D.388 – La véritable soumission
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Par Joseph Sakala
Dans Éphésiens 5:20-21, il est écrit : « Rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. » Dans le monde d’aujourd’hui, on donne normalement comme instruction de viser vers le point dominant, de désirer être le numéro un. Toutefois, c’est complètement le contraire de l’instruction biblique. Mais lorsque nous sommes directement en relation avec Dieu, nous apprenons à nous soumettre aux autres. Christ nous a enseigné que servir les autres a une valeur beaucoup supérieure aux yeux de Dieu que de dominer. Nous avons tous été témoins de plusieurs exemples au sein des églises ayant connu la séparation à cause de conflits provoqués par l’égoïsme parmi les membres ou le refus de servir.
« D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:1-3. Un chrétien rempli de l’Esprit désire se soumettre plutôt que de s’imposer pour régner. C’est cette pensée qui est transmise tout au long des Écritures. L’apôtre Pierre nous dit : « De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:5-7).
Dans Hébreux 13:17, Paul déclare : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Pierre nous dit : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:13-16).
Le mot « soumettre » vient du grec qui veut dire « s’enligner sous » en parlant d’une hiérarchie militaire. Notre but serait alors de placer les autres au-dessus de soi. Pouvez-vous imaginer une telle soumission volontaire, de nos jours, dans ce monde de Satan où l’orgueil mène tout. Donc, si vous êtes soumis ou soumise comme des serviteurs de Dieu, c’est que vous êtes appelés de Dieu. Cette attitude était vraiment celle manifestée par Christ lorsqu’Il a quitté le ciel pour venir servir et mourir pour nous. Christ S’est dépouillé lui-même de Sa toute puissance, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, Il S’est abaissé Lui-même en Se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Philippiens 2:7-8).
Pouvez-vous vous imaginer Qui est vraiment venu mourir sur la croix pour nos péchés ? Dans Psaume 90:2-4, nous lisons : « Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit. » Ce passage fut écrit par Moïse alors que les enfants d’Israel se préparaient à entrer dans la Terre Promise. Ce que Moïse tentait de leur dire, c’est que Dieu habite l’éternité. « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus » (Esaïe 57:15). Il est éternel, le Dieu qui a toujours été et qui sera toujours.
Au long des siècles, les individus ne purent pas comprendre l’idée de l’éternité, car « Qui a créé Dieu ? » nous demandent les enfants. « Personne n’a créé Dieu, » répondons-nous, « Il a toujours existé. » L’alternative serait de croire en l’éternité de l’espace et de la matière, mais ces choses étaient incapables de produire notre univers complexe. Dieu, par contre, est parfaitement qualifié pour expliquer la création et les suites de notre cosmos infini et intrigant. Il existe beaucoup d’Écritures nous assurant que Dieu a toujours été. Dans Psaume 93:2, nous lisons : « Ton trône est affermi dès les temps anciens ; tu es, de toute éternité. » Dans Esaïe 40:27-28, il est écrit : « Pourquoi donc dirais-tu, Jacob, et pourquoi parlerais-tu ainsi, Israël : Mon état est caché à l’Éternel, et mon Dieu ne soutient plus mon droit ? Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. »
Cette vérité s’applique aussi bien au Père comme au Fils. Voilà pourquoi Jésus pouvait dire : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:12-13). Nous pouvons plus facilement considérer le fait que Dieu vivra éternellement. Malgré tout cela, certains hommes insolents ont imaginé que Dieu est mort. À ceux-là, Dieu répond : « Ils sont tous ensemble abrutis et insensés. Ce bois n’enseigne que vanités. C’est de l’argent en plaques, apporté de Tarsis, et de l’or d’Uphaz ; l’œuvre du sculpteur et des mains de l’orfèvre. La pourpre et l’écarlate sont leur vêtement; tous ils sont l’ouvrage de gens habiles. Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le roi éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux » (Jérémie 10:8-10).
La plus glorieuse manifestation de l’histoire du monde est que ce Dieu vivant est devenu également un homme en la personne de Jésus-Christ et Il est mort sous cette forme d’homme. Mais dans Apocalypse 1:17-18, Jésus est apparu à Jean dans une vision : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Et maintenant, puisque nous croyons que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité, regardons ce qui nous attend.
Dans 1 Thessaloniciens 4:14-17 : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Dieu ne promet nullement de nous amener au ciel, mais nous promet Sa Parole de Vie, l’immortalité à Son retour.
Dans Philippiens 2:16-18, Paul nous avoue désirer : « qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous. Vous aussi de même, ayez de la joie, et vous réjouissez avec moi. » La Sainte Bible contient toujours les meilleurs commentaires en parlant d’elle-même. Dans ce cas « la Parole de Vie » n’est utilisée que deux fois et peut être interprétée de façons variées, dont : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ; ) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).
Dans Philippiens 2, l’emphase est évidemment mise sur la Personne et le travail de Notre-Seigneur Jésus. Nous qui portons Son nom sommes Ses fils et Ses filles, chargés de la responsabilité d’être Ses lumières dans un monde de ténèbres. « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:15). La lumière que nous apportons dans le monde est la Parole de vie selon les Écritures, concernant la Personne et le travail de Jésus-Christ. Donc, la Parole de vie doit sûrement impliquer ce que Christ est — Créateur, Seigneur, Parole Incarnée et Roi — tout comme Son Glorieux Évangile du Salut par la Grâce.
Ainsi, nous sommes des ministres de Christ garants de Sa parole. Alors : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:1-2). Alors, nous devrions être versés dans la Parole Écrite, puisque Jésus nous a spécifiquement déclaré : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Finalement, notre lumière nous vient de la Lumière puisque nous avons été délivrés de la puissance des ténèbres.
C’est ce que nous confirme Paul, en parlant de Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Par l’expiation de vos péchés par Son Fils : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9).
Paul enseignait aux Philippiens : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16. Dans l’hébreu et le grec, l’expression « fils de Dieu » est relativement la même, mais dans l’Ancien Testament, elle est toujours utilisée pour identifier les anges, tandis que dans le Nouveau Testament, elle est toujours utilisée pour identifier les saints de Dieu nés de nouveau.
Notre texte cité plus haut met l’emphase sur la raison précise pour laquelle notre Seigneur Jésus priait, dans Jean 17:15-20, lorsqu’Il dit au Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » Nous qui partageons cette relation merveilleuse, portons également l’amour du Père en nous. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).
Jésus a dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12), et vous, qui êtes Ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:14-16). Contrairement aux anges, nous devons rester dans ce monde tordu et injuste, comme des lumières.
Considérez ceci ! Nous sommes la lumière que Jésus a laissée dans ce monde pour Le représenter, ainsi que Son message, après qu’Il soit retourné au ciel. Dans Jean 9:5, Jésus a déclaré : « Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Voilà pourquoi les Écritures parlent de nous comme de « saints » et de disciples. Dans Actes 11:25-26 : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »
Le nom de Chrétien nous identifie comme représentant de Christ, le Roi ! À nous de briller en répandant Sa vérité. Ce sont les œuvres que Dieu a préparées pour chacun de nous afin que nous y marchions. Prêchons l’Évangile à tout ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre car : « si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). N’oublions jamais que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde » (Jean 1:9). Mais tout le monde ne l’a point reçue. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).
Finalement, nous sommes ordonnés : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Notre lumière ne devrait jamais être installée sous un boisseau, mais sur un chandelier ; afin qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. En tant que ministres de Christ, ne cachons pas Son Évangile, mais prêchons la Parole vivante de Dieu pour recevoir le salaire que Christ nous réserve pour lors de Son Avènement.
Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Saintes Écritures et la Personne de Jésus-Christ sont tellement liées ensemble que toute intégrité et autorité de l’un correspond inévitablement à l’autre. Il faut avouer que la Parole écrite et la Parole incarnée est la même. D’ailleurs, la Bible même nous indique que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Et dans Apocalypse 19:13, nous apprenons qu’ : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. »
Christ Lui-même enseignait que les instructions de l’Ancien Testament portaient sur Sa personne. Dans Jean 5:39, Il déclare : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Et, aux versets 43 à 47 : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »
Subséquemment, ceux qui cherchent scrupuleusement dans les Écritures trouvent suffisamment de témoignages sur Christ et, là où il y a foi en les Écritures, vous aurez également la foi en Christ et en Sa parole. Mais si les hommes rejettent le témoignage des Écritures, ils rejetteront aussi Sa miraculeuse résurrection de la mort. N’essayez pas de convaincre un tel homme, car il fait partie d’un groupe de millions d’individus qui sont aveuglés par Satan et ne le réalisent même pas. Christ a réclamé que toute Écriture pointe le doigt vers Lui. Sur le chemin vers Emmaüs, Jésus enseigna que les trois divisions populaires de l’Ancien Testament nous guidaient vers une révélation messianique progressive. Pour comprendre le Nouveau Testament, il faut connaître l’Ancien Testament, car les deux racontent la même histoire et ils sont éternellement inséparables.
Dans Psaume 111:9, nous lisons : « Il a envoyé la rédemption à son peuple. Il a établi Son Alliance pour toujours. Son nom est saint et redoutable. » Il est très intéressant de constater que ce nom n’est pas appliqué à un homme, mais plutôt à Dieu ! Le mot hébreu est yârê’ et paraît fréquemment, en fait, quelques trente fois, traduit comme « terrible ». La première fois qu’il est appliqué à Dieu par Moïse, c’est dans Deutéronome 7:21 : « Ne t’effraie point à cause d’eux ; car l’Éternel ton Dieu est, au milieu de toi, un Dieu grand et terrible. » Notez également le témoignage de Moïse, dans Deutéronome 10:17, où il dit : « Car l’Éternel votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et terrible, qui n’a point d’égard à l’apparence des personnes et ne reçoit point de présents. »
Pour ceux qui voudraient s’opposer à Lui, Hébreux 10:31 nous déclare : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Mais Dieu est uniquement un Dieu d’amour. « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », nous dit 1 Pierre 5:10. Et : « Du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, il prend garde à toutes leurs actions » (Psaume 33:14-15). Dieu est donc omniprésent et omniscient. Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Si une personne peut vraiment croire ce premier verset de la Bible, elle devrait être capable de croire tous les autres versets de la Bible, peu importe ce que les hommes ou les démons prétendent en contradiction.
Notre Dieu, qui est aussi devenu notre Rédempteur et notre Sauveur : « Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen », déclare Paul à 1 Timothée 1:17. Il est véritablement un Dieu de plusieurs attributs. Soyons-Lui fidèle en toutes chose : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain », nous dit Paul, dans Philippiens 2:13-16.
Le Saint-Esprit s’assure que nous ne prenions pas à la légère notre obligation à vivre selon Sa volonté. La liste contient des avertissements, mais aussi de magnifiques promesses. Tout doit se faire sans murmures et sans disputes. Les deux mots choisis ici traduisent des attitudes du cœur qui créent un comportement envenimé. Murmurer produit en nous un débat discret. Par contre, disputer ajoute au murmure et suggère un débat logique avec soi-même. On nous commande d’exciser ces deux attitudes hors de nous, afin de devenir des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse. Ces Paroles de Dieu à notre sujet dévoilent Son désir à notre égard.
Une condition sans péché est la première promesse éternelle qui vient avec la Salut. « Et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:13). Cette condition agit déjà dans votre vie pour vous créer une réputation pure. Car : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal » (Romains 16:19). Finalement, si nous éliminons les murmures et les disputes de nos pensées intérieures et que nous recherchons la pureté dans notre comportement extérieur, nous serons sûrement irrépréhensibles dans notre sainteté devant Dieu, notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous Ses saints. A cela, l’apôtre Pierre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix » (2 Pierre 3:14).
Voici ce que Paul nous exhorte à faire, dans Philippiens 2:4 : « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. » Notre responsabilité est de penser comme Christ au sujet de nos frères et sœurs. Une partie de cette responsabilité, c’est notre engagement. Dans Romains 16:17-18, Paul déclare : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples ». Une autre façon de surveiller les autres : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19).
Ces ministres prêchent ce qui leur rapportera le plus gros magot (leur ventre), mais leur gloire sera dans leur infamie, car leurs affections se limitent aux convoitises du monde. « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification ; car aussi Christ ne s’est point complu en lui-même ; mais selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’outragent, sont tombés sur moi » (Romains 15:1-3). Et, dans les cas où la discipline est nécessaire, Paul nous dit : « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même » (Galates 6:1-3).
Paul écrit, dans 1 Corinthiens 10:24 : « Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. » Et, dans 1 Corinthiens 10:33 : « Comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne soit en scandale aux faibles, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 8:9. Voilà l’attitude que tout ministre de Dieu devrait avoir envers ceux que Christ lui confie dans l’enseignement de la Parole de Dieu.
Finalement, toujours écrit par le même apôtre : « Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé. Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:3-10).