D.229 – L’ennemi qui voudrait détruire votre foi
Par Joseph Sakala
Nous voyons de plus en plus, dans les nouvelles à la télévision, ou dans les journaux quotidiens, des reportages concernant des personnes qui, soudainement, quittent le foyer familial pour aller joindre un culte religieux, comme les Hare Krishna, le Nouvel Âge ou l’Église de Scientologie, pour n’en nommer que trois. Ils laissent leurs parents et amis qui, en état de détresse et même de panique, tentent de les retrouver alors qu’ils s’inquiètent pour la sécurité de la personne. Mais voilà qu’au bout de nombreuses recherches, souvent effectuées avec l’assistance d’un enquêteur privé, les parents découvrent que leur enfant fait partie d’une de ces innombrables sectes et qu’il semble extrêmement heureux d’y appartenir. L’enfant est entouré d’amis, porte un nouveau nom et s’habille avec des vêtements différents. Il jette sur ses parents un regard clair et tente jovialement de leur expliquer la merveilleuse nouvelle expérience qu’il vit présentement depuis son entrée dans ce groupe.
Pourtant, ces organisations sont très exigeantes pour leurs membres et demandent une loyauté quasi dictatoriale envers le chef, tout en ordonnant une discipline très stricte dans tous leurs agissements. En retour, le groupe leur promet l’accès à une quantité de perceptions secrètes disponibles exclusivement à ceux qui leur sont fidèles. Nous avons le penchant occasionnel de croire que de tels comportements parmi les membres de ces groupements religieux sont relativement récents. Détrompez-vous, car voici un incident survenu dans la vieille ville de Colosse, il y a presque deux mille ans de cela. Il s’agit ici d’une attaque faite par des Juifs convertis tentant de forcer de nouveaux chrétiens, auparavant païens, à continuer d’observer certains rituels que ces Juifs devaient avoir pratiqué avant leur conversion. Ces Juifs nouvellement convertis avaient jugé bon de continuer à observer toutes les fêtes religieuses et les ordonnances selon l’Ancienne Alliance. Alors, ils accusaient les nouveaux convertis colossiens d’être de mauvais chrétiens s’ils ne les observaient pas, eux aussi.
Nous voyons aujourd’hui ce même phénomène trop souvent imposé à de vrais chrétiens, au travers d’accusations portées contre eux par d’autres groupes religieux se disant aussi chrétiens. Pourtant, ces accusés sont des gens qui s’engagent honnêtement sur la voie du salut en désirant simplement avoir une relation particulière avec Dieu. Nous apprenons donc ici qu’il n’existe pas de nouvelles hérésies en circulation, car il est au-delà de l’esprit humain d’en concevoir des neuves. Toutefois, nous découvrons que ce sont les mêmes hérésies d’antan, renouvelées pendant des siècles et qui ont comme but perpétuel de faire dérailler le chrétien de la voie spirituelle sur laquelle il s’était gentiment engagé.
Retournons alors à Colosse où les nouveaux chrétiens furent confrontés à une philosophie que ces Juifs alimentaient de pensées inaccoutumées pour ces Grecs. Notez également que ce sont des convertis Juifs qui s’en prennent à d’autres convertis. Les nouveaux croyants peuvent facilement être blessés par ce genre d’opinions d’orientation personnelle : se voir soudainement critiqués et découragés par des gens se disant aussi frères et sœurs en Christ. C’est ainsi que la faction grecque de la congrégation communiqua avec l’apôtre Paul afin de recevoir des instructions claires qui dissiperaient tout doute dans leur esprit. Paul leur répond par une épître qui attaque directement le nœud du problème, en leur déclarant : « Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps en est en Christ » (Colossiens 2:16-17).
Ce que Paul leur explique en toute simplicité, c’est que les fêtes que le peuple d’Israël observait dataient de l’Ancienne Alliance. Les différentes fêtes, ainsi que les sabbats hebdomadaires et annuels lui furent donnés pour le préparer à l’avènement du Messie promis. Toutes ces observances lui servirent de préambule afin de le préparer au salut que le Messie devait lui apporter par la grâce. Chacune de ces fêtes annuelles représentait une étape dans le Plan magistral de Dieu pour le salut de l’humanité tout entière. Et elles furent données d’abord à la nation d’Israël à cause de l’Alliance de Dieu avec Abraham. Cette Alliance s’est poursuivie avec Isaac et ensuite avec Jacob, dont le nom fut changé en celui d’Israël. Donc, Paul avait parfaitement raison de leur dire que toutes ces observances n’étaient que l’ombre d’une réalité qui s’accomplirait par la suite en Christ.
Rappelons-nous toujours que la nation d’Israël n’était pas convertie et agissait trop souvent en rébellion quasi-totale contre Dieu. Ils venaient à peine de recevoir les dix commandements et avaient promis d’obéir à tout ce que Dieu leur révélerait. Mais, lorsque Moïse monta sur le mont Sinaï pendant une période de quarante jours afin d’y recevoir les tablettes contenant les dix commandements, le peuple s’était déjà fabriqué un veau d’or pour l’adorer. Alors, durant les quarante ans qu’ils ont passé dans le désert, Dieu leur a donné des fêtes à observer ainsi que le commandement de se nourrir de viandes exclusivement identifiées comme pures. Dieu avait mis ce peuple complètement à part des autres nations païennes environnantes pour qu’il leur serve d’exemple leur démontrant que l’Éternel pouvait bénir ceux qui Lui obéissaient. En les sortant d’Égypte, le but premier de Dieu était de les amener dans la terre promise à Abraham, de qui ils étaient tous les descendants. Nous voyons toutes ces fêtes données à la nation d’Israël décrites dans Lévitique 23.
Lorsque Jésus est venu leur apporter une Nouvelle Alliance spirituelle pour remplacer l’Ancienne, fondée sur des exigences physiques, cette ancienne alliance devait donc prendre fin. Ce qui est malheureux, c’est que trop de religions ont entremêlé les deux Alliances afin de choisir ce qui leur convenait pour le succès de leur dénomination. La Bible parle assurément des méfaits de l’ivrognerie. Alors, une église a choisi les excès d’alcool comme doctrine centrale. Elle défend à ses membres toute consommation de boissons alcoolisées. Mais, pour appuyer sa doctrine fondamentale, elle a aussi pris soin d’ajouter les boissons douces, comme le thé, le café et certains jus. Cette église des Mormons, fondée par Joseph Smith, est en désaccord avec le tiers de la Bible, ce qui a incité son fondateur à traduire le Livre de Mormon pour « corriger » les « erreurs » supposées se trouver dans la Parole de Dieu.
Le livre de Mormon est prétendu un récit écrit de la main du « prophète » Mormon sur des Plaques d’or ― les plaques de Néphi ― et traduit en anglais par Joseph Smith en 1830. Plus nous étudions la Parole de Dieu plus nous découvrons avec quelle astuce l’adversaire crée toujours une contrefaçon pour contrecarrer les instructions de Dieu. Lorsque Dieu donna les dix commandements à Moise, ils furent donnés à la nation d’Israël sur des tablettes de pierre. Chose curieuse, les instructions du « prophète » Mormon, incluant un supplément qui est l’œuvre de Moroni, fils de Mormon sont inscrits sur des Plaques d’or. Ceci semble donner l’impression que la Bible ne serait pas complète et que Dieu se devait d’ajouter à Sa Parole au travers de ce prophète Mormon.
Pourtant la Bible nous dit ceci comme instruction aux Hébreux : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4). En conséquence, la dernière instruction de Dieu à l’humanité nous est venue en ces derniers temps par nul autre que Jésus, Son Fils, qu’Il a établi héritier de toutes choses. La Parole de Dieu est alors complète et tout ajout depuis Jésus vient des hommes.
Aujourd’hui, cette église des Mormons porte le nom de « l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ». De ce fait, pour empêcher l’excès en ce qui touche l’alcool, on plonge dans un autre excès, mais il est permissible dans ce groupe parce que son fondateur en a décidé ainsi. Cette pratique leur a causé plusieurs problèmes suite aux enquêtes du gouvernement américain au sujet de la polygamie que le groupement exerce ouvertement. Alors, depuis quelques années, cette église a « officiellement » modifié son statut en défendant la polygamie. Les hommes peuvent toutefois se permettre de s’approprier plusieurs femmes préparées pour eux dès leur bas âge.
Vous remarquerez qu’ils utilisent constamment certains passages bien choisis de l’Ancien Testament pour justifier un comportement qui n’est pourtant nullement prêché dans la Nouvelle Alliance. Lorsque Jésus a fait allusion au mariage, Il cita ce qui avait été établi par Dieu dès la création de l’homme. Dans Matthieu 19:3 : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit? » C’était leur manière détournée de tenter de se débarrasser d’une épouse pour s’en trouver une autre selon leur désir. Jésus sauta sur cette occasion : « Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : À cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas » (vs 4-6). Il faut vraiment torde ces versets pour justifier le droit d’avoir plusieurs épouses.
Une autre dénomination a décidé de se servir du Jour de la Pentecôte comme doctrine fondamentale. Encore une fois, on utilise un événement unique et très spécial, que Jésus-Christ avait prédit pour fonder Son Église, afin de se créer une église où les gens se roulent par terre et s’expriment dans un jargon que seuls leurs oints disent comprendre pour interpréter habilement. Exactement le contraire de ce qui est réellement arrivé et où personne ne s’est roulé par terre. Regardons le récit biblique de cet événement. Actes 2:1-4 : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Et il leur apparut des langues séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. »
Notez que les disciples se mettent à prêcher dans des langues étrangères et non dans un jargon que l’on devait interpréter. Mais pour quelle raison ? Actes 2:5-6 : « Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. » Notez bien la réaction de ces individus qui écoutaient la prédication des disciples : « Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu » (Actes 2:8-11). Ceux qui prêchaient parlaient afin que tous les spectateurs présents les entendent dans leur propre langue maternelle.
Il est incroyable que l’on puisse prendre un passage biblique aussi clair et qu’on en déforme le sens au point d’établir une religion où la prédication met l’accent sur la confusion. Une religion qui réussit, malgré tout, à attirer des gens honnêtes ne demandant pas mieux que de recevoir de véritables enseignements divins afin de cheminer vers le Royaume. Satan a accompli un travail gigantesque au fil des siècles pour tenter de contrer le Plan de Dieu. Rappelons-nous que, le Jour de la Pentecôte, les premiers convertis à Christ, au nombre d’environ cent vingt personnes, étaient tous des Juifs. La conversion des premiers païens survint plus tard, en commençant par la maison de Corneille. À la femme cananéenne, Jésus répondit : « Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15:24). Jésus avait commencé Son ministère seulement avec les descendants d’Abraham, et Son Église se devait d’annoncer Son Évangile aux païens par la suite.
De nos jours, le Nouvel Âge recrute des millions de nouveaux adeptes sur la seule promesse que chaque individu possède déjà en lui les qualificatifs pour être un dieu. Cette doctrine est complètement antichrist, car elle élimine la nécessité de Jésus pour être sauvé. Pourtant, la Bible est parfaitement claire sur ce point. Sans le sacrifice de Jésus, il n’y a pas de salut possible. L’apôtre Pierre fut divinement inspiré de déclarer ceci : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Cela ne semble pas nuire au Nouvel Âge dans son recrutement d’adeptes. Curieusement, cette église évoque la même doctrine que Satan avait utilisée pour séduire nos premiers parents en leur disant : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez [du fruit défendu], vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Le Nouvel Age ne fait que promouvoir ce même mensonge.
Mais certains diront : « N’y a-t-il pas du bon dans les diverses observances de toutes ces religions ? Elles permettent quand même à l’assemblée d’exercer certaines disciplines authentiques qui sont sûrement d’un avantage positif pour les fidèles ? » C’est justement là-dessus que mise Satan au travers de ses contrefaçons de la vérité. Il consent volontiers à la prédication d’une bonne quantité de vérité dans les sermons, mais il se permet toujours d’y injecter la portion de venin nécessaire pour séduire les membres qui ne prennent pas le temps de vérifier toutes choses. Cependant, qui a le temps de vérifier si les « pasteurs » disent vrai ? Ma seule réponse demeure inchangée : « Si vous ne prenez pas le temps de le faire, qui pourrez-vous alors accuser si l’on réussit à vous séduire ? » Dire simplement « je pourrai toujours mettre le blâme sur Satan » n’a aucune espèce de valeur, car Satan se moque éperdument de se faire blâmer.
Pourtant, la majorité des gens admettront qu’ils ne croient pas avoir assez de connaissance pour s’instruire seuls avec la Bible. Alors, prenez le temps de vous trouver une congrégation où le pasteur ne s’objecte pas à répondre honnêtement à toutes vos interrogations sur certaines proclamations faites dans ses sermons. S’il a des réticences à acquiescer, éloignez-vous vite, car ses motifs ne sont pas divins. Si ce dernier accepte néanmoins, vous avez des chances élevées de recevoir une bonne quantité de vérité. Cette façon de procéder vous donnera l’opportunité d’apprendre comment utiliser la Parole de Dieu. Avec le temps, il n’en tiendra qu’à vous de décider si vous désirez continuer à fraterniser avec ce groupe. N’oublions pas que le but, ici, est de trouver Christ, le seul par qui le salut est disponible.
Jésus Lui-même nous a donné cette instruction : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte » (Matthieu 7: 7-8). Cette instruction de Christ s’applique à toutes les périodes de notre vie, mais combien davantage pour la personne qui recherche la vérité sur la disponibilité du salut. Donc, pour être efficace, chercher et demander sont des attributs que nous devons utiliser avec un esprit ouvert et orienté sur Dieu. Sinon, peu importe votre zèle, l’adversaire trouvera constamment le moyen de percer votre armure dans le but de vous séduire. C’est d’ailleurs le point qu’amena Paul en parlant des fêtes et toutes les autres observances du peuple. Tous ces éléments physiques furent donnés à la nation d’Israël afin de la préparer à la venue de Christ. Nonobstant, Jésus est la figure fondamentale sur laquelle repose le salut. Alors, pourquoi continuer à observer ces fêtes physiques qui n’étaient que l’ombre de la réalité qui fut entièrement accomplie en Jésus ?
Jésus est le lieu de refuge vers lequel tout converti doit s’orienter dans les moments de détresse et de tentation. Jésus est celui qui vit en nous pour nous guider et nous fortifier dans notre vie vers le Royaume. Voilà le danger qu’il y a à se brancher encore sur des ombres, car le fait de perdre Jésus de vue nous enlève l’enthousiasme à travailler avec la réalité. C’est pourquoi Paul commence son instruction vis-à-vis des Colossiens en déclarant : « Que personne donc ne vous condamne », car, ayant présentement Jésus, ne laissez personne vous enlever cette réalité en substituant à sa place un retour aux comportements machinaux qui a pour but d’annuler la réalité. Alors, les gens qui s’associent à des sectes où les rituels automatiques prennent le dessus sur l’adoration de Dieu en esprit ne réalisent vraiment pas jusqu’à quel point ils sont séduits. Ces individus peuvent donc participer aux réunions, chanter des cantiques, dire « amen » aux prières et avoir l’esprit complètement ailleurs. La véritable adoration de Dieu en esprit n’a rien à voir avec l’endroit où nous sommes. Ce qui importe, toutefois, c’est d’avoir notre esprit conduit intégralement vers Lui pendant ces moments précieux.
Certains individus s’imaginent qu’en affichant une façade de religiosité, Dieu pourrait être séduit et trompé par notre performance. Dieu n’est pas impressionné par des façades. Il nous juge au cœur, car Lui seul peut scruter nos pensées afin de découvrir notre valeur réelle. Imaginez un instant : Dieu, qui avait commandé les fêtes hebdomadaires et annuelles aux Israélites, leur a dit ultérieurement : « Quand vous venez vous présenter devant ma face, qui vous demande de fouler mes parvis ? Ne continuez plus d’apporter des offrandes vaines ; j’ai en horreur le parfum, la nouvelle lune, le sabbat et l’assemblée ; je ne puis souffrir ensemble le crime et les solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je cache mes yeux de vous ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute point. Vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, nettoyez-vous ! Ôtez de devant mes yeux la malice de vos actions. Cessez de mal faire ; apprenez à bien faire ; recherchez la droiture ; protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve » (Esaïe 1:12-17).
Ce que Dieu voulait voir dans leur comportement était simple : « Apprenez à bien faire ; recherchez la droiture ; protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve ». Les personnes qui ne sont qu’une façade dans ces domaines se voient vite repérées et dévoilées, tandis que la sincérité du cœur est profonde et elle dure longtemps. Où peut-on repérer l’honnêteté chez ceux qui exécutent des gestes en public, superficiels et sans implication sincère ? À entendre parler certains chrétiens, on peut se demander pourquoi ils assistent à leurs réunions, si ce n’est que pour faire acte de présence, tellement ils les trouvent vides et ennuyantes. Mais ils y demeurent par respect pour leurs amis, principalement pour ne pas se bâtir une réputation de manque de piété au sein de leur communauté. Ce genre de conduite pourrait éventuellement éloigner l’individu de son Sauveur.
Un autre ennemi du chrétien est la recherche d’un peu de mysticisme pour épicer sa vie. Ce qui caractérise ces gens, c’est leur fausse humilité visant à mieux impressionner leur entourage. Vous remarquerez que ces individus rendent un culte aux anges. Au premier siècle, il y avait à Colosse des gnostiques prétendant qu’il existe toute une hiérarchie d’anges entre Dieu et les hommes. En reconnaissant cette « vérité », une personne acceptait la présomption que l’ignorance de l’être humain puisse se transformer doucement en prescience, et cette connaissance augmentait dans la mesure où on se laissait instruire par ces anges, le but principal étant d’entrer dans la plénitude de la compréhension de l’unité entière de toutes choses. Cette hérésie ancienne a refait surface et porte aujourd’hui le nom de Mouvement Nouvel Âge.
Il y a une abondante littérature nouvel-âgiste qu’on retrouve dans un grand nombre de magasins d’aliments naturels où tout un département est réservé aux bouquins sur les anges, à l’ésotérisme, à l’occultisme, au chamanisme et toutes les idées à la mode. Satan s’est arrangé pour faire croire aux gens que le retour à une vie saine et naturelle passe par ses voies. Il n’y a sûrement rien de mal à vouloir bien s’alimenter afin de vivre en bonne santé, mais faut-il utiliser la méditation transcendantale ou l’ésotérisme afin d’y arriver ? Malgré cela, ces méthodes deviennent de plus en plus populaires pour contenter et apaiser les pseudo-intellectuels dans l’alimentation personnelle et qui recherchent une vie meilleure en gobant ces pseudo-vérités comme du bonbon (sans sucre).
Les créatrices de la Théosophie et du mouvement Nouvel Âge, Helena Petrovna Blavatsky et Alice Bailey, prétendaient avoir eu affaire avec un « ange de lumière » du nom de Maître DK. Il s’agissait du démon Djwal Khul. Blavatsky et Bailey étaient deux sorcières reconnues très puissantes. Donc, nous voyons clairement qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, sauf des noms différents donnés à la même hérésie. De plus, nous retrouvons cette angélologie dans le Zohar, livre principal de la Kabbale, ce recueil de soi-disant connaissances ésotériques que trimbalent les Juifs depuis des siècles.
Le culte des anges remonte donc à la religion à mystères de Babylone. Il est fort possible que quelques-uns de ces gnostiques du premier siècle se soient infiltrés dans la congrégation à Colosse. Cependant, Paul ne perd pas de temps à exhorter ces nouveaux convertis en leur disant : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu » (Colossiens 2:18-19).
Au cœur de cette hérésie se cache la nécessité de proclamer l’unité en toute chose. L’enseignement se résume à déclarer que nous faisons tous partie d’un univers de matière créée, ce qui nous unit à Dieu. Alors l’individu doit s’évader afin de découvrir la connaissance de la plénitude de l’univers. Voilà pourquoi Paul nous dit qu’il s’agit d’une fausse humilité, car si nous prenons le temps d’examiner un tel enseignement, nous découvrons rapidement que ce processus nous mène à mettre notre concentration sur le soi en développant tous nos « pouvoirs divins intrinsèques ». Ils prêchent avec force le potentiel humain, ayant déjà en nous tout ce qu’il nous faut pour devenir un dieu. Avant de se lancer dans une telle aventure, il serait bon pour le chrétien de connaître quelques-unes de leurs doctrines principales. En voici sept :
Pour les adeptes du Nouvel Âge, Dieu est nettement une énergie impersonnelle qui remplit l’univers. Tout ce qui existe fait partie de cette énergie universelle. Tout est un ! Jusque-là, ça va. Suite à cette philosophie qui a la disposition de plaire à tous ses adeptes, découvrons maintenant leur raisonnement. Comme nous faisons partie de cette unité merveilleuse, nous sommes alors aussi divins. Dieu est tout, et tout est Dieu, disent-ils. Chaque membre du Nouvel Âge est, par conséquent, son propre dieu. Mais qu’en est-il de Jésus ?
Selon eux, Jésus était un grand maître spirituel, inspiré par cette énergie divine, qui nous est aussi disponible à tous. Conclusion : vous êtes donc Christ, je suis Christ, nous sommes tous Christ dans notre for intérieur. C’est ce qu’ils appellent gentiment « l’état christique ». Ce raisonnement satanique enlève à Jésus tout statut de Sauveur. Cette hérésie contredit carrément l’instruction biblique d’Actes 4:12 où Pierre, sous l’inspiration divine, nous dévoile ceci : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés ». Dans le Nouvel Âge, où chacun est dieu, Jésus est réduit à rien, car un dieu n’a pas besoin d’un sauveur.
Pour ce qui est de la Bible, elle n’est pas fiable. Les apôtres, disent-ils, ont mal compris le message de Jésus et ont rajouté des enseignements qui ne sont pas endossés par Dieu. Oh… bizarre ! Nous avons vu plus haut que ce même Dieu n’était pourtant qu’une énergie impersonnelle… Soudainement, ils l’appellent Dieu, mais un Dieu qui n’endosse aucune des déclarations de Ses apôtres. Ils prétendent que la Bible a été manipulée pendant plusieurs siècles durant lesquels elle a été victime d’innombrables additions et de suppressions de passages. Dans un sens, cela n’est pas faux, si l’on considère les manuscrits corrompus d’Alexandrie desquels les éditeurs tirent la majorité de leurs versions bibliques. Donc, la Bible tirée de ces versions corrompues ne serait pas totalement crédible. Et les fervents disciples du Nouvel Âge absorbent cela sans rien vérifier.
Qu’en est-il, cependant, de la possibilité de pécher ? Dans le Nouvel Âge, il n’y a pas de place pour le concept de l’existence du péché. Il ne peut pas y avoir de péché, affirment-ils, car, si nous sommes Dieu, il n’y a donc pas de transgression possible contre Dieu. Dieu ne peut pas pécher contre Lui-même. S’il est biblique que Dieu ne peut pas pécher, alors le péché n’existe pas et nous n’avons pas à nous en repentir. En conclusion Jésus n’est donc pas mort pour nos péchés. Comme c’est simple, n’est-ce pas ?
Qu’en est-il du salut ? Pour eux, le salut n’est même pas un sujet de discussion. Pourquoi ? Simplement parce que l’âme, faisant partie de l’univers, ne meurt jamais. À la mort de l’individu, elle renaît et se réincarne dans une succession de corps physiques différents. Plusieurs autres religions ont également adopté cette « doctrine ». Le bien ou le mal que vous faites détermineront votre prochaine réincarnation. Comme le péché n’existe pas, c’est donc l’humain qui doit déterminer son propre cheminement. Car, d’après eux, il n’y a pas qu’une seule voie qui soit bien ou mal pour tous. Ainsi, à vous de décider. Ne vous posez plus de questions à savoir pourquoi autant de gens ont adopté cette orientation.
Pour ce qui regarde la croissance spirituelle, chacun a le pouvoir intérieur de se transformer, soit par la méditation transcendantale, l’hypnotisme, le yoga, la régression vers une vie antérieure ou par une discipline spirituelle ! On est très ouvert sur le choix qui fait votre affaire. Que ce soit un ange ou un médium, car pour eux, cela revient au même.
Finalement, le salut du monde dépend entièrement des humains. Considérez bien leur raisonnement. Quand il y aura assez de personnes branchées sur cette énergie positive universelle et qu’elles tourneront leurs pensées vers la paix ― comme si cela pouvait être possible, le monde sera alors nettoyé de tous ses éléments négatifs. Ils appellent cela la « pensée collective » ou la « conscience universelle ». Voilà subséquemment ce qui nous amènera hypothétiquement dans l’ère merveilleuse de la lumière. Notez combien d’émissions télévisées, de nos jours, insistent sur la possibilité d’entrer dans la lumière lorsqu’une personne décède. Comment ne pas aimer pareille religion où tout est admirable et merveilleux !
Mes amis, c’est grâce à de tels enseignements qu’ils se font des millions de nouveaux adeptes chaque année. Mais le fait de rendre culte aux anges ouvre un tout autre monde de manifestations occultes. Les gens se mettent à invoquer les anges afin que ceux-ci les guident au travers de l’astrologie, le ouija, le tarot, vers les swamis, les yogis et les gurus. Toutes ces choses se soutiennent par la méditation transcendantale qui paraît offrir à leurs fidèles la capacité de réaliser personnellement tout leur potentiel humain. Il y a cependant un grand danger dans tout cela et c’est la possibilité de s’approprier des honneurs divins. On réduit Dieu à un simple symbole de ce que l’être humain peut déjà accomplir. Leur doctrine principale se réduit à ceci : « Nous sommes des dieux dans notre propre univers ayant ainsi le contrôle absolu sur notre destin. Nous sommes donc Dieu ! »
Paul nous met en garde contre une telle attitude qui pourrait nous ravir notre couronne, le prix auquel chaque chrétien doit aspirer. Il nous dit clairement, dans Colossiens 2:18-19 : « Que personne ne vous ravisse le prix par une humilité affectée, et par le culte des anges, s’ingérant dans des choses qu’il n’a point vues, étant témérairement enflé de son sens charnel, et ne s’attachant pas au chef, duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu. » Notez les mots de Paul, comme « humilité affectée » ou cérémonieuse, « témérairement enflé de son sens charnel ». Comment un tel individu pourrait-il s’attacher au Chef, Jésus, s’il se croit déjà supérieur à Lui ? Heureusement, il y a encore un petit troupeau qui croit encore que la Bible est la Parole de Dieu. Un petit troupeau engagé à faire la volonté de Dieu, coûte que coûte, et à qui Jésus déclare que sa récompense sera grande, dans le Royaume qui s’en vient.
Il existe aussi un troisième danger pouvant détruire notre foi. Paul nous le décrit très bien dans cette déclaration : « Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:20-23). Paul est en train de nous décrire un zèle qui va bien au-delà d’un comportement chrétien qui cherche à plaire à Dieu en s’imposant une privation totale de certaines choses que Dieu ne défend pas.
La fidélité à Dieu requiert sûrement une certaine discipline dans la vie du chrétien. Il est alors tout à fait normal pour un converti de vouloir faire des œuvres par amour pour Christ, car Dieu est parfaitement d’accord avec une telle motivation. Paul avait fait l’éloge des Colossiens envers leur vie disciplinée et bien ordonnée. Mais l’équilibre doit régner dans toutes nos actions, car il est possible de faire de la discipline un dieu en prenant plaisir à exécuter des œuvres qui impressionnent les autres. Au monastère, Martin Luther demeurait nu au grand froid toute la nuit dans sa cellule, croyant que, de cette façon, il trouverait la paix d’esprit. Paul qualifie cela de préceptes pernicieux par leurs abus. Il nous décrit leur attitude négative en utilisant des termes comme « ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ».
Il existe des religions qui interdisent carrément les boissons alcoolisées ou douces, le thé, le café et même les jus de raisin. La danse, le cinéma et les jeux de cartes sont aussi proscrits sous peine de péché. Il est vraiment intéressant de découvrir qu’il y a près de deux mille ans de cela, Paul fut inspiré de prophétiser l’implantation de ces doctrines d’hommes dans plusieurs églises aujourd’hui. Si le chrétien décide de se priver volontairement de certaines de ces pratiques, cela demeure assurément bien, mais il est incorrect de les défendre catégoriquement aux membres de la congrégation sous peine de vexer Dieu. Le christianisme est fondé sur une foi positive. Le véritable chrétien doit posséder une attitude si positive que le commun des mortels ne pourra pas l’imiter s’il n’a que sa nature humaine pour le diriger. Alors, défendre quelque chose au chrétien lui enlève sa liberté de vouloir de bon gré plaire à Dieu sans aucune restriction du pasteur.
Selon Paul, voici ce qui plaît à Dieu : « Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur. Soyez joyeux dans l’espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. Prenez part aux nécessités des saints ; empressez-vous à exercer l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez, et ne maudissez point. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:9-21).
Mais que peut-il y avoir de mal à jeûner jusqu’à s’amener au bord de la mort, ou ne manger que des légumes, ou refuser de se marier, ou prier à des heures fixes, ou porter un vêtement en crin, ou de se mutiler le corps ? Ces œuvres peuvent-elles nous procurer un meilleur salut ? Ceux qui agissent ainsi glissent dans un légalisme qui, d’après eux, leur permettrait de se sauver par les œuvres. Ces individus agissent comme si tout était mal, sauf si l’on peut prouver par la Bible qu’une chose est bien. Or, la Bible nous enseigne justement le contraire. Le véritable converti doit regarder la vie en disant merci à Dieu de nous donner un monde où il fait bon vivre et où la joie doit régner.
Les religions qui empêchent leurs officiants de se marier ou qui prêchent sur la restriction de manger certaines nourritures selon la Nouvelle Alliance auraient avantage à relire cette instruction de Paul à leur hiérarchie qui : « Défendant de se marier, commandant de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés, afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité, en usent avec actions de grâces. Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:3-5). Nonobstant, la Bible nous décrit très bien ce qui est mal et dangereux pour le cheminement du chrétien. Les choses comme l’adultère, la fornication, le mensonge et le vol ne sont jamais bien. Et même le peu de plaisir que ces astuces peuvent procurer ne sont que temporaires, mais elles sont toutes soulignées comme menant à la mort s’il n’y a pas de repentance.
Les scribes et les pharisiens se donnaient également nombre de permissions non disponibles au commun des Juifs. Donc, dans Matthieu 23:27-28, Jésus leur témoigne : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. » Leur statut, en tant que chefs spirituels, avec tous les privilèges s’y rattachant, s’avérera finalement inutile. Certains individus donnent l’apparence d’être justes et disciplinés, mais Dieu les juge au cœur, là où le péché habite réellement. La façade qu’ils présentent leur semble plus importante que le fait de marcher en renouveau de vie avec Jésus. Ils se privent ainsi de découvrir la véritable pureté que Lui seul peut nous procurer.
Pour ceux qui étudient régulièrement la Parole de Dieu, il devient évident que l’ennemi dont nous parlons ici n’est nul autre que Satan lui-même. Depuis la création du monde, il est l’instigateur de toutes contrefaçons ayant pour but de détruire l’œuvre de Dieu. Son plan a toujours été, et sera toujours, de s’approprier des ouvriers orgueilleux et cupides pour en faire ses ministres ; des gens qui se spécialisent dans la séduction pour piéger des personnes honnêtes qui cherchent la vérité. Ces ouvriers se cachent toujours derrière une façade portant le nom de Dieu, mais qui est inspirée par Satan. En parlant d’eux, Paul nous affirme clairement : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).
Leur besogne consiste à rendre leurs fidèles confortables avec le peu de vérité qu’ils leurs sermonnent. Mais, à la longue, le danger imminent pour le chrétien, c’est de se séparer de Christ. Ceux qui tombent dans ce panneau perdent la vitalité et le zèle qui les avaient amenés auparavant à Jésus. Petit à petit, leur vie spirituelle devient monotone et, sans même le réaliser, vidée de cette énergie qu’ils possédaient jadis. Une seule solution est possible : celle de se mettre en contact avec Jésus par la prière et la méditation sur la véritable Parole de Dieu. Cela ne peut pas s’accomplir par le moyen d’un événement hebdomadaire où les gens s’assemblent une heure ou deux, en croyant qu’ils sont maintenant ressourcés pour le reste de la semaine.
Le contact du véritable converti avec son Sauveur est un événement quotidien où, peu importe la situation, nous avons cette assurance d’être branchés continuellement sur Lui. Que ce soit tout naturellement, afin de Le remercier pour tout ce qu’il fait régulièrement pour nous, ou dans nos moments de détresse afin de pouvoir entrer rapidement en contact avec Lui pour être secourus. C’est ainsi que nous pouvons restaurer notre facilité d’accès vers notre Sauveur, même quand nous péchons. C’est en Lui demeurant soumis que nous pourrons poursuivre efficacement notre chemin vers le Royaume en toute liberté.
De nos jours, le plus grand obstacle pour reconnaître l’ennemi qui veut résolument détruire votre foi a été soigneusement érigé par Satan lui-même qui est parvenu à inculquer dans l’esprit des gens qu’il n’existe pas. Il a tellement bien fait son travail que bon nombre de personnes ne croient pas en Dieu non plus. De cette façon, les gens négligent de rendre gloire à Dieu pour les bonnes choses qui leur arrivent. Ils sont néanmoins disposés à l’accuser promptement quand les choses vont mal. Au milieu de cette condition spirituelle chaotique, il est devenu normal d’accepter les éclatements de guerre par les humains où les soldats s’entretuent sans aucune émotion. Et le coupable, c’est toujours l’homme lui-même, pourtant créé à l’image de Dieu. La séduction du monde est donc totale. À une personne qui prétend que Satan n’existe pas et n’est qu’un mythe de l’imagination humaine, essayez donc de faire comprendre que ce même Satan est aussi le dieu de ce monde… !
Il n’existe qu’une seule conclusion pour supprimer le pouvoir de cet ennemi, et c’est le retour de Jésus en puissance pour anéantir la confusion créée par le Diable au fil des siècles. C’est Jésus Lui-même qui nous l’a annoncé dans une merveilleuse vision donnée à Son apôtre Jean sur l’île de Patmos. Jean nous dit ceci : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:11-16).
La période du règne de Satan en tant que « dieu de ce monde » prendra fin à ce moment précis, car voici ce que Jean a vu : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Le gouvernement de Dieu sera alors établi sur la terre pour remplacer tous les autres gouvernements qui existaient auparavant. Mais, cette fois, Jésus Lui-même Se chargera de mettre en place Ses Élus pour administrer ce gouvernement. C’est la Première Résurrection !
Regardons ensemble ce qui attend ces Élus de la Première Résurrection. « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Voici la louange de Jésus à Ses Élus du Royaume : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Ils vont ressusciter immortels ! La seconde mort ne pourra plus les toucher et ils régneront avec Jésus durant le millénium à venir. Voilà ce que Dieu promet à tous eux qui sont prêts à s’engager et à persévérer jusqu’à la fin de leur vie contre l’ennemi qui voudrait détruire votre foi.