D.327 – Créés pour Sa gloire
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Joseph Sakala
Dans Esaïe 43:7, Dieu nous dit : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour Ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » Il y a trois verbes différents en hébreu pour décrire l’ouvrage de la création dans la Genèse. Il y a d’abord « créer » (bara), puis « faire » (asah), et « former » (yatsar). Ces trois mots sont semblables, mais avec une nuance légèrement différente. Aucun cependant ne veut dire évoluer ou changer de son propre accord ou de par lui-même. Tous les trois sont utilisés dans la Genèse avec une référence à l’homme. Dans Genèse 1:26-27, Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance … Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Et, dans Genèse 2:7 : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. »
Même si le sujet de la création est associé à la Genèse, la création est mentionnée beaucoup plus fréquemment par le grand prophète Ésaïe dans son livre. Les mots bara et yatsar sont utilisés deux fois plus souvent dans Ésaïe que dans tout autre livre de l’Ancien Testament, et sont appliqués uniquement aux travaux de Dieu. Les trois verbes sont utilisés dans Esaïe 45:18, où nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »
Dieu a créé, formé, fait et établi la terre afin qu’elle soit habitée par les hommes et les femmes. Mais dans quel but spécifique Dieu l’a-t-Il créée pour les êtres humains ? Ésaïe 43:7 répond à cette question en utilisant les mêmes trois verbes avec un ajout : « Tous ceux qui sont appelés de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits. » Cette perspective biblique nous fournit en elle-même la plus grande raison possible de décider de vivre selon Sa volonté. Car la raison principale pour laquelle nous avons été créés fut pour la gloire de Dieu. Et connaître l’amour de Christ suit de très près. Dans Éphésiens 3:18-19, Paul nous déclare : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. »
Un chrétien devrait habituellement oublier son passé et se concentrer sur son nouveau but. Comme disait si bien notre cher ami Paul : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:13-14). Tout guerrier fidèle devrait toujours garder en mémoire qu’il combat pour le Roi. Voilà pourquoi Paul dit à Timothée : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5).
Plusieurs soldats de l’armée de notre Seigneur gagnent régulièrement de nouvelles victoires chaque jour, malgré que, dans l’ensemble de la guerre, ces victoires ne sont pas toujours reconnues par les autres convertis. Mais ces efforts seront récompensés un jour par Celui pour qui nous combattons. Nos efforts devraient toutefois être entourés de prières, alors que nous cherchons à gagner Sa faveur. Notre supplication devrait être : « Seigneur accorde-moi la victoire sur tout péché qui me talonne. Accorde-moi Ta faveur aujourd’hui, alors que je continue dans Ton service. Donne-moi l’opportunité d’enseigner Ta Parole à tous ceux qui en ont besoin. Et donne-moi le fruit qui durera pendant l’éternité. » Une telle prière pourrait toucher le cœur de Dieu et faire en sorte que votre prière porte beaucoup de fruits.
Dieu pourrait même ajouter à votre connaissance certaines choses personnelles que vous pourriez aussi partager en instruisant ceux avec qui vous entrez régulièrement en contact. Dans 1 Timothée 6:10-12, Paul annonce à son jeune évangéliste : « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins. » Un chrétien ne devrait plus avoir le désir de retourner à son passé. Nous devrions plutôt fuir ces choses et saisir la vie éternelle à laquelle nous avons été appelés ; mettre de côté le vieux et nous concentrer sur le nouveau.
Une des plus précieuses promesses du christianisme se trouve dans 2 Corinthiens 5:17-18 où Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Nous n’avons plus à nous inquiéter du péché, parce que nous pouvons vivre dans la victoire sur lui. Même nos doutes et nos craintes peuvent être bannis. Car, dans Esaïe 41:10, Dieu nous dit : « Ne crains point, car je suis avec toi ; ne sois point éperdu, car je suis ton Dieu ! Je te fortifie, je t’aide, et je te maintiens par la droite de ma justice, »
Nous n’avons pas à chercher à être ailleurs, car notre prière est de marcher là où Dieu nous guide, et d’être là où Il veut que nous soyons. Car c’est seulement là que nous somme assurés de Lui plaire. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). La plus grande ambition de Paul était de plaire à Dieu.
Puisque cela devrait aussi être le désir de tout chrétien, allons voir d’autres passages où notre Seigneur nous déclare carrément comment Lui plaire. Par exemple, considérez Hébreux 13:16-19, où Paul dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. Et je vous prie d’autant plus vivement de le faire, afin que je vous sois plus tôt rendu. »
Et, dans Philippiens 4:18-19, Paul admet : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Paul rendait gloire à Dieu pour les dons qu’il avait reçus afin de les partager avec d’autres chrétiens. Dans un autre ordre d’idée, Paul exhorte également les enfants en disant, dans Colossiens 3:20 : « Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses ; car cela est agréable au Seigneur. » Mais, au verset 21, il dit aussi aux pères : « Pères, n’irritez point vos enfants, de peur qu’ils ne perdent courage. »
Pour ce qui concerne les adultes, Paul exhorte Timothée : « Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres. Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:2-6). Enseigner la Parole de Dieu est très sérieux. Je me demande parfois, en écoutant certains télévangélistes, s’ils ont lu ce passage avant d’enseigner les fables qu’ils essaient de faire avaler aux brebis qui les écoutent.
À ces ministres, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:1-3). Le fait commun à tous ces passages, c’est d’être plaisant à Dieu. Nous devrions être de bons serviteurs utilisant toutes nos acquisitions, pendant tous les jours de notre vie, en Le servant totalement. « Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes » (Romains 14:18).
Nous devrions tous avoir à cœur une seule récompense, celle où : « son maître lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur » (Matthieu 25:21). Car : « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36). Ceux qui prêchent des doctrines anti-bibliques désobéissent à Dieu en faisant de Jésus un menteur et, à moins qu’ils ne s’en repentent, ils ne verront point la vie éternelle. Ce ne sont pas ceux qui crient « Seigneur, Seigneur ! », mais ceux qui font la volonté du Père qui entreront dans Son Royaume.
Dans l’Évangile de Jean, nous voyons l’amour du Père pour Son Fils unique. Les mots « amour », « Père » et « Fils » paraissent plus souvent dans ce livre que dans tout autre Livre de la Bible et il y a au moins huit références à Son amour dans l’Évangile de Jean. Le premier se trouve dans le texte cité plus haut nous révélant que le Père a tant aimé le Fils qu’Il a confié toute chose entre ses mains. Et, dans Jean 5:20-22 : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. »
Le Père a également aimé le Fils à cause de Son désir de mourir pour les pécheurs perdus. Aux Juifs de Son époque, Jésus a déclaré : « Comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:15-18).
Lorsque Christ était dans la chambre haute, et qu’Il priait à Son Père, Il Lui fut révélé que cet amour divin existait dans l’éternité et devenait la mesure de toutes les formes d’amour véritable depuis ce temps. Dans Sa prière, Jésus dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître Ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). L’amour parental, l’amour marital, l’amour fraternel, l’amour de son pays et toutes les sortes d’amour dérivent finalement de cet amour éternel du Père envers le Fils.
C’est ce même amour qui peut vivre en nous, si nous le désirons vraiment, car Jésus nous affirme : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:7-12).
C’est ainsi que Jésus a prié et prie toujours pour nous. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde, » nous déclare Jésus dans Jean 17:21-24.
Paul aussi abonde dans le même sens lorsque, dans Colossiens 1:21-23, il nous confirme : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. » Si on pouvait Lui offrir l’univers en cadeau pour Son amour envers nous, ce ne serait pas suffisant : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16-17.
« Toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui » (1 Corinthiens 8:6). Il est le Seigneur de tout ! Il nous connaît mieux que nous nous connaissons et, pourtant, Il nous aime. Dieu est notre grand Créateur et Il nous a fait connaître certains aspects de Son éternité en nous faisant à Son image afin de mourir pour nous. Il est notre Roi éternel et toute notre concentration doit être fixée sur la croix, cette majestueuse croix.
À Ses disciples, Jésus disait : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi. Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez » (Jean 14:27-29). Face à tout cet amour venant de la part de notre Seigneur, nous ne pouvons faire autrement que de déclarer : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:17). Car nous avons nos noms écrits dans le ciel.
Jésus envoya soixante-dix disciples pour prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume. Il leur dit : « Qui vous écoute, m’écoute ; et qui vous rejette, me rejette ; et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé. Or, les soixante et dix disciples revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Et il leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, sur les scorpions, et sur toutes les forces de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (Luc 10:16-20).
Comme c’est bon d’expérimenter des victoires dans la guerre spirituelle dans laquelle nous sommes engagés et de voir triompher les valeurs de Dieu tout en voyant des embûches dans le plan de l’adversaire ! Et nous nous réjouissons encore davantage quand nous participons directement au processus. Le prophète Élie fut témoin de grandes victoires contre les forces du mal, comme la défaite des centaines de prophètes de Baal. Mais regardons ce qui lui arriva après sa confrontation avec Achab et Jézabel. Pour passer au test les prophètes de Baal, lisez 1 Rois 18 et 19. Dieu travaille dans les victoires spirituelles, mais Il travaille aussi dans ce qui semble les petits problèmes.
Dans Luc 12:22-31, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux ; ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’ont point de cellier ni de grenier, et Dieu les nourrit ; combien ne valez-vous pas plus que des oiseaux ! Et qui de vous peut, par ses inquiétudes, ajouter une coudée à sa taille ? Si donc vous ne pouvez pas même les plus petites choses, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment les lis croissent ; ils ne travaillent ni ne filent ; cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Que si Dieu revêt ainsi une herbe qui est aujourd’hui dans les champs, et qui demain sera jetée dans le four, combien plus vous revêtira-t-il, gens de petite foi ? Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Pourtant, notre besoin premier fut d’être créé, et notre plus gros problème fut le péché. Car les deux impliquaient l’apport d’une solution par Christ. Il est notre Créateur, car, en tant que la Parole : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Et Christ est notre Rédempteur : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:15-17). Donc, être en Christ est notre cause première de réjouissance. Notre victoire tient à Jésus seul et non aux changements de circonstances dans le monde.
Analysons, si vous voulez, les problèmes dans le monde et plaçons-les en perspective. Réjouissons-nous quand la victoire est gagnée et remercions Dieu. Mais mettez l’emphase sur Christ et grâces soient rendues à Dieu qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères et sœurs bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas en vain dans le Seigneur. Rappelons-nous que nous avons une vocation céleste devant Dieu. Dans Philippiens 3:13-14, nous lisons : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
Plusieurs chrétiens vivent sur un plateau d’argent, se réjouissant de la vie paisible qui les entoure, mais, intérieurement, ils recherchent quelque chose de plus profond afin de pouvoir faire une différence dans la vie de leurs amis non convertis. Ils voudraient ressentir avec eux une victoire sur le péché. Ils voudraient que leur témoignage porte plus de fruits. Ils aimeraient les voir marcher avec Dieu, vivre par la foi d’une manière qui plaise à Dieu. Les voir étudier la Bible et faire le ministère de Christ. Connaître Dieu comme Paul : « Afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:10-12).
Nous voulons, non seulement connaître Dieu, mais pouvoir Le servir avec efficacité comme chrétien. Nous sommes encouragés de l’épauler pour être éternellement dans l’abondance avec Christ. La meilleure façon d’accomplir cela, c’est d’avoir Dieu comme conseiller. David avait reconnu cela et a voulu partager cette connaissance avec nous, alors que, dans Psaume 1:1-6, il nous dit : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs ; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira. Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra. »
Donc, convertis à Christ, l’apôtre Pierre déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6). Dans l’Ancien Testament, c’était la responsabilité des Lévites de couvrir le péché par des sacrifices d’animaux, et ceci fut continué jusqu’à l’avènement de Christ. « De plus, tout sacrificateur se présente chaque jour, faisant le service, et offrant plusieurs fois les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés ; mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:11-14).
La vieille prêtrise est maintenant mise de côté. Seul le sacrifice de Christ et notre identification à Lui, par la foi, sont acceptables pour notre salut. Néanmoins, il y a une nouvelle prêtrise, une spirituelle offrant des sacrifices spirituels, et il est vital que nous, Ses prêtres, offrions des sacrifices qui sont acceptables et qui plaisent à Dieu. Et le sacrifice de base nous est indiqué par Romains 12:1-2, où Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »
Trois autres sacrifices sont acceptables, selon Hébreux 13:15-17 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Par notre louange continuelle à Dieu, en toutes circonstances, reconnaissant Sa sagesse et Sa bonté, nous rendons grâce à Celui qui nous a créés pour Sa gloire.
Par la communication, en partageant ce que nous possédons avec les autres. Par les sacrifices et les souffrances de Christ, Dieu est glorifié par nous et nous accorde le privilège d’exercer notre Prêtrise afin d’offrir Sa vérité, et la communiquer au monde entier.