D.115 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 11

 

Dans l’antre du diable

Onzième partie

59. Qui fut vraiment derrière les attaques du 11 septembre 2001

À plusieurs occasions, le gouvernement des U.S.A. a subventionné des agents provocateurs terroristes. Par exemple, il a été régulièrement rapporté que la CIA a subventionné Ousama Ben Laden au montant de trois milliards de dollars. Plusieurs diront que la CIA ne s’attendait certainement pas à ce qu’il se retourne contre nous et détruise le World Trade Center. Examinons cet argument.

Lorsque les États-Unis décidèrent de soutenir les partis moujahidin qui composaient la résistance alliée, l’aide américaine afflua irrésistiblement vers les trois éléments les plus inefficaces de la résistance. Ces trois éléments se trouvaient justement être les plus virulents partis anti-américains de l’alliance : le Hez-i-Islami (Parti islamique), conduit par Gulbaddin Hekmatyar ; le Jamiat-i-Islami (Société islamique), conduit par le professeur Burhanuddin Rabbani et son commandant militaire, Ahmed Shah Masood ; et le Ittehad Islami (Unité islamique), conduit par le professeur Abdul Rasul Sayyaf.[1]

Sibgratullah Mojadidi, leader religieux islamique respecté ayant été élu, par les Moujahidin, président du gouvernement afghan en exil, avertit les U.S.A. à plusieurs reprises de « l’erreur » qu’ils commettaient en subventionnant ces groupes. Il informa le gouvernement américain que Hekmatyar, assassinait ses propres alliés moudjahidin et collaborait avec les communistes. Ces révélations eurent pour résultat que le gouvernement américain adopta la position officielle de ne plus fournir d’aide à Hekmatyar. Kurt Lohbeck, observateur indépendant et auteur de Holy War, Unholy Victory : Eyewitness to the CIA’s Secret War in Afghanistan (Guerre sainte, victoire impie : témoin visuel de la guerre secrète de la CIA en Afghanistan), fut assuré par l’ambassadeur des États-Unis au Pakistan, Robert Oakley, en 1988, que toute l’aide donnée à Hekmatyar avait cessé. Un an plus tard, à une conférence de presse, Oakley déclara catégoriquement que toute aide donnée à Hekmatyar avait stoppé complètement. Cette annonce officielle du gouvernement américain était une supercherie. Une semaine après cette conférence de presse, Lohbeck suivit personnellement un convoi américain de 50 camions d’armes et d’approvisionnement parti de l’aéroport de Peshawar et allant directement au camp de Hekmatyar ![2] Il est clair que la CIA connaissait la nature du groupe qu’elle assistait et elle continua quand même.

En ayant ceci à l’esprit, concentrons-nous maintenant sur le Sheik Omar Abdul Rahman. Le Sheik Omar fut le leader du groupe terroriste derrière l’explosion de la bombe de 1993 dans le World Trade Center. Le plan d’Omar était de faire basculer une des tours sur l’autre pour qu’elles s’effondrent toutes les deux. Examinons l’étrange attitude de la CIA et du FBI à l’égard du Sheik Omar. Cela jettera un peu de lumière à savoir qui a été responsable de la destruction des deux tours, le 11 septembre 2001. Le Sheik Omar était un ecclésiastique islamique anti-américain qui plaidait en faveur d’une guerre sainte contre les Américains et les pays occidentaux. Sa haine des U.S.A. n’était un secret pour personne, il avait prêché ses sermons remplis d’une haine venimeuse dans des centres populaires de la Turquie, de l’Égypte, de l’Arabie Saoudite, du Pakistan, de l’Allemagne, de l’Angleterre et même des États-Unis.

Comment Omar est-il entré aux États-Unis ? Par le biais de la CIA, bien sûr. Un agent de la CIA à Khartoum, au Soudan, se fit passer pour un fonctionnaire du Consulat des États-Unis et obtint un visa pour le Sheik Omar. Huit mois après son arrivée en sol américain, son visa fut révoqué et il fut mis sur une liste de surveillance de l’INS pour être déporté. Néanmoins, le gouvernement américain lui donna par la suite une carte verte. Pire encore, le FBI savait que le groupe d’Omar planifiait l’explosion du World Trade Center. En novembre 1990, le FBI saisit 49 boîtes de documents dans l’appartement de El Sayyid Nosair, qui avait assassiné un militant juif, le rabbin Meir Kahane. Parmi le matériel saisi par le FBI, il y avait des photographies détaillées de célèbres buildings, y compris du World Trade Center, ainsi que des sermons du Sheik Omar exhortant ses disciples à « détruire les édifices du capitalisme ».[3]

Ce n’est pas tout ce que possédait le FBI. Il recevait aussi de l’information de l’intérieur. Emad A. Salem, garde du corps du Sheik Omar, était informateur pour le FBI.[4] Donc, le FBI fit preuve d’une incompétence curieusement bien synchronisée. Tel que rapporté à la Cour d’Appel américaine en Second Ressort, le FBI retira Salem de l’opération. Comme nous allons le voir plus loin, Salem fut retiré de l’enquête après que les bombes aient été construites.

« En juin 1992, El-Gabrowny fit une autre visite à Nosair en prison. Au retour, il informa Salem et Shinawy que Nosair voulait les voir. Salem témoigna que, lorsqu’ils lui rendirent visite, Nosair les réprimanda pour n’avoir pas procédé aux plans d’explosion des bombes et incita Shinawy à se procurer une fatwa d’Abdel Rahman approuvant l’explosion. Sur le chemin du retour, Shinawy dit à Salem que la planification de l’opération impliquait douze bombes. Shinawy expliqua aussi qu’ils auraient besoin de fusils au cas où ils rencontreraient des policiers durant le déploiement, indiquant aussi que sa source d’armes à feu était Hampton-El. Deux jours après, Salem se rendit à la demeure d’El-Gabrowny et y trouva Shinawy déjà là. Les trois tombèrent d’accord pour tenter de retenir une “planque sûre” pour construire les bombes, et El-Gabrowny s’engagea à obtenir des détonateurs d’Afghanistan. Quelques jours après, Shinawy convoqua Salem à la Mosquée Abu Bakr où il présenta Salem à Hampton-El. Salem et Shinawy expliquèrent à Hampton-El qu’ils fabriquaient des bombes, mais qu’ils avaient de la difficulté à se procurer des détonateurs. Hampton-El dit qu’il avait accès à des “bombes toutes prêtes” pour 900 $ à 1 000 $/pièce. Tr. 4932-33, 6485-86. Il offrit aussi à Salem de lui obtenir un pistolet. Quelques jours plus tard, Shinawy donna à Salem un pistolet provenant censément d’Hampton-El. Au début de juillet 1992, une rupture se produisit entre Salem et le FBI, et il fut accepté que l’enquête clandestine de Salem prendrait fin. »[5]

Il fut révélé durant le jugement qu’en plus de Salem, un espion égyptien se trouvait parmi les conspirateurs. Il n’est pas clair, selon l’opinion de la cour, à savoir s’il travaillait avec le FBI au moment de l’explosion, mais il serait certainement fort inhabituel qu’un agent d’espionnage du gouvernement ne travaille pas directement, soit avec le gouvernement égyptien, soit avec le gouvernement américain. Il témoigna contre les autres lors du jugement.

« À la fin de 1992, l’entraînement paramilitaire reprit, conduit par Siddig Ali et Hampton-El, dans les fins de semaines entre octobre 1992 et février 1993. Les accusés Amir, Fadil Abdelgani et Elhassan participèrent tous au camp d’entraînement, comme Abdo Haggag, un espion égyptien qui témoigna pour le Gouvernement pendant le jugement. »[6]

Voici un autre événement louche. Le groupe chercha à obtenir des détonateurs et des fusils d’un autre informateur du gouvernement travaillant pour le compte du Service de Renseignements de la Marine des États-Unis.[7] Il ne fut rien divulgué quant à savoir si les conspirateurs obtinrent réellement les détonateurs de lui. L’implication de l’informateur indique que le gouvernement était encore en position de stopper le complot et arrêter les conspirateurs, mais, mystérieusement, il ne le fit pas.

Après l’explosion, le FBI versa un million de dollars à Salem et le réengagea comme informateur. Il est tout à fait inhabituel que le gouvernement paie d’avance. En fait, on n’a presque jamais entendu parler de ce genre de paiement, spécialement à quelqu’un de nationalité étrangère qui pourrait tout simplement décamper du pays avec l’argent, sans remplir sa partie du contrat, pour qu’on ne le revoie plus. Le montant du paiement ainsi que les circonstances l’entourant suggèrent que le paiement était donc pour services déjà rendus. Apparemment, quelqu’un dans le gouvernement américain était très satisfait des performances de Salem avant l’explosion du World Trade Center.

Salem pensa probablement qu’il aurait pu se faire doubler, car il enregistra ses conversations avec le FBI après l’explosion. Dans un des enregistrements, on entend Salem reprocher au FBI d’avoir laissé l’explosion se produire, ce qui sous-entend que le FBI était en mesure de l’empêcher. Salem dit au New York Times que le FBI avait planifié de substituer une substance inerte à l’explosif et ensuite arrêter les poseurs de bombes pendant qu’ils essayaient de faire exploser le World Trade Center. Ce plan indique que le FBI était assez près de l’opération pour être impliqué dans la construction des bombes utilisées.

Comme le rapporta le Chicago Tribune, dans son édition du 15 décembre 1993, Salem a dit dans un enregistrement qu’il avait personnellement construit la bombe.[8] La construction de sa bombe a dû s’effectuer avant qu’il ne soit retiré de l’affaire. Si Salem avait été enlevé de l’affaire avant la construction de la bombe, comment le FBI eut pu espérer substituer de la poudre inerte à la place de l’explosif ? Avant de répondre à cette question, repassons les faits connus jusqu’ici : 1) Salem, travaillant clandestinement pour le FBI, construit une bombe pour des terroristes qui l’utiliseront pour faire sauter le World Trade Center ; 2) le FBI sait que la bombe a été construite et qu’elle est prête, mais il retire néanmoins Salem de l’affaire et perd ainsi sa seule possibilité de déjouer le bombardement ; 3) les terroristes font exploser le World Trade Center, tuent 6 personnes et en blessent 1 000 autres ; 4) le FBI saute dans l’action pour trouver les coupables, alors qu’il savait depuis le début qui ils étaient, son propre informateur ayant construit la bombe ; 5) le FBI paie son informateur un million de dollars, soi-disant pour retourner clandestinement les aider à découvrir les coupables dont l’identité était déjà connue du FBI. Vraiment très étrange ! Est-ce une incompétence incroyable ou une ruse tortueuse ?

Le plan de substitution était un projet qui sonnait faux. Personne possédant le moindre gros bon sens ne prendrait un tel risque avec la vie d’innocents citoyens. Selon la loi fédérale, faire partie d’une conspiration séditieuse est une félonie condamnant à au moins vingt ans de prison.[9] Les comploteurs s’étaient déjà faits conspirateurs bien avant l’explosion et ils auraient pu être arrêtés à tout moment sous cette charge. En fait, la conspiration séditieuse fut la première accusation dont les auteurs de l’explosion furent en fin de compte reconnus coupables.[10] Toutes les évidences nécessaires pour prouver cette inculpation étaient réunies avant l’explosion de la bombe. Il n’est pas essentiel que les conspirateurs complètent vraiment le crime qu’ils ont planifié commettre afin d’être coupables de conspiration. La conspiration n’est que l’entente de principe visant à commettre un crime, et le FBI possédait amplement de preuves d’un tel accord avant que la bombe n’explose. On présume que le FBI connaît la loi. Il aurait pu démanteler le groupe bien avant l’installation de la bombe. Le plan de substitution ressemble davantage à une histoire voilée pour expliquer pourquoi on a permis que se produise l’explosion alors qu’on pouvait de toute évidence la stopper. C’est la seule explication raisonnable aux actions du FBI.

C’est même plus étrange encore. Le FBI a dit à la presse qu’il était en mesure d’arrêter les coupables de l’explosion quand Mohammad Salameh se montra au bureau de location de camions pour laisser le dépôt du camion utilisé dans l’explosion. En fait, comme expliqué plus haut, le FBI possédait des renseignements de l’intérieur même du complot et savait déjà qui était derrière tout cela.

Mohammad Salameh, qui a été depuis condamné avec d’autres pour l’explosion, a allégué que le Mossad israélien était derrière l’affaire. Il soutint que Josie Hadas était la femme ayant tramé l’explosion.[11] Le numéro de téléphone qu’écrivit Salameh, quand il loua le camion, était au nom de Hadas. Le FBI déclara que Josie Hadas était un personnage fictif ; qu’elle n’avait jamais existé. Ce qui est cependant bizarre, c’est que des témoins l’ont vue de leurs yeux ; elle fut décrite à un journaliste comme « une femme arabe à l’apparence digne d’une mère et deux fois plus âgée que Salameh, qui déménagea à l’appartement avant Noël ».[12] D’autres la décrivirent comme une femme de ménage de 50 ans.[13] Si elle n’était qu’une simple femme de ménage, comment a-t-elle pu disparaître si facilement ? Pourquoi le FBI dit-il qu’elle n’existe pas, alors que des témoins l’ont vue ? Il est tout à fait possible que Salameh ait simplement voulu impliquer Israël en alléguant qu’Hadas était une Israélienne. Quand est-il arrivé avec cette information ? Il n’est pas réaliste de supposer qu’il l’a crue agente du Mossad à un moment donné, au cours du complot. Il y a des preuves qu’un certain Irakien qui quitta le groupe, Ramzi Yousef, était également un commettant du complot. Pourquoi Salameh ne l’a-t-il pas impliqué ? Apparemment, on n’a pas encore fait la lumière sur toute l’histoire. À la fin, nous devons nous demander cui bono (à qui profite le crime) ? La réponse est claire : Israël.

Les désastres du World Trade Center, celui de 1993 comme la tragédie de 2001, exhibent la marque indubitable des crocs des Sionistes jésuitiques. Ces Sionistes sont méchants et puissants, mais ils sont fous. « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables » (Psaume 14:1, VO). Ces Sionistes impies organisent des catastrophes comme de mauvais magiciens. Toute leur existence est basée sur la dénégation de Dieu, mais du fait qu’ils ignorent inévitablement les lois inviolables de la nature de Dieu, leurs plans sont faciles à détecter. Ils laissent toujours une trace derrière eux pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre.

Le 4 juillet 2001, deux mois avant l’attaque du World Trade Center du 11 septembre, Ousama Ben Laden s’envola pour Dibay à l’hôpital américain où il passa 10 jours pour subir une dialyse rénale. À cette époque, il était sous inculpation par le Gouvernement américain pour avoir ourdi l’explosion des ambassades des U.S.A. au Kenya et en Tanzanie, en 1998. Selon le journal français, Le Figaro, durant son séjour à l’hôpital, il fut visité par le chef de la station locale de la CIA et un autre agent de la CIA.[14] Ces divulgations nous sont parvenues des Renseignements français qui ont intérêt à révéler le lien CIA/Ben Laden afin d’empêcher les États-Unis d’étendre la guerre en Irak et ailleurs. C’est sans surprise que la CIA nia l’occurrence de l’événement et l’hôpital américain nia que Ben Laden ait jamais été un patient chez eux.

Où est Ben Laden, maintenant ? L’auteur fort respecté, Gordon Thomas, a écrit un bouquin intitulé Seeds of Fire (Semences de feu), dans lequel il déclare que Beijing [Pékin] a joué un rôle dans l’attaque du 11 septembre sur l’Amérique.[15] Thomas est un journaliste d’enquêtes d’Irlande et est l’auteur de 38 ouvrages. Il révèle dans son livre que, le 11 septembre 2001, le jour-même de l’attaque du WTC, un avion de transport en provenance de Beijing se posa à Kaboul. À bord, il y avait des officiers chinois de l’Armée de Libération du Peuple (ALP) et du Bureau chinois de la Sécurité d’État. La mission de la délégation chinoise était de signer un traité avec les Talibans, dont Ousama Ben Laden était le courtier, à ce qu’on a rapporté, et fournir aux Afghans la technologie des missiles de repérage, la fine pointe des communications et des systèmes de défense aérienne. Les Chinois avaient accès à pareille technologie grâce, d’abord et avant tout, à l’espionnage qu’ils exerçaient à l’encontre des États-Unis et comme résultat de la politique insensée du gouvernement américain d’accorder à la Chine communiste le plus favorable des statuts de nation commerçante. En retour de l’assistance chinoise, les Talibans ordonnèrent aux séparatistes musulmans de stopper leurs activités au nord-ouest de la Chine.

Après l’accord passé entre les Talibans et le Gouvernement communiste chinois, Ousama put s’envoler vers un abri sécuritaire à l’intérieur de la Chine rouge.[16] Immédiatement après les attaques du WTC, le directeur de la CIA, George Tenet, rencontra le Lieutenant Ahmed, chef du Service de Renseignements pakistanais qui mis Tenet au courant de la coopération Chine/Talibans.[17] Tenet informa immédiatement le Président George W. Bush du lien Chine/Taliban. Que fit Bush ? Le 28 décembre 2001, pendant que les Américains étaient préoccupés par le temps des fêtes, il accorda à la Chine « le statut de commerce normal permanent » ! Et il n’en avait pas fini ! Le 2 janvier 2002, Bush annonça qu’il relâchait l’étreinte des exportations de super ordinateurs des États-Unis, au plus grand profit de la Chine et de la Russie. C’est ce même George W. Bush qui avait déclaré, après l’attaque du 11 septembre : « À partir d’aujourd’hui, toute nation qui persiste à arborer et supporter le terrorisme sera considérée comme régime hostile par les États-Unis. »

Les gouvernements chinois et russes soutiennent les groupes terroristes islamiques depuis des décennies. Yasser Arafat est, en effet, une marionnette communiste. Dans un discours donné en 1982, Arafat déclara : « Nous comptons sur vous, camarades du Comité Central du Parti Communiste Soviétique et du bloc socialiste, pleins d’espérance, comme vers un ami (…) considérant la question de la libération et du progrès dans le monde. »[18] Arafat loua même les Soviétiques pour avoir envahi l’Afghanistan islamique ! En Afghanistan, les Talibans sont supportés par les Chinois, pendant que l’Alliance nord s’est alliée depuis longtemps avec les Russes. Tout leader islamique anti-communiste réellement indépendant est la cible d’un assassinat possible, ce fut le cas d’Abdul Hak.

La perpétuelle machine de propagande chinoise s’est révélée au grand jour dans les attaques du 11 septembre de New York et de Washington. Les Chinois ont produit des livres, des films et des jeux vidéos glorifiant les frappes en tant que coup humiliant contre les États-Unis, qu’ils décrivent comme une nation arrogante. Des disques vidéos remplis d’images corsées ainsi que de la musique d’opéra dramatique et même le thème de Jaws ont été lancés sur le marché chinois par le Gouvernement communiste à la suite des attaques. « Disque après disque, on constate l’imprimatur du Parti communiste qui contrôle les médias. Le DVD le plus populaire a été produit par l’Agence de Renseignements de Xinhua, la Télévision de Beijing et la Télévision Centrale de Chine. »[19] Sur un des vidéos, un commentateur déclare railleusement : « C’est l’Amérique que tout le monde voulait voir ! »[20]

L’Union soviétique, qui vota en faveur de l’établissement de l’état d’Israël et qui est depuis lors un grand supporteur d’Israël, a, semble-t-il, fait volte-face et soutient maintenant les terroristes islamiques déterminés à détruire Israël. Ce n’est qu’un exemple de la dialectique matérialiste du communisme à l’œuvre. Les communistes créent le poison et l’antidote dans le même laboratoire. Ils utilisent les attaques  terroristes islamiques comme prétexte pour faire avancer le Sionisme. La façade de politique anti-israélite développée subséquemment dans les pays communistes n’a été que pour consommation publique. En fait, ce sont les mêmes forces sionistes qui ont inspiré et contrôlé tous les pays communistes, incluant la Chine communiste et le Russie communiste. Le communisme marxiste provient directement du Talmud. Bien que ça semble difficile à croire, c’est à vrai dire le même groupe de manipulateurs qui tire les ficelles du terrorisme islamique et des réactions de représailles des pays qui sont les cibles des attaques terroristes, y compris Israël et les États-Unis. Pendant tout ce temps, ces manipulateurs avancent petit à petit vers leur but sioniste de domination mondiale.

La guerre américaine contre le terrorisme au nord de l’Afghanistan, en réaction aux attaques du 11 septembre sur le WTC et le Pentagone, en est un exemple frappant. Les États-Unis boutèrent les forces talibanaises hors du nord de l’Afghanistan (en réalité, beaucoup de Talibans ont simplement changé d’allégeance pour s’attacher à l’Alliance du nord quand il fut devenu évident que les Talibans formaient l’équipe perdante). Les U.S.A. ont remis le contrôle du Nord de l’Afghanistan à l’Alliance du nord. Celle-ci a ensuite accueilli l’armée russe. Les Russes contrôlent maintenant la plus grande portion du Nord de l’Afghanistan. Les États-Unis ont fait le sale boulot et la Russie ramassent le butin. Et qui contrôle les Russes ? Les Juifs sionistes, évidemment. Comme vous voyez, étape par étape, ils atteignent leurs buts.

La preuve de la malfaisance gouvernementale orchestrée par les Juifs dans la destruction des tours, le 11 septembre, fait de plus en plus surface. Le Président George W. Bush déclara ce qui suit, lors de son discours donné le 10 novembre 2001 devant l’Assemblée générale de l’ONU : « Ne tolérons en aucun moment les outrageantes théories de conspiration concernant les attaques du 11 septembre — mensonges malicieux qui tentent d’éloigner le blâme des terroristes eux-mêmes, loin des coupables. »[21]

Pourquoi George W. Bush se soucie-t-il tant des discussions suggérant une conspiration ? La réponse apparaîtra clairement lorsque vous lirez le compte-rendu de Illarion Bykov et Jared Israel sur la chronologie des événements du 11 septembre, qui révèle la conduite suspecte de George Bush cette journée-là :

« La journaliste de l’Associated Press (AP), Sonya Ross, était l’un des reporters couvrant le voyage de Bush en Floride, le 11 septembre 2001. Mme Ross était en route pour l’École Booker, ou y était déjà, quand elle entendit la nouvelle du premier écrasement sur le World Trade Center : “Mon cellulaire se mit à sonner au moment où la file de voitures du Président Bush se rendait à l’école élémentaire Emma-E.-Booker, à Sarasota, en Floride. Un collègue rapporta qu’un avion s’était écrasé dans le World Trade Center à New York. Pas plus d’information. J’appelai le bureau de l’AP à Washington pour plus de détails. Même information peu abondante. Mais je savais que ce devait être sérieux. Je cherchai un fonctionnaire de la Maison Blanche pour lui poser des questions, mais personne n’était disponible abant 9h05.” Mme Ross cherchait un fonctionnaire de la Maison Blanche parce qu’elle savait que le personnel de Bush serait mieux informé que l’Associated Press.

« Le Président Bush n’est pas une personne ordinaire. Il voyage avec une équipe complète. Ces gens sont responsables de recevoir, de filtrer et de transmettre l’information administrative et militaire. Le chef d’équipe, Andrew Card, organise et coordonne les membres de cette équipe et communique avec le Président. En outre, Bush possède le Service Secret, responsable de sa sécurité. Les membres de cette équipe de support ont le meilleur équipement de communication au monde. Ils maintiennent le contact avec le cabinet de Bush, ou peuvent le joindre facilement, ainsi que le Centre de Commandement Militaire National (NMCC) au Pentagone, l’Administration de l’Aviation Fédérale (FAA) et les agents du Service Secret qui sont restés derrière, à la Maison Blanche, etc.

« Étant donné que le système d’information du Président est de loin plus étendu et sophistiqué que ce qui est accessible à un reporter, il semble plus que plausible que le temps que Mme Ross ait pu entendre parler du premier crash sur le WTC — c’est-à-dire, alors que la file de voitures de Bush se rendait à l’École élémentaire Booker — le Président connaissait déjà le tragique événement. Des sources publiques le confirment. Le journaliste d’ABC, John Cochran, voyageait avec le Président. Il rapporta, sur ABC TV, le mardi matin [il parle ici à Peter Jennings] : “Peter, comme vous le savez, le Président est ici en Floride pour parler d’éducation. Il est sorti de sa suite à l’hôtel ce matin et il était sur le point de quitter, quand les reporters virent le chef d’équipe de la Maison Blanche, Andy Card, lui murmurer à l’oreille. Le reporter demanda au Président ‘Savez-vous ce qui se passe à New York ?’ Il répondit qu’il le savait et qu’il aurait quelque chose à dire à ce sujet plus tard. Son premier événement de la journée se situait à une demi-heure, à l’école élémentaire de Sarasota, en Floride.” Donc, Bush connaissait le premier incident du WTC avant de quitter l’hôtel.

« Que savait-il [Bush] d’autre ? La réponse à cette question découle de ce qu’a révélé le Vice-président Richard Cheney, probablement de façon involontaire, à MEET THE PRESS, dimanche le 16 septembre. Même sans le reportage de John Cochran sur ABC, les commentaires de Cheney constituent la preuve qu’avant que le Président Bush se rende à l’école Booker, il savait qu’un avion avait été détourné et s’était écrasé sur une tour du WTC. Cheney parlait à un journaliste de MEET THE PRESS, Tim Russert, à propos de l’itinéraire du vol d’American Flight 77, qui frappa le Pentagone. Voici l’échange :

Vice-président Cheney : …tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’il [le Vol 77 d’American Airlines] se rendait initialement à la Maison Blanche…

M. Russert : L’avion tourna réellement autour de la Maison Blanche ?

Vice-président Cheney : Il ne tourna pas autour, il fut dirigé dessus. Le Service Secret a un arrangement avec la FAA. Ils avaient ouvert les lignes après que le World Trade Center fut…

M. Russert : …suivi par radar.

Vice-président Cheney : Et quand il pénétra dans la zone dangereuse et qu’il sembla se diriger sur la Maison Blanche, c’est là qu’on m’agrippa et qu’on m’évacua vers le soubassement… (etc.)” [transcription de MEET THE PRESS].

« Il appert que Cheney a peut-être trahi le fait crucial que le Service Secret possède une ligne ouverte avec la FAA, puis, réalisant qu’il parlait trop, il stoppa sans compléter sa phrase. Mais s’il a vraiment trop parlé, il a stoppé trop tard. Il est évident que la phrase allait se terminer par le mot “frappé”, ou quelque chose du genre.

*   *   *

« Ainsi donc, au moment où le Vol numéro 11 d’American Airlines s’écrasa sur le World Trade Center, autour de 8h46, et plus vraisemblablement avant que cela n’arrive, le Service Secret savait ce que savait aussi la FAA. Or, que savait la FAA ? La FAA admit qu’à 8h20, elle “suspectait” que le Vol 11 d’American Airlines avait été pris en otage. Et, selon la version officielle diffusée le 14 septembre : “À 8h40 [la] FAA avise le NEADS [le Secteur Nord-est de la Défense Aérienne] de NORAD, le système de défense civil de l’armée, au sujet du Vol 11 [i.e., qu’il a été détourné].” Newsday, 23 septembre 2001.

« Donc, en se basant sur la version officielle, le Service Secret savait, à 8h40 ou avant, que le Vol 11 avait été pris en otage. Et, puisque la FAA suivait le Vol 11, comme le faisait le Centre de Commandement Militaire National, qui est avisé des détournements et a accès au radar dans tous les coins du pays, il est définitif qu’à 8h46 le Service Secret savait qu’un avion détourné s’était écrasé sur le World Trade Center.

« Ainsi, d’après la version officielle, avant que le Président n’entre dans l’École Booker, et même apparemment avant qu’il ne quitte l’hôtel, le Service Secret savait que, pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, des terroristes avaient attaqué le pays par les airs.

« Le Service Secret, qui emploie plus de 4 000 personnes, possède plusieurs responsabilités. La plus importante est de protéger le Président. Et sûrement qu’en premier, cela veut dire l’éloigner de tout danger inutile parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir. C’est spécialement vrai en ce qui a trait à certains dangers en particulier :

« Pendant la guerre froide, quand les agents de la sécurité avaient l’habitude de jouer à des simulations de guerre copiant les menaces terroristes contre la Maison Blanche, le seul problème insoluble était un avion commercial bourré d’explosifs prenant le chemin normal de son vol planifié à l’Aéroport National de Washington, puis déviant de son cap pour entamer un plongeon suicide sur la Maison Blanche » (TIME Magazine).

« Le Service Secret est depuis longtemps au courant qu’un des dangers les plus délicats qui se pose pour la sécurité est l’attaque suicide d’un avion commercial détourné provenant d’un aéroport des environs. Le jour où des avions seraient détournés à partir de différents aéroports et s’écraseraient sur des bâtiments, la première précaution de haute sécurité est d’éloigner le Président d’un rendez-vous annoncé publiquement dans un building près d’un aéroport. L’École Booker est à moins de 8 kilomètres de l’Aéroport International de Sarasota-Bradenton.[22]

Pourquoi permit-on au Président Bush de maintenir sa cédule et d’apparaître à l’école ? Peut-être connaissait-on les cibles visées et savait-on qu’il n’y avait pas de danger ? Comment puis-je me permettre d’avancer pareille hypothèse ? Examinons la conduite de Bush, cette journée-là. L’Associated Press rapporta ce qui suit, le 12 septembre : « À Sarasota, en Floride, Bush faisait la lecture à des enfants dans une classe, à 9h05, quand son chef du personnel, Andrew Card, lui murmura à l’oreille. Le visage du Président s’assombrit brièvement avant qu’il ne reprenne sa lecture. Il aborda la tragédie environ une demi-heure plus tard. »[23]

Avez-vous saisi ? Bush est maintenant mis au courant qu’un deuxième avion vient de s’écraser sur les tours du World Trade Center et il continue à faire la lecture à des enfants. Comme nous l’avons précédemment établi, il savait vraisemblablement qu’une première frappe était sans aucun doute le fait d’une attaque terroriste et, maintenant, cela est confirmé par un second avion frappant la deuxième tour, et il reprend la lecture d’une histoire à des enfants ! Pourquoi le Président des États-Unis ne prit-il pas immédiatement action ? La réponse n’arriva que deux mois plus tard, durant une réunion de la ville à Sarasota, en Floride, le 4 décembre 2001. Jetons directement un coup d’œil sur ce qu’il a dit, dans la transcription officielle sur le site Internet de la Maison Blanche : « Eh bien, Jordan, vous ne croiriez pas dans quel état je me trouvais quand j’ai entendu parler de l’attaque terroriste. J’étais en Floride. Et mon Chef du Personnel, Andy Card — en réalité, j’étais dans une classe d’école à parler d’un programme de lecture qui fonctionne. J’étais assis en dehors de la classe, en attendant d’entrer, et je vis un avion frapper la tour — de toute évidence, la télé était sur les lieux. Il m’est arrivé de voler moi-même et je me dis, eh bien, voilà un pilote terrible. J’ai dit que ç’avait dû être un accident horrible. Puis, je suis parti comme une flèche, car je n’avais pas beaucoup le temps de penser à cela. Et je me suis assis dans la classe, et Andy Card, mon Chef du Personnel, qui est assis ici, se rendit à moi et me dit : “Un deuxième avion a frappé la tour, l’Amérique est attaquée.” »[24]

George Bush a dit qu’il a vu à la télé le premier avion frapper la première tour. Quel vidéo regardait-il donc ? Aucun réseau de médias dans tout le pays ne posséda de vidéo du premier crash d’avion, disponible pour diffusion, avant plusieurs heures ; or, Bush pu voir le crash en dedans de quelques minutes. Les seules personnes pouvant avoir un vidéo aussi rapidement accessible auraient été celles qui savaient d’avance ce qui allait arriver et étaient prêtes à filmer. Par ailleurs, le Vice-président Cheney avait déclaré qu’ils possédaient une ligne directe avec la FAA qui avait soupçonné, à 8h20, que le premier avion était détourné et avait avisé la NORAD de la chose à 8h40. Le fait que l’avion avait été détourné fut confirmé lorsqu’il plongea dans la première tour du World Trade Center, à 8h46. Pourtant, le Président Bush, qui est lui-même pilote, et pendant qu’il regardait le film, eut une réaction bizarre : « Je me dis, eh bien, voilà un pilote terrible. J’ai dit que ç’avait dû être un accident horrible. » Il savait déjà que l’avion avait probablement été détourné parce que le Service Secret avait une ligne ouverte avec la FAA qui possédait, avant qu’il frappe la tour, l’information que l’avion avait été détourné. Or, en regardant l’avion piraté s’écraser sur la plus haute structure du monde de fabrication humaine, un jour clair avec libre visibilité à des milles à la ronde, il a dit : « voilà un pilote terrible » et, plus tard, « ça a dû être un horrible accident ! » Pas très crédible. Et ça empire lorsqu’on lui confie qu’un second avion s’est écrasé et que le chef du personnel lui dit explicitement « L’Amérique est attaquée, » il continue à lire une histoire aux enfants. Ce n’est pas là l’attitude d’un leader, c’est la conduite d’une marionnette qui prétend ne pas vraiment savoir ce qui est en train de se passer et qui attend des instructions sur ce qu’il doit faire ensuite. Il est tellement contrôlé et sa conscience est si endurcie que les plus horrifiantes attaques survenues sur notre grand pays ne l’ont même pas mis en phase. Rappelez-vous qu’avant qu’on lui parle du second crash, il avait vu un vidéo du premier écrasement et sa réaction avait été de ne rien faire regardant les questions de sécurité nationales. Puis, quand on l’avise du deuxième crash, il demeure imperturbable, et il continue sa lecture aux enfants, là où il l’avait laissée. Ce qu’il y a de plus étonnant et de plus révélateur dans tout cet épisode, c’est qu’il n’y a rien eu de tout cela dans les médias. Les maîtres marionnettistes contrôlent, non seulement Bush, ils contrôlent aussi les médias. On n’a posé aucune question au Président Bush à propos de sa conduite étrange ou de ses déclarations incroyables. Cela devrait donner au lecteur l’idée de l’ampleur du pouvoir et du contrôle exercé par les conspirateurs.

Ceux qui sont derrière la conspiration ont tellement le souci de garder le couvercle fermé sur les événements, que Bush et le Vice-président Cheney ont même fait du lobbying auprès des membres du Congrès pour qu’ils n’y regardent pas de trop près la cause de la tragédie du 11 septembre. La boiteuse excuse qu’a fournie Bush pour expliquer ses efforts lobbyistes, c’est qu’une enquête complète « enlèverait des ressources et du personnel aux efforts de guerre contre le terrorisme. »[25] Leurs efforts de lobbying sont, en réalité, une tentative transparente d’amener le Congrès à se prêter à une dissimulation.

Et le Congrès semble enclin à honorer la requête de Bush. Le Leader de la Majorité Sénatoriale, Tom Daschle, a promis qu’il « limiterait la portée et l’examen global de ce qui est arrivé ».[26] Ce que Daschle veut dire par là, c’est qu’il va s’assurer que l’on n’ira pas au fond de ce qui s’est réellement produit. Le congressiste Porter Goss et le Sénateur Bob Graham, qui sont chacun à la tête des comités de renseignements dans leurs Chambres de Congrès respectives, assurèrent tous deux le Président que l’enquête congressionnelle conjointe, commencée en février 2002, ne serait qu’une enquête de recherche progressive seulement. On ne verra qu’à amener les réformes gouvernementales réclamées. La question devient donc : comment peuvent-ils déterminer quelles doivent être les réformes sans d’abord comprendre ce qui a mal été ? La réponse évidente est qu’ils se fichent de trouver ce qui a mal été, parce qu’ils sont effrayés de ce qui pourrait en advenir, ou bien ils savent ce qui en adviendrait parce qu’ils sont impliqués jusqu’au cou. Essentiellement, le Président Bush, le Vice-président Cheney et les leaders congressistes se sont mis d’accord pour couvrir l’affaire.

Quelle est cette preuve que le Congrès et le Président essaient de cacher au public américain ? Pour commencer, six semaines avant la destruction du WTC, David Schippers, chef du conseil d’enquête dans la mise en accusation de Clinton, avait appris, par des agents du FBI, au Minnesota et à Chicago, qu’une attaque massive se préparait dans le bas de Manhattan. Schippers tenta d’avertir le Procureur général John Ashcroft. Cependant, des fonctionnaires du Département de la Justice repoussèrent les tentatives de Schippers de faire parvenir l’information à Ashcroft.[27] La raison pour laquelle Schippers essaya d’avertir Ashcroft directement était que les agents du FBI qu’il représentait étaient frustrés du manque d’actions prises par le FBI et le Département de la Justice lorsqu’ils remontèrent la chaîne de commandement pour essayer de stopper la menace évidente.

L’attaque planifiée était très bien connue au sein du FBI. Tel qu’expliqué par un des agents du FBI, on relève le haut degré de connaissance au sein du FBI par le fait que « en dedans de 24 heures [de l’attaque du WTC], le Bureau avait identifié environ 20 personnes et des photos furent envoyées aux médias. Évidemment, cette information était tout aussi accessible dans les dossiers, mais quelqu’un s’assoyait dessus. »[28]

Un des conspirateurs terroristes était déjà en détention avant l’attaque du 11 septembre. Zacarias Mousaui fut arrêté le 16 août 2001 par le FBI après qu’il eut essayé de recevoir un entraînement de vol de Jumbo Jet Boeing 747. Mousaui n’était pas la plus brillante lumière de ce chandelier de la terreur. Il proclama venir de France, mais quand l’instructeur de vol lui parla français, il ne comprit pas ce que l’instructeur lui disait. Il aborda avec les instructeurs de vol la question de la quantité d’essence transportée par un 747 et quel dommage cela ferait s’il percutait quelque chose. Mousaui ne se préoccupait pas de savoir comment décoller ou atterrir, il ne voulait qu’apprendre comment diriger l’avion. Il était si évident aux yeux des employés de l’école de vol que Mousaui était un pirate de l’air potentiel qu’ils appelèrent le FBI qui l’arrêta.

Quand l’Académie de vols internationaux de la Pan Am souleva avec la FAA des questions à propos d’un autre conspirateur vis-à-vis l’incapacité de Hani Hanjour de parler anglais, langage international de l’aviation, un représentant de la FAA s’assit en classe et observa Hanjour, et discuta avec l’école pour que quelqu’un lui serve de tuteur en anglais. Il s’avéra, toutefois, que Hanjour n’avait pas besoin d’habiletés linguistiques anglaises pour faire plonger le Vol 77 d’American Airlines dans le Pentagone.

Un bout de preuve que le Gouvernement américain et les médias juifs ne permettront jamais d’être diffusé, c’est le lien entre Israël et la destruction du WTC. Des témoins en colère rapportèrent avoir vu trois groupes d’hommes séparés, en trois endroits différents, célébrant pendant qu’ils regardaient l’attaque du World Trade Center, le 11 septembre 2001. On vit un des groupes célébrer à Union City. Les témoins rapportèrent les numéros de plaque à la police qui arrêta plus tard les hommes en question. Des témoins virent aussi trois hommes au Parc Liberty State, au New Jersey, en train de filmer l’attaque du World Trade Center. Après l’attaque, on vit les hommes pousser des hourras et sauter de joie. Ces hommes furent également arrêtés par la police plusieurs heures après l’attaque. Des sources proches de l’enquête déclarèrent qu’il apparut que les hommes étaient impliqués dans l’attentat et savaient d’avance le moment où il allait survenir. Des témoins virent un autre groupe de cinq personnes qui filmaient le gratte-ciel fumant de New York à partir du toit d’un autre building. Un voisin fut témoin qu’un des hommes poussait des cris de joie et de raillerie. Huit heures plus tard, ces hommes furent arrêtés et on les trouva en possession de cartes géographiques et d’autres preuves en lien avec l’attaque. Qui étaient ces hommes ? Ils étaient tous Israéliens ! Tous ces hommes étaient reliés à des compagnies de déménagement appartenant à Israël, sises à New York et au New Jersey.[29] Plus encore, on découvrit que ces Israéliens arrêtés étaient des agents du Mossad, et que les compagnies de déménagement étaient toutes des couvertures pour des opérations du Mossad.[30]

Les attestations d’une implication d’Israël dans les attaques du 11 septembre 2001 ne s’arrêtent pas là. Un communiqué de l’Administration de l’Aviation Fédérale (FAA), estampillé en date du 11 septembre 2001, a refait surface, donnant les détails spécifiques d’une fusillade survenue à bord du Vol 11 piraté de l’American Airlines qui avait décollé de l’Aéroport Logan de Boston et qui s’est écrasé dans la Tour nord du World Trade Center, le matin du 11 septembre 2001. Dans une partie pertinente, le communiqué de la FAA déclare : « L’Inspecteur principal de la Sécurité (PSI) de la FAA d’American Airlines a été avisé par Suzanne Clark du Bureau chef corporatif d’American Airlines qu’une préposée à bord du vol a contacté le Centre d’Opérations d’American Airlines et l’a informé qu’un passager occupant le siège 10B à tiré et tué le passager occupant le siège 9B (…) Le passager tué est Daniel Lewin, tiré par le passager Satam Al Suqami. On rapporte qu’un seul coup de feu a été tiré. »[31] La FAA a essayé d’expliquer que l’information du communiqué était erronée. Cependant, Steve Elson, ancien inspecteur de la sécurité d’aéroport de la FAA, a dit à World Net Daily qu’il connaît personnellement l’auteure du communiqué et qu’il a confiance en la précision du communiqué malgré les affirmations de la FAA disant qu’il est erroné. Il déclara que le communiqué fut remis en main propre à l’Administratrice de la FAA, Jane Garvey. Elson souligna que, en plus de sa connaissance personnelle de la compétence et de la véracité de l’auteure du communiqué, « [l]a spécificité de la formulation — le numéro de siège des passagers, qui a tiré sur qui et le tir d’une seule balle — rend l’erreur improbable. »[32] Réfléchissez-y, une préposée à bord du vol donne une information détaillée identifiant le nom de la victime, le tireur et où chacun était assis. Cela indique que la préposée au vol donnait avis d’un événement réel dont elle était probablement témoin visuel, ce n’était donc pas le fruit de son imagination.

Pourquoi le fait que l’un des pirates eut un pistolet est-il significatif ? Rappelez-vous que les attaques du 11 septembre étaient planifiées et orchestrées soigneusement. Les pirates n’auraient pris aucune chance que quiconque se fasse prendre dans les avions avant qu’ils ne décollent. Le pirate portant un revolver devait s’assurer de réussir à entrer dans l’avion avec ce revolver. Afin de pouvoir passer les détecteurs de métaux, il a dû recevoir de l’aide de la sécurité de l’aéroport. L’assistance de la sécurité de l’aéroport devait faire partie intégrante du plan. C’est pourquoi la FAA et les grands médias se soucient tellement de dissimuler le fait que les pirates possédaient des armes. La FAA et les médias ne veulent pas qu’on puisse faire le moindre lien entre les pirates et la compagnie de sécurité de chacun des aéroports. Parce que si la connexion se faisait, cela impliquerait Israël.

La sécurité de l’aéroport Logan de Boston fut fournie, le 11 septembre 2001, par la ICTS, au moyen de la filiale qui lui appartient entièrement, la Huntleigh USA Corp..[33] L’Aéroport Logan de Boston fut le point de départ du Vol 11 d’American Airlines qui s’écrasa sur la tour nord du World Trade Center, et du Vol 175 de la United Airlines qui se crasha dans la tour sud du WTC. Le site Internet de la ICTS révèle qu’elle a fourni la sécurité de l’Aéroport Dulles de Washington, lequel fut le point de décollage du Vol 77 d’American Airlines s’étant par la suite écrasé sur le Pentagone. Le site Internet de la ICTS révèle également que cette même ICTS a pourvu à la sécurité de l’Aéroport International de Newark, point de départ du Vol 93 de la United Airlines, quatrième avion détourné le 11 septembre et qui s’est écrasé dans le Comté de Somerset, en Pennsylvanie, au sud-est de Pittsburgh. Il est fort intéressant de constater que la ICTS fournit aussi la sécurité des aéroports de Moscou, de St-Pétersbourg et d’autres villes du bloc communiste d’Europe de l’Est.[34]

Quelle est l’importance de l’ICTS ? ICTS est une compagnie israélienne de sécurité, propriété de Ezra Harel et enregistrée aux Pays-Bas. D’après le site Internet de l’ICTS (International Consultants on Targeted Security – Conseillers Internationaux en Sécurité Ciblée) celle-ci « fut fondée en 1982 par un groupe sélect de gens d’affaires israéliens, anciens officiers et vétérans au commandement militaire des agences de sécurité et de renseignement du gouvernement, en tant que compagnie privée dédiée à la fourniture de services de sécurité. »[35] Bon nombre des membres du personnel de la ICTS sont d’anciens officiers du Shin Bet. Le Shin Bet est le service de contre-espionnage et de sécurité interne israélien. Richard Reid, le Britannique suspecté d’avoir tenté de faire sauter des explosifs dans sa chaussure, à bord d’un vol en direction des États-Unis, en décembre 2001, était parti de l’Aéroport de Ben Gurion, à Tel Aviv, Israël, avec escale à l’Aéroport Charles de Gaulle, à Paris, d’où il s’envola à bord du vol pour les États-Unis. C’est pendant le vol vers les U.S.A. qu’il fut appréhendé et qu’il tenta de faire sauter les explosifs dans sa chaussure. L’ICTS était responsable de la sécurité de l’Aéroport Charles de Gaulle, à Paris, et a fourni le logiciel du profil de pirate de l’air au Gouvernement israélien utilisé à l’Aéroport de Ben Gurion, à Tel Aviv, en Israël.

Donc, l’image devient plus claire à savoir comment les pirates pouvaient être sûrs d’embarquer à bord du Vol 11 d’American Airlines à l’Aéroport Logan de Boston avec un revolver. L’ICTS leur donna l’aide voulue. Il est curieux que les deux vols qui frappèrent les Tours du World Trade Center provenaient de l’Aéroport Logan. L’ICTS pourvut également à la sécurité des aéroports de décollage des deux autres vols piratés du 11 septembre 2001. Il est certainement possible qu’il y ait eu des armes passées en fraude dans les autres avions, grâce à l’aide de la ICTS et que ces faits ont été supprimés. Que l’ICTS, de son propre aveu, soit composé d’un « groupe sélect de gens d’affaires israéliens, anciens officiers et vétérans au commandement militaire des agences de sécurité et de renseignement du gouvernement, »[36] n’est qu’une preuve supplémentaire qui pointe Israël du doigt en tant que coupable derrière les attaques du 11 septembre 2001.

L’amour de l’argent est la racine de tous les maux (1 Timothée 6:10). Une des manières de déterminer qui est derrière une entreprise criminelle, c’est de suivre où va l’argent. On peut employer cette technique pour déterminer qui est derrière la destruction du World Trade Center. Vous vous demanderez peut-être comment quelqu’un a pu faire de l’argent avec la destruction du WTC ? C’est un genre d’investissement où les investisseurs peuvent faire de l’argent si du stock baisse de prix. Dans le cas des événements du 11 septembre 2001, où des jets de l’American Airlines et de la United Airlines furent détournés et dirigés sur le Pentagone et les Tours du World Trade Center, il y a eu certaines activités inhabituelles regardant l’achat de gros amas d’options de vente sur ces stocks. Des options de ventes sont des instruments d’investissement à haute puissance de levier qui grimpent de valeur lorsque le stock baisse de prix. En plus des achats massifs d’options de vente sur les United et American Airlines, il y eut également de vastes achats d’options de vente opérés sur les stocks de Morgan Stanley Dean Witter & Cie et Merrill Lynch & Cie, qui occupaient chacun les 22e étages du World Trade Center. Comme l’espéraient les conspirateurs, après la destruction du World Trade Center, les prix de chaque stock mentionnés ci-haut chutèrent, rapportant des millions à ceux qui avaient acheté les options de vente.

Pour vous donner une idée de l’activité concernant ces options dans les quatre derniers jours précédant l’attaque du 11 septembre, 12 215 options de vente furent achetées sur le stock de Merrill Lynch. Le volume quotidien moyen d’options de vente sur le stock de Merrill Lynch, avant ces quatre jours, se montait à 252 options d’achat par jour. Ce fut donc une croissance de 1200 % du marché des options de vente, juste avant l’attaque. Par suite de la chute des prix du stock de Merrill Lynch, ces options de vente générèrent un profit approximatif de 5,5 millions $. Ces 5,5 M $ constituaient le profit touché sur le commerce des options de vente de Merrill Lynch seulement.

Ces commerces d’options de vente résultent du négoce d’individus qui possèdent des informations internes provenant de quelqu’un étroitement impliqué dans les détails de l’attaque. Non seulement connaissaient-ils la cible, le World Trade Center, mais ils savaient spécifiquement quelles compagnies aériennes seraient employées pour atteindre cette cible. Le San Francisco Chronicle est le seul journal du pays à avoir rapporté que des investisseurs devaient encore collecter plus de 2,5 M $ en profit qu’ils firent en négociant des options sur le stock de la United Airlines avant les attaques terroristes du 11 septembre. Les négociants n’osent pas se montrer maintenant, parce que le volumineux commerce d’options de vente indique de manière évidente une connaissance interne à propos des attaques. Apparemment, la suspension du commerce pendant les quatre jours suivant les attaques les mit dans l’impossibilité de réclamer rapidement leur prix avant que les enquêteurs ne pigent. Maintenant, il est trop tard pour qu’ils fassent des profits. S’ils s’étaient envolés avec 2,5 M $, cela aurait indiqué clairement qu’ils sont loin d’être innocents.

Comment ces affaires commerciales nous aident-elles à identifier qui est derrière les attaques ? Les enquêteurs ont découvert qu’une firme bancaire d’investissement, du nom de Alex Brown Inc., acheta un grand nombre des options de vente mentionnées plus haut sur le stock de la United Airlines. Alex Brown Inc. est la plus ancienne banque d’investissement d’Amérique. Le hic, c’est que A. B. « Buzzy » Krongard, le Directeur exécutif de l’Agence Centrale de Renseignements (CIA), est l’ancien Président de Alex Brown Inc..[37] Krongard fit quelques déclarations révélatrices dans un article récent du Washington Post. Il déclara que, si vous retournez aux origines de la CIA, durant la Deuxième Guerre Mondiale, au Bureau des Services Stratégiques (OSS), « tout l’OSS était ni plus ni moins que des banquiers et des avocats de Wall Street. »[38]

Ceux qui, dans le secret des événements, achetèrent les options de vente sur le stock de Morgan Stanley Dean Witter & Cie et Merrill Lynch & Cie crurent miser sur une affaire certaine. Comment pouvaient-ils être si sûrs, alors, que les deux tours seraient détruites par les avions et que cela détruirait du même coup les bureaux de Morgan Stanley Dean Witter & Cie et Merrill Lynch & Cie ? Il y avait aussi la chance que les avions frappent les tours et des endroits que n’occupaient pas Morgan Stanley Dean Witter & Cie et Merrill Lynch & Cie. Il était loin d’être certain que les deux avions fassent assez de dommages pour que les deux tours s’écroulent. Le vaste amas d’options de ventes engagées suggère qu’ils considéraient l’écroulement des tours comme une chose certaine. Comment pouvaient-ils être aussi certains que les deux tours tombassent alors que l’architecte du WTC dessina les tours pour qu’elles survivent à de telles collisions ? La raison, c’est qu’ils savaient que la destruction des tours était préréglée grâce à des charges de démolition qui les jetèrent au sol sans coup férir. Des témoins visuels racontent avoir vu des bombes exploser à l’intérieur du World Trade Center avant que les Tours jumelles s’écroulent, mais leurs récits ont été complètement ignorés des grands réseaux de médias. Christopher Bollyn, reporter pour le compte de l’American Free Press, a écrit l’article qui suit concernant les récits de témoins visuels et auditifs des explosions causant l’écroulement des Tours du WTC.

« En dépit des nombreux témoins visuels et des experts, y compris des reporters de nouvelles sur la scène, qui entendirent et virent des explosions immédiatement avant l’écroulement du World Trade Center, on les a virtuellement fait passer sous silence dans le grand courant médiatique.

« Les téléspectateurs regardant les événements horribles du 11 septembre virent l’évidente occurence d’explosions avant l’écroulement des tours. Des images télévisées montrèrent ce qui apparut comme une énorme explosion survenant près du niveau du sol, à proximité du Salomon Brothers Building de 47 étages, connu sous le nom de WTC 7, avant l’écroulement de la première tour.

« Van Romero, expert en explosifs et ancien directeur du Centre de Recherches et d’Essais en Matériaux Énergétiques chez New Mexico Tech, dit, en parlant du 11 septembre : “J’ai pour opinion, en me basant sur les vidéos, qu’après que les avions eurent frappé le World Trade Center, il y a eu plusieurs dispositifs d’explosifs à l’intérieur des buildings qui causèrent l’écroulement des tours.”

« L’effondrement des structures ressemble aux implosions contrôlées utilisées pour démolir les vieilles structures et fut “trop méthodique pour être un coup de chance résultant de la collision des avions entrant dans les structures”, dit Romero à The Albuquerque Journal, quelques heures après l’attaque.

« Les implosions sont de violents affaissement par l’intérieur qui sont employées pour démolir les buildings dans les régions densément occupées, pour prévenir des dommages aux constructions environnantes. Des explosifs calculés avec précision sont placés sur les colonnes et les poutres stratégiques supportant le poids afin de causer un écroulement contrôlé.

« Les experts disent que les tours sont les buildings les plus difficiles à mettre au sol d’une façon contrôlée. Une tour a tendance à tomber comme un arbre, à moins que la direction de sa chute ne soit contrôlée par des charges directionnelles. Les tours du WTC tombèrent nettement, comme des “cheminées”, en croulant à l’intérieur des limites de leurs fondations.

« Les sceptiques disent que cela ne pouvait être arrivé par hasard et que cela a dû se produire en plaçant des charges internes stratégiquement et précisément situées. Des images de vidéo peuvent révéler ces charges internes précipitant la démolition contrôlée des tours et du WTC 7.

« Romero est Vice-président des Recherches à l’Institut des Mines et de la Technologie du Nouveau Mexique, qui fait l’étude du matériel explosif et des effets des explosions sur les buildings, les avions et autres structures ; il a fréquemment aidé aux enquêtes légales dans les attaques terroristes, souvent en mettant sur pied des explosions similaires pour en étudier les effets.

« Après avoir été touchées par les avions, les tours jumelles semblaient être stables. Puis, sans avertissement, à 9h58, la tour sud implosa verticalement en s’écroulant au sol, 53 minutes après avoir été frappée. À 10h28, soit 88 minutes après avoir été touchée, la tour nord s’affaissait.

« “Il serait difficile pour quelque chose provenant de l’avion de déclencher un événement comme celui-là,” dit Romero. Si ce sont des explosions qui causèrent l’écroulement des tours, “ce devait être une quantité relativement petite d’explosifs placés à des points stratégiques,” dit-il.

« “Une des choses pour lesquelles sont reconnus les terroristes, c’est une attaque de diversion suivie d’un second dispositif,” continue Romero. Les attaquants font partir une explosion initiale pour faire diversion, dans ce cas-ci, une collision des avions dans les tours qui amène le personnel d’urgence sur la scène, ensuite ils provoquent la seconde explosion.

« Dix jours après les attaques, à la suite des critiques formulées à l’endroit de ses remarques initiales, Romero fit volte-face dans son analyse de l’écroulement : “Le feu est certainement la cause de la chute du building,” dit-il au journal, le 21 septembre.

« Les tours jumelles furent frappées par des Boeing 767 transportant environ 23 000 gallons de fuel.

« Cependant, il y a une autre information qui donne crédit au premier scénario controversé de Romero.

« Un témoin visuel, dont le bureau est près du World Trade Center, dit à l’AFP qu’il était parmi une foule de gens sur la rue Church, à environ deux blocs et demi de la Tour sud, quand il vit “un certain nombre de brèves sources de lumière émises de l’intérieur du building, entre les 10e et 15e étages.” Il vit environ six de ces courts flashs, accompagnés d’un “craquement sourd” avant que la tour ne s’écroule. Chaque tour possédait six colonnes centrales de support.

« Un des premiers pompiers à être entrés dans la seconde tour sinistrée, Louie Cacchioli, 51 ans, dit au People Weekly, le 24 septembre : “Je faisais monter des pompiers dans l’ascenseur vers le 24e étage pour prendre position afin d’évacuer les travailleurs. Au dernier voyage, une bombe éclata. Nous pensons qu’il y avait des bombes d’installées dans le building.”

« Kim White, 32 ans, employée au 80e étage, rapporta avoir aussi entendu une explosion. “Tout d’un coup, le building a été soudainement secoué, puis, il a commencé à osciller. Nous ne savions pas ce qui se passait,” a-t-elle dit au People. Nous avons fait coucher les gens sur le sol dans les cages d’escalier (…) à ce moment-là, nous pensions qu’il s’agissait d’un feu (…) Nous avons descendu jusqu’au 74e étage (…) et il y a eu une autre explosion.”

« La théorie acceptée dit que les feux faisaient rage dans les tours, les colonnes centrales d’acier dans chaque building étaient chauffées à plus de 2 000 degrés Fahrenheit, faisant se tordre les piliers de support.

« Un chef ingénieur qui dessina les Tours du World Trade Center exprima son choc d’apprendre que les tours s’écroulèrent après avoir été frappées par des avions de passagers.

« “Je les ai dessinées pour qu’un 707 les frappe,” dit Lee Robertson, ingénieur de structure du projet. Le Boeing 707 a la capacité d’emmagasiner plus de 23 000 gallons de fuel, ce qui est comparable au 767 qui accueille 23 980 gallons.

« Un autre architecte du WTC, Aaron Swirski, demeure en Israël et parla à un poste de radio de Jérusalem, après l’attaque : “Il a été dessiné dans l’éventualité de résister à ce genre d’attaque,” dit-il.

« Hyman Brown, professeur en ingénierie civile à l’Université du Colorado et gérant de construction du World Trade Center, était confus en regardant les tours s’écrouler. “[Les tours] étaient conçues pour résister à presque n’importe quoi, y compris les ouragans, les grands vents, les bombardements et le crash d’un avion,” dit-il.

« Brown dit à l’AFP que, même si les buildings étaient dessinés pour résister à “une tempête de 150 ans” et l’impact d’un Boeing 707, la combustion de l’essence du jet à 2 000 degrés Fahrenheit a affaibli l’acier. Brown expliqua que la tour sud s’écroula en premier parce qu’elle avait été frappée plus bas et qu’il y avait plus de poids au-dessus du point d’impact.

« Brown affirma à l’AFP qu’il “n’achetait pas” la théorie selon laquelle l’implosion fut causée par les feux ayant exercé une succion de l’air des étages inférieurs, comme on a avancé.

« Le contracteur que l’on dit avoir été le premier à enlever les moellons restants sur la scène de l’écroulement du WTC, est une compagnie qui se spécialise dans la démolition scientifique de gros buildings, Controlled Demolition Inc. (CDI) de Baltimore, dirigée par Mark Loizeaux.

« CDI est le même contracteur qui a démoli et enlevé la carcasse du building Murrah bombardé de Oklahoma City, actions qui empêchèrent les enquêteurs indépendants de trouver des preuves d’indices suggérant qu’il y avait eu des bombes installées à l’intérieur du building.

« En février 2000, un grand jury fédéral inculpa Mark Loizeaux, Douglas Loizeaux et Controlled Demolition Inc. d’avoir faussement rapporté des contributions de campagne en demandant aux membres de leur famille et aux employés de la CDI de faire des dons à la campagne du Représentant Elijah E. Cummings (D-Md).

« Le Baltimore Sun rapporta que les allégations de contributions illégales survinrent entre 1996 et 1998. Les frères Loizeaux et la CDI furent acquittés en septembre 2000.

« Nettoyer les moellons estimés à 1,2 millions de tonnes va coûter autour de 7 milliards de dollars et va prendre plus d’un an.

« Le ramassage des débris s’est aussi avéré controversé. La police dit que certains morceaux de métal ont été détournés vers des ateliers civils privés plutôt que vers les dépôts de décharge où les enquêteurs examinent les moellons pour trouver les indices et les restes humains.

« Le second avion a presque manqué la Tour sud, n’en coupant qu’un coin. La plus grande quantité de son essence s’est consumé dans une explosion extérieure. Toutefois, ce building s’est écroulé le premier, longtemps avant la Tour nord où un avion similaire était pourtant entré en entier. »[39]

60. Agents provocateurs

La preuve commence peu à peu à surgir que le désastre du World Trade Center du 11 septembre 2001 était du travail interne. Il est clair qu’Israël a le plus à y gagner, et le désastre porte toutes les marques des agents provocateurs sionistes. S’il vous semble trop incroyable que des éléments du gouvernement américain puissent se trouver derrière le désastre du WTC, considérez « l’Opération Northwoods » de 1962. Dans son nouvel exposé sur l’Agence de Sécurité Nationale (NSA) intitulé Body of Secrets, l’auteur James Bramford révéla qu’en 1962, tous les membres des Chefs d’Équipage Conjoints de l’Armée des États-Unis ourdirent un plan secret baptisé du nom de code « Opération Northwoods ». Le plan appelait le gouvernement américain à diriger des actions terroristes contre des Américains et à en blâmer Cuba, pour créer un sentiment populaire en faveur d’une invasion de Cuba.

Bramford fut en mesure d’obtenir un mémoire jadis top secret qui mettait en branle des plans spécifiques d’actions violentes de la part du gouvernement américain contre les citoyens des États-Unis, actions qui seraient mis sur le compte de Cuba comme « prétextes pouvant fournir la justification à une intervention armée américaine à Cuba. »[40] « L’Opération Northwoods » comprenait, entre autres, des plans pour abattre un avion de la CIA destiné à reproduire un vol de passager et annoncer que les forces cubaines l’avaient abattu ; faire sauter un bateau américain dans Guantanamo Bay et blâmer Cuba. Le plan déclare que « la liste des victimes dans les journaux américains provoquerait une avantageuse vague d’indignation nationale ». Le plan commandait le développement d’une campagne de terreur dans les régions de Miami et Washington, D.C.. Si le lecteur croit que ce genre de plan est trop irrationnel pour être vrai, allez voir la photocopie scannée en PDF du mémoire original « top secret » que vous retrouverez par le lien Internet dans la note de bas de page au bout de cette phrase et lisez-la vous-même.[41] Les Juifs ont depuis longtemps l’habitude d’employer des agents provocateurs. Le Colonel Jack Mohr explique les méthodes des Sionistes :

« Une grande partie des chrétiens américains n’arrivent pas à réaliser que la plupart des troubles publics, des grèves et de la confusion politique ne surviennent pas au hasard des petits matins de ciel bleu. Ils sont planifiés pour arriver tel quel. Il y a quelques années, la communauté juive de Skokie, en Illinois, fut lancée dans une frénésie totale par un groupe nazi qui sollicitait un permis pour parader à travers la ville. Rien ne fut jamais mentionné à la télévision nationale, ou dans les journaux, quand on découvrit que la “brute” qui paradait dans un uniforme nazi comme leader du groupe nazi était un jeune Juif de la Ligue de Défense des Juifs. Il a été prouvé que de nombreux incidents qualifiés d’anti-sémitisme vicieux, comme la profanation de synagogues et de cimetières juifs, avaient été commis par des brutes juives. C’est un des moyens qu’ils utilisent pour garder le petit Juif en ligne avec les ordres provenant de la Kehillah, et amadouer le public en général par la laideur de ce qu’on perpètre contre le noble Juif innocent. »[42]

Le Colonel Jack Mohr est un défenseur du mouvement Christian Identity. Ce mouvement enseigne que les vraies tribus d’Israël sont les anglo-saxons qui s’installèrent dans les Îles britanniques. Comme nous le soulignerons dans le chapitre suivant, cette doctrine est tout simplement fausse. Selon la Sainte Bible, il n’y a plus de distinction entre Juif et Gentil dans le plan de salut de Dieu. « Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ » (Galates 3:28, VM). L’auteur a inclus du matériel de Jack Mohr parce que son sommaire des faits historiques concernant la conspiration juive est exact.

Les Jésuites ont mis en œuvre un plan d’agitation civile aux États-Unis. Ils ont créé dans le même laboratoire le poison des malaises sociaux et l’antidote de la législation qui restreint les libertés. À chaque tour de vis, ils extraient un peu plus les libertés de l’Amérique. Les Jésuites inventèrent les mouvements pour les droits civils afin de faire passer des lois de « droits civils » qui, en réalité, remplacent les droits que Dieu nous a donnés, protégés par la Constitution, avec des privilèges établis de manière gouvernementale. De nombreux groupes radicaux mourraient dans l’œuf, ou ne seraient pas capables de survivre si ce n’était de quelque entreprise de petits larcins criminels pour amener la monnaie. Entrent alors en scène les banques membres de la Réserve Fédérale qui financent et soutiennent la plupart des groupements radicaux et contrôlent leurs agendas. Malcolm X découvrit que le KKK et la Nation d’Islam possédaient les mêmes trésoriers et il exposa ce fait publiquement. C’est pour cette raison qu’il fut assassiné.

Examinons les preuves. D’après les compte-rendus du FBI à Atlanta, le 28 janvier 1961, l’organisation raciste noire, la Nation d’Islam, rencontra les organisations racistes blanches, le Ku Klux Klan et le Parti Nazi d’Amérique. Malcolm X était dans l’assistance. Maintenant, ayez à l’esprit qu’à l’époque, Malcolm X considérait les blancs comme des « démons aux yeux bleus » et qu’il se réunissait pourtant avec les représentants des éléments blancs les plus racistes et violents. Pourquoi ? Pour planifier une stratégie de troubles raciaux dans le but de donner au gouvernement une bonne raison pour adopter davantage de lois restreignant les libertés.

Ces réunions ont été reconnues par les communistes eux-mêmes. Sur leur site Internet communiste du Parti Progressiste des Travailleurs, ils racontent les faits ci-haut mentionnés ; toutefois, les communistes tournèrent les faits de manière à ce qu’ils semblent être contre de telles activités, alors qu’en réalité, ils étaient, et sont encore, derrière ces groupes racistes. En étalant ces événements, ils ont révélé encore plus de preuves de leur dialectique hegélienne en action. En 1961, lors d’un ralliement de la Nation d’Islam, à Washington, D.C., le nazi américain George Lincoln Rockwell s’assit à la première rangée avec plusieurs douzaines de ses troupiers d’assaut. Quand vint le temps de la collecte, Rockwell s’écria : « George Lincoln Rockwell donne 20 $. » Il y eu tant d’applaudissements qui suivirent que Malcolm X fit cette remarque : « George Lincoln Rockwell, c’est la plus grosse ovation que tu aies jamais eue, non ? » En 1962, à l’annuel Jour du Sauveur de la Nation d’Islam, à Chicago, Rockwell était orateur invité. Il déclara : « Je pense que Elijah Muhammad est le Adolf Hitler de l’homme noir, » et il termina son discours en levant le bras et en criant « Heil Hitler ».[43]

En 1985, Tom Metzger, Grand Dragon du KKK de Californie, fut personnellement invité à assister à un ralliement de la Nation d’Islam, à Los Angeles, et il fit don de 100 $. Après coup, Metzger déclara que le KKK et la Nation d’Islam avaient passé une alliance et que « lui et d’autres organisations nationalistes blanches partageaient des renseignements avec l’organisation des Musulmans Noirs et qu’ils ont agi ainsi pendant un certain temps. »[44]

En octobre de 1985, les leaders de plusieurs organisations de suprématie blanche, comme les Nazis et le KKK, se réunirent dans une ferme à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Détroit pour un « congrès unitaire », pendant lequel ils annoncèrent leur soutien à Louis Farrakan et l’organisation de suprématie noire Nation d’Islam.[45]

61. Contrôle juif des médias

On se demandera peut-être pourquoi cela n’a pas été étalé. La réponse, toute simple, c’est que les grands courants médiatiques sont complètement contrôlés par les Juifs sionistes et leurs acolytes. J. P. Morgan était un agent des grands intérêts bancaires internationaux juifs (Rothschild). Le 17 février 1917, le congressiste Oscar Callaway présenta les faits suivants devant le Congrès des États-Unis et qui expliquent les efforts couronnés de succès de la cabale de J. P. Morgan pour contrôler l’opinion publique afin d’engager les États-Unis dans la Première Guerre Mondiale.

M. Callaway : « Monsieur le Président, sous consentement unanime, j’insère ici dans les registres une déclaration démontrant l’association des journaux, ce qui explique leurs activités concernant cette guerre que vient d’aborder le gentleman de la Pennsylvanie. »

[M. Moore] : « En mars 1915, les intérêts J.P. Morgan, l’acier, la construction navale et la poudre, ainsi que leurs filiales, réunirent douze hommes haut placés dans le monde journalistique et les engagèrent pour qu’ils sélectionnent les journaux les plus influents aux États-Unis et un nombre suffisant parmi eux pour contrôler, de façon générale, la politique de la presse quotidienne américaine.

« Ces douze hommes résolurent le problème en sélectionnant 170 journaux, puis, par procédé d’élimination, ils commencèrent à ne retenir que ceux propres au dessein visant à contrôler la politique générale de la presse quotidienne dans tout le pays. Ils constatèrent qu’il n’était nécessaire que d’acheter le contrôle de 25 des plus grands journaux.

« Les 25 journaux furent acceptés d’un commun accord ; des émissaires furent envoyés pour acheter la politique nationale et internationale de ces journaux ; on aboutit à un accord ; la politique des journaux fut achetée sous forme de paiements mensuels ; un rédacteur en chef fut fourni à chaque journal pour superviser adéquatement et rédiger l’information regardant les questions d’alerte, de militarisme, de politique financière et tout autre chose de nature nationale ou internationale considérée comme vitale aux intérêts des acheteurs.

« Ce contrat existe en ce moment-même, et il est responsable des articles de nouvelles de la presse quotidienne du pays qui sont remplies de toutes sortes d’arguments d’alerte et de faux rapports sur la condition présente de l’Armée et la Marine des États-Unis et de la possibilité et la probabilité que les États-Unis soient attaqués par des ennemis étrangers.

« Cette politique comprend également la suppression de tout ce qui peut s’opposer aux désirs des intérêts servis. L’efficacité de ce plan s’est avéré concluante, vu le caractère de la substance véhiculée par la presse quotidienne dans tout le pays depuis mars 1915. Ils ont eu recours à tout ce qui était nécessaire pour faire commerce du sentiment public et manipuler le congrès national pour qu’il accorde des crédits extravagants et prodigues à l’Armée et à la Marine sous la fausse prétention que cela s’avère nécessaire. Leur argument tout fait est qu’il s’agit de “patriotisme”. Ils jouent sur tous les préjugés et toutes les passions du peuple américain. »[46]

Jusqu’à quel point les Jésuites et leurs compagnons de conspiration ont-ils réussi à contrôler l’opinion et la connaissance publiques ? Lisez et pleurez sur la triste vérité alors que John Swinton, ancien Chef du personnel du New York Times, explique l’état de la supposée presse libre aux États-Unis, dans une allocution donnée devant le Club de Presse de New York, en 1953.

« En date d’aujourd’hui dans l’histoire du monde, et en Amérique, la presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le sais. Aucun de vous n’ose écrire son honnête opinion, et si vous le faisiez, vous savez d’avance qu’elle ne serait jamais publiée. Je suis payé à chaque semaine pour oblitérer mon honnête opinion du journal auquel je suis lié. D’autres parmi vous sont payés des salaires semblables pour des fins similaires, et quiconque serait assez fou pour écrire ses opinions honnêtes serait jeté à la rue, en quête d’un autre job. Si je permettais qu’apparaissent mes honnêtes opinions, ne serait-ce que dans un seul numéro de mon journal, mon emploi s’évanouirait dans les vingt-quatre heures. La besogne du journaliste, c’est de détruire la vérité ; carrément mentir ; pervertir ; diffamer ; se coucher aux pieds de mammon, vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous le savez et je le sais, et quelle folie que ce toast en l’honneur d’une presse indépendante ! Nous sommes les instruments et les vassaux des richards en arrière-scène. Nous sommes les pantins, ils tirent les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos capacités et nos vies sont entièrement la propriété de ces hommes-là. Nous sommes des prostitués intellectuels. »[47]

Non seulement les nouvelles sont-elles censurées, mais de nombreuses audiences ostensiblement opposées au gouvernement sont, en réalité, orchestrées pour s’accorder de prime abord avec un script cherchant à tromper le public américain. Par exemple, le Sénateur John Kerry (Parti démocrate, Massaschusetts) fut pris la main dans le sac à arranger un script pour le témoignage de fonctionnaires du Pentagone sur lesquels il était supposé enquêter. Il s’agissait, par l’issue de ce témoignage, de savoir si l’Agence de Renseignements de la Défense (DIA) était capable de confirmer que des photographies aériennes du Vietnam révélaient des signaux laissés par des prisonniers de guerre américains. Kerry essayait d’aider la DIA à démentir les observations, alors que ce qu’il donnait comme impression à la face du public, c’était de trouver la vérité sur les observations. La directrice du personnel de Kerry, Francis A. Zwenig, envoya un communiqué au Sénateur Kerry, le 6 octobre 1992, où elle lui dit : « Je travaille sur un script pour la DIA. » Quelques jours plus tard, les fonctionnaires de la DIA témoignèrent selon le script convenu.[48]

Le Sénateur dissimula volontairement la preuve que des prisonniers de guerre américains étaient vivants et encore gardés captifs au Vietnam en 1992, près de 20 ans après la fin de la guerre. Selon le Comité Sélect du Sénat sur les Affaires POWMIA, le 13 janvier 1993, l’Agence des Services conjoints de Survie, d’Évasion, de Résistance et de Libération (JSSA), quant à 1992, a confirmé des images satellites de 19 numéros de code d’authentification qui correspondent à des soldats américains reconnus pour être en captivité au Sud-est de l’Asie.[49]

Comme l’explique le Rapport du Sénat américain : « Pendant la guerre, les services militaires donnèrent à de nombreux pilotes, qui partirent combattre en mission individuelle, des numéros d’authentification pour les identifier par radio ou d’autres moyens, dans l’éventualité que leur avion soit abattu ou fasse un crash. Durant leur entraînement d’avant vol, on donna également aux pilotes des signaux de Libération et d’Évasion (E&E) à employer soit lors d’une évasion ou en tant que prisonnier de guerre pour faciliter leur éventuelle récupération. La plupart des pilotes reçurent l’entraînement sur les méthodes de construction de ces symboles E&E en situation de survie, avant d’être assignés au Vietnam. Les symboles E&E de même que les numéros d’authentification furent classés secrets. »[50]

Le Rapport sénatorial révèle que le Directeur Délégué du Centre d’Interprétation Photographique National, le Colonel (Ret.) Lorenzo W. Burroughs, atteste qu’il avait confirmé avec une confiance à 100 % que le code « GX 2527 » apparu, en juin 1992, sur une photographie satellite de la prison de Dong Mang (Dong Vai) au Vietnam, était le code de détresse d’un pilote américain qui fut censément disposé de manière à être vu par une reconnaissance satellite.[51] Une caractéristique unique à ce code de détresse particulier fut que le pilote qui l’avait laissé avait employé un seul X graphique ambulant que les équipages américains étaient entraînés à faire. Le Colonel Burroughs était d’opinion que le code était vieux de moins d’un an. Le Col. Burroughs est expert en analyse par imagerie satellite et fut parmi les premiers à utiliser nombre de méthodes employées aujourd’hui. « GX 2527 » a été identifié comme le code de détresse du Major Peter Richard Mathes des Forces de l’Air des États-Unis qui a été abattu au-dessus du Laos, en 1969.

Un autre code très net a été photographié, le 13 août 1992. La photo satellite démontre clairement « 72 TA 88 » avec les lettres « SEREX » en dessous.[52] TA était le code E&E de 1972. Il fut déterminé que le code correspondait au Lieutenant Colonel Henry M. Serex qui est sur la liste des disparus en mission.

Afin de balayer tout cela sous le tapis, le Pentagone devait réfuter le témoignage expert du Colonel Burroughs. Francis Zwenig dépista un homme ayant travaillé pour la compagnie Auto Metrics, un nommé Carroll Lucas. Sydney Schanberger, qui remporta le Prix Pulitzer pour son reportage sur l’holocauste cambodgien, écrivit un article dans le New York Newsday, le 4 janvier 1994. Schanberger découvrit le communiqué suivant de Zwenig à son patron, le Sénateur Kerry : « Il semble que Auto Metrics gonfle les factures pour les experts en imagerie — je travaille sur un script w/DIA. »[53]

Schanberger raconte les colloques suivants qui prouvent que Kerry, Zwenig et Lucas ont conspiré avec le Pentagone pour tromper le peuple américain en ce qui regarde la claire évidence que, au moins jusqu’en 1992, quand furent tenues les audiences sénatoriales, des soldats américains étaient encore vivants et détenus contre leur volonté comme prisonniers au sud-est de l’Asie. « [L]es documents du comité montrent que Lucas, même avant qu’il ait commencé l’examen de l’imagerie, dit à un membre du comité qu’il pensait que la plupart des symboles étaient des “canulars”. Le membre choqué composa immédiatement un “communiqué pour les archives” (…) Quelques jours plus tard, alors que Lucas avait à peine commencé à travaillé, il déclara à deux membres du personnel qu’il “aurait invalidé tous les symboles en-dedans de l’horaire désiré par le comité”. Un autre communiqué entra dans les archives. Lucas devait s’imaginer que le personnel du comité faisait partie au complet du trucage. »[54]

Nous avons ici l’évidence d’une collusion entre un sénateur et les mêmes gens qu’il est censé passer sous enquête, et cela afin de cacher le fait véridique que des Américains sont maintenus captifs dans le sud-est de l’Asie. Pendant tout ce temps, des soldats américains patriotes pourrissent dans des prisons étrangères. La triste vérité, dans tout ça, c’est que le Sénateur Kerry n’est qu’un des nombreux traîtres en position de pouvoir à Washington, D.C.. Ces auditions scénarisées se produisent régulièrement. Le crédule public américain gobe tout ça comme si c’était la réalité. Il ne possède aucun moyen de penser autrement, parce que la presse fait partie de l’opération frauduleuse.

Tous les Juifs ne sont pas de vils parasites cherchant à diriger le monde. Certains Juifs, en apprenant la vérité sur la vraie nature de la conspiration mondiale, se révoltent de dégoût. Benjamin H. Freedman était l’un de ces Juifs. Freedman est né en 1890. C’était un homme d’affaire juif qui avait réussi à New York City, ayant été, à un moment donné, principal propriétaire de la Woodbury Soap Company. En 1945, il rompit avec la juiverie organisée. Il passa le reste de sa vie et le plus gros de sa fortune considérable à dévoiler la tyrannie juive qui avait enveloppé les États-Unis. « M. Freedman savait de quoi il parlait parce qu’il avait fait partie, aux niveaux les plus élevés, des organisations juives et des machinations juives visant à s’approprier le pouvoir sur notre nation. M. Freedman connut personnellement Bernard Baruch, Samuel Untermyer, Woodrow Wilson, Franklin Roosevelt, Joseph Kennedy et John F. Kennedy, et bien d’autres des inspirateurs et des secoueurs de notre époque. »[55] Freedman révéla plusieurs détails internes de ce dont il eut connaissance concernant la taxe sur le revenu, la Réserve Fédérale et la Première Guerre Mondiale.

« [E]n 1916, à Londres, les Sionistes passèrent un marché avec le Cabinet de la Guerre britannique pour envoyer vos fils combattre en Europe. Le saviez-vous à ce moment-là ? Personne aux États-Unis ne le savait. On ne vous permit pas de le savoir. Qui le savait ? Le Président Wilson le savait. Le Colonel House le savait. D’autres initiés le savaient. Est-ce que je le savais ? J’avais une très bonne idée de ce qui se tramait : j’étais en liaison avec Henry Morgenthau Sr, dans la campagne de 1912, lorsque le Président Wilson fut élu, et on en parlait autour de la table. J’étais “l’homme de confiance” d’Henry Morgenthau Sr qui était directeur du comité des finances, et je faisais la liaison entre lui et Rollo Wells, le trésorier. Donc, j’étais assis à ces réunions avec le Président Wilson à la tête de la tablée, et tous les autres, et je les entendis marteler dans le cerveau du Président Wilson l’impôt graduel sur le revenu et ce qu’est devenu la Réserve Fédérale, et je les entendais l’endoctriner dans le mouvement sioniste. Justice Brandeis et le Président Wilson étaient comme les deux doigts de la main. Quant à déterminer ce qui se passait réellement, le Président Woodrow Wilson se montrait aussi incompétent qu’un nouveau-né. C’est comme ça qu’ils nous firent entrer dans le Première Guerre Mondiale, pendant que nous étions bien assoupis. Ils expédièrent nos garçons outre-mer pour qu’ils y soient massacrés. Dans quel but ? Pour que les Juifs puissent avoir la Palestine comme “commonwealth”. Ils vous ont si bien eus que vous ne savez plus où donner de la tête. »[56]

Freedman fit une révélation effrayante regardant le caractère des Juifs, et comment leur religion et leurs traditions talmudiques les rendaient uniquement susceptible de séduire et en faisaient des adeptes de la déloyauté et de la trahison contre toute nation de laquelle ils sont citoyens.

« Savez-vous ce que font les Juifs, le Jour des Expiations que vous pensez être si sacré pour eux ? J’en faisais partie. Ce n’est pas du ouï-dire. Je ne suis pas ici pour faire l’agitateur. Je vous donne des faits. Lorsque vous entrez, un Jour des Expiations, dans une synagogue, vous restez debout pour la première prière que vous récitez. C’est la seule prière pour laquelle vous demeurez debout. Vous répétez trois fois une courte prière qu’on appelle Kol Nidre. Dans cette prière, vous passez un accord avec Dieu Tout-Puissant disant que tout serment, tout vœu ou tout engagement que vous pourrez prendre ou faire durant les douze prochains mois seront nuls et non avenus. Le serment ne sera pas un serment ; le vœu ne sera pas un vœu ; l’engagement ne sera pas un engagement. Ils seront sans force ni effet. Et, en outre, le Talmud enseigne qu’à n’importe quel moment où vous faites un serment, un vœu ou un gage, vous devez vous rappeler la prière du Kol Nidre que vous avez récitée au Jour des Expiations, et vous serez exempt de les tenir ou les remplir. Jusqu’à quel point pouvez-vous vous en remettre à leur loyauté ? Autant que les Allemands s’en remirent à leur loyauté en 1916. Nous allons subir le même sort que les Allemands subirent, et pour les mêmes raisons. »[57]

Les Juifs exercent un contrôle quasi complet sur le gouvernement des États-Unis. Le colloque suivant qui eu lieu en octobre 2001, entre le Ministre des Affaires Étrangères israélien, Shimon Peres, et le Premier Ministre israélien, Ariel Sharon, révèle, de la bouche même des protagonistes, le pouvoir juif aux États-Unis.

« Selon la radio hébraïque israélienne Kol Yisrael, mercredi, Peres avertit Sharon que refuser de tenir compte des demandes américaines incessantes d’un cessez-le-feu avec les Palestiniens pourrait mettre en danger les intérêts israéliens et retourner les États-Unis contre nous. À ce moment-là, on rapporte que c’est un furieux Sharon qui se tourna en direction de Peres en disant : “Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique va faire ceci ou cela (…) Je vais vous clarifier les choses une bonne fois pour toutes : Ne vous occupez pas de la pression des Américains sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent.” La radio dit que Peres et d’autres ministres du cabinet mirent Sharon en garde de révéler en public ce qu’il venait de dire, car “cela nous occasionnerait des relations publiques désastreuses”. »[58]

Comment Ariel Sharon pouvait-il se montrer si sûr de son contrôle sur le gouvernement et le peuple des États-Unis ? En politique, le savoir, c’est le pouvoir. Si quelqu’un possède la connaissance secrète d’un fait embarrassant quelconque, cette connaissance peut être employée pour compromettre et contrôler des fonctionnaires du gouvernement, des leaders religieux, et quiconque est ciblé. Comment les Juifs ont-ils acquis une telle connaissance ? Comme l’a rapporté le site Internet de nouvelles What Really Happened, avant les attaques du 11 septembre, le FBI avait découvert la présence d’un large réseau d’espions à l’intérieur des États-Unis, dirigé par le gouvernement d’Israël. Faisant partie de ce réseau d’espionnage, il y a plusieurs compagnies de télécommunication subventionnées par le gouvernement israélien et opérant aux U.S.A. « Une de ces compagnies est Amdocs qui fournit de l’assistance annuaire et d’affichage à 90 % des compagnies téléphoniques des États-Unis. Le centre informatique principal d’affichage d’Amdocs est, en fait, en Israël et permet à ceux qui y ont accès de faire ce que les agences de renseignements appellent « de l’analyse de trafic » : le portrait des activités de quelqu’un basé sur un modèle de ceux qu’il appelle et quand il les appelle. Une autre compagnie israélienne de télécommunication s’appelle Comverse Infosys, qui sous-traite l’installation d’équipement de captage automatique des communications maintenant inséré dans tous les systèmes téléphoniques en Amérique. Comverse entretient ses propres connexions avec tout cet équipement de captage de communications téléphoniques, insistant pour dire que ce n’est que dans un but d’entretien. Cependant, Comverse a été citée comme la source la plus probable de fuites de renseignements concernant les appels téléphoniques par l’application de la loi qui fit dérailler plusieurs enquêtes, non seulement dans le domaine de l’espionnage, mais aussi la lutte contre la drogue. Or, Odigo est une autre compagnie israélienne de télécommunications ; elle fournit le plus gros du système de transmission de messages pour tous les services de « Messagerie Instantanée ». Deux heures avant les attaques contre les tours du World Trade Center, des employés d’Odigo en reçurent l’avertissement. Odigo a un bureau à deux pâtés de maisons de l’ancien emplacement du WTC. [59]

Souvenez-vous qu’Israël est un pays communiste en ligue avec d’autres pays communistes. Israël est l’ennemi des États-Unis. « Lorsque Jonathan Pollard vola nos secrets nucléaires (dont vos taxes ont payé le développement) et les envoya en Israël, celui-ci n’hésita pas à négocier ces secrets avec l’URSS en échange d’un accroissement des quotas d’immigration. Ce que ces faits impliquent, c’est que les milliards des dollars de nos taxes envoyés en Israël (…) ont servi à acheter et payer un monstrueux système de captage de communication téléphonique et de dépistage téléphonique qui peut épier n’importe quel appel téléphonique en Amérique. Même les appels de la Maison Blanche étaient ouverts à pareil captage téléphonique en écoutant à l’autre bout du fil de l’appel situé en dehors de la Maison Blanche elle-même. C’est vraiment arrivé. Le rapport de Ken Starr sur Whitewater décrit comment Bill Clinton informa Monica Lewinsky que leurs conversations téléphoniques sexuelles avaient été enregistrées. À la même époque, Clinton ordonna au FBI de cesser de chasser la taupinière israélienne connue pour opérer au sein de la Maison Blanche elle-même ! »[60]

« Nous avons donc ici une nation étrangère capable d’écouter quasiment toutes les conversations téléphoniques à volonté, en utilisant des prises qu’on ne peut retrouver parce qu’elles sont construites à l’intérieur du système téléphonique lui-même, et prête à utiliser l’information glanée de ces appels pour faire chanter les Américains et les amener vers toute action désirée. Ce pourrait être ce que voulait dire Ariel Sharon quand il déclara que le peuple juif contrôlait l’Amérique. Que les renseignements glanés de ces appels téléphoniques soient utilisés pour infléchir l’attitude de certains individus clés dans le gouvernement et les médias américains, on le voit dans la manière que le gouvernement et les médias ont manipulé ce scandale du plus vaste réseau d’espionnage jamais découvert à l’intérieur des États-Unis et de prises téléphoniques sur tous nos téléphones. Ils le minimisent. En réalité, “enterrer” serait un meilleur choix de mot. Seul Fox News, parmi tous les médias, a vraiment suivi le fil de l’histoire dans une diffusion en quatre parties et l’a mise sur son site Internet. Puis, sans explication, Fox News a effacé l’histoire de son site et ne l’a plus jamais mentionnée. CNN poursuivit en “Orwellisant” leur rapport d’un avertissement d’avance de deux heures des attaques sur le WTC envoyé à des employés de Odigo. Mais bien plus révélatrice est l’admission faite par un fonctionnaire gouvernemental, dans la première partie du reportage de Fox News, qu’une preuve évidente existait reliant les événements du 11 septembre, non pas aux musulmans arabes, mais à certains des quelques 200 espions israéliens et plus arrêtés avant et après le 11 septembre, mais cette preuve a été discrètement CLASSÉE (…) Les médias essaient d’enterrer l’histoire. Ils l’entravent, la contrecarrent, l’effacent de leurs sites Internet dans ce qui est une réelle réécriture orwellienne et glaciale de l’histoire. »[61]

À cause de l’immense puissance de nos ennemis, quel espoir de victoire pouvons-nous entretenir ? Dieu nous a donné la réponse. Dans toute guerre, vous devez être capable d’identifier l’ennemi et Dieu l’a fait pour nous. L’ennemi, c’est le diable lui-même, Satan. Une fois que l’ennemi est identifié, nous devons avoir une stratégie pour le défaire. Dieu nous a fourni une stratégie pour gagner. Cette guerre n’est pas charnelle, elle est spirituelle et, donc, nous devons revêtir toute l’armure de Dieu !

« Au reste, mes frères, fortifiez-vous en Notre Seigneur, et en la puissance de sa force. 11Soyez revêtus de toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister aux embûches du Démon. 12Car nous n’avons point à combattre contre le sang et la chair, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les Seigneurs du monde, gouverneurs des ténèbres de ce siècle, contre les malices spirituelles qui sont dans les lieux célestes. 13C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister au mauvais jour, et après avoir tout surmonté, demeurer fermes. 14Soyez donc fermes, ayant vos reins ceints de la vérité, et étant revêtus de la cuirasse de la justice. 15Et ayant les pieds chaussés de la préparation de l’Evangile de paix ; 16Prenant sur tout le bouclier de la foi, par lequel vous puissiez éteindre tous les dards enflammés du malin. 17Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu. 18Priant en votre esprit par toutes sortes de prières et de supplications en tout temps, veillant à cela avec une entière persévérance, et priant pour tous les Saints. 19Et pour moi aussi, afin qu’il me soit donné de parler en toute liberté, et avec hardiesse, pour donner à connaître le mystère de l’Evangile » (Éphésiens 6:10-19, VM).

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[1] William Jasper, Islamic Extremists : U. S. – Financed, Enflamed, Seeking Revenge, The New American, 12 octobre 1998.

[2] Ibidem.

[3] William Norman Grigg, Enemies and “Assets”, The New American, 3 mars 1997.

[4] Ibidem.

[5] États-Unis versus Rahman, 189 F.3d 88, 106-07 (2d Cir. 1999).

[6] États-Unis versus Rahman, 189 F.3d 88, 107 (2d Cir. 1999).

[7] Ibidem, à 107.

[8] FBI’s Tipster Said He Built the N. Y. Bomb, Chicago Tribune, 15 décembre 1993.

[9] 18 U.S.C. § 2384.

[10] Voir États-Unis versus Rahman, 189 F.3d 88 (2d Cir. 1999).

[11] Russell Ben-Ali, Unlikely Friends, Newsday, 16 juin 1993.

[12] Gebe Martinez, Law Officers Tread Carefully into Bombing Suspect’s Past, Los Angeles Times, 7 mars 1993.

[13] Russell Ben-Ali, Unlikely Friends, Newsday, 16 juin 1993.

[14] http://www.guardian.co.uk/waronterror/story/0,1361,584444,00.html (tel qu’au 2 mars 2002).

[15] Lawrence Patterson, Bin Laden Rescued By Chinese Militairy, Criminal Politics, 1 janvier 2002.

[16] Ibidem.

[17] Ibidem, 2 janvier 2002.

[18] William Jasper, Terrorism’s True Roots, The New American, p. 12, 3 décembre 2001.

[19] http://news.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=%2Fnews%2F2001%2F11%2F04%2Fwchin04.xml (tel qu’au 3 mars 2002).

[20] Ibidem.

[21] William Norman Grigg, Did We Know What Was Coming, The New American, p. 10, 12, 11 mars 2002.

[22] http://www.emperors-clothes.com/indict/indict-3.htm#4 (tel qu’au 4 mars 2002).

[23] http://www.davidicke.com/icke/articles3/bushlies.html (tel qu’au 4 mars 2002).

[24] http://www.whitehouse.gov/news/releases/2001/12/20011204-17.html (tel qu’au 4 mars 2002).

[25] William Norman Grigg, Did We Know What Was Coming, The New American, p. 10, 14, 11 mars 2002.

[26] Ibidem.

[27] Ibidem, p. 10, 11.

[28] Ibidem.

[29] Christopher Bollyn, Suspected Israeli Agents Held By the FBI, American Free Press, 1 octobre 2001, http://worldcrossing.com/WebX?14@66.rj5EbyFu6NC^0@.eee90b0 (tel qu’au 5 octobre 2001).

[30] Five Israelis Witness 9-11 Events and Celebrate Joyously, Criminal Politics, p. 20, mars 2002.

[31] Paul Sperry, Hijacker Shot Passenger on Flight 11, World Net Daily, 27 février 2002. http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=26626 (tel qu’au 11 mai 2002).

[32] Paul Sperry, FAA Covering up 9-11 Gun, Whistleblower Agent Says, http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=26641 (tel qu’au 9 mai 2002).

[33] http://www.icts-int.com/# (tel qu’au 9 mai 2002). Voir également All the 9-11 Airports Serviced By One Israeli Company, http://www.whatreallyhappened.com/ICTS.html (tel qu’au 9 mai 2002).

[34] http://www.icts-int.com/# (tel qu’au 9 mai 2002).

[35] Ibidem.

[36] Ibidem.

[37] Michael C. Ruppert, Suppressed Details of Criminals Insider Trading Leads Directly Into the CIA’s Highest Ranks, http://globalresearch.ca/articles/RUP110A.html (tel qu’au 26 octobre 2001).

[38] Some Got Rich Off Tragedy, American Free Press, http://www.americanfreepress.net/10_22_01/Some_got_rich_off_Tragedy/some_got_rich_off_tragedy.html (tel qu’au 26 octobre 2001).

[39] Christopher Bollyn, Some Survivors Say “Bombs Exploded Inside WTC”, American Free Press, http://www.americanfreepress.net/10_22_01/Some_Survivors_Say_Bombs_Expl/some_survivors_say_bombs_expl.html (tel qu’au 27 octobre 2001).

[40] http://www.gwu.edu/~nsarchiv/news/20010430/doc1.pdf (tel qu’au 1 novembre 2001).

[41] Ibidem.

[42] Gordon “Jack” Mohr, The Talmudic Effect on Judeo-Christianity, http://www.christianbiblestudy.org/OPS/JM/jm0027c.htm (tel qu’au 19 septembre 2001).

[43] Chicago Free Weekly Reader, 11 avril 1986, http://www.plp.org/TheCommunist1/noi.html (5 octobre 2001).

[44] Nation of Islam Forges Links to Gangs, Radicals, Washington Times, 5 novembre 1985, http://www.plp.org/TheCommunist1/noi.html (tel qu’au 5 novembre 2001).

[45] Ibidem.

[46] Congressional Record 2947-2948 (9 février 1917), discours du Rép. Callaway, http://www.iahf.com/media.html (tel qu’au 3 octobre 2001).

[47] Eric John Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 465, 2001 (citant A U.S. Police Action : Operation Vampire Killer, pp. 18-19, 1992).

[48] Atlanta Journal-Constitution, Associated Press, Group Says Rigged MIA Hearing Memo Appear to Urge Debunking of Sightings, 24 novembre 1992.

[49] U.S Senate Select Committee Report on POWMIA Affairs, p. 203, 13 janvier 1993, tel que cité par Robert P. Thompson, Dissecting A Lie and the Case for the Life of U.S. Air Force Major Peter Richards Matthes “GX 2527”, janvier 1993 – novembre 1994. http://www.geocities.com/pentagon/2527/bobthom5.html (tel qu’au 23 février 2002).

[50] Ibidem.

[51] Ibidem.

[52] Robert P. Thompson, Dissecting A Lie and the Case for the Life of U.S. Air Force Major Peter Richards Matthes “GX 2527”, janvier 1993 – novembre 1994. http://www.geocities.com/pentagon/2527/bobthom5.html (tel qu’au 23 février 2002).

[53] Ibidem.

[54] Ibidem.

[55] http://www.antichristconspiracy.com/HTML%20Pages/Benjamin%20Freedman%20Speaks%20A%20Jewish%20Defactor%20Warns%20America.htm (tel qu’au 12/08/01).

[56] Ibidem.

[57] Ibidem.

[58] Ariel Sharon, “We Control America”, 3 octobre 2001, http://americandefenseleague.com/onaleash.htm (tel qu’au 21 avril 2002).

[59] The Israeli Spy Ring Scandal, http://www.whatreallyhappened.com/spyring.html (tel qu’au 9 mai 2002).

[60] Ibidem.

[61] Ibidem.




D.114 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 10

 

Dans l’antre du diable

Dixième partie

54. Les Nazis sionistes

L’assimilation des Juifs au sein de la religion romaine s’est accomplie au moyen d’un changement de nom et par leur conversion au catholicisme. Toutefois, ils conservèrent leurs traditions talmudiques et kabbalistiques, car ils étaient crypto-Juifs. Ces crypto-Juifs talmudiques gravirent l’échelle du pouvoir à Rome. Le barbarisme et la duplicité de ces Juifs se constatent dans leurs actions meurtrières de conspirations durant la Deuxième Guerre Mondiale. Heinrich Himmler, Joseph Goebbels et Adolf Hitler furent tous d’extraction juive. Ils furent néanmoins catholiques romains. Himmler modela les SS selon l’ordre crypto-juif des Jésuites. Walter Schellenberg, ancien chef du contre-espionnage allemand (Sicherheisdienst ou SD), expliqua, après la guerre :

« L’organisation SS (sic) a été constituée par Himmler selon les principes de l’Ordre des Jésuites. Leurs règlements et les Exercices Spirituels prescrits par Ignace de Loyola furent le modèle qu’Himmler tenta de copier exactement. »[1]

Adolf Hitler a dit : « Je vois en Himmler notre Ignace de Loyola. »[2] Gardez à l’esprit qu’Himmler fut le Reichsfuhrer SS (chef suprême des SS). On équivalait ce titre à celui de « Général » des Jésuites.[3] Himmler était également en charge de la police secrète allemande, du nom de Gestapo. Le Général Jésuite, le Comte Halke von Ledochowski, arrangea une unité spéciale au sein du Service Central de la Sécurité SS où la plupart des postes principaux étaient comblés par des prêtres catholique romains portant la chemise noire de l’uniforme des SS. Le chef de cette unité spéciale était l’oncle d’Heirich Himmler, prêtre jésuite.[4]

Franz Von Papen, ancien Chancelier d’Allemagne, chambellan secret du pape et ressort moteur du concordat entre l’Allemagne et le Vatican, a dit : « Le Troisième Reich est le premier pouvoir qui, non seulement reconnaît les grands principes de la papauté, mais les met aussi en pratique. »[5] Avec cela en tête, considérez maintenant que le fondé de pouvoir d’Hitler, Rudolph Hess, le Reichmarshal Hermann Goering, Gregor Strasser, Alfred Rosenberg, Hans Frank, le Reichminister von Ribbentrop, le haut dirigeant SS Reihard Heydrich, les banquiers d’Hitler Ritter von Strauss et von Stein, ainsi que la majorité des haut-officiers et des associés d’Hitler étaient Juifs ! Le Troisième Reich était copié sur la papauté et pourtant contrôlé par des crypto-Juifs.[6]

On demandera peut-être pourquoi des Juifs sionistes conspirèrent avec les Nazis pour persécuter des Juifs ? Les Nazis et les Sionistes travaillèrent ensemble à persécuter les Juifs d’Europe dans le but de forcer ces derniers à émigrer en Palestine. Les nazis concoctèrent des arrangements secrets avec les Sionistes juifs pour faciliter l’émigration des Juifs en Palestine. Henneke Kardel expliqua les arrangements pris entre les Nazis et les Sionistes juifs, dans son livre Adolf Hitler : fondateur d’Israël :

« La coopération qui existait entre la Gestapo d’Heydrich et la ligue d’autodéfense juive en Palestine, la Haganah militante, n’aurait su être plus étroite n’eut été qu’Eichman la rendit publique (…) Le commandant de la Haganah était Feivel Polkes, né en Pologne, que le dirigeant de troupe SD Adolph Eichman rencontra, en février 1937, dans un restaurant à vin Traube (Grappe) près du zoo. Ces deux Juifs y passèrent une accord fraternel. Polkes, le combattant clandestin, obtint d’Eichman la garantie écrite suivante : “Une corporation représentant les Juifs d’Allemagne exercera une pression pour que ceux qui quitteront l’Allemagne n’émigrent qu’en Palestine seulement. Une telle politique est dans l’intérêt de l’Allemagne et sera exécutée par la Gestapo. »[7]

Pourquoi les Juifs sionistes voulaient-ils forcer les Juifs vivant en Europe à émigrer en Palestine ? Parce qu’ils voulaient accroître la population juive de cette région afin d’établir une tête de pont pour le contrôle éventuel de tout le Proche Orient. Après la défaite de l’Empire ottoman lors de la Première Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne maîtrisa la Palestine par mandat de la Ligue des Nations. Le 2 novembre 1917, Lord Arthur James Balfour, Premier Ministre d’Angleterre, envoya une lettre à l’éminent sioniste Lord Rothschild, lui promettant l’établissement d’une patrie juive en Palestine. La lettre devint la célèbre Déclaration Balfour. C’était la première reconnaissance d’une patrie juive par une puissance mondiale majeure. À l’époque, les Juifs étaient en minorité en Palestine et, par conséquent, n’avait pas grand espoir de contrôler la région, ce qui était pourtant leur but. Ils avaient besoin qu’un grand nombre de Juifs émigrent en Palestine pour commencer le processus de conquête juive du Moyen-Orient. Le problème résidait en ce qu’ils ne pouvaient pas persuader les Juifs de quitter une vie confortable et prospère en Europe pour émigrer dans une Palestine tiers-mondiste. Il fut donc décidé qu’ils seraient chassés d’Europe de manière à ce qu’ils n’aient pas d’autre choix que de fuir en Palestine. Entrèrent donc en scène Hitler et sa « solution finale » qui chassèrent les Juifs d’Europe pour les orienter vers la Palestine, tel que planifié.

Le 19 novembre 1947, les Nations Unis partagèrent la Palestine en trois sections : une pour les Palestiniens, une pour les Juifs et une zone internationale à Jérusalem. Le 14 mai 1948, l’État d’Israël se mit à exister officiellement. Aujourd’hui, les Juifs contrôlent toute la Palestine, incluant Jérusalem, devenue la capitale d’Israël. Les Sionistes rêvent que Jérusalem soit la capitale du monde. Les trois-quart de la population de Jérusalem sont maintenant juifs, alors que le reste est demeuré palestinien. Les Juifs occupent la Côte Ouest, la Bande de Gaza et le Plateau du Golan. Ces régions seront éventuellement absorbées à l’intérieur d’Israël.

Les Sionistes juifs n’œuvrèrent pas seulement avec les Nazis pour forcer les Juifs à émigrer en Israël. L’érudit juif, Israël Shahak, a découvert ce qui suit : « Le gouvernement israélien instigua l’immigration juive d’Irak en corrompant le gouvernement irakien  pour qu’il dépouille les Juifs irakiens de leur citoyenneté et qu’il confisque leurs propriétés. »[8] De plus, les Sionistes du gouvernement américain persuadèrent Franklin Roosevelt de ne pas permettre l’immigration des Juifs aux États-Unis, tôt dans la Deuxième Guerre Mondiale, pour qu’ils soient forcés de s’enfuir en Israël. La relation étroite existant entre les Juifs ashkénazes et les Nazis apparaît quand on jette un coup d’œil sur les personnages qui assistèrent Israël. Plusieurs seront surpris d’apprendre que la personne qui s’occupa le plus de l’établissement et de la formation du notoire Mossad (Renseignements Militaires Israéliens) n’était nul autre que Reinhard Gelhen, ancien chef des Renseignements nazis d’Hitler sur le Front oriental.[9]

On doit se rappeler que le nazisme n’est qu’une saveur différente de la philosophie marxiste qui produisit le communisme. Le nazisme, c’est le socialisme national, alors que le communisme est le socialisme international. Les deux formes de socialisme sont nées de Juifs talmudiques sionistes.

Le parti nazi a grandi à partir des cercles théosophiques allemands. Les théosophes étaient disciples de Madame Helena Blavatsky. Sa théosophie se fondait sur la Kabbale juive. La Kabbale est un bouquin occultiste de sorcellerie juive qui met en mémoire certaines des coutumes religieuses sataniques de l’ancienne Babylone. Kabbale veut littéralement dire « tradition ». Quand Jésus réprimanda les pharisiens concernant leurs traditions, Il Se référait vraisemblablement à leur Kabbale. « Pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? » (Matthieu 15:3, VM). La Franc-maçonnerie tire ses racines de la Kabbale. Il y a 33 étapes vers la perfection spirituelle dans la Kabbale, comme il y a 33 degrés dans le Rite écossais de la Franc-maçonnerie. Les Juifs pensent aussi que, par la Kabbale, ils peuvent exécuter les miracles de Jésus-Christ. Ce faisant, ils croient pouvoir devenir des Christs individuels (leur propre Messie) par la « perfection » spirituelle. Cela ressemble beaucoup à la doctrine du catholicisme romain où l’on considère que le prêtre catholique est un alter-christos (un autre Christ).

Jack Bernstein, qui était Juif ashkénaze, note la particularité du mot « nazi » et suggère qu’il soit dérivé du mot « ashkenazi » (Ashke-Nazi). Les similitudes dans les méthodes et les stratégies des Ashkénazes et des Nazis indiquent que c’étaient les deux têtes d’une même bête. Les Jésuites babyloniens sont le corps de cette bête. Cependant, elle possède plus que deux têtes. Les autres sont le communisme, le socialisme, le talmudisme, le sionisme, l’illuminisme, la franc-maçonnerie et le catholicisme. Les têtes peuvent parfois se mordre et grogner l’une contre l’autre, elles n’en marchent pas moins en accord avec les désirs du cœur avide de la bête qui est le jésuitisme satanique.

Le Troisième Reich allemand nazi nous donne une certaine idée de ce qu’aurait l’air un monde dirigé par les Sionistes. L’auteur et érudit israélien de renom, Israël Shahak, et Norton Mezvinsky, professeur d’histoire à l’Université de l’État du Connecticut, après de nombreuses années de profondes recherches, en vinrent à la conclusion suivante :

« Les similitudes entre la marche politique messianique juive et le nazisme allemand sont aveuglantes. Les Gentils sont aux messianistes ce que les Juifs étaient pour les nazis. La haine de la culture occidentale avec ses éléments rationnels et démocratiques est commune aux deux mouvements. Finalement, l’extrême chauvinisme des messianistes est dirigé contre tous les non Juifs. La guerre du Yom Kippour de 1973, par exemple, était, du point de vue d’Amital, non pas dirigée contre les Égyptiens, les Syriens et/ou tous les Arabes, mais contre tous les non-Juifs. La guerre fut donc dirigée contre la grande majorité des citoyens des États-Unis, même si les États-Unis aidèrent Israël dans cette guerre. Cette haine contre les non-Juifs n’est pas nouvelle, mais, comme nous l’avons déjà abordé, elle découle d’une longue tradition kabbalistique juive ininterrompue. Les érudits juifs qui ont tenté de dissimuler ce fait aux non-Juifs, et même à beaucoup de Juifs, ont, non seulement desservi le savoir, mais ils ont aidé son analogue allemand, le nazisme (…) Cette idéologie suppose la venue imminente du Messie et affirme que les Juifs, aidés par Dieu, vont par conséquent triompher des non-Juifs et régner sur eux pour toujours. »[10]

55. Le talmudisme, c’est le communisme

Nombreux est-on à croire que le Sionisme ne constitue que la lutte des Juifs pour se faire une patrie. Le Sionisme est bien davantage que l’établissement des Juifs dans une patrie palestinienne. Ce n’est là qu’une couverture pour un plan plus vaste visant à la direction du monde entier. Le Sionisme est l’enfant du Talmud, et le talmudisme, c’est le communisme. La révolution communiste de Russie fut planifiée et exécutée par les Juifs selon les doctrines de leur Talmud. Des 556 leaders conspirateurs de l’état bolchevique, en 1918-19, il y avait 17 Russes, 2 Ukrainiens, 11 Arméniens, 35 Latviens, 15 Allemands, un Hongrois, 10 Géorgiens, 3 Polonais, 3 Finlandais, un Tchèque, un Karaïte et 457 Juifs.[11] Comme le souligne Robert Wilton dans son livre, Les derniers jours des Romanov, la révolution communiste ne fut pas une insurrection par des Russes, mais plutôt une invasion secrète par les Juifs. Comme, en 1983, le Premier Ministre de l’Union soviétique était un Juif (Andropov) et 23 des 25 membres du Politburo (la clique dirigeante soviétique) étaient Juifs. En outre, tous les membres dirigeants de l’armée et de la police soviétique étaient Juifs.[12]

« Les Allemands savaient ce qu’ils faisaient lorsqu’ils expédièrent le paquet de Juifs de Lénine en Russie. Ils les choisirent comme agents de destruction. Pourquoi ? Parce que les Juifs n’étaient pas Russes et que, pour eux, la destruction de la Russie faisait partie de la besogne, révolutionnaire ou financière. Tout le compte-rendu du bolchevisme en Russie est marqué de manière indélébile de l’estampille de l’invasion étrangère. Le meurtre du tsar, délibérément planifié par le juif Sverdlov (venu en Russie comme agent payé par l’Allemagne) et exécuté par les juifs Goloschekin, Syromolotov, Safarov, Voikov et Yukovsky, n’est pas une action du peuple russe, mais de cet envahisseur hostile. »[13]

Comme le releva le Colonel Jack Mohr : « Une des plus grandes difficultés rencontrées par les pharisiens talmudiques avait été d’amener le communisme au pouvoir sans éveiller les soupçons sur son origine talmudique. »[14] Toutefois, la preuve directe et circonstancielle que la révolution communiste en Russie fut une conspiration perpétrée par les Juifs talmudiques est accablante. Comme preuve circonstancielle qui souligne le contrôle juif de la révolution communiste, disons qu’une fois que les communistes eurent saisi le pouvoir en Russie, la première loi qu’ils passèrent fit de l’anti-sémitisme un crime punissable de mort.[15] Alors que les bâtiments d’églises chrétiennes étaient transformés en étables d’animaux, en abattoirs ou en salles de danse, on ne toucha pas aux synagogues juives.[16] Les pasteurs chrétiens furent relevés de leur devoirs pastoraux et forcés de travailler sur les routes et dans des camps de travaux d’esclaves ; pourtant, on permit aux rabbins juifs de continuer leurs devoirs cléricaux.[17]

Moïse Mordecaï Marx Levi, alias Karl Marx, était Juif, sataniste et membre de la « Ligue du Juste », branche des Illuminati.[18] En 1847, Marx fut chargé par les Illuminati d’écrire le Manifeste communiste qui est un profil de leurs plans de domination mondiale.[19] Comment les talmudistes illuminati savaient-ils que leur canevas de subjugation d’un pays, tel qu’avancé dans le manifeste communiste, marcherait ? Il savaient que cela pouvait marcher parce que les Jésuites eurent 150 ans pour raffiner la méthode. Entre 1600 et 1750, les Jésuites contrôlèrent un quart de million d’indigènes ignorants du Paraguay dans plus de 30 communes qu’ils appelaient des « réductions ».[20] Les Jésuites s’étaient faits maîtres de ces pauvres esclaves dont le labeur rendit l’Ordre immensément riche. Les leçons apprises dans les « réductions » furent mémorisées dans le manifeste communiste.

Les Juifs talmudiques ont réussi à empêcher toute révélation au sujet de leur implication dans le projet d’un nouvel ordre mondial communiste en attribuant à quiconque exposerait leurs efforts l’étiquette d’anti-sémite. Ce que peu comprennent, c’est que ceux qui proclament être l’objet d’anti-sémitisme ne sont pas Sémites du tout. Les Sémites sont ceux qui descendent de Sem, le fils aîné de Noé. La plupart des Juifs vivant en Israël et partout dans le monde aujourd’hui sont des Européens de l’est convertis à une religion qu’ils déclarent être du judaïsme, mais qui, en fait, est du talmudisme babylonien. Les Européens qui se convertirent ultérieurement à cette forme babylonienne de judaïsme sont connus sous le nom de Juifs ashkénazes ou Khazars. Le Dr Benjamin H. Freedman, ancien Juif qui, par la grâce de Dieu, s’est converti au christianisme, déclare que les Khazars étaient une nation païenne dont le culte religieux était un mélange de culte phallique et d’autres formes d’idolâtrie. Au 7e siècle, leur roi Bulkan choisit le talmudisme, que la plupart appellent maintenant judaïsme, comme religion d’état.[21] Les Juifs Khazars sont aujourd’hui appelés « Yiddish ». Dans l’Apocalypse, Dieu Se réfère à ces Juifs talmudiques ashkénazes comme des Juifs qui se disent Juifs, et qui n’en sont pas, mais qui sont plutôt la « synagogue de Satan ».

« Je connais tes œuvres, ton affliction et ta pauvreté (mais tu es riche), et le blasphème de ceux qui se disent être Juifs, et qui ne le sont point, mais qui sont la Synagogue de Satan » (Apocalypse 2:9, VM).

« Voici, je ferai venir ceux de la Synagogue de Satan qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais mentent ; voici, dis-je, je les ferai venir et se prosterner à tes pieds, et ils connaîtront que je t’aime » (Apocalypse 3:9, VM).

[N. du T. : Nous aimerions souligner ici un trait de la généalogie que Dieu a enregistrée dans Sa Parole. Veuillez remarquer ce que l’on trouve dans la Genèse et dans les Chroniques :

« Les enfants de Japhet sont Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méshec, et Tiras. 3Et les enfants de Gomer : Askénaz, Riphath, et Togarma » (Genèse 10:2-3, VM).

« Les enfants de Japheth furent Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Mésec et Tiras. 6Les enfants de Gomer furent Askénaz, Riphath et Togarma » (1 Chroniques 1:5-6, VM).

Maintenant, suivez la généalogie d’Abraham :

« Fils de Sem [les Sémites] : Élam, Assur, Arpacshad, Lud, Aram, Uts, Hul, Guéther et Méshec. 18Arpacshad engendra Shélach ; et Shélach engendra Héber. 19Deux fils naquirent à Héber [les Hébreux] : l’un s’appelait Péleg (partage), parce que de son temps la terre fut partagée ; et le nom de son frère était Jockthan. 20Jockthan engendra Almodad, Shéleph, Hatsarmaveth, Jérach, 21Hadoram, Uzal, Dikla, 22Ébal, Abimaël, Shéba, 23Ophir, Havila et Jobab ; tous ceux-là furent fils de Jockthan. 24Sem, Arpacshad, Shélach, 25Héber, Péleg, Réhu, 26Sérug, Nachor, Tharé, 27Abram, qui est Abraham » (1 Chroniques 1:17-27, VO).

Ces « fils d’Askénaz » modernes ne peuvent en aucune façon prétendre à la lignée sémite. Jamais n’ont-ils été de la descendance d’Abraham. Ce sont donc des Gentils, des païens et leur propre Talmud les condamne ! N’est-ce pas étrange ?]

Les Juifs ashkénazes forment un peuple sans allégeance à aucune nation. Leur objectif premier est de s’emparer du monde entier. Pour avoir une idée de l’infâme objectif de ces talmudistes, lisons la lettre qu’écrivit Baruch Levy à Karl Marx, en 1879 :

« Le peuple juif dans son entier sera son propre messie. Il achèvera sa domination mondiale par la dissolution des autres races, par l’abolition des frontières, l’annihilation de la monarchie et l’établissement d’une république mondiale dans laquelle les Juifs exerceront partout leur privilège de citoyenneté. Dans ce nouvel ordre mondial, les enfants d’Israël fourniront tous les dirigeants sans rencontrer d’opposition. Les gouvernements des différents peuples formant la république du monde tomberont sans difficulté dans les mains des Juifs. Il deviendra alors possible aux dirigeants juifs d’abolir la propriété privée et de faire partout usage des ressources de l’état. Ainsi, les promesses du Talmud seront accomplies, dans lesquelles il est dit que, lorsque le temps messianique sera venu, les Juifs auront tous les biens du monde entre leurs mains. »[22]

56. Menace juive sur les États-Unis

Charles Cotesworth Pinckney, délégué de la Caroline du Sud à la Convention Constitutionnelle de Philadelphie de 1787, enregistra, dans son journal intime, la déclaration prophétique suivante faite par Benjamin Franklin durant une intermission de la Convention Constitutionnelle :

« Je suis pleinement d’accord avec le Général Washington lorsqu’il dit que nous devons protéger notre jeune nation des influences insidieuses et des pénétrations captieuses. La menace, messieurs, vient des Juifs.

« Dans les pays où les Juifs se sont installés en grand nombre, ils en ont abaissé la voix morale ; déprécié l’intégrité commerciale ; se sont isolés sans se laisser assimiler ; se sont moqué de la religion chrétienne sur les bases de laquelle cette nation était fondée et ont essayé de la miner, en s’objectant à ses restrictions ; ils ont érigé un état à l’intérieur de l’état ; et, lorsqu’ils rencontraient une opposition, tentaient d’étrangler financièrement à mort le pays, comme c’est le cas en Espagne et au Portugal.

« Depuis plus de 1 700 ans, les Juifs pleurent sur leur sort malheureux en se lamentant qu’ils ont été exilés de leur patrie, comme ils appellent la Palestine. Mais, messieurs, le monde le leur donnerait-il sans conditions qu’ils se trouveraient immédiatement une raison de ne pas y retourner ! Pourquoi ? Parce que ce sont des vampires, et les vampires ne vivent pas des vampires. Ils ne peuvent vivre entre eux seulement. Ils doivent subsister sur le dos des chrétiens et des autres peuples qui ne sont pas de leur race.

« Si vous ne les excluez pas des États-Unis, dans notre Constitution, dans moins de 200 ans, ils auront essaimé ici en si grand nombre qu’ils domineront le pays, le dévoreront et changeront la forme de gouvernement pour laquelle nous, Américains, avons répandu notre sang, donné nos vies, notre substance et mis en jeu notre liberté.

« Si vous ne les excluez pas, en moins de 200 ans, nos descendants travailleront dans les champs pour leur bâtir une fortune, pendant qu’ils seront à se frotter les mains dans les maisons de comptes. Je vous avertis, messieurs, que si vous n’excluez pas les Juifs pour toujours, vos enfants vous maudirons sur vos tombes.

« Les Juifs, messieurs, sont asiatiques, laissons-les naître là-bas, sinon, peu importe le nombre de générations qu’ils seront hors d’Asie, ils ne seront jamais autre chose qu’asiatiques. Leurs idées ne se conforment pas à celles des Américains, et ne le feront pas même s’ils demeurent parmi nous pendant dix générations. Un léopard ne peut changer ses taches. Les Juifs sont asiatiques, une menace pour notre pays, si nous leur permettons d’entrer, et c’est pour cela qu’ils devraient être exclus par cette Convention Constitutionnelle. »[23]

Benjamin Franklin fait référence à l’opinion de George Washington en ce qui regarde les Juifs. Quelle était l’opinion de George Washington ? « Ils [les Juifs] oeuvrent plus efficacement contre nous que les armées ennemies. Ils sont cent fois plus dangereux pour nos libertés et la grande cause dans laquelle nous nous sommes engagés (…) Il y a de quoi se lamenter de constater que chaque état ne les a pas chassés il y a longtemps, comme la peste de la société qu’ils sont et les ennemis les plus grands que nous ayons eus contre le bonheur de l’Amérique. »[24]

Benjamin Franklin et George Washington étaient-ils anti-sémites ? Non, ils comprenaient simplement les dangers réels posés par les Juifs talmudiques, qui n’étaient pas du tout Sémites.

Cette conspiration visant à diriger le monde se trame entre de soi-disant Juifs, qui ne sont pas de vrais Juifs, et de soi-disant chrétiens, qui ne sont pas de vrais chrétiens. Un vrai Juif est celui qui accepte Jésus en tant que Messie. Romains 9:6 : « …mais tous ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël. » « Car celui-là n’est point Juif, qui ne l’est qu’au-dehors, et celle-là n’est point la véritable Circoncision, qui est faite par dehors en la chair. 29Mais celui-là est Juif, qui l’est au-dedans ; et la véritable Circoncision est celle qui est du cœur en esprit, et non pas dans la lettre ; et la louange de ce Juif n’est point des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:28-29, VM).

57. Les Protocoles des Sages de Sion

Non seulement ces Juifs talmudiques ont-ils manifesté leur malveillance, mais ils ont mis leur plan de domination par écrit. Les Protocoles des Sages de Sion est un schéma du plan ourdi par les Juifs talmudiques pour diriger le monde. Les Protocoles furent consignés par le Concile juif international tenu à Bâle, en Suisse, en 1879. Les Protocoles nous apparaissent comme la somme des plans d’une conspiration existant depuis bien avant qu’ils aient été mis en mémoire à la réunion de 1879. Les Protocoles contiennent la formule utilisée par les Sionistes mégalomaniaques pour lancer l’offensive en vue de la direction sur le monde. Bien que certains Juifs aient proclamé que les Protocoles soient un faux, reconnaissons qu’un faux n’est que la copie non autorisée d’un original. Les Juifs talmudiques n’ont jamais remis en question l’authenticité des Protocoles originaux, qui furent écrits en hébreux, ils n’ont toujours attaqué que la version anglaise. D’autres, sans aucune preuve pour étayer leur déclaration, ont supposé que, bien que les Protocoles soient véritables, ils ont été altérés jusqu’à un certain point afin de se référer aux Juifs. Les événements historiques ont confirmé que les Juifs talmudiques suivent le plan élaboré dans les Protocoles.

En 1884, la fille d’un général russe, Mademoiselle Justine Glinka, s’efforçait de servir sa patrie, à Paris, en obtenant des renseignements politiques. Elle fit part de ses plans au Général Orgevskii, à Saint-Pétersbourg. Elle employa un Juif dans ce but, Joseph Schorst, membre de la Loge Mizraïm (Rite Oriental de la Franc-maçonnerie), à Paris. Schorst offrit de lui obtenir un document de grande importance pour la Russie, au prix de 2 500 francs. Mlle Glinka reçut l’argent de Saint-Pétersbourg et obtint le document qui s’avérait être les Protocoles des Sages de Sion.

Elle expédia l’original français des Protocoles, accompagné d’une traduction russe, au Général Orgevskii qui, à son tour, les remit à son supérieur, le Général Cherevin, pour livraison au Tsar. Cheverin, toutefois, était sous le contrôle de Juifs fortunés et, conséquemment, refusa de transmettre les Protocoles. Cheverin classa simplement les Protocoles dans les archives russes.

Plusieurs années plus tard, Mlle Glinka donna une copie des Protocoles au maréchal de noblesse de son district, Alexis Sukhotin. Celui-ci montra le document à deux amis, Stepanov et le professeur Sergius A. Nilus. Le professeur Nilus publia les Protocoles à Tsarskoe-Tselc, en Russie, en 1901, dans un livre intitulé Le grand à l’intérieur du petit. Le 10 août 1906, ou au environ, une copie des Protocoles fut déposée au British Museum. Pendant ce temps, le procès-verbal des débats du congrès de Bâle de 1897 avait été obtenu par les membres juifs de la police russe et ils confirmèrent les plans élaborés par les Protocoles.

En janvier 1917, le professeur Nilus avait préparé une seconde édition des Protocoles, avec des renseignements additionnels, pour être publiée. Mais avant qu’il puisse la mettre sur le marché, la Révolution bolchevique eu lieu en mars 1917. Kerensky prit le pouvoir et ordonna que le livre de Nilus soit détruit. En 1924, le professeur Nilus fut arrêté par la Cheka (police secrète russe) à Kiev. Il fut emprisonné et torturé. Le président juif de la cour dit à Nilus que le traitement qu’il avait reçu était une rétribution pour « nous avoir causé un mal incalculable en publiant les Protocoles », ce qui constitue la meilleure preuve de l’authenticité des Protocoles. Le professeur Nilus fut relâché pendant quelques mois, mais la Cheka l’arrêta bientôt à nouveau, cette fois à Moscou. Il fut détenu en prison jusqu’en 1926. Il mourut en exil dans le district de Vladimir, le 13 janvier 1929.

Toutes les copies existantes connues des Protocoles en Russie furent détruites durant le régime de Kerensky. La loi que suivirent les successeurs communistes de Kerensky disait que la possession d’une copie des Protocoles par quiconque en Union Soviétique était un crime punissable du tir à vue. Les énormes efforts que mirent les communistes à éradiquer les Protocoles est une autre preuve indéniable de la véracité desdits Protocoles.

L’authenticité des Protocoles peut, en outre, être confirmée par la lecture du Talmud. La nature diabolique et blasphématoire du Talmud se met facilement en parallèle avec ce que l’on trouve dans les Protocoles. De plus, l’authenticité des Protocoles s’établit par le fait que les détails du plan se sont complètement implantés aux yeux du monde en Russie, en Europe de l’Est, en Chine, en Corée du Nord et au Vietnam. Le plan est en voie de s’implanter également en Europe de l’Ouest, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, aux États-Unis et dans de nombreux pays partout dans le monde.[25] Quand l’on regarde les personnages oeuvrant pour le monde communiste, on voit des Juifs talmudiques et leurs compagnons d’itinéraire, tels que les Maçons, exactement comme le stipulent les Protocoles. Benjamin Disraeli fit la déclaration suivante, en 1852, devant la Chambre des Communes anglaise, en regard du contrôle des nations par les Juifs talmudiques Khazars : « Le monde est gouverné par des personnages bien différents de ce qu’imaginent ceux qui ne sont pas derrière la scène (…) L’influence des Juifs peut se retracer dans la dernière éruption du principe destructeur de l’Europe. Une insurrection prend place contre la tradition et l’aristocratie, contre la religion et la propriété (…) Les sociétés secrètes, qui forment les gouvernements provisoires, proclament l’égalité naturelle des hommes et l’abrogation de la propriété, et des hommes de race juive se trouvent à la tête de chacune d’elles. »

Lorsque l’influence juive dans l’ordre des Jésuites fut publiquement révélée, les Jésuites prétendirent avoir passé, en 1593, une ordonnance qui interdisait à un Juif d’être Jésuite. Ce que les gens doivent comprendre, c’est que les Juifs talmudiques sont briseurs de lois par nature. Les Juifs ashkénazes sont maîtres de la séduction et de la prévarication. Les Jésuites sont avant tout diaboliquement rusés. En fait, « Jésuite » est défini par le Dictionnaire américain de langue anglaise de Noah Webster comme « une société remarquable par sa ruse à propager ses principes ».[26] « Jésuitisme » est défini comme « l’art, les principes et la pratique des Jésuites 2. Ruse, séduction, hypocrisie, prévarication. »[27] L’ordonnance de 1593 ne servit qu’à apaiser ceux qui étaient sous l’illusion que l’Église catholique constituait « la » seule Église chrétienne du monde et qui s’inquiétaient que les Juifs aient une pareille influence et un tel pouvoir dans l’église. L’ordonnance couvrait les Juifs ashkénazes qui s’étaient infiltrés chez les Jésuites et contrôlait leur Ordre, et mit fin à la controverse. Néanmoins, la réalité demeurait : les Jésuites sont des crypto-Juifs qui pratiquent la Kabbale et suivent le Talmud. Par exemple, un des plus influents Jésuites de l’histoire, Emanuel de Lacunza (1731-1801), était Juif. Il se joignit aux Jésuites longtemps après qu’ait été adopté le supposé décret prohibant aux Juifs de devenir Jésuites.

Les Jésuites sont l’éminence grise derrière plusieurs, sinon la plupart, des publications notoires de l’histoire, y compris les Protocoles et Mein Kamf. Le catholique romain, Otto Strasser, un des fondateurs du Parti Nazi, révéla, dans son livre Hitler et moi, que l’infâme livre de propagande nazie, Mein Kamf, censément écrit par Adolf Hitler, ne fut pas, en fait, écrit par Hitler. Selon Strasser, Mein Kamf fut secrètement rédigé pour Hitler par un prêtre jésuite du nom de Bernhardt Stempfle.[28] Par surcroît, l’ancien prêtre jésuite, Alberto Rivera, révéla que les auteurs juifs des Protocoles le rédigèrent d’après les directives des Jésuites.[29] De la même manière que les Jésuites gouvernèrent le Concile de Trente de l’Église catholique romaine, ainsi conduisirent-ils également le Concile juif international qui rédigea les Protocoles. Ceux-ci exposent l’héritage talmudique babylonien des Jésuites. Ci-dessous, nous avons sélectionné quelques extraits tirés des Protocoles des Sages de Sion.

« Ne croyez pas que nos assertions sont des mots en l’air. Considérez le succès de Darwin, Marx et Nietzsche, préparé par nous. L’effet démoralisant des tendances de ces doctrines sur l’esprit des Gentils ne devrait certes pas nous échapper.[30]

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« Nous tenons à passer pour les libérateurs du travailleur, venus pour le délivrer de cette oppression en lui suggérant d’entrer dans les rangs de nos armées de socialistes, d’anarchistes et de communistes. Nous protégerons toujours ces derniers, feignant de les aider par principe de fraternité et d’intérêt général pour l’humanité, évoqué par notre Maçonnerie socialiste. La noblesse qui, de droit, partageait le travail des classes laborieuses, avait tout intérêt à ce qu’elles fussent bien nourries, saines et fortes. Notre intérêt veut, au contraire, la dégénérescence des Gentils. Notre force consiste à maintenir le travailleur dans un état constant de besoin et d’impuissance, parce qu’ainsi nous l’assujettissons à notre volonté ; et dans son entourage, il ne trouvera jamais ni pouvoir ni énergie pour se dresser contre nous. La faim conférera au Capital des droits plus puissants sur le travailleur que jamais le pouvoir légal du souverain n’en conféra à l’aristocratie.[31]

*   *   *

« Cette haine sera encore accrue par l’effet que produiront les crises économiques qui arrêteront les marchés et la production. Nous créerons une crise économique universelle par tous les moyens détournés possibles et à l’aide de l’or qui est entièrement entre nos mains. Simultanément, nous jetterons à la rue, dans toute l’Europe, des foules énormes d’ouvriers. Ces masses seront alors heureuses de se précipiter sur ceux que, dans leur ignorance, elles ont jalousés dès l’enfance : elles répandront leur sang et pourront ensuite s’emparer de leurs biens.

« On ne nous fera pas de mal, parce que le moment de l’attaque nous sera connu et que nous prendrons des mesures pour protéger nos intérêts.[32]

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« C’est pourquoi nous devons arracher de l’esprit des chrétiens [Gentils, goïm] jusqu’à la conception même de Dieu et la remplacer par des calculs arithmétiques et des besoins matériels.[33]

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« Pour s’assurer l’opinion publique, il faut, tout d’abord, l’embrouiller complètement en lui faisant entendre de tous côtés et de toutes manières des opinions contradictoires, jusqu’à ce que les Gentils soient perdus dans leur labyrinthe. Ils comprendront alors que le meilleur parti à prendre est de n’avoir aucune opinion en matière politique ; matière qui n’a pas été comprise du public, mais qui doit être exclusivement réservée à ceux qui dirigent les affaires. Ceci est le premier secret.

Le second secret, nécessaire au succès de notre gouvernement, consiste à multiplier à un tel degré les fautes, les habitudes, les passions et les lois conventionnelles du pays que personne ne soit plus capable de penser clairement dans ce chaos ; les hommes cesseront ainsi de se comprendre les uns les autres. Cette politique nous aidera également à semer des dissensions parmi tous les partis, à dissoudre toutes les puissantes collectivités et à décourager toute initiative individuelle pouvant gêner nos projets. Il n’est rien de plus dangereux que l’initiative personnelle : s’il y avait un cerveau par derrière, elle pourrait nous faire plus de mal que les millions d’individus que nous avons mis aux prises. Il nous faut diriger l’éducation des sociétés chrétiennes, de telle façon que, chaque fois que l’initiative est requise pour une entreprise, elles s’avouent désespérément vaincues. La tension produite par la liberté d’action perd de sa force dès qu’elle se heurte à la liberté d’autrui ; de là, les chocs moraux, les déceptions et les échecs. Par tous ces moyens nous opprimerons tant les Chrétiens [goïm] qu’ils seront contraints de nous demander de les gouverner internationalement. Dès que nous aurons atteint une telle position, nous pourrons aussitôt absorber toutes les puissances gouvernementales du monde entier et former un super gouvernement universel.[34]

*   *   *

« Afin de ruiner l’industrie des Gentils et d’activer la spéculation, nous encouragerons l’amour du luxe effréné que nous avons déjà développé. Nous augmenterons les salaires, ce qui ne soulagera pas les ouvriers, car, en même temps, nous élèverons le prix des objets de première nécessité, sous prétexte de mauvaises récoltes. Nous voulons aussi miner la production dans sa base en semant des germes d’anarchie parmi les ouvriers et en flattant leur goût pour l’alcool. Nous emploierons, en même temps, tous les moyens possibles pour chasser de la terre toute l’intelligence des Gentils.[35]

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« Nous sommes la source d’une terreur s’étendant au loin. Nous avons à notre service des gens de toute opinion et de tous les partis : des hommes désireux de rétablir les monarchies, des socialistes, des communistes et des partisans de toutes sortes d’utopies. Nous les avons tous mis sous le harnais ; chacun, à sa manière, mine le reste du pouvoir et essaye de détruire les lois existantes. Par ce procédé, tous les gouvernements sont torturés ; ils hurlent pour réclamer le repos ; et, pour l’amour de la paix, ils sont prêts à tous les sacrifices. Mais nous ne leur laisserons aucune paix jusqu’à ce qu’ils aient reconnu notre super gouvernement international.[36]

*   *   *

« Pour arriver à de tels résultats, nous prendrons nos mesures, afin qu’on nomme des présidents ayant à leur passif un scandale comme le “Panama”, ou quelque autre affaire louche du même genre. Un président de cet acabit sera le fidèle exécuteur de nos plans, parce qu’il craindra d’être découvert, et sera dominé par cette peur qui s’empare toujours d’un homme parvenu au pouvoir et qui désire vivement conserver les privilèges et les honneurs que lui confère sa haute charge. La Maison des Représentants élira, protégera et masquera le président ; mais nous retirerons à cette chambre son pouvoir d’introduire et de modifier les lois. Nous donnerons ce pouvoir au président responsable, qui sera comme une marionnette entre nos mains. Le pouvoir du président deviendra, en pareil cas, une cible exposée à toutes sortes d’attaques, mais nous lui donnerons un moyen de défense dans son droit d’appel au peuple par-dessus la tête des députés de la nation, c’est-à-dire qu’il en appellera directement au peuple composé de nos esclaves aveugles – la majorité de la populace. De plus, nous conférerons au président le pouvoir de proclamer la loi martiale. Nous expliquerons cette prérogative par le fait que le président, étant le chef de l’armée, doit la tenir sous son autorité pour protéger la nouvelle Constitution républicaine ; il doit sa protection à cette Constitution dont il est le représentant responsable.[37]

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« Les Gentils sont comme un troupeau de moutons – nous sommes les loups. Et savez-vous ce que font les moutons lorsque les loups pénètrent dans la bergerie ?[38]

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« Tant que nous n’aurons pas atteint le pouvoir, nous tâcherons de créer et de multiplier les Loges de francs-maçons dans toutes les parties du monde. Nous attirerons dans ces Loges tous ceux qui peuvent revêtir la mentalité publique ou qui en sont déjà revêtus, car ces Loges seront les principaux lieux où nous recueillerons nos renseignements en même temps qu’elles seront des centres de propagande. Nous centraliserons toutes ces Loges sous une direction unique, connue de nous seuls et constituée par nos Sages. Ces Loges auront également leurs propres représentants, afin de masquer les véritables dirigeants. Et ces dirigeants auront seuls le droit de désigner les orateurs et de tracer l’ordre du jour. Dans ces Loges, nous resserrerons les liens de toutes les classes socialistes et révolutionnaires de la société. Les plans politiques les plus secrets nous seront connus, et, dès qu’ils seront formés, nous en dirigerons l’exécution. Presque tous les agents de la police internationale et secrète seront des membres de nos Loges. Les services de la police sont d’une extrême importance pour nous, car ils peuvent masquer nos entreprises, inventer des explications plausibles du mécontentement des masses, aussi bien que punir ceux qui refusent de se soumettre.[39]

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« La plus grande force des temps présents est concentrée entre nos mains : c’est l’or. En deux jours, nous pouvons en faire sortir de nos trésors secrets n’importe quelle somme.[40]

Ceux qui suivent sont d’intéressants passages semblant prédire la destruction du Vatican par les nations du monde.

« Quand le moment sera venu pour nous de détruire complètement la Cour pontificale, une main inconnue indiquant le Vatican donnera le signal de l’assaut. Lorsque, dans sa fureur, le peuple se jettera sur le Vatican, nous apparaîtrons comme des protecteurs pour arrêter l’effusion du sang. Par cet acte, nous pénétrerons jusqu’au cœur même de cette Cour pontificale, d’où rien au monde ne pourra nous chasser, jusqu’à ce que nous ayons détruit la puissance du Pape.[41]

Cela ressemble beaucoup à la prophétie que l’on trouve dans le livre de l’Apocalypse.

« Mais les dix cornes que tu as vues à la bête, sont ceux qui haïront la prostituée, qui la désoleront, la dépouilleront, et mangeront sa chair, et la brûleront au feu. 17Car Dieu a mis dans leurs cœurs de faire ce qu’il lui plaît, et de former un même dessein, et de donner leur Royaume à la bête, jusqu’à ce que les paroles de Dieu soient accomplies. 18Et la femme que tu as vue, c’est la grande Cité, qui a son règne sur les Rois de la terre » (Apocalypse 17:16-18, VM).

Les cornes de la bête sont dix rois sur la bête chevauchée par la grande prostituée qui est assise sur sept montagnes — le Vatican (Apocalypse 17). Les Protocoles  ont entamé la planification de la destruction du Vatican. Ils semblent également avoir pourvu à l’entrée en scène de l’antichrist. « LE ROI D’ISRAËL DEVIENDRA LE VRAI PAPE DE L’UNIVERS, LE PATRIARCHE DE L’ÉGLISE INTERNATIONALE. »[42]

58. Les États-Unis sous le joug juif

Cette conspiration s’est déjà fait sentir partout dans le monde, y compris aux États-Unis. L’auteur britannique de renom et journaliste au Times de Londres, lors de la Deuxième Guerre Mondiale, Douglas Reed, révéla :

« Le pouvoir monétaire et le pouvoir révolutionnaire ont été érigés et départagés en deux silhouettes symboliques (“capitalisme” et “communisme”), et nettement définies dans deux citadelles (“l’Amérique” et “la Russie”). Pour alarmer bien à propos l’imaginaire collectif, l’illustration offerte est celle d’une triste hostilité et d’une confrontation sans espoir (…) Mais qu’en serait-il si des hommes semblables avec des visées communes dirigeaient secrètement dans les deux camps ? (…) Je crois que tout étudiant de notre époque le moindrement diligent découvrira que tel est bien le cas. »[43]

Avons-nous des exemples de fonctionnaires dans le gouvernement américain ayant œuvré dans le sens d’un gouvernement mondial communiste sioniste ? Pour un, le Président américain, Franklin Roosevelt, fut secrètement guidé par un agenda communiste. Josephine Adams témoigna sous serment devant un sous-comité du Sénat des États-Unis qu’elle agissait comme courrier entre Earl Browder, alors chef du Parti communiste américain, et Franklin Roosevelt. Elle attesta avoir rencontré Roosevelt approximativement 40 fois durant une période de trois ans avant la mort du Président.[44] Elle affirma que les réunions avaient lieu soit à la demeure de Roosevelt, à Hyde Park, soit à la Maison Blanche.[45] Ce témoignage d’Adams fut plus tard confirmé par Browder lui-même, qui était fier du fait que F. D. Roosevelt appréciait la gouverne que lui prodiguait Browder.[46]

Une enquête du Congrès a révélé qu’en 1996, le Vice-président Al Gore trafiqua de son influence vis-à-vis du Gouvernement communiste chinois par le biais d’un intermédiaire israélien.[47]

Le représentant Louis T. McFadden, le 2 mai 1934, déclara dans une allocution radiophonique :

« Ce serait une erreur monstrueuse pour tout citoyen intelligent de quelque nation que ce soit que de fermer les yeux sur l’évidence factuelle démontrant que, depuis près de soixante ans, les Juifs ont grimpé, sûrement et rapidement, quoique de manière presque invisible, tous les échelons pour atteindre les sommets du gouvernement, là où les masses sont dirigées. Politiquement, financièrement et économiquement, ils ont saisi les rênes du gouvernement de toutes les nations, et leur invasion dans les domaines sociaux, éducationnels et religieux n’est pas moins importante. »[48]

Le congressiste McFadden, qui fut Directeur de la Chambre d’Établissement bancaire et du Comité du Cour monétaire, connaissait le pouvoir qu’exerçaient les Juifs et les calamités qu’ils causaient. Comme le prévoyaient les Protocoles, les Juifs talmudiques contrôlaient l’approvisionnement d’argent par une banque centrale (la Banque de Réserve Fédérale). Le congressiste McFadden déclara : « Elle [la dépression] ne fut pas accidentelle. Ce fut un événement soigneusement conçu (…) Les banquiers internationaux virent à ce que nous soyons entraînés ici dans une condition désespérante afin qu’ils puissent en émerger en tant que nos dirigeants à tous (…) Le résultat final, si les Pouvoirs internes y parviennent, sera le rêve de Montagu Norman, de la Banque d’Angleterre, qu’une “Hégémonie de la Finance mondiale devrait régner de façon suprême sur tout le monde, partout, comme un unique mécanisme de contrôle entier et supra-national.” »

Le représentant McFadden s’adressa à la Chambre des Représentants des États-Unis, le 10 juin 1932. « Certaines personnes croient que les banques de la Réserve Fédérale sont des institutions gouvernementales américaines. Ce ne sont pas des institutions gouvernementales. Ce sont des monopoles de crédit privé qui font leur proie du peuple des États-Unis pour leur bénéfice personnel et celui de leurs escrocs domestiques et étrangers, et les riches prêteurs d’argent prédateurs. »[49] Essentiellement, les Jésuites utilisèrent des politiciens corrompus pour faire passer l’Acte de la Réserve Fédérale qui leur donnait le monopole de l’impression de la monnaie de la nation.[50] L’Acte de la Réserve Fédérale légalise le vol de la part d’une poignée de banques commerciales sélectionnées composant la Réserve Fédérale. Des extraits de l’allocution de McFadden exposent la méthode qu’employèrent les Jésuites et leurs compagnons d’itinéraire ashkénazes pour obtenir leur pouvoir immense sur le gouvernement des États-Unis :

« Monsieur le Président, à la présente session du Congrès, nous avons dû traiter de situations d’urgence. Nous avons traité de leurs effets plutôt que de leurs causes. Dans cette allocution particulière, j’aborderai certaines causes qui ont mené à ces propositions. Il y a des principes sous-jacents responsables des conditions dans lesquelles nous vivons actuellement et je vais traiter de l’un d’eux en particulier et qui m’apparaît extrêmement important en regard de la considération que vous donnez à ce projet de loi.

« Monsieur le Président, nous avons, dans ce pays, une des institutions les plus corrompues que le monde ait connues. J’en réfère à l’Administration de la Réserve Fédérale et aux Banques de la Réserve Fédérale. L’Administration de la Réserve Fédérale, une administration gouvernementale, a fraudé le Gouvernement des États-Unis et le peuple des États-Unis d’un montant qui pourrait effacer la dette nationale. Les déprédations et les iniquités de l’Administration de la Réserve Fédérale ont coûté à ce pays assez d’argent pour payer la dette nationale plusieurs fois. Cette diabolique institution a appauvri et ruiné le peuple des États-Unis, l’a mis elle-même en banqueroute et a pratiquement fait faire faillite au Gouvernement. Elle l’a fait par le moyen des imperfections de la loi sous laquelle elle opère, au moyen de la mauvaise gestion de cette loi par l’Administration de la Réserve Fédérale, et au moyen des pratiques corrompues des vautours cupides qui la contrôlent.

« Certaines personnes pensent que les banques de la Réserve Fédérale sont des institutions du Gouvernement des États-Unis. Ce ne sont pas des institutions gouvernementales. Ce sont des monopoles de crédit privé qui font leur proie du peuple des États-Unis pour leur bénéfice personnel et celui de leurs escrocs domestiques et étrangers, et les riches prêteurs d’argent prédateurs. Dans ce sombre équipage de pirates financiers, il y en a qui couperaient un homme à la gorge pour lui soutirer un dollar de sa poche ; il y a ceux qui distribuent de l’argent dans les États pour acheter des votes afin de contrôler notre législation ; et il y a ceux qui soutiennent une propagande internationale dans le dessein de nous séduire et nous enjôler pour que nous leur accordions de nouvelles concessions qui leur permettront de couvrir leurs méfaits passés et remettre en mouvement leur train gigantesque de crimes.

« Ces douze monopoles de crédit privé furent trompeusement et déloyalement imposés à ce pays par les banquiers venus d’Europe qui récompensèrent notre hospitalité en minant nos institutions américaines. Ces banquiers prirent l’argent de notre pays pour financer le Japon dans sa guerre contre la Russie. Ils créèrent un règne de terreur en Russie avec notre argent afin que la guerre dure. Ils instiguèrent une paix séparée entre l’Allemagne et la Russie et ils enfoncèrent un coin entre les Alliés dans la Guerre Mondiale. Ils financèrent le passage de Trotski de New York à la Russie pour qu’il assiste à la destruction de l’Empire russe. Ils fomentèrent et incitèrent la Révolution russe et mirent de vastes fonds en dollars américains à la disposition de Trotski dans une de leurs succursales bancaires en Suède pour que, par lui, les foyers russes puissent être brisés en profondeur et que les enfants russes soient brusquement retirés des mains de leurs protecteurs naturels. Ils ont depuis entamé la cassure des foyers américains ainsi que la dispersion des enfants américains.

*   *   *

« En 1912, l’Association Monétaire Nationale, sous la direction du regretté Sénateur Nelson W. Aldrich, fit un rapport et présenta un bill vicieux appelé Bill de l’Association de la Réserve Nationale. Ce projet de loi est habituellement connu sous le nom de Bill Aldrich. Le Sénateur Aldrich ne rédigea pas le bill Aldrich. Il fut l’instrument, mais non le complice, des banquiers européens qui, depuis plus de douze ans, tramaient l’établissement d’une banque centrale dans notre pays et qui, en 1912, avaient dépensé, et continuaient encore de dépenser, de vastes sommes d’argent pour atteindre leur but.

« Le projet de loi Aldrich fut condamné dans le programme par lequel fut nommé Théodore Roosevelt, en l’an 1912, et, la même année, quand fut nommé Woodrow Wilson, le programme démocrate, tel qu’adopté à la convention de Baltimore, déclara expressément : « Nous sommes opposés au plan Aldrich d’une banque centrale. » C’était en langage clair. Les hommes qui dirigeaient le Pari démocrate promirent ensuite au peuple que s’il les reportait au pouvoir, il n’y aurait pas de banque centrale établie ici pendant qu’ils auraient les rênes du gouvernement. Treize mois plus tard, cette promesse fut brisée, et l’administration Wilson, sous la tutelle des tristes sires de Wall Street qui se tenaient derrière le Colonel House, établit ici, dans notre pays libre, l’institution monarchique et véreuse de la “banque du roi” pour nous contrôler de haut en bas, et pour nous entraver de chaînes du berceau au tombeau. L’Acte de la Réserve Fédérale détruisit notre ancienne façon caractéristique de faire des affaires ; il fit distinction contre notre bon d’escompte à nom unique, le meilleur au monde ; il installa le bon désuet à deux noms qui constitue à présent une malédiction pour notre pays, et qui a démoli tous les pays qui lui ont donné libre cour ; il a mis en place dans nos murs la tyrannie même de laquelle les charpentiers de notre Constitution voulaient nous sauver.

« Une des plus grandes batailles pour la préservation de notre République fut combattue ici à l’époque de Jackson, lorsque fut dissoute la Seconde Banque des États-Unis, fondée sur les mêmes faux principes que ceux dont nous donnons exemple dans l’Acte de la Réserve Fédérale. Après la dissolution de la Seconde Banque des États-Unis, en 1837, le pays fut mis en garde contre les dangers qui s’en suivraient si les capitalistes rapaces, après avoir été chassés, revenaient déguisés et s’unissaient à l’Exécutif et, par lui, acquéraient le contrôle du Gouvernement. C’est ce que firent les capitalistes rapaces lorsqu’ils revinrent dans la livrée de l’hypocrisie et que, sous de fausses prétentions, obtinrent l’adoption de l’Acte de la Réserve Fédérale.

« Le danger duquel le pays avait été averti nous tomba dessus et c’est ce que nous constatons dans le long train d’horreurs qui accompagne les affaires dont la perfide et malhonnête Administration de la Réserve Fédérale et les banques de la Réserve Fédérale sont pleinement responsables. Nous vivons une ère de crimes financiers et, dans le financement du crime, l’Administration de la Réserve Fédérale ne joue pas un rôle de spectateur désintéressé.

« L’on a dit que le rédacteur employé pour écrire le texte du projet de loi de la Réserve Fédérale utilisa un texte du bill Aldrich pour ce faire. On a dit que le langage du bill Aldrich avait été utilisé parce qu’il avait été conçu par des hommes de loi experts et qu’il semblait approprié. En vérité, il fut rédigé par des avocats. Le bill Aldrich fut créé par des banquiers d’escompte d’effets étrangers d’origine européenne à New York City. C’était une copie et, en général, une traduction des statuts de la Reichsbank et d’autres banques centrales européennes.

« Un demi million de dollars fut dépensé pour la propagande organisée par ces mêmes banquiers européens dans le dessein de méconduire l’opinion publique à son égard, et dans le but de donner au Congrès l’impression qu’il y avait une demande populaire irrésistible pour ce genre de législation bancaire et le genre d’unité monétaire allant avec, c’est-à-dire, une circulation d’avoirs basée sur les dettes et les obligations humaines au lieu de l’honnête devise basée sur la valeur de l’or et de l’argent. Le Dr H. Parker Willis fut employé par les banquiers et les propagandistes de Wall Street et, quand la mesure Aldrich n’aboutit à rien et qu’il obtint un emploi chez Carter Glass afin d’aider à rédiger un projet de loi bancaire pour l’administration Wilson, il s’appropria le texte du bill Aldrich dans ce but. Il n’y a pas de secret dans cela. Le texte de l’Acte de la Réserve Fédérale était corrompu dès le départ.

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« Le Gouvernement fait dans les affaires bancaires comme jamais auparavant. Contre sa volonté, il s’est fait bailleur de fonds des voleurs de chevaux et des tricheurs aux cartes, des trafiquants d’alcool, des contrebandiers, des spéculateurs et des escrocs de toutes les parties du monde. Par le biais de l’Administration de la Réserve Fédérale et de ses banques, la racaille de tous les pays opère grâce au crédit public de notre Gouvernement des États-Unis. Pendant ce temps, et en raison de cela, nous nous retrouvons au beau milieu de la plus grande dépression que nous ayons connue. Donc, la menace envers notre prospérité, que craignait tant le Sénateur Lodge, a frappé juste. De l’Atlantique au Pacifique, notre pays s’est vu ravagé et dévasté à cause des pratiques de l’Administration de la Réserve Fédérale et de ses banques, ainsi que des capitalistes étrangers qui les contrôlent. À aucun moment de notre histoire le bien-être général du peuple américain n’a-t-il été si bas ou l’esprit du peuple si rempli de désespoir. Récemment, dans l’un de nos États, 60 000 foyers privés et de fermes ont été mis aux enchères en une seule journée. Selon le révérend père Charles E. Coughlin, qui témoigna plus tard devant un comité de cette Chambre, 71 000 maisons et fermes du Comté d’Oakland, au Michigan, ont été vendues et leurs anciens propriétaires dépossédés. Pareilles occurrences ont probablement eu lieu dans tous les comtés des États-Unis. Les gens qui ont été chassés ainsi sont les résidus de l’Acte de la Réserve Fédérale. Ils sont victimes de l’Administration déshonnête et sans scrupules de la Réserve Fédérale et de ses banques. Leurs enfants sont les nouveaux esclaves des ventes aux enchères dans un renouvellement de l’institution d’esclavage humain.

« En 1913, devant le Comité sénatorial des Banques et Devises, M. Alexander Lassen fit la déclaration suivante :

“Mais tout le plan de la banque de la Réserve Fédérale, grâce à son papier-monnaie basé sur une mécanique peu pratique et encombrante, n’est qu’une couverture pour trouver un moyen de s’assurer le privilège d’émettre la monnaie et d’échapper le plus possible à la taxe en circulation, et ensuite contrôler l’émission et maintenir, plutôt que réduire, les taux d’intérêt. Si ce système est inauguré, il sera à l’avantage d’une poignée au détriment du peuple américain. Cela signifiera l’insuffisance continuelle de véritable argent et l’extension incessante du crédit ; car lorsque le vrai argent manque, les gens doivent emprunter à crédit à leur coût.”

« Quelques jours avant que ne soit adopté l’Acte de la Réserve Fédérale, le Sénateur Elihu Root dénonça le projet de loi de la Réserve Fédérale comme étant un outrage à nos libertés et fit la prédiction suivante : “Bien avant que nous nous réveillions de nos rêves de prospérité à cause de l’inflation de la monnaie, notre or, qui seul aurait pu nous garder de la catastrophe, se sera envolé et aucun taux d’intérêt ne pourra le faire revenir.” Si jamais prophétie fut vraie, c’est bien celle-là. Il fut impossible, cependant, à ces penseurs lumineux et instruits de contrôler le cour des événements. Le 23 décembre 1913, le projet de loi de la Réserve Fédérale devint une loi et, ce soir-là, le Colonel House écrivit ce qui suit à son éminence grise de Wall Street :

“Je voudrais vous dire un mot d’appréciation pour le travail silencieux, mais sans aucun doute efficace, que vous avez effectué dans l’intérêt de la législation sur la monnaie et vous féliciter de ce que la mesure ait finalement été adoptée en loi. Nous savons tous qu’un bill entièrement parfait, à la satisfaction de tout le monde, eut été une impossibilité, et je suis assez sûr que, si le Président ne s’était pas tenu fermement debout comme il l’a fait, nous n’aurions probablement pas eu de législation du tout. Le bill est bon à bien des égards ; en tout cas, assez bon pour débuter avec et laisser l’expérience nous enseigner où il doit être perfectionné, ce que nous obtiendrons en temps et lieu. À tout événement, vous avez bien des raisons de vous gratifier de ce qui a été accompli.”

« Les mots “si le Président ne s’était pas tenu fermement debout comme il l’a fait, nous n’aurions probablement pas eu de législation du tout,” était un léger rappel que c’était le Colonel House lui-même, le “saint moine”, qui avait affermi le Président.

« La lettre qui précède offre une preuve frappante de la manière par laquelle les capitalistes rapaces virent alors à contrôler le Gouvernement des États-Unis en mettant dans l’entourage de l’Exécutif la personnalité et l’influence d’un Judas financier. Laissé à lui-même et à la conduite de ses propres fonctions législatives sans subir de pression de la part de l’Exécutif, le Congrès n’aurait pas adopté l’Acte de la Réserve Fédérale. D’après le Colonel House, et puisque c’était là le rapport donné à son maître, nous pouvons croire que c’est la vérité, l’Acte de la Réserve Fédérale fut adopté parce que Wilson tint bon ; en d’autres mots, parce que Wilson était sous le contrôle et la conduite des usuriers les plus féroces de New York par le biais de leur laquais, House. L’Acte de la Réserve Fédérale devint une loi deux jours avant Noël, en l’an 1913, et, peu après, les banquiers allemands internationaux, Khun, Loeb & Cie., envoyèrent un de leurs partenaires pour la diriger.

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« D’immenses sommes appartenant à nos dépôts bancaires nationaux furent données à l’Allemagne sans aucune garantie. L’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques ont émis des devises américaines sur simples lettres de change financières rédigées par les Allemands. Notre argent a été pompé par coups de milliards de dollars vers l’Allemagne et l’est encore par l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques. Ses papiers sans valeurs sont encore négociés ici et renouvelés sur le crédit public du Gouvernement des États-Unis, et cela aux frais du peuple américain. Le 27 avril 1932, l’établissement de la Réserve Fédérale envoya 750 000 $, en or appartenant aux dépôts bancaires nationaux, à l’Allemagne. Une semaine plus tard, un autre 300 000 $ en or fut expédié en Allemagne de la même façon. Autour de la mi-mai, un montant de 12 000 000 $ en or fut envoyé en Allemagne par l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques. Presque à chaque semaine, il y a un embarquement d’or expédié en Allemagne. Ces envois ne sont pas faits sur profit d’échange, puisque le mark allemand est sous la parité avec le dollar.

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« En 1930, alors que les banques spéculatives sortaient en bourse aux frais du grand public, l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques leur avançait 13 022 782 000 $. Cela démontre que, lorsque les banques risquaient le crédit public des États-Unis sur représentation de la devise de la Réserve Fédérale, elles étaient subventionnées pour tout montant qu’elles demandaient à l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques. Quand l’escroquerie commençait à chuter, les banquiers le savaient d’avance et se retiraient du marché. Elles en sortaient en sauvant leur peau et laissaient le peuple des États-Unis payer la note.

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« C’est l’escroquerie de la Loi John qui se répète. Le vol du Teapot Dome était insignifiant comparé à cela. Y a-t-il un roi qui ait volé ses sujets comme nous volent l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques ? Est-il étonnant qu’il y ait eu dernièrement quatre-vingt-dix cas de manque de nourriture dans un des hôpitaux de New York ? Est-il étonnant que les enfants de notre pays soient dispersés et abandonnés ?

« Le Gouvernement et le peuple des États-Unis ont été escroqués par des filous de haut vol pour qui l’acquisition de l’or américain ou une parcelle des billets de la Réserve Fédérale ne présente pas plus de difficulté que de rédiger la moindre des créances dans un pays qui n’est pas sujet aux mêmes lois que les États-Unis, par des tricheurs non sujets à la juridiction des cours américaines, et tricheurs grâce à un puissant “receleur” bancaire installé de ce côté-ci de l’océan — un “receleur” agissant comme réceptionnaire des papiers sans valeur provenant de l’étranger, les endossant et retirant la devise des banques de la Réserve Fédérale le plus rapidement possible, puis échangeant cette devise pour de l’or et, à son tour, transmettant l’or à ses complices étrangers.

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« Quelques jours auparavant, le Président des États-Unis, le visage blême et les mains tremblantes, se présenta devant le Sénat au nom des capitalistes et demanda au Sénat que l’on prélève une taxe sur le peuple pour que ces étrangers puissent savoir que les États-Unis paieraient leur dette envers eux. La plupart des Américains croyaient que c’était le contraire. Que doivent les États-Unis aux étrangers ? Quand et par qui la dette fut-elle encourue ? Elle fut encourue par l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques lorsqu’elles colportèrent la signature de ce Gouvernement-ci aux étrangers en y mettant le prix. C’est ce prix que le Gouvernement des États-Unis doit payer pour racheter les obligations de l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques. Allez-vous laisser ces voleurs s’en tirer indemnes ? Y a-t-il une loi pour le pillard qui roule en limousine jusqu’aux portes du Trésor américain et une autre loi pour le vétéran des États-Unis qui dort sur le plancher d’une maison délabrée dans les faubourgs de Washington ?

« Le Chemin de fer Baltimore & Ohio demande ici un gros emprunt à soutirer du peuple, des salariés et des payeurs de taxes américains. Il demande l’aumône au Gouvernement. Il se présente, chapeau bas, à la porte de la Corporation de Restauration Financière, là où tous les autres chacals sont assemblés pour le festin. Il demande de l’argent qui a été perçu du peuple par taxation, et il veut cet argent du pauvre pour qu’en profite Kuhn, Loeb & Cie., les banquiers allemands internationaux. Y a-t-il une loi pour le Chemin de fer Baltimore & Ohio et une autre pour les vétérans nécessiteux qu’il a jeté en dehors de ses wagons l’autre jour ? Y a-t-il une loi pour les onctueux escrocs prospères qui se donnent le nom de banquiers et une autre loi pour les soldats qui ont défendu le drapeau des États-Unis ?

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« Il va nous falloir vingt ans pour racheter notre Gouvernement. Vingt ans de travaux forcés pour payer les dettes de jeu des traîtres de l’Administration de la Réserve Fédérale et de ses banques, et regagner le vaste flot des salaires et des épargnes des Américains, de leurs dépôts bancaires, et du crédit du Gouvernement des États-Unis que l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques ont exportés en dehors de notre pays vers leurs patrons étrangers.

« L’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques ont dirigé dernièrement ici une campagne anti-réserve. Puis, elles ont pris cet argent d’extra, qu’elles ont persuadé les gens de mettre en banque, et elles l’ont envoyé en Europe avec le reste. Dans les quelques derniers mois, elles ont envoyés 1 300 000 000 $ en or à leurs employeurs étrangers, leurs maîtres outre-mer, et chaque dollar de cet or appartient au peuple des États-Unis et il leur a été pris illégalement.

« C’est un Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Conséquemment, rien ne devrait être caché au peuple. L’homme qui trompe le peuple est un traître aux États-Unis. L’homme, qui sait ou qui suspecte qu’un crime a été commis et qui dissimule ou couvre ce crime, s’en rend complice. Monsieur le Président, il est monstrueux pour cette grande Nation de voir son destin aux mains d’une administration gouvernementale traîtresse agissant secrètement de concert avec des usuriers internationaux. Tous les efforts ont été faits par l’Administration de la Réserve Fédérale pour occulter son pouvoir, mais la vérité veut que cette Administration ait usurpé le Gouvernement des États-Unis. Elle contrôle tout, ici, ainsi que toutes nos relations étrangères. Elle fait et défait les gouvernements à volonté. Aucun homme, ni aucune corporation d’hommes, ne se retranche plus derrière le pouvoir que le monopole de crédit arrogant qui opère l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques. Ces malfaiteurs ont volé notre pays plus qu’assez pour payer la dette nationale. Ce que le Gouvernement National a permis à l’Administration de la Réserve Fédérale de voler au peuple devrait être remis au peuple. La créance du peuple contre l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques est des plus valides et légitimes. Si cette créance était avalisée, les Américains n’auraient pas besoin de se mettre en ligne pour obtenir du pain ou souffrir et mourir de faim dans les rues. Les foyers seraient sauvés, les familles resteraient unies et les enfants américains ne seraient pas dispersés et abandonnés. L’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques doivent une fortune en argent au Gouvernement des États-Unis. Nous devons trouver le montant exact de la créance du peuple. Nous devrions connaître le montant de l’endettement de l’Administration de la Réserve Fédérale et de ses banques envers le peuple et nous devrions enquêter sur cette supercherie et la conduite déloyale de l’Administration de la Réserve Fédérale et de ses banques.

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« Monsieur le Président, lorsque l’Acte de la Réserve Fédérale fut adopté, le peuple américain ne s’aperçut point qu’un système mondial était installé qui ferait en sorte que les épargnes d’une institutrice américaine soient disponibles à un vendeur de narcotiques de Macao. Le peuple ne s’aperçut pas que les États-Unis seraient abaissés au rang de pays de coolies qui ne possède rien d’autre que du matériel brut et de la marchandise lourde à exporter ; que la Russie était destinée à subvenir à la main d’œuvre et notre pays devait fournir la puissance financière pour l’établissement d’un super gouvernement international — un super état contrôlé par les banquiers internationaux et les industriels internationaux agissant ensemble pour rendre le monde esclave selon leur bon plaisir.

« Le peuple des États-Unis est extrêmement lésé. S’il ne l’est pas, alors je ne sais pas ce que veut dire “léser le peuple”. Les gens ont été délogés de leurs emplois. Ils ont été dépossédés de leurs foyers. Ils ont été évincés de leurs logements. Ils ont perdu leur enfants. Ils ont été laissés à la souffrance, pour mourir par manque d’abri, de nourriture, de vêtements ou de médicaments.

« La richesse des États-Unis et leur capital ouvrier leur ont été enlevés et ont même été enfermés dans les voûtes de certaines banques et de grandes corporations ou exportés en pays étrangers pour le bénéfice des consommateurs étrangers de ces mêmes banques et corporations. En ce qui concerne le peuple des États-Unis, l’armoire est vide. Il est vrai que les entrepôts, les dépôts de charbon et les élévateurs à grain sont pleins, mais ces entrepôts, ces dépôts de charbon et ces élévateurs à grain sont cadenassés et les grandes banques et corporations détiennent les clés. Le pillage des États-Unis par l’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques est le plus grand crime de l’histoire.

« Monsieur le Président, c’est une situation sérieuse que confronte la Chambre des Représentants, aujourd’hui. Nous sommes mandataires du peuple et les droits de ce peuple lui sont enlevés. Par le biais de l’Administration de la Réserve Fédérale et de ses banques, le peuple perd les droits que leur garantissait la Constitution. Leurs propriétés leur ont été enlevées sans recours légal exigé. Monsieur le Président, les convenances exigent que nous examinions les comptes publics du Gouvernement et que nous regardions quels crimes contre le bien-être public ont été, et sont encore, commis.

« Ce dont nous avons besoin, c’est d’un retour à la Constitution des États-Unis. Nous avons besoin que la Banque et l’État divorcent complètement. La vieille lutte combattue à l’époque de Jackson doit encore être combattue aujourd’hui. L’indépendance du Trésor des États-Unis doit être rétablie et le Gouvernement doit garder son propre argent sous clé dans les bâtiments que le peuple a fourni à cet effet. La circulation d’actifs, la devise des escrocs, devrait être abolie. Le Gouvernement devrait acheter de l’or et y baser l’émission de sa devise américaine. Le commerce des banquiers indépendants devrait leur être restauré. Les systèmes bancaires de l’État devraient être libérés des contraintes. Les secteurs de la Réserve Fédérale devraient être abolis et les frontières de l’État devraient être respectées. Les réserves bancaires doivent être conservées à l’intérieur des limites des États appartenant au peuple qui y habite, et cette réserve d’argent du peuple doit être protégée de manière à ce que les banquiers internationaux, les banques d’escompte et les vendeurs de remises ne puissent le détourner de lui. Les échanges devraient être clos pendant que nous mettons de l’ordre dans nos affaires financières. L’Acte de la Réserve Fédérale devrait être annulé et les banques de la Réserve Fédérale, ayant violé leurs chartes, devrait être immédiatement liquidées. Les fonctionnaires infidèles du Gouvernement qui ont violé leur serment d’office devraient être attaqués et traînés en cour. Si nous ne faisons pas cela, je vous prédis que le peuple américain, outragé, volé, pillé, insulté et trahi comme il l’est dans son propre pays, se lèvera dans sa colère et enverra ici un Président qui chassera les changeurs monétaires hors du temple. »[51]

Remarquez certaines révélations stupéfiantes du discours du représentant McFadden. Premièrement, la révolution communiste en Russie fut financée par la Réserve Fédérale. Deuxièmement, des milliards de dollars et des millions d’onces des dépôts d’or des États-Unis ont été volés par les banques de la Réserve Fédérale et envoyés en Allemagne. Au moment où il parlait, en 1932, d’énormes montants d’or étaient expédiés en Allemagne sur une base hebdomadaire. Pourquoi cet argent était-il envoyé en Allemagne ? Pour subventionner les Nazis. À peine quelques huit mois plus tard, le 30 janvier 1933, Adolf Hitler était assermenté Chancelier d’Allemagne. En dedans d’un an, Hitler avait consolidé assez son pouvoir qu’avec l’aide de la Réserve Fédérale, il se déclara Fuhrer (leader) d’Allemagne. L’or qu’il reçut de la Réserve Fédérale américaine fut employé à construire des avions, des bateaux, des tanks et des fusils qui seraient ultérieurement utilisés pour tuer de braves Américains durant la Deuxième Guerre mondiale. L’Administration de la Réserve Fédérale et ses banques finançaient à la fois les communistes en Russie et les nazis en Allemagne, tout cela par le dur labeur des Américains de la classe moyenne.

Même pendant la Deuxième Guerre Mondiale, les États-Unis financèrent les Russes communistes par le biais du programme insensé et fallacieux du « bail de prêt ». En plus de leurs propres fardeaux financiers de guerre, les payeurs de taxes américains subventionnèrent les Allemands et les Russes. Les banquiers juifs ashkénazes, ayant financé la guerre des deux côtés, firent des affaires à la manière des bandits.

En conséquence de la découverte du congressiste McFadden d’une conduite criminelle aussi traîtresse, il entama, le 23 mai 1933, des poursuites criminelles formelles contre l’Administration des Gouverneurs de la Banque de la Réserve Fédérale, le Contrôleur des Devises et le Secrétaire du Trésor des États-Unis. La requête d’Articles de Mise en accusation fut, par après, appelée Comité Judiciaire.

Le représentant McFadden était Président de la Maison bancaire et du Comité des Devises, et fut donc en mesure de faire quelque chose concernant le monopole bancaire. Les Sionistes ne pouvaient permettre à un personnage aussi puissant de s’opposer à leurs plans. Les Jésuites tentèrent à plusieurs reprises d’assassiner le représentant McFadden. En fin de compte, ils y réussirent : ils l’empoisonnèrent en 1935. Après la mort du représentant McFadden, le projet de loi qu’il avait présenté fut classé au Comité Judiciaire et n’a jamais revu la lumière du jour depuis.

Nombreux sont ceux qui croient que le communisme ne peut être l’œuvre des Juifs talmudistes parce que la Russie est alliée avec les pays arabes. Les choses ne sont cependant pas ce qu’elles semblent être. Jack Bernstein, Juif ashkénaze américain déménagé en Israël peu après sa fondation, en 1948, revint dégoûté aux États-Unis après avoir été témoin de la duplicité d’Israël. Il révéla que les Juifs aborigènes de la Palestine, que l’on appelle les Juifs séfarades, subissent la discrimination dans l’Israël moderne. Ils sont considérés comme citoyens de seconde zone, une strate inférieure de la société d’Israël, avec les chrétiens et les musulmans. Dans son livre, La vie d’un Juif américain dans le raciste Israël marxiste, il explique la stratégie machiavélique d’Israël.[52] Bernstein a découvert qu’il était faux de croire que les Russes soviétiques  soutiennent les pays arabes. Ce subterfuge de soutien des Soviétiques à l’endroit des Arabes ne fut tout simplement qu’un stratagème institué par Israël autour de 1949. À cette époque, Golda Meir était la première ambassadrice d’Israël en Union soviétique. En tant qu’ambassadrice en Union Soviétique, elle rencontra Joseph Staline. Un accord secret fut conclu entre Israël et la Russie dans lequel 1) Israël ne permettrait pas aux U.S.A., ou n’importe quel pays occidental, de construire des bases militaires en territoire israélien ; 2) Israël permettrait à un Parti communiste officiel d’opérer en Israël ; 3) Israël ne passerait jamais d’accord pour solutionner les problèmes palestiniens ; 4) Israël travaillerait avec la juiverie mondiale pour influencer les gouvernements occidentaux afin de favoriser Israël plus que les Arabes ; 5) Israël poursuivrait sa politique économique marxiste.[53]

Pour ces concessions, l’Union soviétique devait, en retour 1) fournir de l’aide militaire aux Arabes et à l’Égypte, mais jamais de façon suffisante pour détruire Israël ; 2) encourager l’immigration juive vers Israël, à partir des pays soviétiques satellites et, si cela n’était pas suffisant, ils permettraient l’immigration à partir de la Russie soviétique ; et garantiraient la sécurité d’Israël et, pour ce faire, ils autoriseraient le libre échange de rapports d’information entre Israël et l’Union soviétique.[54] Bernstein obtint ce renseignement de « la bouche même d’un protagoniste » : le Secrétaire-Trésorier du Parti communiste à Tel-Aviv nord.[55]

Bernstein souligne qu’Israël se représente comme une démocratie, mais, en fait, Israël est un pays communiste jusqu’à la moelle. Il déclare que le Sionisme et le Communisme sont la même chose. La forme la plus pure du communisme se retrouve dans les kibboutzim en Israël [N. du T. : Kibboutz (pl. kibboutzim) Exploitation communautaire, le plus souvent agricole, en Israël]. On prétend que Bernstein fut assassiné par le Mossad israélien pour avoir révélé la vérité à propos d’Israël.

Bernstein déclare plus loin que l’attaque suicide à la bombe du 23 octobre 1983, sur les baraquements de la Marine américaine, au Liban, où 241 Marines furent tués, avait été planifié par le Service de Renseignements militaires israéliens (le Mossad). Bernstein affirme que l’attaque de la base des Marines visait à tourner le peuple américain contre les Arabes afin d’amener les États-Unis dans la guerre et aider Israël.[56]

Lors du bombardement des baraquements des Marines de 1983, ce n’était pas la première fois qu’Israël faisait appel à des agents provocateurs. En 1954, les U.S.A. commençaient à favoriser l’Égypte au dépend d’Israël regardant certaines questions régionales. Le gouvernement israélien décida d’utiliser onze agents israéliens en Égypte pour faire sauter quelques buildings américains et blâmer ensuite les nationalistes égyptiens. Les Israéliens espéraient ainsi rompre les relations entre l’Égypte et les États-Unis. Le complot fut cependant découvert et étalé. On l’appela l’Affaire Lavon, d’après le Premier Ministre d’Israël, Pinhas Lavon, apparemment le cerveau derrière le complot. Lavon nia avoir été impliqué dans le complot et blâma le Service de Renseignements militaire d’Israël, le Mossad. L’affaire ne fut jamais complètement résolue à savoir qui était responsable. Il est clair, toutefois, qu’il s’agissait d’une opération israélienne.

Les Jésuites israéliens ont appris une leçon dans l’Affaire Lavon. Ils emploient des musulmans arabes, qui ne sont pas au courant, pour faire leur sale boulot. On a allégué que l’explosion d’un camion, en 1993, dans le World Trade Center fut arrangé par un opérateur du Mossad israélien. Combien d’autres bombardements et détournements d’avion ont été perpétrés par des musulmans servant d’outils au Mossad jésuitique ? Est-ce que la destruction du World Trade Center (WTC), le 11 septembre 2001, a été l’œuvre des Jésuites du Mossad et de la CIA, utilisant des terroristes arabes afin d’amener les U.S.A. à balayer la résistance arabes contre leurs visées sionistes ? Dans le monde nébuleux du terrorisme, on doit se demander : cui bono (qui profite) ? Les Sionistes sortent nettement gagnants de la destruction du WTC et cela s’accorde avec leur modus operandi.

Gardez à l’esprit que les Jésuites sont derrière les Sionistes d’Israël. Pourquoi les Jésuites veulent-ils contrôler la Palestine ? Parce qu’ils planifient qu’elle sera la nouvelle capitale de leur empire à partir de laquelle leur antichrist papal régnera sur le monde. Le trône des antichrists se trouvera dans un temple juif reconstruit. Les Jésuites ont déjà organisé des négociations entre les Israéliens et le Vatican, où ce dernier gagnera le contrôle de  Jérusalem. En mars 1995, un message par câble secret de l’ambassade d’Israël à Rome au Ministère des Affaires Étrangères d’Israël s’ébruita par une station radio israélienne (Arutz Sheva).[57] Ce message dévoilait les plans du gouvernement israélien de remettre Jérusalem au Vatican.[58] Aucun doute que le plan comprenait l’enlèvement du Dome du Rocher islamique de la montagne du temple pour que le Temple juif puisse être reconstruit. Le plan des Jésuites échouerait complètement si les Juifs détruisaient eux-mêmes le Dome du Rocher, donc, ils utiliseront probablement les États-Unis pour le faire. Ce genre d’action de la part des U.S.A. contre le soi-disant troisième site « le plus saint » de l’Islam provoquerait une Jihad (guerre sainte) islamique contre les États-Unis. La stratégie devient claire pour les Jésuites : amener les États-Unis à guerroyer contre les musulmans. C’est le but visé par la destruction du World Trade Center. Voir les États-Unis balayer la résistance arabe musulmane sert parfaitement les intérêts des Sionistes jésuitiques qui recherchent le contrôle sur tout le Moyen-Orient. Ayez à l’esprit que le contrôle juif en sera un talmudique, ce qui signifie un contrôle communiste.

Les Jésuites/Illuminati ont utilisé certaines organisations de façade qu’ils emploient pour infiltrer et contrôler les gouvernements, celui des États-Unis ne faisant pas exception. Un de ces groupes s’appelle le Council of Foreign Relations (CFR) ou Conseil des Relations Étrangères. L’amiral Chester Ward a été membre du CFR pendant 16 ans. Il abandonna le CFR lorsqu’il réalisa que son but était de désarmer les États-Unis et de les livrer entre les mains d’un puissant gouvernement mondial.[59] Une des étapes de ce processus a été l’établissement de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Quels sont les principes guides de l’ONU ? Dans le numéro du 7 avril 1970 du Los Angeles Times, on cite ainsi l’ancien Secrétaire Général de l’ONU, U Thant, qui a déclaré : « [Le dictateur communiste Vladimir] Lénine fut un homme à l’esprit d’une grande clarté et d’une grande pénétration, et ses idées ont eu une profonde influence sur le cours de l’histoire contemporaine (…) Ses idéaux d’une coexistence pacifique des états (…) s’alignent avec les visées de la Charte de l’ONU. »[60]

Cela n’est pas une surprise quand on considère qu’Alger Hiss fut l’architecte de l’ONU. Alger Hiss était un fonctionnaire du Département d’État des États-Unis et fut le Secrétaire Général du congrès de la fondation de l’ONU, ainsi que coauteur de la Charte de l’ONU.[61] Or, Alger Hiss était également un traître espion soviétique. Comment savons-nous que Hiss était espion soviétique ? Parce que l’ancien communiste Whitaker Chambers s’avança et accusa Hiss. Hiss fut en fin de compte condamné comme parjure pour avoir menti à propos de ses activités d’espionnage pour le compte de l’Union soviétique. Hiss aurait probablement été condamné pour espionnage en soi s’il avait été directement accusé de cette offense, mais le statut d’immunité empêcha une telle accusation.

L’ancien Sénateur Warren Rudman fit la déclaration révélatrice suivante, lors du Programme de Washington du Conseil des Relations Étrangères, le 14 septembre 2001 : « Il y a une chance pour que le Président des États-Unis utilise ce désastre [l’attaque terroriste sur le WTC, le 11 septembre 2001] pour mettre à exécution ce qu’avait annoncé son père — une phrase que son père à employée une seule fois, je crois, et qui n’a plus été utilisée depuis — et il s’agit du nouvel ordre mondial. »[62] La vision du père de George W. Bush à laquelle se référait le Sénateur Rudman était la vision d’un gouvernement mondial unique sous les auspices de l’ONU. L’ONU n’est rien d’autre qu’une organisation de façade du communisme. Ce nouvel ordre que le CFR affectionne tant est un gouvernement communiste mondial unique. Comme nous l’avons vu, le communisme, c’est le Sionisme !

L’ombudsman du Washington Post, Richard Harwood, a déclaré que le CFR est ce qui se rapproche le plus d’un établissement dirigeant aux États-Unis. Il écrivit ce qui suit dans l’édition du 30 octobre 1993 du Washington Post :

« Le président en est membre. Ainsi que son secrétaire d’état, le secrétaire d’état délégué, tous les cinq sous-secrétaires, plusieurs des assistants-secrétaires et le conseiller légal du département. Le conseiller de la sécurité nationale du président et son délégué en sont membres. Le directeur de la CIA (comme les autres directeurs avant lui) et le président du Bureau du Conseil d’Information Étrangères sont membres. Le secrétaire de la défense, trois sous-secrétaires et au moins quatre assistants secrétaires sont membres. Les secrétaires des départements du logement et du développement urbain, de l’intérieur, de la santé et des services humanitaires, et le chef des relations publiques de la Maison Blanche (…) ainsi que le président de la Chambre [sont membres]…

« Ce n’est pas une suite de gens qui “ressemble à l’Amérique”, comme le Président a déjà dit une fois, mais ils ressemblent définitivement au gens qui, depuis plus d’un demi-siècle, gèrent nos affaires extérieures et notre complexe industrio-militaire. »[63]

Le professeur d’histoire de l’Université de Georgetown, Carroll Quigley, se vit accorder le privilège sans précédent d’avoir accès aux rapports secrets du CFR et écrivit, dans son livre rédigé en 1966, Tragedy and Hope (Tragédie et espoir), que les Partis républicain et démocratique aux États-Unis étaient intégralement contrôlés en arrière-plan par le CFR. Quigley était d’accord avec les plans du CFR qui tranchaient en disant que « les deux partis doivent être presque identiques, pour que le peuple américain puisse “jeter les chacals dehors” à n’importe quelle élection sans que cela conduise à de profondes et amples refontes de la politique. »[64] C’est exactement ce à quoi nous assistons à chaque changement d’une administration républicaine à une démocrate ou vice versa où il n’y a aucune modification réelle de la politique domestique ou étrangère. Il s’agit d’une marche traîtresse et sans résistance vers un gouvernement mondial, marche conduite au son de la flûte enchantée des Jésuites.

La CIA, le Département d’État et le FBI ont été infiltrés par ces agents Jésuites et leurs comparses sionistes ashkénazes. Par voie de conséquence, les politiques du gouvernement américain ont été renversées au profit des Sionistes et ce, au détriment des citoyens des États-Unis. Le 9 mars 1978, Michael Saba fut un témoin de première main du pouvoir et de l’influence des Juifs dans le gouvernement des États-Unis. Il s’adonna à s’asseoir hors de vue à une table adjacente à celle où Stephen Bryen, fonctionnaire du Comité sénatorial des Relations Étrangères des U.S.A., rencontra des représentants officiels d’Israël, à l’Hôtel Madison de Washington, D.C..[65] Ce qui frappa M. Saba, c’est que la conversation entre Bryen et les fonctionnaires israéliens n’était pas une discussion générale, mais plutôt une réunion stratégique à savoir comment la délégation israélienne pouvait affecter la politique étrangère américaine en faveur d’Israël. M. Saba fut surprit ensuite d’entendre Bryen utiliser le pronom « nous » quand il s’exprimait sur la position du gouvernement israélien, et le pronom « ils » lorsqu’il décrivait la position du gouvernement des États-Unis. M. Saba eut l’impression bien nette que la loyauté de Bryen était bien plus dirigée vers Israël que vers les États-Unis. En d’autres termes, M. Bryen était un espion. Pendant la discussion, M. Bryen offrit des documents top secrets du Pentagone concernant les bases militaires arabes au Moyen-Orient.

Aussitôt que M. Saba eu révélé ces événements au Département de la Justice des États-Unis, il constata la puissance qu’exerçaient les Juifs au sein du gouvernement américain. À chaque instant, l’enquête concernant ses allégations fut contrariée. En outre, malgré l’incessante investigation du Département de la Justice américaine au sujet de M. Bryen, on permit à celui-ci de devenir Assistant secrétaire délégué de la Défense dans l’administration Reagan. Le traitement réservé à l’espionnage de Bryen révèle que les plus hauts échelons du gouvernement américain étaient infiltrés par un réseau de Juifs obligés envers Israël. Non seulement des éléments du gouvernement des U.S.A. oeuvraient-ils à protéger Bryen, mais les médias principaux firent tout en leur possible pour étouffer l’affaire. Alors qu’initialement, les reporters étaient fort intéressés à l’histoire, subitement ils s’en désintéressèrent aussitôt qu’ils regagnèrent leurs bureaux. M. Saba qualifia cette toile juive entrelacée de Réseau Armageddon.

L’attaque infâme du U.S.S. Liberty démontre la puissance des Juifs dans le gouvernement américain. Durant la Guerre de Six-Jours israélienne, le Liberty, bateau de reconnaissance américain, naviguait en eaux internationales. Apparemment, le Liberty avait décelé quelque chose que le gouvernement israélien ne voulait pas voir divulgué. On a spéculé à savoir si les Israéliens s’inquiétaient que le Liberty puisse découvrir le meurtre de sang froid de 150 prisonniers de guerre égyptiens par les Israéliens. L’aviation et les torpilleurs israéliens attaquèrent le Liberty. L’attaque dura 75 minutes pendant lesquelles le Secrétaire de la Défense américaine, Robert McNamara, et le Président Lyndon Johnson ordonnèrent à l’amiral d’un porte-avion tout proche de rappeler ses jets et NE PAS venir en aide au Liberty.

Le Lieutenant Commandant David E. Lewis, officier en charge du Département de Recherche du Liberty, eut une réunion avec le Contre-amiral Lawrence R. Geis, peu après l’attaque du Liberty. L’amiral Geis était l’officier en charge des avions embarqués sur le USS America et le USS Saratoga. Le Commandant Lewis déclara que l’Amiral Geis lui avait dit ce qui suit : l’Amiral Geis « dit qu’il voulait que quelqu’un sache que l’on ne nous oubliait pas (…) des essais AVAIENT été tentés de nous venir en aide. Il dit qu’il avait lancé une escadrille d’avions pour nous porter assistance, et qu’il avait ensuite appelé Washington. Le Secrétaire McNamara prit la ligne et ordonna de rappeler les avions, ce qu’il fit. Concurremment, il dit que, étant donné qu’il soupçonnait qu’ils aient craint [à Washington] qu’il puisse y avoir des armes nucléaires à leur bord [des avions], il reconfigura un autre vol d’avions (…) strictement des armes conventionnelles (…) et les relança. Après le second lancement, il appela à nouveau Washington pour leur laisser savoir ce qui se passait. Encore une fois, le Secrétaire McNamara ordonna que l’on rappelle les avions. Ne comprenant pas pourquoi, il demanda une confirmation de l’ordre, et le second plus haut en commandement vint confirmer que  (…) le Président Johnson (…) avec l’instruction que les avions devaient revenir, qu’il ne voulait pas que ses alliés soient embarrassés, il se fichait de ceux qui seraient tués ou de ce qui arriverait au bateau (…) des paroles du genre. Sur ce, l’Amiral Geis me fit jurer le secret pour toute sa vie. J’ai gardé le silence jusqu’à ce que j’apprenne de l’Amiral Moorer que l’Amiral Geis était décédé. »[66]

Trente-six Américains ont été tués et 171 blessés dans l’attaque. Israël proclama qu’il s’agissait d’une erreur d’identité. Toutefois, les renseignements américains révélèrent qu’il s’agissait plutôt d’une attaque délibérée ordonnée par le Général israélien Moshé Dayan. L’ancien Secrétaire d’État, Dean Rusk, et l’ancien Chef adjoint du président d’équipage, l’amiral Thomas Moorer, ont affirmé tous les deux que l’attaque israélienne était délibérée.[67] L’incident donne une idée du pouvoir et du contrôle que possèdent les Juifs sur le gouvernement américain. Ils peuvent contrôler le sommet même de la branche exécutive du gouvernement pour ordonner à l’armée américaine de se tenir tranquille pendant que des marins se font massacrer par l’armée israélienne.

Autre exemple démontrant le contrôle exercé par les Juifs sur les têtes de gouvernement et la nature internationale (lire : anti-nationale) des Juifs, c’est le cas Mark Rich. Au début des années 1980, le milliardaire Mark Rich et son partenaire furent mis sous enquête pour violation de la loi fédérale américaine résultant d’un schéma criminel qu’ils menèrent par le biais de la firme commerciale de commodités Mark Rich& Cie, A.G.. Quand, en 1983, Rich et sa cohorte réalisèrent qu’ils allaient être poursuivis en justice, ils s’enfuirent des États-Unis.[68] En septembre 1983, un grand jury fédéral émis un acte d’accusation en 51 points contre Mark Rich, son partenaire, Pincus Green, et d’autres pour intrigues, fraudes postales, escroquerie, conspiration, évasion fiscale et commerce avec l’ennemi. Rich commerça avec les Iraniens pendant que des otages américains étaient détenus lors de la crise d’otages en Iran. Plus tard, en Mars 1984, le gouvernement enregistra une mise en accusation de 65 chefs remplaçant la précédente.

Rich et Green démontrèrent leur mépris des États-Unis en perdant leur citoyenneté américaine et en acquérant la citoyenneté israélienne. Rich devint aussi citoyen espagnol. Les gouvernements espagnol et israélien refusèrent d’extrader Rich et Green vers les États-Unis pour faire face aux poursuites. Étant donné que les avocats de Rich ne purent convaincre le procureur américain de New York d’abandonner la poursuite, ils décidèrent d’obtenir un pardon du Président des États-Unis, Bill Clinton. La femme de Rich, Denise Rich, donna 450 000 $ aux fonds bibliothécaires Bill Clinton et 1,1 M $ à des causes démocratiques, y compris la campagne sénatoriale d’Hillary Rodham Clinton.[69] Ensuite, Rich embaucha l’ancien Conseiller à la Maison Blanche de Clinton, Jack Quinn, pour l’aider dans les négociations.[70] Ce qui en dit peut-être le plus sur l’élément juif dans les procédures de pardon fut l’engagement du Premier Ministre d’alors, Ehud Barak, et l’ancien Premier Ministre Shimon Peres, qui contactèrent chacun le Président Clinton pour faire pression en faveur du pardon de Rich et de Green.[71]

Le 20 janvier 2001, lors du dernier jour de Bill Clinton en tant que Président des États-Unis, il accorda un pardon complet et inconditionnel à 140 personnes, y compris Mark Rich et Pincus Green. Ceux-ci furent pardonnés en violation des Règlements gouvernant les Requêtes à la Clémence de l’Exécutif, qui exige que la requête de pardon soit soumise au procureur des Pardons du Département de la Justice.[72] De plus, les règlements fédéraux exigent une enquête sur la requête.[73] Rien de tout cela ne fut fait. Ce qui est peut-être le plus choquant, c’est que Rich et Green furent pardonnés pendant qu’ils étaient toujours en fuite face à la justice. Avant le pardon de Rich et Green par Clinton, aucun Président, dans toute l’histoire des États-Unis, n’avait jamais pardonné quelqu’un ayant fui la justice.

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[1] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 741 (1871). Voir aussi Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications.

[2] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 167, 1975.

[3] Ibidem, p. 164.

[4] Ibidem, p. 168.

[5] Ibidem, p. 165.

[6] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 149, 2000 (citant Dietrich Bronder, Before Hitler Came ; Henneke Kardel, Adolph Hitler, Founder of Israël.).

[7] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 149, 2000 (citant Henneke Kardel, Adolph Hitler, Founder of Israël.).

[8] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 154, 2000 (citant Israel Shahak et Norton Mezvinsky, Jewish Fundamentalism in Israel, p. 125, 1999.).

[9] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 535-36 (2001).

[10] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 152, 2000 (citant Israel Shahak et Norton Mezvinsky, Jewish Fundamentalism in Israel, p. 65, 1999.).

[11] Robert Wilton, The Last Days of the Romanovs, 1920.

[12] Gordon “Jack” Mohr, The Talmudic Effect on Judeo-Christianity, http://www.christianbiblestudy.org/OPS/JM/jm0027c.htm (tel qu’au 19 septembre 2001).

[13] Robert Wilton, The Last Days of the Romanovs, p. 148 (1920).

[14] Gordon “Jack” Mohr, The Talmudic Effect on Judeo-Christianity, http://www.christianbiblestudy.org/OPS/JM/jm0027c.htm (tel qu’au 19 septembre 2001).

[15] Izvestia, 27 juillet 1918.

[16] Henry Ford, The International Jew, vol. 1, p. 225 (1920).

[17] Ibidem.

[18] Des Griffin, Fourth Reich of the Rich, p. 62 (1976).

[19] Ibidem.

[20] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 167-77 (2001).

[21] Don De Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 209, 2000 (citant Benjamin Freedman, Facts Are Facts (1954).

[22] Baruch Levy, Lettre à Karl Marx, La Revue de Paris, p. 574, 1ier juin 1928, http://www4.stormfront.org/posterity/ci/tjg.html (tel qu’au 9 septembre 2001). Voir aussi Don de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, p. 64 (2000).

[23] Ivan Fraser, Protocols of the Learned Elders of Sion, Proofs of an Ancient Conspiracy, http://www.vegan.swinternet.co.uk/articles/conspiracies/protocols_proof.html (tel qu’au 10 septembre 2001.).

[24] http://www.biblebelievers.org.au/clilist.htm (tel qu’au 29 septembre 2001).

[25] Voir Jack Mohr, Satan’s Kids, http://www.christianbiblestudy.org/OPS/JM/JM0018c.htm (tel qu’au 9 septembre 2001).

[26] Noah Webster, American Dictionary of the English Language (1ière édition 1828) rééditée par la Fondation pour une Éducation américaine chrétienne, San Francisco, Californie.

[27] Ibidem.

[28] Sidney Hunter, Is Alberto For Real ?, p. 36, 1988 (citant Andrew Sinclair, The Great Conspiracy, p. 9 et Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 138.

[29] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends, p. 377, 2001, (citant Roberto Rivera, The Godfathers : Alberto Part Three, p. 10. 1982).

[30] Les Protocoles des Sages de Sion, Protocole 2, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[31] Les Protocoles des Sages de Sion, Protocole 3, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[32] Les Protocoles des Sages de Sion, Protocole 3, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[33] Les Protocoles des Sages de Sion, Protocole 4, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[34] Les Protocoles des Sages de Sion, Protocole 5, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[35] Les Protocoles des Sages de Sion, Protocole 6, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[36] Les Protocoles des Sages de Sion, Protocole 9, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[37] Les Protocoles des Sages de Sion, Paragraphe 11 du Protocole 10, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[38] Les Protocoles des Sages de Sion, Paragraphe 3 du Protocole 11, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[39] Les Protocoles des Sages de Sion, Paragraphe 5 du Protocole 15, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[40] Les Protocoles des Sages de Sion, Paragraphe 2 du Protocole 22, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[41] Les Protocoles des Sages de Sion, Paragraphe 3 du Protocole 17, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[42] Les Protocoles des Sages de Sion, Paragraphe 4 du Protocole 17, http://www.thewinds.org/library/protocols_of_zion.html (tel qu’au 9 septembre 2001).

[43] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 120, 2000 (citant The New York Times, 14 mars 1935.).

[44] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 105, 2000.

[45] Ibidem.

[46] Ibidem.

[47] Ibidem, p. 296.

[48] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 250, 2000 (citant le représentant Louis McFadden, allocution radiophonique du 2 mai 1934.).

[49] 75 Congressional Record 12595-12603.

[50] Voir Edward Griffin, The Creature From Jekyll Island : A Second Look at the Federal Reserve, (3e édition 1998).

[51] Enregistrements du Congrès 12595-96 (1932) (discours du Rep. McFadden, emphase ajoutée), http://iresist.com/cbg/mcfadden_speech_1932.html (tel qu’au 30 septembre 2001).

[52] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 313-314, 2000 (citant Jack Bernstein, The Life of an American Jew in Racist Marxist Israel, 1984.).

[53] Ibidem.

[54] Ibidem.

[55] Jack Bernstein, My Farewell to Israel the Thorn in the Mideast.

[56] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 314-315, 2000 (citant Jack Bernstein, The Life of an American Jew in Racist Marxist Israel, 1984.).

[57] Barry Chamish, The Vatican’s Plot Against Israel, 27 janvier 2001, http://us.altnews.com.au/article.php?sid=41 (tel qu’au 26 septembre 2001).

[58] Ibidem.

[59] William F. Jasper, The Power Behind the Presidency, New American, 13 août 2001.

[60] When Globalists Tell the Truth, New American, p. 10, 22 octobre 2001.

[61] New American, p. 14, 22 octobre 2001.

[62] When Globalists Tell the Truth, New American, p. 10, 22 octobre 2001.

[63] William Norman Grigg, An Internationalist Primer, New American, 13 septembre 1996. Voir aussi William F. Jasper, The Power Behind the Presidency, New America, 13 août 2001.

[64] William F. Jasper, The Power Behind the Presidency, New America, 13 août 2001.

[65] Michael Saba, The Armageddon Network, (1984).

[66] http://64.39.19.39/lewis.txt (tel qu’au 1 novembre 2001). Voir aussi http://www.halcyon.com/jim/ussliberty/ .

[67] Ibidem.

[68] In Re Grand Jury Subpoenas Dated March 9, 2001, ___F. Supp. ___, 2001 WL 1590541 (S.D.N.Y. 2001).

[69] Greg B. Smith, Denise Says Dem Gifts Solely Hers, New York Daily News, 25 mai 2001.

[70] In Re Grand Jury Subpoenas Dated March 9, 2001, ___F. Supp. ___, 2001 WL 1590541 (S.D.N.Y. 2001).

[71] Ibidem.

[72] 28 C.F.R. § 1.1.

[73] 28 C.F.R. § 1.6(a).




D.113 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 9

 

Dans l’antre du diable

Neuvième partie

53. La connexion sioniste talmudique

Dans le livre de l’Apocalypse, deux bêtes sont décrites, une dans Apocalypse 13:1 et l’autre dans Apocalypse 13:11. La seconde bête a rapport au faux prophète (Apocalypse 16:13 ; 19:20 ; 20:10). Elle faisait que tous adoraient la première bête qui, comme nous l’avons vu, ne pouvait être que le pape (Apocalypse 13:12). La description de la seconde bête en tant que faux prophète suggère que c’est un Juif. Benjamin Disraeli, Juif qui se convertit au christianisme, était un ancien Premier Ministre d’Angleterre ; il révéla que les premiers Jésuites étaient des Juifs.[1] Le secrétaire d’Ignace de Loyola, Polanco, était d’ascendance juive et fut la seule personne présente au lit de mort de Loyola. Ignace de Loyola était lui-même crypto-Juif de la kabbale occulte. Un crypto-Juif est un Juif qui se convertit à une autre religion et adopte extérieurement cette nouvelle religion, pendant qu’il entretient secrètement ses pratiques juives. James Lainez, qui succéda à Loyola comme second Général Jésuite, était également d’ascendance juive. Les Juifs se sentaient attirés par l’ordre des Jésuites et s’y joignaient en grand nombre.[2] Certains des plus influents Jésuites de l’histoire, comme Francisco de Ribera (1537-1591) et Emanuel de Lacunza (1731-1801), étaient Juifs. De nombreuses doctrines jésuitiques sont similaires à ce que l’on retrouve dans le Talmud babylonien. Il est possible que la deuxième bête du livre de l’Apocalypse soit un Général Jésuite, que l’on qualifie de pape noir. En tant que Juif talmudique, le Général Jésuite est le mystérieux leader dans l’ombre des Juifs sionistes.

John Torell explique les origines juives talmudiques de l’ordre des Jésuites :

« L’Ordre des Illuminati ne fut pas inventé par Adam Weishaupt, mais il le renouvela et le réforma. Le premier ordre illuminatus connu (Alumbrados) fut fondé en 1492 par des Juifs espagnols que l’on appelait « Marranes » et que l’on connaissait aussi sous l’appellation de « crypto-Juifs ». À cause d’une violente persécution en Espagne et au Portugal, commencée en 1391, des centaines de milliers de Juifs furent forcés de se convertir à la foi de l’Église catholique romaine. Publiquement, ils étaient dès lors catholiques romains, mais ils pratiquaient secrètement leur judaïsme, comprenant le Talmud et la Kabbale (ou cabale). Les Marranes furent en mesure d’enseigner secrètement leurs enfants dans le judaïsme, mais en particulier le Talmud et la Kabbale, et cet énorme regroupement de Juifs a survécu jusqu’à aujourd’hui. Après 1540, les Marranes optèrent pour s’enfuir vers l’Angleterre, la Hollande, la France, l’Empire ottoman (la Turquie), le Brésil et d’autres endroits en Amérique Centrale ou du Sud. Les Marranes conservèrent de puissants liens familiaux et devinrent très riches et influents dans les nations où ils vivaient. Mais, comme c’est la coutume chez tout le peuple juif, il leur importait peu dans quelle nation ils vivait, leur loyauté était dirigée vers eux-mêmes et le judaïsme. »[3]

*   *   *

« En 1491, San Ignacio de Loyola est né dans la province basque de Guipuzcoa, en Espagne. Ses parents étaient Marranes et, à l’époque de sa naissance, ils étaient fort riches. Jeune homme, il devint membre de l’Ordre Illuminati juif d’Espagne. Comme couverture à ses activités crypto-juives, il devint très actif en tant que catholique romain. Le 20 mai 1521, Ignace (comme on l’appela dès lors) fut blessé dans une bataille et devint à demi invalide. Inapte à réussir dans les domaines militaire et politique, il se mit en quête de sainteté et aboutit éventuellement à Paris où il étudia en vue du sacerdoce. En 1539, il était rendu à Rome où il fonda « L’ORDRE DES JÉSUITES » qui devait devenir l’ordre le plus vil, le plus sanguinaire et le plus persécuteur de l’Église catholique romaine. En 1540, le pape de l’époque, Paul III, approuva l’ordre. À la mort de Loyola, en 1556, il y avait plus de 1 000 membres dans l’Ordre des Jésuites, localisés dans bon nombre de nations. »[4]

« En établissant l’ordre des Jésuites, Ignace de Loyola inventa un système d’espionnage élaboré, afin que personne dans l’ordre ne soit en sécurité. S’il y avait de l’opposition, la mort arrivait rapidement. Non seulement l’ordre des Jésuites devint-il le bras destructeur de l’Église catholique romaine, mais il se développa aussi en service de renseignement secret. Quoique les papes s’en remettaient de plus en plus aux Jésuites, ils ignoraient que le noyau dur du leadership était juif, et que ces Juifs maintenaient leur adhésion à l’ordre Illuminati qui méprisait et haïssait l’Église catholique romaine. »[5]

Comme nous l’avons expliqué dans des chapitres précédents, l’assertion de l’Église catholique disant que Pierre est le Rocher s’avère un déni implicite que Jésus est le Christ. Un tel déni est l’accomplissement de la prophétie identifiant l’antichrist (1 Jean 2:22-23). On doit être conscient qu’il y a plusieurs antichrists. Le pape, les évêques, les archevêques, les prêtres et les sœurs catholiques sont tous des antichrists. Vous pouvez ajouter à cette liste les Juifs. Pendant environ 2 000 ans, les Juifs ont expressément nié que Jésus est le Christ.

« Jeunes enfants, c’est ici le dernier temps ; et comme vous avez entendu que l’Antechrist viendra, il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists ; et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps. 19Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient point d’entre nous : car s’ils eussent été d’entre nous, ils fussent demeurés avec nous, mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont point d’entre nous. 20Mais vous avez été oints par le Saint-Esprit, et vous connaissez toutes choses. 21Je ne vous ai pas écrit comme si vous ne connaissiez point la vérité, mais parce que vous la connaissez, et qu’aucun mensonge n’est de la vérité. 22Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’Antechrist qui nie le Père et le Fils. 23Quiconque nie le Fils, n’a point non plus le Père ; quiconque confesse le Fils, a aussi le Père » (1 Jean 2:18-23, VM).

Satan dirige son royaume sur la base du besoin de savoir. Il est seul à avoir tout le portrait. Beaucoup de ses subordonnés, en conflit apparent, oeuvrent en réalité de concert vers son but de domination mondiale. Il sacrifiera joyeusement bon nombre de ses plus loyaux supporteurs, si ça lui permet d’atteindre ses buts. En considérant la persécution des Juifs sous les auspices des Jésuites dans l’Allemagne nazie, il semblerait à l’observateur occasionnel que les Jésuites et les Juifs étaient aux antipodes. En fait, il y a un élément juif qui oeuvrait main dans la main avec les Jésuites durant l’holocauste nazi. Parce que le jésuitisme est fondé sur le Talmud et la Kabbale juifs, les Jésuites sont, en réalité, des crypto-Juifs. Ainsi donc, il n’était pas inhabituel pour ces crypto-Juifs de travailler étroitement avec des Juifs manifestes. Ces deux genres de Juifs suivent les doctrines qu’on retrouve dans le Talmud babylonien blasphématoire. Le talmudisme babylonien n’est rien d’autre que les enseignements et les traditions occultes babyloniennes ; le véritable dieu du Talmud babylonien est Satan.

À l’époque de Christ, le Talmud n’existait que sous forme orale, et Jésus S’y référa en tant que la tradition des scribes et des pharisiens. Cette première tradition orale s’appelle la Mishna. Ce n’est qu’après la crucifixion de Jésus que la Mishna fut produite par écrit. Les rabbins ajoutèrent plus tard des commentaires rabbiniques à la Mishna et que l’on appelle la Gemara.[6] Ensemble, ils composent le Talmud qui est actuellement une collection de livres. Il y a aujourd’hui deux textes talmudiques de base, le Talmud babylonien et le Talmud de Jérusalem. Le Talmud babylonien est considéré comme la version autorisée et a préséance sur le Talmud de Jérusalem.[7] Le Talmud babylonien se fonde sur les pratiques mystiques religieuses des Babyloniens qui furent assimilées par les rabbins juifs durant la captivité babylonienne, aux alentours de 600 avant J.C.. Les rabbins utilisaient alors ces traditions occultes à la place de la Parole de Dieu.

Chez les Juifs orthodoxes et hassidiques, le Talmud a autorité sur l’Ancien Testament même.[8] Il y a une secte de Juifs, les Karaïtes (caraïtes ou qaraïtes), qui adhère à l’autorité de l’Ancien Testament seulement. Les Karaïtes sont, historiquement, extrêmement haïs et persécutés sévèrement par le rabbinat juif orthodoxe et les hassidiques. Les Juifs d’Éthiopie n’adhèrent pas non plus au Talmud et, par conséquent, ils ne sont pas acceptés par les Juifs talmudiques.

À l’époque de Christ, les rabbins talmudiques, les scribes et les pharisiens, interpellaient et défiaient constamment Jésus. Et c’est eux qui complotèrent Sa crucifixion. Lisez ce que dit Jésus de ces Juifs talmudiques.

« Ils répondirent, et lui dirent : notre père c’est Abraham. Jésus leur dit : si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les oeuvres d’Abraham. 40Mais maintenant vous tâchez à me faire mourir, moi qui suis un homme qui vous ai dit la vérité, laquelle j’ai ouïe de Dieu ; Abraham n’a point fait cela. 41Vous faites les actions de votre père. Et ils lui dirent : nous ne sommes pas nés d’un mauvais commerce ; nous avons un père qui est Dieu. 42Mais Jésus leur dit : si Dieu était votre Père, certes vous m’aimeriez : puisque je suis issu de Dieu, et que je viens de lui ; car je ne suis point venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé. 43Pourquoi n’entendez-vous point mon langage ? c’est parce que vous ne pouvez pas écouter ma parole. 44Le père dont vous êtes issus c’est le démon, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité, car la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. 45Mais pour moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. 46Qui est celui d’entre vous qui me reprendra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous point ? 47Celui qui est de Dieu, entend les paroles de Dieu ; mais vous ne les entendez point, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:39-47, VM).

Comme l’a dit Jésus, ce sont les enfants du diable. Ils se déguisent en homme religieux qui possèdent les oracles de Dieu, mais ils sont irréligieux, enseignant des doctrines d’homme au lieu de l’évangile de Dieu.

« Alors des Scribes et des Pharisiens vinrent de Jérusalem à Jésus, et lui dirent : 2Pourquoi tes Disciples transgressent-ils la tradition des Anciens ? car ils ne lavent point leurs mains quand ils prennent leur repas. 3Mais il répondit, et leur dit : et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? 4Car Dieu a commandé, disant : honore ton père et ta mère. Et il a dit aussi : que celui qui maudira son père ou sa mère, meure de mort. 5Mais vous dites : quiconque aura dit à son père ou à sa mère : Tout don qui sera offert de par moi, sera à ton profit ; 6Encore qu’il n’honore pas son père, ou sa mère, il ne sera point coupable ; et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. 7Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé de vous, en disant : 8Ce peuple s’approche de moi de sa bouche, et m’honore de ses lèvres ; mais leur cœur est fort éloigné de moi. 9Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes » (Matthieu 15:1-9, VM).

Dans Matthieu 23, Jésus emploie un langage encore plus fort pour décrire les Juifs talmudiques. Jésus les appelle serpents, vipères, conducteurs aveugles, sépulcres blanchis et hypocrites qui risquent d’être condamnés au feu de la géhenne.

« Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin ; et vous laissez les choses les plus importantes de la Loi, c’est-à-dire, le jugement, la miséricorde et la fidélité ; il fallait faire ces choses-ci, et ne laisser point celles-là. 24Conducteurs aveugles, vous coulez le moucheron, et vous engloutissez le chameau. 25Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat ; mais le dedans est plein de rapine et d’intempérance. 26Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors aussi soit net. 27Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts, et de toute sorte d’ordure. 28Ainsi vous paraissez justes par dehors aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. 29Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, car vous bâtissez les tombeaux des Prophètes, et vous réparez les sépulcres des Justes ; 30Et vous dites : si nous avions été du temps de nos pères, nous n’aurions pas participé avec eux au meurtre des Prophètes. 31Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont fait mourir les Prophètes ; 32Et vous achevez de remplir la mesure de vos pères. 33Serpents, race de vipères ! comment éviterez-vous le supplice de la géhenne ? » (Matthieu 23:23-33, VM).

Pourquoi Jésus a-t-Il dit des choses pareilles concernant les pharisiens et les scribes ? Pour répondre à cela, nous devons d’abord examiner quelques-unes des traditions talmudiques qui s’étaient développées au cours des ans. Pour débuter, les Juifs talmudiques haïssaient les Gentils. Pour eux, les Gentils n’étaient que de vils animaux, impurs et sans droit légal à l’existence.[9] Par exemple :

Le Baba Mezia 114b déclare : « Les filles des Gentils sont en état d’impureté dès leur naissance et le mariage avec elles est prohibé. »

Baba Bathra 54b : « La propriété des Gentils est comme le désert ; elle appartient au premier qui le prendra. »

Sanhédrin 57a : « Si un Gentil vole un Juif, il doit lui rembourser. Mais si un Juif vole un Gentil, le Juif peut garder le butin. De la même manière, si un Gentil tue un Juif, on doit tuer le Gentil. Mais si un Juif tue un Gentil, le Juif sera libre. »

Baba Kamma 38a : « Les Gentils sont en dehors de la protection de la Loi d’Israël. »

Sanhédrin 52b : « L’adultère n’est pas défendu… avec la femme d’un Gentil, parce que Moïse n’a interdit que l’adultère avec “la femme de ton prochain”, et les Gentils ne sont pas des prochains. »

Le point de vue des Juifs talmudiques au sujet de la femme la considère comme un fardeau jetable.[10] Par exemple :

Menahoth 43b : « Un mâle juif devrait remercier Dieu de ne pas l’avoir fait femme ou Gentil. »

Baba Bathra 16b : « La naissance d’une fille est un événement malheureux. »

Aboth 1:5 : « Il n’est pas bon de parler à une femme, même sa propre épouse. »

Gittin 91a : « Il est permis de divorcer de son épouse si elle brûle le dîner, ou si tu vois une fille plus belle. »

Les abominables enseignements du Talmud dans le domaine sexuel sont d’une incompréhensible méchanceté. Le Talmud affiche une attitude permissive envers la pédophilie et la sodomie. Par exemple :

Sanhédrin 55b : « Il est permis d’avoir des relations sexuelles avec une fillette de trois ans et un jour. » Voir aussi Yebamoth 12a, 57b, 60b ; Abodah Zarah 37a et Kethuboth 39a.

Sanhédrin 54b : « Si un homme commet la sodomie avec un garçon de moins de neuf ans, ils ne sont pas coupables de sodomie. »

Sanhédrin 59b : « Une relation sexuelle avec un garçon de moins de huit ans n’est pas de la fornication. »

Kethoboth 11b : « Une relation sexuelle avec une fillette de moins de trois ans n’est rien. »

Le judaïsme talmudique démontre la plus intense des haines envers Jésus.[11] Même si certains Juifs essaieront de nier que le Talmud avance de telles choses, Benjamin Freedman, ancien Juif talmudique, déclare ceci : « Rien n’est plus vicieux et plus vil contre Jésus, les chrétiens et la foi chrétienne que le libellé blasphématoire que vous retrouvez entre les deux couverts des 63 livres du Talmud qui forme la base de la loi religieuse juive et sert de manuel de formation des rabbins. »[12] Par exemple :

Yebamoth 49b : « Jésus était un bâtard né dans l’adultère. »

Sanhédrin 106a & b : « Marie était une prostituée ; Jésus était un homme méchant. »

Shabbath 104b : « Jésus était un magicien et un imbécile. Marie était adultère. »

Sanhédrin 43a : « Jésus était coupable de sorcellerie et d’apostasie ; il méritait l’exécution. Les disciples de Jésus méritaient d’être tués. »

Gittin 56b : « Jésus a été envoyé en enfer où il est puni à faire bouillir des excréments pour s’être moqué des Rabbins. »

Le Talmud montre des sentiments similaires envers les chrétiens.[13] Par exemple :

Abodah Zarah 16b, 17a : « Les Juifs doivent se garder loin des chrétiens. Les chrétiens sont alliés avec l’Enfer, et le christianisme est pire que l’inceste. »

Abodah Zarah 17a : « Aller vers les prostituées, c’est comme devenir chrétien. »

Abodah Zarah 27b : « Il est interdit de se faire soigner par un chrétien. »

Sanhédrin 90a, 100b : « Ceux qui lisent les évangiles sont condamnés à l’Enfer. »

Sanhédrin 99a : « Quand le Messie va venir, il détruira les chrétiens. »

Shabbath 116a : « Les Évangiles sont le côté faux du papier vierge et le péché du papier vierge. Les Évangiles doivent être brûlés ; le Nouveau Testament est comme du papier vierge. »

De l’abondance du cœur la bouche parle, et les Juifs talmudiques ont un cœur méchant. Winston Churchill a dit ceci à leur propos :

« On serait porté à croire que l’Évangile du Christ et l’évangile de l’antichrist étaient destinés à provenir du même peuple ; et que cette race mystique et mystérieuse a été choisie pour les manifestations suprêmes, à la fois divine et diaboliques (…) Depuis l’époque de “Spartacus” Weishaupt à celle de Karl Marx, en passant par Trotski (Russie), Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (États-Unis), cette conspiration mondiale pour l’anéantissement de la civilisation et la reconstruction de la société sur des bases arrêtées de développement, d’envieuse malveillance et d’impossible égalité, s’est sans cesse accrue. Elle a joué, comme l’a si bien démontré une écrivaine moderne, Mme Nesta Webster, une part définitivement reconnaissable dans la tragédie de la Révolution française. Elle a servi de courant à tous les mouvements subversifs du dix-neuvième siècle ; et maintenant, à la fin, cette bande de personnalités extraordinaires, issue de la pègre des grandes villes d’Europe et d’Amérique, a agrippé le peuple russe par les cheveux et est devenue maîtresse presque incontestée de cet énorme empire. Nul besoin d’exagérer le rôle joué dans la création du bolchevisme et dans la provocation de la Révolution russe par ces personnages en majorité Juifs athées internationaux. C’en est certainement une très grande ; elle surpasse probablement toutes les autres. »[14]

Les pharisiens avaient aussi d’autres doctrines en marge du Talmud. Ces autres enseignements s’appelaient la Kabbale. La Kabbale était des traditions orales occultes qu’ils ne partageaient pas avec le peuple en général. La Kabbale est à la source des exercices spirituels des Jésuites. Les Jésuites sont les pharisiens des temps modernes.

Selon John Torell, dans la Kabbale juive, Dieu consiste en un être mâle et un être femelle. La partie mâle de Dieu (appelée En-Sof par les kabbalistes) se renferma en elle-même et créa un vide dans sa propre structure qui engendra un abîme sans fond (cet abîme est appelé kelipot par les kabbalistes). La Kabbale enseigne que la partie femelle de Dieu est tombée dans l’abîme et a pris la forme du « serpent sacré ». La Kabbale enseigne plus loin que le « serpent sacré » est entouré d’esprits mauvais et qu’il est tenté à tout instant. Le « serpent sacré » essaie de se libérer de l’abîme sans fond. Quand il y arrivera, il pourra entrer sur la terre en tant que « le messie ». Les kabbalistes professent que « le messie » n’apparaîtra sur terre que par une seule de deux manières. Une façon est que les Juifs kabbalistes détruisent tout le mal sur la terre et la rendent totalement bonne. L’alternative est que les Juifs kabbalistes détruisent tout ce qui est bon sur la terre et qu’ils la rendent totalement mauvaise.[15]

Les Juifs kabbalistes ont décidé qu’il était trop dur de rendre les choses bonnes et ils ont donc choisi l’alternative de détruire tout le bien et rendre le monde mauvais. Cette religion kabbalistique est fondée sur la mission du péché afin d’amener l’ascension de leur messie, le « serpent sacré », à sortir du puits sans fond et faire son apparition sur terre. Ces Juifs croient que ce n’est qu’en brisant les lois de Dieu qu’ils pourront servir leur dieu (qui est Satan). Ne croyez pas que ces Juifs ignorent le fait que Satan est le dieu de leur religion. Harold Wallace Rosenthal, assistant administratif du Sénateur américain de New York, Jacob K. Javits, déclara lors d’une interview donnée à Walter White : « La majorité des Juifs n’aiment pas l’admettre, mais notre dieu est Lucifer. »[16] Ces pharisiens des temps modernes vont très loin, non seulement dans leurs péchés, mais en entraînant les autres dans leurs péchés alors qu’ils servent leur dieu méchant, Satan. Jésus révéla leur nature quand Il dit aux pharisiens : « Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ! car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et après qu’il l’est devenu, vous le rendez fils de la géhenne, deux fois plus que vous » (Matthieu 23:15, VM).

Le « rabbin » juif David Cooper le confirme, lui qui passa huit ans à étudier la kabbale dans la Vieille Cité de Jérusalem.

« La leçon est que même le cœur de Satan a une étincelle divine ; même le cœur du mal se languit d’être racheté. C’est important parce que nous apprenons que notre travail n’est pas de dresser un champ de bataille pour éradiquer le mal, mais de chercher son étincelle de sainteté. Notre tâche ne consiste pas à détruire, mais à construire. »[17]

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« L’enseignement mystique du Baal Shem Tov, toutefois, nous présente un nouveau paradigme. Il dit que le mal a une nature divine en son sein. Comme le décrit la Zohar, “Il n’y a pas de domaine de l’Autre Côté (le mal) qui soit entièrement dénué d’une parcelle de la lumière provenant du côté de la sainteté” [Zohar II:69a-b]. Plutôt que de le détruire, notre tâche est de l’élever. »[18]

Satan a sûrement un but dans la tête en construisant une doctrine religieuse aussi sinistre. Il en a un, et ce n’est rien de moins que la subjugation de tous les hommes sous le règne dictatorial de son antichrist ! Il utilise l’escalade du péché et du crime dans la société comme justification pour amener encore plus de règlements gouvernementaux et davantage de contrôle des masses. Comme l’explique Edmond Burke : Les hommes sont aptes à la liberté civile en exacte proportion de leur disposition à mettre des chaînes morales à leurs propres appétits. La société ne peut exister sans qu’un pouvoir de contrôle sur la volonté et les appétits ne soit installé en quelque part, et moins il y en a intérieurement, plus il y en a extérieurement. Il est ordonné, dans l’éternelle constitution des choses, que les hommes à l’esprit intempérant ne peuvent être libres. Leurs passions forgent leurs chaînes. »

Cette doctrine maligne promouvant et encourageant le péché se retrouve aussi dans le Talmud, où l’inceste, la fornication, l’adultère, etc., sont promus comme des vertus et quelque chose que l’on doit désirer. Il est difficile pour le monde des Gentils de saisir pleinement ce qui se passe dans cette infernale conspiration juive sans d’abord comprendre la nature du judaïsme kabbalistique. C’est une religion basée sur la promotion, la propagation et la perpétration du péché comme moyen de dominer le monde.[19] David Bay explique l’origine et le pouvoir derrière la kabbale :

« [L]es leaders religieux juifs n’étaient pas des Juifs de l’Alliance abrahamique traditionnelle, même s’ils lui rendait grand honneur du bout des lèvres ; les pharisiens du temps de Jésus étaient plutôt membres d’une société secrète appelée la Kabbale, ou Cabale. La Kabbale était tout aussi satanique et occulte que toutes celles ayant jamais existé. Satan contrôlait littéralement les pharisiens à l’époque où Jésus exerça Son ministère.

« Du fait que les pharisiens pratiquaient le satanisme de tout leur cœur, cela explique le mystère entourant le récit biblique du ministère et de la mort de Jésus. Par exemple, cela éclaircit l’intense haine envers Jésus dont étaient affligés les pharisiens, même face à Ses nombreux miracles incomparables. Cela expliquera aussi que “certaines” personnes, témoins du miracle de Lazare revenu à la vie, ne crurent pas. Comment pouvaient-elles ne pas croire ? Elles venaient d’assister à un miracle phénoménal ; un homme qu’elles connaissaient personnellement et qu’elles savaient bel et bien mort, avait été ressuscité devant elles par la puissance ahurissante de Jésus-Christ. Pourtant, plusieurs d’entre elles ne crurent point ; elles se dépêchèrent de rapporter aux pharisiens la résurrection de Lazare. Quelle fut la réaction de ces derniers ? Crurent-ils, alors ? Non, ils ressentirent un désir encore plus fort de tuer Jésus.

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« Comment les sociétés secrètes ont-elles commencé, et pourquoi se devaient-elles d’être secrètes ? La réponse est à la fois choquante et pleine de renseignements, car elle pose le fondement d’une bonne compréhension de toutes les sociétés secrètes. Auteur chrétien, Alexander Hislop publia un livre intitulé Les Deux Babylones : le culte papal. Il déclara que les sociétés secrètes remontent au temps de Nemrod qui devint, après sa mort, le “premier des mortels déifiés” (page 32). Qui était Nemrod ? Quelques années à peine après le grand Déluge, duquel ne survécurent que Noé et sa famille, un homme puissant s’éleva du sein de ce que l’on nomme aujourd’hui l’ancienne Babylone. Son nom était Nemrod, puissant guerrier, et, par sa présence formidable, il en imposait sur l’ancienne Babylone. Nemrod institua ouvertement un système satanique d’idolâtrie et beaucoup de gens s’assemblèrent autour de ce culte. À cette époque, le système religieux prédominant sur le monde était le culte rendu au Vrai Dieu Unique. Peu après que Nemrod eut établi sa religion “alternative”, fondée sur l’idolâtrie et la sorcellerie, Sem, un des fils de Noé, fut grandement irrité et Dieu Tout-Puissant le motiva à écarter Nemrod. Sem l’attaqua par voie militaire, le défit, et le fit prisonnier. Sem exécuta Nemrod ainsi que bon nombre de ses prêtres et de ses disciples sataniques. Comme exemple de la nature complète de sa victoire, Sem ordonna que le corps de Nemrod fut dépecé en morceaux. Chacun de ces morceaux fut expédié de par tout le monde connu de l’époque afin de démontrer à tous que l’on ne tolérerait pas le culte à Satan par la sorcellerie et l’idolâtrie. Le monde en fut sauf de cette vague de mal.

« Cependant, l’épouse de Nemrod, Sémiramis, et quelques prêtres survivants joignirent leurs forces pour créer une religion secrète clandestine. Ils déifièrent Nemrod, créant ainsi une contrefaçon du Vrai Messie, Jésus-Christ. Ils conçurent un système de Mystères sataniques destinés à se répandre sur toute la terre. Les enseignements de ces “Mystères”, comme on en vint à les appeler, ramenèrent très subtilement les hommes vers le même système de Nemrod de magie et d’idolâtrie que Sem avait anéanti avec tant de vigueur. Ce faux sentier était présenté de manière attrayante aux hommes à qui l’on promettait une connaissance cachée, en les séduisant par l’attrait qu’il y avait à garder cette connaissance secrète, et en les liant ensemble par de sévères serments ainsi que des signes et des poignées de main secrètes.

« C’est ainsi que débutèrent les sociétés secrètes, quelques générations après le Déluge, aux environs de 2200 avant J.C.. Donc, les sociétés secrètes existent depuis plus de 4 000 ans dans l’histoire humaine ; elles se sont avérées littéralement l’église de Satan dès le commencement. Elles s’opposaient de façon absolue à chaque partie du plan de Dieu pour l’humanité et s’étaient engagées à le détruire. Cet engagement envers la destruction du système de Dieu était énoncé de telle manière que leurs membres furent trompeusement amenés à penser qu’en réalité, ils accomplissaient le “bien”. Est-ce pour cela que Dieu a donné l’avertissement suivant, dans Ésaïe 5:20 : “Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer !” ? Les sociétés secrètes renversent littéralement la définition des mots et ainsi qualifient le bien de Dieu de “mal” et le mal de Satan de “bien”.

« Il y a encore une autre raison pour laquelle les sociétés secrètes devaient s’établir dans l’ombre et le demeurer. Leur but n’était rien de moins que le renversement de tous les gouvernements existants et de la religion de Dieu. Si elles avaient tenté d’installer publiquement leurs organisations, les autorités dirigeantes les auraient arrêtées immédiatement pour trahison et les gens qui règlent leur vie sur les préceptes du système établi par Dieu, auraient réclamé à grand cri leur arrestation et l’exécution de ces gens-là. Donc, leurs desseins et leurs activités devaient être réalisés dans le plus grand secret. En outre, les leaders de ces sociétés secrètes croyaient que leur pouvoir irait en s’accroissant s’ils demeuraient absolument secrets.

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« Par le biais des sociétés secrètes, on préserva le système satanique babylonien. À partir de ce système surgira l’Antichrist qui essaiera d’anéantir le système de Dieu, comme le planifient les sociétés secrètes depuis le début. À ce moment-là, le monde entier sera envahi par la restauration publique de l’ancien système babylonien du culte à Satan. Nous en sommes aujourd’hui très près ; ne nous surprenons donc pas de ce que Dieu identifie, dans le livre de l’Apocalypse, le système de l’antichrist à “Mystère, Babylone” (chapitre 17). Dieu est fort précis et littéral dans Ses prophéties.

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« Les membres des sociétés secrètes se sont toujours joints sur invitation, créant de cette manière une confrérie se considérant exclusive, séparée et supérieure au reste des gens de la société. Cette attitude arrogante était encore rehaussée par l’enseignement qu’il existait un savoir temporel spirituel caché à n’être révélé qu’aux Initiés seulement, aux “Sages”, comme ils se qualifient eux-mêmes. Ces “Sages” croyaient que leurs Mystères étaient hors de la portée intellectuelle du peuple, de la “vulgaire” masse des gens. En effet, cette arrogance était tellement répandue chez les “Sages” de ces sociétés secrètes qu’ils entamèrent le processus d’enseigner des faussetés aux gens du peuple, se réservant le véritable savoir spirituel temporel pour eux seuls. Ces hommes différaient en cela des faux enseignants religieux tels que Mahomet et Bouddha, qui tentaient de partager leur savoir avec la masse. Les sociétés secrètes sont allées bien loin pour cacher la vérité aux gens du peuple.

Soyons clairs sur ce point : aucun adepte d’une société secrète ayant appris la vérité secrète ne put jamais révéler cette vérité aux gens du peuple. La punition pour pareille révélation était la mort, la plus extrême et douloureuse possible.

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« Étant donné que chaque membre apprenait de terribles informations, qu’il avait promis de tenir absolument secrètes vis-à-vis toute personne n’étant pas membre, les adeptes commencèrent à développer deux personnalités distinctes. L’une de ces personnalités était du domaine public et l’autre demeurait extrêmement secrète. L’art de la duperie, même auprès des membres de la famille, était rapidement assimilé. La personne extérieure que voyaient ses congénères, par ses paroles et ses actions, était fort différente de la personne intérieure.

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« Les sociétés secrètes professaient que l’Enseignement oral était aussi important et sacré que toute Parole écrite. Comme nous allons le voir dans un instant, quand nous allons étudier la société secrète juive des kabbalistes, cette emphase mise sur l’Enseignement oral s’avère un outil très important dans les mains de Satan. Souvenez-vous que Dieu a établi Ses Saintes Écritures en tant que Parole sacrée écrite. Il a répété à de nombreuses reprises que cette Parole écrite ne changerait jamais, qu’elle s’accomplirait en son entier et de manière absolue, et qu’elle durerait toute l’éternité. Étant donné que Satan travaille toujours dans le sens opposé de Dieu, ne soyons pas étonnés de voir qu’il mette autant l’accent sur l’enseignement oral. Aux confins des sociétés secrètes, l’enseignement oral sert le dessein critique consistant à garder secrets leur société et ses enseignements. L’enseignement oral est un outil de Satan.

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« Les sociétés secrètes professent que l’homme est foncièrement bon, qu’il n’a été corrompu que par son entourage physique et spirituel. Évidemment, cela contredit l’enseignement biblique clair et conséquent disant que l’homme est foncièrement mauvais.

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« Pratiquement toutes les sociétés secrètes enseignent qu’un jour, un Roi Rédempteur jaillira pour conduire le monde entier dans ce savoir caché. Ce n’est que lorsque tous les hommes seront initiés dans ces Mystères que le monde pourra vivre l’“Âge d’Or” pour lequel il est destiné. Cet enseignement est une contrefaçon de la Vérité de la Bible qui déclare, d’un bout à l’autre, que le Messie établira Son Royaume éternel. Ici, nous devons saisir un détail important : le Roi Rédempteur que les sociétés secrètes attendent diffère considérablement du Roi Rédempteur de la Bible, que nous savons être Jésus-Christ.

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« Retournons à l’histoire des sociétés secrètes, maintenant que nous avons installé le fondement de notre compréhension. À l’époque où Dieu fit sortir Israël de son esclavage d’Égypte (aux environs de 1500 avant J.C.), l’enseignement des sociétés secrètes du Proche-Orient existait depuis des centaines d’années. Dans les siècles précédant la naissance de Jésus, ce virus mortel commença à pénétrer chez les leaders religieux juifs. Ceux-ci entreprirent de tremper dans l’occultisme. On commença par épouser une tradition orale juive et secrète, distinctement séparée du Pentateuque écrit par Dieu. On créa deux systèmes d’enseignements juifs oraux, un public et l’autre secret. L’enseignement public traitait des affaires de la vie quotidienne, comme les lois sur l’achat et la vente ainsi que la traite de contrats, et ce qui constituait du travail le jour du sabbat ; cette loi pratique fut appelée le Talmud. Jésus Se répandit en invectives vis-à-vis de cette loi humaine imposée au peuple, parce que cela attachait trop étroitement les gens aux prêtres et que cela créait un standard frustrant que personne ne pouvait atteindre. Et ce standard ne provenait pas de Dieu ; il venait des hommes pour que les prêtres puissent contrôler le peuple.

« L’autre série d’enseignements oraux juifs était extrêmement hermétique et un classique dans ce genre de société secrète ; ces enseignements furent connus sous le nom de Kabbale. Un des livres constituant la kabbale était appelé le Sepher-Ha-Zohar, ou “Livre de la Lumière”. Ce livre était consacré aux écrits du rabbin Simon et de son fils, Éliézer, qui s’assirent dans une caverne tous les jours pendant 12 ans, enterrés de sable jusqu’au cou. Dans cette position physique surprenante, ils “méditèrent” sur la loi sacrée et reçurent la visite régulière du grand prophète Élie [Nesta Webster, Secret Societies, p. 8]. L’apôtre Paul frappa directement dans le mille quand il donna l’avertissement de 2 Corinthiens 11:14-15, disant que Satan et ses démons peuvent se transformer en anges de lumière et en ministres de justice afin de tromper l’homme crédule. Un des points communs des plus fréquents chez les fausses religions est que le texte original de leur révélation est donné au fondateur par un ange de lumière. Par exemple, Mahomet et Joseph Smith (le mormonisme) se virent donner leur “nouvelle” révélation par des anges de lumière.

« Donc, le sacerdoce juif se mit à tramer un plan pour amener tous les Juifs dans l’esclavage physique et spirituel en créant ce système dualiste du Talmud public et de la Kabbale secrète. Les préceptes du Talmud public enchaînèrent les gens par près de 1 000 règles sur la vie quotidienne et il commença à les éloigner de la vérité spirituelle que Dieu avait révélée à Moïse. Par conséquent, la première condition d’une société secrète fut remplie, celle de cacher aux gens la Vérité, en partie au moyen de confections extérieures pures et simples, et en partie en ajoutant des éléments aux lois mosaïques originales.

« Les enseignements secrets de la Kabbale étaient réellement sataniques. Certains écrivains ont admis qu’il s’agissait de doctrines au dessein “magique”. Un auteur critique de la Kabbale écrivit que ces enseignements “sont un poison subtil qui pénètre dans les veines du judaïsme et l’infecte entièrement” [Théodore Reinach, cité par Nesta Webster dans Secret Societies, p. 9]. Salomon Reinach qualifie la Kabbale de “l’une des pires aberrations que l’esprit humain ait conçu”. En outre, la Kabbale a influencé de manière significative les croyances et la direction de nombreuses sociétés secrètes européennes qui s’édifièrent dans les siècles qui suivirent. Cette influence fut si profonde que beaucoup de sociétés secrètes non juives ont littéralement revêtu un ton et un caractère juif.

« Puisque Satan est le “Seigneur de ce monde”, il a le pouvoir de faire prospérer ceux qui suivent son leadership. Ce fut l’appât servant à attirer les leaders religieux vers les propriétés mystiques et magiques inhérentes à la Kabbale. Et ne vous y trompez pas, ces leaders juifs prospérèrent abondamment. Même si Israël souffrait sous l’esclavage des dirigeants païens, comme la Grèce et Rome, les prêtres juifs gagnèrent une certaine autonomie qui leur permit de régner virtuellement en dictateurs sur leurs concitoyens juifs. Et les citoyens juifs du peuple ne comprenaient tout simplement pas que ces leaders religieux leur avaient imposé un système qui, simultanément, mettait un joug au cou des pauvres gens ordinaires pendant qu’ils se voyaient eux-mêmes élevés à des postes de pouvoir et de grand richesse. Et le gouffre d’incompréhension était si profond que le citoyen juif moyen portait encore beaucoup d’admiration et rendait honneur à ces leaders religieux qui l’affligeaient tant.

« Maintenant, examinons les pharisiens, dont la plupart étaient membres de la Kabbale, en utilisant les cinq caractéristiques communes que nous avons déjà vues. Nous allons également nous reporter à des passages pertinents du Nouveau Testament pour éclairer notre compréhension. Vous serez atterrés de constater le nouveau sens que prennent ces célèbres passages bibliques maintenant que vous comprenez que les pharisiens, qui concoctèrent et exécutèrent le plan servant à tuer Jésus, étaient membres de la société secrète dite de la Kabbale, et que vous comprenez que Jésus parlait directement à des membres de cette société secrète.

« 1. Les pharisiens démontraient un orgueil arrogant

« Matthieu 23:12-13 : “Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera, sera élevé 13Mais malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez le Royaume des cieux aux hommes : car vous-mêmes n’y entrez point, ni ne souffrez que ceux qui y veulent entrer, y entrent.” Une des caractéristiques des sociétés secrètes, c’est qu’elles cachent au gens des vérités clés, spécialement la vérité disant comment obtenir le salut éternel ; elles garderont plutôt ces vérités pour elles comme moyen de pouvoir et de privilèges. Jésus parle franchement de cette terrible situation, dans Luc 11:52 : “Malheur à vous, Docteurs de la Loi ; parce qu’ayant enlevé la clef de la science, vous-mêmes n’êtes point entrés, et vous avez empêché ceux qui entraient.” Les enseignants et les docteurs connaissaient la vérité que Dieu avait déployée devant le peuple et qui démontrait comment être sauvé pour l’éternité et comment développer de l’amour pour Dieu. Pourtant, ils cachèrent cette vérité toute simple aux yeux du peuple, lui substituant l’épouvantable système suffoquant de règles de vie quotidienne contre lequel S’objecta si vivement Jésus. Cette damnée société secrète de pharisiens envoyait littéralement des populations entières de Juifs dans la géhenne parce qu’elle leur dissimulait la vérité. Voilà pourquoi Jésus S’irrita si vigoureusement de leur conduite. Voyez-vous, Satan avait convaincu ces pharisiens que, de toute manière, tous les Juifs allaient au ciel, simplement parce qu’ils étaient Juifs ; par conséquent, ils pensaient que ce que les Juifs croyaient n’avait pas d’incidence éternelle. Ainsi, par cette supercherie spirituelle, les pharisiens resserraient plus fermement leur pouvoir et leur prestige terrestres.

« 2. Les pharisiens développèrent une double personnalité

« Matthieu 23:27-28 : “Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ; car vous êtes semblables aux sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts, et de toute sorte d’ordure. 28Ainsi vous paraissez justes par dehors aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.” Ici, Jésus parle sans ambages de cette double personnalité des membres d’une société secrète. Les pharisiens avaient habilement et efficacement caché l’existence de leurs croyances sataniques à leurs sujets, mais ne pouvaient les cacher aux Yeux omniscients du Dieu Jésus.

« 3. Les pharisiens élaborèrent de complexes systèmes d’enseignement oral et ils incitèrent le peuple juif à les révérer

« Matthieu 15:1-9 : “Alors des Scribes et des Pharisiens vinrent de Jérusalem à Jésus, et lui dirent: Pourquoi tes Disciples transgressent-ils la tradition des Anciens [Talmud] ? car ils ne lavent point leurs mains quand ils prennent leur repas. Mais il répondit, et leur dit : et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? (…) ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé de vous, en disant : (…) ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes.”

« Jésus S’attaqua clairement et avec vigueur au mal que la société secrète des pharisiens perpétrait contre le peuple juif, celui de créer une tradition orale censément égale à l’enseignement écrit de Dieu et, en fait, en flagrante contradiction avec Sa Parole écrite. Les gens ne comprenaient pas comment ils avaient pu être trompés parce que, chez le peuple, on ne possédait pas la Parole de Dieu. Ce sont les pharisiens qui avaient les rouleaux de la Parole, et ils les gardaient pour eux. Nous vous encourageons à lire soigneusement Matthieu 15:1 à 20, avec dans l’idée que Jésus y parle d’abord contre les enseignements et les pratiques de sociétés secrètes sataniques. D’une fois à l’autre, Jésus déclare que les pharisiens iront dans le feu de la géhenne. Il ne mâche pas Ses mots. À deux occasions, Jésus qualifie les pharisiens de “vipères”, que le Dictionnaire de la Bible du Dr William Smith donne comme synonyme de “Serpent”. Nous savons que la Bible utilise régulièrement le Serpent comme l’un des noms de Satan. Mais Jésus ne laisse aucune place à l’erreur quant à ce sujet, ne voulant pas que l’on passe à côté de la leçon démontrant que les pharisiens n’étaient pas de simples pécheurs. Dans Jean 8:44, Jésus dit que le père des pharisiens, “c’est le diable”. Jésus n’a jamais dit cela d’une autre personne ou d’un autre groupe de personnes. Il était très compatissant à l’endroit des pécheurs ; la raison pour laquelle Jésus se montra aussi sévère envers les pharisiens était qu’Il savait qu’ils adoraient Satan de par leur participation à la société secrète de la Kabbale.

« 4. Les pharisiens croyaient que l’homme est foncièrement bon

« Du fait que les pharisiens croyaient que l’homme, intrinsèquement, est bon, ils développèrent un système de salut fondé sur les œuvres. Ce système d’œuvres devait s’appeler plus tard le Talmud ; néanmoins, Jésus préférait S’y référer en tant que la “Tradition des hommes”. La Bible enseigne clairement, toutefois, que l’homme est foncièrement méchant ; par conséquent, il n’y a absolument aucun moyen pour que l’homme puisse faire assez de bonnes œuvres capables d’expier complètement sa méchanceté. Chaque fois que Jésus Se répandait en invectives contre cette “tradition des hommes”, Il parlait de ce fameux enseignement religieux voulant que le salut s’obtienne par de bonnes œuvres. À toutes les fois que vous voyez Jésus dire : “Vous dites… mais je vous dis…”, Il aborde habituellement cette question des œuvres en rapport avec le salut.

« 5. Les pharisiens recherchaient le Roi/Rédempteur promis

« Les érudits du paganisme et les érudits du vrai judaïsme attendaient que se lève un Roi Messie pour conduire l’humanité vers une nouvelle lumière et une nouvelle prospérité matérielle. Cependant, les païens des sociétés secrètes étaient à la recherche d’un Rédempteur promis fort différent de Celui qu’enseigne la Bible. Or, maintenant que nous savons que les pharisiens, qui s’opposèrent si fortement à Jésus-Christ, voulant tellement Le voir mort, et qui affichèrent une haine aussi surnaturelle envers Lui, étaient donc membres d’une société secrète, la Kabbale juive, nous sommes de la sorte prêts pour une révélation encore plus bouleversante.

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« [Bon nombre de gens entretiennent la mauvaise conception que] les sociétés secrètes ne sont que de simples organisations sociales qui exécutent des activités caritatives. Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité. Rappelez-vous des mises en garde de Jésus afin de ne pas se laisser séduire, dans Matthieu 24:4-5, 11 et 24. Au verset 24, Jésus évalua ce type de séduction : “Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes, qui feront de grands prodiges et des miracles, pour séduire même les élus, s’il était possible.” Cette séduction prophétisée sera si sophistiquée et si crédible qu’elle trompera virtuellement tout le monde sur terre qui ne sera pas sauvé. Tel est le cas de toutes les sociétés secrètes. Elles ont l’habitude de séduire, spécialement leurs propres membres. Albert Pike, dans son bouquin Morals and Dogma, déclare qu’il leur est indispensable de séduire leurs propres membres jusqu’au moment où l’on peut déterminer qu’ils sont prêts à recevoir la “vérité”.

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« La Franc-maçonnerie provient de Satan, peu importe toutes leurs protestations affirmant le contraire. C’est d’ailleurs vrai de toutes les sociétés secrètes, quelque soit le nom qu’elles se donnent.

« [L]es pharisiens, qui haïssaient tellement Jésus-Christ qu’ils complotèrent Sa mort sur la Croix, étaient membres d’une société secrète juive appelée Kabbale. Une fois que nous comprenons ce fait, nous pouvons plus facilement saisir de nombreuses choses contre lesquelles Il parla. Nous pouvons aussi comprendre de manière plus complète pourquoi la haine des pharisiens semblait surnaturelle et leur cœur aussi dur, même face à l’exécution des miracles les plus incroyables.

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« Les membres de sociétés secrètes exécraient le citoyen moyen. Ils essayèrent délibérément de les éconduire spirituellement, et ils érigèrent des barrières sociales afin de séparer les masses des membres des sociétés. Donc, lorsque Jésus commença à S’associer aux gens du peuple, et spécialement avec les plus pécheurs d’entre eux, les pharisiens savaient dès lors que Jésus ne pouvait être leur Rédempteur promis (…) Les pharisiens avaient soigneusement détourné les gens du peuple par la création de leur Talmud. Les restrictions de vie quotidiennes de la loi talmudique étaient limitatives au point d’attacher les gens par un esclavage absolu aux pharisiens. Le Talmud avait également celé la Vérité divine contenue dans les livres de Moïse. Et Jésus réagit de façon dramatique à cette “Tradition des hommes”, la condamnant par des termes extrêmement puissants. Les pharisiens contre-attaquèrent en complotant pour Le tuer.

« [Les pharisiens] croyaient que leur Rédempteur promis serait capable de miracles et de guérisons extraordinaires parce que ce serait un Adepte qui aurait accès au pouvoir inhérent contenu au sein de la société secrète. Puisque nous commençons à explorer ce sujet particulier, s’il vous plaît, soyez très attentif, parce que nous traitons ici d’un sujet des plus explosifs.  Lorsque Jésus commença à valider Son ministère par le biais de nombreux miracles de guérisons et d’exorcismes, les pharisiens ne furent pas surpris. Il y a beaucoup de puissance dans la pratique de l’occultisme parce que Satan est réellement surnaturel. Certains pharisiens avaient été capables de reproduire plusieurs des exploits qu’accomplissait Jésus parce qu’ils avaient accès au pouvoir des démons. Par conséquent, lorsque Jésus accomplit les miracles que les pharisiens occultes avaient été capables de faire, ils attribuèrent tout simplement le pouvoir de Jésus à l’occultisme. Quand Jésus réalisait un miracle plus grand que ce que les pharisiens avaient été capables de faire, ils n’attribuaient ces miracles qu’au fait qu’ils croyaient que Jésus était, encore plus qu’eux, Adepte de l’Occultisme.

« Nous tirons cette croyance pharisaïque de Matthieu 12:22-37. Jésus venait de chasser un démon d’un homme et les pharisiens verbalisèrent la croyance de leur société secrète, comme il est écrit au verset 24 : “…celui-ci ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons.” La réaction de Jésus fut immédiate et sur deux fronts.

« Premièrement, Jésus posa une question évidente : s’Il chassait les démons par la puissance de l’occultisme, alors par quel pouvoir les pharisiens étaient-ils capables, eux, de chasser les démons ? Voyez-vous, chasser les démons s’est avéré une façon très populaire et facile pour convaincre la moyenne des gens que l’on est véritablement juste et rempli du Saint-Esprit. Toutefois, les pharisiens savaient que leur pouvoir de chasser les démons provenait… des démons !

« Deuxièmement, Jésus émit la déclaration la plus effrayante jamais proférée dans toute l’histoire : “tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné … il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir.” (Matthieu 12:31-32, VM). La révélation que Jésus avait créé un nouveau péché s’avérant impardonnable était incroyable. Jamais dans l’Ancien Testament Dieu avait-Il donné le moindre indice de l’existence d’un péché impardonnable. Mais Jésus le créa ici. Le Péché Impardonnable, c’est tout simplement d’attribuer à Satan ou à l’un de ses démons le pouvoir de Jésus d’accomplir Ses miracles. Lorsqu’une personne affirme cela, elle nie le pouvoir et l’œuvre du Saint-Esprit. C’est le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais. En outre, une fois que quelqu’un a commis ce péché, le Saint-Esprit arrêtera d’œuvrer dans sa vie en essayant de le convaincre de péché, et de l’amener à la repentance. Donc, Satan a libre accès à l’âme de cette personne afin de faire ce qu’il veut d’elle. Satan peut alors commencer à endurcir le cœur de cette personne jusqu’à un point monstrueux.

[N. du T. : Nous traduisons tout le texte du document en rapport avec cette vision de M. David Bay de Cutting Edge concernant le Péché Impardonnable afin que vous soyez au courant de ce qu’on peut imaginer à ce propos. Après cet extrait, nous vous proposerons ce que nous, de Mission : Moisson des Élus, avons vu dans la Bible. Cela est passablement différent. Mais nous croyons préférable que le lecteur puisse se faire lui-même une idée de ce que la Bible dit. L’intention n’est pas de discréditer ce qu’un autre chrétien a comme croyance pour le simple plaisir de critiquer. Mais nous comprenons, et sans aucun doute le lecteur également, que chacun ne peut avoir toute la vérité dans son entier. MM. Bay et Henrie possèdent une bonne connaissance dans de nombreux domaines, mais parfois, ils professent des doctrines qui ne sont pas vraiment en accord avec la Bible. Il en est de même chez un peu tous les chrétiens. Au lecteur de juger.]

« Il n’y a absolument aucune preuve que les pharisiens aient cessé de lancer cette affirmation une fois que Jésus les eut avertis que ce péché est impardonnable. En fait, leur activité déplorable à la croix indique fortement qu’ils croyaient toujours à ce mensonge et le propageaient. Alors que Jésus étaient en train de mourir, les pharisiens se moquaient de Lui parce qu’Il ne descendait pas de la croix en déployant une grande puissance pour Se sauver. Ils croyaient encore que Jésus ne possédait pas de pouvoir inhérent, ou qu’Il n’avait de pouvoir que lorsqu’Il pouvait y avoir accès de façon appropriée par l’occultisme. Comme Il ne descendit pas de la croix, les pharisiens se trouvèrent affermis dans leur croyance. Ils pensaient donc avoir accompli leur devoir en tant que gardiens du serment de leur société secrète de ne pas révéler les secrets aux non-membres. Vu qu’ils croyaient que Jésus était Lui-même membre d’une société secrète, ils étaient convaincus qu’Il méritait une mort douloureuse et atroce, tel qu’exigé par les serments des sociétés secrètes. Les pharisiens n’avaient fait que leur devoir.

« Nous voulons conclure par les répercussions épouvantables qu’a cette croyance des pharisiens aujourd’hui. Quand ils présentèrent l’idée que Jésus ne pouvait accomplir Ses nombreux miracles qu’en tant qu’Adepte d’une société secrète, Jésus déclara qu’ils étaient coupables du péché impardonnable. On penserait que cet avertissement rendrait quiconque très attentif à ne pas répéter pareille déclaration, parce que sa propre âme sera irrémédiablement perdue. Malheureusement, tel n’est pas le cas. Nesta Webster, dans son livre Secret Societies and Subversive Movements (Sociétés secrètes et mouvements subversifs), rend compte, à la page 92, qu’un certain groupe, appelé les “Gnostiques Carpocratiens”, soutenait ce point de vue. En outre cette croyance s’affiche comme en filigrane “dans toutes les sociétés secrètes jusqu’à nos jours”. [Par exemple, Albert Pike, le Souverain Pontife des Doctrines de la Franc-maçonnerie du Rite Écossais, a dit que “Lucifer, le Dieu de Lumière et le Dieu du Bien, luttait pour l’humanité contre Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal.”[20] Adonaï est le mot hébreux de l’Ancien Testament pour désigner Dieu. Non seulement Pike admet-il que Lucifer est le dieu de la Franc-maçonnerie, mais encore blasphème-t-il Dieu en L’appelant “le Dieu des Ténèbres et du Mal”. Il est intéressant de constater que, en 1843, le B’nai B’rith fut formé comme le rejeton juif de la Franc-maçonnerie du Rite écossais.[21] La Ligue Anti-Diffamation fut créée en 1914 en tant que sous-loge et bras exécutif de la B’nai B’rith juive kabbalistique.[22]]

« En d’autres termes, les membres des sociétés secrètes commettent le péché impardonnable depuis l’avertissement de Jésus enregistré dans Matthieu 12:24. La liste des organisations coupables comprend des sociétés très bien connues telles que les Sociétés La Fraternité de la Mort, les Rose-croix et la Franc-maçonnerie. Comme nous l’avons déjà rapporté ailleurs, la Société de la Fraternité de la Mort est une organisation détachée qui se répand dans le monde. Il y a deux Sociétés très connues de la Fraternité de la Mort, une en Allemagne et l’autre aux États-Unis. Celle de l’Allemagne s’appelle le Groupe de Thulé ; Adolf Hitler en était membre. Si nous acceptons de croire qu’Hitler a commis le péché impardonnable lorsqu’il fut formé en tant qu’Adepte de cette société secrète, nous pouvons comprendre comment il a pu perpétrer des actes de vengeance d’une pareille monstruosité sur le monde durant la Deuxième Guerre Mondiale. Nous pouvons facilement saisir pourquoi son esprit s’était tellement endurci et saturé de haine contre les Juifs d’abord et les chrétiens ensuite. Beaucoup des fonctionnaires gouvernementaux d’Hitler faisaient également partie du Groupe de Thulé, donc, ils furent coupables du péché impardonnable. Comme nous l’avons préalablement déclaré, une fois que quelqu’un a commis ce péché, le Saint-Esprit cesse d’œuvrer dans son cœur et son esprit pour le convaincre de péché et l’amener au repentir. Cette personne n’a plus de conscience. Elle peut s’endurcir le cœur et l’esprit au point qu’elle peut être grandement utilisée par Satan sans en ressentir le moindre remord ou avoir le plus petit sentiment de culpabilité.

« La Société de la Fraternité de la Mort, aux Etats-Unis, se nomme Skull and Bones (Crâne et Os), Société secrète de l’Université de Yale, à New Haven, au Connecticut. Sa structure de croyances est identique à celle du Groupe de Thulé. Nous pouvons donc en conclure que les hommes du Skull& Bones affirment la même croyance vis-à-vis de Jésus-Christ, ce qui les condamne au péché impardonnable. La liste de quelques-unes des familles composant les Skull & Bones a de quoi faire peur, car elle démontre immédiatement l’étendue de l’influence que cette organisme satanique exerce en Amérique. Rappelez-vous que les hommes de cette famille ont probablement commis le péché impardonnable. [Cité d’Anton Sutton, America’s Secret Establishment (l’établissement secret de l’Amérique), p. 22].

« La famille Rockefeller (pétrole), la famille Weyerhaeuser (coupe de bois), la famille Sloane (commerce au détail), la famille Pillsbury (farine moulue), la famille J. P. Morgan (banque), la famille Taft (politique), la famille Bush, y compris l’ancien président George Bush. Attendez un instant, direz-vous, George Bush aurait probablement commis le péché impardonnable parce qu’il est membre des Skull & Bones ? Oui. Vous voyez maintenant comme il était facile pour Bush de conduire la charge vers un Nouvel Ordre Mondial satanique. Vous pouvez comprendre que Bush était en son for intérieur très différent de la surface créée par les médias.[23]

[N. du T. : Comme nous vous l’avions mentionné, plusieurs éléments de l’extrait des articles de David Bay, de Cuttingedge, nous font croire à une mauvaise compréhension de sa part en ce qui a trait au Péché Impardonnable. Contrairement à ce qu’il semble penser, le péché impardonnable est commis par une personne qui est préalablement habitée par l’Esprit-Saint. C’est l’apôtre Paul lui-même qui nous en fait la description détaillée. Mais, étant donné qu’il ne spécifie pas « péché impardonnable », l’expression n’apparaissant pas comme telle dans la Bible, beaucoup de gens passent par-dessus ces passages sans comprendre de quoi il s’agit. Nous vous suggérons donc la lecture d’un article du rédacteur principal de Mission : Moisson des Élus, Joseph Sakala, qu’il a intitulé Le Péché Impardonnable.

Nous voyons que, sans l’Esprit, il est impossible de comprendre les choses spirituelles, car on ne bénéficie alors que de l’esprit humain dans l’homme, qui ne peut pas se soumettre à Dieu. Comment pourrait-on ainsi faire, d’une manière éclairée, un choix de vie aux conséquences éternelles ? C’est impossible, Dieu le sait mieux que nous.

Ainsi, la nature humaine des pharisiens ne pouvait aller vers le vrai Dieu. Ils avaient été élevés dans une manière de vivre qui les empêchait de se repentir. Le salut par Jésus-Christ leur apparaissait comme un sacrilège, car ils n’en connaissaient pas la nature. Ils croyaient rendre un culte à Dieu en reniant Jésus. Il est évident que l’Esprit ne travaillait pas avec eux, contrairement à ce qu’avance M. David Bay. Pourtant, il reconnaît que la nature de l’homme est foncièrement mauvaise. Jésus a dit que nul ne pouvait venir à Dieu si le Père ne l’appelait. Il ne faut pas s’attendre à ce que les pharisiens aient été capables de comprendre Christ et d’aller d’eux-mêmes au Père.

Si Paul a pu être si torturé par les désirs de sa nature charnelle (Romains 7:14-15), lui qui possédait le Saint-Esprit et était un grand apôtre, que dire des pharisiens qui ne possédaient que leur nature humaine !

Dieu ne condamnera jamais quelqu’un qui rejette son salut par ignorance ! Les pharisiens du temps de Jésus, comme leurs descendants modernes, ne connaissaient pas le chemin du salut ! Ils étaient plutôt convaincus d’être déjà sauvés du fait même qu’ils étaient Juifs (un salut par la race) ; par conséquent, le vrai chemin du salut leur était inconnu.

Rappelons la promesse de Jésus faite à deux Églises d’Apocalypse qu’Il leur donnerait des gens de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs mais n’en sont pas : « Je connais tes œuvres, ton affliction et ta pauvreté (mais tu es riche), et le blasphème de ceux qui se disent être Juifs, et qui ne le sont point, mais qui sont la Synagogue de Satan » (Apocalypse 2:9). « Voici, je ferai venir ceux de la Synagogue de Satan qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais mentent ; voici, dis-je, je les ferai venir et se prosterner à tes pieds, et ils connaîtront que je t’aime » (Apocalypse 3:9). Certains Juifs hassidiques se sont repentis ! Ils ont donc reçu le Saint-Esprit et cela contredit M. Bay qui pense qu’ils ont nécessairement commis le péché impardonnable ! Tous les anciens membres des sociétés secrètes qui sont aujourd’hui convertis viennent contredire la théorie de M. Bay.

Jésus a dit, dans Matthieu 23:12-13 : « Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera, sera élevé. 13Mais malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez le Royaume des cieux aux hommes : car vous-mêmes n’y entrez point, ni ne souffrez que ceux qui y veulent entrer, y entrent. » Les pharisiens n’entrent pas dans la Royaume de Dieu qui est réservé aux Élus de la première Résurrection. Cela s’applique à eux au même titre qu’aux prêtres et aux pasteurs qui, quoique souvent bien intentionnés, enseignaient un faux salut. Rien à voir avec le péché impardonnable. C’est le résultat de l’ignorance : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance » (Osée 4:6, VO).

Les pharisiens croyaient au salut par les œuvres, ils ne connaissaient donc pas le vrai salut. Leur accoler l’intention d’empêcher les gens d’entrer dans le salut parce qu’ils connaissaient le salut, mais ne voulaient pas y entrer, entre en contradiction avec les autres Écritures et la connaissance que nous avons des croyances des pharisiens et de tous les juifs hassidiques et orthodoxes en général. On se méprend donc sur les paroles de Jésus, comme c’est trop souvent le cas.

Il faut se montrer prudent quand vient le moment d’interpréter les paroles de Jésus à l’endroit des pharisiens en croyant qu’Il les avait déjà condamnés à la seconde mort. Il leur avait certes parlé fortement, mais n’avait-Il pas également employé un langage très fort vis-à-vis Pierre lui-même en le traitant de Satan ! Voir Marc 8:33 et Luc 4:8. Or, Pierre a obtenu le salut subséquemment, quand il a reçu le Saint-Esprit à la Pentecôte. Mettons donc les choses en perspective. Comme exemple du fait qu’il faut que Dieu fasse un miracle pour qu’un pharisien, un Juif talmudique ou un membre de société secrète comprenne l’appel de Dieu, voyez ce que le Seigneur a dû produire dans le cœur du pharisien Saul pour en faire son apôtre des Gentils, Paul.

Le passage de Matthieu 12:31-32 : « C’est pourquoi je vous dis, que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. 32Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais si quelqu’un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir, » ne démontre pas que les pharisiens blasphémaient contre l’Esprit, ils blasphémaient contre Jésus. C’est de cela qu’Il les accuse. On a tort d’attribuer la dernière partie de chacun de ces passages aux pharisiens, alors qu’en fait, ils transgressaient la première partie de l’énoncé de Jésus. Les pharisiens ne savaient probablement pas qu’il y eut même un Saint-Esprit et Jésus les mit au courant. Ces passages démontrent, bien sûr, ce que les pharisiens pensaient de Jésus. Cependant, le fait d’attribuer Ses miracles à l’occultisme n’était pas le péché impardonnable contre le Saint-Esprit, mais plutôt une incompréhension de ce qu’était Jésus. N’oublions pas leur conception tordue de Dieu et du Serpent. Ils blasphémaient peut-être contre Jésus, mais Celui-ci leur montra qu’Il pouvait leur pardonner. D’ailleurs, certains pharisiens et docteurs de la loi ne Lui étaient pas aussi hostiles que d’autres. Nicodème en est un exemple frappant (Jean 3). Au verset 3, il démontre l’ignorance des pharisiens vis-à-vis Jésus en L’assimilant à un docteur venu de Dieu plutôt qu’au Fils de Dieu. S’il avait eu le Saint-Esprit et l’avait ensuite rejeté, il aurait quand même su que Jésus est le Fils de Dieu. Les démons le savaient, eux. Pour commettre le péché impardonnable, il faut avoir eu le Saint-Esprit et avoir parfaitement su qui est Jésus pour rejeter Son sacrifice (Hébreux 10:26-29 ; 6:4-6).

En outre, l’attitude des pharisiens devant la croix n’a rien à voir avec le rejet du Saint-Esprit. Ce n’était qu’une négation ignorante de Jésus-Christ. Des millions de gens ont fait la même chose et la Bible ne dit pas pour autant qu’ils subiront la seconde mort. Il existe, en rapport avec ce sujet important, une grande confusion et une profonde incompréhension du péché impardonnable, du salut versus la condamnation et des Résurrections. Ce sont des doctrines essentielles et fondamentales dont il faut être sûrs avant de lancer des condamnations au caractère irrémédiable sur certaines catégories de gens, à l’image de la papauté qui lançait de pathétiques anathèmes à tort et à travers.

Ensuite, pour commettre des atrocités comme Hitler, il n’est pas besoin d’avoir préalablement commis le péché impardonnable, il suffit d’être un homme de chair et de sang et d’avoir une éducation en conséquence. Prenez l’exemple des hommes ordinaires qui ne font partie d’aucune société secrète, mais qui commettent l’inceste et la pédophilie au sein de leur propre famille. Les journaux en sont pleins ! Ont-ils commis le péché impardonnable ? Pourtant, qu’ont leurs péchés de moins abominables que ceux d’Hitler ? La Bible ne dit-elle pas que chaque pécheur est responsable pour son propre compte du sacrifice de Jésus sur la croix ? Prenons en compte que les Juifs orthodoxes et hassidiques, ceux-là mêmes que l’on dit talmudiques kabbalistes, sont élevés dès leur naissance à croire des mensonges qui nous apparaissent aberrants et incroyables. Mais pour eux… c’est la vérité ! Qui croit à un mensonge en sachant que c’est un mensonge ? Même Satan ne croit certainement pas aux mensonges qu’il profère consciemment. Or, il croit, cependant, au pire mensonge qui ait été proféré, i.e., qu’il est supérieur à Dieu, son Créateur. Pourquoi ? Parce qu’il est convaincu que c’est la vérité ! Sinon, il ne déploierait pas autant d’efforts. Le même principe s’applique aux pharisiens, au Juifs talmudiques et à tous les membres des sociétés secrètes. Ils croient réellement aux mensonges qu’ils prennent pour des perles de lumières et de connaissance. Pourquoi ? Parce que l’Esprit-Saint n’a jamais travaillé avec eux pour les conduire dans la vérité ! Il est faux de croire que l’Esprit, depuis la Pentecôte, tente de convaincre tout le monde de péché ! Il ne travaille qu’avec les Élus de la première Résurrection. D’autres articles de notre site expliquent plus en profondeur ces doctrines fondamentales.

Sur la base de ces fondements, il devient plus facile de comprendre l’attitude de Jésus, des pharisiens et des membres des diverses sociétés secrètes à travers le temps. Cela nous ramène à la même conclusion que Jésus : Satan est le père du mensonge et il a englobé l’humanité dans un tissu serré de mensonges séducteurs. Maintenant, revenons à notre sujet avec Edward Hendrie.]

De nombreux Juifs talmudiques se convertirent au catholicisme romain dans le but d’utiliser l’Église de Rome à leur profit. Weishaupt, le supposé fondateur des Illuminati, explique : « Car une grande partie de notre force repose sur la dissimulation. Pour ce faire, nous devons toujours nous couvrir du nom d’une autre société. Les loges se trouvant dans la Franc-maçonnerie sont, dans l’intervalle, le plus convenable des manteaux pour la poursuite de notre dessein (…) En ce qui concerne les Ordres spirituels de l’Église romaine, la religion ne fut, hélas ! qu’un prétexte afin que notre Ordre puisse, d’une manière plus noble, se cacher derrière une société savante ou quelque chose du genre. »[24]

Vous remarquerez que la stratégie employée par les Illuminati de Weishaupt est exactement la même que celle utilisée par les Juifs talmudiques. Dans les Protocoles des Sages de Sion, les Juifs talmudiques disent, comme les Illuminati, s’être servis de la Maçonnerie comme couverture pour occulter leur implication dans les plans d’un « Nouvel Ordre Mondial ». « Par qui ou par quoi pourrait être détrôné un pouvoir invisible ? Or, c’est là justement ce qu’est notre Gouvernement. La Loge maçonnique joue, inconsciemment, dans le monde entier, le rôle d’un masque qui cache notre but. Mais l’usage que nous allons faire de ce pouvoir dans notre plan d’action, et jusque dans nos quartiers généraux, reste à jamais ignoré du monde en général. »[25] Les Juifs talmudistes sont sionistes. La stratégie employée par ces Juifs sionistes, les Illuminati et les Jésuites est la même parce que les Illuminati, les Jésuites et les Juifs sionistes partagent le même noyau de croyances occultes babyloniennes.

Qui fut derrière la création des Illuminati ? Comme nous l’avons préalablement expliqué, les Illuminati ont, en effet, précédé les Jésuites. Leur établissement, en 1776, ne fut que la reconstitution de la Kabbale occulte juive qui prospérait sous les Jésuites. Les Illuminati furent reconstitués par Lorenzo Ricco, alors Général Jésuite en 1776. Qui utilisa-t-il comme représentant des Illuminati ? Nul autre que le Juif Adam Weishaupt, formé chez les Jésuites, converti catholique et disciple de Lorenzo Ricco. Il était professeur de loi canonique à l’Université jésuite d’Ingolstadt, alors centre de la contre-réforme jésuitique.[26] Plusieurs affirment que Weishaupt était un « ancien » Jésuite. Il est plus probable qu’il était Jésuite et que son statut « d’ancien » Jésuite fut conçu afin que dissimuler l’implication jésuite chez les Illuminati. Weishaupt est né le 6 février 1748, à Ingolstadt. Ses parents étaient crypto-Juifs. Il fut éduqué dans l’ordre des Jésuites où on l’exposa à l’organisation des Jésuites et à leur agenda politique. Weishaupt était un de ces Juifs qui, dès leur jeune âge apprennent à accorder leur allégeance secrète au Talmud et à la Kabbale, mais c’était extérieurement un tout dévoué catholique romain.[27]

Les Jésuites, venant tout juste d’être supprimés par le pape Clément XIV, en 1773, trouvèrent nécessaire de reconstituer les Illuminati, ce qui s’avérait une alliance entre les Jésuites et la très puissante Maison bancaire juive ashkénaze des Rothschild. Meyer Amschel, chef de la Maison des Rothschild, était un Juif allemand éduqué chez les rabbins, et prit plus tard le nom de Rothschild.[28] Amschel utilisa son immense fortune pour consolider les efforts révolutionnaires des Illuminati, dont, entre autres, la Révolution française. Un autre homme ayant contribué à l’établissement des Illuminati se nommait Jakob Frank, Juif polonais. Son nom de famille était originalement Leibowicz. Il vivait dans la cité allemande d’Offenbach et c’était un leader de la Kabbale juive secrète de l’époque.[29]

Les Jésuites assassinèrent le pape Clément XIV et, par les Illuminati, pillèrent ensuite le Vatican, s’emparant de toutes ses propriétés ecclésiales terriennes de par le monde. Le Vatican apprit sa leçon et, le 7 août 1814, les Jésuites furent restaurés en tant qu’Ordre catholique par le pape Pie VII.[30] Les Jésuites furent dès lors plus forts et plus puissants que jamais. L’on doit comprendre que les Jésuites ne se fusionnent pas, ils absorbent. Comme le Vatican qui l’apprit à la dure école, tous ceux qui s’allient aux Jésuites se retrouvent dans les griffes de la mort, desquelles il n’y a aucune délivrance, sauf par le pouvoir de Dieu Tout-Puissant. Ils ont absorbé tous ceux qui ont fait alliance avec eux.

L’influence des Juifs, par l’intermédiaire des Jésuites au sein de l’Église catholique romaine, s’est manifestée dès le début dans la doctrine catholique. Le Concile de Trente fut orchestré par les Jésuites qui, d’anathème en anathème, attaquèrent la doctrine chrétienne. Le contrôle des Juifs sur le Vatican est si complet que le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, émit une doctrine officielle de la foi catholique acceptant le point de vue juif disant que le messie est encore à venir. Il y a apparemment double langage dans le document, car il accepte la vision juive de la venue du messie sans ouvertement rejeter Jésus. Certains ont interprété le document comme reniant le rôle rédempteur de Jésus. Comme l’expliquent des chapitres précédents de ce livre, l’Église catholique a depuis longtemps renié le rôle rédempteur de Jésus. Le document est renfermé dans un petit livre intitulé Le peuple juif et les Saintes Écritures dans la Bible chrétienne. Rien de surprenant à ce que cette doctrine judéo-catholique eut été rédigée par un Jésuite du nom de Albert Vanhoye.[31]

Dans l’ancienne Palestine, les Juifs travaillèrent main dans la main avec les Romains pour crucifier le Christ. Aujourd’hui, les Juifs oeuvrent main dans la main avec l’Église catholique romaine dans leur effort commun pour diriger le monde. Dans Apocalypse 17:5, la grande prostituée est l’Église catholique romaine qui porte un nom sur le front, MYSTÈRE, BABYLONE LA GRANDE, LA MÈRE DES IMPUDIQUES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. Notez que si elle est un mystère, elle est aussi étiquetée Babylone. Si elle est appelée Babylone, c’est qu’elle est babylonienne. Elle est un mystère parce que c’est une religion démoniaque antichrist qui est sortie de la Babylone païenne déguisée comme « la » religion chrétienne. L’étampe du christianisme a été apposée sur le paganisme babylonien pour qu’il se présente comme la religion à mystères que nous connaissons sous le nom d’Église catholique romaine. Les Juifs talmudiques et le Vatican partagent tous deux la même racine commune babylonienne. Les Jésuites entretinrent la Kabbale babylonienne dans la doctrine catholique romaine et favorisèrent aussi la Kabbale dans la Franc-maçonnerie. En 1754, les premiers 25 degrés du Rite écossais de la Franc-maçonnerie furent rédigés par les Jésuites du Collège des Jésuites de Clermont, à Paris.[32] Albert Pike explique ce secret à la maçonnerie dans sa bible doctrinale de la franc-maçonnerie, Morals and Dogma, : « La maçonnerie est une quête de la Lumière. Comme vous le voyez, cela nous ramène directement à la Kabbale. »[33] Les Juifs talmudiques infiltrèrent la Rome païenne principalement, mais pas exclusivement, par le moyen de l’Ordre des Jésuites. Remarquez les similarités entre l’impérieuse femme prostituée d’Ézéchiel 16:14-40, constituant l’Israël apostat, et la prostituée catholique romaine de l’Apocalypse. C’est la même. Les Jésuites crypto-juifs de l’Église catholique romaine sont les pharisiens des temps modernes. Ces pharisiens des temps modernes, cependant, ne sont pas de vrais Juifs, ce sont des Juifs Khazars, aussi connus comme Juifs ashkénazes. Ce sont des Européens de l’est convertis au talmudisme.

Il est important de bien saisir qu’il existe un noyau babylonien commun au talmudisme, au jésuitisme, au catholicisme, à la franc-maçonnerie, au communisme, au nazisme et au sionisme. Ils sont tous issus de Babylone et sont tous antichrists. Voilà pourquoi Babylone la Grande est appelée la Mère des Impudiques et des Abominations de la Terre.

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[1] Anti-Sion, des Juifs sur la question juive, http://www.diac.com/~bkennedy/az/A-E.html (tel qu’au 10 septembre 2001).

[2] Ivan Fraser, Protocols of the Learned Elders of Zion, Proofs of an Ancient Conspiracy, http://www.vegan.swinternet.co.uk/articles/conspiracies/protocols_proof.html (tel qu’au 10 septembre 2001).

[3] John S. Torell, European-American Evangelical Association, juillet 1999, http://www.eaec.org/NL99jul.htm (tel qu’au 2 octobre 2001).

[4] Ibidem..

[5]  Ibidem.

[6] Michael Hoffman & Alan R. Critchley, The Truth About the Talmud, http://www.hoffman-info.com/talmudtruth.html (tel qu’au 12 septembre 2001).

[7] Ibidem.

[8] Ibidem.

[9] Judaism vs. Christianity : The War the Lamb Wins, http://www.fixedearth.com/talmud.html (tel qu’au 11 septembre 2001).

[10] Ibidem.

[11] Ibidem.

[12] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 209, 2000 (citant Benjamin Freedman, Facts Are Facts, 1954.).

[13] Judaism vs. Christianity : The War the Lamb Wins, http://www.fixedearth.com/talmud.html (tel qu’au 11 septembre 2001).

[14] Ivan Fraser, Protocols of the Learned Elders of Zion, Proofs of an Ancient Conspiracy, http://www.vegan.swinternet.co.uk/articles/conspiracies/protocols_proof.html (tel qu’au 10 septembre 2001).

[15] Voir John Torell, Showdown in Jerusalem, The Dove, hiver 1995.

[16] Walter White, Jr., The Hidden Tyranny, http://www.fourwinds10.com/corner/J224-ch4.pdf , http://www.antichristconspiracy.com/HTML%20Pages/Harold_Wallace_Rosenthal_Interview_1976.htm (adresses Internet tel qu’au 21 avril 2002).

[17] Rabbin David A. Cooper, God is a Verb, Kabbalah and the Practice of Mystical Judaism, p. 156, (1997) — emphase ajoutée.

[18] Ibidem.

[19] Voir John S. Torell, Showdown in Jerusalem, The Dove, hiver 1995.

[20] Des Griffin, The Fourth Reich of the Rich, p. 70, (1993).

[21] Donn de Grand Pre, Barbarians Inside the Gates, the Black Book of Bolchevism, p. 248 (2000).

[22] Ibidem, p. 204.

[23] David Bay, Secret Societies Killed Jesus Christ, www.cuttingedge.org, http://home.talkcity.com/InspirationAv/jforjesus/secret_societies.html 

[24] Ivan Fraser, Protocols of the Learned Elders of Zion, Proofs of an Ancient Conspiracy, http://www.vegan.swinternet.co.uk/articles/conspiracies/protocols_proof.html (tel qu’au 10 septembre 2001).

[25] Des Griffin, Fourth Reich of the Rich, p. 216 (1993).

[26] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 206 (2001).

[27] John S. Torell, European-American Evangelical Association, juillet 1999, http://www.eaec.org//NL99jul.htm (tel qu’au 2 octobre 2001).

[28] Ibidem.

[29] Ibidem.

[30] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991).

[31] Melinda Henneberger, Vatican Says Jews’ Wait for Messiah is Validated by the Old Testament, New York Times, 18 janvier 2002. http://www.hughhewitt.com/past_news_links_01.02/01.18.02Vatican_Says_Wait_for_Messiah.html (tel qu’au 10 février 2002.).

[32] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 180 (2001).

[33] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 741 (1871).




D.112 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 8

 

Dans l’antre du diable

Huitième partie

47. Le rôle du Vatican dans l’instigation de la Première Guerre Mondiale

Le pape, qui s’affiche comme un homme de paix, est, en réalité, un homme de guerre qui instigua la Première Guerre Mondiale. L’Église catholique romaine a toujours ressenti une haine viscérale envers l’Église orthodoxe de l’Est. La Serbie est un pays à prédominance orthodoxe. Le pape Pie X, par le biais de ses diplomates, tenta de persuader l’Autriche/Hongrie de « punir » la Serbie.[1] Lorsque l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche/Hongrie, héritier présumé au trône d’Autriche et de Hongrie, fut assassiné à Sarajevo par un étudiant macédonien, Gravillo Princip, le 28 juin 1914, le pape sauta sur l’opportunité pour pousser l’Empereur catholique Francis Joseph d’Autriche/Hongrie à déclarer la guerre à la Serbie. Le chargé d’affaires bavarois du Vatican, le baron Ritter, écrivit ce qui suit à son gouvernement :

« Le pape est d’accord pour que l’Autriche traite sévèrement la Serbie. Il n’a pas une grande opinion des armées russes et françaises et il est d’avis qu’elles ne seraient pas d’une grande efficacité dans une guerre contre l’Allemagne. Le cardinal-secrétaire d’État ne voit pas quand l’Autriche pourrait faire la guerre si elle ne se décide pas maintenant. »[2]

Le 28 juillet 1914, l’Autriche/Hongrie déclarait la guerre à la Serbie, ce qui plongea toute l’Europe dans la Première Guerre Mondiale. À cause du rôle joué par le Vatican dans l’instigation de la Première Guerre Mondiale, les Alliés ne permirent pas sa présence à la table de conférence quand le traité de Versailles fut signé, en 1919.[3] Il est intéressant de constater que ce fut l’Italie, le plus catholique des pays européens, qui insista pour que l’on exclut le Vatican. Par l’article XV du pacte de Londres du 26 avril 1915, qui définit la participation de l’Italie dans la guerre, le baron Sonino exigea que les alliés s’opposent à toute intervention du Vatican dans les accords de paix.[4]

48. Le communisme catholique

Non seulement Rome initia-t-elle la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi l’instrument de la révolution bolchevique. Bien que l’Église catholique s’opposât publiquement au communisme, elle l’aida financièrement de façon secrète et encouragea à tout bout de champ la révolution communiste en Russie.[5] En avril 1917, Lénine et plusieurs de ses révolutionnaires clés furent transportés à travers l’Allemagne dans un des tristement célèbres trains fermés.[6] Diego Bergen, Allemand catholique romain formé à l’école jésuitique, fut l’homme principalement responsable des arrangements du voyage de Lénine à travers l’Allemagne vers la Russie.[7] Bergen devint plus tard ambassadeur de l’Allemagne au Vatican sous la République de Weimar et l’Allemagne d’Hitler.[8]

Bien sûr, le Vatican s’attendait à être payé de retour pour son aide financière et logistique aux communistes. Entre 1917 et 1924, le Vatican entreprit des accords secrets avec Lénine, lesquels assuraient le soutien du Vatican aux communistes si ceux-ci supprimaient l’Église orthodoxe russe et faisaient de l’Église catholique la religion officielle de Russie.[9] Les immenses richesses et possessions de terres de l’Église orthodoxe devaient être transmises à l’Église catholique romaine dans leur totalité.[10] En fin de compte, cependant, Lénine et ses successeurs dupèrent le Vatican en prenant son argent, mais en se rangeant du côté de l’Église orthodoxe.[11] Cela fit évidemment des communistes russes les ennemis du Vatican. Rome chercha vengeance en utilisant les Nazis pour envahir la Russie durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Les bonzes du Vatican échouèrent à la Première Guerre Mondiale. Ce qu’ils ne purent accomplir dans la guerre, ils le réalisèrent par l’intrigue et la diplomatie. Le Vatican et les communistes travaillent à nouveau étroitement ensemble vers leur but ultime de domination mondiale.[12] L’ancien Jésuite Alberto Rivera découvrit que le Général Jésuite de son époque était maçon et communiste.[13] Le pape Jean-Paul II est un communiste marxiste qui a continué la progression entreprise par les papes Jean XXIII et Paul VI en direction d’un catholicisme marxien.[14] Quoique Paul VI ait cultivé des liens étroits avec Moscou, Jean-Paul II a choisi un communisme catholique plus indépendant de Moscou. C’est sa cassure avec Moscou qui a causé la tentative d’assassinat à son égard, le 13 mai 1981.

Dans les premiers jours de la révolution communiste à Cuba, les évêques et les prêtres catholiques à Cuba dénoncèrent le communisme. De nombreux prêtres catholiques furent emprisonnés ou exilés par Fidel Castro. Toutefois, après l’attaque initiale des communistes sur les prêtres anti-communistes, l’Église catholique romaine, en tant qu’institution, se rapprocha beaucoup du régime communiste sous Castro. Depuis le début des années ’60, l’Église de Rome a fermement refusé d’élever la voix contre les crimes commis sous le régime communiste de Cuba. En fait, l’Église catholique a plutôt œuvré à aider les communistes cubains. Dans les années ’60, une lettre pastorale signée par la plupart des évêques catholiques cubains, mais pas par tous, condamna le blocus américain à l’endroit de Cuba et demanda au peuple de Cuba d’œuvrer à la bonne marche de la révolution communiste.[15] Certains prêtres catholiques refusèrent bravement de lire la lettre pastorale à leurs congrégations. L’Église catholique montrait ses vraies couleurs. Monseigneur Cesar Zachi était l’ambassadeur du Vatican à Cuba. Comme représentant officiel de l’Église catholique, Zachi soutint avidement le communisme de Fidel Castro. Zachi exalta les vertus de la révolution communiste et demanda sans discontinuer aux jeunes gens de Cuba de se joindre à la milice révolutionnaire communiste. Comme de fait, Fidel Castro fut invité d’honneur à la consécration épiscopale de Zachi.

Même quand ses propres prêtres catholiques sont battus et torturés, la hiérarchie catholique romaine ferme les yeux sur la brutalité des communistes cubains. Par exemple, Miguel Angel Loredo, prêtre catholique, fut arrêté par les Cubains et envoyé en prison. Il fut rudement battu par les gardes de la prison cubaine et hospitalisé. Lorsque les nouvelles de sa rossée se répandirent, un fonctionnaire cubain, Carlos Rafael Rodriguez, appela le nonce catholique, Cesar Zachi, au Ministère cubain des Affaires étrangères où il eut une conférence privée avec lui. Après la conférence, Zachi, en tant que porte-parole officiel à Cuba pour le compte du Vatican, annonça que la révolution avait été fort généreuse envers Loredo et l’avait bien traité puisqu’il n’avait pas été gardé en prison, mais dans une petite ferme où il se vouait au travail paisible de plantation de laitue et de radis. Par cette supercherie, l’Église catholique pervertit la vérité afin de cacher au monde le barbarisme du régime communiste.[16]

Le Vatican et les communistes cubains entretiennent des liens étroits depuis maintenant près de 30 ans. Fidel Castro fut invité d’honneur du pape Jean-Paul II au Vatican, en novembre 1996, et le pape a retourné la visite de Castro en se rendant à Cuba en janvier 1998. Les deux rencontres furent marquées par la cordialité, ce qui en dérouta plusieurs parmi la communauté cubaine étasunienne qui ne comprend toujours pas les liens étroits entre les communistes et le Vatican. Le pape Jean-Paul II a condamné l’embargo commercial contre Cuba. Dans une interview accordée au journaliste italien Jas Gawronski, Jean-Paul II a dit ceci en rapport avec le communisme : « Le communisme a connu des succès dans le siècle présent en réaction contre un certain type de capitalisme sauvage débridé que nous connaissons tous très bien. » Apparemment, il n’est pas l’anti-communiste que le monde de la presse voudrait nous faire croire.

Pas surprenant que l’Église catholique supporte les régimes communistes, car la philosophie politique qui filtre des encycliques papales et des édits de concile est que tous les biens sont communs à tous, et que la propriété privée doit être subordonnée à ce principe. C’est l’essence même du communisme et du fascisme. Dans un état communiste, le gouvernement est propriétaire de tout ; dans un état fasciste, le peuple est propriétaire des biens, mais le gouvernement contrôle ce qui est permis au propriétaire de faire avec son bien. Le pape Pie XI explique la position de l’Église romaine :

« Si la loi naturelle et divine est observée, l’autorité publique, pour le bien commun, peut spécifier plus précisément ce qui est admis et ce qui est illicite pour les propriétaires de biens dans l’utilisation de leurs possessions. L’histoire a prouvé que le droit de propriété, comme d’autres éléments de la vie sociale, n’est pas d’une rigidité absolue. »[17]

Le pape Pie XI déclare plus loin :

« Le socialisme incline et, jusqu’à une certaine mesure, approche des vérités que la tradition chrétienne [catholique] a toujours tenues pour sacrées ; car il ne peut être nié que ses exigences se rapprochent parfois grandement de celles sur lesquelles insistent avec justesse les réformateurs chrétiens de la société. » [Pie XI, Quadragesimo Anno, 109 (1931).][18]

La philosophie communiste de l’Église catholique romaine est inextricablement tissée dans la structure politique de l’Église de Rome. Ce n’est pas quelque chose que l’on pourra modifier par un changement à la tête du Vatican. Les doctrines de la religion catholique sont au cœur de sa philosophie politique collective communiste. Le léopard catholique ne transformera pas ses taches, parce qu’il ne le peut pas.

L’Armée républicaine d’Irlande (Irish Republican Army – IRA) est un exemple de l’influence communiste mondiale du Vatican. L’IRA a été fondée en 1969 en tant que bras terroriste clandestin du Sinn Fein, mouvement politique catholique romain dont l’action vise à soumettre l’Irlande protestante du Nord à l’autorité de la majorité irlandaise catholique romaine. L’IRA est guidée par la main caché des Jésuites. Les dogmes de l’IRA sont fondés sur la doctrine catholique et, par conséquent, l’IRA a une orientation résolument marxiste. Les activités terroristes criminelles de l’IRA comprennent les bombardements, les assassinats, le kidnapping, l’extorsion et le vol, qui sont perpétrés contre les chrétiens protestants vivant en Irlande du Nord et sous le gouvernement britannique.[19]

L’IRA est inter relié avec d’autres organisations terroristes communistes. Par exemple, le 6 mai 2002, il a été révélé que les Rebelles Communistes Marxistes de Colombie (RCMC) ont eu des réunions pendant au moins les premiers trois ans avec plus d’une douzaine de membres du Sinn Fein et de l’IRA qui leur ont fourni de l’information sur l’art de faire des bombes et les ont guidés dans d’autres activités de terreur. Dans un témoignage congressiste devant la Maison américaine des Représentants du Comité des Relations Internationales, le général colombien Fernando Tapias, directeur de l’équipe des dirigeants conjoints de Colombie, attribue à la formation de l’IRA chez les rebelles marxistes les bombardements de 320 tours électriques, 30 ponts et l’explosion de 46 voitures, ayant causé la mort de 400 policiers et officiers militaires colombiens. [20]

49. Les Nazis, inspirés des Jésuites

L’Église catholique est comme une cinquième colonne dans chaque pays où elle est située. « Cinquième colonne » est un terme employé pour décrire un groupe envoyé pour amollir le pays qu’on veut envahir. Par exemple, dans la France de la Deuxième Guerre Mondiale, la cinquième colonne catholique, appelée « Action catholique », opéra au nom des nazis avant et pendant l’invasion allemande de la France. L’Action catholique fit la propagation du fascisme vis-à-vis du peuple pour que celui-ci l’accepte et ne résiste pas à l’invasion de l’Allemagne. Elle fut plutôt efficace… la France tomba en 30 jours ! Pierre Laval, comte du pape et président du gouvernement de Vichy, dit ce qui suit à la Radio nationale de France, le 2 janvier 1943 : « Je souhaite la victoire de l’Allemagne. Il paraît étrange, n’est-ce pas, d’entendre le vaincu souhaiter la victoire du vainqueur. C’est que nous ne vivons pas une guerre comme les autres. Nous sommes dans une véritable guerre de religion ! Oui, une guerre de religion. »[21]

L’Action catholique convainquit si efficacement les catholiques belges que le fascisme était une bonne chose que huit belges sur dix ayant collaboré avec les Nazis allemands étaient catholiques.[22]

Le catholique romain Otto Strasser fut un des fondateurs du Parti nazi. Strasser révéla, dans son livre intitulé Hitler et moi, que l’infâme bouquin de propagande nazi Mein Kamf, censément écrit par Adolf Hitler, ne fut pas, en fait, rédigé par Hitler. D’après Strasser, Mein Kamf fut anonymement écrit pour Hitler par un prêtre Jésuite du nom de Bernhardt Stempfle.[23]

Hitler et ses nazis travaillèrent de concert avec le Vatican par l’intermédiaire des Jésuites. En 1933, l’Allemagne signa un concordat avec le Vatican. Franz Von Papen, représentant d’Hitler à la signature du concordat, déclara que « [l]es termes généraux du Concordat furent plus favorables que tous les autres accords similaires signés par le Vatican (…) le Chancelier Hitler me demanda d’assurer le secrétaire d’État papal (le cardinal Pacelli) [qui devint plus tard le pape Pie XII] qu’il musellerait immédiatement le clan anticlérical. »[24] Il y avait, à ce moment-là, 45 camps de concentration en Allemagne, détenant 40 000 prisonniers.[25] Apparemment, une partie des accords voulaient qu’Hitler balaie les forces anti-vaticanes et Rome allait soutenir l’Allemagne nazie. Ce devait être une Inquisition des temps modernes.

Après être devenu le leader fasciste d’Italie, Mussolini prit note d’une réunion qu’il eut avec le pape Pie XI dans laquelle il citait le pape qui aurait dit : « Je suis heureux que la comptabilité ait été rétablie entre le Parti fasciste et l’Action catholique. Mieux, les difficultés ont disparu pour les catholiques. Or, je ne vois, dans toute la doctrine fasciste — avec son affirmation des principes de l’ordre, de l’autorité et de la discipline — rien qui soit contraire aux conceptions catholiques. »[26]

Après avoir signé le concordat avec l’Allemagne nazie, le pape Pie XI se mit à y réfléchir. Il vit la guerre se profiler à l’horizon et décida de dénoncer publiquement Hitler et Mussolini.[27] Il s’arrangea pour rendre sa dénonciation publique le 12 février 1939, à la veille de la Deuxième Guerre Mondiale.[28] Cela aurait eu un effet dévastateur sur les plans de conquête de l’Europe des Allemands et des Italiens, parce qu’un tiers des Allemands étaient fervents catholiques, sans parler des millions d’autres catholiques partout en Europe. Toutefois, Pie XI devint soudainement très malade et mourut le 10 février 1939, moins de 48 heures avant qu’il ait prévu donner son discours public dénonçant le nazisme et le fascisme.[29] Bon nombre croient que Pie XI a été empoisonné. Toutes les copies du discours que se proposait de donner Pie XI furent détruites dans les minutes précédant sa mort. Même le manuscrit original écrit de sa main disparut mystérieusement du bureau papal.[30] Le Secrétaire d’État du pape, le cardinal Pacelli, était une des personnes ayant libre accès à l’étude papale.[31] Le cardinal Pacelli négocia le concordat avec l’Allemagne nazie et devint le successeur du pape Pie XI, le pape Pie XII. C’était un ardent supporteur des Nazis.

Hitler modela l’organisation de son Parti nazi sur celle de l’Église catholique. D’ailleurs, il déclara :

« J’ai beaucoup appris de l’Ordre des Jésuites (…) Jusqu’à maintenant, il n’y a rien eu de plus grandiose sur terre que l’organisation hiérarchique (sic) de l’Église catholique. J’ai transposé une bonne part de cette organisation dans mon propre parti. Je vais vous dévoiler un secret (…) Je suis en train de fonder un Ordre (…) dans les « burgs » de mon ordre, nous allons susciter une jeunesse qui va faire trembler le monde. »[32]

Hitler coupa court et expliqua qu’il ne pouvait en dire davantage. Il ne révéla pas l’identité de la redoutable organisation à ce moment-là. En fait, il se référait à la Schutzstaffel, plus connue en tant que les SS. Le général Walter Schellenberg, ancien chef du contre-espionnage allemand (Sicherheisdienst ou SD), expliqua, après la guerre :

« L’organisation SS (sic) a été constituée par Himmler selon les principes de l’Ordre des Jésuites. Leur réglementation et les Exercices spirituels prescrits par Ignace de Loyola ont servi de modèle que Himmler tenta de copier exactement. »[33]

Le général Schellenberg révéla que les échelons supérieurs des SS étaient envoyés en retraite une fois l’an au château de Wewelsburg, en Westphalie, pour participer aux « méditations » imaginées par Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites.[34] Hitler a dit : « Je peux voir en Himmler notre Ignace de Loyola ».[35] Gardez à l’esprit qu’Himmler était le Reichsfuhrer SS (Chef suprême des SS). Ce titre était considéré comme l’équivalent du « Général » des Jésuites.[36] Himmler était aussi en charge de la police secrète allemande, connue sous le nom de Gestapo. Le Général Jésuite, le comte Halke von Ledochowski, arrangea une unité spéciale au sein du Service Central de Sécurité SS où la plupart des postes principaux étaient comblés par des prêtres catholiques romains portant la chemise noire de l’uniforme SS. Le chef de cette unité spéciale était l’oncle d’Heinrich Himmler, qui était un prêtre Jésuite.[37] Les SS furent à l’avant-garde de l’inquisition contre les Juifs et autres ennemis de l’Église catholique en Allemagne, en supervisant l’extermination barbare de millions de gens.

Hitler, Goebbels, Himmler et beaucoup de membres de la vieille garde du Parti nazi étaient des catholiques romains. Nous devons souligner que chacun d’eux, comme une majorité du leadership nazi, avaient des ancêtres juifs ; la signification de ce fait sera abordée dans un chapitre subséquent. Franz Von Papen, ancien chancelier d’Allemagne, chambellan secret du pape et ressort moteur du concordat entre l’Allemagne et le Vatican, a dit : « Le Troisième Reich est le premier pouvoir mondial qui, non seulement reconnaît, mais met également en pratique les grands principes de la papauté. »[38]

Qu’est-ce que les apôtres de l’obéissance aveugle, les Jésuites, ont écrit en regard du mouvement nazi ? Ils soulignèrent à chaque occasion la réalité voulant que le Mouvement nazi et le catholicisme romain soient une seule et même chose. Par exemple, le théologien jésuite Michaele Schamaus, dans L’Empire et l’Église, sa série d’études de 1933 sur le sujet, a dit ce qui suit :

« L’Empire et l’Église est une série d’écrits qui devrait aider l’érection du Troisième Reich car il réunit un état national-socialiste au christianisme catholique (…) Le mouvement national-socialiste est une protestation des plus vigoureuses et massives contre l’esprit des 19e et 20e siècles (…) Un compromis entre la foi catholique et la pensée libérale est impossible (…) Rien n’est plus contraire au catholicisme que la démocratie (…) Le réveil de la signification de la “stricte autorité” ouvre à nouveau le chemin à la véritable interprétation de l’autorité ecclésiastique (…) La défiance contre la liberté se trouve dans la doctrine catholique du péché originel (…) Les commandements du national-socialisme et ceux de l’Église catholique ont les mêmes visées. »[39]

Kurt Gerstein, membre clandestin de l’opposition évangélique contre Hitler, devint officier SS dans le but de découvrir le secret des camps d’extermination et de le dire au monde. Il apporta son rapport au représentant personnel du pape à Berlin. Quand l’attaché du pape s’aperçut pourquoi Gerstein voulait le voir, il refusa de le recevoir. Il était primordial que le Vatican cache son implication. Il ne pouvait se permettre que quelqu’un parcoure le monde en disant que le pape connaissait le génocide et qu’il demeurait quand même silencieux. Le pape n’avait pas besoin que Gerstein lui dise ce qui se passait en Allemagne. Il y avait des dizaines de milliers de prêtres dans toute l’Europe. Ils voyaient des maisons vidées, des villages entiers déportés. Ils entendaient les confessions des SS nazis catholiques, et des renseignements de première main étaient envoyés au Vatican par ses propres diplomates.[40] Les prêtres catholiques, suivant les ordres reçus du Vatican, prenaient une part active dans l’extermination des Juifs.

Dans son ouvrage de 1937 appelé Grande Apologétique, l’abbé catholique Jean Vieujean déclare : « Pour accepter l’Inquisition dans son principe, il suffit d’avoir une mentalité chrétienne [catholique], et c’est ce qui manque à beaucoup de chrétiens… L’Église n’a pas de ces timidités. »[41]

La partie nord de l’Allemagne était à prédominance protestante. La source et la place forte du mouvement nazi en Allemagne, était donc en Bavière, au sud de l’Allemagne, qui était à prédominance catholique. Les catholiques romains allemands se joignirent en masse au Parti nazi et soutinrent le régime hitlérien avec enthousiasme. Les catholiques étaient habitués au gouvernement autoritaire dans leur vie religieuse, ce qui en fit naturellement de fervents supporteurs du gouvernement civil nazi autoritaire.[42] « Le catholique allemand soutint les guerres d’Hitler, non seulement parce qu’un tel support était obligatoire par les dirigeants nazis, mais aussi parce que ses leaders religieux l’y appelaient formellement (…) Par l’exemple et l’encouragement public, la presse et les organismes catholiques formulèrent leur engagement total à la cause de la nation. »[43]

50. L’Inquisition catholique romaine contre les Serbes

En Yougoslavie, durant la Deuxième Guerre Mondiale, le pendant fasciste des nazis d’Allemagne était les Oustachis. Les Oustachis étaient composés presque exclusivement de Croates catholiques romains. Lorsque l’Allemagne envahit la Yougoslavie, en 1941, Hitler installa Ante Pavelic à la tête d’un état fantoche croate grandissant. Pavelic fut le brutal fondateur des Oustachis. Aussitôt que Pavelic fut amené au pouvoir, le génocide des Serbes commença en Croatie. Les Oustachis furent responsables du génocide d’un nombre indéterminé de Juifs et de 750 000 Serbes au cour d’une période de quatre ans.[44] On donna à de nombreux Serbes l’opportunité de se convertir au catholicisme romain pour éviter l’exécution. Les Juifs, de leur côté, ne se virent point donner l’option de la conversion à cause de la politique du gouvernement croate catholique sur les non-Aryens. L’archevêque catholique Stepinac de Croatie signa et diffusa le circulaire officiel du gouvernement croate (#11.530 août 1941) expliquant la politique à l’encontre d’une permission de conversion des Juifs au catholicisme romain.[45] Les prêtres catholiques, principalement les franciscains, furent aux premières lignes du massacre des Juifs et des Serbes dans toute la Croatie, durant la guerre.[46]

Il était inscrit dans la politique et la pratique du gouvernement oustachi de balayer l’Église orthodoxe serbe. Si un Serbe ne se convertissait pas au catholicisme, sa propriété était confisquée et il était soit exécuté ou envoyé à un camp de prisonniers vers une mort retardée, mais non moins certaine. Les Oustachis catholiques romains torturaient souvent leurs proies avant de les assassiner brutalement. À Korenica, des centaines de personnes furent torturées à mort en ayant les oreilles et le nez coupés. Les tortures les plus fréquemment appliquées étaient la rossée, la disjonction des membres, les yeux crevés et les os rompus. Les hommes étaient forcés de tenir des briques brûlantes, danser sur du fil de fer les pieds nus, et porter une couronne d’épines. On leur plantait des aiguilles sous les ongles et on leur mettait des allumettes enflammées sous le nez. Plusieurs femmes furent écartelées et, pour varier le spectacle, les bras étaient disloqués au lieu des jambes. Il n’y a pas une cruauté que les brutes bestiales oustachis catholiques ne mirent pas à exécution.[47]

L’extermination des Serbes et des Juifs fut planifiée dès le début de l’établissement de la Croatie. Le 21 mai 1941, le « père » franciscain Simic dit à un général italien, en parlant de la prise de possession par Simic de l’autorité civile de Kinin, que Simic était là pour amener la politique du gouvernement oustachi qui consistait à « tuer tous les Serbes dans le plus court laps de temps possible. »[48]

Les prêtres catholiques figuraient de manière prédominante parmi les leaders fascistes croates. Les réunions fascistes étaient souvent précédées de services religieux catholiques, et les drapeaux catholiques étaient portés dans les processions fascistes.[49] Les prêtres catholiques romains encouragèrent le génocide. Banko Ustro, préfet de Gugojno, se rendit chez Silvije Frankovic pour confesser le meurtre de 14 Serbes. Frankovic dit à Ustro : « Une fois que vous en aurez liquidé quarante, venez ensuite au confessionnal et je vous les pardonnerai tous. »[50]

Le clergé catholique romain, au sein du gouvernement croate, dirigea activement l’Inquisition en Croatie. Abbot Dionis, chef du Département religieux, annonça, lors d’une réunion politique à Stanza : « Aujourd’hui, il n’est pas considéré comme un crime de tuer un enfant de sept ans s’il interfère avec notre gouvernement oustachi. »[51] Le père Bozidar Bralow, connu pour la mitrailleuse qui lui servait de compagne constante, fut accusé d’avoir dansé autour des cadavres de 180 Serbes massacrés à Alpasin-Most.[52] Des prêtres franciscains tuèrent des gens de manière individuelle, mirent le feu à des maisons et pillèrent les alentours à la tête de bandes oustachis en maraude.[53] Un reporter italien fut témoin d’un prêtre catholique (franciscain) exhortant de son crucifix une bande d’Oustachis déchaînés, au sud de Banja Luka.[54]

Le 22 juillet 1941, le fervent catholique Dr Mile Budak, ministre croate de l’Éducation et des Cultes, dit :

« Le mouvement des Oustachis est fondé sur la religion. Pour les minorités — les Serbes, les Juifs et les Gitans — nous avons trois millions de cartouches. Nous tuerons une partie des Serbes. Nous en transporterons une autre partie, et le reste sera forcé d’adopter la religion catholique romaine. Ainsi, notre nouvelle Croatie sera débarrassée de tous les Serbes de son milieu afin de devenir à cent pour cent catholique d’ici dix ans. »[55]

Non seulement le clergé catholique guida-t-il l’Inquisition, mais il prit également part dans l’exécution des Serbes et des Juifs. Le moine franciscain catholique, Miroslav Filipovic-Majstorovic, du monastère jouxtant Banja Luka, fut le commandant du camp de prisonniers de Jasenovac pendant quatre mois, à l’automne de 1941. Durant ce temps, il vit à ce que 40 000 personnes soient liquidées, en exécutant beaucoup lui-même de sa propre main. On l’appelait Fra Sotona (Frère Diable). Il n’était pas le seul franciscain dans le camp de prisonniers, il était assisté dans ses assassinats par : Brkljanic, Matkovic, Matijevic, Brekalo, Celina et Lipovac.[56]

Les autorités civiles se soumettaient aux prêtres catholiques quand il fallait décider du sort des Serbes. Par exemple, Ljubica Zivanovic, de Borono, en appella au chef de police de Borono de la vie de ses filles, qui avaient été envoyées au camp de prisonniers. Le chef, sachant que le gouvernement ne faisait qu’exécuter les souhaits du Vatican, la référa au prêtre catholique Andjelko Gregic. Gregic lui dit que, parce que ses filles n’avaient pas accepté de se convertir à la religion catholique romaine, il ne pouvait rien faire pour elles. Il dit aussi à Zivanovic qu’elle souffrirait du même sort que ses filles si elle ne se convertissait pas à la religion catholique romaine.[57]

Les Serbes étaient menacés de la peine de mort pour qu’ils se convertissent au catholicisme romain. En outre, les prêtres de l’Église catholique romaine exigeaient le paiement de 170 kunas pour la conversion.[58] Grâce à ce cachet, les prêtres romains se firent un gros pactole.

Le 30 mars 1998, le U.S. News and World Report identifia quelques membres du clergé catholique qui participèrent à l’Inquisition catholique romaine en Croatie :

« Il est de registre historique que l’Église catholique croate était étroitement mêlée aux Oustachis. Dès les premières années de la Deuxième Guerre Mondiale, les prêtres catholiques surveillèrent les conversions forcées des Serbes orthodoxes sous l’égide de l’état oustachi ; les frères franciscains diffusèrent la propagande. Plusieurs haut-officiers catholiques en Yougoslavie furent plus tard inculpés de crimes de guerre. Cela comprenait le Frère Dragutin Kamber, qui ordonna le massacre de près de 300 Serbes orthodoxes ; l’Évêque Ivan Saric, de Sarajevo, connu comme le « bourreau des Serbes » ; et l’évêque Gregory Rozman, de Slovénie, collaborateur nazi recherché. Un procès tenu par la Commission des Crimes de Guerre de Yougoslavie, en 1946, aboutit à l’accusation d’une demie douzaine de prêtres oustachis, parmi lesquels l’ancien franciscain Miroslav Filipovic-Majstorovic, commandant du camp de concentration de Jasenovac où les Oustachis torturèrent et massacrèrent des centaines de milliers de gens avec une brutalité qui choqua même les nazis. »

Dans toute la Croatie, il est rendu compte que seulement deux hommes dans la hiérarchie catholique protestèrent contre le génocide. Alois Misic, évêque catholique de Mostar, protesta contre le génocide dans sa lettre pastorale du 30 juin 1941, et J. Loncar, prêtre catholique de Zagreb, dans un sermon donné le 23 août 1941, dénonça les crimes homicides du gouvernement oustachi catholique. Loncar fut condamné à mort pour son action héroïque. La sentence fut plus tard commuée en emprisonnement à vie et aux travaux forcés.[59] Je ne sais pas ce qui est arrivé à Misic, si même il lui est arrivé quelque chose. Puisse l’histoire faire honneur à leurs actes de protestation.

Avro Manhattan, ancien commentateur à la BBC et expert en ce qui a trait au Vatican, résume ainsi la leçon à tirer de la Croatie dans la Deuxième Guerre Mondiale :

« [En Croatie] l’Église catholique [a érigé] un État en complet accord avec tous ses dogmes. Il en a résulté un monstre se déclarant la puissance armée de deux totalitarismes : le totalitarisme d’un État fasciste impitoyable et le totalitarisme du catholicisme (…) Le caractère unique de l’État catholique indépendant de Croatie repose précisément sur ceci : il fournit un modèle, en miniature, de ce que l’Église catholique, si elle en avait le pouvoir, voudrait voir se réaliser en Occident et, en vérité, partout. Ce devrait être, comme tel, soigneusement examiné. Car l’importance (…) est des plus grandes pour tous ceux qui aiment la liberté dans le monde. »[60]

L’archevêque Stepanic était en parfait accord avec les plans de génocide de Pavelic. Le journal personnel de Stepanic raconte que, le 16 avril 1941, il eut une réunion avec Pavelic dans lequel ce dernier affirma clairement son intention « de ne pas démontrer de tolérance envers l’Église orthodoxe serbe ».[61] Dans son journal personnel, Stepanic commenta que la déclaration de Pavelic indiquait chez lui un « catholique sincère ».[62] Ce soir-là, Stepanic donna un grand dîner en l’honneur de Pavelic et ses acolytes de haut niveau.[63] Le 28 avril 1941, une lettre pastorale de Stepanic fut lue dans toutes les chaires catholiques, appelant le clergé et les « fidèles » à collaborer à l’œuvre de leur leader, Pavelic.[64] Le jour même, 250 Serbes furent massacrés à Bjelovar.[65] Le fait que Stepanic est actuellement pressenti à la béatification en tant que « saint » de l’Église catholique s’avère une preuve évidente que Stepanic exécutait l’œuvre de Rome et que l’Église catholique n’a pas changé.[66]

Tout cela fut fait avec la reconnaissance et la bénédiction du pape lui-même. On peut établir qu’autour de février 1942, le pape Pie XII était pleinement informé des massacres serbes et, pourtant, il ne fit pas un geste pour les stopper et ils continuèrent sans diminuer. Le chapitre yougoslave de la Croix Rouge internationale envoya un courrier au Vatican pour livrer des documents sur l’holocauste catholique romain en Croatie ainsi qu’un plis officiel de Privislav Grizogono, ancien Ministre du Royaume de la Yougoslavie, dans l’espoir de voir le pape arrêter l’holocauste. Le Vatican savait probablement ce qui était livré et on repoussa à coups répétés les efforts du courrier pour livrer la documentation au pape. Le courrier, sachant l’importance de sa mission, trouva une manière de remettre la documentation directement aux mains du pape Pie XII lors d’une audience publique. Le plis, daté du 8 février 1942, provenant de l’ancien Ministre du Royaume de Yougoslavie, dit :

« Votre grâce, je vous écrit ceci d’homme à homme, de chrétien à chrétien. Depuis le premier jour de l’Indépendance de l’état de Croatie, les Serbes se font massacrer et ce carnage se perpétue jusqu’à aujourd’hui (…) Pourquoi vous écrivai-je ceci ? Voici pourquoi : dans tous ces crimes sans précédents, pire que païens, notre Église catholique y a également participé et ce, de deux façons. Premièrement, un grand nombre de prêtres, de clercs, de frères et la jeunesse catholique organisée ont participé activement à tous ces crimes, mais encore plus terrible, des prêtres catholiques sont devenus commandants de camps et, en tant que tel, ordonnèrent ou tolérèrent des tortures horribles, des meurtres et des massacres de gens baptisés. Rien de tout cela n’aurait pu être fait sans la permission de leurs évêques (…) Le devoir de l’Église n’est-il pas d’élever la voix : premièrement, parce que c’est une Église du Christ ; deuxièmement, parce qu’elle est puissante… »[67]

Pourquoi le pape ne stoppa-t-il pas la tuerie ? Très simple, parce que les Oustachis exécutaient ses ordres. C’était une tuerie inspirée du Vatican.

Les Serbes, pour la plupart, étaient et sont encore membres de l’Église orthodoxe byzantine, considérée par l’Église catholique de Rome comme une ennemie du romanisme qu’il faut détruire. Le Massacre des Serbes fut une autre des inquisitions orchestrées par l’Église romaine. On voit en le Dr Ivo Guberina, prêtre catholique, chef de l’Action catholique et garde du corps personnel de Pavelic, un exemple de l’attitude du clergé catholique envers les Serbes. Le 7 juillet 1941, Guberina déclara : « La Croatie devrait se purger le système de tout poison (les Serbes orthodoxes) de n’importe quelle façon, même par l’épée, et prendre ensuite toutes les mesures préventives. »[68] Le pape Pie XII, l’épiscopat catholique croate et l’Action catholique connaissaient depuis le début les conversions forcées, le génocide, la torture et les déportations.[69] Le génocide des Serbes et des Juifs n’était que l’accomplissement de la stratégie du Vatican. Le pape Pie XII accorda à Ante Pavelic, le fuhrer croate, une audience privée au Vatican, en 1941.[70] Le représentant personnel du pape, Marcone, fut envoyé en Croatie et fut en première ligne pour y témoigner des tortures et des massacres des Oustachis.[71] John Cornwell, après avoir passé en revue les archives catholiques, est d’opinion que Marcone avait « nettement été sélectionné pour apaiser et encourager. »[72] Le pape était si content des progrès de l’Inquisition croate qu’il accorda à Pavelic une autre audience en 1943.[73] Il ne saurait y avoir d’affirmation déclarant que le pape ne savait rien des massacres. Rappelez-vous que c’était en février 1942 que le chapitre yougoslave de la Croix Rouge internationale envoya un courrier qui remit au pape lui-même, personnellement, la documentation sur l’implication officielle catholique dans le génocide.

Pour ceux qui douteraient de l’exactitude de ces assertions, lisez ce qu’en dit John Cornwell. Il était convaincu que le pape Pie XII était innocent de toute accusation de complicité avec les nazis et les Oustachis. Il décida de fouiller la question avec l’intention d’écrire un bouquin faisant autorité qui mettrait en repos les allégations contre Pie XII. Il déclara : « J’étais convaincu que, si l’on révélait toute l’histoire, le pontificat de Pie XII serait justifié (…) Je demandai l’accès à du matériel crucial à Rome, rassurant ceux qui avaient la charge des archives appropriées que je me trouvais du bord de mon sujet [le pape Pie XII] (…) Au milieu de 1997, approchant le terme de ma recherche, je me retrouvai dans un état que je ne pourrais décrire que comme un choc moral. Le matériel que j’avais rassemblé, en prenant le plus large point de vue possible de la vie de Pacelli [le pape Pie XII], ne signifiait pas son exonération, mais une incrimination plus grande. En mesurant la carrière de Pacelli à partir du début du siècle, mes recherches racontèrent l’histoire de ses visées d’un pouvoir papal sans précédent qui, aux alentours de 1933, avaient mené l’Église catholique vers une complicité étroite avec les forces les plus sombres de l’époque. »[74]

51. Le Vatican cache des criminels de guerre nazis et oustachis

La preuve la plus évidente que l’holocauste de la Deuxième Guerre Mondiale a été le fait de l’Inquisition catholique romaine fut la conduite le l’Église de Rome après la guerre, alors qu’elle cacha et arrangea la fuite, hors des mains de la justice, des criminels de guerre nazis et oustachis. Dans leur livre, Unholy Trinity (Trinité impie), Mark Aarons et John Loftus révélèrent le contenu de documents, tenus jusqu’ici secrets, et qui exposent la complicité vaticane dans la fuite des criminels de guerre nazis. Plusieurs des documents furent obtenus par un vol audacieux perpétré dans les bureaux du père Krunolav Draganovic. Le père Draganovic prit possession des mains de l’évêque Alois Hudal du programme vatican courant sur la fuite des criminels de la Deuxième Grande Guerre Mondiale. Aarons et Loftus conclurent :

« Sous l’égide du pape Pie XII, les fonctionnaires du Vatican, tels que Monseigneur Giovanni Montini [plus tard pape Paul VI], supervisèrent une des plus grandes obstructions à la justice de l’histoire moderne (…) en facilitant la fuite de dizaines de milliers de nazis [criminels de guerre] vers l’Occident. »[75]

Le Vatican dirigea une longue filière de criminels de guerre nazis et oustachis. Beaucoup de ces criminels de guerre trouvèrent refuge au sein même du sanctuaire du Vatican. On leur donna de faux documents et on les dissimula dans des monastères et des couvents. Bon nombre aboutirent en Argentine sous la protection du dictateur catholique romain Juan Peron.[76]

L’agent Robert Mudd, du Corps de contre-espionnage de l’Armée des États-Unis, rapporta que les criminels de guerre croates allaient et venaient au Vatican, plusieurs fois par semaines, dans des automobiles avec chauffeur et portant la plaque d’immatriculation du corps diplomatique. À cause de cette plaque diplomatique et, de ce fait, de l’immunité diplomatique, on ne pouvait les arrêter.[77]

Ante Pavelic, l’ancien Fuhrer leader des Oustachis et responsable de l’extermination de Juifs sans nombre et de 750 000 Serbes, fut frauduleusement introduit au Vatican. Il s’y cacha déguisé en prêtre catholique. Il devint très ami avec Monseigneur Giovanni Battista Montini qui était alors Sous-secrétaire d’État du Vatican (en 1963, Montini fut couronné pape Paul VI). Autour de novembre 1947, le Vatican fit passer Pavelic en fraude de Rome à Buenos Aires.[78] Un rapport diplomatique daté de 1947 révèle qu’à l’arrivée de Pavelic à Buenos Aires, il fut accueilli par une suite de prêtres catholiques.[79] Lors du décès de Pavelic, en décembre 1959, le pape Jean XXIII prononça personnellement la bénédiction à son égard.[80]

Le Vatican protégea et arrangea la fuite des criminels de guerre nazis, comme Adolf Eichman, un des meurtriers de masse les plus notoires de l’histoire. Eichman était à la tête du Département SS des Affaires juives et fut chargé de tout l’holocauste. Le Vatican orchestra les évasions de Jose Mengele, le sadique Ange de la Mort d’Auschwitz, et de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, en France, connu comme le « Boucher de Lyon ».[81]

Le Vatican s’occupa également de la fuite de Franz Strangl. Celui-ci était le commandant du tristement fameux camp d’extermination de Treblinka ; il présida au meurtre d’approximativement 900 000 détenus, en grande partie des Juifs. Le Vatican, par l’entremise de ses agents, arrangea l’évasion de Strangl du camp de prisonniers d’Autriche. Il fut alors dissimulé frauduleusement au Vatican même. Il y rencontra l’archevêque catholique Alois Hudal qui était chargé de la direction de la filière nazie qui fuyait la justice.[82] Hudal était assisté, dans l’établissement de cette filière, par Walter Rauff, ancien chef de l’Information SS et lui-même criminel de guerre nazi.[83]

L’ancien capitaine SS, Erich Priebke, fut accusé de la tuerie de mars 1944, près de Rome, de 335 civils, comprenant 75 Juifs. Le 22 juillet 1997, Priebke reçut une petite tape sur la main de cinq ans du tribunal militaire de Rome. Ce qui importe, dans le cas de Priebke, c’est qu’il admettait avoir été aidé par le Vatican dans son évasion du camp de prisonniers de guerre britannique et que Rome orchestra sa fuite de la justice vers l’Argentine.[84]

Le pape Pie XII fit politiquement pression pour permettre que ses représentants personnels puissent visiter les prisonniers, ostensiblement pour « subvenir à leurs besoins spirituels ». Le but réel était d’identifier et faire sortir en cachette les criminels de guerre nazis.[85] Le livre de l’Apocalypse dit que la prostituée de Rome a d’écrit sur le front : MYSTÈRE, BABYLONE LA GRANDE, LA MÈRE DES IMPUDICITÉS ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE (Apocalypse 17:5, VM). Rome est une mère et, comme telle, elle cherche à protéger ses enfants. Seuls les enfants romains sont les « abominations de la terre ». L’évêque Hudal, chef de la filière vaticane et conseiller intime du pape Pie XII, a dit ceci :

« Je remercie Dieu qu’Il [me permette] de visiter (…) les prisons et les camps de concentration et [d’aider les prisonniers] à échapper avec de faux papiers d’identité (…) J’ai cru de mon devoir, après 1945, de vouer toute mon œuvre charitable principalement aux anciens National-socialistes [nazis] et aux Fascistes, spécialement les soi-disant “criminels de guerre”. »[86]

Aarons et Loftus, après révision des documents officiels du Vatican et autres preuves, conclurent :

« Au lieu de faire passer des Juifs sans foyer en Argentine, les Filières firent passer clandestinement Eichman, Pavelic et Strangl, parmi tant d’autres. Au lieu de dénoncer l’évêque Hudal, le Vatican le remplaça par un opérateur moins visible, mais ô combien plus efficace et performant en la personne du père Draganovic. »

*   *   *

« Ce que fit le Vatican après la Deuxième Guerre Mondiale fut un crime. La preuve est sans équivoque : le Saint Siège aida des fugitifs à fuir loin de la justice internationale. Les Filières furent créées intentionnellement pour aider et encourager l’évasion de criminels de guerre nazis recherchés. »

*   *   *

« Nous ne trouvons aucun plaidoyer pouvant prôner l’ignorance : Pie XII était pleinement conscient des crimes d’Ante Pavelic. Et ce n’était pas un cas unique. Les Filières opéraient sans tenir le moindre compte des crimes contre l’humanité des fugitifs. »

*   *   *

« Les messages diplomatiques du pape révèlent un plan de protection et d’intercession auprès des criminels de guerre (…) le Vatican savait qu’il abritait des nazis de la guerre. »

« Nous ne trouvons aucun plaidoyer de conduite qui n’aie pas été autorisé : les Filières étaient une extension officielle de la diplomatie sous-jacente du Vatican (…) Il y eut virtuellement unanimité parmi les témoins survivants que Draganovic opérait grâce aux plus hauts niveaux d’autorisation (…) Les documents d’information de plusieurs nations confirment que les leaders au plus haut échelon du Vatican autorisèrent et dirigèrent la passation clandestine des criminels de guerre fugitifs. »[87]

52. Le butin nazi envoyé au Vatican

L’Église de Rome n’est pas qu’une mère des abominations, c’est aussi une prostituée. Comme toutes les prostituées, elle s’attend à être payée pour sa fornication, et elle fut drôlement bien payée pour ses services rendus aux états nazis. Le jour où l’Allemagne capitula, le 7 mai 1945, 288 kilos d’or, dont beaucoup furent extorqués aux Serbes et aux Juifs, furent déménagés de la Banque Nationale de Croatie et du Trésor d’État. Ils furent transférés au Vatican. Le père Krunilav Draganovic, qui conduisait les filières vaticanes, admit qu’une grosse partie de cet or aboutit dans ses mains. Il dit à la Commission des Crimes de Guerre en Yougoslavie qu’il distribua de cet argent aux soldats oustachis.[88]

Dans un mémo du 21 octobre 1946, récemment remis en circulation, des Services du Bureau Stratégique (OSS, précurseur de la CIA), l’agent Emerson Bigelow rapporta qu’un chargement d’or de la Croatie au Vatican fut partiellement intercepté par les Britanniques, mais que 200 millions de francs suisses (170 millions $ en devise U.S. actuelle) s’achemina apparemment jusqu’au Vatican où il fut gardé « en sécurité ». Le rapport déclare que cet argent était utilisé pour financer les criminels de guerre croates en exil.[89] Dans un mémo d’octobre 1945, Bigelow rapporta qu’un chargement de 80 millions de pièces d’or pillés auprès des Juifs, des Serbes et des Gitans passa clandestinement du régime fantoche nazi de la Croatie dans les mains du Vatican. Il affirma que la plus grande part du butin fut alors conduite du Vatican, par un canal financier vatican en direction de l’Espagne et de l’Argentine. Bigelow est d’opinion que le transfert ostensible des fonds hors du Vatican pourrait être un écran de fumée pour cacher le fait que l’argent est encore dans les coffres du Vatican.[90]

Un autre rapport d’information remis en circulation suivit l’argent de la Reichsbank de Berlin au Vatican, en passant par la Banque suisse.[91] Cet argent n’était qu’une partie des centaines de millions de dollars de la richesse extorquée aux Juifs par les nazis. Certains estiment que la commission du Vatican s’élèverait à 600 $ millions, mais ce chiffre pourrait facilement monter à plusieurs milliards de dollars.[92]

Une bonne partie du butin des nazis dut être changé, d’or, de bijoux et devises étrangères qu’il était, en lires italiennes. Selon un mémo de la diplomatie britannique daté du 17 octobre 1947, le père Mandic était le lien du Vatican qui arrangea le recel de la marchandise volée. Il opérait à partir de l’Instituto San Girolamo, séminaire catholique romain sur la Via Tomacelli, à environ un kilomètre et demi du Vatican.[93] San Girolamo était le centre des opérations du programme de filières clandestines du Vatican.[94]

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[1] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 116-117, 1975.

[2] Ibidem, p. 118.

[3] Ibidem, p. 122.

[4] Ibidem.

[5] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 124-125 (1983).

[6] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citant Salisbury, Black Night, White Snow, p. 405-407 1997.).

[7] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citant R. Payne, Life And Death of Lenin, p. 285-300, 1964.).

[8] Alberto Rivera, The Godfathers, p. 13, 1982 (citantGermany and the Revolution in Russia 1915-1918 ; Documents from the German Foreign Ministry, édité par Z. A. B. Zeman, p. ix, 1958).

[9] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 124-125 (1983).

[10] Ibidem.

[11] Ibidem.

[12] Avro Manhattan, The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 281-82 (1986).

[13] Alberto Rivera, Alberto, Chick Publications, p. 28 (1979).

[14] Ibidem, p. 38, 281-82.

[15] Armando Valladares, Against All Hope, p. 281 (1986).

[16] Ibidem, p. 282.

[17] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 41, 1999 (citant Pie XI, Quadragesimo Anno, On Social Reconstruction, p. 25, 1931.).

[18] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 67, 1999.

[19] Jerry Seper, Colombia Rebels Met With Dozen IRA Chiefs, The Washington Times, 6 mai 2002.

[20] Ibidem.

[21] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 158, 1975.

[22] Ibidem, p. 135.

[23] Sidney Hunter, Is Alberto for Real ?, p. 36, 1988 (citant Andrew Sinclair, The Great Conspiracy, p. 9 et Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 138).

[24] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 130, 1975.

[25] Ibidem.

[26] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 169, 1999 (citant Peter C. Kent, The Pope and the Duce : The International Impact of the Lateran Agreements, p. 6, 1981).

[27] The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 88-89 (1986).

[28] Ibidem.

[29] The Vatican Moscow Washington Alliance, p. 88-89 (1986).

[30] Ibidem.

[31] Ibidem, p. 97.

[32] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 164, 1975.

[33] Ibidem, et voir aussi Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications.

[34] Manfred Berthel, The Jesuits, History and Legend of the Society of Jesus, p. 8 (1984).

[35] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 167, 1975.

[36] Ibidem, p. 164.

[37] Ibidem, p. 168.

[38] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 165, 1975.

[39] Ibidem.

[40] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 283 (1994).

[41] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 166, 1975.

[42] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 163, (1999).

[43] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 163, 1999 (citant Gordon Zhan, German Catholics and Hitler’s Wars, p. 56, 1952.).

[44] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 5.

[45] Ibidem. p. 117.

[46] John Cornwell, Hitler’s Pope, the Secret History of Pius XII, p. 254 (1999).

[47] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 172, (1999).

[48] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 109.

[49] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 170, (1999).

[50] Ibidem, p. 110.

[51] Ibidem, p. 112.

[52] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 254 (1999).

[53] Ibidem.

[54] Ibidem.

[55] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 240.

[56] Ibidem, p. 137.

[57] Ibidem. p. 156.

[58] Ibidem, p. 161.

[59] Ibidem, p. 109.

[60] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 301-302, 1994 (citant Avro Manhattan, The Vatican’s Holocaust, Ozark Books, p. 9, 1986).

[61] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 253

[62] Ibidem.

[63] Ibidem.

[64] Ibidem.

[65] Ibidem.

[66] Ibidem.

[67] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 171 (1999).

[68] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 108.

[69] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 251 (1999).

[70] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[71] Edmond Paris, Convertissez-vous ou vous mourrez !, Chick Publications, p. 115.

[72] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. 258 (1999).

[73] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[74] John Cornwell, Hitler’s Pope, The Secret History of Pius XII, p. vii (1999).

[75] Ibidem, p. 310 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. xii-xiii, 1991.).

[76] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 322 (1994).

[77] Ibidem, p. 319 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 104, 1991.).

[78] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 311, 319, 1994 (citant en partie Scott Anderson, John Lee Anderson, Inside the League, Dodd, Mead & Company, p. 39, 1986.).

[79] U. S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 36, 30 mars 1998.

[80] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 323 (1994).

[81] Ibidem, p. 315, 321.

[82] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 312, 1994 (citant Gita Sereny, Into That Darkness… The Mind of a Mass Murderer, Picador, London, p. 289, 1977.).

[83] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 314 (1994).

[84] The Irish Times, 23 juillet 1997.

[85] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 313 (1994).

[86] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 313, 1994 (citant Hudal, Romische Tagebucher, p. 21, tel que cité dans Unholy Trinity, p. 37.).

[87] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 325-326, 1994 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 282-283, 1991.).

[88] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 36, 30 mars 1998.

[89] Ibidem, p. 36.

[90] The Guardian (de Londres), p. 19, 12 février 1998.

[91] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 34, 30 mars 1998.

[92] Voir The Herald (de Glasgow), Vatican on Spot Over Nazi Gold, p. 2, 5 décembre 1997.

[93] U.S. News and World Report, A Vow of Silence, p. 37, 30 mars 1998.

[94] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 318-19, 1994 (citant Mark Aarons et John Loftus, Unholy Trinity : How the Vatican’s Nazi Networks Betrayed Western Intelligence to the Soviets, p. 102-102, 1991.).




D.111 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 7

 

Dans l’antre du diable

 Septième partie

45. La Compagnie de Jésus (les Jésuites)

Nul doute que nous allons voir le retour de la persécution inquisitoriale des chrétiens par l’Église catholique. Un des principaux ordres sacerdotaux de l’Église romaine à oeuvrer fiévreusement pour l’institution d’une autre grande inquisition, ce sont les Jésuites. Les « Compagnons de Jésus » furent établis par Ignatius de Loyola. Celui-ci était leader d’une organisation secrète occulte connue sous le nom d’Alumbrados (Illuminati en espagnol).[1] Le 15 août 1534, Loyola démarra une organisation sœur des Alumbrados, qu’il appela la Compagnie (ou Société) de Jésus, mieux connue aujourd’hui sous l’appellation des « Jésuites ». Loyola fut arrêté par l’ordre dominicain des Inquisiteurs catholiques qui s’inquiétaient de son influence et de son pouvoir grandissant par toute l’Europe. Du fait de ses alliés influents parmi les principautés européennes, on lui accorda une audience avec le pape. Loyola rendit allégeance au pape et accepta d’exécuter les ordres de la papauté partout dans le monde. Le pape Paul III approuva formellement les Jésuites en tant qu’ordre religieux catholique, dans sa bulle papale de 1540, Regimini Militantis Ecclesiae.[2]

Les Jésuites sont l’armée secrète de l’Église de Rome et l’on se réfère souvent à eux comme de la « milice du pape ». En effet, le leader des Jésuites est appelé le « Général Jésuite ». Il est différent des autres leaders d’ordres catholiques parce que le Général Jésuite est indépendant des évêques et des cardinaux catholiques, car ne répondant qu’au pape directement. À cause du pouvoir et de l’influence du Général Jésuite, on lui prête le nom de « Pape Noir ». On lui suppose l’autorité d’absoudre les gens des péchés de bigamie, de meurtre, ou de tout autre nuisance faite au prochain, en autant que la chose n’est pas divulguée publiquement et cause ainsi scandale.[3] Le pape Grégoire XII autorisa les Jésuites à faire du commerce et des opérations bancaires, ce qui a rendu l’ordre riche.[4] Les papes ont menacé d’excommunication les princes, les rois et quiconque interférerait avec les Jésuites  (Latae Sententiae).[5] Dans un des travaux faisant le plus autorité en matière de Jésuites, J. Huber, professeur de théologie catholique, a écrit ceci : « Voici un fait prouvé : les Constitutions [des Jésuites] répètent cinq cent fois que l’on doit voir le Christ en la personne du Général [Jésuite]. »[6]

Les Jésuites ont une longue et sordide histoire d’obligations morales tordues sur l’éthique pratique et circonstancielle. Par exemple, Dieu commande, sans faire d’exception : « Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain » (Exode 20:16, VO). Les Jésuites, de leur côté, permettent l’utilisation de termes ambigus pour éconduire un juge, ou carrément du mensonge sous serment si le témoin fait une restriction mentale.[7] Les Jésuites enseignent que, si une jeune fille est enceinte, elle peut obtenir un avortement si la grossesse apporte le déshonneur sur elle ou sur un membre du clergé.[8] Ils ne s’arrêtent pas là, une autre maxime jésuitique déclare : « Si un Père, cédant à la tentation, abuse d’une femme et qu’elle publie ce qui est arrivé, et, à cause de cela, le déshonore, ce même Père peut la tuer pour éviter la disgrâce. »[9] Ce n’est pas la seule cause de justification pour le meurtre. Les Jésuites enseignent de plus que « [un] moine ou un prêtre peut tuer ceux qui sont prêts à le diffamer, lui ou sa communauté. »[10]

L’immoralité n’est pas unique à l’ordre des Jésuites. Les doctrines catholiques permettent toutes sortes d’éléments d’éthique circonstancielle. Thomas d’Aquin, plus importante source de doctrines économiques et théologiques de l’Église catholique, affirme qu’il est légal et, donc, pas un péché, pour un homme de voler la propriété d’un autre afin de combler ses besoins de base. Le point de vue d’Aquin était que toutes choses sont des biens communautaires et, par conséquent, il n’est pas péché de prendre la propriété d’un autre quand on en a besoin.[11] C’est, en effet, la position officielle de l’Église de Rome aujourd’hui, tel qu’exprimé par le Concile Vatican II. « Si quelqu’un est dans une extrême nécessité, il a le droit de se procurer ce dont il a besoin à partir des richesses des autres. »[12] Comparez cela au huitième commandement de Dieu : « Tu ne déroberas point » (Exode 20:15, VO).

Les Jésuites sont des persécuteurs zélés des chrétiens ou de tous ceux qu’ils considèrent ennemis du Vatican. Les Jésuites font le vœu solennel de détruire les chrétiens protestants et d’anéantir tout gouvernement qui offre protection à ces chrétiens.[13] Ils sont ennemis naturels de la liberté et tout leur système est fondé sur une obéissance irréfléchie, aveugle et impitoyable. Ignace lui-même écrivit à ses Jésuites du Portugal : « Nous devons voir le noir comme du blanc si l’église le dit. »[14] Les Jésuites sont les ambassadeurs subversifs de l’Église catholique, amenant le chaos et la ruine dans toutes les nations où ils s’infiltrent. Ils croient que « l’Église catholique a le droit et le devoir de tuer les hérétiques parce que ce n’est que par le feu et l’épée que l’hérésie peut être extirpée (…) Le repentir ne peut leur être accordé pour les sauver, comme le repentir n’est pas permis pour sauver les criminels civils ; car le plus grand bien de l’église est l’unité de la foi, et cela ne peut être préservé que si les hérétiques sont mis à mort. »[15]

Alberto Rivera, ancien prêtre jésuite, fut sauvé par la grâce de Dieu et sortit de la prêtrise jésuitique. Les Jésuites firent de nombreuses tentatives pour le tuer avant qu’il ne puisse révéler leurs secrets. Il survécut aux attentats à sa vie et exposa en long et en large les sinistres méthodes et les motifs inavouables des Jésuites. Lisez l’extrait suivant du Serment secret des Jésuites, que fait un prêtre jésuite lorsqu’il est élevé à une position de commande. Alberto Rivera dut faire ce serment quand il était Jésuite. Le serment est précédé d’un préambule apparemment récité par un confrère jésuite d’une autorité plus haute :

« Vous avez appris, dans votre devoir d’espion, à réunir tous les renseignements, les faits et les informations possibles sur les activités de tous ; à vous insinuer au sein même du cercle familial des protestants et des hérétiques de toutes classes et de toutes sortes, à vous infiltrer chez les marchands, les financiers, les hommes de loi, à l’intérieur des écoles et des universités, dans les parlements et les législatures, dans les magistratures et les conseils d’état ; en somme, vous avez appris à être “tout à tous”, pour l’amour du pape dont nous sommes les serviteurs jusqu’à la mort (…) Vous devez servir un temps déterminé à titre d’instrument et à titre d’exécutant, selon les ordres de vos supérieurs, car celui qui dirige doit d’abord avoir consacré ses labeurs dans le sang des hérétiques ; car “sans effusion de sang aucun homme ne peut être sauvé.”

» Moi, ……………………………., je fais maintenant le serment devant Dieu Tout-Puissant, la très sainte Vierge Marie, le saint archange Michel, saint Jean-Baptiste, les saints apôtres, l’apôtre saint Pierre, l’apôtre saint Paul, les saints du ciel et devant vous, mon Père spirituel, Supérieur Général de la Compagnie de Jésus, fondée par Saint-Ignace de Loyola, dans le pontificat du pape Paul III et perpétué jusqu’à présent de par le ventre de la vierge, la matrice de Dieu et la verge de Jésus-Christ, déclare et fais le serment que Sa Sainteté, le Pape, est le Vice-régent du Christ, et qu’il est le vrai et unique chef de l’Église Catholique ou Universelle, et ce par toute la terre ; et que, en vertu des clés qui ouvrent et qui ferment, remises à sa Sainteté par mon Sauveur, Jésus-Christ, il possède le pouvoir de déposer les rois hérétiques, les princes, les états, les communautés d’états et les gouvernements, tous illégaux sans sa confirmation sacrée, et qu’ils peuvent sans danger être détruits.

» Par conséquent, je défendrai de toutes mes forces cette doctrine et les droits et coutumes de Sa Sainteté contre tout usurpateur d’autorité hérétique et protestant, ou tout spécialement l’Église luthérienne d’Allemagne, de Hollande, du Danemark, de Suède, de Norvège et la nouvelle prétendue autorité de l’Église d’Angleterre et d’Écosse, branches du même arbre, s’il en est (…) Je renonce maintenant et désavoue toute allégeance due à un quelconque roi hérétique, ou prince ou état nommément protestant ou libéral, ou obéissance à n’importe quelles de leurs lois, de leurs magistrats ou de leurs officiers.

» En outre, je promets et déclare solennellement, nonobstant le fait que je sois dispensé de toute religion hérétique pour la propagation des intérêts de ma Mère l’Église, de garder secrètement et privément tous les conseils de ses agents, comme ils m’en instruiront en temps voulu, et de ne pas les divulguer directement ou indirectement, en paroles, par écrit, ou en quelque circonstance ; mais à exécuter tout ce que vous, mon père spirituel, me proposerez, me donnerez comme charge ou découvrirez en moi (…)

» Je fais également serment que je ne formulerai pas d’opinion propre, ni n’aurai de restriction mentale, à l’image d’un cadavre [perinde ac cadaver], et que j’obéirai à chacun des commandements que je recevrai de mes supérieurs de la Milice du pape et de Jésus-Christ.

» Je fais serment que je me rendrai dans toutes les parties du monde, quelles qu’elles soient, sans un murmure, et me soumettrai à toutes les choses qui me seront communiquées (…) Je fais serment de livrer une guerre impitoyable à tous les hérétiques et à tous les protestants, ouvertement ou secrètement, et en toute occasion favorable, selon ce qu’on exigera de moi. Je fais le serment d’utiliser tous les moyens qui se présenteront à moi pour les exterminer, et ce sans tenir compte de l’âge des victimes, de leur sexe et de leur condition. Je fais le serment de les brutaliser, de briser leurs membres, de les faire pendre, de les faire passer par le feu, de les faire mourir par strangulation, de les enterrer vivants, d’ouvrir le ventre de leurs femmes enceintes et d’écraser le crâne de leurs enfants, afin que leur race exécrable soit détruite à tout jamais.

» Je fais le serment d’utiliser contre eux des moyens moins évidents si cela devient nécessaire, tels que l’empoisonnement, le poignard, l’arme à feu, ou toute autre arme jugée pertinente… et ce sans tenir compte du rang social des victimes ou de l’autorité qu’ils détiennent dans la société, et en toute obéissance à tout agent du pape ou à toute autre personne faisant partie de la direction de la Société de Jésus. »[16]

Franz Wernz, Général Jésuite de 1906 à 1915, déclara que « l’Église peut condamner les hérétique à la mort, car tous les droits qu’ils possèdent ne leurs sont accordés que par l’effet de notre tolérance, et ces droits ne sont donc qu’apparents et non réels. »[17]

Les prêtres jésuites sont sujets à certains « exercices spirituels » qui ont été imaginés dès le début par Ignace de Loyola. Durant les exercices spirituels, le sujet est possédé et contrôlé par un démon.

« Nous imprégnons en lui des forces spirituelles qu’il trouvera extrêmement difficile d’éliminer plus tard, forces plus durables que n’importe quel principe ou doctrine ; ces forces peuvent surgir en surface, parfois des années après qu’elles aient même été mentionnées, et deviendront si impératives que la volonté se trouvera incapable d’y opposer le moindre obstacle et devra suivre leurs irrésistibles impulsions. »[18]

Entre 1569 et 1605, les Jésuites orchestrèrent pas moins de onze complots contre l’Angleterre protestante, dont, entre autres, des invasions, des rébellions et des assassinats. Chacun est connu par le nom du leader de la traîtrise : Ridolfi, Sanders, Grégoire XIII, Campion, Parsons, Duc de Guise, Allen, Throgmorten, Parry, Babington, Sixte V, Philippe II d’Espagne, Yorke, Walpole, Southwell et Guy Fawkes.[19]

Dans le « Complot Babington » de 1586, les Jésuites, ainsi que d’autres catholiques planifièrent de tuer la Reine protestante Élizabeth I, de placer Marie Stuart la catholique, Reine d’Écosse, sur le trône d’Angleterre et d’amener celle-ci sous la coupe du pape de Rome. Ce complot fut découvert et Marie fut exécutée pour les malheurs suscités.[20]

Après l’échec du complot de Babington, le pape, ligué avec Philippe II d’Espagne, fomenta l’invasion de l’Angleterre dans le but de l’amener sous contrôle papal. En 1588, l’Espagne envoya les 136 vaisseaux de son Armada espagnole contre l’Angleterre. Le Dieu Souverain de l’Univers souleva une tempête monstre qui dévasta l’Armada et permit à l’Angleterre de défaire l’Espagne avec seulement 30 vaisseaux après une bataille maritime de huit heures.[21]

Le 5 novembre 1605, les Jésuites conduisirent des conspirateurs catholiques romains à planifier l’assassinat du Roi Jacques I et de tout le Parlement anglais en faisant exploser la Chambre des Lords. Ils installèrent 20 barils de poudre à fusil sous la bâtisse de la Chambre. Le plan visait à faire exploser le bâtiment lorsque les Lords, les Communes et le roi seraient tous assemblés, le 5 novembre 1605, lors de l’ouverture du Parlement.[22] Le complot fut cependant découvert et les conspirateurs capturés. Aujourd’hui, on appelle simplement cet événement le « Complot Gunpowder ».[23] Le 5 novembre est une fête nationale en Angleterre, car elle commémore l’échec de la conspiration catholique dans le Complot Gunpowder . La fête s’appelle le Guy Fawkes Day ; Guy Fawkes était l’un des conspirateurs du Complot Gunpowder .[24]

Les subversions des Jésuites à l’intérieur des nations a fait en sorte que 56 pays les ont bannis, quoique plusieurs de ces pays aient levé le ban depuis. En 1759, les Jésuites furent bannis de tout l’Empire portugais.[25] Le 6 avril 1762, le Parlement français émettait l’acte d’accusation suivant :

« Ledit Institut [Jésuites] est inadmissible par sa nature en tout État policé, comme contraire au droit naturel, attentatoire à toute autorité spirituelle et temporelle et tendant à introduire dans l’Église et dans les États, sous le voile spécieux d’un Institut religieux, non un Ordre qui aspire véritablement et uniquement à la perfection évangélique, mais plutôt à un corps politique dont l’essence consiste en une activité continuelle pour parvenir par toutes sortes de voies indirectes, sourdes ou obliques d’abord à une indépendance absolue et successivement à l’usurpation de toute autorité… [La doctrine des Jésuites est qualifiée, en conclusion, de] perverse, destructive de tout principe de religion, et même de probité, injurieuse à la morale chrétienne, pernicieuse à la société civile, attentatoire aux droits de la nation, à la nature de la puissance royale, à la sûreté même de la personne sacrée des souverains et à l’obéissance des sujets, propre à exciter les plus grands troubles dans les États, à former et à entretenir la plus grande corruption dans le cœur des hommes. »[26]

En 1764, les Jésuites furent mis hors-la-loi en France et, en 1767, ils furent bannis de l’Espagne.[27] La pression militaire et politique fut telle de la part des nations européennes sujettes aux subversions des Jésuites que le pape Clément XIII décida, le 3 février 1769, de dissoudre l’Ordre. La nuit précédant l’exécution de la dissolution, toutefois, il se sentit soudainement mal et mourut. Juste avant sa mort, il put s’écrier : « Je me meurs… C’est qu’il est fort dangereux de s’attaquer aux Jésuites ! »[28] Son successeur, le pape Clément XIV, subit également d’énormes pressions politiques pour dissoudre les Jésuites, mais il résista trois ans jusqu’à ce que la tension politique lui força finalement la main. Clément XIV émit le bref papal de dissolution Dominus ac Redemptor, le 16 août 1773.[29] Le pape Clément XIV, sachant très bien la signification d’un tel acte pour la papauté, s’exclama : « Je me suis coupé la main droite. »[30] D’autant plus que Clément savait fort bien qu’en signant leur arrêt de mort, il signait en même temps le sien. Peu après que fut signé le bref, les lettres I.S.S.S.V. apparurent sur les murs du palais du Vatican.[31] Clément comprit immédiatement la signification et l’expliqua résolument : « In Settembre, Sara Sede Vacante », qui, traduit en français, donne ceci : « En Septembre, Sera (le) Siège Vacant », autrement dit, le pape sera mort en septembre.[32] Le pape Clément XIV fut empoisonné et mourut le 22 septembre 1774.[33]

Il est intéressant de constater que c’est tout juste trois ans après que Clément XIV ait dissout les Jésuites que l’organisation subversive des Illuminati fut censément fondée par un Jésuite de formation nommé Adam Weishaupt, en 1776.[34] Weishaupt était juif et professeur de droit canon à l’Université Ingolstadt, qui était une université jésuitique et le centre de la contre-réforme jésuite.[35] L’ancien prêtre jésuite, Alberto Rivera, déclare que l’organisation occulte des Illuminati ne fut pas fondée par Weishaupt, comme bon nombre le croient, mais, en fait, fut établie bien avant lui. En vérité, les Illuminati sont la réincarnation des anciens Alumbrados, dont Ignace de Loyola, celui-là même qui avait fondé les Jésuites, fut le leader de son époque.[36] Les Illuminati furent affermis par Lorenzo Ricco, le Général Jésuite, en 1776, en utilisant son disciple, Adam Weishaupt, comme prête-nom pour la nouvelle organisation (qui n’avait vraiment rien de neuf).[37] Les Jésuites, à peine supprimés par le pape en 1773, trouvèrent nécessaire d’instituer les Illuminati, lesquels constituaient une alliance entre les Jésuites et la très puissante Maison bancaire juive ashkénaze des Rothschild. Le but initial de Weishaupt fut de venger les Jésuites de la suppression papale en déracinant toute religion et en renversant les gouvernements du monde, les amenant sous un gouvernement mondial unique contrôlé, bien sûr, par les Illuminati, sous l’autorité de leur dieu. Le gouvernement mondial est communément appelé chez les Illuminati le « Nouvel Ordre Mondial ». Le dieu des Illuminati est Satan.[38]

Eric Jon Phelps explique, dans son livre Les assassins du Vatican :

« Ces 41 ans [entre leur suppression, en 1773, par le pape Clément XIV et leur rétablissement par le pape Pie VII, en 1814] furent des années d’or pour la Société de Jésus. Car les Fils de Loyola punirent tous leurs ennemis, y compris les prêtres dominicains, perfectionnèrent les oeuvres internes entre eux et la Franc-maçonnerie, en créant des alliances avec la Maison Rothschild par l’établissement des Illuminati ; punirent et absorbèrent les Chevaliers de Malte (…) Ils employèrent l’orthodoxe Catherine de Russie et le luthérien Frédéric de Prusse pour conquérir et diviser la Pologne, rendant la Bulle de Suppression du pape sans effet dans cette contrée catholique romaine. Ils causèrent la Révolution française, décapitèrent un roi bourbonien et une reine des Habsbourg comme punition pour avoir été expulsés de France et d’Autriche. Grâce au franc-maçon Napoléon, ils évincèrent les Bourbons du trône d’Espagne et les Bragances de leur trône au Portugal. Ils essayèrent même d’arracher la Palestine des mains des musulmans, comme les anciens Croisés. »[39]

« Les victoires les plus importantes de la Compagnie furent à la fois politiques et religieuses. Elle pénétra profondément dans l’Église orthodoxe russe et l’Église luthérienne allemande. Spécialement son Université Tubigen. Politiquement, elle prit le contrôle de la Couronne et de la Banque d’Angleterre. C’est la raison pour laquelle l’Angleterre, grâce au Vicomte Palmerston, n’irait plus faire la guerre contre la France, mais conduirait les guerres d’opium du pape contre le peuple de Chine (exactement comme la Compagnie, grâce à ses commissionnaires de la CIA et de la Maffia dirige présentement une vaste opération de drogue contre le peuple de l’empire américain “hérétique et libéral”) (…) Les Jésuites s’emparèrent également de la papauté et du Vatican, ainsi que des propriétés de l’église de par le monde et, pour cette raison, le pape/césar, occupant l’office sacré de la papauté de Satan, ne supprimera plus jamais la Compagnie de Jésus ! »[40]

L’organisation secrète des Illuminati fut la main cachée derrière la brutale Révolution française durant laquelle 300 000 personnes furent massacrées dans une orgie de violence impie.[41] Moses Mordecai Marx Levi, alias Karl Marx, était sataniste et membre de la « Ligue des Justes », une branche des Illuminati.[42] En 1847, Marx fut chargé par les Illuminati d’écrire le Manifeste du communisme, qui est un tracé de leurs plans de domination mondiale.[43] Il n’y avait rien de nouveau dans le Manifeste du communisme, ce n’était qu’un plagiat des plans déjà entamés par Weishaupt et son disciple, Clinton Roosevelt (parent éloigné de Franklin Delano Roosevelt).[44] Entre 1600 et 1750, les Jésuites contrôlaient plus d’un quart de million d’aborigènes ignorants du Paraguay, au sein d’environ 30 communes qu’ils appelaient « réductions ».[45] Les Jésuites étaient maîtres de ces pauvres esclaves dont le labeur rendit les prêtres extrêmement riches. Les leçons apprises dans les « réductions » furent mémorisées dans le manifeste communiste.

Le 20 décembre 1781, il y eut réunion entre Weishaupt et la hiérarchie de la Franc-maçonnerie au Congrès de Wilhelmsbad.[46] En juillet 1782, on arriva à un accord permettant de combiner les Illuminati et les Maçons.[47] La Franc-maçonnerie servait de parfait terrain de recrutement pour les Illuminati. Comme ces derniers, la Maçonnerie était munie de stades d’initiation qui désensibilisaient graduellement la personne initiée et permettaient à la hiérarchie d’estimer l’adaptation de la personne avançant à un degré plus élevé. L’initiation au degré de Chevalier du Royal-Arche (7e degré du Rite de York et 13e degré du Rite écossais) exigeait que l’initié boive du vin dans la moitié supérieure d’un crâne humain et fasse un serment par le sang de ne révéler aucun secret de la Maçonnerie, de mentir et de faire tout en son possible pour venir en aide à un compagnon maçon en le dégageant des conséquences de tout crime commis, incluant le meurtre et la trahison. Le Manuel de la Franc-maçonnerie déclare qu’un maçon « doit dissimuler tous les crimes de ton frère maçon (…) et serais-tu appelé à témoigner contre un frère maçon, soit certain de lui servir de bouclier (…) Ce peut être un parjure, il est vrai, mais tu remplis tes obligations. »[48]

John Robison, professeur de philosophie naturelle, qui fut Secrétaire général de la Société Royale d’Édimbourg et franc-maçon d’influence, a été un des leaders intellectuels de son époque. Il fut témoin de l’influence des Illuminati et des Jésuites au sein de la Franc-maçonnerie. En 1798, il publia un livre intitulé Proofs of a Conspiracy (Preuves d’une conspiration). Dans son livre faisant autorité, le professeur Robison déclara ce qui suit en regard de l’amalgame des Franc-maçons et des Illuminati : « Une association a été formée dans le dessein express de déraciner toutes les religions établies et renverser tous les gouvernements existant en Europe. J’ai vu cette association se déployer avec zèle et systématiquement jusqu’à ce qu’elle devienne quasi irrésistible : et j’ai vu que les leaders les plus actifs de la Révolution française étaient membres de cette association et menaient leurs premiers mouvements selon ses principes et au moyen de ses instructions et de son assistance préalablement requises et obtenues. »[49]

Le professeur Robison révéla, dans son livre, avoir été témoin que les Jésuites commencèrent leur interférence chez les franc-maçons après avoir été supprimés par le pape, en 1773. Il affirma que les Jésuites utilisaient la Franc-maçonnerie comme moyen de maintenir leur pouvoir.[50] Le professeur Robison déclara que l’influence des Jésuites sur la Franc-maçonnerie fut considérable. Le contrôle jésuitique de la franc-maçonnerie fut si complet que les Jésuites modifièrent même de nombreuses cérémonies promotionnelles et des degrés de la maçonnerie.[51]

Pour s’assurer que les crimes commis par les Maçons ne soient pas poursuivis, les Loges maçonniques recrutèrent activement des membres des communautés législatives et légales. À cause de cela, les communautés ne devraient pas permettre à aucun maçon d’avoir un poste de shérif, de juge, de procureur ou d’enquêteur de police. Lorsqu’on entend parler d’une attitude apparemment inexplicable de la police, d’un juge, d’un procureur ou de n’importe quel politicien qui permet à un criminel d’être libéré, on ne devrait pas négliger la main cachée de la Maçonnerie. Par exemple, Albert Pike, le « Souverain Grand Commandeur de l’Ancien Rite Écossais Accepté de la Franc-maçonnerie de la Juridiction Sud, U.S.A. », fut jugé coupable de trahison. Mais, le 22 avril 1866, le Président Andrew Johnson accorda à Pike un pardon complet. Le jour suivant, Pike visita le président à la Maison Blanche. Le Général Gordon Granger était présent à la réunion de 1867 et fut convoqué à témoigner devant le Congrès des États-Unis pour attester de la réunion. Le général Granger déclara que Johnson et Pike discutaient de Maçonnerie et qu’il comprit, d’après la conversation, que Pike était le supérieur de Johnson dans la Franc-maçonnerie. Peu après cela, le 20 juin 1867, une délégation de maçons accorda à Johnson du quatrième au 32e degrés du Rite écossais de la maçonnerie, dans sa chambre à coucher de la Maison Blanche.[52]

Millard Fillmore, treizième président des États-Unis et ancien maçon, a dit que « la fraternité maçonnique piétine nos droits, déjoue l’administration de la justice et lance un défi à tout gouvernement qu’elle ne contrôle pas ».[53] Un comité conjoint de la législature du Massachusetts enquêta sur la Franc-maçonnerie, en 1834, et conclut qu’elle était « un gouvernement indépendant distinct au sein du gouvernement, et au-dessus du contrôle des lois et du pays par le biais de son secret. »[54]

Albert Pike, pontife théologien de la maçonnerie, a écrit : « Il est certain que sa vraie prononciation n’est pas représentée par le mot Jéhovah ; et, donc, que ce n’est pas le véritable nom de la Déité, ni de la Parole Ineffable. »[55] Or, la Parole de Dieu déclare clairement que Jéhovah est le nom de Dieu. « Et qu’ils connaissent que toi seul, qui t’appelles l’Éternel [Jéhovah, dans l’hébreu original], tu es le souverain de toute la terre » (Psaume 83:19, VO).

Si les maçons ne reconnaissent pas Jéhovah comme Dieu, qui donc est leur dieu ? Le dieu des maçons est Lucifer, comme c’était le nom de Satan avant sa rébellion contre Dieu et avant qu’il soit chassé du ciel. Albert Pike a dit que « la doctrine du Satanisme est hérésie ; et la pure et véritable religion philosophique est la croyance en Lucifer, l’égal d’Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal. »[56] Adonaï est le mot hébreu de l’Ancien Testament pour nommer Dieu. Non seulement Pike admet-il que Lucifer est le dieu de la franc-maçonnerie, mais, en plus, il blasphème Dieu en L’appelant « le Dieu des Ténèbres et du Mal ».

Pike a écrit le manuel théologique officiel de la maçonnerie, intitulé Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite (Moralité et dogme de l’Ancien Rite Écossais Accepté). La Sainte Bible est claire quant au fait que Dieu a créé Adam (Genèse 2:7). Dans Moralité et dogme, Pike blasphème Dieu en qualifiant le Créateur d’Adam de « Prince des Ténèbres ».[57]

La Sainte Bible déclare, dans Genèse 2:17, que Dieu défendit à Adam de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Pike blasphème encore Dieu en se rapportant à Dieu comme aux « Démons » qui interdirent à Adam de manger du fruit de la connaissance du bien et du mal.[58] La Sainte Bible dit que Dieu créa Ève. Pike continue son blasphème en appelant Dieu « les Démons » qui ont créé Ève.[59]

Pike fait le portrait du serpent (Satan) comme d’un « Ange de Lumière » qui amena Adam à transgresser ce que lui dirent « les Démons » et donna donc à Adam « les moyens de vaincre ».[60] Pike appelle le péché d’Adam et Ève les moyens de vaincre Dieu. Alors que Dieu vit dans la désobéissance d’Adam contre Lui le moyen par lequel l’homme a chuté, ce qui exigea de Dieu qu’Il vienne sur terre et rachète l’homme (Romains 5:12-21). Christ a remporté la victoire sur Satan pour tous ceux qui croient en Jésus (1 Corinthiens 15:54-58 ; 1 Jean 5:4 ; Apocalypse 15:2). Même s’il est vrai que Satan peut se transformer en ange de lumière (voir 2 Corinthiens 11:14), le but de Pike en appelant Satan « Ange de Lumière » était de le distinguer de Dieu qu’il appelait « le Prince des Ténèbres ».

Les doctrines de la Franc-maçonnerie sont influencées dans une large mesure par la doctrine et l’histoire catholiques romaines. En 1754, les 25 premiers degrés du Rite écossais de la Franc-maçonnerie furent écrits par les Jésuites au Collège des Jésuites de Clermont, à Paris, dans le dessein de remettre au pouvoir, sur le trône d’Angleterre, la Maison des Stuart que contrôlaient les Jésuites.[61] Il y a une série de degrés dans la hiérarchie du Rite de York maçonnique que l’on appelle l’Ordre des Chevaliers du Temple. Les Chevaliers du Temple furent fondés en 1118 après J.C.. Les Templiers reçurent le décret papal en tant qu’ordre catholique (l’Ordre des Pauvres Chevaliers du Christ), en 1128, et sont reconnus comme les premiers croisés catholiques romains. On appelait les Templiers la « Milice du Christ ». Pike déclara que les Templiers, comme toutes les sociétés secrètes, possédaient deux doctrines, une pour le public, l’autre cachée du public et seulement révélée aux initiés dans la société secrète.[62] Pike affirme qu’ils « trompaient ainsi les adversaires qu’ils voulaient supplanter ».[63] On suit la même stratégie aujourd’hui dans les activités caritatives publiques de l’Église catholique romaine et l’Ordre maçonnique ; or, elles oeuvrent secrètement en vue de la domination démoniaque du monde. Bien qu’en surface les Templiers semblaient engagés dans un service altruiste, ils étaient initiés grâce à une cérémonie exigeant d’eux qu’ils rejettent le Christ en crachant sur un crucifix. Puis, on leur ordonnait d’adorer Satan qu’on leur présentait sous forme d’une idole barbue [le Baphomet].[64] Bien que le pape Clément V ait été personnellement informé de la conduite blasphématoire des Templiers, il n’entreprit aucune action jusqu’à ce que leurs activités soient publiquement connues. C’est alors que la pression politique lui força la main et les Templiers furent supprimés.[65] D’après Albert Pike, Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers, fut arrêté et, pendant qu’il était en prison, fonda les premières loges de la Franc-maçonnerie à Naples, à Édimbourg, à Stockholm et à Paris.[66] De Molay périt au bûcher, en 1314, sous les ordres de Philippe IV, roi de France, et du pape Clément V.[67] Albert Pike certifie que le roi de France, Philippe IV, et le pape Clément V furent assassinés peu après en vengeance pour la suppression des Chevaliers du Temple.[68] La branche des jeunes hommes de la franc-maçonnerie moderne est nommée en l’honneur de Jacques de Molay.

La plupart des sociétés secrètes sont construites de telle sorte que ceux qui se trouvent dans les échelons inférieurs de l’organisation sont tenus dans l’ignorance des plans stratégiques généraux de la société. Dans les années 1860, Giuseppe Mazzini, directeur mondial de la franc-maçonnerie Illuminati, et Albert Pike, Souverain Grand Commandeur du Conseil suprême Sud, décidèrent de ne former qu’un seul conseil suprême de l’Ordre maçonnique.[69] Pike devait recevoir l’autorité dogmatique avec le titre de Souverain Pontife de la Franc-maçonnerie Universelle, et Mazzini héritait de l’autorité exécutive avec le titre de Souverain Chef de l’Action Politique. Ils appelèrent ce nouveau degré de la franc-maçonnerie le Nouveau Rite Réformé Palladien. Leur plan consistait à garder ce nouveau rite suprême inconnu au sein de la maçonnerie et des membres en général. Les initiés au Rite Palladien devaient être choisis parmi ceux du 33e degré. Ces membres choisis devaient jurer le secret complet sur l’existence même de ce nouveau rite suprême. Le but du Rite Palladien était de gouverner toute la maçonnerie mondiale par une organisation internationale. Les membres de la maçonnerie en général ne furent toutefois pas informés de la stratégie plus large. Les centres d’opération du Rite Palladien furent situés à Charleston, Rome et Berlin.

Peut-être était-ce à cause des activités révolutionnaires italiennes de Mazzini en opposition à l’Église catholique romaine, mais celle-ci considéra, à un moment donné, l’adhésion à la Franc-maçonnerie comme une offense passible d’excommunication.[70] Les sociétés secrètes et l’Église catholique vivent périodiquement des schismes et des réconciliations. Souvent, le point en litige est de savoir si le Vatican aura le contrôle sur la société en question. Si le Vatican perçoit qu’une société secrète possède un pouvoir politique, économique ou religieux, Rome la considérera comme une rivale et lui fera la guerre. Si, à l’exemple des Jésuites, la société se soumet à l’autorité de Rome, alors le Vatican n’est que trop heureux d’accueillir une nouvelle prostituée dans son bordel. Il semble que ç’ait été le cas en ce qui a trait à la Franc-maçonnerie. La loi canon de l’Église catholique a été révisée et la section prohibant l’adhésion à la maçonnerie a été annulée. La révision de la loi canon de l’église a été accomplie par le pape Jean XXIII. [71] L’ancien Jésuite Alberto Rivera révèle qu’avant qu’il ne quitte l’ordre des Jésuites, il a découvert que le Général Jésuite (connu comme le « Pape Noir ») était, non seulement membre du parti communiste d’Espagne, mais aussi un Maçon.[72] Beaucoup, dans l’Église catholique, se sont alarmés, au fil des ans, des liens maçonniques d’Angelo Giuseppe Roncalli (pape Jean XXIII) et de Karol Wojtyla (pape Jean-Paul II).[73] Ces liens portent maintenant leur fruit dans l’alliance entre la Franc-maçonnerie et le Vatican. Ce genre de confédération entre de puissantes sociétés est comme une danse de serpents, il n’est pas toujours très clair aux yeux de l’observateur extérieur à savoir qui dirige qui. L’information glanée du sanctuaire interne du Vatican par l’ancien Jésuite Alberto Rivera indique que c’est Rome qui contrôle.

William Schnoebelen, ancien prêtre satanique et membre des Illuminati, fait ressortir que, afin de continuer à avancer au sein de la hiérarchie satanique, il lui était nécessaire de devenir Maître Maçon et de recevoir les saints ordres pour devenir prêtre catholique.[74] Schnoebelen croyait qu’il était strictement interdit aux catholiques d’être Maçons. Il demanda au leadership satanique comment il pouvait être à la fois prêtre catholique et Maçon. « L’opposition entre les catholiques et les Maçons est superficielle, en réalité, » expliquèrent-ils. « Aux plus hauts degrés, ces deux sectes convergent. Bien sûr, les simples gradés ne peuvent comprendre cela, parce qu’ils sont gardés dans l’ignorance. Tous les cultes opèrent selon le “besoin de savoir”. »[75] Du fait qu’il était marié, il devint prêtre dans l’Ancienne Église Catholique Romaine (A.É.C.R.). L’A.É.C.R. est un groupe séparé du Vatican, qui possède des saints ordres valides, qui célèbre la messe depuis des siècles et permet au sacerdoce de se marier. Il déclara que la liturgie catholique de la messe est fondamentalement un rituel magique occulte. Il est dès lors facile pour les satanistes de la modifier légèrement afin d’en faire un rituel de magie noire accompli.[76]

George Lanz von Liebenfels était un occultiste autrichien qui fonda une version allemande des Chevaliers du Temple, à Vienne, en 1907, l’appelant « l’Ordre des Nouveaux Templiers ».[77] Liebenfels choisit la svastika (croix gammée) comme emblème de sa nouvelle organisation.[78] Un des élèves de Liebenfels était un loyal catholique romain du nom de Adolf Hitler.[79] En 1932, Liebenfels écrivit à l’un de ses initiés que Hitler développerait un jour une organisation qui ferait trembler le monde.

Le royaume de Satan est infesté de conflits et de rébellions et c’est pourquoi ses organisations sont parfois en conflit. Par exemple, les Illuminati visent comme objectif la destruction de tout gouvernement et toute religion ordonnés, y compris le catholicisme. Cependant, nous voyons les Illuminati et ses organismes subordonnés œuvrer main dans la main avec le Vatican dans plusieurs domaines. Ignace de Loyola fut arrêté à quelques reprises par les officiers de l’Inquisition avant de jurer allégeance au pape et que les Jésuites deviennent un ordre catholique. Les Chevaliers du Temple, reconnus comme la « Milice du Christ » et, donc, l’armée du pape, furent en fin de compte supprimés par le roi Philippe IV de France et le pape Clément V qui exécutèrent au bûcher le Grand Maître (Jacques de Molay) et les autres leaders des Templiers. La Deuxième Grande Guerre Mondiale est un bon exemple de la nature chaotique et fluide du royaume de Satan. Staline et Hitler commencèrent la Guerre comme alliés, mais, plus tard, les communistes russes et les nazis d’Allemagne furent emprisonnés dans une horrible guerre. Or, aujourd’hui encore, après la guerre, les nazis et les communistes coopèrent en visant à renverser le gouvernement des États-Unis. De nombreux membres des organisations nazies sont également communistes. Le Royaume de Dieu est fondé sur l’amour, manifesté par le service altruiste désintéressé. Le royaume de Satan est basé sur la haine et l’ambition aveugle, se manifestant par des conflits au sein des organisations et entre elles. Les gouvernements et les organismes qui travaillent en vue du gouvernement et de la religion uniques mondiaux de Satan ont une haine permanente de Christ et des chrétiens. Satan veut briser les liens de la loi de Dieu.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:1-4, VO).

Le 7 août 1814, les Jésuites furent rétablis comme ordre catholique par le pape Pie VII.[80] John Adams écrivit à Thomas Jefferson [deux Présidents américains], en 1816 : « Je ne suis pas très heureux de la renaissance des Jésuites… Une nuée d’entre eux va se présenter sous davantage de déguisements, tels des bohémiens, des imprimeurs, des écrivains, des éditeurs, des maîtres d’école, etc. Si jamais une organisation de gens s’est méritée une condamnation éternelle, sur cette terre et en enfer, c’est bien la Société de Loyola. Pourtant, avec notre système de liberté de religion, nous ne pouvons que leur offrir refuge. »[81] Thomas Jefferson répondit à Adams : « Comme vous, je m’objecte au rétablissement des Jésuites, qui font en sorte que la lumière cède la place aux ténèbres. »[82]

En 1835, Samuel Morse, le grand inventeur du télégraphe, fit écho aux inquiétudes de Jefferson et d’Adams ; il décrivit comme suit les Jésuites et la menace qu’ils faisaient peser sur les États-Unis :

« Et les Américains ont-ils besoin qu’on leur dise ce que sont les Jésuites ? S’il y a encore des ignorants, qu’on les informe sans délai de leur histoire : il n’y a pas de temps à perdre : leur œuvre est devant vous dans les événements quotidiens : c’est une société secrète, une sorte d’ordre maçonnique, avec des caractéristiques surajoutées de l’odieux le plus révoltant et un millier de fois plus dangereux. Ils ne se confinent pas à une classe de la société ; ils ne sont pas que des prêtres, ou prêtres d’une seule foi religieuse, ils sont aussi marchands, hommes de loi et éditeurs, hommes de toutes professions et sans profession, ne portant pas d’étiquette extérieure (dans ce pays-ci) par laquelle on puisse les reconnaître ; ils sont dans tous les coins de votre société. Ils peuvent assumer tous les personnages, de l’ange de lumière au ministre des ténèbres, pour parvenir à leur fin unique, le service pour lequel ils ont juré de commencer à tout moment, n’importe où, et pour n’importe quel service, commandé par le général de leur ordre, détachés de tout lien de famille, de communauté, de pays, de tout lien ordinaire qui lie les hommes ; vendus corps et âme pour la vie à la cause du Pontife de Rome. »[83]

Les inquiétudes de Morse, Jefferson et Adams étaient justifiées ; une fois rétablis comme ordre catholique, les Jésuites ne perdirent pas de temps, durant le 19e siècle, et ils fomentèrent des révolutions partout dans le monde, en tentant de mettre au pouvoir les despotes oppressifs qu’ils pourraient contrôler. Ils furent, à un moment ou l’autre, expulsés de Russie (1820), de Belgique, du Portugal (1834), des états italiens (1859), d’Espagne (trois fois – 1820, 1835 et 1868), d’Allemagne (1872), du Guatemala (1872), du Mexique (1873), du Brésil (1874), de l’Équateur (1875), de Colombie (1875), du Costa Rica (1884) et de France (deux fois – 1880 et 1901).[84] Ils causèrent la Guerre civile de Suisse, en 1847, ce qui provoqua leur bannissement, en 1848.[85] À ce jour, la Constitution suisse (article 51) prohibe la présence des Jésuites partout sur le territoire Suisse.[86] Ce ne sont qu’un échantillon des soixante-dix pays et plus desquels les Jésuites ont été expulsés pour avoir dirigé des activités subversives. Cette subversion jésuitique se poursuit toujours aujourd’hui, ayant occasionné le bannissement des Jésuites d’Haïti, en 1964, et de Birmanie, en 1966.[87] Jusqu’à nos jours, ils sont instigateurs des révolutions communistes en Amérique du Sud. Le tout nouveau communisme jésuitique en Amérique du Sud est appelé « Théologie de Libération ».

Toutes les nations devraient apprendre les leçons tirées de l’expérience de l’Angleterre protestante et comprendre la menace que Rome et les Jésuites posent pour tout pays libre. L’Église catholique romaine utilise les superstitions religieuses pour usurper l’autorité et miner l’indépendance des états. Le roi Henry VIII rejeta le joug de Rome et déclara qu’il serait désormais le chef de l’église d’Angleterre. L’erreur du roi Henry VIII est par trop évidente. Car il n’y a de Chef de l’Église de Dieu que Jésus-Christ. Le pape se courrouça de l’insolence du Roi Henry. Toutefois, le pape n’était pas en colère parce que le roi s’était proclamé, de manière blasphématoire, de l’autorité du Christ en tant que chef de l’Église, mais parce que le roi l’avait remplacé lui, le souverain pontife de Rome, comme chef de l’église. Le roi d’Angleterre était cependant trop puissant politiquement pour que le pape puisse entreprendre quelque changement de situation en Angleterre et, conséquemment, le monarque d’Angleterre est, jusqu’à ce jour, le chef de l’Église d’Angleterre (connue sous le nom d’Église Anglicane ou Épiscopale). L’Église Épiscopale est l’une des filles de la mère romaine des prostituées (Apocalypse 17:5). En mai 1538, le pape savoura sa revanche pour la séparation de l’Église d’Angleterre d’avec Rome ; il excommunia tous ceux qui, en Irlande, reconnaissait la suprématie de l’Église d’Angleterre ou d’un quelconque pouvoir ecclésiastique ou civil comme étant plus grand que celui de l’Église catholique de Rome. Les événements sont racontés dans le classique Livre de Foxe des Martyrs :

 « Quelque temps après cela, le pape envoya en Irlande (directement à l’archevêque d’Armagh et à son clergé) une bulle d’excommunication contre tous ceux qui avaient reconnu, ou auraient dû reconnaître, la suprématie du roi au sein de la nation irlandaise ; soulevant une malédiction contre tous ceux-là, et les leurs qui, dans les quarante jours, ne reconnaîtraient pas à leur confesseur qu’ils avaient agi mal à propos ce faisant.

« L’archevêque Browne en prit note dans une lettre datée de Dublin, mai 1538. Une partie de la forme de confession, ou de serment, envoyée à ces papistes irlandais, va comme suit : “Je déclare d’ailleurs que celui ou celle, père ou mère, frère ou sœur, fils ou fille, mari ou femme, oncle ou tante, neveu ou nièce, serviteur ou servante, maître ou maîtresse, et tout autre, les relations les plus proches ou les plus chères, amis ou connaissances ou qui que ce soit, maudit s’il considère ou considérera dans les temps à venir, quelque pouvoir ecclésiastique ou civil comme étant au-dessus de l’autorité de notre Sainte Mère l’Église ; ou s’il obéit, ou obéira dans les temps à venir, à un quelconque opposant ou ennemi de notre Mère l’Église ou contraire à elle à qui j’ai fait le serment suivant : ainsi Dieu, la Sainte Vierge, Saint-Pierre, Saint-Paul et les Saints Évangélistes, aidez-moi…” etc. Cela est parfaitement en accord avec les doctrines promulguées par les Conciles de Latran et de Constance, qui expriment expressément qu’aucune faveur ne doit être démontrée aux hérétiques, ni la foi leur être conservée; qu’ils doivent être excommuniés et condamnés, et leurs domaines confisqués, et que les princes sont obligés, par serment solennel, de les déraciner de leurs dominions respectifs. »[88]

Les attaques politiques et religieuses de Rome contre l’Angleterre protestante continuèrent jusqu’en 1641 et au-delà ; en cette année-là, la bête de Rome planifia une insurrection meurtrière en Irlande. L’objectif de la conspiration barbare visait à assassiner tous les protestants de l’Irlande, sans exception. Dans ce cas-ci, comme dans bien d’autres cas, nous retrouvons les Jésuites en première ligne de la charge meurtrière et maniaque. Les Jésuites apposèrent leur infernal imprimatur sur le massacre en le débutant le jour anniversaire de leur fondateur, Ignace de Loyola. Lorsque la poussière fut enfin retombée après le génocide, Rome avait exterminé 150 000 innocents, hommes, femmes et enfants confondus. Ce massacre illustre le danger que constitue une majorité catholique dans un pays. Peu importe qui semble tenir les rênes politiques, quand le gouvernement légal est acoquiné avec Rome, on va y vivre en enfer. Rome est passée maître dans l’insurrection de masse par l’incitation de barbares qui ont vendu leur âme aux superstitions du Culte catholique. Je ne saurais mieux en parler que le livre qui fait autorité en la matière, le Livre Foxe des Martyrs, je vais donc en tirer un large extrait faisant le récit du massacre :

« Dans la planification de cette horrible conspiration, on visa à ce que l’insurrection générale eut lieu en même temps dans tout le royaume et que tous les protestants, sans aucune exception, soient assassinés. Le jour de ce massacre horrifiant fut fixé au 23 octobre 1641, anniversaire d’Ignace de Loyola, fondateur des Jésuites ; et les chefs conspirateurs firent les préparatifs nécessaires au conflit projeté dans les principales parties du royaume.

« Pour que ce plan détestable puisse réussir presque infailliblement, les papistes opérèrent les artifices les plus distingués ; et leur attitude, lors de leurs visites chez les protestants, semblaient à l’époque d’une plus grande gentillesse que ce qu’ils avaient démontrée jusque là, dans le but de réaliser d’une manière complète les traîtres desseins inhumains qu’ils méditaient contre eux.

« L’exécution de cette conspiration sauvage fut repoussée jusqu’à l’approche de l’hiver afin que l’envoi possible de troupes provenant d’Angleterre s’avère plus problématique. Le cardinal Richelieu, ministre français, avait promis aux conspirateurs un support considérable en hommes et en argent ; et de nombreux officiers irlandais avaient fortement assuré leurs frères catholiques qu’ils se rangeraient de leur côté aussitôt que commencerait l’insurrection.

« La veille du jour convenu pour amener à exécution l’horrible plan était maintenant arrivé quand, heureusement pour la métropole du royaume, la conspiration fut découverte par l’irlandais Owen O’Connelly, pour qui le Parlement anglais vota 500 £ en récompense de son service signalé, ainsi qu’une pension de 200 £ pour le reste de sa vie.

« Le complot fut découvert au moment opportun, car, quelques courtes heures plus tard, la cité et le château de Dublin eurent été pris par surprise. Or, les juges de la cour de cassation n’eurent que le temps de s’installer, ainsi que la cité, en position de défense. Lord M’Guire, principal leader de la conspiration à cet endroit, ainsi que ses complices furent saisis le même soir dans la cité ; dans leurs places d’hébergement, on trouva des épées, des hachettes, des merlins, des marteaux et d’autres instruments de mort qui avaient été préparés pour la destruction et l’extirpation des protestants dans cette partie du royaume.

« Ainsi la capitale fut heureusement préservée ; mais la portion sanguinaire de la tragédie projeté ne pouvait plus être prévenue. Les conspirateurs avaient pris les armes dans tout le royaume tôt le matin du jour fixé et tous les protestants qui se trouvaient sur leur chemin furent immédiatement assassinés. On ne prit garde ni à l’âge, ni au sexe, ni à la condition de la personne. La femme pleurant son mari dépecé et prenant ses enfants sans défense dans ses bras, fut transpercée avec eux et périt du même coup. Le vieillard, le jeune homme, le vigoureux comme l’infirme, tous subirent le même sort et furent mêlés à la ruine commune. En vain fuyaient-ils le premier assaut, la destruction avait libre cours partout et rattrapait à chaque tournant les victimes prises en chasse. En vain recourait-on aux relations, aux compagnons, aux amis ; tous les liens étaient dissous ; et la mort était administrée de la main même de celui de qui on venait implorer la protection. Sans provocation, sans opposition, les Anglais estomaqués, vivant en grande paix et, le croyaient-ils, en pleine sécurité, furent massacrés par leurs plus proches voisins, avec qui ils avaient entretenu une relation continue de gentillesse et de bons offices. Qui plus est, même la mort était la punition la plus légère infligée par ces monstres à forme humaine ; toutes les tortures que la cruauté gratuite puisse inventer, toutes les douleurs prolongées du corps, l’angoisse de l’esprit, l’agonie du désespoir, ne pouvaient satisfaire leur revanche excitée sans préjudice et ne provenant pas d’une juste cause, de toute manière. Une nature dépravée, une religion perverse, même encouragée par la licence extrême, ne peut atteindre un degré de férocité tel que celui de ces barbares sans merci. Le sexe faible lui-même, naturellement tendre envers ses propres souffrances et plein de compassion envers celles des autres, a imité ses robustes compagnons en pratiquant tout genre de cruauté. L’enfant même, enseigné par l’exemple et encouragé par l’exhortation de ses parents, distribua ses faibles coups sur les carcasses décédées des enfants anglais sans défenses.

« L’avarice des Irlandais ne fut pas suffisante pour produire le moindre frein à leur cruauté. Leur frénésie fut telle que le bétail qu’ils avaient saisi et, par la rapine, avaient fait leur, fut, en raison de ce qu’il portait le nom d’Anglais, massacré gratuitement, ou, lorsque couvert de blessures, retourné dans la forêt pour y périr lentement dans de longs tourments.

« Les spacieuses habitations des propriétaires de plantations furent brûlées et rasées. Et là où les infortunés propriétaires s’étaient barricadés dans leur maison et s’étaient préparés à la défendre, ils périrent dans les flammes avec leur femme et leurs enfants.

« Voilà une description générale de ce massacre sans parallèle ; mais il nous reste, vu la nature de cet ouvrage, à en faire le détail.

« Les papistes bigots et impitoyables n’avaient pas sitôt commencé à imbiber leurs mains de sang qu’ils renouvelèrent l’horrible tragédie jour après jour, et les protestants de toutes les parties du royaume tombèrent victimes de leur furie en une mort d’une cruauté sans précédent.

« L’Irlandais ignorant fut le plus fortement incité à exécuter ce travail infernal par les Jésuites, prêtres comme frères, qui, quand le jour de l’exécution de ce complot fut agréé, recommandèrent, dans leurs prières, de faire diligence en regard du grand dessein, lequel, disaient-ils, tendrait grandement à faire prospérer le royaume et l’avancement de la cause catholique. Partout, ils déclaraient aux gens du peuple que les protestants étaient des hérétiques et que l’on ne devait souffrir qu’ils vivent plus longtemps parmi eux ; en ajoutant qu’il n’était pas plus péché de tuer un Anglais que de tuer un chien ; et que les protéger ou les secourir était un crime de la plus impardonnable nature.

« Les papistes ont assiégé la ville et le château de Longford, et les habitants de cette dernière, se rendant à condition qu’on leur fasse quartier, les assiégeants les attaquèrent aussitôt que les citoyens apparurent, et de la façon la plus impitoyable, alors que leur prêtre, comme signal de départ du massacre, étripa d’abord le ministre protestant anglais ; après quoi ses disciples tuèrent tout le reste, en pendant certains, en poignardant et tirant sur d’autres, et l’on fendit la tête d’un grand nombre avec des haches fournit à cet effet.

« La garnison de Sligo fut traitée de la même manière par O’Connor Slygah qui, pour que les protestants quittent leur position, promit de les épargner et de les mener en sécurité dans les montagnes de Curlew, vers Roscommon. Mais il les emprisonna d’abord dans une geôle repoussante, ne leur allouant que du grain pour toute nourriture. Après quoi, alors que les papistes se réjouissaient en s’enivrant, d’autres arrivant pour féliciter leurs méchants frères pour leur victoire sur ces créatures malheureuses, les protestants qui restaient furent amenés par les carmélites et furent, soit tués, ou précipités par-dessus le pont dans le courant rapide où ils se noyèrent bientôt. On ajoute que cette méchante compagnie de Frères-blancs se rendit en procession solennelle, quelque temps après, au bord de la rivière pour l’asperger d’eau bénite, prétendant ainsi laver et purifier la rivière des souillures et de la pollution du sang des corps morts des hérétiques, comme ils appelaient les infortunés protestants qui furent massacrés de manière inhumaine à cette époque-là.

*   *   *

« Dans la baronnie de Terawley, les papistes, à l’instigation des frères, contraignirent une quarantaine de protestants anglais, dont certains étaient des femmes et des enfants, à choisir entre mourir par l’épée ou être jetés dans la mer. Ceux qui choisirent le dernier sort, furent donc forcés, par la menace des armes de leurs persécuteurs, de s’enfoncer dans l’eau où, leurs enfants dans les bras, ils pataugèrent d’abord jusqu’au menton avant de sombrer et périr ensemble.

« Dans le château de Lisgool, au-dessus de cent cinquante hommes, femmes et enfants furent brûlés vifs ensemble ; et dans le château de Moneah, pas moins d’une centaine furent passés au fil de l’épée. Un grand nombre fut également assassiné au château de Tullah qui avait été livré à M’Guire à condition de faire quartier ; mais aussitôt que ce vilain de bas étage eut pris possession des lieux, ils ordonna à ses compagnons de tuer le peuple, ce qui fut exécuté avec la plus grande cruauté.

« Beaucoup d’autres trouvèrent la mort de la manière la plus horrible, laquelle ne pouvait avoir été inventée que par des démons plutôt que par des hommes. Certains d’entre eux furent couchés, le milieu du dos posé sur l’essieu d’un chariot, les jambes pendant au sol d’un côté et, de l’autre côté, la tête et les bras. Dans cette position, un des sauvages fouettait la misérable chose sur les cuisses, les jambes, etc., pendant qu’un autre lançait des chiens furieux qui mettait en pièces les bras et le haut du corps ; et ils étaient dépossédés de leur existence de cette manière terrible. Un grand nombre furent attachés à la queue des chevaux et les bêtes étaient lancées au grand galop par leur conducteur, la pauvre victime étant traînée jusqu’à expiration. D’autres furent suspendus à de hauts gibets et, le feu mis sous eux, ils terminèrent leur vie étouffés en partie par la pendaison et en partie par la fumée dense.

« Le tendre sexe ne pouvait échapper à la moindre cruauté projetée par ses persécuteurs impitoyables et furieux. Beaucoup de femmes de tout âge furent mise à mort de la plus cruelle façon. Certaines, tout particulièrement, furent attachées dos à de gros poteaux et, déshabillées jusqu’à la taille, puis les monstres inhumains leur coupaient le sein droit avec des cisailles, ce qui, évidemment, plongeait ces femmes dans les plus atroces supplices ; et elles furent laissées dans cette position jusqu’à ce que la perte de leur sang les fasse expirer.

« Telle était la sauvage férocité de ces barbares que même les enfants à naître étaient tirés du sein de leur mère pour subir leur rage. De nombreuses malheureuses mères furent pendues nues aux branches des arbres et, leur corps ouvert, leur progéniture innocente leur était arrachée et jetée aux chiens et aux porcs. Et, pour ajouter à l’horreur de la scène, ils obligeaient les maris à être spectateurs avant de souffrir eux-mêmes.

« À la ville d’Issenskeath, ils pendirent au-dessus de cent protestants écossais, ne leur démontrant pas plus de miséricorde qu’envers les Anglais. M’Guire, se rendant au château de cette ville, désira parler avec le gouverneur. Lorsqu’il fut admis, il brûla immédiatement les registres du comté qui y étaient gardés là. Puis, il exigea 1000 £ du gouverneur et, après l’avoir reçu, il l’obligea à entendre la messe et à jurer qu’il continuerait à y assister par la suite. Et, pour compléter son barbarisme horrifiant, il ordonna que sa femme et ses enfants soient pendus devant lui ; hors cela, il massacra au moins une centaine d’habitants. Plus d’un milliers d’hommes, de femmes et d’enfants furent conduits par différentes compagnies au pont de Portadown qui était brisé en son milieu, et on les força à se jeter dans l’eau, et ceux qui essayaient de se rendre sur la rive étaient frappés sur la tête.

« Dans une même partie du pays, au moins quatre mille personnes furent noyées à différents endroits. Les papistes inhumains, après les avoir déshabillées, les conduisaient comme des bêtes vers le point fixé de leur destruction ; et si quelques-uns, à cause de la fatigue ou d’une infirmité naturelle, ralentissaient le pas, ils les piquaient du bout de leurs épées ou de leurs piques ; et pour frapper de terreur la multitude, ils en tuaient certains en route. Bon nombre de ces pauvres misérables s’efforcèrent, quand on les lança dans l’eau, de se sauver en nageant jusqu’à la rive, mais leurs inflexibles persécuteurs empêchèrent leurs tentatives en les rejetant à l’eau.

« En un endroit, cent quarante Anglais, après avoir été conduits pendants des kilomètres tout nus à une température des plus sévères, furent tous assassinés à la même place, certains pendus, d’autres brûlés, quelques-uns tirés à bout portant et beaucoup d’entre eux ensevelis vivants ; et leurs tourmenteurs se montrèrent si cruels qu’ils ne souffrirent pas de les laisser prier avant de leur avoir volé leur misérable existence.

« D’autres compagnies prétextèrent de leur faire bénéficier d’un sauf conduit, et procédèrent amicalement dans leur voyage ; mais lorsque les traîtres papistes eurent amené leurs victimes au point convenable, ils les massacrèrent tous de la manière la plus cruelle.

« Cent quinze hommes, femmes et enfants furent acheminés, par ordre de Sir Phelim O’Neal, au pont de Portadown où ils furent tous forcés de se jeter à l’eau et se noyèrent. Une femme, nommée Campbell, ne trouvant aucune possibilité de s’échapper, agrafa rapidement un des chefs papistes dans ses bras et le maintint si fort qu’ils coulèrent tous deux et se noyèrent.

« À Killyman, ils massacrèrent quarante-huit familles, parmi lesquelles vingt-deux furent brûlées ensemble dans une maison. Le reste fut soit pendu, tiré à bout portant ou noyé.

« À Kilmore, les habitants qui consistaient en quelques deux cent familles, furent tous victimes de leur rage. Plusieurs d’entre eux furent incarcérés jusqu’à ce qu’ils confessent où ils avaient mis leur argent ; après quoi ils furent mis à mort. Tout le pays n’était qu’une vaste scène de boucherie et plusieurs milliers de gens périrent en peu de temps par l’épée, par la famine, par le feu, par l’eau, et par tout autre moyen cruel que la rage et la malice pouvaient inventer.

« Ces vilains sanguinaires offraient une grande faveur à certains en les achevant immédiatement ; mais ils ne souffraient d’aucune manière qu’ils prient. Ils en emprisonnèrent d’autres dans d’immondes donjons, installant de pesantes chevilles à leurs jambes et les gardaient jusqu’à ce qu’ils meurent de faim.

« À Casel, on mit tous les protestants dans un donjon dégoûtant où on les garda ensemble pendant plusieurs semaines dans la misère noire. À la fin, ils furent relâchés pour que plusieurs fussent cruellement mutilés et laissés sur les grands chemins pour y périr à loisir ; d’autres furent pendus et quelques-uns furent enterrés dans le sol à la verticale, en ne laissant que la tête sortie, et les papistes, pour accroître leur misère, les traitaient avec dérision pendant leurs souffrances. Dans le comté d’Antrim, ils assassinèrent neuf cent cinquante-quatre protestants en une seule matinée ; et après cela, environ douze cents autres dans le comté.

« Dans une ville appelée Lisnegary, ils enfermèrent vingt-quatre protestants dans une maison et mirent ensuite le feu, les brûlant tous ensemble en contrefaisant leurs cris en signe de dérision pour les autres.

« Entre autres actes de cruauté, ils s’emparèrent de deux enfants appartenant à une femme anglaise et, devant elle, leur sortirent la cervelle ; après quoi ils jetèrent leur mère à la rivière où elle se noya. Ils servirent le même traitement à de nombreux autres enfants, pour la plus grande affliction de leurs parents et à la disgrâce de la nature humaine.

« À Kilkenny, tous les protestants furent mis à mort sans exception ; et certains d’entre eux d’une manière si cruelle qu’on n’y aurait probablement jamais pensé auparavant.

« Ils battirent une femme anglaise avec un barbarisme tellement sauvage qu’il ne lui restait presque plus d’os intacts ; après cela, ils la jetèrent dans une fosse ; mais, non content de cela, ils prirent son enfant, une fillette d’environ six ans, et, après lui avoir ouvert le ventre, la lancèrent à sa mère pour qu’elle languisse jusqu’à ce qu’elle périsse. Ils forcèrent un homme à aller à la messe, après quoi ils l’éventrèrent et le laissèrent ainsi. Ils en scièrent un autre en deux, coupèrent la gorge de son épouse et, après avoir extirpé la cervelle de leur enfant, un nouveau-né, le jetèrent à une truie qui le dévora goulûment.

« Après avoir commis ces horribles cruautés et bien d’autres, ils prirent la tête de sept protestants, dont une parmi elles était d’un ministre pieux, et ils les alignèrent à la croisée du marché. Ils mirent un bâillon dans la bouche du ministre, puis incisèrent les joues jusqu’aux oreilles et, tenant une page de la Bible devant lui, ils lui ordonnèrent de prêcher, car sa bouche était assez grande. Ils firent encore bien des choses par voies de dérision et exprimèrent la plus grande satisfaction d’avoir ainsi assassiné et exposé les malheureux protestants.

« Il est impossible de concevoir le plaisir que ces monstres ressentirent à exercer leur cruauté et à accroître la misère de ceux qui tombaient entre leurs mains quand ils les massacrèrent en leur disant : “Que ton âme aille au diable !” Un de ces mécréants entrait dans une maison avec les mains pleine de sang et se vantait que c’était du sang anglais, et que son épée avait piqué la peau blanche des protestants, même jusqu’à la garde. Lorsque n’importe quel d’entre eux avait tué un protestant, les autres venaient recevoir gratification en coupant et en mutilant le corps ; après quoi ils le laissaient exposé pour qu’il soit dévoré par les chiens ; et quand ils en avaient massacré bon nombre, ils pavoisaient que le diable leur était redevable de lui envoyer tant d’âmes en enfer. Mais il n’est pas étonnant qu’ils aient traité ainsi les chrétiens innocents, alors qu’ils n’hésitaient nullement à commettre un blasphème contre Dieu et Sa très Sainte Parole.

« À un endroit donné, ils brûlèrent deux Bibles protestantes et dirent ensuite qu’ils avaient brûlé les flammes de l’enfer. Dans l’église de Powerscourt, ils brûlèrent la chaire, les bancs, les coffres et les Bibles lui appartenant. Ils s’emparèrent d’autres Bibles et, après les avoir trempées dans l’eau sale, ils en frappèrent la figure des protestants en disant : “Nous savons que vous aimez les bonnes leçons ; en voici une excellente pour vous ; revenez demain et vous aurez un aussi bon sermon que celui-ci.”

« Ils traînèrent certains protestants par les cheveux dans l’église où ils les déshabillèrent et les fouettèrent d’une façon abominable, leur disant en même temps que, s’ils revenaient le lendemain, ils entendraient le même type de sermon.

« À Munster, ils mirent à mort plusieurs ministres de la façon la plus choquante. Un, tout particulièrement, fut déshabillé complètement nu et, en le dirigeant devant eux, le piquèrent avec des épées et des dards jusqu’à ce qu’il tombe et expire.

« À certains endroits, ils arrachaient les yeux et coupaient les mains des protestants et les laissaient ainsi dans les champs pour qu’ils errent le reste de leur existence. Ils obligèrent de nombreux jeunes hommes à amener de force leurs parents âgés à la rivière où on les noya ; ils forcèrent les épouses à assister à la pendaison de leur mari ; et les mères à trancher la gorge de leurs enfants.

« À un lieu donné, ils obligèrent un jeune homme à tuer son père, puis ils le pendirent immédiatement. À un autre endroit, ils forcèrent une femme à tuer son mari, ensuite, ils contraignirent son fils à la tuer, après quoi ils lui tirèrent une balle dans la tête.

« À un endroit appelé Glasgow, un prêtre du pape, accompagné de certains autres, amena quarante protestants à se réconcilier avec l’Église de Rome. Ils ne l’eurent pas sitôt fait qu’il leur dit qu’ils étaient maintenant dans la bonne profession de foi et qu’il allait les empêcher de tomber à nouveau et redevenir des hérétiques en les envoyant hors de ce monde, ce qu’il fit avec ses semblables en leur coupant la gorge.

« Dans le comté de Tipperary, plus de trente protestants, hommes, femmes et enfants, tombèrent entre les mains des papistes qui, après les avoir complètement dénudés, les assassinèrent avec des pierres, des piques, des épées et autres armes.

« Dans le comté de Mayo, environ soixante protestants, dont quinze étaient des ministres, furent amenés en sécurité à Galway, selon un accord passé par un certain Edmund Burke et ses soldats ; mais ce monstre inhumain tira en chemin son épée, comme un avis envers le reste de sa troupe qui suivit immédiatement son exemple et ils tuèrent tout le monde, certains étant poignardés, d’autres transpercés de piques de part en part, et quelques-uns noyés.

« Dans le comté de Queen, un grand nombre de protestants furent mis à mort de la plus choquante façon. Cinquante ou soixante furent placés ensemble dans une maison à laquelle on mit le feu et ils périrent dans les flammes. Beaucoup furent déshabillés nus et attachés à des chevaux par des cordes nouées à la taille, et ils furent traînées dans les marécages jusqu’à expiration. Quelques-uns furent pendus par les pieds sur des crochets plantés dans des poteaux ; et, dans cette posture misérable, on les laissait périr. D’autres furent attachés à des troncs d’arbres avec une branche en haut. Par-dessus cette branche pendait un des bras qui supportait en grande partie le poids du corps ; et une des jambes était retournée et attachée au tronc alors que l’autre pendait droite. Dans cette posture épouvantable et difficile, ils demeuraient tant que la vie le permettait, spectacle plaisant à leurs persécuteurs assoiffés de sang.

« À Clownes, dix-sept hommes furent enterrés vivants ;  et un Anglais, sa femme, ses cinq enfants et sa servante furent tous pendus ensemble, après quoi ils furent jetés dans un fossé. Ils en pendirent beaucoup par les bras aux branches d’arbres, avec un poids attaché à leurs pieds ; d’autres étaient pendus par le milieu du corps, et on les laissait ainsi jusqu’à ce qu’ils meurent. Quelques-uns étaient pendus à des moulins à vent et, quand ils étaient à moitié mort, les barbares les coupaient en pièces avec leurs épées. D’autres, hommes, femmes et enfants, étaient lacérés à coups de hache en diverses parties du corps et on les laissait baigner dans leur sang afin qu’ils périssent là où ils gisaient. Ils avaient pendu une pauvre femme à un gibet avec son enfant, un nouveau-né de moins de douze mois, qu’ils avaient attaché par le cou aux cheveux de sa mère, et ils finirent ainsi leur courte mais misérable existence.

« Dans le comté de Tyrone, pas moins de trois cents protestants furent noyés en une seule journée ; et de nombreux autres furent pendus, brûlés et mis à mort de toutes sortes de façons. Le Dr Maxwell, recteur de Tyrone, vivait à l’époque près d’Armagh, et souffrit beaucoup à cause de ces sauvages impitoyables. Cette personne, dans son examen fait sous serment devant les commissaires du roi, déclara que les papistes irlandais lui appartenant avaient détruit, en quelques fois et en un seul endroit, 12 000 protestants qu’ils assassinèrent de manière inhumaine à Glynwood, dans leur itinéraire en provenance d’Armagh.

« Alors que la rivière Bann n’était pas guéable et que le pont était brisé, les Irlandais y forcèrent à différentes reprises un grand nombre de protestants non armés et sans défense, et, au bout des piques et des épées, en poussèrent violemment un millier à se jeter dans la rivière où ils périrent misérablement.

« La cathédrale d’Armagh n’échappa pas non plus à la furie barbare, car elle fut malicieusement mise en feu par leurs leaders et rasée jusqu’au sol. Et pour extirper, si possible, la race même de ces malheureux protestants qui vivait dans Armagh ou aux alentours, les Irlandais commencèrent par brûler leurs maisons, puis rassemblèrent plusieurs centaines de ces gens innocents, jeunes et vieux, sous prétexte de les conduire de façon sécuritaire à Colerain, alors ils leur tombèrent dessus traîtreusement en chemin et les assassinèrent de manière inhumaine.

« D’autres barbaries du même genre que celles que nous venons de détailler furent pratiquées sur les infortunés protestants dans presque toutes les parties du royaume ; et quand on estima après coup le nombre de ceux qui avaient été sacrifiés pour contenter les âmes diaboliques des papistes, cela monta à plus de cent cinquante mille. »[89]

Ce génocide fut planifié et orchestré à partir du Vatican. Il fut exécuté par le leadership des Jésuites et d’autres prêtrailles subordonnées à la bête de Rome. Que celui qui a des yeux voit au-travers de la pieuse façade de Rome. Que celui qui a de la sagesse comprenne le danger posé par Rome et les Jésuites. L’Église catholique romaine ne change jamais.

46. La conspiration du Vatican contre les libertés des États-Unis

Peu après leur rétablissement, les Jésuites concentrèrent leurs efforts de conspirateurs en direction des États-Unis. Pour bien saisir les motifs jésuitiques, on doit comprendre la position unique des États-Unis et la menace potentielle qu’ils posent à tous les despotes, incluant le pape. La fondation des États-Unis commença une époque nouvelle de l’histoire. Nous nous sommes débarrassés de notre roi terrestre et avons déclaré que le Seigneur serait notre Roi. Nous avons renversé ce que firent les anciens Juifs. Les Juifs, au début, n’étaient pas dirigés par un roi, le règne terrestre étant une pratique païenne. Les Juifs étaient initialement dirigés par Dieu et administrés par un juge. Ils essayèrent de faire de Gédéon leur roi, mais il refusa en leur disant que l’Éternel régnerait sur eux.

« Et les hommes d’Israël dirent à Gédéon : Règne sur nous, toi et ton fils, et le fils de ton fils ; car tu nous as délivrés de la main des Madianites. 23Mais Gédéon leur répondit : Je ne dominerai point sur vous, et mon fils ne dominera point sur vous ; c’est l’Éternel qui dominera sur vous » (Juges 8:22-23, VO).

Quelques années plus tard, les Juifs en appelèrent à Samuel qui, à cette époque, était juge en Israël. Le peuple dit à Samuel qu’il voulait être dirigé par un roi au lieu d’un juge. Une des méthodes de Satan qu’il utilisa ici avec les Juifs, et qu’il utilise encore aujourd’hui aux États-Unis, est de corrompre le leadership du pays pour que le peuple en soit dégoûté et sollicite un changement de gouvernement. Les Juifs demandaient un roi parce que les fils de Samuel, que ce dernier avait fait juges en Israël, étaient pourris et se laissaient corrompre. Samuel croyait qu’il avait été rejeté, mais Dieu dit à Samuel « ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté ». Dieu avertit les Juifs qu’un roi terrestre ne ferait que leur apporter de grandes calamités, mais le peuple persista. Dieu acquiesça à leur souhait et les calamités s’abattirent effectivement sur les Juifs, juste comme Dieu l’avait prédit.

« Quand Samuel fut devenu vieux, il établit ses fils pour juges sur Israël. 2Son premier-né s’appelait Joël, et le second Abija ; et ils jugeaient à Béer-Shéba. 3Et ses fils ne marchèrent point dans ses voies, mais ils s’en détournèrent pour rechercher le gain ; et ils prenaient des présents, et pervertissaient le droit. 4Alors tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent vers Samuel à Rama ; 5Et ils lui dirent : Voici, tu es devenu vieux, et tes fils ne marchent point dans tes voies ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme en ont toutes les nations. 6Et cette parole déplut à Samuel, parce qu’ils avaient dit : Donne-nous un roi pour nous juger ; et Samuel pria l’Éternel. 7Et l’Éternel dit à Samuel : Obéis à la voix du peuple, en tout ce qu’ils te diront ; car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, mais c’est moi qu’ils ont rejeté, afin que je ne règne point sur eux. 8Conformément à toutes les actions qu’ils ont faites, depuis le jour où je les ai fait monter hors d’Égypte jusqu’à ce jour, et de même qu’ils m’ont abandonné et ont servi d’autres dieux, ils agissent aussi de même à ton égard. 9Maintenant donc, obéis à leur voix ; seulement ne manque point de protester contre eux, et de leur déclarer comment le roi, qui régnera sur eux, les traitera. 10Alors Samuel dit toutes les paroles de l’Éternel au peuple, qui lui avait demandé un roi. 11Et il dit : Voici comment vous traitera le roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, et ils courront devant son char ; 12Il les prendra aussi pour en faire ses chefs de milliers, et ses chefs de cinquantaines ; pour labourer ses champs, pour récolter sa moisson, et pour faire ses instruments de guerre, et l’attirail de ses chars. 13Il prendra aussi vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières, et des boulangères ; 14Il prendra aussi vos champs, vos vignes et vos oliviers les meilleurs, et les donnera à ses serviteurs. 15Il lèvera la dîme de vos grains et de vos vignes, et la donnera à ses eunuques et à ses serviteurs ; 16Il prendra vos serviteurs et vos servantes, et l’élite de vos jeunes gens, et vos ânes, et les emploiera à ses ouvrages ; 17Il dîmera vos troupeaux, et vous serez ses esclaves. 18Vous crierez, en ce jour-là, à cause de votre roi, que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point. 19Mais le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel, et ils dirent : Non ! mais il y aura un roi sur nous, 20Et nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ; et notre roi nous jugera, et sortira devant nous, et conduira nos guerres. 21Et Samuel entendit toutes les paroles du peuple, et les rapporta aux oreilles de l’Éternel. 22Et l’Éternel dit à Samuel: Obéis à leur voix, et établis-leur un roi. Et Samuel dit aux hommes d’Israël : Allez-vous-en chacun en sa ville » (1 Samuel 8:1-22, VO).

Lorsque les États-Unis déclarèrent leur indépendance vis-à-vis du roi terrestre George d’Angleterre, nous fûmes replacés sous le règne de Dieu. Après la victoire de la Guerre d’Indépendance, certaines personnes voulaient faire de George Washington notre roi, mais, comme Gédéon, il refusa de même prendre la chose en considération. Le pape ne peut pas tolérer un pays sans un roi sous son autorité, il veut régner sur le monde et cela inclut les États-Unis.

Samuel Morse a révélé qu’il y avait une conspiration politique catholique contre les États-Unis sous le couvert d’une mission religieuse, dans son ouvrage de 1835, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States (Conspiration étrangère contre les libertés des États-Unis).[90] La liberté dont jouissent les États-Unis de par leur forme de gouvernement républicain est considéré comme une menace directe envers les gouvernements despotiques du monde, y compris le Vatican.

Quelle menace posent les États-Unis aux tyrannies du monde ? Samuel Morse répond à la question :

« On se demande : “ Pourquoi la Sainte Alliance s’intéresserait-elle à la destruction de la liberté transatlantique ? ” Je réponds : l’influence silencieuse, mais puissante et croissante, de nos institutions en Europe, c’est là une raison suffisante. Juste l’exemple de prospérité que nous exhibons en contraste frappant avec le despotisme esclavagiste de l’ancien monde, infesté de prêtres et croulant sous le poids des taxes, est suffisant pour maintenir ces pays dans une perpétuelle agitation. Comment en serait-il autrement ? Est-ce qu’un malade, attendant depuis longtemps une cure, apprendra qu’il y a un remède pour lui et ne désirera pas se le procurer ? Est-ce que quelqu’un habitué à croire qu’un donjon est un habitat naturel, apprendra, au-travers de ses barreaux élimés qu’un homme peut être libre, et ne luttera pas pour obtenir sa liberté ? Et qu’est-ce que les peuples d’Europe retiennent de ce pays-ci ? Ils sont témoins de l’expérience fructueuse d’un gouvernement libre ; un gouvernement pour le peuple ; sans règles de jure divino (de droit divin) ; n’ayant aucune classe privilégiée héréditaire ; un gouvernement faisant preuve d’un bon ordre et d’obéissance aux lois, sans police armée ni tribunal discrétionnaire ; un gouvernement sans dette ; un peuple industrieux, entreprenant, florissant dans tous ses avantages ; sans monopole ; un peuple religieux mais sans établissement ; moral et honnête sans les terreurs d’un confessionnal ou d’une inquisition ; un peuple non lésé par la liberté effrénée de la presse et la liberté d’opinion ; un peuple qui lit ce qui lui plaît, et pense, juge et agit par lui-même ; un peuple qui jouit de la plus grande sécurité illimitée de la personne et de la propriété ; chez qui les conspirations domestiques sont inconnues puisque le pauvre et le riche sont égaux face à la justice ; un peuple sociable et hospitalier ; déployant toutes ses énergies dans des projets au bénéfice du public et du privé sans autre contrôle que la patience mutuelle. Un gouvernement contrastant en tout point avec les gouvernements absolus doit s’engager avec grande sollicitude envers les dirigeants et les peuples de l’ancien monde. Chaque révolution survenue en Europe dans ce dernier demi-siècle est, à un degré ou un autre, la conséquence de notre propre révolution glorieuse. Les grandes vérités politiques promulguées dans le monde sont le fruit des désordres, des conspirations et des révolutions de l’Europe, de la Révolution française jusqu’à présent. Ce sont les affres de la vie intérieure brisant les liens des ténèbres avec lesquels la superstition et le despotisme avaient jusqu’ici lié les nations luttant pour entrer dans la lumière d’un âge nouveau. Le despotisme peut-il savoir tout cela et ne pas faire le nécessaire pour combattre ce mal ? »[91]

Aucun pouvoir européen n’a la puissance de conquérir les États-Unis. Comment espèrent-ils donc détruire ce grand pays ? Samuel Morse révéla une des stratégies du Vatican, en ligue avec les monarchies de l’Europe, qui se servirent de la subversion plutôt que de la conquête. Ils planifièrent d’envahir les États-Unis avec un flot d’immigrants catholiques romains.[92] C’est une stratégie que l’on peut encore constater de nos jours. En 1855, le Duc de Richmond admit la conspiration, qu’il expliqua de cette manière :

« [Les États-Unis] seront détruits, on ne doit pas permettre qu’ils existent (…) et tant qu’ils existeront, aucun prince ne sera en sécurité sur son trône ; et les souverains d’Europe en sont conscients, et ils ont déterminé leur destruction en venant à un consensus à ce sujet, et ils ont décidé de quelle manière y parvenir ; et ils y réussiront éventuellement par la subversion au lieu de la conquête. Tant que la plèbe et le surplus de population des différentes nations d’Europe seront envoyés dans ce pays, il servira de réceptacle aux mauvaises gens et aux populations mécontentes de l’Europe, quand ils ne seront pas requis comme soldats, ou fournis aux navires, et les gouvernements européens favoriseront ce cours des choses. Cela créera un surplus et une majorité de populace de basse extraction qui est si facilement excitée, et elle apportera avec elle ses principes et, neuf fois sur dix, elle adhèrera encore à ses anciennes formes de gouvernement, de lois, de coutumes et de religion, et elle les transmettra à sa postérité et, dans bien des cas, les propagera chez les indigènes. Ces hommes deviendront des citoyens et, par la Constitution et les lois, seront investis du droit de vote. Les différents degrés de la société seront alors créés par voie d’élévation de quelques-uns et de dégradation de beaucoup d’autres, et ainsi une population hétérogène sera formée, parlant différents langages, et possédant diverses religions et différents sentiments, et les faire agir, penser et ressentir de la même façon dans les affaires politiques sera comme de vouloir mêler l’huile et le feu, d’où la discorde, la dissension, l’anarchie et la guerre civile qui s’ensuivront ; et quelque individu populaire assumera le gouvernement et restaurera l’ordre et les souverains d’Europe, les immigrants et beaucoup d’indigènes le soutiendront. »[93]

Gardez à l’esprit que la citation ci-haut a été écrite en 1855. Depuis lors, les Jésuites et leurs compagnons conspirateurs papaux ont utilisé cette même stratégie pour corrompre graduellement le gouvernement des États-Unis afin qu’il agisse comme les tyrannies du monde. Comme l’explique le Dr John Robbins :

« La pensée économique catholique romaine, telle que développée par les papes dans leurs encycliques et dans leurs Conciles de l’Église/État catholique, a contribué, quand elle n’en était pas la source unique, à plusieurs formes d’organisations politiques et économiques anticapitalistes durant la longue hégémonie de l’Église/État romaine. On retrouve parmi ces formes :

1.       le féodalisme et le socialisme corporatif en Europe pendant le Moyen-Âge ;

2.       le fascisme en Italie, en Espagne, au Portugal, en Croatie et en Amérique latine au vingtième siècle ;

3.       le nazisme en Allemagne au vingtième siècle ;

4.       l’interventionnisme et la redistribution étatique en Occident, y compris aux États-Unis pendant le vingtième siècle ;

5.       et la théologie de libération en Amérique latine et en Afrique au vingtième siècle.[94]

Le pape proclame sa domination sur tous les rois et les royaumes. Il veut diriger le monde. Toutefois, il ne peut diriger un pays comme les États-Unis où il n’y a pas de roi. Pour atteindre son but de domination du monde, il doit donc détruire les États-Unis, comme nous le savons. Le pape et ses camarades despotes ne peuvent pas encore nous conquérir par la force des armes ; ils ont donc mis en place notre destruction graduelle par la ruse d’une mission religieuse. Comme le fameux cheval de Troie, l’immigration jésuitique aux États-Unis est, en réalité, une invasion par l’armée secrète du pape. Au milieu des années 1800, la puissance qui se montrait la plus intéressée à la destruction des U.S.A. était l’Autriche qui subventionna l’invasion en Amérique du Nord des Jésuites dont la mission était de miner secrètement notre république. Morse mentionna ceci à propos de la conspiration :

« Oui, ces tyrans étrangers s’activent soudainement à combiner et à promouvoir la grande activité du pape dans ce pays ; et cela après avoir été convaincus, ou, plus exactement, après leur avoir rafraîchi la mémoire sur la véracité du fait que le pape est entièrement opposé à la liberté républicaine. »[95]

Les déclarations officielles de l’Église catholique aux Etats-Unis, qui remontent à plus de 100 ans, confirment le fait que l’Église de Rome est antagoniste de la liberté : « Si les catholiques viennent à atteindre une majorité suffisante au pays, la liberté religieuse prendra fin. C’est ce que disent nos ennemis et c’est ce que nous croyons » [The Shepherd of the Valley, journal officiel de l’évêque de St-Louis, 23 novembre 1851.][96] « Aucun homme n’a le droit de choisir sa religion » [New York Freeman, journal officiel de l’évêque Hugues, 26 janvier 1852.][97] « L’Église … n’accepte ni ne favorise à aucun degré, la liberté dans le sens protestant du terme » [Monde catholique, avril 1870.][98]

Le 8 décembre 1864, le pape Pie IX fit diffuser une lettre encyclique, Quanta Cura, contenant le Syllabus Errorum dans laquelle il condamna la liberté de conscience comme étant « une folie insensée » et la liberté de la presse comme « une erreur pernicieuse, qu’on ne saurait assez détester ».[99] Pie IX y déclare encore : « Aucun homme n’est libre d’adopter et de professer que la religion à laquelle il croit est vraie, en se laissant guider à la lumière de la raison. »[100] Le pape Grégoire XVI (1831-1846) considérait la liberté de conscience et de la presse comme des concepts absurdes et mauvais, non seulement au sein de l’église, mais aussi dans la société en général.[101]

Comment pareil complot peut-il exercer un effet subversif sur les libertés des États-Unis ? L’institution catholique romaine n’est-elle pas seulement une religion ? Samuel Morse explique :

« La papauté est un système politique, despotique dans son organisation, anti-démocratique et anti-républicain, et ne peut dès lors coexister avec le républicanisme américain.

« Le ratio de croissance de la papauté est en proportion directe avec la décroissance de la liberté civile.

« La prédominance de la papauté aux États-Unis équivaut à la destruction certaine de nos institutions.

« La papauté, de par son organisation, est entièrement sous le contrôle d’un SOUVERAIN DESPOTE ÉTRANGER. »[102]

Le fondement de l’Église de Rome repose sur l’obéissance aveugle ; le fondement des États-Unis repose sur la LIBERTÉ ! Comme Richard Thompson, ancien Secrétaire de la Marine, l’a déclaré dans son livre intitulé The Papacy and the Civil Power (La papauté et le pouvoir civil) : « Rien n’est plus évident, si les principes de l’Église de Rome viennent à prévaloir. Notre Constitution tomberait nécessairement. Les deux ne peuvent exister de pair. Ils sont en antagonisme ouvert et direct sur la théorie fondamentale de notre gouvernement et de tous les gouvernements populaires partout. »[103] La papauté doit détruire la Constitution des États-Unis afin d’imposer sa volonté et proclamer son droit de propriété sur l’Amérique. Le Premier Amendement de notre Constitution américaine déclare que « le congrès ne passera aucune loi relative à l’établissement obligatoire d’une religion, ou l’interdiction du libre exercice de ladite religion. » Ce principe seul fait des États-Unis un ennemi mortel du Vatican. Le pape Pie IX déclare aussi, dans son Syllabus Errorum de 1864 : « L’Église [romaine] doit être en union avec l’État, et l’État doit être en union avec l’Église [romaine] (…) Il est nécessaire, même au temps présent, que la religion catholique soit tenue pour seule religion de l’État, à l’exclusion de toutes les autres formes de culte. »[104] L’Église catholique romaine ne tolèrera pas de liberté de religion ; son histoire démontre son intolérance envers les autres religions et l’avenir, malheureusement, ne fera que confirmer cette intolérance.

Le pape Martin V (1417-1431) ordonna au roi de Pologne d’exterminer les Hussites. Les Hussites étaient disciples de Jan Hus, chrétien réformateur tchèque qui a été condamné au bûcher par les autorités catholiques, en 1418. Lire les paroles du pape Martin V nous martèle dans la tête que le Vatican est un ennemi de la liberté et de tous les principes du protestantisme.

« Sachez que les intérêts du Saint-Siège et ceux de votre couronne font qu’il est de votre devoir d’exterminer les Hussites. Rappelez-vous que ces personnes impies osent proclamer les principes d’égalité ; ils soutiennent que tous les chrétiens sont frères et que Dieu n’a pas donné à des hommes privilégiés le droit de diriger les nations ; ils maintiennent que le Christ est venu sur Terre pour abolir l’esclavage ; ils appellent les gens à la liberté, c’est-à-dire, à l’annihilation des rois et des prêtres. Pendant qu’il en est encore temps, tournez vos forces contre la Bohême ; brûlez, massacrez, faites partout des déserts, car rien ne saurait plaire davantage à Dieu, rien ne saurait être plus utile à la cause des rois, que l’extermination des Hussites. »[105]

Aux États-Unis, les gens sont libres et souverains, sujets à Dieu seulement, et les fonctionnaires du gouvernement sont les serviteurs du peuple. D’un autre côté, dans l’Église catholique, le pape se proclame du droit divin de diriger en toute suprématie sur tous les mortels et les rois, et les gens sont des esclaves obéissant à ses commandements en tant que « Vicaire infaillible du Christ ». Les deux systèmes ne peuvent évidemment coexister, ils sont à des pôles complètement opposés. Si Rome veut régner, elle doit détruire les États-Unis.

Le marquis de Lafayette était convaincu de la conspiration romaine. Il a dit que « si les libertés du peuple américain sont un jour détruites, elles seront tombées par les mains du clergé catholique. »[106]

La manifestation la plus frappante de la conspiration catholique survint en 1861, quand la Guerre Civile éclata aux États-Unis. Abraham Lincoln, grâce à un réseau d’information en temps de guerre à nul autre pareil, sut la cause de la guerre civile : le pape de Rome et ses serviteurs venimeux, les Jésuites.

« Cette guerre n’aurait jamais vu le jour sans la sinistre influence des Jésuites. Nous devons à la papauté de voir aujourd’hui notre sol rougi du sang de nos fils les plus nobles. Quoiqu’il y ait eu une grande différence d’opinions entre le Sud et le Nord sur la question de l’esclavage, ni Jeff Davis, ni aucun des dirigeants des Confédérés auraient osé attaquer le Nord, n’eut été qu’ils se soient fiés aux promesses des Jésuites que, sous le masque de la démocratie, l’argent et les armes des catholiques romains, même de France, étaient à leur disposition s’ils nous attaquaient. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[107]

« Dès le commencement de notre guerre civile, il y a eut, non pas une alliance secrète, mais publique entre le pape de Rome et Jeff Davis. Le pape et ses Jésuites ont conseillé, supporté et dirigé Jeff Davis dans le pays, à partir du premier coup de fusil, à Fort Sumter, tiré par le farouche catholique romain Beauregard. Ils l’aident en mer en guidant et soutenant le féroce pirate catholique romain, Semmes. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[108]

« Il en est des leaders sudistes de cette guerre civile comme de la grande et des petites roues de nos chars de chemin de fer. Ceux qui ignorent les lois de la mécanique seront portés à penser que les grandes roues fortes et bruyantes qu’ils voient constituent la puissance motrice, mais ils sont dans l’erreur. La véritable puissance motrice ne se voit pas ; elle ne fait pas de bruit et se cache dans le noir, derrière ses parois d’acier. La puissance motrice, ce sont les quelques chaudières d’eau bien dissimulées et chauffées en vapeur, et qui sont elles-mêmes opérées par le doigt silencieux, petit, mais sûr du conducteur. Les gens du peuple voient et entendent les grosses roues bruyantes des chars des Confédérés : ce sont les Jeff Davis, Lee, Toombs, Beauregard, Demmes, etc., et ils croient honnêtement qu’ils sont la puissance motrice, la cause première de nos troubles. Mais c’est une erreur. La vraie puissance motrice est occultée derrière les murs épais du Vatican, les collèges et les écoles de Jésuites, les couvents de nonnes et les confessionnaux de Rome. » Abraham Lincoln.[109]

Lincoln déroba sa connaissance d’une conspiration catholique au public dans sa crainte qu’une révélation puisse débuter une guerre religieuse sanglante.

« Je plains les prêtres, les évêques et les moines de Rome aux États-Unis lorsque le peuple réalisera qu’ils sont en grande partie responsables des pleurs et du sang répandu dans cette guerre. Je cache ce que je sais parce que, si les gens savaient la vérité toute nue, cette guerre se transformerait en guerre religieuse et, aussitôt, revêtirait un caractère dix fois plus sanguinaire et sauvage. Elle deviendrait impitoyable, comme c’est le cas de toute guerre religieuse. Ce serait une guerre d’extermination des deux côtés. Les protestants, et du Nord et du Sud, s’uniraient assurément pour exterminer les prêtres et les Jésuites s’ils pouvaient entendre ce que le professeur Morse m’a dit des complots ourdis dans la cité même de Rome pour détruire cette république, et s’ils apprenaient comment les prêtres, les sœurs et les moines qui foulent quotidiennement notre sol sous prétexte de prêcher leur religion, en instruisant le peuple dans leurs écoles, en prenant soin des malades dans les hôpitaux, ne sont rien d’autres que des émissaires du pape, de Napoléon et des despotes d’Europe, pour miner nos institutions, aliéner le cœur de nos gens de notre Constitution et de nos lois, détruire nos écoles et préparer un règne d’anarchie comme ils l’ont fait en Irlande, au Mexique, en Espagne et partout où il y a des gens qui veulent être libres. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[110]

Abraham Lincoln savait que l’Église catholique romaine est un ennemi des États-Unis qui ne fait pas de compromis.

« Les Mormons et les prêtres Jésuites sont tout uniment les ennemis sans compromis de notre Constitution et de nos lois ; mais le plus dangereux des deux est le Jésuite — le prêtre romain, car il sait mieux comment dissimuler sa haine derrière un masque d’amitié et de bonté publique ; il est mieux entraîné à commettre les actions diaboliques les plus cruelles pour la gloire de Dieu. » Abraham Lincoln, 10 juin 1864.[111]

« Car il m’apparaît maintenant évident que, sauf quelques exceptions, chaque prêtre et tout bon catholique romain est un ennemi déterminé de la liberté. » Abraham Lincoln, 1961.[112]

Non seulement l’Église catholique romaine fut-elle responsable de la Guerre Civile, mais les Jésuites inspirèrent et planifièrent l’assassinat de Lincoln. Celui-ci savait que sa mort était déterminée par Rome et les Jésuites, et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils réussissent à le tuer.

« Tant de complots ont déjà eu lieu contre ma vie que c’est vraiment un miracle qu’ils aient échoué lorsqu’on considère que la grande majorité d’entre eux furent tentés par la main experte des meurtriers catholiques romains, bien évidemment formés par les Jésuites. »[113]

La transcription du jugement sur l’assassinat de Lincoln, publié par Ben Pitman, contient la preuve nette que le complot pour assassiner Lincoln est né à Rome et a été entretenu dans la maison de Mary Surratt, 561 H Street, Washington, D.C.. Il y avait un flot continuel de prêtres catholiques qui se donnaient rendez-vous dans cette maison lorsque l’assassinat fut tramé. Les prêtres étaient les amis personnels et les pères confesseurs de John Wilkes Booth, John Surratt, M. et Mme Surratt. Sans aucune exception, tous ceux qui furent impliqués dans le complot d’assassinat de Lincoln et l’évasion de Booth étaient catholiques romains.[114]

Des démarches élaborées furent entreprises par l’Église romaine pour assister John Surratt dans son évasion. Surratt était à Washington, le 14 avril 1865, à aider Booth dans ses préparatifs d’assassinat, lequel fut exécuté par Booth le jour même. Le prêtre catholique Charles Boucher déclara sous serment quelques jours seulement après le meurtre, que John Surratt lui fut envoyé par un autre prêtre catholique, le « Père Lapierre ». Boucher le cacha jusqu’à la fin de juillet. De juillet à septembre, il fut caché par Lapierre à Montréal. Dans le trajet sur le steamer Montréal entre Montréal et Québec, Lapierre garda Surratt enfermé sous verrou dans sa cabine. Le 15 septembre 1865, Lapierre et Surratt prirent le steamer océanique Peruvian en direction de l’Europe. Le médecin du Peruvian, L. I. A. McMillan, affirma sous serment que le prêtre catholique Lapierre lui présenta Surratt sous le nom d’emprunt de « McCarthy », et que Lapierre garda Surratt enfermé dans sa chambre sur le bateau jusqu’à ce que celui-ci accoste en Europe. Lapierre était le chanoine de l’évêque Bourget de Montréal. Le chanoine d’un évêque est son homme de confiance ; il mange avec lui, l’assiste de ses conseils et reçoit ses avis à chaque étape de sa vie. Selon les lois de l’Église catholique romaine, les chanoines sont aux évêques ce que les bras sont au corps.[115]

Après avoir fait disparaître Surratt du Canada vers l’Europe, où croyez-vous qu’on le retrouva finalement ? On le retraça sous l’alias de « Watson » dans la 9e compagnie des zouaves du pape qui étaient les gardes du corps personnels du pontife de Rome. Lorsque les États-Unis retrouvèrent Surratt, le pape fut contraint de lui retirer sa protection et Surratt fut ramené aux États-Unis pour y subir son procès. Les preuves de la culpabilité de Surratt étaient accablantes, mais il y eut un jury faisandé parce que trois des jurées étaient catholiques et que « leurs confesseurs leur avaient dit que le saint père, le pape Grégoire VII, avait solennellement déclaré de manière infaillible que “tuer un hérétique n’est pas un meurtre” ».[116] Le gouvernement des U.S.A. fut obligé de relâcher Surratt. Les politiciens cachèrent aux yeux du public américain la part de l’Église catholique romaine dans l’assassinat de Lincoln. Comme l’explique l’ancien prêtre catholique, Charles Chiniquy :

« La grande erreur fatale du gouvernement américain dans l’accusation des assassins d’Abraham Lincoln fut de voiler l’élément religieux de ce terrible drame. Mais il fut soigneusement évité tout au long du procès. Peu après l’exécution des meurtriers, je me rendis incognito à Washington pour débuter mon enquête. Je ne fus pas peu surpris de constater que pas un seul homme du gouvernement ne voulut discuter de la chose avec moi sauf si je donnais ma parole d’honneur que je ne dévoilerais jamais leur nom. Je vis avec une profonde détresse que l’influence de Rome était presque suprême à Washington. Je ne puis trouver le moindre homme d’état qui oserait affronter cette infâme influence et la combattre de front. »[117]

Le Vatican est une nation indépendante et souveraine, avec sa propre monnaie, son Secrétaire d’État et ses ambassadeurs. Une fois qu’une personne est baptisée dans l’Église catholique, elle devient membre de cette église. Lorsqu’elle est confirmée, « elle devient citoyen de l’Église, apte à assumer les responsabilités de cette citoyenneté et défendre sa foi contre ses ennemis. »[118] Une fois confirmé, le nouveau citoyen doit être « prêt lorsqu’il est appelé à combattre pour la foi de Christ ».[119] Les citoyens de l’Église romaine doivent posséder « la force morale et la capacité physique pour leur permettre, dans un combat spirituel, de lutter vaillamment et de résister à leurs plus méchants adversaires ».[120] Il devient alors un « vaillant combattant, il devrait être prêt à endurer avec un esprit indomptable tous les adversaires pour le nom du Christ ».[121] Par contraste, Jésus a dit clairement que Son Royaume n’était pas de ce monde, car le Royaume de Dieu est du domaine spirituel.

« Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici-bas » (Jean 18:36, VO).

Le royaume de Satan, par contre, est de ce monde. Il a des citoyens par tout le monde. Quand un citoyen doit faire un choix entre obéir à son pays et obéir au pape, d’après la doctrine officielle romaine, il doit obéir au pape. La Loi et le Dogme canonique catholique ont préséance sur la constitution du pays. Tous les fonctionnaires des gouvernements étatiques et fédéraux doivent jurer ou affirmer leur support à la Constitution des États-Unis,[122] mais, en ce qui concerne l’Église catholique romaine, l’allégeance d’un catholique au pape passe en premier. En effet, en 1199 après J.C., le pape Innocent III émit la bulle papale Vergentis in Senium dans laquelle il faisait équivaloir « l’hérésie » de violer les édits papaux et les doctrines catholiques romaines à une trahison.[123] En 1231, le pape Grégoire IX publia la bulle papale Excommunicamus dans laquelle il fixa officiellement la punition de « l’hérésie » contre l’Église catholique comme étant la peine de mort.[124]

Durant la Guerre civile, le Vatican fut la seule nation à reconnaître la souveraineté des États Confédérés du Sud. Comment cela affecta-t-il les soldats catholiques de l’Union, sachant qu’ils combattaient une cause s’opposant à leur leader spirituel qui, croyaient-ils, avait l’autorité d’empêcher leur entrée au ciel ? Beaucoup de catholiques luttèrent avec bravoure et distinction, d’autres abandonnèrent la cause et devinrent traîtres.

« Nous avons sûrement de braves et fiables officiers et soldats catholiques romains dans nos armées, mais ils sont une minorité insignifiante lorsque comparés aux traîtres catholiques contre lesquels nous avons à nous surveiller jour et nuit. Le fait est que l’immense majorité des évêques, prêtres et laïques catholiques sont rebelles dans l’âme, quand ils ne peuvent l’être de fait ; sauf quelques rares exceptions, ils sont publiquement en faveur de l’esclavage. » Abraham Lincoln, 1861.[125]

Mettez en contraste le Général catholique Sheridan, que Lincoln décrivit comme « valant une armée entière par son habileté, son patriotisme et son courage héroïque »,[126] et le Général catholique Meade qui semble avoir placé son allégeance à Rome au-dessus de son allégeance aux États-Unis. Lincoln en raconte un épisode :

« Meade est demeuré avec nous et gagna la sanguinaire bataille de Gettysburg. Mais comment aurait-il pu la perdre, alors qu’il était entouré de héros tels que Howard, Reynolds, Buford, Wadsworth, Cutler, Slocum, Sickles, Hancock, Barnes, etc. ? Mais il est évident que son romanisme surpassa son patriotisme après la bataille. Il laissa échapper l’armée de Lee quand il eut pu aisément lui couper la retraite et le forcer à se rendre après avoir perdu près de la moitié de ses soldats dans les trois derniers jours du carnage. Lorsque Meade fut sur le point de donner l’ordre de la poursuite, après la bataille, un étranger entra en hâte dans ses quartiers, et cet étranger était un Jésuite déguisé. Après dix minutes de conversation avec lui, Meade prit des arrangements de poursuite tels que l’ennemi put s’échapper sans presque être touché, n’ayant perdu que deux fusils ! » Abraham Lincoln.[127]

Le soutien du Vatican envers les Confédérés était conséquent avec sa position sur la question de l’esclavage. Du sixième au vingtième siècle, il fut d’instruction courante de l’Église catholique que l’esclavage social, économique et institutionnel était moralement légitime. L’Église catholique romaine a approuvé le droit de propriété d’un homme sur un autre et le travail obligatoire d’un esclave pour le bénéfice exclusif de son propriétaire qui peut vendre cet esclave à un autre.[128] En 655, le Neuvième Concile de Tolède décréta que les enfants des prêtres, qui n’étaient demeurés ni célibataires ni chaste, deviendraient esclaves permanents de l’Église catholique. En 1012, le Concile de Pavie émit un décret similaire. Ces décrets furent incorporés à la Loi canonique de l’Église catholique romaine. En 1089, au Synode de Melfi, Urbain II mit en vigueur le célibat des prêtres en accordant aux autorités séculières le pouvoir de faire esclave les épouses des prêtres. Ce décret fut également introduit dans la Loi canonique de l’Église catholique de Rome.[129] Aux 15e et 16e siècles, les papes accordèrent à maintes reprises aux rois du Portugal et d’Espagne la permission entière et libre de capturer et de rendre perpétuellement esclave le peuple des territoires conquis.[130] En 1548, le pape Paul III émit le motu proprio suivant, abordant la question de l’esclavage à Rome :

« Chaque personne des deux sexes, romaine ou non, séculière ou cléricale, peu importe le rang de dignité, le statut, le décret, le franc-quartier, ou la condition qu’elle puisse avoir, peut librement et en toute légalité acheter et vendre publiquement quelque esclave que ce soit et de quelque sexe que ce soit, et établir des contrats à leur sujet comme il est coutume de faire en d’autres endroits, et les retenir publiquement comme esclave et faire usage de leur travail, et les obliger à faire le travail qui leur est assigné. Et avec l’autorité apostolique et par la copie conforme du présent document, nous ordonnons et décrétons à perpétuité que les esclaves qui s’enfuient au Capitole et en appellent de leur liberté ne seront d’aucune manière affranchis des liens de leur servitude, mais que, en dépit de leur fuite et de leur appel, ils seront retournés en esclavage à leurs propriétaires, et il semble approprié qu’ils soient punis comme fuyards ; et nous interdisons strictement à nos bien-aimés fils qui sont, pour l’heure, conservatori de ladite cité, d’assumer de leur propre autorité d’émanciper lesdits esclaves — qui ont fui comme décrit précédemment et ont fait appel de leur liberté — de leurs lien d’esclavage, indépendamment de ce qu’ils aient été faits chrétiens après leur asservissement, ou qu’ils soient nés esclaves même de parents esclaves chrétiens. »[131]

À la vue de la position catholique sur l’esclavage, il n’est pas surprenant d’apprendre que Roger Taney, Juge en chef de la Cour Suprême des États-Unis qui soutint, dans la décision Dread Scott, que les esclaves noirs n’ont aucun droit à la liberté par voie constitutionnelle, était un catholique romain. Beaucoup sont à croire que la décision Dread Scott prise par Taney fut un des principes catalyseurs de la Guerre civile.

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[1] Manfred Barthel, The Jesuits, History and Legend of the Society of Jesus, p. 16 (1984).

[2] Encyclopédie Collier, vol. 13, p. 550 (1992).

[3] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 29 de l’édition anglaise (1975).

[4] Ibidem.

[5] Ibidem.

[6] Ibidem, p. 26.

[7] Ibidem, p. 64.

[8] Ibidem, p. 65.

[9] Ibidem, p. 65.

[10] Ibidem, p. 65.

[11] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 32, 1999 (citant Summa Theologiae, ii-ii, 7e article).

[12] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 40, 1999 (citant Le Concile Vatican II, Gaudium et Spes, Pastoral Constitution on the Church in the Modern World, p. 69, 1965).

[13] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 14, 1987.

[14] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 26, 1975.

[15] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 14, 1987 (citant Marianus de Luce, S.J., professeur en Loi canon, Université grégorienne de Rome, Institut de la Loi Publique Ecclésiastique, avec recommandation personnelle du pape Léon XIII, 1901).

[16] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 12, 1981. Voir aussi Edwin A. Sherman, The Engineer Corps of Hell, carte du catalogue de la Bibliothèque du Congrès # 66-43354, p. 118 (1883) ; Congressional Record, House Bill 1523, cas de contestation d’élection de Eugene C. Bonniwell contre Thos. S. Butler, 15 février 1913, pp. 3215-16 ; Burke McCarty, The Suppressed Truth About the Assassination of Abraham Lincoln, pp. 14-16.

[17] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, Chick Publications, p. 166-167, 1975.

[18] Ibidem, p. 21 (citant H. Boehmer, professeur à l’Université de Bonn, Les Jésuites, (1910).

[19] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 118, 1987.

[20] Ibidem.

[21] J. E. C. Shepherd, The Babington Plot, Wittenburg Publications, p. 104-117, 1987. Voir aussi l’Encyclopédie Collier, volume 9, p. 97 (1991) ; Les Garrett, Wich Bible Can We Trust? P. 60 (1982).

[22] Encyclopédie Collier, volume 9, p. 620 (1991).

[23] Ibidem, volume11, p. 536.

[24] Ibidem, volume 12, p. 192.

[25] Ibidem, volume 13, p. 550.

[26] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 69 (1975).

[27] Encyclopédie Collier, volume 13, p.550 (1991).

[28] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 70, (1975).

[29] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991) ; Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 70, (1975).

[30] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 73, (1975).

[31] Ibidem, p. 70.

[32] Ibidem, p. 70-71.

[33] Ibidem, p. 71.

[34] Encyclopédie Collier, volume 12, p. 516 (1991).

[35] Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, p. 21 (1988) ; Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 35, (1975).

[36] Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, Chick Publications, p. 21-23 (1988).

[37] Eric Von Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 206 (2001).

[38] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 79 (1990).

[39] Eric Jon Phelps, Vatican  Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 205 (2001).

[40] Ibidem.

[41] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, pp. 81-91 (1990).

[42] Des Griffin, Fourth Reich of the Rich, p. 62 (1976).

[43] Ibidem.

[44] Ibidem, p. 59-62.

[45] Eric Jon Phelps, Vatican  Assassins : “Wounded in the House of my Friends”, p. 167-77 (2001).

[46] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, pp. 82 (1990).

[47] Ibidem.

[48] Jim Shaw (franc-maçon au 33e degré, Chevalier Commandeur de la Cour d’Honneur, Honorable Maître Sortant de la Loge Bleue, Maître Sortant de Tout les Corps du Rite Écossais) et Tom McKenney, The Deadley Deception, Freemasonry Exposed by One of Its Top Leaders, p. 137 (1988).

[49] John Robison, Proofs of a Conspiracy, p. 7 (1798).

[50] Ibidem, p. 4.

[51] Ibidem, p. 12.

[52] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 123 (1990).

[53] Ibidem, p. 108.

[54] Ibidem.

[55] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 205 (1871).

[56] Des Griffin, The Fourth Reich of the Rich, p. 70, 1993.

[57] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 566 (1871).

[58] Ibidem, p. 567.

[59] Ibidem.

[60] Ibidem.

[61] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of My Friends”, p. 180 (2001).

[62] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 817 (1871).

[63] Ibidem, pp. 817-18.

[64] Gary H. Kah, En Route To Global Occupation, http://www.biblebelievers.org.au/masonic.htm .

[65] Ibidem.

[66] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 820 (1871).

[67] Encyclopédie Collier, volume 14, p. 122 (1992).

[68] Albert Pike, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 821 (1871).

[69] Gary H. Kah, En Route To Global Occupation, http://www.biblebelievers.org.au/masonic.htm .

[70] Sodalitium, « The Pope of the Council » – partie 19 : Jean XXIII et la Maçonnerie, octobre-novembre 1996, http://watch.pair.com/pope-mason.html .

[71] Code de Loi Canon, p. xii (1983).

[72] Alberto Rivera, Alberto, p. 28 (1979).

[73] Sodalitium, « The Pope of the Council » – partie 19 : Jean XXIII et la Maçonnerie, octobre-novembre 1996, http://watch.pair.com/pope-mason.html .

[74] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer Dethroned, p. 54-58 (1993).

[75] Ibidem, p. 56.

[76] Ibidem, p. 141.

[77] William Still, New World Order, The Ancient Plan of Secret Societies, p. 161 (1990).

[78] Ibidem.

[79] Ibidem.

[80] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991).

[81] Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 75 (1975).

[82] Ibidem.

[83] Samuel Finley Breese Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration ads the Present State of the Naturalization Laws, p. 9-10 (1835).

[84] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550(1991).

[85] Ibidem.

[86] Ibidem, aussi Edmond Paris, L’histoire secrète des Jésuites, p. 39 (1975).

[87] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 550 (1991).

[88] Foxe’s Book of Martyrs, édité par William Byron Forbush, http://www.ccel.org/foxe/martyrs/fox117.htm .

[89] Ibidem.

[90] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985), réédité à partir de l’édition de 1886.

[91] Samuel Finley Breese Morse, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States : the Numbers of Brutus, p. 19-21 (1835).

[92] Samuel F. B. Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration, (1835).

[93] Eric Jon Phelps, Vatican Assassins : “Wounded in the House of My Friends”, p. 305-06, 2001 (citant J. Wayne Laurens, The Crisis : or, the Enemies of America Unmasked (1855).

[94] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 30 (1999).

[95] Samuel F. B. Morse, Imminent Dangers to the Free Institutions of the United States Through Foreign Immigration and the Present State of Naturalization Laws, p. 8-9 (1835).

[96] Charles Chiniquy, Fifty Years int the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[97] Ibidem.

[98] Ibidem.

[99] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 55 (1994), citant J. H. Ignaz von Dollinger, The Pope and the Concile, p. 21 (Londres 1869).

[100] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 143 (1999).

[101] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p.123 (1994).

[102] Samuel Finley Breese Morse, Foreign Conspiracy Against the Liberties of the United States : the Numbers of Brutus, p. 118-119 (1835).

[103] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 285 (1985) réédité à partir de l’édition 1886.

[104] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 143-144 (1999).

[105] Ibidem, p. 134.

[106] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 288 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[107] Ibidem, p. 296.

[108] Ibidem, p. 299.

[109] Ibidem, p. 305.

[110] Ibidem, p. 297.

[111] Ibidem, p. 300.

[112] Ibidem.

[113] Ibidem, p. 302.

[114] Ibidem, p. 311.

[115] Ibidem, p. 314.

[116] Ibidem.

[117] Ibidem, p. 312.

[118] Alberto Rivera, The Four Horsemen, Chick Publications, p. 7, 1985 (citant Jessie Corrigan Pegis, A Practical Catholic Dictionary, p. 67, 1957).

[119] Catéchisme du Concile de Trente, ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape St-Pie V, 1566, TAN Books, 1982, p. 208.

[120] Ibidem, p. 211.

[121] Ibidem, p. 212.

[122] U.S. Constitution, article VI.

[123] Edwards Peters, Inquisition, p. 48, 1989.

[124] Ibidem, p. 56.

[125] Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, Chick Publications, p. 295 (1985) réédité à partir de l’édition de 1886.

[126] Ibidem, p. 298.

[127] Ibidem.

[128] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 137 (1999).

[129] Ibidem, p. 139.

[130] Ibidem.

[131] Ibidem, p. 140-41, (1999).




D.110 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 6

 

Dans l’antre du diable

 Sixième partie

43. L’enlèvement pré-tribulationiste — supercherie de l’Antichrist

Des dizaines de millions de chrétiens ont été exécutés par l’Église catholique romaine, durant l’âge des ténèbres, parce que ces braves témoins de Christ croyaient que le pape était l’antichrist. En fait un des principaux fondements de la Réforme protestante était que le pape est l’antichrist.[1] Ce point de vue est amplement soutenu par les Écritures Saintes.

À une certaine époque, la croyance que le pape est l’antichrist faisait virtuellement l’unanimité au sein des dénominations protestantes. En effet, la Profession de Foi de Westminster (l’Église d’Angleterre) déclara : Il n’y a pas d’autre Chef de l’Église que le Seigneur Jésus-Christ, et le pape de Rome ne peut d’aucune façon en être la tête, mais il est l’antichrist, cet homme du péché et le fils de perdition qui s’élève lui-même dans l’Église, contre Christ et tout ce qu’on appelle Dieu. » D’autres professions de foi protestantes identifient le pape comme l’antichrist, incluant, mais sans s’y limiter, la Confession de Morland de 1508 et 1535 (Vaudois) et la Confession helvétique de 1536 (Suisse).[2] Aujourd’hui, ceux qui maintiennent une telle croyance ne sont plus qu’une minorité. En fait, de nos jours, l’on considère comme radical et non charitable de la part d’un chrétien de dire que le pape est l’antichrist. Comment une telle transformation a-t-elle eu lieu au sein des dénominations protestantes ?

Le changement de position des dénominations protestantes envers Rome est le résultat direct d’une campagne concertée d’agents de l’Église catholique romaine.[3] Une des méthodes employées par les théologiens de l’Église catholique romaine fut de reléguer une grande part du livre de l’Apocalypse à un futur plus ou moins éloigné.[4] En 1590, un prêtre jésuite catholique romain, Francisco de Ribera, dans son commentaire de 500 pages sur le livre de l’Apocalypse, plaça les événements de la plus grande partie du livre dans une période du futur juste antérieure à la fin du monde.[5] Il clama que l’antichrist serait un individu qui ne se manifesterait qu’à la toute fin du monde. Il écrivit que l’antichrist rebâtirait Jérusalem, abolirait le christianisme, renierait Christ, persécuterait l’Église et dominerait le monde pendant trois ans et demi.[6]

Un autre Jésuite, le cardinal Robert Bellarmine, fit la promotion des enseignements de Ribera.[7] Cette interprétation catholique du livre de l’Apocalypse ne fut pas acceptée dans les confessions protestantes avant que ne fut publié, en 1812, un livre intitulé The Coming of the Messiah in Glory and Majesty (La venue du Messie en gloire et en majesté), onze ans après la mort de son auteur.[8] L’auteur de ce livre était un autre Jésuite du nom de Emanuel de Lacunza. De Lacunza rédigea le livre sous le nom fictif d’un Juif censé converti, le rabbin Juan Josaphat Ben Ezra, afin de cacher son identité et rendre ses écrits plus conformes au goût des lecteurs protestants.[9] Comme dans le livre de Ribera, de Lacunza développa une perspective futuriste restreignant l’accomplissement des prophéties contenues dans le livre de l’Apocalypse à la fin du monde seulement. Il affirma que l’antichrist et toutes les prophéties le concernant restaient à venir.[10] Il parla également d’une résurrection partielle des saints avant la parution de l’antichrist qui, dit-il n’était pas juste un individu, mais les masses non-converties laissées derrière, sur terre, après la résurrection des saints.[11] La résurrection serait suivie des jugements de la colère de Dieu sur les habitants de la terre pendant une période indéterminée d’un minimum de 45 jours.[12] De Lacunza écrivit aussi que, pendant un millenium après les tribulations, les sacrifices juifs d’animaux seraient restaurés en compagnie de l’Eucharistie (la messe) de l’Église catholique.[13] De Lacunza a suivi les fables juives et a remplacé les commandements de Dieu par les commandements des hommes. Voir Tite 1:13. « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renoncent par leurs œuvres ; car ils sont abominables, et rebelles, et réprouvés pour toute bonne œuvre » (Tite 1:16, VM).

Les premiers Jésuites furent des crypto-Juifs.[14] Ignace de Loyola lui-même était crypto-Juif de la kabbale occulte. Un crypto-Juif est un Juif qui se convertit à une autre religion et embrasse extérieurement cette nouvelle religion, pendant qu’il maintient secrètement ses pratiques juives. Comme l’explique John Torell : « En 1491, San Ignacio de Loyola est né dans la province basque de Guipuzcoa, en Espagne. Ses parents étaient marranes ou marranos [Juifs christianisés de force] et, au temps de sa naissance, la famille était très riche. Jeune homme, il devint membre de l’ordre juif des Illuminati d’Espagne. Comme couverture à ses activités crypto-juives, il devint très actif dans l’Église catholique. Le 20 mai 1521, Ignace (comme on l’appela dès lors) fut blessé lors d’une bataille et devint à demi invalide. Incapable de réussir dans l’arène militaire et politique, il commença une quête de sainteté et aboutit éventuellement à Paris où il étudia en vue du sacerdoce. En 1539, il était déménagé à Rome où il fonda “l’Ordre des Jésuites”, qui devait devenir l’ordre le plus vil, le plus sanguinaire et le plus persécuteur de l’Église catholique romaine. En 1540, le pape de l’époque, Paul III, approuva l’ordre. À la mort de Loyola, en 1556, il y avait plus de 1 000 membres dans l’ordre des Jésuites, localisés dans nombre de nations. »[15]

Le secrétaire d’Ignace de Loyola, Polanco, était de descendance juive et fut la seule personne présente au lit de mort de Loyola. James Lainez, qui succéda à Loyola en tant que second Général Jésuite, était également de descendance juive. Les Juifs étaient attirés par l’Ordre jésuite et s’y joignaient en grand nombre.[16] De Lacunza ne fit pas exception. C’était un Juif, ce qui explique pourquoi il présenta l’enseignement eschatologique d’un retour aux sacrifices juifs d’animaux. Cette doctrine donne la suprématie aux Juifs dans le plan de Dieu et relègue les chrétiens à une parenthèse prophétique qui sera supplantée par les Juifs lors du règne terrestre de mille ans de Christ.

Hébreux 8:1-10:39 explique avec grande clarté que Christ a rempli les exigences de la loi en Se sacrifiant une fois pour toutes et pour tous les péchés. Si le sang des animaux suffisait à satisfaire Dieu, Il n’aurait pas eu besoin de venir sur terre et de Se sacrifier. « Mais maintenant notre souverain Sacrificateur a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une plus excellente alliance, qui est établie sous de meilleures promesses. 7Parce que s’il n’y eût eu rien à redire dans la première, il n’eût jamais été cherché de lieu à une seconde » (Hébreux 8:6-7, VM).

« De même aussi Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent à salut » (Hébreux 9:28, VM).

« Or c’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, savoir par l’oblation qui a été faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. 11Tout Sacrificateur donc assiste chaque jour, administrant, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés. 12Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:10, VM).

Dieu ne voudrait pas que nous revenions aux faibles et misérables éléments de la loi de l’ancienne alliance. Voir Galates 4:9-11. Enseigner pareille chose, c’est déclarer de manière blasphématoire que le sacrifice de Christ était imparfait et insuffisant, et que, par conséquent, besoin est de restaurer les sacrifices d’animaux. La Loi de l’Ancien Testament devait servir de précepteur ou de pédagogue jusqu’au Christ promis. Dieu n’aurait aucune raison de rétablir quelque chose qui n’était en place que jusqu’au moment où Il vint pour offrir Son propre corps en tant que sacrifice parfait. En Christ, il n’y a plus ni Juif ni Gentil, nous sommes tous un par la foi en Christ. Il ne nous séparera pas à nouveau en Juifs et Gentils. Son Église est Son corps qui ne peut être divisé (1 Corinthiens 1:13). Car un royaume divisé contre lui-même ne peut subsister (Marc 3:24).

« Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la Loi, étant renfermés sous l’attente de la foi qui devait être révélée. 24La Loi a donc été notre Pédagogue pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. 25Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous le Pédagogue. 26Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. 27Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ; 28Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. 29Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:23-29, VM).

La Bible dit clairement que l’ancienne alliance doit disparaître, être remplacée par une nouvelle alliance de foi en Jésus-Christ. « En disant une nouvelle alliance, il envieillit la première : or, ce qui devient vieux et ancien, est près d’être aboli » (Hébreux 8:13, VM). Pourquoi Dieu réinstallerait-Il quelque chose de laquelle Il a dit qu’elle disparaîtrait et en laquelle Il ne trouve pas plaisir ? « Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni à l’oblation pour le péché » (Hébreux 10:6.VM).

Christ a fait Son unique sacrifice sur la croix, sacrifice en lequel ceux qui croient en Lui sont rendus parfaits ; conséquemment, il n’y aura plus jamais de sacrifice pour les péchés, point !

« Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15Et c’est aussi ce que le Saint-Esprit nous témoigne, car après avoir dit premièrement : 16C’est ici l’alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur, c’est que je mettrai mes Lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. 18Or où les péchés sont pardonnés, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:12-18, VM).

Christ nous a libérés de la loi du péché et de la mort en notre chair. À cause de la faiblesse de notre chair, il nous est impossible d’obéir à la loi sainte de Dieu. Il doit changer notre cœur par la renaissance spirituelle pour que nous puissions être capables de marcher, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Notre obéissance à la loi de Dieu ne nous gagne pas le salut, mais c’est un signe de notre salut. Nous accomplissons la justice de Sa loi par l’obéissance de Jésus et Son sacrifice final. La justice de Jésus est imputée à ceux qui sont choisis pour le salut en croyant en Lui. « C’est pourquoi cela lui a été imputé à justice. 23Or que cela lui ait été imputé à justice, il n’a point été écrit seulement pour lui, 24Mais aussi pour nous, à qui aussi il sera imputé, à nous, dis-je, qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur ; 25Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification. 5 1Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 4:22-5:1, VM). Ceux qui tentent d’utiliser l’obéissance à la loi de Dieu comme moyen d’obtenir le salut ont un esprit charnel ; ils essaient de gagner le salut au moyen des œuvres de la chair. Les esprits charnels qui enseignent un retour aux sacrifices charnels de la loi sont inimitié contre Dieu.

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l’Esprit. 2Parce que la Loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la Loi du péché et de la mort. 3Parce que ce qui était impossible à la Loi, à cause qu’elle était faible en la chair, Dieu ayant envoyé son propre Fils en forme de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché en la chair ; 4Afin que la justice de la Loi fût accomplie en nous, qui ne marchons point selon la chair, mais selon l’Esprit. 5Car ceux qui sont selon la chair, sont affectionnés aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, sont affectionnés aux choses de l’Esprit. 6Or l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix. 7Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la Loi de Dieu ; et aussi ne le peut-elle point. 8C’est pourquoi ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu » (Romains 8:1-8, VM).

Jésus a effacé les ordonnances qui étaient contre nous et les a clouées sur la croix. La loi n’était que l’ombre de Christ ; Il est l’accomplissement de la loi. Ayant accompli la loi, Christ ne la réinstallera pas.

« Et lorsque vous étiez morts dans vos offenses, et dans le prépuce de votre chair, il vous a vivifiés ensemble avec lui, vous ayant gratuitement pardonné toutes vos offenses. 14En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en des ordonnances, et nous était contraire, et laquelle il a entièrement abolie, l’ayant attachée à la croix. 15Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a produites en public triomphant d’elles en la croix. 16Que personne donc ne vous condamne pour le manger ou pour le boire, ou pour la distinction d’un jour de Fête, ou pour un jour de nouvelle lune, ou pour les sabbats. 17Lesquelles choses sont l’ombre de celles qui étaient à venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:13-17, VM).

La loi de Dieu fut ajoutée après la promesse faite à Abraham. La loi n’annula pas la promesse de Dieu faite à Abraham. Les bénédictions d’Abraham touchent tous ceux qui croient en Jésus-Christ. Tous ceux qui croient en Jésus sont héritiers de la promesse faite à Abraham (Galates 3:23-29). C’est-à-dire que, par la foi en Christ, l’on devient la semence spirituelle d’Abraham. L’obéissance à Dieu est le résultat du salut, pas sa cause. Comme avec Abraham qui crut Dieu et se le vit imputer à justice, ainsi en est-il de tous les autres qui croient Dieu, cela leur est également imputé à justice.

« Comme Abraham a cru à Dieu, et il lui a été imputé à justice ; 7Sachez aussi que ceux qui sont de la foi, sont enfants d’Abraham. 8Aussi l’Ecriture prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a auparavant évangélisé à Abraham, en lui disant : toutes les nations seront bénies en toi. 9C’est pourquoi ceux qui sont de la foi, sont bénis avec le fidèle Abraham. 10Mais tous ceux qui sont des oeuvres de la Loi, sont sous la malédiction ; car il est écrit : maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites au Livre de la Loi pour les faire. 11Or que par la Loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela paraît par ce qui est dit : que le juste vivra de la foi. 12Or la Loi n’est pas de la foi ; mais l’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. 13Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : maudit est quiconque pend au bois.) 14Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. 15Mes frères, je vais vous parler à la manière des hommes. Si une alliance faite par un homme, est confirmée, nul ne la casse, ni n’y ajoute. 16Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ. 17Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. 18Car si l’héritage est par la Loi, il n’est point par la promesse ; or Dieu l’a donné à Abraham par la promesse. 19A quoi donc sert la Loi ? elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la semence à l’égard de laquelle la promesse avait été faite ; et elle a été ordonnée par les Anges, par le ministère d’un Médiateur. 20Or le Médiateur n’est pas d’un seul : mais Dieu est un seul. 21La Loi donc a-t-elle été ajoutée contre les promesses de Dieu ? nullement. Car si la Loi eût été donnée pour pouvoir vivifier, véritablement la justice serait de la Loi. 22Mais l’Ecriture a montré que tous les hommes étaient pécheurs, afin que la promesse par la foi en Jésus-Christ fût donnée à ceux qui croient » (Galates 3:6-22, VM).

Toute la loi et les prophètes sont résumés en deux commandements.

« Maître, lequel est le grand commandement de la Loi ? 37Jésus lui dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38Celui-ci est le premier et le grand commandement. 39Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes » (Matthieu 22:36, VM).

Jésus nous a libérés en remplissant les exigences de la loi pour nous (Matthieu 5:17 ; Jean 8:32 ; Éphésiens 2:15 ; Colossiens 2:14). Parce que nous avons été libérés ne signifie pas que nous soyons libres de pécher. Il nous a donné un cœur nouveau pour que nous soyons libres d’obéir à la loi, ce qui, autrement, aurait été impossible. Dieu nous commande de L’aimer et de nous aimer les uns les autres ; de ces deux commandements dépendent toutes les exigences de la loi (Matthieu 22:36-40). « Car, mes frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas une telle liberté pour une occasion de vivre selon la chair ; mais servez-vous l’un l’autre avec charité. 14Car toute la Loi est accomplie dans cette seule parole : tu aimeras ton Prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14, VM). La loi royale de Dieu est que nous aimions notre prochain comme nous-mêmes (Jacques 2:6). En fait, Jésus nous a donné un commandement nouveau qui va plus loin et nous dit jusqu’à quel point nous devons nous aimer les uns les autres. Notre obéissance à ce nouveau commandement ne nous obtient pas le salut, mais c’est un signe que nous sommes Ses disciples. « Je vous donne un nouveau commandement, que vous vous aimiez l’un l’autre, et que comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi l’un l’autre. 35En ceci tous connaîtront que vous êtes mes Disciples, si vous avez de l’amour l’un pour l’autre » (Jean 13:34-35, VM).

La justice est imputée à ceux qui croient, elle ne se gagne pas. Les fruits de la loi n’amènent jamais le salut. Le salut est un don de Dieu par la foi en Jésus-Christ (Éphésiens 2:8-10).

« C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché. 21Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi. 28Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? ne l’est-il pas aussi des Gentils ? certes il l’est aussi des Gentils. 29Car il y a un seul Dieu qui justifiera par la foi la Circoncision, et le Prépuce aussi par la foi. 30Anéantissons-nous donc la Loi par la foi ? Non sans doute ! mais au contraire, nous affermissons la Loi » (Romains 3:20-31, VM).

Les véritables Juifs sont ceux qui acceptent leur Messie, Jésus. Le Royaume de Dieu est un Royaume spirituel, ce n’est pas un royaume fondé sur la race ou une tribu. Ceux qui sont choisis par Dieu en Jésus-Christ forment l’Israël spirituel de Dieu.

« Toutefois il ne se peut pas faire que la parole de Dieu soit anéantie ; mais tous ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël. 7Car pour être de la semence d’Abraham ils ne sont pas tous ses enfants ; mais, c’est en Isaac qu’on doit considérer sa postérité. 8c’est-à-dire, que ce ne sont pas ceux qui sont enfants de la chair, qui sont enfants de Dieu ; mais que ce sont les enfants de la promesse, qui sont réputés pour semence » (Romains 9:6-8, VM).

« Car celui-là n’est point Juif, qui ne l’est qu’au-dehors, et celle-là n’est point la véritable Circoncision, qui est faite par dehors en la chair. 29Mais celui-là est Juif, qui l’est au-dedans ; et la véritable Circoncision est celle qui est du cœur en esprit, et non pas dans la lettre ; et la louange de ce Juif n’est point des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:28-29, VM).

Garder les commandements ou être né au sein d’une certaine tribu ou d’une nation donnée ne sont pas des critères d’entrée pour le Royaume de Dieu. Ce Royaume est composé de ceux qu’Il a choisis par Sa grâce.

« Cela ne vient donc ni de celui qui veut, ni de celui qui court ; mais de Dieu qui fait miséricorde » (Romains 9:16, VO).

« Il a donc compassion de celui qu’il veut, et il endurcit celui qu’il veut » (Romains 9:18, VM).

Dieu n’a pas éliminé Israël. Son Israël est composé de ceux qu’Il a connus d’avance, avant la fondation du monde et qui allaient croire en Jésus en vue du salut. C’est ainsi que tout Israël [spirituel !] sera sauvé.

« Dieu n’a point rejeté son peuple, lequel il a auparavant connu…26Et ainsi tout Israël sera sauvé » (Romains 11:2, 26, VM).

Parmi les croyances entourant un renouveau des sacrifices dans le millenium, il y a celle de la reconstruction d’un temple juif. Comme Christ l’a répété dans tout Son Nouveau Testament, moi aussi je le répète : Dieu a aboli la distinction entre Juif et Gentil (Romains 3:28-30 ; 10:11-13). Son Église est devenue l’unique Temple et la seule Maison de Dieu, Christ en étant la pierre angulaire. Il n’y a plus besoin d’un temple physique, qui n’était d’ailleurs que l’ombre d’un temple spirituel plus grand, Son Église.

« Car il est notre paix, qui des deux en a fait un, ayant rompu la clôture de la paroi mitoyenne ; 15Ayant aboli en sa chair l’inimitié, savoir la Loi des commandements qui consiste en ordonnances ; afin qu’il créât les deux en soi-même pour être un homme nouveau, en faisant la paix ; 16Et qu’il réunît les uns et les autres pour former un corps devant Dieu, par la croix, ayant détruit en elle l’inimitié. 17Et étant venu il a évangélisé la paix à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près. 18Car nous avons par lui les uns et les autres accès auprès du Père en un même Esprit. 19Vous n’êtes donc plus des étrangers ni des gens de dehors ; mais les concitoyens des Saints, et les domestiques de Dieu. 20Etant édifiés sur le fondement des Apôtres, et des prophètes, et Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin ; 21En qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur. 22En qui vous êtes édifiés ensemble, pour être un Tabernacle de Dieu en esprit » (Éphésiens 2:14-22, VM).

Pourquoi l’Église catholique veut-elle tromper le monde en l’amenant à croire à la fable juive de la restauration des sacrifices du temple ? Nous devons examiner les Écritures pour connaître la réponse. Dans 2 Thessaloniciens 2:1-4, Dieu déclare que l’homme du péché, l’antichrist, s’élèvera contre tout ce qu’on appelle Dieu, s’assoira dans le temple de Dieu et proclamera être Dieu.

« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, 2De ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche. 3Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:1-4, VM).

Qu’est-ce que le temple de Dieu ? Chaque chrétien individuellement et tous les chrétiens collectivement composent le temple de Dieu.

« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17, VM).

« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes ; 20Car vous avez été achetés par prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps, et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20, VM).

« En qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur » (Éphésiens 2:21, VM).

Le pape se proclame de l’autorité et de la position de Dieu Tout-Puissant. Il déclare être le Dieu qui règne sur l’Église universelle (catholique) de Dieu. C’est-à-dire qu’il affirme régner en tant que Dieu dans le temple de Dieu, l’Église.

« Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appelleriez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][17]

« Nous tenons sur terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][18]

Afin de cacher que le pape accomplit la prophétie de 2 Thessaloniciens 2:1-4 de l’antichrist s’assoyant dans le temple de Dieu, le pape commanda à ses subordonnés, les Jésuites, de promouvoir la fable d’un temple du millenium pour que les crédules recherchent un antichrist dans un futur éloigné et ne voient pas l’antichrist papal juste sous leur nez. Ceux qui acceptent ce temple du millenium, toutefois, ont rejeté la justification par la foi en Jésus-Christ et enseignent plutôt la reconstruction physique d’un temple où la justification se fera par la loi. Cette doctrine catholique est un rejet de Christ, la Pierre maîtresse du temple spirituel de Dieu. La reconstruction d’un temple physique, avec des pierres physiques, est un rejet du Rocher du salut, Jésus-Christ. « Mais Israël cherchant la Loi de la justice, n’est point parvenu à la Loi de la justice. 32Pourquoi ? parce que ce n’a point été par la foi, mais comme par les oeuvres de la Loi ; car ils ont heurté contre la pierre d’achoppement. 33Selon ce qui est écrit : voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement ; et la pierre qui occasionnera des chutes ; et quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 9:31-33, VM). Jésus-Christ est la pierre qui a été rejetée par les bâtisseurs de cette fausse religion ; pour eux, Il est une pierre d’achoppement sur laquelle ils vont trébucher à leur grand dam. « Or si ceux qui sont de la Loi sont héritiers, la foi est anéantie, et la promesse est abolie » (Romains 4:14, VM). Jésus est le Rocher du salut (Psaumes 62:6 ; 89:26 ; 95:1). Les chrétiens sont des pierres spirituelles incorporées en Jésus-Christ pour faire un Temple saint au Seigneur.

« Désirez ardemment, comme des enfants nouvellement nés, de vous nourrir du lait spirituel et pur afin que vous croissiez par lui. 3Si toutefois vous avez goûté combien le Seigneur est bon. 4Et vous approchant de lui, qui est la Pierre vive, rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse, 5Vous aussi comme des pierres vives êtes édifiés pour être une maison spirituelle, et une sainte Sacrificature, afin d’offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus-Christ. 6C’est pourquoi il est dit dans l’Ecriture : voici, je mets en Sion la maîtresse pierre du coin, élue et précieuse ; et celui qui croira en elle, ne sera point confus. 7Elle est donc précieuse pour vous qui croyez ; mais par rapport aux rebelles, il est dit : la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la maîtresse pierre du coin, une pierre d’achoppement, une pierre de scandale. 8Lesquels heurtent contre la parole, et sont rebelles ; à quoi aussi ils ont été destinés. 9Mais vous êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:2-9, VM).

Le pape est un usurpateur oeuvrant contre Christ et prétend prendre Sa place dans Son temple (l’Église).

L’édition espagnole du bouquin de Lacunza devint si populaire en Angleterre qu’une version anglaise fut publiée. Le travail de traduction de la version anglaise fut exécuté par Edward Irving.[19] Il compléta la traduction en 1826, mais le livre ne fut pas publié avant 1827.[20] En 1830, un journal ayant pour titre The Morning Watch, et publié par Irving et ses disciples dans l’Église catholique apostolique qu’il fonda, affina l’interprétation futuriste et présenta une théorie fort populaire de nos jours au sein des dénominations protestantes, et connue sous le nom de « l’enlèvement pré-tribulationiste ».[21] Irving fut mis en accusation par l’Église presbytérienne, en 1832, pour avoir permis l’expression non autorisée de langues et de prophéties dans son église de Londres.[22] Il fut censuré et démis officiellement de ses fonctions de pasteur. C’est alors qu’il fonda l’Église catholique apostolique.[23] En 1830, Irving écrivit un tract où il suggéra que Jésus-Christ possédait une nature humaine déchue. En 1833, il fut mis en accusation pour hérésie et déposé du ministère.[24] Irving est décédé le 7 décembre 1834, à l’âge de 42 ans.[25]

Robert Baxter, associé d’Edward Irving, mit par écrit son expérience dans l’église d’Irving.[26] Irving tenait souvent des réunions où se produisaient des manifestations spirituelles subjectives telles que le parler en langues qui était censé révéler de nouvelles doctrines et prédire des événements futurs. Baxter lui-même fut à la source d’une variante de l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste d’Irving ; Baxter exprima spontanément une doctrine comportant un enlèvement mid-tribulationiste. Baxter avait si peu de contrôle sur ses manifestations de langues qu’à certains moments, il trouvait nécessaire de se mettre un mouchoir dans la bouche pour ne pas déranger sa maisonnée.[27] Baxter fut miséricordieusement délivré de ce pouvoir, qu’il identifia au pouvoir de Satan.[28] Baxter renonça plus tard à ses propres propos et mit en garde contre les ruses sournoises de Satan qui est capable d’apparaître en ange de lumière afin de tromper les imprudents. Voir 2 Corinthiens 11:14-15.

Les dispensationalistes qui croient en un enlèvement pré-tribulationiste essaient de dissocier la doctrine du pré-tribulationisme d’avec Edward Irving à cause de sa réputation souillée et de son implication dans la traduction du livre de Lacunza.[29] Ils préfèrent plutôt attribuer l’origine de l’enlèvement pré-tribulationiste à John Nelson Darby. Ceux qui souscrivent à la théorie de l’enlèvement pré-tribulationiste soutiennent qu’il y aura une résurrection des saints sept ans avant le retour de Jésus-Christ, mais ils l’appellent enlèvement afin de le différencier de la résurrection qui est si clairement prophétisée dans la Sainte Bible. Cet enlèvement des Saints est censé être le catalyseur de l’entrée de l’antichrist sur la scène mondiale. La parution de l’antichrist est supposée avoir lieu durant une période de tribulations de sept ans suivant l’enlèvement des saints, d’où le nom « d’enlèvement pré-tribulationiste ».[30]

Irving et Lacunza construisirent une théorie et cherchèrent ensuite un soutien biblique à cette théorie (eisegesis), plutôt que de lire la Bible telle qu’elle est écrite (exegesis). Les soi-disant érudits bibliques qui adoptèrent Irving et Lacunza suivirent leur doctrine eschatologique d’une résurrection pré-tribulationiste, mais employèrent un terme non biblique, « enlèvement », au lieu de « résurrection ». On ne retrouve nulle part dans les Saintes Écritures le mot « enlèvement ». c’est en fait un dérivé du mot latin raptus. On trouve le mot raptus dans quelques passages de la version latine de la bible qu’on nomme Vulgate. Raptus est une mauvaise traduction du mot grec harpazo, qui veut littéralement dire « saisi », « ravi » ou « enlevé ». Voir 2 Corinthiens 12:4 dans la version Vulgate. Beaucoup de gens croient que l’enlèvement est synonyme de résurrection, mais ce n’est pas vrai. Bien que l’enlèvement inclut l’idée d’être ravis, c’est bien différent de la résurrection promise par Jésus. Enlèvement veut dire « acte de saisir et emporter comme proie ou butin … l’acte d’emporter une femme … viol ».[31] [N. du T. : Le mot anglais pour enlèvement est rapture. Le mot « viol » se dit rape. En français, nous disons « rapt » comme synonyme d’enlèvement.] La racine du mot rapture est « rapt » qui signifie « Viol (détournement ou ravissement, dans le sens de violer) … L’acte ou le pouvoir d’emporter par la force et la violence. »[32] « Ravir » veut dire « saisir et emporter par la violence … Avoir une relation charnelle avec une femme par le moyen de la force et contre son consentement. »[33] Rapture et « rapt » partagent la même racine latine, raptus.[34] Raptus veut dire « emporter, détourner, violer ».[35] Les Saintes Écritures décrivent l’Église comme étant la chaste fiancée de Christ, et elle est avec Christ aux noces de l’Agneau (Apocalypse 19:7 ; 22:17 ; Matthieu 22:1-14 ; 2 Corinthiens 11:2 ; Éphésiens 5:25-33). Les noces de l’Agneau auront lieu à la résurrection des saints quand ce monde prendra fin. En utilisant le mot « enlèvement », ces “érudits” décrivent de manière blasphématoire la sainte et glorieuse résurrection de l’Église comme un viol !

Jusqu’à tout récemment, l’on pensait que l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste avait commencé avec le prêtre jésuite Emanuel de Lacunza.[36] Or, en 1995, John Bray découvrit qu’en 1788, deux ans avant que Lacunza ait terminé le brouillon non publié de son livre, un homme du nom de Morgan Edwards publia un bouquin qui contenait apparemment ce qui serait le premier enseignement connu de l’enlèvement pré-tribulationiste. Edwards était ministre baptiste sympathisant britannique lors de la Révolution américaine. Ses activités le firent placer sous arrêt en consignation chez lui jusqu’à ce que la guerre se termine. Selon Bray, Edwards avait un problème d’alcool et s’était impliqué dans d’autres activités discutables et non identifiées qui lui occasionnèrent l’excommunication de son église, en 1781. Il fut réintégré en 1788 et devint dès lors un leader baptiste influent.

Avant la découverte de Bray du livre d’Edwards, il y eut un débat à savoir qui était à l’origine de l’enlèvement pré-tribulationiste parmi les dénominations protestantes. Dave MacPherson, dans son livre intitulé The Incredible Cover-up (L’incroyable camouflage), retraça les origines de la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste jusqu’à une femme nommée Margaret McDonald. Une délégation de représentants de l’église d’Edward Irving, ainsi que John Nelson Darby assistaient, dit-on, à des réunions de renouveau charismatique dans la maison des McDonald où Margaret McDonald eut des visions et exprima des révélations prophétiques qui devaient devenir le fondement de la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste.[37] Darby était membre d’un groupe appelé les Frères de Plymouth.

William Kimball déclare, dans son livre, The Rapture, A Question of Timing (L’enlèvement, question de moment), que peu après les visions de McDonald, Irving ainsi que Darby devinrent de fervents défenseurs de ce nouvel enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste. Cela sous-entend que Darby tira son point de vue pré-tribulationiste de McDonald. Toutefois, John Bray, dans son bouquin intitulé The Origin of the Pretribulation Rapture Teaching (L’origine de l’enseignement d’un enlèvement prétribulationiste), affirme avoir découvert des écrits de 1827 de John Darby où celui-ci aborde l’enlèvement pré-tribulationiste. Comme par hasard, ce fut cette année-là que fut publiée la traduction anglaise du livre du prêtre jésuite Emanuel de Lacunza, ce qui aurait été trois ans avant les révélations de McDonald. De plus, John Bray souligne que, bien que les révélations de McDonald parlaient d’enlèvement, elles ne spécifiaient pas qu’il fut pré-tribulationiste.[38] Dans des écrits de John Darby rédigés plus tard, en 1829, il reconnut avoir été au courant des enseignements d’Irving et de Lacunza.[39] Le moment des premiers écrits de Darby relatant un enlèvement pré-tribulationiste, en 1927, l’année de publication de la traduction d’Irving du livre de Lacunza, suggère fortement que Darby apprit cette doctrine des écrits de Lacunza. Dans tous les cas, on reconnaît en général que Darby fut responsable au premier chef de la popularité de cette doctrine. En fait, au début, la doctrine était connue sous le nom de « Darbysme ».[40]

En plus du lien théologique entre Darby et Lacunza/Irving, il y a preuve que Rome exerçait une influence continuelle sur Darby. En 1871, Darby publia sa propre version anglaise de la bible. La version Darby était basée sur les manuscrits corrompus d’Alexandrie utilisés par l’Église catholique. On peut voir la main de Satan au-travers de la traduction de Darby. Ce dernier a omis Matthieu 23:14 et Actes 8:37. Dans Luc 2:33, la traduction Darby appelle Joseph le père de Jésus, alors qu’en fait Jésus est le Fils de Dieu (Luc 1:35 ; Matthieu 1:23). La traduction de Darby de 1 Corinthiens 15:45 décrit qu’Adam « devint une âme vivante » au lieu d’avoir « été fait une âme vivante », afin de s’accorder très bien avec la théorie démoniaque de l’évolution. Dans Marc 1:1-3, la traduction Darby se réfère erronément à la citation de Malachie 3:1 en l’attribuant à Ésaïe. Darby enleva d’Apocalypse 1:11 la déclaration de Jésus qui dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. » Cette liste d’erreurs et d’omissions de la part de Darby ne sont que la pointe de l’iceberg. Il est malheureux de constater que l’on soit si nombreux à suivre les enseignements d’un homme qui a osé altérer la sainte Parole de Dieu. Celui-ci a placé une malédiction sur quiconque ajouterait ou soustrairait à Sa Parole.

« Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. 19Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre » (Apocalypse 22:18-19, VM).

Darby fit le tour des États-Unis à sept reprises entre 1862 et 1877.[41] Lors de ses voyages aux États-Unis, il fit la promotion de son système d’interprétation prophétique. Cyrus Ingerson Scofield adopta la doctrine de Darby de tout cœur. Scofield apprit les enseignements de Darby d’un certain Dr James H. Brookes, qui était pasteur de l’église presbytérienne de l’Avenue Compton, à St-Louis, et qui suivait les enseignements de Darby.[42] Scofield plaça donc des notes explicatives, incluant le système des dispensations de Darby, dans sa célèbre Bible de Références Scofield.[43] Cette bible de références fut publiée en 1909 et a été, depuis lors, vendue à plus de trois millions de copies. Déjà placer des notes explicatives dans la Sainte Bible était plutôt inhabituel pour l’époque et contraire à la pratique des sociétés bibliques qui avaient pour devise : « sans note ni commentaire ».

Quoique Scofield utilisât le texte de la King James, il indiqua, dans l’introduction de sa bible de 1909 qu’il voyait d’un bon oeil le travail de Brooke Foss Westcott et Fenton John Anthony Hort, qui étaient deux compilateurs populaires du texte grec corrompu d’Alexandrie. Westcott et Hort étaient protestants de nom, mais catholiques romains de facto. En plus, ils étaient tous deux nécromanciens et membres d’un club occulte appelé « La Guilde des Esprits ».[44] À travers toute sa bible, Scofield inscrivit des notes marginales attaquant l’infaillibilité du Texte Reçu des Saintes Écritures, en indiquant sa préférence pour les manuscrits corrompus d’Alexandrie utilisés par l’Église catholique.

La doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste est aujourd’hui nourrie par des loups en vêtements de brebis qui oeuvrent main dans la main avec l’Église catholique romaine. L’exemple le plus notable de ces carnivores spirituels est Billy Graham.[45] Étonnamment, Graham a déclaré : « Je trouve que mes croyances sont essentiellement les mêmes que celles des catholiques romains orthodoxes ».[46] En 1980, Billy Graham qualifia le pape Jean-Paul II de plus grand leader spirituel du monde moderne.[47] Graham a habituellement des catholiques sur scène pendant ses croisades « d’évangélisation » et a pour pratique courante de distribuer des cartes de décision qui sont remises durant la croisade à l’évêque catholique de la région pour un suivi par les prêtres catholiques.[48] Dans une interview donnée, le 21 septembre 1957, au San Francisco News, Graham dit : « Quiconque prend une décision lors de nos réunions est revu plus tard par un homme d’église à qui on le réfère, qu’il soit protestant, catholique ou Juif. » Aux croisades de 1994 de Graham, à Minneapolis et à Cleveland, 6 000 répondants à chaque croisade furent référés à l’Église catholique. À la croisade de Graham de septembre 1996, à Charlotte, en Caroline du Nord, 1 700 répondants furent encouragés à se rapporter ensuite à l’Église catholique.[49]

Billy Graham a même accepté la doctrine romaine du baptême des bébés. En 1961, il déclara : « Je crois qu’il se passe quelque chose lors du baptême d’un nouveau-né, particulièrement si les parents sont chrétiens et enseignent les vérités chrétiennes à leurs enfants dès leur jeune âge. Nous ne pouvons comprendre pleinement les mystères de Dieu, mais je pense qu’un miracle peut survenir chez ces enfants pour qu’ils soient régénérés, c’est-à-dire, rendus chrétiens par le baptême des bébés. Si vous voulez appeler cela régénérescence baptismale, c’est parfait pour moi. »[50]

Il n’y a pas le moindre passage dans la Bible qui enseigne la régénérescence baptismale des bébés. Ce n’est pas que non-scripturaire, c’est antiscripturaire. Dieu a déclaré : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9, VM).

Concernant Graham, ça allait de mal en pis, car, en 1978, dans une interview du McCall’s Magazine, il déclara : « Je pensais autrefois que les païens des pays lointains étaient perdus — qu’ils allaient en enfer — si l’Évangile de Jésus-Christ ne leur était pas prêché. Je ne crois plus cela (…) Je crois qu’il y a d’autres façons de reconnaître l’existence de Dieu — grâce à la nature, par exemple — et, par conséquent, plein d’autres opportunités de dire oui à Dieu. » La théologie démoniaque de Graham marche en parallèle avec la doctrine catholique, qui dit : « Ceux qui, sans qu’il y soit de leur faute, ne connaissent pas l’Évangile de Christ ou de Son Église, mais qui cherchent néanmoins Dieu d’un cœur sincère et, motivés par la grâce, essaient dans leurs actions de faire Sa volonté telle qu’ils la connaissent selon ce que leur dicte leur conscience, eux aussi peuvent atteindre le salut éternel. »[51] C’est en contradiction directe avec l’évangile de Jésus : « Jésus lui dit: je suis le chemin, et la vérité, et la vie; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6, VM).

Si vous croyez, en vous basant sur l’extrait du catéchisme officiel cité plus haut que l’Église catholique romaine est maintenant devenue une religion du style « vivre et laisser vivre », repensez-y à deux fois. La citation suivante est l’article § 846 du même catéchisme 1994 de l’Église catholique : « Par conséquent, ne peuvent être sauvés ceux qui, sachant que Dieu trouva l’Église catholique nécessaire par Christ, refuseraient, soit d’y entrer, soit d’y rester. »[52]

Tous les palabres de l’Église catholique racontant que les protestants sont des « frères séparés » ne sont que des ruses diaboliques. Leur doctrine officielle dit que les chrétiens protestants ne sont pas sauvés, mais à jeter en enfer. Comment se fait-il que Billy Graham se montre si copain avec la hiérarchie catholique alors que la doctrine officielle de celle-ci dit que les chrétiens protestants ne sont bons qu’à jeter en enfer ? Graham a même déjà louangé la messe catholique satanique et blasphématoire ! « La semaine passée, j’ai prêché un sermon funéraire dans la grande cathédrale catholique, pour un de mes amis intimes qui était catholique, et il y avait plusieurs évêques et archevêques qui y participaient. Et alors que j’étais assis à cette messe funéraire, je me dis que c’était une bien belle chose, et certainement directement en accord avec l’évangile. Il y avait un merveilleux petit prêtre qui me disait quand me lever debout, quand m’agenouiller et quoi faire, en somme. »[53] Dieu déclare : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » (Amos 3:3, VO). Graham marche main dans la main avec les faux enseignements de l’Église romaine.

Toute cette apostasie de Graham est assez compréhensible quand on considère qu’il est franc-maçon.[54] En vérité, il est probablement maçon au 33e degré. L’ancien maçon au 33e degré, Jim Shaw, a révélé que Billy Graham a assisté à la cérémonie d’admission au 33e degré de Shaw. Seuls les maçons du 33e degré ont la permission d’assister à pareille cérémonie. Certains demanderont sans doute ce qu’il y a de mal à être franc-maçon ? Albert Pike, pontife théologien de la maçonnerie, a écrit : « Il est certain que sa vraie prononciation n’est pas représentée par le mot Jéhovah ; et, donc, que ce n’est pas le véritable nom de la Déité, ni de la Parole Ineffable. »[55] Or, la Parole de Dieu déclare clairement que Jéhovah est le nom de Dieu. « Et qu’ils connaissent que toi seul, qui t’appelles l’Éternel [Jéhovah, dans l’hébreu original], tu es le souverain de toute la terre » (Psaume 83:19, VO).

Si les maçons ne reconnaissent pas Jéhovah comme Dieu, qui donc est leur dieu ? Le dieu des maçons est Lucifer, comme c’était le nom de Satan avant sa rébellion contre Dieu et avant qu’il soit chassé du ciel. Albert Pike a dit que « la doctrine du Satanisme est hérésie ; et la pure et véritable religion philosophique est la croyance en Lucifer, l’égal d’Adonaï, le Dieu des Ténèbres et du Mal. »[56] Adonaï est le mot hébreu de l’Ancien Testament pour nommer Dieu. Non seulement Pike admet-il que Lucifer est le dieu de la franc-maçonnerie, mais, en plus, il blasphème Dieu en L’appelant « le Dieu des Ténèbres et du Mal ».

Jusqu’à aujourd’hui, Graham a toujours refusé de répondre personnellement aux nombreuses investigations à savoir s’il est franc-maçon. Il a laissé le soin à ses subordonnés de nier son affiliation à la franc-maçonnerie à sa place. Son adhésion à la société secrète est une des raisons pour laquelle Billy Graham n’a jamais dit un mot contre la Franc-maçonnerie, alors que la Parole de Dieu dit que c’est exactement ce qu’il devrait faire. « Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les » (Éphésiens 5:11, VO).

Un autre célèbre leader « religieux » qui fait la promotion de la doctrine d’un enlèvement pré-tribulationiste et semble être tombé sous le charme de Rome, c’est Jerry Falwell.[57] Durant l’apogée de Moral Majority, organisation conservatrice dont il était à la tête, Falwell affirma que les catholiques composaient la plus grande part d’électeurs de son organisation.[58] À l’époque, Moral Majority possédait 500 000 contributeurs et une liste postale de six millions de gens. On estime qu’environ 30 % de l’organisation était catholique. Dans son Moral Majority Report de janvier 1985, Falwell qualifia le pape et Billy Graham de grands leaders moraux et religieux. En 1988, Falwell posta une lettre aux librairies pour faire l’annonce d’un film sur Jean-Paul II. Falwell y parlait en termes élogieux du pape ; il déclara que le pape offrait une lumière éclatante aux gens de notre génération.[59] Falwell connaît trop bien les Écritures pour que l’on attribue ses déclarations à l’ignorance.

Comme nous l’avons vu, la doctrine d’un enlèvement pré-tribulationiste a été nourrie par la main cachée de Rome. Bien que la preuve soit évidente que Jerry Falwell et Billy Graham sont des loups en habits de brebis, je ne laisse pas entendre que tous ceux qui soutiennent la doctrine d’un enlèvement pré-tribulationiste sont des agents de l’Église catholique de Rome. Un grand nombre a été trompé. Comme les nobles Béréens, examinons les enseignements de l’enlèvement pré-tribulationiste à la lumière des Écritures. Voir Actes 17:11. Ceux qui tiennent à cette doctrine citent 2 Thessaloniciens 2:1-12 pour supporter leur point de vue.[60]

« Pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui, 2Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. 3Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, 4L’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. 5Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? 6Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. 7Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. 8Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. 9L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, 10Et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. 11C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; 12Afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés » (2 Thessaloniciens 2:1-12, VO).

Lorsqu’on regarde ces passages, il est clair qu’ils se rapportent à la résurrection des croyants à la fin des temps. En lisant le premier verset, nous voyons que le sujet qu’aborde l’apôtre Paul est « l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ » et « notre réunion avec lui ». L’apôtre Paul disait aux Thessaloniciens que « le jour de Christ » ne surviendrait pas avant qu’il n’y ait d’abord une révolte. Notez que Paul se réfère à « le jour », ce qui indique que la venue de notre Seigneur et notre réunion en Lui doit arriver simultanément, en même temps. La première chose qui arrive, c’est la révolte. Puis, l’homme de péché, le fils de perdition, est révélé. Le verset 4 nous indique que cet homme de péché s’élèvera au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ce qui est une référence à l’antichrist. Donc, nous savons que l’antichrist sera révélé avant la venue de Jésus-Christ et la résurrection des saints. Les pré-tribulationistes renversent cette séquence et soutiennent que Jésus reviendra secrètement et enlèvera les saints et, ensuite, après l’enlèvement, l’antichrist sera révélé.

Les pré-tribulationistes affirment que la personne qui, au verset 7, « retient » l’antichrist est le Saint-Esprit qui réside dans le corps des croyants. Ils enseignent que, lorsqu’aura lieu l’enlèvement, l’Esprit-Saint sera enlevé du monde et que l’antichrist sera alors révélé.[61] Si vous regardez bien ces passages de 2 Thessaloniciens 2, l’apôtre Paul disait aux chrétiens de Thessalonique que « le jour de Christ » ne viendrait pas avant que la révolte ne vienne. Puis, l’homme du péché, le fils de perdition, serait révélé. Le verset 4 indique que cet homme du péché s’exalterait au-dessus de Dieu. C’est une nette référence à l’antichrist. Donc, nous savons que l’antichrist sera révélé avant la venue de Jésus-Christ et la résurrection des saints. Cependant, si celui qui le retient est le Saint-Esprit, cela signifie que le verset 3 contredit les versets 6 à 8. Si c’est l’Esprit-Saint qui retient, empêchant l’antichrist d’être révélé, et que c’est à la résurrection (l’enlèvement) des saints qu’il est enlevé du chemin, et que cela arrive avant que l’antichrist soit révélé, c’est à l’inverse de la séquence du verset 3. Cela contredit le verset 3 qui déclare que la résurrection (l’enlèvement) des saints ne viendra pas avant qu’il n’y ait la révolte d’abord et l’apparition de l’homme du péché. En vérité, celui qui le retient, c’est l’Empereur romain qui fut remplacé par le pape comme Pontifex Maximus (ou Souverain Pontife), dirigeant de toutes les religions. Le pape est l’antichrist.

En outre, la position du Saint-Esprit enlevé de la terre par l’enlèvement des saints contredit la promesse que Jésus a faite. Il a déclaré, dans Matthieu 28:20, qu’Il serait toujours avec nous jusqu’à la fin du monde. Jésus est avec nous par le Saint-Esprit. Par 1 Jean 5:7, nous savons que « il y en a trois dans le Ciel qui rendent témoignage, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit ; et ces trois-là ne sont qu’un » (VM). Nous voyons donc que Jésus et le Saint-Esprit sont un. Si vous enlevez le Saint-Esprit du monde, alors c’est aussi Jésus qui est enlevé et Il ne peut ainsi être avec nous pour toujours jusqu’à la fin du monde.

Jésus rend la chose encore plus claire dans l’évangile de Jean quand Il dit que le Saint-Esprit habitera avec nous pour toujours : « Et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer avec vous éternellement » (Jean 14:16, VM). Qui était le Consolateur dont parlait Jésus ? Dans Jean 14:26, Jésus déclare que le Consolateur est le Saint-Esprit. Si le Saint-Esprit est ôté de sur la terre par l’enlèvement des saints et que cet enlèvement est suivi d’une période de sept ans de tribulations, comment Jésus pourra-t-Il tenir Sa promesse que le Saint-Esprit sera toujours avec nous ? La réponse est fort simple : il n’y aura pas d’enlèvement pré-tribulationiste, mais une résurrection, et cette résurrection aura lieu à la fin du monde, quand Christ reviendra. L’enlèvement pré-tribulationiste n’est pas soutenu par les Écritures et, en fait, il est contraire à la Bible.

Un des dogmes de l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste dit qu’une fois que les croyants en Christ seront enlevés du monde, il n’y aura que les non-croyants qui seront laissés derrière. Les non-croyants devront alors passer au-travers de sept ans de tribulations durant lesquelles l’antichrist fera son apparition.[62] Le problème de cette séquence est qu’elle s’avère contraire à la séquence des événements que Jésus a expliquée.

« Il leur proposa une autre similitude, en disant : le Royaume des cieux ressemble à un homme qui a semé de la bonne semence dans son champ. 25Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi est venu, qui a semé de l’ivraie parmi le blé, puis s’en est allé. 26Et après que la semence fut venue en herbe, et qu’elle eut porté du fruit, alors aussi parut l’ivraie. 27Et les serviteurs du père de famille vinrent à lui, et lui dirent : Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? d’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? 28Mais il leur dit : c’est l’ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui dirent : veux-tu donc que nous y allions, et que nous cueillions l’ivraie ? 29Et il leur dit : non ; de peur qu’il n’arrive qu’en cueillant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps. 30Laissez-les croître tous deux ensemble, jusqu’à la moisson ; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : cueillez premièrement l’ivraie, et la liez en faisceaux pour la brûler ; mais assemblez le blé dans mon grenier » (Matthieu 13:2430, VM).

Jésus déclare, dans Sa parabole, que le Royaume des cieux ressemble à un homme qui sema de la bonne semence dans son champ, mais qu’un ennemi y sema de l’ivraie. L’homme permit à l’ivraie et au blé de croître ensemble jusqu’à la moisson. Ce n’est pas avant la moisson que l’ivraie et le blé sont liés. Le blé n’est pas lié quelques temps avant l’ivraie. L’ivraie est cueilli « premièrement » et ensuite le blé est assemblé dans le grenier. De par cette parabole, nous voyons que l’ivraie est ramassé d’abord et ensuite le blé, juste l’inverse de l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste. On dira peut-être « ce n’est qu’une parabole, on peut lui faire dire ce qu’on veut. » Jésus Lui-même a cependant expliqué plus tard, dans Matthieu, la signification de la parabole.

« Alors Jésus ayant laissé les troupes, s’en alla à la maison, et ses Disciples vinrent à lui, et lui dirent : explique-nous la similitude de l’ivraie du champ. 37Et il leur répondit et dit : celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; 38Et le champ, c’est le monde ; la bonne semence ce sont les enfants du Royaume, et l’ivraie ce sont les enfants du malin ; 39Et l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde, et les moissonneurs sont les Anges. 40Comme donc on cueille l’ivraie, et on la brûle au feu, il en sera de même à la fin de ce monde. 41Le Fils de l’homme enverra ses Anges, qui cueilleront de son Royaume tous les scandales, et ceux qui commettent l’iniquité ; 42Et les jetteront dans la fournaise du feu ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43Alors les justes reluiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Qui a des oreilles pour ouïr, qu’il entende » (Matthieu 13:36-43, VM).

Notez bien que Jésus a déclaré qu’on laisse croître tranquillement l’ivraie et le blé ensemble jusqu’à la fin du monde. Il ne dit pas que le blé devrait être cueilli avant le temps et que l’ivraie serait laissé derrière. Il déclare qu’Il attendra jusqu’à la fin du monde et alors Ses anges lieront « premièrement » l’ivraie du champs (les enfants du malin) en bottes qu’ils lanceront dans la fournaise du feu où il y aura pleurs et grincements de dents. C’est après le ramassage de l’ivraie que les enfants de Dieu sont rassemblés. Ils sont réunis à la fin du monde et non quelques années auparavant par un enlèvement. (…)

Les pré-tribulationistes croient que Jésus ne reviendra qu’à la fin d’une période de sept ans de tribulations. Ils font une distinction entre la résurrection lors de la seconde venue de Jésus et l’enlèvement. Il serait facile de déterminer la date exacte de la seconde venue de Jésus en prenant simplement en note la date de l’enlèvement en y ajoutant sept ans. Le problème, c’est que Jésus a déclaré que l’heure et le jour de Sa seconde venue et la fin du monde ne peuvent être déterminés à l’avance. Il a dit que seul Dieu le Père savait le jour et l’heure de Son retour et de la fin du monde. Il a aussi dit que ce jour serait semblable à l’époque du déluge. Les gens mangeaient, buvaient et se mariaient, et un déluge inattendu s’abattit sur le monde.

« Or quant à ce jour-là, et à l’heure, personne ne le sait ; non pas même les Anges du ciel, mais mon Père seul. 37Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même de l’avènement du fils de l’homme. 38Car comme aux jours avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient, et donnaient en mariage, jusqu’au jour que Noé entra dans l’arche ; 39Et ils ne connurent point que le déluge viendrait, jusqu’à ce qu’il vint, et les emporta tous ; il en sera de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:36-39, VM).

Un autre passage est en contradiction avec un enlèvement pré-tribulationiste : 2 Pierre 3:9-15. Ce passage déclare que le jour du Seigneur va venir soudainement, comme un voleur dans la nuit. Pierre reprend les saints, par conséquent, les exhortant à être « en saintes conversations, et en oeuvres de piété, en attendant, et en hâtant par vos désirs la venue du jour de Dieu ». Notez, en lisant le passage de 2 Pierre que l’apôtre se référait à la venue du Seigneur à la fin du monde ; car il déclare que ce jour-là les cieux seront enflammés et seront dissous, les éléments se fondront par l’ardeur du feu, et le monde sera brûlé. Pourquoi Pierre aurait-il exhorté les saints à hâter le jour de Dieu durant lequel le monde sera détruit si les saints sont destinés à être enlevés du monde sept ans avant cela ? La réponse est toute simple ; les saints ne seront pas enlevés sept ans avant le retour de Christ, les saints seront ressuscités le jour-même où le Seigneur va revenir. Ce jour-là, le monde sera détruit, mais les saints attendent ce jour, car c’est celui de la promesse durant lequel ils seront ressuscités et qu’il y aura de nouveaux cieux et une nouvelle terre où régnera la justice (Apocalypse 21:1 ; Matthieu 13:43).

« Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y ait du retardement, mais il est patient envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous se repentent. 10Or le jour du Seigneur viendra comme le larron dans la nuit, et en ce jour-là les cieux passeront avec un bruit sifflant de tempête, et les éléments seront dissous par l’ardeur du feu, et la terre, et toutes les oeuvres qui sont en elle, brûleront entièrement. 11Puis donc que toutes ces choses se doivent dissoudre, quels vous faut-il être en saintes conversations, et en oeuvres de piété ? 12En attendant, et en hâtant par vos désirs la venue du jour de Dieu, par lequel les cieux étant enflammés seront dissous, et les éléments se fondront par l’ardeur du feu. 13Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux, et une nouvelle terre, où la justice habite. 14C’est pourquoi, mes bien-aimés, en attendant ces choses, étudiez-vous à être trouvés de lui sans tache et sans reproche, en paix. 15Et regardez la patience du Seigneur comme une preuve qu’il veut votre salut ; comme Paul, notre frère bien-aimé, vous en a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée » (2 Pierre 3:9-15, VM).

[N. du T. : À Moisson des Élus, nous avons une compréhension un peu différente de ce passage, car nous croyons qu’il se rapporte plutôt au jour où le Père descendra avec la Jérusalem céleste, après les Résurrections suivant le Millenium. N’oublions pas que les Élus de la première Résurrection régneront sur terre avec Christ dans un Royaume où il y aura encore des êtres humains. Nous oeuvrerons à préparer la terre à recevoir les dizaines de milliards de personnes qui seront ressuscitées lors de la deuxième Résurrection. La terre doit donc demeurer habitable en permanence tant qu’il y aura des êtres de chair et de sang. Ce n’est que lorsqu’il n’y aura plus d’être faits de matière physique que la terre pourra être purifiée par le feu.]

Les défenseurs de l’enlèvement pré-tribulationiste affirment que Dieu n’a pas choisi l’Église pour être l’objet de Sa colère et, par conséquent, l’Église doit être enlevée de ce monde avant la période des tribulations.[63] Il est vrai que l’Église ne fera pas l’objet de Sa colère. Voyez Jean 5:24 ; Romains 5:9 ; 8:1 ; 1 Thessaloniciens 1:10, 5:9. Il y a cependant tout un monde de différence entre la colère de Dieu et les tribulations du monde. Les passages suivants indiquent que les chrétiens vont effectivement souffrir de grandes persécutions et des tribulations dans le monde.

« Alors ils vous livreront pour être affligés, et vous tueront ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon Nom » (Matthieu 24:9, VM).

« Je vous ai dit ces choses afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez de l’angoisse au monde, mais ayez bon courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33, VM).

« Fortifiant l’esprit des disciples, et les exhortant à persévérer en la foi, et leur faisant sentir que c’est par plusieurs afflictions qu’il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu » (Actes 14:22, VM).

« Afin que nul ne soit troublé dans ces afflictions, puisque vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. 4Car quand nous étions avec vous, nous vous prédisions que nous aurions à souffrir des afflictions ; comme cela est aussi arrivé, et vous le savez » (1 Thessaloniciens 3:3-4, VM).

Si l’Église de Christ doit être enlevée hors de ce monde avant la supposée période de sept années de tribulations, pourquoi Jésus a-t-Il prié afin que Son Église ne soit pas ôtée du monde ? « Je ne te prie point que tu les ôtes du monde, mais de les préserver du mal » (Jean 17:15, VM). À moins que l’on argumente en disant que Jésus ne priait qu’en faveur des disciples vivant à Son époque, Il dit clairement qu’Il priait pour le bénéfice de tous les chrétiens. « Or je ne prie point seulement pour eux, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole » (Jean 17:20, VM). Y a-t-il un doute à savoir si les prières de Jésus vont être exaucées ?

Jésus n’a jamais déclaré qu’Il enlèverait Son Église hors du monde sept ans avant le dernier jour, mais, au contraire, Il a affirmé qu’Il ressusciterait « au dernier jour » tous ceux que le Père Lui a donnés. « Et c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6:39, VM). Pour qu’il ne règne aucune confusion sur ce que Jésus voulait dire, Il clarifia le point dans le verset suivant. « Et c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils, et croit en lui, ait la vie éternelle ; c’est pourquoi je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:40, VM). Remarquez qu’Il ne dit pas que certains seront ressuscités quelques temps auparavant, mais plutôt qu’Il ressuscitera au dernier jour quiconque contemple le Fils et croit en Lui. (…)

À cette glorieuse résurrection, ceux qui sont choisis pour être élus seront changés en un clin d’œil et revêtiront des corps glorifiée et éternels. Ceux qui soutiennent l’enseignement d’un enlèvement pré-tribualtioniste, cependant, croient que Christ reviendra à plusieurs reprises, la première étant un enlèvement secret. Ils extrapolent en disant qu’étant donné que l’on dit que Jésus reviendra comme un voleur dans la nuit, qu’Il va donc venir secrètement et doucement. 1 Thessaloniciens 5:2 et 2 Pierre 3:10 déclarent que le Seigneur reviendra comme un larron dans la nuit. Ces passages ne font que souligner la soudaineté du retour du Seigneur, non pas que le Seigneur va agir en voleur et revenir furtivement sur Terre. En fait, si l’on examine soigneusement 1 Thessaloniciens 4:13-17, on voit que le retour sera tout sauf furtif. Il va revenir avec un cri d’exhortation, à la voix d’un ange et au son de la trompette de Dieu.

« Or, mes frères, je ne veux point que vous ignoriez ce qui regarde ceux qui dorment, afin que vous ne soyez point attristés comme les autres qui n’ont point d’espérance. 14Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité ; de même aussi ceux qui dorment en Jésus, Dieu les ramènera avec lui. 15Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur, que nous qui vivrons et resterons à la venue du Seigneur, ne préviendrons point ceux qui dorment. 16Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; 17Puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l’air et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17, VM).

Ceux qui auront été choisis au salut seront changés et on leur donnera un corps spirituel immortel. Ils seront comme Christ et brilleront comme le soleil dans le Royaume de Dieu (1 Jean 3:2 et Matthieu 13:43). « Qui transformera notre corps vil, afin qu’il soit rendu conforme à son corps glorieux, selon cette efficace par laquelle il peut même s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21, VM). « Mais ainsi qu’il est écrit : ce sont des choses que l’œil n’a point vues ; que l’oreille n’a point ouïes, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, lesquelles Dieu a préparées à ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9, VM). Cela n’arrivera toutefois pas avant la fin du monde, au son de la dernière trompette de Dieu.

« Mais quelqu’un dira : comment ressuscitent les morts, et en quel corps viendront-ils ? 36O fou ! ce que tu sèmes n’est point vivifié, s’il ne meurt. 37Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes point le corps qui naîtra, mais le grain nu, selon qu’il se rencontre, de blé, ou de quelque autre grain. 38Mais Dieu lui donne le corps comme il veut, et à chacune des semences son propre corps. 39Toute chair n’est pas une même sorte de chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes, et autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. 40Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est la gloire des célestes, et autre celle des terrestres. 41Autre est la gloire du soleil, et autre la gloire de la lune, et autre la gloire des étoiles ; car une étoile est différente d’une autre étoile en gloire. 42Il en sera aussi de même en la résurrection des morts ; le corps est semé en corruption, il ressuscitera incorruptible. 43Il est semé en déshonneur, il ressuscitera en gloire ; il est semé en faiblesse, il ressuscitera en force. 44Il est semé corps animal, il ressuscitera corps spirituel : il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel. 45Comme aussi il est écrit : le premier homme Adam a été fait en âme vivante ; et le dernier Adam en esprit vivifiant. 46Or ce qui est spirituel, n’est pas le premier : mais ce qui est animal ; et puis ce qui est spirituel. 47Le premier homme étant de la terre, est tiré de la poussière ; mais le second homme savoir le Seigneur, est du Ciel. 48Tel qu’est celui qui est tiré de la poussière, tels aussi sont ceux qui sont tirés de la poussière ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. 49Et comme nous avons porté l’image de celui qui est tiré de la poussière, nous porterons aussi l’image du céleste. 50Voici donc ce que je dis, mes frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent point hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. 51Voici, je vous dis un mystère : nous ne dormirons pas tous, mais nous serons tous transmués ; 52En un moment, et en un clin d’œil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons transmués. 53Car il faut que ce corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce mortel revête l’immortalité. 54Or quand ce corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce mortel aura revêtu l’immortalité, alors cette parole de l’Ecriture sera accomplie : la mort est détruite par la victoire. 55Où est, ô mort, ton aiguillon ? où est, ô sépulcre, ta victoire ? 56Or l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la Loi. 57Mais grâces à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15:35-57, VM).

L’invention d’un enlèvement pré-tribulationiste contredit les Saintes Écritures. Les pré-tribulationistes enseignent que la résurrection décrite dans 1 Corinthiens 15:51-57 est, en fait, la description de l’enlèvement avant la période de tribulation.[64] Ils disent que le Christ va revenir furtivement à l’intention de Ses saints sept ans avant qu’Il ne revienne plus tard une troisième fois. Ce ne peut être le cas parce que 1 Corinthiens 15:51-57 décrit la résurrection des saints au temps de la fin du monde, quand les saints de Christ vont revêtir un corps éternel glorifié et que la mort sera détruite par la victoire. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26, VM). Voyez aussi Apocalypse 20:14. Si le dernier ennemi à être détruit est la mort, alors 1 Corinthiens 15:35-57 doit se rapporter à la fin du monde. Les futuristes proclament qu’il y a une période de sept ans de tribulations qui suit l’enlèvement des saints. Selon eux, la mort régnera encore pendant cette période de tribulations, ce qui signifie que la mort n’est pas détruite par la victoire. Puisque la mort est effectivement détruite par la victoire à la résurrection rapportée dans 1 Corinthiens 15:51-57, alors ce passage ne peut se référer à un enlèvement qui serait suivi d’une période de tribulations. Cela est d’ailleurs confirmé dans 1 Corinthiens 15:23-24 qui dit : « Mais maintenant Christ est ressuscité des morts, et il a été fait les prémices de ceux qui dorment. 21Car puisque la mort est par un seul homme, la résurrection des morts est aussi par un seul homme. 22Car comme tous meurent en Adam, de même aussi tous seront vivifiés en Christ. 23Mais chacun en son rang, les prémices, c’est Christ ; puis ceux qui sont de Christ seront vivifiés en son avènement. 24Et après viendra la fin, quand il aura remis le Royaume à Dieu le Père, et quand il aura aboli tout empire, et toute puissance, et toute force » Notez bien l’ordre donné : Christ en premier, ensuite ceux qui sont en Lui, en deuxième, lors de Sa venue ; il n’y a aucune indication d’un enlèvement furtif avant la venue de Christ. Cela arrive juste avant la fin du monde. Le passage suivant dit « après » viendra la fin. Il ne dit pas « sept ans plus tard viendra la fin », comme certains l’ont faussement “interprété”. Le passage ne dit pas « certains d’entre ceux qui sont de Christ », il dit « ceux qui sont de Christ ». Qui sont-ils ? Ce sont « tous » ceux qui seront encore vivants. Les Écritures sont claires, la résurrection des saints arrive au retour de Christ, à la fin du monde. Plus loin, aux versets 51-52, cette vérité est confirmée : « nous serons tous [pas quelques-uns] transmués [ou changés]. » Quand serons-nous « tous » changés ? En un instant, au son de la dernière trompette (pas en deux étapes). Ces passages rendent clairement que TOUS seront changés en un instant à la dernière trompette. Quand sonnera la dernière trompette ? À la fin du monde. Voir Matthieu 24:31. Encore une fois, nous voyons que l’enseignement d’un enlèvement pré-tribulationiste contredit le langage express des prophéties dans la Bible.

À cause de la découverte du livre de Morgan Edwards, nous ne pouvons, à ce moment-ci, dire que Rome est à l’origine de la doctrine de l’enlèvement pré-tribulationiste. Toutefois, il est clair que la fausse doctrine a été nourrie par la milice du pape, les Jésuites. Nous voyons la mauvaise influence cachée des Jésuites à partir d’Emanuel de Lacunza, et se continuant par la suite avec les Irving, Darby, Scofield, Graham et Falwell. L’interprétation futuriste des prophéties bibliques était la parfaite doctrine à adopter pour cacher au monde le fait que le pape de Rome est l’antichrist. Malheureusement, bon nombre ont gobé ce sophisme de Rome avec l’hameçon, la ligne et le plomb.

44. Mystère, Babylone la Grande, mère des prostituées

La Sainte Bible dépeint l’Église de Jésus comme une chaste fiancée. Elle est décrite comme la nouvelle Jérusalem (Apocalypse 19:7-9 ; 21:2). Lorsque Israël fut infidèle à Dieu, Il la compara à une prostituée. Le passage qui suit brosse le tableau de l’infidélité d’Israël en parallèle avec les péchés d’idolâtrie de l’organisation catholique.

« Ta renommée se répandit parmi les nations à cause de ta beauté, car elle était parfaite, grâce à la magnificence dont je t’avais ornée, dit le Seigneur, l’Éternel. 15Mais tu t’es confiée en ta beauté, tu t’es prostituée à la faveur de ta renommée, et tu as prodigué tes prostitutions à tout passant, en te livrant à lui. 16Tu as pris de tes vêtements ; tu t’es fait des hauts lieux garnis d’étoffes de toute couleur, et tu t’y es prostituée — chose qui n’était point arrivée, et qui n’arrivera plus. 17Tu as aussi pris les magnifiques parures, faites de mon or et de mon argent, que je t’avais données ; tu en as fait des figures d’hommes, auxquels tu t’es prostituée. 18Tu as pris tes vêtements brodés pour les en couvrir, et tu leur as offert mon huile et mes parfums. 19Et mon pain que je t’avais donné, la fleur de farine, l’huile et le miel dont je te nourrissais, tu as mis ces choses devant elles comme une offrande d’agréable odeur. Voilà ce qui en est, dit le Seigneur, l’Éternel. 20Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m’avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour être dévorés. Était-ce trop peu que tes prostitutions ? 21Tu as immolé mes fils, tu les as livrés, en les faisant passer par le feu en leur honneur. 22Et au milieu de toutes tes abominations et de tes adultères, tu ne t’es point souvenue du temps de ta jeunesse, alors que tu étais nue et découverte, gisante dans ton sang, près d’être foulée aux pieds. 23Et après toutes tes méchantes actions — malheur, malheur à toi ! dit le Seigneur, l’Éternel — 24Tu t’es bâti des maisons de débauche, tu t’es fait des hauts lieux sur toutes les places. 25A l’entrée de chaque rue tu as bâti ton haut lieu, et tu as déshonoré ta beauté ; car tu t’es livrée à tout passant et tu as multiplié tes adultères. 26Tu t’es prostituée aux enfants de l’Égypte, tes voisins aux corps vigoureux, et pour m’irriter tu as multiplié tes adultères. 27Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, j’ai diminué la part qui t’était assignée, et t’ai livrée à la discrétion de tes ennemis, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. 28Tu t’es prostituée aux enfants de l’Assyrie, parce que tu n’étais pas assouvie ; et après avoir commis adultère avec eux, tu ne fus point encore assouvie ; 29Car tu as multiplié tes impudicités avec la terre de Canaan et jusqu’en Caldée ; même alors tu n’en eus point assez. 30Combien ton cœur est lâche, dit le Seigneur, l’Éternel, que tu aies fait toutes ces choses à la façon d’une insigne prostituée ! 31Quand tu bâtissais tes maisons de débauche à chaque bout de rue, quand tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n’as pas même été comme la femme débauchée qui réclame un salaire ; 32Tu as été la femme adultère qui reçoit les étrangers à la place de son mari. 33On paie un salaire à toutes les femmes débauchées, mais toi, tu as donné des présents à tous tes amants ; tu leur as fait des largesses, afin que de toute part ils viennent vers toi, pour tes prostitutions. 34Et tu as été le contraire des autres femmes dans tes impudicités, en ce qu’on ne te recherchait pas ; tu donnais un salaire, tandis que l’on ne t’en donnait aucun ; tu as été le contraire des autres. 35C’est pourquoi, ô prostituée, écoute la parole de l’Éternel ! 36Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Parce que tes trésors ont été prodigués, et que ta nudité s’est découverte dans tes prostitutions, devant tes amants et toutes tes abominables idoles ; à cause du sang de tes enfants, que tu leur as livrés, 37Voici, je rassemblerai tous tes amants, avec lesquels tu te plaisais, tous ceux que tu as aimés, tous ceux que tu as haïs, je les rassemblerai de toute part contre toi ; je leur découvrirai ta nudité, et ils la verront tout entière. 38Et je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang ; je t’abandonnerai à la sanguinaire vengeance de la fureur et de la jalousie. 39Je te livrerai entre leurs mains ; ils abattront tes maisons de débauche et démoliront tes hauts lieux ; ils te dépouilleront de tes vêtements ; ils enlèveront tes magnifiques parures et te laisseront nue, entièrement nue. 40Ils feront monter contre toi une foule de gens qui t’assommeront de pierres, et qui te mettront en pièces avec leurs épées » (Ézéchiel 16:14-40, VO).

L’Église considère que, non seulement Marie est la mère de Jésus, mais aussi la mère de l’Église.[65] Il y a bien une mère mentionnée dans la Sainte Bible, qui est davantage comme la prostituée d’Ézéchiel ; elle est la Mère des Impudicités et des Abominations de la terre — l’Église catholique romaine.

« Alors l’un des sept Anges qui avaient les sept fioles, vint, et il me parla, et me dit : Viens, je te montrerai la condamnation de la grande prostituée, qui est assise sur plusieurs eaux ; 2Avec laquelle les Rois de la terre ont commis fornication, et qui a enivré du vin de sa prostitution les habitants de la terre. 3Ainsi il me transporta en esprit dans un désert ; et je vis une femme montée sur une bête de couleur d’écarlate, pleine de noms de blasphème, et qui avait sept têtes et dix cornes. 4Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses, et de perles ; et elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations de l’impureté de sa prostitution. 5Et il y avait sur son front un nom écrit, Mystère, la grande Babylone, la Mère des Impudicités et des Abominations de la Terre. 6Et je vis la femme enivrée du sang des Saints, et du sang des martyrs de Jésus ; et quand je la vis je fus saisi d’un grand étonnement. 7Et l’Ange me dit : pourquoi t’étonnes-tu? je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, laquelle a sept têtes et dix cornes » (Apocalypse 17:1-7, VM).

Dieu révèle que cette Babylone la Grande était « enivrée du sang des Saints, et du sang des martyrs de Jésus » (Apocalypse 17:6). Il est clair que cette cité est une ennemie puissante de Dieu. Nombreux sont ceux qui ont débattu de l’identité de la grande prostituée. Dieu, toutefois, révèle le mystère de la femme. Premièrement, Dieu assimile la femme à une grande cité. « Et la femme que tu as vue, c’est la grande Cité, qui a son règne sur les Rois de la terre » (Apocalypse 17:18, VM).

Dieu détermine également que la grande prostituée est assise sur sept montagnes. Une montagne n’est simplement qu’une large masse de terre qui surplombe la lande commune adjacente. Elle n’a pas à être d’une altitude définie quelconque. « Montagne » décrit correctement une grosse colline.[66] Il n’y a qu’une seule ville qui puisse rencontrer la description d’une cité sur sept montagnes : Rome. Rome est célèbre pour les sept collines sur lesquelles elle s’assoit. Ces monts s’appellent le Capitolin, le Quirinal, le Viminal, l’Esquilin, le Caelius, l’Aventin et le Palatin.[67] L’Encyclopédie Catholique déclare que « c’est au sein de Rome, appelée la cité aux sept collines, que l’État du Vatican en entier est confiné. »[68]

« Et l’Ange me dit : pourquoi t’étonnes-tu ? je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, laquelle a sept têtes et dix cornes. 8La bête que tu as vue, a été, et n’est plus, mais elle doit monter de l’abîme, et puis être détruite ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont point écrits au Livre de vie dès la fondation du monde, s’étonneront voyant la bête qui était, qui n’est plus, et qui toutefois est. 9C’est ici qu’est l’intelligence pour quiconque a de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes sur lesquelles la femme est assise » (Apocalypse 17:7-9, VM).

Les passages ci-haut représentent avec exactitude l’Église catholique romaine. Elle s’est prostituée à un degré bien pire qu’Israël. Dieu se réfère à l’Église catholique comme de la mère des impudiques. Dans Apocalypse 17:4, remarquez bien que les couleurs de la hiérarchie catholique (le pourpre et l’écarlate) servent à décrire les riches vêtements de la grande prostituée. Dieu, dans Sa Sainte Parole, a décrit l’Église catholique romaine, non comme une épouse chaste, mais comme une prostituée dictatoriale. Dieu commande à Son peuple choisi de sortir du milieu de l’église de la grande prostituée. Voir Apocalypse 18:4. Comme Dieu jugea Israël pour son infidélité, Il jugera également l’Église catholique pour ses doctrines antichrists. Les passages suivants prédisent la fin de la grande prostituée, l’Église catholique romaine.

« Et la femme que tu as vue, c’est la grande Cité, qui a son règne sur les Rois de la terre. 18 1Après ces choses je vis descendre du ciel un autre Ange, qui avait une grande puissance, et la terre fut illuminée de sa gloire. 2Il cria avec force à haute voix, et il dit : Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone, et elle est devenue la demeure des Démons, et la retraite de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable. 3Car toutes les nations ont bu du vin de sa prostitution effrénée ; et les Rois de la terre ont commis fornication avec elle ; et les marchands de la terre sont devenus riches de l’excès de son luxe. 4Puis j’entendis une autre voix du ciel, qui disait : Sortez de Babylone mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous ne receviez point de ses plaies. 5Car ses péchés sont montés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. 6Rendez-lui ainsi qu’elle vous a fait, et payez-lui au double selon ses œuvres ; et dans la même coupe où elle vous a versé à boire, versez-lui-en au double. 7Autant qu’elle s’est glorifiée, et qu’elle a été dans les délices, donnez-lui autant de tourment et d’affliction ; car elle dit en son cœur : je siège en Reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil. 8C’est pourquoi ses plaies, qui sont la mort, le deuil, et la famine, viendront en un même jour, et elle sera entièrement brûlée au feu ; car le Seigneur Dieu qui la jugera, est puissant. 9Et les Rois de la terre, qui ont commis fornication avec elle, et qui ont vécu dans les délices, la pleureront, et mèneront deuil sur elle en se battant la poitrine, quand ils verront la fumée de son embrasement ; 10Et ils se tiendront loin pour la crainte de son tourment, et diront : hélas ! hélas ! Babylone, la grande Cité, cette Cité si puissante, comment ta condamnation est-elle venue en un moment ? 11Les marchands de la terre aussi pleureront, et mèneront deuil à cause d’elle, parce que personne n’achète plus de leur marchandise ; 12Qui sont des marchandises d’or, d’argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d’écarlate, de toute sorte de bois odoriférant, de toute espèce de meubles d’ivoire, et de toute espèce de vaisseaux de bois très précieux, d’airain, de fer, et de marbre ; 13Du cinnamome, des parfums, des essences, de l’encens, du vin, de l’huile, de la fine fleur de farine, du blé, des bêtes de charge, des brebis, des chevaux, des chariots, des esclaves, et des âmes d’hommes. 14Car les fruits du désir de ton âme se sont éloignés de toi ; et toutes les choses délicates et excellentes sont péries pour toi ; et dorénavant tu ne trouveras plus ces choses. 15Les marchands, dis-je, de ces choses, qui en sont devenus riches, se tiendront loin d’elle, pour la crainte de son tourment, pleurant et menant deuil ; 16Et disant : hélas ! hélas ! la grande Cité, qui était vêtue de fin lin, de pourpre, d’écarlate, qui était parée d’or, ornée de pierres précieuses, et de perles, comment en un instant ont été dissipées tant de richesses ? 17Tout pilote aussi, toute la troupe de ceux qui montent sur les navires, tous les matelots, et tous ceux qui trafiquent sur la mer, se tiendront loin ; 18Et voyant la fumée de son embrasement, ils s’écrieront en disant : quelle cité était semblable à cette grande Cité ! 19Ils jetteront de la poussière sur leurs têtes, pleurant, et menant deuil, ils crieront en disant : hélas ! hélas ! la grande Cité, dans laquelle tous ceux qui avaient des navires sur la mer, étaient devenus riches par son opulence ; comment a-t-elle été désolée en un moment ? 20Ô ciel ! réjouis-toi à cause d’elle; et vous aussi, saints Apôtres et Prophètes réjouissez-vous : car Dieu l’a punie à cause de vous. 21Puis un Ange d’une grande force prit une pierre, qui était comme une grande meule, et la jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera jetée avec impétuosité Babylone, cette grande Cité ; et elle ne sera plus trouvée. 22Et la voix des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de hautbois, et de ceux qui sonnent de la trompette, ne sera plus ouïe en toi ; et tout ouvrier de quelque métier que ce soit, ne sera plus trouvé en toi ; et le bruit de la meule ne sera plus ouï en toi. 23Et la lumière de la chandelle ne luira plus en toi ; et la voix de l’époux et de l’épouse ne sera plus ouïe en toi ; parce que tes marchands étaient des Princes en la terre ; et parce que par tes empoisonnements toutes les nations ont été séduites. 24Et en elle a été trouvé le sang des Prophètes, et des Saints, et de tous ceux qui ont été mis à mort sur la terre. 19 1Or après ces choses, j’entendis une voix d’une grande multitude au Ciel, disant : Alleluia ! le salut, la gloire, l’honneur et la puissance appartiennent au Seigneur notre Dieu. 2Car ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a fait justice de la grande prostituée, qui a corrompu la terre par son impudicité ; et qu’il a vengé le sang de ses serviteurs versé de la main de la prostituée. 3Et ils dirent encore : Alleluia ! et sa fumée monte aux siècles des siècles. 4Et les vingt-quatre Anciens et les quatre animaux se jetèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, qui était assis sur le trône, en disant : Amen ! Alleluia ! 5Et il sortit du trône une voix qui disait : louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, et vous qui le craignez, tant les petits que les grands. 6J’entendis ensuite comme la voix d’une grande assemblée, et comme le bruit de grandes eaux, et comme l’éclat de grands tonnerres, disant : Alleluia ! car le Seigneur notre Dieu tout-puissant a pris possession de son Royaume » (Apocalypse 17:18 – 20:6, VM).

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[1] William R. Kimball, The Rapture, a Question of Timing, p. 31, 1985 (citant Leroy E. Froom, The Prophetic Faith of our Fathers, vol. 2, pp. 243-244).

[2] John L. Bray, The Man of Sin of 2 Thessalonians 2, p. 8, 1997 (Incidemment, Bray ne croit pas que le pape soit l’homme du péché mentionné dans 2 Thessaloniciens 2. Il ne cite certaines professions de foi de tradition protestante que pour expliquer le point de vue historique protestant. Bien que son survol des professions de foi historiques soit précis, il a tort quant à sa conclusion concernant le pape.).

[3] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 59, 1984 (citant Ernest R. Sandeen, The Roots of Fundamentalism, p. 37 1970).

[4] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 59, 1984 (citant Ernest R. Sandeen, The Roots of Fundamentalism, p. 37 1970 ; William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 31, 1985 ; Oswald T. Allis, Prophecy and the Church, p. 297.).

[5] William R. Kimball, The Rapture, a Question of Timing, p. 31, 1985.

[6] Ibidem.

[7] William R. Kimball, The Rapture, a Question of Timing, p. 31, 1985 (citant Leroy E. Froom, The Prophetic Faith of our Fathers, vol. 2, p. 495).

[8] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 32 (1985).

[9] Ibidem.

[10] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 59, 1984 (citant Ernest R. Sandeen, The Roots of Fundamentalism, p. 37 1970).

[11] John L. Bray, The Origin of Pretribulation Rapture Teaching, p. 12-13, 1982.

[12] Ibidem, p. 4-9, 1982.

[13] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 34 1984.

[14] Anti-Sion, Juifs sur la Question juive, http://www.diac.com/~bkennedy/az/A-E.html (tel qu’au 10 septembre 2001).

[15] John S.Torell, European-American Evangelical Association, juillet 1999, http://www.eaec.org/NL99jul.htm (tel qu’au 2 octobre 2001.)

[16] Ivan Fraser, Les protocoles des Sages de Sion, Preuves d’une ancienne conspiration, http://www.vegan.swinternet.co.uk/articles/conspiracies/protocols_proof.html (tel qu’au 10 septembre 2001).

[17] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les registres de Boniface Viii, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et The Catholic Encyclopedia, Presse Encyclopedia (1913).

[18] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27 1981 (citant The Great Encyclical Letters of Pope Leo XIII, p. 304, Benziger Brothers, 1903).

[19] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 35 (1985) ; Johne L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 34 (1984).

[20] John L. Bray, The Origin of the Pretribulation Rapture Teaching, p. 17, 24 (1982) ; John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 34 (1984).

[21] Tim Warner, History of the Pre-trib Development (2000), http://www.geocities.com/lasttrumpet_2000/timeline/ (tel qu’au 5 avril 2002).

[22] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 38 (1985).

[23] Ibidem.

[24] Ibidem.

[25] Ibidem.

[26] John L. Bray, Robert Baxter and the Mid-Tribulation Rapture Teaching, 1994 (citant Robert Baxter, Narrative Facts Concerning the Unknown Tongues and Spiritual Manifestations in Members of the Rev. Edward Irving’s Congregation, and Other Individuals, and Formerly in the Writer Himself, 1833).

[27] John L. Bray, Robert Baxter and the Mid-tribulation Rapture Teaching, p. 3, 1994.

[28] Ibidem, p. 1, 3, 4.

[29] Ibidem, p. 36.

[30] Paul Enns, The Moody Handbook of Theology, p. 389-94, 1989.

[31] Édition compacte du dictionnaire anglais d’Oxford, texte complet réduit micrographiquement, Presse universitaire d’Oxford, 1979 ; voir aussi Noah Webster, American Dictionary of the English Language, 1828.

[32] Édition compacte du dictionnaire anglais d’Oxford, texte complet réduit micrographiquement, Presse universitaire d’Oxford, 1979.

[33] Noah Webster, American Dictionary of the English Language, 1828.

[34] Noah Webster, American Dictionary of the English Language, 1828 ; voir aussi D. P. Simpson, Dictionnaire latin Cassel, pp. 500-501, 1982.

[35] D. P. Simpson, Dictionnaire latin Cassel, p. 501, 1982.

[36] John L. Bray, The Origin of the Pretribulation Rapture Teaching, p. 26, 31 (1982).

[37] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 43, 1985.

[38] John L. Bray, The origin of the Pretribulation Rapture Teaching, p. 24, 1982.

[39] Ibidem, p. 26, 1982. Voir aussi John L. Bray, Israel in Bible Prophecy, p. 30, 1983 (citant The Collected Writings of John Darby).

[40] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 38, 1985.

[41] Ibidem, p. 50.

[42] John L. Bray, Millenium – The Big Question, p. 58, 1984.

[43] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 51, 1985.

[44] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 405, 1993.

[45] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 52, 1985.

[46] McCalls Magazine, janvier 1978.

[47] David O’Beale, In Pursuit of Purity, p. 264 (1986). David W. Cloud, Way of Life Literature, Bible Baptist Church, 1701, Harns Rd., Oak Harbor, WA 98277 ; http://wayoflife.org/~dcloud/fbns/falwellandrome.htm

[48] Voyez, en général, Erroll Hulse, Billy Graham – The Pastor’s Dilemma (1966).

[49] http://www.rapidnet.com/~jbeard/bdm/exposes/graham/general.htm (tel qu’en activité le 17 juillet 2001).

[50] The Lutheran Standard, 10 octobre 1961.

[51] Catéchisme de l’Église Catholique Romaine, § 847, 1994.

[52] Ibidem, § 846, 1994 (l’emphase est la nôtre).

[53] O Timothy, volume 10, numéro 9, 1993, pp. 16-17.

[54] http://www.cuttingedge.org/n1082.html (tel qu’en activité le 17 juillet 2001).

[55] Albert Pike, Morals and Dogmas of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, p. 205 (1871).

[56] Des Griffin, The Fourth Reich of the Rich, p. 70, 1993.

[57] William R. Kimball, The Rapture, A Question of Timing, p. 52, 1985.

[58] Christianity Today, 21 février 1986. David W. Cloud, Way of Life Literature, Bible Baptist Church, 1701 Harns Rd., Oak Harbor, WA 98277 ; http://wayoflife.org/~dcloud/fbns/falwellandrome.htm .

[59] David W.Cloud, Way of Life Literature, Bible Baptist Church, 1701 Harns Rd., Oak Harbor, WA 98277 ; http://wayoflife.org/~dcloud/fbns/falwellandrome.htm .

[60] Paul Enns, The Moody Handbook of Theology, pp. 113, 333-34, 391-92 (1989).

[61] Ibidem, p. 389-94.

[62] Paul Enns, The Moody Handbook of Theology, p. 392.

[63] Ibidem.

[64] Ibidem, p. 390.

[65] Catéchisme de l’Église Catholique, § 963 (1994).

[66] Noah Webster, American Dictionary of the English Language (1e édition, 1828) rééditée par la Fondation pour une Éducation américaine chrétienne, San Francisco,Californie.

[67] Encyclopédie Collier, volume 20, p. 169 (1991).

[68] G. A. Riplinger, New Age Bible Versions, p. 133 (1993).




D.109 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 5

 

Dans l’antre du diable

Cinquième partie

35. Le vicaire du Christ est l’Antichrist

Le pape se considère le vicaire de Christ. Que signifie être un « vicaire » ? Le mot « vicaire » veut dire “celui qui agit à la place d’un autre”. Le mot français « vice » dérive du mot « vicaire ». Par exemple, le Vice-président agit à la place du Président dans les moments où le Président ne peut agir lui-même. La Bible parle de celui qui allait venir et tromper le monde en lui faisant croire qu’il agit à la place de Christ. On l’identifie comme l’antichrist. Le pape lui-même reconnaît qu’il est l’antichrist en clamant être le vicaire de Christ. « Vicaire de Christ » veut dire antichrist. Noah Webster définit le préfixe « anti » comme une préposition ne signifiant pas seulement « contre », mais aussi « à la place » du nom qui le suit.[1] Le Dictionnaire anglais d’Oxford[2] définit que « anti » signifie « opposé, contre, en échange de, au lieu de, représentant, rivalisant avec, simulant ». Antichrist veut donc dire quelqu’un qui est contre Christ et, en même temps, prétend prendre la place de Christ. Par conséquent, vicaire de Christ = antichrist.

Jésus a-t-Il promis que quelqu’un viendrait agir en Son nom ? Oui, le Saint-Esprit, pas le pape de Rome !

« Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous. 26Mais le Consolateur, qui est le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon Nom, vous enseignera toutes choses, et il vous rappellera le souvenir de toutes les choses que je vous ai dites » (Jean 14:25-26, VM).

« Toutefois je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jean 16:7, VM).

36. « 666 » — le nombre de la Bête

La Bible parle d’une bête dont le nombre est un nombre d’homme. Le nombre est 666. La Bible dit que 666 est, non seulement le nombre d’un homme, mais également le nombre de la bête. Nous en concluons que la bête est un homme dont le nom s’additionne pour donner 666.

Les lettres romaines (latines) sont aussi des nombres romains. Le latin, qui était la langue officielle de Rome et qui est aussi la langue officielle de l’Église catholique romaine, s’avère le premier endroit logique où chercher le nombre de la bête.

L’on ne doit pas simplement chercher trois 6 de suite, car le nombre de la bête est « six cent soixante-six ». Ce qui veut dire que le nom de la bête doit s’additionner pour faire un total de six cent soixante-six.

D’après Our Sunday Visitor, une publication officielle catholique, « les lettres inscrites à l’intérieur de la mitre du pape sont celles-ci : Vicarius Filii Dei, forme latine de “Vicaire du Fils de Dieu”. »[3] Quand un nouveau pape est couronné, c’est sous le vocable de Vicarius Filii Dei. Donc, le titre officiel du pape écrit en latin classique est Vicarivs Filii Dei. Veuillez noter que, dans le latin classique, il y a un V juste avant le S dans Vicarius, au lieu d’un U, parce qu’il n’y a que 23 lettres dans l’alphabet latin classique et qu’il n’y a pas de U, de J ou de W comme dans l’alphabet français.[4] En latin, pour faire le son U, on utilise le V.[5] La valeur des nombres latin est : D = 500, C = 100, L = 50, V = 5, I = 1. La valeur des nombres romains trouvés dans le titre latin du pape s’additionnent pour faire un total de 666. V (utilisé deux fois, 5 x 2 = 10) + C (100) + I (utilisé 6 fois, 1 x 6 = 6) + L (50) + D (500) = 666.

Lisez le passage suivant et vous allez voir que le Pontife de Rome, le soi-disant Vicaire du Fils de Dieu, y est décrit avec précision. Il apparaît comme un humble agneau, mais à l’intérieur, c’est un loup qui parle comme un dragon. Il a trompé bon nombre des habitants de la terre par le moyen de supposés miracles, comme la transsubstantiation du pain et du vin en Dieu, durant la messe catholique. Ceux qui n’adorent pas le Pontife de Rome et ne se soumettent pas à son autorité sont sous le coup d’un anathème catholique. Pendant l’Inquisition du Moyen-Âge, les gens qui se trouvaient sous cette anathème furent exécutés. Je crois que cette époque va revenir.

« Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème. 2Et la bête que je vis était semblable à un léopard, ses pieds étaient comme les pieds d’un ours ; sa gueule était comme la gueule d’un lion ; et le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité. 3Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie ; et toute la terre en étant dans l’admiration alla après la bête. 4Et ils adorèrent le dragon qui avait donné le pouvoir à la bête, et ils adorèrent aussi la bête, en disant : qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? 5Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses, et des blasphèmes ; et il lui fut aussi donné le pouvoir d’accomplir quarante-deux mois. 6Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde. 9Si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute. 10Si quelqu’un mène en captivité, il sera mené en captivité ; si quelqu’un tue avec l’épée, il faut qu’il soit lui-même tué avec l’épée. Ici est la patience et la foi des Saints. 11Puis je vis une autre bête qui montait de la terre, et qui avait deux cornes semblables à celles de l’Agneau ; mais elle parlait comme le dragon. 12Et elle exerçait toute la puissance de la première bête, en sa présence, et faisait que la terre et ses habitants adorassent la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie. 13Et elle faisait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes. 14Et elle séduisait les habitants de la terre, à cause des prodiges qu’il lui était donné de faire devant la bête, commandant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait reçu le coup mortel de l’épée, et qui néanmoins était vivante. 15Et il lui fut permis de donner une âme à l’image de la bête, afin que même l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’auraient point adoré l’image de la bête, fussent mis à mort. 16Et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, prenaient une marque en leur main droite, ou en leurs fronts ; 17Et qu’aucun ne pouvait acheter, ni vendre, s’il n’avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. 18Ici est la sagesse : que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête ; car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13:1-18, VM).

Jésus a averti Ses disciples à de nombreuses reprises contre ceux qui viendraient en Son nom.

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

Le pape Jean-Paul II a fait une déclaration incroyable : que le pape est l’accomplissement de la promesse de Christ qu’Il serait avec nous jusqu’à la fin du monde. Jean-Paul II dit que Jésus est présent en personne dans Son Église, sous-entendant par là que Jésus est présent par le pape. Comme nous l’avons vu plus haut dans les passages de Jean 14:25-26 et 16:7, l’accomplissement de cette prophétie de Matthieu s’effectue par la présence du Saint-Esprit qui demeure dans chacun des croyants. Le pape proclame essentiellement qu’il est à la fois Jésus et le Saint-Esprit.

« Encore une fois, en ce qui concerne les noms : Le pape est appelé le “Vicaire du Christ”. Ce titre doit être considéré à l’intérieur de tout le contexte de l’Évangile. Avant de monter au ciel, Jésus a dit aux apôtres : “Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu’à la fin du monde” (Matthieu 28:20). Quoique invisible, Il est présent en personne dans Son Église » [Pape Jean-Paul II].[6]

37. Le Saint-Père

Le pape s’approprie même le titre de Dieu le Père. Par exemple, le Catéchisme de l’Église catholique, à § 10, se réfère au pape Jean II comme du « Saint-Père, le pape Jean II ». Le pape passe par d’autre titres majestueux, tels que « Sa Sainteté ». Le pape Jean-Paul II lui-même admet que ces titres sont contraires à l’Évangile. Il cite même le passage de la Bible qui condamne une pareille pratique. Il explique simplement que les traditions catholiques des hommes autorisent tacitement cette violation des commandements de Dieu.

« Ne craignez pas que les gens m’appellent le “Vicaire du Christ”, ou qu’ils me disent “Saint-Père” ou encore “Votre Sainteté”, ou emploient d’autres titres du même genre qui semblent contraires à l’Évangile. Christ déclare : “N’appelez personne votre ‘Père’ sur la terre : car vous n’en avez qu’un, le Père céleste. Ne vous faites pas non plus appeler ‘Docteurs’ : car vous n’avez qu’un Docteur, le Christ” (Mt 23:9-10).[7] Ces expressions ont toutefois évolué au cours d’une longue tradition, faisant partie de l’usage commun. L’on ne devrait plus être effrayés par ces mots. » [Pape Jean-Paul II].[8]

Le terme « Saint Père » ou « Père Saint » a été utilisé dans la Sainte Bible une seule fois. Jésus l’employa la veille de Sa crucifixion en référence à Dieu le Père. En prenant le nom de Dieu, l’on sous-entend avoir Sa position et Son autorité. Comme l’a dit Jésus dans Jean 14:28, Dieu le Père est plus grand que Jésus. En s’appropriant le titre de « Saint-Père », le pape se présente implicitement comme étant plus grand que Jésus-Christ.

« Et maintenant je ne suis plus au monde, mais ceux-ci sont au monde ; et moi je vais à toi, Père saint, garde-les en ton Nom, ceux, dis-je, que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:11, VM).

« Vous avez entendu que je vous ai dit : je m’en vais, et je reviens à vous ; si vous m’aimiez, vous seriez certes joyeux de ce que j’ai dit : je m’en vais au Père : car le Père est plus grand que moi » (Jean 14:28, VM).

Le titre même de « pape » est un mot latin qui signifie papa. C’est le terme employé par les petits enfants pour désigner leur père. En chaldéen, langue des Juifs du premier siècle, « papa » aurait été traduit par abba. Abba est utilisé trois fois dans la Sainte Bible. À chaque fois, abba se réfère à Dieu le Père.

« Et il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, transporte cette coupe arrière de moi, toutefois, non point ce que je veux, mais ce que tu veux » (Marc 14:36, VM).

« Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions Abba, c’est-à-dire, Père » (Romains 8:15, VM).

« Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père » (Galates 4:6, VM).

Notez la confiante humilité que comportent les passages ci-haut. Le pape de Rome veut que ses sujets s’humilient devant lui comme des enfants confiants. Il est le papa de leur foi. Il a pris le nom qui appartient de droit à Dieu en une tentative de détourner de Dieu les hommes vers lui. Le pape ne désire pas seulement la soumission à son autorité, mais il n’est pas rare que le pape humilie ses sujets en exigeant qu’ils lui baisent les pieds.[9]

« C’est pourquoi quiconque deviendra humble, comme est ce petit enfant, celui-là est le plus grand au Royaume des cieux » (Matthieu 18:4, VM).

« En vérité, je vous dis, que quiconque ne recevra pas comme un petit enfant le Royaume de Dieu, il n’y entrera point » (Marc 10:15, VM).

Les pasteurs de certaines dénominations protestantes ne sont pas sans blâme de ce côté-là. Bien qu’ils ne prennent pas le nom de « père », beaucoup se donnent le titre de « révérend ». Or, « révérend » est employé une seule fois dans les Saintes Écritures et il sert à décrire le nom du Seigneur Dieu Tout-Puissant.

« He sent redemption unto his people: he hath commanded his covenant for ever: holy and reverend is his name » (Psaume 111:9, AKJV).

« Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi son alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable » (Psaume 111:9, VO).

Le nom de Dieu est saint et révéré. Quel homme est digne d’être révérend ? Révérend veut dire être digne d’un respect rempli de crainte et de vénération.[10] La vénération de personnes est une coutume païenne étrangère au christianisme.

« Et Jésus les ayant appelés, leur dit : vous savez que ceux qui dominent sur les nations les maîtrisent, et que les Grands d’entre eux usent d’autorité sur elles. 43Mais il n’en sera pas ainsi entre vous ; mais quiconque voudra être le plus grand entre vous, sera votre serviteur. 44Et quiconque d’entre vous voudra être le premier, sera le serviteur de tous. 45Car aussi le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:42-45, VM).

Tous les hommes sont pécheurs, aucun n’est juste. Notre salut est un don de Dieu. Aucun homme ne peut revendiquer son salut ou sa place dans le Royaume de Dieu, parce qu’il n’a rien fait pour le mériter. Aucun homme ne devrait donc être révérend dans l’Église de Dieu.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:10-18, VM).

« Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi » (Romains 3:26, VM).

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9, VM).

« Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. 30Or c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui vous a été fait de la part de Dieu sagesse, justice, sanctification, et rédemption ; 31Afin que comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur » (1 Corinthiens 1:29-31, VM).

« Mais que celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur. 18Car ce n’est pas celui qui se loue soi-même, qui est approuvé, mais c’est celui que le Seigneur loue » (2 Corinthiens 10:17-18, VM).

Dieu ne partagera pas Sa gloire avec quiconque ! Dans le passage qui suit, Il établit d’abord que Son nom est l’Éternel (le même nom qui est saint, redoutable et révéré ou vénéré) et appuie ensuite sur le fait qu’Il ne donnera pas Sa gloire à un autre.

« Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles » (Ésaïe 42:8, VO).

38. Le mystère de l’iniquité

Une des raisons pour lesquelles Babylone la Grande, la Mère des impudiques et des abominations de la terre, est appelée « Mystère », c’est qu’elle personnifie le mystère de l’iniquité. Par mystère de l’iniquité, on entend le diable manifesté en chair par l’intermédiaire de l’antichrist. Ainsi donc, le pape doit être « possédé » par Satan lui-même. Dans 2 Thessaloniciens 2, Dieu se rapporte à l’antichrist comme étant l’homme du péché, le fils de perdition. Plus loin, dans le même chapitre, Dieu parle de l’esprit de l’antichrist en tant que « mystère de l’iniquité ». Que veut dire Dieu par « mystère de l’iniquité » ? L’opposé d’iniquité est piété. Bien que Dieu n’établisse pas expressément, dans 2 Thessaloniciens 2, ce qu’Il entend par mystère d’iniquité, Il explique ailleurs dans la Bible ce qu’est le mystère de la piété.

Dans 1 Timothée, chapitre 3, Dieu déclare que le mystère de la piété est, en partie, le fait que « Dieu a été manifesté en chair ». Puisque l’antichrist est à l’opposé de Dieu dans son caractère, mais qu’il cherche à remplacer Dieu, le mystère de l’iniquité doit donc être le diable manifesté en chair. Il est intéressant de constater que, dans le verset suivant le commentaire de Dieu sur le mystère de la piété, dans 1 Timothée, Il explique « qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes… » L’Église catholique romaine a adopté les deux doctrines, l’une interdisant aux prêtres catholiques de se marier et l’autre défendant de manger de la viande le vendredi saint.

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu. 5Ne vous souvient-il pas que quand j’étais encore avec vous, je vous disais ces choses ? 6Mais maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il soit révélé en son temps. 7Car déjà le mystère d’iniquité se met en train, seulement celui qui obtient maintenant, obtiendra jusqu’à ce qu’il soit aboli. 8Et alors le méchant sera révélé, mais le Seigneur le détruira par l’Esprit de sa bouche, et l’anéantira par son illustre avènement : 9Et quant à l’avènement du méchant, il est selon l’efficace de Satan, en toute puissance, en prodiges et en miracles de mensonge ; 10Et en toute séduction d’iniquité, dans ceux qui périssent ; parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:3-10, VM).

« Et sans contredit, le mystère de la piété est grand, savoir, que Dieu a été manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, prêché aux Gentils, cru au monde, et élevé dans la gloire. 4 1Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. 2Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; 3Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces » (1 Timothée 3:16-4:3, VM).

Ainsi, nous voyons que le mystère de l’iniquité est la manifestation du diable dans la chair. Y a-t-il d’autres versets qui supportent cette interprétation ? Si nous examinons Jean 6:70-71, nous voyons que Jésus parla de Judas comme d’un démon. « Jésus leur répondit : ne vous ai-je pas choisis vous douze ? et toutefois l’un de vous est un démon. 71Or il disait cela de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c’était celui à qui il devait arriver de le trahir, quoiqu’il fût l’un des douze » (Jean 6:70-71, VM). Judas était-il un démon ? En regardant l’évangile de Luc, nous voyons que le démon (Satan) était de fait entré dans Judas avant sa trahison envers Jésus. « Mais Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze » (Luc 22:3, VM). Nous constatons que le diable se manifesta en chair lorsqu’il entra dans Judas. Cette interprétation est confirmée par Jean 17:12 où Jésus Se rapporte à Judas comme du « fils de perdition ». « Quand j’étais avec eux au monde, je les gardais en ton Nom ; j’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et pas un d’eux n’est péri, sinon le fils de perdition, afin que l’Ecriture fût accomplie » (Jean 17:12, VM). Le terme « fils de perdition » est le même que celui utilisé dans 2 Thessaloniciens 2:3 pour décrire l’antichrist. « Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé » (2 Thessaloniciens 2:3,VM).

L’homme du péché, le fils de perdition décrit dans 2 Thessaloniciens 2:3, ne peut être que le pape de Rome. Le mystère de l’iniquité doit être, par conséquent, que le pape de Rome, qui est le fil de perdition, est possédé par Satan comme le fut Judas qui était aussi le fil de perdition. Comme Christ était Dieu manifesté en chair, ainsi l’antichrist (le pape) est le diable manifesté en chair.

L’Église catholique enseigne que Pierre est le rocher sur lequel Dieu aurait construit Son Église, et que le pape, comme évêque de Rome, est le successeur de Pierre, chef de l’église et « vicaire de Christ ».[11] Cependant, la Bible est fort claire sur le fait que Jésus-Christ est la fondation et la Tête de l’Église, et non pas le pape. « Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM). Donc, le pape cherche à remplacer Christ alors qu’il S’y oppose. Il est l’antichrist.

De la même façon que Judas, mystère d’iniquité, prétendait être un loyal disciple de Jésus pendant qu’il travaillait à sa trahison (Luc 22:47-48), ainsi le pape, également mystère d’iniquité, prétend être un serviteur loyal de Jésus et trahit ses sujets pour les amener vers l’étang de feu (Apocalypse 20:10, 15). L’antichrist est à l’opposé total de Christ ; Celui-ci est le mystère de la piété, fidèle et véritable, qui ne nous oubliera jamais (Hébreux 13:5 ; Apocalypse 19:11).

39. Un temps, des temps et la moitié d’un temps

Le prophète Daniel eut une vision dans laquelle il aperçut quatre bêtes sortant de la mer.

« Et quatre grandes bêtes montèrent de la mer, différentes l’une de l’autre. 4La première était comme un lion, et avait des ailes d’aigle ; je regardais jusqu’au moment où ses ailes furent arrachées, et où elle fut élevée de terre, et dressée sur ses pieds comme un homme, et où un cœur d’homme lui fut donné. 5Et voici, une seconde bête semblable à un ours ; elle se tenait sur un côté, et avait trois côtes dans sa gueule, entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair. 6Après cela, je regardais et voici, une autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes d’oiseau ; cette bête avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. 7Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes. 8Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant elle. Et voici, cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui proférait de grandes choses. 9Je regardai, jusqu’à ce que des trônes furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent » (Daniel 7:3-9, VO).

La signification de la vision fut expliquée à Daniel.

« Mon esprit à moi, Daniel, fut troublé au-dedans de moi, et les visions de ma tête m’effrayèrent. 16Je m’approchai de l’un des assistants, et je lui demandai la vérité sur toutes ces choses. Et il me parla et m’en donna l’interprétation. 17Ces quatre grandes bêtes sont quatre rois qui s’élèveront de la terre. 18Mais les saints du Souverain recevront le royaume éternellement, et jusqu’au siècle des siècles. 19Alors je voulus savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres et extraordinairement terrible, dont les dents étaient de fer et les ongles d’airain, qui mangeait, brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; 20Et touchant les dix cornes qui étaient sur sa tête, et touchant l’autre corne qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, cette corne qui avait des yeux et une bouche qui proférait de grandes choses, et qui avait une plus grande apparence que les autres. 21Je regardais comment cette corne faisait la guerre aux saints, et prévalait sur eux ; 22Jusqu’à ce que l’Ancien des jours vint, et que le jugement fut donné aux saints du Souverain, et que le temps arriva où les saints entrèrent en possession du royaume. 23Il me parla ainsi : La quatrième bête est un quatrième royaume qui existera sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, et la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume ; 24Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois. 25Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps. 26Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin. 27Et le règne, et la domination et la grandeur des royaumes qui sont sous tous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Souverain. Son royaume est un royaume éternel, et toutes les dominations le serviront et lui obéiront » (Daniel 7:15-27, VO).

D’après leur ordre d’apparition historique, les bêtes étaient l’empire babylonien (le lion ailé), l’empire médo-perse (l’ours), l’empire grec (le léopard ailé à quatre têtes) et l’empire romain (la bête diverse et terriblement forte, avec des dents d’acier).

La quatrième bête, terrible et redoutable, qui représentait l’empire romain, avait dix cornes. Les cornes de la bête romaine étaient dix royaumes qui s’élevèrent de l’empire. Après l’an 476 après J.C., dix royaumes surgirent du sein de l’empire romain : 1) les Ostrogoths, 2) Les Visigoths, 3) les Francs, 4) les Vandales, 5) les Suèves, 6) les Alamanis, 7) les Anglo-saxons, 8) les Hérules, 9) les Lombards, 10) les Bourgognes.

Daniel mentionne que la petite corne va jaillir du sein des dix cornes et, dans le processus, trois des cornes (royaumes) seront arrachées devant elle. Daniel spécifie que cette petite corne aura des yeux comme les yeux d’un homme et une bouche qui proférera de grandes choses. Apparemment, cette nouvelle corne est l’antichrist, car Daniel explique que cette corne fera la guerre aux saints et les vaincra jusqu’à ce que Christ, que Daniel appelle « l’Ancien des jours », arrive. Daniel explique que la petite corne sera différente des dix autres cornes. Il est clair que la nature religieuse du royaume papal romain le rend différent des autres royaumes. Le royaume papal opprimera les saints du Très-Haut et pensera à changer les temps et la loi. Comme nous l’avons expliqué dans le chapitre des « Jours saints », l’Église catholique romaine a changé les temps en transportant le sabbat du septième jour de la semaine (samedi) au premier jour de la semaine (dimanche). En outre, tel qu’expliqué dans le chapitre « Les images taillées », l’Église romaine a également modifié les lois en effaçant le Deuxième Commandement interdisant de fabriquer des images taillées, et en séparant en deux le dernier Commandement pour compenser la perte d’un Commandement. Cette transformation des lois de Dieu est l’accomplissement de la prophétie de Daniel 7 regardant la bête, l’antichrist.

Daniel déclare que la petite corne avait une plus grande apparence que les autres cornes. Cela indique que l’antichrist a plus de pouvoir que les autres rois. En fait, on considérait le pape comme la source de l’autorité des rois. Durant l’âge des ténèbres, c’était le pape qui couronnait les rois en Europe. Les décrets papaux suivants illustrent clairement que le pape avait plus grande apparence que ses congénères.

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][12]

« Le Pontife de Rome possède la suprématie sur le monde entier. »[13] (l’emphase est la nôtre).

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. » [Pape Innocent III.][14]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au spirituel. » [Pape Boniface VII.][15]

Daniel indique que la persécution exercée par l’antichrist romain sur les Églises chrétiennes devait durer un temps, des temps et la moitié d’un temps. Pris isolément, ce passage ne dit pas de manière précise ce que signifie l’expression un temps, des temps et la moitié d’un temps. Pour décoder ce que Daniel voulait dire par cette phrase, il est nécessaire d’étudier les sections de la Bible qui traitent de la persécution de l’Église de Christ par l’Antichrist.

Dans l’Apocalypse, nous lisons le passage qui suit.

« Et un grand signe parut au Ciel, savoir, une femme revêtue du soleil, sous les pieds de laquelle était la lune, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. 2Elle était enceinte, et elle criait étant en travail d’enfant, souffrant les grandes douleurs de l’enfantement. 3Il parut aussi un autre signe au ciel, et voici un grand dragon roux ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; 4et sa queue traînait la troisième partie des étoiles du ciel, lesquelles il jeta en la terre ; puis le dragon s’arrêta devant la femme qui devait accoucher, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait mis au monde. 5Et elle accoucha d’un fils, qui doit gouverner toutes les nations avec une verge de fer ; et son enfant fut enlevé vers Dieu, et vers son trône. 6Et la femme s’enfuit dans un désert, où elle a un lieu préparé de Dieu, afin qu’on la nourrisse là mille deux cent soixante jours. 7Et il y eut une bataille au ciel : Michel et ses Anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses Anges combattaient contre Michel. 8Mais ils ne furent pas les plus forts, et ils ne purent plus se maintenir dans le ciel. 9Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde, fut précipité en la terre, et ses Anges furent précipités avec lui. 10Alors j’ouïs une grande voix dans le ciel, qui disait : Maintenant est le salut, la force, le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité. 11Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont point aimé leurs vies, mais les ont exposées à la mort. 12C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Mais malheur à vous habitants de la terre et de la mer ; car le Diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps. 13Or, quand le dragon eut vu qu’il avait été jeté en la terre, il persécuta la femme qui avait accouché d’un fils. 14Mais deux ailes d’un grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât de devant le serpent en son lieu, où elle est nourrie par un temps, par des temps, et par la moitié d’un temps. 15Et le serpent jeta de sa gueule de l’eau comme un fleuve après la femme, afin de la faire emporter par le fleuve. 16Mais la terre aida à la femme ; car la terre ouvrit son sein, et elle engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule. 17Alors le dragon fut irrité contre la femme, et s’en alla faire la guerre contre les autres qui sont de la semence de la femme, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:1-17, VM).

Nous voyons donc que la femme, qui représente l’Église, fut protégée pendant 1 260 jours. Quelle est la signification de ces 1 260 jours ? Le calendrier prophétique de Dieu est un calendrier lunaire dans lequel les 12 mois comportent 30 jours, totalisant ainsi 360 jours. « Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil connaît son coucher » (Psaumes 104:19, VO). Par exemple, si on regarde le récit divin du déluge de la Genèse, on voit que le déluge a débuté le dix-septième jour du deuxième mois et s’est terminé cinq mois plus tard, au dix-septième jour du septième mois. Dans le calendrier lunaire, cela donne exactement 150 jours (5 mois x 30 jours par mois = 150 jours). Dans Genèse 7:24, nous voyons que la durée du déluge fut de 150 jours exactement. Cela démontre l’utilisation par Dieu du calendrier lunaire. En fait, même aujourd’hui, nous divisons un cercle en 360 degrés, comme l’année lunaire qui a 360 jours.

« En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent » (Genèse 7:11, VO).

« Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:24, VO).

« Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Genèse 8:4, VO).

D’après le calendrier prophétique de Dieu, trois ans et demi égalent 1 260 jours (30 jours/mois x 42 mois). Nous le voyons confirmé au verset 14 où Dieu révèle que la femme sera protégée du serpent pendant un temps (1) + des temps (2) + la moitié d’un temps (½) = 3½ temps. Qu’est-ce que 3 temps et demi ? C’est précisément trois ans et demi ou 42 mois ou 1 260 jours.

Les 1 260 jours ne représentent toutefois pas des jours littéraux. En réalité, ils représentent 1 260 ans. C’est le nombre d’années, à condition qu’un jour égale une année, comme dans Nombres 14:34 où Dieu ordonna que, dans Sa prophétie, un jour soit égal à un an. « D’après le nombre des jours pendant lesquels vous avez exploré le pays, savoir quarante jours, vous porterez la peine de vos iniquités pendant quarante ans, une année pour chaque jour, et vous connaîtrez l’effet de mon éloignement. » Voir également Ézéchiel 4:6 : « Quand tu auras accompli ces jours-là, tu te coucheras en second lieu sur ton côté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours, un jour pour une année ; car je te compte un jour pour la durée d’une année. »

Nous voyons ces quarante-deux mois répétés plus loin dans l’Apocalypse.

« Mais laisse à l’écart le parvis qui est hors du Temple, et ne le mesure point ; car il est donné aux Gentils ; et ils fouleront aux pieds la sainte Cité durant quarante-deux mois. 3Mais je la donnerai à mes deux Témoins qui prophétiseront durant mille deux cent soixante jours, et ils seront vêtus de sacs » (Apocalypse 11:2-3, VM).

« Et ils adorèrent le dragon qui avait donné le pouvoir à la bête, et ils adorèrent aussi la bête, en disant : qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? 5Et il lui fut donné une bouche qui proférait de grandes choses, et des blasphèmes ; et il lui fut aussi donné le pouvoir d’accomplir quarante-deux mois. 6Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde. 9Si quelqu’un a des oreilles, qu’il écoute » (Apocalypse 13:4-9, VM).

Quand ces 1 260 ans se passent-ils ? L’empereur romain Justinien émit un décret, en l’an 533, faisant de l’évêque de Rome le chef de toutes les églises. Le décret prit effet en l’an de grâce 538, après que les trois rois furent réprimés. Les Hérules furent complètement dispersés en l’an 493, les Vandales en 534 et les Ostrogoths en 538 après J.C.. On peut mesurer l’ascendant du pape de Rome, selon la prophétie de Daniel, à partir de l’an 538, date où la dernière des trois cornes fut finalement déracinée et où Vigile prit fonction de pape sous la protection militaire de Bélisaire. La défaite des Ostrogoths et la mise en vigueur du décret de l’an 533 de Justinien firent du pape de Rome le chef de toutes les églises chrétiennes et le « correcteur des hérétiques ». À partir de cette date, la papauté commença à utiliser le pouvoir civil des gouvernements pour étendre la propagation de sa puissance ecclésiastique. Cela débuta ce que nous appelons aujourd’hui l’âge des ténèbres, quand Rome utilisa le levier de sa soi-disant autorité et ses supposés pouvoirs religieux pour contrôler les gouvernements et persécuter les Églises chrétiennes.

Si nous commençons notre calcul à partir de l’ascension du pape de Rome, nous débutons en l’an 538 après J.C., date où la dernière des trois cornes fut finalement arrachée, et nous poursuivons l’histoire pendant 1 260 ans pour couvrir une période de l’histoire si sombre, à cause des superstitions et de la brutalité de l’Église catholique romaine, que nous l’appelons, même aujourd’hui, « l’Âge des Ténèbres ». Nous arrivons alors à la date qui marque la fin de cet âge de ténèbres : 1798 (538 ap. J.C. + 1 260 ans = 1798 ap. J.C.).

Qu’est-ce qui, en 1798, marqua la fin de l’âge des ténèbres ? Le Général Berthier de l’armée de Napoléon envahit Rome, fit prisonnier le pape Pie VI et l’incarcéra jusqu’à sa mort. Cela libéra l’Italie et l’Europe de la tyrannie du « Saint Empire romain ». C’est la blessure mortelle que subit la bête.

« Et je vis monter de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes un nom de blasphème. 2Et la bête que je vis était semblable à un léopard, ses pieds étaient comme les pieds d’un ours ; sa gueule était comme la gueule d’un lion ; et le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité. 3Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie ; et toute la terre en étant dans l’admiration alla après la bête » (Apocalypse 13:1-3, VM).

Notez que la blessure fut guérie. Quand la blessure de la bête fut-elle guérie ? Au Traité de Latran de 1929, par lequel Mussolini et Rome rétablirent le Vatican en tant que nation souveraine, avec le « Saint » Siège comme seule et exclusive autorité gouvernementale. L’Église catholique romaine est la seule religion qui soit aussi une nation souveraine. Voici une liste de quelques-uns des 27 articles du Traité de Latran.

Article 1

L’Italie reconnaît et réaffirme le principe établi dans le premier Article de la Constitution italienne, datée du 4 mars 1848, selon lequel la religion catholique romaine apostolique est la seule religion d’État.

Article 2

L’Italie reconnaît la souveraineté du Saint Siège dans les domaines internationaux comme attribut inhérent, en conformité avec sa tradition et les exigences de sa mission dans le monde.

Article 3

L’Italie reconnaît la pleine propriété, la domination exclusive, l’autorité et la juridiction souveraines du Saint Siège sur le Vatican, tel que constitué présentement, ainsi que toutes ses appartenances, dépendances et fondations, créant de la sorte la Cité du Vatican, pour le dessein spécial et sous les conditions référés ci-après.

Article 8

Considérant la personne du Souverain Pontife sacrée et inviolable, l’Italie déclare toute atteinte contre Sa personne, ou toute incitation à commettre une telle atteinte, punissable des mêmes punitions infligées pour toute atteinte similaire et incitations à commettre la même chose contre la personne du Roi.

Toutes offenses ou insultes publiques commises à l’intérieur du territoire italien contre la personne du Souverain Pontife, que ce soit en paroles, en actions ou par écrit, seront punies de la même manière que les offenses et les insultes faites contre la personne du Roi.

Tel que prophétisé dans Daniel 7:23-24, l’Église catholique romaine est une bête « différente » des autres bêtes. La malice de la bête romaine va continuer jusqu’à la fin de ce monde, quand Jésus va revenir.

« Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10, VM).

On retrouve la prophétie des 1 260 ans ailleurs dans l’Apocalypse. « Mais je la donnerai à mes deux Témoins qui prophétiseront durant mille deux cent soixante jours, et ils seront vêtus de sacs » (Apocalypse 11:3, VM). Qui sont les deux témoins de Dieu ? Quand on comprend que la période de temps est de 1 260 ans, il devient clair que les deux témoins ne peuvent être des hommes. Dans le verset suivant, il y a un indice servant à identifier les deux témoins. « Ceux-ci sont les deux oliviers, et les deux chandeliers, qui se tiennent en la présence du Seigneur de la terre » (Apocalypse 11:4, VM). Les deux témoins sont détaillés comme deux oliviers et deux chandeliers se tenant devant Dieu.

« Et il me dit : Que vois-tu ? Et je dis : Je regarde, et voici il y a un chandelier tout d’or, avec son réservoir au sommet, et portant ses sept lampes, avec sept conduits pour les sept lampes qui sont au sommet du chandelier. 3Et il y a près de lui deux oliviers, l’un à droite du réservoir, et l’autre à gauche. 4Et je pris la parole, et dis à l’ange qui me parlait : Que signifient ces choses, mon seigneur ? 5Et l’ange qui me parlait répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur. 6Alors il reprit et me dit: C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées » (Zacharie 4:2-6, VO).

Les deux chandeliers et les deux oliviers sont la Parole de Dieu. Le langage utilisé dans Apocalypse 11 est symbolique ; il s’agit d’une prophétie sur la suppression de la Parole de Dieu durant les 1 260 ans du règne du pape lors de l’âge des ténèbres. La Parole de Dieu prophétisée en vêtement de sac pendant cette période. Pour un débat plus complet sur ce sujet, revoyez le chapitre « L’attaque catholique romaine contre la Parole de Dieu ».

[N. du T. : Quant au dernier sujet abordé ici, concernant les « deux témoins », nous divergeons d’interprétation avec M. Hendrie, quoique la sienne soit assez répandue dans les cercles chrétiens réformistes. Nous vous référons à un autre article écrit là-dessus : La signification des « Deux Témoins » par J. L. Haynes.[16] Vous serez plus en mesure de vous faire une idée exacte de ce que la Bible dit.]

40. Le Vatican maudit Dieu

Dans le livre de l’Apocalypse, il est écrit que la bête blasphémera contre Dieu.

« Et elle ouvrit sa bouche en blasphèmes contre Dieu, blasphémant son Nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent au ciel. 7Et il lui fut donné de faire la guerre aux Saints, et de les vaincre. Il lui fut aussi donné puissance sur toute Tribu, Langue et nation. 8De sorte qu’elle sera adorée par tous ceux qui habitent sur la terre, desquels les noms ne sont point écrits au Livre de vie de l’Agneau, immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13:6-8, VM). Voir aussi Apocalypse 13:1 ; 17:3 ; Daniel 7:20, 25 ; 11:26, 37.

Quelle meilleure preuve que le pape est l’antichrist que de le voir faire pleuvoir des malédictions sur Dieu ? À travers les enseignements officiels de l’Église catholique, il y a des anathèmes contre quiconque est en désaccord avec les enseignements officiels de l’Église de Rome. Dans la plupart des cas, la doctrine catholique est en opposition directe avec la Parole de Dieu. Les malédictions de l’Église romaine sont dès lors directement dirigées contre Dieu. Par exemple, dans la malédiction catholique suivante, quiconque croit que Jésus a payé entièrement la punition pour les péchés est anathème (maudit). Que ce Jésus-là soit l’Agneau de Dieu venu sur terre pour enlever les péchés du monde, c’est le cœur de l’Évangile ! Maudire la Parole de Dieu, c’est maudire Dieu. Jésus est Dieu — la Parole faite chair (Jean 1:1-14).

« Si quelqu’un dit que Dieu remet toujours la punition entière ainsi que la culpabilité, et que seule la foi est requise comme acquittement des pénitents qui perçoivent que le Christ a payé pour eux; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Doctrine sur le Sacrement de la Pénitence, Canon XII, 25 novembre 1551.]

Ceux qui croient en Jésus sont lavés, non seulement de certains péchés, mais de tous les péchés.

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme Dieu est en la lumière, nous avons communion l’un avec l’autre, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7, VM).

« Le lendemain Jean vit Jésus venir à lui, et il dit : voilà l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29, VM).

Quelle meilleure preuve que l’Église catholique est l’antichrist que de la voir maudire Christ ?

« Vous savez que vous étiez Gentils, entraînés après les idoles muettes, selon que vous étiez menés. 3C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté ; et que nul ne peut dire que par le Saint-Esprit, que Jésus est le Seigneur » (1 Corinthiens 12:2-3, VM).

La persécution que l’Église catholique a amoncelée sur le dos de l’Église de Christ tout au long de l’histoire est, en fait, une persécution faite à l’endroit de Christ Lui-même. Lorsque Saul, qui devint plus tard Paul, persécutait l’Église, Dieu le terrassa et lui demanda pourquoi il Le persécutait — Dieu (Actes 9:4-5). Les croyants choisis en Christ sont le corps de Christ. « Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres » (1 Corinthiens 12:27, VM). Jésus est dans les croyants et les croyants sont en Lui (Jean 14:20 ; 17:20-23). Il n’y a qu’un seul corps spirituel de Christ, avec Jésus à sa tête (Colossiens 1:18). Les malédictions amassées sur le dos de Jésus par le Vatican prouvent que l’Église catholique romaine n’est pas une Église chrétienne. « …nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté » (1 Corinthiens 12:3).

Un autre exemple démontrant que l’Église catholique blasphème contre Dieu se trouve dans la déclaration catholique du Concile de Trente concernant les mérites et les œuvres.

« Quiconque dit que la justice reçue n’est pas préservée ou accrue devant Dieu par les bonnes œuvres ; mais que les dites œuvres ne sont tout simplement que le fruit et le signe de la justification obtenue, et non la cause de son accroissement, qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon XXIV, 13 janvier 1547.]

Cette malédiction est dirigée directement contre Jésus-Christ et Son évangile parfait. Les Saintes Écritures font ressortir à de nombreuses reprises que les œuvres sont le fruit du salut. Ces mêmes œuvres, toutefois, ne méritent pas le salut par elles-mêmes. Le salut est le don immérité de Dieu.

« (Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, par sa grande charité de laquelle il nous a aimés;) 5Lors, dis-je, que nous étions morts en nos fautes, il nous a vivifiés ensemble avec Christ, par la grâce duquel vous êtes sauvés. 6Et il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ ; 7Afin qu’il montrât dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce par sa bonté envers nous par Jésus-Christ. 8Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:4-10, VM).

L’Évangile de Jésus-Christ dit que nos péchés sont remis une fois pour toutes par le sacrifice de Jésus sur la croix. Il n’y a plus d’autres sacrifices requis pour nos péchés.

« Or c’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, savoir par l’oblation qui a été faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. 11Tout Sacrificateur donc assiste chaque jour, administrant, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés. 12Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15Et c’est aussi ce que le Saint-Esprit nous témoigne, car après avoir dit premièrement : 16C’est ici l’alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur, c’est que je mettrai mes Lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. 18Or où les péchés sont pardonnés, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:10-18, VM).

La doctrine catholique, cependant, maudit Dieu pour S’être offert Lui-même une seule fois pour la rémission de tous les péchés.

« Si quelqu’un dit que, après que la grâce de la justification ait été reçue, la culpabilité est remise à tous les pécheurs pénitents, et que la dette d’une punition éternelle est effacée de telle sorte qu’il ne reste plus de dette d’une punition temporelle à acquitter, soit dans ce monde-ci ou dans le prochain au Purgatoire, avant que l’entrée du Royaume des Cieux ne (lui) soit ouverte ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon XXX, 13 janvier 1547.]

La Sainte Bible a pour thème que les péchés nous sont remis pour toujours par la grâce de Dieu, non par les œuvres quelconques que nous faisons. Le salut par la grâce de Dieu exclut les saluts par les œuvres de l’homme. Il ne peut y avoir non plus un mélange de grâce et d’œuvres. Car le salut par la grâce, de par sa signification même, exclut la possibilité d’œuvres pouvant mériter le salut. « Or si c’est par la grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus la grâce. Mais si c’est par les oeuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement l’œuvre n’est plus une œuvre » (Romains 11:6, VM). Abraham n’a pas oeuvré pour obtenir son salut, il a cru en Dieu, et cela lui fut imputé à justice.

« Que dirons-nous donc qu’Abraham notre père a trouvé selon la chair ? 2Certes, si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas envers Dieu. 3Car que dit l’Ecriture ? qu’Abraham a cru à Dieu, et que cela lui a été imputé à justice. 4Or à celui qui fait les oeuvres, le salaire ne lui est pas imputé comme une grâce, mais comme une chose due. 5Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice. 6Comme aussi David exprime la béatitude de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres, en disant : 7Bienheureux sont ceux à qui les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts. 8Bienheureux est l’homme à qui le Seigneur n’aura point imputé son péché » (Romains 4:1-8, VM).

Dieu Se rit des malédictions de l’Église de Rome. « Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:4, VO). Les malédictions de l’Église catholique sont sans effet, mais Dieu ne prend pas pour autant le blasphème à la légère. La doctrine romaine n’est qu’une perversion de l’évangile et cette organisation, ainsi que toutes celles qui suivent son exemple, sont sous le coup de la malédiction de Dieu. Celui-ci a placé une malédiction sur quiconque corrompt l’évangile de Christ et, à l’encontre des malédictions catholiques, celles de Dieu ont grand effet. « Mais quand nous-mêmes vous évangéliserions, ou quand un Ange du Ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu’il soit anathème. 9Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : si quelqu’un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu’il soit anathème » (Galates 1:8-9, VM).

41. L’Inquisition

L’Église catholique romaine n’est pas qu’une religion, c’est aussi un gouvernement souverain. Et pas n’importe quel gouvernement. C’en est un qui proclame son autorité sur le monde entier. Le pape déclare être assis à la place de Dieu Tout-Puissant, avec une autorité et une infaillibilité égales au Seigneur Jésus-Christ.[17] Et pas seulement dans les matières spirituelles, mais aussi dans tous les domaines séculiers. Le pape se proclame autorité sur tous les gouvernements de la terre. Lors de la cérémonie du sacre, le pape est couronné selon les paroles suivantes : « Prends la tiare ornée de la triple couronne, et sache que tu es le père des princes et des rois, et le gouverneur du monde. »[18]

« Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appelleriez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][19]

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][20]

« Le Pontife romain possède la suprématie sur le monde entier. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. » [Pape Innocent III.][21]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au spirituel. » [Pape Boniface VIII.][22]

Quiconque nie que le pape a l’autorité de Dieu sur les gouvernements de la Terre est maudit par l’Église catholique. Durant l’Inquisition du Moyen-Âge, de tels « hérétiques » furent confiés aux gouvernements serviles et obéissants pour qu’ils soient torturés et exécutés. L’Inquisition s’avérait la persécution en masse de ceux que l’Église catholique percevait pour ses ennemis. Parce qu’il est facile de démontrer que la doctrine catholique est un faux évangile avec un faux Christ, l’Église catholique perdit toujours des adeptes là où il y avait liberté d’expression et de religion. Par conséquent, les seules fois où l’Église catholique s’est développée furent quand elle contrôlait les gouvernements et employait leur force pour balayer les religions compétitrices. Avec l’appui des gouvernements, l’Église catholique établit dès lors un monopole religieux. La survie même de l’Église de Rome exige la force du gouvernement pour s’assurer que les opposants à sa religion satanique faite de main d’homme soient réduits au silence. Les chrétiens sont la cible principale de l’Église catholique.

Comme je l’ai déjà mentionné dans ce livre, il y a une conspiration contre le Seigneur et Son Oint.

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? 2Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint. 3Rompons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs cordes ! 4Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:1-4, VO).

L’Oint de l’Éternel, c’est à la fois Christ et Son Église. Au moment où une personne croit en Jésus, elle est ointe du Saint-Esprit et devient un avec Christ.

« Or celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu. 22Qui aussi nous a scellés, et nous a donné les arrhes de l’Esprit en nos cœurs » (2 Corinthiens 1:21-22, VM).

Les croyants deviennent un seul corps avec Jésus. Celui-ci a dit : « …je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:20, VM).

Jésus est la Tête de cette Église, qui est Son Corps. « Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM).

Il n’y a qu’un Dieu et Il est dans tous les croyants qui composent Son Corps. « Un seul Dieu et Père de tous, qui est sur tous, parmi tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:6, VM). « Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6:19, VM).

Tous ceux qui croient en Jésus sont membres de Son Église et sont un avec Jésus et Son Père. « Et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a établi sur toutes choses pour être le Chef de l’Eglise ; 23Qui est son Corps, et l’accomplissement de celui qui accomplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23, VM). « Car nous sommes membres de son corps, étant de sa chair, et de ses os » (Éphésiens 5:30, VM). « Car comme nous avons plusieurs membres en un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; 5Ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ ; et chacun réciproquement les membres l’un de l’autre » (Romains 12:4-5, VM). « Etant soigneux de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. 4Il y a un seul corps, un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance de votre vocation » (Éphésiens 4:3-4, VM).

Si Son Église est persécutée, cela équivaut à persécuter Jésus-Christ Lui-même. Lorsque Saul (qui devint plus tard Paul) persécutait l’Église de Christ, Jésus le terrassa de son cheval et lui demanda : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? 5Et il répondit : qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : je suis Jésus, que tu persécutes ; il t’est dur de regimber contre les aiguillons » (Actes 9:4-5, VM). Ainsi, persécuter les chrétiens, c’est persécuter le Seigneur et Son Oint !

Il n’y a pas de plus grand persécuteur de l’Église de Jésus dans toute l’histoire du monde que le Système catholique romain. L’Église catholique romaine est à la tête de la conspiration mondiale contre le Seigneur et Son Oint.

Les chrétiens sont persécutés depuis la crucifixion du Christ. Les Romains se montraient en général tolérants envers les religions des autres cultures, en autant qu’elles étaient approuvées par l’état. Rome possédait un conseil de prêtres qui avait charge des activités religieuses de Rome et qui faisait circuler l’acceptabilité de toute croyance religieuse.[23] Les membres de ce premier conseil œcuménique étaient appelés pontifes.[24] « Pontife » veut dire « poseur de pont ». Les pontifes se considéraient intermédiaires entre Dieu (ou les dieux, comme ce devait être le cas) et l’homme.[25] Aux environs de l’an 31 avant J.C., César Auguste se déclara à la tête du conseil des prêtres.[26] L’empereur de Rome fut dès lors considéré comme le Souverain Pontife (Pontifex Maximus),[27] qui était le grand prêtre des religions païennes de Rome.[28] Il fut également adoré comme dieu.[29] Le pontife romain ne tolérait pas que l’on rende culte à un autre dieu que lui. Par conséquent, les chrétiens furent persécutés parce qu’ils suivaient le vrai Dieu, Jésus-Christ.

Le pape de Rome est le successeur des empereurs romains. Il porte le même titre que ces empereurs, i.e., Souverain Pontife. Le pape prétend aussi tenir le rôle de Dieu sur Terre. Il proclame que l’on doit se soumettre à lui pour pouvoir entrer dans le Royaume. Tous ceux qui osent défier son autorité sont maudits et persécutés. L’Église catholique tourmenta les chrétiens pendant toute l’Inquisition parce qu’ils refusaient de se soumettre au pape.

[Note de Joseph Sakala : « Depuis la blessure mortelle infligée à la 6e tête, en 476 A.D., c’est l’image de la bête (l’Église catholique) qui s’est coiffée du titre de Souverain Pontife. Elle gardera ce titre jusqu’au moment de la 7e résurrection de l’Empire romain, (guérison de la blessure mortelle). À ce moment-là, la Religion Mondiale, déjà en place depuis sa création, en l’an 2000 aux Nations Unies, deviendra officiellement l’image de cette Bête politique et militaire, des temps de la fin. Cette dernière résurrection de l’Empire romain, sera de courte durée. Elle nous mènera, cependant, vers l’accomplissement de l’Apocalypse. Ce qui suit nous montre clairement le pouvoir que l’Image de la Bête a reçu de Satan lui-même, et a mis à exécution au long des siècles. »]

Quoique la persécution des chrétiens ait eu lieu sans répit depuis le premier siècle, en 1179, le pape Alexandre III et le Concile de Latran recommandèrent fortement l’utilisation de la force et établirent des incitatifs à la violence contre les chrétiens comme, par exemple, une rémission de deux ans de pénitence pour ceux qui tuaient un « hérétique ». En 1231, le pape Grégoire IX institua formellement le tribunal inquisitorial papal (inquisitio haereticae pravitatis). En 1252, le pape Innocent IV autorisa expressément l’emploi de la torture qui était déjà, à ce moment-là, pratique opérationnelle dans l’Église catholique depuis des siècles.[30] On appelait « hérétiques » les ennemis de l’Église catholique romaine. Ces soi-disant « hérétiques » était souvent torturés, mutilés et brûlés sur un bûcher.[31] Leurs biens étaient confisqués, condamnant leurs descendants à une vie de pénurie.[32] Thomas d’Aquin (1225-1274), saint catholique, a écrit : « Il est plus méchant de corrompre la foi de laquelle dépend la vie de l’âme que d’altérer le système monétaire qui ne pourvoit qu’à la vie temporelle ; ainsi donc, si les faux monnayeurs et autres malfaiteurs sont justement condamnés à mort, à plus forte raison les hérétiques seront-ils justement massacrés une fois condamnés. »[33]

Lors de l’Inquisition, des dizaines de millions de gens furent tués en tant qu’ennemis de l’Église catholique. En un jour seulement (le 24 août 1572), entre 50 000[34] et 100 000[35] huguenots (les protestants français) furent massacrés à Paris, durant le Massacre de la Saint-Barthélemy. Le pape Grégoire XIII reçut la nouvelle avec grande joie et, en grande procession, alla à l’Église St-Louis pour rendre grâces. Il ordonna à l’Hôtel de la Monnaie papale de frapper de la monnaie en commémoration du massacre. La monnaie illustrait un ange portant une croix dans une main et une épée dans l’autre, devant lui s’enfuyaient une bande de huguenots, l’horreur dépeinte sur leur figure. Apparaissait sur la pièce l’inscription « Ugonottorum Stanges 1572 » (Massacre des Huguenots 1572).[36]

Comme les leaders religieux juifs l’avaient fait avec Jésus, l’Église romaine se tournait d’habitude vers les autorités séculières pour administrer la peine de mort aux chrétiens. En 1542, le pape Paul III établit un office inquisitorial au Vatican qu’on appela « Sainte Inquisition Romaine et Universelle » dans le but de stopper la progression du protestantisme.[37] En 1908, le pape Pie X laissa tomber le mot « Inquisition » comme titre de l’office et on vint à le connaître sous le simple nom de « Saint-Office ».[38] Le 7 décembre 1965, cet office fut rebaptisé « Congrégation pour la Doctrine de la Foi ».[39] Le titre semble assez anodin, mais il y a une longue histoire sanglante attachée à cet office ; en fait, les supplices publics des « hérétiques » sur les bûchers étaient appelés autodafés ou « actes de foi ».[40] La Congrégation pour la Doctrine de la Foi existe toujours aujourd’hui dans l’Église catholique et se réunit une fois la semaine, avec le pape qui y préside périodiquement.[41] L’office occupe encore le Palais de l’Inquisition adjacent au Vatican.[42] Le Grand Inquisiteur actuel est l’ancien archevêque de Munich, le cardinal Joseph Ratzinger.[43] À cause de l’importance de sa position en tant que chef de la mise en application du dogme, Ratzinger est considéré par plusieurs comme le cardinal le plus puissant de l’Église catholique.[44]

Lord Acton, estimé historien du dix-neuvième siècle sur le catholicisme romain, est à la source de la célèbre citation suivante sur les rois et les papes : « Le pouvoir tend à corrompre et le pouvoir absolu corrompt absolument. » Il ajouta ceci : « La papauté conçut le meurtre et le massacre sur l’échelle la plus large et aussi la plus cruelle et inhumaine. Ils [les papes] furent, non seulement des assassins de masses, mais firent du principe de l’assassinat une loi de l’Église catholique et une condition de salut. [La papauté est] le suppôt de Satan se cachant derrière le Crucifix. »[45]

Certains pourraient croire que le Concile Vatican II a changé la direction de l’Église catholique, qu’elle n’est plus la prostituée aux abominations assoiffée de sang qu’elle a été jadis. Vatican II est, en réalité, une supercherie venimeuse. Dans Vatican II, les chrétiens protestants, que l’on qualifiait anciennement « d’hérétiques », sont maintenant appelés « frères séparés ». La tromperie démoniaque apparaît au grand jour quand on réalise que Vatican II n’a pas révoqué la moindre bulle ou le moindre anathème émis contre les chrétiens par les papes ou les conciles du Vatican passés. En vérité, Vatican II réaffirma les canons et les décrets des conciles précédents, incluant le Second Concile de Nicée, le Concile de Florence et le Concile de Trente.[46] Le Concile de Trente à lui seul compte plus de 100 anathèmes contre les chrétiens et les croyances chrétiennes. Les chrétiens sont toujours sous le coup des innombrables malédictions de l’Église catholique romaine, et le « Saint-Office », qui mit à exécution les nombreuses inquisitions antérieures, est toujours en opération. De même qu’un léopard ne peut modifier ses taches, le Vatican ne peut pas non plus changer ses voies diaboliques. « Un More changerait-il sa peau, ou un léopard ses taches ? Alors aussi vous pourriez faire le bien, vous qui êtes dressés à faire le mal » (Jérémie 13:23, VO). L’Église catholique ne change jamais. La doctrine officielle de l’Église catholique demeure qu’il n’y a pas de salut hors de l’Église catholique romaine. Aux yeux de l’Église de Rome, les chrétiens protestants ne sont bons qu’à jeter en enfer, même s’ils nous appellent « frères séparés ». La citation suivante est tirée de § 846 du catéchisme de 1994 de l’Église catholique.

« Se basant sur les Écritures et la tradition, le Concile enseigne que l’Église, maintenant pèlerin sur la terre, est nécessaire au salut : le seul Christ est le médiateur et le chemin du salut ; il se présente à nous dans son corps qui est l’Église. Il affirma explicitement la nécessité de la foi et du Baptême, et, ainsi donc, affirma en même temps la nécessité de l’Église dans laquelle les hommes entrent par le Baptême comme par une porte. Par conséquent, ne peuvent être sauvés ceux qui, sachant que Dieu trouva l’Église catholique nécessaire par Christ, refuseraient, soit d’y entrer, soit d’y rester. »[47]

La déclaration officielle récente du Vatican, Dominus Iesus, qui a été rédigée par l’expert en chef de la doctrine du Vatican, le cardinal Joseph Ratzinger, montre clairement que l’Église catholique n’était pas sincère lorsqu’elle statua, dans le Concile Vatican II, que le Vatican considérait les chrétiens protestants comme des « frères séparés ». Dans le Dominus Iesus, l’Église catholique déclare que les « communautés ecclésiales » qui ne reconnaissent pas le mystère de l’Eucharistie (i.e., que Dieu Tout-Puissant est pleinement présent en forme de pain et de vin) ne sont pas vraiment des églises.

« Donc, il n’existe qu’une seule Église du Christ, laquelle subsiste par l’Église catholique gouvernée par le successeur de Pierre et par les Évêques en communion avec lui. Les Églises qui, bien que n’étant pas en communion parfaite avec l’Église catholique, demeurent unies à elle par le moyen de liens étroits, c’est-à-dire, par succession apostolique et une Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières (…) D’un autre côté, les communautés ecclésiales qui n’ont pas préservé l’Épiscopat valable et la véritable substance intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises dans le sens propre du terme. » [Déclaration “Dominus Iesus” sur l’Unicité et l’Universalité salvatrice de Jésus-Christ et de l’Église, Rome, des Bureaux de la Congrégation de la Doctrine de la Foi, 6 août 2000 (l’emphase est la nôtre).]

Ceux qui argumenteront que Dominus Iesus n’est que l’assertion d’un cardinal à Rome, devraient lire la déclaration de ratification. Le pape censé infaillible, en toute connaissance et de par sa supposée autorité apostolique, a confirmé la déclaration. « Le Souverain Pontife Jean-Paul II, à l’Audience du 16 juin 2000, autorisa le soussigné cardinal Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en toute connaissance et de par son autorité apostolique, ratifia et confirma cette Déclaration, adoptée en Session Plénière, et ordonna sa publication. »

42. Le culte de Satan au Vatican

La messe catholique est une moquerie envers Jésus et un culte mystérieux envers Satan. C’est pourquoi Dieu appelle la grande prostituée une église à « Mystère ». La hiérarchie vaticane rend également culte à Satan de manière directe. Comme le souligne le livre de l’Apocalypse, le Vatican est devenu une habitation de démons et de toutes sortes d’esprits immondes (Apocalypse 18:2). L’ancien archevêque catholique, Emmanuel Milingo, révéla devant le Congrès International de Fatima 2000 sur la Paix Mondiale, à Rome, les 18 au 23 novembre 1996, que le culte à Satan était pratiqué à l’intérieur même des murs du Vatican.[48] L’ex-Jésuite Malachi Martin, érudit fort respecté et d’une considérable renommée, et que l’on tient pour expert au sujet du Vatican, écrivit une nouvelle intitulée Windswept House (Une maison balayée par le vent). Il écrivit qu’il dut rédiger le livre comme une nouvelle, mais qu’elle était fondée à 85 % sur des faits. Une des révélations renversantes de son livre démontre qu’il y a des sodomites et des satanistes parmi les cardinaux de Rome. Il raconte aussi l’occurrence réelle d’une « messe noire » satanique à laquelle participaient des membres de la hiérarchie vaticane.[49] Martin dit ceci concernant les allégations de l’archevêque Milingo :

« L’Archevêque Milingo est un bon évêque et son affirmation qu’il y a des satanistes à Rome est absolument exacte. Quiconque est le moindrement au courant des affaires d’état du Vatican, au cours des derniers 35 ans, sait très bien que le prince des ténèbres a eu, et a toujours, ses subrogés à Rome. »[50]

L’aspect le plus effrayant de ces révélations, c’est qu’elles ont été complètement passées sous silence par les journaux et les magazines à grande circulation aux États-Unis [et ailleurs]. Cela donne une indication du contrôle qu’exerce le Vatican sur la presse américaine. Le reporter de l’Associated Press à son bureau du Vatican, Dan Walkins, quand on le questionna sur le manque de couverture à propos de nouvelles aussi sensationnelles, n’eut aucune explication acceptable à donner à savoir pourquoi il ne couvrit pas l’histoire.[51]

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[1] Noah Webster. American Dictionary of the English Language (première édition 1828) republiée par la Fondation pour l’Éducation chrétienne américaine, San Francisco, Californie.

[2] Oxford University Press (1979).

[3] Our Sunday Visitor, 18 avril 1915. La publication est encore éditée aujourd’hui : 200 Noll Plaza, Huntington, Indiana, 46750, (800) 348-2440.

[4] D. P.Simpson, Cassell’s Latin Dictionary, p. 621, 1968.

[5] Collier’s Encyclopedia, volume 1, p. 592-96 (1991).

[6] Jean-Paul II, Crossing the Threshold of Hope, p. 12, 1994.

[7] Tiré de la version biblique catholique de Jérusalem.

[8] Ibidem, p. 6.

[9] E. g., W. Grinton Berry, Foxe’s Book of Martyrs, p. 357.

[10] Noah Webster, American Dictionary in the English Language (1ière édition 1828) réédité par la Fondation pour une Éducation chrétienne américaine, San Francisco, Californie. Voir aussi The Random House Dictionary of the English Language, édition intégrale 1973.

[11] Catéchisme de l’Église Catholique, § 881-882 (1994).

[12] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant The Great Encyclical Letters of Pope Leo XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[13] Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870.

[14] G. A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[15] Ibidem.

[16] Pour la version anglaise : http://www.historicism.com/Haynes/2witness.htm

[17] Catéchisme de l’Église Catholique, § 2034-2035, 1994.

[18] Alberto Rivera, Four Horsemen, Chick Publications, p. 25, 1985 (citant Avro Manhattan, Vatican Imperialism in the 20th Century, p. 76).

[19] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les Registres de Boniface VIII, Archives du Vatican, l. Fol. 387 et l’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopedia (1913).).

[20] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres de la Grande Encyclique du pape Léon XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).).

[21] G.A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[22] Ibidem.

[23] Gerardus D. Bouw, Geocentricity, p. 153 (1992).

[24] Ibidem.

[25] Ibidem.

[26] Ibidem.

[27] Ralph W. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 72, 1966.

[28] Collier’s Encyclopedia, volume 19, p. 239 (1991).

[29] Stewart Perownow, Roman Mythology, p. 125-26, 1969.

[30] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 38 (1991).

[31] Encyclopedia Americana, volume 15, p. 195 (1998).

[32] Ibidem.

[33] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 38 (1991).

[34] Collier’s Encyclopedia, volume 3, p. 644 (1991).

[35] Edmond Paris, Convertissez-vous ou mourez ! Chick Publications, p. 5.

[36] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 100, 1966.

[37] Corrado Pallenberg, Inside the Vatican, p. 180-81, 1960.

[38] Encyclopedia Britannica, volume 6, p. 329, 1998.

[39] Encyclopedia Americana, volume 15, p. 194 (1998).

[40] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 261, 1994.

[41] Collier’s Encyclopedia, volume 13, p. 40 (1991).

[42] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 261, 1994.

[43] Ibidem.

[44] Ibidem.

[45] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania, p. 113 (1999).

[46] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 89, 1994, (citant Austin Flannery, o. p., gen. éd., Vatican II, The Conciliar and Post Conciliar Documents, rev. éd. [Costello Publishing 1988], vol. 1, p. 412).

[47] Catéchisme de l’Église Catholique, § 846 (1994) — l’emphase est la nôtre.

[48] The New American, Dark Dealings in the Vatican?, p. 24, 3 mars 1997.

[49] The New American, The Catholic Church in Crisis, p. 39, 9 juin 1997.

[50] The New American, Dark Dealings in the Vatican?, p. 24, 3 mars 1997.

[51] Ibidem.

 




D.108 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 4

 

Dans l’antre du diable

Quatrième partie

28. Le salut par la grâce au moyen de la foi

Jetons un coup d’œil sur ce que Jésus a déclaré comme moyen d’obtenir le salut. Premièrement, Jésus montre clairement que la loi et les prophètes sont résumés en deux commandements seulement.

« Et l’un d’eux, qui était Docteur de la Loi, l’interrogea pour l’éprouver, en disant : 36Maître, lequel est le grand commandement de la Loi ? 37Jésus lui dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38Celui-ci est le premier et le grand commandement. 39Et le second semblable à celui-là, est : tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la Loi et les Prophètes » (Matthieu 22:35-40, VM).

Deuxièmement, Dieu déclare que si quelqu’un veut entrer dans le Royaume, il lui faut obéir et garder toute la loi divine. « Or quiconque aura gardé toute la Loi, s’il vient à pécher en un seul point, il est coupable de tous » (Jacques 2:10, VM). Voir également Matthieu 5:17-19.

« Alors voici, un Docteur de la Loi s’étant levé pour l’éprouver lui dit : Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? 26Et il lui dit : qu’est-il écrit dans la Loi ? comment lis-tu ? 27Et il répondit, et dit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. 28Et Jésus lui dit : tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras » (Luc 10:25, VM).

Si nous péchons en transgressant la loi de Dieu, nous devons être punis parce que Dieu est juste. Personne ne peut entrer dans le Royaume porteur d’un péché quelconque, car la colère de Dieu est suspendue sur tous ceux qui ont péché. « Car vous savez ceci, que nul fornicateur, ni impur, ni avare, qui est un idolâtre, n’a point d’héritage dans le Royaume de Christ, et de Dieu. 6Que personne ne vous séduise par de vains discours, car à cause de ces choses la colère de Dieu vient sur les rebelles » (Ephésiens 5:5, VM). Tous ceux qui n’observent pas tous les commandements de Dieu sont sous une malédiction. « Mais tous ceux qui sont des oeuvres de la Loi, sont sous la malédiction ; car il est écrit : maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites au Livre de la Loi pour les faire » (Galates 3:10, VM). Le sort réservé en punition pour avoir violé la loi de Dieu est éternel. Voir Jean 5:29 ; Matthieu 25:1-46.

« Mais par ta dureté, et par ton cœur qui est sans repentance, tu t’amasses la colère pour le jour de la colère, et de la manifestation du juste jugement de Dieu : 6Qui rendra à chacun selon ses œuvres ; 7Savoir la vie éternelle à ceux qui persévérant à bien faire, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité. 8Mais il y aura de l’indignation et de la colère contre ceux qui sont contentieux, et qui se rebellent contre la vérité, et obéissent à l’injustice » (Romains 2:5, VM).

« Le Fils de l’homme enverra ses Anges, qui cueilleront de son Royaume tous les scandales, et ceux qui commettent l’iniquité ; 42Et les jetteront dans la fournaise du feu ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43Alors les justes reluiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Qui a des oreilles pour ouïr, qu’il entende » (Matthieu 13:41-43, VM).

« Et qu’il vous donne du relâche à vous qui êtes affligés, de même qu’à nous, lorsque le Seigneur Jésus sera révélé du Ciel avec les Anges de sa puissance ; 8Avec des flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et contre ceux qui n’obéissent point à l’Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ ; 9Lesquels seront punis d’une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par la gloire de sa force » (2 Thessaloniciens 1:7-9, VM).

Le standard de Dieu est la justice parfaite. Examinez-vous : avez-vous déjà menti, convoité, envié, volé, idolâtré, haï, désiré avec concupiscence, bu à l’ivresse, forniqué, été en colère contre quelqu’un sans cause (Matthieu 5:21-22), ou déjà appelé quelqu’un d’insensé ? Si vous avez fait une seule de ces choses, alors la punition de vos péchés est d’être jeté dans l’étang de feu.

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le Royaume de Dieu ? 10Ne vous trompez point vous-mêmes : ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni ceux qui commettent des péchés contre nature, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs, n’hériteront point le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6:9-10, VM).

« Celui qui vaincra, héritera toutes choses; et je lui serai Dieu, et il me sera fils. 8Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:7-8, VM).

« Car les oeuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont l’adultère, la fornication, la souillure, l’impudicité, 20L’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les disputes, les divisions, les sectes, 21Les envies, les meurtres, les ivrogneries, les gourmandises, et les choses semblables à celles-là ; au sujet desquelles je vous prédis, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu » (Galates 5:19-21, VM).

« Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : 17Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, 18Le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, 19Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:16-19, VO).

Le standard de justice de Dieu est tellement élevé qu’il fera rendre compte même des paroles les plus oiseuses. « Or je vous dis, que les hommes rendront compte au jour du jugement, de toute parole oiseuse qu’ils auront dite » (Matthieu 12:36, VM). Ce niveau divin n’est pas une mesure physique qui n’aborde que la conduite ; c’est une mesure spirituelle qui juge le cœur des hommes. Même si vous n’avez pas agi selon vos pensées mauvaises, votre péché doit quand même être puni. Par exemple, si vous avez déjà convoité quelqu’un, vous avez alors commis l’adultère dans votre cœur (Matthieu 5:28). Si vous avez commis n’importe lequel des péchés ci-haut mentionnés, vous n’êtes pas tout seul. Le fait est que personne n’est capable d’observer la loi de Dieu de par ses propres efforts ; personne n’est juste, pas même un seul.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. 19Or nous savons que tout ce que la Loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la Loi, afin que toute bouche soit fermée, et que tout le monde soit coupable devant Dieu » (Romains 3:10-19, VM).

Le cas échéant que personne ne soit juste, personne ne peut donc se mériter la vie éternelle de par ses propres efforts. Alors, nous faisons face à un dilemme. Tous ceux qui ne gardent pas la loi de Dieu sont maudits. Dieu exige que nous soyons parfaitement justes et que nous gardions toute la loi, mais nous sommes incapables de le faire. Il semble qu’il n’y ait aucun moyen pour nous d’échapper à la malédiction de la loi et entrer dans le Royaume. Or, Dieu a résolu le dilemme en venant sur terre, en faisant une vie parfaite et ensuite, étant innocent de tout péché, se permettant d’être puni à notre place pour nos péchés. « Car il a fait celui qui n’a point connu de péché, être péché pour nous, afin que nous fussions justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21, VM). Si vous croyez au Seigneur Jésus-Christ, Sa vie parfaite vous sera imputée et, aux yeux de Dieu, vous deviendrez sans péché et justifiés (Galates 3:6-9). Vous n’êtes pas justifiés parce que vous êtes bons, mais parce que Christ est bon et a payé le prix de vos péchés. Si vous croyez en Jésus, Sa justice vous sera imputée. Il a pris sur Lui toute la punition de vos péchés, ce qui était exigé par la justice parfaite de Dieu, afin qu’ainsi Il puisse vous pardonner complètement, selon Sa miséricorde parfaite. La clé réside dans le fait que c’est par la foi en l’œuvre de Jésus-Christ, et NON par notre propre œuvre, que nous sommes sauvés.

« Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:21-27, VM).

« Que dirons-nous donc qu’Abraham notre père a trouvé selon la chair ? 2Certes, si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a de quoi se glorifier, mais non pas envers Dieu. 3Car que dit l’Ecriture ? qu’Abraham a cru à Dieu, et que cela lui a été imputé à justice. 4Or à celui qui fait les oeuvres, le salaire ne lui est pas imputé comme une grâce, mais comme une chose due. 5Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice. 6Comme aussi David exprime la béatitude de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres, en disant : 7Bienheureux sont ceux à qui les iniquités sont pardonnées, et dont les péchés sont couverts. 8Bienheureux est l’homme à qui le Seigneur n’aura point imputé son péché » (Romains 4:1-8, VM).

Jésus nous a rachetés de la malédiction de la loi en devenant malédiction à notre place. Lui, qui ne connut point le péché, a été puni pour nos péchés.

« Or que par la Loi personne ne soit justifié devant Dieu, cela paraît par ce qui est dit : que le juste vivra de la foi. 12Or la Loi n’est pas de la foi ; mais l’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. 13Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : maudit est quiconque pend au bois.) 14Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:11-14, VM).

Pourquoi Dieu ne nous a-t-Il tout simplement pas pardonnés sans avoir à venir sur terre et Se sacrifier pour nos péchés ? Parce que, de par Son caractère, Dieu est à la fois parfaitement juste et parfaitement miséricordieux.

« Et l’Éternel descendit dans la nuée, et se tint là avec lui, et cria le nom de l’Éternel. 6Et l’Éternel passa devant lui, et cria : L’Éternel, l’Éternel ! le Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, abondant en grâce et en fidélité, 7Qui conserve sa grâce jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, le crime et le péché, mais ne tient point le coupable pour innocent ; qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 34:5-7, VO).

La justice parfaite de Dieu réclame une punition complète pour le péché. La miséricorde parfaite de Dieu exige qu’Il nous pardonne nos péchés. Dieu doit parfaitement punir nos péchés et, en même temps, pardonner totalement nos péchés. Tâche apparemment impossible. Or, rien n’est impossible à Dieu. Dieu S’est puni à notre place, pour nos péchés, sur la croix, selon Sa justice parfaite. Ceux qui croient en Jésus-Christ sont alors pardonnés de tous leurs péchés et sont revêtus de la justice parfaite de Christ.

Si Dieu a planifié depuis le début de venir sur terre et de Se sacrifier pour nous en sachant que nous ne pouvions pas observer la loi, quelle est donc l’utilité de la loi ? Elle sert de pédagogue institué afin de nous enseigner que nous sommes pécheurs et avons besoin d’un sauveur. Jésus a rempli les exigences de la loi pour nous de manière à ce que, par la foi en Lui, nous puissions être justifiés. « C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché » (Romains 3:20, VM). Jésus n’a pas aboli la loi, Il en a accompli les exigences à notre place (Matthieu 5:17-18). Ceux qui essaient de se frayer un chemin par eux-mêmes jusqu’au Royaume ne se sont pas soumis à la justice de Dieu, mais se sont mis sous Sa malédiction. La véritable justice ne vient que par la foi dans le Seigneur Jésus-Christ (Romains 10:3-4 ; Jean 14:6).

« Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ. 17Voici donc ce que je dis : c’est que quant à l’alliance qui a été auparavant confirmée par Dieu en Christ, la Loi qui est venue quatre cent-trente ans après, ne peut point l’annuler, pour abolir la promesse. 18Car si l’héritage est par la Loi, il n’est point par la promesse ; or Dieu l’a donné à Abraham par la promesse. 19A quoi donc sert la Loi ? elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la semence à l’égard de laquelle la promesse avait été faite ; et elle a été ordonnée par les Anges, par le ministère d’un Médiateur. 20Or le Médiateur n’est pas d’un seul : mais Dieu est un seul. 21La Loi donc a-t-elle été ajoutée contre les promesses de Dieu ? nullement. Car si la Loi eût été donnée pour pouvoir vivifier, véritablement la justice serait de la Loi. 22Mais l’Ecriture a montré que tous les hommes étaient pécheurs, afin que la promesse par la foi en Jésus-Christ fût donnée à ceux qui croient. 23Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous la Loi, étant renfermés sous l’attente de la foi qui devait être révélée. 24La Loi a donc été notre Pédagogue pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. 25Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous le Pédagogue. 26Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (Galates 3:16-26, VM).

Ce n’est PAS par nos propres efforts à observer la loi de Dieu que nous sommes sauvés. C’est plutôt par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ par lequel nous naissons de nouveau. « Jésus répondit, et lui dit : en vérité, en vérité je te dis : si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3, VM). En naissant comme créature spirituelle nouvelle, notre vieille créature de chair a été crucifiée avec Christ sur la croix. « Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit ; afin que nous ne servions plus le péché » (Romains 6:6, VM). Nous sommes maintenant en Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Corinthiens 5:17, VM).

Nous qui croyons en Jésus sommes des enfants adoptés de Dieu. Nous sommes choisis par Dieu pour l’adoption depuis bien avant la création. « Selon qu’il nous avait élus en lui avant la fondation du monde, afin que nous fussions saints et irrépréhensibles devant lui en charité. 5Nous ayant prédestinés pour nous adopter à soi par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Ephésiens 1:4-5, VM). « Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères. 29Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-29, VM).

« Nous aussi, lorsque nous étions des enfants, nous étions asservis sous les rudiments du monde. 4Mais quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et soumis à la Loi. 5Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, et que nous reçussions l’adoption des enfants. 6Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père. 7Maintenant donc tu n’es plus serviteur, mais fils; or si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:3-7, VM).

Nous faisons maintenant partie du corps de Christ. « Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres » (1 Corinthiens 12:27, VM). Nous, qui croyons en Jésus-Christ, nous sommes prédestinés à être glorifiés avec Christ. « C’est ce même Esprit qui rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17Et si nous sommes enfants, nous sommes donc héritiers : héritiers, dis-je, de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17, VM). « Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères. 29Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-29, VM).

« Mais pour nous, notre bourgeoisie [citoyenneté] est dans les Cieux, d’où aussi nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ ; 21Qui transformera notre corps vil, afin qu’il soit rendu conforme à son corps glorieux, selon cette efficace par laquelle il peut même s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21, VM).

« Voyez quelle charité le Père a eue pour nous, que nous soyons appelés les enfants de Dieu ; mais le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. 2Mes bien-aimés, nous sommes maintenant les enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’est pas encore manifesté ; or nous savons que lorsque le fils de Dieu sera apparu, nous lui serons semblables ; car nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2, VM).

Être glorifiés avec Christ en tant qu’enfants adoptés est une pensée trop merveilleuse pour être bien conçue. « Mais ainsi qu’il est écrit : ce sont des choses que l’œil n’a point vues ; que l’oreille n’a point ouïes, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, lesquelles Dieu a préparées à ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9, VM).

L’Église catholique enseigne que l’on doit ajouter des œuvres à la foi afin de mériter l’entrée dans le Royaume.[1]

« Si quelqu’un dit que ce n’est que par la foi seulement qu’un impie est justifié ; de manière à signifier qu’aucune autre coopération n’est requise afin d’obtenir la grâce de la justification, et qu’il n’est en rien nécessaire qu’il soit préparé et disposé par le mouvement de sa propre volonté ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon IX,13 janvier 1547.]

L’Église catholique a proféré une malédiction diabolique, quoiqu’inefficace, sur quiconque croit à l’évangile : i.e., que nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, que Jésus a payé la punition entière de nos péchés, et qu’il n’y a pas besoin d’œuvres quelconques pour mériter la justification. L’Église de Rome ne fait pas qu’avoir des enseignements différents de la Bible, elle est l’ennemi déclaré de la Parole de Dieu, de la méthode de salut de Dieu, et de Christ. Elle est vraiment l’antichrist.

« Si quelqu’un dit que les hommes sont justifiés, soit par la seule imputation de la justice de Christ ou par la seule rémission des péchés, à l’exclusion de la grâce et de la charité qui sont répandus dans leurs cœurs par le Saint-Esprit et qui leur sont inhérents ; ou même que la grâce, par laquelle nous sommes justifiés, n’est que la faveur de Dieu ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canon XI, 13 janvier 1547.]

Le thème de la Bible, c’est que Dieu veut que nous nous détournions du péché par la repentance ; Il n’entend pas que nous fassions pénitence pour expier nos péchés. Jésus a déjà expié pour nos péchés. Faire pénitence est la meilleure preuve que l’on n’a pas confiance en Jésus, Son sacrifice et Ses promesses de vie éternelle. L’Église de Rome professe que la punition temporelle pour les péchés est la grâce de Dieu.

« Le pardon des péchés et la restauration de la communion avec Dieu entraînent la rémission de la punition éternelle du péché, mais la punition temporelle des péchés demeure. Pendant qu’il supporte patiemment les souffrances et les épreuves de toutes sortes jusqu’au jour où il fera face à la mort avec sérénité, le chrétien doit lutter pour accepter cette punition temporelle du péché comme une grâce. Il doit lutter par des œuvres de miséricorde et de charité, ainsi qu’avec des prières dans les différentes pratiques de la pénitence, afin de se défaire complètement du “vieil homme” et revêtir “l’homme nouveau”. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1473 (1994) l’emphase est la nôtre.]

Comment la grâce de Dieu peut-elle être une punition quand le dessein même de la grâce de Dieu est de pardonner nos péchés pour que nous n’ayons pas à souffrir de la punition pour nos péchés ? Si le salut vient de la grâce de Dieu, il ne peut donc pas provenir d’une punition quelconque ou d’une expiation ou d’œuvres à exécuter. La grâce de l’Église catholique implique une punition et des œuvres,[2] cette grâce-là n’est pas la grâce de Dieu !

« Or si c’est par la grâce, ce n’est plus par les œuvres ; autrement la grâce n’est plus la grâce. Mais si c’est par les oeuvres, ce n’est plus par la grâce ; autrement l’œuvre n’est plus une œuvre » (Romains 11:6, VM).

Les canons officiels de l’Église catholique sont contraires à l’évangile de Christ. L’Église de Rome enseigne que les œuvres sont le moyen d’obtenir le salut et une grâce accrue. Comme Romains 11:6 le dit de façon fort claire, les œuvres et la grâce s’excluent mutuellement. L’on ne peut pas faire croître la grâce par les œuvres, sinon la grâce n’est plus la grâce. La grâce catholique n’est pas celle de Dieu. C’est un salut par les œuvres, c’est-à-dire, pas un salut du tout.

« Si quelqu’un dit que les bonnes œuvres de celui qui est justifié sont, en quelque sorte, des dons de Dieu, comme si elles n’étaient pas aussi selon les bons mérites de celui qui est justifié ; ou que ledit justifié, par les bonnes œuvres qu’il exécute au moyen de la grâce de Dieu et selon le mérite de Jésus-Christ, de qui il est un membre vivant, ne se mérite pas vraiment un accroissement de la grâce, la vie éternelle, et l’atteinte de cette vie éternelle — à condition, toutefois, qu’il meurt dans la grâce — et aussi en accroissement de gloire ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canon XXXII, 13 janvier 1547.]

Lorsque quelqu’un se tourne vers le Christ dans la foi, il se détourne du péché par la repentance. L’Église catholique romaine substitue la « pénitence » à la doctrine biblique de la « repentance ». Le salut dans l’Église de Rome en est un fort ténu. La doctrine catholique sous-entend qu’il n’y a pas d’assurance au salut, la forme de salut catholique (qui n’est pas du tout le salut) en est un que l’homme peu perdre par sa volonté.

[N. du T. : Nous tenons à faire une distinction, ici. Précisons que le chrétien peut perdre son salut en commettant le péché qui ne se pardonne pas par Dieu, le péché contre l’Esprit, le péché impardonnable. Cela n’a rien à voir avec la doctrine catholique qui sous-entend que l’on peut perdre son salut si l’on ne fait pas assez d’œuvres et de pénitences.]

Il est indispensable aux catholiques de faire constamment pénitence dans le but d’expier leurs péchés et maintenir leur salut afin de le regagner s’il est perdu. « En ce qui regarde ceux qui, par le péché, sont déchus de la grâce de justification reçue, ils peuvent à nouveau être justifiés (can. xxix), quand, Dieu les y inspirant par le Sacrement de la Pénitence, ils en auront conservé le rétablissement. »[3]

[N. du T. : Différentes doctrines sont avancées par les chrétiens pour expliquer notre position dans le salut que Dieu nous octroie gratuitement. Malheureusement, la grande majorité ne sont pas bibliques. Certains versets semblent leur donner raison, mais d’autres versets viennent les contredire. Cela est plutôt embarrassant pour des chrétiens qui veulent faire la volonté de Dieu et comprendre la vérité écrite dans Sa Parole. Par exemple, dans nombre d’Églises protestantes évangéliques, en réaction contre la doctrine de la « pénitence » catholique, l’on avance l’idée que le salut, une fois acquis, ne peut plus se perdre, car il serait alors de la responsabilité de Dieu de ne pas perdre ceux qu’Il appelle à Son Fils. Cette vision sous-entend que le chrétien n’a plus rien à faire. Certains vont même plus loin en reprenant l’idée de Jean Calvin que tous les hommes sont prédestinés à être, soit sauvés, soit condamnés, peu importe le choix qu’ils voudraient faire. Autrement dit, le libre choix n’existe pas pour l’homme. C’est la doctrine du Calvinisme. Dieu aurait préétabli que de nombreuses personnes sont d’hors et déjà destinées à brûler dans le feu de la géhenne. Voici un verset avancé pour tenter d’établir cette doctrine :

« Mais vous ne croyez point : parce que vous n’êtes point de mes brebis, comme je vous l’ai dit. 27Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. 28Et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. 29Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne les peut ravir des mains de mon Père. 30Moi et le Père sommes un » (Jean 10:26-30, VM).

Il n’y a évidemment pas de preuve de la prédestination calviniste dans ce verset. Il n’y est pas non plus question d’un salut inconditionnel du seul fait que nous ayons cru. Car il faut bien comprendre que croire seulement ne suffit pas.

« Tu crois qu’il n’y a qu’un Dieu ; tu fais bien ; les Démons le croient aussi, et ils en tremblent. 20Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi qui est sans les oeuvres est morte? » (Jacques 2:19-20, VM).

Ces versets nous disent que le fait de croire ne sauve pas automatiquement. Or, remarquez qu’il y est aussi mention d’œuvres. Mais de quelles œuvres s’agit-il ? Sont-ce les « œuvres de pénitence » ? L’apôtre a parlé avec abondance des œuvres de la foi.

« Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un s’il dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait point les œuvres ? la foi le pourra-t-elle sauver ? » (Jacques 2:14, VM).

« Car comme le corps sans esprit est mort, ainsi la foi qui est sans les oeuvres est morte » (Jacques 2:26, VM).

À l’encontre de ce que croient les partisans d’un salut inconditionnel, Jésus a été spécifique quant à savoir qui sont ceux qui entreraient dans le Royaume.

« Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 7:21, VM).

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements21Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; je l’aimerai, et je me manifesterai » (Jean 14:15, 21 VM).

« Car en Jésus-Christ ce qui est efficace ce n’est ni la circoncision, ni l’incirconcision, mais la foi agissant par la charité » (Galates 5:6, VO).

« Et ayant été consacré, il a été l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9,VM).

« Et celui qui garde ses commandements demeure en Jésus-Christ, et Jésus-Christ demeure en lui ; et par ceci nous connaissons qu’il demeure en nous, savoir par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24, VM).

Nous savons que les commandements dont il est question ici ne sont pas les commandements de la Loi de Moïse. Paul a été assez spécifique là-dessus. Mais alors de quelle loi s’agit-il ?

« Que si vous accomplissez la Loi royale, qui est selon l’Ecriture, tu aimeras ton prochain comme toi-même ; vous faites bien » (Jacques 2:8, VM).

Il s’agit donc de la loi nouvelle que Jésus-Christ est venu nous donner lors de l’institution de la nouvelle alliance. La Règle d’Or.

« Maître, quel est le grand commandement de la loi ? 37Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. 38C’est là le premier et le grand commandement. 39Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40, VM).

Dirons-nous donc alors que celui qui transgresse un de ces commandements a perdu son salut ? Bien sûr que non. Nous péchons tous, même si nous sommes convertis, et Dieu nous ouvre l’accès à Son trône pour que nous puissions Lui demander pardon et qu’Il applique sur nous le sang répandu une fois pour toutes par Son Fils pour effacer nos péchés. Ce que Dieu nous demande, c’est de persévérer dans l’attitude de foi en Christ, jusqu’à la fin, soit par la mort, soit par la transformation de notre corps lorsque Christ viendra en gloire.

« Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : la sévérité sur ceux qui sont tombés ; et la bonté envers toi, si tu persévères en sa bonté : car autrement tu seras aussi coupé » (Romains 11:22, VM).

« Et vous serez haïs de tous à cause de mon Nom ; mais quiconque persévérera jusques à la fin, sera sauvé » (Matthieu 10:22, VM).

« Mais qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé » (Matthieu 24:13, VM). (Notez le temps futur).

« Or, mes frères, je vous fais savoir l’Evangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et auquel vous vous tenez fermes ; 2Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez en quelle manière je vous l’ai annoncé ; à moins que vous n’ayez cru en vain » (1 Corinthiens 15:1-2, VM).

« Il vous a maintenant réconciliés, par le corps de sa chair, en sa mort, pour vous rendre saints, sans tache, et irrépréhensibles devant lui. 23Si toutefois vous demeurez en la foi, étant fondés et fermes, et n’étant point transportés hors de l’espérance de l’Evangile que vous avez ouï, lequel est prêché à toute créature qui est sous le ciel, et duquel, moi Paul, j’ai été fait le Ministre » (Colossiens 1:22-23, VM).

« Elle [la femme] sera néanmoins sauvée en mettant des enfants au monde, pourvu qu’elle persévère dans la foi, dans la charité, et dans la sanctification, avec modestie » (1 Timothée 2:15,VM).

Le salut est en effet conditionnel. Les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour que nous les pratiquions (Éphésiens 2:10) sont, en quelque sorte, le baromètre de notre foi. Nous ne les pratiquons pas pour obtenir le salut, mais bien parce que nous avons le salut. Mais si nous cessons de pratiquer les œuvres de la Loi Royale, nous nous mettons en danger de commettre le péché impardonnable duquel, si nous ne nous réveillons pas, il n’y a plus de salut.

« Car si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés. 27Mais une attente terrible de jugement, et l’ardeur d’un feu qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27, VM).

Le verset le dit bien : « …après avoir reçu la connaissance de la vérité » ! Nous voyons, ici, qu’il est question de gens qui ont reçu le Saint-Esprit ! Lisons plus loin.

« De combien pires tourments pensez-vous donc que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui aura tenu pour une chose profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de grâce ? » (Hébreux 10:29, VM).

S’agit-il d’une personne non-convertie qui rejette le Saint-Esprit par ignorance de ce qu’elle rejette ? Bien sûr que non, Dieu ne tiendra pas rigueur à ceux qui ne savent pas de quoi est fait le salut. Il s’agit plutôt de la personne qui a reçu le Saint-Esprit, mais qui a négligé son salut au point de rejeter le Saint-Esprit.

« Or il est impossible que ceux qui ont été une fois illuminés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants du Saint-Esprit, 5Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir ; 6S’ils retombent, soient changés de nouveau par la repentance, vu que, quant à eux, ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu, et l’exposent à l’opprobre » (Hébreux 6:4-6, VM).

C’est exactement ce dont Jésus-Christ parlait quand Il dit : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. 32Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais si quelqu’un a parlé contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni en ce siècle, ni en celui qui est à venir » (Matthieu 12:31-32, VM).

Le malentendu général provient d’une très mauvaise interprétation de la Deuxième Résurrection, et du manque de distinction entre les « élus » et les « sauvés ». On croit que peu seront élus, et donc peu seront sauvés. On n’arrive pas à faire la distinction entre les « élus » qui seront de la Première Résurrection, et tous les ressuscités de la Deuxième Résurrection qui seront alors appelés à être sauvés et à avoir la vie éternelle, mais ne seront pas des élus. Dieu S’est appelé des Prémices. Ce sont les Élus de la Première Résurrection, celle qui est appelée « une meilleure résurrection » à cause de cela (Hébreux 11:35). Maintenant, revenons au sujet de ce livre.]

Les supposées bonnes œuvres des non-convertis dans l’Église catholique ne sont pas les œuvres de Dieu, ce sont le « fruit mauvais » de la désobéissance. Ces oeuvres sont contraires à la volonté de Dieu ; ce sont des œuvres sans foi, faites dans le but d’être justifiés selon des règles païennes comme celles de l’Église catholique. Les bonnes œuvres des sauvés, au contraire, ne sont pas un moyen d’obtenir justification ; ce sont le fruit du Saint-Esprit, faites avec un amour obéissant à Christ. Les bonnes œuvres des élus mettent les paroles de Jésus en pratique. Par contre, les œuvres des non-convertis sont exposées comme des fruits mauvais lorsque mises en lumière par l’évangile.

« Le bon arbre ne peut point faire de mauvais fruits, ni le mauvais arbre faire de bons fruits. 19Tout arbre qui ne fait point de bon fruit est coupé, et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. 21Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. 22Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton Nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton Nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom ? 23Mais je leur dirai alors tout ouvertement : je ne vous ai jamais reconnus ; retirez-vous de moi, vous qui vous adonnez à l’iniquité. 24Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l’homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche ; 25Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur la roche. 26Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met point en pratique, sera semblable à l’homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable ; 27Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle est tombée, et sa ruine a été grande » (Matthieu 7:18-27, VM).

L’Eucharistie catholique est un sacrement que l’on dit essentiel à la satisfaction de Dieu. Celui-ci, de Son côté, a bien fait comprendre que le salut ne s’obtient pas par les œuvres, mais par la grâce de Dieu au moyen de la foi en Jésus-Christ. L’Église romaine possède un évangile différent de celui de Christ. Elle fait la même chose que firent les Juifs qui avaient ignoré les commandements et la grâce de Dieu et avaient installé leur propre religion en prétendant qu’elle constituait la seule voie de salut. En réalité, la doctrine catholique mène droit au feu de la géhenne. Si vous ajoutez du poison à de l’eau, ce n’est plus de l’eau, et si vous ajoutez des œuvres à la foi, ce n’est plus de la foi.

« Mais allez, et apprenez ce que veulent dire ces paroles : je veux miséricorde, et non pas sacrifice ; car je ne suis pas venu pour appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs » (Matthieu 9:13, VM).

« C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché. 21Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:20-27, VM).

« Christ devient inutile à l’égard de vous tous qui voulez être justifiés par la Loi ; et vous êtes déchus de la grâce » (Galates 5:4, VM).

« Mais Israël cherchant la Loi de la justice, n’est point parvenu à la Loi de la justice. 32Pourquoi ? parce que ce n’a point été par la foi, mais comme par les oeuvres de la Loi ; car ils ont heurté contre la pierre d’achoppement. 33Selon ce qui est écrit : voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement ; et la pierre qui occasionnera des chutes ; et quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 9:31-33, VM).

« Car je leur rends témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans connaissance. 3Parce que ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant d’établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu. 4Car Christ est la fin de la Loi, en justice à tout croyant » (Romains 10:2-4, VM).

« Aussi personne ne met une pièce de drap neuf à un vieux habit ; car ce qui est mis pour remplir, emporte de l’habit, et la déchirure en est plus grande. 17On ne met pas non plus le vin nouveau dans de vieux vaisseaux ; autrement les vaisseaux se rompent, et le vin se répand, et les vaisseaux périssent ; mais on met le vin nouveau dans des vaisseaux neufs, et l’un et l’autre se conservent » (Matthieu 9:16-17, VM).

Les gens demandèrent à Jésus ce qu’ils devaient faire pour avoir la vie éternelle et Jésus leur répondit qu’ils avaient d’abord à croire en Lui.

« Travaillez, non point après la viande qui périt, mais après celle qui est permanente jusque dans la vie éternelle, laquelle le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, savoir Dieu, l’a approuvé de son cachet. 28Ils lui dirent donc : que ferons-nous pour faire les oeuvres de Dieu ? 29Jésus répondit, et leur dit : c’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:27-29, VM).

Les bonnes œuvres proviennent du salut, elles ne gagnent pas le salut. Les bonnes œuvres sont le fruit de la renaissance spirituelle. Le salut vient de la grâce de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Si quelqu’un croit qu’il doit ajouter des œuvres à sa foi dans le but d’être sauvé, cette personne ne croit pas vraiment en Jésus-Christ et la pleine suffisance de Son œuvre accomplie sur la croix.

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:8-10, VM).

L’Église catholique n’est pas du christianisme, il serait sans doute plus approprié de dire que c’est de « l’églisianisme » ou tout simplement de la religiosité. La doctrine catholique enseigne que tout jaillit de l’église, incluant la foi. Le catéchisme affirme que : « C’est par l’église que nous recevons la foi et la vie nouvelle en Christ par le Baptême. »[4]

La Sainte Bible, de son côté, déclare que la foi est un don de Dieu. Nous qui sommes sauvés, étions morts dans le péché, mais Dieu, par Son Esprit-Saint, nous a rendus à la vie par Sa grâce glorieuse. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés » (Éphésiens 2:1, VO). Il est impossible à un mort de faire quoi que ce soit. Un mort ne peut avoir la foi, il doit être rendu à la vie. L’homme n’a pas, de lui-même, l’idée de venir à Jésus ; Dieu doit l’y attirer. « Nul ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44, VM). Pour entrer dans le Royaume de Dieu, un homme doit naître de nouveau (Jean 3:3). Or, il n’est pas possible de se faire naître soi-même, Dieu doit le faire pour nous. « Il nous a de sa propre volonté engendrés par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18, VM). Ceux qui sont nés de nouveau ont été choisis par Dieu avant que le monde fut créé. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; 5Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5, VO). Ceux que Dieu a choisis aujourd’hui pour le salut n’ont rien fait pour mériter ce salut. Nous n’étions pas bons, nous avons simplement été choisis parce que Dieu a décidé, selon Son propre dessein, de nous choisir. « Qui nous a sauvés, et qui nous a appelés par une sainte vocation, non selon nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels » (2 Timothée 1:9, VM). « En qui aussi nous sommes faits son héritage, ayant été prédestinés, suivant la résolution de celui qui accomplit avec efficace toutes choses, selon le conseil de sa volonté » (Éphésiens 1:11, VM). Jésus a clairement spécifié à Ses disciples que ce ne sont pas eux qui L’ont choisi, mais Lui qui les a choisis. « Ce n’est pas vous qui m’avez élu, mais c’est moi qui vous ai élus, et qui vous ai établis, afin que vous alliez partout et que vous produisiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon Nom, il vous le donne » (Jean 15:16, VM).

[N. du T. : Juste au cas où nous voudrions tirer orgueil de ce que Dieu nous a choisis pour compter parmi Ses élus, rappelons-nous de ce que l’apôtre Paul a dit nous concernant :

« Car, mes frères, vous voyez votre vocation, que vous n’êtes pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. 27Mais Dieu a choisi les choses folles de ce monde, pour rendre confuses les sages ; et Dieu a choisi les choses faibles de ce monde, pour rendre confuses les fortes ; 28Et Dieu a choisi les choses viles de ce monde, et les méprisées, même celles qui ne sont point, pour abolir celles qui sont. 29Afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. 30Or c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui vous a été fait de la part de Dieu sagesse, justice, sanctification, et rédemption ; 31Afin que comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie au Seigneur » (1 Corinthiens 1:26-30, VM).]

Considérez l’exemple de Paul. Comment Dieu l’a-t-Il choisi ? A-t-Il employé la douce persuasion ? Non, Il le cloua au sol, changea son cœur et commença à lui donner des ordres sur ce qu’il devait faire. Notez ce que Paul a dit immédiatement après avoir été terrassé : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » L’espace d’une seconde, de persécuteur de l’Église, Paul devint membre de l’Église, tout cela selon la volonté de Dieu qui le choisit et changea son cœur.

« Or il arriva qu’en marchant il approcha de Damas, et tout à coup une lumière resplendit du ciel comme un éclair tout autour de lui. 4Et étant tombé par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? 5Et il répondit : qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : je suis Jésus, que tu persécutes ; il t’est dur de regimber contre les aiguillons. 6Et lui tout tremblant et tout effrayé, dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : lève-toi, et entre dans la ville, et là il te sera dit ce que tu dois faire » (Actes 9:3-6, VM).

Comment a-t-Il sélectionné Ses apôtres ? Il leur commanda de Le suivre et ils quittèrent ce qu’ils étaient en train de faire pour le suivre. Gardez à l’esprit qu’à ce moment-là, Jésus était peut-être un pur étranger pour certains de ces hommes et, pourtant, ils obéirent tout de suite à Son commandement de Le suivre, sans hésitation ni questionnement. C’est la puissance surnaturelle de Dieu à l’œuvre.

« Et comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, savoir, Simon, qui fut appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer : car ils étaient pêcheurs. 19Et il leur dit : venez après moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. 20Et ayant aussitôt quitté leurs filets, ils le suivirent. 21Et de là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une nacelle, avec Zébédée leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. 22Et ayant aussitôt quitté leur nacelle, et leur père, ils le suivirent » (Matthieu 4:18-22, VM).

29. L’infaillibilité papale

L’Église catholique romaine affirme que son office d’enseignement, connu sous le nom de Magistère (Magisterium) de l’Église, a seul l’autorité d’interpréter la Parole de Dieu.

« La tâche de donner une authentique interprétation de la Parole de Dieu, soit dans sa forme écrite ou sous sa forme de Tradition, n’a été dévolue qu’au seul bureau vivant d’enseignement de l’église. Son autorité en la matière s’exerce au nom de Jésus-Christ. Cela signifie que la tâche de l’interprétation a été confiée aux évêques en communion avec le successeur de Pierre, l’évêque de Rome. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 85 (1994) — l’emphase est la nôtre.]

Non seulement l’Église catholique affirme-t-elle être la seule autorité pour interpréter la Parole de Dieu, mais elle clame également que l’interprétation du pape est infaillible.

« Le Siège de Saint-Pierre demeure toujours sans aucune tache d’erreur … c’est un dogme divinement révélé : le Pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire, lorsque, dans l’exercice de son office de pasteur de tous les chrétiens, par la vertu de son autorité apostolique suprême, il définit une doctrine regardant la foi ou les mœurs que doit maintenir l’Église universelle, possède, par l’assistance divine lui étant promise par Saint-Pierre, l’infaillibilité de laquelle le divin Rédempteur voulait que Son Église soit dotée en décidant la doctrine concernant la foi et les mœurs ; et, par conséquent, les décisions du Pontife de Rome sont, par elles-mêmes, et non par le consentement de l’église, irréformables. Mais quiconque — que Dieu nous en préserve ! — ose contredire notre ci-devant décision, qu’il soit anathème. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre IV, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

Certains disent que, pour qu’une déclaration papale soit faite ex cathedra, quelque chose doit être accompli par le pape en plus de faire la déclaration ecclésiastique officielle sur la foi et les mœurs. Cette position est sans fondement. Une fois que le pape fait, par acte officiel, une déclaration sur la foi et les mœurs, ce prononcé est, par définition, une déclaration ex cathedra. La doctrine catholique dit que de tels prononcés officiels par le pape, sur la foi et les mœurs, sont infaillibles. D’après le § 891 du catéchisme de l’Église catholique, l’infaillibilité s’étend au Magistère de l’Église de Rome, c’est-à-dire, quand les évêques agissent de concert avec le pape en proposant une doctrine, tel que dans un concile œcuménique.

« Le Pontife de Rome, chef du collège des évêques, jouit de cette infaillibilité en vertu de sa fonction quand, en tant que pasteur et enseignant suprême de tous les fidèles — qui confirment leurs frères dans la foi — il proclame par acte décisionnel une doctrine appartenant à la foi et au mœurs (…) L’infaillibilité promise à l’Église est aussi présente dans le corps des évêques lorsque, réunis avec le successeur de Pierre, ils exercent le Magistère suprême, en premier lieu dans un concile œcuménique. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 891 (1994).]

Le cardinal Joseph Ratzinger, directeur de la Congrégation du Vatican pour la Doctrine de la Foi et autorité en chef, juste après le pape, dans le domaine les doctrines catholiques, et considéré par bon nombre comme le cardinal le plus puissant de l’Église catholique, a déclaré ce qui suit, en août 1986, dans une lettre adressée au professeur Charles Curran de l’Université catholique de Washington, D.C. :

« L’enseignement du Concile Vatican II (…) ne confine pas, de toute évidence, l’infaillibilité du Magistère qu’au domaine de la Foi, ou aux décisions solennelles. Le Lumen Gentium dit : “…toutefois, quand les évêques, mêmes déployés de par le monde, maintiennent encore un lien de communauté entre eux et avec le successeur de Pierre, et enseignent de manière authentique en matière de Foi et de mœurs, en étant en accord sur le fait qu’une position particulière doit être maintenue comme définitive, alors ils enseignent la doctrine de Christ d’une manière infaillible.” (…) Dans tous les cas, les fidèles doivent, non seulement accepter le Magistère comme infaillible, mais se soumettre religieusement, par l’esprit et la volonté, à l’enseignement que le Souverain Pontife ou le collège des évêques énoncent sur la Foi ou les mœurs quand ils exercent le Magistère authentique, même s’ils n’ont pas l’intention de le proclamer par un acte décisionnel. »[5]

Les papes affirment être les successeurs de Pierre, dit premier des évêques infaillibles de Rome. Examinons la première déclaration de Pierre et notons la réponse de Jésus. Pierre renia le cœur de l’Évangile en déclarant que Christ n’avait pas besoin d’être crucifié. Jésus qualifia Pierre de « Satan » pour avoir suggéré une telle chose !

« Dès lors Jésus commença à déclarer à ses Disciples, qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des Anciens, et des principaux Sacrificateurs, et des Scribes ; et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. 22Mais Pierre l’ayant tiré à part se mit à le reprendre, en lui disant : Seigneur, aie pitié de toi ; cela ne t’arrivera point. 23Mais lui s’étant retourné, dit à Pierre : retire-toi de moi, Satan, tu m’es en scandale ; car tu ne comprends pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes » (Matthieu 16:21-23, VM).

La déclaration infaillible suivante de Pierre fut son triple reniement de Jésus.

« Or comme Pierre était en bas dans la cour, une des servantes du souverain Sacrificateur vint. 67Et quand elle eut aperçu Pierre qui se chauffait, elle le regarda en face, et lui dit : et toi, tu étais avec Jésus le Nazarien. 68Mais il le nia, disant : je ne le connais point, et je ne sais ce que tu dis ; puis il sortit dehors au vestibule, et le coq chanta. 69Et la servante l’ayant regardé encore, elle se mit à dire à ceux qui étaient là présents : celui-ci est de ces gens-là. 70Mais il le nia une seconde fois. Et encore un peu après, ceux qui étaient là présents, dirent à Pierre : certainement tu es de ces gens-là, car tu es Galiléen, et ton langage s’y rapporte. 71Alors il se mit à se maudire, et à jurer, disant : je ne connais point cet homme-là dont vous parlez. 72Et le coq chanta pour la seconde fois ; et Pierre se ressouvint de cette parole que Jésus lui avait dite : avant que le coq ait chanté deux fois, tu me renieras trois fois. Et étant sorti il pleura » (Marc 14:66-72, VM).

Il est évident que l’apôtre Paul ne croyait point que Pierre soit infaillible parce qu’il eut à le corriger sur une question importante de la doctrine chrétienne.

« Mais quand Pierre fut venu à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il méritait d’être repris. 12Car avant que quelques-uns fussent venus de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils ; mais quand ceux-là furent venus, il s’en retira, et s’en sépara, craignant ceux qui étaient de la Circoncision. 13Les autres Juifs usaient aussi de dissimulation comme lui, tellement que Barnabas lui-même se laissait entraîner par leur dissimulation. 14Mais quand je vis qu’ils ne marchaient pas de droit pied selon la vérité de l’Evangile, je dis à Pierre devant tous : si toi qui es Juif, vis comme les Gentils, et non pas comme les Juifs, pourquoi contrains-tu les Gentils à Judaïser ? 15Nous qui sommes Juifs de naissance, et non point pécheurs d’entre les Gentils ; 16Sachant que l’homme n’est pas justifié par les oeuvres de la Loi, mais seulement par la foi en Jésus-Christ, nous, dis-je, nous avons cru en Jésus-Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi de Christ, et non point par les oeuvres de la Loi ; parce que personne ne sera justifié par les oeuvres de la Loi » (Galates 2:11-16, VM).

Les prononcés de papes sont censés être infaillibles et irréformables. Quelle meilleure preuve que les décrets papaux ne sont pas infaillibles qu’une infaillibilité papale réfutant la doctrine d’une autre infaillibilité papale. En 1324, le pape Jean XXII émit la Bulle papale Qui Quorundam, dans laquelle il déclara que l’infaillibilité papale est « une œuvre du diable ».[6] Manifestement, l’Église catholique ne peut pas être et avoir été, ou gagner sur tous les tableaux. L’Église de Rome feint simplement d’ignorer l’embarrassante (mais officiellement infaillible) bulle papale Qui Quorundam.

Un examen de l’historique de l’Église catholique établit hors de tout doute que les déclarations de papes ne peuvent pas être infaillibles. Il y a une longue histoire de papes se contredisant les uns les autres sur les questions de la foi et des mœurs. Par exemple, le pape Adrien II (867-872) déclara que le mariage civil était valide, alors que le pape Pie VII (1800-1823) condamna les mariages civils comme invalides.[7]

Le pape Sixte V possédait une version refaite de la bible qu’il déclara authentique. Cependant, seulement deux ans plus tard, le pape Clément VII déclara que la bible de Sixte V était bourrée d’erreurs ; Clément ordonna donc que l’on écrive une autre bible.[8]

En 1423, le Concile de Bâle déposa le pape Eugène IV, en décidant qu’il était parjure, simoniaque et hérétique. Eugène IV, à son tour, convoqua son propre concile à Florence et déposa, anathématisa et excommunia les membres du Concile de Bâle. Le pape suivant, Nicolas V (1447-1455), annula les décrets d’Eugène contre le Concile de Bâle.[9]

Le pape Honoré I fut dénoncé, en 680, par le Sixième Concile, comme hérétique, et cette constatation fut confirmée par le pape Léon II.[10] Comment un pape peut-il être infaillible s’il est infailliblement jugé hérétique par un autre pape infaillible ? De plus, sous quelle autorité un pape subséquent peut-il décréter que son prédécesseur est hérétique si l’enseignement officiel de l’Église catholique veut que tous les papes soient exempts d’erreurs et que quiconque dit le contraire est anathème ? Incidemment, tous les papes mentionnés ci-haut sont sur la liste officielle des papes.

L’exemple le plus bizarre d’infaillibilité papale est l’accusation et la condamnation du pape Formose (891-896) comme hérétique par le pape Étienne VI (896-897). Le pape Formose mourut avant qu’Étienne VI devienne pape. Comment, demanderez-vous, le pape Étienne VI put-il accuser le pape Formose si celui-ci est mort avant qu’Étienne devienne pape ? La tombe n’est pas une barrière pour les papes ! Le pape Étienne VI fit tout simplement exhumer le cadavre de Formose, fit revêtir le corps des insignes papaux et interrogea personnellement le cadavre. Le silence de l’accusé scella son sort, et le corps fut traîné dans les rues de Rome et jeté dans le Tibre.[11]

Une autre illustration troublante de l’infaillibilité papale est le traitement fait à Jeanne d’Arc. Le 30 mai 1431, le pape Eugène IV fit brûler Jeanne d’Arc au bûcher sur la place publique de Rouen, en France, en tant qu’hérétique et sorcière pour avoir refusé de se soumettre à l’autorité de l’Église catholique de Rome.[12] Elle déclarait qu’elle n’était responsable que devant Dieu. Subséquemment, Jeanne d’Arc fut béatifiée par le pape Pie X, en 1909, et canonisée par le pape Bénédicte XV, en 1920.[13] Un pape infaillible brûla Jeanne d’Arc au bûcher en tant qu’hérétique et un autre pape infaillible la canonisa comme sainte.

Pour ajouter l’insulte à l’infaillibilité, selon la Loi canonique de l’Église catholique romaine : « Il n’existe ni appel ni recours contre une décision ou un décret du Pontife de Rome ».[14]

Bernard Fresenborg a été prêtre catholique pendant trente ans avant d’être sauvé par la grâce de Dieu. En 1904, il écrivit et publia un livre intitulé Trente ans en enfer, dans lequel il expliqua les conséquences de la doctrine de l’infaillibilité papale.

« Le catholicisme enseigne que le pape de Rome est infaillible et qu’il ne peut pas pécher, ni commettre d’erreur. Cette affirmation, si elle est vraie, place le pape de Rome, qui n’est ni plus ni moins qu’un être humain, sur le même pied que Jésus-Christ.

» La Bible dit : “ il n’y a point de juste, non pas même un seul.” Or, si l’affirmation du catholicisme disant que le pape est infaillible est vraie, alors la Bible est un mythe et une moquerie.

» Si la déclaration du catholicisme disant que le pape est infaillible est vraie, alors Dieu n’est pas un Dieu impartial, car s’Il est un Dieu impartial, Il n’aurait accordé à aucun de Ses mortels le don de pureté sans être prêt à accorder le même don à tous ceux qui le méritent, à tous ceux qui, par leur justice, se méritent cette grande distinction princière.

» Nous voulons utiliser un peu de bon sens et de philosophie pouvant être assimilés par n’importe quel homme et femme d’intelligence ordinaire.

» La Bible ne rapporte dans aucun verset ou chapitre que quiconque puisse atteindre, durant sa vie, le niveau d’infaillibilité. N’est-ce pas vrai ? Et si c’est vrai, alors l’affirmation du catholicisme disant que le pape de Rome est infaillible est un mensonge tissé sur le métier du diable.

» Nous voulons prouver à nos lecteurs que cette affirmation est fondée sur des assises fallacieuses, car le pape de Rome est élu par des cardinaux de l’Église catholique, tous humains, et souvent aussi immoraux que des démons ; dès lors, l’infaillibilité du pape repose dans des mains humaines, car c’est par ces cardinaux que le pape est créé et, par conséquent, vous verrez que l’infaillibilité du pape découle des votes de ces cardinaux, et non du pouvoir de Dieu Tout-Puissant ; il s’en suit donc que cette proclamation d’infaillibilité du pape repose dans les mains de ces cardinaux.

» Maintenant, pour illustrer cette condamnable doctrine et dénoncer sa fanatique ignorance, nous allons supposer que, lorsque le pape Pie X fut élu pape de Rome, si un autre prêtre eut reçu la majorité d’un vote des cardinaux, le pape Pie X n’aurait jamais été béni de ce don de Dieu, mais il ne l’aurait manqué que par une seule voix ; par conséquent, vous constatez que cette infaillibilité qui aurait reposé sur le pape Pie X lui aurait été enlevée à cause du vote d’un seul cardinal à son endroit.

» Donc, n’importe quel homme ou femme possédant “le gros bon sens” peut voir que Dieu Tout-Puissant n’a rien à voir avec la mise en poste du pape, et que cette infaillibilité ne repose que sur le pouvoir d’attraction du candidat à la papauté qu’il exerce sur les cardinaux, et c’est un fait indiscutable qu’il existe beaucoup de chicanes politiques dans l’élection d’un pape comme dans l’élection du juge de paix d’une municipalité.

» Nous voudrions savoir jusqu’où va cette infaillibilité des papes. Si un homme est infaillible, il ne peut pas commettre de faute, et je peux prouver à tout homme intelligent et à l’esprit tolérant que les papes de Rome n’ont fait, depuis des siècles, que des erreurs, et leurs fautes ont été, non seulement ruineuses pour ceux qu’ils professent enseigner, mais elles ont eu tendance à paralyser les justes ambitions de tout pays dans lequel leur influence s’exerçait. Si leur affirmation d’une infaillibilité papale est vraie, nous devons donc admettre que ce grand don vient de Dieu Tout-Puissant, et nous ne pouvons croire à un tel non-sens lorsque nous constatons le fait que ces papes sont élus par des cardinaux et que l’élection d’un pape dépend des tactiques et des machinations de ces cardinaux. Alors, je vous en prie, dites-moi comment un homme élevé sous la lumière éblouissante du protestantisme, ou qui en a vu l’intelligent projecteur pénétrer son âme, pourrait, ne serait-ce qu’un instant, croire en l’infaillibilité du pape ?

» Je crois sincèrement, en fait je sais, qu’ils sont des millions à croire cette doctrine condamnable, comme je puis honnêtement dire que je l’ai cru moi-même à un moment donné. Mais ceux qui y croient ont été élevés dans l’ombre ténébreuse des superstitions, et ma mission, en écrivant ce livre, est de balayer les toiles d’araignée de l’ignorance encombrant ces esprits rabougris et aider à leur montrer “l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde”, et si je puis servir à cette mission, je ne ferai pas qu’ouvrir les yeux des disciples du catholicisme, mais je renforcirai aussi la colonne vertébrale du protestantisme et les aiderai à stigmatiser cette doctrine idolâtre du catholicisme partout où elle osera montrer sa tête hideuse.

» Le grand danger d’enseigner que le pape est infaillible, c’est de faire de nos citoyens des voleurs et des meurtriers, car, si le catholicisme a raison d’enseigner à ses fidèles que le pape de Rome est infaillible, cette doctrine est en frais d’avoir une influence effroyable par ses effets, car à toutes les fois qu’un homme ou une femme croit en l’infaillibilité du pape, il doit croire à l’infaillibilité de toutes choses que crée le pape ; par conséquent, vous allez voir que cette doctrine va très loin par ses effets, parce que, si un pape est infaillible, les évêques qu’il crée sont infaillibles aussi, et si les évêques qu’il crée sont infaillibles, les prêtres qu’ils fabriquent sont également infaillibles, et chaque fois que nous enseignons à un pays cette abomination, nous avons une nation de gens qui croient qu’il n’y a pas un péché qu’ils puissent commettre, si odieux soit-il, qui ne soit pardonnable par la prêtraille, puisqu’ils ont appris à croire que toutes choses que crée le pape est infaillible, du fait même qu’elles ont été créées par le pape ; et à toutes les fois que vous prêchez une doctrine qui a de tels effets sur les habitants d’un pays, vous aurez une série d’individus qui commettront des crimes sans hésiter, car ils sont assurés qu’en mettant quelques dollars dans les coffres du prêtre, ils pourront voir leurs péchés pardonnés et, donc, chaque fois que vous poussez une nation à croire cela, vous vous retrouvez immédiatement avec un peuple de criminels.

» Selon mon appréciation, il est impossible pour un individu qui croit à une doctrine aussi damnable de devenir un pur citoyen américain patriotique. Maintenant, il peut sembler au lecteur que l’assertion est audacieuse et peut paraître trop hardie pour être bien fondée, mais je propose de vous démontrer qu’il n’y a là qu’une conséquence naturelle, et si nous échouons à clarifier ce point dans l’esprit du lecteur, nous ne lui demanderons pas d’y croire.

» En premier lieu, nous désirons dire que la religion catholique — si on peut la qualifier de religion — est fondée sur un roc de superstitions. Chacun des codes de sa doctrine ecclésiastique professe que le pape est infaillible et ne peut errer, ce qui est absurde. Et, non seulement absurde, mais un mensonge suppurant ! Car aucun homme ou aucune femme croyant aux enseignements de la Sainte Bible ne peut gober pareille doctrine ! Chaque fois qu’un homme ou une femme croit en l’infaillibilité du pape et croit que le pape ne peut errer, il ou elle voit le pape comme un surhomme, et nous savons que ce ne peut être le cas tant qu’il aura une étincelle de vie dans le corps. Nous sommes tous redevables du péché d’Adam, car le monde dans son entier porte la malédiction du péché d’Adam commis dans le jardin d’Éden.

» Or, nous voulons traiter le sujet avec des vérités et des faits tout simples pour qu’ils puissent être compris par le plus commun des mortels qui ne possèdent qu’une intelligence ordinaire.

» Maintenant, si le pape de Rome est infaillible, il est immortel, et si chacune des actions du pape est pure, alors tout ce qui est créé par lui doit être pur ; et si tel est le cas, j’ai été, à un moment donné, aussi pur que Jésus-Christ Lui-même puisque, pendant trente ans, j’ai été prêtre catholique romain et donc une créature engendrée par le pape catholique romain. Tout homme et toute femme d’intelligence moyenne sait que ni moi, ni aucun autre prêtre, n’avons été purs ; en fait, il n’est pas né l’homme qui peut se proclamer infaillible et pur tant que la vie habite son corps.

» Si les doctrines du catholicisme sont exactes, alors nous n’avons plus besoin d’un Dieu, car nous avons déjà un pape ; et si le pape Pie X mourait aujourd’hui, les cardinaux, aujourd’hui même ou dans un avenir très rapproché, éliraient un autre pape qui, selon cette doctrine, prendrait la place de Jésus-Christ Lui-même ; et si de pareilles doctrines sont véritables, la famille humaine de l’avenir et les millions à naître pourraient donc être sauvés aussi bien sans Dieu qu’ils le sont maintenant avec Lui, car le pape exécuterait lui-même cette mission.

» Ils sont des milliers — oui, des dizaines de milliers — qui envoient chaque année des mouchoirs et des breloques à Rome pour qu’ils soient bénis (?) par le pape, et qui croient que posséder quelque article béni (?) par ce vagabond présomptueux va leur éviter de subir la malchance, la maladie ou toute autre infortune qui parsème le chemin de l’homme.

» Or, si le pape de Rome a le pouvoir de bénir et sanctifier une pièce de vêtement, un anneau, ou tout objet inerte, il a sans aucun doute “la vraie affaire”, et si tel est le cas, la Bible est menteuse, l’évangile fallacieux et Dieu Tout-Puissant devient un laquais, et nous n’avons plus besoin d’un Dieu. À quoi nous attendre de disciples du catholicisme qui croient en cette doctrine infernale, et à quoi nous attendre d’une nation contrôlée par ceux qui enseignent et prêchent de telles abominations ?

» Une institution qui enseigne pareille ignorance, pareilles pratiques condamnables et pareil paganisme superstitieux, est une plaie et une malédiction dans tout pays, et l’homme ou le groupe d’hommes qui proclament que le pape est infaillible lancent “une impudente insulte à la face de Dieu”. »[15]

30. Les faux Christs

À l’image des leaders juifs qui ne révélèrent pas qu’ils violaient la Loi de Dieu par leur Tradition, les leaders modernes de l’Église catholique romaine ne disent pas aux gens qu’ils prêchent un autre évangile accompagné d’un autre Jésus. Le Seigneur nous avait avertis qu’il y aurait ce genre d’organisation.

« Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » (2 Corinthiens 11:4, VM).

Les prêtres romains catholiques proclament que, quand ils consacrent le pain et le vin lors de la messe, ils sont le Seigneur Jésus-Christ.

« Le prêtre est le Christ, seul et unique Seigneur ; car les ministres qui offrent le Sacrifice, consacrent les saints mystères, non par leur propre personne, mais en celle du Christ … et ainsi, agissant en la Personne de Christ le Seigneur, ils changent la substance du pain et du vin en la véritable substance de Son corps et de Son sang. » [Catéchisme du Concile de Trente.][16]

Jésus a alerté Ses disciples pour qu’ils fassent attention à ceux qui viendraient en Son nom, déclarant être le Christ. Les nombreux prêtres catholiques qui clament « agir en la personne du Christ le Seigneur » sont un accomplissement clair et actuel de cette prophétie.

« Et Jésus répondant leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5Car plusieurs viendront en mon Nom, disant : je suis le Christ : et ils en séduiront plusieurs » (Matthieu 24:4-5, VM).

Jésus a dit qu’Il serait visible dans le ciel lorsqu’Il reviendrait et nous met en garde contre ceux qui pointeraient du doigt de faux Christs et diraient que voici le Christ ou que le Christ est là. L’Église catholique focalise sur l’hostie consacrée en disant « voici le Christ » et pointe ses prêtres du doigt en disant « le Christ est là ». Jésus a prophétisé qu’il s’élèverait de faux Christs qui exécuteraient de grands signes et de grands prodiges qui en tromperaient plusieurs. L’Église catholique a trompé le monde en lui faisant croire que ses prêtres peuvent faire de grands prodiges en transformant le pain et le vin en notre Seigneur Jésus-Christ. Quand Christ reviendra sur terre, ce ne sera pas sous forme de petit morceau de pain dans les chambres secrètes des autels catholiques, Il sera visible comme l’éclair.

« Alors si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici ; ou, il est là ; ne le croyez point. 24Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes, qui feront de grands prodiges et des miracles, pour séduire même les élus, s’il était possible. 25Voici, je vous l’ai prédit. 26Si on vous dit : voici, il est au désert, ne sortez point ; voici, il est dans le lieu le plus retiré de la maison, ne le croyez point. 27Mais comme l’éclair sort de l’Orient, et se fait voir jusqu’à l’Occident, il en sera de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:23-27, VM).

Puisque l’Église catholique affirme que les prêtres sont un autre Christ et un autre Seigneur, cela ne devrait surprendre personne qu’elle déclare que ses prêtres possèdent la même autorité que le Seigneur pour pardonner les péchés. Les prêtres écoutent les confessions d’un peuple qui cherche l’absolution de ses péchés. Le confessionnal a été le site d’innombrables séductions de prêtres envers des femmes seules.[17]

« En vérité, les évêques et les prêtres, en vertu du sacrement des Saints Ordres, ont le pouvoir de pardonner les péchés. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1461, 1994.]

Même les scribes juifs comprenaient que seul Dieu a l’autorité de pardonner les péchés parce que le péché est la violation de la loi de Dieu. Voir Exode 32:33 ; Deutéronome 9:16 ; Josué 7:20 ; 2 Samuel 12:13 ; Psaume 41:4 ; Jérémie 3:25 ; Jérémie 50:14 et Luc 15:21.

« Et Jésus ayant vu leur foi, dit au paralytique : mon fils, tes péchés te sont pardonnés. 6Et quelques Scribes qui étaient là assis, raisonnaient ainsi en eux-mêmes : 7Pourquoi celui-ci prononce-t-il ainsi des blasphèmes ? qui est-ce qui peut pardonner les péchés, que Dieu seul ? 8Et Jésus ayant aussitôt connu par son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux mêmes, il leur dit : pourquoi faites-vous ces raisonnements dans vos cœurs ? 9Car lequel est le plus aisé, ou de dire au paralytique : tes péchés te sont pardonnés ; ou de lui dire : lève-toi, et charge ton petit lit, et marche ? 10Mais afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés, il dit au paralytique : 11Je te dis : lève-toi, et charge ton petit lit, et t’en va en ta maison. 12Et il se leva aussitôt, et ayant chargé son petit lit, il sortit en la présence de tous ; de sorte qu’ils en furent tous étonnés, et ils glorifièrent Dieu, en disant : nous ne vîmes jamais une telle chose » (Marc 2:5-12, VM).

Dans la hiérarchie catholique, les prêtres prennent le titre de Dieu le Père, en s’arrogeant le nom de « père ». Jésus a mis en garde contre le fait d’appeler quelqu’un « père » dans le sens spirituel du terme, car c’est un titre réservé à Dieu seul.

« Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, lequel est dans les cieux » (Matthieu 23:9, VM).

« Jésus dit ces choses ; puis levant ses yeux au ciel, il dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie » (Jean 17:1, VM).

« Et maintenant glorifie-moi, toi Père, auprès de toi, de la gloire que j’ai eue chez toi, avant que le monde fût fait » (Jean 17:5, VM).

« Afin que tous soient un, ainsi que toi, Père, es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous ; et que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 17:21, VM).

Le prêtre catholique déclare être le Seigneur Jésus et agir en tant que médiateur entre Dieu et l’homme.

« Le prêtre est constitué interprète et médiateur entre Dieu et l’homme, ce qui doit être considéré comme la fonction principale du sacerdoce. » [Catéchisme du Concile de Trente.][18]

Dieu dit autre chose. Il n’y a qu’un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et l’homme, soit Jésus-Christ.

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

Il n’y a qu’un seul Christ ; par contre, il y a plusieurs antichrists. Tous les prêtres, les évêques, les cardinaux et les papes de l’Église de Rome ne sont pas Christs, ils sont antichrists.

« Jeunes enfants, c’est ici le dernier temps ; et comme vous avez entendu que l’Antechrist viendra, il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists ; et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps » (1 Jean 2:18, VM).

31. L’évêque de Rome

L’Église romaine enseigne que Pierre fut l’évêque de Rome.[19] Il n’existe absolument aucune preuve crédible pour supporter cette affirmation. En fait, il est plus que douteux qu’il ait même mis les pieds à Rome. Pierre était l’apôtre des Juifs. « Jacques, dis-je, Céphas, et Jean (qui sont estimés être les Colonnes) ayant reconnu la grâce que j’avais reçue, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions vers les Gentils, et qu’ils allassent eux vers ceux de la Circoncision » (Galates 2:9, VM). Rome était une ville de Gentils. Il n’aurait eu aucune raison de voyager à Rome. Paul, qui était l’apôtre des Gentils (voir Romains 11:13), salua plus de 25 chrétiens vivant à Rome, à la fin de sa lettre aux Romains, mais il ne salua pas Pierre (Romains 16). Si Pierre avait été de fait l’évêque de Rome, Paul l’aurait sans nul doute salué. Il ne salua donc pas Pierre parce que Pierre n’était pas à Rome. N.B. : Paul l’aurait même salué en premier, par respect pour son poste.

32. « Sur ce roc je bâtirai mon Église »

Voici une autre doctrine d’antichrist : l’enseignement disant que Pierre est le roc sur lequel Dieu a bâti Son Église, et que le pape, comme évêque de Rome, est le successeur de Pierre en tant que vicaire de Christ.[20] La tête de l’Église est réservée à Christ seulement. « Et c’est lui [Christ] qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM). Christ ne partagera pas Sa gloire, ni Son autorité, ni Sa position avec un autre, car Il a la prééminence en toutes choses. « Car tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, parce que l’Éternel se nomme le Dieu jaloux ; c’est un Dieu jaloux » (Exode 34:14, VO). Les prophéties de l’Ancien Testament sur la venue de Christ indiquent que la pierre angulaire de l’Église sera une pierre céleste détachée sans l’aide d’aucune main, et l’Église grandira à partir de cette pierre pour devenir une large montagne qui couvrira toute la terre. Voir Daniel 2:34-45. Ce rocher prophétisé est le Christ. Par conséquent, un homme qui déclare être le roc de l’Église affirme donc être le Christ, parce que la Bible spécifie clairement que Christ est le roc, la tête de l’Église. Proclamer faussement être le Christ, la tête de l’Église, c’est accomplir les prophéties identifiant l’antichrist.

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4, VM).

« Le roi fera tout ce qu’il voudra ; et il s’enorgueillira et s’élèvera au-dessus de tout dieu ; il proférera des choses étranges contre le Dieu des dieux ; et il prospérera jusqu’à ce que la colère soit consommée, car ce qui est décrété sera exécuté. 37Il n’aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à l’amour des femmes ; il n’aura égard à aucun dieu ; car il s’élèvera au-dessus de tout » (Daniel 11:36-37,VO).

Il n’y a qu’un Chef de l’Église ; celle-ci n’est pas un monstre à deux têtes. Proclamer être le roc de l’Église, c’est nier implicitement que Christ est le roc de l’Église. Nier que Jésus est le roc de l’Église, c’est nier que Jésus est le Christ. Nier que Jésus est le Christ est une doctrine spécifiquement identifiée dans 1 Jean 2:22-23 comme étant un enseignement de l’antichrist.

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’Antechrist qui nie le Père et le Fils. 23Quiconque nie le Fils, n’a point non plus le Père ; quiconque confesse le Fils, a aussi le Père » (1 Jean 2:22-23, VM).

Dans Matthieu 16:16, Pierre a dit que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus a dit que sur ce roc Il bâtirait Son Église. Ce passage, souvent employé par l’Église catholique pour soutenir son affirmation que le pape règne sur l’Église de Dieu, n’appuie pas Pierre en tant que roc, mais plutôt Christ. Jésus demanda à Ses disciples : « Qui croyez-vous que je suis ? » quand Pierre répondit qu’Il était « le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Cette réponse révèle le roc sur lequel Dieu allait bâtir Son Église, Jésus-Christ, et non Pierre. Mais le pape, en disant que c’est Pierre qui est le roc, nie que Jésus est le roc, le Christ, le Fils du Dieu vivant. Le déni papal du Christ est l’accomplissement de la prophétie qui se trouve dans 1 Jean 2:22-23, et qui identifie l’antichrist comme celui qui niera que Jésus est le Christ. Essentiellement, le pape déclare que Pierre est le roc et, de ce fait, il est le Christ, et que lui-même, en tant que supposé successeur de Pierre, il est aussi le Christ. La Bible révèle que le pape est l’antichrist !

« Et Jésus, venant aux quartiers de Césarée de Philippe, interrogea ses Disciples, en disant : qui disent les hommes que je suis, moi le Fils de l’homme ? 14Et ils lui répondirent : les uns disent que tu es Jean Baptiste ; les autres, Elie; et les autres, Jérémie, ou l’un des Prophètes. 15Il leur dit : et vous, qui dites-vous que je suis ? 16Simon Pierre répondit, et dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. 17Et Jésus répondit, et dit : tu es bienheureux, Simon, fils de Jonas : car la chair et le sang ne te l’a pas révélé, mais mon Père qui est aux cieux. 18Et je te dis aussi, que tu es Pierre, et sur cette pierre j’édifierai mon Eglise ; et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:13-18, VM).

Christ est le Chef de l’Église, pas Pierre ! Voir Éphésiens 5:23 ; Colossiens 1:18. Si Pierre avait été le rocher de l’Église de Dieu, pourquoi Jésus l’aurait-Il appelé Satan quelques instants après qu’Il aurait fait de Pierre le fondement de l’Église ? Le passage suivant est le signe que ceux qui veulent avoir Pierre comme rocher se retrouvent avec quelqu’un qui comprenait les choses de l’homme et non celles de Dieu.

« Mais lui s’étant retourné, dit à Pierre : retire-toi de moi, Satan, tu m’es en scandale ; car tu ne comprends pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes » (Matthieu 16:23, VM).

De plus, le Saint-Esprit fait connaître jusqu’à quel point le pape est antichrist, car Pierre, censément le premier pape catholique, aurait commencé son règne en reniant le Christ par trois fois pour accomplir la prophétie de 1 Jean 2:22-23. Voir Matthieu 26:31-75.

Le rocher de l’Église catholique n’est pas Dieu. Ce rocher n’est qu’un homme tentant de prendre la place de Dieu.

« Car leur rocher n’est pas comme notre Rocher, et nos ennemis en sont juges. 32Car leur vigne est du plant de Sodome et du terroir de Gomorrhe ; leurs raisins sont des raisins vénéneux, ils ont des grappes amères ; 33Leur vin est un venin de dragons, et un cruel poison d’aspics » (Deutéronome 32:31-33, VO).

« Il dira : Où sont leurs dieux, le rocher en qui ils se confiaient » (Deutéronome 32:37, VO).

Pierre, à qui Jésus parlait, comprit très bien ce qu’Il signifiait quand Il dit « sur ce roc je bâtirai mon Église ». Le roc était Jésus. Dans les passages suivants, Pierre se réfère sans cesse à Jésus comme de la pierre rejetée par les constructeurs et devenu la pierre angulaire. Jésus est le seul nom sous le ciel par lequel nous puissions être sauvés de la punition des péchés, non pas Pierre, ni le pape.

« Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. 11C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12, VM).

« C’est pourquoi il est dit dans l’Ecriture : voici, je mets en Sion la maîtresse pierre du coin, élue et précieuse ; et celui qui croira en elle, ne sera point confus. 7Elle est donc précieuse pour vous qui croyez ; mais par rapport aux rebelles, il est dit : la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la maîtresse pierre du coin, une pierre d’achoppement, une pierre de scandale. 8Lesquels heurtent contre la parole, et sont rebelles ; à quoi aussi ils ont été destinés » (1 Pierre 2:6-8, VM).

Lisez les passages suivants et décidez vous-mêmes qui est le Rocher de l’Église.

« Et qu’ils ont tous bu d’un même breuvage spirituel : car ils buvaient de l’eau de la pierre spirituelle qui les suivait ; et la pierre était Christ » (1 Corinthiens 10:4, VM).

« Étant édifiés sur le fondement des Apôtres, et des prophètes, et Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin » (Éphésiens 2:20, VM).

« Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui est posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11, VM).

« Mon âme, repose-toi sur Dieu seul, car mon attente est en lui. 7Lui seul est mon rocher, ma délivrance et ma haute retraite ; je ne serai point ébranlé » (Psaumes 62:6-7, VO).

« L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit » (Deutéronome 32:4, VO).

« Nul n’est saint comme l’Éternel ; car il n’en est point d’autre que toi, et il n’y a point de rocher comme notre Dieu » (1 Samuel 2:2, VO).

« Il dit : Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! 3O Dieu, mon rocher, vers qui je me retire ; mon bouclier et la force qui me délivre, ma haute retraite et mon asile ! mon Sauveur ! tu me garantis de la violence » (2 Samuel 22:2-3, VO).

« Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! » (Psaumes 18:3, VO).

« Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » (Psaumes 18:32, VO).

« Psaume de David. Je crie à toi, Éternel ! Mon rocher, ne sois pas sourd à ma voix, de peur que si tu gardes le silence, je ne devienne semblable à ceux qui descendent dans la fosse » (Psaumes 28:1, VO).

« Incline ton oreille vers moi ; hâte-toi de me délivrer ; sois mon rocher, ma retraite, ma forteresse où je puisse me sauver ! 4Car tu es mon rocher et ma forteresse ; pour l’amour de ton nom, tu me guideras et me conduiras » (Psaumes 31:3-4, VO).

« Je dirai à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? » (Psaumes 42:10, VO).

« Du bout de la terre, je crie à toi, quand le cœur me manque ; conduis-moi sur ce rocher, qui est trop élevé pour moi » (Psaumes 61:3, VO).

« Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, et le Dieu Très-Haut leur rédempteur » (Psaumes 78:35, VO).

« Il m’invoquera, disant : Tu es mon Père, mon Dieu et le rocher de mon salut » (Psaumes 89:27, VO).

« Mais l’Éternel est ma haute retraite ; mon Dieu est le rocher de mon refuge » (Psaumes 94:22, VO).

« Venez, chantons à l’Éternel ; jetons des cris de joie au rocher de notre salut » (Psaumes 95:1, VO).

« Selon ce qui est écrit : voici, je mets en Sion la pierre d’achoppement ; et la pierre qui occasionnera des chutes ; et quiconque croit en lui ne sera point confus » (Romains 9:33, VM).

« Il est semblable à un homme qui bâtissant une maison, a foui et creusé profondément, et a mis le fondement sur la roche : de sorte qu’un débordement d’eaux étant survenu, le fleuve est bien allé donner contre cette maison ; mais il ne l’a pu ébranler ; parce qu’elle était fondée sur la roche » (Luc 6:48, VM).

« Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l’homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche » (Matthieu 7:24, VM).

« La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale de l’angle » (Psaumes 118:22, VO).

« Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem » (Ésaïe 8:14, VO).

« C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16, VO).

« Et Jésus leur dit : n’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : la pierre que ceux qui bâtissent ont rejetée, est devenue la maîtresse pierre du coin ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux. 43C’est pourquoi je vous dis, que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et il sera donné à une nation qui en rapportera les fruits. 44Or celui qui tombera sur cette pierre en sera brisé ; et elle écrasera celui sur qui elle tombera » (Matthieu 21:42-44,VM).

Les preuves provenant des Saintes Écritures sont si claires que même le pape Jean-Paul II a trouvé nécessaire d’admettre que Jésus est le Rocher sur lequel l’Église de Dieu est bâtie.[21] Ce n’est qu’une autre des nombreuses déclarations contradictoires de l’Église catholique romaine.

En proclamant que Pierre était le roc, le pape a renié Jésus en tant que rocher, ce qui revient à nier que Jésus est le Christ. Le pape a accompli la prophétie de 1 Jean 2:22-23, qui dit que l’antichrist niera que Jésus est le Christ. Alors qui le pape dit-il être le Christ ? La réponse nous vient lorsque nous comparons ce que la Sainte Bible dit à propos du Christ et ce que le pape dit. Qu’est-ce que ça signifie quand nous disons que Jésus est le Christ ? Cela veut dire qu’Il est l’Oint, « Dieu avec nous ». Dans Matthieu 1:23, Jésus est appelé « Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS ». Or, le pape déclare qu’il est Dieu avec nous. « Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre)].[22] Jésus-Christ est notre « avocat envers le Père » (1 Jean 2:1, VM). En fait, Il est le « seul Médiateur entre Dieu et les hommes » (1 Timothée 2:5, VM). Cependant, le pape se réclame du titre de Souverain Pontife. « Pontife » veut littéralement dire « poseur de pont » ; ce qui comporte que le pontife est celui qui fait le pont ou l’intermédiaire entre Dieu et l’homme. Le pape a déclaré : « Il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain, » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302]. Ajoutons que l’Église catholique enseigne que Marie et les saints servent aussi d’avocats pour nous devant le trône de Dieu. « L’intercession [des saints] est leur service le plus élevé dans le plan de Dieu. Nous pouvons et devrions leur demander d’intercéder en notre faveur et en la faveur du monde entier. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 2683, 1994.] Jésus-Christ est « le chef et le consommateur de la foi » (Hébreux 12:2). « Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9, VM). Or, le pape statue que la foi vient de l’homme et doit être liée à des œuvres, i.e., commencées et terminées par l’homme, non par Jésus. L’Église catholique professe même que des œuvres faites après la mort, par les autres, sont efficaces au salut des défunts. « Leur âme … est lavée après la mort par les punitions du purgatoire ; et qu’ainsi ils peuvent être soulagés de ces punitions par les moyens ci-devant, savoir, les sacrifices de la messe, les prières, les aumônes et autres œuvres de piété, qui sont habituellement exécutées par le fidèle pour d’autres fidèles, selon l’institution de l’Église. » [Concile de Florence, 1439.][23] Jésus-Christ est le « bienheureux et seul Prince » (1 Timothée 6:15, VM). Le pape Innocent II se proclamait propriétaire de l’univers entier en tant que « SOUVERAIN TEMPOREL DE L’UNIVERS ».[24] Le pape Boniface VIII déclara ceci : « Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, avons un seul et même consistoire, et je suis apte à faire presque tout ce que peut faire Dieu. Par conséquent, comment m’appellerez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][25] Encore aujourd’hui, le pape porte une triple couronne parce qu’il proclame régner en tant que roi sur le Ciel, l’Enfer et la Terre. Jésus est le « souverain et grand Sacrificateur » de Dieu Tout-Puissant (Hébreux 4:14). Le pape affirme être le souverain et grand sacrificateur. Comme nous l’avons déjà mentionné, le pape se réclame du titre de Souverain Pontife. Il est le successeur des empereurs romains qui étaient une série de Souverains Pontifes (Pontifex Maximus),[26] titre donné au grand prêtre des religions païennes de Rome.[27] Jésus est plus grand que les rois de la terre (Psaumes 89:28). Toutefois, le pape proclame qu’il possède l’autorité sur les rois de la terre. « Le Pontife romain possède la suprématie sur la terre entière. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).] Jésus est le « Seigneur de tous » (Actes 10:36). Pourtant, le pape déclare que tous doivent se soumettre à lui : « Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302].[28] Le pape réclame tous les attributs de Christ pour lui-même. Il a essentiellement renié que Jésus est le Christ et s’est imposé comme étant le Christ. La Sainte Bible identifie un tel homme comme l’antichrist (1 Jean 2:20-23).

Les Écritures disent que l’antichrist niera le Fils et, implicitement, niera le Père (1 Jean 2:20-23). Le pape se reconnaît clairement comme l’antichrist en niant expressément le Père. Le pape usurpe le titre de « Saint-Père ». Voir le Catéchisme de l’Église catholique, au § 10. Saint-Père est un titre qui n’apparaît qu’une seule fois dans toutes les Saintes Écritures et il est réservé à Dieu le Père (Jean 17:11).

33. Christ n’est pas divisé

La Bible nous met en garde de suivre des hommes au lieu du Christ. Notez que Paul critiqua ceux qui disaient « moi, je suis de Céphas ». Céphas est le chaldéen de Pierre. L’Église catholique proclame que le pape est le successeur de Pierre en tant qu’évêque de Rome. Elle dit être « de Céphas ». D’autres supposées confessions chrétiennes sont « de » telle personne ou « de » telle autre. Nombre de ces dénominations sont les filles prostituées de la grande mère prostituée, l’Église catholique romaine (Apocalypse 17:5).

« Or je vous prie, mes frères, par le Nom de notre Seigneur Jésus-Christ, que vous parliez tous un même langage, et qu’il n’y ait point de divisions entre vous, mais que vous soyez bien unis dans un même sentiment, et dans un même avis. 11Car, mes frères, il m’a été dit de vous par ceux qui sont de chez Chloé, qu’il y a des dissensions parmi vous. 12Voici donc ce que je dis, c’est que chacun de vous dit : pour moi, je suis de Paul ; et moi je suis d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. 13Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous ? ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? 14Je rends grâces à Dieu que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; 15Afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom. 16J’ai bien aussi baptisé la famille de Stéphanas ; du reste, je ne sais pas si j’ai baptisé quelque autre. 17Car Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour évangéliser, non point avec les discours de la sagesse humaine, afin que la croix de Christ ne soit point anéantie » (1 Corinthiens 1:10-17, VM).

34. L’Antichrist s’assoyant comme Dieu dans Son Temple

Satan désire être comme le grand Dieu. Ses plans ont été déjoués par Dieu lorsque Celui-ci le précipita des cieux sur la terre.

« Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. 14Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. 15Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! » (Esaïe 14:13-15, VO).

« Il parut aussi un autre signe au ciel, et voici un grand dragon roux ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; 4et sa queue traînait la troisième partie des étoiles du ciel, lesquelles il jeta en la terre ; puis le dragon s’arrêta devant la femme qui devait accoucher, afin de dévorer son enfant, dès qu’elle l’aurait mis au monde. 5Et elle accoucha d’un fils, qui doit gouverner toutes les nations avec une verge de fer ; et son enfant fut enlevé vers Dieu, et vers son trône. 6Et la femme s’enfuit dans un désert, où elle a un lieu préparé de Dieu, afin qu’on la nourrisse là mille deux cent soixante jours. 7Et il y eut une bataille au ciel : Michel et ses Anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses Anges combattaient contre Michel. 8Mais ils ne furent pas les plus forts, et ils ne purent plus se maintenir dans le ciel. 9Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le Diable et Satan, qui séduit le monde, fut précipité en la terre, et ses Anges furent précipités avec lui. 10Alors j’ouïs une grande voix dans le ciel, qui disait : Maintenant est le salut, la force, le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité. 11Et ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau, et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont point aimé leurs vies, mais les ont exposées à la mort. 12C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Mais malheur à vous habitants de la terre et de la mer ; car le Diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il a peu de temps. 13Or, quand le dragon eut vu qu’il avait été jeté en la terre, il persécuta la femme qui avait accouché d’un fils. 14Mais deux ailes d’une grande aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât de devant le serpent en son lieu, où elle est nourrie par un temps, par des temps, et par la moitié d’un temps. 15Et le serpent jeta de sa gueule de l’eau comme un fleuve après la femme, afin de la faire emporter par le fleuve. 16Mais la terre aida à la femme ; car la terre ouvrit son sein, et elle engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule. 17Alors le dragon fut irrité contre la femme, et s’en alla faire la guerre contre les autres qui sont de la semence de la femme, qui gardent les commandements de Dieu, et qui ont le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 12:3-17, VM).

Lorsque sa rébellion contre Dieu échoua au ciel, il décida d’essayer d’établir son trône sur terre. Comme Satan le fit quand il trompa Ève, il promet maintenant à ses serviteurs qu’ils deviendront comme Dieu. La Sainte Bible nous avertit qu’il y en aura un qui s’assoira dans le temple de Dieu en proclamant avoir l’autorité de Dieu. C’est exactement ce que fait le pape en se qualifiant de chef de l’Église catholique. Église catholique veut dire église universelle.[29] C’est Dieu, et non le pape, qui est le Chef de l’Église universelle.

« Or, mes frères, nous vous prions pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion en lui, 2De ne vous laisser point subitement ébranler de votre sentiment, ni troubler par esprit, ni par parole, ni par épître, comme si c’était une épître que nous eussions écrite, et comme si le jour de Christ était proche. 3Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; 4Lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:1-4, VM).

Qu’est-ce que le temple de Dieu ? Chaque chrétien individuellement et tout le corps des chrétiens composent le temple de Dieu.

« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17, VM).

« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes ; 20Car vous avez été achetés par prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps, et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20, VM).

« En qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur » (Éphésiens 2:21, VM).

L’organisation catholique romaine a la prétention de se déclarer l’Église universelle de Dieu [Corps de Christ] avec le pape à sa tête. Mais comment l’organisation romaine peut-elle être l’Église de Dieu alors qu’elle est bondée à craquer d’idoles ?

« Et quelle convenance y a-t-il du Temple de Dieu avec les idoles ? car vous êtes le Temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : j’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:16, VM).

« Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, être à table au temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas induite à manger des choses sacrifiées à l’idole ? » (1 Corinthiens 8:10, VM).

Le leader de l’organisation catholique romaine, le pape, clame, non seulement qu’il est le leader des catholiques romains, mais également que l’entrée dans le Royaume dépend de la soumission à son autorité.

« Nous déclarons, statuons et définissons qu’il est absolument nécessaire au salut de tous les êtres humains qu’ils se soumettent au Pontife de Rome. » [Bulle Unum Sanctum, pape Boniface VIII, 1302.]

Une doctrine comme celle-là révèle l’antichrist chez le pape. Par cette déclaration, il sous-entend avoir la position et l’autorité de Dieu Tout-Puissant. Or, Jésus a dit de façon très nette qu’étant Dieu, Il était le seul chemin menant au Royaume.

« Jésus lui dit : je suis le chemin, et la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6, VM).

« C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:11-12, VM).

Le pape ne fait pas que déclarer avoir l’autorité de sauver, il affirme aussi être assis à la place de Dieu Tout-Puissant avec une autorité et une infaillibilité égales à celles du Seigneur Jésus-Christ.[30] Pas seulement dans le domaine spirituel, mais dans tous les domaines. Le pape se réclame du pouvoir au-dessus de tous les gouvernements de la terre. Durant la cérémonie de sacre, le pape est couronné par ces paroles : « Prends la tiare ornée d’une triple couronne, et sache que tu es le père des princes et des rois, et le gouverneur du monde. »[31]

« Le Pontife romain juge tous les hommes, mais n’est jugé par personne. Nous déclarons, affirmons, définissons et prononçons : il est nécessaire au salut de chaque créature d’être sujette au Pontife romain … Car ce qui est écrit de Christ …“Tu as soumis toutes choses sous ses pieds” se vérifie parfaitement en moi. Je possède l’autorité du Roi des rois. Je suis tout en tous et au-dessus de tout, donc Dieu Lui-même et moi, le Vicaire de Dieu, ne possédons qu’un seul et même consistoire, et je suis capable de faire presque tout ce que Dieu peut faire. Par conséquent, comment m’appelleriez-vous autrement que Dieu ? » [Bulle Sanctum, 18 novembre 1302 (l’emphase est la nôtre).][32]

« Nous tenons sur cette terre la place de Dieu Tout-Puissant. » [Pape Léon XIII (l’emphase est la nôtre).][33]

« Cette seule et unique Église, par conséquent, n’a pas deux têtes, comme un monstre, mais un seul corps et une seule tête, à savoir, Christ et son vicaire, le successeur de Pierre. » [Bulle Unum Sanctum, pape Boniface VIII, 1302 (l’emphase est la nôtre).]

« Le Pontife de Rome possède la suprématie sur le monde entier ; et il est le successeur de Saint-Pierre, Prince des Apôtres, et il est le véritable Vicaire de Christ, et Tête de toute l’Église, et Père et Enseignant de tous les chrétiens ; et tout pouvoir lui a été donné en Saint-Pierre par Jésus-Christ notre Seigneur, pour régner, nourrir et gouverner l’Église universelle (…) C’est l’enseignement de la vérité catholique de laquelle personne ne peut dévier sans perdre la foi et le salut. Et puisque, par le droit décisif de la primauté apostolique, un seul Pontife romain est placé au-dessus de l’Église, Nous enseignons en plus et déclarons qu’il est le juge suprême des fidèles (…) personne ne peut rouvrir le jugement du Siège apostolique, car il n’y a pas d’autorité supérieure. » [Concile du Vatican, Session IV, chapitre III, 18 juillet 1870 (l’emphase est la nôtre).]

« Le pouvoir royal découle de l’autorité pontificale. »[34] [Pape Innocent III.]

« Le pouvoir temporel doit être sujet au pouvoir spirituel. »[35] [Pape Boniface VIII.]

Le pape proclame sa suprématie sur le monde entier, mais lorsque les disciples demandèrent à Jésus qui était le plus grand dans le Royaume des cieux, Il n’a pas répondu « Pierre ». Il a dit que celui qui se rendrait humble comme un petit enfant serait le plus grand (Matthieu 18:1-4). Christ est la Tête de l’Église, pas Pierre ou son supposé successeur, le pape.

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[1] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XXIV & XXX, 13 janvier 1547.

[2] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XXIV & XXX, 13 janvier 1547.

[3] Concile de Trente, Session VI, Décret sur la Justification, Canons XIV, Des déchus et leur restauration, 13 janvier 1547.

[4] Catéchisme de l’Église Catholique, § 168 (1994).

[5] John W. Robbins, Ecclesiastical Megalomania (Mégalomanie ecclésiastique), p. 148 (1999).

[6] Dave Hunt, A Woman Rides The Beast, Harvest House Publishers, p. 113 (1994).

[7] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 94 (1966).

[8] Ibidem.

[9] Dave Hunt, A Woman Rides The Beast, Harvest House Publishers, pp. 188-190 (1994).

[10] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 93 (1966).

[11] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, pp. 92-93 (1966).

[12] Encyclopédie Collier, volume 13, p. 591 (1991). Voir aussi Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 117 (1994).

[13] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 117 (1994).

[14] Code de Loi canonique, Canon 333 § 3, p. 119 (1983).

[15] Bernard Fresenborg, Thirty Years in Hell, pp. 171-179 (1904). http://www.jesus-is-lord.com/thirty.htm .

[16] Ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape Pie V, 1566, Tan Books, p. 258, 1982.

[17] Voir Chiniquy, The Priest, the Woman, and the Confessional (Le prêtre, la femme et le confessionnal), Chick Publications.

[18] Ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape Pie V, 1566, Tan Books, p. 331, 1982.

[19] Catéchisme de l’Église catholique, § 882, 1994.

[20] Catéchisme de l’Église catholique, § 881-882, 1994.

[21] Jean-Paul II, Crossing the Threshold of Hope (Passage au seuil de l’espoir), p. 11, 1994.

[22] Alberto Rivera, Double Cross (Croix double), Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres de la grande encyclique du pape Léon XIII, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[23] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 183 (1983).

[24] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 41 (1983).

[25] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 [citant Les registres de Boniface III, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et Encyclopédie Catholique, Presse Encyclopedia (1913)].

[26] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 72, 1966.

[27] Collier’s Encyclopedia, volume 19, p. 239 (1991).

[28] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 [citant Les registres de Boniface III, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et Encyclopédie Catholique, Presse Encyclopedia (1913)].

[29] Catéchisme de l’Église Catholique, § 830-831, 1994.

[30] Catéchisme de l’Église Catholique, § 2034-2035, 1994.

[31] Alberto Rivera, Les quatre chevaliers, Chick Publications, p. 25, 1985 (citant Avro Manhattan, L’impérialisme du Vatican au 20e siècle, p. 76.). Voir aussi John W. Robbins, Mégalomanie ecclésiastique, p. 132 (1999).

[32] Alberto Rivera, The Godfathers, Chick Publications, p. 32, 1982 (citant Les registres de Boniface VIII, Archives du Vatican, L. Fol. 387 et l’Encyclopédie catholique, Presse Encyclopedia (1913).).

[33] Alberto Rivera, Double Cross, Chick Publications, p. 27, 1981 (citant Lettres du pape Léon XIII de la grande encyclique, p. 304, Benziger Brothers (1903).

[34] G. A. Ripler, New Age Bible Versions, p. 134 (1993).

[35] Ibidem.




D.107 – Conspiration de l’Antichrist – Partie 3

 

Dans l’antre du diable

Troisième partie

23 Les images taillées

En plus d’instruire ses membres à prier Marie et les autres saints, l’Église catholique les endoctrine pour qu’ils vénèrent des images taillées de Jésus, Marie et les saints.

« Se fondant sur le mystère de la Parole incarnée, le septième concile œcuménique de Nice justifie face aux iconoclastes la vénération des icônes — de Christ, mais aussi de la mère de Dieu, des anges et de tous les saints. En se faisant chair, le Fils de Dieu a introduit une nouvelle économie d’images. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 2131, 1994.]

Que pense Dieu de cette vénération d’images taillées ? Voici les deux premiers des Dix Commandements :

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. 3Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. 4Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 6Et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20:1-6, VO).

L’Église catholique proclame que cette vénération n’est pas la même que le culte rendu aux images et interdit dans les Dix Commandements. Le Deuxième Commandement est très spécifique quant au genre de conduite interdite regardant les images taillées. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » Que vous appeliez cela vénération ou culte, se prosterner devant une image taillée est défendu. Sachant ceci, il était nécessaire à l’Église catholique de retoucher, dans son catéchisme, le premier commandement et d’effacer complètement le deuxième. Le catéchisme traditionnel catholique déclare simplement, à la place des deux premiers commandements : « 1. Je suis le Seigneur ton Dieu : tu n’auras pas de dieux étrangers devant moi. »[1] Notez que l’interdiction des images taillées, de la génuflexion devant elles ou la défense de les servir est complètement passée sous silence. De plus, l’Église catholique permet le culte à d’autres dieux en autant que ce ne sont pas des dieux étrangers. Il est donc loisible d’avoir Marie et tous les saints comme autres dieux parce qu’ils ne sont pas des « dieux étrangers », selon la doctrine catholique. Le premier Commandement de Dieu, toutefois, dit : « Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. » Ils ont travesti le commandement de façon à pouvoir établir leur religion en directe opposition avec les véritables exigences de Dieu.

Dans le catéchisme catholique, le Deuxième Commandement est ôté complètement. Cela laisse l’Église catholique dans une situation embarrassante, car elle n’a que neuf commandements dans son catéchisme. Pas d’inquiétude, l’Église catholique n’a simplement qu’à séparer le dernier commandement en deux pour fabriquer le commandement manquant dans le catéchisme catholique. Donc, l’unique commandement à propos de la convoitise se transforme en deux commandements contre les biens du prochain et la femme du prochain.[2]

Dieu déclare nettement dans le deuxième commandement que « tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre… » Déjà simplement de faire des images taillées est un péché. L’Église catholique est sans excuse. Pourquoi Dieu a-t-Il voulu interdire la fabrication d’images taillées ? Parce que derrière chaque idole se cache un démon. « Que dis-je donc ? que l’idole soit quelque chose ? ou, que ce qui est sacrifié à l’idole, soit quelque chose ? 20Non ; mais que ce que les Gentils sacrifient, ils le sacrifient à des démons, et non à Dieu. Or, je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons » (1 Corinthiens 10:19-20, VO).

Cette transformation des commandements de Dieu est l’accomplissement de la prophétie de Daniel concernant la bête, l’antichrist. Daniel a prophétisé que la bête chercherait à changer les temps et la loi.

« Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois. 25Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Daniel 7:24-25, VO).

L’Église de Rome enseigne qu’en venant sur terre en tant qu’homme, Christ a institué une ère nouvelle d’images. Pourquoi donc, alors Dieu commande-t-Il toujours et encore aux chrétiens de se garder des idoles ?

« Mes petits enfants, gardez-vous des idoles. Amen » (1 Jean 5:21, VM).

« Mais de leur écrire qu’ils aient à s’abstenir des souillures des idoles et de la fornication et des bêtes étouffées, et du sang » (Actes 15:20, VM).

« C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie » (1 Corinthiens 10:14, VM).

« Et quelle convenance y a-t-il du Temple de Dieu avec les idoles ? car vous êtes le Temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : j’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:16, VM).

« Car les oeuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont l’adultère, la fornication, la souillure, l’impudicité, 20L’idolâtrie, l’empoisonnement, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les colères, les disputes, les divisions, les sectes » (Galates 5:19-20, VM).

Sur le Mont de Mars, l’apôtre Paul vit les nombreuses idoles des Grecs étalées d’une manière semblable à la disposition des idoles de l’Église catholique. L’esprit de Paul en fut troublé et il réprouva leur idolâtrie par les paroles suivantes :

« Et comme Paul les attendait à Athènes, son esprit s’aigrissait en lui-même, en considérant cette ville entièrement adonnée à l’idolâtrie … 22Paul étant donc au milieu de l’Aréopage, leur dit : hommes Athéniens ! je vous vois comme trop dévots en toutes choses. 23Car en passant et en contemplant vos dévotions, j’ai trouvé même un autel sur lequel était écrit : AU DIEU INCONNU ; celui donc que vous honorez sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. 24Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du Ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main ; 25Et il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, vu que c’est lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses … 29Etant donc la race de Dieu, nous ne devons point estimer que la divinité soit semblable à l’or, ou à l’argent, ou à la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. 30Mais Dieu passant par-dessus ces temps de l’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes en tous lieux qu’ils se repentent » (Actes 17:16, 22-25, 29-30, VM).

Dieu ne veut pas que nous fabriquions des images taillées, que nous nous agenouillions devant elles et que nous les adorions parce qu’Il est un Dieu jaloux qui ne partagera pas Sa gloire avec quiconque ni rien d’autre.

« Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles » (Ésaïe 42:8, VO).

24. Le culte du pain et du vin en tant que Dieu

« Ah ! » s’écrit l’Église de Rome, « nous n’enseignons pas que les images taillées sont Dieu. Donc, nous n’adorons pas l’image comme étant Dieu. » Cet argument est tout à fait faux. Il y a une doctrine dans l’Église catholique que l’on appelle la transsubstantiation par laquelle l’église romaine professe que, lors de la messe, un morceau de pain (l’hostie) et un peu de vin sont transformés en Jésus. L’Église enseigne officiellement que l’hostie et le vin deviennent le corps, le sang, l’âme et la divinité du Seigneur Dieu, Jésus-Christ. Elle affirme que l’apparence du pain et du vin demeure la même, mais ils ont été véritablement transsubstantiés en Dieu.

« Dans le très saint sacrement de l’Eucharistie, “le corps et le sang, ainsi que l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ et, donc, le Christ entier y est véritablement et substantiellement contenu”. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1374, 1994 (l’italique est dans l’original, le caractère en gras est nôtre).]

Cela semble incroyable, mais l’Église catholique dit, sans ambages et sans équivoque, que Jésus-Christ Lui-même, Dieu Tout-Puissant, est présent lors de la messe catholique sous la forme extérieure du pain et du vin.

« La transsubstantiation du pain et du vin en Corps et Sang du Christ est causée par la consécration. Sous les espèces consacrées du pain et du vin, Christ Lui-même, vivant et glorieux, est présent d’une manière véritable, réelle et substantielle : Son Corps et Son Sang, avec Son âme et Sa divinité. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1413, 1994 (l’emphase est ajoutée).]

« Le pasteur doit ici expliquer que, dans le Sacrement, sont contenus, non seulement le corps véritable de Christ et tous les constituants d’un vrai corps, comme les os et les nerfs, mais également le Christ en son entier. Il doit souligner que le mot Christ désigne le Dieu/homme, c’est-à-dire, une Personne en qui sont unies les natures divine et humaine ; que la Sainte Eucharistie, par conséquent, contient les deux, et que l’humanité dans son entièreté, consistant en l’âme, toutes les parties du corps et le sang, tout cela doit-on croire est dans ce Sacrement. Au ciel, toute l’humanité est unie à la Divinité en une hypostase, ou Personne ; il serait dès lors impie de supposer que le corps de Christ contenu dans le Sacrement est séparé de Sa Divinité. » [Catéchisme du Concile de Trente (l’emphase est la nôtre).][3]

Si étonnant que cela puisse être, la doctrine catholique veut que, durant la communion, les catholiques mangent réellement Dieu Tout-Puissant lorsqu’ils consomment l’hostie eucharistique. « Si quelqu’un dit que Christ, donné en Eucharistie, n’est mangé que spirituellement et non aussi de manière sacramentelle et en réalité, qu’il soit anathème » [Concile de Trente, Sur le très saint Sacrement de l’Eucharistie, Canon VIII.]

La doctrine catholique de la transsubstantiation est de la sorcellerie, purement et simplement. William Schnoebelen est ancien prêtre satanique, maître maçon, membre des Illuminati, et prêtre dans l’Église catholique de la Rome ancienne (ECRA). L’ECRA est un groupe séparé du Vatican qui a des ordres sacrés valides, qui célèbre la messe depuis des siècles et qui permet le mariage des prêtres.[4] Schnoebelen déclare que la liturgie catholique de la messe est fondamentalement un rituel magique occulte. Il est donc facile pour les satanistes de la modifier légèrement afin d’en faire un rituel de magie noire consommé.[5] Dans son ascension de la hiérarchie satanique, Schnoebelen dégénéra au point de devenir prêtre « nosfératique ».[6] Un prêtre nosfératique est un Vampire. Nosferatu est le mot roumain désignant le « non-mort » ou le vampire. Puisque tous les membres du sacerdoce nosfératique doivent d’abord être prêtres de la Droite catholique ou orthodoxe orientale, ils croient avoir le pouvoir de produire les neuf pintes pleines du sang de Jésus contenues dans le calice de vin par la magie de la transsubstantiation. Lorsque du vrai sang humain ne lui était pas disponible, il satisfaisait son besoin démoniaque de sang humain par la liturgie de la messe catholique.[7]

Du fait que l’Église enseigne que l’Eucharistie est Dieu en forme de pain et de vin, elle exige que tous adorent l’Eucharistie en tant que Dieu. « Parce que Christ lui-même est présent dans le sacrement de l’autel, il doit être honoré avec culte et adoration » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1418, 1994.]

« En raison de quoi il n’y a aucun doute que tous les fidèles en Christ doivent, selon la coutume reçue dès lors dans l’Église catholique, rendre dans la vénération le culte de latrie, dû au vrai Dieu, par ce très saint Sacrement. » [Concile de Trente, Décret concernant le très saint Sacrement de l’Eucharistie, Session XIII, Chapitre V, 11 octobre 1551.]

[N. du T. : Latrie : Culte de latrie, culte d’adoration qui n’est rendu qu’à Dieu seul. Petit Larousse illustré, 1988.]

« Si quelqu’un dit que, dans le Saint Sacrement de l’Eucharistie, Christ, le Fils unique de Dieu, ne doit pas être adoré avec le culte, même externe, de latrie ; et qu’il ne doit pas, par conséquent, être vénéré par une cérémonie festive spéciale, ni être porté solennellement en procession, selon le droit et la coutume universels et dignes de louanges de la Sainte Église ; ou ne doit pas être proposé publiquement au peuple pour qu’il L’adore, et que les adorateurs sont en fait des idolâtres ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Du très saint Sacrement de l’Eucharistie, Canon VI.]

L’Église catholique enseigne que le pain et le vin se sont transformés en corps et en sang de Christ, et que lorsque quelqu’un consomme le pain et le vin, il n’y a que la forme de ceux-ci, car, en réalité, il s’agit vraiment du corps, du sang, de l’âme et de la divinité de Christ. L’Église catholique professe que le vin est vraiment le sang de Christ, et n’a du vin que l’apparence, et que le pain est vraiment la chair de Christ et n’a du pain que l’apparence. La doctrine catholique  de la transsubstantiation est un péché. Dans les passages suivants, Dieu nous fait bien comprendre que les gens doivent s’abstenir de boire quelque sang que ce soit. Selon toute vraisemblance, « quelque sang que ce soit » veut dire quelque sang que ce soit, incluant le sang transsubstantié.

« Et dans tous les lieux où vous habiterez vous ne mangerez point de sang, ni d’oiseaux, ni de bétail. 27Toute personne qui mangera d’un sang quelconque, sera retranchée de son peuple » (Lévitique 7:26-27, VO).

« Quiconque de la maison d’Israël, ou des étrangers séjournant parmi eux, mangera de quelque sang que ce soit, je tournerai ma face contre celui qui aura mangé le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple » (Lévitique 17:10, VO).

« Savoir, que vous vous absteniez des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et des bêtes étouffées, et de la fornication ; desquelles choses si vous vous gardez, vous ferez bien. Bien vous soit ! » (Actes 15:29, VM).

L’Église catholique cite les versets suivants en ayant la prétention qu’ils supportent leur déclaration disant que, durant la messe catholique, le pain se change en Dieu.

« Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19, VO).

Ce passage ne soutient nullement la proposition faite que le pain est depuis ce temps changé en Dieu. Avant que Christ ne vienne sur terre, Dieu exigeait des sacrifices cérémoniels des Juifs. Ces sacrifices furent ordonnés dans le but de préparer leur esprit à la venue du Messie. Les Juifs projetaient leur regard en direction de Christ, l’Agneau sacrificiel de Dieu. Par eux-mêmes, les sacrifices de l’Ancien Testament n’expiaient pas les péchés. Jésus fut l’expiation. Depuis ce temps jusqu’à aujourd’hui, le salut des péchés vient de la grâce de Dieu par la foi en Dieu et Son Messie, Jésus. Le mémorial institué par Christ lors du dernier Repas servit à ce que nous reportions nos regards en arrière, vers le sacrifice de Christ, de la même façon que les Juifs projetèrent leurs regards vers l’avenir, vers la venue du Christ. Nous devons le faire en souvenir de Lui et de Son sacrifice pour nous.

« Car la Loi ayant l’ombre des biens à venir, et non la vive image des choses, ne peut jamais par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, sanctifier ceux qui s’y attachent. 2Autrement n’eussent-ils pas cessé d’être offerts, puisque les sacrifiants étant une fois purifiés, ils n’eussent plus eu aucune conscience de péché ? 3Or il y a dans ces sacrifices une commémoration des péchés réitérée d’année en année. 4Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10:1-4, VM).

« Et après avoir rendu grâces il le rompit, et dit : prenez, mangez : ceci est mon corps qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25De même aussi après le souper, il prit la coupe, en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi. 26Car toutes les fois que vous mangerez de ce pain, et que vous boirez de cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur jusques à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:24-26, VM).

Jésus utilisait une métaphore lorsqu’Il dit « ceci est mon corps » et « ceci est mon sang ». Il S’est aussi qualifié de « l’Agneau de Dieu » et de « pain de vie ». Ces expressions étaient bien entendu figuratives. On ne pense pas à Christ en tant qu’Agneau littéral. Pourquoi, alors, l’Église romaine interprète-t-elle de manière littérale les paroles de Jésus lors du dernier Repas ?

L’Église de Rome cite souvent Matthieu 26:26-28 en support de sa déclaration disant que le prêtre, pendant la messe catholique, change le pain et le vin en chair et en sang de Jésus.

« Et comme ils mangeaient, Jésus prit le pain, et après qu’il eut béni Dieu, il le rompit et le donna à ses Disciples, et leur dit : prenez, mangez ; ceci est mon corps. 27Puis ayant pris la coupe, et béni Dieu, il la leur donna, en leur disant : buvez-en tous. 28Car ceci est mon sang, le sang du Nouveau Testament, qui est répandu pour plusieurs en rémission des péchés » (Matthieu 26:26-28, VM).

L’Église catholique stipule que Jésus a réellement changé le fruit de la vigne en sang. En prenant les versets 26 à 28 hors de leur contexte, l’Église romaine a pu tromper le monde entier. Tout ce que l’on doit faire pour voir que Jésus n’a pas vraiment changé le fruit de la vigne en une coupe de Son sang, c’est de remettre les versets 26 à 28 dans le contexte en lisant le passage suivant, au verset 29 : « Or je vous dis : que depuis cette heure je ne boirai point de ce fruit de vigne, jusqu’au jour que je le boirai nouveau avec vous, dans le Royaume de mon Père » (Matthieu 26:29, VM). Remarquez que dans ce verset (29), suivant Sa déclaration que « ceci est mon sang », Jésus affirma distinctement que ce qui se trouvait dans la coupe était encore du « fruit de la vigne ». Il n’avait pas été changé en Son sang. Le verset 29 révèle donc que Sa déclaration, « ceci est mon sang », était une métaphore. Voilà pourquoi l’Église catholique ne veut pas que le commun des mortels lise la Bible. Une fois que les gens voient les passages dans leur contexte, ils perçoivent le sophisme trompeur de l’Église de Rome.

Le passage de la Sainte Bible qui se trouve dans Jean 6:27-66 explique en toute clarté ce qu’entendait Jésus lorsqu’Il dit « ceci est mon corps » et « ceci est mon sang ». Dans ce passage biblique, Jésus commence par dire à Ses disciples : « Travaillez, non point après la viande qui périt, mais après celle qui est permanente jusque dans la vie éternelle. » Il s’agit d’une viande spirituelle. Jésus souligne que manger Sa chair et boire Son sang est en langage spirituel et que cela représente croire en Lui. Toutefois, seuls ceux que Dieu choisit pour la vie éternelle peuvent comprendre ces vérités.

« Travaillez, non point après la viande qui périt, mais après celle qui est permanente jusque dans la vie éternelle, laquelle le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, savoir Dieu, l’a approuvé de son cachet. 28Ils lui dirent donc : que ferons-nous pour faire les oeuvres de Dieu ? 29Jésus répondit, et leur dit : c’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. 30Alors ils lui dirent : quel miracle fais-tu donc, afin que nous le voyions, et que nous te croyions ? quelle oeuvre fais-tu ? 31Nos pères ont mangé la manne au désert ; selon ce qui est écrit : il leur a donné à manger le pain du ciel. 32Mais Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis : Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ; 33Car le pain de Dieu c’est celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde. 34Ils lui dirent donc : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. 35Et Jésus leur dit : je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi, n’aura point de faim ; et celui qui croit en moi, n’aura jamais soif. 36Mais je vous ai dit que vous m’avez vu, et cependant vous ne croyez point. 37Tout ce que mon Père me donne, viendra à moi ; et je ne mettrai point dehors celui qui viendra à moi. 38Car je suis descendu du ciel non point pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. 39Et c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. 40Et c’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils, et croit en lui, ait la vie éternelle ; c’est pourquoi je le ressusciterai au dernier jour. 41Or les Juifs murmuraient contre lui de ce qu’il avait dit : je suis le pain descendu du ciel. 42Car ils disaient : n’est-ce pas ici Jésus, le fils de Joseph, duquel nous connaissons le père et la mère ? comment donc dit celui-ci : je suis descendu du ciel ? 43Jésus donc répondit, et leur dit : ne murmurez point entre vous. 44Nul ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne le tire ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. 45Il est écrit dans les Prophètes : et ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque donc a écouté le Père, et a été instruit de ses intentions, vient à moi. 46Non point qu’aucun ait vu le Père, sinon celui qui est de Dieu, celui-là a vu le Père. 47En vérité, en vérité je vous dis : qui croit en moi a la vie éternelle. 48Je suis le pain de vie. 49Vos pères ont mangé la manne au désert, et ils sont morts. 50C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que si quelqu’un en mange, il ne meure point. 51Je suis le pain vivifiant qui suis descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, laquelle je donnerai pour la vie du monde. 52Les Juifs donc disputaient entre eux, et disaient : comment celui-ci nous peut-il donner sa chair à manger ? 53Et Jésus leur dit : en vérité, en vérité je vous dis, que si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. 54Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. 55Car ma chair est une véritable nourriture, et mon sang est un véritable breuvage. 56Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. 57Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je suis vivant par le Père ; ainsi celui qui me mangera, vivra aussi par moi. 58C’est ici le pain qui est descendu du ciel, non point comme vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; celui qui mangera ce pain, vivra éternellement. 59Il dit ces choses dans la Synagogue, enseignant à Capernaüm. 60Et plusieurs de ses disciples l’ayant entendu, dirent : cette parole est dure, qui la peut ouïr ? 61Mais Jésus sachant en lui-même que ses disciples murmuraient de cela, leur dit : ceci vous scandalise-t-il ? 62Que sera-ce donc si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était premièrement ? 63C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne profite de rien ; les paroles que je vous dis, sont esprit et vie. 64Mais il y en a plusieurs entre vous qui ne croient point ; car Jésus savait dès le commencement qui seraient ceux qui ne croiraient point, et qui serait celui qui le trahirait. 65Il leur dit donc : c’est pour cela que je vous ai dit, que nul ne peut venir à moi, s’il ne lui est donné de mon Père. 66Dès cette heure-là plusieurs de ses Disciples l’abandonnèrent, et ils ne marchaient plus avec lui » (Jean 6:27-66, VM).

L’Église catholique enseigne que le pain et le vin doivent être adorés avec la même vénération que l’on ressent lorsqu’on adore Dieu. En fait, l’Église de Rome professe que le pain et le vin consacrés sont le sacrement le plus saint de l’Église parce qu’ils sont Dieu et doivent être adorés comme Dieu.

« Dans le Rite romain moderne, l’adoration publique de l’Eucharistie est envisagé comme part normale de la vie liturgique des communautés religieuses diocésaines et paroissiales. »[8]

« Grâce à une attention délicate et jalouse, l’Église a réglé le culte eucharistique dans ses moindres détails (…) tout y est important, significatif et divin quand il est question de la Présence Réelle de Jésus-Christ. »[9]

« « En raison de quoi il n’y a aucun doute que tous les fidèles en Christ doivent, selon la coutume reçue dès lors dans l’Église catholique, rendre dans la vénération le culte de latrie, dû au vrai Dieu, par ce très saint Sacrement. Le moins que l’on puisse faire est de l’y adorer, car cela fut institué par Christ, le Seigneur, afin d’être présent à cet égard, Lui de qui le Père éternel a dit, lorsqu’Il Le présenta au monde : “et que tous les Anges de Dieu l’adorent ;” que les mages adorèrent en se prosternant ; qui, comme l’attestent les Écritures, fut adoré par les Apôtres en Galilée. » [Concile de Trente, Décret concernant le très saint Sacrement de l’Eucharistie, Du culte et de la vénération devant être démontrés envers ce très saint Sacrement, 11 octobre 1551.]

« Culte de l’Eucharistie. Dans la liturgie de la messe, nous exprimons notre foi en la réelle présence du Christ sous les espèces du pain et du vin en faisant, entre autres, la génuflexion et en nous prosternant profondément en signe d’adoration envers le Seigneur. L’Église catholique a toujours offert, et offre encore, par le sacrement de l’Eucharistie, le culte d’adoration, non seulement durant la messe, mais aussi en dehors, réservant aux hosties le plus grand soin, les exposant à la vénération solennelle du fidèle et en les portant en procession. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1378, 1994 (italiques dans l’original, caractères en gras ajoutés).]

Toutefois, Dieu S’objecte à cette adoration catholique des idoles.

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. 3Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. 4Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 6Et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20:1-6, VO).

L’Église catholique tire le passage biblique de 1 Corinthiens 11:29 hors de son contexte pour soutenir sa position voulant que le pain et le vin soient miraculeusement changés en notre Seigneur Jésus durant la messe catholique. Le passage dit : « Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne distinguant point le corps du Seigneur » (1 Corinthiens 11:29, VM).

En regardant les passages précédant et suivant 1 Corinthiens 11:29, nous voyons que Paul parlait de la fraternité au sein du Corps de Christ. Il appert, lorsqu’on lit le passage en contexte, que Paul appelait l’Église de Christ « le corps du Seigneur ». Il admonestait l’Église pour qu’elle ne soit pas divisée et que l’on ne manque pas de considération les uns pour les autres. Il voulait leur faire comprendre que, quand ils se réunissaient pour manger le Repas du Seigneur, ils étaient membres du « corps du Seigneur » qui s’assemblait en mémoire de la mort de Christ. Apparemment, certains d’entre eux se réunissaient, lors du Repas du Seigneur, pour obtenir un repas et non pour fraterniser en souvenir de la crucifixion de Christ. Ils ne se montraient pas charitables, ils mangeaient pendant que d’autres membres de l’Église avaient faim. Ils ne savaient pas discerner que l’Église de Dieu était le « corps du Seigneur ». Le contexte du passage prouve que la référence faite au « corps du Seigneur » ne se rapporte pas au pain et au vin consommés, mais plutôt aux croyants qui consommaient le pain et le vin.

« Or en ce que je vais vous dire, je ne vous loue point : c’est que vos assemblées ne sont pas mieux réglées qu’elles l’étaient ; elles le sont moins. 18Car premièrement, quand vous vous assemblez dans l’Eglise, j’apprends qu’il y a des divisions parmi vous ; et j’en crois une partie : 19Car il faut qu’il y ait même des hérésies parmi vous, afin que ceux qui sont dignes d’approbation, soient manifestés parmi vous. 20Quand donc vous vous assemblez ainsi tous ensemble, ce n’est pas manger la Cène du Seigneur. 21Car lorsqu’il s’agit de prendre le repas, chacun prend par avance son souper particulier, en sorte que l’un a faim, et l’autre fait bonne chère. 22N’avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? ou méprisez-vous l’Eglise de Dieu ? et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? que vous dirai-je ? vous louerai-je ? je ne vous loue point en ceci. 23Car j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai donné ; c’est que le Seigneur Jésus la nuit qu’il fut trahi, prit du pain ; 24Et après avoir rendu grâces il le rompit, et dit : prenez, mangez : ceci est mon corps qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25De même aussi après le souper, il prit la coupe, en disant : cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci toutes les fois que vous en boirez, en mémoire de moi. 26Car toutes les fois que vous mangerez de ce pain, et que vous boirez de cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur jusques à ce qu’il vienne. 27C’est pourquoi quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable du corps et du sang du Seigneur. 28Que chacun donc s’éprouve soi-même, et ainsi qu’il mange de ce pain, et qu’il boive de cette coupe ; 29Car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne distinguant point le corps du Seigneur. 30Et c’est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et que plusieurs dorment. 31Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. 32Mais quand nous sommes jugés, nous sommes enseignés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. 33C’est pourquoi, mes frères, quand vous vous assemblez pour manger, attendez-vous l’un l’autre. 34Et si quelqu’un a faim, qu’il mange en sa maison, afin que vous ne vous assembliez pas pour votre condamnation. Touchant les autres points, j’en ordonnerai quand je serai arrivé. 12 1Or pour ce qui regarde les dons spirituels, je ne veux point, mes frères, que vous en soyez ignorants. 2Vous savez que vous étiez Gentils, entraînés après les idoles muettes, selon que vous étiez menés. 3C’est pourquoi je vous fais savoir que nul homme parlant par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus doit être rejeté ; et que nul ne peut dire que par le Saint-Esprit, que Jésus est le Seigneur. 4Or il y a diversité de dons, mais il n’y a qu’un même Esprit. 5Il y a aussi diversité de ministères, mais il n’y a qu’un même Seigneur. 6Il y a aussi diversité d’opérations ; mais il n’y a qu’un même Dieu, qui opère toutes choses en tous. 7Or à chacun est donnée la lumière de l’Esprit pour procurer l’utilité commune. 8Car à l’un est donnée par l’Esprit, la parole de sagesse ; et à l’autre par le même Esprit, la parole de connaissance ; 9Et à un autre, la foi par ce même Esprit ; à un autre, les dons de guérison par ce même Esprit ; 10Et à un autre, les opérations des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le don de discerner les esprits ; à un autre, la diversité de Langues ; et à un autre, le don d’interpréter les Langues. 11Mais un seul et même Esprit fait toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons comme il le trouve à propos. 12Car comme le corps n’est qu’un, et cependant il a plusieurs membres, mais tous les membres de ce corps, qui n’est qu’un, quoiqu’ils soient plusieurs, ne sont qu’un corps, il en est de même de Christ. 13Car nous avons tous été baptisés d’un même Esprit, pour être un même corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, nous avons tous, dis-je, été abreuvés d’un même Esprit. 14Car aussi le corps n’est pas un seul membre, mais plusieurs. 15Si le pied dit : parce que je ne suis pas la main, je ne suis point du corps ; n’est-il pas pourtant du corps ? 16Et si l’oreille dit : parce que je ne suis pas l’œil, je ne suis point du corps ; n’est-elle pas pourtant du corps ? 17Si tout le corps est l’œil, où sera l’ouïe ? si tout est l’ouïe, où sera l’odorat ? 18Mais maintenant Dieu a placé chaque membre dans le corps, comme il a voulu. 19Et si tous étaient un seul membre, où serait le corps ? 20Mais maintenant il y a plusieurs membres, toutefois il n’y a qu’un seul corps. 21Et l’œil ne peut pas dire à la main : je n’ai que faire de toi ; ni aussi la tête aux pieds : je n’ai que faire de vous. 22Et qui plus est, les membres du corps qui semblent être les plus faibles, sont beaucoup plus nécessaires. 23Et ceux que nous estimons être les moins honorables au corps, nous les ornons avec plus de soin, et les parties qui sont en nous les moins belles à voir, sont les plus parées. 24Car les parties qui sont belles en nous, n’en ont pas besoin ; mais Dieu a apporté ce tempérament dans notre corps, qu’il a donné plus d’honneur à ce qui en manquait ; 25Afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient un soin mutuel les uns des autres. 26Et soit que l’un des membres souffre quelque chose, tous les membres souffrent avec lui ; ou soit que l’un des membres soit honoré, tous les membres ensemble s’en réjouissent. 27Or vous êtes le corps de Christ, et vous êtes chacun un de ses membres. 28Et Dieu a mis dans l’Eglise, d’abord des Apôtres, ensuite des Prophètes, en troisième lieu des Docteurs, ensuite les miracles, puis les dons de guérisons, les secours, les gouvernements, les diversités de Langues. 29Tous sont-ils Apôtres ? tous sont-ils Prophètes ? tous sont-ils Docteurs ? tous ont-ils le don des miracles ? 30Tous ont-ils les dons de guérisons ? tous parlent-ils diverses Langues ? tous interprètent-ils ? 31Or désirez avec ardeur des dons plus excellents, et je vais vous en montrer un chemin qui surpasse encore de beaucoup » (1 Corinthiens 11:17-12:31, VM)

Le passage suivant décrit les croyants chrétiens comme étant « un seul pain et un seul corps ».

« C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. 15Je vous parle comme à des personnes intelligentes ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. 16La coupe de bénédiction, laquelle nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang de Christ ? et le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps de Christ ? 17Parce qu’il n’y a qu’un seul pain, nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps ; car nous sommes tous participants du même pain » (1 Corinthiens 10:14-17, VM).

Le pain et le vin qui sont consommés constituent une manière de partager et de communier au sein de l’Église de façon à commémorer les souffrances et la mort de Christ. Le pain et le vin, en plus d’être une commémoration de la crucifixion de Jésus, nous unissent à Lui dans cette crucifixion. C’est ce que signifie la communion au sang et au corps de Christ. Le « corps du Seigneur », c’est Son Église. Le passage déclare que nous sommes tous participants de ce pain unique. Cela veut dire que, par la foi en Jésus, notre chair pécheresse a été crucifiée avec Christ sur la croix et que nous ne vivons plus selon la chair, mais selon l’Esprit. Les passages bibliques suivants attestent que notre chair pécheresse a été crucifiée avec Christ et que, par conséquent, nous sommes libérés de l’esclavage du péché et pouvons suivre l’Esprit du Seigneur qui nous habite ; comme Jésus est ressuscité des morts, ainsi tous les croyants ressusciteront-ils des morts aussi.

« Je suis crucifié avec Christ, et je vis, non pas maintenant moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant en la chair, je le vis en la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20, VM).

« Or ceux qui sont de Christ, ont crucifié la chair avec ses affections et ses convoitises. 25Si nous vivons par l’Esprit, conduisons-nous aussi par l’Esprit » (Galates 5:24-25, VM).

« Portant toujours partout en notre corps, la mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée en notre corps. 11Car nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort pour l’amour de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée en notre chair mortelle. 12De sorte que la mort se déploie en nous, mais la vie en vous » (2 Corinthiens 4:10-12, VM).

« Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, avons été baptisés en sa mort. 4Nous sommes donc ensevelis avec lui en sa mort par le Baptême ; afin que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous marchions aussi en nouveauté de vie. 5Car si nous avons été faits une même plante avec lui par la conformité de sa mort, nous le serons aussi par la conformité de sa résurrection. 6Sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit ; afin que nous ne servions plus le péché. 7Car celui qui est mort, est quitte du péché. 8Or si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui ; 9Sachant que Christ étant ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus d’empire sur lui. 10Car ce qu’il est mort, il est mort une fois à cause du péché ; mais ce qu’il est vivant, il est vivant à Dieu. 11Vous aussi tout de même faites votre compte que vous êtes morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:3-11, VM).

Avant qu’Il ne soit crucifié, Jésus pria Dieu le Père pour Ses disciples. Pendant cette prière, Il demanda que tous ceux qui croyaient en Lui soient un, comme Lui, Jésus, et le Père sont un.

« Je prie pour eux ; je ne prie point pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont tiens. 10Et tout ce qui est mien est tien, et ce qui est tien est mien ; et je suis glorifié en eux. 11Et maintenant je ne suis plus au monde, mais ceux-ci sont au monde; et moi je vais à toi, Père saint, garde-les en ton Nom, ceux, dis-je, que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:9-11, VM).

Dans cette prière, Jésus exprima Sa volonté que tous ceux qui croyaient en Lui soient, non seulement un les uns avec les autres, mais qu’ils soient un aussi avec Lui et Son Père.

« Or je ne prie point seulement pour eux, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. 21Afin que tous soient un, ainsi que toi, Père, es en moi, et moi en toi ; afin qu’eux aussi soient un en nous ; et que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. 22Et je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un. 23Je suis en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que c’est toi qui m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. 24Père, mon désir est touchant ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, laquelle tu m’as donnée ; parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. 25Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. 26Et je leur ai fait connaître ton Nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé, soit en eux, et moi en eux » (Jean 17:20-26, VM).

Toutes les prières de Jésus furent exaucées. Jésus déclara : « En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:20, VM). L’habitation en nous du Saint-Esprit qui crée un temple spirituel du Seigneur est un thème récurrent dans l’Évangile. Tous les membres de l’Église de Christ sont réunis ensemble pour ne faire qu’un seul corps en Christ !

« Un seul Dieu et Père de tous, qui est sur tous, parmi tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:6, VM).

« Car comme nous avons plusieurs membres en un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; 5Ainsi nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ ; et chacun réciproquement les membres l’un de l’autre » (Romains 12:4-5, VM).

Tous ceux qui croient en Jésus sont membres de Son Église et sont un avec Jésus et Son Père. Jésus-Christ est le Chef de l’Église, l’Église est Son Corps.

« Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18, VM).

« Et il a assujetti toutes choses sous ses pieds, et l’a établi sur toutes choses pour être le Chef de l’Eglise ; 23Qui est son Corps, et l’accomplissement de celui qui accomplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23, VM).

« Car personne n’a jamais eu en haine sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur entretient l’Eglise. 30Car nous sommes membres de son corps, étant de sa chair, et de ses os » (Éphésiens 5:29-30, VM).

« Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église, 25Dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, 26Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; 27A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:24-27, VO).

Il y a un corps de l’Église, qui est un corps spirituel joint ensemble par le Saint-Esprit.

« Etant soigneux de garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. 4Il y a un seul corps, un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance de votre vocation » (Éphésiens 4:3-4, VM).

Les croyants sont le temple de Dieu parce que le Saint-Esprit habite ceux que Dieu choisit pour qu’ils croient en Jésus.

« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6:19, VM).

« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? 17Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17, VM).

L’Église catholique est une organisation qui ne regarde qu’aux choses de la chair, c’est une institution qui tord les vérités spirituelles en mensonges charnels. Son esprit charnel agit contre le Seigneur. Sa mauvaise application du passage biblique de 1 Corinthiens 11:29 n’est qu’un exemple de sa façon de mettre hors contexte les passages de la Bible et de les mal interpréter pour échafauder ses doctrines antichrists. L’Église de Dieu n’est pas un édifice physique assemblé de briques et de mortier, c’est un temple spirituel ; c’est le « corps du Seigneur » avec ses membres assemblés par le Saint-Esprit. Le Repas du Seigneur est un mémorial pour le corps du Seigneur.

« Car ceux qui sont selon la chair, sont affectionnés aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l’Esprit, sont affectionnés aux choses de l’Esprit. 6Or l’affection de la chair est la mort ; mais l’affection de l’Esprit est la vie et la paix. 7Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se rend point sujette à la Loi de Dieu ; et aussi ne le peut-elle point. 8C’est pourquoi ceux qui sont en la chair ne peuvent point plaire à Dieu. 9Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui. 10Et si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché ; mais l’esprit est vie à cause de la justice. 11Or si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ des morts, vivifiera aussi vos corps mortels à cause de son Esprit qui habite en vous » (Romains 11:5-11, VM).

Le culte catholique du pain et du vin équivaut à ce que firent les Juifs lorsqu’ils se fabriquèrent un veau d’or après qu’ils eurent été amenés hors du pays d’Égypte.

« Mais le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla vers Aaron et lui dit : Viens, fais-nous des dieux qui marchent devant nous ; car pour ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé. 2Et Aaron leur répondit : Enlevez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi. 3Et tous enlevèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles ; et ils les apportèrent à Aaron, 4Qui les prit de leur main, les travailla au ciseau, et en fit un veau de fonte. Alors ils dirent : Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte. 5Aaron, voyant cela, bâtit un autel devant lui. Puis, Aaron cria et dit : Demain il y aura fête en l’honneur de l’Éternel ! 6Ils se levèrent donc de bon matin, le lendemain, et ils offrirent des holocaustes, et ils présentèrent des sacrifices de prospérité, et le peuple s’assit pour manger et boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. 7Alors l’Éternel dit à Moïse : Va, descends, car ton peuple, que tu as fait monter du pays d’Égypte, s’est corrompu ; 8Ils se sont bientôt détournés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau de fonte, se sont prosternés devant lui, lui ont sacrifié, et ont dit : Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter du pays d’Égypte. 9L’Éternel dit aussi à Moïse : J’ai regardé ce peuple, et voici, c’est un peuple au cou roide. 10Or maintenant, laisse-moi faire ; que ma colère s’enflamme contre eux, et que je les consume ; mais je ferai de toi une grande nation » (Exode 32:1-10, VO).

25. La recrucifixion de Christ

L’Église catholique ne fait pas que rendre culte à l’Eucharistie, elle enseigne également que la messe est un sacrifice de Christ sans effusion de sang et répété chaque jour. L’Église de Rome a décidé que ce sacrifice sans effusion de sang de l’Eucharistie, lors de la messe, est aussi efficace pour effacer le péché que la véritable crucifixion de Jésus-Christ. Une propitiation pour le péché est un sacrifice fait dans le but d’apaiser Dieu. Il est fait afin de satisfaire Dieu et rendre favorable l’objet de Sa défaveur antérieure. Dieu, cependant, fut  satisfait du sacrifice de Christ. Lorsque Jésus a dit « tout est accompli », Il voulait dire par là que tout était vraiment accompli (Jean 19:30) ! Croire qu’il faille nécessairement exercer un sacrifice continuel, c’est ne pas croire dans le Jésus de la Bible. Le Jésus qu’enseigne l’Église romaine est un Jésus différent, un Jésus inefficace.

« Dans le sacrifice divin célébré à la messe, le même Jésus, qui s’offrit une fois avec effusion de sang sur l’autel de la croix, y est contenu et offert sans effusion de sang. » [Catéchisme de l’Église Catholique, § 1367, 1994.]

« À toutes les fois que le sacrifice de la Croix, par lequel “Christ notre Pâques a été sacrifié”, est célébré sur l’autel, l’œuvre de notre rédemption est remplie. » [Catéchisme de l’Église Catholique, §1364, 1994.]

« Nous devons donc admettre que le Sacrifice de la Messe est, et doit être, considéré un seul et même Sacrifice avec  celui de la croix, parce que la victime est la même, c’est-à-dire, Christ notre Seigneur, qui s’est offert une seule fois par effusion de sang sur l’autel de la croix. La victime sanglante et la victime non sanglante ne sont pas deux, mais une seule victime, dont le sacrifice est renouvelé journellement par l’Eucharistie en obéissance au commandement du Seigneur : Faites ceci en mémoire de moi. » [Catéchisme du Concile de Trente (l’emphase est la nôtre).] [10]

« Le Sacrifice, saint et sacré, de la Messe n’est pas un Sacrifice de louanges et d’actions de grâce seulement, ou une simple commémoration du Sacrifice accompli sur la croix, mais il est également un Sacrifice propitiatoire. » [Catéchisme du Concile de Trente, (l’emphase est la nôtre).][11]

La Sainte Bible nous dit que le sacrifice unique de Jésus-Christ a été suffisant pour tout le monde et pour tout le temps.

« De même aussi Christ ayant été offert une seule fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent à salut » (Hébreux 9:28, VM).

« Or c’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, savoir par l’oblation qui a été faite une seule fois du corps de Jésus-Christ. 11Tout Sacrificateur donc assiste chaque jour, administrant, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés. 12Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:10-14, VM).

Christ a offert une fois Son sacrifice sur la croix par lequel ceux qui croient en Lui sont rendus parfaits ; par conséquent, il n’y aura plus d’autre offrande d’aucune sorte pour le péché, un point, c’est tout.

« Mais celui-ci ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; 13Attendant ce qui reste, savoir que ses ennemis soient mis pour le marchepied de ses pieds. 14Car par une seule oblation, il a consacré pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15Et c’est aussi ce que le Saint-Esprit nous témoigne, car après avoir dit premièrement : 16C’est ici l’alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur, c’est que je mettrai mes Lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; 17Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. 18Or où les péchés sont pardonnés, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:12-18, VM).

[N. du T. : Nous pouvons ajouter que tout sacrifice où il n’y a pas d’effusion de sang est, par nature et par décret divin, sans efficacité. Donc, la messe n’offre, ni d’un côté ni de l’autre, le pardon des péchés, mais se veut plutôt un sacrilège à l’endroit du Sacrifice suprême de Jésus.

« Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22, VM).]

26. Le purgatoire

L’Église catholique professe que le sacrifice de Jésus-Christ sur la croix n’a pas satisfait Dieu. Celui-ci réclame une punition additionnelle pour le croyant afin qu’il expie ses péchés. Cette expiation peut s’effectuer sur terre par la pénitence. Toutefois, si le péché n’est pas puni sur terre, il doit l’être après la mort dans un endroit appelé Purgatoire. Ce purgatoire est un lieu où les péchés sont censément purgés et, une fois cela fait, on accorde ensuite au pauvre être tourmenté de pénétrer au ciel.[12]

« Tous ceux qui meurent dans l’amitié et la grâce de Dieu, mais demeurent imparfaitement purifiés, sont quand même assurés de leur salut éternel ; mais après la mort, ils subissent la purification, cela afin d’atteindre la sainteté nécessaire pour entrer dans les joies du ciel. L’église donne le nom de Purgatoire à cette purification finale des élus, qui est entièrement différente de la punition des damnés. » [Catéchisme de l’Église Catholique, §§ 1030-1031 (1994).]

« Quiconque dit qu’après que la grâce de la justification soit reçue, la culpabilité de chaque pécheur pénitent est remise et que la dette de la punition éternelle est effacée de telle sorte qu’il ne reste aucune dette de punition temporelle à payer, soit dans ce monde, ou dans le prochain, au Purgatoire, avant que l’entrée dans le Royaume des Cieux ne (lui) soit ouverte ; qu’il soit anathème. » [Concile de Trente, Session VI, Décret sur la justification, Canon XXX, 13 janvier 1547 (l’emphase est la nôtre).]

Le purgatoire apporte beaucoup d’argent à l’Église catholique. Par la contrainte de cette doctrine abominable, les gens sont forcés de donner à l’Église de Rome afin de payer la punition des péchés qui ne sont pas expiés par le sacrifice de Christ. Ces aumônes et pénitences ne sont pas données seulement pour ses propres péchés, mais aussi pour les péchés de ceux qui sont déjà décédés pour les faire sortir du Purgatoire.

« Depuis le début, l’Église honore la mémoire des défunts et offre des prières à leur suffrage, surtout le sacrifice eucharistique, pour qu’ainsi purifiés, ils puissent arriver à la vision béatifique de Dieu. L’église commande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence assumées au nom des défunts. » [Catéchisme de lÉglise Catholique, § 1032 (1994).]

En dépit des affirmations de l’Église catholique disant que la doctrine du Purgatoire est basée sur les Écritures, il n’y a absolument rien dans la Bible qui confère l’autorité de parler d’un endroit comme le purgatoire. En fait, la doctrine du purgatoire est contraire à l’évangile de Christ. L’Évangile dit que nous sommes sauvés de la colère de Dieu par la grâce de Dieu au travers de la foi en Jésus-Christ.

« Et pour attendre des Cieux son Fils Jésus, qu’il a ressuscité des morts, et qui nous délivre de la colère à venir » (1 Thessaloniciens 1:10, VM).

« Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5:9, VM).

« Beaucoup plutôt donc, étant maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui » (Romains 5:9, VM).

« En vérité, en vérité je vous dis : que celui qui entend ma parole, et croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne sera point exposé à la condamnation, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24, VM).

[N. du T. : Ici, M. Hendrie avance la doctrine du ciel et de l’enfer comme étant les deux seuls endroits où vont les défunts. À Mission : Moisson des Élus, nous ne souscrivons pas à cette doctrine, car nous ne voyons pas dans la Bible que les hommes, une fois morts, vont, soit au ciel, soit en enfer. Jésus a dit une petite phrase que beaucoup de chrétiens devraient prendre comme fondement de leur compréhension : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13, VM). L’apôtre Pierre a ajouté à ce fondement :

« Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour34Car David n’est pas monté aux cieux ; mais lui-même dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite » (Actes 2:29, 34, VM).

Alors, nous voyons ici que les saints, lorsqu’ils meurent, vont dans la tombe. Ils n’ont pas une âme immortelle qui se détache du corps et monte au ciel, sinon, l’apôtre Pierre aurait formulé autrement sa phrase. Il aurait spécifié que c’est le corps de David seulement qui est mort et que son âme est montée au ciel. Mais tel n’est pas le cas. Ce n’est que plus tard, au retour de Christ sur terre, que les élus seront ressuscités à la vie.

Et lorsque les élus hériteront de la vie éternelle, ils n’iront pas au ciel, comme bon nombre le croient, sans l’avoir vérifié dans la Sainte Bible, mais ils hériteront de la terre. Le Royaume des cieux sera… sur la terre !

« Heureux les pauvres en esprit ; car le royaume des cieux est à eux … Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre. » (Matthieu 5:3, 5).

Avons-nous à faire à deux sortes d’élus différents, ici ? Est-ce qu’une partie des élus va hériter de la terre alors que d’autres élus vont monter au ciel ? Ne serons-nous pas tous avec le Seigneur Jésus-Christ, lorsqu’Il viendra pour prendre possession de Son règne ? Quand Jésus se servit de l’expression « Royaume des cieux », Il spécifiait la provenance du Royaume, il venait des cieux : « Mon royaume n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est pas d’ici-bas » (Jean 18:36, VO). Or, lorsque Jésus-Christ reviendra sur terre, Il apportera Son Royaume avec Lui. Et c’est à ce moment-là que nous serons ressuscités et deviendrons héritiers du Royaume avec Lui.

« Car le Seigneur lui-même avec un cri d’exhortation, et une voix d’Archange, et avec la trompette de Dieu descendra du Ciel ; et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront premièrement ; 17Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17, VM).

Nous serons toujours avec le Roi, car nous serons la race élue qui doit régner avec Lui dans Son Royaume. Car Jésus-Christ sera le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, et ces rois et ces seigneurs, ce seront les élus, les sacrificateurs royaux.

« Et quand je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé le lieu, je retournerai, et je vous prendrai avec moi ; afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jean 14:3, VM).

« Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9, VO).

« Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10, VO).

« Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14, VO).

« Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : Roi des rois, et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19:16, VO).

« Et je vis des trônes, sur lesquels des gens s’assirent, et l’autorité de juger leur fut donnée, et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la Parole de Dieu, qui n’avaient point adoré la bête ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque en leurs fronts, ou en leurs mains, lesquels devaient vivre et régner avec Christ mille ans6Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux, mais ils seront Sacrificateurs de Dieu, et de Christ, et ils régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:4, 6, VM).

Tous les saints qui nous ont précédé et qui sont dans la tombe, en ce moment, attendant le jour de leur glorification en Christ, ne sont pas montés au ciel pour atteindre la perfection avant nous. Lisez tout le chapitre 11 du livre aux Hébreux et vous verrez une liste des saints qui furent appelés par Dieu pendant l’Ancien Testament. Ils vont recevoir leur récompense en même temps que nous ! Ils ne nous précéderont pas, ni nous eux.

« Dieu ayant pourvu quelque chose de meilleur pour nous ; en sorte qu’ils ne sont point parvenus à la perfection sans nous » (Hébreux 11:40, VM).

Le concept de « l’âme immortelle » provient de Satan qui en profita pour faire son premier mensonge à l’humanité et, plus tard, cette fausse doctrine a été reprise par l’Église catholique qui en a fait un commerce lucratif.

« Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5, VO).

L’âme n’est pas immortelle. Elle peut mourir.

« Alors Jérémie dit à Sédécias : Ainsi a dit l’Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d’Israël : Si tu sors résolument vers les généraux du roi de Babylone, ton âme vivra, cette ville ne sera pas brûlée, et tu vivras, toi et ta maison » (Jérémie 38:17, VO).

« Mais Jérémie répondit : On ne te livrera pas. Je te prie, écoute la voix de l’Éternel dans ce que je te dis, afin que tu t’en trouves bien et que ton âme vive » (Jérémie 38:20, VO).

« Si, au contraire, tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu’il ne pèche pas, il vivra certainement, parce qu’il s’est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme » (Ézéchiel 3:21, VO).

« Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra20L’âme qui pèche est celle qui mourra… » (Ézéchiel 18:4, 20, VO).

« Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? (Matthieu 16:26, VO).

« Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant » (1 Corinthiens 15:45, VO).

« Et ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui ne peuvent point tuer l’âme ; mais plutôt craignez celui qui peut perdre et l’âme et le corps en les jetant dans la géhenne » (Matthieu 10:28, VM).

Les termes « ciel » et « enfer » ont été mal interprétés depuis longtemps, l’Église catholique s’en servant pour asseoir son pouvoir en proférant des menaces non fondées sur le petit peuple pour le maintenir sous sa coupe. Malheureusement, les églises protestantes, bien qu’elles aient été en réaction contre ce pouvoir outrancier, n’on pas rejeté entièrement les fausses doctrines et se sont laissées prendre à ce jeu du pouvoir où des pasteurs faisaient défiler en chaire des scènes d’horreur d’un enfer où des âmes brûlent, en ce moment-même, sans avoir su, dans leur vie terrestre, qu’un salut était disponible. Nous reparlerons, dans d’autres articles, de ces fausses doctrines et de ce que dit la Bible.]

27. Les indulgences

La Bible enseigne que « c’est la racine de tous les maux que la convoitise des richesses » (1 Timothée 6:10). L’Église romaine aime l’argent. Elle est d’ailleurs l’organisation individuelle la plus riche du monde.[13] Sa richesse s’accumule depuis de nombreux siècles. À l’époque de la Révolution mexicaine, l’Église catholique détenait entre le tiers et la moitié de toutes les terres du Mexique.[14]

D. Antonio Gavin fut prêtre catholique en Espagne au 16e siècle. Il a été forcé de fuir l’Espagne durant l’Inquisition espagnole pour trouver refuge en Angleterre. Là, il y écrivit un bouquin intitulé Clé maîtresse de la papauté, qui ne faisait qu’exposer une petite partie de la richesse du Vatican. Par exemple, la cathédrale de Sao Salvador, dans la petite ville de Zaragoza, renfermait dix mille onces d’argent, et 84 calices, dont vingt sont en or massif. La custode utilisée pour porter l’hostie en procession pesait 500 livres d’or massif, et était sertie de diamants, d’émeraudes et autres pierres précieuses. La custode avait tant de valeur que plusieurs orfèvres ayant tenté d’en faire l’estimation furent incapables d’en calculer la valeur.[15]

Notre Dame du Pilier, une autre église de Zaragoza, possédait, sur la tête de l’image de la Vierge Marie, une couronne qui pesait vingt-cinq livres et qui était sertie de tant de diamants qu’on ne pouvait voir l’or en dessous. Les gens qui regardaient la couronne croyaient qu’elle était faite entièrement de diamants. L’idole de Marie avait également six autres couronnes en or massif enchâssées de diamants et d’émeraudes. En outre, la statue de Marie possédait 365 colliers de perles et de diamants (un pour chaque jour de l’année), et d’innombrables diamants et autres pierres précieuses taillés en roses. Il y avait tellement de diamants sculptés en rose, en fait, qu’un set différent de roses pouvait orner l’idole chaque jour pendant trois ans de suite. L’image taillée possédait une basque pour chaque jour de l’année ; les basques étaient brodées d’or, de diamants et autres pierres précieuses. Ce n’était d’ailleurs pas la seule image de l’église, car une autre statue de cinq pieds était faite entièrement d’argent et ornée de pierres précieuses avec une couronne en or massif constellée de diamants.[16]

Lorsque le général des forces armées anglaises, le « Très Honorable Lord Stanhope », se fit montrer les trésors de la cathédrale de Sao Salvador, il s’exclama que si tous les monarques d’Europe avaient mis ensemble tous leurs trésors, ils n’auraient pu acheter la moitié des richesses de la cathédrale.[17] Il ne s’agissait pourtant que d’une seule cathédrale dans une petite cité d’Espagne, il y a de cela 300 ans.

La richesse du Vatican continue à se multiplier. Avro Manhattan, plus célèbre autorité mondiale en matière de politique du Vatican, révèle, dans son livre The Vatican Billions (Les milliards du Vatican), qu’en 1983, l’Ordre des prêtres Jésuites percevait un revenu annuel libre de taxe d’au moins 250 millions de dollars, en provenance des États-Unis seulement.[18]  Manhattan a constaté que les Jésuites détiennent des intérêts de propriété à 51 % de la Bank of America (qui, en 1998, fusionna avec Nationsbank pour former la Bank America), et qu’ils sont aussi actionnaires majoritaires dans des compagnies qui ont une importance militaire stratégique aux États-Unis, telles que Boeing et Lockeed.[19] Ces actifs ne représentent qu’une portion des richesses des Jésuites. Celles-ci, en revanche, ne sont qu’une petite partie des vastes richesses du Vatican. Il y a des centaines d’autres ordres de sacerdoce catholique, y compris 125 ordres de moines et 414 ordres de sœurs opérant aux États-Unis.[20] Un ordre de sœurs en particulier, les Petites Sœurs des Pauvres, possède des avoirs évalués, selon des estimations modérées, à plus de un milliard de dollars.[21] La richesse de l’Église catholique, juste aux États-Unis, est estimée, de manière fort conservatrice, à plus de 100 milliards de dollars.[22]

Les chiffres mentionnés ci haut sont de 1983. Aucun doute  que ces montants se sont accrûs de façon exponentielle depuis cette date, vu le fait que l’église ne paie pas de taxe foncière, pas de taxe sur les revenus, pas de taxe de succession, pas de taxe de vente, ou de taxe sur les dons.[23] L’Église catholique a cumulé tellement de richesse qu’en 1965, elle possédait 25 % de tout le domaine immobilier privé des États-Unis.[24] L’Église catholique est récipiendaire de centaines de millions de dollars en octrois fédéraux et étatiques pour la construction d’hôpitaux et autres buildings et projets.[25] Nino Lo Bello, ancien correspondant à Rome pour le compte de Business Week, appelle le Vatican « le magnat sur le Tibre ». Ses recherches ont indiqué que le Vatican possède un tiers de l’immobilisation de Rome et est le plus gros détenteur d’actions et de bons dans le monde entier.[26]

Or, la secte romaine, non satisfaite de son immense pactole, en veut plus. En fait, le pape Innocent II se déclara propriétaire de l’univers entier en tant que « SOUVERAIN TEMPOREL DE L’UNIVERS ».[27] Encore aujourd’hui, le pape porte une triple couronne parce qu’il prétend diriger comme roi sur la Ciel, l’Enfer et la Terre.

Les doctrines catholiques sont agencées de telle sorte qu’elles siphonnent le plus d’argent possible de son troupeau. Cette écorcherie du troupeau a commencé dès le début et se perpétue aujourd’hui. Une des doctrines employées pour rendre riche la prostituée de Rome est la doctrine des indulgences. Sous l’endoctrinement catholique, une indulgence est l’effacement des punitions temporelles des péchés. L’Église catholique enseigne que le péché a été pardonné par les sacrements catholiques, mais qu’une personne doit être punie pour ce péché, soit sur terre ou après la mort, par un séjour indéterminé au purgatoire. Cette punition, toutefois, peut être remise au moyen d’une indulgence accordée par l’Église catholique.[28] Une indulgence peut s’appliquer à une punition en entier (indulgence plénière) ou seulement à une partie de la punition (indulgence partielle).[29] Un membre de l’Église catholique peut également obtenir une indulgence de l’église à l’acquit d’une autre personne, que le récipiendaire de l’indulgence soit vivant ou décédé.

« Il a été de même défini que, si ces véritables pénitents sont morts dans l’amour de Dieu avant qu’ils n’aient fait satisfaction par des fruits dignes de la repentance pour les péchés par perpétration ou par omission, leur âme est lavée après la mort par les punitions du purgatoire ; et qu’ainsi ils peuvent être soulagés de ces punitions par les moyens ci-devant, savoir, les sacrifices de la messe, les prières, les aumônes et autres œuvres de piété, qui sont habituellement exécutées par le fidèle pour d’autres fidèles, selon l’institution de l’Église. » [Concile de Florence, 1439.][30]

Au Moyen-Âge, l’Église romaine était parfaitement impudente et vendait réellement et carrément ses indulgences.[31] Elle vend encore des indulgences, aujourd’hui, mais d’une manière moins évidente qu’alors. À qui croit-on que vont les aumônes ? L’Église catholique, bien sûr. Qui vont dire les messes ? Les prêtres catholiques, évidemment. En d’autres mots, pour ôter un être cher des tourments du Purgatoire, il faut payer de l’argent. Il y a deux types de messes dans l’Église catholique : les grand-messes et les messes basses. Les grand-messes sont plus dispendieuses que les messes basses. « Tout prêtre qui célèbre une messe peut recevoir une offrande ou « traitement de messe » pour appliquer la dite messe à une intention spécifique. Cette coutume approuvée par l’Église est régularisée par le Code de la Loi canonique, ainsi que les lois provinciales et paroissiales. »[32] Les Irlandais ont un dicton populaire : grand argent, grand-messe ; peu d’argent, basse messe ; pas d’argent, PAS DE MESSE ![33]

L’Évangile dit clairement que ni le salut, ni quelque don de Dieu que ce soit ne peuvent s’acheter avec de l’or, de l’argent ou n’importe quoi d’autre. Le salut a déjà été payé par le précieux sang de Christ.

« Sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite, qui vous avait été enseignée par vos pères, non point par des choses corruptibles, comme par argent, ou par or ; 19Mais par le précieux sang de Christ, comme de l’agneau sans défaut et sans tache, 20Déjà ordonné avant la fondation du monde, mais manifesté dans les derniers  temps pour vous ; 21Qui par lui croyez en Dieu qui l’a ressuscité des morts, et qui lui a donné la gloire, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21, VM).

« Alors Simon ayant vu que le Saint Esprit était donné par  l’imposition des mains des Apôtres, il leur présenta de l’argent, 19En leur disant : donnez-moi aussi cette puissance, que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. 20Mais Pierre lui dit : que ton argent périsse avec toi, puisque tu as estimé que le don de Dieu s’acquiert avec de l’argent » (Actes 8:18-20, VM).

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[1] Catéchisme de l’Église catholique, § 2051, p. 551 (1994).

[2] Ibidem, § 2051, p. 552.

[3] Ordonné par le Concile de Trente, édité sous St-Charles Borromée, publié par décret du pape St-Pie V, 1566, Tan Books, 1982, à p. 233.

[4] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer détrôné, pp. 56-58 (1993).

[5] Ibidem, p. 141.

[6] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer détrôné, pp. 259-266 (1993).

[7] William et Sharon Schnoebelen, Lucifer détrôné, p. 264 (1993).

[8] Peter J.Elliott, Cérémonies du Rite romain moderne, Ignatius Press, § 663, p. 245 (1994).

[9] Ibidem, p. 264.

[10] Ibidem, p. 258.

[11] Ibidem, p. 258.

[12] James R. White, The Roman Catholic Controversy, p. 187, 1996 (citant Indulgentiarum Doctrina, 1ier janvier 1967).

[13] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick publications (1983).

[14] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 240 (1994).

[15] Ibidem, p. 239

[16] Ibidem.

[17] Ibidem, p. 240.

[18] Avro Manhattan, The Vatican Billions, p. 184 (1983).

[19] Ibidem.

[20] Ibidem, p. 184.

[21] Ibidem, p. 185.

[22] Ibidem, p. 187.

[23] Ibidem, p. 188.

[24] Ibidem.

[25] Ibidem, p. 178-179.

[26] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, p. 241 (1994).

[27] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 41 (1983).

[28] Catéchisme de l’Église catholique, § 1471-73 (1994).

[29] Ibidem,§ 1471.

[30] Avro Manhattan, The Vatican Billions, Chick Publications, p. 183 (1983).

[31] Ibidem, pp. 57-65.

[32] Peter J. Elliott, Ceremonies of the Modern Roman Rite, Ignatius Press, § 369, p. 135 (1994).

[33] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 61 (1966).




D.106 – Conspiration de l’Antichrist -Partie 2

 

Dans l’antre du diable

Deuxième partie

8. Une punition éternelle en récompense de l’altération de la Parole de Dieu

Dieu prend très au sérieux l’abus de Son nom, mais c’est encore plus grave d’altérer la Parole de Dieu.

Le nom de Dieu est si élevé que l’on ne devrait même pas prononcer Son nom si on ne parle pas de Lui ou si on ne Le prie pas.

« Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain » (Exode 20:7, VO).

Le nom de Dieu est si précieux que la punition biblique pour le blasphème de Son nom, c’est la mort.

« Et celui qui blasphémera le nom de l’Éternel sera puni de mort ; toute l’assemblée le lapidera ; aussi bien l’étranger que celui qui est né au pays, quand il blasphémera le nom de l’Éternel, il sera mis à mort » (Lévitique 24:16, VO).

Or, Dieu tient Sa Parole en plus haute estime que Son propre nom.

« Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom pour l’amour de ta bonté et de ta vérité : car tu as magnifié ta parole au-dessus de toute ta renommée » (Psaume 138:2, VM).

Dieu nous a avertis de ne pas altérer Sa Sainte Parole.

« Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris » (Deutéronome 4:2, VO).

« Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:32, VO).

« Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. 6N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbe 30:5-6, VO).

Si la punition pour avoir blasphémé le nom de Dieu est la mort, que croyez-vous que sera la punition pour avoir altéré Sa Parole ? La Bible dit que c’est la mort éternelle.

« Or je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce Livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce Livre. 19Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre de cette prophétie, Dieu lui enlèvera la part qu’il a dans le Livre de vie, dans la sainte Cité, et dans les choses qui sont écrites dans ce Livre » (Apocalypse 22:18-19, VM).

Les rédacteurs et les promoteurs des nouvelles versions bibliques devraient réfléchir à ce que Dieu a dit dans les passages ci-haut, car leur sort éternel est en jeu.

9. L’ajout de la tradition des hommes à la Parole de Dieu

Non seulement Satan a-t-il écrit ses propres versions bibliques pour les faire passer pour la Parole de Dieu, mais encore a-t-il ajouté des traditions d’hommes à la Bible. Dans son Église catholique romaine, il a appelé cette combinaison de tradition à la Parole de Dieu « la parole de dieu ». Satan veut que les gens le considèrent comme Dieu, donc il a greffé sa parole, qu’il nomme tradition, à la Parole de Dieu. Grâce à cet effronterie, il a trompé les gens pour qu’ils suivent ses doctrines démoniaques.

« La Tradition sacrée et les Écritures sacrées ne forment qu’un seul et unique dépôt sacré de la Parole de Dieu » [Catéchisme de l’Église catholique, § 97, 1994].

« L’Église, à qui la transmission et l’interprétation de la Révélation est confiée, ne tire pas sa conviction, concernant toutes les vérités révélées, des saintes Écritures seulement. Les Écritures ainsi que la Tradition doivent être acceptées et honorées avec des sentiments égaux de dévotion et de révérence » [Ibidem, § 82 (l’emphase est la nôtre)].

Souvenons-nous qu’ajouter une tradition à la Parole de Dieu est une rébellion contre le commandement de Dieu disant que rien ne peut être ajouté ou retranché de Sa Parole (Apocalypse 22:18-19). La Sainte Bible nous met en garde contre ceux qui tenteraient de nous détourner de Christ pour suivre la tradition des hommes.

« Prenez garde que personne ne vous gagne par la philosophie, et par de vains raisonnements conformes à la tradition des hommes et aux éléments du monde et non point à la doctrine de Christ » (Colossiens 2:8, VM).

« Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? 21En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; 22(Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, 23Lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair. » (Colossiens 2:20-23, VO).

« Et il leur répondit, et leur dit : certainement Esaïe a bien prophétisé de vous, hypocrites, comme il est écrit : ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est bien éloigné de moi. 7Mais ils m’honorent en vain, enseignant des doctrines qui ne sont que des commandements d’hommes. 8Car en laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, savoir de laver les pots et les coupes, et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. 9Il leur dit aussi : vous annulez bien le commandement de Dieu, afin de garder votre tradition » (Marc 7:6-9, VM).

« Anéantissant ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous avez établie ; et vous faites encore plusieurs choses semblables » (Marc 7:13, VM).

Jésus a dit : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi, n’aura point de faim ; et celui qui croit en moi, n’aura jamais soif » (Jean 6:35, VM). Très simplement, Jésus a promis le salut à tous ceux qui croiraient en Lui. Ajouter toute autre exigence à la foi en Jésus corrompt l’évangile, et il en résulte le pain de mort plutôt que le pain de vie.

Jésus a averti Ses disciples de se garder des doctrines des leaders religieux de leur époque. Jésus compara leur doctrine à du levain. Un petit peu du levain des règlements de l’homme fait lever toute la pâte et corrompt la pure doctrine de Dieu. Le levain des leaders religieux d’aujourd’hui n’est pas différent : le levain des traditions corrompt la pure Parole de Dieu. La tradition de l’homme a transformé le Pain du Salut en poison spirituel qui tue les âmes de ceux qui mangent de ce pain corrompu.

« Et Jésus leur dit : voyez, et donnez-vous garde du levain des Pharisiens et des Saducéens. 7Or ils pensaient en eux-mêmes, et disaient : c’est parce que nous n’avons pas pris de pains. 8Et Jésus connaissant leur pensée, leur dit : gens de petite foi, qu’est-ce que vous pensez en vous-mêmes au sujet de ce que vous n’avez point pris de pains ? 9Ne comprenez-vous point encore, et ne vous souvient-il plus des cinq pains des cinq mille hommes, et combien de corbeilles vous en recueillîtes ? 10Ni des sept pains des quatre mille hommes, et combien de corbeilles vous en recueillîtes ? 11Comment ne comprenez-vous point que ce n’est pas touchant le pain que je vous ai dit, de vous donner garde du levain des Pharisiens et des Saducéens ? 12Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il leur avait dit de se donner garde, mais de la doctrine des Pharisiens et des Saducéens » (Matthieu 16:6-12, VM).

« Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9, VM).

Dieu veut que nous nous purgions du levain de la tradition des hommes.

« Votre vanité est mal fondée ; ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? 7Otez donc le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été sacrifié pour nous. 8C’est pourquoi faisons la fête, non point avec le vieux levain, ni avec un levain de méchanceté et de malice, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:6-8, VM).

La tradition des hommes exige des œuvres pour gagner le salut. Toutefois, le salut s’obtient par la grâce de Dieu seulement, selon l’œuvre complète de Jésus-Christ qui a payé pour tous nos péchés sur la croix. Les bonnes œuvres proviennent du salut, elles ne provoquent pas le salut.

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi ; et cela ne vient point de vous, c’est le don de Dieu. 9Non point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10Car nous sommes son ouvrage, étant créés en Jésus-Christ pour les bonnes oeuvres, que Dieu a préparées afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2:8-10, VM).

10. Les doctrines de démons

Examinons plusieurs des prétendus enseignements infaillibles de l’Église romaine et voyons ce qu’en disent les Écritures. Une fois qu’un catholique romain reçoit le sacrement des « Saints Ordres », il devient un prêtre catholique, et il lui est dès lors interdit de se marier.[1] De plus, durant le Carême, il est défendu aux catholiques de manger de la viande le vendredi.[2] Dieu a expressément identifié ces deux pratiques comme des « doctrines de démons ».

« Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. 2Enseignant des mensonges par hypocrisie, et ayant une conscience cautérisée ; 3Défendant de se marier, commandant de s’abstenir des viandes que Dieu a créées pour les fidèles, et pour ceux qui ont connu la vérité, afin d’en user avec des actions de grâces. 4Car toute créature de Dieu est bonne, et il n’y en a point qui soit à rejeter, étant prise avec action de grâces. 5Parce qu’elle est sanctifiée par la parole de Dieu, et par la prière » (1 Timothée 4:1-5,VM).

On ne doit pas oublier que le diable peut apparaître en ange de lumière, et ses ministres peuvent se transformer et se présenter en ministres de justice.

« Car tels faux Apôtres sont des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en Apôtres de Christ. 14Et cela n’est pas étonnant : car satan lui-même se déguise en Ange de lumière. 15Ce n’est donc pas un grand sujet d’étonnement si ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice ; mais leur fin sera conforme à leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15, VM).

Il ne devrait donc pas être surprenant de voir le diable vouloir apparaître sous la forme d’une Vierge Marie. En 1846, l’année où Pie IX fut élu pape, un démon déguisé en Vierge Marie apparut à deux enfants, à La Salette, en France. Cette apparition livra un message secret au pape. Le contenu de ce message n’a jamais été rendu public, mais, en écrivant le message secret, un des enfants demanda comment s’épelaient les mots « infaillibilité » et « antichrist ».[3] Quel avait pu être le message secret ? Ceux qui savent ne parlent pas. Cependant, ce que nous savons, c’est que, le 8 décembre 1854, le pape Pie IX émit sa bulle papale, Ineffabilis Deus, déclarant officiellement que Marie fut miraculeusement conçue et demeura sans péché. Seul un démon pouvait surgir avec pareil enseignement impie et diabolique.

L’Église catholique romaine est la Babylone spirituelle. Ce n’est pas l’Église de Jésus-Christ, c’est l’église de Satan. C’est l’habitation des démons.

« Il cria avec force à haute voix, et il dit : Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone, et elle est devenue la demeure des Démons, et la retraite de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable » (Apocalypse 18:2, VM).

Comme ce que firent les leaders religieux avant et pendant la première venue de Jésus-Christ, ainsi font aujourd’hui les leaders religieux qui se sont établi un système de règlements faits de main d’homme, inspirés du diable, et entrant directement en conflit avec l’enseignement de Dieu. Ils prétendent être chrétiens, mais, en fait, ce sont des serviteurs méchants et diaboliques de Satan, trompant les autres et trompés eux-mêmes. Jésus nous a mis en garde contre eux.

« Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants [ravisseurs] » (Matthieu 7:15, VM)

11. Les prédateurs sacerdotaux

La doctrine démoniaque requérant des prêtres catholiques qu’ils ne se marient point est directement contraire au plan de Dieu pour le leadership de l’Église. Comme le démontrent les passages suivants, Dieu a comme plan pour Son Église que les anciens soient fidèles à Sa Parole et qu’ils soient l’époux d’une seule femme.

« La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu achèves de mettre en bon ordre les choses qui restent à régler, et que tu établisses des Anciens de ville en ville, suivant ce que je t’ai ordonné ; 6Ne choisissant aucun homme qui ne soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, et dont les enfants soient fidèles, et non accusés de dissolution, ou qui ne se puissent ranger. 7Car il faut que l’Evêque soit irrépréhensible, comme étant dispensateur dans la Maison de Dieu, non adonné à son sens, non colère, non sujet au vin, non batteur, non convoiteux d’un gain déshonnête. 8Mais hospitalier, aimant les gens de bien, sage, juste, saint, continent ; 9Retenant ferme la parole de la vérité comme elle lui a été enseignée, afin qu’il soit capable tant d’exhorter par la saine doctrine, que de convaincre les contredisants » (Tite 1:5-9, VM).

« Cette parole est certaine, qui si quelqu’un désire d’être Evêque, il désire une oeuvre excellente. 2Mais il faut que l’Evêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, vigilant, modéré, honorable, hospitalier, propre à enseigner ; 3Non sujet au vin, non batteur, non convoiteux d’un gain déshonnête, mais doux, non querelleur, non avare. 4Conduisant honnêtement sa propre maison, tenant ses enfants soumis en toute pureté de mœurs. 5Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment pourra-t-il gouverner l’Eglise de Dieu ? 6Qu’il ne soit point nouvellement converti ; de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du calomniateur. 7Il faut aussi qu’il ait un bon témoignage de ceux de dehors, qu’il ne tombe point dans des fautes qui puissent lui être reprochées, et dans le piége du Démon. 8Que les Diacres aussi soient graves, non doubles en parole, non sujets à beaucoup de vin, non convoiteux d’un gain déshonnête. 9Retenant le mystère de la foi dans une conscience pure. 10Que ceux-ci aussi soient premièrement éprouvés, et qu’ensuite ils servent, après avoir été trouvés sans reproche. 11De même, que leurs femmes soient honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. 12Que les Diacres soient maris d’une seule femme, conduisant honnêtement leurs enfants, et leurs propres familles » (1 Timothée 3:1-12, VM).

Il peut être préférable, pour toutes sortes de circonstances, qu’une personne demeure célibataire. Cependant, Dieu sait que bon nombre ne peuvent pas demeurer seuls sans brûler de passion dans la chair. Par conséquent, Il recommande aux gens qui, célibataires, se trouvent à brûler des tentations de la chair, de se marier. « Toutefois pour éviter l’impureté, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari » (1 Corinthiens 7:2, VM). Voyez aussi 1 Corinthiens 7:8-9. Toutefois, quand des hommes et des femmes demeurent célibataires à cause de certaines restrictions extra-bibliques, ils sont en route vers des actions pécheresses découlant de la convoitise de la chair. La doctrine catholique exigeant des prêtres qu’ils demeurent célibataires a causé d’innombrables actes d’immoralité. Il y avait 6 800 prostituées enregistrées à Rome, en 1490, pour servir, en grande majorité, le clergé romain. Gardez à l’esprit qu’ils s’agissait alors d’une ville avec une population d’environ 90 000 habitants, et que le chiffre n’indiquait pas les prostituées clandestines.[4] Beaucoup de papes ont été, en fait, les enfants illégitimes d’autres papes censément célibataires. Par exemple, le pape Sylvestre (536-537) était le fils du pape Hormisdas (514-523), et le pape Jean XI (931-935) fut engendré par le pape Sergius III (904-911).[5]

L’immoralité sexuelle se perpétue aujourd’hui à une échelle inimaginable. En 1994, l’ancien prêtre Jésuite Terence German intenta une poursuite de 120 millions de dollars contre l’Église catholique, le pape Jean-Paul II et le cardinal John O’Connor, en alléguant qu’ils avaient fermé les yeux sur « l’inconduite sexuelle et financière répandue » des autres prêtres.[6] L’Église catholique s’est engagée de concert à dissimuler la pédophilie répandue dans les rangs de la prêtrise catholique romaine. En toute connaissance de cause, l’église transfert des prêtres pédophiles invétérés d’un diocèse à l’autre, exposant ainsi la jeunesse de chaque nouveau diocèse, qui ne suspecte rien de l’appétit sexuel de ces prêtres prédateurs.

Autre exemple. À Santa Fe, au Nouveau-Mexique, des victimes ont entamé cinq poursuites contre l’archidiocèse catholique, alléguant que 45 prêtres avaient abusé sexuellement plus de 200 personnes pendant une période de 30 ans.[7] Le séminaire franciscain pour garçon, à Santa Barbara, en Californie, a récemment été fermé parce que la majorité des prêtres y étaient impliqués sexuellement avec leurs élèves.[8]

À Dallas, onze anciens enfants de chœur ont remporté un jugement de 119 millions de dollars contre l’Église catholique romaine. Les plaignants victorieux se sont ultérieurement entendus pour établir le montant à 24 millions de dollars plutôt que d’être sujets aux lentes tactiques d’appels de l’Église catholique. Les preuves révélèrent que les enfants de chœur faisaient l’objet des désirs sexuels prédateurs du prêtre catholique Rudolph Kos. Ce dernier purge aujourd’hui une sentence à vie pour agressions sexuelles.[9]

James R. Porter, prêtre catholique, a dû quitter ses devoirs de prêtre à huit différentes reprises, entre 1960 et 1974, parce qu’il avait assailli sexuellement des enfants. À chaque fois qu’il fut retiré, l’évêque et d’autres haut-officiers catholiques lui permirent de reprendre ses fonctions sacerdotales dans une autre paroisse ne soupçonnant rien. À chaque fois qu’il réintégra ses fonctions, il reprit sa pédophilie. Plus de 100 victimes des déviances sexuelles de Porter ont pu être retracées jusqu’à maintenant. Il a été inculpé de 32 cas d’abus sexuel. Porter admit, dans une lettre adressée au pape Paul VI, en 1973, avoir eu des relations homosexuelles avec des enfants de la paroisse dans cinq différents états. Bien que l’Église catholique eut fourni conseils et aide à Porter, elle n’entama aucune approche vers les victimes de ses appétits sexuels.[10]

Le prêtre catholique, Brendan Smyth, a été incarcéré en juin 1994 après avoir admis 17 cas d’indécente agression sur des jeunes garçons et des jeunes filles, de 1964 à 1988. Sa pédophilie débuta dans les années ’40. Il fut transféré d’un diocèse à l’autre après chaque révélation. Il débuta son inconduite sexuelle au Pays de Galles, dans les années ’50, continua en Irlande dans les années ’60 et ’70, aux États-Unis dans les années ’80 et à nouveau en Irlande du nord dans les années ’90. Les supérieurs de Smyth, de l’Ordre des Chanoines de Saint-Norbert, ont admis connaître depuis près de trente ans les agressions sexuelles de Smyth vis-à-vis les enfants, et ne prirent pourtant aucune action autre que de le transférer et le laisser ainsi continuer ses attentats à la pudeur chez d’autres enfants.[11]

Même après avoir été déclarés coupables de crimes sexuels, de nombreux prêtres ne sont pas défroqués par Rome. Par exemple, Gordon MacRae, Leo Shea et Roger Fortier ont tous été déclarés coupables de crimes sexuels, mais ne furent placés qu’en suspension administrative.[12] Shea et MacRae furent déclarés coupables en 1994, Fortier en 1998. Ils demeurent pourtant prêtres catholiques. La suspension ne fait qu’empêcher le prêtre d’administrer les sacrements catholiques pendant la durée de cette suspension.

Le cardinal de Boston, Bernard Law, a admis qu’il a fait promener sciemment le prêtre catholique John Geoghan d’une paroisse à l’autre pendant près de 10 ans, entre 1984 et 1993, après chaque nouvelle allégation démontrant que Geoghan avait profité de jeunes garçons de la paroisse, certains à peine âgés de quatre ans.[13] Cela a permis à Geoghan de continuer ses agressions prédatrices sur plus de 130 jeunes garçons, dont beaucoup ont depuis poursuivi le cardinal Law et l’archidiocèse de Boston.

La triste vérité, c’est que Geoghan n’est que la pointe de l’iceberg. L’archidiocèse catholique de Boston a été contraint de dévoiler le nom de 80 prêtres à Boston qui ont été accusés d’attentats infantiles au cours des 40 dernières années. Cette liste de 80 prêtres n’est d’aucune façon complète. Par exemple, plusieurs hommes qui ont été agressés en tant que servants de messe, se présentèrent lorsqu’ils constatèrent que la liste ne contenait pas le nom de Joseph Birmingham, qui se promena dans six différentes paroisses en pratiquant sa pédophilie en série dans chaque nouvelle paroisse non avertie. Birmingham est mort en 1989. Un des anciens enfants de chœur, Thomas Blanchete, maintenant adulte, confia à la Fox 25 News (Boston) que, lors des funérailles de Birmingham en 1989, il parla au cardinal Law des attentats de Birmingham opérés sur lui et ses frères. À la grande surprise de Blanchete, le cardinal Law invoqua le pouvoir de la confession pour qu’il ne mentionne plus jamais l’affaire, dans une tentative de faire taire Blanchete.[14]

L’orphelinat catholique Boys Town, en périphérie d’Omaha, au Nébraska, célèbre mondialement, est un foyer de pédophilie. Le sénateur de l’état, John W. DeCamp, a révélé, dans son livre intitulé The Franklin Cover-up (La couverture Franklin), que son enquête sur la faillite des Prêts et Épargnes Franklin avait mis en lumière des preuves que de jeunes garçons étaient prélevés de Boys Town et trimballés dans tout le pays pour participer à des partouzes de drogue sodomites.[15] La seule préoccupation de l’Église catholique romaine est de prévenir toute révélation qui pourrait nuire à sa réputation. Le sénateur DeCamp expliqua un cas que lui confia le Directeur exécutif de Boys Town, Monseigneur Robert Hupp, où un jeune enfant fut abusé sexuellement et assassiné par un prêtre catholique. L’information fut révélée à l’archevêque catholique romain d’Omaha, dont la réaction fut d’envoyer le prêtre coupable en dehors de l’état pour « un traitement contre l’alcool ». On ne pensa jamais à poursuivre le prêtre en justice. Monseigneur Hupp, cependant, fut remercié de son poste à la tête de Boys Town pour avoir eu l’audace de révéler les péchés d’un camarade prêtre au sénateur DeCamp.[16]

Les incidents ci-dessus ne sont qu’un petit échantillon. Le chanoine avocat, Frère Thomas Doyle, co-auteur du rapport Doyle-Moulton Peterson sur les abus dans le clergé, estime qu’en 1990, approximativement 3 000 des 50 000 prêtres catholiques, aux États-Unis, ont été impliqués dans des relations sexuelles avec des enfants. Richard Sipes, ancien prêtre catholique qui conseille les victimes d’abus, confirme l’estimation de Doyle qu’il y aurait 3 000 prêtres catholiques pédophiles aux U.S.A..[17] On a évalué à 12 000 le nombre de prêtres impliqués dans des relations avec des femmes adultes, et 6 000 engagés dans des activités sexuelles avec des hommes, seulement aux États-Unis.[18] Environ 400 prêtres ont confessé ou été déclarés coupables d’abus sexuels sur des mineurs dans les 10 ans allant de 1982 à 1992.[19] Le prêtre catholique, Andrew Greeley, dans un article écrit en 1993 dans le America Magazine, calcula que 2 500 prêtres avaient abusé de plus de 100 000 victimes, seulement aux États-Unis. Jusqu’ici, on estime que l’Église catholique romaine a payé un montant d’environ un milliard de dollars en arrangements hors-cours, pour des inconduites sexuelles impliquant des prêtres catholiques, juste aux États-Unis, et la fornication se continue encore aujourd’hui.[20] La bureaucratie catholique avoue qu’elle a pour coutume de réassigner les prêtres délinquants sexuels vers d’autres paroisses après que ces prêtres aient reçu des consultations psychologiques pour abus sexuel envers des enfants.[21] Le Congrès National des Évêques a fait des recommandations pour que soit modifiée la politique de réassignation des prêtres pédophiles vers de nouvelles paroisses. On ne sait pas si cette recommandation est entrée en vigueur ; une chose est sûre, toute action prise par la hiérarchie de l’église ne sera qu’une emplâtre sur une jambe de bois.

La réaction du Vatican qui camoufle cette épidémie d’abus cléricaux parle d’elle-même : le Vatican excuse cette conduite. L’exemple le plus éblouissant de la corruption morale du Vatican est sa manière de gérer les allégations de pédophilie contre le prêtre catholique Marcial Maciel, fondateur et directeur de la Légion du Christ. Maciel fonda la Légion du Christ à Mexico, en 1941, et établit peu après des séminaires en Espagne et à Rome.[22] La Légion du Christ recrute des jeunes garçons aussi jeunes que 10 ans qui quittent leurs familles et suivent un cours d’études primaires en Amérique latine, en Europe et aux États-Unis pour devenir prêtres catholiques.[23] En 1978, le leader américain de la Légion, Juan Vaca, écrivit une lettre qui fut envoyée directement au pape Jean-Paul II, via valise diplomatique, par les bureaucrates du diocèse de Rockville, N.Y..[24] La lettre racontait en détail une histoire d’activités sexuelles qu’il avait eues avec Maciel, commençant lorsque Vaca était séminariste adolescent et qui se continua dans la vingtaine. Il accusa aussi Maciel d’avoir eu des relations sexuelles avec d’autres étudiants de la Légion du Christ. Quand Vaca quitta la prêtrise catholique, en 1989, il écrivit une seconde lettre au Vatican en répétant ses accusations.[25] « Vaca raconta aussi à ABC News comment on lui donnait l’ordre d’amener d’autres garçons de leurs chambres à celle de Maciel. Vaca dit que Maciel recevait la visite, chaque nuit dans sa chambre, de garçons différents. “Dans certains cas, deux garçons étaient avec lui — moi-même et un autre”, dit-il. Vaca raconta que Maciel le récompensait par des privilèges spéciaux, comme une entrevue privée avec le pape Pie XII, en poste de 1939 à 1958. Maciel assura toujours Vaca qu’il ne faisait rien de mal. Lorsque Vaca s’inquiétait d’avoir commis un péché, il dit que Maciel l’absolvait de son péché “au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.” »[26]

Vaca n’est pas le seul à faire ce genre d’accusations. Un prêtre de la Floride, qui a aussi quitté la Légion du Christ, a envoyé une lettre similaire au pape.[27] « En 1997, neuf prêtres, anciens prêtres et anciens séminaristes, accusèrent Maciel d’agressions sur leur personne alors qu’ils étaient à peine âgés de 10 ans. Ils dirent à The Hartord Courant que, depuis 1978, ils demandent à Rome d’enquêter, mais sans succès. »[28] ABC News a révélé la réponse surprenante du pape Jean-Paul II face à de si crédibles accusations apportées contre Maciel. « En 1997, ils rendirent la chose publique en racontant leur histoire à The Hartford Courant, journal du Connecticut. Les reporters du Courant, Jerry Renner et Jason Berry, qui écrivirent l’histoire, répétèrent les allégations au Vatican et ne reçurent cependant pas de réponse de sa part. Toutefois, un an plus tard, le pape fit une démarche qui les surprit. Maciel fut nommé représentant du pape à une réunion des évêques d’Amérique latine, ce que Renner et Berry prirent pour un signal clair de la part du Vatican à savoir que l’on rejetait les accusations. »[29]

Le signal envoyé par le pape n’était pas tant qu’il rejetait les allégations, comme le fait qu’il excusait la pédophilie. Non seulement le pape excuse-t-il la pédophilie, mais celle-ci fait clairement partie de la manufacture sacerdotale catholique. Comme le rapporta ABC News : « Puis, il y a quatre ans, certains de ces hommes tentèrent un dernier effort ultime en franchissant l’étape inhabituelle d’entamer une poursuite judiciaire à la cour réservée du Vatican, recherchant l’excommunication de Maciel. Encore une fois, ils établirent leurs preuves, mais ce ne fut à nouveau qu’un effort futile — effort, leur a-t-on dit, qui fut bloqué par un des plus puissants cardinaux au Vatican. Les accusateurs dirent que le cardinal Joseph Ratzinger, basé au Vatican, et qui dirigeait l’Office du Vatican (la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), et pour sauvegarder la foi et la moralité de l’église, avait discrètement fait écarter la poursuite pour qu’elle soit rencardée sur une tablette. Il n’y eu pas d’enquête et on ne posa aucune question aux accusateurs ni leur demanda de faire une déclaration.[30] La preuve la plus criante que la pédophilie est excusée par le Vatican est que Ratzinger, qui balaya si efficacement sous le tapis les allégations faites à l’encontre de Maciel, a été nommé par le pape pour enquêter sur les récents scandales exposant des abus sexuels impliquant une pléthore de prêtres catholiques dans tous les coins des États-Unis.

Revoyons la réaction du Vatican face aux accusations de pédophilie contre Maciel. Le pape Jean-Paul II est informé personnellement, en 1978, par valise diplomatique envoyée de la part du dirigeant de l’ordre de la Légion du Christ au États-Unis qu’enfant, il fut agressé par le prêtre catholique Marcial Maciel. Le pape ne prend aucune action. Le pape est informé à nouveau en 1989 par le même prêtre. Encore là, le pape ne bouge pas. En 1997, neuf autres prêtres informent le Vatican que Maciel les avait aussi agressés, ainsi que d’autres garçons dont certains avaient à peine 10 ans. Le pape réagit en nommant le prêtre pédophile, Marcial Maciel, son représentant officiel à une réunion des évêques d’Amérique latine. « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » (Amos 3:3, VO). Les prêtres victimes sont tellement frustrés qu’en 1998, ils cherchent une oreille attentive au Vatican pour faire excommunier Maciel. Le cardinal Joseph Ratzinger, qui dirige la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, bloque discrètement l’action légale. Il n’y a pas eu d’enquête, on n’a même pas questionné les accusateurs. Puis, en 2002, lorsque les preuves de l’étendue de la pédophilie chez les prêtres catholiques explosent dans les médias aux États-Unis, le pape émet une déclaration condamnant la pédophilie chez les prêtres catholiques. Néanmoins, pour diriger l’enquête officielle, il nomme le cardinal Ratzinger, celui-là même qui supprima si efficacement toute écoute sur la pédophilie de Maciel. Les implications sont limpides. Le pape et le Vatican condamnent verbalement la pédophilie, mais leurs actions démontrent en fait qu’ils l’excusent et sont assez fourbes pour la balayer sous le tapis.

L’Église catholique est prête à faire n’importe quoi pour cacher la criminalité de ses prêtres prédateurs, même jusqu’à faire obstruction à la justice en détruisant des preuves de la conduite sexuelle criminelle de ses prêtres. Le Washington Post a rapporté : « En 1990, dans une allocution controversée devant la Société de la Loi Canon du Midwest, l’évêque auxiliaire de Cleveland, A. James Quinn, conseilla aux leaders de l’église de purger leurs archives, en détruisant toutes “lettres non signées alléguant une mauvaise conduite”. Les rapports les plus explosif, avisa Quinn, devaient être acheminés à la nonciature papale des États-Unis qui possède l’immunité diplomatique. “Les filières personnelles régulières,” dit Quinn, “ne devraient pas contenir de documentation relative à une quelconque attitude criminelle.” »[31]

Ne vous y trompez pas, l’attitude de l’Église catholique romaine qui transfère des prêtres pédophiles criminels invétérés vers de nouvelles églises non averties, en sachant très bien qu’ils continueront leurs abominables crimes envers d’autres enfants, est criminelle. Ce plan répandu et continuel consistant à aider et à encourager les pédophiles criminels, combiné à des efforts extraordinaires pour camoufler des rapports et autres preuves de leur criminalité, ne peuvent que se décrire d’une seule façon appropriée : un crime organisé. « Un avocat de la défense bien connu du Minnesota, Jeffrey Anderson, classant récemment trois procès pour escroquerie au civil, soutint que l’Église catholique agissait comme une famille ecclésiastique du crime. Les évêques, selon ses dires, dissimulaient les prêtres pédophiles en les déplaçant d’un état à l’autre afin d’éviter leur détection. Il nomma un défenseur vedette dans un des cas : le Saint-Siège. “Ils ont utilisé l’immunité papale pour cacher des documents, et cette preuve nous conduit au Vatican,” dit Anderson. “S’ils sont pour agir en gangsters, nous allons les poursuivre comme la maffia.” »[32]

Comme Jésus l’a dit, le mauvais arbre donne un mauvais fruit. Le fruit que porte une organisation est le moyen par lequel on voit si elle est bonne ou mauvaise. L’Église catholique romaine est un arbre corrompu qui continue de donner un mauvais fruit.

« Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. 16Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on les raisins à des épines, ou les figues à des chardons ? 17Ainsi tout bon arbre fait de bons fruits ; mais le mauvais arbre fait de mauvais fruits. 18Le bon arbre ne peut point faire de mauvais fruits, ni le mauvais arbre faire de bons fruits. 19Tout arbre qui ne fait point de bon fruit est coupé, et jeté au feu. 20Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:15-20, VM).

Ces prêtres romains impies sont des brutes bestiales conduites par leurs convoitises vers la destruction. Le prêtre catholique devrait tenir compte des mises en garde de Dieu. Il a détruit Sodome et Gomorrhe comme avertissement envers ceux qui suivraient l’exemple impie des habitants de ces deux villes abominables :

« …Et s’il a condamné à un renversement total les villes de Sodome et de Gomorrhe, les réduisant en cendre, et les mettant pour être un exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété ; 7et s’il a délivré le juste Lot qui avait eu beaucoup à souffrir de ces abominables par leur infâme conduite. 8Car cet homme juste, qui demeurait parmi eux, les voyant et les entendant, affligeait tous les jours son âme juste, à cause de leurs méchantes actions ; 9Le Seigneur sait ainsi délivrer de la tentation ceux qui l’honorent, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement ; 10Principalement ceux qui suivent les mouvements de la chair, dans la passion de l’impureté, et qui méprisent la domination, gens audacieux, adonnés à leurs sens, et qui ne craignent point de blâmer les dignités ; 11Au lieu que les Anges, quoiqu’ils soient plus grands en force et en puissance, ne prononcent point contre elles de sentence injurieuse devant le Seigneur ; 12Mais ceux-ci, semblables à des bêtes brutes, qui suivent leur sensualité, et qui sont faites pour être prises et détruites, blâmant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption ; 13Et ils recevront la récompense de leur iniquité. Ils aiment à être tous les jours dans les délices. Ce sont des taches et des souillures, et ils font leurs délices de leurs tromperies dans les repas qu’ils font avec vous. 14Ils ont les yeux pleins d’adultère ; ils ne cessent jamais de pécher ; ils attirent les âmes mal assurées ; ils ont le cœur exercé dans les rapines, ce sont des enfants de malédiction ; 15Qui ayant laissé le droit chemin, se sont égarés, et ont suivi le train de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire d’iniquité ; mais il fut repris de son injustice, 16Car une ânesse muette parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète. 17Ce sont des fontaines sans eau, et des nuées agitées par le tourbillon, et des gens à qui l’obscurité des ténèbres est réservée éternellement. 18Car en prononçant des discours fort enflés de vanité, ils amorcent par les convoitises de la chair, et par leurs impudicités, ceux qui s’étaient véritablement retirés de ceux qui vivent dans l’erreur ; 19Leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on est réduit dans la servitude de celui par qui on est vaincu. 20Parce que si après s’être retirés des souillures du monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, toutefois étant de nouveau enveloppés par elles, ils en sont surmontés, leur dernière condition est pire que la première. 21Car il leur eût mieux valu n’avoir pas connu la voie de la justice, qu’après l’avoir connue se détourner du saint commandement qui leur avait été donné. 22Mais ce qu’on dit par un proverbe véritable, leur est arrivé : le chien est retourné à ce qu’il avait vomi ; et la truie lavée est retournée se vautrer dans le bourbier » (2 Pierre 2:6-22, VM), voir aussi Jude 1:7-16.

La hiérarchie de l’Église catholique a nié et tenté de camoufler nombre des allégations de méconduite de la part du Vatican et de sa prêtrise, malgré les preuves irréfutables de culpabilité. Les enseignements moraux catholiques permettent pareils dénis et camouflages. La Leçon 17 : « L’Amour et le Service de l’Homme », de La religion catholique, publié par le Centre de Recherche Catholique, contient la directive morale catholique suivante :

« Il est parfois permis de cacher la vérité, en tout ou en partie. Il y a des occasions où il serait nuisible pour soi-même ou les autres de dire toute la vérité. Il n’est pas péché de faire des déclarations ambiguës, formuler des restrictions mentales sur certains sujets comme lorsqu’une personne est tenue au secret, ou est questionnée par quelqu’un qui n’a pas droit à certaines informations. »[33]

Dieu, de Son côté, a des standards d’honnêteté plus stricts.

« Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : 17Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, 18Le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, 19Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbe 6:16-19, VO).

« Les lèvres fausses sont en abomination à l’Éternel ; mais ceux qui agissent sincèrement, lui sont agréables » (Proverbe 12:22, VO).

« Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:8, VM).

12. Les jours saints

La pratique catholique de célébration de certains jours de fête, tradition qui s’est insidieusement étendue aux dénominations protestantes, est une coutume contre laquelle Dieu a parlé.

« Mais lorsque vous ne connaissiez point Dieu, vous serviez ceux qui de leur nature ne sont point Dieux. 9Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables éléments, auxquels vous voulez encore servir comme auparavant ? 10Vous observez les jours, les mois, les temps et les années » (Galates 4:8-10, VM).

Vous n’êtes pas justifiés en observant le sabbat ou quelque autre ordonnance, mais par la foi en Jésus-Christ.

« C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par les oeuvres de la Loi : car par la Loi est donnée la connaissance du péché. 21Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi, lui étant rendu témoignage par la Loi, et par les Prophètes. 22La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. 23Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; 24Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; 25Pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. 26Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. 27Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:20-27, VM).

Jésus a cloué la loi de l’ancienne alliance sur la croix. Il a rempli les exigences de la loi à notre place. Nous ne sommes plus obligés envers la loi, et cela inclut les exigences du sabbat.

« En ayant effacé l’obligation qui était contre nous, laquelle consistait en des ordonnances, et nous était contraire, et laquelle il a entièrement abolie, l’ayant attachée à la croix. 15Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a produites en public triomphant d’elles en la croix. 16Que personne donc ne vous condamne pour le manger ou pour le boire, ou pour la distinction d’un jour de Fête, ou pour un jour de nouvelle lune, ou pour les sabbats. 17Lesquelles choses sont l’ombre de celles qui étaient à venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:14-17,VM).

La loi de l’ancienne alliance a été remplacée par la nouvelle alliance.

« En disant une nouvelle alliance, il envieillit la première : or, ce qui devient vieux et ancien, est près d’être aboli » (Hébreux 8:3, VM).

Jésus nous a donné une nouvelle loi qui n’est pas comme l’ancienne loi. Cette dernière était charnelle, elle interdisait une certaine conduite. La nouvelle loi est affirmative, elle requiert de nous un sacrifice désintéressé les uns pour les autres. Cependant, nous n’observons pas la nouvelle loi pour mériter notre salut, nous gardons la nouvelle loi d’amour pour Dieu. Notre obéissance à Sa nouvelle loi est une preuve de notre foi.

« Je vous donne un nouveau commandement, que vous vous aimiez l’un l’autre, et que comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi l’un l’autre. 35En ceci tous connaîtront que vous êtes mes Disciples, si vous avez de l’amour l’un pour l’autre » (Jean 13:34-35, VM).

Dans Sa Sainte Bible, Dieu nous met en garde de ne pas tomber dans le panneau de la fausse humilité en suivant des ordonnances instituées par les hommes.

« Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on d’ordonnances, comme si vous viviez au monde ? 21Savoir, Ne mange, Ne goûte, Ne touche point. 22Qui sont toutes choses périssables par l’usage, et établies suivant les commandements et les doctrines des hommes » (Colossiens 2:20-22, VM).

Une des lois humaines est d’observer le dimanche comme un jour de sabbat ou jour de repos. Cette loi n’est même pas soutenue par l’ancienne alliance dont le sabbat était le dernier jour. La doctrine catholique dit que le dimanche, le premier jour de la semaine, a remplacé le dernier jour de la semaine en tant que jour de repos.[34] La messe catholique du dimanche est au premier rang des jours saints obligatoires catholiques.[35] La loi catholique dit que « ceux qui manquent délibérément à cette obligation commettent un péché grave ».[36]

La loi du dimanche est fondée sur la tradition catholique voulant que Jésus ait été crucifié un vendredi et soit ressuscité des morts le dimanche suivant.[37] Un examen attentif des Saintes Écritures prouve que la tradition disant que Jésus soit ressuscité des morts un dimanche est tout simplement fausse. Jésus a prophétisé qu’Il ressusciterait après 3 jours et 3 nuits.

« Car comme Jonas fut dans le ventre de la baleine trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40, VM).

Entre vendredi et samedi, il n’y a que des parcelles de deux jours : un jour entier et seulement deux nuits. Dire que Jésus a été crucifié un vendredi et qu’Il est ressuscité le dimanche suivant, c’est nier que Jésus est Dieu, parce que Sa prophétie d’une résurrection après trois jours et trois nuits n’aurait certes pas été accomplie par un enterrement le vendredi et une résurrection le dimanche suivant.

« Que si tu dis en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’a point dite ? 22Quand le prophète parlera au nom de l’Éternel, et que ce qu’il aura dit ne sera point, et n’arrivera point, ce sera une parole que l’Éternel n’a point dite ; le prophète l’a dite par orgueil ; ne le crains point » (Deutéronome 18:21-22, VO).

Jésus rendit l’âme aux alentours de la neuvième heure, soit environ à 15h00. Il fut porté au tombeau avant le coucher du soleil. Pour que la prophétie soit vraie, il fallait qu’Il ressuscite trois jours et trois nuits (72 heures) après, avant le coucher du soleil au troisième jour.

« Et environ les neuf heures Jésus s’écria à haute voix, en disant : Eli, Eli, lamma sabachthani ? c’est-à-dire, Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? 47Et quelques-uns de ceux qui étaient là présents, ayant entendu cela, disaient : il appelle Elie. 48Et aussitôt un d’entre eux courut, et prit une éponge, et l’ayant remplie de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et lui en donna à boire. 49Mais les autres disaient : laisse, voyons si Elie viendra le sauver. 50Alors Jésus ayant crié encore à haute voix, rendit l’esprit » (Matthieu 27:46-50, VM).

Le jour où Il fut crucifié était le jour de préparation avant le sabbat (Marc 15:42), et c’est pourquoi beaucoup pensent qu’il s’agit du sixième jour de la semaine, vendredi. Rares sont ceux qui réalisent qu’il y avait de nombreux autres Sabbats durant toute l’année en plus du sabbat hebdomadaire. Cela veut dire qu’il pouvait y avoir de nombreuses occasions où il y avait deux sabbats pendant la semaine. Celle de la crucifixion de Jésus était une de ces semaines à deux sabbats. Comment sait-on qu’il y avait deux sabbats ? Parce que la Bible déclare que le Christ a été crucifié le jour avant le « grand jour du Sabbat », et non le jour précédent le sabbat hebdomadaire.

« Alors les Juifs, afin que les corps ne demeurassent point en croix au jour du Sabbat, parce que c’était la préparation, (or c’était un grand jour du Sabbat) prièrent Pilate qu’on leur rompît les jambes, et qu’on les ôtât » (Jean 19:31, VM).

Quel grand jour du Sabbat devait suivre la préparation ? C’était la fête des Pains sans levain. Le quatorzième jour du premier mois, c’est la Pâque (Lévitique 23:4-5 ; Exode 12:17-18). La Pâque est immédiatement suivie par les sept jours des Pains sans levain (Lévitique 23:6-7 ; Exode 12:15-16). Un jour de sabbat est un jour de repos [Shabbat veut dire « repos »]. Dieu ordonna que le quinzième jour du premier mois (le jour après la Pâque) soit un jour de repos, c’est-à-dire, un jour de sabbat (Lévitique 23:6-7).

« Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. 5Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, sera la Pâque de l’Éternel ; 6Et le quinzième jour de ce mois, sera la fête des pains sans levain à l’Éternel ; vous mangerez des pains sans levain pendant sept jours. 7Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. 8Vous offrirez à l’Éternel, pendant sept jours, des sacrifices faits par le feu. Le septième jour il y aura une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23:4-8, VO).

Le premier et le septième jours suivant la Pâque furent institués par Dieu en tant que jours de sabbat. Voir Lévitique 23:4-8. Parce que la Pâque est commémorée avec du pain sans levain (Exode 12:17-18), elle et les sept jours des Pains sans levain sont appelés fête des Pains sans levain (Matthieu 26:17 ; Marc 14:1 ; 14:12 ; Luc 22:1-7 ; Lévitique 23:6 ; Exode 12:17-20). En combinant la Pâque avec la fête des Pains sans levain, on obtient huit (8) jours de pains sans levain qui s’étendent du quatorzième jour (la Pâque) jusqu’au 21e jour du premier mois (Exode 12:18).

Jésus fut crucifié le jour de la Pâque (Luc 22-23 ; Matthieu 26:2). Voilà pourquoi le jour où Jésus a été crucifié est appelé la « préparation de la Pâque » et non la préparation « pour » la Pâque. La Pâque n’est pas seulement une sainte convocation du Seigneur, mais elle est aussi le jour de préparation pour le jour de sabbat des Pains sans levain qui suit toujours la Pâque.

« Or c’était la préparation de la Pâque, et il était environ six heures ; et Pilate dit aux Juifs: voilà votre Roi » (Jean 19:14, VM).

Notez de plus, dans les passages suivants, que les femmes préparèrent des drogues aromatiques et des parfums avant le sabbat (Luc 23:53-24:3), mais elles n’achetèrent les aromates qu’après le sabbat (Marc 16:1-6). Comment peut-on préparer des aromates avant de les avoir achetées ? Ce n’aurait pu être possible s’il n’y avait eu deux sabbats. Les femmes préparèrent les aromates avant le sabbat hebdomadaire, mais les avaient achetées après le sabbat des Pains sans levain. Les passages suivants laissent supposer la crucifixion le mercredi, suivi du sabbat des Pains sans levain, le jeudi, et Christ ressuscité exactement trois jours et trois nuits, 72 heures, après le sabbat hebdomadaire, le samedi. Les femmes ont donc acheté et préparé les aromates le vendredi, ce qui était le jour avant le sabbat hebdomadaire du samedi, mais après le sabbat des Pains sans levain qui était le jeudi. La tombe fut trouvée vide le premier jour de la semaine, mais Il ne ressuscita pas ce jour-là.

« Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa dans un linceul, et le mit en un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. 54Or c’était le jour de la préparation, et le jour du Sabbat allait commencer. 55Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, regardèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y était mis. 56Puis s’en étant retournées, elles préparèrent des drogues aromatiques et des parfums ; et le jour du Sabbat elles se reposèrent selon le commandement de la Loi. 241Mais le premier jour de la semaine, comme il était encore fort matin, elles vinrent au sépulcre, et quelques autres avec elles, apportant les aromates, qu’elles avaient préparés. 2Et elles trouvèrent la pierre roulée à côté du sépulcre. 3Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus » (Luc 23:53-24:3, VM).

« Or le jour du Sabbat étant passé, Marie-Magdeleine, et Marie mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates, pour le venir embaumer. 2Et de fort grand matin, le premier jour de la semaine, elles arrivèrent au sépulcre, le soleil étant levé. 3Et elles disaient entre elles : qui nous roulera la pierre de l’entrée du sépulcre ? 4Et ayant regardé, elles virent que la pierre était roulée ; car elle était fort grande. 5Puis étant entrées dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis à main droite, vêtu d’une robe blanche, et elles s’épouvantèrent. 6Mais il leur dit : ne vous épouvantez point ; vous cherchez Jésus le Nazarien qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis » (Marc 16:16, VM).

Lorsque Marie-Madeleine arriva au sépulcre, Christ était ressuscité et la pierre était déjà roulée. La tombe était vide quand ils s’y rendirent le premier jour de la semaine (dimanche).

« Et ils mirent là Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était près. 201Or le premier jour de la semaine Marie Magdelaine vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre 2Et elle courut, et vint à Simon Pierre, et à l’autre Disciple que Jésus aimait, et elle leur dit : on a enlevé le Seigneur hors du sépulcre, mais nous ne savons pas où on l’a mis » (Jean 19:42-20:2, VM).

Pour résumer, Jésus a été crucifié le jour de la Pâque, soit le 4e jour de la semaine, mercredi (Matthieu 26:2 ; Jean 13:1 ; 18:28, 39). Le jour suivant fut un grand jour de Sabbat, i.e., le premier jour des Pains sans levain et le 5e jour de la semaine, jeudi (Jean 19:31). Le jour suivant (le 6e jour de la semaine, vendredi) les femmes achetèrent les aromates (Marc 16:1) et préparèrent les aromates et les parfums pour le corps de Jésus (Luc 23:56). Elles se reposèrent le 7e jour de la semaine, samedi, i.e., le sabbat hebdomadaire (Luc 23:56). Tôt le matin du premier jour de la semaine, dimanche, elle arrivèrent au tombeau pour le retrouver vide et virent un ange qui leur annonça que Jésus était déjà ressuscité (Marc 16:1-6). Exactement comme l’avait prophétisé Jésus, Il ressuscita précisément 3 jours et 3 nuits après son ensevelissement (Matthieu 12:40 ; 20:19). Puisque le tombeau était déjà vide le premier jour de la semaine, dimanche, Il est donc ressuscité le soir du 7e jour, samedi.

Maintenir que Jésus fut crucifié et enterré le 6e jour de la semaine (vendredi) et ressuscité le matin du premier jour de la semaine (dimanche) voudrait donc dire que Jésus Se trompa dans Sa prophétie, parce qu’Il avait bien dit qu’Il serait 3 jours et 3 nuits dans le tombeau. L’espace de temps entre la soirée du vendredi et l’aube du dimanche ne fait pas trois jours et trois nuits. Cependant, un ensevelissement le mercredi et une résurrection le samedi suivant font exactement trois jours et trois nuits.

L’Église catholique déclare que le jour du Seigneur est le premier jour de la semaine (dimanche) parce que Jésus, suppose-t-on, serait ressuscité le dimanche et, par conséquent, le dimanche remplace le septième jour (samedi) comme jour de repos.[38] L’Église catholique exige que « les dimanches et autre jours d’obligation, le fidèle doit se restreindre de faire des oeuvres et des activités qui entravent le culte voué à Dieu ».[39] La seule référence de la Bible au « jour du Seigneur » se trouve dans Apocalypse 1:10 et a probablement rapport au sabbat du septième jour de la semaine (samedi). Comme résultat de la distorsion des Saintes Écritures par l’Église catholique, elle a déplacé le jour de sabbat, ou jour de repos, du dernier jour de la semaine (samedi) au premier jour de la semaine (dimanche). Ce déplacement de jour par l’Église catholique, combiné avec sa suppression du Second Commandement, sont un accomplissement de la prophétie de Daniel que la bête « pensera à changer les temps et la loi. »

« Et un autre s’élèvera après eux, qui sera différent des premiers et il abaissera trois rois. 25Il prononcera des paroles contre le Souverain, il opprimera les saints du Souverain, et pensera à changer les temps et la loi ; et les saints seront livrés en sa main pendant un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Daniel 7:24-25, VO).

13. L’Halloween

Une des journées célébrées par l’Église catholique est celle de l’Halloween. Vous pensez peut-être que l’Halloween n’est qu’une partie de plaisir. Bien au contraire, il y a un danger spirituel très réel dans l’Halloween. Nos pères pèlerins, qui arrivèrent en Amérique pour fuir la persécution religieuse en Europe et répandre l’évangile de Jésus-Christ, connaissaient bien les racines occultes de l’Halloween. Une fois arrivés en Amérique, ils bannirent la célébration de l’Halloween. Elle ne fut pas fêtée aux États-Unis jusqu’en 1845. C’est à cette époque que les immigrants irlandais catholiques romains envahirent New York à cause de la Famine de Patates d’Irlande de 1845-46. Ils amenèrent avec eux la festivité de l’Halloween qui se répandit graduellement dans tout le reste des États-Unis.

L’Halloween tire son origine des druides des Îles britanniques. Les druides étaient des prêtres de la religion occulte des Celtes pratiquée avant la naissance du Christ. Dans son livre, Les deux Babylones, Alexander Hislop déclare que les druides adoraient Baal. Le culte de Baal est le culte de Satan, i.e., une abomination aux yeux de Dieu (1 Rois 22:53-54 ; Jérémie 11:17). Les prêtres druidiques offraient des sacrifices humains et en mangeaient aussi la chair. Le mot qui identifie ceux qui mangent de la chair humaine, « cannibale », dérive de la combinaison de cahna, forme accentuée de cahn signifiant « un prêtre », et Baal. Le mot « cannibale » veut donc littéralement dire « prêtre de Baal ».

Originalement, cette festivité druidique était appelée « La Vigile de Saman ». Saman était leur dieu de la mort et des ténèbres (i.e., le diable). Elle était célébrée à la veille du Nouvel An celtique qui tombait le 1ier novembre. Elle s’appelait Samhain que l’on prononce « So-wein ». Les druides pensaient que, durant Samhain, le voile séparant les vivants des morts était à son plus mince. Ils croyaient que, le soir du 31 octobre, les esprits mauvais et l’âme des morts passaient au-travers de la barrière et entraient dans le monde des vivants.

Le soir du 31 octobre, les druides allaient de maison en maison, portant des masques faits de peau d’animal, et demandaient un enfant ou une vierge en sacrifice humain. La victime était le festin des druides. En échange de la victime, ils laissaient une Jock-O-Lantern (lanterne de Jean) consistant en un navet portant l’image sculptée d’un démon et une chandelle faite de suif humain. Ils croyaient que l’esprit d’un démon, qu’ils appelaient Jock, habitait la lanterne, d’où le nom de Jock-O-Lantern. En Amérique, on utilise une citrouille et on l’appelle une Jack-O-Lantern.

À Samhain, les démons, censément relâchés pour la nuit, devaient passer par-dessus les maisons arborant une lanterne sculptée parce que ces familles avaient fourni le sacrifice requis. [N. du T. : On voit ici une imitation flagrante et grotesque de la Pâque.] Les Jock-O-Lanterns étaient supposé, ce soir-là, protéger des démons ceux qui se trouvaient à l’intérieur de ces maisons. Les enfants sélectionnés pour le sacrifice étaient jetés dans ce que les Celtes appelaient un bone-fire (feu-d’os) puisque seuls les os demeuraient après que le feu soit éteint. Aujourd’hui, on les appelle des bonfires. À partir des cris des victimes tourmentées se tordant dans le feu, les druides prédisaient l’avenir du village.

Lorsque quelqu’un refusait de rencontrer les exigences des druides, c’était alors l’heure des attrapes. Un sortilège symbolique était dessiné sur la porte du devant. Cette nuit-là, Satan ou l’un de ses démons devait tuer quelqu’un dans ce foyer.

Les druides possédaient de remarquables pouvoirs et exemptions. Ils étaient exempts de taxe et du service militaire. Ils élisaient aussi annuellement les magistrats des villes et ils éduquaient les enfants de toutes conditions.

En ancienne Bretagne, les rois furent suscités par les druides. Ces prêtres terribles formaient les conseils d’état et déclaraient la guerre ou la paix comme il leur plaisait. Le pauvre esclave qu’ils assoyaient sur le trône était entouré de druides. Il était prisonnier dans sa propre cour et ses geôliers étaient des prêtres druides. Il y avait un Chef druide pour le conseiller, un barde afin de chanter pour lui, un chroniqueur et un médecin pour voir à sa santé ou le tuer, selon ce que requérait l’état contrôlé par les druides. Le pouvoir des druides n’était pas que vaste, il était absolu.

[N. du T. : Pouvez-vous constater comme est subtile la création d’une série de bandes dessinées, i.e., Astérix le Gaulois, dont le village était en Bretagne, pour redorer le blason des druides, grâce à la sympathie que l’on éprouve pour celui de ces Gaulois, Panoramix ?]

Quand Rome conquit la Bretagne, elle emprunta de nombreuses coutumes druidiques. César Auguste se constitua chef du conseil des prêtres. Dès lors, l’empereur de Rome fut considéré comme le Souverain Pontife (Pontifex Maximus), qui était une imitation de l’office d’Archi-druide. L’empereur romain devint le grand prêtre des religions païennes de Rome. Il fut également adoré en tant que dieu. Le Pontife de Rome ne tolérait personne qui adorât un dieu autre que lui. Conséquemment, les chrétiens furent persécutés parce qu’ils suivaient le vrai Dieu, Jésus-Christ.

Le pape est le successeur de cet office païen et, jusqu’à ce jour, se proclame du titre de Souverain Pontife. Il porte même une triple couronne, car il déclare diriger comme roi sur le Ciel, l’Enfer et la Terre. L’Archi-druide possédait le pouvoir suprême, autant dans les affaires séculières que dans le domaine ecclésiastique, et il s’entourait d’un Sénat de Chefs druides, comme le Souverain Pontife s’entoure aujourd’hui de cardinaux. La crosse, ou bâton pastoral du pape, est identique à celui utilisé par les druides. Quelle preuve évidente de l’influence druidique dans l’Église catholique que la canonisation de la déesse des druides, Brigitte ! La déesse païenne druidique est appelée Ste-Brigitte, la sainte patronne catholique de l’Irlande. Bacchus, le dieu païen des picoleurs, a aussi été canonisé en tant que le St-Baccus catholique.

14. Un autre dieu

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : 2Je suis l’Éternel ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. 3Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:1-3, VO).

Dieu prend très au sérieux le fait que les gens adorent d’autres dieux. Thème récurrent d’un bout à l’autre de la Bible, Dieu punit Israël pour s’être détourné de l’Éternel afin de servir d’autres dieux.

« Et qu’ils sont allés et ont servi d’autres dieux, et se sont prosternés devant eux ; des dieux qu’ils n’avaient point connus, et qu’il ne leur avait point donnés en partage. 27Et la colère de l’Éternel s’est embrasée contre ce pays, pour faire venir sur lui toutes les malédictions écrites dans ce livre ; 28Et l’Éternel les a arrachés de leur sol, dans sa colère, dans son courroux et dans sa grande indignation, et il les a jetés dans un autre pays, comme cela se voit aujourd’hui » (Deutéronome 29:26-28, VO).

Qui ou que sont ces autres dieux ? Ce sont, en fait, des démons. « Ils ont sacrifié à des idoles [ou démons, dans le texte original], qui ne sont point Dieu ; à des dieux qu’ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n’ont point redoutés » (Deutéronome 32:17, VO).

Il y a une manifestation du diable qui fut particulièrement admirée et ce, de manière presque universelle. Or, la plupart des gens ne comprennent pas que cet être qu’ils admirent et élèvent n’est rien d’autre qu’une tentative de Satan pour détourner le cœur des hommes du Grand Dieu vers un autre dieu, qui n’est pas un dieu, en fait, mais Satan.

Le faux dieu auquel je me réfère n’est nul autre que le Père Noël. C’est bien cela, le joyeux vieil elfe est le diable ! Permettez-moi de prouver mon point. Il est reconnu que le Père Noël est un elfe. Qu’est-ce qu’un elfe ? D’après le Dictionnaire américain Noah Webster de langue anglaise, un elfe est « un esprit troublant la nuit ; un fantôme, un sorcier ou une sorcière … un esprit merveilleux ; une fée, un gobelin …un esprit mauvais ; un démon ».[40] Conclusion : le bien-aimé Père Noël est un démon !

Par quels autres noms connaît-on le Père Noël ? Il est appelé St.Nick. La tradition catholique romaine enseigne que le Père Noël est, en réalité, basé sur le nom d’un évêque catholique romain qui s’appelait Nicolas. Ainsi donc, on pourrait raisonnablement en conclure que Nick n’est qu’un diminutif de Nicolas. Toutefois, nombreux sont les noms et les termes en occultisme et en sorcellerie qui possèdent un double-sens. Un coup d’œil dans le dictionnaire nous informe que Nick se définit comme un esprit mauvais.[41] En fait, l’expression Old Nick (Vieux Nick) de la mythologie scandinave veut dire, en réalité, « le démon ». Est-ce une simple coïncidence si on appelle le Père Noël « Old Nick » ? Non, pas du tout. Selon le ministre unitarien Rel Davis qui, soi-dit en passant, considère que les chrétiens sont bigots, se montre plutôt fier de l’origine païenne du Père Noël, en disant ceci :

« En fait, Nicolas n’a jamais été autre chose que l’ancien dieu romain Poséidon en nouvelle tenue. Poséidon était le dieu de la mer, possesseur d’un chaudron magique et capable de calmer la mer par le son de sa voix. L’équivalent teutonique s’appelait Hold Nick, roi des nixies. Une nixy était une nymphe des mers, comme une sirène ou une fée des mers. C’était aussi le dieu marin des Danois. Les Anglais l’appelaient Old Nick et quand les Européens apportèrent leur St-Nicolas en Angleterre, ils le reconnurent instantanément comme un des leurs (…) Aujourd’hui, l’on pense que Old Nick est synonyme du démon, l’anti-Christ chrétien. Old Nick est un mauvais garçon. Son alter ego, St.Nick, toutefois, est un bon gars. Revenons au Père Noël, ou Santa Claus, ou Sinter Klaus, le vrai héros de Noël. Les érudits chrétiens déclarent que le « Sinter Klaus » des Hollandais est réellement Saint-Nicolas, et que « Sinter » est la forme hollandaise de « saint ». Eh bien, ne croyez pas cela. La meilleure preuve en est que le terme se disait originalement « Klaus of the cinders (cendres) », c’est-à-dire, l’homme de la cheminée. Cela explique la couleur de son vêtement (rouge et blanc, la couleur du feu). Les Hollandais n’étaient vraiment pas stupides au point de confondre le 5 décembre (le jour de St-Nicolas) avec le 25 décembre (Yule). Santa Claus, ou le Père Noël, n’a jamais été St-Nicolas. Donc, qui était-il ? Laissez-moi vous citer un livre du dix-neuvième siècle sur la mythologie scandinave, Mythes des contrées du Nord, de H. A. Grueber, publié en 1895. Il écrit : “Thor était le dieu des paysans et des gens du commun. Il était représenté comme un vieux parent, jovial et amical, de forte carrure, avec une longue barbe blanche. Son élément était le feu, sa couleur le rouge. On disait que les roulements de tonnerre étaient causés par son chariot, parce qu’il était le seul parmi les dieux à ne pas se déplacer à dos de cheval, conduisant un chariot tiré par deux boucs blancs, Cracker (Diablotin) et Gnasher (Grincheux). Il combattait les géants de glace et de neige et devint donc le dieu Yule. On disait qu’il vivait dans le Nord où était son palace parmi les icebergs. Il était considéré par nos ancêtres païens comme étant un dieu gai et amical, ne faisant jamais de tort aux êtres humains, mais les aidant plutôt en les protégeant. Le foyer de chaque maison lui était particulièrement sacré, et l’on dit qu’il descendait la cheminée pour entrer dans son élément, le feu. À chaque Yule, le bon dieu Thor visitait chaque maison possédant un autel pour lui (i.e., chaque maison avec un foyer !) et il apportait des cadeaux aux enfants qui y avaient déposé leurs sabots (souliers en bois) le soir précédent. Les bons enfants recevaient en cadeaux des fruits, des bonbons et des morceaux de charbon pour brûler dans le foyer. »[42]

Voilà qui vient directement de la plume d’un ministre païen qui est contre Christ. Rel Davis admet volontiers et est même fier de dire que Santa Claus est vraiment un dieu païen, ce qui en fait ni plus ni moins qu’un démon déguisé. En passant, Rel Davis est le secrétaire exécutif national du Comité national « Gardons le Christ en Dehors de Noël », qu’il décrit, sur son site Internet, comme « un Comité national pour contrer les bigots qui veulent semer la discorde chez les gens — Depuis 1984 ! »[43] Encore une autre des âmes induites en erreur qui confondent le catholicisme, dans toutes ses manifestations, avec le véritable christianisme. Bien que Davis admette qu’il est contre le Christ et les chrétiens, il nous aide quand même en révélant les vraies origines démoniaques de Noël et du Père Noël.

 

Maintenant, le diable désire avoir le pouvoir et être adoré en tant que le Grand Dieu. « Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:14, VO). Satan ne sera jamais comme le Dieu Très-Haut, néanmoins, il tentera de se déguiser en Dieu. Il peut même se transformer en ange de lumière (2 Corinthiens 11:14). D’une façon toute blasphématoire, Satan a donné les attributs de Dieu au Père Noël. Par exemple :

1.       Dieu est omniscient (Il sait tout). « Notre Seigneur est grand, et d’une grande puissance ; son intelligence est infinie » (Psaume 147:5, VO). « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons » (Proverbe 15:3, VO). Voir aussi Psaume 33:13-14.

a.     On proclame que le Père Noël a aussi la capacité de voir quand vous êtes sages ou méchants, « donc, soyez sages pour l’amour de Dieu ». Les enfants savent qu’ils n’ont pas été réellement sages, pourtant, ils reçoivent quand même des cadeaux. Ils en concluent que le Père Noël n’est pas réellement capable de les surveiller. Plus tard, quand on leur dit que Jésus peut les voir en tout temps, ils se rappelleront qu’on leur avait dit la même chose à propos du Père Noël et ils sauront que celui-ci ne pouvait pas réellement les voir, sinon ils n’auraient pas reçu leurs cadeaux de Noël. Alors, peut-être que Jésus non plus ne peut pas les voir…

2.       Le Seigneur Dieu est omnipotent (Tout-Puissant). « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17, VO). « Car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1:37, VO). Voir aussi Apocalypse 19:6 ; Hébreux 4:13 ; 1 Jean 3:20 ; Job 42:2.

a.    Le Père Noël est capable de livrer des jouets à tout le monde sur le globe en une seule nuit.

3.       Dieu est omniprésent (partout en même temps). « Quelqu’un se cachera-t-il dans des cachettes où je ne le voie point ? dit l’Éternel. Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre ? dit l’Éternel » (Jérémie 23:24, VO). Voir aussi Psaume 139:7-12 ; Jean 3:13.

a.    Le Père Noël sait si vous êtes éveillés ou que vous dormez.

4.       Dieu est éternel, Il a toujours été et sera toujours. « C’est une retraite que le Dieu qui est de tout temps, et que d’être sous ses bras éternels. Il a chassé de devant toi l’ennemi, et il a dit : Extermine ! » (Deutéronome 33:27, VO). Voir aussi Psaume 90:2 ; 93:2 ; 145:13 ; Ésaïe 24:5.

a.     Le Père Noël vit pour toujours.

5.       Dieu vous juge selon vos œuvres, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10, VO). « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:12, VO). Voir aussi Matthieu 25:31-46.

a.     Le Père Noël vous juge selon que vous avez été sages ou méchants.

6.       La tête et les cheveux de Dieu sont blancs comme la laine, blancs comme la neige. « Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu » (Apocalypse 1:14, VO). « Je regardai, jusqu’à ce que des trônes furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent » (Daniel 7:9, VO).

a.     Le Père Noël a les cheveux blancs.

7.       Personne ne sait quand Jésus reviendra. « Vous donc aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne penserez point » (Luc 12:40, VO). Voir aussi Marc 13:32-37 ; Matthieu 24:44.

a.     Personne ne connaît l’heure de l’arrivée du Père Noël.

8.       La grande cité de Dieu, Sion, est au Nord. « Elle s’élève avec grâce, la montagne de Sion, joie de toute la terre ; du côté du septentrion est la ville du grand Roi » (Psaume 48:3, VO). Dieu vient du Nord, sur Son trône dans un tourbillon : « Et voici, je vis un tourbillon de vent qui venait du Nord, une grosse nuée, une gerbe de feu qui répandait tout autour son éclat. Au centre brillait comme de l’airain poli sortant du feu » (Ézéchiel 1:4, VO). Lire Ézéchiel 1:4-28. Apparemment, le nord est une référence prophétique au ciel.

a.      Le Père Noël vit au Pôle Nord et arrive du nord en traîneau volant ; il s’assoit aussi sur un trône. La Bible nous dit que Lucifer désire être comme Dieu, avec son trône du côté du nord. « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? 13Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon [le Nord]. 14Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14, VO).

9.       « Ha ! Fuyez, fuyez hors du pays de l’Aquilon, dit l’Éternel : car je vous ai dispersés vers les quatre vents des cieux, dit l’Éternel » (Zacharie 2:6, VM). La version de la King James Autorisée : « Ho, ho, come forth, and flee from the land of the north… »

a.     Le Père Noël fait : « Ho, ho, ho… »

10.   Jésus est appelé charpentier. « Celui-ci n’est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui » (Marc 6:3, VM).

a.     Le Père Noël a une boutique de charpentier, au Pôle Nord, où il fabrique des jouets avec ses lutins/elfes/démons.

11.   Tout don parfait vient de Dieu. « Tout le bien qui nous est donné, et tout don parfait vient d’en haut, descendant du Père des lumières, par devers lequel il n’y a point de variation, ni d’ombre de changement » (Jacques 1:17, VM). Voir aussi Matthieu 7:11.

a.     On dit aux enfants que les cadeaux de Noël proviennent du Père Noël. Évidemment, plus tard, ils découvrent que ce n’est pas vrai. En fait, ils réaliseront adultes que les cartes et les cadeaux qu’ils donnent et reçoivent à Noël ne sont pas vraiment des cadeaux, mais plutôt des obligations. Pensez-y, les gens se traînent péniblement dans les centres commerciaux en errant, cherchant divers items parce qu’ils « doivent acheter des cadeaux à un tel… » Dans bien des cas, les gens reçoivent à Noël ce dont ils n’ont pas besoin ou ne veulent pas. Quand les enfants grandissent et qu’ils découvrent que le Père Noël ne leur a pas réellement apporté des cadeaux à Noël, ils doutent ensuite lorsqu’on leur dit que Dieu est la source de tout bien et don parfait, pensant que ce n’est sans doute qu’un autre conte de fée.

12.   Dieu est venu sur terre et Il est né en tant qu’enfant, soit Jésus-Christ. « Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuël, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23, VM).Voir aussi Ésaïe 9:6 ; 1 Timothée 3:16.

a.     Le Père Noël, ou Santa Claus, est appelé Kris Kringle, qui signifie « Enfant Christ ».

13.   Les gens amenaient leurs enfants à Jésus. « Et quelques-uns lui présentèrent aussi de petits enfants, afin qu’il les touchât, ce que les Disciples voyant, ils censurèrent ceux qui les présentaient. 16Mais Jésus les ayant fait venir à lui, dit : laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. 17En vérité je vous dis : que quiconque ne recevra point comme un enfant le Royaume de Dieu, n’y entrera point » (Luc 18:15-17, VM).

a.     Les gens amènent leurs enfants vers le Père Noël.

14.   L’on doit croire en Jésus-Christ. « Que votre cœur ne soit point alarmé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jean 14:1, VM). « Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ » (Galates 3:26, VM).

a.     On doit croire au Père Noël. Les enfants, cependant, n’ont pas réellement besoin de croire au Père Noël, ils n’ont qu’à prétendre y croire et ce sera suffisant pour obtenir les cadeaux. Lorsqu’ils grandissent, ils se rappellent que, quand ils entraient dans le jeu du Père Noël, ils recevaient des cadeaux. Alors, pourquoi ne pas tout simplement entrer dans le jeu de Jésus et prétendre Y croire ? Peut-être sera-ce assez pour obtenir la vie éternelle, non ? Les églises charnelles d’aujourd’hui sont remplies de monde qui ne font que prétendre croire à Jésus et qui perpétuent ce syndrome chez leurs propres enfants en mentant au sujet du Père Noël.

15.   Si quelqu’un croit en Jésus, il reçoit l’Esprit de Christ. « Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:14, VM). « Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit » (Actes 13:52, VM). « Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui » (Romains 8:9, VM).

a.    Si quelqu’un croit au Père Noël, il doit être rempli de l’esprit de Noël.

16.   Ayant reçu l’Esprit de Christ, une personne croyante est remplie de joie et répand l’évangile de Christ. « Aussi avez-vous été nos imitateurs, et du Seigneur, ayant reçu avec la joie du Saint-Esprit la parole, accompagnée de grande affliction » (1 Thessaloniciens 1:6, VM). Contrairement à Noël, la joie du Seigneur n’est pas constituée de mets et de boissons, mais de la joie en l’Esprit-Saint. « Car le Royaume de Dieu n’est point viande ni breuvage ; mais il est justice, paix, et joie par le Saint-Esprit » (Romains 14:17, VM). « Et quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse » (Actes 4:31, VM).

a.    Étant remplis de l’esprit de Noël, les gens s’adonnent à la boisson et au festoiement, et ils répandent leurs vœux de Noël.

17.   Si quelqu’un croit en Jésus, il sera justifié, la justice de Dieu lui sera imputée et il recevra le don de la vie éternelle. « Et qu’ainsi cette Écriture fut accomplie, qui dit : Abraham a cru en Dieu, et cela lui a été imputé à justice ; et il a été appelé ami de Dieu » (Jacques 2:23, VM). « Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. » (Romains 4:9, VO). « Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la Loi » (Romains 3:27, VM). « Mais à celui qui ne fait pas les oeuvres, mais qui croit en celui qui justifie le méchant, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:5, VM). « Car les gages du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23, VM).

a.      Si quelqu’un croit au Père Noël, il reçoit des cadeaux. On dit aux enfants qu’ils doivent être sages s’ils veulent recevoir des cadeaux. Les enfants savent bien qu’en fait, ils n’ont pas été sages, mais ils reçoivent néanmoins des cadeaux. C’est comme si une justice leur était imputée. Mais il n’y a eu aucune régénérescence du cœur pour désirer être juste. La leçon que retirent les enfants, c’est qu’ils n’ont pas vraiment besoin d’être sages, ils vont recevoir des cadeaux sans égard à leur conduite. Un chrétien régénéré fera de bonnes œuvres à cause de l’obéissance et de la joie qu’il ressent de ce que Dieu a fait pour lui. Toutefois, il n’y a aucun désir de bien faire de la part d’enfants non régénérés. Les enfants convoitent simplement les cadeaux que le Père Noël a à donner, et lorsqu’ils obtiennent les cadeaux qu’ils ont exigés, même s’ils savent très bien qu’ils ont été méchants, ils en concluront qu’il n’y a pas de conséquences à leurs péchés.

Le Père Noël descend de la cheminée et laisse les présents sous l’arbre de Noël. Ce sont les catholiques, les luthériens et les épiscopaliens installés au sud qui popularisèrent la pratique païenne de Noël. Plusieurs personnes déclarent que le premier arbre de Noël aurait été introduit aux États-Unis en 1847 à Worcester City, en Ohio, par un immigrant allemand du nom d’August Imgard.[44] D’autres proclament que l’arbre de Noël aurait été introduit en Virginie, en 1842, par Charles Minnigerode, un professeur de classiques allemands au Collège de William and Mary.[45] En tous les cas, des arbres ont été employés comme idoles et symboles païens depuis l’ancienne Babylone. Les druides tenaient le chêne pour sacré ; les Égyptiens considéraient leur palmier sacré ; à Rome, c’était le sapin, que l’on décorait de baies rouges durant la fête hivernale, les Saturnales. Les scandinaves considéraient également que le sapin était sacré aux yeux d’Odin. On croyait qu’Odin accordait des cadeaux spéciaux à l’époque de Noël à ceux qui l’honoraient en s’approchant de son sapin sacré.

Qu’est-ce que Dieu pense de l’arbre de Noël ?

« Ainsi a dit l’Éternel : N’apprenez pas les façons de faire des nations ; et ne craignez pas les signes des cieux, parce que les nations les craignent. 3Car les statuts des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille à la hache; 4On l’embellit avec de l’argent et de l’or ; on le fixe avec des clous et des marteaux, pour qu’il ne vacille point » (Jérémie 10:2-4, VO).

Le Seigneur nous commande de ne pas en faire ! Si quelqu’un croit que Noël n’est qu’une partie de plaisirs, qu’il y repense. Les premiers chrétiens américains qui s’installèrent dans le nord-est comprenaient les origines païennes de Noël et refusèrent de célébrer cette fête. En fait, les pèlerins du Mayflower qui touchèrent terre à Plymouth, en décembre 1620, étaient bien déterminés à bannir Noël du calendrier public. Dans la même année, ils mirent plutôt une journée à part pour rendre grâces au Seigneur pour leur avoir accordé tant de bénédictions et ils la célébrèrent sporadiquement au cours des quelques décennies suivantes. Mais les premiers pèlerins ignorèrent Noël à tout prix. Le leader puritain Cotton Mather condamna les « longs festins, les dures beuveries, les jeux lubriques, les rudes festoiements » qui accompagnaient la fête de Noël. Il remarqua que de telles actions « tenaient plus de l’enfer que du ciel ». En 1659, le général Court du Massachusetts fit adopter une loi qui punissait tout citoyen « surpris à observer, en se privant de travailler, en festoyant, ou de quelqu’autre manière, toute journée telle que Noël », sous peine d’amende, d’emprisonnement ou de coups de fouet.[46] Depuis ce temps, néanmoins, Noël s’est répandu et est devenu la fête la plus populaire aux États-Unis et dans le monde. Je vous présente l’opinion de Dieu concernant les pratiques païennes, comme la célébration de Noël, et le jugement qui s’abattra certainement sur les nations qui provoquent la jalousie du Dieu des cieux. Voyez Juges 2:10-15 ; 10:6-7.

« Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers ; ils l’ont irrité par des abominations ; 17Ils ont sacrifié à des idoles, qui ne sont point Dieu ; à des dieux qu’ils ne connaissaient point, dieux nouveaux venus depuis peu, et que vos pères n’ont point redoutés. 18Tu as abandonné le Rocher qui t’a engendré, et tu as oublié le Dieu qui t’a formé. 19L’Éternel l’a vu, et il a rejeté, dans son indignation, ses fils et ses filles ; 20Et il a dit : Je cacherai d’eux ma face, je verrai quelle sera leur fin ; car ils sont une race perverse, des enfants en qui l’on ne peut se fier. 21Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, ils m’ont irrité par leurs vanités ; moi aussi j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, je les irriterai par une nation insensée. 22Car le feu s’est embrasé dans ma colère ; il a brûlé jusqu’au Sépulcre souterrain, il a dévoré la terre et son fruit, et enflammé les fondements des montagnes. 23J’amasserai sur eux des maux, je tirerai contre eux toutes mes flèches ; 24Ils seront consumés par la faim, et dévorés par la fièvre et par un fléau amer ; et j’enverrai contre eux la dent des bêtes, avec le venin des animaux rampants dans la poussière. 25L’épée détruira au-dehors, et la frayeur au-dedans, frappant et le jeune homme et la vierge, l’enfant qui tète aussi bien que l’homme blanc de vieillesse. 26J’aurais dit : Je les disperserai, j’abolirai leur mémoire d’entre les hommes… » (Deutéronome 32:16-26, VO).

Certains diront peut-être : « Mais le Père Noël n’existe pas, donc, il ne peut être en compétition avec Jésus. » Que croyez-vous que devient la crédibilité des parents lorsqu’ils mentent à leurs enfants pendant des années en leur disant que le Père Noël est réel ? Les enfants découvriront éventuellement la vérité. Toute réprimande ou instruction donnée ultérieurement aux enfants, après qu’ils auront découvert la vérité à propos du Père Noël, sera scrutée au travers du prisme de la réalisation que leurs parents leur a menti pendant des années. La crédibilité des parents subira des dommages irréparables. Plus tard, lorsque ces parents, ou quelqu’un d’autre, tenteront de partager l’évangile de Jésus-Christ avec ces enfants, ceux-ci en concluront que Jésus n’est qu’un autre conte de fée, comme le Père Noël. Ce dernier est une autre des armes de Satan dirigées contre l’évangile de Jésus-Christ. « Que si notre Évangile est encore voilé, il ne l’est que pour ceux qui périssent. 4Desquels le dieu de ce siècle a aveuglé les entendements, c’est-à-dire, des incrédules, afin que la lumière de l’Évangile de la gloire de Christ, lequel est l’image de Dieu, ne leur resplendît point » (2 Corinthiens 4:3-4, VM).

15. La nécromancie

Une autre tradition directement contraire aux commandements de Dieu est la pratique catholique des prières faites à l’adresse des saints.

« Le saint concile (…) donne l’ordre à tous les évêques et aux autres qui ont la charge officielle d’enseigner (…) d’instruire (…) le fidèle que les saints, régnant ensemble avec le Christ, prient Dieu pour les hommes et les femmes ; qu’il est bon et utile de les invoquer humblement et d’avoir recours à leurs prières, à leur aide et leur assistance, afin d’obtenir des faveurs de Dieu par Son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, qui seul est notre Rédempteur et Sauveur. Ceux qui nient que les saints, jouissant du bonheur éternel au ciel, peuvent être invoqués, ou qui déclarent que les saints ne prient pas pour les êtres humains ou qu’en appeler de leurs prières envers chacun de nous est de l’idolâtrie ou s’oppose à la Parole de Dieu, et est préjudiciable à l’honneur de Jésus-Christ, seul Médiateur entre Dieu et les hommes ; ou qui dit que c’est de la folie que de faire des suppliques oralement ou mentalement à ceux qui règnent dans les cieux ; tous ceux-là entretiennent des pensées impies. » [Le Concile général de Trente, vingt-cinquième session, décret de l’Invocation, la Vénération et les Reliques des Saints et des Images sacrées, 1560.]

« L’intercession [des saints] est leur service le plus élevé dans le plan de Dieu. Nous pouvons et devrions leur demander d’intercéder pour nous et pour le monde entier. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 2683, 1994.]

Pourquoi devrait-on prier les saints ? Dieu n’écouterait pas leur conseils, parce qu’Il n’a pas besoin de conseil. « En qui aussi nous sommes faits son héritage, ayant été prédestinés, suivant la résolution de celui qui accomplit avec efficace toutes choses, selon le conseil de sa volonté » (Éphésiens 1:11, VM). Dieu ne se fie pas à Ses saints.

« Voici, Dieu ne se fie pas à ses saints, et les cieux ne sont pas purs à ses yeux » (Job 15:15, VO).

Gardez à l’esprit que les saints mentionnés ici sont ceux qui sont décédés. Dieu a expressément commandé que nous ne cherchions pas à communiquer avec les morts. Communiquer avec les morts est un péché appelé nécromancie. Il n’y a qu’un seul Médiateur entre Dieu et l’homme à qui nous devons prier, et c’est Jésus-Christ.

« Il ne se trouvera personne parmi toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille ; ni devin, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, 11Ni personne qui use de maléfices, ni personne qui consulte un sorcier, ni aucun diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts ; 12Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel ton Dieu chasse ces nations de devant toi » (Deutéronome 18:10-12, VO).

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

16. Marie — la déesse catholique

La raison pour laquelle l’Église de Rome prie Marie, c’est qu’elle constitue une déesse dans l’Église catholique. Comme le Jésus catholique qui est différent du vrai Jésus, de même la Marie catholique est-elle différente de la véritable Marie. L’Église catholique romaine la voit comme « la restauratrice du monde qui a été perdu, et la dispensatrice de tous les bienfaits (…) la plus puissante médiatrice (mediatrix) et avocate (conciliatrix) du monde entier (…) au-dessus de tous les autres en sainteté et en union avec Christ (…) le premier ministère dans la distribution des grâces divines… »[47] « la fille bien-aimée du Père et le Temple du Saint-Esprit… »[48] « la mère de tous les vivants… »[49] « la nouvelle Ève… »[50] « Mère de l’Église… »[51] « la Mère des Miséricordes… » « la Toute Sainte… »[52] L’on suppose qu’elle « surpasse toutes créatures, soit dans le ciel, soit sur la terre, » [53] elle aurait conquis la mort et aurait été « …ressuscitée, corps et âme, à la gloire des cieux, pour briller de manière radieuse en tant que Reine à la droite de son Fils, l’immortel Roi des siècles. »[54]

« En vérité, elle est de toute évidence la mère des membres de Christ puisqu’elle a, par sa charité, pris part à l’appel des croyants dans l’Église qui sont membres de son chef. Pour cela, elle est proclamée prééminente et membre absolument unique de l’Église, ainsi que type et modèle exceptionnel de foi et de charité. L’église catholique, enseignée par le Saint-Esprit, lui rend honneur avec une affection filiale et une dévotion rendue à la mère la mieux aimée. » [Concile Vatican II,1964 (l’emphase est la nôtre)].[55]

Qu’est-ce que Dieu pense de cette Marie, déesse catholique ?

« Mais Jésus répondant, lui dit : va arrière de moi, Satan, ; car il est écrit : tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Luc 4:8, VM).

« Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face …5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux… » (Exode 20:3, 5, VO).

Lorsqu’une femme louangea Marie avec grandiloquence, Jésus la corrigea, clarifiant que la femme lui ayant donné naissance n’était pas plus bénie que celles qui sont sauvées par la grâce de Dieu.

« Or il arriva comme il disait ces choses, qu’une femme d’entre les troupes éleva sa voix, et lui dit : bienheureux est le ventre qui t’a porté, et les mamelles que tu as tétées. 28Et il dit : mais plutôt bienheureux sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent » (Luc 11:27-28, VM).

17. Le salut par Marie

Comment Marie s’est-elle méritée tant d’honneur et de dévotion ? L’Église catholique enseigne que le salut vient à la fois de Marie et de Jésus. D’après la doctrine catholique, par son obéissance, Marie est la cause du salut.

« De tout son cœur, sans avoir été dérangée par le péché, elle a embrassé la volonté salvatrice de Dieu et s’est consacrée entièrement comme servante du Seigneur à la personne et à l’œuvre de son Fils, sous lequel et avec lequel, par la grâce du Tout-Puissant, elle sert dans le mystère de la rédemption. C’est donc avec justice que les saints Pères considèrent Marie, non pas simplement comme un instrument passif dans les mains de Dieu, mais comme coopérant librement dans le salut de l’humanité par sa foi et son obéissance. Comme l’a dit St-Irénée : “par le moyen de son obéissance, elle est devenue cause de salut, à la fois pour elle-même et pour toute la race humaine.” » [Concile Vatican ii, 1964 (l’emphase est la nôtre)].[56]

Marie n’est pas la cause de notre salut ; Jésus, et Jésus seulement, est la cause de notre salut. Il est le seul chemin du salut, il n’y a pas d’autre nom sous le ciel qui puisse être invoqué pour notre salut. « Le salut est de l’Éternel ! » (Jonas 2:10, VO).

« Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. 11C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. 12Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12, VM).

18. Marie comme médiatrice entre les hommes et Dieu

Selon l’Église de Rome, Marie est, non seulement co-rédemptrice avec Christ, mais encore avocate devant Dieu pour ceux qui la prient.

« Son assomption au ciel ne signifie pas qu’elle ait délaissé son rôle salvateur ; par sa constante intercession, elle continue à obtenir les grâces dont nous avons besoin pour notre salut éternel (…) Voilà pourquoi la Sainte Vierge est invoquée dans l’Église sous les titres d’Avocate, Auxiliatrix (auxiliaire), Aide, Mediatrix (médiatrice). » [Concile Vatican II, 1964 (l’emphase est la nôtre).][57]

Veuillez noter que Marie a le statut de Mediatrix entre Dieu et les hommes. Elle a également le rôle d’avocate devant Dieu pour le compte des pécheurs. Finalement elle est une aide aux pécheurs. Qui donc la Bible dit-elle est le médiateur, l’avocat et l’aide ? Jésus est le médiateur, l’avocat et l’aide !

« Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, savoir Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2:5, VM).

« Et à Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et au sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:24, VM).

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point ; que si quelqu’un a péché, nous avons un avocat envers le Père, savoir Jésus-Christ, le Juste » (1 Jean 2:1, VM).

« De sorte que nous pouvons dire avec assurance : le Seigneur m’est en aide ; et je ne craindrai point ce que l’homme me pourrait faire » (Hébreux 13:6, VM).

19. Une vaine répétition de prières

Il est déjà assez grave que l’Église catholique encourage ses membres à prier Marie et les saints sans ajouter l’insulte à l’injure par sa façon de prier. Le rosaire catholique, par exemple, exige du catholique qu’il dise 53 « Je vous salue Marie ».[58] Cette prière faite à Marie a été développée par l’Église catholique et on la répète continuellement durant les cérémonies catholiques, comme dans la formulation du chapelet.[59] Jésus a bien averti Ses disciples de ne pas prier à la manière des païens qui ressassent toujours et encore les mêmes formules de prières.

« Or quand vous priez, n’usez point de vaines redites, comme font les Païens ; car ils s’imaginent d’être exaucés en parlant beaucoup. 8Ne leur ressemblez donc point ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez » (Matthieu 6:7-8, VM).

20. L’Immaculée conception de Marie

L’Église catholique enseigne que Marie fut conçue de façon immaculée et qu’elle est née et a vécu sans pécher.

« La Très Sainte Vierge Marie a été, dès le premier instant de sa conception, par une grâce et un privilège particulier de Dieu Tout-Puissant selon les mérites du Christ Jésus, Sauveur de la race humaine, préservée et exempte de toute souillure du péché originel. » [Pape Pie IX, Bulle papale Iineffabilis Deus, 8 décembre 1854.][60]

Si Marie fut conçue de façon immaculée et qu’elle fut libérée du péché, pourquoi a-t-il fallu qu’elle apporte un sacrifice au temple ? Elle le fit parce qu’elle était pécheresse et elle apportait une offrande pour son péché. Marie savait qu’elle était elle-même pécheresse et qu’elle avait besoin d’un Sauveur.

« Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur ; 47Et mon esprit s’est égayé en Dieu, qui est mon Sauveur » (Luc 1:46-47, VM).

« Et quand les jours de la purification de Marie furent accomplis selon la Loi de Moïse, ils le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, 23(Selon ce qui est écrit dans la Loi du Seigneur : que tout mâle premier-né sera appelé saint au Seigneur.) 24Et pour offrir l’oblation prescrite dans la Loi du Seigneur, savoir une paire de tourterelles, ou deux pigeonneaux » (Luc 2:22-24, VM).

« Et quand les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle présentera au sacrificateur un agneau de l’année, en holocauste, et un pigeonneau ou une tourterelle, en sacrifice pour le péché, à l’entrée du tabernacle d’assignation. 7Le sacrificateur l’offrira devant l’Éternel, et fera l’expiation pour elle, et elle sera purifiée du flux de son sang. Telle est la loi touchant celle qui enfante un mâle ou une fille. 8Mais si elle n’a pas le moyen de se procurer un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, l’un pour l’holocauste et l’autre pour le sacrifice pour le péché ; et le sacrificateur fera l’expiation pour elle, et elle sera purifiée » (Lévitique 12:6-8, VO).

La Sainte Bible dit de manière irrévocablement claire que personne n’est sans péché. Ni Marie, ni personne ! Le seul homme parfait à avoir foulé le sol de la terre a été le Seigneur Jésus-Christ.

« Selon qu’il est écrit : il n’y a point de juste, non pas même un seul. 11Il n’y a personne qui ait de l’intelligence, il n’y a personne qui recherche Dieu. 12Ils se sont tous égarés, ils se sont tous ensemble rendus inutiles : il n’y en a aucun qui fasse le bien, non pas même un seul. 13C’est un sépulcre ouvert que leur gosier ; ils ont frauduleusement usé de leurs langues, il y a du venin d’aspic sous leurs lèvres. 14Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. 15Leurs pieds sont légers pour répandre le sang. 16La destruction et la misère sont dans leurs voies. 17Et ils n’ont point connu la voie de la paix. 18La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:10-18, VM).

« La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:22, VM, verset 23 dans les autres versions).

21. La virginité perpétuelle de Marie

La Bible dit catégoriquement que Marie était vierge lorsqu’elle conçut Jésus (Luc 1:26-38). Pourtant, l’Église catholique est allée un pas en avant en enseignant que Marie ne fut pas seulement vierge quand elle conçut Jésus, mais qu’elle est demeurée vierge toute sa vie. [61]

« La profondeur de la foi en la maternité virginale a conduit l’Église à confesser la virginité réelle et perpétuelle de Marie, même dans l’acte de la naissance du Fils de Dieu. En effet, la naissance de Christ ne diminue en rien l’intégrité virginale de sa mère, mais la sanctifie. Et ainsi la liturgie de l’Église célèbre Marie en tant que Aeiparthenos, la “Vierge éternelle”. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 499 (1994).]

« Jésus est le fils unique de Marie » [Catéchisme de l’Église catholique, § 501 (1994).]

Non seulement cette déclaration n’est pas appuyée par la Sainte Bible, comme tant d’autres enseignements catholiques, mais cela contredit directement la Bible. Si Marie est restée vierge après la naissance de Jésus, comment se fait-il qu’Il eut des frères et sœurs, tels que le démontrent les passages suivants ?

« Celui-ci n’est-il pas charpentier ? fils de Marie, frère de Jacques, et de Joses, et de Jude, et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? et ils étaient scandalisés à cause de lui » (Marc 6:3, VM).

« Et je ne vis aucun des autres Apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur » (Galates 1:19, VM).

« Et quelqu’un lui dit : voilà, ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent de te parler » (Matthieu 12:47, VM).

L’institution catholique, sachant que ses doctrines ne sont pas supportées par les Saintes Écritures, essaie d’expliquer leur conflit avec la Bible en enseignant que les frères et sœurs dont il est question dans la Bible sont les enfants d’une autre Marie, différente.

« À l’encontre de cette doctrine, on soulève parfois l’objection que la Bible mentionne les frères et sœurs de Jésus. L’Église a toujours compris que les passages ne se réfèrent pas à d’autres enfants de la Vierge Marie. En fait, Jacques et Joseph, frères de Jésus, sont les fils d’une autre Marie, une disciple de Christ, que Matthieu appelle l’autre Marie. Ce sont des relations proches de Jésus, selon une expression de l’Ancien Testament. » [Catéchisme de l’Église catholique, § 500 (1994).]

Premièrement, il n’y a aucune Écriture autorisant cet enseignement catholique. Deuxièmement, cet enseignement catholique pose un problème à l’institution catholique. Marc 6:3 déclare clairement que la Marie de ce passage était bel et bien la mère de Jésus. Le verset déclare également que Jacques, Joses, Jude et Simon étaient les frères de Jésus. Marie, qui était la mère des frères de Jésus, devait être la mère de Jésus aussi. Si l’Église catholique enseigne qu’il y avait une autre Marie et qu’elle était la mère des frères de Jésus, cela voudrait dire que c’était une autre Marie, différente de la vierge Marie, qui fut la mère de Jésus. Cela voudrait dire de plus que Jésus n’était pas le Christ, parce qu’Il n’aurait pas été conçu du Saint-Esprit par la vierge Marie, mais d’un homme par une autre Marie. Il aurait donc hérité la nature pécheresse de son père terrestre et n’aurait pas pu être le sacrifice sans tache pour nos propres péchés. C’est un Jésus différent contre lequel Dieu nous met en garde. « Car si quelqu’un venait qui vous prêchât un autre Jésus que nous n’avons prêché ; ou si vous receviez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez reçu, feriez-vous bien de l’endurer ? » (2 Corinthiens 11:4, VM).

Dieu a déclaré que si quelqu’un nie que Jésus soit le Christ, c’est un menteur et un antichrist.

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? celui-là est l’Antechrist qui nie le Père et le Fils » (1 Jean 2:22, VM).

[N. du T. : Nous tenons à préciser deux autres versets qui démontrent sans l’ombre d’un doute que, lorsque Marie mit Jésus au monde, il s’agissait de son premier fils, de son premier-né. Bien sûr, les tenants de la déification de Marie ne pouvaient laisser pareille preuve au vu et au su de tout un chacun. Ils se permirent donc de falsifier encore une fois la Parole de Dieu et c’est pourquoi nous retrouvons, dans les nouvelles versions de bibles, qu’elle enfanta « un fils » plutôt que « son fils premier-né ». À remarquer également que la Sainte Bible dit que Joseph n’eut pas de relation sexuelle avec Marie jusqu’à ce qu’elle eut donné naissance à Jésus. Il n’y avait aucune raison pour que Joseph et Marie n’eussent pas eu d’autres enfants après Jésus. Dieu n’a jamais mentionné qu’il fallait que Marie soit éternellement vierge.

Bible David Martin

 Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né; et il appela son nom Jésus. (Matthieu 1:25, VM)

Version Louis Segond

 Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus. (Matthieu 1:25, VLS)

 

« Et elle mit au monde son fils premier-né, et l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, à cause qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2:7, VM).]

22. L’assomption du corps et de l’âme de Marie aux cieux

Une autre doctrine catholique qui ne trouve absolument aucun soutien des Saintes Écritures fut annoncée en 1950 en tant qu’enseignement infaillible : Marie n’est pas morte mais est montée corps et âme au ciel où elle règne, comme vierge éternelle, à la droite du Seigneur Jésus-Christ.[62] Les Saintes Écritures disent cependant que les hommes sont destinés à mourir, puis à être jugés.

« Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13, VM).

« Et comme il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement » (Hébreux 9:27, VM).

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[1] Catéchisme de l’Église catholique, §§ 1579-1580 (1994).

[2] Ibidem, §§ 540, 1438, 2043 (1994).

[3] Robert McClory, Le pouvoir et la Papauté, Liguori Publishing, p. 66, 1997.

[4] Dave Hunt, A Woman Rides the Beast, Harvest House Publishers, p. 168 (1994).

[5] Ibidem, p. 164 (1994).

[6] Ibidem, p. 172 (1994).

[7] Ibidem, pp. 172-173 (citation du National Catholic Reporter, p. 9, 7 janvier 1994).

[8] Ibidem, p. 173.

[9] Diocese Oks $23 Million Payout in Abuse Case, Chicago Tribune, 11 juillet 1998.

[10] Un journal dit : Un ex-prêtre avoue au pape ses abus sexuels, The New York Times, 25 octobre 1992.

[11] Declan White, Scandal of Vatican and Pervert Priest; Church Knew for 7 Tears that He was a Lolester; Vatican were Aware in 1987 of Sex Crimes of Father Brendam Smith, The People, 4 décembre 1994.

[12] Michael McCord, Fortier Guilty In Altar Boy Sex Assaults…, The Union Leader, Manchester, N. H., 5 août 1998.

[13] Walter Robinson, A “Grieving”Law Apologizes for the Assignment of Geoghan, The Boston Globe,10 janvier 2002, http://www.boston.com/globe/spotlight/geoghan/011002_law.htm (en cours du 4 avril 2002).

[14] Ex-Sudbury Priest Accused of Abuse : Local Man Claims the Cardinal Tried to Quash Allegations about “Father B”, The Metro West Daily News, AP, Boston, 5 avril 2002. http://www.metrowestdailynews.com/news/local_regional/ap_priestabuse0405002.htm (en cours du 6 avril 2002).

[15] John W.DeCamp, The Franklin Cover-up, pp. 151-156 (1996).

[16] Ibidem, pp. 283-285 (1996).

[17] The Tampa Tribune, 5 mai 1996.

[18] Ibidem, p. 174 (citant le National catholic Reporter, pp. 6-7, 17 septembre 1993).

[19] The Associated Press, 20 mars 1992.

[20] Ibidem, p. 172.

[21] The Associated Press, 20 mars 1992.

[22] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[23] Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_coverup_020326.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[24] Jason Berry, Clergy Sex Abuse – the Trail Leads to Rome, http://www.peak.org/~snapper/News_Vatican/VATICAN_BackPage_3.htm (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[25] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[26] Brian Ross, Priestly Sin, Cover-up, Powerful Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_cover-up_020426.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[27] Jason Berry, Le Vatican, une attitude conflictuelle envers les gais, Times de Los Angeles, 1ier août 1999, http://www.soulforce.org/catholics.html (adresse Internet courante au 27 août 2002). Note : soulforce.com est un site pro-sodomite.

[28] Ann Rodgers-Melnick, Pedophile Priest Problem Blamed on Church Leadership, Pittsburgh Post-Gazette, http://www.post-gazette.com/world/20020324priests0324pl.asp (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[29] Brian Ross, Priestly Sin, Cover-up, Powerful Cardinal in Vatican Accused of Sexual Abuse Cover-up, ABC News, 26 avril 2002, http://www.abcnews.go.com/sections/2020/DailyNews/2020_Vatican_cover-up_020426.html (adresse Internet courante au 27 avril 2002).

[30] Ibidem.

[31] Michael Powell et Lois Romano, Roman Catholic Church Shifts Legal Strategy : Agressive Litigation Replaces Quiet Settlements, Washington Post, 13 mai 2002, http://wwwwashingtonpost.com/wp-dyn/articles/A8117-2002May12.html (adresse Internet courante au 14 mai 2002).

[32] Ibidem.

[33] Cité du Sidney Hunter, Is Alberto for Real?, p. 63 (1988).

[34] Catéchisme de l’Église catholique, § 2175 (1994).

[35] Ibidem, § 2177 (1994).

[36] Ibidem, § 2181 (1994).

[37] Ibidem, § 2174 (1994).

[38] Ibidem, § 2175 (1994).

[39] Ibidem, § 2185 (1994).

[40] Noah Webster, American Dictionary of the English Language (1ière édition 1828) réédité par la Fondation pour une Éducation américaine chrétienne, San Francisco, Californie.

[41] Ibidem.

[42] http://www.seflin.org/pagan/pagan.15.html .

[43] http://www.geocities.com/SoHo/Cafe/4173/santa.htm Boîte Postale 221554, Hollywood, Floride 33022-1554.

[44] http://www.christianbiblestudy.org/CBS/BBOT/MAJORPRO/Jer10-1-5.html#Note%201.%20Curiosities

[45] Voir Carolyn McCulley, http://www.balaams-ass.com/journal/resource/xmassusa,htm

[46] Voir Carolyn McCulley, http://www.balaams-ass.com/journal/resource/xmassusa,htm.

[47] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Pie X, Lettre encyclique Ad Diem, § 712 (6e édition, 1996).

[48] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[49] Catéchisme de l’Église catholique, § 2679, 1994.

[50] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 718a (6e édition, 1996).

[51] Ibidem, § 718b.

[52] Catéchisme de l’Église catholique, § 2677, 1994.

[53] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[54] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Pie XII, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, § 712 (6e édition, 1996).

[55] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Le second Concile du Vatican, Constitution dogmatique Lumen Gentium, § 716a (6e édition, 1996).

[56] Ibidem, § 716b.

[57] Ibidem, § 717.

[58] Ralph E. Woodrow, Babylon Mystery Religion, p. 22, 1996.

[59] Catéchisme de l’Église catholique, § 2675-2679, 1994.

[60] Ibidem, § 709.

[61] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, (Pie XII, 1ier novembre 1950) § 715 (6e édition, 1996). Voir aussi le Catéchisme de l’Église catholique, §§ 499-501 (1994).

[62] J. Neuner, S. J. & J. Dupuis, S. J., La foi chrétienne dans les documents doctrinaux de l’Église catholique, Constitution apostolique Munificentissimus Deus, (Pie XII, 1ier novembre 1950) § 713-715 (6e édition, 1996).