D.455 – La rivière de Dieu
Par Joseph Sakala
Dans Psaumes 65:9-11, il est écrit : « Et ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. » L’inépuisable rivière de Dieu, qui arrose la terre entière, n’est rien de moins que la pluie rafraîchissante qui descend du ciel, visitant la terre dans son merveilleux voyage vers les océans, d’où elle remonte vers les nuages. Cette rivière incorpore toutes les rivières de la terre, mais, pourtant, elle n’est comme aucune autre rivière, car une fois qu’elle rejoint l’océan, elle remonte vers les cieux pour se promener sur la terre assoiffée, pour descendre encore une fois dans son voyage sans fin.
Quelle belle provision est cette rivière de Dieu ! Sans elle, toute vie sur la terre disparaîtrait. Plus précieuse que l’or, elle enrichit continuellement la terre par ses visites régulières : « Pour abreuver des lieux déserts et désolés, et faire germer et sortir l’herbe ? La pluie a-t-elle un père ? Ou, qui enfante les gouttes de rosée ? De quel sein est sortie la glace ? Et qui enfante le givre du ciel ? Les eaux se dissimulent, changées en pierre, et la surface de l’abîme se prend » (Job 38:27-30). Ainsi est-ce que Dieu prépare le blé pour nourrir l’homme et la bête. Le mot « blé », dans ce passage, nous réfère génériquement à toute céréale qui nous fournit la nourriture pour les peuples et les animaux du monde. Cela nous est révélé par le passage suivant : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:29-30).
C’est la formidable rivière de la vie par Dieu. Car : « De sa haute demeure, il abreuve les montagnes ; la terre est rassasiée du fruit de tes œuvres. Il fait germer le foin pour le bétail et l’herbe pour le service de l’homme, faisant sortir la nourriture de la terre » (Psaume 104:13-14). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous déclare Paul, dans Colossiens 1:16-17.
L’apôtre Jean nous rend cet étonnant témoignage sur Jésus en affirmant que : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:3-5). Cet apôtre, reconnu comme le disciple que Jésus aimait, a utilisé le concept d’agape (amour) plus que tout autre écrivain dans le Nouveau Testament. Jean est celui qui a enseigné que Dieu est amour. Dans 1 Jean 4:8-11, l’apôtre nous atteste que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. »
Pareillement, Jean nous confirme que Dieu est lumière. Dans 1 Jean 1:5, il nous fait part que : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Et il utilise le concept de « lumière » (phos) plus que tout autre dans la Bible. Dans la même veine, Jean utilise aussi le mot originel pour « vie » (zoe) plus que les autres auteurs lorsqu’il a écrit : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).
Il identifie la vie de Christ comme la Fontaine de vie. Christ a, en effet, existé dès le commencement et Il est le Créateur de toute vie physique sur terre. D’ailleurs, Paul nous l’assure dans Colossiens 1:16 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. » Et Paul le réaffirme aussi aux hommes grecs, dans Actes 17:28-29 : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »
Mais, dans un sens distinct, Jésus est la Vie. Regardez cette déclaration sans équivoque, dans Jean 14:6, où Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Il certifie par le fait même que Jésus est le salut et la vie éternelle. Concernant la lumière, Christ n’a pas seulement créé la lumière physique, comme dans Genèse 1:3 où : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. » Mais, dans Genèse 1:14, Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »
Mais Christ est la Lumière, selon la révélation de Dieu aux hommes, car Sa vie fut la lumière des hommes. Mais plus que tout autre chose, « Dieu est amour ». La première fois que Jean mentionne l’amour agape, nous recevons la bonne nouvelle que « Dieu a tant aimé le monde », que Son amour gratuit et non mérité L’a poussé à donner « son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 4:10.
Malgré Son amour pour les hommes, il est impensable que les hommes aient décidé de rejeter Son amour et même de témoigner contre Lui. « Un seul témoin ne sera point valable contre un homme pour quelque crime et péché que ce soit, quelque péché qu’on ait commis ; sur la parole de deux ou de trois témoins, une chose sera valable. Quand un faux témoin s’élèvera contre quelqu’un pour l’accuser d’infidélité, les deux hommes qui auront contestation entre eux, comparaîtront devant l’Éternel, devant les sacrificateurs et les juges qui seront en ce temps-là; et les juges s’informeront exactement ; et s’il se trouve que ce témoin soit un faux témoin, qu’il ait déposé faussement contre son frère, vous lui ferez comme il avait dessein de faire à son frère ; et tu ôteras le méchant du milieu de toi » (Deutéronome 19:15-19).
Dans la loi mosaïque, au moins deux témoins crédibles étaient requis pour condamner un homme de crime. Jésus fut accusé de blasphème parce qu’Il a déclaré être le Fils unique de Dieu. Non seulement les Juifs se sont-ils arrangés pour fournir le double témoignage requis, mais les témoins se sont parjurés en affirmant que le blasphème était vrai. Pourtant, Jean le Baptiste avait dit, dans Jean 1:34 : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu. » Ce témoignage était la raison d’être de Jean le Baptiste, car il a certifié que, de ce fait : « Il [Jean le Baptiste] n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu » (Jean 1:8-10).
Jésus, un témoin encore plus admissible, a certifié : « Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que mon Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à Celui qu’Il vous a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:36-40). Même le grand enseignant Nicodème a été obligé d’accepter cela, lorsqu’il est venu de nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2).
Il a eu un témoignage direct du ciel. « Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi » (Jean 5:37). Ce témoignage fut certifié par l’apôtre Pierre en faveur de Jésus lorsqu’il a déclaré : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:17-18). Finalement, nous avons le témoignage de la Bible, où Jésus dit aux Juifs, dans Jean 5:39 : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Nous n’avons plus de témoignages directs, mais nous aurons toujours les Saintes Écritures proclamant la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ.
« Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » nous atteste Paul, dans Philippiens 3:20-21. Le mot « citoyen », dans ce verset, vient du grec politeuma utilisé seulement une fois dans le Nouveau Testament. Il est relié au mot « cité » (polis) et définit le comportement juste d’un bon citoyen. Puisque nous sommes dans un pays étranger sur la terre, nous faisons partie d’une « colonie du ciel », une expression pittoresque pour déclarer que nous sommes citoyens des cieux. Nous sommes des pionniers sur la terre, présentement, tentant d’établir un logement dans un pays périlleux.
Jésus a prié au Père en déclarant : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 17:18-21). Et lorsque Jésus est ressuscité, Il envoya Ses disciples : « et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16).
Une locution similaire est employée dans 2 Corinthiens 5:20 où Paul nous dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » Comme tel, il est très important que notre témoignage fasse honneur au Royaume des Cieux et à notre Grand Roi. Alors, lorsque nos efforts de colonisation s’avèrent un succès et que de nouveaux citoyens s’ajoutent au royaume, ceux-ci pourront témoigner avec nous en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14).
En tant que citoyens, colonisateurs et ambassadeurs des cieux, nous sommes sur la terre de manière temporaire, car notre véritable domicile est avec Jésus-Christ et nous attendons qu’Il établisse Son gouvernement éternel ici-même sur la terre, tout comme il est maintenant établi dans le ciel. Mais plusieurs chrétiens se demandent : « Est-ce qu’il est possible pour un futur élu de ne pas pécher ? » L’apôtre Jean répond à cette question en déclarant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Donc, si la question vous est posée : « Est-ce qu’un chrétien peut pécher ? » La réponse est oui ! « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).
Même le plus pieux des chrétiens pèche occasionnellement, soit en pensée, sinon en action ; ou soit par omission, sinon par commission. Mais notre antidote de Dieu se trouve dans 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Le secret se trouve dans notre communion avec Dieu, en Lui demandant immédiatement pardon, et Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. Et ça doit être ainsi, car Jésus, dans Son humanité, nous sert d’exemple : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Jésus a accompli cela, non pas à cause de Sa divinité, mais uniquement à cause de Son humanité.
En deuxième lieu, Dieu nous a commandé de ne pas pécher et Dieu ne nous commanderait jamais de faire quelque chose qui nous serait impossible simplement parce que nous ne sommes pas divin. Voilà pourquoi, pour chaque tentation, Dieu nous a donné une porte de sortie. Car : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Nous n’avons donc aucune excuse pour ne pas prendre cette issue, puisque notre seul recours est de nous repentir et confesser notre péché.
Dieu nous commande de ne pas pécher, mais Il nous rappelle également que Christ est notre Grand Avocat qui plaide pour nous devant le Père. Christ est Justice, parce qu’Il a déjà payé le prix pour nos péchés par Son Sacrifice. Alors : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi, » nous dit Paul, dans Romains 1:17. Ce verset contient une portion d’Habaquq 2:3-4 où nous lisons : « Car c’est une vision qui est encore pour un temps déterminé. Elle tend vers la fin, et elle ne mentira pas. Si elle diffère, attends-la ; car elle arrivera certainement, elle ne tardera point. Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. »
« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Alors, utilisons ce que nous avons pour établir notre foi en Dieu. Moïse n’avait qu’une verge lorsque Dieu l’a appelé pour délivrer la nation d’Israël qui était en captivité en Égypte. Voici l’instruction que l’Éternel lui a donnée : « Qu’as-tu à la main ? Il répondit : Une verge. Et il dit : Jette-la par terre ; et il la jeta par terre, et elle devint un serpent ; et Moïse s’enfuit devant lui. Alors l’Éternel dit à Moïse : Étends ta main et saisis-le par la queue. Il étendit la main, et le saisit, et il redevint une verge dans sa main. C’est afin, dit l’Éternel, qu’ils croient que l’Éternel, le Dieu de leurs pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob t’est apparu » (Exode 4:2-5).
Nous devrions utiliser le talent et l’équipement déjà en notre possession, tout comme la veuve de Sarepta et sa farine. Dieu dit à Élie : « Lève-toi, va-t’en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir. Il se leva donc et s’en alla à Sarepta ; et, comme il arrivait à la porte de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : Je te prie, prends-moi un peu d’eau dans un vase, et que je boive. Et elle s’en alla pour en prendre ; mais il la rappela et lui dit : Je te prie, prends en ta main une bouchée de pain pour moi. Mais elle répondit : L’Éternel ton Dieu est vivant ! je n’ai pas une galette ; je n’ai qu’une poignée de farine dans une cruche, et un peu d’huile dans une fiole ; et voici, je ramasse deux bûches, puis je rentrerai et j’apprêterai cela pour moi et pour mon fils ; nous le mangerons, et après nous mourrons. Et Élie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu l’as dit ; toutefois fais m’en premièrement une petite galette ; tu me l’apporteras dehors, et après tu en feras pour toi et pour ton fils. Car ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : La farine qui est dans la cruche ne manquera point, et l’huile qui est dans la fiole ne finira point, jusqu’au jour où l’Éternel enverra de la pluie sur la terre. Elle s’en alla donc, et fit comme Élie avait dit ; et elle en mangea, elle et sa famille, ainsi que lui, pendant longtemps. La farine de la cruche ne manqua point, et l’huile de la fiole ne finit point, selon la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie » (1 Rois 17:9-16).
Daniel utilisa sa foi en priant Dieu trois fois par jour. « Le roi, ayant entendu cela, en eut un grand déplaisir ; il prit à cœur de délivrer Daniel, et jusqu’au coucher du soleil il travailla à le sauver. Mais ces hommes se rendirent en tumulte vers le roi et lui dirent : Sache, ô roi ! que c’est la loi des Mèdes et des Perses que toute défense ou tout décret confirmé par le roi ne se doit point changer. Alors le roi commanda qu’on amenât Daniel, et qu’on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers sans cesse, te délivrer lui-même ! Et on apporta une pierre qui fut mise sur l’ouverture de la fosse, et le roi la scella de son anneau et de l’anneau de ses grands, afin que rien ne fût changé à l’égard de Daniel. Alors le roi rentra dans son palais, et il passa la nuit sans manger ; il ne fit point venir de femmes auprès de lui, et il ne put point dormir. Puis le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et alla en toute hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu » (Daniel 6:14-23).
Esther a utilisé sa beauté et sa bravoure pour accomplir la volonté de Dieu. Dans Esther 4:13-17 : « Mardochée dit qu’on fît à Esther cette réponse : Ne pense pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs parce que tu es dans la maison du roi. Car, si tu te tais en ce temps-ci, les Juifs respireront et seront délivrés par quelque autre moyen ; mais toi et la maison de ton père, vous périrez. Et qui sait si tu n’es point parvenue à la royauté pour un temps comme celui-ci ? Alors Esther dit qu’on fît cette réponse à Mardochée : Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé. » Et nous connaissons la suite.
Rien n’arrive à moins qu’on s’implique. Les prêtres d’Israël ont participé au miracle du Jourdain lorsqu’ils ont obéi et ont mis les pieds dans la rivière. Dans Josué 3:5-17, nous voyons : « Josué dit aussi au peuple : Sanctifiez-vous ; car demain l’Éternel fera au milieu de vous des choses merveilleuses. Puis Josué parla aux sacrificateurs, en disant : Prenez l’arche de l’alliance, et passez devant le peuple. Ils prirent donc l’arche de l’alliance, et marchèrent devant le peuple. Et l’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui je commencerai à t’élever à la vue de tout Israël, afin qu’ils connaissent que, comme j’ai été avec Moïse, je serai avec toi. Tu commanderas donc aux sacrificateurs qui portent l’arche de l’alliance, en disant : Lorsque vous arriverez au bord des eaux du Jourdain, vous vous arrêterez dans le Jourdain. Alors Josué dit aux enfants d’Israël : Approchez-vous ici, et écoutez les paroles de l’Éternel votre Dieu. Puis Josué dit : Vous reconnaîtrez à ceci que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu’il chassera devant vous les Cananéens, les Héthiens, les Héviens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Jébusiens. Voici, l’arche de l’alliance du Seigneur de toute la terre va passer devant vous dans le Jourdain. Maintenant donc, prenez douze hommes des tribus d’Israël, un homme par tribu ; et il arrivera qu’aussitôt que les sacrificateurs qui portent l’arche de l’Éternel, le Seigneur de toute la terre, auront mis la plante de leurs pieds dans les eaux du Jourdain, les eaux du Jourdain seront coupées, les eaux qui descendent d’en haut, et elles s’arrêteront en un monceau. Et lorsque le peuple fut parti de ses tentes, pour passer le Jourdain, les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance marchaient devant le peuple ; et dès que ceux qui portaient l’arche furent arrivés au Jourdain, et que les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche se furent mouillés au bord de l’eau (or le Jourdain déborde sur toutes ses rives tout le temps de la moisson), les eaux qui descendaient d’en haut s’arrêtèrent, elles s’élevèrent en un monceau, fort loin, près de la ville d’Adam, qui est à côté de Tsarthan ; et celles qui descendaient vers la mer de la campagne, la mer Salée, furent complètement coupées ; et le peuple passa vis-à-vis de Jérico. Mais les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec, jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain. »
La veuve, dans 2 Rois 4:1-7, n’a pas eu sa bénédiction tant et aussi longtemps qu’elle n’a pas suivi les instructions d’Élisée et emprunté à tous les voisins leurs vases. « Or la veuve d’un des fils des prophètes cria à Élisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; et son créancier est venu pour prendre mes deux enfants pour esclaves. Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Déclare-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n’a rien dans toute la maison qu’une fiole d’huile. Alors il lui dit : Va, et emprunte dehors à tous tes voisins des vases, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Puis rentre et ferme la porte sur toi et sur tes enfants, et verse dans tous ces vases, faisant ôter ceux qui seront pleins. Elle s’en alla donc d’avec lui ; puis elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui apportaient les vases, et elle versait. Et, lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase ; et il répondit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Alors elle vint le rapporter à l’homme de Dieu, qui lui dit : Va, vends l’huile, et paie ta dette ; et, toi et tes fils, vous vivrez du reste. » Après le miracle de l’huile, la veuve a sûrement souhaité de ne pas avoir limité la puissance de Dieu.
Un homme était aveugle. « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:1-7).
Et finalement, ceux qui ont assisté à la mort de Lazare furent obligés d’ouvrir sa tombe afin de participer à sa résurrection. Jésus leur dit : « Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44). Dieu commande, nous obéissons et Jésus agit.
Quand nous obéissons, il faut s’attendre à ce que ça arrive selon Sa volonté. Le centenier avait compris l’autorité du Seigneur lorsqu’il Lui demanda de guérir son serviteur. « Jésus étant entré dans Capernaüm, un centenier vint à lui, le priant, et lui disant : Seigneur ! mon serviteur est au lit dans la maison, malade de paralysie, et fort tourmenté. Et Jésus lui dit : J’irai, et je le guérirai. Et le centenier répondit, et lui dit : Seigneur ! je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri. Car quoique je sois un homme soumis à la puissance d’autrui, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : Va, et il va ; et à l’autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela, et il le fait. Jésus l’ayant entendu, en fut étonné, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous dis en vérité que je n’ai point trouvé une si grande foi, pas même en Israël. Aussi je vous dis que plusieurs viendront d’Orient et d’Occident, et seront à table dans le royaume des cieux, avec Abraham, Isaac et Jacob, mais que les enfants du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors Jésus dit au centenier : Va, et qu’il te soit fait selon que tu as cru ; et à l’heure même son serviteur fut guéri » (Matthieu 8:5-13).
« Jésus, partant de là, se retira dans les quartiers de Tyr et de Sidon. Et une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:21-28).
« Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison » (Jean 4:46-53).
Nous constatons donc que la rivière de Dieu arrose la terre entière et fait également les miracles nécessaires pour le bien de Ses serviteurs et d’autres qui ont cru, et que Jésus voulait toucher. Les circonstances varient, mais la formule de Dieu est constante et juste.