D.470 – Demeurez en Moi

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Par Joseph Sakala

Dans Jean 15:4-5, Jésus déclare à Ses disciples : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Tel que cité dans Jean 14:16, plusieurs des dernières paroles de Jésus à Ses disciples, comme Il Se préparait à les quitter, impliquaient le mot « demeurez ». Le mot meno paraît 18 fois dans Ses paroles et est traduit différemment afin d’être encore plus clair.

Allons voir ce que Jésus leur disait au sujet de « demeurer », alors qu’Il était encore présent avec eux. Dans Jean 14:25, Jésus déclare : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. » À Philippe qui Lui demandait : « Montre-nous le Père ? » Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:10). « Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes » (Jean 14:11).

Ce que Jésus leur annonçait, c’est que Lui et le Père était la même personne, inséparable, demeurant ensemble, disposant d’une grande puissance accessible à ceux qui croiraient en Jésus. « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14:12). Et de plus, l’Esprit même de Dieu, le Consolateur, habitera en vous, pour l’éternité. « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18).

« Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui », nous assure Jésus, dans Jean 14:19-21. Demeurer en Jésus produit beaucoup de fruit, car c’est Jésus qui nous a choisis. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Il devient alors évident que : « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15:6-8). Il n’y a pas de troisième choix, soit que vous demeurez en Lui ou soit que vous soyez jeté dehors, loin de Celui qui soutient toutes choses par Sa Parole puissante (Hébreux 1:3).

Il y a une seule obligation : que nous gardions Ses commandements. « Judas, non pas l’Iscariote, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:22-24). Relisez ces versets et vous comprendrez pourquoi le monde entier est sous l’emprise de Satan et de ses faux ministres qui prêchent un autre Jésus en contradiction avec le vrai qu’ils ne peuvent connaître tant qu’ils persistent à appartenir au monde.

Mais si nous gardons Ses commandements, Jésus nous dit que : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:8-10). « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père, » nous déclare Jésus, dans Jean 15:11-15.

Non seulement devrions-nous demeurer en Lui alors que nous sommes dans ce monde, mais Jésus nous promet que nous serons avec Lui durant l’éternité dans Son Royaume. « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). C’est une promesse certaine pour ceux qui seront dans Son Royaume lorsqu’Il reviendra pour l’établir ici-bas sur cette terre.

En attendant ce merveilleux moment, Jésus nous prépare pour régner avec Lui, en nous enseignant d’abord à être soumis comme Jésus l’a été. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:13-17.

Bien qu’il soit difficile d’accomplir toutes ces lois, avec Dieu tout est et sera possible. Alors, étudions chaque catégorie en commençant avec l’honneur à tous. Ce que Dieu nous indique, c’est un choix conscient et continuel de faire cela, tout en honorant « le roi ». Il faut donc développer un style de vie Lui démontrant un respect pour l’autorité civile. Cela veut dire qu’il faut continuellement choisir de regarder des hommes non convertis avec honneur et dignité. « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres », nous dit Paul, dans Philippiens 2:3-4.

Aimez tous les frères et sœurs. Aimer d’un amour agape, d’un amour fraternel, non mérité, comme Dieu nous aime et ce, d’une manière habituelle envers tous les convertis. « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement, » nous déclare l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 1:22-23.

Craignez Dieu. Un style de vie marqué d’une crainte révérencielle envers le Dieu qui nous la commande. Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction. » Et dans Proverbes 3:7-8, Dieu nous dit : « Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Honorez le roi. Ceci est un engagement pour la vie, en reconnaissant l’autorité donnée par Dieu au gouvernement humain. L’apôtre Pierre nous exprime : « Ayant donc renoncé à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance, désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:1-6).

Mais Pierre continue en nous confirmant que : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien » (1 Pierre 2:1-14).

Ayant donc comme matière de vie une conduite honnête parmi les Gentils afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, ils glorifient Dieu, en voyant vos bonnes œuvres. Et ces œuvres sont maintenant fondées sur le Nouveau Testament parce que : « nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

« De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de celui qui lui a dit : C’est Toi qui es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, » nous instruit Dieu, dans Hébreux 5:5-10.

Mais notons ce que Dieu nous déclare dans Hébreux 7:11-28 : « Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ;) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec,) Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

« Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:6-13).

Mais notre Seigneur Jésus-Christ ne nous a pas laissés sans lois, car Il nous a enseigné la loi de la foi, la loi royale, la Loi de Christ. Donc, même si nous ne sommes pas sous l’Ancienne Alliance et ses lois, nous sommes maintenant sous la Nouvelle Alliance et Ses nouvelles lois. Pour ne vous citer qu’un exemple, Jésus nous a déclaré, dans Matthieu 5:21-22 : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Et il en est ainsi avec tous les commandements. Alors, que les faux ministres qui prêchent que la loi est abolie relisent leur Bible qui ne cesse de nous instruire à l’effet que, pour être bénis, il nous faut suivre Ses commandements !

Jésus cita à Ses disciples une parabole dans laquelle Il leur dit : « Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:16-21). Que font-ils, ces faux ministres, de la loi d’amour commandée par Dieu ?

Alors, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). Jésus venait d’appeler l’homme riche insensé parce que, aussi riche qu’il était à ses propres yeux, il n’était pas riche en Dieu. Au lieu de choisir d’aider ceux qui étaient pauvres, il décida de bâtir de plus grands greniers et d’y amasser ses grandes récoltes. Le riche insensé n’en avait pas vraiment besoin, car il mourut la nuit même où il a pris sa décision égoïste. L’intensité de sa nature centrée sur lui-même est bien notée par le fait qu’il a utilisé des pronoms personnels pas moins de onze fois en trois versets.

Car : « il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis » (Luc 12:17-19). D’abord, il n’a pas demandé conseil sur sa décision, il raisonnait en lui-même de tout garder pour son plaisir et son confort. Jésus a utilisé cette parabole, non seulement pour avertir les riches, mais pour nous mettre en garde aussi. « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles » (Colossiens 3:5-7).

En introduisant cette parabole, Jésus leur dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15). Jésus nous déclare que la vie éternelle ne vient pas par les richesses. Les riches devraient se souvenir du Psaume 49:17-21 qui dit : « Ne crains point, quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît. Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Que dans sa vie il rende son âme heureuse, qu’on te loue parce que tu te fais du bien, tu iras pourtant vers la génération de tes pères, qui ne reverront jamais la lumière. L’homme qui est en honneur et qui n’a pas d’intelligence, devient semblable aux bêtes qui périssent. »

L’amour, par contre, devient très important. En commençant par Éphésiens 5:25-28, où Paul nous dit : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. » Beaucoup de choses ont été dites, depuis quelques années, au sujet du rôle et des responsabilités des époux dans les familles. Plusieurs appliquent mal ou ignorent simplement ce que la Bible a à dire à ce sujet.

Le plus beau passage sur le sujet entoure notre texte du début. Dans Éphésiens 5:21-24 Paul, déclare : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. » Dans un mariage divin, le mari est le chef de la femme, car Dieu a créé l’homme en premier. La femme ne fut pas créée en tant que telle, elle a été formée à partir d’une côte de l’homme. Notez aussi que l’homme est le chef de la femme et non son dictateur. Satan n’a pas accepté cela et a séduit la femme dans le Jardin d’Éden, pour qu’elle prenne une responsabilité qui n’était pas la sienne. Et nous connaissons sûrement les conséquences qui ont suivi cette aventure.

Donc, Paul tente de rétablir l’ordre que Dieu avait établi dans le mariage dès le début. Or, combien d’hommes citent ces versets de la femme soumise et arrêtent là ? Mais continuons pour en apprendre plus. Dans Éphésiens 5:25-28, nous lisons : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. » Pouvez-vous imaginer Jésus-Christ agissant en dictateur envers Son Église pour laquelle Il est mort ? Je ne veux pas insulter personne, mais combien de maris aiment leur femme comme Jésus aime Son Église ? Combien de mariages se seraient terminés en divorces si les maris suivaient ces conseils de Paul ? Et combien de divorces auraient pu être évités si les femmes avaient respecté leur mari comme chef ?

Regardons ce que Paul dit ensuite, aux versets: 29 à 31 : « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. » Avez-vous remarqué que ni l’homme, ni la femme ne doivent s’attacher à d’autres, car ce sont les deux qui doivent ne former qu’une seule chair ? Encore une fois, combien de divorces auraient pu être évités si cette seule règle était suivie ? Combien d’enfants n’auraient pas à vivre les traumatismes d’une famille brisée ?

Et Paul nous dit finalement que : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (vs 32-33). Ce que nous voyons dans cette instruction, c’est la soumission réciproque entre maris et femmes dans la crainte de Dieu. Alors, le mari doit aimer sa femme comme lui-même et la femme respecter son mari dans la crainte de Dieu, ce qui est la seule formule pour un véritable mariage heureux. Car, au tout début, Dieu avait pourvu au besoin de l’homme, dans Genèse 2:18 : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Avez-vous noté que la femme doit être une aide, semblable à l’homme, et non une servante inférieure à lui ?

Alors, d’où viennent ces divorces, ces chicanes, ces séparations de propriétés et tous les problèmes attachés à cela ? Dans le jardin d’Éden, Satan s’est attaqué à la femme par la séduction. Une fois séduite, elle a pris la décision de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et cessa, par le fait même, d’être une aide à son mari, telle que conçue par Dieu. Elle est devenue dominante et, dans Genèse 3:16 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. »

La clé pour arriver à revenir aux principes premiers établis par Dieu lors de la création, c’est de noter l’exemple de Christ et de Son Église. La femme doit être soumise avec respect à son mari : « comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Mais pourquoi ? « Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses » (Éphésiens 5:23-24). Notez, s’il vous plaît, l’expression « propres maris » utilisée par Paul pour exclure la soumission à tout autre mari, comme il arrive parfois dans certaines congrégations. L’Église est l’Épouse de Christ et elle n’a pas de fonction légale, excepté sous la chefferie de Christ qui insiste sur une seule épouse.

Ainsi, nous voyons que Christ S’est donné pour Son Église : « Afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:26-27). Même maintenant, Jésus nourrit et chérit Son Église. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église » (Éphésiens 5:29). « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Et les maris doivent aimer leurs femmes comme Christ a aimé l’Église, car : « Dieu [a] fait éclater Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).

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