D.471 – Degrés de punition
Par Joseph Sakala
Dans Matthieu 11:20-24, nous voyons Jésus Se faire repousser : « Alors il se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait la plupart de ses miracles, de ce qu’elles ne s’étaient point repenties. Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi je vous dis que le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au jour du jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous dis que le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour du jugement que le tien. »
Le mot « enfer », dans la vraie Bible, est synonyme de « séjour des morts » et il sera un jour jeté dans le feu de la géhenne (Apocalypse 20:14). Donc, si le feu de la géhenne est éternel, l’enfer, lui, ne l’est pas et sera anéanti comme la mort. Cependant pour le monde en général, le fait que l’on croie qu’il soit éternel est tellement répugnant à un monde impie que les peuples cherchent désespérément quelque raisonnement scientifique pour justifier leur rejet de la Parole de Dieu. Prenons l’exemple de Charles Darwin. Il est devenu rebelle à Dieu, pas parce qu’il découvrit qu’il existait une sélection naturelle scientifique dans les espèces, mais plutôt à cause de l’enseignement de Christ que les non croyants, incluant son père, finiraient un jour dans la géhenne de feu. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Ces paroles nous viennent directement de Dieu pour ceux qui ne se repentiront pas.
Darwin avait mal compris l’enseignement de Christ au sujet de ceux qui se repentiraient et ceux qui resteraient dans leurs péchés. Christ prêchait qu’Il était la voie, le chemin et la porte qui pouvait mener au salut, car aucun autre chemin n’était disponible que Jésus-Christ. Tous devaient passer par Lui. Jésus avait mentionné que, si les idolâtres de Tyr avaient vu autant de miracles que ceux de Son temps, à Corazin et Bethsaïda, ils se seraient repentis. Pareillement, Jésus a déclaré, concernant ceux qui rejetteraient la prédication de l’Évangile par Ses disciples : « Je vous dis en vérité que le sort de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement que celui de cette ville-là » (Matthieu 10:15).
Il est vrai que Dieu : « retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure. Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:6-8). Jésus déclare que la punition de ceux qui ont volontairement rejeté l’amour de Christ, sera encore plus grande. Ceci est un message pour ces derniers jours qui doit être pris très au sérieux.
À plusieurs endroits dans la Bible, Dieu promet une protection à Ses serviteurs. Cela est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de protection au sein même de la grande tribulation. Dans le Psaume 91:4-7, nous lisons ceci au sujet de la protection divine : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Aujourd’hui, nous nous souvenons de l’attaque perpétrée sur les deux tours de New York par des terroristes.
Je regrette de vous l’annoncer, mais il existe des preuves accablantes démontrant que les attaques du 9/11 n’ont pas été faites par des musulmans, mais par des Israéliens, principalement des agents du Mossad, et que George W. Bush était déjà parfaitement au courant de ce qui allait survenir. Mais ces preuves n’apparaîtront jamais dans le New York Times ou le Washington Post, La Presse ou Le Devoir. Cet attentat avait pour bu d’augmenter les mesures de sécurité des pays au détriment de la liberté de leurs habitants. Or, malgré tous les essais ayant pour but d’augmenter la sécurité dans le pays, les nouvelles menaces n’ont pas cessé.
Quelle devrait être l’attitude du chrétien face à toutes ces menaces proférées par les ennemis de l’Amérique du Nord ? Dans le texte plus haut, nous découvrons que nous n’avons rien à craindre. Le danger physique peut être réel, mais Dieu nous promet une protection, en utilisant des mots tendres racontant que : « Le Seigneur te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous Ses ailes. Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. » Notre délivrance est garantie par Sa promesse certaine. Notre confiance en Sa puissance et en Sa loyauté nous soutient autant qu’un bouclier et un écu.
Notre espérance ne peut pas demeurer dans la force militaire des hommes. Tandis que, dans Psaume 91:10-12, Dieu peut dire avec assurance : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Notre véritable espérance est fondée sur l’assurance que Dieu Lui-même est notre refuge. Alors, dans Psaume 91:14-16, Dieu nous rassure en déclarant : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. »
Le désir profond de Dieu est de voir Ses serviteurs Le servir avec zèle et loyauté, tout en ayant une pleine confiance en Sa puissance lorsque nous sommes exposés à des situations périlleuses. Une bonne application de ce principe se trouve dans 1 Pierre 3:14-15 où le chef des apôtres nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. » Jésus est Lui-même notre exemple et notre inspiration. « C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3).
En ayant nos yeux rivés sur Jésus, nous n’avons aucune raison de craindre quoi que ce soit. Dans Hébreux 12:14-15, Paul nous dit : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. » L’amertume ne devrait jamais faire partie du caractère de celui qui a reçu la grâce de Dieu par Jésus-Christ. Peu importe la gravité de l’offense perpétrée envers le converti, s’il ou elle a connu le pardon de Dieu pour ses propres fautes, le même pardon doit se manifester envers les autres, même s’ils ne le méritent pas. Car nous ne le méritions pas non plus lorsque Dieu a manifesté Sa miséricorde envers nous.
L’amertume est la caractéristique des odieux, car : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume » (Romains 3:13-14). Le chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume comme une indignation justifiée, croyant que certaines injustices lui donnent le droit d’être amer avec le cœur plein de ressentiment. « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ! Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:13-16).
Une amertume enracinée finira par rejaillir et, non seulement elle privera le converti d’une véritable joie, mais elle portera également un fruit amer qui en infectera d’autres. L’antidote serait sans aucun doute de ne jamais déchoir de la grâce de Dieu. Car c’est par elle que nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous cheminons vers le Royaume chaque jour de notre vie. Ainsi, « que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ » (Éphésiens 4:31-32). Sinon, « vous contristez le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (v. 30).
Dans Jérémie 13:16-17, le prophète commande : « Donnez gloire à l’Éternel, votre Dieu, avant qu’il fasse venir les ténèbres, avant que vos pieds heurtent contre les montagnes obscures ; vous attendrez la lumière, et il la changera en ombre de la mort, il la réduira en obscurité profonde. Si vous n’écoutez point ceci, mon âme pleurera en secret à cause de votre orgueil ; mon œil pleurera, il se fondra en larmes, parce que le troupeau de l’Éternel sera emmené captif. » Dans Matthieu 16:18, Jésus déclara : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Voilà une parole de vérité !
Dans Éphésiens 2:20-22, Paul nous parle des Élus : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » L’apôtre Pierre décrit Jésus ainsi, dans 1 Pierre 2:6 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. » Mais Jésus est également présenté comme un rocher pour Israël : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4). Les représentations de Christ en tant que le Rocher sur lequel est fondée la Maison de Dieu sont deux grands symboles de la Bible.
Cependant, pour ceux qui Le rejettent : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris » (Ésaïe 8:14-15). Aux sacrificateurs et aux pharisiens de Son époque, Jésus a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. » C’était une confirmation de ce que Daniel avait prophétisé au roi, dans Daniel 2:34-35, lorsqu’il lui dit : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. »
Tous les royaumes du monde entier étaient représentés dans ce système babylonien que la pierre frappera, un jour, pour former un gouvernement divin mondial qui ne sera jamais remplacé par aucun autre gouvernement humain, car il sera éternel. L’apôtre Pierre nous le confirme en disant : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:7-10).
Ainsi la pierre d’achoppement, qui est Christ, est également la Parole et il est extrêmement dangereux de chuter sur les Saintes Écritures. Donnons gloire à Dieu avant qu’Il fasse venir les ténèbres, avant que les pieds des méchants se heurtent contre les montagnes obscures. Il nous faut donc être très vigilants en regard de nos paroles et de nos promesses. Plusieurs parmi nous se sont faits poser la question : « Pouvez-vous me rendre service ? » Habituellement, nous répondons : « Oui, bien sûr ! » avant de réaliser que la faveur demandée se situe au-delà de notre capacité ou de notre responsabilité. Dans la société actuelle, nous nous engageons sans penser un seul instant que nous serons obligés de refuser plus tard. Dans 1 Rois 2, nous voyons un exemple parfait d’une telle situation. Le roi Salomon est devenu le roi d’Israël. Cependant, Adonija, le plus vieux fils de David, voulait marier Abishag, la jeune Sunamite qui avait pris soin du roi David durant ses derniers jours. Adonija avait demandé comme faveur à Bath Sheba, la mère de Salomon, de demander la main d’Abishag en mariage.
« Et Bath-Shéba alla vers le roi Salomon, afin de lui parler pour Adonija. Et le roi, se levant, vint au-devant d’elle et se prosterna devant elle ; puis il s’assit sur son trône, et fit mettre un siège pour la mère du roi ; et elle s’assit à sa droite. Et elle dit : J’ai une petite demande à te faire ; ne me la refuse pas. Et le roi lui répondit : Fais-la, ma mère ; car je ne te la refuserai pas. Et elle dit : Qu’on donne Abishag, la Sunamite, pour femme à Adonija, ton frère. Mais le roi Salomon répondit et dit à sa mère : Et pourquoi demandes-tu Abishag, la Sunamite, pour Adonija ? Demande donc le royaume pour lui, car il est mon frère aîné ; pour lui, et pour Abiathar, le sacrificateur, et pour Joab, fils de Tséruja ! » (1 Rois 2:19-22).
Salomon a immédiatement réalisé les implications d’une telle promesse. Adonija avait déjà essayé de réclamer la royauté préalablement et voulait utiliser ce geste pour arracher la royauté à Salomon. Mais Salomon avait déjà donné sa parole, alors comment solutionner le problème ? « Alors le roi Salomon jura par l’Éternel, en disant : Que Dieu me traite dans toute sa rigueur, si Adonija n’a dit cette parole contre sa propre vie ! Et maintenant, l’Éternel est vivant, qui m’a établi et fait asseoir sur le trône de David, mon père, et qui a établi ma maison comme il l’avait dit ! Certainement Adonija sera mis à mort aujourd’hui. Et le roi Salomon donna commission à Bénaja, fils de Jéhojada, qui se jeta sur lui ; et il mourut » (1 Rois 2:23-25).
Considérant l’impact de sa décision, il ne faut pas être surpris de voir Salomon écrire dans Ecclésiaste 5:2 : « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles. » En acceptant une promesse avant même de savoir de quoi il s’agissait, Salomon s’est placé dans une position défavorable. Il aurait dû écouter la demande de sa mère avant d’accepter de lui octroyer sa faveur. Il y a une grande leçon ici pour les chrétiens d’aujourd’hui. Remarquez qu’il n’était pas non plus très honnête de la part de Bath Sheba de faire promettre son fils avant de lui révéler de quoi il s’agissait. La matière d’honnêteté va au-delà du simple fait de rendre seulement des faveurs aux autres, car cela ne prend que quelques moments pour réaliser jusqu’à quel point les autres nous scrutent en refusant de faire ce que nous avons promis.
Alors, considérez si ça vaut la peine d’accepter d’aider quelqu’un pour ensuite réaliser que nous ne pouvions pas ou ne devions pas les aider pour toutes sortes de raisons. Promettons-nous d’accomplir une tâche pour un voisin alors que nous nous demandons déjà si nous serons capables de la terminer ? Ou voulons-nous confier quelque chose aux autres lorsque nous nous engageons dans une œuvre où nous tenions à garder notre parole ? Lorsque j’étais jeune, j’ai demandé au père d’un de mes amis de me rendre une faveur. Le père m’a répondu : « Je vais te donner ma réponse lorsque tu me dira quelle faveur tu désires. » Cette parole m’est restée collée à l’esprit toute ma vie. C’est une attitude que nous devrions tous posséder.
Au travers de Moïse, Dieu a donné cette instruction aux Israélites : « Quand un homme aura fait un vœu à l’Éternel, ou se sera par serment imposé une obligation à lui-même, il ne violera point sa parole ; il fera selon tout ce qui est sorti de sa bouche » (Nombres 30:3). Nous devrions tous partager cette même attitude avant de prononcer nos paroles afin d’accomplir ce que nous avons promis aux autres. Considérez ce que nous dit Proverbes 18:13 : « Celui qui répond à un discours, avant que de l’avoir entendu, fait une folie et s’attire la confusion. » C’est une gloire à notre Dieu, et à notre réputation lorsque nous utilisons la sagesse dans l’emploi de nos paroles. Dieu nous a accordé le Saint-Esprit pour nous guider sur la voie qui nous donne la paix et l’harmonie dans notre vie.
La même chose s’applique également dans le domaine du cinéma, car les gens s’imaginent que des recherches furent faites avant de présenter des productions. Lorsque la présentation du film Noé, de Darren Aronofsky, athée avoué, a débuté dans les cinémas, plusieurs s’attendaient à ce qu’on y trouve des manques vis-à-vis la précision biblique et qu’il soit de plus rempli de promotions des valeurs mondaines. Très peu, cependant, soupçonnaient que ce film serait une propagande directe au profit du diable. Néanmoins, aussi difficile à avaler que cela puisse paraître, c’est exactement ce que le film représente. Certains spectateurs ont naturellement noté le manque de vérité biblique dans le texte de présentation. Pourtant, même si, dans les films bibliques antérieurs — tels Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille — les réalisateurs se sont permis certaines latitudes libérales avec le véritable texte, ils ont quand même retenu une révérence fondamentale pour l’histoire biblique.
Cependant, plusieurs personnes ont été secouées par l’environnementalisme radical du film sur Noé. Or, ceci est presque monnaie courante dans les médias modernes où l’adoration de la nature est parmi les religions « acceptables ». Si un film hollywoodien doit nous démontrer la destruction méchante du monde, vous pouvez être certains que le mal sera démontré d’une manière en vogue et d’après l’opinion des moralistes séculiers. Certains spectateurs furent bouleversés de voir Noé représenté comme un guerrier. Mais, prenant en considération l’impulsion contradictoire de démontrer le plus de violence possible tout en prêchant contre la violence, cela ne devrait surprendre personne. En effet, aucun des aspects ne devrait nous surprendre et il ne fallait pas s’attendre à mieux. Mais je fus choqué d’entendre que l’étendu non biblique du film était carrément anti-biblique. En réalité, le film fut satanique d’une manière active. Je réalise qu’une telle évaluation de ma part pourrait paraître extrême. Mais si c’est vrai, nous devrions être en mesure de le dire. Regardons simplement quelques courts éléments du film pour voir.
Considérons l’évaluation des anges déchus. Le film présente ces créatures comme des gens nobles désirant aider l’humanité et qui ont eu pitié de nous lorsque le Créateur nous a évincés du jardin d’Éden ; des anges qu’un Dieu dur et sans cœur a puni pour leur compassion, les enfermant dans le roc solide pour qu’ils vivent sur la terre comme des monstres. Des démons présentés comme des héros nobles désirant aider l’humanité ? Le Créateur, cruel, sans cœur et silencieux, sans compassion qui juge mal ? Cela me paraît comme un film pro-satanique, c’est exactement ainsi que cela est dépeint dans la Kabbale ! Quel hasard… Remarquez maintenant la bénédiction de Satan ! Dans le film, Noé bénit ses petits enfants en les touchant, dans une scène familiale, après avoir enveloppé son bras dans la peau que le serpent a laissée en muant dans le Jardin d’Éden ! Le diable, source magique de bénédiction et centre d’amour dans une famille ? Définitivement pro-satanique !
Et le répertoire continue. Le Dr Brian Mattson, un observateur, a noté que bon nombre d’ajouts cinématographiques correspondent très bien avec des enseignements kabbalistiques, des notions anciennes mystiques qui tordent les Écritures, afin d’y incorporer des éléments magiques qui ont pour but de tourner la Bible à l’envers. C’est franchement diabolique ! Saviez-vous que la Kabbale provient directement des Mystères de Babylone du temps de Nemrod et que les Israélites ont rapatriés pour eux-mêmes lors de leur captivité à Babylone à l’époque de Nébucadnetsar ? Il est étonnant de constater jusqu’à quelle point ce film se débarrasse du Dieu des Écritures, de façon subtile ou explicite, pour honorer Satan le Diable. Honte à ces leaders « chrétiens » qui suggèrent que l’on accorde à ce film un honneur artistique et qui ne reconnaissent pas la propagande démoniaque que ce film représente !
Il est non seulement anti-biblique, ce film est une perversion de ce que la Bible enseigne. Quelques optimistes auraient souhaité que le film Noé signale le désir d’Hollywood de créer d’autres films sur les temps de la fin et que les chrétiens pourraient sûrement apprécier. Toutefois, si ce film satanique représente le meilleur effort d’Hollywood, il serait peut-être beaucoup mieux pour les chrétiens qu’Hollywood les ignore tout simplement.
Voulez-vous vraiment connaître Dieu ? Dieu nous lance une invitation en déclarant, dans Matthieu 7:8-14 : « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. » Hollywood donne des pierres au lieu de pain, et des serpents au lieu de poissons !
La ressource extraordinaire de la prière est trop souvent négligée par trop de chrétiens. Pourtant, si rien ne vient se mettre entre le Seigneur et nous pour Lui demander de nous garder contre le péché, c’est Dieu qui nous a promis d’agir lorsque nous Lui demandons de nous bénir ou de nous exaucer avec quelque chose d’encore meilleur. Voici quelques-unes de ces promesses à ceux qui Lui demandent d’être bénis : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là », nous dit Jacques 1:5-6.
« Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. Je vous ai dit ces choses en similitudes ; mais le temps vient que je ne vous parlerai plus en similitudes, mais je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu, » nous confirme l’apôtre, dans Jean 16:24-27.
« Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13).
Dans 1 Jean 3:22-23, nous lisons : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. »
« Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » déclare Jean, dans 1 Jean 5:14-15.
Dans Jean 14:14, Jésus nous rassure : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »
Et dans Jean 15:7-8, Jésus nous assure : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »
Évidemment, il y a des conditions. Ces promesses merveilleuses assument que ceux qui demandent obéissent à Ses commandements, désirant vraiment faire Sa volonté, ayant Ses priorités et Ses pensées, et demandant dans la foi en Son nom.