D.506 – La conclusion de tout ce discours

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Par Joseph Sakala

L‘Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un Seul pasteur. Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:12-16).

La vie spirituelle de Salomon peut être retracée en grande partie au travers de ses écrits tels qu’enregistrés dans la Bible. Ils sont écrits en style poétique et révèlent également ses pensées intérieures recueillies tout au long de sa vie. Au début de son règne sur Israël, Salomon demanda à Dieu : « ton serviteur est au milieu du peuple que tu as choisi, ce grand peuple qui ne se peut dénombrer ni compter à cause de sa multitude. Donne donc à ton serviteur un cœur intelligent, pour juger ton peuple, et pour discerner entre le bien et le mal ; car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ? Or ce discours plut au Seigneur, en ce que Salomon lui avait fait cette demande. Et Dieu lui dit : Puisque tu m’as fait cette demande, et que tu n’as demandé ni une longue vie, ni des richesses, ni la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé de l’intelligence pour rendre la justice : Voici, je fais selon ta parole. Je te donne un cœur sage et intelligent, de sorte qu’avant toi nul n’aura été pareil à toi, et qu’il n’y en aura point après toi qui te soit semblable. Et même, je te donne ce que tu n’as pas demandé, et les richesses et la gloire ; de sorte qu’entre les rois il n’y en aura point de semblable à toi, pendant tous les jours de ta vie » (1 Rois 3:8-13).

Soudainement, dans 1 Rois 3:28 : « tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. » « Et Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. Et la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux, et toute la sagesse des Égyptiens » (1 Rois 4:29-30).

Malheureusement, sa soif de sagesse humaine, très bien documentée dans les Écritures, le mena à faire toutes sortes d’expériences, et il en arriva à accepter de faire plusieurs compromis aboutissant à la désobéissance, provoquant ainsi l’apostasie nationale et l’idolâtrie du peuple à sa mort. Le livre d’Ecclésiaste nous étale cette série d’expériences qu’il avait tentées dans sa recherche du bien humain, mais chacune l’amena à la même conclusion. Enfin, dans Ecclésiaste 1:2, il déclare : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. » Il avait conclu qu’il n’y avait aucune référence à l’humilité perceptible dans les affaires des hommes. Cependant, il conclut également que la vie était un don de Dieu et devait être appréciée.

« J’ai reconnu qu’il n’y a rien de bon pour les hommes, que de se réjouir et de bien faire pendant leur vie. Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne, » dit Salomon, dans Ecclésiaste 3:12-14. Et encore plus : « Ce qui est, a déjà été, et ce qui doit être a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé. J’ai vu encore sous le soleil, qu’au lieu établi pour juger, il y a de la méchanceté, qu’au lieu établi pour la justice, il y a de la méchanceté. Et j’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour tout dessein et pour toute œuvre » (Ecclésiaste 3:15-17).

Notre référence ci-haut résume le livre d’Ecclésiaste au complet. Voilà le secret de l’accomplissement humain. Notez, cependant, les deux décrets complémentaires où Salomon nous confirme : « Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:15-16). Une véritable révérence à Dieu résulte nécessairement de l’obéissance à Ses lois. Et Salomon le sage le savait. Et Christ et les rédacteurs du Nouveau Testament l’ont renforci.

Dans Jean 14:14-18, Jésus nous a assuré : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. » Et l’apôtre Jean vient confirmer ce que Jésus enseignait. « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Les dures réalités de la vie, ainsi que ses paradoxes apparents, nous sont parfois incompréhensibles. C’est seulement en adoptant la bonne attitude envers la vie et envers Dieu que nous pourrons nous adapter. « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:12-16).

Comment expliquer que certaines personnes peuvent lire un passage biblique et le trouver pénible, confus et qu’il lui semble même folie, alors que d’autres en tireront une grande connaissance et une belle bénédiction en lisant le même passage ? La réponse est que le premier groupe n’est animé que par l’esprit du monde : « selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Tandis que les autres sont habités par l’Esprit de Dieu, ayant mis leur confiance en Christ, pour le pardon de leurs péchés et le don de leur salut. C’était après tout le Saint-Esprit qui a inspiré toutes les Écritures dès le commencement. Pierre nous déclare, dans 2 Pierre 1:21 : « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. »

Et Paul agit dans le même sens lorsqu’il nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Concernant ses propres écrits, Paul nous dit : « Et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:13). Donc, c’est l’Esprit qui vit dans chaque converti qui illumine, confirme et applique Ses propres Écritures à chaque chrétien qui les lit ou les entend. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Par contre, Jésus a promis à Ses disciples : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15). Et c’est ce que l’Esprit fait dans les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées avec des bénédictions abondantes lorsque nous les étudions avec des cœurs croyants et obéissants.

« Ainsi a dit le Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec tout ce qu’elle produit ; qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et le souffle à ceux qui y marchent : Moi, l’Éternel, je t’ai appelé dans la justice ; je te prendrai par la main, je te garderai ; je te donnerai pour alliance au peuple, et pour lumière aux nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles, » nous déclare Dieu par la bouche d’Esaïe 42:5-8.

Dieu, l’Éternel, est identifié ici comme le Créateur et l’organisateur de l’univers entier, des cieux et de la terre, et de toutes choses qui s’y trouvent. Dans ce contexte, Dieu S’identifie Lui-même comme Celui qui envoya : « Mon serviteur, celui que je soutiendrai, mon Élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis sur lui mon Esprit ; il manifestera la justice aux nations. Il ne criera point ; il n’élèvera point sa voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera pas le roseau cassé, et n’éteindra pas le lumignon qui fume encore ; il manifestera la justice avec vérité. Il ne se ralentira ni ne se précipitera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre ; et les îles espéreront en sa loi » (Esaïe 42:1-4). Le Messie qu’Israël n’a pas voulu reconnaître, ayant même provoqué Sa crucifixion.

Celui qui a fait toutes choses et Qui a également donné à chaque personne Son souffle et Son esprit. Son souffle, neshumah en hébreu, est le même souffle de vie que Dieu a insufflé dans les narines d’Adam lorsque Dieu l’a crée au commencement. Même les athées qui ne croient pas en Dieu sont obligés de s’en remettre à Lui pour maintenir leur propre vie. Car : « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:25-28).

Dieu donne à chaque personne un esprit, ruach en hébreu, un mot utilisé pour la première fois en rapport avec « Esprit de Dieu ». Dans Genèse 1:2, nous lisons : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » C’est cet attribut en particulier qui constitue « l’image de Dieu » et qui n’est attribué qu’à l’homme et à la femme. Genèse 1:27 nous dit : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Lors du Déluge, : « toute chair qui se mouvait sur la terre, expira, tant des oiseaux que du bétail, des animaux et de tous les reptiles qui se traînent sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui était sur la terre ferme, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:21-24).

Le souffle de l’homme et son esprit sont des mots souvent mis en alternance par les humains. Cependant, lorsque le souffle quitte le corps d’une personne à la mort, l’esprit quitte également, mais notez bien ceci : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12:9). L’esprit est comme une cassette (ou un CD, ou une clé USB, ou un disque dur), sur laquelle sont enregistrées toutes les actions de chaque individu. Et lors de la première résurrection, la cassette de l’Élu retourne dans le corps glorieux, né de nouveau, de la personne sauvée. Ce salut est ouvert aux gentils également.

Car : « Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit aussi bien qu’à nous ; et il n’a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons eu la force de porter ? Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu’eux. Alors toute l’assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Paul, qui racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux, parmi les Gentils. Et après qu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi. Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses » (Actes 15:8-17).

Lorsque Jésus a déclaré, dans Matthieu 25:43-46 : « J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même. Et ils iront aux peines éternelles ; mais les justes iront à la vie éternelle. » Jésus avait à l’Esprit bien plus qu’une visite sociale.

Les prisons de cette époque étaient des endroits misérables sans aucun secours. Elles avaient désespérément besoin d’aide extérieure. Paul avait écrit ceci à Timothée de sa prison à Rome : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins. Alexandre, l’ouvrier en cuivre, m’a fait souffrir beaucoup de maux ; le Seigneur lui rendra selon ses œuvres. Garde-toi aussi de lui, car il a fort résisté à nos paroles. Personne ne m’a assisté dans ma première défense ; mais tous m’ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé ! Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication eût une pleine efficacité, et que tous les Gentils l’entendissent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion » (2 Timothée 4:13-17). Une visite en prison impliquait beaucoup plus qu’une simple visite de courtoisie ; c’était une visitation.

Les évènements entourant la naissance du Messie furent considérés comme une « visitation » lorsque Zacharie, le père de Jean le Baptiste, prophétisa sur l’enfant Jésus : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivrés de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:68-79).

Lorsque Jésus a ramené à la vie un petit garçon, dans Luc 7:14-16 : « Et s’étant approché, il toucha la bière, et ceux qui la portaient s’arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi. Et le mort s’assit et commença à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Un grand prophète s’est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » À la lumière de ceci, considérons le ministère de Paul envers les Gentils, notre compréhension du mot « visité » étant élargie de manière à vouloir dire également comment, pour la première fois, Dieu a considéré les Gentils de façon à pouvoir les aider. En faisant cela, Dieu a fait surgir d’eux une nation pour Son nom. Dans Sa miséricorde, Dieu a fait le nécessaire à notre égard aussi afin de nous sortir de l’esclavage du péché et de nous marquer le front de Son Nom saint.

Alors : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Même si le salut est gratuit, il a exigé une rançon de la part du Créateur Lui-même devenant un homme et Se soumettant à une mort atroce sur la croix. C’est ainsi que nous pouvons avoir en nous les mêmes sentiments que Jésus-Christ. Parce que notre salut n’est pas conditionnel à aucun acte méritoire de notre part, car le standard sur lequel nous devrions mesurer notre vie n’est rien de moins que la vie parfaite de Jésus-Christ.

« Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes, » nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

Notre propre standard de sainteté devrait se modeler à Sa vie de sainteté. Dans 1 Pierre 1:15-16, l’apôtre nous déclare : « Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet, il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. » Il nous est impossible d’atteindre ce standard, mais cela nous donne quand même le but ultime à viser. Si nous voulions marcher dans Ses pas, ceux-ci pourraient bien nous guider dans la souffrance et la persécution, car : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Cela voudrait évoquer le désir d’être crucifié avec Christ. Mais regardez ce que Paul nous déclare, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Son sacrifice fut parfait et il n’y a aucune façon pour nous de l’améliorer. Jésus a déjà donné Sa vie pour nous et ce qui devrait caractériser notre vie de chrétien, présentement, c’est un amour inconditionnel. C’est ce que Jean nous déclara lorsqu’il a exprimé les Paroles de Christ dans Jean 13:34-35 : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Aimer comme Jésus a aimé, marcher comme Jésus a marché, être saint comme Il est saint et suivre Son exemple en parole et en actions, tout cela demande que nous pensions comme Jésus a pensé, que l’attitude même de notre âme soit comme la Sienne. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).

Mais en actions, nous sommes à court. « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. Regardez-vous aux apparences ? Si quelqu’un est persuadé en lui-même qu’il appartient à Christ, qu’il se dise aussi en lui-même, que comme il appartient à Christ, nous lui appartenons aussi » (2 Corinthiens 10:3-7).

Et à tous ceux et celles qui appartiennent à Christ : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et d’une seule voix nous disons] Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20). C’est l’avant dernier verset de la Bible, mais il contient la dernière promesse de la Bible. Et cette promesse est que Jésus reviendra bientôt. « Mais. » direz-vous, « ça fait presque 2 000 ans que Christ nous a fait cette promesse et Jésus n’est toujours pas revenu ! » Évidemment, le mot « bientôt », tel qu’utilisé par Jésus, ne veut pas dire « immédiatement ». En effet, cette promesse paraît pas moins de six fois, seulement dans le livre de l’Apocalypse.

À l’Église d’Éphèse, Jésus lui dit : « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:4-5). A l’Église de Pergame, Jésus Lui dit : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche » (Apocalypse 2:16). À l’Église de Philadelphie, Jésus lui dit : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:11). Donc, les trois premières fois, Jésus S’adresse à trois de Ses Églises.

Les trois dernières fois, Jésus S’adresse à toutes Ses Églises. Dans Apocalypse 22:7, Jésus leur déclare : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Et, dans Apocalypse 22:12, Jésus est plus spécifique : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Et, finalement, au verset 20, Jésus devient très personnel : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » Et toute Son Église répond : « Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Nous avons tous hâte que Sa volonté s’accomplisse.

Non, le Seigneur n’a pas oublié Ses promesses : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). De plus, plusieurs croyants spirituels de toutes les générations regardaient vers Jésus, s’attendant à ce qu’Il vienne bientôt, comme Il l’avait promis ; pourtant, tous sont morts sans l’accomplissement de la promesse de leur vivant. Il devient alors évident que « bientôt », pour un bon serviteur, devrait être compris dans le sens de « soudainement ». « Mais si c’est un méchant serviteur qui dise en son cœur : Mon maître tarde à venir ; et qu’il se mette à battre ses compagnons de service, et à manger et à boire avec des ivrognes ; le maître de ce serviteur-là viendra au jour qu’il n’attend pas, et à l’heure qu’il ne sait pas ; et il le séparera, et il lui donnera sa part avec les hypocrites ; là seront les pleurs et les grincements de dents », nous déclare Jésus, dans Matthieu [24:48-51].

Mais ce moment arrivera certainement : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:52-53). Il semble évident que tous les signes de Son avènement soudain sont proches, sauf peut-être un signe. Marc 13:10 nous dit : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. » Et Matthieu 24:14 ajoute un autre détail : « Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29).

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