevée au sein de telles pratiques — comme l’indiquent clairement ses activités futures — alors le petit Johannes bénéficiait d’au moins deux générations d’un solide environnement de sorcellerie pour entrer dans la vie.)

Les comptes-rendus historiques démontrent que Maman Katherine « exigea le crâne de la tombe de son père » au sacristain du cimetière d’Eltingen.[19] Et…

« …pour quelle raison voulut-elle faire plaquer le crâne en argent afin qu’il serve de gobelet à son fils Johannes ? »[20]

Vient ensuite toute une série d’histoires à propos de la fameuse (infâme) coupe d’étain de Katherine qu’elle remplissait de remèdes de sa fabrication, estropiant les gens ou les tuant. Et il y a celle où elle chevaucha un veau jusqu’à le tuer d’épuisement afin de donner à manger une côtelette de veau à Heinrich, son fils épileptique. Et cette histoire à propos du boucher, Christoph Frick, dont les cuisses élancèrent de douleur quand la Vieille Mère marcha à ses côtés dans l’église, mais qui recouvra immédiatement la santé après qu’il eut crié : « Katherine, aide-moi, pour l’amour de Dieu ! », et elle se retourna en le regardant. Et l’histoire de deux jeunes enfants qui moururent après qu’elle soit entrée dans une maison sans y être invitée, et fit des incantations sur leurs berceaux.[21]

Assez. Il suffit de dire que quarante-neuf « points de disgrâce » furent relevés contre la chère vieille Maman à l’occasion de son apparition au bureau de la Magistrature de Leonberg, en août 1615, où elle était complètement ivre et menait grand boucan. Les quarante-neuf points comprenaient…

« …une nouvelle accusation que Katherine avait essayé d’apprendre la sorcellerie à la fille d’un chasseur, nommée Barbara. »[22]

Une vraie « Maman de l’année », cette Kathy ! Il est difficile de voir comment le petit Johannes eut pu échapper à l’influence de cette atmosphère étrange et évidemment anti-chrétienne. Et, de fait, il s’y impliqua. Jusqu’à quel point, Dieu seul le sait. Mais laissons parler d’elles-mêmes les évidences.

Le rêve de Kepler

Afin de nous faire bref, mais encore assez détaillé pour que tout le monde saisisse le message, il est nécessaire de faire un saut un peu en avant. Par exemple, en janvier 1616, Kepler découvrit, par les bureaucrates de Wurtenberg…

« …qu’il avait aussi été accusé d’arts défendus. »[23]

Johannes lui-même ! Et nous parlons de quinze ans après qu’il s’eut emparé de l’œuvre de Tycho Brahe et qu’il fut devenu, d’autre part, Mathématicien et Astronome Impérial du Roi. Il avait écrit des livres, avait sorti quelques-unes de ses « lois » astronomiques, était très proche de Galilée et, de manière générale, était devenu ce qu’on appelle une personne importante. Or, le fait que les bureaucrates de Wurtenberg l’eurent accusé publiquement de pratiquer des « arts défendus », i.e., la magie noire, la sorcellerie, etc., nous révèle bien quelque chose, non ? Il y a davantage de fumée, c’est certain. Et avant cela, vers 1613-1614, il appert que le pasteur luthérien local de Linz, où Kepler s’était installé avec sa seconde épouse, refusa de permettre au scientiste…

« …de participer à la Sainte Communion. »[24]

Que savait ce pasteur ? Faisons un retour en arrière, en 1593, quand Kepler, alors étudiant à l’Université de Tübingen et âgé à l’époque de 22 ans, avait, comme nous l’avons noté antérieurement :

« …rédigé une dissertation à propos de la lune. Son but fut de démontrer la simultanéité du mouvement de la Terre sur un axe et autour du soleil. »[25]

L’église fit arrêter la distribution du livre et fit taire Kepler. Mais ce dernier ne laissa jamais tomber son manuscrit. Il chercha un moyen de contourner les objections de l’église. Une de ses tactiques fut de…

« …découvrir des précédents de cette pensée dans la littérature classique grecque qui soient acceptables… »[26]

Par exemple, il trouva La face de la lune, de Plutarque, (qu’il plagia librement). Mais les administrateurs de l’église furent convaincus que cette dissertation n’était rien d’autre qu’une ingénieuse et diabolique séduction, sans fondement scientifique et inspiré de l’occulte, destinée à une seule chose, c’est-à-dire…

« …répandre la parole de la science copernicienne de telle sorte qu’elle ne s’attirerait pas d’ennemis (…) au sein de l’église. »[27]

Ces administrateurs perçurent ses visées (débutées bien avant qu’il ne travaille pour Brahe !) et l’empêchèrent de réussir jusqu’à ce que ces parties du livre commencent à filtrer, spécialement après 1611. En 1611, comme nous l’avons vu, Kepler fut accusé de pratiquer les « arts défendus ». Le livre s’était ébruité et se répandait, mais l’église n’avait pas changé ses positions en regard du contenu et des visées du livre qui étaient de promouvoir l’idée d’une Terre qui bouge.

Est-ce que l’Église luthérienne (dans ce cas-ci, et l’Église catholique en ce qui concerne le cas de Galilée) ne fut constituée que d’un corps réactionnaire d’andouilles contre-intellectuelles et liées aux traditions qui ne cherchaient que leurs propres intérêts et ne pouvaient faire face à une vérité démontrable qui contredisait ce qui leur avait été enseigné ? (C’est ce que nous avons tous appris, n’est-ce pas ?) Ou est-ce que les administrateurs des églises, dans les deux cas, disaient simplement « acceptez ou taisez-vous » parce que ce qui était soumis ne contenait aucune preuve réelle, factuelle et scientifique que la Terre se mouvait ?

En fait, lorsque les administrateurs ecclésiastiques virent le livre de Kepler, sa Géographie lunaire (ou, plus populairement, Le rêve de Kepler), qu’y trouvèrent-ils pour qu’ils refusent, en fin de compte, la Sainte Communion à cet homme et l’accusent de pratiquer les « arts défendus », i.e., la sorcellerie ??

Ils y trouvèrent une abondante matière donnant la preuve évidente que M. Kepler n’était qu’un timbré diaboliquement inspiré, se posant en génie scientifique, insistant à dire, par l’intermédiaire d’un médium de science-fiction à peine grossièrement voilé, qu’il prouvait que la Terre bouge. Examinons pourquoi les administrateurs eurent une telle réaction. D’abord…

« Le personnage principal du livre que Kepler supposa voir dans son prétendu rêve était un jeune homme étudiant l’astronomie avec Tycho Brahe. »[28]

Merveilleux ! On se demande qui cela pouvait être !?

« Le deuxième personnage en importance dans cette allégorie était la mère du jeune homme qui étudiait avec Brahe. Dans le soi-disant livre du prétendu rêve, la femme sommait les esprits de guider son fils vers la lune. »[29]

On se demande bien qui servit de modèle à cette mère ?! Kepler dit clairement que…

« …L’objectif de mon Rêve était de fabriquer, par l’exemple de la lune, un argument en faveur de la mobilité de la Terre… »[30]

Donc, nous savons pourquoi il écrivit ce livre.

« Par conséquent, Kepler se fit le raisonnement qu’en amenant par procuration les gens sur la lune et les y faisant prendre place, apparemment, il pouvait leur montrer la Terre en mouvement. »[31]

Ainsi, nous avons le portrait de ce que devait accomplir le Rêve de Kepler et le moyen d’y parvenir. En gros, l’illustration nous dit qu’il veut amener des gens sur la lune pour qu’ils puissent s’y camper et voir de leurs propres yeux que la Terre se meut. Mais comment y arriver ? C’était tout un problème ! Voici la solution de Kepler :

« La route pour s’y rendre [à la lune] à partir d’ici, ou de la lune à la Terre, nous est rarement ouverte. En fait, lorsqu’elle l’est, c’est facile pour nous [les démons], mais pour les hommes, le passage est extrêmement difficile (…) Lorsque le cône de l’ombre touche la lune pendant une éclipse, les démons utilisent le cône d’ombre comme une échelle pour envahir la lune par grandes troupes. Et quand le cône de l’ombre de la lune touche la Terre dans une éclipse totale du soleil, les démons retournent à la Terre par le cône… »[32]

Voilà résolu le problème de transport ! Certaines gens s’envolent avec une poignée de démons lors d’une éclipse. No problemo !

Ensuite, Kepler nous décrit en détails considérables la topographie de la lune et les habitants qui demeurent sur ce globe. En voici quelques exemples :

« [Il y a] des cavités et des cavernes continues qui servent de protection aux habitants [de la lune] contre la chaleur et le froid. »[33]

« Tout ce qui sort du sol ou qui y marche est d’une dimension prodigieuse. La croissance se fait très rapidement ; tout a une vie courte, même si cela atteint une grosseur corporelle si énorme. »[34]

« [Ces habitants de la lune] n’ont pas de demeure établie, pas de domicile fixe : ils errent en hordes sur tout le globe en l’espace d’une de leurs journées, certains à pied, par quoi ils surpassent de loin nos chameaux, d’autres par le moyen d’ailes, d’autres par bateaux suivent le cours des eaux, ou, si une pause de plusieurs jours est nécessaire, ils rampent alors dans les cavernes (…) La plupart des créatures peuvent plonger (…) et, par conséquent (…) ils vivent en eaux profondes (…) et tout ce qui flotte à la surface est bouilli par le soleil du midi et devient leur nourriture à l’arrivée des troupes d’habitants errants…. »[35]

« Une race de serpents prédomine en général. Il est merveilleux de les voir s’exposer au soleil du midi, comme pour notre simple plaisir, mais seulement dans l’ouverture des cavernes qui leur sert de retraite sûre et pratique… »[36]

« Lorsque commence la comparaison entre les habitants lunaires et les terrestres, l’on peut se faire un jugement identique concernant certaines choses similaires. Puisque nous regardons les parties tachée de la lune comme étant cultivées, nous pouvons supposer que des bandes sauvages et barbares de voleurs habitent les rudes territoires montagneux… »[37]

Bon, c’est assez. Cela doit nous faire une idée des concepts de Kepler à propos du terrain de la lune et de ses habitants. Pas mal pour un écrivain de science-fiction d’il y a 400 ans ! Le seul problème, c’est que Kepler fait partie du Temple de la Renommée de la Science, pas du Temple de la Renommée de la Science-FICTION ! Je crois qu’il y a une différence, non ? Moi qui ai toujours cru que le mot « science » (scire : savoir) et le mot « fiction » (imaginaire ; ni réel ni connu) étaient opposés… Sans doute seulement dans le dictionnaire !

Dans le monde de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme (qui contrôlent toutes les sciences et connaissances de l’homme dans tous les domaines d’apprentissage), les deux opposés vont toujours ensemble ! De là le fait que le monde fonctionne avec un « savoir » qui ne connaît rien, n’est purement qu’imaginaire et n’est pas supposé connaître quoi que ce soit, mais il est couplé à une « science » que l’on dit tout connaître. Ainsi, la « Science-Fiction » est, en vérité, de la « Fiction-Fiction » se disqualifiant en tant que « Vérité-Fiction ».

Allons plus loin et tentons de tirer quelque chose de solide du Rêve de Kepler. En fait, laissons tomber la matière hors propos telle que les supposés habitants de la lune, la façon dont les démons se promènent de la Terre à la lune et vice versa, et le reste, et examinons un aperçu du semblant de génie déployé dans la conception de Kepler sur la nature de la lune elle-même, les distances impliquées, etc..

Pour débuter, Kepler dit, dans une note en bas de page :

« … la Terre aura 860 milles [1 376 km] de rayon (…) Je déduis que la lune, à son apogée, est dans un rayon de 59 de la Terre : 860 multiplié par 59 égale 50 740 milles [81 184 km]. »[38]

La Terre, bien sûr, a un rayon de 4 000 milles [6 400 km] et la distance de la lune varie entre 220 000 et 250 000 milles [352 000 et 400 000 km]. Donc, notre prodige scientifique était un peu en dehors des rails, ici… Employant un télescope, en 1623, Kepler nota :

« …À partir des taches de ténèbres complètes, je déduis des mers (…) et à partir du noir un peu plus pâle, je déduis des marécages… »[39]

Des photographies rapprochées modernes effectuées par la navette couplée à quelques alunissages et explorations lunaires nous ont confirmé, évidemment, que la lune est aussi sèche qu’un sac de pop-corn et qu’en fait, pas même le moindre élément rudimentaire de vie n’y est possible, encore moins de l’H2O. Donc, encore une fois, il appert que — même équipé d’un télescope et fort d’une expérience de près d’un quart de siècle derrière lui — notre poids lourd scientifique a gaspillé son temps. L’idée de Kepler à propos de l’extension de l’atmosphère terrestre est également révélatrice de notre génie scientifique. Il dit ceci à ce sujet :

« … la portée extérieure de l’air se termine au sommet des plus hautes montagnes et même plus bas… »[40]

Peut-être sommes-nous un peu biaisés, ici. Sans doute pouvons-nous nous faire une meilleure idée du don de Kepler pour la pensée scientifique en examinant son idée du type de propulsion qui offrait le transport aux démons et aux gens qui allaient et venaient de la lune :

« Bien qu’il [Kepler] dise comment les forces de propulsion opéreront dans son allégorie Le rêve de Kepler, celui-ci ne dit jamais quelle forme prendra cette propulsion. Tout est établi en terme d’action par le Démon ou Spécialiste en connaissance lunaire… »[41]

Kepler incorpora un concept de gravité dans ses considérations caricaturées. Les corps des voyageurs lunaires humains sont lourds et pas très aérodynamiques. Les gros Allemands n’y arriveraient pas, écrit Kepler, mais…

« … nous ne dédaignerions pas les corps durs et efflanqués des Espagnols. »[42]

La seule manière d’échapper à l’attraction terrestre aurait été…

« …une poussée violente et rapide (…) à la vitesse de 12 000 milles à l’heure [19 200 k/h] (…) [par laquelle le voyageur] est tordu et tourne sur lui-même comme lancé d’un canon… »[43]

C’est un rude voyage, mais le chef Démon prescrit…

« …des narcotiques et des opiacés » [pour adoucir un peu les choses].[44]

Oui, et je parierais que le même démon conseillait la même prescription à notre copain Kepler pendant qu’il rédigeait son cauchemar sur papier ! Décoller du sol à 12 000 milles à l’heure, rien de moins ! J’ai déjà des sensations désagréables en montant dans un ascenseur… À en juger l’expérience, nous pourrions calculer que les voyageurs vers la lune raccourciraient immédiatement de soixante centimètres ! Six fois la vitesse d’une balle de carabine départ arrêté ! Si Kepler ne touchait pas lui-même aux narcotiques, c’est tout comme !

De toute manière, admettons que l’expédition se déplace et arrive…

« …à la jonction de l’espace où l’attraction de la gravité terrestre égalise exactement l’attraction gravitationnelle de la lune, de telle sorte que les voyageurs étaient comme s’ils ne dérivaient vers aucune direction. »[45]

(Nous verrons plus loin, dans un prochain chapitre, cette question de la « gravité-zéro ».) Maintenant, les voyageurs de Kepler sont dans de beaux draps. Ils sont suspendus dans une zone neutre de gravité et le problème de la propulsion se pose à nouveau. Mais ne vous en faites pas. Kepler le résout comme un pro. Pendant cette pause, les voyageurs…

« …rassemblent leurs membres étendus, comme des araignées, et se mettent en boule. Alors, l’esprit d’apprentissage [hein ?] les pousse à l’orée de la gravité lunaire, “presqu’au moyen de notre seule volonté”. »[46]

Wow ! Ils ne peuvent même pas faire ça dans Star Trek ! La Propulsion-démon ! Arrêtons-nous ici en ce qui a trait à ce que le cerveau de Kepler pouvait sortir à propos des voyages vers la lune, sinon la tête va commencer à nous tourner. Jetons plutôt un coup d’œil sur la réaction de ce même cerveau face à la grande question de l’origine de la vie sur Terre. Un biographe nous dit ceci :

« …la question de l’origine de la vie sur Terre fascinait Kepler. »[47]

Il croyait que la vie fut spontanément générée de la matière morte (en violation de la Loi de la Biogenèse, i.e., la vie ne provient que de la vie) et postulat que les habitants de la lune avaient émergé…

« …de débris solaires charriés sur la lune dans la fraîcheur du soir (…) L’adaptation des espèces (…) semblait aussi logique à Kepler qu’elle le fut pour Charles Darwin quelques centaines d’années plus tard, lorsque Darwin commença à monter sa théorie de l’évolution. »[48]

Ce cher Kepler était donc en avant de son temps là-dessus, n’est-ce pas ? Eh bien, oui et non. Oui, parce qu’il fallut 250 ans et plus pour que Darwin lance le mouvement de l’évolution (même s’il rejetait l’absurde génération spontanée à la faveur de l’absurde « sélection naturelle »). Et non, parce que le concept de l’évolution, sous une forme ou une autre, est vieux comme le monde. Par exemple, il apparaît dans les citations du Rabbin Maimonides, écrites dans le Talmud babylonien, quelques trois cent ans auparavant. C’est une information qui a une importance colossale pour la bonne compréhension de la trame qu’a ourdie Satan depuis de nombreux siècles.

Néanmoins, il serait tout à fait incorrect d’indiquer que Kepler n’apporta pas une contribution extraordinaire à la « science » moderne. Elle fut extraordinaire ! C’est le mot ! La « science » moderne doit plus à Kepler que Copernic, Galilée et Newton réunis ! Or, la question n’est pas tant de savoir s’il apporta une extraordinaire contribution à la « science » moderne, comme de savoir si cette contribution est, en fait, composée d’une partie de vérité pour neuf parties de folies ! Jetons un œil sur certaines contributions spécifiques à la « science » de la part du célèbre Herr Kepler :

La contribution de Kepler à la science

Nous venons de voir que Kepler était plus de deux cents ans en avant de son temps concernant ses notions sur l’origine évolutive de la vie, mais il y a peu de gens qui réalisent que ce fut Kepler, et non Newton, qui conçut le concept de la gravitation universelle. Moins nombreux encore ceux qui réalisent que c’est lui, et non Newton, qui formula une théorie voulant que les marées soient causées par l’attraction gravitationnelle de la lune, en premier lieu, et celle du soleil ensuite. Voilà deux des énormités prônées par la physique moderne et Newton, non Kepler, en tire tout le crédit dans les livres. Ce pour quoi l’on se rappelle de Kepler d’abord et avant tout, c’est sa découverte des orbites elliptiques. Notez la confirmation de cette déclaration :

« …de manière générale, les historiens attribuent la formulation de la loi universelle de la gravité à Newton (…) La formulation de Newton est variablement datée de 1666 à 1686. »[49]

Toutefois :

« Dans la Géographie lunaire de Kepler, datée de 1609, nous trouvons pour la première fois l’attraction de la lune s’exerçant sur les eaux de la Terre pour créer les marées (…) Cela est certainement une adaptation de la nature universelle de la gravité, un demi siècle avant Newton. »[50]

Pour ce qui est des conclusions de Kepler au sujet des orbites elliptiques, nous lisons ceci :

« En 1609, il [Kepler] annonça deux importantes conclusions et, en 1618, il découvrit la troisième. Nous les connaissons sous le nom de Lois de Kepler : “1) Les planètes décrivent autour du soleil des ellipses dont le soleil lui-même occupe l’un des foyers (c’est le plan de cette ellipse que l’on nomme l’orbite) ; 2) Les aires décrites successivement par le rayon vecteur allant du centre de la planète au centre du soleil sont proportionnelles au temps employé à les parcourir ; 3) Les carrés des temps de révolution des planètes autour du soleil sont proportionnels au cube des grands axes de leurs orbites. De cette troisième loi nous tirons cette conclusion que c’est la même force qui sollicite toutes les planètes, force que nous appelons pesanteur à la surface de la Terre.” Ici prenaient fin les tentatives de représenter le mouvement des planètes par déplacement circulaire uniforme dont la Terre était le centre. Il n’y avait TOUJOURS PAS DE PREUVE, toutefois, QUE LA TERRE ELLE-MÊME TOURNAIT AUTOUR DU SOLEIL. »[51]

Le Dr Kepler ne vous a pas trop perdu avec ses Lois ? Pour l’instant, laissons un peu de côté la matière concernant les marées et la gravité universelle (nous y reviendrons plus en détail dans un autre chapitre), et examinons de plus près ce que disent réellement ces trois « lois » au langage lourd.

« Les planètes décrivent autour du soleil des ellipses dont le soleil lui-même occupe l’un des foyers »

Foyers. Hum ! Si le soleil occupe l’un des foyers, que sont les autres foyers ? Qu’est-ce qui les occupe ? En tout cas… Il a dit que les planètes décrivent des ellipses autour du soleil. Bon, voyons. La Terre est appelée planète. Donc, elle tourne comme les autres autour du soleil en une orbite elliptique. Kepler a dit que la Terre tournait autour du soleil, mais il ne l’a jamais prouvé ! Est-ce qu’il suffit de le dire ? Seulement le dire en fait-il une loi de la science ? Il n’a que repris l’œuvre de Brahe en y incluant une Terre qui tourne comme les autres planètes autour du soleil.

Tycho Brahe avait déjà fait le tour de l’Europe en enseignant que toutes les planètes, sauf la Terre, tournaient autour du soleil et, pendant qu’elles tournaient autour du soleil, celui-ci tournait autour de la Terre, C’est-à-dire, une Terre fixe, immobile. Personne ne l’a jamais réfuté. Tout ce qui se fait, aujourd’hui, y compris le programme spatial, est fondé sur les conclusions de Brahe, et non pas sur la « loi » de Kepler ! Loi ! Ha ! Comment une loufoque hypothèse non prouvée, qui explose face à tous les faits connus et à l’application pratique de ces faits, peut-elle être une loi ?? La « première loi » de Kepler est une supercherie de première classe, ni plus ni moins.

Et à propos des ellipses ? À mesure que la technologie avançait, quelqu’un fut astreint de constater que les orbites que l’on observait n’étaient pas parfaitement circulaires. Donc, il avait raison pour cela. La belle affaire. Mais était-ce le cas ? Il me semble qu’il soit allé bien trop loin dans la seule chose où il s’avéra à moitié scientifique.

Il observa certaines orbites elliptiques et fit immédiatement de quelques exemples une loi qui devait s’appliquer à tout dans l’univers. Il fit la même chose en ce qui concerne le concept de la gravité. Ce n’est pas ce qu’on peut appeler de la véritable science. Rappelez-vous qu’il s’agit du même homme qui déduisit des mers et des marécages sur la lune quelque quinze ans après avoir formulé sa première « loi » ! Il supposa seulement que c’était vrai. Ce qui n’en faisait pas une vérité pour autant. Il tentait de se débarrasser des cercles parce qu’ils représentaient la perfection et Dieu. Il n’arriva pas à s’en débarrasser. Regardez la prochaine Illustration : Une exposition temporelle du cercle orbital des étoiles aux alentours d’une tache dans le ciel près de Polaris.

Illustration I

Cela ne ressemble-t-il pas à des orbites parfaitement circulaires ? Et vous savez quoi ? Tous les millions de soucoupes satellites que vous voyez dans la cour des gens sont, avant tout, une preuve contre une Terre mobile (voyez le chapitre sur les Satellites géosynchrones) et, deuxièmement, une preuve contre les orbites elliptiques si vous supposez que la Terre bouge. C’est un fait que, si ces satellites orbitent, leur orbite se doit d’être circulaire. Sinon, les soucoupes des gens devraient être continuellement ajustées pour garder leur cible et recevoir leur signal. Alors, tant pis pour les orbites elliptiques ! De même que la « première loi » !

La seconde « loi » suit la première sur les talons. Elle dit :

« Les aires décrites successivement par le rayon vecteur allant du centre de la planète au centre du soleil sont proportionnelles au temps employé à les parcourir »

Lorsque Kepler dit « du centre de la planète », il signifie évidemment la Terre aussi. C’est ce qu’il a énoncé dans sa première « loi ». Donc, la « vérité » de sa seconde « loi » est assise sur l’acceptation que la première est vraie et correcte. Quant à la troisième « loi », on l’appelle aussi La loi harmonique, elle ne fait que démontrer qu’il y a une harmonie mathématique fantastique impliquant le mouvement des sphères célestes. Mais cela ne prouve en rien que la Terre bouge.

Résumons un peu ce que nous avons appris à propos de l’Allemand Johannes Kepler. Sa mère était pratiquement folle et lui de même. Il déménagea chez Brahe, le menaça et l’a probablement éliminé ou fait éliminer. Puis, il tourna et retourna les ouvrages de Brahe pour en tirer ce qui pourrait l’aider à former ses trois lois qui ne sont pas des lois. Et il en ressortit de la matière sur la gravité et les marées que nous allons examiner plus loin.

Il parla principalement d’une Terre qui se meut, et il fonda tout ce qu’il pouvait sur l’idée qu’elle bouge ; pourtant, il n’offrit jamais aucune preuve de cela. Je pense donc que, comme Copernic qui fit la même chose, nous devons jeter sa statue en dehors du Temple de la Renommée des Sciences parce qu’il ne fit rien de scientifique.

Maintenant, jetons un coup d’œil sur la Filière italienne de cette supercherie héliocentriste et vérifions l’œuvre du Signor Galileo.

__________________________________________________________

[1] Encyclopédie Americana (Danbury, Conn., 1980), Vol. 14, p. 216.

[2] Isaac Asimov, La planète double, (Abelard, etc., 1960), p. 88.

[3] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, (Chicago, etc., 1976), Vol. 5, p. 146.

[4] James Hanson, La Bible et le géocentrisme, Bulletin de la Société tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 14.

[5] G. W. Bouw, Extraits de Nouvelles, Bulletin de la Société tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 28.

[6] Fred Hoyle, Astronomie et cosmologie, (W. H. Freeman & Co., San Francisco, 1975), p. 416.

[7] John Lear, Le rêve de Kepler, (Texte et notes entières, Université de Californie, Berkeley & Los Angeles, 1965), note de bas de page, p. 7.

[8] Ibidem, p. 4.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 5.

[11] Ibidem, p. 6.

[12] Ibidem, p. 5.

[13] Ibidem, p. 7.

[14] Edward Rosen, Kepler et ses essais en sorcellerie, Historian, Vol. 28, 1966, p. 447.

[15] Ibidem, p. 449.

[16] Ibidem, p. 448.

[17] Ibidem, p. 450.

[18] Lear, Le rêve de Kepler, p. 31.

[19] Ibidem.

[20] Ibidem.

[21] Ibidem, p. 31, 35.

[22] Ibidem, p. 35.

[23] Ibidem, p. 34.

[24] Ibidem, p. 33.

[25] Ibidem, p. 5.

[26] Ibidem, p. 42.

[27] Ibidem, p. 49.

[28] Ibidem, p. 17.

[29] Ibidem.

[30] Ibidem, p. 89.

[31] Ibidem, p. 66.

[32] Ibidem, pp. 102, 103.

[33] Ibidem, p. 154.

[34] Ibidem, p. 155.

[35] Ibidem, pp. 155, 156.

[36] Ibidem, p. 157.

[37] Ibidem, p. 178.

[38] Ibidem, p. 52.

[39] Ibidem, p. 177.

[40] Ibidem, p. 103.

[41] Ibidem, p. 58.

[42] Ibidem, p. 51.

[43] Ibidem, p. 54.

[44] Ibidem, p. 59.

[45] Ibidem, p. 62.

[46] Ibidem, p. 59.

[47] Ibidem, p. 70.

[48]Ibidem, p. 70.

[49] Ibidem, p. 71.

[50] Ibidem, p. 71.

[51] Robert H. Baker, Introduction à l’astronomie. (D. Van Nostrand Co., Inc., Princeton et al, 1965), pp. 115-116.




D.138 – La Terre ne bouge pas – Partie 2

 

DEUXIÈME PARTIE

Les mathématiques : un menteur en habit de vérité

Les mots « maths » ou « mathématiques » ou même « arithmétiques » transmettent traditionnellement un sentiment de précision, d’exactitude, de correction, de positivité et d’absolu. Deux et deux font quatre ; sept fois neuf égal soixante-trois ; trente-deux divisé par quatre donne huit. Et cetera. Précis. Sans déviation. Toujours le même. Vérité absolue.

Eh bien, devinez quoi ? Pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de ça, rien de ce que nous venons d’énumérer n’a été vrai bien longtemps dans le monde de la science théorique. La science théorique peut utiliser les mathématiques théoriques pour « prouver » n’importe quelle théorie qu’on veut prouver. Et c’est exactement ce que l’on fait depuis déjà quelques générations.

Le point d’intérêt, ici, se centre sur les deux faits suivants : 1) il n’y a aucune évidence prouvée et testée démontrant d’une façon quelconque que la Terre soit en mouvement ; et 2) la « preuve » principale qui a été employée depuis Copernic jusqu’à nos jours pour montrer le mouvement de la Terre est une « preuve » mathématique. En bref, ce que possède le monde comme évidence première d’une Terre qui bouge n’est rien d’autre qu’un modèle mathématique, sans plus.

La faiblesse de ce modèle mathématique d’une Terre en mouvement devient incontestable parce que l’on peut tout aussi facilement fabriquer un modèle mathématique prouvant l’immobilité de la Terre ! Ce simple fait — sans mentionner que le modèle d’une Terre immuable possède, de son côté, une expérience d’observation constante et des expérimentations répétées — démontre que les mathématiques ont été, et peuvent effectivement, être employées pour prouver deux modèles qui déclarent être vraies deux conclusions opposées. Bien sûr, il ne faut pas être un géant intellectuel pour voir que les maths d’un de ces deux modèles sont « bizarres » et « étranges »…

En vérité, il ne peut y avoir qu’une seule bonne réponse à la question de savoir si la Terre bouge ou non. Soit que le modèle héliocentriste est correct et véritable, ou soit que le modèle géocentriste est correct et véritable. (La grande contribution d’Einstein à la « science » fut d’embrouiller ce choix très clair en utilisant les mathématiques pour dire que les mouvements célestes sont tous relatifs, dépendant de la position de l’observateur et que, par conséquent, nous ne pouvons jamais savoir la vérité. Et si l’on ne peut trouver la vérité, il n’y a donc pas d’absolus, tout est relatif et… en bout de ligne : Dieu n’est pas la Vérité Absolue et, assurément, la Bible n’est pas Son Livre ne contenant que la Vérité Absolue.)

Dans sa nouvelle futuriste, 1984 (écrite dans les années 40), George Orwell illustra comment la vérité mathématique ou arithmétique pouvait être changée et s’appeler pourtant encore vérité. Le personnage principal de l’histoire finit par subir un programme de torture horrible. Il est installé dans un appareil qui déverse dans son corps n’importe quel degré de voltage électrique que son tortionnaire décide. Le tortionnaire en question soulève quatre doigts. « Combien ? » demande-t-il. « Quatre » Zap, Zap, Zap ! Cris de douleur. « Pourquoi ? »

« Il y a cinq doigts, pas quatre ! » Puis, le tortionnaire montre encore quatre doigts. « Combien ? » « Cinq. » Zap, Zap, Zap ! Cris de douleur. « Pourquoi ? » « Vous n’avez dit “cinq” que pour éviter la douleur. Vous croyez encore qu’il y a quatre doigts… »

Il suffit de mentionner que le temps que le tortionnaire eut terminé son interrogatoire sadique, le sujet croyait vraiment que quatre font cinq. Il le crut autant qu’il croyait auparavant que quatre font quatre. La vérité, c’est-à-dire, « quatre » (1, 2, 3, 4, ou 2+2 ou 3+1) était devenu un mensonge. La nouvelle vérité, c’est-à-dire, « cinq », affichait la même formule (1, 2, 3, 4, ou 2+2 ou 3+1). Mais il s’agissait maintenant de « cinq ».

Disons que ce qu’Orwell créa dans son livre avec sa plume, qui changeait la vérité absolue en mensonge et le mensonge absolu en vérité, s’opérait sur la moitié des gens du monde, et ils furent tous amenés à croire que quatre fois un, ou deux plus deux, ou trois plus un égalent cinq. L’autre moitié resta collée à quatre comme réponse. Le Groupe A fabrique des voitures et en envoie cinq au Groupe B. Le Groupe B retourne le paiement pour quatre voitures. Pas de problème. Cinq font quatre, donc tout est bien.

Ensuite, le Groupe B envoie au Groupe A quatre trains neufs. Le Groupe A envoie un paiement pour cinq trains parce que cinq font quatre. Car ils comptent « un, deux, trois, cinq »… Le chiffre suivant étant six, puis sept, etc.. Donc, le Groupe A n’a fait que changer le nom du chiffre, mais il n’est pas possible de changer la réalité, la vérité du chiffre. Les diverses langues possèdent différents mots pour « quatre » et « cinq » et tout le reste. Mais quand un Anglais, ou un Français, ou un Pakistanais, ou un Zoulou lève quatre doigts lorsqu’il désire quatre pains, dans une boulangerie du Tibet, il obtiendra quatre pains, parce que quatre égal quatre, peu importe le mot qu’on emploie.

Ainsi, la question en cause est de savoir qu’on ne peut changer la Vérité ! On peut prendre n’importe quelle vérité et l’appeler par un autre nom. On peut même la qualifier de mensonge. Mais seul le nom est changé, pas la vérité qui est étiquetée ou décrite.

Les mathématiques ne sont qu’une collection ou un groupement de toutes sortes de signes adaptés et de griffonnages qui désignent ou représentent d’autres choses spécifiques pour lesquelles nous possédons des noms ; des éléments tels que la dimension, le poids, la masse, la densité, la vitesse, la distance ou autres. Le problème avec tout cela réside toutefois dans l’utilisation de ces symboles mathématiques représentant quelque chose que l’on dit être vraie, mais que personne ne sait être vraie. Comme, par exemple, l’outre espace et tout ce que ce concept implique : le soleil, la lune, les étoiles, les astéroïdes, les comètes, la lumière, la chaleur, la vitesse, la densité, la masse, les orbites, les ténèbres, la couleur, la gravité, l’espace lui-même, etc. …

Il y a bien un paquet de faits (des vérités réelles) à propos de toutes les choses que les mathématiciens savent et représentent par des symboles dans leurs calculs. Mais voici la difficulté : la plupart de leurs symboles représentent des théories et non des faits. Il y a, par exemple, un symbole (comme 4 ou 5) qui représente la vitesse de la lumière d’Einstein comme étant le maximum de vélocité que l’on peut atteindre. C’est ce que dit le symbole, mais personne ne sait si c’est vrai. Il utilisa donc 300 tableaux noirs impliquant ce symbole afin de prouver quelque chose… et il y parvint, bien sûr !

Il employa ses propres symboles, ses propres significations de mots (comme nous allons le voir) et ses propres mathématiques inventées. Quelqu’un peut « prouver » n’importe quoi, comme cela. Mais la vérité, elle, ne change pas. C’est-à-dire que la vitesse de la lumière est ou n’est pas le maximum de vélocité que l’on puisse atteindre dans l’univers. Supposons que ce soit vrai et qu’Einstein avait raison sur ce point ; cela fait-il que ses conclusions sur d’autres théories impliquant la vitesse de la lumière soient vraies ou fausses ?

Non, et cela pour deux (1+1) raisons : 1) il utilisa d’autres symboles provenant d’autres théories qui soutenaient d’autres choses qu’il théorisait être vraies sans savoir si elles étaient vraies, et 2) tous ses calculs — la moindre parcelle traitant de l’outre espace — partaient du « fait » (2+2=5) que la Terre tournerait journellement sur un axe et orbiterait annuellement autour du soleil. Ce « fait » constitua son nouveau « quatre ». L’ancien quatre où la Terre demeurait immobile et où tout le reste tournait autour n’existait plus. Le géocentrisme fut le « quatre » de l’ancien temps, mais les nouvelles mathématiques dirent que ce ne pouvait plus être « quatre ». Le « quatre » fut changé en héliocentrisme. Un autre mot fut requis, un autre symbole fut inventé pour expliquer et représenter une même réalité. Dans ces nouveaux calculs, une Terre qui apparaît immobile sous tous les angles et avec tous les tests ne peut plus demeurer immuable, car l’on part de la nouvelle « vérité » qu’elle est mobile.

Donc, en bref, on a employé des mathématiques élastiques, non seulement pour faire en sorte qu’une Terre fixe se mette à bouger, mais que, partant de cette prémisse injustifiée, l’on puisse « prouver » mathématiquement d’autres théories supposant que rien ne peut demeurer immobile, que tous les corps célestes sont et doivent être en mouvement.

Mais si la Terre ne bouge pas, c’est qu’elle est immobile. C’est comme le chiffre « quatre ». On peut vouloir l’appeler autrement ; on peut croire que c’est autrement ; on peut vouloir le transformer en autre chose par les calculs et les maths ; mais on ne changera jamais la vérité pour autant. L’apparence, la conviction, le concept, même la certitude peuvent changer dans notre esprit. Or, si la réalité, le fait, la vérité absolue est différente de ce qui nous a été mis en tête par « l’éducation », l’endoctrinement, etc., alors, c’est l’esprit qui doit changer, pas la vérité, car celle-ci ne change jamais. Amen !

Ce jeu de Satan s’appelle la Séduction. Les gens sincères séduits croient naïvement que ce qu’ils croient est vrai. Il y a des millions de gens qui ont cru et croient encore que Bouddha est Dieu ou quelque chose du genre. Ou que Mahomet fut, et est encore, le plus grand homme. Ou qu’il y a toutes sortes de vie extra-terrestre évoluée dans l’outre espace. Ou qu’un éclair a frappé un amas de boue, ici, sur Terre, et a créé la vie qui a ensuite évolué sous toutes sortes de formes.

Ou alors que Jésus est né d’une vierge…

Ainsi, soit que cela et des millions d’autres choses sont vraies ou soit que ce sont des séductions. Or, la logique peut-elle nous débarrasser des séductions et nous conduire à la vérité ? Seulement si elle démarre à partir d’une vérité absolue. Mais n’allons pas trop vite. Nous réservons ce sujet à un autre chapitre. Pour l’instant, restons-en aux mathématiques. Pour l’instant, nous n’abordons qu’une seule séduction, c’est-à-dire, la croyance, la conviction, la certitude que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et qu’elle orbite autour du soleil une fois par année. Les mathématiques se sont avérés un outil puissant servant à laver le cerveau de l’humanité pour lui faire accepter cette croyance comme vraie. Les gens ont foi en ce que les mathématiques représentent des vérités et des faits absolus. Mais, en réalité, les mathématiques — spécialement en physique où l’on traite de la mécanique céleste et de l’outre espace en général — sont devenues un jeu d’enveloppes extérieures ésotériques ayant principalement commencé avec Copernic et ne se sont avérées, depuis lors, rien d’autre qu’un Mensonge en habits de Vérité concernant la question du mouvement de la Terre.

Même votre propre encyclopédie vous dira qu’après Copernic :

« …la Terre ne pouvait plus être considérée comme le centre du cosmos, mais plutôt comme un corps céleste, parmi tant d’autres, qui devint le sujet de descriptions mathématiques. »[1]

Un analyste perspicace de toute cette affaire a dit :

« …la relation entre les mathématiques et les scientifiques … en est maintenant une d’idolâtrie. »[2]

La décadence des mathématiques, à partir d’une science exacte pour devenir une sorte de clé universelle dont on pouvait se servir pour soutenir à peu près n’importe quelle idée, aussi farfelue soit-elle, a débuté de bonne heure, mais :

« …ce ne fut pas … avant le tournant du vingtième siècle que les leaders du domaine des mathématiques dirent complètement adieu à leurs cinq sens. Cela arriva lorsque les paradoxes (contradictions logiques) commencèrent à émerger. À partir de ce moment, une preuve mathématique pouvait être acceptée même si elle était mathématiquement impossible ! »[3]

Et, bien sûr, la bonne vieille ressource du gros bon sens devenu inutile devait se plier aux « calculs », car…

« …si l’on pouvait prouver qu’une chose était mathématiquement vraie, elle devenait vraie, même si le gros bon sens démontrait qu’elle était fausse… »[4]

Ainsi, en plus du gros bon sens, les preuves observables réelles devaient aussi plier le genou devant les « calculs savants » si elles entraient en conflit, car…

« …si les mathématiques démontrent que quelque chose est vrai, on y croira même si cela contredit ce que l’on peut observer. »[5]

Le professeur Dingle a dit :

« Je crois qu’il est impossible de douter qu’en règle générale, la pratique de la physique mathématique accompagne un manque élémentaire de pouvoir de raisonnement et … de gros bon sens … Les mathématiciens en physique de l’ère actuelle ne sont pas nécessairement nés avec une déficience au niveau du gros bon sens ; ils possèdent d’exceptionnelles habiletés mathématiques qui ont été dupées par une intelligence exceptionnelle, et ont été formées de telle sorte que leur intelligence normale est tombée en désuétude… »[6]

Ce qui nous fait dire, avec l’apôtre Paul, personne très éduquée qui a pu rédiger avec enthousiasme, quand l’Esprit le lui a dicté :

« Parce que la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu » (1 Corinthiens 3:19).

Pourtant, Dieu n’abaisse pas la sagesse. Loin de là ! Il loue la sagesse des centaines de manières :

« La principale chose, c’est la sagesse ; acquiers la sagesse… » (Proverbes 4:7).

« Car la sagesse est meilleure que les perles ; et tout ce qu’on saurait souhaiter, ne la vaut pas » (Proverbes 8:11).

Toutefois, la différence entre la Sagesse de Dieu et la sagesse des hommes, c’est que la Sagesse de Dieu est toujours fondée sur la Vérité Absolue, tandis que la sagesse de l’homme, en autant que c’est possible, est fondée sur les contrefaçons de Satan de la Vérité Absolue de Dieu. Connaître la Vérité absolue de Dieu nous donne la vraie sagesse et nous libère des contrefaçons de Satan.

« Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:32).

C’est une promesse de Dieu. Mettre sur une falsification l’étiquette de « la vérité » et croire que c’est « la vérité » n’en fait pas La Vérité. Cela ne me libérera pas ; cela ne vous libérera pas. Seule l’Absolue Vérité de Dieu peut accomplir cela. Satan fait donc sa priorité numéro un de se débarrasser de l’Absolue Vérité de Dieu ! Voilà son plan, et Dieu lui laisse beaucoup de latitude pour s’exécuter.

Pourquoi Dieu en a-t-Il décidé ainsi ? Pourquoi laisse-t-Il Satan être le dieu de ce monde et faire à peu près tout ce qu’il veut ? N’oublions pas que toutes choses concourent au Plan de Dieu. Tout est à sa place. Rien n’est hors de contrôle. Chaque petite victoire qu’une contrefaçon de Satan remporte sur la Vérité de Dieu est un développement nécessaire au Plan parfait de Dieu qui permet au mal d’atteindre son expression ultime, c’est-à-dire, l’imitation difforme de Satan de la vie éternelle.

Dieu offre la vie éternelle sur la base de certaines stipulations. Satan, comme toujours, a une contrefaçon. Par exemple : l’intelligence artificielle, les humanoïdes, le transfert du cerveau d’une personne dans une puce informatique installée dans un corps sans sang doté de pièces remplaçables. Du matériel à la Star Trek, quoi ! La science-fiction nous montre depuis quelques décennies déjà le plan de Satan en ce domaine. La Bible dit que la vie est dans le sang (Deutéronome 12:23). Satan dit, pas nécessairement. La Bible nous dit que sans effusion de sang, il n’y a pas de rémission des péchés et, de ce fait, pas de vie éternelle (Hébreux 9:22). Satan dit qu’il y a un autre chemin plus rapide pour contourner cela. Jésus était, et est encore, un homme avec du sang. Il a répandu ce sang — Il a donné le sang de Sa vie, vous savez — pour couvrir les péchés du monde et fournir le chemin menant à la vie éternelle. Le Jésus ressuscité avait vraiment de la chair et des os, un système digestif et du sang aussi ! (Luc 24:39-43).

Satan, en qui il n’y a point de vérité (donc, naturellement, il ne peut que mentir et séduire depuis que le mal règne en lui) affirme qu’il peut offrir la vie éternelle à quiconque consentira à l’accepter comme son seigneur et ce, par le moyen de l’informatisation (Apocalypse 13:15).

Or, l’informatique est la dernière frontière des mathématiques : celle du « vrai » quatre et celle du « faux » quatre appelé cinq. Les capacités merveilleuses et étonnantes des ordinateurs dans la recherche et le stockage d’information, de la robotique et tout le reste sont nettement le produit des « vraies » mathématiques. Ils marchent comme on leur commande parce qu’ils fonctionnent tous sur des absolus et non pas sur de la théorie. D’un autre côté, les plans déjà bien avancés de la simili-vie des humanoïdes, dépourvus de sang et opérés par ordinateurs, sont la dernière grande tentative de Satan pour élever son trône au-dessus de celui de Dieu (Ésaïe 14:13-14), faisant en sorte que les créatures de Dieu choisissent volontairement sa contrefaçon de l’immortalité au lieu de la vraie réalité de Dieu (Apocalypse 13:16-17).

C’est évidemment là que les mathématiques vont trop loin. Il existe une vérité absolue concernant la vie éternelle. Dieu l’a écrite en toute lettre dans Sa Parole. Il s’agit du « vrai » quatre, en ce qui a trait à la vie éternelle. Satan est à mettre les dernières vis en place pour offrir à l’humanité une autre signification de la vie éternelle, une autre option, un autre quatre qu’il dit être cinq et la vérité « réelle ».

Mais cette contrefaçon ne fonctionnera pas. Elle n’amènera pas la vie éternelle à ceux qu’elle trompe, même s’ils sont volontaires et qu’ils veulent être dupés. Elle atteindra son zénith mathématique avec la dernière image de la bête de l’Apocalypse, qui fit que « l’image de la bête parlât », i.e., ce qui pourrait fort bien être — maintenant que nous pensons en terme d’informatique, de Star Trek, de concepts d’humanoïdes — un humanoïde informatisé à la Terminator, mais en réplique de la Première Bête (Apocalypse 13:14), ou encore de l’Immaculée Conception, une sorte de Reine du ciel holographique, ou quelque chose de semblable. Il nous reste encore à le découvrir. Mais lorsque nous l’aurons en pleine face, nous le saurons à coup sûr. Nous y reviendrons au dernier chapitre.

Ce que nous devons retenir, pour le moment, c’est que les mathématiques peuvent être utilisées pour la vérité et le bien, mais aussi pour promouvoir le mensonge et le mal. Il ne s’agit pas seulement d’une affaire de 2+2=4, tout particulièrement en ce qui concerne la science, et encore plus lorsqu’on parle de l’astrophysique. Examinons-en un exemple concernant le concept de l’inertie.

Remontons en 1931 où le monde capitaliste subissait une lourde dépression économique. Les communistes, après les rudes années de Lénine, se mettaient en mouvement sous le leadership encore plus dur de Staline. Les communistes de partout espéraient que le monde capitaliste s’écroule et que le communisme, grâce à son économie socialiste, surgisse en triomphant de tout. Accompagnant l’euphorie de cette victoire anticipée de l’économie socialiste-communiste, il y avait la conscience, plus grande et plus profonde encore, du triomphe à venir de la science athée sur l’ancienne science qui comprenait Dieu en tant que Créateur, etc. Le Dieu de la Bible et tous les dieux des autres religions étaient dans les câbles et les communistes entendaient bien les mettre au rencard pour de bon au moyen d’une conception de la science entièrement matérialiste.

À cette époque, tous les scientistes avaient adopté l’idée de l’héliocentrisme, et c’était chose rare que d’en voir un qui n’avait pas gobé l’hameçon de l’évolution. La Relativité d’Einstein avait captivé les esprits de tous les poids lourds universitaires. Ce n’était qu’une question de temps et d’éducation (endoctrinement) avant que le monde entier rejette tout ce stock de superstitions à propos de Dieu et de Son soi-disant Plan. La « science », grâce à ses nouvelles mathématiques, faisait très bien le travail et en aurait bientôt terminé ! (Presque un demi siècle avant 1931, le philosophe allemand, Nietzsche, avait annoncé : « Dieu est mort » Nous l’avons tué avec notre science ! »). J’ai l’impression que lorsque ce monsieur paraîtra devant son Créateur, il sera plutôt honteux et très gêné de ce qu’il a dit…

C’est dans ce décor de fond historique que se tint la réunion des scientistes communistes et autres intellectuels qui eut lieu à Londres, en 1931, pour tracer les grandes lignes de cette utopie sans Dieu qui devait balayer le monde (et qui en balaya la moitié avant qu’elle ne s’écroule à la fin de 1989 !). Le communisme n’a toujours été, bien sûr, qu’une force spirituelle dans le monde. Et il est certain qu’il constituait une arme majeure de l’arsenal de Satan pendant tout le vingtième siècle. Au cœur même du communisme, il y a toujours eu l’athéisme total et le matérialisme scientifique total. Tous les autres éléments au sujet de la création d’un « paradis du travailleur », etc., n’ont toujours été qu’une séduction, style « ange de lumière », utilisée pour faire des adeptes.

Les premiers écrits de Karl Marx démontrent clairement qu’il s’agissait d’un sataniste conscient et dédié.[7] Son adoption et sa promotion de l’évolutionnisme darwiniste (comme Lénine et Staline après lui) est fort documentée. La contrefaçon évolutionniste de la création de Dieu est absolument essentielle, non seulement à l’idéologie communiste, mais également aux idéologies socialistes et humanistes. Par conséquent, l’élan fut spirituel et non économique, dès le début. (Et, bien entendu, l’évolutionnisme fut au cœur même du nazisme hitlérien pendant ses quelque douze ans).

Ce qui nous fait dire que l’affaiblissement et l’effondrement du communisme dont nous avons été témoins n’annonce rien de positif en ce qui a trait à la guerre spirituelle menée contre la Parole de Dieu. Ce qui signifie qu’il ne s’agit que d’une autre séduction satanique venue en peau d’ange de lumière. L’arme secrète pour détruire la Bible sur le fond de la Vérité, c’est la fausse science, et celle-ci est fermement implantée partout dans le monde sous le déguisement de l’Humanisme.

Satan n’a plus vraiment besoin du communisme. L’humanisme est le dernier cri du loup en habit de brebis ; ce n’est plus le communisme ! Les gens peuvent même conserver leurs « croyances religieuses » sous l’humanisme, s’ils le désirent. En autant qu’ils n’aient pas de drôles d’idées concernant la Bible et qu’ils disent qu’elle constitue l’autorité finale sur toute Vérité, y compris, plus spécialement, les vérités au sujet de la Terre immuable et la Création de Dieu en six jours de vingt-quatre heures, les gens peuvent avoir n’importe quelle religion qu’ils veulent.

En fait, l’humanisme va de plus en plus encourager la tolérance pour toutes les « religions », excepté le véritable fondamentalisme biblique, et le processus est déjà bien avancé en Amérique du Nord, aujourd’hui. Un seul monde, une seule religion incorporant toutes les croyances sous son aile. Une seule mixture de mensonges ritualistes, « religieux » et pharisaïques, le paganisme, l’hédonisme et tout le reste prétendant provenir de Dieu, ayant triomphalement relégué la Bible au rôle de curieuse relique du passé, un saint artéfact à travers un camion d’autres artéfacts religieux. C’est ce vers quoi se dirige le monde à une vitesse accélérée. La folle anti-musique de Satan est en place. La drogue chimique épidémique est en place. Les gais sont en place. L’industrie du divertissement et tous les médias sont en place. Etc., etc..

Mais avant tout, au centre et surplombant tout, l’establishment scientifique est en place. Ce fait, c’est le cœur qui bat dans tout le mouvement satanique et, en même temps, son talon d’Achille. La vision mondiale, que Satan a décollée par l’entremise de Copernic et qui est fort bien syntonisée depuis lors, repose entièrement et complètement sur l’acceptation mondiale des deux faussetés de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme, lesquels cherchent a détruire la Bible.

Il y a cent ans, lorsque l’expérience Michelson/Morley menaça de bouleverser la supercherie de l’héliocentrisme et tourner le monde vers la Terre immuable de la Bible, cette perspective était « impensable » et devait être contournée d’une quelconque manière. L’establishment scientifique était si désespéré, alors, qu’il était prêt à accueillir par des hosannas la loufoquerie évidente et anti-scientifique d’Einstein et à couronner l’homme lui-même en tant que Libérateur, Sauveur et Roi des Juifs.

Or, si les dirigeants de la vision du monde satanique vivaient une telle panique en ce temps-là, devant la perspective que l’héliocentrisme soit renversé, imaginez la panique aujourd’hui, alors que cela fait depuis trois ou quatre générations que l’on alimente le monde de l’évolutionnisme. Il n’y a qu’un mot pour décrire cette panique : apocalyptique. Il s’agit de la Chute de Babylone, l’évincement total de toutes les séductions de Satan, la présentation de l’Évangile de la Vérité au monde entier, le commencement de la fin de ce système mondial dirigé par Satan.

Mais revenons-en à cette réunion de scientistes communistes rassemblés à Londres, en 1931, et au concept d’inertie dont ils discutèrent. Voici son rapport avec tout ce que nous venons de mentionner. Commençons par citer quelques déclarations que firent certains scientistes communistes à cette réunion :

« La physique moderne rejette l’inertie absolue. »[8]

Qu’est-ce que l’inertie absolue ? Tout ce qui est en repos, immuable, fixe. Cela ne doit pas bouger, même un peu. Ils dirent donc que la physique moderne (leur branche) n’accepte pas et ne peut pas accepter l’idée qu’il y ait quelque matière que ce soit dans tout l’univers qui fut stationnaire, immobile, en repos total. Cela inclut évidemment la Terre.

« L’enseignement du mouvement autonome de la matière reçut son plein développement dans le matérialisme dialectique de Marx, de Engles et de Lénine… »[9]

En fait, ce fut l’un des camarades de Marx, Engles, qui établit…

« …l’une des thèses fondamentales du matérialisme dialectique (communisme), i.e., le mouvement et la matière sont inséparables… »[10] (l’emphase est la nôtre).

Nous voyons que la pierre angulaire du communisme athée de Marx et Engles était une Terre qui se mouvait, ainsi que tout autre corps céleste. Ce qui nous amène à comprendre jusqu’à quel point le syndrome copernicien/einsteinien était vital au mouvement mondial anti-biblique ! C’est plutôt gros ! Mais toute science qui tient à se débarrasser de Dieu se doit d’être grossière. Et ces hommes-là statuèrent emphatiquement :

« Le système solaire n’a pas été créé par Dieu, le mouvement des planètes n’est pas le résultat d’une impulsion divine. Non seulement le système préserve-t-il sa condition en tant que conséquence de causes naturelles, mais il n’est aussi venu à l’existence que par cette influence. Dieu n’est pas nécessaire dans un système existant sur le fondement de lois mécaniques, et il n’est même pas nécessaire pour expliquer son origine. »[11]

Le Big Bang ! Voilà ce dont ils parlaient, en 1931 ! Et rappelons-nous la place que tiennent les « mathématiques » (2+2=5) dans tout cela. Ce fut bel et bien étalé sans vergogne lors de cette réunion à Londres :

« …de la position des mathématiques, de sa capacité à résoudre tel ou tel problème, dépend en grande partie la possibilité de développer plus avant les sciences naturelles et la technologie.

Cela s’applique d’une manière particulièrement forte à notre physique moderne actuelle et son dispositif mathématique remarquablement abondant… La mathématisation de la physique … s’accroît continuellement et la physique devient de plus en plus dépendante du sort des mathématiques…

Ces mathématiques spéciales — l’analyse de tenseur, le calcul matriciel, la théorie des nombres caractéristiques [les maths 2+2=5] — ont été créées en grande part par les physiciens eux-mêmes, car les mathématiques ordinaires [2+2=4] sont incapables de satisfaire les exigences de la physique actuelle. »[12] (l’emphase est la nôtre)

En d’autres mots, les bonnes vieilles maths (2+2=4) ne peuvent donner comme résultat un univers sans Dieu, mais les nouvelles maths (2+2=5), créées par les physiciens eux-mêmes, peuvent faire le travail ! C’est simple et précis. Ils ont très clairement vu le problème et la solution. Comme l’a dit l’un d’eux :

« …dans les mathématiques, il existe un gouffre entre la théorie et la pratique. Alors que les maths théoriques sont extrêmement ramifiées et se développent très rapidement et de façon luxuriante, les maths pratiques avancent à peine… »[13]

Qu’est-ce qui semblait retenir le « progrès » ? Le capitalisme, bien sûr ! Ce que ces hommes s’évertuaient à dire, à Londres, c’est qu’il devait y avoir un contrôle bien planifié des mathématiques en particulier et de la science en général afin de déraciner les vieilles maths (2+2=4) fondées sur des absolus et faire avancer le programme. Les pays capitalistes n’avaient pas le genre de contrôle dont ils avaient besoin et cela ralentissait le changement. Ils le formulèrent de cette manière :

« …parce que l’anarchie règne dans les mathématiques bourgeoises, comme dans la science bourgeoise en son entier et dans tous le système capitaliste, parce qu’il n’y a pas et ne peut y avoir de planification générale, le processus de développement mathématique affronte une crise sévère, et fait l’expérience de périodes de stagnation et de déclin. »[14]

Pour surmonter cet état de chose lamentable, ils déclarent :

« Il n’y a qu’un moyen d’en sortir pour les mathématiques : une reconstruction consciente et planifiée, basée sur la dialectique matérialiste [la philosophie athéiste]. »[15]

Voilà une attitude vraiment scientifique, n’est-ce pas ? Car, il s’agit, en gros, de refaire le tout si cela ne s’agence pas à notre philosophie ! C’est ainsi que le voyaient Marx, Engles, Lénine, Staline et compagnie. Et c’est ainsi que le résumèrent ces communistes, en 1931 :

« Pour surmonter la crise dans les mathématiques actuelles, il est nécessaire de les reconstruire, par un travail patient et persistent, en ligne avec le socialisme … En procédant à partir de la théorie de Lénine … nous, en Union soviétique, allons reconstruire les sciences mathématiques… »[16] (emphase ajoutée)

C’est ce qu’ils ont fait. Et en plus, ils ont trouvé une façon, au moyen du Cheval de Troie de l’humanisme introduit dans les systèmes d’éducation, de répandre ces mêmes mathématiques et sciences matérialistes aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Toute cette controverse communiste/capitaliste n’était qu’une ruse, une diversion, un leurre, une séduction, un écran de fumée devant ce que Satan était réellement en train d’accomplir dans le monde, c’est-à-dire, établir l’héliocentrisme et l’évolutionnisme si profondément dans les esprits de toutes les gens lettrées dans le monde que même le faible reste de ceux qui croient en la Bible n’oserait pas remettre en question le dieu « science » !

Satan a atteint son but à 99 %. Il a démontré sans l’ombre d’un doute qu’il a trompé, non seulement le monde non-chrétien qui ne prétend nullement rechercher la vérité dans la Bible, mais il a pu séduire également et très facilement le monde chrétien en son entier qui s’est affaissé depuis longtemps et a abandonné la Parole de Dieu concernant son géocentrisme.

Nous ne connaissons aucune église ou confession à nulle part qui n’ait été trompée à ce sujet. S’il y en a, elles ne se font pas voir ni entendre. Nous sommes pourtant sûrs qu’il y aura des millions de gens, à l’intérieur comme à l’extérieur des églises, ainsi que dans le reste du monde séculier et religieux, qui saisiront la portée de cette séduction et ses ramifications à mesure qu’elles seront dévoilées et qui seront très heureux de recevoir la Vérité !

D’autres millions, toutefois, préféreront se cantonner dans le mensonge et haïront la vérité… C’est ainsi. Il n’y a pas moyen d’y échapper, comme le démontre l’apôtre Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:9-10 : « l’avènement du méchant … est selon l’efficace de Satan, en toute puissance, en prodiges et en miracles de mensonge ; 10Et en toute séduction d’iniquité, dans ceux qui périssent ; parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. » La vérité, c’est que deux plus deux égalent quatre et qu’aucun pouvoir ne pourra changer cela. Einstein (avec beaucoup d’aide) a tenté de d’écarter la vérité de façon permanente et, à la manière dont fonctionne le système du monde, il y est presque parvenu.

Pourtant, le matériel d’Einstein contient tellement de séduction et de fausseté que nous serions bien chanceux de pouvoir trouver ne serait-ce qu’une once de vérité dans sa tonne de théories ! Les mathématiques (2+2=5) ont joué un rôle primordial dans le calcul de ses théories. Elles furent à ses théories ce que sont les œufs pour une omelette. Lisez le commentaire suivant provenant, non pas d’un critique, mais d’un des plus grands fans d’Albert Einstein qui le comprenait mieux que quiconque. À la fin de son livre, qui explique les idées d’Einstein et en fait l’éloge, Herr Reinchenbach écrivit :

« Le grand accomplissement d’Einstein consiste dans le fait que sa pensée est libre d’idées conventionnelles, qu’il n’hésita pas à enfreindre les plus anciennes lois naturelles de la science, les lois de la géométrie, et les remplacer par d’autres… ![17]

Arrêtons-nous à ça un instant. C’est une chose que de ne pas tenir compte des superstitions, des opinions non fondées, des hypothèses impraticables, des croyances traditionnelles, etc., si elles entrent en conflit avec la vérité, mais c’est une toute autre affaire que d’enfreindre « les plus anciennes LOIS naturelles de la science » ! Les LOIS de la science ne sont-elles pas supposées être véritables ? Personne ne peut se permettre d’enfreindre ces LOIS, de sortir quelque chose qui entre en conflit avec ces mêmes LOIS et appeler ses nouvelles idées « une nouvelle vérité » alors que c’est un mensonge, n’est-ce pas ?!

C’est pourtant ce qu’ils ont fait. Einstein fut le sauveur du système mondial construit sur le « copernicisme ». Ce système a été menacé à plusieurs reprises par l’échec répété d’expériences scientifiques visant à démontrer le mouvement de la Terre. Si l’on devait pour cela enterrer les LOIS scientifiques sous plusieurs camions de nouvelles mathématiques inventées et sorties tout droit d’un chapeau à lapins, eh bien, ainsi soit-il. Car, non seulement devait-on sauver le système, mais on devait aussi le protéger de toute attaque future. L’évolutionnisme sortait tout juste des toilettes universitaires et se mettait en position de s’imposer au monde entier. Satan fomentait soigneusement ses plans pour décocher sur la Bible sa vieille combinaison de crochets droite-gauche, pendant le vingtième siècle, même si, pour atteindre le but, l’on devait faire passer de pures insanités pour des produits du génie scientifique !

Mais comment Albert Einstein a-t-il pu enfreindre les LOIS de la géométrie ? N’en va-t-il pas du calcul de ses angles comme de 2+2=4 ? Pendant quelques deux mille ans, les noms et les valeurs demeurèrent inchangés, avant que le Dr Einstein et Cie constatent que leurs théories ne fonctionneraient pas selon la géométrie 2+2=4. Donc, ils l’ont changée pour une géométrie de type 2+2=5. Même s’il fut admis, à l’époque, que :

« …la cassure avec la géométrie euclidienne ébranla les fondements même de notre connaissance… »[18]

…l’establishment scientifique se rangea derrière et applaudit cette mutilation des absolus ! D’une seule voix, ils se mirent d’accord en ce que cette boucherie de la Vérité :

« …signifie une transition vers une connaissance d’un niveau plus élevé, aussi incompréhensible cette nouvelle connaissance puisse-t-elle paraître en premier lieu… »[19]

Ainsi, Einstein inventa une nouvelle géométrie anti-euclidienne qui lui permettrait, de même qu’au reste de l’establishment, d’exécuter ce qu’ils voulaient faire. Ou admettons plutôt qu’il « emprunta » principalement l’idée de Riemann et Minkowski et que cela s’avérait nécessaire pour « la nouvelle connaissance de niveau plus élevé ». Riemann avait dit :

« …que les trois angles d’un triangle ont ensemble plus de 180°, et que la circonférence et le diamètre d’un cercle ne sont pas en relation de pi=3.14… »[20]

La bonne vieille approche 2+2=5. Rappelez-vous que l’establishment scientifique était désespéré. On devait faire quelque chose. Plus la solution mathématique serait incompréhensible, mieux cela vaudrait. La meilleure explication pouvant aider à évincer la géométrie 2+2=4, était de prendre l’Espace qui offrait de si vastes dimensions que le triangle n’égalait plus 180°. Comment savaient-ils cela ? Ils ne le savaient pas, ils n’avaient qu’à le prendre pour acquis !

Il y a assez d’idées timbrées dans ce seul sujet pour faire perdre la tête à toute une armée de chercheurs de la vérité. Mais nous allons tout de même faire ressortir certaines questions soulevées par des gens qualifiés pour parler avec autorité sur le sujet. Vous verrez ainsi par vous-mêmes comment l’on a tordu et déformé les vérités absolues de la géométrie ; comment, en effet, on en a fait un 2+2=5 surréaliste pour s’agencer au monde irréel, par des mathématiciens de toutes espèces dans leur folle et futile tentative de rendre la Terre et tout l’univers différents de ce qu’en dit la Bible. D’abord, lisons une définition franche de la science de la géométrie :

« La notion fondamentale à la base de la géométrie et de toutes ses mesures est la distance. Aucune géométrie n’est possible sans que nous admettions la possibilité d’être en mesure de calculer la distance entre deux points, et, conséquemment, entre deux points sur des lignes différentes… »[21]

Donc, la géométrie est la science exacte servant à mesurer les distances entre divers points. Et, pendant deux mille ans, l’autorité finale en la matière était Euclide. Il la déchiffra en son entier et cela marchait. Pas de problème. Mais, s’il arriva que c’était facile d’appliquer les travaux d’Euclide aux distances couvrant la Terre, cela n’était pas aussi facile relativement aux distances dans le vaste espace. Ce n’est pas que cela ne pouvait fonctionner dans ces distances spatiales, mais les calculs géométriques d’Euclide ne donneraient pas les réponses que les astronomes anti-bibliques désiraient en vue de leur concept mathématique de l’univers. Comme, par exemple, un Big Bang vieux de vingt milliards d’années et de l’explosion de sa matière donnant les planètes, les étoiles, les comètes, les lunes, etc., ainsi que la vie ayant évolué accidentellement sur Terre, il y a quelque trois milliards d’années, et ainsi de suite.

La « nouvelle géométrie » leur donnerait ce dont ils avaient besoin comme distances. Et comment appelèrent-ils cette « nouvelle découverte » ? Carl Gauss, qui vécut de 1777 à 1855, et…

« …qui fut considéré comme le leader chez les mathématiciens de son époque … l’appela géométrie anti-euclidienne ou non-euclidienne, et ce dernier nom resta… »[22]

Un autre mathématicien, le professeur Nicolaus Lobatschewsky (1793-1856), était un vrai spécialiste qui ne travaillait pas avec les angles obtus, mais se concentrait seulement sur les angles aigus. Nicky se servit des idées non-euclidiennes pour formuler ses conclusions. Il étiqueta de manière très appropriée sa contribution à la révolution non-euclidienne : « Géométrie imaginaire ».

Et il y eut nombre d’autres « scientistes » à deux sous qui s’engagèrent dans ce nouveau jeu excitant visant à faire que deux plus deux égale cinq. Par exemple, Lombert arriva avec…

« …une surface sphérique imaginaire que, par la suite, Bertrami décrivit de façon analytique comme la géométrie d’une “sphère imaginaire” … On l’appelle aujourd’hui la pseudo-sphère. »[23]

La pseudo-sphère !

« … Bien sûr, cette figure n’est pas possible, mais en est une soi-disant imaginaire et, donc, de relation purement algébrique ou analytique… »[24]

En d’autres termes, une géométrie qui n’est pas possible en réalité, mais que l’on peut créer à partir de formules algébriques. C’est ce qu’il veut dire. Il y a une foule d’autres « scientifiques », avant et après la période ayant conduit à Einstein, qui contribuèrent de ceci ou de cela à la géométrie ayant envoyé Euclide aux orties. De grosses pointures comme Lorentz, Eddington, Riemann, Minkowski, Poincaré, etc., s’engagèrent dans ce processus de conversion. Il y eut aussi de petites pointures comme Hoel, Bolyai, Cayley, Klein, Epstein, etc.. En fin de compte :

« …la géométrie de Riemann-Minkowski est le fondement de la théorie de la relativité d’Einstein qui a fabriqué toutes ses équations expliquant l’univers physique en se basant sur cette géométrie non-euclidienne de Riemann [et Minkowski]… »[25]

Minkowski présenta …

« …une géométrie à quatre dimensions … Il fit du temps une quatrième coordonnée dans la détermination des conditions spatiales des corps et de leurs mouvements. Dans cette conception de la géométrie, l’espace en lui-même n’est rien, et le temps non plus ; mais les événements prennent place en une combinaison des deux appelée espace-temps. Comme s’en vante lui-même Minkowski : “Désormais, le temps en lui-même et l’espace en lui-même ne sont plus que des ombres, ils ne sont que deux aspects d’une façon unique et indivisible de coordonner les faits du monde physique”. »[26]

En clair, qu’est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que la géométrie ne se réduisait plus à mesurer les distances entre deux points (coordonnées), mais ajoutait une quatrième coordonnée qui n’est pas un point dans l’espace, mais un point dans le temps. Or, comment peut-on mesurer un point dans le temps ? Personne ne le peut. Ce n’est que de la « fumisterie » mathématique. C’est d’ailleurs ainsi que Butterfield catalogua pareilles méthodes pseudo-mathématiques :

« …Minkowski, Einstein, Schwarzschild et Birkoff s’arrangent pour que leur fumisterie mathématique leur donne les “bonnes” réponses. »[27]

Et les « bonnes réponses » sont celles qui supportent la Théorie Générale d’Einstein, peu importe si la géométrie et toutes les autres formes de mathématiques absolues doivent se transformer en de petits elfes symboliques pour faire le travail. Et il n’y a pas que les maths qui furent tabassées par ces brutes scientifiques qui se sont permis de changer en mensonge la Vérité de Dieu. Comme nous allons le voir plus loin, la logique aussi est lacérée, au point de ne plus la reconnaître, par la Bande d’Einstein. En fait, il n’y a pas de domaine dans les entreprises effectuées par l’homme, au vingtième siècle, qui n’ait été pris à la gorge par les griffes d’acier froid du Relativisme.

Néanmoins, tout n’est pas perdu ! La seule arme qui puisse stopper cette descente dans la démence visant à se débarrasser de Dieu au moyen d’une fausse science, est encore disponible. Elle est prête à tirer et le cran de sûreté est enlevé. Il s’agit des Vérités de Dieu sur le sujet et sur tous les autres sujets. C’est la Parole de Dieu que rien ne peut changer et dont rien ne peut empêcher l’accomplissement. Einstein et sa Relativité (comme Darwin et son Évolutionnisme) sont des mensonges de A à Z. Il n’y a aucune vérité dans ça. Ce sont des cibles parfaites pour une couple de bombes/Vérité et ils sont condamnés au même titre que leur auteur, Satan le Séducteur.

Il ne s’agit pas d’y voir ici le stéréotype hollywoodien du prêcheur levant ses bras évangéliques au ciel. Oh, non ! Einstein et tous les mathématiciens à la 2+2=5 ont créé une contrefaçon de l’univers réel de Dieu. C’est un mensonge. Ce n’est pas réel. L’époque de la révélation des Vérités de Dieu et de l’exposition de cette contrefaçon approche, et rien ne pourra l’arrêter.

Et la contrefaçon évolutionniste de la vraie création de Dieu vient juste après dans la liste de Dieu. Il n’y a rien de scientifique au coeur de l’évolutionnisme. Rien de rien. C’est un gigantesque trompe-l’œil, une incroyable escroquerie, un mythe monumental, une séduction anti-scientifique, une pure imposture du début à la fin, exactement comme le copernicisme et tous les autres « ismes » jusqu’à nos jours.

Admettons franchement que changer la géométrie et lancer des choses telles que « le temps est une coordonnée, que les lignes parallèles se rencontrent, qu’il n’existe pas d’événements simultanés dans l’espace, que la mesure de l’espace dépend de la mesure du temps, que l’espace se courbe, que l’addition des trois angles d’un triangle dépasse 180°,» ainsi de suite, cela ressemble drôlement à appeler « noir » le blanc, et « blanc » le noir. Dans les termes divins, ça s’appelle changer la Vérité en mensonge. Point à la ligne.

Or, il y a une abondance de scientistes partout qui savent que ce gros sac de Relativité est un trompe-l’œil incohérent et inintelligible. Par exemple, après que plusieurs experts en matière d’astronomie eurent démoli tous les aspects du Relativisme dans un gros bouquin justement intitulé Le mythe Einstein, l’un d’eux conclut :

« Les lignes parallèles d’Euclide peuvent, par conséquent, aussi bien être parfaitement établies que n’importe quelle autre construction géométrique. »[28]

Se référant « …aux absurdes théories » de Riemann et autres, Callahan renchérit :

« Notre preuve est dès lors absolue … la géométrie d’Euclide est donc ainsi complètement affermie. »[29]

Alors, la Relativité d’Einstein est totalement dépendante de la géométrie non-euclidienne !

Bien qu’il n’y aurait pas de fin à tout ce qu’on pourrait ajouter, concluons ce chapitre sur les maths bidons. Ce qui est arrivé est si GROS et tellement FOU que seul Dieu est capable de l’éclaircir complètement ! Mais arrêtons-nous ici en sachant avec certitude que la preuve a été faite que les mathématiques, sous toutes leurs formes, ont été tordues et déformées, sans qu’on ne les reconnaisse plus, dans le but de soutenir un univers copernicien avec une Terre qui se meut. Autant cela est-il un fait avéré, autant il est sûr et factuel que les mathématiques absolues, pures et immaculées supporteront le système de Tycho Brahe, le système où la Terre demeure immobile.

Donc, dans un sens, il est impossible de régler la question car, des deux côtés, l’on arrivera à ses fins mathématiquement. Mais, dans un autre sens, il est possible de régler la question avec les mathématiques si quelqu’un refuse de s’adonner au genre de calculs mathématiques 2+2=5 et qu’il insiste pour utiliser les mathématiques 2+2=4.

_________________________________________________________

[1] Encyclopédie Britannica, Macropaedia, « Copernic » (Chicago, etc., 1976), Vol. 5, p. 145.

[2] N. M. Gwynnw, Einstein et la physique moderne, (London : Britons Catholic Library), non daté, p. 49.

[3] Ibidem.

[4] Ibidem, p. 64.

[5] Ibidem, p. 48.

[6] Herbert Dingle, La science à la croisée des chemins, (London : Martin Brian & O’Keeffe), 1972, p. 127.

[7] Richard Wurmbrand, Marx, le sataniste, collection des écrits de Marx à partir de ses années d’étude à Berlin, c.1818. Copie perdue.

[8] Dr Joseph Needham, « La théorie de Marx sur le procédé historique », La science à la croisée des chemins, (Londres : Frank Cass & Co., Ltée, 1971), p. 189.

[9] Ibidem.

[10] Ibidem, p. 188.

[11] Ibidem, p. 204.

[12] Ibidem, pp. 215-216.

[13] Ibidem, p. 223.

[14] Ibidem, p. 225.

[15] Ibidem.

[16] Ibidem, p. 229.

[17] Hans Reichenbach, De Copernic à Einstein, (H.Y. : Dover Publications, 1980), pp. 121, 122.

[18] Ibidem, p. 122.

[19] Ibidem.

[20] Ibidem, p. 114.

[21] R. Hazelett et D. Turner, ed., The Einstein Myth and The Ives Papers, (Old Greenwich, Conn., The Devin-Adain Co., Pub., 1979), p. 290.

[22] Ibidem, p. 278.

[23] Ibidem, p. 279.

[24] Ibidem, p. 280.

[25] Ibidem.

[26] Ibidem.

[27] Ibidem, p. 192.

[28] Ibidem, p. 290.

[29] Ibidem, pp. 286, 294.




D.137 – La Terre ne bouge pas – Partie 1

Par Roch Richer

Plus de 400 ans de séduction dénoncés !

La Bible a toujours dit la vérité.

Adaptation du livre

The Earth is not Moving

de Marshall Hall

PRÉFACE

Ce livre poursuit trois buts.

L’un de ces buts est de présenter un éventail de preuves qui amèneront les lecteurs, à la fin du livre, à savoir que la terre ne bouge pas.

Comme second but, nous voulons démontrer, par une réelle compréhension, comment la théorie qui veut que la terre tourne sur un axe et orbite autour du soleil a triomphé en dépit du manque évident de preuves quelconques pour la soutenir.

Le troisième but est de démontrer qu’en dénonçant ce chef-d’œuvre de séduction, l’on prouvera que les vérités de la Bible ne peuvent pas être vaincues et ne peuvent pas être toujours ignorées.

Vous trouverez les thèmes de ces trois buts sous des rubriques spécifiques. Ils seront également insérés sous d’autres rubriques quand ce sera approprié, surtout pour le thème reliant cette question à la Bible.

Le lecteur attentionné jugera si ces buts ont été atteints.

— Marshall Hall, BS, MA

PREMIÈRE PARTIE

La Bible dit que la Terre ne bouge pas !

« Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! 13Et le soleil s’arrêta… » (Josué 10:12-13).

« …Le monde est ferme et ne chancelle point » (1 Chroniques 16:30).

« …la terre habitable est affermie, tellement qu’elle ne sera point ébranlée » (Psaume 93:1).

« Il étend l’Aquilon sur le vide, et il suspend la terre sur le néant » (Job 26:7).

LA BIBLE DIT QUE LA TERRE NE BOUGE PAS

On a enseigné au monde entier que la Bible se trompe sur ce point de la « science ». Et, bien entendu, il y a de nombreuses personnes, qui aiment et qui prennent la défense de la Bible, et qui tentent de contourner ce problème embarrassant en affirmant que, si Dieu a écrit ces Paroles de cette manière, c’est pour ne pas confondre les lecteurs pendant les siècles où ils croyaient que la Terre était affermie. « Dieu sait bien qu’elle bouge », disent ces gens-là, « mais Il l’a écrit ainsi pour éviter les problèmes… »

Il est malheureux qu’Il n’ait pas prévu le GROS PROBLÈME que cela causerait plus tard, n’est-ce pas ? Mais Dieu a-t-Il une si courte vue ?

On donne également d’autres excuses, parmi lesquelles « La Bible n’est pas un livre de science » fait bonne figure. Malheureusement, cette excuse populaire discrédite tous les miracles des Écritures, quand on y pense. Certains faits saillants des Écritures, comme La naissance virginale et La Résurrection ne s’avèrent pas très « scientifiques », n’est-ce pas ? Or, ils accompagnent le récit de la Création, le partage de la Mer Rouge et la guérison de la belle-mère de Pierre… Qu’en est-il donc ?

Alors soyons vraiment clairs et disons-le immédiatement sans ambages : nous n’avons pas besoin de nous excuser d’affirmer que l’enseignement de la Bible prône une Terre fixe. La Bible enseigne carrément que la Terre ne bouge pas et que soleil en fait le tour, et non vice-versa tel qu’on nous l’a enseigné. Comme l’a écrit un mathématicien :

« …la stabilité de la terre est clairement déclarée d’un bout à l’autre de l’Ancien Testament, tel un fait solide comme l’acier. »[1]

En réalité, non seulement n’y a-t-il aucune raison ici de s’excuser de l’engagement géocentrique[2] que prend la Bible, mais, par ce livre, nous avons pour dessein principal de montrer que les Écritures disent la vérité sur ce sujet (et, par extension, sur tous les sujets !) même si on a enseigné autre chose au monde entier.

En d’autres termes, les sujets qui suivent sont un exposé du mensonge le plus universellement enseigné et cru dans le monde d’aujourd’hui, c’est-à-dire, le mensonge que la « science » a prouvé que la Terre tourne quotidiennement sur un axe et exécute une orbite annuelle autour du soleil. Au revers de cet exposé, vous aurez la réalisation incontournable que la Bible constitue le résumé complet de TOUTE la vérité ; la réalisation que l’homme ne peut anéantir la vérité, qu’importe si chaque université, chaque bibliothèque et pratiquement toute personne un tant soit peu lettrée dans le monde la rejètent et croient aux mensonges.

Le Plan de Dieu est si parfait qu’Il a permis, et même ordonné, que des mensonges submergent Ses vérités au point que ces mensonges se sont répandus dans tous les domaines de la connaissance, du commerce et de la religion.

Ce n’est certes pas arrivé par accident — et fait même partie du Plan de Dieu — si le mythe de l’héliocentrisme[3] a séduit virtuellement le monde entier. Mais que dira le monde, une fois ce mythe dénoncé et exposé tel qu’il est ? Vers où les gens se tourneront-ils pour avoir la vérité, si ce n’est vers la Bible où le Dieu Créateur a consigné la vérité depuis longtemps sur ce sujet et sur tous les autres ?

Ce n’est pas par accident, mais bien dans le Plan parfait de Dieu qu’un exposé sur le mythe de l’héliocentrisme mène immédiatement et sans discontinuer à une dénonciation de la deuxième séduction la plus grande et la plus couronnée de succès que colporte la fausse science, et j’ai nommé l’Evolutionnisme. L’Évolutionnisme est un mythe contre-scientifique ne comportant pas la moindre parcelle de preuve factuelle dans le monde entier pour le soutenir. Il s’agit d’un mensonge de A à Z. Cependant, s’il a servi de merveilleuse arme contre la Bible, ses jours sont toutefois comptés, et son exposition ainsi que sa condamnation sont certaines. Le Dieu de la Vérité règne et Il est sur le point de le prouver !

La dénonciation de l’héliocentrisme en tant que séduction (suivie immédiatement de la dénonciation de la séduction de l’évolution) est l’amorce de l’apocalypse. Babylone tombera à la fin des temps, la Bible nous en fait la promesse (Apocalypse 14:18 et tout le chapitre 18, particulièrement au verset 2). Babylone signifie confusion. Dieu n’est pas l’auteur de la confusion (1 Corinthiens 14:33). C’est Satan. Donc, les séductions de Satan qui engloutissent les croyances du monde, dans tous les domaines, seront dénoncées et exposées à la lumière ; subséquemment et inévitablement, on révélera que la Parole de Dieu, enfin diffusée correctement, est la source première de toute vérité sur n’importe quel sujet.

Cela débute en effeuillant, couche après couche, le chef-d’œuvre de séduction de Satan. Ce chef-d’œuvre, c’est le mensonge que la Terre tourne sur un axe et orbite autour du soleil. Le processus d’effeuillage commence ici en établissant la position de la Bible sur le sujet, enseignant de façon claire et sans compromis que la Terre ne bouge pas. Ensuite, du second sujet jusqu’à la fin, nous verrons un compte-rendu historique de la perversion colossale de l’héliocentrisme et comment celui-ci a remporté autant de succès dans sa conquête et son usurpation de la place de la vérité biblique. Accompagnant tout cela, nous allons aussi examiner une variétés de raisons scientifiques et logiques démontrant pourquoi la Terre ne peut pas bouger et pourquoi la Bible est ainsi vengée et doit être reconnue comme le dépôt divin de toute vérité, tel qu’elle le déclare.

Voici donc une série d’Écritures qui parlent d’une Terre sans mouvement et d’un soleil en mouvement. Ce sont les Paroles du Dieu vivant qui ne peut mentir (Tite 1:2). Il a dit de Sa Parole :

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35).

Vous pouvez gager votre vie là-dessus : c’est vrai !

Or, dès la première page de la Bible, il est clair que la Terre détient la position centrale dans les cieux (comme il est clair qu’il n’y a pas eu de processus d’évolution dans la Création). On nous dit, ici, que le Créateur a formé la Terre trois jours avant que ne soient créés le soleil, la lune et les étoiles. La Terre ne fut pas créée en train de tourner autour du soleil. Celui-ci n’était même pas encore là quand la Terre fut créée ! Lisez-le dans Genèse 1:13-19 :

« Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le troisième jour. 14Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer la nuit d’avec le jour, et qui servent de signes pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; 15Et qui soient pour luminaires dans l’étendue des cieux, afin d’éclairer la terre ; et il fut ainsi. 16Dieu donc fit deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour dominer sur le jour, et le moindre pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. 17Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux pour éclairer la terre, 18Et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. 19Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin ; ce fut le quatrième jour. »

Vous noterez que la Bible dit, au verset 17, que Dieu les mit (Se référant au soleil, à la lune et aux étoiles) dans l’étendue des cieux, etc.. Maintenant, dans notre soi-disant système « solaire », nous n’avons que deux de ces éléments : le soleil et la lune. Nous savons que la lune bouge. Même les héliocentristes disent qu’elle bouge. Lorsque Dieu « la mit », de toute évidence, cela signifie qu’Il l’a mis en mouvement sur le tracé qu’elle suit, et que, s’Il a dit qu’Il « les mit dans l’étendue des cieux… » n’est- il pas aussi évident, grammaticalement parlant, qu’Il n’a pas mis le soleil sans mouvement à un endroit, à l’intention de la Terre, et les autres planètes qui tournent autour (comme on nous l’enseigne à tous et comme l’exige l’héliocentrisme), mais qu’Il a plutôt mis aussi le soleil en mouvement sur son tracé, exactement comme Il a mis la lune en mouvement sur son tracé ? N’oublions pas que Dieu a formé la Terre trois jours avant qu’Il ne forme le soleil, la lune et les étoiles.

Voyons maintenant Josué 10:12-13 :

« Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! 13Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. »

Nous devons admettre qu’il aurait été plutôt trompeur de la part de Josué de dire au soleil d’arrêter sa course si celui-ci était déjà immobile. Il aurait pu tout aussi facilement crier : « Terre, arrête-toi, » si c’est la Terre qui bouge. Ce serait étrangement embrouillant de la part de Dieu, par Son Saint-Esprit de Vérité, d’inspirer des Paroles qui disent clairement quelque chose tout en signifiant le contraire. Il nous affirme ne pas être l’auteur de la confusion et qu’Il ne peut pas mentir. Donc, nous ne voyons pas comment ces Paroles signifieraient autre chose que ce qu’elles disent en réalité.

Et ce qu’elles disent, c’est que le soleil bouge et que Josué lui a dit d’arrêter sa course !

N’oublions pas non plus la part de la lune dans ce verset, au niveau grammatical, s’entend. Il est dit que Josué commanda aussi à la lune de s’arrêter, et elle demeura immobile. Josué commanda aux deux d’un même souffle ! De toute évidence, il acceptait comme un fait établi que la lune à qui il parla était un globe en mouvement, donc, il n’y a aucune raison de croire qu’il n’acceptait pas comme un fait établi le mouvement du soleil quand il lui parla. Il commanda aux deux de stopper leur mouvement, c’est-à-dire, d’arrêter leur course !

Martin Luther et tous les chrétiens vivant au temps de Copernic soutenaient ces versets et s’accordaient à croire que le soleil bouge. Pourquoi l’Église a-t-elle laissé tomber sa position par la suite ? Parce qu’elle croyait que la science avait prouvé le mouvement de la Terre. Mais tel n’était pas le cas, ce que nous examinerons minutieusement dans un chapitre subséquent. Voyons d’autres Écritures. Homme selon le cœur de l’Éternel, David a chanté un psaume de louange qui dit que…

« Tremblez devant lui, vous, toute la terre. Le monde est ferme et ne chancelle point » (1 Chronique 16:30).

Salomon, fils de David rempli de par Dieu du don d’une sagesse surnaturelle, a écrit :

« Le soleil se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau » (Ecclésiaste 1:5).

Le soleil se lève, puis il se couche pour aller rejoindre l’emplacement d’où il se lève à nouveau… Cela ne ressemble-t-il pas à du mouvement, ça ? Il n’y pas d’erreur à savoir ce que dit la Bible. Le soleil, d’après elle, bouge ! Et vous savez ce que le prophète poids-lourd, Ésaïe, représente dans le Livre de Dieu. Lisez ceci :

« Et Ésaïe répondit : Ceci te sera, de la part de l’Éternel, le signe que l’Éternel accomplira la parole qu’il a prononcée : L’ombre avancera-t-elle de dix degrés, ou reculera-t-elle de dix degrés ? 10Et Ézéchias dit : C’est peu de chose que l’ombre avance de dix degrés ; non, mais que l’ombre rétrograde de dix degrés. 11Et Ésaïe, le prophète, cria à l’Éternel, qui fit rétrograder de dix degrés l’ombre, par les degrés qu’elle avait descendus sur le cadran d’Achaz » (2 Rois 20:9-11).

Rien de moins que de faire reculer le cadran ! Mais Ésaïe ne dit pas ce qui est en mouvement, ici. Alors bien des gens peuvent spéculer à tort sur ce verset. C’est sans aucun doute pourquoi Dieu n’a pas hésité à répéter cet incident dans une autre partie des Écritures et à clarifier tout doute quant à ce qui bougea (soit le soleil, soit la Terre) et fit en sorte que l’ombre recule sur les degrés du cadran. Notez-le :

« Et ce signe t’est donné par l’Eternel, pour faire voir que l’Eternel accomplira cette parole qu’il a prononcée ; 8Voici, je m’en vais faire retourner l’ombre des degrés par lesquels elle est descendue au cadran d’Achaz, de dix degrés en arrière avec le soleil ; et le soleil retourna de dix degrés par les degrés par lesquels il était descendu » (Ésaïe 38:7-8).

Clair, n’est-ce pas ? C’est le soleil qui est monté de dix degrés et qui a ensuite reculé de dix degrés. Puis, il a remonté à nouveau les dix degrés. Nous parlons ici d’un véritable miracle ! Tout ça parce qu’Ésaïe « cria à l’Éternel » ! Cela signifierait que Dieu eût à remonter tout le système « solaire », ou, du moins, le soleil et la lune.

Il est étrange que certaines personnes puissent croire et accepter cela, ainsi que tous les autres centaines de miracles de la Bible comme étant vrais et l’expression naturelle de l’amour, la vérité et la puissance de Dieu, mais que d’autres gens pensent qu’il faut être retardé pour croire à de telles choses.

Et il y a ceux qui vont de l’un à l’autre, alors qu’avant de se rendre compte de quelle sorte de vieille huile de fond de canne intellectuelle se constitue l’establishment scientifique, ils pensaient qu’il fallait être absolument idiot pour croire à ces miracles de la Bible. Mais il y a des centaines de millions de gens, partout dans le monde, qui sont prêts à être détrompés, prêts à adopter la vérité de Dieu et prêts à se tourner vers la Bible prouvée, et ce, en un tour de main.

Il y a probablement aussi ceux qui, plus nombreux encore, essaieront de se tenir quelque part au centre, prêts à prendre un bord ou l’autre. Beaucoup de gens croient à ces miracles quand ils sont jeunes et « non-éduqués » pour les rejeter ensuite, quand ils sont plus vieux et plus « sages ». Et, bien sûr, bon nombre grandissent en rejetant la Bible, puis, un beau jour, se retournent et l’adoptent du fond du cœur.

Il est étonnant que ceux qui croient vraiment que la Bible est la pure vérité, toute la vérité, rien que la vérité soient si peu nombreux. Car, tout particulièrement en ce siècle-ci, il s’est érigé un endoctrinement croissant, sophistiqué et répandu partout, pour croire que les personnes éduquées recherchent la « science » afin d’obtenir la vérité, et que seule une petite poignée de fanatiques religieux restent encore collés sur la Bible ou à un concept quelconque de performances miraculeuses de la part de Dieu. Le bombardement de la propagande anti-biblique est incessant partout où l’on va. L’éprouvette et les écoles (qui rejetèrent Dieu et la Bible des programmes d’études, il y a de nombreuses années) ont suivi les chemins du diable. Mais vous savez quoi ? La Vérité est la Vérité, et Dieu, qui a stoppé la course du soleil pour Josué et l’a fait reculer de dix degrés pour Ésaïe, est capable de tout retourner sens dessus-dessous et défaire toutes les œuvres de Satan si rapidement que la tête va nous tourner, où que nous soyons dans le monde !

Lisez le chapitre 18 de l’Apocalypse de Jésus-Christ, si vous voulez voir la rapidité et l’entièreté avec lesquelles Dieu va bouleverser le système mondial fondé sur les séductions de Satan. IL est DIEU et SA PAROLE est SA PAROLE ! Toute l’humanité va finir par comprendre ces deux faits inéluctables et les recevront avec joie ou les rejetteront volontairement. Il n’y a pas d’entre-deux, pas de position sur la ligne blanche du milieu que l’on pourra tenir bien longtemps.

Du fait que SA PAROLE dit avec tant de clarté que c’est le soleil qui se meut et non la Terre, et parce que la presque totalité du monde entier — incluant Ses Saints dans Son Église — a été portée à croire le monde au lieu de Sa Parole en cette matière, DIEU va certainement dénoncer le mensonge de l’héliocentrisme (et du mythe de l’évolution à ses talons) et ainsi détruire la fausse idole de la science moderne de l’homme. Cette dénonciation précédera le coup d’envoi de la Chute de Babylone, alors que toutes les séductions de Satan seront révélées et que tous les peuples de la terre entendront l’Évangile de Jésus-Christ et recevront ou non l’amour de la Vérité.

Voyons un autre verset des Écritures à propos d’une Terre qui ne bouge pas. Dans le livre de Job, nous lisons :

« Il étend le septentrion sur le vide, il suspend la terre sur le néant » (Job 26:7).

Pas d’orbite, pas « d’axe », pas de champ de gravité, rien. Voici maintenant Job qui parle du Dieu tout-puissant qui…

« …parle au soleil, et le soleil ne se lève pas… » (Job 9:7).

Le prophète Habacuc parla du jour remarquable où Josué, grand homme à la foi sans bornes fit appel à Dieu et…

« Le soleil, la lune s’arrêtent dans leur demeure… » (Habacuc 3:11).

Ésaïe a écrit…

« …le soleil s’obscurcira dès son lever… » (Ésaïe 13:10).

Psaume 93:1 :

« L’Éternel règne, il est revêtu de majesté ; l’Éternel est revêtu de force, il en est ceint ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point. »

Psaume 104:19 :

« Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît son coucher. »

Psaume 19:2, 5-7 :

« Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains … 5Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. 6Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. 7Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. »

La Bible enseigne donc que la Terre ne tient sur rien, qu’elle est fixée à un endroit précis et ne peut être ébranlée ou remuée, et que le soleil circule autour sur son propre orbite, chaque jour. Que les gens croient que la Bible est la Parole de Dieu et, par conséquent, LA Vérité, ou bien qu’ils ne croient pas encore que ce soit le cas, à ce moment-ci, n’est pas le point mis en cause, ici. Ce qui est en cause, c’est qu’il n’y a aucun doute quant au fait que la Bible enseigne véritablement que la Terre est une sphère stationnaire, fixe, immuable, sans mouvement et unique autour de laquelle tourne le soleil, à chaque vingt-quatre heures… l’exact opposé de ce que la « science » enseigne au monde entier.

L’un ou l’autre a raison. Il est évident que les deux ne peuvent être vrai ! Et, en plus des Écritures que nous avons vues, il y a, bien sûr, des douzaines d’autres références bibliques disant que le soleil se lève et se couche, monte dans le ciel et descend, etc.. Comme l’a rédigé un écrivain :

« …il est évident que le géocentrisme et la Parole inhérente des Écritures sont étroitement liés. »[4]

Donc, lorsque l’on rassemble tous ces morceaux, n’importe qui peut constater qu’il n’y a place à aucun compromis quant au fait que la Bible enseigne que la Terre est immuable et que le soleil tourne autour. C’est ce qu’elle enseigne ! Mais ce que nous devons maintenant comprendre, c’est qu’il n’y a pas besoin de faire de compromis ! Il existe d’abondantes preuves démontrant que l’héliocentrisme est un mythe anti-scientifique n’ayant pas lui-même la moindre preuve pour soutenir ses affirmations.

Alors, il est plus que temps d’arriver à un règlement de comptes entre ces deux systèmes, une fois pour toutes. La « science » de l’homme contre la science de la Bible ! L’une est la Vérité, l’autre est une supercherie. Le monde croit depuis longtemps que cet affrontement est terminé et que la « science » de l’homme l’a remporté et ne sera jamais défiée. Ce que l’on ne réalise pas, c’est que la « science » de l’homme (et toutes les philosophies humanistes qui en dépendent) peut être anéantie complètement avec un seul boulet bien dirigé sur le mythe de l’héliocentrisme ! L’héliocentrisme est le talon d’Achille de tous les « ismes » du monde empêchant les gens de savoir que la Bible est la Vérité inhérente sur tous les sujets et que toute croyance contredisant cette source est un mensonge.

En d’autres termes, abattons l’héliocentrisme et l’on prouvera que la Bible est absolument ce qu’elle dit être, c’est-à-dire, la Parole infaillible de Dieu ! Et cette réalité se fera de plus en plus évidente à mesure que nous avancerons dans la suite. En effet, une compréhension de base de la position fondamentale qu’occupe l’héliocentrisme en rapport avec la « connaissance » moderne de l’homme aboutira inévitablement à la conclusion que sa dénonciation en tant que supercherie certifiera automatiquement que la Bible est la source de toute Vérité. Pas moyen d’y échapper !

Parmi je ne sais combien d’hommes bien-pensants, le général de Peyster constata la réalité de cette étonnante, mais inéluctable conclusion quelque cent ans auparavant. Le général, également docteur en littérature, physicien et avocat, parla d’une discussion sur la 7e édition d’une conférence du Professeur Schoepffer intitulée La Terre tient ferme. Quelqu’un de l’assistance fit cette remarque :

« Si Schoepffer a raison, cela établit la véracité littérale de la Bible. »[5]

À cette observation, le général enregistra la réplique d’une autre personne présente à la discussion :

« Rem acu tegitisti ! — vulgairement traduit par « vous lui avez enfoncé le dernier clou dans la tête ! »[6]
C’est le même clou et la même tête, et bien davantage ! L’exposition de l’héliocentrisme comme mythe anti-scientifique, canular illogique et gros mensonge épais est une façon sûre et certaine de certifier que la Bible est la source de toute Vérité. Pourriez-vous rêver d’un meilleur but dans la vie ?

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[1] Prof. James Hanson, La Bible et le géocentrisme, Bulletin de la Société Tychonienne, Spring, 1990, Cleveland, Ohio, No 53, p. 13.

[2] Géocentrisme : (Geo, terre) Phénomène naturel par lequel la Terre est au centre de l’Univers et que le Soleil ainsi que tous les autres astres tournent autour d’elle.

[3] Héliocentrisme : (Helios, soleil) Théorie fausse qui avance que la Terre et les planètes de notre système tournent autour du soleil.

[4] Professeur Hanson, Tychonian Bulletin, Sunmer, 1989, p. 21.

[5] The Earth Stands Fast (La Terre tient ferme), conférence livrée par le Professeur C. Schoepffer, septième édition, publiée à Berlin, en 1868. Traduite et éditée par le Général J. Watts de Peyster, avec ajout de notes et de suppléments de Frank Allaben, historiographe et scientiste. (New York : Charles H. Ludwig, imprimeur, 1900), p. 32.

[6] Ibidem, Remarques d’Introduction.




D.136 – Le Premier Mensonge : une âme « immortelle » !

 

Par Roch Richer

 

AVERTISSEMENT FRATERNEL

Lorsqu’on aborde une question aussi délicate qu’une doctrine de fond du christianisme, il est toujours possible que le langage adopté paraisse méprisant, voire haineux, aux yeux du lecteur, spécialement si le dit lecteur est un défenseur de la doctrine enseignée, soit en tant que pasteur ou docteur en théologie. Qu’il soit bien entendu dans l’esprit de ceux à qui je m’adresse, que je ne vise nullement, dans certains passages sarcastiques, parfois teintés d’humour, à blesser ceux qui recherchent sincèrement la vérité, mais qui croient à la doctrine que je veux démontrer fausse et non biblique. Je sais qu’une bonne proportion des chrétiens ne sont pas au courant que la doctrine est fausse et ne tient pas la route bibliquement. À ceux-là, mes accusations ne s’adressent pas. Elles sont plutôt dirigées essentiellement vers ceux qui, en toute connaissance de cause, savent que la doctrine est fausse et s’attachent à la répandre dans le monde chrétien afin de maintenir les enfants de Dieu dans l’ignorance. Ils visent plusieurs buts. Ils sont ce que Paul a appelé les « loups ravisseurs », les ministres « revêtus d’un habit de brebis » et « déguisés en anges de lumière », servant leur père et maître, Satan, afin d’établir le plan de celui-ci sur terre pour perdre les vraies brebis.

« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d’elle : ils seront comme des lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu d’elle. 26Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes choses saintes ; ils n’ont point mis de différence entre la chose sainte et la profane ; ils n’ont point donné à connaître la différence qu’il y a entre la chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et j’ai été profané au milieu d’eux. 27Ses principaux ont été au milieu d’elle comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour détruire les âmes, pour s’adonner au gain déshonnête. 28Ses prophètes aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel ; et cependant l’Éternel n’avait point parlé » (Ézéchiel 22:25-28).

Alors, à tous mes lecteurs, vous connaissez votre cœur, vous savez quelle attitude vous anime. Ne vous sentez pas visés par la dénonciation de cette fausse doctrine. Mais à ceux qui savent de quoi il retourne et qui persistent à enseigner le mensonge pour un gain déshonnête, vos protestations et vos récriminations, vos haut-cris et vos levées de bouclier ne changeront rien à la vérité. La doctrine de l’âme mortelle n’est pas nouvelle et je ne suis pas le seul à le démontrer. Cependant, il est de mon devoir de vous en faire part, en conscience devant Dieu.

Quel a été, selon vous, le premier mensonge à avoir été perpétré à l’endroit de la race humaine ? Petit indice : Satan en a été l’auteur. D’ailleurs, il est le père du mensonge, d’après ce qu’en a dit le Seigneur Jésus. Et nous pensons qu’Il savait de quoi Il parlait, n’est-ce pas ?

« Le père dont vous êtes issus [au niveau spirituel] c’est le démon, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité, car la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Satan s’est toujours affairé à présenter les choses sous un angle biaisé, afin de détourner les hommes de la vérité sans qu’ils s’en rendent vraiment compte. Depuis six mille ans, ses mensonges se sont élaborés pour devenir, avec le temps, des doctrines de fonds dans les églises institutionnalisées. Pour ce faire, Satan a malicieusement tordu les versets de la Bible, d’une manière si subtile, en fait, que, si l’on n’y fait pas attention et si l’on n’étudie pas la Parole de Dieu en profondeur, il est facile de s’y laisser prendre. C’est ce que vivent une grande majorité de chrétiens, par ailleurs fort bien intentionnés et zélés pour le Seigneur, mais trompés dans ce qu’il leur faut croire de la saine doctrine de Dieu.

Ainsi donc, c’est dans la Genèse, bien sûr, que vous retrouverez le premier mensonge. « Or le serpent était le plus fin [rusé, hypocrite] de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu a dit, vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ? 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous ne le toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour que vous en mangerez, vos yeux seront ouverts, et vous serez comme des dieux, sachant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5).

« Vous ne mourrez pas, voyons, vous avez la vie éternelle en vous ! Autrement dit, vous avez une âme immortelle, car — je vais vous dire un petit secret — en réalité, vous allez devenir des dieux ! » Et voilà pour le premier mensonge. Il est même si chargé qu’il a pu donner naissance à plusieurs religions encore actuelles et il est au fond des rituels et des illuminations des sociétés secrètes jusqu’à nos jours.

Combien de religions dites chrétiennes, qu’elles s’appellent catholiques, protestantes orthodoxes, protestantes évangéliques, charismatiques, pentecôtistes ou autres, professent l’existence d’une âme immortelle qui se détache du corps à la mort et, soit qu’elle monte au ciel, dans la béatitude, ou bien descende en enfer pour y souffrir les atrocités sadiques que l’on dit provenir d’un Dieu d’amour ?

Dieu avait pourtant assuré Adam et Ève, « quant à l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car dès le jour que tu en mangeras, tu mourras de mort » (Genèse 2:17). Assez précis, merci ! Dieu est très spécifique, ici. Quand Il dit à l’homme « tu mourras de mort, » Il n’est pas en train d’insinuer que c’est son corps qui va mourir et que son âme, espèce d’entité spirituelle autonome, va s’envoler vers les cieux ou vers l’enfer ! Si cela avait été le cas, laissez-moi vous dire que Dieu l’aurait clairement expliqué, car Il savait déjà que Satan essaierait dès le départ de remettre Sa Parole en question. La version David Martin est très précise, ici, car « mourir de mort » confirme l’absence de vie !

Remarquez les premiers mots de Satan à l’humanité : « Quoi ! Dieu a dit, vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ? » Satan sème intentionnellement le doute avec une formule détournée, depuis lors éprouvée, et qui a toujours très bien fonctionné avec les hommes. Il a simplement posé une question, se montrant tout étonné que Dieu Se soit permis un tel écart de conduite envers les êtres humains qu’Il venait de créer. « Dieu a fait cela ? Eh bien, vous me surprenez ! Ce n’est pas ce qu’Il m’a dit, à moi. Et, je vous l’apprends sans doute, mais mon nom est Lucifer, c’est-à-dire, “Porteur de lumière”. Alors, laissez-moi vous apporter un peu de lumière sur cette affaire. » Et Satan de se frotter les mains d’aise en voyant que la femme, Ève, marche à plein dans son mensonge. Et toute sa descendance a emboîté le pas. Des moutons de Panurge, vous dis-je !

Croyez-vous encore Satan ou pensez-vous que c’est Dieu qui a raison, quand Il dit : « Lui [notre Seigneur Jésus-Christ] qui seul possède l’immortalité, et qui habite une lumière inaccessible, lequel nul des hommes n’a vu, et ne peut voir ; et auquel soit l’honneur et la force éternelle, Amen » (1 Timothée 6:16).

Au moment où le Christ marchait sur la terre, Il a affirmé que « personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Eh bien, voyons ! Et Abel ? Et Noé ? Et Isaac ? Et Jacob ? Non ? Même pas Abraham, qui est pourtant le père des croyants ? Mes amis, comment voulez-vous interpréter autrement une Parole aussi claire que celle-ci provenant de notre Seigneur ? S’il y a quelqu’un qui ne parle jamais à tort et à travers, c’est bien le Seigneur Jésus-Christ ! Et Sa parole que voilà ne laisse aucun doute. De plus, elle confirme toute la Parole, partout dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments où vous ne trouverez aucun verset qui contredira cette affirmation péremptoire.

L’Église catholique prêche que le verset de Jean 3:13 ne s’appliquait que jusqu’à l’Ascension de Jésus au ciel, ce qui, d’après elle, ouvrait la porte à tous Ses serviteurs pour qu’ils puissent tous monter au ciel. Pas étonnant que le Magistère catholique ne cite jamais les paroles de l’apôtre Pierre, prononcées 10 jours APRÈS l’Ascension de Jésus : « Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour … Car David n’est pas monté aux cieux… » (Actes 2:29, 34). Sans aucun doute un petit blanc de mémoire…! Si ce genre de personnes a pu tomber dans le panneau de Satan et interpréter plusieurs Écritures pour qu’elles aillent dans le sens de leur vision personnelle du Plan de Salut de Dieu, raison de plus pour vérifier minutieusement leurs assertions. Et c’est ce que nous nous proposons de faire avec vous dans cet article, car…

l’âme de l’homme est mortelle !

Oui, messieurs-dames ! Et ne croyez pas que cela n’a pas beaucoup d’importance, parce qu’il s’agit d’une pièce maîtresse de la saine doctrine de la Bible. Plusieurs autres vérités demeurent inaccessibles si l’on ne comprend pas d’abord celle-ci qui est fondamentale.

Partons, en premier lieu, du principe que la Bible s’interprète ELLE-MÊME : « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. 21Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). La Bible répond donc elle-même aux questions qu’elle nous amène à nous poser. Ne laissons pas les hommes interpréter, par le seul moyen de leur esprit humain, les choses de Dieu qui se discernent spirituellement (1 Corinthiens 2:11-14).

Commençons par un verset qui ne porte pas du tout à confusion, même si certaines gens, tout embarrassées par sa franchise, essaient d’en altérer le sens : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18:4). Et Dieu, pour être certain que l’homme sache bien qu’Il est sérieux, répète au verset 20 : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. » Il s’agit de l’être humain dans son entier ! Quand la vie cesse, le corps entier meurt et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

Mais pourquoi mourra-t-elle ? Parce que « le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Qu’est-ce que la mort ? C’est l’absence de vie ! Voilà pourquoi la récompense des chrétiens, c’est la vie ! Et éternelle, en plus ! Ce verset est d’une simplicité tellement remarquable que la plupart des théologiens sont incapables d’en accepter l’absence de controverse. Ils disent plutôt que la mort, dans ce cas-ci, c’est une vie éternelle dans un lieu infernal. Pourquoi cette contradiction évidente et cette mauvaise foi flagrante ?

« Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui » (Romains 8:9). Prenez en sérieuse considération qu’une bonne partie des « théologiens » qui sèment la zizanie dans la compréhension des Écritures sont des athées ! Comment pourraient-ils, alors, être inspirés par le Saint-Esprit ? Dieu a écrit Sa Parole pour que la plus simple de ses brebis puisse la comprendre, mais avec Son Esprit ! Si Dieu dit que le salaire du péché, c’est la mort, ce n’est donc pas la vie ! La vie est un don !

Poussons notre enquête plus loin et regardons tout d’abord ce qui compose l’être humain. L’apôtre Paul a dit ceci : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5:23). Voilà un excellent point de départ, provenant d’un homme fiable et inspiré par Dieu. Notez le moment précis auquel ce verset fait référence : « …l’avènement de notre Seigneur » ! C’est au moment exact de Son avènement que l’esprit, l’âme et le corps — l’homme entier —seront ressuscités irrépréhensibles, incorruptibles, comme Paul l’explique si bien dans 1 Corinthiens 15:35-36 : « Mais quelqu’un dira : comment ressuscitent les morts, et en quel corps viendront-ils ? 36O fou ! ce que tu sèmes n’est point vivifié, s’il ne meurt. » Lisez également les versets 38 à 55.

Paul s’adressait aux Élus de la 1ère Résurrection. Ce sont eux qui, à l’avènement de Jésus-Christ, auront été conservés irrépréhensibles. L’esprit, rempli du Saint-Esprit, le corps, devenu glorieux comme celui de Christ, et l’âme, la vie du corps, rendus immortels. Donc, l’être humain dans son ensemble deviendra immortel et aura un corps glorieux rempli du Saint-Esprit. Voyons maintenant les trois composantes de l’homme.

Le corps

Le corps est relativement facile à identifier. Il s’agit de la masse physique de chair, de muscles et d’os qui nous sert d’habitacle. Pierre, comme l’apôtre Paul, l’appelle une tente : « Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, 14Sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître » (2 Pierre 1:13-14). « Car nous savons que si notre habitation terrestre de cette tente est détruite … Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons étant chargés ; vu que nous désirons, non pas d’être dépouillés, mais d’être revêtus ; afin que ce qui est mortel, soit absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:1, 4). Le corps est donc un véhicule matériel temporaire qui serait inerte comme une pierre sans l’étincelle de vie que Dieu y a mis. Et sans la vie, il se décompose et retourne à la poussière. « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris : car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Cette étincelle de vie qui anime le corps de l’homme, comment Dieu l’appelle-t-Il ? L’âme ! Nous allons l’élaborer plus loin.

L’esprit

Regardons ce qu’il en est de l’esprit de l’homme. C’est d’abord ce qui différencie l’homme de l’animal. S’ils sont tous les deux des âmes, l’homme a toutefois un esprit pour lui permettre de penser, de planifier, de jongler avec les idées abstraites, d’inventer, d’aimer, de haïr, etc., à la différence de l’animal qui n’est doté que d’un instinct. Il ne faut pas croire, toutefois, que l’instinct remplace l’esprit chez l’animal, car l’homme aussi est doué d’instinct. Avoir faim, avoir soif, crier quand on se blesse, échapper un objet brûlant, se reproduire, se protéger quand on est attaqué, etc., ce sont tous là des instincts, et cela n’a rien à voir avec l’esprit.

Dieu a formé un esprit en l’homme pour qu’Il puisse éventuellement communiquer avec Sa créature par Son propre Esprit. Toutefois, cet esprit seul est insuffisant à l’homme pour lui permettre de comprendre les Paroles de Dieu.

« Car qui est-ce des hommes qui sache les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi nul n’a connu les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. 12Or nous avons reçu non point l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui est de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; 13Lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne, mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:11-14).

Il faut que l’homme reçoive l’Esprit de Dieu pour comprendre tout ce qui touche son salut. Voilà pourquoi, Satan ayant encombré l’humanité de diverses doctrines tordues, les hommes, avec leur seul esprit, n’arrivent pas à discerner la fausseté d’avec les doctrines bibliques véritables « parce [celles-ci] se discernent spirituellement. »

Dieu a installé l’esprit en l’homme : « Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui » (Zacharie 12:1). L’esprit accompagne le souffle de Dieu : « Tant qu’un souffle me restera, tant que l’esprit de Dieu sera dans mes narines » (Job 27:3). L’esprit est le siège de ses pensées, de son intelligence : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). L’esprit n’est pas la vie, mais il accompagne la vie que Dieu insuffle par l’oxygène qu’Il fait pénétrer dans l’âme : « C’est l’Esprit de Dieu qui m’a fait ; c’est le souffle du Tout-Puissant qui m’a donné la vie » (Job 33:4).

L’esprit est ce qui rend l’homme intelligent et éventuellement apte à avoir une relation et une communication avec son Créateur. C’est l’esprit de l’homme qui le distingue bibliquement de l’animal et qui explique sa création à l’image de Dieu.

Alors, si nous prenons le verset décrivant la création de l’homme : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7), nous constatons que Dieu a mis de l’oxygène dans les narines de l’homme pour qu’il respire, déclenchant le processus de vie, a formé l’esprit en l’homme et en a fait une âme vivante, possédant un corps et un esprit. Il devient évident que l’homme est l’ensemble de cet esprit et du corps pour former un être complet et vivant. Et, chez l’animal, l’âme est l’amalgame de son corps et de son instinct, mais sans esprit.

Lorsque l’âme meurt, c’est que son corps perd le souffle de vie et que l’esprit de l’être humain retourne à Dieu, comme le dit l’Ecclésiaste, au chapitre 12, verset 9 : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. » Nous comprenons donc que l’esprit est le reflet de l’intelligence de Dieu qu’Il a mis en l’homme. Cet esprit Lui revient lorsque meurt l’homme.

Pour nous résumer, l’esprit est un élément spirituel que Dieu a formé en nous pour nous donner l’intelligence de pouvoir communiquer avec notre Créateur. Il ne faut pas associer l’esprit dans l’homme à l’instinct dans l’animal. Tout animal a des instincts, et l’homme aussi. L’esprit rend l’homme intelligent, à l’encontre de l’animal qui ne l’a pas. Une autre preuve que nous ne descendons pas du singe…

L’âme

Maintenant, je vous pose la question : qu’est-ce que l’âme ? Comment Dieu la décrit-Il ? Voici très simplement ce que Dieu dit : « Seulement garde-toi de manger le sang ; car le sang c’est l’âme, et tu ne mangeras point l’âme avec la chair » (Deutéronome 12:23). Donc, en termes clairs, l’âme, c’est le sang des êtres vivants. De toute évidence, ici, Dieu dit que les animaux ont une âme : leur sang. Soyons encore plus spécifiques.

« Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme [de l’homme] que le sang [de l’animal] fait l’expiation. 12C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne parmi vous, ne mangera pas de sang. 13Et si quelqu’un des enfants d’Israël, ou des étrangers séjournant parmi eux, prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en répandra le sang, et le couvrira de poussière ; 14Car, quant à l’âme de toute chair, c’est son sang ; il lui tient lieu d’âme. C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Vous ne mangerez le sang d’aucune chair ; car l’âme de toute chair est son sang ; quiconque en mangera, sera retranché » (Lévitique 17:11-14).

« Toutefois vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est-à-dire, son sang » (Genèse 9:4).

Nous pouvons mieux comprendre que le sang des sacrifices d’animaux préfigurait le sang du sacrifice suprême de Jésus-Christ. Quand Il a répandu Son sang, c’est Son âme qu’Il a livrée pour nos péchés ! Ce fait éclaire davantage le sacrifice de notre Seigneur et Sauveur. « Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22). Dans ses nombreuses prophéties concernant la venue du Messie, Ésaïe fut parfaitement inspiré de parler de l’âme du Christ comme étant l’objet de Son sacrifice : « Toutefois l’Eternel l’ayant voulu froisser, l’a mis en langueur. Après qu’il aura mis son âme en oblation pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours et le bon plaisir de l’Eternel prospérera en sa main … C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs » (Ésaïe 53:10, 12).

Et voilà pourquoi Dieu a accordé une si grande importance au sang versé, car le sang, c’est l’âme. Ces versets sont d’une telle précision et disent si clairement que l’âme est le sang de toute chair — ce qui inclut naturellement l’être humain — que vous ne verrez jamais un seul théologien, se faisant apologiste de l’âme immortelle, citer ces Paroles dans un de ses ouvrages. Ainsi donc, l’âme fait partie intégrante de l’homme par le sang qui coule dans ses veines. Le sang est un de ses composants homogènes indissociables. « Et certes je redemanderai votre sang, le sang de vos âmes [votre être vivant], je le redemanderai de la main de toutes les bêtes, et de la main de l’homme, même de la main de chacun de ses frères je redemanderai l’âme de l’homme » (Genèse 9:5). Le sang, c’est la vie !

Donc, en créant l’être humain, il est dit que Dieu « avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7). Le mot hébreu, ici, est nephesh, que l’on traduit par « âme ». En plus d’être traduit 428 fois par « âme », dans l’Ancien Testament, nephesh est aussi traduit comme suit : vie (119 fois), personne (29 fois), et créature (19 fois). « Il n’y a rien, dans les mots traduits par “âme” ou dans leur usage dans la Bible qui implique, même de loin, une entité consciente qui survive au corps après la mort ou qui lui attribue l’immortalité. Nephesh n’est pas une partie de la personne ; c’est la personne ! » [Dictionnaire biblique de Seigfried H. Horn, ph.d., p. 1061].

Ce qui anime l’homme, c’est la vie dans son sang qui circule dans son corps. Son esprit lui procure l’intelligence et non la vie physique. Sinon, pour se maintenir en vie, les animaux auraient aussi besoin d’un esprit. Voilà pourquoi l’âme, ou la vie du corps, est dans le sang, comme nous l’avons vu, car c’est le véhicule principal, créé par Dieu, par lequel le corps reçoit les trois principaux éléments qui soutiennent sa vie : l’oxygène qui sert à régénérer le sang, l’eau et la nourriture qui alimentent le corps par le sang. Enlevons le sang du corps humain, ou de tout animal, et la vie cesse. Donc, la vie est dans le sang qui devient, d’une certaine manière, l’âme du corps. Donc, dans notre existence physique temporaire, l’âme et le corps sont liés de façon indissoluble et ne peuvent pas fonctionner séparément. Donc, si l’âme et le corps sont inséparables, il est impossible que le corps meurt et que l’âme puisse continuer à vivre seule !

Les animaux sont des âmes aussi. Dans Genèse 9:10, le même mot nephesh est employé pour les décrire : « Et avec tous les êtres vivants [nephesh] qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre. » Allez-vous me dire que les animaux possèdent des âmes immortelles qui hériteront du Royaume de Dieu ? L’âme des animaux, c’est leur sang. C’est la vie qui coule dans leurs veines, comme dans celles de l’homme. Étudions un passage très révélateur à cet effet :

« Et il leur dit cette parabole : Les champs d’un homme riche avaient rapporté en abondance : 17Et il pensait en lui-même, disant : que ferai-je, car je n’ai point où je puisse assembler mes fruits ? 18Puis il dit : voici ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y assemblerai tous mes revenus et mes biens ; 19Puis je dirai à mon âme [il se parle à lui-même] : mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d’années, repose-toi, mange, bois, et fais grande chère. 20Mais Dieu lui dit : insensé, en cette même nuit ton âme te sera redemandée [tu vas perdre la vie, tu vas mourir] ; et les choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? 21Il en est ainsi de celui qui fait de grands amas de biens pour soi-même, et qui n’est pas riche en Dieu. 22Alors il dit à ses Disciples : à cause de cela je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. 23La vie est plus que la nourriture, et le corps est plus que le vêtement » (Luc 12:16-23).

Si nous nous mettons dans la perspective d’une âme « immortelle », sorte d’entité consciente et séparée du corps, mais qui doit vivre dans le corps jusqu’à la mort de celui-ci, cette parabole n’a plus beaucoup de sens, ou alors, c’est le riche commerçant qui en a raté un bout. Comment peut-on dire à son « entité séparée et immortelle » de se reposer, de manger, de boire et de faire grande chère ? Jésus sais fort bien, Lui, ce qu’est l’âme, puisqu’Il a dit, dans l’Ancien Testament, qu’il s’agissait du sang et, par extension, de la vie ! Si nous perdons la vie, nous perdons notre âme. « Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez… La vie est plus que la nourriture… » Nous avons vu que l’âme est le sang des êtres vivants. Et vous savez comme moi qu’un être blessé qui arrive au bout de son sang meurt ! Il perd la vie et son « âme [lui] est redemandée » par Dieu, c’est-à-dire qu’elle retourne d’où elle est venue : la poussière. L’esprit, lui, retourne aussi d’où il est venu : de Dieu.

De certains livres de la Bible que nous avons classés comme « poétiques » émanent un peu des pensées de Dieu. Et c’est en eux que nous retrouvons les réponses à certaines questions spirituelles que nous nous posons quant aux intentions de Dieu et Sa manière de fonctionner à notre égard. Pour le sujet qui nous préoccupe ici — l’âme de l’homme — nous voyons plusieurs versets qui nous révèlent ce qu’est cette âme. Nous y aurons donc recours pour expliquer notre propos.

Voyons ce que Job et le roi David écrivirent concernant l’âme. Certains d’entre vous serez peut-être fort étonnés de constater la clarté des Écritures sur ce sujet, clarté qui vous a probablement échappé jusqu’ici. Tout d’abord, Job nous parle de la fosse, que nous appelons la tombe, pour nous indiquer l’endroit où va l’âme à la mort.

« Ainsi il garantit son âme de la fosse, et sa vie, de l’épée … Ainsi il garantit son âme de la fosse, et sa vie, de l’épée … Pour retirer son âme de la fosse, afin qu’elle soit éclairée de la lumière des vivants » (Job 33:18, 22, 30). Incidemment, Élihu, le compagnon de Job qui parle, ici, fait référence à sa résurrection. Car, au verset 24, il déclare : « Alors il aura pitié de lui, et il dira: Garantis-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé la propitiation [le sacrifice de Jésus]. » Dans la version d’Ostervald, il est écrit : « Alors Dieu prend pitié de lui, et dit : « Rachète-le; qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé une rançon ! »

« Leur personne mourra étant encore dans sa vigueur ; et leur vie finira parmi ceux qui se prostituent à la paillardise » (Job 36:14, Version Martin). Remarquez, ici, un fait très intéressant. Prise également des mêmes Textes Reçus, la version d’Ostervald rend ainsi ce passage de Job : « Leur âme meurt en sa jeunesse, et leur vie s’éteint comme celle des débauchés. » « Âme » et « personne » traduisent le même mot, nephesh, et sont donc synonymes. N’oubliez pas que nephesh peut se traduire par « âme », « vie » ou « personne » dans les Écritures.

David était un homme selon le cœur de Dieu et il possédait Son Esprit en lui. Il a parlé de l’âme à de nombreuses reprises et, comme vous allez le constater, il ne sembla pas comprendre cette entité de la même façon que les théologiens de tous les âges qui ont prêché une âme immortelle. En prêtant sa plume à Jésus-Christ, il a dit :

« Car tu n’abandonneras point mon âme au sépulcre, et tu ne permettras point que ton bien-aimé sente la corruption » (Psaume 16:10 ; cf. Actes 2:27, 31). Le sépulcre est la tombe. Pour David, l’âme ne va pas au ciel ou en enfer, elle va dans la tombe.

« Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance du sépulcre, quand il me prendra à soi » (Psaume 49:16). C’est ce que le sacrifice de Jésus a fait. Et le Christ tirera l’âme de David de sa tombe, à la Résurrection.

« Puisque tu as délivré mon âme de la mort, ne garderais-tu pas mes pieds de broncher, afin que je marche devant Dieu en la lumière des vivants ? » (Psaume 56:14). David est encore plus spécifique, ici ; il savait que l’âme peut mourir !

« C’est lui qui a remis notre âme en vie, et qui n’a point permis que nos pieds bronchassent » (Psaume 66:9). Comment peut-on remettre en vie quelque chose qui est « immortel » ? Je vous pose la question ! Il parle de la résurrection, ici, quand les âmes seront remises en vie !

« Qui avait dressé le chemin à sa colère, et n’avait point retiré leur âme de la mort ; et qui avait livré leur bétail à la mortalité » (Psaume 78:50). Dans ce chapitre, David écrit un résumé des plaies d’Égypte lancées par Dieu et décrit Sa colère que le peuple n’a pas su reconnaître. Et, dans ce verset-ci, il démontre que Dieu possède le droit et le pouvoir de faire mourir l’âme de tout un chacun (car Il l’a faite en conséquence).

« Car ta bonté est grande envers moi, et tu as retiré mon âme d’un sépulcre profond » (Psaume 86:13). Le langage est poétique, mais parle d’une réalité tangible : la Résurrection.

« Qui est l’homme qui vivra, et ne verra point la mort, et qui garantira son âme de la main du sépulcre ? » (Psaume 89:49). Si l’âme était immortelle, David ne se poserait pas ce genre de question.

« Si l’Eternel ne m’eût été en secours, mon âme eût été dans peu [de temps] logée dans le lieu du silence … Quand j’avais beaucoup de pensées au-dedans de moi, tes consolations ont récréé mon âme » (Psaume 94:17, 19). David connaissait très bien le sort réservé à l’âme après la mort et les encouragements de la part de Dieu lui donnaient comme une prescience de la résurrection.

Parlant de l’état de l’âme dans la tombe, voici ce qu’en a dit l’Ecclésiaste : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien ; il n’y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. 6Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri … 10Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:5-6, 10). Qui va au Sépulcre ? L’âme, dit David.

« Les morts, et tous ceux qui descendent où l’on ne dit plus mot, ne loueront point l’Eternel » (Psaume 115:17), dit encore David en développant le concept divin. Il n’y a donc aucun saint au ciel qui joue de la harpe en chantant des Alléluias. « Son esprit sort, et l’homme retourne en sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:4), ajoute-t-il en parfaite continuité avec tous les autres Psaumes.

« Mon âme, retourne en ton repos ; car l’Eternel t’a fait du bien. 8Parce que tu as mis à couvert mon âme de la mort, mes yeux de pleurs, et mes pieds de chute » (Psaume 116:7-8). Toujours l’âme menacée de mourir. Le concept de son « immortalité » est visiblement étrangère aux propos de David.

« Mon âme est attachée à la poudre [poussière] ; fais-moi revivre selon ta parole » (Psaume 119:25). C’est exactement ce que Dieu dit à Adam, dans Genèse 2:7 : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre » avant de lui marquer son sort, lors de sa mort : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes en la terre, car tu en as été pris ; parce que tu es poudre, tu retourneras aussi en poudre » (Genèse 3:19). Or, David n’est nullement confus en assimilant l’être humain à l’âme qui retournera d’où elle a été tirée, afin de connaître la mort. Il répète ce que Dieu a dit au premier homme. Mais il sait aussi que Dieu peut la faire « revivre selon [sa] parole » !

Salomon aussi a parlé de l’âme et de son sort. Voyons plutôt.

« On ne méprise point un larron, s’il dérobe pour remplir son âme, quand il a faim … Mais celui qui commet adultère avec une femme, est dépourvu de sens ; et celui qui le fera, sera le destructeur de son âme » (Proverbe 6:30, 32). Salomon fut l’homme le plus sage sur terre, hormis Jésus, et devait comprendre plus que tout autre ce qu’est l’âme. Peut-on remplir de nourriture une âme « immortelle » parce qu’elle a faim ? Et comment peut-on être le destructeur de son âme « immortelle » indestructible ?

« Tu le frapperas avec la verge, mais tu délivreras son âme du sépulcre » (Proverbe 23:14) dit Salomon, comme son père David. Toujours pas d’âme « immortelle » au tableau.

Le sort des méchants

Quelle est donc le sort de l’âme du méchant, si son âme n’est pas immortelle ? Voyons ce qu’Ésaïe, Abdias et Malachie en on dit :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils ne délivreront point leur âme de la puissance de la flamme » (Ésaïe 47:14). Il ne s’agit pas d’un feu qui va les brûler éternellement, ici, car l’âme peut mourir et être détruite. Soyons plus spécifiques encore.

Abdias, en parlant des nations qui adoreront la bête et le faux prophète, au temps de la fin, a dit ceci : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. 16Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront [de la coupe de la colère de Dieu], elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été » (Abdias 15-16). Leur existence cessera. Pas d’âme immortelle !

Et Malachie, parlant du même jour de la colère de l’Éternel, dit aux élus : « Et vous foulerez les méchants ; car ils seront comme de la cendre sous les plantes de vos pieds, au jour que je ferai mon oeuvre, a dit l’Eternel des armées » (Malachie 4:3). Il s’agit ici de la troisième Résurrection, celle qui est réservée aux incorrigibles qui auront commis le péché que Dieu ne peut pardonner : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui n’est point à la mort [la seconde mort], il priera pour lui, et Dieu lui donnera la vie ; savoir à ceux qui ne pèchent point à la mort. Il y a un péché à la mort ; je ne te dis point de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16). (Pour plus d’information, voyez notre document sur le Péché Impardonnable.)

Alors, il vaut mieux suivre la recommandation que Dieu nous faite : « Inclinez votre oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, savoir les gratuités immuables promises à David » (Ésaïe 55:3). Cette recommandation, Jésus la formulera à nouveau durant Son ministère terrestre : « Et ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui ne peuvent point tuer l’âme ; mais plutôt craignez celui qui peut perdre et l’âme et le corps en les jetant dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Ce sont ceux qui se font corrompre l’esprit à un tel point qu’ils rejettent Dieu qui Se voit ainsi obligé de les éliminer, car Il ne peut rien faire avec eux.

La série de versets que nous venons de voir n’est jamais citée dans les bouquins qui parlent de l’âme soi-disant « immortelle ». Et nous comprenons pourquoi : ils sont par trop embarrassants et trop clairs en contredisant carrément les présomptions de leurs auteurs. Voilà pourquoi ils ne s’en tiennent qu’à des versets qui, l’imagination aidant, peuvent sembler corroborer leurs dires. Mais en lisant d’abord ces versets qui ne laissent planer aucun doute, nous pouvons ensuite étudier sous leur angle véritable les autres versets utilisés par ces théologiens. Ils prennent alors une autre dimension et deviennent clairs et précis.

Donc, quand Dieu dit : « L’âme qui pèche est celle qui mourra, » il est parfaitement clair que cela veut dire que l’âme qui commettra un péché mourra, cessera de vivre, deviendra comme de la cendre sous les pieds ! À moins, bien entendu, qu’elle accepte le sacrifice de Celui qui a fait mourir Son âme pour nous, Jésus-Christ, notre Sauveur, et Il tirera notre âme de la tombe, du sépulcre, à la Résurrection des âmes qui sont mortes une première fois, tel que réservé à tous les hommes/âmes (Hébreux 9:27).

Dans cette perspective, révisons certains passages sur lesquels se rabattent nombre de gens pour essayer de prouver que l’âme est une entité spirituelle autonome emprisonnée dans un corps de chair méprisable jusqu’à ce que la mort la délivre enfin et qu’elle aille rejoindre le ciel, alors que Dieu a dit que c’était inaccessible à l’homme (1 Timothée 6:16).

Les âmes qui crient

Un des passages qu’utilisent les théologiens pour faire la preuve de l’immortalité de l’âme est celui-ci :

« Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. 10Et elles criaient à haute voix, disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang de ceux qui habitent sur la terre ? 11Et il leur fut donné à chacun des robes blanches, et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet » (Apocalypse 6:9-11).

Se basant sur leur lecture superficielle et biaisée par leurs préjugés, ils croient que ces âmes sont immortelles, au ciel et qu’elles attendent que les derniers martyrs viennent les rejoindre afin de retourner dans leur corps, sur terre, lors de la 1ière Résurrection. Or, dès le début de Sa Parole, Dieu avait déjà jeté de la lumière sur ces versets. Lisez ceci :

« Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère [Abel] crie de la terre à moi » (Genèse 4:10).

« La voix du sang » ! Du sang qui crie ? Mais oui ! Et c’est tout à fait logique ! Nous avons vu que le sang, c’est l’âme de toute chair. Il est donc évident que les cris d’Abel faisaient partie de ceux des âmes nichées sous l’autel de Dieu et que l’apôtre Jean a vues en esprit. Pour le besoin de cette vision de Jean, Jésus fait crier ces martyrs qui sont morts en ayant hâte de ressusciter et en demandant à leur Sauveur de leur faire promptement justice.

Le but de Jésus n’est pas de les « protéger dans les nuages pendant sept ans ». Quant à cela, ils sont aussi bien protégés dans leur tombe ! Le but de Jésus est de nous annoncer le dernier martyr d’une Église devenue tiède et qui se devra de redevenir CHAUDE ! Ce martyr implique l’Église de Laodicée des temps de la fin, dernière étape de l’Église avant la 1ière Résurrection. Et que dire de nos chers pré-tribulationistes qui prêchent qu’après les messages aux Églises (Apocalypse 2 & 3), l’Église n’est plus mentionnée une seule fois avant le retour de Christ ? Qui sont ces âmes sous l’autel et ceux qui portent des robes blanches, au chapitre 7 ? Des athées, peut-être ?

Pour bien le comprendre, il y a deux points fort importants à considérer en lisant ce passage de l’Apocalypse. D’abord, Jean a eu une vision que Jésus lui a montrée par une succession de symboles. Étudiez Apocalypse 1:1 où Jésus dit qu’Il « les a fait connaître » à Jean. Le mot original traduit par connaître veut dire « montrer par des signes » ou « signifier par des symboles ». Dieu utilise ce procédé dans toute la Bible, mais plus spécifiquement dans les prophéties, et tout spécialement dans le livre de l’Apocalypse, afin de cacher aux yeux des non-convertis la signification de ce qu’Il énonce, tout en l’expliquant à Ses serviteurs.

Cependant, les serviteurs de Dieu doivent faire leurs devoirs et étudier TOUTE la Parole pour découvrir quelle signification Dieu donne Lui-même à Ses symboles. Voilà pourquoi la plupart des gens lisent l’Apocalypse en interprétant les symboles tout croche. Car ils ne se fient qu’à leur esprit humain. Or, ces symboles se discernent spirituellement, grâce au Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 16:13).

Quelqu’un qui ne sait pas ce qu’entend Dieu par « âme », dans toute la Bible, ne peut comprendre Apocalypse 6:9-11. Mais, à la lumière de Genèse 4:10 et de tous les passages traitant de l’âme, le passage d’Apocalypse 6:9-11 dévoile son mystère et devient clair.

Deuxième point à considérer avant de donner l’explication que Dieu offre du passage. Lorsque Jean a eu sa vision, il fut transporté en esprit dans un lieu OÙ LE TEMPS NE COMPTE PAS ! Dieu et Son trône ne sont pas soumis au passage du temps, l’Éternel en étant le Créateur ! Alors, pour Dieu tout est au présent. C’est d’ailleurs pour cela qu’Il Se nomme « Je Suis » ! C’est un élément fort important à garder en mémoire et valable dans toute la lecture de l’Apocalypse.

Nous pouvons maintenant étudier ce dont Jean a été témoin. Quand il vit les âmes des martyrs sous l’autel, le temps ne jouant pas, il a vu tous les martyrs qui, au fil des siècles, se faisaient torturer par leurs agresseurs pseudo-religieux. Les cris d’Abel lui parvinrent sans aucun doute en même temps que les millions de martyrs assassinés lors des débuts de l’Église et au cours de l’époque de l’Inquisition. Il y avait certainement aussi les saints martyrisés à notre époque, un peu partout dans le monde et dont les âmes, leur sang, crient à Dieu de les délivrer. Ils n’aimèrent pas leur vie au point de renier leur Dieu et acceptèrent la mort plutôt que devenir des renégats. Dieu connaissait leur cœur et leur a « donné à chacun des robes blanches », symboles de leur fidélité, indiquant qu’ils sont déjà assurés de faire partie de la 1ière Résurrection.

Tous leurs cris sont devant Lui, hors du temps, et pourraient sourdre ainsi pendant l’éternité, si Dieu le voulait. Leur sang crie ! Mais que leur dit Dieu ? « Il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps » ! Jean avait encore d’autres choses à voir, dont, entre autre, ce dernier martyre mondial, un assassinat à l’échelle planétaire ! « …jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet » leur dit Dieu.

Or, dans plusieurs passages des Psaumes et ailleurs, nous avons constaté que le repos de l’âme se trouve dans la fosse, dans la tombe ! Voyons des exemples de cela :

« Que ne suis-je mort dès la matrice ; que n’ai-je expiré aussitôt que je suis sorti du ventre de ma mère … Car maintenant je serais couché, je me reposerais, je dormirais ; il y aurait eu dès lors du repos pour moi » (Job 3:11, 13).

« Il dit ces choses, et puis il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais j’y vais pour l’éveiller. 12Et ses Disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort il sera guéri. 13Or Jésus avait dit cela de sa mort ; mais ils pensaient qu’il parlât du dormir du sommeil. 14Jésus leur dit donc alors ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11:11-14).

Jésus Lui-même a donné l’explication de Son symbole apocalyptique. Lazare se reposait dans la mort jusqu’à ce que Jésus le réveille par une résurrection. Ce qui veut dire qu’aux âmes que Jean a vues, il fut accordé de reposer dans la mort, là où « les morts ne savent rien … car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:5, 10).

Faisons donc une relecture du passage d’Apocalypse 6:9-11 afin de voir si notre connaissance de l’âme ne le rend pas plus clair :

« Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes [le sang, les êtres vivants] de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. 10Et elles criaient à haute voix [alors qu’on les torturait], disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang [notre âme] de ceux qui habitent sur la terre ? 11Et il leur fut donné à chacun des robes blanches [juste avant leur mort, comme preuve symbolique qu’ils avaient remporté la couronne], et il leur fut dit qu’ils se reposassent [de leurs tortures, dans la tombe] encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux [dans la dernière grande persécution], soit complet » (Apocalypse 6:9-11).

Jeté dans l’étang de feu

Un autre passage qui porte à confusion, quand on n’en fait qu’une lecture de surface et littérale, sans tenir compte du symbolisme et des explications qui se trouvent ailleurs dans les Écritures, est celui-ci :

« Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

On arrive trop rapidement à la conclusion que la bête et le faux prophète brûleront éternellement dans l’étang de feu et qu’ils possèdent donc une âme immortelle. Mais en étudiant ce verset, on arrive à une tout autre conclusion. Premièrement, il y a une erreur de traduction dans toutes les versions bibliques. Elle est justement due à la mauvaise compréhension de l’âme que les traducteurs traînaient probablement par devers eux. Dans le texte original, le verbe « est » n’y est pas ! Il est écrit : « …où la bête et le faux prophète… » Si nous voulons y mettre une forme du verbe « être », nous devons laisser tout le contexte de la Bible le mettre lui-même. Et, après une étude approfondie de l’âme, une seule conjugaison s’impose.

Regardons d’abord à qui est destiné l’étang de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche ; Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Ce sont Satan et ses démons qui doivent habiter l’étang de feu pour l’éternité et y être tourmentés afin d’avoir toujours sous les yeux l’état de destruction de leurs œuvres maudites ! La bête, le faux prophète et tous les méchants incorrigibles qui n’auront pas accepté le plan de salut de Dieu seront, lors de la deuxième mort, jetés dans cet étang de feu que sera devenu la vieille terre entière. Mais la bête, le faux prophète et les méchants incorrigibles n’auront pas été transformés en corps immortels, car c’est la promesse faite aux saints. Ils seront demeurés des êtres charnels, faits de matière corruptible, inflammable ! Ils brûleront instantanément et deviendront de la cendre sous nos pieds, puis leur mémoire sera oubliée et ils seront comme s’ils n’avaient jamais existé ! C’est ce que la Bible dit, que vous l’acceptiez ou non !

Alors, quelle conjugaison doit-on donner au verbe « être », dans les versions françaises de la Bible ? « « Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où ont été [ou encore où furent] la bête et le faux-prophète ; et ils [le diable et ses anges déchus] seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » C’est toute la révélation des Écritures qui donne la bonne conjugaison. Car l’âme de la bête et du faux prophète « mourra de mort », comme Dieu le dit dans Genèse 2:17, s’ils n’acceptent pas le salut de Jésus-Christ. C’est la deuxième mort !

« Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. Celui qui vaincra sera mis à couvert de la mort seconde » (Apocalypse 2:11).

« Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux » (Apocalypse 20:6).

« Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde » (Apocalypse 20:14).

« Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:8).

L’enfer

Avez-vous remarqué, dans Apocalypse 20:14, que la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ? Donc, l’enfer n’est pas l’étang de feu ! Il est jeté dedans ! Mais alors, qu’est-ce que l’enfer ? L’enfer n’est-il pas le lieu de tourments éternels ? Eeeeeeh non ! Entrons un instant dans l’univers de l’enfer, parce qu’il est étroitement relié au concept de « l’immortalité » de l’âme des méchants. Au verset 13 du même passage, nous lisons : « Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’enfer rendirent les morts qui étaient en eux ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres » Les morts sont en enfer, en ce moment-même, et depuis le début de l’humanité ! Les saints comme les païens ! Car l’enfer, c’est la tombe !

Essayons de débrouiller la confusion qui règne à cause des enseignements des faux apôtres de tous les âges, en ce qui concerne l’enfer. Le Nouveau Testament a été écrit en grec et, dans cette langue, il y a trois mots qui ont été traduits en français par « séjour des morts », « géhenne » (ou « étang de feu ») et « abîme ». Le mot grec hades signifie tout simplement « fosse » ou « tombe », c’est-à-dire, l’endroit où sont placés les morts, soit le séjour des morts. C’est de cet enfer dont nous parlons plus haut. Si les âmes allaient immédiatement dans l’étang de feu ou au ciel, après la mort, il eut été bien étrange de la part de Pierre de dire ceci :

« Car David n’est pas monté aux cieux » (Actes 2:34). Et…

« Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour » (Actes 2:29).

Or, Dieu avait dit de David : « …j’ai trouvé David fils de Jessé, un homme selon mon cœur, et qui fera toute ma volonté » (Actes 13:22). Pierre le savait certainement, et il savait aussi que « personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), comme il l’avait entendu de la bouche même de Jésus. Ainsi, l’âme de David était toujours dans la tombe, le hades, l’enfer, comme elle y est encore aujourd’hui, d’ailleurs. Ainsi que l’âme de tous les prophètes. Et de tous les saints martyrs. Ils se reposent dans la tombe jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons soit complet, lors du retour dans la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

Le deuxième mot grec désignant l’au-delà est tartaroo. Il ne se trouve que dans un seul passage de la Bible : « Car si Dieu n’a pas épargné les Anges qui ont péché, mais les ayant précipités dans l’abîme [tartaroo] chargés des chaînes d’obscurité, les a livrés pour être réservés au jugement… » (2 Pierre 2:4). Certaines versions bibliques provenant des textes corrompus d’Alexandrie rendent tartaroo par « le Tartare » ou bien par « l’enfer ». C’est une grossière erreur. Dans la mythologie grecque, le Tartare était la partie des « enfers » réservée à la punition des dieux rebelles. C’est l’expression que l’on retrouve, entre autres, dans la bible de Jérusalem et dans la Traduction du Nouveau Monde des Témoins de Jéhovah. C’est excellent pour tromper les gens ! Car si l’on croit que le Tartare est une partie de l’enfer, on dénature complètement l’enfer en question. Et la sauce tartare vire au vinaigre…

Ce que Dieu dit, en clair, c’est que, de l’abîme où les démons sont confinés (mais d’où ils sortent régulièrement pour tenter le monde), ils seront un jour jetés dans l’étang de feu qui est préparé à leur intention, étang où l’on jettera aussi l’enfer et la mort.

Le troisième mot grec, gehenna, désigne un lieu de châtiment que l’on a traduit par « géhenne » ou « étang de feu ». La géhenne, ou vallée de Hinnom, s’étendait juste aux portes de Jérusalem, à l’époque de notre Seigneur Jésus. C’était un endroit où les cendres, les déchets, les cadavres d’animaux et ceux des criminels étaient jetés pour être brûlés. Il s’agissait d’un dépotoir public d’où jaillissait, jour et nuit, un feu qui consumait tout ce qu’on y jetait.

Jésus et Ses disciples s’en servaient continuellement comme exemple dans leurs enseignements pour illustrer le feu qui consumerait entièrement, détruirait à jamais, anéantirait les pécheurs qui refuseraient mordicus de se repentir devant Dieu. Ce feu de la géhenne de Jérusalem signifie la même chose que l’étang de feu d’Apocalypse dans lequel seront jetés les rebelles incorrigibles à la fin des temps, lors de la troisième Résurrection. C’est le seul « enfer » que la Bible associe aux flammes et au feu. Nulle part, dans les Écritures, l’on ne rencontre la description de personnes se trouvant dans des salles remplies de tisons ardents et dont les corps sont torturés éternellement par un feu entretenu par les démons ! C’est absurde !

Cette version de l’enfer provient de La Divine Comédie de Dante Alighieri (1265-1321 après J.-C.) gracieusement adoptée par l’Église catholique pour soutirer des milliards de dollars à ceux qui voulaient acheter des indulgences pour raccourcir leurs vacances forcées dans la chaleur du four du purgatoire (invention d’Augustin – 345-430 après J.-C.). La peur alimentée par cette église dans le cœur de ses fidèles a beaucoup rapporté aux coffrets du Vatican, surtout grâce aux « pères de l’église » qui ont su si bien tordre les versets bibliques à leur guise, pour mieux enrichir leur secte.

La Parole ne dit jamais que les rebelles vivront dans l’étang de feu. Elle dit plutôt qu’ils Y MOURRONT ! « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. 15Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:14-15).

Dieu n’a pas abandonné l’homme à son raisonnement charnel et à ses propres idées sur ces questions. L’avertissement sévère qu’Il donne, par Son serviteur Jude, à ceux qui devaient revenir à « la foi qui a été une fois donnée aux Saints » (v. 4), contient un exemple parfait des effets éternels laissés par l’étang de feu.

« Et que Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines qui s’étaient abandonnées en la même manière que celles-ci, à l’impureté, et qui avaient couru après les péchés contre nature, ont été mises pour servir d’exemple, ayant reçu la punition du feu éternel » (Jude 7). Les villes de Sodome et Gomorrhe ont subi le châtiment divin sous forme d’un feu éternel. Mais est-ce que ces villes brûlent encore ? Évidemment non ! « Feu éternel » veut tout simplement dire que les effets en sont permanents et DÉFINITIFS ! Les incendies qui ont détruit ces deux cités se sont éteints d’eux-mêmes. À cause de la connaissance que nous possédons maintenant de la nature de l’âme et de la fonction des trois Résurrections, aucune équivoque n’est possible quant au sens à donner à cette Écriture. Tous ceux qui persistent à se rebeller contre Dieu, malgré l’offre du Saint-Esprit et/ou en dépit de la réception du Saint-Esprit, seront brûlés vifs dans une tempête de feu comme l’humanité n’en a jamais connue auparavant et n’en connaîtra plus. Ils seront dissous en un clin d’œil, comme un fétu de paille, et deviendront presque instantanément de la cendre sous nos pieds. Ce feu sera si intense qu’en y plongeant, ils n’auront pas le temps de ressentir de douleur. Ils seront donc détruits sans souffrance physique. Ça, c’est dans le Plan d’un Dieu parfaitement aimant !

La fumée de leur tourment

Cela nous amène naturellement à parler d’un autre verset qui a subi des torsions de la part de ceux qui veulent croire au châtiment d’une âme immortelle.

« Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles, et ceux-là n’auront nul repos ni jour ni nuit qui adorent la bête et son image, et quiconque prend la marque de son nom » (Apocalypse 14:11).

Plantons d’abord le contexte. La bête, c’est le système religieux babylonien qui existe depuis environ 4 000 ans sans discontinuer. En l’an 538, ce système s’est assis dans le Temple de Dieu — l’Église — en y affichant son image — le pape blanc. Plus tard, en l’an 1534, a surgi le faux prophète, Ignace de Loyola, premier Général Jésuite, titre auquel on accola le nom de Pape Noir, celui qui a toujours fait qu’on adorât la bête et son image, au moyen de toutes ses religions et de ses sectes secrètes. Ce pape noir est l’éminence grise qui ne tient ses ordres que de Satan seulement et directement. Le pape noir fait et défait les papes, les empereurs, les rois, les princes, les présidents et tous ceux qui détiennent un poste d’importance dans le système babylonien. Pour pouvoir adhérer à cette hiérarchie, il faut faire vœu d’adoration à Lucifer et prendre sa marque (il y a plusieurs possibilités : le IHS qui est le sigle des Jésuites, Vicarius Filii Dei qui est le titre du pape, l’étoile de David à six pointes qui est le sigle des Juifs sionistes, etc.).

Nous espérons pour toutes ces personnes qu’elles pourront changer, grâce à Dieu. Mais elles sont déjà bien près du péché impardonnable. Durant la période de la colère de Dieu, suivant le retour de Christ, croyez-moi qu’ils vont trouver le temps long. Ils sont à la tête de la Grande Babylone qui va subir sa cuisante défaite absolue et définitive. Pendant toute la durée de la colère de Dieu — dont on ne sait sur combien de temps elle va s’étendre — ils n’auront effectivement de repos ni jour, ni nuit.

Et la fumée de leurs tourments sera exactement comme les cris des martyrs que nous avons vus et expliqués dans Apocalypse 6:9-11, sauf que leurs tourments seront distribués EN DOUBLE RATION : « Rendez-lui ainsi qu’elle vous a fait, et payez-lui au double selon ses œuvres ; et dans la même coupe où elle vous a versé à boire, versez-lui-en au double » (Apocalypse 18:6). Ces tourments montent pour l’éternité en fumée symbolique jusqu’au Temple céleste de Dieu où le temps n’existe pas, rappelez-vous. Mais le Temple de Dieu ne voudra rien savoir de cette fumée-là. Cela veut dire que les cris des méchants durent depuis le début de l’humanité, depuis le crime de Caïn, et dureront jusqu’à ce que le dernier rebelle, bourré d’orgueil, ayant refusé que Jésus règne sur lui, soit anéanti pour de bon. Alors seulement cesseront les tourments et l’on n’entendra plus de pleurs et de grincements de dents dus à la rage orgueilleuse des insoumis.

Dieu ne peut rien faire de celui qui refuse Son joug, pourtant si léger comparé à celui de Satan. Donc, Il ne Lui reste qu’à acquiescer à la volonté du rebelle et à le détruire instantanément. C’est pour cette raison-là que Dieu a fait de l’homme une âme vivante en chair et en os physiques : afin qu’Il puisse le détruire au cas où il refuserait Son salut ! Il ne l’a pas créé immortel pour le voir souffrir atrocement et éternellement s’il est trop stupide et orgueilleux pour accepter de devenir humble devant son Créateur et Sauveur ! C’est de la logique la plus pure et en parfaite harmonie avec un Dieu qui irradie un amour infini.

Si Dieu a dit qu’on « ne nuira et on ne fera aucun dommage à personne dans toute la montagne de ma Sainteté ; parce que la terre aura été remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9), c’est-à-dire, dans Son futur Gouvernement éternel, à partir de la fin des temps, on voit mal comment cela pourrait se concilier avec un « enfer » plein d’âmes qui brûlent éternellement et dont les cris nous parviendraient à tout jamais !

Parfois, nous avons l’impression que certaines personnes croient notre Sauveur complètement illogique et inconséquent dans Sa Parole !

Hénoc

Prenons un autre exemple, celui d’Hénoc et Élie. Nombreux sont ceux qui croient qu’ils ne sont pas morts et que leur âme est au ciel — à moins qu’ils errent incognito sur terre depuis des millénaires ! Examinons les versets sur lesquels les « érudits » se fondent.

« Hénoc marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5:24).

« Par la foi Enoch fut enlevé pour ne point passer par la mort ; et il ne fut point trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé il a obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5).

(Remarque : Si l’orthographe du nom d’Hénoc diffère de l’Ancien au Nouveau Testament, il s’agit néanmoins du même personnage.)

Selon la méthode de la « lecture rapide » exercée par nos chers érudits, il semble, en effet qu’Hénoc ne soit pas mort. Or, cela vient en contradiction flagrante avec certaines autres Écritures très spécifiques : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), a dit Jésus. Dans Hébreux 9:27, nous voyons qu’« il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement. » De plus, si l’on continue notre lecture d’Hébreux 11, on arrive au verset 13 où Paul a écrit distinctement :

« Tous ceux-ci [Hénoc compris !] sont morts en la foi, sans avoir reçu les choses dont ils avaient eu les promesses… »

Alors comment expliquer cette apparente contradiction ? Tout simplement en comprenant le Plan de Dieu, en sachant qu’il y a deux sortes de mort et en connaissant les Résurrections et leurs étapes ! Cela compris, les versets mêmes que l’on cite et leur contexte nous donnent les réponses ! Reprenons le passage de la Genèse et élargissons le contexte :

« Et Hénoc, après qu’il eut engendré Méthuséla, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. 23Tout le temps donc qu’Hénoc vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. 24Hénoc marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5:22-24).

Nous voudrions attirer votre attention sur le verset 23. « Tout le temps donc qu’Hénoc vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. » Ce verset implique indubitablement que la durée de la vie d’Hénoc fut de 365 ans, ni plus ni moins ! Après quoi, il est mort ! Au verset suivant, il n’est nullement écrit qu’il a reçu une vie éternelle, il est écrit qu’il « ne parut plus », sous-entendant clairement qu’il disparut aux yeux des gens de son entourage. Pourquoi ? « …parce que Dieu le prit » ! Mais pourquoi Dieu le prit-il, alors ? Parce qu’ « Hénoc marcha avec Dieu » et que Dieu, voulant le protéger afin qu’il ne lui arrive pas ce qui était arrivé à Abel, choisit de le faire mourir Lui-même, probablement dans son sommeil.

« Mais, dans Hébreux 11:5, » nous direz-vous, « il est bien écrit qu’Hénoc n’est pas mort, non ? » C’est justement là où nous voulions vous amener, car ce passage contient toutes les réponses à nos questions, à condition de savoir le lire ! Étudions-le grâce à la nouvelle connaissance que nous venons d’acquérir au sujet de l’âme et de la mort.

« Par la foi Enoch fut enlevé pour ne point passer par la mort… » Si Paul dit, au verset 13, que tous ceux dont il vient de faire la liste sont morts, de quelle mort parle-t-il au verset 5 ? Tout simplement DE LA SECONDE MORT ! Et qu’est-ce qui nous fait croire qu’il s’agit de la seconde mort ? C’est la fin du verset qui éclaire tout le passage et nous démontre qu’il s’agissait bel et bien de la seconde mort : « car avant qu’il fût enlevé il a obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. »

Enoch (ou Hénoc) s’est converti et a marché avec Dieu pendant trois cents ans. Or, à son époque, les gens vivaient régulièrement de huit à neuf cents ans. L’expérience d’Abel nous montre qu’il y avait un risque à être converti à cette époque, la connaissance divine étant très limitée. Nous pouvons vivre des persécutions pendant quelques décennies, mais pendant quelques centenaires, c’est peut-être une autre histoire ! C’est long !

Dieu, connaissant le cœur des hommes, n’a pas voulu faire subir à Hénoc une trop longue attente et des persécutions inutiles qui auraient pu risquer d’amener notre cher patriarche à finir sa vie en reniant Dieu, commettre le seul péché qui ne se peut être pardonné et subir ainsi la seconde mort. Dieu eut un grand geste de miséricorde envers Hénoc. En saisissant cela, relisez le verset et vous verrez comme il devient facile à comprendre.

Élie

Exactement le même principe s’applique au cas d’Élie. Examinons le passage de son enlèvement :

« Quand ils eurent passé, Élie dit à Élisée : Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit : Que j’aie, je te prie, une double portion de ton esprit. 10Et Élie dit : Tu demandes une chose difficile. Si tu me vois enlever d’avec toi, il t’arrivera ainsi ; sinon, cela n’arrivera pas. 11Et comme ils continuaient leur chemin et s’entretenaient en marchant, voici, un char de feu, et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre. Et Élie monta aux cieux dans un tourbillon » (2 Rois 2 9:11).

Où est-il écrit que le prophète Élie est demeuré en vie depuis ce temps ? Il fut enlevé de devant la face d’Élisée, cela est clair. Mais rien ne nous indique qu’il n’est pas mort, sauf si l’on a des idées préconçues qui viennent tordre notre entendement et biaiser notre interprétation ! De quel cieux s’agit-il, ici ? Du trône de Dieu ? Bien sûr que non, parce que (reprenons tous en chœur) : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Donc, il s’agit évidemment du firmament, assez haut pour qu’il ne soit plus vu d’Élisée. Mais pourquoi Dieu a-t-Il fait cela ?

Il semblerait que l’Éternel voyait qu’Élie en avait assez fait, que son temps était terminé et qu’il fallait maintenant qu’Élisée prenne la relève. Mais le problème, c’est qu’Élisée, lui, ne se sentait pas prêt et collait aux basques d’Élie. Il ne voulait rien entendre de ce que son maître s’en aille. Lisez tous les versets précédant l’enlèvement d’Élie. Élisée ne veut pas quitter Élie et rabroue les fils des prophètes de Béthel, de Jéricho et sur le bord du Jourdain. Il dit même à Élie : « L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point » (v. 6). Alors Dieu a pris les grands moyens pour faire passer le bâton d’Élie à Élisée et prouver à ce dernier qu’Il était aussi avec lui. « Et il [Élisée] prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber de dessus lui ; il en frappa les eaux et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? Lui aussi il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa » (v. 14).

Bien que ce ne soit pas spécifié, nous pouvons croire sans risque que Dieu a fait avec Élie ce qu’il avait fait avec Moïse et qu’Il l’a enterré Lui-même en un endroit qu’Il est seul à connaître. C’est tout le contexte biblique qui nous le démontre.

Le bon larron

Voyons maintenant un dernier passage que l’on prend souvent comme prétexte pour affirmer que l’âme de celui qui est sauvé monte immédiatement au ciel au moment de sa mort. Il s’agit de la parole prononcée par notre Seigneur Jésus-Christ qui S’adresse au bon larron lorsque tous deux étaient sur la croix :

« Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:43).

Selon ce verset, soit que Jésus a fait un mensonge, soit que la compréhension générale des gens est faussée. La première hypothèse est impossible, car Jésus n’a jamais commis de péché. Il faut donc rechercher la fausseté du raisonnement des chrétiens en général. Car voyez-vous, Jésus a bel et bien dit au larron qu’il serait AVEC LUI au paradis la journée même ! Or, Jésus est mort pendant trois jours et trois nuits (bien comptés) et N’EST PAS MONTÉ AU CIEL pendant ce temps-là ! Lorsque Marie de Magdala se rendit au tombeau où avait été déposé le corps de Jésus, elle rencontra Celui-ci, dans Son corps ressuscité, et Il prit la peine de lui dire une phrase très révélatrice.

« Jésus lui dit : Marie ! Et elle s’étant retournée, lui dit : Rabboni ! c’est-à-dire, mon Maître ! 17Jésus lui dit : ne me touche point ; car je ne suis point encore monté vers mon Père… » (Jean 20:16-17).

Si Jésus n’était pas monté au ciel trois jours et trois nuits après avoir assuré au larron qu’il était sauvé et irait Le rejoindre dans Son Royaume, comment expliquer ce qu’Il lui a dit ? Le larron n’est quand même pas monté tout seul au ciel pour attendre que Jésus arrive trois jours plus tard, non ? Évidemment non. La solution est tout autre et très simple.

Imaginons que nous mourons nous-mêmes personnellement demain matin. Que se passe-t-il pour nous ? Aussitôt que nous fermerons les yeux, à notre mort, nous aurons l’impression de les ouvrir immédiatement, transformés « en un clin d’œil », revêtus d’un corps immortel fait de matière spirituelle, lors de la 1ière Résurrection. Et cela parce que la notion de temps n’existe plus pour les morts ! C’est aussi simple que cela. Quand Abraham va se réveiller à cette 1ière Résurrection, il n’aura aucunement l’impression d’être passé au travers de plusieurs millénaires de sommeil et de repos dans la tombe. Paul avait compris ce fait qui était devenu un acquis dans sa prédication.

« Nous avons donc toujours confiance ; et nous savons que logeant dans ce corps, nous sommes absents du Seigneur ; 7Car nous marchons par la foi, et non par la vue. 8Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être avec le Seigneur » (2 Corinthiens 5:6-8).

« Mais s’il m’est utile de vivre en la chair, et ce que je dois choisir, je n’en sais rien. 23Car je suis pressé des deux côtés : mon désir tendant bien à déloger, et à être avec Christ, ce qui m’est beaucoup meilleur ; 24Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure en la chair » (Philippiens 1:22-24).

Paul ne faisait aucunement allusion à la possibilité de monter au ciel. Il faut nous situer dans le contexte de ces deux passages pour mieux comprendre le propos de Paul. Ancien pharisien (Actes 23:6), il était continuellement harcelé par les pharisiens et les sadducéens, partout où il fondait une congrégation.

À cause de ses voyages à dos de chameau, à pied ou en bateau, Paul devait souvent friser l’épuisement total. Si on ajoute à cela le harcèlement des Juifs attachés à la Loi de Moïse, on peut dès lors s’imaginer facilement que, dans de telles conditions, Paul, parfois au bord du découragement, aurait mieux aimé mourir et se réveiller lors de l’avènement de Jésus « en un clin d’œil, en un instant ». Mais Paul savait aussi « que logeant dans ce corps [physique], nous sommes absents du Seigneur », car la chair et le sang (l’âme) ne peuvent pas hériter le Royaume, d’autant moins monter au ciel.

Voilà pourquoi Paul dit, au verset 8 : « 8Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être AVEC le Seigneur. » Il avait hâte, comme nous d’ailleurs, d’être revêtu d’un corps GLORIEUX qui le mènerait auprès du Seigneur, lors de Son avènement dans la gloire. Paul devait être au bout de ses ressources physiques quand il a dit : « mon désir tendant bien à déloger [de mon corps physique et mourant], et à être avec Christ [lors de Son avènement], ce qui m’est beaucoup meilleur. » Regardons ce qu’il ajoute au verset 24 : « Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure en la chair. »

Que peut-on voir, dans ces versets, pour indiquer que l’âme va au ciel ? D’abord, nous avons vu que l’âme est physique. « Car l’âme de la chair est dans le sang… » (Lévitique17:11). « …car le sang c’est l’âme… » (Deutéronome 12:23). Si l’âme est physique, comme nous l’avons amplement constaté, et que « la chair et le sang [l’âme] ne peuvent point hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50), comment pourrait-on monter au ciel ?

Revenons à notre larron converti. Ce que Jésus lui a simplement signifié, c’est qu’Il l’assurait immédiatement, (aujourd’hui) qu’il hériterait du Royaume de Dieu en Sa compagnie, lors de Sa 1ière Résurrection, celle des Élus de Dieu. Aussitôt que le larron aurait fermé les yeux, il aurait nettement l’impression qu’une fraction de seconde se serait passée avant de les ouvrir à nouveau (« en un clin d’œil, en un instant ») et de se retrouver dans le Royaume avec la multitude des autres convertis formant le Sacerdoce royal de Jésus-Christ.

Conclusion

Il y a probablement d’autres exemples que nous pourrions prendre, mais, si cela est nécessaire, ils feront l’objet d’un autre document.

Étrange que certaines gens, malgré l’avalanche de preuves bibliques démontrant la mortalité de l’âme, s’accrocheront quand même au concept de l’âme immortelle qui monte au ciel ou qui va en enfer. Pourquoi tiennent-ils tellement et aveuglément à ce mensonge manifeste ? Dieu a mis en l’homme le désir de l’éternité dans son cœur (Ecclésiaste 3:11). Il ne l’a pas mis dans son âme. Mais Satan a fait croire à l’humanité que c’était le cas. Et depuis, les gens tiennent à croire qu’ils sont immortels et que la vie éternelle ne peut leur échapper.

Croient-ils vraiment que le Christ est mort pour eux, pour qu’ils aient ACCÈS à la vie éternelle ? C’est peut-être là que réside le problème de ces gens. Dans leur cas, il est peut-être encore question d’un salut par les œuvres…

Il est triste de voir combien certains chrétiens ont encore l’esprit borné face aux Écritures, vis-à-vis les fausses doctrines qui leur ont été enseignées depuis des années et qu’ils n’oseraient jamais remettre en question. Beaucoup de pasteurs et de prêtres se servent de cette fausse doctrine d’une âme immortelle qui va brûler en enfer pour l’éternité, si leurs ouailles n’obéissent pas à leurs directives. C’est carrément un abus de pouvoir et cela dure depuis des siècles !

Nous espérons de tout cœur que nos lecteurs vont fouiller à fond dans les Écritures pour se rendre compte eux-mêmes du véritable Plan de Dieu et du procédé du salut. Que Dieu ouvre votre entendement et vous porte à écouter ce qu’Il a à dire dans Sa Parole.