D.377 – Arbres ne portant aucun fruit

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Par Joseph Sakala

Jésus S’en allait au temple avec Ses disciples. Dans Marc 11:11-14, nous lisons : « Ainsi Jésus entra à Jérusalem, et dans le temple ; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze. Le lendemain, comme ils sortaient de Béthanie, il eut faim. Et voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose. Et s’en étant approché, il n’y trouva que des feuilles ; car ce n’était pas la saison des figues. Alors Jésus, prenant la parole, dit : Que jamais personne ne mange de ton fruit ! Et ses disciples l’entendirent. »

Plusieurs détracteurs du Seigneur accusent Jésus avec un certain mépris pour Son geste qui, en apparence, semble être une colère sans raison de Sa part et provoquée par un appétit égoïste. Mais étais-ce vrai ? Dans Ses paraboles, Jésus utilisait régulièrement des choses physiques pour enseigner un principe spirituel. En réalité, il était irréaliste de s’attendre à voir des figues à ce moment de l’année. Cependant, Dieu ne fait jamais rien sans un but précis. Sûrement, Jésus devait le savoir et ne l’a pas fait inutilement et sans cause. Il devait assurément avoir une leçon à donner ici à Ses disciples. Peut-être que la clé de ce passage réside dans le fait que Ses disciples l’entendirent. Si nous prenons le temps d’observer le contexte dans lequel Christ a prononcé ces paroles, nous découvrons que Jésus utilisa le figuier sans fruit comme un modèle pour instruire Ses disciples sur les fruits qu’ils avaient définitivement à produire dans leur propre cheminement.

On pourrait appeler Son message une parabole vivante. Jésus venait à peine d’entrer dans la ville de Jérusalem : « Et Ses disciples amenèrent un ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements dessus, et Jésus monta sur l’ânon. Et plusieurs étendaient leurs vêtements sur la route, et d’autres coupaient des branches d’arbres, et en couvraient le chemin. Et ceux qui marchaient devant, et ceux qui suivaient, criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne de David notre père, qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! Ainsi Jésus entra à Jérusalem, et dans le temple ; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze » (Marc 11:7-11).

Jésus savait que leur adoration superficielle se changerait bientôt en cris de mépris et de fausses accusations pour le faire mourir. S’éloignant du figuier, Jésus chassa les vendeurs du temple, S’étant aperçu que, non seulement ils exploitaient les Juifs qui y entraient, mais ils avaient également envahi la cour réservée aux Gentils et empêchaient même les Juifs d’adorer dans le temple. Le figuier fut utilisé par Jésus comme une grande leçon d’aridité spirituelle, caractéristique de la condition de cette nation, en dépit de son statut privilégié d’héritiers selon la promesse de Dieu à Abraham. Cette sorte de mesure reçoit également sa condamnation. « Et le matin, comme ils passaient, ses disciples virent le figuier séché jusqu’aux racines. Alors Pierre, s’étant souvenu de ce qui s’était passé, lui dit : Maître, voilà le figuier que tu as maudit, qui est séché » (Marc 11:20-21).

Alors, voyant leur manque de foi : « Jésus leur dit : Ayez foi en Dieu ; car je vous dis en vérité, que quiconque dira à cette montagne : Ôte-toi de là et te jette dans la mer, et qui ne doutera point dans son cœur, mais qui croira que ce qu’il dit arrivera ; ce qu’il dit lui sera accordé. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Marc 11:22-26).

Notre désir doit être de porter beaucoup de fruit dans notre adoration, notre foi, dans nos prières et dans notre comportement quotidien. Une personne vraiment convertie l’accepte, mais l’orgueilleux, ne pouvant pas accepter une telle correction, décide parfois de quitter tout simplement le Seigneur et cesse de porter des fruits. Cette attitude n’a pas semblé déranger l’apôtre Jean qui dit : « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses » (1 Jean 2:19-20).

Si nous connaissons la profondeur de notre engagement envers Christ, notre persévérance nous amènera sûrement jusqu’à notre récompense. Voilà pourquoi Jésus dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » La clé est de persévérer jusqu’à la fin, mais la récompense est éternelle.

La chose la plus douloureuse pour un converti, c’est de voir un enseignant chrétien abandonner sa foi et se joindre à un groupe pour prêcher contre la Parole de Dieu, qui était son premier amour. Ce genre de comportement arrive trop souvent de nos jours, à cause de la convoitise des richesses et cela occasionne évidemment de sérieux problèmes parmi ceux qui persévèrent dans la foi. Est-ce possible qu’un ministre de la Parole puisse réellement perdre son salut ? Un chrétien peut-il refuser de naître de nouveau dans la Famille de Dieu ? Un converti, ayant reçu le dépôt du Saint-Esprit, qui lui assure la vie éternelle, peut-il rejeter une telle promesse de l’immortalité ?

Paul dit oui ! « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:4-6). C’est le plus grand sacrilège contre Dieu que de rejeter Son Saint-Esprit. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

Alors, qu’en est-il des nombreuses promesses qui semblent nous assurer le contraire ? L’apôtre Jean nous dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). Jésus Lui-même avait déclaré : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jean 10:27-29).

La réponse se trouve dans la déclaration de Jésus. Quand une personne, qui paraissait être un véritable chrétien devient apostat en dénonçant soudainement la vérité qu’elle a reçue et enseignée, cela veut simplement dire qu’elle n’était pas des nôtres, nous dit Jean, peu importe ce que cette personne professait jadis. L’avertissement est très grave pour tout chrétien. Car si un individu se fait passer pour un chrétien, professant qu’il a bien compris les implications de la foi chrétienne et tombe ensuite dans l’apostasie, il est impossible de le renouveler encore pour la repentance, puisqu’il crucifie pour lui-même le Fils de Dieu une deuxième fois et expose Jésus à l’ignominie. Christ est mort une fois pour tous les humains. N’ayant jamais péché, Jésus a consenti à Se faire péché à notre place afin de payer la rançon pour toutes nos transgressions, par Son sang pur et sans tache.

Est-ce important pour nous ? Absolument ! Même le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. » Dans Colossiens 2:6-8, Paul ajoute : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. »

Avez-vous remarqué que la philosophie des hommes mène présentement le monde au détriment de la Parole de Dieu qui n’évolue pas assez, selon plusieurs individus qui voudraient prêcher leur « vérité » à la place de la Parole de Dieu ? Ne cessez jamais de vous instruire dans la Bible : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Ayant [toujours] une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Les critiques de la Bible se plaignent sévèrement que Dieu ait commandé à Moïse de détruire tous les Cananéens : « Et que l’Éternel ton Dieu te les aura livrées, et que tu les auras battues, tu les voueras à l’interdit ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce ; tu ne t’allieras point par mariage avec elles ; tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils » (Deutéronome 7:2-3). « Vouer à l’interdit » veut dire « tuer jusqu’au dernier sans laisser aucun survivant ». Ce jugement apparaît encore plus sévère quand nous apprenons que Dieu Lui-même aurait endurci le cœur des Cananéens afin que Josué les détruise jusqu’au dernier.

Dans Josué 11:20-23, nous lisons le compte-rendu de cet événement. « Car cela venait de l’Éternel, qu’ils endurcissent leur cœur pour sortir en bataille contre Israël ; afin de les vouer à l’interdit sans qu’il y eût pour eux de merci, mais afin de les exterminer, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. En ce temps-là, Josué vint et extermina les Anakim de la montagne d’Hébron, de Débir, d’Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël ; Josué les voua à l’interdit, avec leurs villes. Il ne resta point d’Anakim dans le pays des enfants d’Israël, il n’en resta qu’à Gaza, à Gath et à Asdod. Josué prit donc tout le pays, selon tout ce que l’Éternel avait dit à Moïse, et Josué le donna en héritage à Israël, selon leurs divisions, d’après leurs tribus. Alors le pays fut tranquille et sans guerre. »

La notion chez certains individus que Dieu soit simplement un doux grand-père regardant Sa Création sans jamais réagir, est une imagination venant de la nature pécheresse de l’homme. Le Nouveau Testament nous rappelle clairement que : « Notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). C’est donc pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions fidèlement notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte. Dieu nous met en garde également contre le péché : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romans 6:23).

Dieu ne change pas ! « Ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:5-8).

Au sujet des Cananéens, Dieu avait accordé 400 ans à Israël pour se repentir, mais au lieu d’en profiter, chaque génération s’éloignait encore davantage de Dieu. « Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point [l’Égypte], et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. Mais je jugerai aussi la nation à laquelle tes descendants seront asservis ; et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses. Et toi, tu t’en iras en paix vers tes pères, tu seras enseveli dans une heureuse vieillesse. Et à la quatrième génération ils reviendront ici ; car l’iniquité de l’Amoréen n’est pas encore à son comble » (Genèse 15:13-16).

L’archéologie nous révèle que les Cananéens pratiquaient toutes les formes de débauches connues aux hommes. C’était un acte de miséricorde de la part de Dieu envers tous ceux qui sont venus en contact avec eux de décréter immédiatement leur destruction. Ils avaient déjà endurci leurs cœurs envers Dieu, alors Dieu a endurci leurs cœurs envers Israël. Croyant pouvoir détruire le peuple de Dieu, ils ont simplement hâté leur propre fin qui était d’ailleurs bien méritée. Il y a un message important pour tous les chrétiens qui croient que le salut peut arriver sans aucune œuvre parce que c’est un don gratuit de Dieu.

Oui, le don est gratuit, mais souvenons-nous que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu. « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:9-10). Un chrétien qui ne produit pas les bonnes œuvres que Dieu avait préparées d’avance pour lui, ressemble au figuier avec ses belles feuilles mais sans figue. L’extérieur paraît bien, mais il n’y a pas de profondeur, pas de fruit. Le chrétien qui se pavane sans produire de bonnes œuvres risque d’être coupé comme l’arbre inutile qui a été créé pour produire du fruit mais n’en produit pas.

L’apôtre Jacques nous parle du patriarche Abraham : « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24). Mais comment Abraham et Dieu ont-ils cimenté cette amitié ? Par la présence de Dieu quand Abraham fut dans le besoin. Dieu était là lorsqu’Abraham fut loin de son pays, quand il fut en danger de perdre son épouse Sarah, lorsqu’il fut à quelques instants de tuer son fils unique Isaac en le sacrifiant à Dieu, quand il se dépêchait de secourir son neveu Lot lorsqu’il fut attaqué et quand il a eu besoin d’aide pour choisir une épouse pour son fils Isaac.

Abraham a sûrement eu une relation privilégiée avec Dieu, mais nous pouvons également en avoir une semblable si nous sommes toujours prêts à invoquez le Seigneur dans tous nos moments d’adversité, mais surtout si nous mettons en pratique les précieux conseils que Dieu nous donne au-travers de Ses Saintes Écritures. Dieu S’est rendu disponible pour Abraham en tant qu’ami, et Dieu nous offre précisément ce même privilège. Mais renversons les circonstances un instant. Y a-t-il quelqu’un que vous connaissez qui a vraiment besoin de votre affection présentement, qui a besoin d’un coup de téléphone pour être encouragé, conseillé ou supporté moralement ? Quel estime pouvez-vous consolider encore davantage, par votre amour, votre implication et vos soins ? C’est peut-être quelqu’un de très près de vous et qui aurait besoin de votre secours.

Prenez le temps de faire des études bibliques régulièrement afin de découvrir comment Dieu partage Son amour avec nous et comment nous pourrions le partager avec d’autres en devenant un véritable chrétien, non seulement en paroles, mais surtout en oeuvres. Il est évident que nous sommes sauvés par la foi et non par les oeuvres, mais c’est par les oeuvres que la foi est rendue parfaite. « Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26). N’est-il pas temps que nous soyons un véritable ami pour quelqu’un dans le besoin ?

Soyons plutôt de ceux qui ont reçu la Parole dans une bonne terre selon la parabole du semeur, comme Jésus Lui-même nous le déclare, dans Matthieu 13:8 : « Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : Un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. » Voilà le genre d’Élus que Jésus désire dans Son Royaume à venir. Ce sont ceux qui ont hâte d’enseigner la Parole de Dieu à tous ceux qui ont été séduits par des mensonges, des doctrines d’hommes au lieu des doctrines de Dieu ; des chrétiens prêts à s’engager, sous Christ, dans la grande moisson de ceux qui formeront les nations, sous les Élus de Dieu. Alors, comme  Jésus l’a si bien dit, au verset 9 : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Tout au long de l’histoire, les humains ont tenté de former des nations avec leurs gouvernements. Mais l’histoire nous démontre la futilité de leurs plans, car, après que les royaumes soient devenus très puissants, ils ont été soudainement détruits. Et les historiens tentent toujours d’analyser chaque système et chaque royaume pour déterminer la raison de la chute et ce que chaque royaume aurait pu faire pour éviter sa ruine. Pourtant, le roi David, il y a près de 3 000 ans de cela, fut inspiré de nous donner la réponse : « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité. S’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri. Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité » (Psaume 9:6-9).

Ce monde passera éventuellement. La loi de l’entropie nous assure en effet que tout se détériore et finit par mourir ou pourrir. Les scientifiques athées ont calculé que même les protons qui composent la matière finiront par se détériorer. Mais la Bible nous dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point » (Hébreux 1:10-12). Plusieurs passages de la Bible nous le confirment. David Lui rend cet hommage : « Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument. Je chanterai à l’Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai. Que ma méditation lui soit agréable ! Je me réjouirai en l’Éternel » (Psaume 104:31-34).

Son nom magistral ne changera jamais ! « Son nom subsistera toujours ; Son nom se propagera tant que luira le soleil ; on invoquera Son nom pour bénir ; toutes les nations le diront heureux. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! » (Psaume 72:17-18). Cela veut également dire que : « L’abondance et la richesse seront dans Sa maison, et Sa justice subsiste à toujours » (Psaume 112:3). Les paroles des hommes passent, mais la parole de l’Éternel subsiste à toujours dans les cieux. Les hommes ont prêché toutes sortes de choses pour se glorifier, néanmoins, leurs prédictions sont demeurées sans réussite. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25).

Finalement, parce que Dieu est éternel, nous avons aussi Sa promesse de vivre éternellement. Est-ce possible ? Voici ce que Dieu nous dit, dans Psaume 89:36-38 : « J’ai une fois juré par Ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi. Comme la lune, il durera à jamais ; et il y en a dans les cieux un témoin fidèle. » L’apôtre Jean nous confirme cette promesse, dans 1 Jean 2:17, en déclarant : « Et le monde passe, et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. » Toutefois, avant de moissonner cette belle promesse, certains évènements difficiles doivent se produire sur cette terre, des afflictions que Jésus réglera une fois pour toutes.

Dans Marc 13:19-20, Jésus nous déclare : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé. Mais il a abrégé ces jours à cause des Élus qu’il a choisis. » En prédisant un jugement futur sur un monde incrédule, Jésus fait référence au monde que Dieu a créé, affirmant ainsi la doctrine biblique d’une création soudaine et complète. Dans le monde païen, à l’époque de l’Empire romain, l’évolutionnisme dominait partout dans l’esprit des gens. Les Épicuriens, par exemple, étaient des athées évolutionnistes. Les Stoïciens, les Gnostiques, les Platoniciens et autres étaient des évolutionnistes panthéistes. Aucun de ces philosophes ne croyait en un Dieu créateur de toutes choses, incluant également l’univers entier.

Mais Jésus était un créationniste étant directement impliqué dans tout ce qui existe. Et les créationnistes scientifiques, malgré toute l’opposition qu’ils reçoivent de nos jours, continuent à suivre Son enseignement ainsi que Son exemple. Jésus parlait pareillement d’Adam et Ève, disant : « Au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Les païens de Son temps croyaient en un cosmos éternel, alors que Jésus enseignait que tout avait un début, même les humains qui faisaient partie de cette création. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28).

Donc, lorsque : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : À cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement » (Matthieu 19:3-8). Seule la mort pouvait séparer ce que Dieu avait joint.

Il est possible que certains « chrétiens » soient évolutionnistes, mais il n’existe pas d’évolution chrétienne. Jésus rejetait l’évolution, mais prêchait la création de tout ce qui existe, parce que Jésus en était le Créateur. Jean nous l’explique en toute simplicité quand il déclare : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole [de Dieu] était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). C’est tellement simple qu’un enfant brillant de dix ans peut facilement le comprendre, mais, semble-t-il, pas un théologien qui insiste absolument à y voir deux personnes distinctes, les deux étant Dieu et formant un seul Dieu.

Dans Psaume 78:2, nous lisons : « J’ouvrirai ma bouche pour prononcer des discours sentencieux ; je publierai les secrets des temps anciens, que nous avons entendus et connus, et que nos pères nous ont racontés. » La plupart des gens ne pensent pas aux paraboles, surtout celles de Jésus, comme ayant quelque chose à cacher, mais plutôt comme des illustrations figuratives afin d’aider les gens à comprendre un enseignement spirituel. Mais Jésus utilisait réellement les paraboles pour cacher la vérité et non pour la révéler. Il est difficile à concevoir pour un chrétien que Jésus voulait faire cela. Quand Ses disciples Lui demandèrent pourquoi Il parlait en paraboles, Jésus répondit : « C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant, ils ne voient point, et qu’en entendant, ils n’entendent et ne comprennent point. Ainsi s’accomplit en eux la prophétie d’Ésaïe, qui dit : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; en voyant vous verrez, et vous ne discernerez point » (Matthieu 13:13-14). Une séduction complète par le maître séducteur Satan.

Le principe est assez simple. Une personne doit d’abord croire et obéir à la lumière qu’elle a déjà reçue avant que Dieu lui accorde plus de vérité. « Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a » (Matthieu 13:12). Donc, les paraboles de l’Ancien comme du Nouveau Testaments ne sont pas sujettes à l’interprétation personnelle. Elles requièrent de l’étude, de la méditation et de l’obéissance afin de comprendre la profondeur du message ; toutefois, elles apportent de grandes bénédictions. Voilà pourquoi Jésus leur dit : « C’est pour cela que tout docteur [scribe] qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles » (Matthieu 13:52).

Une mise en garde est appropriée ici. Les paraboles des Écritures ne doivent jamais être associées à l’occultisme ou aux choses cachées par Satan. Dans le grec, le mot « parabole » veut simplement dire « caché à la compréhension du monde », mais transparent aux yeux de la foi et de l’amour. Paul nous l’explique parfaitement dans 1 Corinthiens 2:7-10 : « Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par Son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

La nation d’Israël aurait dû le comprendre, mais elle s’est de préférence rebellée contre Dieu au lieu de Lui obéir. Alors, Osée leur dit : « Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! Ont-ils fini de boire, les voilà à la fornication. Les chefs d’Israël n’aiment que l’ignominie. Le vent les attachera à ses ailes, et ils auront honte de leurs sacrifices » (Osée 4:16). Le Seigneur est patient et ceux qui parlent en Son Nom devraient l’être aussi. Il arrive parfois que de tolérer certains comportements devienne dérisoire et malsain. Car une interaction constante avec certains individus invite à l’impiété spirituelle et à la diffusion d’idées qui vont à l’encontre de la Parole de Dieu. Dans de telles occasions, le chrétien doit se retirer ou même abandonner ces personnes pour un temps. Il faut néanmoins prier pour eux et laisser Dieu régler leurs problèmes.

C’était la situation dans laquelle les dix tribus formant la nation d’Israël étaient rendues, sous la direction de la tribu d’Éphraïm, peu de temps avant leur captivité par les Assyriens. Dieu a utilisé le prophète Osée pour dire à Juda de les abandonner, car ils étaient dangereusement sous l’emprise de l’idolâtrie païenne. Jésus a aussi utilisé un langage similaire envers les pharisiens hypocrites de Son époque. À Ses disciples, Jésus dit : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:14). En scrutant les Écritures, nous découvrons d’autres avertissements indiquant jusqu’où les descendants d’Israël se sont laissés séduire dans le paganisme tout en croyant bien faire.

L’apôtre Paul, dès le premier siècle, fut inspiré d’instruire son jeune évangéliste Timothée sur l’attitude des gens dans les derniers jours. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu. Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:1-7). Relisez ce passage lentement et dites-moi si ces paroles de Paul ne nous décrivent pas parfaitement la société d’aujourd’hui et ses vendeurs religieux allant de porte en porte !

Puisque nous sommes dans ces derniers temps, il serait également juste de prendre les paroles de Paul au sérieux et de nous « …éloigner aussi de ces gens-là ». Regardons ensemble cette autre instruction à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 2:15-18 : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Les faux ministres datent du premier siècle, alors ne soyez pas surpris de voir l’augmentation de leur nombre dans les derniers jours, tentant de vous vendre leur vérité.

Ainsi, l’instruction de Paul se résume à ceci : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret » (Éphésiens 5:10-12). La plupart sinon tous ces avertissements s’appliquent spécialement à ceux qui ont accepté et compris la vérité, s’engageant à vivre selon ces instructions, et qui, pour des raisons inconnues, décidèrent volontairement de les rejeter. Quand de tels individus s’opposent à notre témoignage, Dieu dit de ne pas nous occuper d’eux, car Dieu est beaucoup mieux équipé que nous pour S’en occuper.

Demeurons continuellement fidèles à Dieu et à Sa Parole, sans résister, en prêchant la venue de Son merveilleux Royaume, comme Jésus l’a fait à tous ceux qui ont le cœur disposé à écouter. Soyons bien entraînés pour ce Royaume dans lequel les Élus de Dieu travailleront à anéantir totalement ce que Satan a produit dès le jardin d’Éden. La grande récolte s’en vient, alors soyons prêts pour être à la hauteur et produire les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, afin que nous y marchions. C’est ce que je souhaite à tout homme et toute femme qui lit ce message.

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