Le Porte-parole de la Maison Blanche Michael Johnson : juste un autre traître néoconservateur

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Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

25 avril 2024

En pratique, Nikky Haley et Lindsey Graham seraient Porte-parole de la Maison Blanche qu’on ne verrait pas la différence. Michael Johnson s’est rapidement transformé en guerroyeur de pacotille et en compère de gros gouvernement à police d’état, comme à peu près tous les Porte-parole de la Maison Blanche avant lui – en tout cas, de mémoire moderne.

Avant de se caller dans la chaise du Porte-parole, Johnson avait la réputation d’être pour la paix, d’être un conservateur fiscal, voulant sécuriser les frontières américaines et stopper les dépenses déficitaires hors-contrôle de Washington. Ce Michael Johnson-là n’existe plus ! Le nouveau Michael Johnson est une pathétique petite fouine misérable et peureuse à la colonne vertébrale faite en gélatine.

Voyez d’abord comment Johnson a trahi son serment envers la Constitution en effectuant le vote décisif pour faire adopter la Loi FISA avec la Section 702 demeurée intacte. C’est la loi pour laisser-le-gouvernement-vous-espionner-et-faire-illégalement-une-descente-dans-votre-foyer-sans-mandat. Et, encore une fois, Johnson vota pour le faire adopter. Ce faisant, Johnson a rejoint la coalition de l’État Profond qui comprend des traîtres comme Nancy Pelosi et Adam Schiff.

De Paul Craig Roberts :

Le Porte-parole républicain de la Maison Blanche fait passer la Constitution américaine dans les toilettes

Comme je l’avais prédit le 11 avril, l’état policier a poussé les Républicains à reconsidérer et à faire adopter leur espionnage et leur entrée dans les foyers sans mandat. Le Porte-parole républicain à la Maison Blanche Mike Johnson a rendu le vote décisif qui met le veto sur l’exigence d’un mandat.

Cela nous dit tout ce qu’il faut savoir sur les Républicains. Ils font partie du problème.

Edward Snowden rapporte que la situation est encore plus sérieuse que je le pensais. Une section du projet de loi FISA est élargie pour que l’on exige des compagnies et des personnes qui fournissent un service relié à Internet qu’ils aident à la surveillance de la NSA.

« Ce projet de loi représente une des expansions les plus dramatiques et terrifiantes de l’autorité de la surveillance gouvernementale dans toute l’histoire. »

Deuxièmement, Mike Shedlock délimite parfaitement l’adoption de Michael Johnson d’une aide de 95 milliards de dollars à l’Ukraine et à Israël :

Mike Johnson devient pleinement néoconservateur, Nikky Haley pourrait tout aussi bien être Porte-parole

Dans un discours que Nikky Haley aurait endossé à 100 %, le Porte-parole Mike Johnson supplie la Chambre d’approuver davantage d’aide à l’Ukraine et à Israël, à hauteur de 95 milliards $ au total.

Le Wall Street Journal rapporte que Mike Johnson s’opposait à l’aide. Puis, il a risqué son poste pour elle.

« Je crois vraiment à l’info et aux briefings que nous avons eus, » dit Johnson. « Je crois que Xi [Jinping] et Vladimir Poutine et l’Iran sont un axe du mal », en avertissant que la Russie pourrait marcher vers l’ouest à travers l’Europe si on ne l’arrête pas maintenant. « Pour le dire sans ménagements, je préfère envoyer des balles en Ukraine que des jeunes Américains. »

C’est une fausse dichotomie.

On ne doit pas faire un choix entre envoyer des balles ou des hommes en Ukraine. On peut facilement faire les deux ou aucun des deux.

Envoyer des balles ne dissipe pas d’autres stupidités comme d’envoyer des soldats.

Dave Stockman, ancien directeur du budget de Ronald Reagan, a fustigé Mike Johnson pour son discours :

Voilà pourquoi le Porte-parole Johnson doit s’en aller. Sa déclaration est arrosée de paranoïa néoconservatrice, de stupidité, de mensonges et de fausses excuses pour faire la guerre. Poutine n’a aucun intérêt à molester les Polonais, sans parler de prendre d’assaut la Porte du Brandebourg à Berlin. Et la Russie a un produit intérieur brut de 2,2 trillions $ versus les 45 trillions $ de l’OTAN.

Les 50 trillions $ criblés de dettes à la Ponzi de la Chine s’écrouleraient en quelques mois si son flot de 3,5 trillions $ de bénéfices d’exportation était perturbé par une tentative d’atterrissage d’un seul de ses cargos aériens modernes sur la côte californienne. Et l’Iran n’a pas de tête nucléaire, pas de missile à portée intercontinentale et un produit intérieur brut qui équivaut à 130 heures de production annuelle américaine.

Tout un Axe du mal !

Quand les Républicains de la Chambre ont chassé Kevin McCarthy pour Michael Johnson, j’ai prédit avec confiance que Johnson ne ferait pas mieux et pourrait même être bien pire.

Les résultats sont maintenant là. Johnson s’avère bien pire. Pour avoir des ententes, Johnson est allé jusqu’à étendre les Crédits de Taxe pour Enfants.

Même Nikky Haley n’aurait pas fait cela.

La majorité des Républicains ont voté contre l’aide de 95 milliards $, ce qui veut dire que Johnson s’est rangé du côté des Démocrates pour faire adopter le projet de loi.

Et, en ce qui a trait à Israël se faisant passer pour la pauvre victime innocente et l’Iran comme le gros méchant loup agresseur, Tom Brown nous fournit une perspective dont nous avons grand besoin :

Robert Inlakeshl rappelle au lecteur comment Israël a agi dans le passé.

L’attaque de représailles de l’Iran contre Israël fut illustrée en occident comme étant une tentative irresponsable de mettre l’étincelle à une guerre régionale majeure, mais en réalité, Israël attaque l’Iran depuis des décennies.

Comme c’est habituellement le cas des guerres soutenues par l’Occident, la chronologie des médias corporatifs commence au moment qui convient à leur narratif. Nous l’avons vu récemment dans la tentative de dérober à la guerre de Gaza tous les contextes précédant le 7 octobre 2023. De même, quant au conflit entre Israël et l’Iran, tous les deux ont été entraînés dans ce qu’on peut appeler une « guerre de l’ombre » dont les détails sont plutôt choquants.

Pendant que l’attention des médias internationaux était rivée sur les frappes de représailles de l’Iran contre Israël, se concentrant principalement sur les quelque 300 drones et missiles employés dans l’attaque, aucun traitement majeur ne fut accordé à la frappe d’Israël du 1er avril contre le segment consulaire de l’ambassade de l’Iran à Damas, en Syrie, qui tua une douzaine de personnes, incluant sept fonctionnaires iraniens du Corps de Garde Révolutionnaire Islamique (CGRI). Dans cet acte d’agression sans précédent en sol iranien, en brisant des normes diplomatiques internationales, les Israéliens furent protégés par le gouvernement américain au Conseil de Sécurité des Nations Unies, bloquant toute condamnation pour cet acte.

Malgré l’admission du Secrétaire Britannique à l’Étranger, David Cameron, disant que si l’ambassade britannique était attaquée de manière similaire, eux aussi useraient de représailles, l’argument double-standard voulant que l’Iran ne devrait pas réagir continue de dominer les ondes.

Toutefois, « la guerre de l’ombre » Israël-Iran n’a pas commencé avec les récents événements. Israël exécute des assassinats brutaux de scientifiques civils en sol iranien depuis 2020, tout en exécutant des actes d’espionnage qui mettent en danger des civils innocents dans le pays.

Déjà depuis les années 2010, 2011 et 2012, les agents du Mossad israélien implantent des virus destinés à causer des défaillances dans les usines de pétrole et de pouvoir nucléaire de l’Iran. Une autre sorte d’action provocatrice est arrivée en 2018, quand on rapporta qu’une équipe du Mossad israélien avait fait irruption dans une installation d’archives à Téhéran, volant des documents qui se rattachent au programme de pouvoir nucléaire.

En 2020, le New York Times et le Washington Post rapportèrent qu’Israël avait posé des bombes à l’intérieur de l’installation nucléaire de Natanz, en Iran, ce qui faillit causer une catastrophe environnementale et humanitaire. Plus tard cette année-là, le Mossad israélien assassina le scientiste nucléaire dirigeant de l’Iran, Mohsen Fakhrizadeh, à Téhéran. Puis, en avril 2021, une autre explosion survint à l’usine de Natanz qui, selon un reportage du New York Times, était le fait d’Israël.

Les Israéliens ont également entraîné des membres du groupe terroriste MEK pour exécuter des attaques sur des cibles civiles en Iran. La liste des cellules liées au Mossad et qui ont été arrêtées par les autorités iraniennes ou qui ont exécuté des actes d’espionnage et de sabotage est simplement trop longue pour être énumérée ici. Au début de l’an dernier, des fonctionnaires américains ont même dit à Reuters qu’une attaque suicide de drone visant une usine de la ville de Isfahan était une attaque israélienne.

Plus récemment, à la fin de décembre, Israël a lancé des frappes aériennes sur Damas et a assassiné un fonctionnaire de l’URGC, Seyed Razi Mousavi. Et en janvier, Israël a lancé des frappes aériennes sur Damas, tuant cinq membres du personnel militaire iranien et des citoyens syriens. Ensuite, au début de février, Israël a été accusé d’avoir fait sauter un pipeline de gaz en Iran.

Aucune de ces actions, qui susciteraient probablement une réaction de la part des autres pays, poussèrent l’Iran à lancer une frappe directe sur Israël.

En plus de tout cela, Israël a été le premier au monde à applaudir les sanctions écrasantes de l’Occident qui ont eu un impact significatif sur la population civile d’Iran, particulièrement l’accès à l’approvisionnement médical salvateur. L’AIPAC, le puissant groupe lobbyiste israélien aux États-Unis, a travaillé fort pour empêcher la passation du Traité Nucléaire d’Iran en 2015, pour pousser ensuite l’administration Trump à se retirer unilatéralement avant de faire pression sur l’administration Biden pour qu’elle se retienne de raviver le traité bien que cela avait été une promesse de campagne électorale. Israël a même joué un rôle dans l’assassinat par l’administration Trump du général dirigeant de l’Iran dont la tâche était de battre l’ISIS, Qassem Soleimani.

Pourtant, malgré le long historique d’attaques documentées contre l’Iran et environ 30 ans de fausses prédictions à savoir que l’Iran était supposé développer une arme nucléaire, ce qui fut les prémices aux sanctions occidentales, les médias corporatifs essaient encore de vendre au public le mensonge qu’Israël est une victime innocente et qu’il n’y avait pas de justification pour l’Iran d’entreprendre des représailles.

Et avant de terminer cet article, le Newsweek fait une analyse intéressante à savoir pourquoi Johnson est devenu du jour au lendemain le néoconservateur faucon-guerrier qu’il est maintenant. Il y a un paragraphe dans ce rapport que je trouve extrêmement instructif :

Le Porte-parole a aussi rencontré des Ukrainiens à Washington, D.C. Des conversations avec des évangéliques ont particulièrement « ému » le Porte-parole – qui est profondément religieux – selon Melinda Haring du groupe de réflexion du Conseil Atlantique. [Emphase ajoutée]

Dans le rapport, l’on nomme un évangélique ukrainien éminent, mais ce qui n’est pas rapporté dans l’article de Newsweek, c’est le notoire faucon-guerrier « chrétien » et pasteur extrémiste sioniste John Hagee qui a aussi fait la ronde sur la Colline du Capitole afin de faire pression pour qu’on débloque plus d’argent pour les guerres en Ukraine et en Israël – spécialement Israël.

Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit que Johnson a aussi été grandement influencé par Hagee.

Évidemment, Hagee représente ce qu’il y a de pire dans le sionisme chrétien. Mais Johnson étant lui-même un évangélique tranché, il est presque certain qu’il partage les convictions sionistes chrétiennes de Hagee.

Ces prêcheurs et politiciens sionistes chrétiens poussent le monde vers une Troisième Guerre Mondiale par leurs doctrines prophétiques indéniablement fausses. Incluez Michael Johnson à la liste.

En passant, j’invite tous mes lecteurs à regarder cette courte vidéo de quatre minutes que j’ai produite dimanche dernier, intitulée Questions For Mr Christian Zionist, John Hagee. J’espère vraiment que vous la regarderez et que vous la partagerez avec le plus de gens possible. Quelqu’un en chaire devait héler Hagee pour ses faux enseignements prophétiques misérables et blasphématoires ; et c’est ce que j’ai fait dimanche dernier.

Voici le lien YouTube vers ma vidéo de quatre minutes.

Encore une fois, le peuple américain a été trahi et la Constitution américaine a été mise aux poubelles par un prétendu Républicain conservateur – et un soi-disant conservateur chrétien. Or encore là, des chrétiens conservateurs vendent nos libertés depuis des décennies. Et ils les vendront aussi longtemps qu’ils croiront aux fausses doctrines du sionisme chrétien.

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