D.444 – Appelés et choisis

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Par Joseph Sakala

Dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, Paul nous déclare : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » Notez l’ordre établi par Dieu dans Son merveilleux Plan de Salut. Remarquez que Dieu avait choisi ces Thessaloniciens croyants, même avant leur naissance, car c’était dès le commencement. Ensuite, Dieu les a appelés et ils ont entendu l’Évangile, ils ont crû à la vérité et furent sanctifiés par l’Esprit pour être destinés à être glorifiés en Christ.

Pour accomplir cela, le Saint-Esprit a utilisé des messagers humains. D’abord, dans une vision, l’Esprit a dirigé Paul à aller en Grèce pour prêcher l’Évangile. Dans Actes 16:9-10 : « Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. » Cependant, parmi tout ceux que Paul appelait par l’Évangile, seuls quelques-uns ont cru. Dans Actes 17:4-5, nous lisons : « Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. Mais les Juifs incrédules, émus d’envie, prirent avec eux quelques mauvais sujets sur les places publiques ; et ayant excité un tumulte, ils troublèrent la ville, et se portant vers la maison de Jason, ils cherchaient Paul et Silas, pour les mener devant le peuple. »

Donc, ces Juifs incrédules ne furent pas « choisis » et, ayant résisté à l’appel, ils refusèrent de croire. Comme disait si bien Jésus : « Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est à moi ? Ton œil est-il méchant parce que je suis bon ? Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » (Matthieu 20:15-16). Une telle vérité est difficile à comprendre avec nos esprits, mais nous devrions rendre  continuellement actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis dès le commencement, pour le salut. Et également de nous avoir fait comprendre que nous sommes « appelés » par Dieu qui vous a sortis des ténèbres à Sa merveilleuse lumière. Voici ce que Pierre nous dit, dans 1 Pierre 2:9-10 : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. »

Cette même vérité mystérieuse, mais glorieuse, se trouve au-travers toute  l’Écriture. Remarquez ce que Paul déclare aux convertis, dans Romains 8:28-31 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » La réponse est évidente, demeurons en Lui.

Dans Jean 15:1-5, Jésus a dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Dans les chapitres 14 à 16, plusieurs des derniers mots de Christ à Ses disciples avant de mourir et de monter au ciel comportaient l’expression « demeurez en moi ».

Le mot meno paraît dix-huit fois dans ces deux chapitres, nous indiquant une unicité entre le Père et le Fils. Regardons Jean 14:25, alors que Jésus leur dit : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure [encore] avec vous. » Dans Jean 14:8-11 : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. » Le « Je Suis » était le même qui est apparu à Moïse dans le buisson ardent au désert.

Regardons ce que Jésus ajoute, dans les versets 12 à 14 : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Non seulement Jésus nous dévoile que Lui et le Père est la même Personne, mais Il nous confirme également que, si nous demandons quelque chose au Père en Son nom, c’est Jésus qui le fera. Jésus transmet donc Son pouvoir en nous pour accomplir Son œuvre, tout comme Jésus a admis que, lorsqu’Il parlait, c’est le Père qui parlait par la bouche de Jésus. C’est d’une remarquable simplicité ! Pourtant, combien le comprennent ?

Et, en parlant du Saint-Esprit, Jésus leur dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous (Jésus-Christ), et qu’il sera en vous (l’Esprit de Christ) » (Jean 14:15-17). Regardez maintenant ce que Jésus ajoute, dans Jean 14:20 : « En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. »

Jésus ne cessait de répéter cette vérité et, pourtant, Jésus dit à Philippe : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6). Mais Christ rassure Ses disciples en leur déclarant : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18). Jésus vient en nous par Son Esprit ! C’est Lui qui le dit ! Il ne s’agit pas d’une autre personne, mais de Jésus Lui-même, c’est-à-dire, le Père incarné.

Cependant, une seule chose est obligatoire pour demeurer dans Son amour : « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. Judas, non pas l’Iscariote, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:21-23). « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés, » conclut Jésus, dans Jean 15:11-12. « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4).

Alors, demeurons fermes dans ce que nous avons appris. Dans 2 Timothée 3:14-15, Paul déclare à son jeune évangéliste : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. » Cette exhortation encourageante de Paul se trouve insérée au sein de choses prophétiques décourageantes prédites pour les derniers temps. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu » (2 Timothée 3:1-4).

Nous entrons vraiment dans ces derniers jours et, si non, nous ferions bien d’être alertes pour reconnaître les signes de ces temps. Cette description semble illustrer avec précision les temps dans lesquels nous vivons présentement. Elle semble nous décrire les croyances et les pratiques des humanistes modernes, incluant les hommes religieux : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:5). Et il y a peu d’espoir que la situation s’améliore, car : « tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:12-13). Devrons-nous trembler, ou peut-être faire des compromis et même nous replier devant ces puissants séducteurs persuasifs ? Non, nous devrons continuer ! Il faut continuer à croire et à obéir à la Parole de Dieu. Même dans les temps sombres, les Saintes Écritures peuvent nous  instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ.

Car, toute l’Écriture est divinement inspirée et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. Paul lui-même nous a donné un exemple inspirant de patience pour faire le bien dans des conditions de grandes épreuves, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité. Attendant sa propre mort dans un donjon, il a demandé à Timothée : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Il voulait étudier jusqu’à la fin pour se préparer. Que Dieu nous donne la force de continuer, de rester près de Lui, de demeurer avec les frères et les sœurs dans la foi et de rester debout dans Sa vérité, dans ces derniers temps.

Rappelons-nous toujours qu’un échec pour Adam, devient force pour Christ. Dans Romains 5:18 Paul, déclare : « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. » Lorsqu’Adam s’est rebellé contre Dieu, il a expérimenté plusieurs choses nouvelles, des choses qui ont hanté l’humanité depuis ce temps. Mais toutes ces choses ont été expérimentées par Christ d’une manière intense alors que Jésus a agi comme Rédempteur d’une humanité déchue ainsi que d’une création pleine de malédictions.

Adam n’avait jamais vu ou expérimenté la mort, jusqu’au moment où il s’est fait dire : « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). Cependant, après avoir mangé de l’arbre défendu, Dieu lui dit, dans Genèse 3:19 : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Adam et Ève furent créés nus, comme nous pouvons le constater dans Genèse 2:25 : « Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » Mais le péché a tendance à tordre ou à déformer tout. « Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:7). Pourtant, avant de pécher, ils n’en avaient point honte.

Avant de pécher, Adam et Ève ne connaissaient que des bénédictions. « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture » (Genèse 1:28-29). Mais la malédiction universelle a suivi. Ils avaient connu la joie, mais là, ils n’ont connu que la peine et la séparation. « Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris » (v. 23).

Ils ont vécu dans un magnifique jardin. « Et l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Et un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin ; et de là il se divisait et formait quatre bras » (Genèse 2:8-10). Tandis que là : « il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Avant le péché : « l’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15 ». Tandis que maintenant : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre » (Genèse 3:19).

Dieu : « chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:24). Et la violence a commencé à régner : « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua » (Genèse 4:8). Et la violence s’est poursuivie jusqu’à ce que : « la terre [soit] corrompue devant Dieu, et [que] la terre [soit] remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre » (Genèse 6:11-12). Les grossesses des femmes devaient être initialement agréables, mais, après le péché, « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi, » nous dit Genèse 3:16.

Voilà pourquoi Jésus, afin de racheter l’humanité entière, a dû expérimenter la mort sur la croix. « La méchanceté fut à son comble lorsque ceux qui le regardaient mourant sur la croix : emplirent donc de vinaigre une éponge, et l’ayant mise autour d’une tige d’hysope, ils la lui présentèrent à la bouche. Et quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:29-30). Cependant, par Sa résurrection, Jésus a vaincu la mort. « Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:53-58).

Jésus a expérimenté la nudité. Dans Jean 19:23-24, nous lisons : « Après que les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat ; ils prirent aussi la robe ; mais la robe était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut. Ils dirent donc entre eux : Ne la partageons pas, mais tirons au sort à qui l’aura ; afin que fût accomplie cette parole de l’Écriture : Ils se sont partagés mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma robe. Ainsi firent les soldats. » Cette parole fut prophétisée par David, dans Psaume 22:19, lorsqu’il a déclaré : « Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. » « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand Il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis, » déclare Galates 3:13-14.

« Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison » (Esaïe 53:3-5). « Or, depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu’à la neuvième heure. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:45-46). Pendant trois heures, Jésus souffrit en silence, ayant été fait péché à notre place.

« Et les soldats ayant tressé une couronne d’épines, la lui mirent sur la tête, et le vêtirent d’un manteau de pourpre. Et ils lui disaient : Roi des Juifs, nous te saluons ; et ils lui donnaient des soufflets, » nous dit Jean, dans Jean 19:2-3. Mais lorsque les soldats : « vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19:33-34). Cependant, au-travers Ses souffrances Jésus a surmonté la malédiction établie et est devenu le Rédempteur de Sa création.

Et comme résultat, Dieu : « a mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:8-10). Ce sont de fidèles déclarations.

Dans 1 Timothée 1:14-16, Paul déclare : « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. » Le mot « fidélité », dans la Bible, est habituellement appliqué, soit à Dieu ou à ceux, hommes et femmes, qui demeurent fidèles à leurs paroles et leurs convictions. Or, il y a au moins huit références dans le Nouveau Testament qui parlent de fidélité.

Six de ces références se trouvent  dans les épîtres pastorales de Paul où il conseille ses jeunes pasteurs Timothée et Tite. Voici les expressions fidèles de Paul. (1) Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. (2) Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente (1 Timothée 3:1). (3) Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir (1 Timothée 4:8). (4) En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi (Timothée 2:11-12). (5) Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes (Tite 3:8). Et la sixième référence est un commandement à chaque évêque d’être : « Attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:9).

Les deux dernières références se trouvent dans les deux derniers chapitres de la Bible, nous indiquant que les paroles de l’Apocalypse sont véritables et fidèles. Après avoir annoncé Ses promesses glorieuses à Jean : « Celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Ensuite, après sa magnifique description de la Cité Sainte, l’ange déclare : « Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:6). Toutes les paroles de la Bible sont vraies, mais celles-ci sont spécifiquement appelées fidèles et méritent notre attention spéciale. La Parole de Dieu subsiste éternellement au ciel.

Dans Psaume 119:89-90, David déclare : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. » La plupart de ceux qui lisent régulièrement la Bible sont familiers avec ces Écritures : « Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:11). Ou bien Matthieu 5:18, où Jésus déclare : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. » Ou encore, dans Matthieu 24:35, où Jésus a dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

L’apôtre Pierre a également dit : « Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:24-25). Sur ce fondement, David a fait des promesses additionnelles à son Seigneur, dans Psaumes 119:90-98 : « Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. Si ta loi n’eût été mon plaisir, j’eusse alors péri dans mon affliction. Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre. Je suis à toi, sauve-moi ; car j’ai recherché tes commandements. Les méchants m’ont attendu pour me faire périr ; mais je suis attentif à tes témoignages. J’ai vu des bornes à tout ce qu’il y a de parfait ; ton commandement est d’une immense étendue. Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. »

Il parle d’afflictions qui lui ont presque coûté la vie, ainsi que les méchants qui voulaient le détruire, des choses communes parmi ceux qui veulent obéir à Dieu. Mais, en dépit des troubles dans sa vie, cet homme de Dieu savait que la fidélité de Dieu « dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:90-91),  Les 77 questions que Dieu a posées à Job, dans les chapitres 38 à 41 de son livre, étaient centrées sur l’évidence de Son contrôle et de Son soin de l’univers.

Cela a motivé David à renouveler ses engagements en se familiarisant avec les préceptes de Dieu dans un effort continuel à Le rechercher pour ensuite déclarer : « Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre. Je suis à toi, sauve-moi ; car j’ai recherché tes commandements » (Psaume 119:93-94). David savait que les méchants continueraient à vouloir le détruire et que les affaires humaines limitaient ses possibilités d’être parfait. Mais, par contre, il savait que l’homme de Dieu comprendrait les témoignages de Dieu, puisqu’ils étaient suffisants pour les appliquer à toutes les situations, lorsqu’il a finalement déclaré : « J’ai vu des bornes à tout ce qu’il y a de parfait ; Ton commandement est d’une immense étendue » (Psaume 119:96).

Nous savons également qu’une fois appelé, personne ne pourra nous arracher de Sa main puissante. Combien plus chaque chrétien devrait-il être motivé de renouveler ses engagements sur les préceptes divins, surtout dans ces temps difficiles où une seule étincelle pourrait mettre le feu à toute la terre.

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