D.241 – Avec Dieu, la crainte disparaît
Par Joseph Sakala
Nous vivons présentement dans une société qui devient de plus en plus violente et où les gens vivent constamment dans la crainte. Certains craignent la perte de leur emploi, de leurs possessions acquises à la sueur de leur front et craignent même pour leur vie. Il y a pourtant un livre dans lequel Jésus nous déclare de ne pas craindre ces choses-là. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement [et les autres possessions] ? » (Matthieu 6:25). « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces [autres] choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:32-33).
Le véritable converti à Christ n’a pas à craindre les désastres que nous voyons déjà poindre de manière évidente dans le monde et qui ne cesseront pas d’augmenter. Car l’Éternel rassure ceux qui décident de cheminer vers le Royaume en se donnant entièrement à Lui, comme on le lit dans Ésaïe 41:10 : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice ». Le chrétien ne devrait dorénavant avoir aucune illusion au sujet des circonstances par lesquelles il devra passer durant son cheminement. Notre Seigneur ne nous garantit pas une vie baignant dans le luxe extrême et dans la prospérité matérielle des milliardaires de ce monde. Toutefois, ce que Dieu nous promet, c’est d’être toujours disponible pour nous, peu importe les circonstances, parce qu’Il est juste et puissant, capable de nous faire traverser quelque difficulté que ce soit afin qu’avec Son aide, nous en sortions victorieux. « Car c’est moi, l’Éternel ton Dieu, qui te prends par la main et qui te dis : Ne crains point, je suis ton aide ! » (v. 13).
Ce thème admirable est repris à plusieurs reprises par les rédacteurs du Nouveau Testament. Paul priait pour les Colossiens afin qu’ils soient : « fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:11-12). En instruisant Ses disciples, Jésus leur dit : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). Le chrétien n’a aucune raison d’avoir peur quand il considère jusqu’à quel point Jésus S’est laissé indisposer par des difficultés de loin supérieures aux nôtres. Donc, Paul nous déclare : « C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3).
En mettant notre foi en Christ, nous avons une assurance incontestable de succès : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Sa victoire fut pour nous complète et, tel que promis, Il vit en nous pour apaiser toute crainte dans notre esprit. La crainte, comme telle, n’est pas une mauvaise chose, en autant qu’elle soit orientée dans la bonne direction. Dans Actes 9:31, nous lisons : « Cependant, les Églises étaient en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles se multipliaient par le secours du Saint-Esprit. » Cette sorte de crainte ou de respect profond envers Dieu nous procure une paix intérieure qui abolit la crainte des tribulations venant du monde.
Il semble parfois y avoir un paradoxe dans ce cheminement dans la crainte du Seigneur. Parce que, d’un côté, Paul nous dit ceci, dans Romans 8:15 : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. » Et, de l’autre côté, Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 7:1 : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » L’instruction biblique insiste sur le fait de marcher dans la crainte du Seigneur. Il devient évident qu’il est question ici de vivre notre vie par un comportement qui tend à former le caractère divin en nous et non de développer l’appréhension d’être continuellement punis.
Nous ne sommes pas le résultat d’une évolution créée par les hommes, théorie toujours sans réponses définitives. C’est Dieu qui nous a créés à Son image et c’est Lui qui maintient notre vie par la puissance de Sa Parole. Alors, le roi David nous dit : « Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés ; tremblez devant lui, vous toute la terre ! » (Psaumes 96:9). Il est vrai que le début de la connaissance et de la sagesse est fondé sur la crainte attentionnée de Dieu. Mais ce respect voué à notre Créateur produit en nous un effet positif qui a pour but ultime de changer complètement notre comportement de tous les jours. Car : « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse » (Proverbes 8:13). L’orgueil, l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse sont des choses que Dieu hait et qui ne devraient jamais avoir de place dans la vie de Ses enfants.
Par contre, le chrétien qui pratique une crainte respectueuse envers Dieu réalise éventuellement ceci : « Il y a une ferme assurance dans la crainte de l’Éternel ; et il y aura une sûre retraite pour les enfants de celui qui le craint » (Proverbes 14:26). Même les enfants de celui qui craint Dieu se voient promettre une sûre retraite dans les moments de crise. Cette sorte de crainte nous amène aussi inévitablement à la vie éternelle, car avec le temps nous apprenons également que : « La crainte de l’Éternel conduit à la vie ; et celui qui l’a sera rassasié, et passera la nuit sans être visité d’aucun mal » (Proverbes 19:23). Ce respect profond envers notre Sauveur enlève notre stress et peut facilement contribuer à ajouter des années à notre vie. « La crainte de l’Éternel multiplie les jours » (Proverbes 10:27).
Quelle belle promesse divine que de posséder la connaissance à savoir que nos jours sur cette terre seront prolongés, parce que : « La crainte de l’Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort » (Proverbes 14:27). Cette crainte divine devrait être continuellement la principale motivation au cœur de notre cheminement vers le Royaume, où Jésus fera de nous Ses bienheureux élus pour l’éternité. « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte » (Hébreux 12:28).
Nous devons servir Dieu dans l’appréciation de Sa puissance, de Sa sainteté et de Son omniscience, tout en nous reposant dans la conscience qu’Il nous protège : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Pour le converti, ce cheminement doit se faire avec conviction : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Tant et aussi longtemps que nous gardons cette attitude envers Dieu, la timidité devient force au service du Seigneur, mais tout doit se manifester avec amour et avec prudence, car Satan aussi fait son œuvre pour tenter de nous détourner de notre but et nous faire flancher. Et il le fait en injectant de faux enseignements dans la société par l’intermédiaire de ses ministres.
Déjà, au début de l’Église, Pierre est obligé de mettre les nouveaux chrétiens en garde contre un phénomène qui datait de plusieurs siècles. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine » (2 Pierre 2:1). En 2009, des milliers de pasteurs ont signé un document concernant la Religion vs la Science. Ceci se passa le dimanche précédant l’anniversaire de naissance de Charles Darwin. Ces « pasteurs » lui on rendu hommage en endossant l’évolution comme étant compatible avec l’enseignement biblique. Voici quelques raisons pour lesquelles cette idée est fausse et n’a aucune valeur spirituelle.
La Bible ne suggère aucune période de temps évolutionniste aboutissant à ce qui existe présentement. Ces pasteurs ont beau prétendre que le mot « jour », dans Genèse 1, pourrait signifier « des siècles » ou « des millénaires », la Bible ne confirme nullement une telle présomption. « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. Il amasse les eaux de la mer comme en un monceau ; il met les flots dans des réservoirs. Que toute la terre craigne l’Éternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît » (Psaumes 33:6-9). Aucune suggestion de siècles d’évolution ! Au contraire : Dieu commande et la chose paraît ! C’est instantané ! Dans Psaumes 148:5-6, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »
Ce que Dieu a créé, Il l’a fait selon Son ordre qui ne change point, et cet ordre n’a pas évolué. « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle [la Parole] était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Tout a été créé, rien n’a évolué. En parlant de Jésus, qui était la Parole de Dieu vivant en chair humaine, Paul affirme ceci, dans Colossiens 1:16 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. » Nous ne voyons aucune mention possible ici d’évolution.
Parlant toujours de Jésus en rapport avec le Père, Paul déclare ceci aux Hébreux : « Et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3). Tout ce qui existe est soutenu par la Parole puissante de Dieu et sûrement pas par l’évolution. Et, finalement, Jésus Lui-même nous cite la louange des vingt-quatre Anciens qui se prosternèrent devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adorèrent Celui qui vit aux siècles des siècles et jetèrent leurs couronnes devant le trône, en disant : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:11).
C’est curieux qu’un enfant de dix ans puisse facilement comprendre cela, mais que ce sont des diplômés en science qui n’arrivent pas à saisir cette réalité concernant un Créateur. La science pure est fondée sur l’observation et la vérification pour arriver à une conclusion documentée. Et comme ces gens n’ont pas de preuves bien documentées, ils persistent dans la croyance que l’on est continuellement en état d’évolution vers un ordre supérieur, les bactéries comme les êtres humains. Si une évolution avait eu lieu, elle serait sûrement visible chez les fossiles sous différentes formes transitionnelles dans la composition rocheuse de la terre. Ces fameux « liens manquants » demeurent toujours manquants à l’intérieur de cette théorie que beaucoup ont malheureusement adoptée comme doctrine.
Le caractère même de Dieu, tel que dévoilé dans Sa Parole, défend toute spéculation sur l’évolution. La sainteté de Dieu commande la vérité et Son omniscience exige la perfection. Dieu, qui sait d’avance ce qui est supérieur, ne peut pas, en toute logique, créer une chose inférieure devant par la suite évoluer vers cette perfection. C’est comme un horloger qui fabriquerait tous les morceaux d’une horloge et les placerait ensuite soigneusement au centre d’une belle nappe pour voir si les dits morceaux évolueront au point de s’assembler tous seuls avec le temps et former d’eux-mêmes une horloge. Dieu nous dévoile qu’Il a pris six jours pour recréer la terre qui était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme (Genèse 1:2). Mais Dieu ne l’a pas originalement créée ainsi. « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour qu’elle soit déserte [informe et vide], mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Alors, « l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20:11). Il n’y a aucune mention de siècles, ou d’époques, ou de millénaires. Dieu a dit avoir refait tout cela en six jours et Il S’est reposé le septième jour.
Les hommes mentent, mais pas Dieu, car : « il est impossible que Dieu mente » (Hébreux 6:18). Notez également que le récit ne dit pas que Dieu a créé en six jours les cieux et la terre. Dieu a fait ou refait un système qui était devenu tohu et bohu (informe et vide), suite à la rébellion de Lucifer et de ses anges contre le trône de Dieu. Et Dieu nous confirme qu’Il a fait cela dans six couchers et six levers de soleil, donc six périodes de vingt-quatre heures, telles que nous les connaissons encore jusqu’à ce jour. Ceux qui prêchent le contraire mentent et Dieu ne donnera pas l’immortalité aux menteurs et aux incrédules. Dieu a déjà déterminé leur sort s’ils ne se repentent pas de ces péchés. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).
Le but principal de Dieu en créant toute chose était justement d’exclure toute possibilité d’une évolution. La création nous révèle le Créateur. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). Le roi David nous déclare ceci, dans Psaume 19:2 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. » Ces versets confirment l’autorité de Jésus : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui » (Colossiens 1:16-19).
Dieu a créé les êtres humains pour Se former une famille divine, avec qui Il pourrait partager l’univers entier créé expressément pour eux. Cette offre fut proposée à nos premiers parents qui l’ont refusée pour obéir à Satan, le menteur et le séducteur par excellence. Mais l’amour de Dieu a permis que Sa Parole vienne vivre dans une chair humaine afin de payer la rançon du péché et nous offrir gratuitement le salut par la grâce. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10).
L’apôtre Jean a écrit une prophétie extraordinaire dans laquelle il décrit le retour de Jésus en grande puissance pour écraser toute opposition contre Lui, afin d’établir le Royaume sur la terre. « Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert le sixième sceau, et voici, il se fit un grand tremblement de terre, et le soleil devint noir comme un sac de crin, et la lune devint comme du sang. Et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme un figuier, agité par un grand vent, jette ses figues vertes. Et le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent ôtées de leurs places ; et les rois de la terre, les grands, les riches, les capitaines et les puissants, tout esclave et tout homme libre, se cachèrent dans les cavernes, et dans les rochers des montagnes ; et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et de devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6:12-17).
Ce passage nous indique clairement qu’au moment de cet événement, la Théorie de l’Évolution ne primera plus dans leur esprit. Un jour, bientôt, les incrédules qui préfèrent croire une « théorie » qui affirme une évolution à l’encontre d’une création incontestable seront les témoins d’un événement qui viendra démentir leur fausse croyance. Jésus a donné une Révélation à Son apôtre Jean qui nous décrit ceci : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7). Un jour, l’humanité reconnaîtra finalement son seul et véritable Dieu comme Créateur et rejettera complètement la théorie des hommes qui n’a jamais fourni aucune preuve.
Néanmoins, nous vivons dans le monde, comme Jésus l’a dit au Père dans Sa dernière prière, et la nature humaine vit souvent des moments de crainte. Dans une circonstance de détresse, le roi David s’est écrié : « La crainte et le tremblement viennent sur moi ; l’effroi m’enveloppe. Et j’ai dit : Oh ! qui me donnera les ailes de la colombe ? Je m’envolerais, et j’irais me poser ailleurs » (Psaume 55:6-7). Ce psaume nous décrit la complainte du roi et nous dévoile parfaitement sa pensée alors qu’il était assailli par les multiples problèmes et fardeaux qui l’écrasaient. Son instinct naturel était simplement de fuir au loin comme une colombe. Le prophète Jonas (dont le nom signifie « colombe ») a tenté la même stratégie quelques siècles plus tard, pour finalement faire face à des problèmes plus grandioses.
Dieu dit à Jonas : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ; car leur méchanceté est montée jusqu’à moi. Mais Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya son passage, et y entra pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Mais l’Éternel souleva un grand vent sur la mer, et il y eut une grande tempête sur la mer, et le navire était sur le point de se briser » (Jonas 1:2-4). Et, au verset 15, nous lisons : « Puis ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer, et la fureur de la mer s’arrêta. » Jonas a de la sorte découvert à ses dépens qu’il n’y a aucune bénédiction attachée à la désobéissance à Dieu, et que l’on ne règle pas nos problèmes en fuyant loin d’eux.
Parfois, le roi David se mettait à accuser ses ennemis, cause de ses problèmes, et s’en plaignait à Dieu. Dans Psaume 55:17-19, nous lisons : « Mais moi, je crierai à Dieu, et l’Éternel me sauvera. Le soir, et le matin, et à midi, je crierai et je gémirai, et il entendra ma voix. Il mettra mon âme en paix, la délivrant de la guerre qu’on lui fait, car j’ai affaire à beaucoup de gens. » Au verset 10, il demande : « Anéantis-les, Seigneur ; confonds leurs langues ; car je ne vois que violence et querelles dans la ville. » Et, au verset 16 : « Que la mort les surprenne ! Qu’ils descendent vivants au Sépulcre ! Car la malice est dans leurs demeures, dans leurs cœurs. » Son cœur était d’autant plus brisé, dit-il : « Car ce n’est pas un ennemi qui m’outrage, je pourrais le supporter ; mon adversaire n’est pas celui qui me haïssait, je me cacherais loin de lui. Mais c’est toi, un homme traité comme mon égal, mon compagnon et mon ami ! Nous prenions plaisir à nous entretenir ensemble, nous allions à la maison de Dieu avec la foule » (vs 13-15).
Cette injustice de la part de celui qui se faisait passer pour son ami était alors plus douloureuse et plus difficile à endurer. Mais David agissait selon la volonté de Dieu qui lui disait : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:19-21). Mais, en bout de ligne, le Seigneur lui donna constamment une réponse, et David trouva le repos qu’il cherchait. La voici : « Décharge-toi de ton fardeau sur l’Éternel, et il te soutiendra ; il ne permettra jamais que le juste soit ébranlé » (Psaume 55:23).
Pierre aussi nous partage la façon d’agir avec nos problèmes, laquelle façon n’est pas de fuir loin d’eux, ou de s’en préoccuper au point de nous rendre malade, mais plutôt de les confier à Dieu : « Vous déchargeant sur Lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:7). Les chrétiens qui ont appris à faire cela passent habituellement au travers des difficultés plus aisément que ceux qui tentent de tout régler eux-mêmes sans l’aide de Dieu. Cette sorte d’attitude développe une foi ferme en nous qui nous permet de surmonter des montagnes. En tant que chrétiens, nous sommes appelés à démontrer cette foi régulièrement dans notre comportement afin de mieux accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, afin que nous y marchions.
Regardons l’exhortation de Paul au jeune évangéliste Timothée : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Paul avait une foi ferme et déterminée, et il s’en servait pour encourager tous les saints en leur exprimant ceci : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:23). Il nous exhorte aujourd’hui, tout comme il encourageait Timothée à exprimer sa foi dans toutes les occasions qui se présentaient, même celles qui lui étaient dangereuses. Le converti ne devrait jamais avoir honte de professer sa foi en Dieu dans toutes les occasions qui se dévoilent à lui.
Le message de la Bible est complètement différent de la pensée sociale de notre époque. C’est ainsi que les individus non convertis réagissent à Son message en ridiculisant et en intimidant ceux qui le sont. Il devient de plus en plus malaisé de demeurer ferme devant un telle vague d’insultes et la réaction d’embarras chez le croyant se manifeste souvent dans le silence. Il était sûrement difficile pour Timothée de proclamer qu’il était chrétien, tout comme c’est malheureusement devenu le cas présentement à plusieurs endroits dans le monde. Mais l’exhortation de Paul inclut de ne pas avoir honte de témoigner pour la Parole que le Seigneur est venu nous apporter. Chaque jour dans les écoles, à la télé ou ailleurs, la Bible et ceux qui y croient sont ridiculisés. Ces agressions peuvent devenir tellement cruelles et virulentes que même ceux qui enseignent trouvent leur travail de plus en plus laborieux.
Ensuite, Paul s’ajoute à cette liste à Timothée en lui disant « ni de moi son prisonnier ». Les croyants qui proclament fidèlement la Parole de Dieu ont besoin de savoir qu’ils sont supportés par d’autres croyants quand ils vivent les assauts de la résistance par ceux qui voudraient les embarrasser. Paul est en train d’exhorter Timothée d’aller encore plus loin en lui disant : « mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel ». Paul savait que Timothée ressentirait de la honte s’il se retirait de la prédication pour sombrer discrètement dans la sécurité et le silence. Surtout en en voyant d’autres s’engager dans la fermeté à proclamer l’Évangile au sein d’une société de plus en plus hostile au message de Dieu.
Alors, Paul rassure Timothée en déclarant : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Même si les esprits brillants de ce monde méprisent l’intellect chrétien, le fait demeure que le chrétien engagé dans un renouveau de vie peut réellement comprendre la vérité spirituelle car : « Pour les incrédules, le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Par le miracle de la conversion reçue au travers de la foi dans le sacrifice de Jésus, Paul nous exhorte, dans Romains 12:2 : « Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Ceci veut simplement dire que : « …nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).
Le potentiel spirituel d’un converti soumis à la Parole de Dieu est étonnant. Jésus peut lui dire : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37). Et, avec sa pensée renouvelée, il peut le faire, alors que ceci est virtuellement irréalisable pour le non converti. La conversion nous donne une foi inébranlable dans la Parole de Dieu quand Jésus nous déclare : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet » (Luc 12:29). Le converti a également le potentiel de mettre en pratique cette exhortation de Paul : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:12-13). La capacité d’accomplir cela est quasiment impossible chez le non converti encore voilé par le « dieu de ce siècle ».
Son potentiel inclut également la patience de croire dans les promesses de Jésus lors de Son retour. « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:13). Avec la pensée de Christ en nous, nous recevons la capacité de développer un jugement réfléchi. Nous comprenons finalement le pouvoir de Jésus : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science ». Voilà pourquoi, par la méditation, nous devrions déployer notre pensée : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur [intellectuelle] qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5).
Pour avoir cette paix intérieure que le monde ne peut comprendre, le chrétien doit constamment faire un délice des lois de Dieu et non pas agir comme ceux qui rejettent Ses lois et se disent sages. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:21-22). Voilà ce que la sagesse du monde accomplit. « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire » (1 Corinthiens 2:6-7). Donc, c’est à nous et non à eux que Dieu a donné un esprit de sagesse. Pour eux, c’est toujours un mystère.
Le roi David abondait dans le même sens lorsqu’il nous dit que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume 19:8). Le merveilleux Psaume 119 contient au moins 25 témoignages sur les bienfaits de la Loi. Par exemple, dans Psaume 119:1, nous lisons : « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! » Il y a une grand consolation pour le chrétien à lire ceci : « Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser » (Psaume 119:165). Le converti doit constamment demander à Dieu : « Dessille mes yeux, afin que je voie les merveilles de ta loi » (Psaume 119:18). Oui, Seigneur : « Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir » (v. 77).
Ceux qui prêchent que la Loi de Dieu a été abolie par le sacrifice de Jésus sont vraiment confondus, car Jésus Lui-même a déclaré : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli » (Matthieu 5:17-18). Pour ceux qui croient que la Loi était exclusivement destinée aux Juifs, et non à l’étranger, Dieu nous déclare : « Il y aura une même loi pour celui qui est né dans le pays et pour l’étranger séjournant au milieu de vous » (Exode 12:49). Toute personne, le Juif comme le Gentil, qui veut suivre Christ est susceptible d’observer les Lois de Dieu. Cette observance apporte avec elle de grandes bénédictions ainsi qu’une paix qui fait disparaître la crainte que portent trop souvent ceux qui refusent d’obéir à Dieu.
Pourtant, l’observance de la Loi n’apporte pas le salut : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Ce ne sont pas les œuvres qui nous assurent le salut ! Le salut est un don gratuit de Dieu ! Ce sont plutôt des œuvres servant à témoigner notre reconnaissance pour le salut déjà prévu par Dieu. Pas du tout la même chose. Car : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Quand Jésus est mort pour nos péchés, Sa loi, qui englobe la Bible entière, n’est plus un fardeau pour Ses disciples, mais devient plutôt un délice qui fortifie l’âme et apporte une paix profonde à ceux qui choisissent d’aimer Sa loi.
Cette paix et cette joie se manifestent dans nos agissements, dans notre travail et surtout dans notre mariage. Regardons ensemble le merveilleux vœu de Salomon aux jeunes mariés, dans Proverbes 5:18-19 : « Que ta source soit bénie ; et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, comme d’une biche aimable et d’une chèvre gracieuse ; que ses caresses te réjouissent en tout temps, et sois continuellement épris de son amour. » C’est ce que Salomon voulait nous confier quand il a dit : « Vis joyeusement, tous les jours de la vie de ta vanité, avec la femme que tu aimes, qui t’a été donnée sous le soleil, pour tous les jours de ta vanité ; car c’est là ton partage dans la vie, et au milieu de ton travail, que tu fais sous le soleil » (Ecclésiastes 9:9).
Ces mots de sagesse furent écrits par Salomon après beaucoup de recherches pour découvrir le bonheur dans sa propre vie. Lui qui, étant jeune, croyait que le bonheur résidait dans le plaisir, la richesse, le pouvoir et l’intellect, a découvert que toutes ces choses n’étaient que vanité. Il n’est donc pas surprenant que, dans Ecclésiastes 1:14, Salomon ait déclaré : « J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et voilà, tout est vanité et tourment d’esprit. » Quand la Bible parle d’amour, il est presque toujours question d’un amour inconditionnel et spirituel « agape ». Mais, exceptionnellement, ce passage est utilisé pour décrire un amour romantique dans une situation maritale entre un nouveau marié et son épouse. Alors, l’expression de se réjouir avec la femme de sa jeunesse fait référence au fait de maintenir cet amour de lune de miel vivant pour le restant de la vie du couple.
Pour réussir à entretenir une telle relation, il faut développer beaucoup de vision dans la façon de rendre le mariage captivant et plein de charme. Ceci ne doit pas se résumer à un simple but noble fixé dans l’esprit du couple, mais devient une révélation littérale quand le couple décide d’engager Dieu dans son mariage. Une telle association à trois est destinée à la réussite. Et même quand les épreuves surviennent, le couple qui se soumet à la Loi de Dieu s’habitue au dialogue, sachant fort bien que Dieu est toujours là pour résoudre ce qui est au-delà de la puissance des conjoints.
Dieu a agi ainsi avec Israël pendant que la nation était soumise à Sa Loi. Mais, avec le temps, le peuple voulut un roi humain pour le diriger et la vision de peuple s’est détériorée au point que la nation se mit à agir comme les païens qui les côtoyaient. Salomon lui-même le reprocha à son peuple. Dans Proverbes 29:18, Salomon nous dit : « Lorsqu’il n’y a point de vision, le peuple est sans frein ; mais heureux est celui qui garde la loi ! » Le peuple n’acceptait plus les révélations que Dieu lui donnait par la bouche de Ses prophètes. L’expression « sans frein » est utilisée dans le sens de « sans vigueur » et « exposé au malheur ».
La nation américaine fut très bénie à ses débuts lorsque les instructions de la Bible étaient respectées dans les foyers, dans les églises et dans les écoles. À cette époque-là, le peuple avait une vision. Mais, au fil des ans, la Parole de Dieu est disparue des écoles, des autres institutions publiques et même de la vie quotidienne du peuple. Nous voyons ce même peuple soudainement exposé aux attaques du diable par les ennemis qu’il séduit et instruit. Les États-Unis feraient bien de méditer sur l’avertissement qui pèse sur eux. Car : « L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains … Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:17-18).
Il y a cependant une exhortation encourageante pour le converti, même s’il vit dans une nation apostate, car : « …heureux est celui qui garde la loi ! » Cela veut simplement dire que : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Ces paroles nous viennent directement de la bouche de Jésus. Donc, si ceux que nous côtoyons tentent de détruire les Écritures, le travail du chrétien est de défendre sa foi et de proclamer la vérité avec autorité, peu importe si cela risque de nous encourir de l’opposition et même de la persécution. Jésus nous assure qu’Il est la Voie qui mène au bonheur en nous disant : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:7). Donc, même si les rebelles à la Parole de Dieu doivent souffrir, le chrétien ne doit jamais oser dévier de la voie divine : « Heureux le peuple duquel il en est ainsi ! Heureux le peuple dont l’Éternel est le Dieu ! » (Psaume 144:15).
Nous vivons présentement dans un monde débordé par le péché et sous la malédiction, où même le plus converti est sujet aux ravages des épidémies, des accidents, de la vieillesse, de la famine, de la sécheresse, de la peste et des conséquences des choix néfastes des autres. Il est vrai que notre souffrance est parfois méritée comme étant le résultat direct de notre comportement et de nos propres péchés, mais nous avons la consolation de savoir que nous pouvons en tout temps nous approcher du trône de Dieu pour obtenir guérison. Et si nous avons l’impression de sombrer dans l’eau profonde de la vie, Dieu nous dit : « Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point. Quand tu passeras par le feu, tu n’en seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car je suis l’Éternel ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur … Parce que tu es précieux à mes yeux, que tu es honoré et que je t’aime, je donne des hommes à ta place et des nations en échange de ta vie » (Ésaïe 43:2-4). Nous n’avons alors rien à craindre, car nous ne sommes jamais seul pour traverser ces épreuves.
L’apôtre Jacques nous décrit les bienfaits que les épreuves de notre foi nous apportent. « Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (Jacques 1:3). Et, au verset 12, il dit : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. » L’apôtre Pierre abonde dans le même sens en nous disant d’accepter les épreuves : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:7). Et Paul confirme le tout en déclarant qu’avec Dieu la crainte n’a pas de place chez le chrétien : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). Ces paroles ont fortifié plusieurs saints tout au long des siècles.
Dieu ne nous a jamais promis que nous allions vivre sans aucun moment de détresse, mais Il nous dit de ne pas vivre dans la crainte, car Il a promis d’être avec nous dans ces moments de difficultés et de S’en servir pour notre sanctification ultime. L’important est de passer par ces moments sans avoir la pensée de nous en exalter quand Dieu nous en sort, car nous risquerions d’être corrigés. « Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé », nous dit Jésus dans Matthieu 23:12. Le principe exprimé ici par Jésus apparaît plusieurs fois dans les Écritures, presque toujours associé à l’orgueil. Alors, c’est l’humilité qui doit être d’une extrême importance chez le converti. Le plus grand exemple d’humilité nous a été donné par nul autre que Jésus.
Voici ce que Paul nous dit au sujet de Jésus, dans 2 Corinthiens 8:9 : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. » Jésus, avant de devenir un homme, était extrêmement riche et pourtant : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir [quelque chose à laquelle on s’accroche] d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute-puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Mais Son geste céleste ne fut pas en vain. Au contraire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (vs 9-11).
Les versets que nous venons de lire sont là pour nous divulguer l’attitude des scribes et des pharisiens, étant très religieux et orgueilleux de l’être. Mais Jésus ne S’est pas gêné pour leur dire : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:28). Ses propres disciples ont aussi eu besoin de se faire corriger lorsqu’ils voulaient que Jésus leur dévoile qui, parmi eux, serait le plus grand dans le Royaume. « Et Jésus, les ayant appelés, leur dit : Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité. Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous ; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave » (Matthieu 20:25-27).
La nature humaine sans retenue a ordinairement tendance à rechercher la gloire. Alors, Paul a également senti le besoin de faire venir vers lui les anciens de l’Église : « Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie ; servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison » (Actes 20:18-20). Il voulait se citer en exemple afin que les disciples servent le Seigneur de cette même façon.
Finalement, l’admonition de Pierre mérite d’être citée aussi. Aux jeunes de son époque, Pierre déclare : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps » (1 Pierre 5:5-6). Nous n’avons pas à craindre quoi que ce soit, car, en nous soumettant entièrement à Lui, Pierre nous assure que Dieu sera toujours là pour venir à notre secours. Faites-le en « …vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (vs 7-9).
Au travers de nos détresses normales, viennent parfois des persécutions par les ennemis de ceux qui ont foi en Dieu. Tout au long des siècles, des millions de chrétiens ont même souffert le martyre à cause de leur témoignage, et plusieurs en souffrent même de nos jours. Mais l’apôtre Pierre nous exhorte en nous disant : « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:12-14).
Christ a également prédit que nous serions détestés pour notre foi. « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé » (Jean 15:18-21). Alors, si vous êtes détestés dans votre milieu de travail à cause de vos convictions sur l’honnêteté et sur votre fidélité envers votre employeur, ce n’est pas une coïncidence. Satan déteste ces deux qualités chrétiennes.
Le monde entier est sous l’emprise du « dieu de ce siècle », et la fidélité et l’honnêteté ne font pas partie de son plan. Satan veut semer la discorde et la compétition partout dans son plan suprême visant à détruire l’humanité. Mais Dieu permet ces choses afin de nous sanctifier et de nous sortir victorieux de ces épreuves. Dans Sa prière, peu de temps avant de mourir, Jésus a déclaré ceci à Son Père : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:14-17).
Dans Sa sagesse infinie, Dieu permettra que la persécution vienne nuire à votre cheminement vers le Royaume, mais n’ayez crainte, car Dieu ne vous laissera pas combattre seul. Sa grâce sera toujours là pour combler tous vos besoins. Cette fournaise qui est au milieu de nous pour nous éprouver, Dieu S’en sert pour nous purifier, un peu comme le feu fait fondre l’or brut pour en extraire les impuretés. Il fait la même chose avec nous afin de nous amener à ressembler à Christ : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Ces bonnes œuvres, déjà débutées, deviendront notre travail normal durant l’éternité dans l’accomplissement de ce que Dieu a déjà préparé d’avance pour l’administration et l’embellissement de l’univers qui, présentement, attend la manifestation des enfants de Dieu.
Dans le Psaume 139, des versets 1 à 4, David parle ainsi à l’Éternel : « Tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. » Ce qui nous fait craindre le plus, c’est que Dieu sait tout de nous et que nous ne pouvons rien Lui cacher. Puisque Dieu est omnipotent et omniscient, il devient alors évident que rien n’échappe à Sa connaissance à notre sujet, concernant nos moindres actions et même nos pensées. Avant que nous puissions dire ce que nous pensons, Dieu voit déjà formulés sur notre langue les mots de notre pensée. A Ses yeux, nous sommes complètement transparents. Nous ne pouvons donc pas le décevoir, car Il connaît tout de nous, même les choses que nous ne sommes pas prêts à nous admettre à nous-mêmes.
L’apôtre Paul nous dit : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:28). Cette connaissance intime que nous sommes destinés à être la race divine rend le salut de Dieu encore plus merveilleux. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:6-8). Jésus n’est pas mort pour des hommes de bien, mais pour des pécheurs, sans Se préoccuper de ce que nous étions, mais plutôt parce qu’Il savait ce que nous pourrions devenir. C’est à cause de cela que Dieu nous a offert gratuitement la vie éternelle, afin que nous puissions réaliser un jour ce que Dieu connaissait déjà de notre potentiel éventuel.
La merveilleuse promesse de la protection divine devrait nous fortifier continuellement quand nous faisons face à toute opposition extérieure contre notre foi. Dans Hébreux 13:5-6, nous lisons : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Notre confiance se trouve dans les promesses du Seigneur, étant comblés de ce que Dieu nous donne. Un esprit de convoitise est la dernière chose qui devrait animer un converti, car il viendrait en contradiction directe avec le dixième commandement qui nous dit : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17).
Une telle attitude pourrait affliger l’esprit du converti au point qu’il devienne mécontent de ce que Dieu lui accorde. La présence de Dieu dans notre vie doit surpasser toute possession matérielle que nous pourrions accumuler de nous-mêmes. Car la promesse de Dieu est de nous soutenir en toute chose selon nos besoins sans jamais nous abandonner. Cela fut également une promesse de Jésus pendant Son ministère sur la terre. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Dieu a inspiré Salomon d’écrire ceci, dans Proverbes 4:23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Le mot hébreu nasar, traduit ici par « garder », porte en lui une connotation de « protection ». Il est utilisé plusieurs fois dans le Psaume 119 pour mettre de l’emphase sur la nécessité pour nous de protéger les différentes instructions de Dieu, comme Ses témoignages, Ses préceptes, Ses lois, Ses commandements et Ses statuts. Donc, tout ce qui nous est donné par Dieu est digne d’être gardé et protégé.
Dans ce contexte, l’importance de garder notre cœur est amplifié, car il dirige les comportements de notre vie. Dans Luc 6:45, Jésus nous dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » Notre cœur est alors, en effet, la clé de notre comportement. Il n’est donc pas surprenant que le premier grand commandement exprimé par Dieu aux humains soit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Voilà quelques principes que nous devons garder ou protéger dans notre cœur afin de produire de bonnes choses dans notre vie.
Dans Deutéronome 4:29-30, nous lisons : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. Quand tu seras dans l’affliction et que toutes ces choses te seront arrivées, alors, dans les jours à venir, tu retourneras à l’Éternel ton Dieu, et tu obéiras à sa voix. » L’instruction, ici, nous dévoile que ceux qui sont près de Dieu, même s’ils S’en éloignent à l’occasion, peuvent éviter la crainte que certaines afflictions pourraient nous apporter en revenant rapidement à notre source principale de protection. Paul nous dit ceci : « Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10:8-9). Et dans Hébreux 11:6, il ajoute : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »
Le roi David a aussi déclaré : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » La bonté de l’Éternel rayonne très bien dans cette déclaration du prophète Ésaïe : « Voici, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour délivrer ; ni son oreille trop pesante pour entendre ; mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre » (Ésaïe 59:1-2). Nous sommes toujours les fautifs, mais Dieu est prêt à nous accueillir continuellement lorsque nous nous repentons de nos fautes et notre condamnation disparaît. Regardons ce que l’apôtre Jean nous dit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:21). Tous ces passages sont là pour nous faire réaliser que la crainte vient du fait que nous nous éloignons de Dieu, mais quand nous revenons vers Lui, la crainte disparaît soudainement.
Le roi David met le sceau sur toute cette vérité en nous disant : « C’est celui qui marche dans l’intégrité, et qui pratique la justice ; qui dit la vérité telle qu’elle est en son cœur ; qui n’emploie pas sa langue à médire, qui ne fait point de mal à son prochain, et ne jette point l’opprobre sur son voisin ; qui regarde avec dédain l’homme méprisable, et honore ceux qui craignent l’Éternel ; et s’il a juré, fût-ce à son dommage, il n’y change rien. Il ne donne point son argent à usure et ne prend point de présent contre l’innocent. Celui qui fait ces choses ne sera jamais ébranlé » (Psaume 15:2-5). Un tel individu vivra sans crainte et cheminera éternellement avec Dieu. Jésus a aussi poursuivi cette ligne d’instruction en disant : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. [Car] Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30).
Quelles belles bénédictions attendent ceux qui écoutent Sa voix et suivent le Seigneur avec un cœur d’enfant, honnête et fidèle. Le fait de comprendre que Dieu est omnipotent et nous réserve la vie éternelle, devrait également nous assurer qu’Il est assez puissant pour nous faire réaliser que notre vie n’est pas en danger malgré notre faiblesse, et qu’Il est également capable d’éloigner les ennemis qui cherchent à nous faire souffrir. Il est vrai que cette vie physique est temporaire, mais l’immortalité que Jésus nous promet durera pendant l’éternité. En réalité, la promesse contenue dans l’expression « elles ne périront jamais » est très puissante dans le grec original. Le sens du mot « jamais » est « sans fin » ou « éternel ». Alors, le sens véritable de la promesse de Jésus serait : « Je leur donne la vie éternelle, elles auront une vie sans fin pour l’éternité ».
Quand Jésus a dit « nul ne les ravira de ma main », Il ne parlait pas uniquement des hommes, mais incluait Satan qui tente continuellement d’éloigner les chrétiens de leur but qui est de participer au Royaume. Quand il se bute à Dieu, le pouvoir de Satan est vraiment sans puissance. Comment pourrions-nous alors être davantage en sécurité ? Gardons toujours à l’esprit que, lorsque nous avons accepté l’invitation du Père, nous avons été donnés à Son Fils bien-aimé comme un cadeau de Son amour. En retour, Jésus met tellement d’emphase sur ces dons précieux, et Il nous retient si fortement en sécurité dans Ses mains, que personne, pas même Satan, ne pourra nous arracher à Lui. Et Jésus nous confirme que cette protection est double en déclarant : « Moi et le Père, nous sommes un ». Pas deux, mais le même Dieu manifesté de deux manières différentes.
Si nous demeurons fidèles à Dieu dans notre engagement, nous deviendrons récipiendaires d’une promesse extraordinaire. Voici ce que Dieu nous dit, dans Exode 15:18 : « L’Éternel régnera éternellement et à toujours. » La Bible est un livre qui nous instruit sur l’éternité. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » L‘éternité est une chose établie dans les Saintes Écritures, et les mots comme « toujours », « éternellement », « à tout jamais », « aux siècles des siècles » et « d’éternité en éternité » sont cités au delà de 600 fois. Dans Apocalypse 22:5, nous en voyons un bel exemple concernant l’éternité où Jésus déclare ceci au sujet des Élus : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. »
Notons quelques autres vérités qui dureront pour toujours. En parlant du Créateur, David déclare : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:3-6). Cette perpétuité s’applique également à la Parole de Dieu et à Ses commandements. « Les œuvres de Ses mains ne sont que justice et vérité, et tous Ses commandements sont véritables. Ils sont stables à jamais, à perpétuité, étant faits avec vérité et droiture » (Psaume 111:7-8). Et dans Psaume 119:44, David Lui dit : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. »
Par contre, le roi David confirme que ceux qui rejettent Dieu et Sa Parole seront aussi oubliés à tout jamais. « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité » (Psaume 9:6). On ne se souviendra même pas qu’ils ont déjà existé. « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir » (Psaume 103:17-18). Le prophète Daniel les appelle les intelligents : « Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:3). La foi crée une véritable fraternité entre ceux qui gardent Son alliance.
Paul en a fait mention à Philémon en lui déclarant : « Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus, et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace, par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ » (Philémon 1:4-6). Voilà ce que la véritable fraternité produit entre les convertis à Christ. Cette épître est une exhortation faite aux chrétiens de toujours pardonner et d’être prêts à reprendre contact avec ceux qui nous blessent et viennent nous demander pardon pour leurs offenses. Paul félicite les Colossiens d’avoir appris à pardonner en leur disant : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant [constamment] dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:9-10).
Ce devrait être la conduite de tout chrétien qui a à cœur le bien-être d’un autre converti et sa compréhension de notre responsabilité à nous montrer habiles dans le maintien d’une bonne fraternisation. Dans 2 Pierre 1:1, « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, [s’adresse] à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. » Cette harmonie devient pleine de puissance quand nous reconnaissons toutes les bénédictions que nous avons reçues au travers de Christ. Dans le cas de Philémon, Paul voulait se faire partenaire de ce riche Colossien dont le serviteur Onésime s’était sauvé en dérobant son maître. Paul lui demande de pardonner à Onésime et : « Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même. S’il t’a fait quelque tort, ou s’il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte » (Philémon 1:17-18).
La leçon pour le chrétien est de ne jamais garder en esclavage un autre chrétien qui est repentant de sa faute. Car la capacité de pardonner ouvre notre cœur à faire des choses que l’on n’aurait pas souhaité faire sans le pardon. Dieu est notre meilleur exemple quand il s’agit de pardonner, car Il ne tient jamais rancune envers celui qui se repent et qui vient vers Lui, peu importe la grandeur de son péché. Le prophète Ésaïe nous dit ceci : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à lui » (Ésaïe 64:4). L’apôtre Paul a utilisé ce merveilleux passage pour l’appliquer au croyant du Nouveau Testament qui est guidé par l’Esprit de Dieu.
Dans 1 Corinthiens 2:9-10, Paul déclare : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait [déjà] préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Cela pointe une époque lointaine où tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui allaient L’aimer les amènerait à devenir Ses enfants éternels. Des élus qui recevront pleinement toutes ces promesses. Il est essentiel de noter que l’expression « au commencement du monde » et « un monde sans fin » viennent du même mot hébreu, « olam », qui peut également signifier « éternité ». Donc, le plan majestueux que Dieu a préparé dans Son Esprit afin qu’il se réalise, un jour, en pleine action dans l’éternité future, a réellement été formulé par notre Créateur dans l’éternité passée. Comprenons toutefois que Dieu vit toujours dans le présent et que, pour Lui, l’éternité n’est ni le passé, ni le présent, ni le futur, ces trois termes étant intrinsèquement reliés au temps qui s’écoule et qui fut spécifiquement créé pour l’homme.
Nous avons donc reçu cette promesse en Lui avant la fondation du monde. C’est exactement ce que Paul nous dit dans Éphésiens 1:4-6 : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Dieu avait même préparé notre rédemption du péché au travers de Son Fils. « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).
Pour le commun des mortels, il est difficile de comprendre, naturellement et simplement par son esprit humain, des choses si merveilleuses. Mais pour nous qui attendons le retour de Christ en puissance, nous pouvons nous réjouir dans nos cœurs de ce que Dieu nous les a révélées d’avance. Paul nous dit que : « Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:10). Alors, nous dit Paul, dans Éphésiens 3:21, « à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » Mais avant toute cette réjouissance, Paul nous prépare également à des temps difficiles, même pour le chrétien, en exhortant Timothée ainsi : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3:1). Paul a exprimé cette vérité peu de temps avant son propre martyr.
Contrairement à ce que bon nombre de congrégations prêchent, le monde n’est pas en train de devenir meilleur afin de hâter le retour de Christ. Au lieu d’être plus convertis à Christ en s’améliorant ainsi spirituellement pendant que l’évangile est partiellement prêché dans le monde, Paul nous annonce plutôt que : « les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits » (2 Timothée 3:13). Sans une intervention divine, la nature humaine ne peut pas s’améliorer, car : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? », nous dit l’Éternel, dans Jérémie 17:9. Mais, au verset 10, Dieu nous déclare : « Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. »
Non, les humains n’iront pas en s’améliorant dans les derniers jours ; leur conduite ira en empirant : « Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:2-5). Les caractéristiques énumérées par Paul constituent une très bonne définition démontrant où en sera rendue la nature humaine dans les derniers temps. Et l’hypocrisie ambiante sera parfaitement révélée selon l’évaluation de Paul sur ces personnes : « …ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force ». Paul ne nous dit pas de montrer beaucoup d’amour chrétien envers de telles personnes en les invitant chez soi. Au contraire, Paul nous dit de nous éloigner de ces gens-là, parce qu’ils seront un véritable danger pour notre cheminement vers le Royaume durant cette période difficile.
Ce qui est désolant dans cette évaluation de Paul, c’est qu’elle nous décrit des gens vivant dans une société se déclarant chrétienne et qui n’auront que l’apparence extérieure de la piété, mais qui, intimement, auront entièrement apostasié. Une société reniant la création divine pour s’attacher plutôt à l’évolution naturelle, rejetant ainsi les aspects miraculeux de la véritable chrétienté biblique. « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Sans la protection divine, il sera très difficile pour les convertis de vivre dans une telle société. Alors, pour le chrétien, la seule solution pour éviter de vivre dans la crainte sera d’obéir à Dieu dans la soumission profonde et respectueuse, avec la certitude que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Voilà notre seule et véritable source de connaissance.
Paul avait très bien compris ce principe afin d’avoir la force d’accepter toute éventualité tout au long de son ministère : « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions [disait-t-il] même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5). Cette capacité remarquable de pouvoir se réjouir même dans la tribulation est la preuve de la puissance de Dieu en action chez le chrétien, lui donnant la force intérieure de se réjouir même dans la souffrance. Cette qualité spéciale consistant à pouvoir se réjouir dans les épreuves et les tribulations n’a pas été l’attribut de Paul exclusivement, mais de tous les chrétiens qui ont mis leur confiance en Dieu.
Quand les premiers chrétiens eurent perdu toutes leurs possessions aux mains de ceux qui les persécutaient, Paul continua de les encourager. « Quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités. Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération » (Hébreux 10:33-35). Ces croyants, comme tous ceux qui les ont suivis au fil des siècles, ont servi de modèles pour les convertis d’aujourd’hui, qui ont également réagi de la même façon. Alors, Paul leur déclare : « Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions ; de sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe » (1 Thessaloniciens 1:6-7).
Il existe un très bon raisonnement à savoir pourquoi les chrétiens peuvent endurer des épreuves et des tribulations dans la joie, en autant qu’ils mettent en pratique cette belle exhortation de Pierre : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous » (1 Pierre 4:13-14). Nous avons perpétuellement à notre disposition l’exemple de Christ pour nous motiver. « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3).
Nous pouvons donc endurer la souffrance dans la joie : « Comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:10). Car nous savons que la joie de Dieu est notre force et Jésus nous a également promis que : « De même, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie » (Jean 16:22). Il existe alors un cheminement différent pour chaque converti, mais la puissance du Saint Esprit est toujours à notre disposition pour nous fortifier. À ceux qui s’engagent volontairement dans cet appel de Dieu et qui se donnent comme but d’obéir à Dieu, la crainte que vivra le monde bientôt ne devra pas se trouver chez les Élus.
Nous avons cette promesse formelle de Jésus qui nous dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:10-11). Mais comment Jésus S’y prendra-t-Il pour accomplir Sa promesse durant la grande tribulation ? C’est encore Jésus qui nous rassure, dans Psaume 91:5-7 : « Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Et dans les versets 10 à 12, Il confirme que ; « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie [virus] n’approchera de ta tente [maison]. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. »
Être porté dans les mains d’un ange puissant confirme littéralement que ni un démon, ni un humain, ne pourra déverser son mal sur nous. Il est vrai que ceux qui suivront Satan durant la tribulation souffriront beaucoup et vivront continuellement dans la crainte, mais les Élus en seront délivrés et seront toujours vainqueurs au travers de tout cela. Et comme bénédiction venant directement de Jésus, voici ce qui nous attend : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom » (Apocalypse 3:12).
Jésus nous assure une place éternelle dans cette Jérusalem céleste de laquelle nous ne serons jamais expulsés en tant qu’héritiers permanents. Ces promesses sont toujours là, à l’heure actuelle, pour tous ceux et celles qui veulent vivre selon les lois de Dieu en s’engageant volontairement dans ce majestueux projet que Dieu a préparé depuis la fondation du monde pour Sa création. Voilà la bénédiction que je vous souhaite à tous, dans la certitude qu’avec Dieu la crainte disparaît vraiment.